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CHU Réseau www.reseau-chu.org Edito n° 25 ISSN 1285-4018 - Juin 2008 - semestriel A mi-parcours des célébrations du Jubilé, un point d’étape s’impose : l’ouvrage de référence « Le CHU, l’hôpital de tous les défis » tiré à 5 000 exemplaires et présenté en janvier 2008 a inspiré de nombreuses chroniques sur l’histoire des CHU et leurs contributions à l’amélioration de la santé de la population. En début d’année, plus de 30 000 personnes ont participé aux journées portes ouvertes organisées par les hôpitaux universitaires dans toute la France. A Paris, le salon Hôpital-Expo/Intermédica a réservé son plateau TV du 28 mai au rayonnement mondial des CHU et à la présentation de leurs nouvelles missions. Le 10 décembre, les Victoires de la Médecine célèbreront les grands succès des équipes hospitalo-universitaires. Mais l’année 2008 est aussi celle du rap- port Larcher et de la future loi « Santé, Patients, Territoires ». Et les CHU qui ont su anticiper tant de réformes devront, une fois de plus, faire la preuve de leur capacité d’adaptation. L’actualité particulièrement riche de 2008 consacrera l’avènement du « Nouveau CHU », thème central des XI èmes Assises Nationales Hospitalo-Universitaires ! Marie-Georges Fayn Directrice de la publication Les prochains événements nationaux du Jubilé 14 octobre 2008 : Publication du livre « l’hôpital du futur » réunissant 16 nouvelles sélectionnées parmi 500 textes écrits dans le cadre du « Prix Flaubert », opération littéraire lancée par le CHU de Rouen et reprise au niveau national. 10 décembre 2008 : Victoires de la médecine spécial Jubilé des CHU. Les praticiens sont invités à sélectionner les 15 premières mondiales les plus emblématiques parmi les 78 signées par les équipes hospitalo-universitaires françaises. Le vote se fait en ligne sur http://www.victoiresdelamedecine2008.com « Le nouveau CHU ! » Lille, jeudi 11 et vendredi 12 décembre 2008 Réseau CHU Domaine de Bellevue - 36290 Saint-Michel-en-Brenne Tél : 02 54 38 06 59 - [email protected] - www.reseau-chu.org

R seau CHU n¡25-05-2008 · l’activité des hôpitaux dans un contexte de recomposition de l’offre entre acteurs de santé privés et publics. Jeudi 10 avril 2008 Remise du rapport

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CHURéseauwww.reseau-chu.org�

�Edito �

n° 25

ISSN 1285-4018 - Juin 2008 - semestriel

A mi-parcours des célébrations du Jubilé,un point d’étape s’impose : l’ouvrage deréférence « Le CHU, l’hôpital de tous lesdéfis » tiré à 5 000 exemplaires et présentéen janvier 2008 a inspiré de nombreuseschroniques sur l’histoire des CHU et leurscontributions à l’amélioration de la santéde la population.

En début d’année, plus de 30 000 personnesont participé aux journées portes ouvertesorganisées par les hôpitaux universitairesdans toute la France.

A Paris, le salon Hôpital-Expo/Intermédicaa réservé son plateau TV du 28 mai aurayonnement mondial des CHU et à laprésentation de leurs nouvelles missions.

Le 10 décembre, les Victoires de laMédecine célèbreront les grands succèsdes équipes hospitalo-universitaires.Mais l’année 2008 est aussi celle du rap-port Larcher et de la future loi « Santé,Patients, Territoires ». Et les CHU qui ontsu anticiper tant de réformes devront,une fois de plus, faire la preuve de leurcapacité d’adaptation.

L’actualité particulièrement riche de 2008consacrera l’avènement du « NouveauCHU », thème central des XIèmes AssisesNationales Hospitalo-Universitaires !

Marie-Georges FaynDirectrice de la publication

Les prochains événementsnationaux du Jubilé

14 octobre 2008 : Publication du livre« l’hôpital du futur » réunissant 16 nouvellessélectionnées parmi 500 textes écritsdans le cadre du « Prix Flaubert », opérationlittéraire lancée par le CHU de Rouen etreprise au niveau national.

10 décembre 2008 : Victoires de la médecinespécial Jubilé des CHU. Les praticiens sont invitésà sélectionner les 15 premières mondiales lesplus emblématiques parmi les 78 signées par leséquipes hospitalo-universitaires françaises.Le vote se fait en ligne surhttp://www.victoiresdelamedecine2008.com

« Le nouveau CHU ! »Lille, jeudi 11 et vendredi 12 décembre 2008

Réseau CHU Domaine de Bellevue - 36290 Saint-Michel-en-Brenne

Tél : 02 54 38 06 59 - [email protected] - www.reseau-chu.org

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�Réseau CHU - Juin 08

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Le CHU, l’hôpital de tous les défis - Ouvrage de référence du jubilé des CHU, réalisé sous la direction d’Alexandre DhordainEditions Privat, 2007, 368 pages, 40 photos, prix de vente TTC 25 euros.

Pour le commander s’adresser à Anne-Marie Bagieu, Responsable commerciale

Editions Privat - 10, rue des Arts - BP 38028 - 31080 TOULOUSE CEDEX 6 Tél : 05.61.33.77.04

[email protected]

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� SociétéInformation-Education p. 6-7La Rhumatologie inaugure sa plateforme ambulatoire Grenoble

Connectez-vous au centre de planification du CHU Lille

Apprendre à cuisiner sainement Nantes

« Le relais des familles » : aider les aidants familiaux Limoges

� Médecine et progrèsRecherche p. 8-10Un laboratoire L3 au CHU Besançon

Le Centre de recherche clinique obtient le label Inserm Limoges

La médecine régénératrice a son institut ! Montpellier

Recherche Clinique : l’AP-HP conforte son leadership Paris

La chronicité de l’hépatite E découvertepar des équipes du CHU Toulouse

Innovation p. 10-11Intervention à coeur fermé : première en France Bordeaux

Implantation d’un coeur artificiel pour un retourà une vie normale Toulouse

High Tech p. 11-13TEP hautes performances pour l’explorationfonctionnelle cérébrale Besançon

Les nouvelles technologies d’imagerieau service de la neurochirurgie Caen

Inauguration de 3 équipements de dernière génération Grenoble

Cancer du sein : le CHU en pointe dans la détectionpar IRM Montpellier

Dernier cri pour le cœur Lille

Robot et ergonomie du chirurgien une première Nancy

Chronique médicale p. 14-19Inauguration du Centre régional de Ressources Autisme Amiens

Le CRERA, une dynamique régionalepour la personne avec autisme Angers

Transplantation hépatique après hépatite B fulminante :l’APHM alerte Marseille

Une nouvelle unité neuro-vasculaire (UNV) Caen

Soins palliatifs : le devoir de non-abandon Montpellier

Examens biologiques : 1ère plate-forme de tests rapidesen France Marseille

Malformations ano-rectales ou pelviennes :Centre de référence Nantes

Les 20 ans de la greffe cardiaque Rennes

Sclérose Latérale Amyotrophique,le CHU Centre référent Saint-Etienne

QualitéInfections nosocomiales : le service d’endoscopie p. 19-20digestive certifié Metz-Thionville

Réseaux p. 20-21Alcool-Toxiques : 7 établissements fondent un réseau Brest

Diabète et Obésité : le réseau lorrain Nancy

� Management

Nouveau CHU p. 22-24Le CHU construit son avenir Dijon

Le Nouvel Hôpital Orléans

Portes ouvertes au Nouvel Hôpital Civil Strasbourg

Nouvelles maternités -nouvelles structures p. 24-25Ouverture de la Maison de la Femme,de la Mère et de l’Enfant Fort-de-France

Nouvel hôpital Femme-mère-enfant Lyon

Nouveau pôle logistique Pointe-à-Pitre

Partenariat p. 26-27L’interhospitalité avec Briey Metz-Thionville

Quand temps partagé rime avec augmentation d’activité Rouen

Convention entre le CHU et le Trésor Public Saint-Etienne

Développement durable p. 28Développement durable au seindu Groupe Hospitalier Archet Nice

Le CHU adopte la verte attitude Rennes

Culture p. 29Le Musée se découvre à l’hôpital Angers

50 ans de progrès médical :Jubilé : 50 ans de progrès médical ParisCHU : des lendemains qui chantent Rouen

Itinéraires sensibles d’une mémoire collective Strasbourg

Mécénat p. 30Sport et collection, un conseil scientifiquesuit les appels à projets Poitiers

�indexthématique �Conférence des Directeurs Généraux de CHRU 5

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�Carte de France des 32 Centres Hospitaliers

Régionaux et Universitaires

29 CHUAmiens Angers Besançon Bordeaux Brest Caen Clermont-Ferrand Dijon Fort de France Grenoble Lille Limoges Lyon Marseille Montpellier Nancy Nantes Nice NîmesParis Pointe à Pitre Poitiers Reims Rennes Rouen Saint-Etienne Strasbourg Toulouse Tours

3 CHRLa RéunionMetz-Thionville Orléans

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�Conférence des

Directeurs Généraux�

Nicolas Brun représentant des usagers(UNAF), membre de la commissionLarcher et du comité de rédaction deRESEAU CHU interroge Didier Delmotte,Vice-Président de la Conférence desDirecteurs Généraux de CHU etDirecteur Général du CHU de Lille, surles nouvelles missions des CHU

Nicolas Brun : Pour s’inscrire de façondynamique dans les communautéshospitalières de territoire promuespar le rapport Larcher, le CHU doitprivilégier les complémentarités etfaire évoluer son mode de fonction-nement : Est-t-il prêt à partager sescompétences avec les hôpitaux pluspetits afin de maintenir une activité deproximité de qualité ?

Didier Delmotte : Les CHUs partagentdéjà leurs compétences avec d’autresétablissements ou professionnels desanté au travers de multiples dispositifs :convention de temps médical partagépermettant l’accès de praticiens externesaux plateaux médicaux techniques depointe, partage et transfert de savoir-fairegrâce aux réseaux de santé, recours àdes avis de spécialistes grâce à la télé-santé, création de postes d’assistantsspécialistes à temps partagé entre leCHU et le CH permettant de maintenirune activité de proximité de qualité.De façon prospective, les CHUs ontvocation à s’impliquer fortement dansla communauté hospitalière de leurterritoire, notamment pour favoriser lapermanence des soins et contribuer àla mutualisation et à l’efficience des

plateaux médico-techniques. Au-delà,ils ont également un rôle de recoursrégional et sont amenés à structurerdes coopérations avec les autres com-munautés hospitalières de territoire,afin d’organiser les différents niveauxde recours dans les filières de prise encharge.

Ndlr - voir aussi les articles sur lespartenariats entre le CHR de Metz-Thionville et le CH de Briey et entre leCHU de Rouen et le CH de Dieppe p 24

Nicolas Brun : Comment le CHU va-t-ilconcilier des interventions aiguës ettoujours plus techniques au coursd’hospitalisations souvent inférieures à6 jours avec le souci du patient d’évitertoute rupture dans son parcours desoins, en amont avec la médecine deville et en aval avec les services desoins de suite ?

Didier Delmotte : Les durées de séjouren hospitalisation étant de plus en pluscourtes, le lien entre les spécialistes del’hôpital et la médecine de ville doit êtreamélioré à la fois en amont et en aval duséjour.

En amont, des initiatives sont expéri-mentées aujourd’hui dans les CHUs afinde favoriser un accès direct des patientsaux pôles cliniques sans passer par lesurgences pour des demandes non pro-grammées. Par exemple, l’identificationet l’accès direct par téléphone auxspécialistes par les généralistes doiventêtre facilités (cf. l’expérience du CHRUde LILLE qui sera lancée à compter

du 2ème semestre 2008 avec la mise àdisposition d’un numéro vert réservéaux médecins généralistes).

En aval, les CHUs ont vocation à dévelop-per des soins de suite spécialisés afinde garantir continuité et qualité des soins.La structuration des communautéshospitalières de territoire est égalementune opportunité pour la structuration etla fluidification des filières de soins.

Nicolas Brun : Quand la principalepriorité est le retour à l'équilibre bud-gétaire, les CHU seront-ils en mesurede conduire ces ambitieuses réformes ?

Didier Delmotte : Le retour à l’équilibrebudgétaire n’est pas contradictoire avec ledispositif de coopérations entre hôpitauxou d’amélioration des liens ville-hôpital.En effet, la structuration des coopérationspeut favoriser une clarification et unecomplémentarité des missions de chacundes acteurs, favorisant à la fois l’organi-sation de la permanence des soins etl’efficience de l’utilisation des plateauxmédico-techniques. Il importe que l’en-semble de ces réformes soit mené auregard des besoins de santé de la popu-lation, autour de projets médicauxpartagés et en tenant compte desgrands équilibres médico-économiques.La structuration des coopérations peutcontribuer à mieux organiser l’offre desoins publique et ainsi contribuer aumaintien voire au développement del’activité des hôpitaux dans un contextede recomposition de l’offre entreacteurs de santé privés et publics.

Jeudi 10 avril 2008Remise du rapport Larcher

Jeudi 17 avril 2008Discours du Président de la République

sur la réforme de l’hôpital

Octobre 2008Projet de loi Santé, Patients, Territoires

La Conférence des Directeurs Généraux de CHU est satisfaitedes propositions du Rapport Larcher. Celles qui concernentl'organisation territoriale, le management des établissementspublics hospitaliers, l'enseignement, la recherche et l'innovationcorrespondent dans une très large part aux propositionsémises par la Conférence des Directeurs Généraux de CHUlors des réunions de concertation et antérieurement, lors destravaux menés dans les Assises Hospitalo-Universitaires avecles Présidents de Commissions Médicales d'Etablissement(CME) des CHU et les Doyens.

Extrait du communiqué de presse du 14 avril 2008

Les CHU dans l’organisation territoriale des soins

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�GrenobleLa rhumatologie inaugure saplateforme ambulatoire

Mieux comprendre sa maladie pourmieux la gérer et la vivre au quotidien :la Clinique Universitaire de Rhuma-tologie du CHU de Grenoble disposed’une plateforme ambulatoire, basée àEchirolles, sur le site sud du CHU.

Dans cette structure innovante, l’éduca-tion thérapeutique tient une large place.Principe de base : l’amélioration de laqualité de vie des patients passe parune meilleure connaissance de leurmaladie. Comment ? Grâce à des outilsoriginaux conçus en collaboration avecles laboratoires pharmaceutiques.

L’enjeu que représente la qualité de viedes patients atteints de maladies chro-niques a été identifié très tôt par le CentreHospitalier Universitaire de Grenoble. La

plateforme ambulatoire de la CliniqueUniversitaire de Rhumatologie a conçudes programmes d’éducation thérapeu-tique dès 1992 et conduit près de 250sessions auprès de patients atteints demaladies inflammatoires chroniquestelles que la polyarthrite rhumatoïde etla spondylarthrite ankylosante.

Dans le domaine de la recherche, laplateforme explorera l’homme en mou-vement et le traitement des maladiesde l’appareil locomoteur. Les équipesdes Professeurs Juvin et Saragagliasont également impliquées dans larecherche en rhumatologie.

La Clinique Universitaire de rhuma-tologie regroupe les lits d’Hôpital deJour de la Clinique Universitaire derhumatologie et les lits d’Anesthésie -Chirurgie ambulatoire d’Orthopédie etTraumatologie du Sport.

La chambre Jeannie Longo !

Sensibles à la démarche, 12 sportifs dela région Grenobloise ont accepté departiciper à leur façon à ce programmeet ont donné leur nom à chacune des12 chambres de la plateforme : JeannieLongo, Laure Pequegnot, IsabelleLafaye, Carole Montillet, Vincent Clerc,Philippe Collet, Lionel Comole, BrunoSaby, Bernard Thévenet, Julien Loy,René Jacquot et Cyril Moré. Une façonconviviale et chaleureuse de montrerl’ouverture de l’hôpital et sa dimensionhumaine.

Sur 15 millions de personnes atteintesde maladies chroniques à ce jour enFrance, 600 000 souffrent de rhuma-tismes inflammatoires.

LilleConnectez-vous au centrede planification du CHU www.chru-lille.fr/centre-planif

Le centre de planification du CHRU deLille lance son nouveau site Internet,véritable plateforme d’informations etde ressources sur la vie affective et lasanté sexuelle.

Au coeur de cet espace virtuel, lesinternautes pourront trouver desadresses utiles et des informations surles réseaux leur permettant d’obtenirune contraception, de faire un test dedépistage du VIH, ou d’obtenir un suivide grossesse ou une interruptionvolontaire de grossesse.

Des documents sont également télé-chargeables.

La communication sur les méthodescontraceptives

En octobre 2007, les nouvelles méthodescontraceptives et la sexualité étaient aucentre des animations proposées par lecentre de planification du CHRU de Lilleà l’occasion des Fêtes de la science.Une sensibilisation nationale à cethème est également menée par InstitutNational de Prévention et d’Education àla Santé (Inpes), avec pour slogan : « lameilleure contraception, c’est celle quel’on choisit ».

�Société � ➔ Information-Education������

➔ Information-Education

La Rhumatologie inaugure saplateforme ambulatoire Grenoble

Connectez-vous au centrede planification du CHU Lille

Apprendre à cuisinersainement Nantes

« Le relais des familles » : aiderles aidants familiaux Limoges

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NantesApprendre à cuisiner sainement quandon est insuffisant cardiaque

Cuisiner et manger avec plaisir quandon souffre d’insuffisance cardiaquen’est pas une sinécure. Non seulementl’alimentation doit être appauvrie ensel mais elle doit aussi être équilibrée.

Toute une série d’habitudes culinaires àrevoir… C’est l’objectif des ateliers cuisinedu réseau Respecti-coeur : apprendreaux patients insuffisants cardiaques etleur proches à mitonner de bons petitsplats… sans sel.

L’éducation thérapeutique pour éviterles hospitalisations répétées

Permettre au patient et à ses prochesde mieux connaître sa maladie et lestraitements associés, développer sescompétences d’auto-soins et d’auto-vigilance : tels sont les objectifs del’éducation thérapeutique. Cettedémarche a fait ses preuves dans ledomaine des maladies chroniques.Jean-Noël Trochu, professeur du servicecardiologie et maladies vasculaires del’institut du thorax du CHU de Nantescoordonne l’ensemble des actionsconcernant les insuffisants cardiaques.

Illustration avec l’atelier cuisine

Chez l’insuffisant cardiaque, la consom-mation de sel doit être réduite pouréviter une rétention d’eau, et parfoismême un oedème pulmonaire.

