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RAPPELS
La fumée du tabac (4 000 composés)
Nitrosaminesirritant + cancérogène
COhypoxie sang + muscle
Cadmiumaccumulation
BenzopyrèneGoudron cancérogène
Nicotineaddictive
Poloniumradioactif (1/2 vie > 1000 ans)
Dioxinescancérogène
Acroléineirritant
Source : Reducing the health consequences of smoking: 25 years of progress.
A report of the Surgeon General. Rockville, MD: US Department of Health and Human Services, 1989.
La nicotine est le principal alcaloïde de la fumée de cigarette et est principalement responsable de la dépendance.
Seule l’élévation brutale de sa concentration dans le sang provoque une vasoconstriction des artères, accélère le pouls, augmente la pression artérielle et le débit cardiaque.
Quand la dose de nicotine est régulière (timbre, gomme), ces effets cardio-vasculaires sont absents ce qui explique que les substituts nicotiniques soient indiqués chez le fumeur même en cas d’infarctus du myocarde récent.
La nicotine inhalée
Source : Benowitz NL, Hansson A, Jacob PIII.Cardiovascular effects of nasal and transdermal nicotine and cigarette smoking.Hypertension, 2002; 39:1107-1112
Nicotine et dépendance
La nicotine inhalée avec la fumée est une drogue psycho-active
Effets positifs des shoots de nicotine variables selon les fumeurs :– plaisir– gestion du stress– soutien pour le moral (effet antidépresseur)– concentration intellectuelle– contrôle de l’alimentation
Le fumeur s’habitue à gérer les moments de sa vie quotidienne avec la cigarette.
Il renforce alors sa dépendance comportementale et sa dépendance physique.
Source : US Department of Health and Human Services.The health consequences of smoking: nicotine addiction.
A report of the Surgeon General. Washington DC.1988
La nicotine inhalée par la fumée :l’effet “shoot”
La cigarette est une “seringue à nicotine”.
La nicotine met 7 secondes pour passer des alvéoles au cerveau : shoot 2 fois plus rapide qu’une intra-veineuse
Un fumeur prend une dizaine de shoots par cigarette : cet effet shoot crée et entretient la dépendance.
La nicotine est apportée lentement par les substituts nicotiniques et n’est donc pas accompagnée de cet effet shoot.
Source : Henningfield JE, Benowitz NL, et al. Reducing the addictiveness of cigarettes.
Tobacco Control, 1998; 7:281-293.
La baisse du taux de nicotine pousse à fumer
heures
niveau de satisfaction
sensation de manque
cigarettes cigarettescigarettes
Le fumeur fume parfois par plaisir
Beaucoup de cigarettes sont fumées pour éviter le déplaisir lié au manque de nicotine.
Le comportement est identique à celui d’un sujet dépendant d’une autre drogue quand il est en manque.
Concentration de nicotine dans le sang
Membrane
Les récepteurs à la nicotine
Non-fumeur
Fumeur
Membrane des neurones du noyau accumbens (partie du cerveau impliquée dans la dépendance)
Chez les fumeurs, il y a beaucoup plus de récepteurs, mais qui sont moins sensibles à la nicotine.
Source : Le Houezec J. Pourquoi devient-on dépendant du tabac?
La Revue du Praticien - Médecine générale, 2002; 16(577):869-872.
Récepteur nicotinique
Nicotine
Critères d’une dépendance à la nicotineselon classification DSM IV
1) Tolérance manifestée par le besoin d'accroître les doses consommées pour obtenir un effet désiré constant ou une diminution des effets à dose consommée constante.
2) Symptômes de sevrage à la suite d'une période d'abstinence.3) Fumer plus, ou plus longtemps que prévu.4) Désir persistant de fumer et efforts infructueux de diminution, ou de
contrôle de la consommation.5) Beaucoup de temps passé à fumer ou à se procurer du tabac.6) Abandonner ou réduire ses activités sociales, professionnelles ou de
loisir à cause du tabac.7) Continuer à fumer malgré la connaissance des conséquences avérées
pour la santé.
Il faut au moins 3 des 7 critères pour être considéré comme dépendant.
Source : American Psychiatric Association. Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders,
Fourth Edition. American Psychiatric Association, Washington, DC, 1994.
