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SOMMAIRE
→CARTE D’IDENTITE DES FILIERES DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR p 3
→LES LICENCES A L’UNIVERSITE p 4
→LES CPGE p 11
→LES ECOLES SPECIALISEES p 11
→LES FORMATIONS COURTES: BTS, DUT, AUTRES (DEUST/MAN) p 12
→LES INSTITUTS D’ETUDES POLITIQUES p 13
→LES CARRIERES DANS L’ARMEE, LA GENDARMERIE, LA POLICE p 13
→LES CONCOURS ADMINISTRATIFS p 14
→QU’EST-CE QUE L’ALTERNANCE p 14
→POUR VOUS INFORMER p 16
3
CARTE D’IDENTITE DES FILIERES DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
LES FILIERES
D’ETUDES
BTS DUT LICENCE (LMD) CPGE GRANDES
ECOLES
ECOLES
SPECIALISEES
LIEU DE
PREPARATION
Lycées publics et
Etablissements privés
Instituts universitaires
de technologie (IUT)
Université Lycées publics et
Etablissements privés
Ecoles publiques ou
privées
Ecoles privées et quelques
écoles publiques
DUREE 2 ans 2 ans découpés en 4
semestres
3 ans découpés en 6
semestres
2 ans (un seul redt en
2è année)
5 ans après le bac
3 ans après bac+2
2 à 6 ans selon les écoles et
les secteurs
ADMISSION Bac + dossier scolaire
(priorité aux bacs techno)
Bac + dossier scolaire
et parfois
tests et entretiens
Bac (choisir une
filière cohérente avec
son bac)
Bac + bon dossier
(bulletins de 1ère
et
terminale)
Concours soit avec
bac, soit après un bac
+ 2
Concours ou dossier avec le
bac, mais aussi bac+2, +3
ou +4
AU PROGRAMME Matières générales et
enseignement
professionnel à égalité en
1ère
année. Et 1/3 de
matières générales et 2/3
enseignement pro en 2ème
année
Formation plus
polyvalente qu’en
BTS, répartie à
égalité entre les
matières générales et
l’enseignement
professionnel
Tronc commun de
plusieurs disciplines,
puis choix de
parcours (poursuites
d’études ou projet
professionnel)
Programmes calés sur
les concours.
Pluridisciplinaires
dans un champ donné.
Large place faite à la
culture générale
Cours théoriques
dans un champ
donné ; culture
générale ; application
concrètes (études de
cas, simulations, jeux
de rôle…)
Enseignements théoriques
complétés par des
enseignements pratiques
souvent dispensés par des
professionnels
RYTHME DE
TRAVAIL
Entre 35 et 40h par
semaine (cours, TD et
TP).
Enseignement encadré
Entre 35 et 40h par
semaine (cours, TD et
TP).
Enseignement
encadré
15 à 25h par semaine,
cours, TP et TD
obligatoires, tutorat,
travail personnel
important
30 à 35h par semaine
(cours, TD et TP,
colles), enseignement
très encadré
Emploi du temps
dense : cours, travaux
de groupe, exposés,
études de cas,
recherche
Petites promotions,
encadrement pédagogique
STAGES ET
APPRENTISSAGE
8 à 16 semaines de stage
selon spécialité.
Apprentissage possible
10 semaines de stage.
Apprentissage
possible
Stages recommandés
partout.
Apprentissage parfois
Non Stages chaque année
en entreprise en
France et à l’étranger
Nombreux stages
VALIDATION Examen final.
120 crédits ECTS
Diplôme national
Contrôle continu.
120 crédits ECTS
Diplôme national
Contrôle continu
et/ou examen.
180 crédits ECTS
Diplôme national
Contrôle continu pour
passer de 1ère
en 2ème
année, puis concours.
Pas de diplôme, mais
120 crédits ECTS
Diplôme d’école
reconnue par l’Etat,
visé ou non, valant
grade de master pour
certaines écoles
Diplôme d’Etat ou diplôme
d’école
POURSUITE
D’ETUDES
Selon spécialité : licence
pro, concours d’entrée en
école, éventuellement
licence LMD
Nombreuses mais
variables selon
spécialité : licence
pro, concours
d’entrée en école,
licence LMD
Master, doctorat,
concours d’entrée en
école ou dans la
fonction publique
Après réussite à un
concours ou
passerelles vers
licences
A bac + 6 : mastère
spécialisé, mBA…
Peu
4
QUELLES ETUDES APRES UN BAC L ?
Près de 75 % des bacheliers L se lancent dans de longues études (5 ans) en intégrant l’université dans des disciplines variées
(lettres, langues, sciences humaines et sociales, droit).
8% des bacheliers L intègrent une classe préparatoire aux grandes écoles et 10% préparent un BTS (brevet de technicien
supérieur) ou sont 2% à préparer un DUT (diplôme universitaire de technologie) en 2 ans. Les autres suivent une formation
dans une école spécialisée en art, commerce, communication, paramédical, social…
LES LICENCES A L’UNIVERSITE
Si vous êtes motivés par des études longues…
Si vous avez un bon niveau dans des disciplines générales…
Vous pouvez vous inscrire à l’université pour préparer une licence (Bac+3), puis un master (Bac+5)
Premier diplôme du dispositif LMD (Licence, Master, Doctorat), la licence offre pluridisciplinarité et orientation
progressive. Cap ensuite pour la majorité des étudiants sur la préparation d’un master.
Organisation des études : Chaque année d’étude est composée de 2 semestres. Chaque semestre validé permet l’obtention
de 30 crédits appelés ECTS (European Credits Transfer System), transférables d’un établissement à l’autre, en France et en
Europe. La licence se prépare en 3 années d’études après le bac (6 semestres) et correspond à 180 crédits. La 1ère année est
dite L1, la 2ème année L2 et la 3ème année L3.
Une formation organisée en unités d’enseignement : votre licence vous permet d’acquérir une formation de base dans la ou
les discipline(s) correspondant à l’intitulé de la mention. Elle se compose d’unités fondamentales (enseignements théoriques,
méthodologiques, TD et TP), d’unités d’enseignement optionnelles, et d’enseignements transversaux (informatique, langue
vivante, recherche documentaire…)
Une orientation progressive : le LMD favorise l’individualisation des parcours et des passerelles. Les deux premiers
semestres (S1 et S2) sont consacrés à l’apprentissage des disciplines de base et à l’acquisition des méthodes de travail. Peut
s’y ajouter un module réservé à la connaissance du monde du travail ou à la construction d’un projet professionnel.
La spécialisation à l’intérieur de la discipline de base étudiée débute le plus souvent en S3 et S4. Un changement de filière
reste possible en particulier avec le choix des UE optionnelles ou libres. Les deux derniers semestres (S5 et S6) offrent une
spécialisation qui finalise la licence.
Domaines, mentions, spécialités : à chacun son parcours. Dès l’inscription, il faut choisir un domaine de formation
recouvrant une ou plusieurs disciplines. Il faut également choisir l’une des mentions proposées, correspondant aux
enseignements fondamentaux de la licence visée (par ex pour le domaine « droit, sciences politiques et sociales » : droit ou
sociologie politique ou administration économique et sociale). A noter : les licences générales de langues étrangères ou de
sport comportent une mention assortie d’une spécialité (la langue étudiée ou la pratique sportive choisie). Le plus souvent, en
dernière année de licence, les mentions se déclinent en parcours correspondant aux spécificités de la discipline étudiée et aux
poursuites d’études possibles vers les masters.