L’insuffisant cardiaque ne doit pasdépasser une quantité quotidienne de6 grammes ; les diététiciennes appren-nent donc aux patients à compter le seldes aliments sur 1 journée.

Les ateliers cuisine du réseau Respecti-coeur propose aident les patients à sedébarrasser des idées reçues sur leshabitudes alimentaires, à préserver leplaisir de manger sans se mettre endanger et à découvrir des nouvellessaveurs et des modes de cuisson pourcompenser le manque de sel.

L’insuffisance cardiaque, une diminutiondu débit du coeur

L’insuffisance cardiaque est une maladiede plus en plus fréquente et très grave,qui survient lorsque le muscle cardiaquedevient trop faible pour envoyer suffisam-ment de sang vers les organes vitaux, lesprivant ainsi d’oxygène et de nutrimentsessentiels.

La France compte 1 000 000 d’insuffi-sants cardiaques et 150 000 nouveauxcas chaque année. L’insuffisance car-diaque est devenue en quelques décen-nies un problème majeur de santépublique.

Pour en savoir plus sur le réseau :www.respecticoeur.com

Limoges« Le relais des familles » : aider lesaidants familiaux

Le premier module d’information et deformation pour les aidants familiauxdes personnes âgées s’est tenu le20 mars 2008 à l’hôpital Dr Chastaingt.Consacrée à la prévention des chutes,cette session a été suivie de troisautres modules portant sur la nutritionet la dépendance et la communicationavec une personne atteinte de troublespsychiques. Libre d’accès, ces formationss’adressent aux proches des personnesâgées.

Initiées par la direction de la politiquegérontologique du CHU de Limoges, lessessions de 2 heures sont animées pardes professionnels hospitaliers et dudomicile. Cette initiative s’est vuedécernée un prix national de la Caissenationale de solidarité pour l’autonomierécompensant les actions d’accompa-gnement et de formation pour lesaccompagnants de personnes âgéesdépendantes ou handicapées.

« Avoir un proche dépendant, c’est luiconsacrer son temps, son énergie, sesressources financières. C’est porter unfardeau affectif et psychologique. Nousdevons aider ces aidants familiaux. »extrait du « Plan solidarité grand âge »présenté en 2006 par Philippe Bas,ministre délégué aux personnes âgées.

Au « Relais des familles » les aidantsayant la charge d’un parent âgé trou-vent soutien, conseils et lien socialauprès des professionnels du domicileet des services de gérontologie.

Quant aux personnes âgées dépendantes,elles partagent une après-midi récréativeen compagnie des résidents qui leurfont découvrir cette institution d’héber-gement.

La prochaine session de formation/information aura lieu entre le 19 juin de14h à 16h00. L’accès est libre et gratuit,sous réserve d’une inscription préalableauprès du service social de l’hôpitalDr Chastaingt.

Thèmes abordés jusqu’à la fin du1er semestre 2008

- Nutrition et dépendance : Améliorer laprise alimentaire chez la personneâgée, Veiller à une bonne hydratation,stimuler par le plaisir du goût

- Anticiper les problématiques duvieillissement, connaître les premierssignes de dépendance ou d’un vieillis-sement pathologique

Prochaine formation

- Communiquer avec les personnesatteintes de troubles psychiques, lejeudi 19 juin

Pour plus d’information

Direction de la politique gérontologique :Philippe Verger - directeur de la politiquegérontologique - 05 55 05 69 05

Service social auprès des malades :Christine Chaumont - assistante sociale -05 55 05 69 68

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BesançonUn laboratoire L3 au CHU

Les cultures d’agents infectieux sontindispensables aux activités de diagnosticet de recherche. Face à l’émergence, àl’échelle internationale, de germeshautement pathogènes, elles revêtentun intérêt particulier. Dans ce contextele CHU de Besançon se dote d’un labo-ratoire L3 garantissant le confinementtotal des agents infectieux manipulés.

Le CHU de Besançon dispose désormaisd’un laboratoire de niveau L3 localiséau niveau du service de virologie intégrédans le pole GERIS (Gestion des RisquesInfectieux et Sanitaires). Il participe defait au secteur infectieux du futurPlateau de Biologie prévu pour 2012 surle campus hospitalo-universitaire et quiregroupera l’ensemble des laboratoiresdu CHU.

Le laboratoire L3 vient ainsi renforcerles moyens de diagnostic, de rechercheet de sécurité sanitaire du CHU enmatière de virologie et de bactériologie.Cet équipement de pointe permet demanipuler les cultures de germes

potentiellement dangereux comme le VIH,la grippe aviaire, et les myco-bactéries(tuberculose et bactéries apparentées).L’installation du laboratoire L3 a néces-sité une conception très spécifique. Eneffet, ce laboratoire est en dépression,impliquant une filtration absolue de l’air,comportant un double sas de sécurité,et intègre un autoclave à double entréepour la désinfection sécurisée desdéchets. Il se distingue d’un équipementde classe 2 par le confinement total desagents infectieux.

En cas d’épidémie d’agents infectieuxémergents (grippe aviaire), il viendra enappui du centre de l’Institut Pasteur deParis, référent dans le domaine.

LimogesLe Centre de recherche cliniqueobtient le label Inserm

Réaliser des études cliniques de qualitépour des patients aux pathologiescomplexes ou aiguës, nécessite dedisposer d’un centre de rechercheclinique dédié.

Un point de vue partagé par le CHU etl’université de Limoges, l’AgenceRégionale d’Hospitalisation et la régionLimousin, qui ont toujours soutenu lacréation d’une structure spécifiquementdédiée à la recherche clinique. Leurstratégie se trouve confortée aujourd’huipar les résultats du centre de rechercheclinique créé au sein de l’hôpitalDupuytren, et par sa récente labellisationpar l’Inserm.

Passerelle entre la recherche fondamen-tale et l’applicatif clinique, l’activité scien-tifique menée au sein des CHU contribueaux avancées thérapeutiques notammentpar la création de nouvelles molécules.Elle participe aussi à une meilleureconnaissance de certaines maladies et parla même, à une amélioration des soins.

Les domaines d’excellence du centrede recherche clinique sont notammentla réanimation, l’infectiologie, la phar-macologie, et l’hématologie.

S’appuyant sur une équipe de chercheurset soignants spécialisés en rechercheclinique, développant des outils infor-matiques sur-mesure, le centre derecherche clinique du CHU de Limogesest devenu une plateforme professionnellede soutien aux investigateurs.

Cette labellisation Inserm (la 4ème obtenuepar une équipe du CHU de Limoges depuisun an et demi) confirme la dynamiquescientifique actuelle de l’institution etconstitue une véritable chance de déve-loppement pour répondre aux exigencesinternationales de la recherche. Elledébaptise aussi le nom du centre derecherche clinique qu’il convient désor-mais d’appeler Centre d’InvestigationClinique (CIC).

MontpellierA Montpellier, la médecinerégénératrice a son institut !

120 chercheurs sont attendus dans lenouvel Institut de Recherche enBiothérapie, un laboratoire appelé àdevenir l’un des centres européensleader dans le domaine de la médecinerégénératrice.

Ce haut lieu de la médecine du futurest placé sous la responsabilité duPr Bernard Klein. Inauguré le17 décembre 2007, le centre accueillerales scientifiques spécialisés dans ledéveloppement des cellules médicamentscapables de réparer les tissus ou desorganes défectueux. Une avancée thé-rapeutique rendue possible grâce auxrecherches sur les cellules souchesembryonnaires. Ces biothérapies vont

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Le Centre de recherche cliniqueobtient le label Inserm Limoges

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Recherche Clinique : l’AP-HPconforte son leadership Paris

La chronicité de l’hépatite Edécouverte par des équipesdu CHU Toulouse

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révolutionner les traitements descancers, maladies osseuses et cartila-gineuses, insuffisance cardiaque,diabète, hépatites, maladies muscu-laires et maladies neurodégénératives…

« Avec ce nouvel institut, le CHRU deMontpellier s’inscrit dans un futurd’excellence. » se réjouit Alain Manville,directeur général du CHRU.

L’ Institut de Recherche en Biothérapieest l’outil indispensable dont la RégionLanguedoc-Roussillon avait besoin. Il estporté par le CHRU de Montpellier,l’Inserm, l’Université Montpellier 1 etsoutenu par la Région Languedoc-Roussillon, Montpellier-Agglomérationet l’Association Française de Myopathie.

ParisRecherche Clinique : l’AP-HPconforte son leadership

A l’occasion de la 3ème JournéeInstitutionnelle de la RechercheClinique qui s’est déroulée fin 2007,l’AP-HP s’affirme comme un acteurmajeur de la plateforme internationalede recherche en santé d’Ile-de-France!

L’AP-HP : Principal promoteur d’essaiscliniques

Premier groupe hospitalier européen,l’AP-HP n’est pas seulement un agentéconomique mais un atout pour Pariset l’Ile-de-France. Quelques chiffresdonnent la mesure de la vitalité de sonsecteur recherche et développement :un portefeuille actif de plus de 200 brevets,et plus de 674 études cliniques activesqui déboucheront sur l’enregistrementdes médicaments auprès des agencesen France et à l’étranger.

Ses équipes médicales interviennentdans plus de 600 essais cliniques promuspar l’industrie pharmaceutique etdéclarés à l’Agence française de sécuritésanitaire des produits de santé (AFSSAPS)soit 60 % de la totalité des études cli-niques menées chaque année en France.Enfin, l’AP-HP assure la coordination deplus de 200 nouveaux essais cliniquesindustriels initiés chaque année soit lamoitié de ceux réalisés en France !

Les atouts de l’AP-HP

Les plateformes de partenariat industrielet les pépinières s’appuient sur la proxi-mité et les complémentarités renforcéesentre chercheurs, industriels, collectivi-tés locales et experts hospitalo-universi-taires. Grâce à ces nouvelles synergies,l’AP-HP conforte son leadership dans lapromotion d’essais cliniques concernantle médicament ou le dispositif médical, letransfert de technologie et l’aide à lacréation d’entreprises innovantes.

Elle a notamment mis en place un« guichet unique — recherches cliniquesà promotion industrielle » pour lesessais de phase I à la phase IV promuspar l’industrie pharmaceutique. Autreexemple : sa participation à l’incubateurParis Biotech Santé permet à de jeunesentreprises spécialisées notammentdans le domaine des biotechnologiesd’exploiter et de développer ces innova-tions par le biais de licences d’exploitation.

Pour aller plus loin, l’AP-HP a crééquatre nouvelles structures dédiéesà la recherche avec le soutien descollectivités territoriales

• un bâtiment recherche principalementen cardiologie et oncologie à l’HEGPgrâce à un co-financement du ConseilRégional et à un legs

• un site dédié à la cancérologie àl’hôpital Tenon grâce à un financementde la Ville de Paris et du ConseilRégional.

• un centre de recherche en nutritionhumaine sur le site de l’hôpitalAvicenne grâce à un investissementde la Région d’Ile-de-France.

• une Plateforme de PartenariatIndustriel de l’Hôpital Saint louisorientée sur le thème Onco-Hémato-Greffe en 2007.

Et demain quatre autres établissementsverront le jour

• L’institut du Cerveau et de la Moellede la Pitié Salpetrière pour lequel unprojet ambitieux de regroupementd’unités Inserm,CNRS en neuros-ciences et d’équipes hospitalières etcliniques (CIC)est prévu sur le site.

• Le centre de recherche médicale ettechnologique, universitaire etindustriel « Handicap » de l’HôpitalRaymond Poincaré (Garches) afin dedévelopper les synergies de recherchedans le domaine du handicap entreéquipes de recherche,cliniciens etindustriels auquel s‘intéresse fortementle Conseil Régional.

• Le centre de recherche sur l’allon-gement de la vie en liaison avecl‘Université Paris VI sur le site del’hôpital Charles Foix; la rechercheclinique en gériatrie, tributaireelle-même d’une recherche plus fon-damentale sur les facteurs pronosticset prédictifs du vieillissement (biologiedu vieillissement) nécessitera unestructuration des équipes (bâtimentsrecherche) et une politique actived’accueil de chercheurs venant dedifférents horizons

Enfin un partenariat entre l ‘AP-HP etl’Institut de la Vision donnera naissanceà un nouveau bâtiment construit sur lesite du Centre Hospitalier Nationald’Ophtalmologie des Quinze-Vingtsgrâce au soutien de la ville de Paris etde la Région Ile-de-France.

ToulouseLa chronicité de l’hépatite Edécouverte par des équipes duCHU

Jusqu’à présent la communauté scien-tifique pensait que l’hépatite E aiguë nese transformait pas en hépatite chro-nique ni en cirrhose. Or, une équipe duCHU de Toulouse vient de démontrerl’évolution possible vers la chronicitéde l’hépatite E dans une population demalades transplantés.

L’hépatite est une maladie inflammatoiredu foie qui peut être provoquée par unesérie de virus distincts tels que ceux del’hépatite A, B, C, D ou E. Ce virus estresponsable d’épidémies d’hépatitesaiguës dans les pays en voie de dévelop-pement et de nombreuses infections enEurope et aux Etats-Unis.

En France, la région Midi-Pyrénéessemble être particulièrement touchée(la séroprévalence de l’hépatite E chezles donneurs de sang est de près de17 % contre uniquement 3 % dans larégion Ile de France). La transmissionde l’infection par le virus de l’hépatite Ese fait comme pour celui de l’hépatite Aessentiellement par voie oro-fécale. Ilétait admis jusqu’à ce jour, que l’infectionpar ce virus était bénigne et que l’hépa-tite E aiguë n’évoluait pas vers l’hépatitechronique et la cirrhose.

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Une découverte issue d’une collaborationmultidisciplinaire

Or, l’équipe de Néphrologie, Dialyse, etTransplantation Multi-Organes du CHUde Toulouse (Dr N. Kamar, Pr L. Rostaing,Pr D. Durand) en collaboration avecl’équipe de Virologie (Pr J. Izopet) duCHU de Toulouse vient de démontrer lapossibilité d’évolution vers la chronicitéde l’hépatite E dans une population demalades transplantés.

Entre janvier 2004 et décembre 2006,14 cas d’infection aiguë par le virus del’hépatite E ont été identifiés chez destransplantés rénaux, hépatiques etrein-pancréas. Parmi ces 14 patients,8 ont évolué vers la chronicité, dévelop-pant ainsi une hépatite chronique E quipourra à son tour évoluer vers la cirrhose.Ce passage vers la chronicité peut êtreexpliqué par l’immunodépression induitechez ces transplantés pour éviter lesphénomènes de rejet.

Du fait de son importance, ce travail aété sélectionné pour communicationorale en session plénière au congrèsaméricain de Transplantation à SanFrancisco au mois de mai 2007 et a étépublié le 21 Février 2008 dans la plusprestigieuse des revues de médecine, le« New England Journal of Medicine ».

Les équipes de Néphrologie etTransplantation d’Organes d’une part,et de Virologie d’autre part, qui ontdéjà effectué de nombreux travaux dansle domaine des infections virales aprèstransplantation d’organes, mènentactuellement des travaux complémen-taires au CHU de Toulouse en associationavec les unités INSERM pour identifierl’incidence de cette pathologie et sonévolution à long terme.

Contact :Docteur N. Kamar : 05 61 32 26 84

BordeauxIntervention à coeur fermé :première en France

Le centre de cardiologie de l’hôpitalHaut-Lévêque du CHU de Bordeauxabrite le premier système robotiqued’exploration et de traitement destroubles du rythme cardiaque installéen France.

Dans ce centre d’excellence, de soins etde recherche, l’équipe du Pr MichelHaïssaguerre étudie depuis 1994 lestroubles du rythme cardiaque et notam-ment la fibrillation auriculaire. Pendant4 ans, l’équipe a effectué des cartogra-phies du coeur. Grâce à cette expertise,elle est en mesure de déterminer l’origineprincipale des troubles du rythme dansles veines thoraciques.

« Les troubles du rythme cardiaqueétaient des pathologies souvent malcontrôlées par médication il y a encorequelques années. La fibrillation auricu-laire résulte de multiples sources/acti-vités anormales dispersées dans lesoreillettes, ce qui complique beaucoupla thérapie. Nous sommes parvenus àdémontrer que ce sont des cellulesélectriques anormales provenant dessites privilégiés qui envoient les microdécharges à l’origine de l’arythmie. Letraitement consiste donc à détruire ouisoler ces cellules perturbatrices à l’aidede la radiofréquence. Cet équipement dehaute technologie améliore nettementla sécurité et le confort pour le médecinet pour le patient » explique le Pr MichelHaissaguerre, PUPH du service deCardiologie du CHU de Bordeaux.

Les caractéristiques du système

Les ondes magnétiques permettent decontrôler à distance les cathétersd’exploration ou d’ablation et d’accéderégalement plus rapidement aux zonescardiaques excitables et de les neutraliser.

Comment ça marche ?

En pratique, le patient est placé surune table à rayons X qui permet aussid’envelopper le thorax dans un champmagnétique faible. Après administrationd’un sédatif et sous anesthésie locale,un cathéter portant plusieurs électrodesest introduit dans la veine fémorale etmonté jusque dans l’oreillette droite,sous surveillance ECG. Ensuite, uncathéterisme transeptal est réalisépour parvenir dans l’oreillette gauche, àdestination des veines pulmonaires.Une cartographie est alors réalisée,permettant de localiser précisément lessites anormaux. L’ablation en elle-mêmeconsiste à isoler électriquement lesveines pulmonaires en cautérisant letissu et en rendant les cellules inexci-tables. La durée de l’intervention varieentre 2 et 4 heures. Dans la majoritédes cas, le patient est valide dès lelendemain. Un traitement antalgique luiest prescrit.

Les troubles du rythme cardiaque traités

- Fibrillation auriculaire, extrasystoles,tachycardies liées à des voies anormales

- Tachycardie et fibrillation ventriculaire

Bénéfices pour le patient

Le patient se trouve libéré des désagré-ments liés aux arythmies (palpitations,douleurs) et des risques associés(embolie, insuffisance cardiaque voiremort subite).

De plus, la neutralisation des arythmies,en utilisant le nouveau système robotique,permet d’éviter la prise au long coursdes traitements anti-arythmique etanticoagulant.

La cardiologie en chiffres

- 800 à 1000 patients par an

- Durée moyenne de séjour : 5 joursd’hospitalisation

- 0,5 à 1 % de la population avant 60 ansatteint de fibrillation auriculaire

- 3,5 % au-delà de 60 ans

Le Système de Navigation MagnétiqueNiobe(r) de Stereotaxis se trouve dansla nouvelle salle du service de cardiologie-électrophysiologie-troubles du rythme,pôle cardio-thoracique du CHU deBordeaux.

