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Rapport d’activité 2007 Association Agréée de Surveillance de la Qualité de l’Air en Guadeloupe

Rapport d'actvités 2007 - GWAD'AIR

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Page 1: Rapport d'actvités 2007 - GWAD'AIR

Rapport d’activité 2007

Association Agréée de Surveillance de la Qualité de l’Air en Guadeloupe

Page 2: Rapport d'actvités 2007 - GWAD'AIR

Rapport d’activité 2007 I 2

GWAD’AIR a en 2007, poursuivi sa mission de surveillance de la qualité de l’air pour la Guadeloupe. Notre association, agréée depuis 2001 par le Ministère de L’Ecologie, de l’Energie du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire (MEEDDAT) pour contrôler l’évolution de la pollution de l’air sur l’ensemble de l’archipel Guadeloupe, a accompli les taches inhérentes à cette mission. Le Plan de Surveillance de la Qualité de l’Air (PSQA), rédigé et voté en 2005 prévoyait, pour 2007, des mesures dans les îles du nord et sur la côte au vent de la Guadeloupe proprement dite. Ce programme a été respecté bien que statutairement les îles de Saint-Martin et Saint-Barthélémy soient devenues en juillet 2007 des nouvelles Collectivités d’Outre-Mer.Ainsi parallèle avec les études des îles du nord, la côte au vent a été étudiée au cours de cette année 2007. Les communes de Sainte-Rose, Lamentin, Petit-Bourg, Goyave et Capesterre-Belle-Eau, ont bénéficié de mesures par tubes passifs et de mesures avec la station mobile. La mesure au quotidien de la pollution de l’air dans l’agglomération pointoise n’a pas été négligée. La diffusion de l’indice ATMO s’est poursuivie, bien que nous ayons connu un problème majeur sur notre site internet. En 2007, nous avons enregistré des records en terme d’indice ATMO. Pour la première fois un indice ATMO très mauvais égal à 10 a été mesuré (17 mars 2007). Le travail d’information et de communication auprès du grand public s’intensifie grâce à la participation active du personnel de l’association au travers de divers manifestations de vulgarisation. L’année s’est clôturée sur une note très positive, puisqu’une nouvelle station de type industriel a été mise en place. Ce matériel achetée par EDF et dont l’exploitation a été confiée à GWAD’AIR a été implanté le 15 novembre 2007.

Jack MOLINIÉLe Président de GWAD’AIR

Mot du Président

La vie associative

Mesurer la qualité de l’air

Les études

Bilan des mesuresde la qualité de l’air

Les statistiquespar polluant

Communication

Table des matières

Mot du Président

2

3

4

5

8

11

16

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Rapport d’activité 2007 I 3

Local de GWAD’AIR

La Vie AssociativeConformément aux statuts de l’association, les mem-bres de GWAD’AIR sont regroupés en quatre collèges : les services de l’État, les Collectivités, les Industriels et les Associations et personnes qualifiées. La présence de chacun des collèges est nécessaire au bon fonction-nement de l’association.Les Membres de GWAD’AIR Les services de l’État : -Agence du Développement et de la Maîtrise de l’Énergie

(ADEME) -Direction Départementale de l’Équipement (DDE) - Direction Régionale de l’Environnement (DIREN) - Direction Régionale de l’Industrie, de la Recherche et de

l’Environnement (DRIRE) - Direction de la Santé et du Développement Social (DSDS)

Les Collectivités LocalesConseil Général Conseil Régional Mairie de Baie-Mahault Mairie du Gosier

Les Industriels- Chambre des Commerces et de l’Industrie (CCI) de Pointe-à-Pitre - Compagnie Thermique du Moule (CTM) - Électricité De France Service Archipel Guadeloupe (EDF)- Énergie Antilles – SCI Péristyle- Société Anonyme des Raffineries des Antilles (SARA) - Société des Agrégats de Guadeloupe (SADG) - Syndicat Intercommunal de Traitement des Ordures Ménagères (SICTOM) - Société Frigorifique de Bergevin (SOFRIBER)- Union des Entreprises (UDE-MEDEF)

Les Associations et les personnes quali-fiées- Didier BERNARD, professeur chercheur à l’Université

Antilles Guyane (UAG) - Félix LUREL,- Jack MOLINIÉ, professeur chercheur à l’Université

Antilles Guyane (UAG) - Karu Asthme (membre depuis l’Assemblée Générale

du 27 avril 2007)- Météo France - Union Régionale des Associations pour la Protection

de l’Environnement en Guadeloupe (URAPEG) - Union Régionale des Consommateurs (URC)