Attention : Chaque université ayant ses dénominations spécifiques, il est conseillé de visiter les sites des universités pour
mieux appréhender les contenus et de se rendre aux journées portes ouvertes.
Renseignez-vous aussi sur les masters accessibles après les licences qui vous intéressent et sur les parcours conseillés pour
mieux préparer votre poursuite d’études, ainsi que sur les réorientations possibles.
Certaines filières spécifiques ont des conditions particulières d’inscription : examen de dossier, entretiens, lettre de
motivation, test (ex pour Musicologie à Paris IV), test de langue (pour droit/droit étranger ou histoire/anglais ou économie
spécialisation langue étrangère.
Quelques exemples de licences choisies par les bacheliers L
Licence Sciences humaines et sociales mention Philosophie
La licence de philo est faite pour ceux qui aiment les idées, les débats, la réflexion et l’argumentation... Pour
s’insérer professionnellement, une formation complémentaire sera souvent nécessaire. Cette licence permet
d’aborder les problématiques essentielles de la philosophie à travers l’étude des textes fondamentaux.
Au programme sont abordées l’histoire de la philosophie, la philosophie générale, morale et politique, la
métaphysique, l’esthétique, la logique, l’épistémologie...L’objectif est d’acquérir des repères dans l’histoire de la
philosophie, et de se familiariser avec ses auteurs et leurs théories. Il s’agit aussi de se doter des méthodes de
questionnement et d’analyse, d’apprendre à structurer ses idées et à articuler son raisonnement dans les
commentaires de textes et les dissertations.
Pluridisciplinarité : D’autres disciplines peuvent être associées, notamment la sociologie, la communication, les
sciences du langage...Des universités offrent une formation préprofessionnelle dans le cadre d’un parcours :
professeur des écoles, par exemple. D’autres, enfin, proposent une licence pluridisciplinaire qui associe la
philosophie aux sciences ou aux sciences sociales.
Débouchés : L’enseignement constitue le principal débouché. Pour les professeurs des écoles, de collège et de
lycée, les concours de recrutement se situent désormais au niveau master. Pour devenir prof à la fac, un doctorat
(bac + 8) est nécessaire. La licence de philosophie permet également de se présenter aux concours de la fonction
5
publique (bibliothécaire, documentaliste...). À condition de compléter sa licence par une formation
professionnelle (un master ou un diplôme d’école spécialisée) et des stages pratiques, d’autres débouchés sont
possibles. Notamment dans les secteurs de la communication, de l’édition et des ressources humaines...
Quelques exemples de métiers : - De bac + 3 à bac + 5 : professeur de philosophie, professeur des écoles,
conseiller principal d’éducation, documentaliste, bibliothécaire, chargé de communication, journaliste, éditeur,
etc.
Paris 1 / Paris 4 / Paris 8 / Paris 10/ Paris 12
Licence Sciences humaines et sociales mention Psychologie
La psychologie s’attache à étudier et à comprendre l’esprit humain. Attirante, cette discipline ne correspond pas
toujours à l’idée que l’on s’en fait. à savoir, les postes de psychologues manquent à l’appel. Si la psychologie
explore l’humain, elle le fait fréquemment en suivant une méthode expérimentale, via les statistiques, ce qui
exige un détour par les mathématiques. Les enseignements de neurophysiologie s’appuient, par ailleurs, sur le
programme du bac scientifique. Les littéraires sont avertis.
Au programme : La licence aborde la psychologie sociale, cognitive, clinique, la psychologie du développement,
la psychopathologie, la neurophysiologie, l’analyse de données... auxquelles s’ajoutent l’anglais, l’informatique
et les statistiques. Le plus souvent, une ouverture sur une autre discipline (sociologie, philosophie, lettres...) est
proposée. Elle laisse la porte ouverte à une possible réorientation.
Débouchés : Le titre de psychologue exige un diplôme reconnu de niveau bac + 5. Seul un étudiant sur cinq
l’obtient. D’autres métiers (éducateur, orthophoniste, assistant social, travailleur social...) sont accessibles, à
condition d’avoir suivi les formations correspondantes. Les psychologues cliniciens travaillent dans les hôpitaux,
les services d’aide sociale à l’enfance, les centres de protection maternelle et infantile, en libéral…Le monde de
l’entreprise ouvre ses portes aux psychologues du travail (recrutement, formation, gestion des carrières,
ergonomie). Ils exercent aussi dans les cabinets de conseil spécialisés en ressources humaines (recrutement,
bilans de compétences). L’Éducation nationale emploie des psychologues scolaires (après une expérience
comme professeur des écoles) et des conseillers d’orientation-psychologues (COP). Le concours de professeurs
des écoles se situe au niveau master, celui des COP au niveau licence (bac + 3). Quelques emplois dans la
protection judiciaire de la jeunesse sont également envisageables.
Quelques exemples de métiers : À bac + 5 : psychologue, psychologue scolaire, psychologue en milieu
pénitentiaire, conseiller en bilan professionnel, éducateur de la protection judiciaire de la jeunesse, animateur de
formation, ergonome, conseiller d’orientation-psychologue, professeur des écoles…
Paris 5 / Paris 7 / Paris 8 / Paris 10 / Paris 13
Licence Sciences humaines et sociales mention Sociologie
Les services sociaux, les ressources humaines, le marketing… ont en commun un même intérêt pour la société qui est
étudiée en sociologie. Pour s’insérer, un bac + 5 est indispensable et une double compétence très appréciée.
La sociologie nécessite une bonne culture générale, de la curiosité intellectuelle, un sens aigu de l’observation et
un esprit logique, notamment pour aborder les statistiques.
Au programme : Au programme de la licence : la sociologie de l’entreprise, du travail, la sociologie urbaine,
auxquelles s’ajoutent des cours d’économie, d’histoire, de géographie, de science politique. Les étudiants
apprennent de nouvelles méthodes de travail : enquêtes de terrain, exploitation de statistiques ou de documents,
élaboration de sondages.
Pluridisciplinarité : L’ethnologie et l’anthropologie sont des parcours possibles pour les étudiants en sociologie.
Les enseignements de licence comportent également une langue étrangère obligatoire, de l’informatique et un
stage.
Débouchés : En dehors des postes d’enseignants-chercheurs, qui n’accueillent qu’une poignée d’élus, d’autres
débouchés sont possibles dans le développement local, l’urbanisme, la démographie, le journalisme, la culture, le
social, la santé, le tourisme, le conseil aux entreprises, les ressources humaines… à condition de compléter sa
licence par une formation professionnelle et des stages. Des masters permettent de se professionnaliser en
développement territorial, en enquêtes sociales, en sociologie du travail... On trouve aussi des sociologues dans
le travail social, l’insertion, ou le développement social et urbain (habitat, sécurité, vie sociale et culturelle,
démocratie locale…), dans les collectivités territoriales, les associations, les grandes entreprises et les cabinets de
conseil. Les démographes peuvent exercer leur activité au sein de bureaux d’études, de ministères,
d’observatoires, de grandes entreprises, de collectivités territoriales…Les concours de recrutement des
professeurs des écoles, de collège ou de lycée se situent désormais au niveau master.