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➔ InnovationIntervention à coeur fermé :première en France Bordeaux

Implantation d’un coeur artificielpour un retourà une vie normale Toulouse

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ToulouseImplantation d’un coeur arti-ficiel pour un retour à une vienormale

Un coeur artificiel gauche par pompeélectromagnétique a été implanté avecsuccès le 14 janvier 2008 sur un patientde 56 ans, qui souffrait d’insuffisancecardiaque terminale suite à un infarctusdu myocarde très sévère.

L’intervention a été réalisée par leProfesseur Camille Dambrin, de l’équipede Chirurgie Cardio-Vasculaire duProfesseur Alain Cérène au CHU deToulouse-Rangueil.

Les recherches effectuées dans ledomaine du coeur artificiel et les progrèstechniques ont permis le développementde ces nouvelles pompes électromagné-tiques totalement implantables. Elles ontpour avantage une taille réduite, per-mettant leur implantation dans la cagethoracique au contact du coeur.

L’intervention s’est déroulée sans pro-blème particulier, et les suites post-opératoires ont été simples. Le patientest rentré à son domicile après unepériode de rééducation en centre spé-cialisé de 2 mois. Il peut à nouveaumener une vie normale.

Cette avancée technique importanteapporte un nouvel espoir aux patientssouffrant d’insuffisance cardiaquesévère.

Besançon TEP hautes performancespour l’exploration fonctionnellecérébrale

Le projet MicroTep vise à créer untomographe par émission de positonshaute résolution, destiné à l’explorationfonctionnelle du cerveau et à unemeilleure connaissance des maladiesdégénératives (Parkinson, Alzheimer…).

Attendu par la communauté médicale,le matériel très innovant est développépar l’équipe hospitalo-universitaire« Intervention Ingénierie Imagerie etInnovation en Santé » de l’Université deFranche Comté et du CHU de Besançon.

MicroTep réalise le saut technologiquemajeur qui consiste à remplacer les tubesphotomultiplicateurs habituellementutilisés dans ces appareils par desphoto-détecteurs caractérisés par uneextrême miniaturisation autorisant unegéométrie optimale du détecteur. Cettearchitecture permet d’obtenir unerésolution spatiale millimétriqueconstante sur l’ensemble du volumeétudié, à la différence des appareils TEPactuellement commercialisés.

Une autre caractéristique particuliè-rement intéressante des photodiodesutilisées est leur insensibilité au champmagnétique, ce qui permet de réaliserun appareil double modalité TEP-IRM.La fusion de ces deux modalités essen-tielles de l’imagerie médicale cérébrale

permettra d’obtenir à la fois l’informa-tion fonctionnelle et l’information mor-phologique nécessaires à un diagnosticprécoce et fiable.

Ce projet est issu des travaux derecherche menés par une équipehospitalo-universitaire du CHU deBesançon et de l’Université deFranche-Comté. A sa tête, MichelParmentier, Ingénieur et HDR qui a dirigéles thèses de physique de deux jeunesétudiants, Najia Tamda et AboubakrBakkali. Ces trois chercheurs sont àl’origine de la création de la JeuneEntreprise Innovante IMACISIO incu-bée depuis deux ans en Franche-Comté. Ils ont été lauréats de la 9e édi-tion du concours national d’aide à lacréation d’entreprises de technologiesinnovantes organisé par le ministère del’Enseignement supérieur et de laRecherche qui a attribué une aide finan-cière de 350 k€ à la jeune entreprise.

La création du prototype nécessitera deuxannées de recherche et développementqui seront effectuées en grande partieau laboratoire Intervention IngénierieImagerie et Innovation en Santé (Li4s)du CHU de Besançon et de l’Universitéde Franche-Comté. Le Li4s est membrede l’IFR 133 de Besançon et collaboreraavec le nouveau Centre d’InvestigationsCliniques et Innovations Technologiques(CIC IT) du CHU de Besançon.

CaenLes nouvelles technologiesd’imagerie au service de laneurochirurgie

A Caen, le numérique remplace l’ar-gentique : les images radiologiquescirculent désormais dans le réseauinformatique du service de neurochi-rurgie et sont accessibles à toutmoment par l’équipe médicale. Uneinnovation qui conforte la place decentre de référence européen du servicede neurochirurgie du CHU.

Le service dispose d’un système deneuronavigation de dernière générationà haute capacité de calcul et d’équipe-ments d’acquisition et d’enregistrementd’images opératoires (caméras, moniteurs

➔ High TechTEP hautes performancespour l’exploration fonctionnellecérébrale Besançon

Les nouvelles technologiesd’imagerie au service dela neurochirurgie Caen

Inauguration de 3 équipements dedernière génération Grenoble

Cancer du sein : le CHUen pointe dans la détectionpar IRM Montpellier

Dernier cri pour le cœur Lille

Robot et ergonomie du chirurgien :une première Nancy

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vidéo, un système de vidéo 3D implantablesur des microscopes opératoires).

Ce réseau informatique interne permetl’analyse, le traitement, le transfert et lestockage des images produites parl’IRM, le scanner, l’angiographie et lamédecine nucléaire.

Centre de référence européen, le servicede neurochirurgie du CHU de Caen, dirigépar le Pr Jean-Michel Derlon, bénéficieavec le projet NAIM (NeurochirurgieAssistée par l’Imagerie Multimodale) dupremier PACS (Picture Archiving &Communication System) du CHU deCaen destiné à un service de soins.Des patients lui sont régulièrementadressés de tout l’hexagone pour desdiagnostics, des conseils thérapeutiquesou parfois pour des actes chirurgicaux.

Prochainement, le système offrira lapossibilité de consulter ces imagesradiologiques depuis une quinzaine destations informatiques installées dansle service, et de les archiver pour uneconsultation ultérieure. Les échangesde radios ou d’analyses seront quasiinstantanés entre spécialistes, permettantalors une prise de décision diagnos-tique et thérapeutique collégiale. Ceprocédé constitue un avantage certainsur les dossiers argentiques qui « alour-dissent » des kilomètres d’archives : seulsles fichiers circuleront, consultablesrapidement, à toute heure du jour ou dela nuit par un PC connecté au réseau.Les radios seront lisibles directementsur l’écran d’ordinateur et ne devrontplus être affichées sur un négatoscope.

Des développements pédagogiquesinternationaux

Grâce à la station de visioconférence,les images réalisées au bloc serontretransmises dans la salle de cours duservice de neurochirurgie, à destination :des étudiants, dans un but de formation,du chef de service et de confrèresd’autres centres hospitaliers ou mêmede l’étranger (de l’Institut Burdenko deMoscou par exemple).

Le projet NAIM s’inscrit dans la continuitéde l’implantation sur Caen d’un doublepôle d’excellence en recherche bio-médicale (neurosciences et imagerie).Depuis 1997, le service de neurochirurgiedu CHU de Caen bénéficie, en effet,d’un système de neuronavigation en troisdimensions au sein de son bloc opératoire.Cet équipement, acquis à l’origine par leGIP Cycéron*, a permis d’initier unerecherche sur l’utilisation de l’imagerietridimensionnelle et des techniques de

fusion d’images multimodales dans lecadre de la prise en charge neurochirurgi-cale.

Financement près d’un million d’eurosfinancé par les fonds FEDER européens :40 %, l’Etat FNADT : 10 %, le ConseilRégional de Basse-Normandie : 25 %,le CHU : 25 %. L’Université de Caen apris en charge les outils pédagogiques

* Cyceron est une plate-forme d’imagerieau sein de laquelle sont menées depuis1989 des recherches biomédicalesdans le domaine des neurosciences,principalement. Groupement d’IntérêtPublic (GIP) placé sous la tutelle desgrands organismes nationaux derecherche (CEA, CNRS, INSERM),Cyceron a également pour partenairesl’Université de Caen Basse-Normandie,le Centre Hospitalier et Universitaire deCaen, le Centre de lutte Contre leCancer François Baclesse, le GrandAccélérateur National d’Ions Lourds(GANIL) ainsi que la Région Basse-Normandie. Dans le cadre d’uneconvention avec l’Agence Régionaled’Hospitalisation de Basse-Normandie,Cyceron met ses installations d’imagerieau service de la recherche cliniquenotamment en cancérologie. Cyceron aété dirigé par le Pr Derlon de 1989 à2002. Il est actuellement dirigié par lePr Mazoyer.

GrenobleInauguration de 3 équipementsde dernière génération

Le Centre Hospitalier Universitaire deGrenoble a inauguré trois nouveauxéquipements de dernière générationqui complètent son plateau techniqued’imagerie, de cardiologie et de radio-thérapie et améliorent les prises encharge offertes aux patients du sillonalpin.

Un scanner à acquisition rapide

La Clinique Universitaire de radiologieet Imagerie Médicale a été équipée d’unscanner 64 barrettes, le premier de cetype à Grenoble, doté de la technologiela plus récente. Cette technologie offrequatre avantages principaux par rapportaux scanners de génération antérieure :

- une rapidité d’acquisition des examensinégalée (quelques secondes pour unexamen du corps entier),

- une couverture anatomique allongée,

- une finesse de coupe accrue, l’épaisseurde coupe étant de 0,625 mm,

- une meilleure gestion de l’irradiation.

Une 2ème salle d’angiographie cardiaquenumérisée

Le secteur cardiologie interventionnelledu pôle Imagerie est désormais doté dedeux salles d’angiographie numérisée.Outre la qualité de l’imagerie, cet équi-pement améliore la qualité des soins etle travail des soignants. Ainsi, les infarctusdu myocarde peuvent maintenant êtreréellement pris en charge 24h/24h sansaucun délai d’attente grâce à cetteseconde salle de soins. Autres actesassurés : l’échographie endo-coronaire,le doppler coronaire, et très bientôtl’implantation de valves aortiques parvoie per-cutanée, voire chirurgicale.

Un 3ème accélérateur linéaire

Cet accélérateur linéaire de dernièregénération permet de soigner destumeurs profondes et superficielles parvoie externe, en optimisant la sécurité dutraitement et la précision de l’irradiationgrâce à des photons d’énergie 6 ou 18 MVou à des électrons d’énergies comprisesentre 6 et 18 MeV. Cette machine possèdeun collimateur intégré de 120 lamespour épargner au mieux les tissus sainsadjacents aux tumeurs et conformer auplus près les distributions de dose auxvolumes à irradier. Cet équipementachève la modernisation du plateautechnique de radiothérapie qui comprendtrois accélérateurs linéaires, l’imageriede repérage, et le système d’informationqui permet de coupler données etimages. L’installation de ce nouvelaccélérateur s’est accompagnée duchangement de l’ensemble de l’environ-nement informatique en radiothérapie.

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MontpellierCancer du sein : le CHU en pointedans la détection par IRM

L’IRM mammaire de dernière générationutilisée dans le Service de Radiologie duPr Patrice Taourel allie résolutionspatiale et temporale. La pratique de labiopsie sous IRM est effectuée dans leservice depuis une dizaine d’années,une expertise qui place le CHRU deMontpellier parmi les leaders françaisde l’IRM mammaire.

Il y a une dizaine d’années, l’IRMmammaire était pratiquée dansquelques centres experts. Aujourd’hui,son usage s’est généralisé et le nombred’IRM du sein a été multiplié par 2 cestrois dernières années.

Avancée décisive en imagerie du sein,l’IRM mammaire, plus sensible et plusprécise que le mammographe, dépiste10 % de tumeurs, homolatérales, cen-trimétriques non vues en mammographieet repère 3 % de cancers controlatéraux,synchrones, insoupçonnés en mammo-graphie.

Cet examen d’imagerie est préconiséchez les patientes à risque familial élevé,ou qui présentent une image subtile, ouun bilan d’extension d’un cancer du seindiagnostiqué. L’IRM est aussi recomman-dée pour le suivi d’une chimiothérapienéo-adjuvante ou après un traitementpar chirurgie et radiothérapie et égalementpour le suivi des chirurgies d’extension etde reconstruction mammaire.

LilleDernier cri pour le coeur

Doter le CHU des équipements les plusperformants est une des priorités duProjet d’Etablissement 2004-2008.Le 23 novembre 2007, le pôle imageriecardio-vasculaire a inauguré sonnouveau scanner, permettant ainsi à larégion Nord - Pas-de-Calais d’accéderà un plateau technique cardio-vascu-laire ultra-performant.

S’il était un besoin à satisfaire dans larégion, c’est bien celui du diagnostic des

patients qui présentent des difficultésrespiratoires. Pour faire face à la sur-mortalité régionale liée aux pathologiescardio-vasculaires, l’hôpital cardiologiques’était doté, en 2005, du 1er IRM thoraco-cardio-vasculaire de France. Aujourd’hui,le CHRU renforce cet équipement avecl’installation d’un scanner haute définition(scanner Philips dernière générationmulti-barettes de 64 coupes), donnantainsi au plateau d’imagerie de l’hôpitalcardiologique une dimension exception-nelle inégalée au Nord de Paris.

En contribuant à un meilleur diagnosticdes pathologies cardiovasculaires, cescanner aidera les équipes à mieuxrépondre aux urgences : emboliespulmonaires, dissections aortiques… etcontribuera à un meilleur suivi despathologies de l’aorte. « Ce nouveauscanner, précise le Pr Jean-Paul Bérégi,responsable du pôle Imagerie etRadiologie CardioVasculaire, permet unexamen plus facile, plus rapide et plusprécis. En plus de la grande qualité desimages en 3D, cette nouvelle technologieréduit les radiations pour des examensplus sécurisants pour les patients. »

Ce scanner apporte un nouveau souffleà l’activité des pôles de l’hôpital cardio-logique.

Repères

Prix du scanner : 1,1 million d’eurosdont 47,5 % ont été pris en charge par leConseil Régional. L’activité prévisionnelleest de 5 600 patients (60 % externes et40 % internes)

NancyRobot et ergonomie du chirur-gien : 1ère à Nancy

Pour renforcer la présence de la robo-tique à l’hôpital et l’étendre à d’autresspécialités chirurgicales, l’argumentscientifique d’une ergonomie du chirur-gien améliorée grâce aux robots doitêtre démontré.

Pionnières, les équipes du CHU poursui-vent leurs efforts dans le développe-ment de la robotique chirurgicale en selançant dans une expérimentationunique au monde. Objectif : prouverscientifiquement l’amélioration del’ergonomie du chirurgien grâce àl’utilisation de ces robots.

La robotique chirurgicale a fait sonentrée au CHU de Nancy en 2000. Cetteméthode opératoire moins invasiveprésente de nombreux atouts pour lepatient comme une convalescenceraccourcie.

Contorsions, gestes douloureux, effortsde concentration à maintenir pendantplusieurs heures d’affilée, les chirurgienssont en revanche soumis à des contraintesopératoires susceptibles d’amoindrir laqualité de leurs interventions.

L’utilisation d’un robot chirurgical changela donne : assis derrière une console, lechirurgien manipule les bras du robot àdistance grâce à une manette direction-nelle. Une position plus confortable,des gestes plus précis, une fatigabilitéminimale, des atouts avérés « sur leterrain » par les utilisateurs avertis duCHU.

C’est pourquoi 12 chirurgiens de Nancy etde Strasbourg de spécialités différentes,se sont prêtés à une expérience enjanvier 2008 au laboratoire de chirurgieexpérimentale de Nancy durant2 semaines.

Equipés d’un système de repères réflé-chissant la lumière, les chirurgiens ontété filmés par des caméras infrarougesdurant une intervention avec robot. Lesmouvements et postures des praticienssont alors transcrits sur ordinateurdans une représentation virtuelle del’espace opératoire, puis analysés. Enparallèle, la fatigue musculaire estenregistrée par électromyographie. Cesdonnées sont en outre complétées parles commentaires émis en direct par les« chirurgiens-cobayes ».

Forte d’une collaboration entre le CHUde Nancy, la Faculté de Médecine et desingénieurs de l’INRS (Institut Nationalde Recherche et de Sécurité pour laprévention des accidents du travail et desmaladies professionnelles) spécialistesde l’ergonomie au travail, cette études’inscrit dans le cadre du ProgrammeHospitalier de Recherche Clinique(financé par le Ministère de la Santé).

En prouvant de cette manière l’intérêtde la robotique, c’est l’extension de lachirurgie robotique qui est visée avecpour développement la création d’uncentre de robotique chirurgicale auCHU de Nancy.

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AmiensInauguration du Centre deRessources Autisme

Inauguré le 1er février 2008, le Centrede Ressources Autisme (CRA) est unestructure médico-sociale d'accueil etd'accompagnement des enfants, ado-lescents et adultes souffrant d'untrouble envahissant du développement,dont l'autisme, et de leur famille.

Espace d'information, de conseil et dedocumentation, le CRA anime un réseaude professionnels et d'associationsconcernés par l'autisme, désirantéchanger des savoirs et des pratiques.

Membre du réseau national des CRA, lecentre assure des missions de conseil etd'expertise. C'est également un lieu derecherche afin d'élargir et d'approfondirles nouvelles connaissances biolo-giques et cliniques et de formation par

la mise en place d'actions de formationcollectives.

Le CRA réalise principalement desbilans et des évaluations approfondiesdes patients au-delà de l'appréciationclinique et para-clinique

- un bilan neuropédiatrique déterminantles troubles neurologiques ou orga-niques associés

- un bilan psychologique ajusté à l'enfantqui pourra être filmé

- un bilan social permettant de prendreen compte les problèmes par rapport àla prise en charge dans l'environnement

- un bilan psychomoteur, sensoriel,orthophonique et éducatif

Ces différents bilans souvent longsnécessitent beaucoup d'attention et deconcertation entre les professionnelsconcernés.

L'objectif premier du CRA étant d'or-ganiser une prise en charge optimalede l'enfant grâce à la précocité dudiagnostic, le CHU s'est révélé parti-culièrement adapté pour gérer un CRA,compte tenu de sa compétence régionale,de son plateau technique permettantdes évaluations approfondies et de sesactivités de recherche.

De plus, l'établissement possède déjàun Centre d'Action Médico-SocialePrécoce bénéficiant d'une étroite etancienne collaboration entre praticienshospitaliers des unités de neuropédiatrieet de pédopsychiatrie.

Autant d'atouts qui ont plaidé en faveurde l'implantation du Centre deRessources Autisme au sein du CHUd'Amiens selon les recommandationsdu plan autisme 2005-2007.