Les Membres du bureauPrésident : Jack MOLINIÉ (Professeur chercheur à l’UAG)Vices Présidents : la Mairie de Baie-Mahault (repré-sentée par Mme DAHOMAIS) et l’URAPEG (représenté par M. PIERRE-JOSEPH) Secrétaire : Michel MASSON (DRIRE)Trésorier : Didier MARTON (EDF)Conseiller Technique : Jérôme DANCOISNE (ADEME)

Le Personnel de l’associationTrois personnes sont chargées de mener à bien les mis-sions de l’association :

Jean-Marie MERLOTechnicien

de maintenance

Christelle RIPPONDirectrice

Julia BERNARIAssistante de direction

PRÉSENTATION DE L’ASSOCIATION MissionsCréée en novembre 2000, l’association GWAD’AIR a trois missions principales qu’elle assure sur l’ensemble de l’archipel Guadeloupe : – Mesurer la qualité de l’air, – Informer la population et les autorités sur la qualité de l’air, – Aider les autorités à préserver et/ou améliorer la qualité de l’air.

Page 4: Rapport d'actvités 2007 - GWAD'AIR

Rapport d’activité 2007 I 4

Mesurer la qualité de l’airLe réseau de mesure : Dans le cadre de sa mission de surveillance de la qua-lité de l’air en Guadeloupe, l’association, a investi dans du matériel de mesures. L’agglomération pointoise est équipée de 4 stations fixes.Une station urbaine et deux stations périurbaines. Les données obtenues permettent de calculer l’indice ATMO quotidiennement.La quatrième station fixe est de type industriel. Elle est placée depuis le 15 novembre 2007 à Convenance Baie-Mahault, sur le site de l’espace agricole régio-nale. Nous remercions vivement la Chambre d’Agriculture qui nous a autorisés à placer la station industrielle, après de longues recherches. La station a pour objet la surveillance des émissions de polluants d’origine indus-trielle dans l’air ambiant. Elle doit être placée dans la zone la plus soumise à ce type de pollution. GWAD’AIR a au cours de l’année 2005 réalisé une étude afin de déterminer le site le plus approprié pour l’implantation de la station industrielle.

Bien que le site de l’espace régional soit un compro-mis entre les exigences techniques et les disponibilités foncières, il reste cependant dans la zone d’implan-tation préconisée pour la surveillance de la pollution émise par la Zone industrielle de Jarry. Les premiers résultats de cette nouvelle installation seront disponi-bles dès 2008.

Baie-MahaultRéseau de mesure de Gwad’air

Abymes

Pointe -à -Pitre

Industrielle

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Rapport d’activité 2007 I 5

Les étudesEn conformité avec le Plan de Surveillance de la Qua-lité de l’Air élaboré par GWAD’AIR en 2005, des cam-pagnes de mesures ont été réalisées dans les nouvelles Collectivités d’Outre-Mer : Saint-Barthélémy et Saint-Martin ; ainsi que dans les communes de la zone Côte au Vent : Capesterre Belle-Eau, Goyave, Lamentin, Pe-tit-Bourg et Sainte-Rose. L’objectif de ces études est d’avoir une image fidèle de la qualité de l’air en ces lieux. Chacune des campagnes de mesures est effectuée à l’aide de 2 méthodes : mé-thode passive et méthode active.

• La méthode passive permet de connaître les concen-trations moyennes pour un type de polluant sur une zone étendue. A GWAD’AIR nous utilisons les tubes à diffusion passive spécifiques au dioxyde d’azote (NO2).Les tubes passifs sont des petits tubes cylindriques d’environ 7 cm de long. Le tube contient un principe actif qui permet de « piéger » le dioxyde d’azote (NO2). Les tubes sont exposés à l’air ambiant durant deux se-maines avant d’être analysés en laboratoire.• La méthode active permet de connaître les concen-

trations en dioxyde d’azote (NO2), en ozone (O3), en particules de moins de 10 microns de diamètres (PM10) et en dioxyde de soufre (SO2) en temps réel. Pour cela, on utilise la station mobile.

Cette année 2007, toutes les campagnes ont suivi le même protocole : 6 semaines de mesures en continu durant la saison sèche et 6 semaines durant la saison des pluies avec la station mobile.

Étude dans la Collectivité de Saint-Barthé-lémyLa COM de Saint-Barthélémy a participé financière-ment à l’étude de mesure de la qualité de l’air qui s’est déroulée en 2007. Deux sites ont accueilli la station mobile.

Premier site : devant la Mairie de Gustavia du 5 au 26 février 2007 (saison sèche) et du 1 au 21 août (saison des pluies).

Tube passif utilisé lors des études

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Rapport d’activité 2007 I 6

Deuxième site : Saint-Jean dans l’enceinte de la ca-serne des pompiers du 26 février au 22 mars 2007 (ca-rême) et du au 22 août au 12 septembre (hivernage).

