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POSTERS 91
niveau de la plus volumineuse partie de la zone lésionnelle, et déviée enamont et/ou en aval de celle-ci.Conclusion : Le tracking de fibres sur les nerfs craniens est réalisableaprès adaptation méthodologique. Une analyse plus fine de l’atteintedes fibres pourrait être envisageable sur une IRM à plus haut champ(3 T).
COSKUN O., HAMON M., GUIEU S., SAOUD M., COURTHEOUX P.Service de Neuroradiologie. Centre Hospitalier Universitaire de Caen.
Objectif : Illustrer l’anatomie et la pathologie de la voie pyramidale grâceà la tractographie des faisceaux de la substance blanche.Matériels et méthodes : Cinq sujets sains et trois patients présentantune atteinte de la voie motrice (ischémie capsulaire interne, processusexpansif protubérantiel, et vaste séquelle hémisphérique gauche d’hypoxiepérinatale), ont été explorés par une séquence en tenseur de diffusion (6et 13 directions, b = 1 000 s/mm2, matrice 128X128, FOV : 240 mm, épais-seur : 4 mm, avec TR : 10 000 msec, TE : 106 msec 3 exc pour les sujetssains et TR : 5 000 ms, TE : 106 ms, 1 exc pour les cas pathologiques).Les données ont été transférées sur une station de travail et traitées àl’aide du logiciel « Volume-one dTV » (UTRAD-ICAL/Tokyo-JAPON http://www.utradiology.umin.jp/people/masutani/), permettant d’obtenir descartes d’anisotropie fractionnée, de codage couleur directionnel de diffu-sion, et une tractrographie de la voie pyramidale.Résultat : L’examen a permis de visualiser en intégralité la voie pyra-midale intracrânienne, y compris sur les séquences courtes de 3 minavec 6 directions et 1 excitation. Les rapports entre la lésion et la voiemotrice sont clairement identifiés en pathologie : interruption dufaisceau pyramidal au niveau de la capsule interne pour l’ischémie,refoulement du faisceau par le processus expansif protubérantiel, etidentification du faisceau pyramidal au sein de la vaste séquelle péri-natale.Conclusion : La tractographie du faisceau pyramidal peut être réalisée enroutine clinique et apporte des informations anatomiques utiles à la pla-nification d’un éventuel geste chirurgical.
JOB L. (1), KREMER S. (2), DELCOURT C. (1), GALLAS S. (1), BRACARD S. (2), PIEROT L. (1)
(1) Service de Radiologie, Hôpital Maison blanche, 51100 REIMS, France.(2) Service de Neuroradiologie, 54000 NANCY, France.
Objectifs : Décrire la sémiologie radiologique des kystes arachnoïdiensintra-diploïques et rappeler les principales étiologies de lésions lytiquesdu diploé.Matériels et méthodes : Découverte de lésions lytiques occipitales de lavoûte chez un homme de 50 ans et une femme de 98 ans présentant descéphalées inhabituelles.Résultats : le scanner met en évidence des lésions lytiques de la voûtedans les deux cas, l’IRM réalisée chez un des deux patients montre unsignal liquidien sans rehaussement par le gadolinium, avec un coefficientde diffusion apparent identique à celui du LCS.Discussion : Devant une lésion lytique de la voûte, les lésions à envisagerseront : malignes (métastases, lymphomes, plasmocytome), kystiques (kysteépidermoïde, granulation de Paccioni), vasculaires (hémangiome), osseuses(dysplasie fibreuse, granulation éosinophile) ou plus rarement des kystesarachnoïdiens intra-diploïques.Conclusion : Ces deux cas permettent de rappeler que les kystes arach-noïdiens intra-diploïques sont des lésions lytiques, bénignes et rares dontle siège est le plus souvent occipital (16 cas sur 23 dans la littérature). Lediagnostic de certitude peut être fait par l’IRM en évitant la biopsie (signalliquidien pur en T1 et en T2, un ADC identique au LCS).
CARSIN-NICOL B., JRAD Z., FERRE J-C, RIFFAUD L., CARSIN M.Unité de Neuroradiologie et service de Neurochirurgie, CHRU Pontchaillou,Rue H Le Guilloux, 35033 Rennes, France.
Objectifs : Revisiter les signes IRM de l’hypotension intracrânienne (HIT).Matériels et méthodes : Présentation clinicoradiologique de 3 dossiersd’HIT.Résultats : Le tableau classique d’HIT clinique et IRM est mieux connu.Cependant, ce cas n’est pas toujours rencontré. À partir de 3 dossiersdifférents en présentation et évolution radiologique, les auteurs veulentsouligner l’intérêt de connaître indépendamment chaque signe évocateurd’HIT, afin que l’évocation diagnostique en soit plus fréquente, permettantla recherche d’éventuels critères associés et une prise en charge théra-peutique rapide et améliorée.Conclusion : L’apport de l’IRM est bien sûr fondamental dans le diagnosticd’HIT : recherche des signes évocateurs, d’une éventuelle cause, voire suiviévolutif ; encore faut-il y penser.
NAGI, BEN YAHMED A., BEN HASSINE A., SEBAI R., BELGHITH L., TOUIBI S.Service de Neuroradiologie, Institut National de Neurologie, La Rabta 1008Tunis Tunisie.