Centre de Ressources Autisme Picardie4 rue Grenier et Bernard (quartierSaint-Leu) - 80054 Amiens Cedex 1Tél : 03 22 66 75 40Mail : [email protected]

D'après un article de VirginieVerschuere

L’autisme touche sévèrement audéveloppement de l’individualité et aurapport aux autres. Troubles du contactet des relations sociales, troubles dela communication, comportementrépétitifs, intérêts restreints sont autantde facteurs qui mettront la personne ensituation de handicap toute sa vie.

AngersLe CRERA, une dynamiquerégionale pour la personneavec autisme

Une personne sur 200 présente unautisme ou un trouble apparenté. LeCentre Régional d’Études et deRessources de l’Autisme des Pays de laLoire (CRERA), qui vient d’être inauguréau CHU d’Angers, a pour ambitiond’améliorer les conditions de diagnosticdans la région, d’informer sur lesprises en charge et de participer à larecherche.

En Pays de la Loire, et pour le seulhandicap de l’autisme, ce sont plus de6 800 personnes qui sont atteintes.

La diversité des manifestations del’autisme et des TED est telle qu’ilconvient d’évoquer l’autisme au pluriel.De même, sa prise en charge doit êtreenvisagée dans un très large spectreallant de l’accompagnement léger àl’appel aux structures spécialisées,impliquant à la fois les secteurs sanitaire,médico-social et pédagogique.

C’est précisément ce qu’a voulu impulserle « plan autisme 2004-2007 » enprévoyant la création d’un CentreRessource Autisme par région. Celuides Pays de la Loire, promu par le CHUd’Angers en co-gestion avec l’associationSésame Autisme 44, a récemmentouvert ses portes. Coordonné par leDocteur Guy Dupuis, il dispose d’uneantenne sanitaire au CHU d’Angers (49)et d’une antenne médico-sociale àSt-Herblain (44).

Le Centre Régional d’Études et deRessources de l’Autisme des Pays de laLoire (CRERA) s’adresse à la fois auxpersonnes présentant un autisme ou unTED, à leur famille et aux professionnels.Ce centre a pour ambition d’améliorerles conditions de diagnostic dans larégion, d’informer sur les prises encharge et de participer à la recherche.

C’est cette dynamique régionale enfaveur de la personne avec autisme quia été saluée vendredi 11 avril 2008 àl’occasion de l’inauguration du CRERA.

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➔ Chroniquemédicale

Inauguration du Centre régionalde Ressources Autisme Amiens

Le CRERA, une dynamiquerégionale pour la personneavec autisme Angers

Transplantation hépatique aprèshépatite B fulminante :l’APHM alerte Marseille

Une nouvelle uniténeuro-vasculaire (UNV) Caen

Soins palliatifs : le devoir de nonabandon Montpellier

Examens biologiques :1ère plate-forme de tests rapidesen France Marseille

Malformations ano-rectalesou pelviennes :Centre de référence Nantes

Les 20 ans dela greffe cardiaque Rennes

Sclérose LatéraleAmyotrophique, le CHUCentre référent Saint-Etienne

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MarseilleTransplantation hépatique aprèshépatite B fulminante : l’APHMalerte

Suite à la transplantation hépatiqued’une patiente souffrant d’hépatite Bfulminante, l’AP-HM alerte sur lerisque de transmission du virus del’hépatite B dans un contexte de faiblecouverture vaccinale en France.

Une patiente de 61 ans a été hospitaliséesamedi 9 février à l’hôpital Conceptionà l’AP-HM dans un tableau d’hépatitefulminante. Les analyses virologiques ontretrouvé que l’hépatite B était la causede ce tableau clinique gravissime qui ajustifié une greffe de foie en urgence.L’investigation des facteurs de risqueest en cours mais il existe une notion decontacts avec une personne elle-mêmeictérique dans le mois précédent.

Ce cas souligne le risque non négli-geable de transmission du virus del’hépatite B en France compte tenud’une prévalence élevée des porteurschroniques du virus dans un contextede faible couverture vaccinale.

L’hépatite B est une maladie infectieuseextrêmement contagieuse (le virus del’hépatite B (VHB) est environ 100 foisplus infectieux que celui du SIDA) qui setransmet par voies sanguine et sexuelle.Elle peut être prévenue par la vaccination.Dans 0,1 à 1 % des cas, l’hépatite Baiguë se présente sous la forme d’unehépatite fulminante. Chez <5 % des per-sonnes contaminées par le VHB à l’âgeadulte, une infection chronique se déve-loppe qui va conduire dans 15 à 25 %des cas au décès de la personne infectée,suite à la survenue d’une cirrhose oud’un cancer du foie. Le vaccin anti-VHBest d’ailleurs le 1er vaccin ayant démontréune efficacité dans la réduction de l’in-cidence d’un cancer.

En cas de « guérison » sans passage àla chronicité, le génome du virus peutrester présent dans le foie plusieursannées, ce qui peut conduire à des« réactivations » de l’hépatite B, parfoissévères, en cas d’immunodépression.

L’hépatite B est fréquente en France

Il existe en France un réservoir nonnégligeable pour la transmission duVHB. En effet, il a été estimé en 2004que 280 000 personnes (âgées de 18-80ans) étaient chroniquement infectées.

Seulement 45 % d’entre elles se saventinfectées. Il faut souligner que cetteprévalence (0,65 %) est environ 2 foisplus élevée que celle estimée au débutdes années 1990 (0,2-0,4 %). Une autreétude récente a estimé la mortalité liéeau VHB en France à 1 500 décès par an.De plus, il a été estimé en 2004 que3,1 millions de Français (7,3 %) ont étéinfectés par le VHB.

La déclaration obligatoire des hépatitesB aiguës en France a identifié 469 casdepuis 2003 (147 en 2005), mais lenombre annuel d’hépatites B aiguëssymptomatiques a été estimé à 628 casen 2005. 13 hépatites fulminantes, ayantconduit à 5 décès et 6 transplantationshépatiques, ont été notifiées. Chezl’adulte, un risque sexuel a été retrouvédans 1/3 des cas.

A l’AP-HM, environ 140 infections chro-niques par le VHB sont nouvellementdiagnostiquées chaque année, et prèsde 2 % des 20 000 personnes testéesannuellement sont chroniquementinfectées. Plusieurs réactivations d’unehépatite B ancienne « guérie » sontdiagnostiquées chaque année suite àl’introduction d’un traitement immuno-suppresseur. En 2004-2005, 3 de cesréactivations ont conduit au décès dupatient.

La couverture vaccinale contre le VHBest faible en France

Malgré les recommandations de l’OMS devaccination universelle contre l’hépatiteB incluant les pays de faible endémie, lacouverture vaccinale reste faible enFrance : elle a été récemment estiméeà 41 %. A titre de comparaison, elle étaitcomprise en 1999 entre 77 et 99 % dansles autres pays européens ayant desprogrammes de vaccination universelle ;par exemple, elle était >95 % en Italie.L’efficacité de cette stratégie sur laréduction des cas d’hépatite aiguë aainsi été démontrée aux USA.

Cette faible couverture vaccinale peuts’expliquer en partie au moins par lapolémique qui lie en France le vaccinVHB à la survenue de cas de sclérose enplaque (SEP) ou pathologies démyélini-santes. Certains auteurs ont alors for-mulé l’hypothèse, en l’absence de toutepreuve statistique ou scientifique, queces affections neurologiques pourraientêtre liées au vaccin. En fait, l’incidencespontanée de la SEP en France estd’environ 2000 cas par an. La vaccina-tion contre le VHB de près de 30 millionsde personnes au cours des années 1990(notamment de plusieurs millions de

personnes âgées de 20 à 40 ans) nepouvait donc que conduire à desassociations temporelles entre SEP etvaccination.

En revanche, il n’a pu être démontré dansdes études nationales ou internationalesque la vaccination anti-VHB augmentaitde façon statistiquement significativel’incidence des SEP. De même, il n’existeaucune preuve scientifique concernantun lien de causalité entre la vaccinationcontre l’hépatite B et la survenue depathologies démyélinisantes, notammentla SEP.

Néanmoins, la médiatisation forte etrécurrente de la polémique par les médiasainsi que certaines mesures commel’interruption en 1998 de la vaccinationdans le cadre scolaire (condamnée parl’OMS) ou l’indemnisation de certainspatients entretiennent la méfiance vis-à-vis du vaccin anti-VHB en France,pays où a pourtant été mis au point levaccin.

En France, le principe de précaution l’aemporté sur le principe de préventionvis-à-vis de cette maladie grave et trèscontagieuse.

Le cas de cette patiente souligne ques’il n’existe aucune preuve d’un lien entrela vaccination anti-VHB et la survenuede pathologies démyélinisantes, le risqued’hépatite B mortelle est lui bien réel.

Contact Pr Raoult04 91 38 46 10 - 04 91 32 43 75

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CaenUne nouvelle unité neuro-vasculaire (UNV)

Les habitants de la région caennaisebénéficient d’une toute nouvellestructure spécialisée dans la prise encharge des accidents vasculairescérébraux (AVC).

Intégrée au département de neurologiedu CHU de Caen, l’unité neuro-vasculaire(UNV) rassemble, autour des ProfesseursGilles Defer et Fausto Viader, une équipemultiprofessionnelle spécialisée enpathologie neuro-vasculaire. Son pointfort : la prise en charge globale despatients du diagnostic à la préventionen passant par les soins de la phaseaiguë, le traitement des complications,la réadaptation jusqu’au suivi après lasortie de l’hôpital.

Troisième cause de mortalité, aprèsles cancers et les cardiopathies, et pre-mière cause de handicap physique nontraumatique de l’adulte, l’AVC touche150 000 personnes chaque année enFrance. 30 % à 40 % d’entre elles vontdécéder au cours des 6 mois suivants.En 2006, 874 patients souffrant d’unAVC ont été admis au CHU de Caen.

L’AVC est une urgence diagnostiqueet thérapeutique. Sa prise en chargeprécoce permet une diminution de lamortalité et une amélioration du pro-nostic. Pour la Haute Autorité de Santé(HAS), le transfert du patient à l’hôpitala lieu idéalement directement dans uneunité neuro-vasculaire, comme celle duCHU. En effet, par rapport aux servicesconventionnels, le regroupement desmalades dans une unité géographique-ment déterminée, telle que l’UNV, dis-posant de personnels médicaux etpara-médicaux compétents, et d’unéquipement de surveillance, permet defaire baisser la mortalité et le handicapde 20 %. Les professionnels de santéconfrontés à un AVC disposent d’unnuméro de téléphone direct pourcontacter l’UNV dans les meilleursdélais.

Située au niveau 13 du CHU Côte deNacre, au sein du département deneurologie, l’UNV comprend 16 lits(4 lits aigus et 12 lits post-aigus).L’équipe est composée de deux neuro-logues spécialisés en pathologie neuro-vasculaire, d’infirmiers, d’aides-soignantsspécialement formés, du concours de

neuropsychologues, d’orthophonistes,d’un kinésithérapeute et d’un ergothé-rapeute, ainsi que d’une d’assistantesociale et d’une secrétaire.

Une filière de soins en amont et enaval, par le bais de conventions defonctionnement

- en amont, avec le SAMU et le dépar-tement d’accueil et de traitement desurgences,

- au sein de l’établissement hospitalier,avec les médecins en charge de l’ima-gerie cérébrale (Imagerie non invasive :scanner SI, IRM, scanner de perfusion,angio-scanner/neuroradiologie inter-ventionnelle dans des cas spécifiques),avec les partenaires médicaux, notam-ment la cardiologie ou le service demédecine physique et de réadaptation(niveau 18 - voir ci-dessous « en aval »),

- en aval, avec les structures de soins desuite et de rééducation, dans lesquelleselle a accès par convention à 30 litsdédiés à la pathologie vasculaire céré-brale sur 4 sites (niveau 18 du CHU,Bétharram, Centre de RééducationFonctionnelle de Caen - Brocéliande,Aunay sur Odon), dont les médecinsrééducateurs visitent les patients del’UNV, en alternance, 3 fois par semaine.

MontpellierSoins palliatifs : le devoir denon-abandon

« Nous avons tous le devoir de non-abandon » rappelle Alain Manville,Directeur Général du CHU deMontpellier qui vient d’inaugurer uneunité d’accompagnement et de soinspalliatifs (UASP).

Le Professeur Bernard Guillot, représen-tant des médecins du CHRU reconnaîtles limites du pouvoir médical « bienfragile face à la mort ». Jusqu’à l’arrivéedes maladies comme le cancer, le sidaou l’alzheimer, les médecins vivaient enévacuant de leurs pratiques le conceptde la mort. Aujourd’hui l’évaluation despratiques médicales a permis de faireun pas de géant dans l’accompagnementdu patient.

Consciente du travail qui reste à accom-plir, le Docteur Josyane Chevallier-Michaud, responsable de l’unité d’accom-pagnement et de soins palliatifs, rappelleles trois missions de ce nouveau service :le soin et l’accompagnement, l’enseigne-ment et la recherche.

Le Soin et l’Accompagnement

Les personnes accueillies sont atteintesd’une maladie grave évolutive, potentiel-lement mortelle. Elles viennent dudomicile, d’une autre institution ou d’unautre service. Leurs situations complexespeuvent difficilement être prises encharge dans les services conventionnels.Elles sont hospitalisées, après uneévaluation d’un professionnel référentde soins palliatifs, soit pour une périodede répit avec un projet de retour audomicile ou à proximité soit pour la finde vie.

Les soins sont centrés sur la douleur, lasouffrance et les autres symptômes. Lesouci est de préserver le confort et laqualité de vie du malade et de soutenirl’entourage.

Les professionnels des autres serviceset du domicile sont invités à prendrepart aux réunions cliniques pluridis-ciplinaires hebdomadaires pour favoriserla coordination de tous autour du projetdes malades et de leurs proches. Uneconsultation externe peut être proposéepour le suivi des patients après l’hospi-talisation.�

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La formation

Organisée pour une prise en chargeidéale des malades, l’UASP est uncentre de formation pour l’ensembledes étudiants et des professionnels dusecteur sanitaire et social. C’est un lieude stages pour les diplômes universitairesde soins palliatifs et de traitement de ladouleur. Tous les membres de l’équipeparticipent à cette mission de formationdans la structure et à l’extérieur.

La recherche

Elle vise à améliorer la qualité des soinset de l’accompagnement à toutes lesphases de la maladie. Elle est pluripro-fessionnelle et englobe tous les champsd’action des soins palliatifs.

Ouverte le 12 novembre 2007, l’unité estsituée provisoirement à l’hôpital SaintEloi, dans le bâtiment Paul Lamarque etpeut accueillir six patients et leurfamille. Son équipe, pluridisciplinaire,est composée de soignants médicauxet paramédicaux volontaires et debénévoles d’accompagnement desassociations CRERSI et INTERVALLE.

Tout a été pensé pour entourer la per-sonne en fin de vie le plus humainementpossible. Les chambres individuelles, lacouleur des murs, le mobilier, la salle debain thérapeutique, le salon d’accueildes familles doivent permettre aupatient de « souffler » et de retrouverune quiétude souvent perdue. Dotée de6 lits d’hospitalisation complète, l’UASPest un lieu de vie où une attention parti-culière est portée aux projets du maladeet de son entourage. Le projet définitifpourrait accueillir 12 patients en hos-pitalisation complète et 3 patients enhospitalisation de jour.

MarseilleExamens biologiques : Ière

plate-forme de tests rapidesen France

Le laboratoire de bactériologie de laTimone, dirigé par le Pr Didier Raoult,a mis en place une plate-forme detests rapides (« point of care » oudiagnostic de proximité) unique enFrance pour réaliser en moins de deuxheures des examens biologiquessimples. Une méthode efficace et inéditequi permet d’améliorer, notamment enurgence, le diagnostic médical.

Les examens réalisés pneumopathie(grippe),méningite, infections gynécolo-giques, infections de l’appareil digestif(gastro-entérite), angine, fièvre tropicale(paludisme), accidents exposant ausang, infections urinaires.

Ce dispositif original accélère le diagnosticdes infections virales et bactériennes,l’orientation du traitement et le choix dela prise en charge. Par exemple dans lecas de suspicion de méningite, lesmédecins peuvent disposer d’un résultaten moins de deux heures et ainsi adapterrapidement le traitement.

Les avantages de cette méthode :amélioration du diagnostic, diminutiond’hospitalisations coûteuses, amélio-ration de la gestion des urgences,meilleure prise en charge des maladiescontagieuses ont convaincu l’ensembledes médecins. Les urgences pédia-triques de la Timone l’ont adoptée poureffectuer prés de 550 examens durantle mois de décembre (période de trèsforte épidémie de gastro-entérite et depneumopathie).

NantesMalformations ano-rectales oupelviennes : Nantes, centre deréférence

Les malformations ano-rectales oupelviennes (MAREP) touchent environ1 enfant sur 5 000. En France, chaqueannée, près de 200 nouveau-nés naissentatteints de ces malformations.

Conséquences d’anomalies du dévelop-pement de la partie terminale du tubedigestif, ces maladies comportent desatteintes très diverses et s’accompagnentd’une altération de la qualité de vie desmalades et de leurs familles. Depuisplus de dix ans, le CHU de Nantes adéveloppé une véritable expertise dansla prise en charge des MAREP.

Des progrès majeurs ont été réalisésen chirurgie réparatrice. Toutefois,dans la majorité des cas, celle-ci n’estpas suffisante et doit s’intégrer dansune prise en charge globale du maladefaisant appel à des compétences com-plémentaires transversales, tout aulong de la vie du malade.

Actuellement, 200 enfants - venus deLoire-Atlantique, Vendée, Maine-et-Loire, Morbihan - sont suivis dans leservice de chirurgie pédiatrique duprofesseur Yves Héloury. Les adultesviennent, quant à eux, de la Francemétropolitaine et des Dom-Tom pour sefaire soigner au sein de l’IMAD.

En mai 2007, le pôle clinique de l’IMADdirigé par le professeur Paul-AntoineLehur et le service de chirurgie viscéralepédiatrique du professeur Sabine Sarnaki(Hôpital Necker - Enfants malades Paris)ont été labellisés « Centre de référencepour les malformations anorectales oupelviennes rares ». Cette création corres-pond à une réelle attente des malades etde leurs familles. « Aujourd’hui, lesenfants sont bien pris en charge, mais ilmanquait un relais lors de leur passage àl’âge adulte, explique le Professeur Lehurles associations de malades considéraientque le système n’était pas lisible.