Les campagnes par tubes passifs se sont dérou-lées du 27 février au 27 mars 2007 (saison sèche) et du 12 septembre au 12 octobre 2007 (saison des pluies). Au total 49 tubes ont été posés sur toute l’île. Étude dans la Collectivité de Saint-MartinLa COM de Saint-Martin a participé financièrement à la mesure de la qualité de l’air qui s’est déroulé en 2007. Deux sites ont accueilli la station mobile.

Premier site : Sandy Ground dans l’enceinte de l’école primaire, du 26 mars au 16 avril 2007 durant le ca-rême, puis du 18 septembre au 9 octobre 2007 (re-marque pour cette campagne à cause de travaux, la station mobile a été placée près de l’office du tourisme à Marigot).

Deuxième site : Spring (Quartier d’Orléans) : du 17 avril au 14 mai 2007 (carême) puis du 11 au 28 octo-bre 2007 (hivernage).

Les campagnes par tubes passifs se sont déroulées du 28 février au 28 mars 2007 (saison sèche) et du 11 septembre au 11 octobre 2007 (saison des pluies). Au total 70 tubes ont été posés sur toute l’île.

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Rapport d’activité 200z I 7

Étude dans les communes de la zone

Côte au ventCette étude a couvert les villes de Sainte-Rose, La-mentin, Petit-Bourg, Goyave et Capesterre-Belle-Eau. Comme pour les campagnes précédentes, la station mobile et les tubes passifs NO2 ont permis de couvrir l’ensemble de la zone d’étude. Deux sites ont accueilli la station mobile.

Premier site : Au bourg de Capesterre-Belle-Eau, dans l’enceinte de l’école primaire JULIOT-CURIE du 6 au 27 juin 2007 (saison sèche) au puis 13 novembre au 6 décembre 2007 (saison des pluies).

Deuxième site : Lamentin, dans l’enceinte de l’école primaire Lucien GAYADINE à La Rosière du 28 juin au 19 juillet pour la saison sèche, puis du 6 décembre au 3 janvier 2008 (saison des pluies).

En parallèle 4 campagnes de 15 jours par tubes pas-sifs NO2 ont été menées durant la saison sèche (du 11 juin au 11 juillet 2007) et la saison des pluies (du 5 décembre au 5 janvier 2008). Au total 123 tubes par campagne ont été placés. Les résultats des toutes ces campagnes sont disponi-bles dans les rapports complets des études.

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Rapport d’activité 2007 I 8

L’indice ATMO est l’indice de la qualité de l’air calculé pour les agglomérations de plus de 100 000 habitants. En Guadeloupe, la seule agglomération concernée est composée des villes des Abymes, Baie-Mahault, Gosier et Pointe à Pitre. L’indice ATMO est calculé à partir de 4 polluants qui sont :- le dioxyde de soufre (SO2), - l’ozone(O3), - le dioxyde d’azote (NO2)- et les poussières de moins de 10 microns de diamètre

(PM10). .

L’indice ATMO varie sur une échelle de 1 à 10 : Très bon à Très mauvais.Le calcul de l’indice de la qualité de l’air prend en compte les mesures des trois stations fixes de l’agglo-mération :- La cabine urbaine placée à Pointe-à-Pitre- La cabine périurbaine placée à Baie-Mahault- La cabine périurbaine placée aux Abymes

En 2007, l’indice moyen de la qualité de l’air est égal à 3,34 soit un indice bon (contre 3,27 en 2006). L’indice ATMO le plus fréquemment mesuré est égal à 2, soit un indice très bon (34,50 % des indices calculés). Au cours de l’année on constate une grande variabi-lité de la valeur des indices (indices allant du très bon au très mauvais). En effet, en 2007 il a y eu de nom-breux passages de brumes de sable et ceci durant une période plus étendue que la moyenne. Ces particules fines ont induit des indices de la qualité de l’air mé-diocre à mauvais. Ainsi pour la première fois depuis la première diffusion de l’indice ATMO en avril 2005, la Guadeloupe a eu un indice très mauvais égal à 10 (le 17 mars 2007).

Outre le passage cyclique des brumes de sable, la Gua-deloupe a été soumise à un apport d’ozone en pro-venance du Nord de l’Amérique, responsable certains

jours d’indices moyens. Ce phénomène avait déjà été observé les années précédentes, il est commun à plu-sieurs îles de la Caraïbe.

Localement les sources de pollution existent, le trans-port automobile, en pleine extension ces dernières an-nées est responsable de pics de pollution aux heures de pointes (le matin de 7h à 8h et l’après midi de 15h à 18h environ). De plus, durant la période des fêtes de fin d’année, on peut observer clairement l’incidence de la circulation, plus dense aux abords des centres com-merciaux, sur la qualité de l’air.