Quelques exemples de métiers : À bac + 5 : enseignant, sociologue, anthropologue, chargé d’études,
démographe, ethnologue, formateur, conseiller en recrutement, chef de projet territorial, chargé de mission, agent
de développement, développeur économique…
Paris 4 / Paris 7 / Paris 8 / Paris 10 / Evry / UVSQ / UPEM
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Licence Sciences humaines et sociales mention Histoire
Dotés d’une solide culture générale, les historiens peuvent envisager des débouchés variés : enseignement,
documentation, patrimoine, journalisme...Antiquité, Moyen Âge, moderne, contemporaine... toutes les époques
sont abordées et ce, sous différents angles : économique, social, politique, religieux… à l’apprentissage de
nouvelles méthodes de travail : commentaire de documents historiques et dissertation. L’organisation de la
licence permet de se spécialiser progressivement, en optant pour certaines unités d’enseignement (UE). Les
universités proposent fréquemment des parcours géographie, archéologie, archives, documentation, édition,
communication...
Double compétence : Les parcours de licence permettent d’acquérir éventuellement une double compétence. Les
étudiants peuvent ainsi associer l’histoire aux sciences politiques, aux langues ou à l’histoire de l’art et
l’archéologie… : un plus pour s’insérer dans la vie active.
Débouchés : Si le professorat demeure le principal débouché des études d’histoire, d’autres possibilités existent.
Des enseignements spécifiques en licence, puis en master, préparent aux concours de documentaliste, de
bibliothécaire ou d’archiviste dans la fonction publique. Beaucoup d’historiens se tournent vers le journalisme
après la licence. Un parcours adapté peut les préparer aux concours très sélectifs des écoles de journalisme ou
des instituts d’études politiques (IEP ou Sciences Po). Pour augmenter ses chances de réussite, des stages dans
les médias et une bonne maîtrise de l’anglais sont indispensables. Des parcours en archéologie et en histoire de
l’art permettent de s’orienter vers les secteurs de la culture et de l’archéologie. Le métier d’enseignant en
primaire, en collège et en lycée est désormais accessible sur concours avec un master. Pour s’y préparer, il est
fortement conseillé d’étudier en parallèle la géographie et l’histoire, dès la licence. Les deux disciplines sont
enseignées par le même professeur dans le secondaire.
Quelques exemples de métiers : À bac + 5 essentiellement : documentaliste, archiviste, conservateur de musée,
journaliste, enseignant, bibliothécaire, chef de projet culturel, conservateur du patrimoine
Paris 1 / Paris 4 / Paris 7 / Paris 8 / Paris 10 / Paris 12 / Paris 13/ Cergy / Evry / UVSQ / UPEM
Licence Sciences humaines et sociales mention Géographie et aménagement
Cette licence s’adresse à tous ceux qui sont intéressés par l’organisation de l’espace, l’environnement,
l’aménagement, la cartographie, le développement local et le travail sur le terrain. La géographie est une
discipline qui exige de la curiosité et une grande rigueur, ainsi qu’une certaine aptitude scientifique.
Au programme : Organisation de l’espace, milieux naturels, géographie économique des territoires,
géomorphologie, hydrologie, climatologie… constituent la base des connaissances acquises en licence. Celle-ci
aborde aussi les SIG (systèmes d’information géographique), le traitement statistique et cartographique de
l’information géographique, l’étude d’une langue… Sans compter un important travail de terrain (stages, sorties
intégrées aux études…).
Pluridisciplinarité : Des connaissances complémentaires en géologie, histoire, droit, informatique ou marketing
contribuent à enrichir son profil.
Débouché important des études de géographie, le professorat est loin d’être le seul…Le métier d’enseignant en
primaire, en collège et en lycée est désormais accessible sur concours avec un master. Pour s’y préparer, il est
fortement conseillé d’étudier en parallèle la géographie et l’histoire, dès la licence. Ces disciplines sont en effet
enseignées par le même professeur dans le secondaire. Dans les secteurs de l’aménagement et du développement
local, les titulaires de licence, et plus encore de master, ont accès aux fonctions d’assistant en bureau d’études et
en agence d’urbanisme. Les collectivités locales, comme les entreprises privées, peuvent les embaucher. En
environnement, les débouchés se trouvent surtout dans la gestion de l’eau et des déchets, dans la prévention des
risques et le droit de l’environnement. Les parcours spécialisés en géomatique, proposés par quelques
universités, forment des techniciens chargés de collecter les données géographiques, d’alimenter les systèmes
d’information géographique (SIG) et de produire des cartes.
Quelques exemples de métiers :
- À bac + 3 : assistant conseiller en environnement, assistant en développement local, technicien en géomatique.
- À bac + 5 : enseignant, conseiller en environnement, chargé de développement, urbaniste, chargé d’études en
géomatique…
Paris 1 / Paris 4/ Paris 7 / Paris 8 / Paris 10/ Paris 12 / Paris 13/ Cergy / UVSQ / UPEM
Licence Sciences humaines et sociales mention Sciences de l’éducation
Les sciences de l’éducation s’intéressent à la transmission des savoirs et à l’acquisition des connaissances, mais
aussi aux questions d’insertion des jeunes et des adultes. Parfois accessible après le bac, cette licence est plus
souvent une poursuite d’études pour des étudiants en lettres ou en sciences humaines.
Au programme : Transversale, la discipline s’appuie sur la philosophie, la psychologie, la sociologie,
l’économie... Le programme aborde la didactique, la pratique éducative, l’histoire des politiques d’éducation, en
France et à l’étranger. Il compare les systèmes de formation au niveau international. La formation utilise les
7
technologies de l’information et de la communication, et s’interroge sur les outils pédagogiques et les
méthodologies les plus adaptés. Différents parcours peuvent être proposés. Les étudiants qui souhaitent devenir
professeurs des écoles choisiront de préférence un parcours orienté vers l’enseignement et l’éducation. Ceux qui
envisagent les métiers socioéducatifs (éducateur, animateur de l’insertion sociale et professionnelle...) opteront
pour les parcours axés sur le lien social et l’intervention socio-éducative. Enfin, ceux qui souhaitent devenir
formateurs privilégieront les parcours consacrés aux formations pour adultes...
Les débouchés : L’éducation, la formation, l’animation et l’accompagnement scolaire constituent les principaux
débouchés. Les concours de l’enseignement se situent désormais au niveau master. L’enseignement à l’université
et la recherche supposent l’obtention d’un doctorat (bac + 8). Les concours de la fonction publique (catégorie A)
sont ouverts aux titulaires d’un bac + 3. Des organismes publics (comme les Greta, Pôle emploi et l’Afpa) et des
sociétés privées emploient des professionnels capables d’accompagner les personnes en recherche d’emploi dans
leur projet et de concevoir des formations pour adultes. Une spécialisation complémentaire ouvre les portes de
l’intervention sociale et de l’éducation spécialisée. Une seconde compétence en informatique et en production
multimédia, acquise en master, permet de s’orienter vers les domaines de l’édition de logiciels éducatifs et du e-
learning.
Quelques exemples de métiers : À bac + 5 : professeur des écoles, conseiller principal d’éducation, formateur,
consultant en formation, concepteur de supports de formation multimédia, conseiller d’insertion sociale et
professionnelle, animateur socioculturel, éducateur, etc.
Paris 5 / Paris 8 / Paris 10 / Paris 12/ Paris 13
Licence Arts, lettres, langues mention Lettres
Destinées aux passionnés de littérature, les licences de lettres préparent à l’enseignement, mais peuvent aussi
ouvrir sur le journalisme, la communication, la documentation ou le traitement automatique des langues...