En tant que centre de référence, nosmissions sont nombreuses. Il nous fautconstituer un maillage national. Il s’agitd’identifier les spécialistes vers lesquelspeuvent se tourner les familles. Nousavons donc commencé à contacter noscollègues en chirurgie infantile et adultepour mettre en place, au sein desrégions, des centres de compétencescoordonnés par le centre de référence. »

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Pour pallier l’hétérogénéité despratiques sur le territoire national, lecentre définira un parcours de soinscoordonnés. Objectif : permettre auxdifférentes équipes spécialiséesd’assurer une prise en charge optimaledes patients, en prenant en compte lesavancées scientifiques et l’analyse desrésultats à long terme.

A Nantes, lorsque les patients n’ontplus l’âge d’être suivis par le service dechirurgie pédiatrique, Ils sont dirigésvers le pôle clinique de l’IMAD.

« L’un de nos objectifs est de formaliser cepassage de l’adolescence à l’âge adulteen établissant une vraie transition avecdes consultations spécialisées » com-mente le professeur Héloury. Le centreaura aussi pour mission de coordonnerl’intervention des divers spécialistesconcernés : diététiciens, rééducateurs,stomathérapeutes… « Nous voulonsréunir toutes les compétences pour lesmettre au service des nouveauxentrants dans la maladie et les aider às’insérer socialement et familialement ».A cette fin, un groupe d’infirmièresspécialisées dans la prise en chargedes troubles sphinctériens de l’enfantété constitué : elles sont trois à partagerun temps plein financé par le centre,mettant au service des familles leurscompétences et leurs expériences.

Un attaché de recherche clinique serarecruté pour initier un registre, répondreaux familles, créer une hot-line, un siteinternet, un thésaurus médical adaptantl’existant aux pathologies concernées.

RennesLes 20 ans de la greffe cardiaque

« Parmi les expériences que l’on peuttenter sur l’homme, celles qui ne peuventque nuire sont défendues, celles quisont innocentes sont permises etcelles qui peuvent faire du bien sontcommandées ». C’est en reprenantcette maxime de Claude Bernard que lePr Le Guerrier a célébré les 20 ans de latransplantation cardiaque au CHU deRennes.

Retour sur les premières greffescardiaques et sur l’avénement d’unediscipline désormais bien maîtrisée…

Un peu d’histoire

La chirurgie à coeur ouvert sous circu-lation extracorporelle débuta à Rennesen décembre 1970. Pour la développer,il a fallu structurer des organisations,créer une équipe médicale solide, se doterde moyens humains suffisants, d’équi-pements modernes, d’une circulationextracorporelle bien établie et d’un envi-ronnement adapté. A cette époque, ils’agissait essentiellement du traitementdes maladies valvulaires. La chirurgiede la revascularisation coronaire n’étaitpas bien établie en France. L’enthou-siasme touchant la greffe cardiaque futd’ailleurs vite refroidi devant la déceptiondes résultats initiaux, les problèmesposés par le rejet échappaient à uneconnaissance sérieuse. Un grand pas aété effectué en 1981 avec l’introductionde la ciclosporine, relançant dans lemonde entier les programmes detransplantation cardiaque.

En 1985, le CHU de Rennes disposait dela culture indispensable à la réalisationde la transplantation. Durant l’année1986, plusieurs mois furent nécessairespour mettre au point des protocolesindispensables pour aborder dans debonnes conditions cette discipline nou-velle. Des rencontres de coordinationont eu lieu avec l’ensemble des équipeset des laboratoires du CHU dont lesconcours étaient indispensables. Il en estressorti un document d’une quarantairede pages définissant les indications, lebilan pré opératoire, les techniques dechirurgie, d’anesthésie, de réanimation,les complications et en particulier lerejet.

1986 : 1ère greffe de coeur

Le 29 septembre 1986 un homme de42 ans consulta pour une grande insuf-fisance cardiaque rebelle aux thérapeu-tiques conventionnelles. L’équipe luiproposa d’être trasnplanté, sans luicacher qu’il serait le premier cas àRennes. L’intervention eut lieu le23 octobre 1986 et le patient, 21 ansaprès, se souvient encore d’avoirdemandé un schweppes à son réveil etd’avoir téléphoné à son épouse pour larassurer.

Le développement de la transplantation

Au 31 octobre 2007, 329 greffes ont étéréalisées au CHU de Rennes, soit sur

21 ans, une moyenne de 15.6 greffespar an.

Les progrès du traitement médical ontpermis l’allégement des moyens desurveillance et des traitements médi-camenteux, la diminution du nombrede biopsies, le raccourcissement deshospitalisations, le recours à desmoyens d’assistance mécanique plusperfectionnés permettant en cas degrande urgence l’attente d’un greffon etl’amélioration de la condition généraledes patients ou, au besoin, l’assistancepost opératoire d’un greffon défaillant.

Parallèlement à l’augmentation de ladurée de survie, il faut souligner lecaractère remarquable de l’améliorationfonctionnelle autorisant pour la plupartdes transplantés la reprise d’une exis-tence active.

Témoignages de transplantés

A l’occasion de cet anniversaire, lestransplantés ont souhaité témoigner leurreconnaissance aux équipes chirurgicalesqui les ont pris en charge, qui les ontfaire revivre et leur ont donné la chancede pouvoir renouer avec une activitéprofessionnelle, une activité sportive,avec la vie tout simplement. Ils ontaussi souhaité remercier les famillesdes donneurs que certains auraientaimé connaître. Ils pensent à ellesnotamment lors de moments festifsqu’ils ont la chance de vivre alors qued’autres en sont privés.

L’histoire de la transplantation est sansprécédent : elle suppose la mise enparallèle de l’évolution de connaissancespluridisciplinaires (médicales, biologiqueset fondamentales) et l’intégration à toutmoment de la dimension humaine ausens noble du terme.

Son développement à Rennes n’a pu sefaire que grâce à la détermination despionniers, à l’obstination des chercheurs,et la compréhension des décideurs.

L’aventure n’est bien sûr pas terminéeet de multiples progrès, notammentdans le domaine de l’immunologie et del’assistance mécanique du coeur, auto-riseront la poursuite d’un développementqui s’effectue par paliers, nécessitant lesévaluations itératives dont l’objectivitéest fondamentale.

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Saint-Etienne

Sclérose Latérale Amyotro-phique, le CHU Centre référent

La SLA n’est pas rare. Elle touche environ8 000 personnes en France. En moyenne,deux patients nouveaux sont diagnos-tiqués dans le service de Neurologiedu CHU chaque mois avec au final, unefile active d’environ 80 patients.

Dans la majorité des cas, la ScléroseLatérale Amyotrophique débute entre50 et 70 ans, mais elle peut aussi surveniravant 40 ans. La cause de la maladiedemeure inconnue. Dans 10 % des cas,il existe un terrain familial.

Les symptômes s’installent progres-sivement avec une fatigue musculaire,un manque de force, des crampes, uneatrophie musculaire et des fasciculations.Dans la forme bulbaire, les muscles dela parole et de la déglutition sont touchésen premier. Dans la forme spinale, cesont les muscles des bras, des jambeset/ou les muscles respiratoires. Sil’évolution de la maladie est difficilementprévisible pour un patient donné, lepronostic reste très sévère : en moyenne,un patient sur deux décède trois ansaprès les premiers symptômes.

Il n’existe pas pour l’instant de traitementcuratif de la SLA. Seul le riluzole permetde ralentir l’évolution. Le reste de laprise en charge va consister à traiter lessymptômes gênants et à adapter lepatient en fonction de ses déficiencesavec pour but de ralentir l’évolution dela maladie et d’améliorer sa qualité devie.

La rapidité d’évolution de la SLA, lamultiplicité des handicaps qu’elle génère(paralysie des bras, des jambes, desmuscles pour parler et pour avaler, desmuscles respiratoires) et le désastrepsychologique qu’elle engendre oblige àune prise en charge la plus anticipée etla plus coordonnée possible.

En 2002-2003, à l’initiative de l’associa-tion de patients ARS, le ministère de lasanté a mis à disposition des créditspour la création de centres référents pourla prise en charge de la SLA. Déjà trèsimpliqué dans l’évaluation et le traitementdes maladies neuromusulaires sousl’impulsion du Pr Jean-ChristopheAntoine, le CHU de Saint-Etienne a faitpartie des premiers centres créés.

Tous les mardis matin a lieu uneconsultation pluridisciplinaire dédiée àla SLA. L’équipe travaille en lien étroitavec le Dr Isabelle Court-Fortune pourles troubles respiratoires et avec leservice de Gastro-entérologie du PrJean-Christian Audigier pour la mise enplace endoscopique de sondes de gas-trotomies. Les multiples problèmesrencontrés par le patient SLA serontabordés à l’occasion de cette consul-tation unique. La prise en charge seracoordonnée en réseau avec le médecingénéraliste, les soignants de proximité,les structures en charge de l’adaptationdu handicap au domicile, la MaisonDépartementale des Personnes Han-dicapées, les services de Soins palliatifs…

Metz-Thionville

Infections nosocomiales : leservice d’endoscopie digestivecertifié

Le service d’endoscopie digestive del’hôpital Bon Secours à Metz a étécertifié ISO 9001 / 2000 pour « le trai-tement, le contrôle et la mise à dispo-sition des endoscopes, la gestion et lamise à disposition des accessoires ».Label décerné par l’AssociationFrançaise pour l’Amélioration et leManagement de la qualité (AFAQ), le21 janvier 2008.

L’endoscopie consiste en l’explorationde l’ensemble du tube digestif grâce àl’introduction d’un tube souple retrans-mettant l’image obtenue par une microcaméra placée à son extrémité : l’endo-scope. Cet appareil doit être stériliséaprès chaque examen, du fait de sonarchitecture complexe et des matériauxutilisés, la décontamination de l’appareilest complexe et longue (plus d’uneheure avant chaque examen).

Le risque de transmission nosocomialea toujours été au centre des préoccupa-tions du service d’endoscopie digestivede l’hôpital Bon Secours à Metz, qui aélaboré depuis une vingtaine d’annéeses propres protocoles, régulièrementréactualisés. La démarche de certificationISO 9001/2000 a débuté en 2005.

Cette norme internationale s’appuie surun référentiel exigent et reconnu. Elleest fréquemment utilisée dans le secteurde l’industrie et des services. Enrevanche, elle reste rare dans le domainede la santé et exceptionnelle dans lesservices de soins aux patients.

La certification : un « plus » pour lepatient

Garantie d’engagement de l’équipedans la lutte contre les infectionsnosocomiales, la certification est une« assurance-qualité » contre le risquede transmission infectieuse. Ce labelrassure. Il est synonyme de remise encause permanente et dynamiqued’amélioration continue des pratiquesdu service, d’écoute du patient et d’éva-luation de sa satisfaction.

➔ Qualité

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et pour l’équipe

Cette reconnaissance valorise les com-pétences de l’équipe. Les pratiquessont harmonisées et leurs évaluationsreposent sur une approche factuelle. Ladétection des dysfonctionnements permetune analyse rapide des problèmes avecmise en place d’actions préventives etcorrectrices, témoignant d’une dyna-mique d’amélioration continue. Enfin, lamaîtrise des risques est renforcée(hygiène, sécurité sanitaire, risquespour le personnel) et cette sécurisationdes pratiques contribue à prévenir lerisque juridique.

En interne, cette exigence motive lescollaborateurs, elle oblige à former lesnouveaux agents et conforte de fait lapérennité des acquis. Quant aux relationsavec les services partenaires, elles s’entrouvent améliorées, qu’il s’agisse de ladirection de la logistique, des achats etde l’hôtellerie, de la pharmacie, du bio-médical, du laboratoire de bactériologieou de la stérilisation

Au niveau de l’établissement, la certifi-cation atteste de la dynamique de lalutte contre les infections hospitalières

Brest7 établissements fondent leRéseau Alcool-Toxiques duPonant

Fondé au cours de l’été 2007, le RéseauAlcool-Toxiques du Ponant réunit7 établissements et services hospi-taliers du Nord-Finistère désireux demutualiser leurs efforts dans lesdomaines de l’Alcoologie et del’Addictologie.

La création de ce réseau est le fruit de6 ans de travaux de groupes autour desconduites addictives, de remise enquestion, de volonté de mieux collaborerpour améliorer le service rendu auxpatients. Cette dynamique répond aussiaux souhaits de l’Agence Régionaled’Hospitalisation et des tutelles quiencouragent le développement descomplémentarités.

Le réseau poursuit plusieurs objectifsau premier rang desquels figurentl’optimisation de l’organisation desservices et la complémentarité del’offre, la volonté d’encourager leséchanges et les collaborations (for-mation des professionnels, analyse despratiques…).

Le réseau s’engage également à mettreen oeuvre une politique de prévention etd’information auprès des différentspublics, à participer à des missions derecherche et d’enseignement.

Afin de remplir ces missions le réseaudéveloppera des actions d’informationen direction du grand public et des col-loques à l’attention des professionnelsde santé et des médecins généralistesen particulier. Les membres du réseaupourront aussi prendre part à des ate-liers d’analyses et d’échanges autourdes pratiques professionnelles et à dessessions communes de formationcontinue.

A leur actif, les partenaires affichentdeux colloques d’addictologie et unefiche de liaison de pré admission enservice d’alcoologie.

Le réseau est ouvert à l’adhésion desprofessionnels de santé, à titre individuelou au titre de leurs associations profes-sionnelles, des associations d’usagersou à objet sanitaire et des acteurs de laprévention en alcoologie et/ou addic-tologie. et des collectivités locales, etc…

Les partenaires à l’origine du réseau

- Le Centre Hospitalier Universitaire deBrest - Service d’addictologie -Lasègue-Hôpital de Bohars.

- Le Centre Hospitalier des Pays deMorlaix - Service d’Alcoologie - BuhezNevez.

- L’Hôpital d’Instruction des ArméesClermont Tonnerre de Brest - Servicede Psychiatrie.

- Le Centre Hospitalier Ferdinand Grallde Landerneau - Unité d’Alcoologie-Addictologie de liaison - Yan’Dargent.

- L’Hôpital local LeJeune - CSA l’Estrande Saint-Renan.

- L’Association Ty Yann de Brest - Pôled’Alcoologie-Addictologie - ServicesKer Digor et Ar Styvel.

- La Clinique Pen an Dalar de Guipavas.

Association type loi de 1901, le réseau ainstallé son siège au Centre HospitalierFerdinand Grall, BP 719,29207 LANDERNEAU Cedex.

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Un réseau lorrain pour la prise encharge du diabète et de l’obésité

Nancy

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NancyUn réseau lorrain pour la priseen charge du diabète et del’obésité

La Maison du Diabète et de la Nutritionde Nancy et Meurthe et Moselle (MDNNancy-54) allie la qualité d’accueild’une « maison » à l’efficacité d’unréseau.

Ses missions s’adressent à tous lespublics : informer, éduquer, former etaider dans la lutte contre les maladiesmétaboliques chroniques en particulierl’obésité et le diabète. Fondée par lePr Olivier Ziegler, responsable du servicede diabétologie et nutrition au CHU deNancy, son efficacité repose sur lescompétences d’une équipe pluridisci-plinaire. La MDN Nancy- 54 affiliée àl’Association Nationale de Coordinationdes REseaux Diabète (ANCRED) permetaux médecins de ville d’accéder à denouveaux moyens d’éducation thérapeu-tique jusque-là concentrés à l’hôpital.

A la demande des médecins traitants,la MDN Nancy-54 met en place desateliers d’information et d’éducationthérapeutique animés par des infirmiers,des diététiciens, des kinésithérapeutes,des éducateurs sportifs, des podologuesformés à cette mission. Ils sont égale-ment décentralisés dans les quartiers

de l’agglomération nancéienne et surd’autres bassins de vie comme Pont-à-Mousson ou Saint-Nicolas-de-Port àquelques kilomètres de Nancy. Lesthèmes portent sur l’alimentation,l’activité physique, les maladies concer-nées et leurs complications, les principesdes différents traitements et sur dessujets plus techniques comme l’auto-surveillance glycémique ou la mise enplace d’une insulinothérapie.

La MDN Nancy-54 est aussi un réseaude soins et d’éducation thérapeutiquequi organise la circulation des infor-mations, l’évaluation des actions àtravers des outils de suivi simples (bilanannuel, carnet de bord) et la formationdes personnels de santé médicaux etparamédicaux.

Le réseau permet également l’accès àdes soins mal remboursés, en particulierles soins de podologie pourtant incon-tournables chez le sujet diabétique.L’accès au réseau de la Maison duDiabète et de la Nutrition se fait sursimple ordonnance du médecin au nomdu patient adressée à la MDN Nancy-54(courrier, fax ou via le patient). Leréseau rassemble des médecins, infir-mières, pharmaciens, diététiciens, pédi-cures-podologues, kiné, psychologues,éducateurs sportifs, l’Association Lorrained’Aide aux Diabétiques, collectivitéslocales, établissements, institutions,organisations et une structure d’évalua-tion : l’Ecole de Santé publique.

En partenariat avec d’autres réseauxlorrains, la MDN-Nancy 54 disposed’outils de promotion de santé etd’éducation utilisables par l’ensembledes soignants concernés par ces patho-logies. En Lorraine, une fédération destructures mutualise les supports ouactions pédagogique : LORDIAMN(Lorraine Diabète Maladies Méta-boliques et Nutrition). Un réseau trans-frontalier du diabète a également vu lejour (avec le Luxembourg, la Belgique etbientôt l’Allemagne).

Plus d’informations

Docteur Philip BöhmeCoordonnateur médicalMaison du Diabète et de la Nutrition deNancy et Meurthe et Moselle (MDNNancy-54)14, bd du 21ème Régiment d’Aviation54000 NANCYTél. : 03 83 39 00 26 Fax : 03 83 22 75 [email protected] [email protected]

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�DijonLe CHU construit son avenir

Créer la cité hospitalière de demaind’une capacité de 1 664 lits sur le sitede Bocage Central, à moins de 3km ducentre-ville, tel est l’enjeu du regrou-pement de l’ensemble des activités duCHU sur un parc de 160 000 m2.

L’objectif est de relier 3 bâtiments indé-pendants : l’actuel hôpital du Bocage, lefutur Bocage Central et le complexeMère-Enfants et de créer un plateautechnique centralisé commun.

Ce nouvel hôpital accueillera l’ensembledes activités de court séjour du CHU,c’est-à-dire les services installés ausein de l’Hôpital Général et de l’actuelHôpital du Bocage hormis la médecinegériatrique qui restera sur le site deChampmaillot. Parallèlement à cettenouvelle construction, les ailes de l’actuelHôpital du Bocage seront restructuréespour permettre la mise en place despôles médicaux.