L’activité industrielle va pouvoir être surveillée grâce à la station industrielle achetée par EDF et confiée à GWAD’AIR pour l’exploitation des résultats. Ce nouveau matériel a été installé en novembre 2007. Cependant, ces données ne rentrent pas dans le calcul de l’indice ATMO du fait de la réglementation.

L’indice ATMO : Bilan de l’année 2007La qualité de l’air évolue au cours de l’année. Le mois de février est le seul mois à n’avoir que des indices de la classe Très bons à Bons. Les indices moyens à médiocre ont été observés tout les autres mois de l’année et ceci particuliè-rement au cours des mois de mars, mai, juillet et décembre.

Bilan des mesures de la qualité de l’air :

Page 9: Rapport d'actvités 2007 - GWAD'AIR

Rapport d’activité 200z I 9

Au cours de l’année 2007, l’indice ATMO le plus élevé était égal à 10, soit un indice très mauvais. Le résultat s’ex-plique par un important passage de brumes de sable sur notre Archipel.

L’indice de meilleure qualité est égal à 1 : indice très bon (2,92 % des indices calculés). En 2007, il y a donc eu une grande variabilité de l’indice passant d’un extrême à l’autre.La classe des indices Très bons à Bons représente 78,65 % des indices calculés en 2007, contre 80,91 % obtenus en 2006 pour la même classe.

La classe des indices Moyens à Médiocres constitue 19,59 % des indices calculés en 2007 (contre 17,66 % en 2006). Les particules fines de moins de 10 microns de diamètre sont en majorité responsables de ces indices ATMO. L’ozone est le polluant dominant dans 2,05 % des cas. Les particules fines et l’ozone sont co-dominants dans 1,17 % des cas.

La classe des indices Mauvais à Très mauvais représente 1,75 % des indices calculées en 2007. En comparaison en 2006 cette classe était égale à 1,42 %. La totalité de ces indices est due aux particules fines de moins de 10 microns de diamètre.

Les Fréquences des indices ATMO

Taux de fonctionnement des stations fixes de mesures de la qualité de l’air en 2007 :Les stations fixes et mobile composant le réseau de GWAD’AIR ont respectivement un taux de fonctionne-ment annuel de : • 98,60 % au lieu des 100 % observés en 2006 pour la cabine urbaine de Pointe-à-Pitre. • 98,10 % au lieu des 100 % obtenus en 2006 pour la cabine de Baie-Mahault.• 34,70 % pour la cabine des Abymes contre 61,90% en 2006. Ceci est dû à divers problèmes techniques qui seront présentés ultérieurement.• 80,10 % en 2007 contre 46,10 % pour la station mobile en 2006. • En fin d’année une nouvelle station fixe de mesures a été mise en place. Il s’agit de la station industrielle achetée par EDF et dont l’exploitation a été confiée à GWAD’AIR. Au cours des derniers jours de l’année cette installation était en test, aussi les données ne seront pas présentées dans ce rapport.

Le taux de fonctionnement global du réseau hors sta-tion mobile est de 77,13 % en 2007. Ce même taux était égal à 87,30 % l’an dernier. Cette diminution s’explique par divers facteurs :

* Le cyclone DEAN : en effet lors du passage du cy-clone DEAN toutes les cabines de GWAD’AIR ont été arrêtés pour des raisons de sécurité. Ces arrêts ont été suivis de plusieurs jours de remise en état des machi-nes et divers contrôles afin de valider les mesures.

Page 10: Rapport d'actvités 2007 - GWAD'AIR

Rapport d’activité 2007 I 10

NO NO2 O3 SO2 PM10 Température

Taux de Représentativité

78.6 78.4 99 98.6 95.1 95

Taux de représen-tativité global du sous-réseau PTP

90.7

NO NO2 O3Tempé-rature

Hu-midité

Relative

Direc-tion du Vent

Vitesse du Vent

Taux de Représen-tativité

75.7 75.6 95.3 99.9 99.9 78.2 78.1

Taux de représen-tativité global du

sous-réseau BMAO 86.1

* Les black out : les 2 black out dus à des problèmes techniques au niveau d’EDF ont empêchés la mesure en continu de la qualité de l’air et induit plusieurs jours de remise en état des machines et divers contrôles afin de valider les mesures.

* Les premières pannes : l’usure des appareils qui fonctionnent 24h/24, 7j/7 commence à se faire res-sentir. Ainsi malgré la maintenance préventive faite par le Technicien de GWAD’AIR, certaines machines ont eu des pannes. Afin de pallier au plus vite à ces soucis techniques, les appareils de la station du Rai-zet aux Abymes, ont été à plusieurs reprises utilisés en remplacement d’urgence dans d’autres stations. Cette solution ne peut être que temporaire, aussi GWAD’AIR a décidé l’achat de matériel de réserve pour l’année 2008. Il est à souligner que contrairement aux stations fixes l’activité de la station mobile a augmentée en 2007 (près du double de l’activité de 2006). L’année 2007 a été riche en études conformément au Plan de Sur-veillance de la Qualité de l’Air de GWAD’AIR. Les détails de ces études sont présentés au chapitre précédent.

