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RAPPORT DU PROJET PILOTE Expérimentation du logiciel de détection de similitudes Compilatio
Comité visant à contrer le plagiat à l’UQAC
Préparé par
Claudine Gagnon, coordonnatrice
Carrefour de la réussite, DÉPC
Martin Larose, coordonnateur
Assurance qualité des programmes, DÉPC
Mercredi, 11 octobre 2012
Décanat des études de premier cycle
Université du Québec à Chicoutimi
Membres du Comité visant à contrer le plagiat à l’UQAC
Murray Hay Professeur
Département des sciences humaines
Cornélia Krause Professeure/Directrice du module des sciences fondamentales
Département des sciences fondamentales
Mylène Potvin
Conseillère juridique
Vice-rectorat aux affaires étudiantes et secrétariat général
Mélanie Grenon Chargée de projet informatique et technologique
Service des Technologies de l'Information
Maxime Naud /Jimmy Trottier
Représentants
MAGE-UQAC
Nadia Villeneuve
Spécialiste en moyens et techniques d'enseignement
Service de la bibliothèque
Claudine Gagnon
Coordonnatrice (Réussite des études)
Décanat des études de premier cycle
Martin Larose Coordonnateur (Assurance qualité des programmes)
Décanat des études de premier cycle
TABLE DES MATIERES
Avant-propos ........................................................................................................... 1
PARTIE I ................................................................................................................... 2
1. Contexte institutionnel ....................................................................................... 2
1.1. Contexte actuel du plagiat ................................................................................. 2
1.2 Définition du plagiat ........................................................................................... 4
1.3 Création du Comité visant à contrer le plagiat à l’UQAC .................................. 4
1.4 Approche intégrée .............................................................................................. 6
1.5 Sensibilisation, information et éducation ......................................................... 7
1.6 Refonte de la procédure ..................................................................................... 7
PARTIE II .................................................................................................................. 9
2. Objectifs du projet pilote .................................................................................... 9
2.1 Choix du logiciel .................................................................................................. 9
2.2 Étapes de réalisation du projet ........................................................................ 10
2.2.1 Recrutement des professeurs et chargés de cours .................................. 10
2.2.2 Activités de formation à l’intention des enseignants .............................. 10
2.2.3 Inscription au plan de cours ..................................................................... 11
2.2.4 Période d’expérimentation ....................................................................... 11
PARTIE III ............................................................................................................... 12
3. Résultats aux sondages ..................................................................................... 12
3.1 Premier sondage enseignant............................................................................. 12
3.2 Deuxième sondage enseignant ........................................................................ 17
3.3 Sondage étudiant .............................................................................................. 22
PARTIE IV ............................................................................................................... 23
4. Recommandations............................................................................................ 23
ANNEXE 1 (Proposition de libellé à inscrire au plan de cours) .................................. 25
ANNEXE 2 (Questionnaires sondages) ..................................................................... 27
ANNEXE 3 (Résultats des sondages) ........................................................................ 45
ANNEXE 4 (Tables rondes) ...................................................................................... 70
ANNEXE 5 (Exemple de rapport Compilatio) ............................................................ 75
ANNEXE 6 (Liens WEB) ............................................................................................ 83
1
Avant-propos
Au printemps 2011, au moment de la création du Comité visant à contrer le plagiat à l’UQAC,
le Vice-rectorat à l’enseignement et à la recherche lui confiait le mandat de mettre en place un
projet pilote visant l’expérimentation, par les enseignants, d’un logiciel de détection de
similitudes.
À l’hiver 2012, 25 professeurs et chargés de cours participaient au projet pilote
d’expérimentation du logiciel Compilatio afin que l’institution puisse obtenir toute
l’information nécessaire pour se prononcer sur la pertinence de l’utilisation d’un tel logiciel à
l’UQAC.
Notre Comité tient à exprimer sa reconnaissance à tous les professeurs et chargés de cours qui
ont généreusement participé au projet. C’est grâce à leur collaboration que les objectifs de ce
projet ont pu être atteints.
Bonne lecture!