Objectifs : L’angiopathie cérébrale amyloïde est une affection du sujetâgé, due à une fragilisation de la microcirculation du cortex cérébral parun dépôt de protéine bêta. Le but de cette présentation et de rapporterdeux observations de patients porteurs d’une angiopathie amyloïde céré-brale sporadique révélée par des hémorragies intra-cérébrales sponta-nées et de préciser l’apport de l’imagerie par résonance magnétique dansle diagnostic positif de cette affection.Matériels et méthodes : Patients âgés de 74 et 65 ans, sans antécé-dents pathologiques notables, ayant présenté de façon rapidementprogressive des céphalées occipitales associées à une hémiparésiegauche et à des troubles visuels. Les deux patients ont été explorés partomodensitométrie, imagerie par résonance magnétique et angiographiecérébrale.Résultats : La tomodensitométrie cérébrale et l’imagerie par réso-nance magnétique ont permis de mettre en évidence un hématomelobaire associé à des zones multifocales de saignements anciens, desséquelles d’infarctus corticaux et une leucoencéphalopathie. Dans lesdeux cas, l’angiographie a permis d’éliminer une malformation vascu-laire.Conclusion : Actuellement l’IRM, grâce à la séquence écho de gradient,constitue un moyen non invasif orientant vers le diagnostic de cette angio-pathie amyloïde cérébrale en mettant en évidence des hémorragies pété-chiales.
BOUKOBZA M., ROUSSEL M., FRAIFFER J., FERRAND J., TOBELEM G.Hopital Lariboisière, Paris.
Introduction : Le lymphome du sinus caverneux est rare et le Lymphomede Burkitt (LB) du sinus caverneux exceptionnel.Objectif : Décrire l’aspect en IRM d’une atteinte des sinus caverneuxcomme mode de révélation d’un L B.Matériels et Méthodes : Nous rapportons le cas d’une femme de 52 ans,sans antécédent, VIH-, chez laquelle apparaissent en 2 semaines, unedouleur de oculaire, une diplopie et un ptosis. L’examen révèle un déficitincomplet du III gauche et du VI droit, une hypoesthésie V1 et V2 gaucheset des masses mammaires.Résultats : La TDM et l’IRM montrent une infiltration des deux sinuscaverneux, rehaussée discrètement et de manière homogène par lecontraste. La biopsie d’une lésion mammaire révèle un L B. L’étudeimmuno-chimique indique une forte positivité aux marqueurs cellulaireset l’antigène du virus d’Epstein-Barr est détecté par l’immuno-histo-chimie. L’affection est classée LB IV. Trois semaines après le début de lachimiothérapie (protocole CV), les déficits neurologiques disparaissentainsi que les lésions des sinus caverneux. L’évolution est rapidementdéfavorable, marquée par une extension neuro-méningée et le décès sur-vient 11 mois plus tard.Conclusion : L’atteinte bilatérale des sinus caverneux est rare. Elle est lefait des lymphomes et des infections (aspergillose et mucormycose) chezles immunodéprimés et les diabétiques, avec, pour ces dernières, uneextension évocatrice aux sinus de la face et aux orbites. L’infiltration d’unet surtout des deux sinus caverneux mise en évidence à l’IRM doit fairerechercher un lymphome.
BONAN I. (1), CHIGOT V. (1), PASLARU L. (1), RANDOUX B. (1), WLACHOVSKA B. (1), ALAMOWITCH S. (2), MARSAULT C. (1), MARRO B. (1)
(1) Services de radiologie. (2) et neurologie Hôpital Tenon – 4 rue de la Chine– 75970 Paris cedex 20.
Objectifs : Décrire les signes directs et indirects d’une thrombose vei-neuse cérébrale (TVC) en IRM, angio-IRM veineuse (ARMV), scanner etangio-scanner veineux (ASV).Matériels et méthodes : À partir de notre expérience et des données dela littérature, nous évaluons l’intérêt de l’IRM (1,5 T, GE et Siemens) et duscanner (16 barrettes, Siemens) dans le diagnostic des TVC.Résultats : La présentation comprend : a) Une brève description du sys-tème veineux normal. b) Une illustration des signes directs (thrombusendoluminal) et indirects (retentissement parenchymateux) des TVC. c) Unecomparaison entre les différentes séquences d’ARMV (3D-PC, 2D-TOF,séquence rapide avec injection de gadolinium (3D-ARMVG). d) L’apportde l’ASV et du scanner multibarrettes sans injection, en insistant sur lepost traitement des images. e) Les principaux pièges diagnostiques desTVC. f) Une comparaison entre l’ASV et l’ARMV.Conclusion : L’IRM et le scanner multibarrettes sont très performantspour le diagnostic des TVC. Le principal avantage de l’IRM est l’évaluationdes modifications parenchymateuses. En revanche, la thrombose veineuseest mieux visualisée sur le scanner.
P-18APPORT DE LA TRACTOGRAPHIE DANS L’IMAGERIE DU FAISCEAU PYRAMIDAL
P-19KYSTES ARACHNOÏDIENS INTRA-DIPLOÏQUES : À PROPOS DE DEUX CAS
P-20HYPOTENSION INTRACRÂNIENNE : DES SIGNES ÉVOCATEURS À RECONNAÎTRE
P-21ASPECT EN IMAGERIE PAR RÉSONANCE MAGNÉTIQUE DE L’ANGIOPATHIE AMYLOÏDE CÉRÉBRALE
P-22LYMPHOME DE BURKITT AVEC ATTEINTE BILATÉRALE DU SINUS CAVERNEUX : À PROPOS D’UN CAS
P-23DIAGNOSTIC D’UNE THROMBOPHLÉBITECÉRÉBRALE : IRM OU SCANNER ?