2006 2007

Station périurbaine aux Abymes 61.9 34.70

Station périurbaine à Baie-Mahault 100 98.10

Station urbaine à Pointe-à-Pitre 100 98.60

Taux moyen de fonctionnement des stations fixes 87.3 77.13

Station Mobile 46.6 80.10

Nom polluant Dioxyde d’azote Ozone

Dioxyde de

soufre

Poussières de moins de 10

microns

Poussières de moins de 2,5

microns

Direction du vent

Vitesse du vent

Humidité Relative Température

taux de fonction-nement annuel 77,70 76 98,6 98,6 98,1 98,4 98,1 98,1 98,1

Moyenne 91,94

Taux de fonctionnement global par polluants (en pourcentage)

Taux globale de fonctionnement des stations de mesures en 2006 et 2007

Page 11: Rapport d'actvités 2007 - GWAD'AIR

L’air est un élément fondamental de la vie. Chaque jour transite 14 000 litres d’air dans nos poumons. Il est donc important de préserver la qualité de l’air.L’air est composé à :- 78 % de diazote (N2)- 21 % d’oxygène (O2)- 1 % d’autres gaz. Dans cette proportion très faible se trouvent certains gaz nocifs pour notre santé. Cer-tains de ces gaz sont surveillés quotidiennement par GWAD’AIR. C’est le cas des cinq polluants suivant :

Le dioxyde de Soufre SO2 Il entraîne des problèmes respiratoires et des irrita-tions des voies respiratoires (toux), après une forte exposition.

Le taux moyen annuel en 2007 en dioxyde de soufre est très faible, il est de 1,52 µg/m3. Cette valeur est bien de dessous du seuil d’alerte et de recommandation de 300 µg/m3. La valeur maximale mesurée en 2007 est de 35 µg/m3.

Le dioxyde de soufre émane surtout des industries, du transport et des volcans.

SEUILS D’ÉVALUATION MAXIMAUX ET MINIMAUX

Protection de la santé

Protection des écosystèmes

Seuil d’évalua-tion maximal

75 µg/m3 à ne pas dépasser

plus de 3 fois par année civile

12 µg/m3

Seuil d’évalua-tion minimal

50 µg/m3 à ne pas dépasser plus de 3 fois

par an

8 µg/m3

Source : Directive 1999/30/CE du 22 avril 1999

Il n’y a pas eu de dépassement des valeurs limites et des seuils d’évaluation en 2007.

Les statistiques par polluants

VALEUR LIMITE POUR ANHYDRIDE SULFUREUX (SO2)

Période considérée Valeur limite Marge de dépassement

Date à laquelle la valeur limite doit être

respectée

1. Valeur limite ho-raire pour la

protection de la santé humaine

1 heure350 µg/m3 à ne pas dépasser plus de 24 fois par année civile

150 µg/m3 (46 %) lors de l’entrée en vigueur de la présente direc-tive, diminuant le 1er

1er janvier 2005

2. Valeur limite journalière pour la

protection de la santé humaine

24 heures125 µg/m3 à ne pas dépasser plus de 3

fois par année civilenéant 1er janvier 2005

3. Valeur limite pour la protection des

écosystèmes

Année civile et hiver (du 1er octobre

au 31 mars)20 µg/m3 néant 19 juillet 2001

Source : Directive 1999/30/CE du 22 avril 1999

Page 12: Rapport d'actvités 2007 - GWAD'AIR

Rapport d’activité 2007 I 12

L’oxyde d’azote (NO) et le dioxyde d’azote (NO2)

Regroupés sous le nom de NOx le dioxyde et le monoxyde d’azote sont émis lors des phénomènes de combustion. Le NO2 est issus de l’oxydation du monoxyde d’azote (NO). Les principales sources d’émission sont : le transport (50%), l’industrie (20%), l’agriculture (15%) et les transformations d’énergie (10%)1.Le NO2 est un gaz irritant pour les bronches. Il favorise les infections pulmonaires chez l’enfant et augmente la fréquence et la gravité des crises chez les asthmatiques.En prenant en compte les résultats des stations fixes de me-sure de Pointe-à-Pitre et Baie-Mahault, la concentration

moyenne annuelle en 2007 en dioxyde d’azote est de 6,43 µg/m3. Le taux moyen en dioxyde d’azote est plus important à Baie-Mahault (7,40 µg/m3) qu’à Pointe-à-Pitre (5,50 µg/m3). Ceci s’explique par la configuration des deux stations. En effet la cabine de Pointe-à-Pitre est soumise à la pollution essentiel-lement automobile durant la journée (de 7h à 17h environ), tandis qu’à Baie-Mahault, la cabine est soumise à la pollution venant du trafic automobile de la RN1 du centre commercial, de l’activité des riverains, et de la zone industrielle. Ainsi la plage horaire des émissions de polluants est plus vaste à Baie-Mahault qu’à Pointe-à-Pitre. La valeur maximale journalière mesurée est de 36,80 µg/m3.Toutefois, ces valeurs sont bien en dessous du seuil d’alerte et de recommandation correspondant à l’indice 8 (200 µg/m3).

