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S326 JDP 2014
Déclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir deconflits d’intérêts en relation avec cet article.� Iconographie disponible sur CD et Internet.
http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2014.09.231
Dermatologie interventionnelle et imagerie
P032Premiers nævus vulvairesdiagnostiqués par microscopieconfocaleE. Cinotti 1,2,∗, C. Couzan 1, J.L. Perrot 1,2, B. Labeille 1,2,P. Bahadoran 2,3, M. Wantz 2,4, C. Douchet 5, F. Cambazard 1,2
1 Dermatologie, CHU de Saint-Etienne, Saint-Étienne, France2 Groupe francais d’imagerie cutanée non invasive (GICNI), Paris,France3 Dermatologie, hôpital Archet, Nice, France4 Dermatologie, hôpital Saint-Vincent-de-Paul, Lille, France5 Pathologie, CHU de Saint-Étienne, Saint-Étienne, France∗ Auteur correspondant.
Introduction Le diagnostic différentiel entre nævus et mélanomede la vulve est difficile. Les naevus vulvaires sont rares et moinsde 10 articles décrivent leur aspect clinique et dermoscopique. Lamicroscopie confocale de réflectance (MC) in vivo, une techniqued’imagerie non invasive émergente, a récemment été utilisée pourl’étude de la mélanose et du mélanome de la vulve, mais elle n’a pasété employée pour les nævus génitaux. L’objectif de cette étudeétait d’évaluer les caractéristiques de MC des nævus vulvaires etde les comparer avec leurs aspects dermoscopiques et histopatho-logiques.Patients et méthodes Les caractéristiques cliniques, dermosco-piques, histologiques et de MC de 5 nævus vulvaires étaientévaluées.Observations L’aspect clinique était suspect dans tous nos cas(lésions acquises, hyper-pigmentées ou dyschromiques), tandis quela dermoscopie était suspecte dans 4 cas en montrant une poly-chromie et un patron polymorphe. La MC montrait 4 lésionsmélanocytaires sans aspect de malignité (absence de larges celluleshyper-reflétantes dans l’épithélium et le chorion, absence d’atypiesl’architecturales), et en particulier faisait évoquer le diagnostic denævus bleu (prolifération de cellules dendritiques hyper-reflétanteshomogènes dans le derme), nævus jonctionnel (thèques de mélano-cytes à la jonction épithelium-chorion), nævus composés (thèquesde mélanocytes à la jonction épithelium-chorion et dans le chorion)(2 cas) et nævus génital atypique (grandes thèques jonctionnellesdisjointes de cellules hyper-réfléchissantes et mélanophages dansle chorion superficiel), qui ont été confirmés par l’examen histolo-gique.Discussion L’examen clinique et dermatoscopique se sont avéréstrès inquiétant alors que l’examen par MC a permis de poser le diag-nostique de lésions bénignes. Les nævus vulvaires ne présentaientpas les critères cliniques et dermatoscopiques des naevus cutanés,tandis que leur aspect en MC était superposable aux nævus cuta-nés. Une seule lésion présentait en MC un aspect atypique, avec desgrandes thèques jonctionnelles disjointes et un infiltrat inflamma-toire dans le chorion superficiel sans aspect de tumeur maligne, cequi faisait évoquer un diagnostic de nævus atypique génital.Conclusion En conclusion, la MC peut jouer un rôle dans le dia-gnostic non invasif des nævus vulvaires et peu épargner des biopsiesdans des cas suspects à l’examen clinique et dermatoscopique danscette zone sensible du corps.
Mots clés Dermatoscopie ; Imagerie ; Microscopie confocale ;Muqueuse ; Nævus ; VulveDéclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir deconflits d’intérêts en relation avec cet article.
http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2014.09.232
P033Carcinomes basocellulaires dusyndrome de Gorlin régressant sousvismodegib : évaluation parmicroscopie confocale in vivo dans 20casB. Labeille 1,∗, J.L. Perrot 1, E. Cinotti 1, C. Douchet 2,F. Cambazard 1
1 Dermatologie, CHU hôpital Nord, Saint-Étienne, France2 Anatomie pathologique, CHU hôpital Nord, Saint-Étienne, France∗ Auteur correspondant.
Introduction Le vismodegib, inhibiteur de la voie Hedgehog, estla première thérapie ciblée efficace du carcinome basocellulaire(CBC) inopérable. Son évaluation est en cours (étude M028295-CBCRoche) pour le traitement des CBC multiples sporadiques et du syn-drome de Gorlin (SG). La microscopie confocale permet de manièrenon invasive le diagnostic du CBC.Patients et méthodes Vingt CBC de SG ont été évalués chez unmême patient traité par vismodegib à la dose de 150 mg par jourper os. Chaque CBC était confirmé par un aspect typique en micro-scopie confocale (caméra manuelle VivaScope 3000, Caliber). Deplus, 2 lésions étaient biopsiées au punch de 2 mm avec histologieconfirmative, selon les exigences du protocole. À j0 et j90, chaqueCBC était évalué conjointement par deux observateurs sur l’aspectclinique et en MC sur la présence ou l’absence de nodules typiquesde CBC : images arrondies peu reflétantes avec aspect « feuilleté »ou « cloisonné », entourées d’une zone noire ou d’un vaisseau.Résultats L’évaluation initiale clinique montrait des CBC typiquesdu SG, d’aspect perlé, le plus souvent pigmentés, et en MC dans tousles cas des nodules typiques de CBC. À j90, tous les CBC avaientrégressé à l’état de simple trace résiduelle (12/20) ou réduit deplus de 50 % (8/20). La MC montrait dans 55 % des cas (11/20) ladisparition des nodules typiques de CBC, ce qui correspondait clini-quement à une simple trace de CBC dans tous les cas sauf 1 (10/11).À l’inverse, la persistance de nodules typiques en MC correspondaitdans tous les cas sauf 2 (7/9) à un aspect perlé encore visible duCBC régressif.Discussion La régression clinique totale ou seulement partielledes CBC sous vismodegib est bien corrélée en MC à la disparition ouau contraire à la persistance d’images de nodules typiques. Toute-fois dans 2 cas de CBC réduits à l’état de trace, la MC retrouvaitencore un aspect typique de CBC.Conclusion La microscopie confocale in vivo peut constituer unmoyen de contrôler la qualité microscopique de la régression desCBC au cours d’un traitement par vismodegib.Mots clés Carcinome basocellulaire ; Microscopie confocale invivo ; Syndrome de GorlinDéclaration d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir deconflits d’intérêts en relation avec cet article.
http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2014.09.233
P034Rôle de la microscopie confocale dansle diagnostic des lésions du mamelon�
C. Couzan , E. Cinotti ∗, J.L. Perrot , B. Labeille , F. CambazardDermatologie, CHU de Saint-Étienne, Saint-Étienne, France∗ Auteur correspondant.