Sensations de manque
Renforcement négatif
Sensations positives
Comportement
(habitudes)
Renforcement positif
Le tabagisme est un comportement
Le tabagisme est
un comportement
entretenu et
amplifié par une
dépendance
pharmacologique
(nicotine).
"Jamais la
connaissance
d'un risque ne
suffit à modifier un
comportement".
Dépendance neuro-pharmacologique
• La cigarette est une “seringue à nicotine”
• Le fumeur nicotine dépendant recherche les shoots nicotiniques
Source : Russell MAH. In: Nicotine psychopharmacology: molecular, cellular, and behavioural aspects.
Wonnacott S, Russell M.A.H, Stolerman I.P. (Eds), Oxford University Press, Oxford, 1990, pp.374-418.
Tests & questionnaires
Test de Fagerström1. Combien de temps après votre réveil fumez-vous votre première cigarette ?
Dans les 5 premières minutes 3 Entre 6 et 30 minutes 2 Entre 31 et 60 minutes 1 Après 60 minutes 0
2. Trouvez-vous difficile de s’abstenir de fumer dans les endroits où c'est interdit? Oui 1
Non 03. A quelle cigarette de la journée vous sera-t-il le plus difficile de renoncer ? La première le matin 1 N’importe quelle autre 04. Combien de cigarettes fumez-vous par jour ?
10 ou moins 0 11 à 20 1 21 à 30 2 31 ou plus 3
5. Fumez-vous à un rythme plus soutenu le matin que l’après-midi ? Oui 1 Non 0
6. Fumez-vous lorsque vous êtes malade que vous devez rester au lit presque toute la journée ?
Oui 1 Non 0
Source : Fagerström traduction par les traducteurs officiels de l’OMS; JF Etter + conférence consensus 1998
…dépendant0-2 pas3-4 faiblement5-6 moyennement 7-10 forte ou très forte
Test DETA (alcool)
• Le test Deta est un test clinique constitué de quatre questions simples permettant de déceler les risques de dépendance vis-à-vis de l'alcool. A partir de 2 réponses positives, la probabilité d’une consommation excessive d’alcool, voire d’une alcoolo-dépendance est très élevée.
1. Avez-vous déjà ressenti le besoin de diminuer votre consommation de boissons alcoolisées ?
2. Votre entourage vous a-t-il déjà fait des remarques au sujet de votre consommation ?
3. Avez-vous déjà eu l'impression que vous buviez trop ?
4. Avez-vous déjà eu besoin d'alcool le matin pour vous sentir en forme ?
Mesure du CO
Ce qui est écrit sur le paquetn’est pas ce qu’il y a dedans
C’est dans la fumée que sont mesurés les composants de la cigarette.
Chacun fume à sa façon : par exemple, le simple fait de boucher les aérations du filtre avec les doigts peut multiplier par 10 le taux de nicotine inhalée.
Intérêt de la mesure du CO expiré
• Marqueur du tabagisme
• Demi-vie de 6 h
• Évaluation «visuelle» du tabagisme récent (façon de fumer)
• Mesure très motivante car normalisation rapide après arrêt
• La mesure du taux de CO expiré est en bonne corrélation avec le CO lié à l'hémoglobine (HbCO = carboxyhémoglobine) et avec le CO lié aux muscles squelettiques et cardiaques.
• Le taux de CO expiré est un bon reflet de l'intoxication tabagique récente (en dehors d'autres causes d'intoxication par le CO : parking, fuite d'un chauffe-eau, incendie, pollution extrême....).
• La demi-vie du CO dans l'organisme (HbCO) est d'environ 6 heures.
Le CO expiré
Niveaux d’exposition au monoxyde de carbone (CO) concentration en ppm (parties par million)
Troubles neurologiques
Valeur limite (VME) lieu de travailDéclenchement alerte des parkings
Limite non-fumeur
Limite pollution villes
Campagne non fumeur
Gros Cigares
60 cigarettes
1 paquet cigarettes
Fum. passifNon fumeur
5 ppm0 ppm
80 ppm
50 ppm
35 ppm
10 ppm8,5 ppm
Aborder le fumeur
Fumiez-vous quand vous étiez plus jeune?
Identifier les fumeurs• Au moins la moitié des fumeurs ne sont pas identifiés par
les médecins.