VALEURS LIMITES POUR LE DIOXYDE D’AZOTE (NO2) ET LES OXYDES D’AZOTE (NOx)

Période considérée Valeur limite Marge de

dépassement

Date à laquelle la valeur limite doit

être respectée

1. Valeur limite horaire pour la protection de

la santé humaine1 heure

200 µg/m3 NO2 à ne pas dépasser plus

de 18 fois par année civile

50 % lors de l’entrée en vigueur de la présente direc-tive, diminuant le 1er janvier

2001 et ensuite tous les 12 mois, par tranches annuel-

les égales pour atteindre 0% au 1er janvier 2010

1er Janvier 2010

2. Valeur limite annuelle pour la

protection de la santé humaine

Année civile 40 µg/m3 NO2

50 % lors de l’entrée en vigueur de la présente direc-tive, diminuant le 1er janvier

2001 et ensuite tous les 12 mois, par tranches annuel-

les égales pour atteindre 0% au 1er janvier 2010

1er Janvier 2010

3. Valeur limite an-nuelle pour la protec-tion de la végétation

Année civile 30 µg/m3 NOx néant 19 juillet 2001

Source : Directive 1999/30/CE du 22 avril 1999

En 2007, il n’y a pas eu de dépassement des valeurs limites et des seuils d’évaluation pour le dioxyde d’azote.

SEUILS D’ÉVALUATION MAXIMAUX ET MINIMAUX

Valeur limite horaire pour la protection de la santé

humaine

Valeur limite annuelle pour la protection de la santé

humaine

Valeur limite annuelle pour la protection de la végé-

tation

Seuil d’évaluation maximal

140 µg/m3 à ne pas dé-passer plus de 18 fois par

année civile32 µg/m3 24 µg/m3

Seuil d’évaluation minimal

100 µg/m3 à ne pas dé-passer plus de 18 fois par

année civile26 µg/m3 19.5 µg/m3

Source : Directive 1999/30/CE du 22 avril 1999

Page 13: Rapport d'actvités 2007 - GWAD'AIR

Rapport d’activité 200z I 13

L’ozone (O3)

L’ozone est un polluant secondaire qui résulte de la transformation photochimique de polluants primai-res : les oxydes d’azote et les composés organiques volatiles (COV).Ce polluant provoque des irritations oculaires et des altérations pulmonaires. Il modifie la croissance des plantes.

La concentration moyenne en ozone pour les sites de Pointe-à-Pitre et Baie-Mahault est de 17,49 µg/m3 en 2007, contre 23,94 µg/m3 en 2006. A Pointe-à-Pitre le taux moyen est égal à 24,50 µg/m3 soit plus du double de celui mesuré à Baie-Mahault (10,34 µg/m3). La concentration maximale horaire mesurée est de 132,60 µg/m3.Ces valeurs sont bien en dessous du seuil d’alerte et de recommandation correspondant à l’indice mauvais 8 (180 µg/m3), elles correspondent à un sous indice bon.

Valeur cible120 µg/m3 à ne pas dépas-

ser plus de 25 jours par année civile

Objectif à long terme 120 µg/m3 en moyenne sur 8 heures

Source : Directive 2002/3/CE du 22 avril 1999

La concentration en ozone augmente au cours de la journée. En effet la formation de ce gaz dépend de la présence de gaz précurseurs et de lumière. De ce fait tout au long de la journée la concentration en ozone augmente pour atteindre un pic entre 12 et 14 h en général.

On constate cependant un phénomène particulier au cours de l’année (de novembre à février) avec un ap-port en ozone en provenance du nord de l’Amérique.

En conclusion l’ozone mesuré en Guadeloupe vient à la fois d’une production locale et externe. L’ozone est périodiquement apporté vers la Guadeloupe par les vents du Nord.Cette année 2007, les valeurs limites et les seuils d’évaluation n’ont pas été dépassés pour l’ozone. Ce-pendant la concentration en ozone a été supérieure à 180 microgrammes par mètre cube pendant plus d’une heure à 10 reprises en 2007. Ce phénomène n’avait pas été observé les années précédentes.