Le Comité visant à contrer le plagiat à l’UQAC
2
PARTIE I
1. Contexte institutionnel
1.1. Contexte actuel du plagiat
La situation du plagiat électronique à l’UQAC ne diffère aucunement de celle que l’on
retrouve dans le reste du monde universitaire. La réalité numérique, telle que nous la
vivons depuis la démocratisation de l’information découlant de la venue d’Internet, est
un outil d’apprentissage colossal, mais qui peut également engendrer, si son usage
n’est pas banalisé, des dérapages en lien avec les infractions liées aux études. Le
plagiat électronique en fait partie.
Les institutions d’enseignement sont actuellement confrontées à une réalité
indéniable : le développement du Web et de ses ressources a modifié
radicalement la recherche documentaire et la réalisation des travaux
académiques. Étudiants, professeurs et professionnels œuvrant au sein des
institutions de formation, tous recourent à Internet, qui met à la disposition de
ses utilisateurs un ensemble de données et d’informations d’une ampleur
phénoménale.
Si Internet peut être considéré comme une ressource utile à l’apprentissage,
l’importante démocratisation de l’information qu’il a entraînée comporte des
inconvénients. Notamment, il semble légitime d’affirmer que l’accessibilité des
informations fournie par Internet combinée à la facilité d’utiliser la fonction
copier-coller aurait amplifié le phénomène du plagiat. En effet, les étudiants
pouvant accéder aisément aux données du Web, ils se sentiraient légitimes de
se les approprier et ne se jugeraient donc pas coupables, par exemple, de
copier-coller des informations tirées d’Internet en omettant les références
nécessaires ou la demande de permission d’utiliser le matériel trouvé.1
Quelques chiffres…
79,7 % des étudiants ont avoué « copier-coller » des renseignements en provenance d’Internet sans référence aux sources;
9 professeurs sur 10 ont dit avoir déjà été confrontés au copié-collé sans référence aux sources.
1 LES LOGICIELS DE DÉTECTION DE SIMILITUDES : UNE SOLUTION AU PLAGIAT ÉLECTRONIQUE?
Rapport du Groupe de travail sur le plagiat électronique présenté au Sous-comité sur la pédagogie et les TIC de la CREPUQ Décembre 2011, 25 pages.
3
Les étudiants copient-collent sans référence aux sources pour les raisons suivantes :
Par facilité (59,7 %);
Par manque de temps (34,8 %);
Parce que tout le monde le fait (8,2 %);
Parce que les profs ne voient pas la différence (3,6 %);
Parce qu’il s’agit d’une pratique sans risque de sanction (2,2 %).2
Dans ce contexte, les institutions d’enseignement supérieur ne peuvent plus s’attaquer
à la lutte antiplagiat de manière traditionnelle. Elles doivent utiliser les mêmes outils
que leurs clientèles. Il y a donc urgence pour notre institution de revoir les stratégies
de lutte antiplagiat afin qu’elles soient au diapason de la réalité numérique
d’aujourd’hui. Il est ainsi impératif de mettre en place une stratégie d’approche
intégrée comme lutte antiplagiat.
De plus, notre institution s’est donnée des mandats de valeurs et d’attitudes inclus
dans la poursuite du schéma directeur afin de former des professionnels qui entreront
sur le marché du travail avec de fortes notions d’intégrité qu’ils mettront en pratique :
Former des personnes hautement compétentes sur le plan du savoir – savoir, savoir-faire, savoir-être et savoir-vivre ensemble – capables d’agir en citoyens responsables dans une société en mutation constante. L’UQAC assume cette mission en conjuguant quatre types d’interventions, à la fois essentielles et complémentaires, soit :
La transmission et l’appropriation des connaissances par l’offre d’une programmation d’enseignement innovante et équilibrée, certifiées par l’octroi de diplômes et de grades;
La production de nouveaux savoirs par la conduite d’activités scientifiques et artistiques de haute qualité, certaines réalisées en partenariat;
La promotion de la culture et des valeurs d’une société démocratique, juste et ouverte;
La contribution au développement de la communauté.3
Ces diverses interventions font appel à la pensée critique qui prend appui sur les libertés académiques inhérentes à une institution universitaire. L’éthique et la responsabilité caractérisent également le fondement de son identité.
4
2 LES LOGICIELS DE DÉTECTION DE SIMILITUDES : UNE SOLUTION AU PLAGIAT ÉLECTRONIQUE?
Rapport du Groupe de travail sur le plagiat électronique présenté au Sous-comité sur la pédagogie et les TIC de la CREPUQ Décembre 2011, 25 pages.