Mention lettres modernes
Au programme : la littérature française générale et comparée (du Moyen Âge à nos jours), la linguistique, le latin
(qui peut être abordé en débutant), une (ou plusieurs) langue(s) vivante(s)...Une ouverture sur l’histoire, la
philosophie et/ou les arts du spectacle... est souvent prévue. Différents parcours professionnels sont proposés :
FLE (français langue étrangère), communication, métiers du livre, métiers de l’écrit... selon les facs.
Mention lettres classiques
Points forts de l’enseignement : le latin et le grec, associés à la littérature et à la langue française. Ces deux
langues anciennes sont abordées sous l’angle linguistique, littéraire, mais aussi parfois historique et
philosophique.
Mention sciences du langage
Selon les facs, cette mention est proposée dès la L1 ou en L3. Elle est centrée sur la linguistique, la sémantique,
la phonétique, la phonologie et la syntaxe... Exemples de parcours : FLE (français langue étrangère), langage et
apprentissages à l’école, linguistique et informatique... Les applications sont multiples : traduction automatique
(informatique), orthophonie, enseignement du français aux étrangers…
Débouchés : Si le professorat demeure le principal débouché des études de lettres, des alternatives existent,
surtout à bac + 5 : la documentation, les bibliothèques, le journalisme, l’édition, la communication…Les
concours de recrutement des professeurs des écoles, de collège ou de lycée se situent désormais au niveau
master. L’enseignement dans le supérieur et la recherche nécessitent, eux, un bac + 8.
Quelques exemples de métiers : À bac + 5 au minimum : journaliste, responsable/chef de produit éditorial,
secrétaire de rédaction ou d’édition, concepteur-rédacteur, chef de projet multimédia, chargé de communication,
attaché de presse, documentaliste, chargé de recherche ou de veille documentaire, concepteur d’événements
touristiques, chef de projet de développement touristique local, orthophoniste, terminologue, ingénieur support
linguiste, enseignant…
Paris 3/ Paris 4/ Paris 7/ Paris 8/ Paris 10/ Paris 12/ Paris 13 /Cergy/ UPEM/UVSQ
Licence Arts, lettres, langues mention Langues, Littératures et Civilisation Etrangères et Régionales (LLCER)
Anglais, allemand, italien, portugais... en licence LLCER, on étudie, en profondeur, une langue et la culture du
(ou des) pays qui la parlent. Avec une orientation très littéraire.
Au programme : L’expression écrite et la traduction de textes littéraires sont abordées de façon très technique.
L’accent est souvent mis davantage sur l’écrit que sur l’oral. La phonétique et la linguistique de la langue sont
étudiées méthodiquement. Le programme comporte l’analyse de romans et de pièces de théâtre, ainsi que l’étude
de la civilisation concernée (angloaméricaine, germanique...). Des cours d’informatique et des stages, ainsi que
l’apprentissage d’une 2e langue vivante, peuvent être prévus.
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Spécialisations : Différents parcours sont proposés selon les universités : traduction, français langue étrangère,
sciences du langage, préparation à l’enseignement, information et communication, métiers de l’international...
Des bilicences associant deux disciplines sont parfois proposées : allemand-lettres ; histoire-anglais ; espagnol-
portugais... Dans cette filière, mieux vaut prévoir des études longues. L’acquisition d’une double compétence
favorise l’insertion professionnelle.
Débouchés : Le professorat demeure le principal débouché des études de langues. Les concours de recrutement
des professeurs des écoles, de collège ou de lycée se situent désormais au niveau du master. Ne pas négliger les
possibilités offertes par la formation d’adultes, à l’Éducation nationale et dans des organismes privés ou
associatifs. La traduction et l’interprétariat constituent d’autres débouchés, quoique restreints. Ceux qui visent
ces métiers doivent compléter leur cursus par un master spécialisé en traduction ou par une école, comme l’Esit
(École supérieure d’interprètes et de traducteurs) ou l’Isit (Institut de management et de communication
interculturels). Les métiers de la culture, de l’édition, de la documentation, des bibliothèques, du journalisme, de
la communication... sont également envisageables après une formation complémentaire. Autres possibilités :
acquérir une 2e compétence en commerce international, en droit, en tourisme, en management de l’hôtellerie, en
transport, en logistique…
Quelques exemples de métiers : À bac + 5 : professeur des écoles, professeur de langue, guide interprète,
interprète, traducteur, chargé de relations publiques, manager culturel, chargé de communication…
A noter : accès sur dossier et tests dans certains cursus.
Paris 3 / Paris 4 / Paris 7 / Paris 8 / Paris 10 / Paris 12/ Paris 13 / Cergy/ UPEM/ UVSQ / INALCO
Licence Arts, lettres, langues mention Lettres Etrangères Appliquées (LEA)
Pour les passionnés de langues étrangères qui souhaitent rester en prise directe avec le monde de l’entreprise,
cette licence associe au moins deux langues vivantes, mais aussi du droit, de l’économie, de la gestion...En
dehors des aptitudes linguistiques, un fort intérêt pour l’économie et la communication est indispensable.
Au programme : L’étude des langues et de l’économie occupe une large place dans le programme de cette
licence. Le niveau requis est le même pour les deux langues obligatoires (dont l’anglais, le plus souvent). Une 3e
langue est parfois demandée, même au niveau débutant. L’enseignement porte sur la compréhension,
l’expression et la traduction orale et écrite d’accords commerciaux ou de documents techniques. Il comprend
également la synthèse écrite et orale de documents économiques, ainsi que des stages en entreprise. Les
universités proposent des parcours axés sur le droit, le tourisme, le commerce international, la communication, la
traduction...Il est impératif d’effectuer une année d’études et/ou des stages à l’étranger.
Débouchés : Contrairement à la licence LLCER (langues, littératures et civilisations étrangères et régionales),
cette licence forme au monde du commerce et des affaires ou à la traduction spécialisée. En marketing et en
commerce, les diplômés de LEA sont surtout recrutés par les entreprises ayant une activité d’import-export. En
communication, ils travaillent principalement dans les services de documentation et de traduction techniques. En
gestion administrative et commerciale, beaucoup d’autres débouchés sont accessibles aux diplômés de LEA. Il
en est ainsi de l’assistanat de direction bilingue ou trilingue, du tourisme, de l’hôtellerie, de la restauration et des
transports.
Quelques exemples de métiers : - De bac + 3 à bac + 5 : assistant de manager ou attaché commercial bilingue ou
trilingue, commercial import-export, responsable zone export, chef de secteur, traducteur, traducteur technique,
chargé de communication, de relations publiques ou de relations presse...
Attention : Certaines universités ont un recrutement particulier (dossier ou test de langue).
Paris 3/ Paris 4 / Paris 7 / Paris 8 / Paris 10 / Paris 12/ Paris 13/ Cergy/ Evry /UPEM
Licence Sciences humaines et sociales mention Information et communication
Une solide culture générale, des facilités pour l’expression écrite et orale, de fréquentes immersions dans le
monde professionnel au travers de stages sont les conditions pour réussir en licence info-com.
On peut accéder à la licence info-com en 1re année ou seulement en L3, après 2 années d’études en lettres, en
DUT information communication ou encore en BTS communication des entreprises. Dans ces deux derniers cas,
l’admission se fait sur dossier, voire sur concours.