Les particules en suspension de moins 10 microns de diamètre (PM10) et les particules de moins de 2,5 microns de diamètre (PM2,5)

Les particules ou poussières en suspension, peuvent avoir une origine humaine c’est le cas lors de la com-bustion de carburants fossiles, du transport automo-bile, de l’industrie. Elles peuvent également avoir une origine naturelle : volcans, brumes de sable.Selon leur taille les poussières pénètrent plus ou moins profondément dans le système respiratoire en provo-quant des irritations. Certaines poussières ont des pro-priétés mutagènes et cancérigènes.Cette année 2007, comme en 2006, tous les indices supérieurs à 5 (indice moyen) étaient dus aux pous-sières de moins de 10 microns.

*La concentration moyenne obtenue aux Abymes a été calculée de janvier à juillet.

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Rapport d’activité 2007 I 14

La concentration moyenne annuelle en particules de moins de 10 microns de diamètre est de 27,51 µg/m3 en 2007 contre 28,14 µg/m3 en 2006. Bien que le taux de particules ait légèrement diminué en 2007, le seuil d’information et de recommandation correspondant à l’indice mauvais 8 a été dépassé à six reprises. Ainsi la concentration moyenne journalière de 80 µg/m3 a été atteinte et dépassée plusieurs fois, ceci toujours à cause de la présence de brumes de sable. Il faut ce-pendant noter le cas particulier du 21 décembre 2007 où l’indice du jour était mauvais. Cette fois ci, c’est le tragique incendie de la rue Sadi Carnot à Pointe-à-Pitre qui a dégagé d’importantes fumées induisant un indice mauvais.

La valeur limite journalière fixée à 50 µg/m3 a été dé-passé 39 fois en 2007 soit 4 jours de plus que la norme autorisée. En 2006, la valeur limite avait été dépassée 42 jours soit 7 évènements de plus que la norme.Cependant en 2007, la moyenne journalière maximale en PM10 était de 157 µg/m3 contre 93 µg/m3 en 2006. Ainsi en 2007, bien que la moyenne en particules fines soit moins importante, les pics de pollution ont été plus marqués.

Les particules en suspensions (particules de moins de 10 microns) proviennent essentiellement de l’indus-trie, des transports, des volcans et des brumes de sable (ex. : cimenterie, véhicules diesel, des combustions). SEUILS D’ÉVALUATION MAXIMAUX ET MINIMAUX

Moyenne journalière

Moyenne annuelle

Seuil d’évalua-tion maximal

30 µg/m3 à ne pas dépasser

plus de 7 fois par année civile

14 µg/m3

Seuil d’évalua-tion minimal

20 µg/m3 à ne pas dépasser

plus de 7 fois par année civile

10 µg/m3

Source : Directive 1999/30/CE du 22 avril 1999

Veleurs limites pour les particules (PM10)

En 2007 : Le seuil d’évaluation minimal a été dé-passé 191 fois en 2006 soit 184 fois de plus que la norme autorisée. Le seuil d’évaluation maximale a été dépassé 104 fois, soit 93 fois de plus que la norme autorisée. Tous ces dépassements sont dus au passage de brumes de sable, sauf lors de l’incendie du 21 décembre 2007 à Pointe-à-Pitre.

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Rapport d’activité 200z I 15

En conclusion en 2007 le nombre d’indice ATMO mauvais à très mauvais dû aux poussières de moins de 10 microns (6) est pratiquement le même qu’en 2006 (5). La concentration moyenne annuelle en poussière est cependant restée stable (28 µg/m3).

Les particules en suspension ou pous-sières de moins 2,5 microns de diamètre (PM2,5)L’analyseur de poussières de moins de 2,5 microns de diamètre se trouve à la cabine de Baie-Mahault. La concentration moyenne mesurée en 2007 est de 12,10 µg/m3 contre 13,82 µg/m3 en 2006. La concen-tration maximale mesurée est de 69 µg/m3 (63 µg/m3 en 2006). Les PM2,5 sont essentiellement émises par le trafic automobile.Globalement le taux de PM2,5 suit l’évolution des PM10 sauf lors du passage des brumes de sable (glo-balement de mai à juillet ). En effet les brumes de sable sont majoritairement composées de particules comprises entre 2,5 et 10 microns de diamètre.

En conclusion les PM2,5 suivent l’évolution des PM10 sauf lors des pics de poussières. L’évolution journalière des PM2,5 est directement liée au trafic automobile. En effet, ces particules sont émises en majorité par les gaz d’échappement.