3 Schéma directeur de l’UQAC 2006-2011.
4 Schéma directeur de l’UQAC 2006-2011.
4
Il appartient donc à l’Université du Québec à Chicoutimi de former de meilleurs
citoyens en transmettant à ses étudiants des valeurs d’intégrité. Ultimement, c’est la
valeur du diplôme octroyé qui en sera bonifiée.
1.2 Définition du plagiat
Bien que les façons de plagier se soient multipliées et diversifiées depuis l’avènement
des TIC dans le monde universitaire, il n’en demeure pas moins que l’acte de plagier et
sa définition demeurent les mêmes.
Le rapport du Groupe de travail sur le plagiat électronique de la CRÉPUQ déposé en
2011 et portant sur les logiciels de détection de similitudes5 propose les définitions du
plagiat suivantes :
Le plagiat académique se produit lorsqu’une personne6 :
Utilise les mots, les idées ou le travail de quelqu’un d’autre;
Alors que l’on peut identifier la provenance des données; Sans que la personne concernée reconnaisse cette source; Dans une situation où existe une attente légitime quant à la paternité
(authorship);
En vue d’obtenir un avantage, du mérite, un gain.
1.3 Création du Comité visant à contrer le plagiat à l’UQAC
Au printemps 2011, monsieur Martin Larose, coordonnateur à l’assurance qualité des programmes au DÉPC et qui siège au Sous-comité sur la pédagogie et les technologies de l’information et de la communication de la CRÉPUQ et au Comité de travail sur le plagiat de la CRÉPUQ ainsi que madame Claudine Gagnon, coordonnatrice au Carrefour de la réussite des études également du DÉPC ont présenté conjointement une recommandation à madame Francine Belle-Isle, vice-recteur à l’enseignement et à la recherche, à l’effet de mettre sur pied un comité institutionnel qui travaillerait à la lutte antiplagiat. Le comité, sous la responsabilité de la Doyenne des études de premier cycle madame Carole Dion, s’est vu confier le mandat de définir la notion de plagiat, d’identifier les valeurs et la philosophie à mettre de l’avant dans la lutte antiplagiat, de préciser les stratégies visant à contrer le plagiat à l’UQAC, de mettre en place un projet pilote d’expérimentation d’un logiciel de détection de similitudes et de voir à la refonte de la « Procédure concernant les infractions relatives aux études et sanctions ».
5 LES LOGICIELS DE DÉTECTION DE SIMILITUDES : UNE SOLUTION AU PLAGIAT ÉLECTRONIQUE?
Rapport du Groupe de travail sur le plagiat électronique présenté au Sous-comité sur la pédagogie et les TIC de la CREPUQ Décembre 2011, 25 pages.
6 Center for Academic Integrity de la Clemson University en Caroline du Sud, Teresa Fishman
5
Ce Comité est composé de personnes issues de différents secteurs de l’université :
- Le coordonnateur à l’assurance qualité des programmes, DÉPC;
- La coordonnatrice au Carrefour de la réussite des études, DÉPC;
- Un professeur représentant du Comité de pédagogie universitaire;
- Un directeur de programme de premier cycle;
- Un représentant du Service des technologies de l’information;
- Un représentant de la bibliothèque;
- Un représentant du secrétariat général;
- Un représentant de MAGE-UQAC.
Il est important de noter que la création de ce comité s’est faite dans la foulée des
recommandations issues du Rapport sur les logiciels de similitudes du Comité de travail
sur le plagiat de la CRÉPUQ. Ainsi, dans l’esprit du troisième avis de ce rapport,
l’implantation de comité institutionnel avec une approche intégrée de lutte au plagiat
est encouragée.
AVIS 3 du rapport
Il est indispensable qu’une réflexion en profondeur soit faite sur les divers enjeux du
recours à un logiciel de détection de similitudes et les diverses formes de soutien à offrir
aux établissements universitaires quant
Aux ressources humaines, matérielles et techniques nécessaires pour le succès de l’utilisation de cet outil au niveau québécois ;
Au processus à mettre en place au niveau institutionnel pour le signalement et le traitement des cas de plagiat ;
À l’élaboration de matériel soutenant l’encadrement de son utilisation et la formation à son utilisation;
À la possibilité de l’ouverture du logiciel aux étudiants afin qu’ils vérifient leurs travaux avant de les remettre ;
À la création d’une communauté de pratique afin de favoriser l’échange des meilleures pratiques entre institutions ;
À l’étude de la pertinence d’acquérir une licence québécoise pour un ou des logiciels à un ou des logiciels de détection de similitudes pour autre chose que le texte, et à toute autre question pouvant concourir au succès de la mise en œuvre ;
À la sensibilisation auprès des enseignants quant à leurs choix de méthodes d’évaluation, et ce, afin de conduire à des décisions éclairées qui rendront l’utilisation d’un logiciel de détection de similitudes efficace et efficiente.