Au programme : Les licences mention information-communication permettent d’acquérir des bases en sciences
de l’information et de la communication. À ces disciplines peuvent s’ajouter une langue vivante, des
enseignements professionnels, de l’informatique, des stages, des projets tutorés…L’organisation de la licence
permet de préciser son parcours en choisissant des spécialisations adaptées à la poursuite d’études, voire
indispensables pour l’entrée en master.
le cas particulier du Celsa : Le Celsa est une grande école de communication, rattachée à l’université Paris-
Sorbonne. Le concours d’entrée en 1re année est ouvert aux titulaires d’un niveau bac + 2 validé. Licence
d’information et communication.
Débouchés : Un diplôme à bac + 3 constitue le niveau minimum pour s’insérer dans le secteur de l’information
et de la communication. Mais les débouchés se situent désormais, majoritairement, à bac + 5. La plupart des
9
jeunes diplômés exercent en communication interne, en documentation et en relations publiques des entreprises
et des administrations. Dans le domaine de la communication et de la documentation, ce sont les services ou
Internet, mais aussi les collectivités locales qui recrutent le plus. Les sociétés de conseil, les agences de publicité
et/ou de communication viennent ensuite. L’expérience professionnelle est essentielle, d’où l’importance des
stages en cours d’études. Pour les journalistes, l’insertion demeure difficile et passe presque toujours par le statut
de pigiste.
Quelques exemples de métiers :
- À bac + 3 : assistant chef de projet...
- À bac + 5 : attaché de presse, chargé de communication, documentaliste, concepteur-rédacteur, médiaplanneur,
journaliste, webmestre, responsable éditorial de site web...
Paris 2 / Paris 3 / Paris 4 / Paris 8 / Paris 10 / Paris 13
Licence Sciences humaines et sociales mention Histoire de l’art et archéologie
Fondée sur l’histoire de la création artistique, la licence histoire de l’art ne nécessite pas de pratique artistique
personnelle.
Au programme : La licence d’histoire de l’art aborde toutes les époques (antique, médiévale, moderne,
contemporaine). La peinture, la sculpture, l’architecture sont étudiées au même titre que les arts graphiques et les
arts décoratifs. Les étudiants apprennent à analyser une oeuvre en s’intéressant à ses qualités esthétiques et en la
situant dans son contexte historique. Des cours spécifiques à l’archéologie peuvent également figurer au
programme. À cela s’ajoutent l’étude d’une langue vivante, et des enseignements d’ouverture (histoire,
géographie, lettres...).
Pluridisciplinarité : Des parcours associant l’histoire de l’art au droit, au patrimoine, à l’archéologie ou à la
documentation permettent d’élargir les débouchés ou les possibilités de réorientation. Il est fortement conseillé
de poursuivre ses études par un master ou en intégrant une école spécialisée
Débouchés : Les principaux débouchés nécessitent un bac + 5. L’enseignement supérieur et la recherche
requièrent un doctorat (bac + 8). Les conservateurs et attachés de conservation... sont spécialisés dans la
transmission et la valorisation du patrimoine (bibliothèques, musées, monuments historiques). Ils exercent
principalement dans la fonction publique, notamment territoriale. À condition d’acquérir une double
compétence, les diplômés en histoire de l’art peuvent se tourner vers la documentation (notamment
l’iconographie), la communication, la photographie, le management culturel ou l’édition...
Quelques exemples de métiers : Conservateur du patrimoine, archéologue, archiviste, animateur du patrimoine,
muséologue, guide conférencier, régisseur d’oeuvres d’art, antiquaire, commissaire-priseur, galeriste, attaché
territorial de conservation du patrimoine etc…
Paris 1 / Paris 4 / Paris 10
Licence Arts, lettres, langues mention Arts
Avant tout théoriques, les licences artistiques proposent une réflexion sur la création afin de mieux en saisir la
portée esthétique. Limités, les cours pratiques doivent souvent être complétés en écoles spécialisées.
Mention arts du spectacle : Cinéma, théâtre ou danse : vous aurez le choix. Cette licence ne fera cependant pas
de vous un comédien ou un réalisateur. Son principal objectif est de vous introduire, de façon approfondie, dans
ces univers. Le programme permet d’acquérir une culture générale, théorique et pratique : processus de
production, de création cinématographique ou théâtrale, de réalisation et de diffusion.
Paris 3 / Paris 7 / Paris 8/ Paris 10/ Evry
Mention arts plastiques : Destinée aux passionnés de dessin et de peinture, cette licence valorise l’approche
théorique de l’art. La pratique plastique inclut une initiation à la création, à la réflexion sur la production des
oeuvres, à la connaissance des matériaux… S’y ajoutent l’analyse d’images ou de réalisations plastiques,
l’histoire des pratiques artistiques… Des parcours permettent d’aborder le design, la photographie, les
technologies de l’image.
Paris 1 / Paris 8
Mention musicologie : Souvent effectuée en partenariat avec un conservatoire de musique, cette licence exige
généralement de bonnes bases musicales. Au programme : histoire, analyse et esthétique des arts musicaux,
initiation à l’acoustique, écriture et pratique musicales…
Paris 4/Paris 8/ Evry/ UVSQ
Quelques exemples de métiers :
- À bac + 3 : animateur du patrimoine, documentaliste, illustrateur, infographiste, agent artistique, graphiste,
webdesigner, chorégraphe, conseiller musical…
10
- À bac + 5 : professeur, conseiller culturel, guide conférencier, galeriste, chargé de médiation culturelle,
directeur de festival, expert en art...
Licence Droit, économie, gestion mention Droit
Exigeantes, les études de droit nécessitent beaucoup de rigueur, de logique et de mémoire. Des qualités
d’expression et d’argumentation sont également requises. La licence de droit permet d’acquérir les
connaissances juridiques de base et de se familiariser avec un vocabulaire et des exercices totalement nouveaux :
le commentaire d’arrêt et la dissertation juridique.
Au programme : Les enseignements abordent le droit (civil, constitutionnel, administratif, pénal...), l’histoire du
droit et des institutions, les relations internationales, les sciences politiques et économiques, les finances
publiques… S’y ajoutent des cours de langues et un stage.
Spécialisations : Les universités proposent des parcours axés sur les différentes branches du droit (privé, public,
européen et international...) ou à finalité professionnelle (carrières publiques, juriste d’entreprise...). La
formation en droit peut aussi être associée à l’étude d’une autre discipline comme les langues, l’économie, la
gestion....
Mentions bidisciplinaires : Certains établissements proposent des mentions bidisciplinaires qui associent le droit
avec les sciences politiques, l’économie, la gestion, l’histoire de l’art... Des cursus franco-étrangers forment des
juristes bilingues connaissant le droit français et un droit étranger (anglo-américain, allemand, russe...). Une
partie de la formation est alors effectuée à l’étranger, avec parfois un double diplôme à la clé. D’accès sélectif,
ces cursus exigent un très bon niveau dans la langue choisie.
Débouchés : Les diplômés en droit peuvent exercer dans les services juridiques des grandes entreprises, les
cabinets d’avocat, les offices de notariat, les banques, les compagnies d’assurances, chez les promoteurs
immobiliers… Ils sont salariés ou exercent en libéral. Ils peuvent se présenter à la majorité des concours
administratifs de la fonction publique, qui comprennent souvent une ou plusieurs épreuves de droit.