VALEURS LIMITES POUR LES PARTICULES (PM10)

Période considérée Valeur limite Marge de dépassement

Date à laquelle la valeur limite doit être

respectée

1. Valeur limite journalière pour la

protection de la santé humaine

24 heures50 µg/m3 à ne pas

dépasser plus de 35 fois par année civile

50 % lors de l’entrée en vi-gueur de la présente directive, diminuant le 1er janvier 2001 et ensuite tous les 12 mois,

par tranches annuelles égales pour atteindre 0 % au 1er

janvier 2005

1er janvier 2005

2. Valeur limite annuelle pour la

protection de la santé humaine

Année civile 40 µg/m3

50 % lors de l’entrée en vi-gueur de la présente directive, diminuant le 1er janvier 2001 et ensuite tous les 12 mois,

par tranches annuelles égales pour atteindre 0 % au 1er

janvier 2005

1er janvier 2005

Source : Directive 1999/30/CE du 22 avril 1999

Page 16: Rapport d'actvités 2007 - GWAD'AIR

Rapport d’activité 2007 I 16

GWAD’AIR a pour objectif de communiquer avec le plus grand nombre de personnes : scolaires, adultes, étudiants, …

L’indice ATMO L’indice de la qualité de l’air : l’indice ATMO est diffusé quotidiennement sur notre site Internet, ainsi que sur le France Antilles et ponctuellement sur les radios lo-cales.

Bulletin « Un Air de Guadeloupe »

Le bulletin trimestriel de GWAD’AIR est diffusé dans les mairies de l’archipel, dans certaines stations servi-ces, écoles, pharmacies ; ainsi qu’au grand public lors des manifestations. Certains clients de la pharmacie de Médicis à Goyave réclament leur bulletin !

Communication

Échelle de l’indice ATMO

Le parcours du souffle

Le parcours du souffle est une manifestation annuelle organisée par l’association Karuasthme dans le but de sensibiliser la population à l’asthme. Pour cela, elle or-ganise une marche de 6 Km dans la ville du Lamentin en réunissant un public venant de toute la Guade-loupe (plus de 1500 personnes). GWAD’AIR a sponsorisé l’achat de T-shirts pour cette marche.

Verso du bulletin

recto du bulletin

Parcours du souffle du dimanche 7 mai 2007 au

Lamentin

Page 17: Rapport d'actvités 2007 - GWAD'AIR

Rapport d’activité 200z I 17

La semaine du développement durable

Pour la 5ème année GWAD’AIR a participé à la semaine de l’environnement qui se déroule annuellement dans les locaux du centre commercial de Destreland. Cet évènement fait l’objet de diverses expositions et inter-ventions (conférences-débats).

La bio indication

Dans le cadre du plan triennal d’éducation à l’environ-nement, GWAD’AIR pour la deuxième année a mis en place une campagne de bio indication. C’est un moyen de mettre en évidence la pollution de l’ozone par le biais d’organismes vivants. Nous utilisons des plants de tabac qui, en présence d’ozone, développent des tâches brunes sur leurs feuilles. Cette expérience est réalisée dans des écoles sur une période d’1 mois au cours duquel les élèves veillent sur les plantes et les observent. La deuxième édition a été réalisée au cours de l’année scolaire 2006-2007 par huit écoles : école Louis Del-grès (Abymes), école de Besson (Abymes), école Cora Mayéko, écoles de Castel et La rosière (Lamentin), éco-le Fribert Fessin (Petit-Bourg), école Amédée Fengarol (Pointe-à-Pitre), école mixte 2 (Sainte-Anne).Cette année, les élèves ont participé à la rédaction du livret de synthèse de l’expérience de bio indication.

Prospectus de GWAD’AIR

École Mixte 2 (Sainte-Anne)

École Louis Delgrès (Abymes)

Tâches dues à la pollution par l’ozone

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Rapport d’activité 2007 I 18

Autres interventions auprès des scolaires

Diverses interventions dans le milieu scolaire ont eu lieu : dans les écoles, collèges et lycées ou encore lors des visites des cabines.

Relais de l’Effort 2007 dans la commune de Saint-Claude

Visite de la cabine mobile à une école primaire de Gustavia (Saint-Barthélémy)

Manifestation Marché ti bou Manifestation Karuasthme

Page 19: Rapport d'actvités 2007 - GWAD'AIR

Rapport d’activité 200z I 19

RÉDACTION : Christelle RIPPON (Directrice)

Julia BERNARI (Assistante de Direction)250 exemplaires

Mai 2008

Reportages vidéo et presseGWAD’AIR a fait l’objet de divers reportages audio et vidéo et articles de presse au cours de l’année 2007. Invité à la Une (La une Guadeloupe), Oxygène (RFO TV) et autres reportages dans les journaux télévisés locaux. Articles dans la presse (France Antilles, Saint-Martin Week, Saint-Bart Week, Laliwondaj (Parc national de la Guadeloupe, Arc-en-ciel, Anform) …

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25 B Les Jardins de Houëlbourg – Boulevard de HouëlbourgZone Industrielle de Jarry – 97 122 Baie-Mahault

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