• L'identification est plus facile quand le patient présente une maladie liée au tabac.
• En pratique, le patient se présente souvent avec un problème non lié au tabac.
Avez-vous déjà fumé ?Fumez-vous ?
Source : In Educating Medical Students about Tobacco: Planning and Implementation, Richmond R (ed.), 1996:15-59
Inscription du tabagisme parmi les «signes vitaux», à coté PA et poids
• Le tabagisme doit être inscrit à côté du poids et de la pression artérielle sur les dossiers de tous les patients.
• Le malade doit savoir que les soignants s'intéressent à ce signe comme aux autres signes vitaux.
• Mettre une marque spécifique pour le statut fumeur sur le dossier est efficace.
Source : Fiore et al 2000 ou http://www.surgeongeneral.gov/tobacco/default.htm
Conseil minimal
Est-ce que vous fumez ?
Voulez-vous arrêter ?
oui
non
Donnez un document
oui
Source : ANAES. Conférence de consensus Paris 8-9 octobre 1998, Eds EDK Paris 1998 : 50-53
non
Que demander à un patient qui est hospitalisé ?
nonnonEst ce que vous fumez ?Est ce que vous fumez ?
nonnon
Souhaitez vous profiter de votre hospitalisation pour arrêter de fumer ?
Souhaitez vous profiter de votre hospitalisation pour arrêter de fumer ?
ouioui
nonnonouioui
Proposer une substitution nicotinique
Proposer une substitution nicotinique
Suivre les étapes permettant l’arrêt
Suivre les étapes permettant l’arrêt
Aide au sevrage
Aide au sevrage
ouioui
Pouvez vous vous abstenir de fumer pendant votre hospitalisation ?
Pouvez vous vous abstenir de fumer pendant votre hospitalisation ?
Arrêt du tabac :les outils du sevrage
Substitution nicotinique
La substitution nicotinique
Un tournant dans l'histoire du sevrage tabagique :
• Sevrage confortable, plus facile (comparaison avec arrêts antérieurs).
• Plus de contre-indication chez la femme enceinte et le cardiaque en dehors post infarctus immédiat.
• Pourcentage de succès = placebo X 2.
• Mais encore nombreuses reprises à court terme.
• Progrès nécessaires : posologie, durée du suivi, prévention récidive…
Source : OMS,SRNT http://www.treatobacco.net
Une des causes majeures d’échec des sevrages est
La sous-utilisation de la substitution nicotinique et une mauvaise connaissance des produits disponibles.
Mais aussi un manque d’information qui fait trop souvent considérer la nicotine comme le produit toxique du tabac.
Les 2 objectifs de la substitution nicotinique
Cellules du n. accumbensNormal
(non fumeur)
Anormal
(fumeur)
Récepteurs libres manque
MembraneRécepteurnicotinique
Nicotine
Beaucoup de récepteurs sur la membrane
Peu de récepteurs sur la membrane
La substitution nicotinique a 2 objectifs
Saturer les récepteurs pour calmer le manque (effet immédiat)
Diminuer le nombre de récepteurs pour désaccoutumer du tabac (plusieurs semaines)
3 outils de la substitution nicotinique
Timbres (patchs)
Formes orales
Forme nasale
Différents dosages
GommesPastilles sublingualesPastilles à sucerInhaleurs
Spray nasal
Source : Le Houezec J. Le point sur... la substitution nicotinique. Actualités Innovations-Médecine, N°53, Octobre 1998.
La gomme• Existe aujourd’hui en deux dosages : 2 et 4 mg.
• La dose de nicotine restant dans la matrice est en moyenne de 1 mg.
• La dose libérée est donc approximativement de 1 mg pour les gommes de 2 mg (50%) et de 3 mg pour les gommes de 4 mg (75%).
• Il existe des gommes de saveurs différentes (menthol, orange, fruits…)
• La nicotine est absorbée par la muqueuse buccale.
• L'efficacité de la nicotine libérée par la gomme est optimale lors de la mastication de la gomme et non lors de la déglutition.
• Les taux plasmatiques de nicotine obtenus sont moindre que ceux obtenus par la prise de cigarette.