Les 3 bâtiments indépendants serontreliés par des galeries vitrées. Cetteorganisation offrira au CHU des facilitésde fonctionnement optimales, par rapportà sa configuration multi-sites actuelle.

Une organisation spatiale optimisée

Les pôles seront organisés en nappeshorizontales, pour une plus grandeévolutivité et de meilleures liaisons ; la

juxtaposition des unités faciliteral’adaptation de leur géométrie et de leurcapacité. Les services d’hébergementseront établis dans les ailes neuvesNord et Sud, le bâtiment central lui-mêmecomprenant plate forme d’échanges etlieux d’accueil, de consultations etexplorations. L’actuel Hôpital du Bocageet Bocage Sud abritera la majorité desservices de consultations, et hôpitauxde jour et de semaine. Enfin, les 4 pôlescomportant les hébergements serontinstallés dans les 4 premiers étages :pôle Neurosciences, pôle SpécialitésMédicales, pôle Coeur-Poumons-Vaisseaux et pôle PathologiesDigestives.

L’éclairage naturel privilégié

L’ensemble du projet est traversé d’Esten Ouest d’espaces ouverts de grandedimension, apportant lumière naturelleet vues pour l’ensemble des locaux.Un maximum de chambres seront dis-tribuées au Sud, vers les espaces vertsdu parc central (aile Sud), et en Est-Ouestet Nord, vers les espaces verts situés del’autre côté du boulevard Maréchal deLattre de Tassigny (aile Nord). Enfin, lacomposition en « doigt de gant » et« patios », aux niveaux rez-de-jardinhaut et bas, diffusera la lumière naturellesur l’ensemble du plateau technique.

Simplicité, modularité et flexibilité : leregroupement par pôles facilité parl’architecture

Le CHU de Dijon a été parmi les premiersà se structurer de manière polaire,regroupant ses services en 16 pôlesmédicaux et transversaux :

Activités médicales : coeur-poumons-vaisseaux, neurosciences-chirurgieréparatrice et psychiatrie adulte, spé-cialités médicales, pathologies lourdes,pathologies digestives, métaboliques etendocriniennes,- anesthésie - réanima-tion chirurgicale - urgences, gynécolo-gie-obstétrique, personnes âgées,pédiatrie, rééducation-réadaptation

Pôles transversaux : pharmacie, imagerie,biologie, biostatistique et informationmédicale, vigilances, recherche cliniqueet innovation

Les patients, placés au coeur de l’orga-nisation médicale, bénéficieront dechambres individuelles dotées de cabinetsde toilette avec douche.

Un enthousiasme général

Pour Claude Girard, Président de laCommission Médicale d’Etablissement« Cette nouvelle construction bénéficietout d’abord aux patients qui souffraientd’une structure multi-sites, et desdélais d’attente et de transports quirallongeaient leur durée moyenne deséjour. Le nouveau CHU bénéficierad’une structure regroupée avec unehôtellerie entièrement réétudiée et deschambres individuelles. Leur prise encharge se déroulera au sein d’un lieuunique et d’un même étage. De plus lepersonnel, libéré des désagrémentsoccasionnés par les transferts, pourraconsacrer davantage de temps à chaquemalade. Il appréciera également leslocaux neufs, avec des équipementstechniques et de soins en partie renou-velés. La vocation de notre CHU étantd’offrir aux patients les thérapeutiquesles plus modernes, nous avons optépour une montée en puissance detoutes les techniques innovantes auservice de nos patients. »

La Cité Hospitalière de demain apporteà la population de Dijon et à celle de larégion Bourgogne l’assurance deconserver un haut niveau d’offre desoins.

Futur bocage central : repères

Données repères

80 000 m2 de construction neuve quiviendront s’implanter entre le complexeMère-Enfants et l’actuel Hôpital duBocage

�� ➔ManagementManagement Nouveaux CHUNouvelles maternités -nouvelles structuresPartenariatDéveloppement durableCultureMécénat

➔ Nouveau CHULe CHU construit son avenir Dijon

Le Nouvel Hôpital Orléans

Portes ouvertes au NouvelHôpital Civil : 10 000 visiteursen 2 jours Strasbourg

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Futur bocage central : repères (suite)

8 niveaux et une hélistation en terrasse

777 lits dans Bocage Central

Architecte : Groupe 6

un coût prévisionnel de 250 millions €

TTC (hors équipements)

Fin de la 1ère tranche de travaux 2009,achèvement de l’ensemble du programmeprévu pour 2011

Ce projet a reçu le soutien du Ministèrede la santé et de l’Agence Régionale del’Hospitalisation de Bourgogne.

Pour en savoir pluswww.dijonpremiere.com

Orléans Le Nouvel Hôpital

Un hôpital entièrement neuf de1 184 lits et places sur 161 000 m2

s’élèvera sur le site de la Source, à 10km du centre-ville. Il regrouperal’ensemble des équipes hospitalièresautour d’un plateau technique ultra-moderne.

Objectifs : améliorer la qualité de priseen charge et le confort des patients(80 % des chambres seront à un lit) ets’adapter à la modernisation perma-nente de la médecine.

L’établissement ouvrira ses portes en2014. Il remplacera les deux principauxhôpitaux du CHR d’Orléans, celui de laPorte Madeleine d’une capacité de336 lits et places et celui de La Sourcecomprenant 583 lits et places.

Implantée sur un territoire jeune oùs’étendent les premières terrasses de laSologne, l’impressionnante constructionmarquera la porte d’entrée Sud del’agglomération orléanaise. Ouvert surla ville proche à laquelle il est relié parle boulevard de l’hôpital et le tramway,le nouvel édifice satisfait un doubleimpératif : la lisibilité de l’espace pourles malades, leurs visiteurs, le personnelsoignant et l’intégration harmonieusedans un environnement naturel eturbain.

La « rotule » ou « l’oeuf », bâtiment cir-culaire à l’Ouest, constitue la charnièredu bâtiment. Elle héberge l’accueilgénéral public du bâtiment, au rez-de-chaussée, ainsi que la maternité et les

services de gynécologie et de pédiatriedans les étages supérieurs.

Le hall d’accueil général : au coeur despôles

Centre de gravité de la composition, lehall sera le point convergence desdifférents moyens de transports. Il seraaccessible depuis la gare terminus dutramway actuel et probablement depuisla nouvelle station de tramway envisagéeau Sud du site. Le personnel pourraégalement le rejoindre depuis les parkingsréservés, en longeant le jardin intérieurtraité comme un grand verger. L’entréeprincipale sera aussi reliée au grandparking visiteurs (800 places) construitsur deux niveaux le long de l’avenue del’hôpital, sous les pôles médecine etchirurgie.

Proximité, centralité et compacité, lesactivités médicales seront structuréesen 8 pôles

Chirurgie et anesthésie-réanimationadulte, Métiers de l’urgence, Biopatho-logies, Femme et enfant, Médecinesinterventionnelles, Médecines à fortesconsultations, Pôle d’Appui à la Qualitédes Soins (Pharmacie-Hygiène hospita-lière - Sécurité transfusionnelle - Hémo-vigilance-DIM-qualité) et imagerie.

Chaque pôle s’ordonne en hauteurhébergement aux niveaux 2/3/4, hôpitauxde jour au niveau 1 et consultationsexternes - accueil - admissions au rezhaut. Des liaisons horizontales fontcommuniquer chacun des niveaux entreeux. Cette organisation recentrera lesinfirmières et aides-soignantes sur leurcoeur de métier : le soin. A la clé : uneoptimisation de leur temps de présenceauprès du patient avec un ratio d’uneinfirmière et une aide soignante pour12 lits.

Le projet logistique au service de laqualité

Le projet logistique s’appuie sur4 piliers fondamentaux : la créationd’une plate-forme logistique centralisée,la gestion en flux tendus des approvision-nements vers les pôles médicaux afinde supprimer les stocks décentralisés,les transports automatisés pour lescharges lourdes et de pneumatiquepour les charges légères et la créationd’un système d’information logistique.

Autant de mesures qui vont simplifierles conditions de travail des soignantsen leur évitant nombre de déplacementsou de manutentions pénibles. De plus,en mutualisant des prestations telles quele biomédical, l’hôtellerie, le bio-nettoyage

et le brancardage la nouvelle organisationgénèrera des économies.

L’environnement au coeur du projet

Le CHR d’Orléans a souhaité inscrire leprojet Nouvel Hôpital dans la démarcheHaute Qualité Environnementale (HQE)*.Avec pour priorités la relation harmo-nieuse avec l’environnement immédiat,la gestion de l’énergie (objectif deréduction de 25 % supérieur aux obliga-tions réglementaires) et l’entretien et lamaintenance, le CHR d’Orléans s’engagedonc à aller bien au-delà des obligationsréglementaires.

Le nouvel hôpital d’Orléans : repères

Architectes : Cabinet Groupe 6

Coût total de l’opération, toutes dépensesconfondues : 487 millions d’euros envaleur finale estimée 2014, y comprisl’opération Parking silo 2. Cette estimationcomporte une enveloppe déconstructionde l’Hôpital actuel à hauteur de 12 mil-lions d’euros.

Prix au mètre carré : près de1 900 euros, toutes dépenses confondues.

Superficie : 161 000 m2 dont 143 000 m2 enbâtiment neuf et 11 000 m2 en bâtimentrestructuré sur un terrain de 33 ha.

80 % de chambres à 1 lit

Calendrier

Février 2008 : évaluation des prestationset lots techniques par les personnescompétentes de l’établissement, cir-culation de 760 copies de plans parmiles divers services pour recueillirremarques et corrections éventuelles

Fin février 2008 : établissement durapport de validation de l’Avant-projetdéfinitif

Juin 2008 : livraison de l’hélistationprovisoire

Mai 2009 : mise en service du parkingsilo 2 et des bâtiments dédiés auSAMU/SMUR/CESU/EFS

Mai 2009 - fin 2013 : construction duNouvel Hôpital d’Orléans

2014 : Ouverture du Nouvel Hôpitald’Orléans

* Haute Qualité environnementale :La qualité environnementale d’unbâtiment lui confère une aptitude àsatisfaire les besoins de maîtrisedes impacts sur l’environnementextérieur et la création d’un environ-nement sain et confortable.

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StrasbourgPortes ouvertes au NouvelHôpital Civil : 10 000 visiteursen 2 jours

A l’occasion du jubilé des CHU, le CHUde Strasbourg a ouvert les portes deson Nouvel Hôpital aux professionnelsde santé le samedi 12 janvier, et aupublic, le dimanche 13 janvier 2008.

Plus de 200 professionnels de santé duCHU de Strasbourg ont été mobiliséspour accueillir 10 000 visiteurs durantles 2 jours de 10h à 17h. Soit plus d’unmillier de personnes par heure !

Un parcours - en 12 étapes - représentatifde toutes les activités du Nouvel HôpitalCivil était proposé aux visiteurs qui ontpu découvrir en avant-première les uni-tés de soin, les aspects techniques,logistiques et architecturaux de ce nouvelensemble. A chaque étape, la présencede professionnels de l’hôpital et une sériede posters aidaient à mieux comprendrele fonctionnement du futur hôpital civil.

Un hôpital universitaire édifié en pleincentre ville : repères

Surface : 85 000m2 sur 5 étages

712 lits et places dont 53 places d’hos-pitalisation de jour et 34 de dialyse

359 lits d’hospitalisation conventionnellesupprimés

Des services miroirs regroupés (cardio-logie, pneumologie, hépato-gastro-entérologie)

Matériaux : structures métalliques,pierre et verre

Début du chantier : septembre 2002

Fort-de-France

Ouverture de la Maison de laFemme, de la Mère et del’Enfant

Nouveau pôle Femme/Mère/Enfant duCHU de Fort de France, la MFME aouvert ses portes le 6 mars 2008.L’établissement flambant neuf d’unecapacité de 171 lits et places remplacel’Hôpital-Maternité Victor Fouche misen service le 1er janvier 1959.

Avec sa maternité de niveau III, cenouveau centre de référence pour lesautres établissements de la Martiniquedispose d’une surface deux fois plusimportante que l’ancienne maternité etoffre une prise en charge spécialiséepar des professionnels performantsautour d’un plateau technique renforcé.

Du fait de sa proximité avec l’hôpitalPierre Zobda-Quitman, la MFME utiliseraplus aisément certains équipementscomme le scanner, l’IRM, les labora-toires d’analyses médicales….

La nouvelle maternité regroupe lesservices suivants

Pour les enfants :

- Un service d’urgences médico-chirur-gicales ;

- Un service de néonatalogie ;

- Un service de réanimation néonataleet pédiatrique ainsi de que des lits desoins intensifs ;

- Un service de chirurgie ambulatoire ;

- Des services d’hospitalisation classiquede médecine et de chirurgie pédiatrique ;

- Des consultations de médecine et dechirurgie pédiatrique.

Pour les femmes et futures mamans

- Un service d’urgences gynéco-obsté-trique,

- Un service de chirurgie gynécologiqueet mammaire,

- Un service de chirurgie ambulatoire,

- Un service de suivi des grossessespathologiques,

- Un service de suites de couches,

- Des consultations de gynécologie,

- Des consultations de suivi desgrossesses,

- Un centre de Protection MaternelleInfantile,

- Un hôpital de jour pluridisciplinaire.

La Maison de la Femme de la Mère et del’Enfant dispose également d’un plateautechnique spécifique : 6 blocs opératoiresdont le bloc obstétrical, 2 salles de sur-veillance post-interventionnelle (SSPI),5 salles d’accouchement, un plateaud’imagerie médicale, la biberonnerie, lastérilisation centrale…

La Maison de la Femme de la Mère et del’Enfant est, comme l’a été l’Hôpital-Maternité Victor Fouche, le siège del’école de sages-femmes.

La MFME : repères

171 lits et places

Capacité d’accueil : 2 500 accouchementspar an

20 000 urgences pédiatriques/an

Près de 420 personnels

Superficie : 16 000 m2

Coût total de l’opération : 55 millionsd’euros

Architecte :Mme Maryse Crochemar-Pelage

Le déménagement de l’hôpital Victorvers la Maison de la Femme de la Mèreet de l’Enfant s’est s’effectué du 03 au06 mars 2008. Désormais, l’HôpitalVictor Fouche sera fermé au public.

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➔ Nouvellesmaternités -nouvellesstructures

Ouverture de la Maisonde la Femme, de la Mèreet de l’Enfant Fort-de-France

Nouvel hôpitalFemme-mère-enfant Lyon

Nouveau pôlelogistique Pointe-à-Pitre

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LyonNouvel hôpital Femme-mère-enfant

Le nouvel hôpital Femme-Mère Enfant(HFME) des HCL a reçu ses premierspatients le 12 février dernier.

Implanté au sein du vaste groupementhospitalier Est à proximité des hôpitauxPierre Wertheimer (neurologie et neu-rochirurgie) et Louis Pradel (hôpitalcardio-vasculaire et pneumologique),il regroupel’ensemble des activitéspédiatriques auparavant réparties sur3 sites (Debrousse, Edouard Herriot etCentre Hospitalier Lyon-Sud), ainsi queles services de gynécologie et d’obsté-trique, jusqu’ici à HEH. 3 800 naissancessont attendues chaque année.

D’une capacité de 452 lits et places, iloffre plus que des soins et un héberge-ment, un véritable cadre de vie dans unenvironnement choisi : un seul patientpar chambre et la possibilité de recevoirun accompagnant, une salle de classe àchaque niveau de pédiatrie, des espacesde rencontre dans chaque unité desoins, une lumière naturelle dans tousles locaux de vie et un horizon parfenêtre.

L’architecte, Adrien Fainsilber a donnéau projet une rigueur fonctionnelle àtravers la maîtrise des flux tout enlaissant suffisamment de flexibilitépour permettre au site d’évoluer

Privilégiant l’éclairage, les jeux de trans-parences et les larges perspectives, il aconstruit l’établissement autour d’unsquare thérapeutique et les unitésd’hospitalisation autour des patios.

Pôle de référence régional le nouvelétablissement réunit toutes les activitésde proximité et de recours en obstétriqueet pédiatrie : urgences, maternité deniveau III, réanimation néonatale,médecine, chirurgie, explorations etrééducations fonctionnelles, consul-tations… L’offre de soins comprendégalement le Département de Médecineet de Biologie de la Reproduction - l’undes premiers centres français pour laprise en charge des couples stériles. Ilcompte un laboratoire de biologie de lareproduction et un CECOS, et développedes techniques de pointe inédites.

L’accueil, le respect et l’écouteL’ensemble des personnels a proposéune charte de fonctionnement où ils’engage à toujours mieux accueillir, à

privilégier le mieux-être et l’écoute dela personne malade. Sont également misen avant l’accès aisé du patient à l’infor-mation et le maintien de ses relationsavec l’extérieur.

Un petit monde au sein de la planèteHFME

Tout près de l’hôpital, l’association « LePetit Monde » qui oeuvre pour l’amélio-ration de la vie de l’enfant hospitalisé aconstruit 42 studios destinés àaccueillir les familles des jeunesmalades.

HFME : repères

Surface 100 000m2 hors oeuvre

lits et places 452

Plateau technique

Principaux équipements du serviced’imagerie

- 1 scanner, 1 IRM

- 3 salles de radiologie, 3 salles d’écho-graphie pédiatrique, 2 salles d’écho-graphie adulte, 2 salles de mammo-graphie, 1 salle d’imagerie interven-tionnelle, 1 panoramique dentaire,8 salles de naissances et 1 salle decésariennes

Blocs opératoires

- 4 salles de gynécologie et obstétrique,9 salles de pédiatrie, qui assurent l’in-tégralité de l’activité opératoire dechirurgie pédiatrique, y compris l’ur-gence chirurgicale

Activité

3 800 naissances/an

60 000 urgences pédiatriques/an

25 000 entrées/an

Plus de 1 900 personnels dont près de300 médecins et chirurgiens

Coût

Investissement (ensemble des 3 bâti-ments) : 178 millions d’euros +30,9 millions d’euros d’équipements

Pointe-à-Pitre

Nouveau pôle logistique etmodernisation des servicesprestataires

Réunir sur un même site la blanchis-serie, la cuisine, le magasin, la phar-macie, les archives relevaient du défi.9 années furent nécessaires pourmettre au point le projet et pas moinsde 2 ans pour édifier cette plateformeultra-moderne.