Quelques exemples de métiers :
- À bac + 3 : administrateur de biens, négociateur immobilier, rédacteur d’assurances, chargé d’études ou
assistant juridique, greffier des services judiciaires ou des tribunaux de commerce, lieutenant de police, attaché
d’administration, attaché territorial…
- À bac + 5 et plus : avocat, notaire, huissier de justice, administrateur judiciaire, commissaire-priseur (si double cursus droit-histoire de l’art), juriste (généraliste ou spécialisé), cadre contentieux, fiscaliste, juge aux affaires
familiales, juge d’instruction, juge des enfants, commissaire de police, chef d’établissement pénitentiaire, enseignant-
chercheur…
Paris 1/ Paris 2/ Paris 5/ Paris 8/ Dauphine/ Paris 10/ Paris 11/ Paris 12/ Paris 13/ Evry/ UVSQ/ Cergy
Licence Droit, économie, gestion mention Sciences politiques
Si la politique vous passionne, et que vous souhaitez faire carrière dans la fonction publique, l’information ou la
communication, les sciences politiques sont faites pour vous. Selon les universités, les sciences politiques
peuvent s’aborder dès la 1re année de licence, en 2e, voire en 3e année, après des études de droit, d’histoire ou
de sociologie...La licence de science politique s’appuie beaucoup sur le droit (constitutionnel, européen,
administratif...), l’histoire politique et sociale. Elle ne néglige pas pour autant les sciences sociales, les sciences
éco et même la philosophie politique.
Au programme : institutions françaises et européennes, histoire des idées et de la vie politique, sociologie
politique, relations internationales, finance publique...Certaines universités proposent des licences
bidisciplinaires : science politique/histoire (L3), science politique/droit (L3)…Il est recommandé de profiter des
parcours de licence pour construire un projet professionnel et d’acquérir éventuellement une double compétence.
Il existe des parcours pluridisciplinaires qui associent le droit et l’histoire, l’histoire et l’histoire de l’art et
l’archéologie…
Les débouchés : La licence permet de se présenter aux concours de la fonction publique (d’État, territoriale,
européenne). quitte à passer, parfois, par un Ipag (institut de préparation à l’administration générale) pour être
mieux préparé aux épreuves. Il existe peu de débouchés à bac + 3. Aussi, est-il vivement conseillé de poursuivre
ses études en master ou en écoles spécialisées (écoles de journalisme, de communication, IEP...). Avec un
master, il est possible de travailler dans les collectivités territoriales (mairie, conseil général, conseil régional),
auprès d’un élu (maire, député, sénateur...), de syndicats, d’associations ou encore dans le secteur privé (instituts
de sondage ou d’enquête...). Des études en science politique peuvent représenter un atout pour intégrer une école
de journalisme ou de communication. Cette formation est particulièrement bien adaptée à la communication
publique des administrations et des collectivités territoriales.
Quelques exemples de métiers: Collaborateur d’élu (local, national ou européen), journaliste, chargé de
communication, chargé de relations avec les élus, attaché de presse, voire lobbyiste.
Paris 1/ Paris 10/ Paris 12/ Paris 13/ UVSQ
11
LES CLASSES PREPARATOIRES
AUX GRANDES ECOLES
Sélectives, elles demandent un niveau solide, de grosses capacités de travail, de l’organisation ainsi qu’un bon
équilibre physique et nerveux. Elles ont pour objectif la préparation de concours.
8 % des bacheliers L s’inscrivent en prépa en vue, principalement, de réussir le concours d’entrée dans une
école normale supérieure (ENS), après 2 ou 3 ans. Accès sur dossier scolaire.
Les prépas littéraires
● Les prépas ENS lettres s’adressent aux passionnés de littérature, de philo, de langue, d’histoire…
Elles mènent aux ENS (Ulm, Lyon LSH, Cachan), et à l’École des chartes via un concours sans latin ouvert
à l’issue de la 2e année de prépa lettres. Elles peuvent également ouvrir sur des écoles de commerce (via
l’option littéraire des concours et la banque d’épreuves littéraires BEL).
● Les prépas ENS lettres et sciences sociales s’adressent aux littéraires également mordus de sciences
économiques et sociales. Ceux qui sont bons en maths peuvent tenter leur chance, mais les S et
ES sont majoritaires. Objectif : entrer dans une ENS (Cachan, Lyon, Ulm) ou à l’Ensae.
● Les prépas Chartes s’adressent aux passionnés d’histoire souhaitant devenir conservateurs ou archivistes-
paléographes. L’École des chartes ouvre 16 places par an.
● Les prépas Saint-Cyr lettres concernent les littéraires qui visent une carrière d’officier dans l’armée.
● Les prépas artistiques s’adressent aux L qui ont, de préférence, suivi l’option arts plastiques. Le concours
design, qui propose 8 places par an, ouvre l’accès à l’ENS Cachan.
Les prépas économiques
Les bacheliers L sont rares à s’y inscrire. Les plus matheux peuvent opter pour l’option économique des
prépas économiques et commerciales qui constitue la meilleure voie d’accès aux écoles supérieures
de commerce. Les bacheliers L peuvent aussi tenter les prépas économiques Cachan avec l’option droit,
économie et gestion du concours. Attention : même avec un très bon niveau en maths, cette voie reste
difficile.
A noter :
A l’issue des prépas littéraires, il est possible de se présenter à l’entrée des instituts d’études politiques (IEP) et
de passer les concours des écoles de journalisme.
Les CPGE s’inscrivent dans le cadre du LMD (attestation descriptive du parcours de formation suivi, obtention
de 120 crédits au bout des 2 ans.
Si le taux d’intégration en ENS est faible (moins d’1 sur10), elles permettent d’acquérir d’excellentes méthodes
de travail et de réflexion. Elles donnent les meilleures chances de réussite pour la poursuite d’études en L3 ainsi
que pour les concours (écoles de journalisme, IEP, école de commerce).
Pour vous renseigner sur les différentes CPGE consulter le site www.admission-postbac.fr.
A lire : Dossier ONISEP « les classes prépa »: Vous trouverez le descriptif des « Classes préparatoires littéraires et artistiques » sur le site du CIO de St Germain en Laye
LES ECOLES SPECIALISEES
9 % des bacheliers L s’inscrivent en école spécialisée pour préparer, en 3 à 5 ans, un diplôme professionnel ou
d’État (DE) dans les domaines artistique, paramédical, social, juridique, commercial... Accès sur concours ou
dossier.
DANS LE DOMAINE COMMERCIAL
Une quarantaine d’écoles de commerce recrutent sur concours directement après le bac pour des cursus en 4 ou 5
ans. Les écoles de commerce, notamment celles à vocation internationale, accueillent pour 5 ans des L solides en
langues et en maths.
Pour plus de renseignements vous pouvez télécharger « les écoles de commerce après bac » sur le site du CIO
de St Germain en laye
A lire le Dossier ONISEP « les écoles de commerce »
DANS LE SOCIAL
Beaucoup de besoins notamment dans le développement local, la lutte contre l’exclusion et l’aide aux personnes
âgées. Maturité psychologique et capacités relationnelles sont indispensables pour se lancer dans ce secteur
difficile.
Assistant de service social, éducateur spécialisé, éducateur de jeunes enfants, animateur, médiateur...
Ce sont des formations accessibles notamment sur concours. Il faut s’inscrire en début d’année.
A lire : Parcours ONISEP « les métiers du social »
A voir sur www.onisep.fr « les écoles spécialisées en paramédical et social »
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Attention aux dates d’inscription pour les concours. Elles sont autour de décembre/janvier.
DANS LE PARAMEDICAL Les écoles paramédicales préparent en 3 ans au DE ou en 4 ans au certificat de capacité, obligatoires pour exercer. Les
métiers d’infirmier et d’orthophoniste sont accessibles aux L. Les autres (kiné, pédicure…) recrutent sur profil scientifique.