• Il faut préciser au patient que la gomme ne doit pas être utilisée comme un chewing-gum, mais à l’inverse, mâchée très lentement et que la salive ne doit pas être déglutie.
• Le risque de transfert de la dépendance aux cigarettes vers une dépendance à la gomme, sans être nul, reste marginal.
Le timbre (patch)• Développé pour éviter ces difficultés d'usage liées aux
gommes,
• Le timbre permet la meilleure observance liée à une grande facilité d’utilisation .
• Pour diminuer le risque de réaction cutanée locale, il faut changer le site d’application du timbre quotidiennement,
• Il existe des systèmes pouvant être portés durant 24 heures qui délivrent au maximum une dose de 21 mg de nicotine par jour et des systèmes pouvant être portés 16 heures qui délivrent au maximum une dose de 15 mg de nicotine par jour.
Source : AFSSAPS, Recommandations de bonne pratique : les stratégies thérapeutiques médicamenteuses et non médicamenteuse de l’aide àl’arrêt du tabac. 2003.
Dosage des patchs
24 H
Nicopatch
Nicotinell
Niquitin
21mg
14mg
7 mg
16 H
Nicorette ( sécables)
15 mg
10 mg
5 mg
Adapter la posologie de lasubstitution nicotinique
Association de substituts nicotiniques
Fume <10 cig./jour 10-19 cig./j 20-30 cig./j > 30 cig./j
Pas tous les jours
Rien ou Forme orale
Rien ou Forme orale
- -
Pas le matin Rien ouForme orale
Rien ou Forme orale Forme orale
< 60 minaprès le lever
Rien ouForme orale Forme orale
Timbre forte dose Timbre forte dose+/- forme orale
< 30 minaprès le lever
-Timbre forte
dose
Timbre forte dose+/- forme orale
Timbre forte dose+ forme orale
< 5 minaprès le lever
-Timbre forte
dose+/- forme orale
Timbre forte dose + forme orale
Timbre forte dose+ timbre
(moyenne dose)+/-forme orale
Ministère de la santé 2004
Adapter la posologie à chacun
• Envie de fumer• Énervement• Grignotage
Sous-dosage
Sur-dosage
Bondosage
Pas d’envie de fumerNauséesTachycardie
Réduction du tabagisme Réduction du tabagisme avec substitution nicotiniqueavec substitution nicotinique
Pharmacocinétique de la nicotine• La quantité de nicotine absorbée chaque jour par un
"gros" fumeur est très variable : – en moyenne 30-40 mg soit environ 1 mg par cigarette,– mais existe des variations individuelles de 10 à 100 mg
nicotine/jour
• Chaque fumeur maintient une nicotinémie régulière de façon automatique en adaptant sa consommation de cigarettes (autotitration).
• Pour bloquer le syndrome de sevrage et le besoin, il faut apporter la nicotine en quantité appropriée compte-tenu de la prise de nicotine.
Source : Le Houezec J. Le point sur... la substitution nicotinique. Actualités Innovations-Médecine, N°53, Octobre 1998.
Réduction de tabagismeRéduction de tabagisme
• Proposé si l’arrêt ne peut ou ne veut être obtenu.
• Doit être réévalué et le pourcentage de compensation augmenté au fils du temps.
• Ne doit être qu’un pas vers l’arrêt complet.
• Si proposé uniquement à des fumeurs non prêts à l’arrêt, ne réduit pas mais augmente les chances de sevrage.
• Pour une maladie liée au tabac
• Chez les malades cardio-vasculaires
• Chez les malades respiratoires
• Chez la femme enceinte
• Réduction du risque avant chirurgie
Réduction du tabagismeRéduction du tabagisme
Source : d’après Dubois G. La réduction du risque tabagique. La Documentation Française, Paris, 2002.