Aujourd’hui le CHU de Pointe-à-Pitreénumère avec satisfaction les multiplesavantages du pôle logistique :

- une blanchisserie qui intègre les tech-nologies de pointe et dont la capacitéde production va passer de 2 à7 tonnes/jour.

- une cuisine de haute technicité d’oùsortiront 3 000 repas par jour et pouvanten réaliser jusqu’à 10 000 !

Une capacité de stockage du magasinmultipliée par 4 avec plus de1 350 mètres cubes. Ce volume seramutualisé avec la pharmacie.

Le pôle logistique apporte aussi uneréponse aux problèmes de stockage desarchives avec la possibilité de recevoir400 000 dossiers médicaux.

Deux directions sont également instal-lées dans les nouveaux locaux : ladirection des services économiques etlogistiques et la direction des marchéspublics. Au total, plus d’une centaine depersonnes sont concernées par letransfert.

A terme, une structure relais est prévuepour la distribution des repas, du lingeet des produits du magasin.

Coût : 30 millions d’euros financés à35 % par des fonds européens et à 65 %par un plan pluriannuel de 7 ans.

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Metz-Thionville

L’interhospitalité version Metz-Thionville et Briey

Pour remettre en ordre de marche leCentre Hospitalier de Briey* en situationde crise budgétaire doublée de conflitsmédicaux et de dysfonctionnementsadministratifs, Antoine Perrin, alorsDirecteur de l’Agence Régionale del’Hospitalisation et Guy Vattier, Mairede Briey et Président du Conseild’Administration, ont soutenu dés lemois de mai 2007 la mise en placed’une direction commune avec le CHRde Metz-Thionville, assurée parM. Bernard Dupont, Directeur GénéralAdjoint du CHR Metz-Thionville.

Effectif le 1er octobre 2007, ce rappro-chement permit l’élaboration d’un pro-jet médical de territoire avec commepremier résultat tangible la création deFédérations Médicales Interhospitalièresen chirurgie orthopédique-traumato-logique et en chirurgie digestive etviscérale.

Ces créations ont pu pallier le déficitde chirurgiens et garantir le maintiende services indispensables à la popula-tion.

L’optimisation des moyens s’est traduitepar le partage du temps médical notam-ment des gardes et des consultations desur-spécialités dans le cadre des fédé-rations interhospitalières de chirurgie.En chirurgie orthopédique et traumatolo-gique, des consultations de spécialistes(orientation hanche et genou, chirurgiedu pied, chirurgie de l’épaule) ont étéplanifiées et organisées sur le site deBriey.

Les solutions adoptées font du CH deBriey un cas d’école. En effet, l’établis-sement qui cumulait les handicapsrelevés dans les récents rapports sur ladémographie médicale hospitalière parle Pr. Berland, sur l’organisation des

plateaux chirurgicaux par le Pr. Vallancienet sur la permanence des soins par J.Y.Grall a retrouvé la maîtrise de son aveniret des relations sociales sereines.

Les mesures correctrices adoptéesdémontrent de façon probante qu’il estpossible de répondre aux besoins deproximité d’urgence et de chirurgieprogrammée tout en maintenant leniveau de qualité des soins et lacontinuité territoriale.

Preuve est ainsi faite que l’améliorationde la prise en charge des patients peutaller de pair avec la réduction des coûts,le gaspillage du temps et des compé-tences médicales comme l’appelait deses voeux Madame Roselyne Bachelot-Narquin, Ministre de la santé, de lajeunesse et des sports, lors desRencontres Convergences SantéHôpital à Poitiers le 20/09/07.

* Briey, ville moyenne située dans lenord-est de la France, en Lorraine, auNord de la Meurthe-et-Moselle et aunord ouest de Metz, compte plus de5 000 habitants. L’hôpital Maillot, àBriey, est le troisième hôpital du bassin(543 lits, 967 employés). Sa zone d’attrac-tion porte sur un territoire de santé de96 000 habitants.

Pour plus d’informations Bernard Dupont - Tél. : [email protected]

RouenQuand temps partagé rime avecaugmentation d’activité

En 2000, les indicateurs d’activité duservice de pneumologie du CH deDieppe sont au rouge. 8 ans après lamise en place d’une saine coopérationavec le CHU de Rouen, les mêmesparamètres sont quasiment inversés !Retour d’une expérience amenée àêtre étendue à d’autres secteurs…

Dans les années 2000, le départementde pneumologie du CH de Dieppeconnaissait une baisse d’attractivité dueà un taux de fuite importante des diep-pois vers le CHU de Rouen distant deseulement 50 km de la cité maritime.Des symptômes inquiétants menaçaientl’avenir du service : augmentation de ladurée d’hospitalisation, départ progressifdes praticiens hospitaliers jusqu’àl’effectif minima d’un 1,5 pneumologuetemps plein.

De son côté, le CHU de Rouen déploraitla saturation de ses deux services depneumologie avec l’arrivée de patientsdu secteur Caux-Maritime qui relèventnormalement du territoire de santé deDieppe. De plus ces malades affichaientdes séjours plus longs que la moyenne,engorgeant des lits dédiés à des patho-logies plus lourdes. Pas question delaisser la situation se dégrader au risquede voir disparaître l’unité de pneumologiede Dieppe alors que les dieppois souffrentdavantage d’affections pulmonaires quela moyenne.

Comment inverser la tendance ?

Au vu de ce constat alarmant, les direc-tions administratives et médicalesdécidèrent qu’un médecin du CHU par-tagerait son temps médical avec le CHDieppe. Ainsi, l’équipe de pneumologiedieppoise vit son effectif augmenter enmême temps que son crédit grâce aulabel de qualité du CHU. Rouen misaitsur une meilleure canalisation despatients. Quant au médecin, il vivait uneexpérience enrichissante en amont maistoujours relié au service universitaire.

Un bilan plus que positif

Très vite, le service de pneumologie duCH de Dieppe enregistra des résultatsencourageants : son activité, après êtrepassée sous la barre des 1 000 séjoursrepartait en 2002 avec plus de1 500 séjours et plus de 2 000 en 2004 !En résumé : 50 % de patients en plus,

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➔ PartenariatsL’interhospitalitéavec Briey Metz-Thionville

Quand temps partagé rime avecaugmentation d’activité Rouen

Convention entre le CHU et leTrésor Public Saint-Etienne

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50 % de séjours en plus et à la clé uneoptimisation de la prise en charge : unedurée moyenne des séjours réduite deprès de la moitié -de 10,8 en 2002 à5,9 jours en 2004- Et, dans la mesure dupossible, les réhospitalisations, évitées.

Durant cette période le nombre moyende séjours par patient a diminué de 1,9en 2002 à 1,5 en 2005. Grâce à cettecoopération, la confiance est revenue et ledépartement de pneumologie du CH deDieppe peut désormais se féliciter d’atti-rer à nouveau les patients de sa région.

Rouen se réjouit de voir les duréesmoyennes des séjours des patients deCaux-Maritime devenir inférieure àcelle des autres patients.

Autre avantage toujours d’actualité, lebon usage du CHU : Les actes pratiquésdans ses unités relèvent vraiment dedisciplines ou d’équipements hospitalo-universitaires. Et si l’occupation de lapneumologie du CHU de Rouen demeuremaximale, ces services affichent cepen-dant un meilleur taux de rotation

Un plus également pour les patients :grâce à cette coopération, ils sont sûrsde bénéficier du meilleur adressagepossible en fonction de la gravité deleur pathologie et de la proximité deleur domicile.

Des gains financiers

Les experts concluent en précisant que« l’accord passé entre le CHU de Rouenet le CH de Dieppe a permis d’améliorerde près 30 % la situation financière liéeaux séjours de patients de Caux-Maritimedans les services de pneumologie deces deux établissements ». Par ailleursmoins de 2 % des patients en hospitali-sation conventionnelle ont fait l’objet detransfert entre Dieppe et Rouen.

La logique de coopération et de com-plémentarité joue à plein avec unerépartition coordonnée des compé-tences. Ainsi pour déterminer quieffectuera les actes situés à la frontièredes savoir-faire respectifs, une analyseintégre le coût d’acquisition du matériel,son amortissement, le niveau d’expertiserequis et la masse critique de patientsgarantissant la continuité de l’expertise.

Quelles perspectives ?

Pour développer ce lien privilégié, leséquipes souhaitent un partage généra-lisé de l’information médicale via ledossier personnalisé du patient, la télé-médecine, la téléconférence. D’autresaxes sont à l’étude avec notamment laparticipation des praticiens de Dieppeaux recherches rouennaises.

Enfin, les médecins du CHU prévoient depoursuivre le transfert de compétenceen réservant un accès direct au matérielde pointe aux praticiens du CH deDieppe.

D’après un article co-signé par Pr Jean-François Muir, Pr Luc Thiberville, chefsde service, pneumologie et cliniquepneumologique du CHU de Rouen,Dr Luc Durand, chef de service pneu-mologie, CH de Dieppe, Pol Nolet,Directeur du département consulting,cabinet Mazars, Duparc et associéspublié dans Gestion Hospitalières, déc2006, p725-729

Saint-Etienne

Convention entre le CHU et leTrésor Public

Après Marseille, Tours, Angers etNimes, le CHU de Saint-Etienne faitpartie des cinq hôpitaux françaissélectionnés en 2007 pour s’engagerdans une démarche d’amélioration desservices et circuits comptables etfinanciers.

Cette action s’est concrétisée, le26 octobre dernier, par la signatured’une convention de service comptableet financier (CSCF) avec le Trésor Publicpour une durée de quatre ans.

Un partenariat privilégié

Le Trésor Public assure pour le comptedu CHU le recouvrement des facturesémises et le traitement des virementsbancaires pour les nombreux fournis-seurs de l’établissement. Il assure aussiun contrôle de régularité de certainsactes administratifs et, en particulier, lerespect des règles des marchéspublics.

En signant cette convention, le CHU vapouvoir s’appuyer sur les équipes duTrésor Public met à disposition seséquipes pour améliorer sa gestion etmettre en place des solutions innovantes.Ainsi, la convention de service comptableet financier(CSCF) met en oeuvre uneorganisation fondée sur la performancedestinée à améliorer le contrôle desdépenses, la perception des recettes etla connaissance des coûts.

La signature de la CSCF intervient aumoment crucial où tous les hôpitaux enFrance seront financés à 100 % à l’acti-vité (T2A)*.

18 actions prioritaires

La plus spectaculaire est sans contes-te la dématérialisation de la feuille depaie qui permettra d’économiser96 000 feuilles de papier par an. Deséquipes mixtes auditeront égalementles aspects juridiques, comptables etfinanciers de la rémunération et de lachaîne de facturation. Des moyens depaiement (cartes bleues, paiement enligne, prélèvement automatique) vontêtre généralisés. Ces actions ferontl’objet d’une évaluation régulière par uncomité de suivi mixte Trésor Public -CHU de Saint-Etienne.

* T2A à 100 %. Désormais les hôpitauxsont financés à 100 % à l’activité. Achaque type de maladie est associé untarif national qui sert de base à larémunération des établissements desanté. C’est ce que l’on appelle la« tarification à l’activité ». Il s’agit làd’un changement de très grandeampleur. Le budget du CHU dépenddonc exclusivement des recettes qu’ilperçoit au titre des prestations qu’ilfournit et facture. Partenaire majeurde l’encaissement des recettes, leTrésor Public est de ce fait un acteurincontournable dans le cadre de cetteréforme.

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NiceDéveloppement durable au seindu Groupe Hospitalier Archet

Protéger l’environnement est un premiergeste de santé. La Direction du GroupeHospitalier l’Archet s’est engagéedepuis 2006 dans une démarchevisant à progresser dans la prise encompte du développement durable,essentiellement dans sa dimensionéco-citoyenne, avec l’appui de nombreuxpartenaires institutionnels.

Deux actions prioritaires :

- un Plan de Déplacements d’Entreprise(PDE) qui vise à optimiser les modesde déplacements des salariés commedes usagers en limitant autant quepossible l’usage de la voiture person-nelle ;

- un Plan Eco-Energie qui repose sur laréalisation d’un diagnostic énergétiqueet qui se poursuit avec un plan d’actionsur la Maîtrise De l’Energie (MDE) afinde contrôler le gaspillage énergétique.

Par ailleurs, un projet de réalisationd’un Diagnostic Environnemental dusite est actuellement à l’étude afind’établir un plan d’actions pluri annuel.

Enfin le futur hôpital Pasteur 2 répondraau label Haute Qualité Environnementale(HQE).

Avec ces 800 lits, le groupe hospitalierArchet est un gros consommateurd’énergie et d’eau et un importantproducteur de déchets. Il génère desvolumes de déplacements considérables(entre 3 000 et 3 500 personnes se rendentchaque jour sur le site).

Pour se traduire dans les faits, une telledémarche requiert l’aide de personnelssensibilisés et responsabilisés dansleur comportement. En juin 2007,« L’Archet a fêté l’éco citoyenneté »durant quatre journées de sensibilisation.

RennesLe CHU adopte la verte attitude

Au CHU de Rennes, la verte attitudeprend deux formes : la création d’unecommission environnement et l’inci-tation du personnel à se déplacer defaçon écologique en utilisation lestransports en commun ou en pratiquantle covoiturage.

Aviver la mobilisation contre legaspillage et promouvoir le respectde l’environnement

Le CHU n’échappe pas au gaspillage :papiers non triés dans les poubelles,lumières inutiles la nuit, chauffageperdu… Et si les 7 000 agents, qui fontattention chez eux, adoptaient ensemblele même comportement écologique auniveau de tout l’établissement ! Pourencourager ce changement d’attitude, lacommission médicale d’établissement adécidé de créer une commission environ-nement composée de plusieurs praticienset professionnels non médicaux.

Cette nouvelle instance est convaincueque des actions simples peuvent êtremenées en se référant à ce qui existedéjà : la collecte et le tri du papier auservice de reprographie, le recyclagedes bouteilles plastiques dans lesrestaurants du personnel. En 2007-2008, la commission environnements’est fixée comme objectifs l’utilisationdes enveloppes réutilisables entre lesdifférents services permettant 50 envoissuccessifs, la généralisation du tri dupapier, la réduction des consommationsd’énergie (informatique, téléphonie,lumières inutiles).

Pour que chacun se sente concerné etpuisse faire des propositions concrètes,une boite aux lettres mails a été ouverte,la commission s’est engagée àrépondre à toutes les suggestions et/ouremarques.

Une mesure phare : la promotion destransports en commun

Le CHU encouragera les personnels àutiliser les transports en commun.Comment ? Dès le 1er janvier 2008, leCHU prendra en charge 30 % du coût deleur abonnement mensuel ou annuelen le remboursant sur la fiche de paye.Cette décision innovante s’inscrit dansle plan de déplacement d’entreprise(PDE)* dans lequel s’est engagé le CHUavec l’appui de rennes métropole. Tousles personnels sont concernés par cette

mesure qu’ils soient personnel médicalou non médical y compris les agentscontractuels dont le contrat est égal ousupérieur à un mois.

L’invitation au covoiturage

Une convention a été signée entre le CHUde rennes et l’association covoiturage +qui se charge de constituer un équipagede covoiturants en mettant les agentshospitaliers en relation avec des per-sonnes qui habitent à proximité ou quitravaillent dans le même secteur. LeCHU prend en charge l’adhésion desagents à cette association.

* Le plan de déplacement d’entrepriseest une démarche volontaire del’employeur ayant pour objectif deproposer des solutions alternatives àl’utilisation individuelle de la voiturepour des déplacements domicile -travail des salariés.

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DéveloppementdurableDéveloppement durable au sein duGroupe Hospitalier Archet Nice

Le CHU adoptela verte attitude Rennes

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AngersLe Musée se découvre à l’hôpital

Le CHU d’Angers ouvre une expositionpermanente de reproductions d’oeuvresdes musées de la ville… Dans la citéligérienne, de solides passerellesrapprochent le monde de l’art picturalet celui du soin : depuis un an, lesmusées d’Angers et le CHU mènent deconcert un projet culturel : « Le Muséese découvre à l’hôpital ».

Cette collaboration se concrétise parl’accrochage de 75 reproductionsd’oeuvres des collections du Musée ausein du département d’Endocrinologie-Diabétologie-Nutrition du CHU. Dans ceservice de soins, plus de 12 000 personnespar an pourront admirer une largepalette d’œuvres, des natures mortesdu 17ème siècle à l’art contemporain.

L’exposition, qui prend ses quartiersaussi bien dans les couloirs du servicede soins que dans les chambres despatients, ou encore dans les offices, aété inaugurée à l’occasion d’un vernis-sage qui s’est tenu le 23 octobre 2007.

Parmi les personnalités présentes, oncitera Monique Ramognino, conseillèredéléguée aux bibliothèques, aux muséeset au patrimoine de la ville d’Angers,Patrick Le Nouëne conservateur enchef et directeur des musées d’Angers,Yvonnick Morice, Directeur général duCHU et le Professeur Vincent Rohmer,chef du Département d’Endocrinologie-Diabétologie-Nutrition.

Paris50 ans de progrès médical :l’AP-HP célèbre le Jubilé desCHU

A l’occasion du Jubilé des CHU, l’AP-HPexpose et commente la contributionspécifique de chacun de ses hôpitauxet de leurs équipes au progrès médicaldans une démarche résolument tournéevers l’avenir.

De mars à octobre 2008, en écho auxjournées nationales ou mondiales desanté publique, quelques 80 actions-relais seront organisées à l’attention dupublic, tour à tour dans les différentssites de l’institution.

11 thématiques seront développées autravers d’expositions, de conférences-débats, de films ou de découvertesd’équipements et d’espaces hospitaliers

- Aider l’enfant à naître

- Bien vieillir

- Des progrès de l’imagerie à la chirurgiemini-invasive

- L’hôpital dans la ville : médecine etsociété

- La révolution de la génétique et desmaladies rares

- Le lien hospitalo-universitaire demain…

- Prendre en charge et soigner lesmaladies chroniques

- Prévenir et surmonter les handicaps

- Remplacer ou réparer les organesdéfaillants

- Santé mentale : de la recherche à lapratique

- Vaincre le cancer

Les visiteurs pourront prendre la mesuredu chemin parcouru en 50 ans d’allianceentre l’Hôpital et l’Université.

A l’issue de ces programmes, une expo-sition photographique de Sophie Loubaton,organisée à l’Hôtel-Dieu, mettra enscène le progrès médical au travers detriptyques réunissant patients, équipeset dispositifs médicaux.