Ex : la formation d’infirmier. La majorité des candidats passent par une préparation avant de tenter le concours
d’entrée dans un IFSI (institut de formation aux soins infirmiers).
Consulter le site www.sante.gouv.fr
A lire le parcours ONISEP « les métiers du paramédical »
A télécharger sur www.onisep.fr « les écoles et préparations aux concours du secteur paramédical ».
Attention aux dates d’inscription pour les concours. Elles sont autour de décembre/janvier.
ARTS, ARCHITECTURE
Publiques ou privées, les écoles d’art préparent aux métiers du graphisme ou du design pour la mode, la
publicité, l’édition, la communication visuelle, l’aménagement d’espace… Durée : 2 à 5 ans. Accès : sur dossier
de travaux personnels, concours et entretien, avec le bac. La sélection est sévère. Certains candidats passent par
une année préparatoire aux concours.
Vingt écoles publiques (Ensa) préparent au métier d’architecte et deux à celui d’architecte paysagiste. Elles
délivrent un diplôme d’État. Durée : 5 ans (mais il faut compter 1 année supplémentaire pour exercer en son nom
propre). Accès : sur dossier avec le bac. Les bacheliers S sont majoritaires.
TRADUCTION-INTERPRETARIAT
Parmi les six écoles spécialisées, certaines recrutent des bacheliers pour 5 ans d’études. À noter : l’Institut
national des langues et civilisations orientales (Inalco) forme aussi des traducteurs.
LES FORMATIONS COURTES, BTS, DUT,
AUTRES (DEUST/MAN)
Ce sont des formations à visée professionnelle qui permettent au bout de 2 ans d’être opérationnel sur le marché
du travail. Elles sont bien encadrées, comportent des stages professionnels et l’assiduité y est obligatoire. Elles
sont sélectives et recrutent sur dossier. Au-delà des points communs, les filières sont plus ou moins exigeantes et
présentent des différences à bien comprendre avant de choisir. (voir la carte d’identité des filières de
l’enseignement supérieur)
Un grand nombre de diplômes font le choix de poursuivre leurs études. Ils s’en servent comme palier afin de
tester leur aptitude à faire des études longues ou pour contourner les classes préparatoires.
Pour plus d’info : brochure ONISEP « du CAP au BTS/DUT » « Collection Diplômes Les DUT »
Dans tous les cas, allez aux portes ouvertes des établissements pour vous renseigner.
LES BTS
Il existe de nombreux BTS tertiaires. On y trouve beaucoup de bacs technologiques mais aussi des bons dossiers
de bacs professionnels. 13 % des bacheliers L préparent un BTS, notamment dans le domaine des services, dans
un établissement public ou privé.
QUELQUES BTS adaptés aux L : BTS ASSISTANT DE MANAGER
BTS ASSURANCE
BTS COMMUNICATION
BTS NOTARIAT
BTS TOURISME
Les BTS relevant du Design sont également accessibles, mais les bacheliers L doivent au préalable effectuer une
année de MANAA (mise à niveau en arts appliqués).
ATTENTION : Les bacs technologiques ont un accès prioritaire aux BTS, toutefois vous pouvez quand même faire
des vœux dans cette filière.
13
A télécharger sur le site du CIO de St Germain en Laye « Les BTS du secteur des services, art et santé »
A consulter « Les BTSA/BTS » collection Diplômes Onisep
LES DUT
2 % des bacheliers L s’inscrivent à l’université pour préparer un DUT.
QUELQUES DUT intéressant les L:
DUT INFORMATION – COMMUNICATION (avec une option journalisme très sélective à Tours et Lannion) ; DUT CARRIERES JURIDIQUES
DUT CARRIERES SOCIALES
AUTRES : LES DEUST/LES MAN
Les DEUST sont préparés en 2 ans à l’université, les DEUST répondent à des besoins exprimés localement par
les professions. Leur spécialisation pointue ne les prédispose pas à la poursuite d’études, mais des possibilités
existent en licence pro. L’accès est sélectif, elle se fait en principe avec le bac, mais certaines formations sont
réservées aux étudiants ayant suivi un semestre d’études supérieures, voire une année complète de licence.
LES MAN (mise à niveau) existent entre autres dans le domaine des arts appliqués et de l’hôtellerie.
LES INSTITUTS D’ETUDES POLITIQUES (IEP)
Les IEP recrutent à différents niveaux sur examen d’entrée ou concours, parfois sur titres et dossier. La sélection
est sévère à tous les niveaux (moins de 12% d’admis à l’examen d’entrée en 1ère
année à Paris en 2010). Le
cursus complet comprend un tronc commun généraliste de 3 ans suivi de 2 ans de spécialisation menant à des
masters et/ou diplômes d’IEP valant grade de master.
Les admis ont en commun une solide culture générale, une expression écrite irréprochable, une connaissance de
l’actualité et des grands débats contemporains étayés par la lecture régulière de la presse et un bon niveau dans la
langue choisie au concours. Il est utile de consulter les annales disponibles sur les sites des IEP.
Les débouchés d’activité des diplômés d’IEP sont variés et concernent aussi bien le secteur public que privé :
Communication, journalisme, marketing, audit, administration publique française ou européenne, organisations
internationales, économie sociale, recherche…
A lire brochure ONISEP « les métiers du droit et de la justice » Pour plus de renseignements vous pouvez
télécharger « les instituts d’études politiques » sur le site du CIO de St Germain en laye
LES CARRIERES DANS L’ARMEE, LA
GENDARMERIE, LA POLICE
L’ARMEE DE L’AIR Pour en savoir plus :
http://www.recrutement.air.defense.gouv.fr Nº Azur : 0 810 715 715 ou 32 40, dites « armées »
L’ARMEE DE TERRE Pour en savoir plus :
http://www.recrutement.air.defense.gouv.fr Nº Azur : 0 810 715 715 ou 32 40, dites « armées »
LA MARINE Pour en savoir plus :
www.devenirmarin.fr N°Azur : 0810 501 501
LA GENDARMERIE Pour en savoir plus :
Tél : 0820 220 221 www.lagendarmerierecrute.fr
LES CADETS DE LA POLICE Pour en savoir plus : www.blog-police-recrutement.com
14
LES CONCOURS ADMINISTRATIFS
L’administration publique emploie près de 5 millions de personnes :
- Fonction publique de l’Etat (personnel des administrations de l’Etat) : environ 2,5 millions de
personnes
- Fonction publique territoriale (personnel de collectivités territoriales: commune, conseil
général, conseil régional) : environ 1,4 millions de personnes
- Fonction publique hospitalière (personnel des établissements hospitaliers publics et de certains
établissements d’aide sociale) : environ 800000 personnes
Les concours de la Fonction publique sont classés en trois catégories :
- Les concours de catégorie A sont ouverts aux bac+3 et plus. Ils débouchent sur des emplois de
direction, de conception et d’ingénierie (commissaire de police, ingénieur des ponts et
chaussées, analyste-informaticien…). Ils concernent également les enseignants et les
professionnels de la santé (médecin, sage-femme…).
- Les bacheliers ont accès aux concours de catégorie B. ils regroupent les personnels
d’application et d’encadrement intermédiaire : secrétaire administratif, infirmier, gendarme…
- Les concours de catégorie C sont ouverts soit aux titulaires de CAP, BAC Pro, Brevet ou
encore aux non-diplômés selon le domaine professionnel. Ils proposent des postes tournés vers
l’exécution.