Autres médicaments pour l’arrêt du tabagisme
Bupropion (Zyban®) Médicament non nicotinique qui :
inhibe la recapture de la noradrénaline
inhibe la recapture de la dopamine
Aide les patients motivés à l’arrêt du tabac
Réduit les symptômes de sevrage
Son efficacité semble identique à celle des substituts nicotiniques
chez les patients très dépendants
La durée habituelle de traitement est de 8 semaines
Effets secondaires possibles
Contre-indications : épilepsie, sevrage alcool, insuffisance
hépatique, allaitement, troubles psychiatriques…Source : AFSSAPS RBP 2003, Vidal® 2002:2051-2
Chlorhydrate de Bupropion 150 mg mode d’emploi
Traitement pour 7 à 9 semaines
1 cp/j2 cp/j en deux prises séparées d’au moins 8 heures
6 joursFin du traitement
Arrêt du tabac au cours des 15 premiers jours
Source : d’après Vidal® 2002:2051-2
Bupropion : contre-indications Hypersensibilité au Bupropion ou à un composant des
comprimés Histoire actuelle ou ancienne de :
• Crises convulsives• Anorexie mentale ou boulimie• Troubles bi-polaires
Insuffisance hépatique sévère Patient atteint d’une tumeur du SNC Patient en cours de sevrage alcoolique ou de
benzodiazépine Traitement concomitant avec les IMAO
Il existe par ailleurs de nombreuses précautions d’emploi
Attention :
Risque convulsions sous Bupropion = 1/1000
Source : d’après Vidal® 2002:2051-2
CHAMPIX (varénicline)
Nouvelle classe thérapeutique ( commercialisé en février 2007)C’est un agoniste partiel et sélectif des récepteurs alpha 4 bêta 2
L’effet agoniste : diminution de l’envie de fumer et des effets de sevrageEffet antagoniste : diminue l’effet de récompense du tabac
CHAMPIX : prescription
Durée du traitement : 12 semaines ( sur prescription médicale)
par voie orale en dehors ou au cours des repas
le patient doit choisir une date de sevrage et débuter le traitement une à deux semaine avant cette date selon le schéma posologique suivant: * J1 à J3: 0, 5mg 1 FS/jour
*J4 à J7: 0,5mg 2fs/jour
* ensuite: 1mg 2fs/jour
CHAMPIX: toléranceÉtude de tolérance sur 4000 fumeurs de cigarettes, traités sur une moyenne de 84 jours
Effets indésirables:
1- nausées (2,7%) placebo 0,6%
2- céphalées (0,6%) placebo 1%
3- insomnies (1,3%) placebo 1,2%
4- rêves (0,2%) placebo 0,2%
prise de poids inférieure à 3 kg
Effets secondaires du sevrage tabagique
Poids et arrêt du tabac• Le fumeur est en sous-poids (de 0 à 3 kg).• A l’arrêt du tabac possibilité de rattrapage de son poids, voire plus.
Effet nicotine Effet baisse ou arrêt Conseils
Augmentation des dépenses caloriques
Augmentationlipolyse
Effet indirectHyperglycémiant (effet coupe faim)
Diminution desdépenses caloriques
Stockage desgraisses
Augmentationde l’appétit
Exercicephysique
Diminution de l’apport de graisses saturées
AlimentationÉquilibrée (sucres lents)
Source : d’après USDHHS SGR 1990:187-274, http://sgreports.nlm.nih.gov/NN/B/B/C/T/_/nnbbct.pdf
Effets secondaires – suite - La réaction dépressive, fréquente
soit en rapport avec un état dépressif antérieur , soit liée à une «auto médication» avec la nicotineLes troubles de la concentrationLes insomniesLa constipation ( fréquente)La réaction allergique aux SN
Tabac-alcoolTabac-alcool
Les fumeurs boivent plus que les non-fumeurs
Parmi les personnes traitées pour alcoolisme :
Sources : Baromètre Santé 92. Eds CFES; Hurt RD et al. JAMA 1996;275:1097-103.
80% sont des fumeurs (34% dans la population générale)
Le tabac est responsable de 51% des décès, l’alcool de 34%.
Sevrage Tabac-Alcool
• Il est quasi impossible de sevrer en tabac sans sevrer en alcool.
• Placer les 2 sevrages dans une même démarche globale.
• Soit sevrage simultané (difficile à conduire, en particulier en médecine générale).
• Soit sevrage en alcool puis en tabac, mais en annonçant dès le départ que les deux sevrages sont conduits dans une même démarche.
• Aucune étude ne montre un effet négatif du sevrage tabagique sur une reprise de l’alcoolisme.
Source : d’après ANAES. Objectifs, indications et modalités du sevrage du patient alcoolodépendant. Conférence de consensus - 17 mars 1999.