RouenCHU : des lendemains quichantent

Dans le cadre du Jubilé des CHU,16 hôpitaux universitaires ont invité500 auteurs originaires de toutes lesrégions françaises à proposer leurvision de « l’hôpital de demain ».

Les nouvelles racontent la sérénité d’unmonde devenu vraiment hospitalier : lesmalades sont apaisés, la technique a euraison de tous les maux, de toutes lessouffrances.

Venir à l’hôpital, à pied ou en vaisseauspatial, ressemblera à un voyage initia-tique. A l’entrée, les traitements dehaute technicité seront prodigués dansune « bulle » de douceur. La prise encharge parfaite de la douleur, le confort,l’écoute et le maintien du lien familialfigureront parmi les principaux atoutsde l’hôpital du 4ème millénaire, plusaccueillant et plus rassurant.

D’ores et déjà, les jurys de Bordeaux,Dijon, Lyon, Metz-Thionville ont élu leurgagnant et trouvé l’illustrateur du texte.Fin mai le CHU de Rouen porteur del’événement et créateur du PrixFlaubert a réuni les nouvelles lauréatesafin d’éditer un livre riche et originalissu de l’imagination fertile des adeptesde science fiction et des dessinateurs.

La présentation de l’ouvrage aura lieuà Paris lors de la fête du livre, le14 octobre 2008.

La MACSF prendra en charge lescoûts de fabrication des 5 000 livres.2 000 seront mis en vente via le réseaude distribution du Groupe La Martinièreen France à un prix d’environ 10 euros.Sur la vente de ces ouvrages 4,5 €

seront reversés aux CHU pour financerune action culturelle en faveur des enfantshospitalisés dans les CHU participants.Le CHU de Rouen centralisera les profitsdes ventes en librairies.

Enfin, 3 000 livres seront directementvendu par les CHU. Les fonds ainsirecueillis financeront des moyens pourréaliser des projets des projets d’amé-lioration des conditions de séjour desenfants.

Présentation du prix Flaubert

Lancé en 2004 par le CHU de Rouen,le prix Flaubert est une opérationlittéraire réalisée au profit des enfantshospitalisés.

➔ CultureLe Musée se découvreà l’hôpital Angers

50 ans de progrès médical : l’AP-HPcélèbre le Jubilé des CHU Paris

CHU : des lendemainsqui chantent Rouen

Itinéraires sensibles d’unemémoire collective Strasbourg

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StrasbourgItinéraires sensibles d’unemémoire collective

A l’heure où Strasbourg se prépare àinaugurer son nouveau CHU qualifié deplus grande réalisation hospitalière dudébut du XXIème siècle (85 000 m2,712 lits…), une artiste, Catherine Gier,accompagne l’établissement dans saprofonde mutation culturelle.

En 2008, l’institution plusieurs foiscentenaire se métamorphosera en unvaisseau amiral prêt à combattre toutesles formes de pathologies. 400 000consultants et hospitalisés et 9 000personnels sont concernés par cechangement.

Devant tant de gigantisme, l’interventionde l’artiste s’est faite légère, quasiaérienne. Catherine Gier est partie à larencontre de la mémoire collective quihabite les espaces de vie et de travail.Une contemplation des us et coutumesde chaque lieu avec pour repère unecarte sensible de l’hôpital civil, de sesodeurs, ses bruits, de ses visions insolitesou irréelles, belles ou choquantes…

Du 6 au 18 octobre 2005, 47 lieux tirésau hasard ont fait l’objet de 14 heureset 36 minutes de contemplation par212 regards.

Les contemplateurs, patients ou per-sonnels, ont découvert ou redécouvertle territoire hospitalier à travers cetteapproche sensible. A l’issue desséances, ils ont rempli un questionnairedont la traduction plastique vient colorerun livre intitulé « poème statistique ».Dans cet ouvrage original, les donnéesstatistiques recueillies sont détournéesdes logiciels au profit d’une lignegraphique, de pages de couleurs,d’arcs-en-ciel, de cercles, commeautant d’empreintes de la vie et del’écoulement du temps en ces lieux.

Pour Patrick Guillot, Directeur Généraldes Hôpitaux Universitaires deStrasbourg, ce travail décalé interrogela mécanique bien huilée du fonctionne-ment hospitalier : « Parallèlement à notreexigence d’efficacité et de rentabilitétraduite souvent par des donnéesmathématiques et objectives, notrecommunauté doit continuer à transformerses contraintes afin de donner du sens,de la rencontre, de l’hospitalité ».

Diplômée de l’Ecole des Arts décoratifsde Strasbourg, Catherine Gier réalisedes projets impliquant une relation aupublic durant le processus de réalisation.Elle crée des espaces spécifiques(bureau, dortoir…) qui prennent l’aspectlisse et contrôlé des services liés aubien-être ou à l’administration publique.Elle propose au spectateur d’entrerdans le dispositif afin de ressentir sasingularité et de porter un regard dif-férent sur son environnement. Lesdonnées sensibles collectées au coursde ces performances sont souvent trai-tées statistiquement et prennent uneforme plus conceptuelle (tableauxchromatiques, diagrammes…). Membrefondateur, elle participe au projetPrécaritas lancé par le SyndicatPotentiel.

PoitiersSport et collection, un conseilscientifique suit les appels àprojets

210 000 euros ont été recueillis lors del’édition 2007 de Sport et collection,célèbre événement sportif qui réunitchaque année plusieurs centaines deFerrari au profit de la lutte contre lecancer. Mais à quelle recherche affec-ter ces sommes ? Pour répondre à cettequestion un conseil scientifique réunis-sant les responsables du cancéropôleGrand Ouest, de l’association mécène etdu CHU de Poitiers a été constitué.

Le conseil scientifique a déterminé lecadre des appels à projets : lesrecherches conduites devront être insti-tutionnelles et indépendantes de toutintérêt avec l’industrie pharmaceutique.Des attachés de recherche cliniqueconduiront de manière rigoureuse lesétudes de validation chez l’homme deshypothèses formulées en laboratoire,qu’il s’agisse de tester des traitementsou d’établir des facteurs de diagnostic.

L’instance a décidé d’utiliser 80 000 eurospour financer deux postes d’attachés derecherche clinique, 1 temps plein en onco-logie hématologique et deux mi-tempsen oncologie médicale et en oncologieradiothérapique.

Les 130 000 euros restants ont été versésà des équipes ayant répondu à l’appel àprojets pour la recherche appliquée surle cancer lancé par le CHU de Poitiers.

60 000 euros vont permettre l’acquisitiond’une station de numérisation et d’analysed’images dans le cadre du projet sur laquantification des bios marqueurs dansle cancer de la prostate présenté par leprofesseur Gaëlle Fromont-Hankard.

40 000 euros pour l’installation d’unlaboratoire de culture cellulaire répon-dant au projet sur les cellules souchesde leucémie myéloïde chronique pré-senté par le professeur Ali Turhan.

30 000 euros pour l’acquisition de facteursde croissance au bénéfice du projet surles cellules souches cancéreuses deglioblastome (tumeurs cérébrales)présenté par le docteur Lucie Karayan-Tapon.

Une évaluation rigoureuse

La direction de la recherche du CHU dePoitiers adressera au conseil scienti-fique un rapport annuel sur l’utilisationdes sommes versées et l’avancementdes travaux supportés. Présidé par leProfesseur Kaled Meflah, coordonnateurdu Cancéropôle Grand Ouest (Bretagne,Centre, Pays de la Loire, Poitou-Charentes), le conseil scientifique seréunira en fin d’année pour faire le pointavec les chercheurs. Il est égalementenvisagé que les chercheurs présententbrièvement et de manière adaptée augrand public leurs travaux lors de laremise du don 2008 par l’associationSport et Collection et le Rotary ClubCivray Sud Vienne.

En 13 ans d’existence Sports et collectionaura réuni 1 210 000 euros. L’édition2008 s’est déroulée samedi 31 mai etdimanche 1er juin.

➔ Mécénat

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coordonnées Réseau CHU n° 25 - Juin 2008En gras, les CHU qui adhérent à Réseau CHU.

Amiens Bergamote DUPAIGNECHU d'Amiens Place Victor Pauchet 80000 Amiens Tél : 03 22 66 80 22Fax : 03 22 66 80 19 eelliissee..aannssaarrtt@@cchhuu--aammiieennss..ffrr

Angers Anita RENIER CHU d’Angers 4, rue Larey 49033 Angers Cedex Tél. : 02 41 35 53 33Fax : 02 41 35 53 55 aannrreenniieerr@@cchhuu--aannggeerrss..ffrr

BesançonSophie MURACCIOLICHU Besançon2, place Saint Jacques23030 Besançon Cedex Tél. : 03 81 21 86 26Fax : 03 81 21 87 15ssmmuurraacccciioollii@@cchhuu--bbeessaannccoonn..ffrr

BordeauxFrédérique ALBERTONICHU Bordeaux12 rue Dubernat 33404 Talence CedexTél. : 05 56 79 53 42 Fax : 05 56 79 48 85 ffrreeddeerriiqquuee..aallbbeerrttoonnii@@cchhuu--bboorrddeeaauuxx..ffrr

BrestIsabelle GOURMELEN CHU Brest 5, av Foch29609 Brest Cedex Tél. : 02 98 22 39 35Fax : 02 98 22 34 98 iissaabbeellllee..ggoouurrmmeelleenn@@cchhuu--bbrreesstt..ffrr

CaenEvelyne HAMON-PHILIPPECHU CaenAv, Côte de Nacre14033 Caen CedexTél. : 02 31 06 52 63Fax : 02 31 06 49 62hhaammoonnpphhiilliippppee--ee@@cchhuu--ccaaeenn..ffrr

Clermont-Ferrand Dominique MARCHESSEAUCHU Clermont-Ferrand58 rue Montalembert63003 Clermont-Ferrand Cedex 1Tél. : 04 73 75 10 87Fax : 04 73 75 10 92 ddmmaarrcchheesssseeaauu@@cchhuu--cclleerrmmoonnttffeerrrraanndd..ffrr

DijonHélène CHAMBLINCHU de Dijon1, Bd Jeanne d'ArcBP 7790821079 Dijon CedexTél. : 03 80 29 51 86Fax : 03 80 29 34 21hheelleennee..cchhaammbblliinn@@cchhuu--ddiijjoonn..ffrr

Fort-de-FranceYolène PERRONNETTE-DAVILACHU Fort-de-FranceBP 63297261 Fort de France Cedex Tél. : 05 96 55 22 30Fax : 05 96 75 84 02yyoolleennnnee..ppeerrrroonnnneettttee--ddaavviillaa@@cchhuu--ffoorrttddeeffrraannccee..ffrr

GrenobleBrigitte POLIKARChargée de CommunicationCHU Grenoble38700 La Tronche Tél. : 04 76 76 50 98 / 50 18Fax : 04 76 76 52 14BBPPoolliikkaarr@@cchhuu--ggrreennoobbllee..ffrr

LilleSandrine DelabyCHRU de Lille2, av Oscar Lambret59037 Lille Cedex Tél. : 03 20 44 49 12Fax : 03 20 44 52 71 ss--ddeellaabbyy@@cchhrruu--lliillllee..ffrr

LimogesPhilippe FrugierCHU de Limoges2, Av Martin Luther-King87042 Limoges CedexTél. : 05 55 05 66 94Fax : 05 55 05 6667pphhiilliippppee..ffrruuggiieerr@@cchhuu--lliimmooggeess..ffrr

LyonDanielle GimenezHospices Civils de Lyon3, quai des célestins69229 Lyon Cedex Tél. : 04 72 40 70 30Fax : 04 72 40 72 30 ddaanniieellllee..ggiimmeenneezz@@cchhuu--llyyoonn..ffrr

MarseilleDenis Burgarella Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille80. rue Brochier13354 Marseille Cedex 5 Tél. : 04 91 38 20 20Fax : 04 91 38 20 02 DDeenniiss..BBuurrggaarreellllaa@@mmaaiill..aapp--hhmm..ffrr

Metz-ThionvilleVéronique de FloraineCHR de Metz-Thionville6 rue Charles AbelB.P. 81065570 38 Metz Cedex 1Tél. : 03 87 55 79 04Fax : 03 87 55 39 60vv..ddeefflloorraaiinnee@@cchhrr--mmeettzz--tthhiioonnvviillllee..ffrr

Montpellier Gilles BouletCHU Montpellier80, avenue Augustin Fliche34295 Montpellier Cedex 5 Tél. : 04 67 33 93 43Fax : 04 67 33 93 65 gg--bboouulleett@@cchhuu--mmoonnttppeelllliieerr..ffrr

Nancy Laurence VergerCHU Nancy 29, av du Mal de Lattre de Tassigny54035 Nancy Cedex Tél. : 03 83 85 14 78Fax : 03 83 85 11 88 ll..vveerrggeerr@@cchhuu--nnaannccyy..ffrr

NantesManuela de la PenaCHU Nantes5, allée de l'Ile Gloriette44035 Nantes Cedex 1Tél. : 02 40 08 72 27Fax : 02 40 08 71 61mmaannuueellllaa..ddeellaappeennaa@@cchhuu--nnaanntteess..ffrr

NiceMartine DupontDirectrice de la CommunicationCHU de Nice - Hopital de Cimiez4 Avenue Reine VictoriaBP 1179-06003 Nice cedex1Tél. : 04 92 03 40 09

NîmesCatherine LATGERCHU de NîmesPlace de Pr. Robert Debré30029 NIMES Cédex 9Tel. 04 66 68 30 01Fax : 04 66 68 34 00ccaatthheerriinnee..nneeyyzzoonnnniieerr@@cchhuu--nniimmeess..ffrr

OrléansCécile AUDETCHU d’Orléans1, rue Porte Madeleine BP 2439 -45032 Orléans Cedex 1Tél. : 02 38 61 32 68Fax : 02 38 74 41 [email protected]

ParisEve AULONGAssistance PubliqueHôpitaux de Paris3, av Victoria75004 Paris Tél. : 01 40 27 52 06Fax : 01 40 27 38 54 [email protected]

Pointe-à-Pitre Marie-Christine BELTANCHU de Pointe-à-PitreAbymes97159 Pointe-à-Pitre CedexTél. : 05 90 89 16 50Fax : 05 90 89 11 19mmaarriiee--cchhrriissttiinnee..bbeellttaann@@cchhuu--gguuaaddeelloouuppee..ffrr

ReimsOlivier FOGLIETTA CHU Reims23 rue des Moulins51092 Reims Cedex Tél. : 03 26 78 34 38Fax : 03 26 82 65 84 ooffoogglliieettttaa@@cchhuu--rreeiimmss..ffrr

RennesChantal ROUSSEAUCHU de Rennes2 rue Henri Le Guilloux35033 Rennes Cedex 9Tél. : 02 99 28 24 72 Fax : 02 99 28 43 36cchhaannttaall..rroouusssseeaauu@@cchhuu--rreennnneess..ffrr

RéunionMartine RajzmanCHR de La RéunionDirection GénéraleCommunication & CultureTél :0262 90 68 32Mobile : 0692 00 10 07mmaarrttiinnee..rraajjzzmmaann@@cchhrr--rreeuunniioonn..ffrr

Rouen Rémi HEYMCHU de Rouen 1 rue de Germont76031 Rouen CedexTél. : 02 32 88 85 20 Fax : 02 32 88 80 65rreemmii..hheeyymm@@cchhuu--rroouueenn..ffrr

Saint-EtienneIsabelle Zedda Direction GénéraleCHU Saint-Etienne 42055 Saint-Etienne Cedex 2Tél. : 04 77 12 70 13 Fax : 04 77 42 70 48 ddiirreeccttiioonn..ggeenneerraallee..aagg@@cchhuu--sstt--eettiieennnnee..ffrr

Strasbourg Fatiha AITRAISCHU de Strasbourg1, place de l’hôpital - BP 42667091 Strasbourg Cedex Tél. : 03 88 11 61 66Fax : 03 88 11 53 83 ccoommmmuunniiccaattiioonn@@cchhrruu--ssttrraassbboouurrgg..ffrr

ToulouseMarie-Claude SUDRECHU Toulouse2, rue Viguerie31052 Toulouse Cedex Tél. : 05 61 77 83 49Fax : 05 61 77 85 21 ssuuddrree..mmcc@@cchhuu--ttoouulloouussee..ffrr

ToursAnne-Karen NANCEYCHRU Tours37044 TOURS Cedex 9Tél. : 02 47 47 37 57Fax : 02 47 47 84 31aakk..nnaanncceeyy@@cchhuu--ttoouurrss..ffrr

Coordination de la commissioncommunication : PoitiersStephan Maret CHU Poitiers Jean Bernard - 2, rue de laMilétrie B.P. 577 - 86021 POITIERS CedexTél. : 05 49 44 47 47 Fax : 05 49 44 47 48ss..mmaarreett@@cchhuu--ppooiittiieerrss..ffrr

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Site internet et semestriel, Réseau CHU présente l’actualité des Centres HospitaliersRégionaux et Universitaires et de la conférence de leurs Directeurs Généraux - Comitéde rédaction - président : Guy Vallet, Directeur AP-HM, membres : Anne Boiteux,Directeur des rédactions des revues professionnelles Elsevier-Masson, Nicolas Brun,Chargé de mission à l'Union Nationale des Associations Familiales, Pr Stefan Darmoni,Informatique Médicale CHU de Rouen, Patrick Guillot, Directeur Général du CHR deMetz-Thionville, Alain Hériaud, Directeur Général du CHU de Bordeaux, Marie-ClaudeSudre, Déléguée à la Communication du CHU de Toulouse.

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XIèmes Assises Nationales Hospitalo-Universitaires : le nouveau CHU

Lille, jeudi 11 et vendredi 12 décembre 2008

Cap sur l’avenir !

Grand rendez-vous biennal, les Assises sont organiséespar les trois Conférences des Directeurs Généraux de CHU, des Présidentsde Commission Médicale d'Etablissement de CHU et des Doyens de facultésde médecine. Lors de ces rencontres, la communauté hospitalo-universitaireémet des recommandations souvent retenues dans les réformes promulguéespar le gouvernement.

7ème édition des Victoires de la Médecine : 10 décembre 2008

Les 15 premières mondiales françaises qui ont changél'histoire de la médecinePour établir le palmarès, la communauté médicale estinvitée à sélectionner les quinze innovations les plusemblématiques parmi les 78 premières mondiales françaises.Le vote se fait en direct sur le site internethttp://www.victoiresdelamedecine2008.com

www.reseau-chu.org

L’ACTU DES CHULe site portail des CHU et de la Conférence

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est une édition de

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