Pour vous aider à réussir votre concours, vous avez tout intérêt à bien vous renseigner sur le contenu des
épreuves. Sachez que le CNED (enseignement à distance) prépare à de nombreux concours, à certaines épreuves
seulement ou propose des remises à niveau : www.cned.fr ou 05 49 49 94 94
QU’EST-CE QUE L’ALTERNANCE ?
L’alternance est une manière de se former pour acquérir un diplôme ou une qualification professionnelle, pour
les jeunes de 16 à 25 ans. Vous alternez des périodes de formation dans un centre de formation et des périodes en
entreprise. Au centre de formation vous étudiez les matières générales (français, langues, droit, économie…) et
les matières technologiques propres au diplôme. En entreprise vous acquérez l’enseignement professionnel.
L’alternance se pratique dans le cas des formations à finalité professionnelle : CAP, Bac Pro, BTS, DUT, écoles
diverses (ingénieurs, commerce, social…). Pour préparer un diplôme par alternance, vous devez signer un
contrat de travail avec le centre de formation et l’entreprise où vous travaillerez. Vous avez alors un statut de
salarié, vous quittez votre statut scolaire. Comme tout salarié, vous travaillez 35h par semaine, vous êtes
rémunéré selon un certain pourcentage du SMIC en fonction de votre âge et du niveau de formation. Vous avez 5
semaines de congés payés. La formation sous statut salarié a la même durée que celle sous statut scolaire et les
épreuves à l’examen sont exactement les mêmes. Vous obtenez le même diplôme. Si vous obtenez votre
diplôme, vous avez l’avantage de posséder un diplôme et d’avoir une expérience professionnelle de 2 ans, ce qui
est important lors de la recherche d’un emploi.
Deux types de contrat : le contrat d’apprentissage et le contrat de professionnalisation.
LE CONTRAT D’APPRENTISSAGE
L’apprentissage est une filière de formation qui permet de préparer la plupart des diplômes à finalité (CAP, Bac
Pro, BTS, DUT, Licence professionnelle, écoles de commerce…). Il est possible d’enchaîner plusieurs contrats
d’apprentissage, c’est une formation initiale. C’est le contrat en alternance le plus conseillé. Toutes les
entreprises, publiques ou privées, peuvent engager un apprenti.
La rémunération est fixée en pourcentage du SMIC (1457,52€ mensuel brut pour 35 heures au 1er
janvier 2015).
Versée par l’entreprise, elle varie selon l’âge du jeune et l’ancienneté dans le contrat.
La formation au CFA (centre de formation d’apprentis) est au minimum de 400h par an (alors qu’elle n’est que
de 150h minimum pour le contrat de professionnalisation).
15
Ancienneté dans le
contrat
16-17 ans
% du SMIC
18-20 ans
% du SMIC
Plus de 20 ans
% du SMIC
1ère Année
25 % / 366.65 €
41 % / 601.31 €
53 % / 777.30 €
2ème Année
37 % / 542.64 €
49 % / 718.64 €
61 % / 894.63 €
3ème Année
53 % / 777.30 €
65 % / 953.30 €
78 %/ 1143.98 €
A savoir : le contrat d’apprentissage doit débuter entre le 1er juillet et le 31 octobre de chaque année. Il doit être
signé au plus tôt 3 mois avant la date du premier jour de formation au centre et au plus tard 3 mois après cette
même date.
Pour vous aider : vous pouvez consulter le site www.lapprenti.com
LE CONTRAT DE PROFESSIONNALISATION
Le contrat de professionnalisation s’adresse à tous les jeunes de 16 à 25 ans révolus. Son objectif est de leur
permettre d’acquérir une qualification professionnelle et de favoriser l’insertion.
Le contrat de professionnalisation peut être conclu sous la forme d’un contrat à durée déterminée (CDD) ou à
durée indéterminée (CDI).
Toutes les entreprises peuvent recourir au contrat de professionnalisation sauf l’Etat, les établissements publics
administratifs et les collectivités territoriales
La formation au centre de formation est au minimum de 150h. Vous passez plus de temps en entreprise au
détriment de la formation générale et technologique. Or ces matières ont un poids important à l’examen. De ce
fait, les difficultés à réussir sont encore plus grandes. La rémunération est fixée en pourcentage du SMIC
(1457,52€ mensuel brut pour 35 heures au 1er
janvier 2015). Versée par l’entreprise, elle varie selon l’âge du
jeune et le niveau de formation.
Niveau de formation
Moins de 21 ans
% du SMIC
De 21 à 25 and
% du SMIC*
Non titulaire d’un bac pro
ou techno ou titulaire d’un
bac général
55 %
806,64 €
70 %
1026,63€
Titulaire d’un bac pro
ou techno
65 %
953,3€
80%
1173,29€
* Le SMIC est remplacé par le minimum conventionnel correspondant à l’emploi occupé s’il est plus favorable
A savoir : Si les formations en contrat d’apprentissage débutent pour la plupart à la rentrée de septembre, les
formations en contrat de professionnalisation peuvent débuter à n’importe quelle date.
COMMENT S’INSCRIRE
Si la formation est recensée sur APB vous devez faire acte de candidature sur APB. Si la formation n’est pas
recensée sur APB, vous devez contacter le centre de formation dès le mois de février/mars pour connaître ses
modalités d’inscription. Les centres de formation organisent des journées portes ouvertes où vous avez tout
intérêt à vous rendre. Ils recrutent sur entretien de motivation, dossier scolaire et parfois sur tests.si vous êtes
retenus, vous obtenez alors une préinscription. Il faut alors que vous trouviez une entreprise avec laquelle vous
allez signer un contrat de travail. Votre inscription n’est définitive que lorsque votre employeur renvoie le
contrat au centre de formation.
Attention : le nombre de places est souvent limité et ce sont les premiers contrats envoyés par les employeurs
qui seront acceptés. Il arrive que certains jeunes aient un contrat et qu’il n’y ait plus de place au centre de
formation !
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POUR VOUS INFORMER
DES SITES INTERNET POUR DECOUVRIR LES METIERS :
www.onisep.fr
www.lesmetiers.net
SOURCES :
BROCHURES ONISEP
SITES : www.onisep.fr
www.ac-versailles.fr/public/cio-saint-germain: vous y trouverez dans la rubrique doc lycée des
documents notamment sur les classes préparatoires ou les écoles de commerce
www.nadoz.org
Site du CIO de Gennevilliers : www.ac-versailles.fr/public/cio-gennevilliers/
Accès à des cours en ligne (MOOC) https://www.france-universite-numerique-mooc.fr/universities/Paris10/
VENIR NOUS VOIR AU CIO :
60 rue Georges Corète
92230 GENNEVILLIERS
01 47 92 79 68
E-mail : [email protected] le C.I.O. est ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h30 et pendant les vacances scolaires du lundi au vendredi de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h
Métro : Ligne 13 en direction d'Asnières - Gennevilliers les Courtilles / station Gabriel Péri
R.E.R. C : Station "Les Grésillons"
Bus 138 : arrêt Grésillons / Laurent Cély
Bus 177 : arrêt Grésillons / Félix Eboué
Bus 366 : nouvelle ligne de Colombes à Asnières bord de Seine : arrêt lycée Galilée
Le C.I.O. se trouve à l'angle des rues Georges Corète et Paul Vaillant-Couturier, à côté du
lycée Galilée.