7
7 LES LOGICIELS DE DÉTECTION DE SIMILITUDES : UNE SOLUTION AU PLAGIAT ÉLECTRONIQUE?
Rapport du Groupe de travail sur le plagiat électronique présenté au Sous-comité sur la pédagogie et les TIC de la CREPUQ Décembre 2011, 25 pages.
6
1.4 Approche intégrée
Le Comité visant à contrer le plagiat à l’UQAC positionne sa stratégie de lutte
antiplagiat dans une approche dite intégrée. Cette approche comprend les éléments
suivants :
- La sensibilisation;
- L’information;
- L’éducation;
- La prise en compte de la réalité numérique;
- La refonte de la procédure de traitement des cas de plagiat;
- L’adhésion à des valeurs d’intégrité, de confiance et de responsabilité partagée, et à laquelle toute la communauté universitaire adhère parce qu’elle est significative.
Il est reconnu, dans la littérature que dans tous les cas, les actions antiplagiat
entreprises (par les universités) visent la sensibilisation, la prévention, le
traitement et/ou la sanction.
La tendance actuelle consiste à considérer le plagiat comme un problème
systémique qui exige une approche intégrée et une responsabilité partagée
entre les divers membres de la communauté universitaire.8
C’est la position de la professeure de l’Université de Genève, Michelle Bergadàa9, qui
propose, sur son site Internet un projet intégré institutionnel :
10
8 LES LOGICIELS DE DÉTECTION DE SIMILITUDES : UNE SOLUTION AU PLAGIAT ÉLECTRONIQUE?
Rapport du Groupe de travail sur le plagiat électronique présenté au Sous-comité sur la pédagogie et les TIC de la CREPUQ Décembre 2011, 25 pages 9 Ce projet intégré a été créé par la Commission Éthique-Plagiat, dont nous avons déjà parlé, et peut être trouvé en ligne :
http://responsable.unige.ch/index.php (faire dérouler la page pour trouver « Vers un projet intégré institutionnel »)
7
1.5 Sensibilisation, information et éducation
Conformément à la mission et aux objectifs de notre institution d’enseignement, les
stratégies de sensibilisation d’information et d’éducation sont au cœur de notre plan
d’action visant à contrer le plagiat à l’UQAC. De ce point de vue, il va de soi de
privilégier des actions qui mettront de l’avant les valeurs d’intégrité, de créativité,
d’éthique et de rigueur.
Un plan de communication a été établi avec la collaboration du Bureau des affaires
publiques. En conformité avec les valeurs identifiées précédemment, un concept
graphique a été élaboré et permettra la conception de différents outils promotionnels
(Site Web, affiches, crayons, publicités Web, etc.).
Depuis l’automne 2011, un site Web est en ligne (www.uqac.ca/plagiat) permettant
ainsi de joindre les enseignants et les étudiants. Le site Web diffuse une diversité
d’outils de formation et d’information quant au plagiat, des renseignements utiles aux
enseignants participant au projet pilote et le lien vers la Procédure concernant les
infractions relatives aux études et sanctions.
Dès le trimestre d’automne 2012, une vaste campagne de sensibilisation et
d’information s’adressant notamment aux étudiants est mise en place. Celle-ci se
déroulera sur plusieurs trimestres afin de toucher tous les membres de la
communauté universitaire.
1.6 Refonte de la procédure
Notre comité considère crucial de travailler à la refonte de la Procédure concernant les
infractions relatives aux études et sanctions. D’une part, il appert que la lutte au
plagiat ne peut se faire sans la mise en place de règles et sanctions claires, rigoureuses
et adaptées à la réalité du plagiat et du contexte pédagogique de notre université.
D’autre part, les commentaires répétés et constants des membres de la communauté
universitaire, plus particulièrement des enseignants impliqués au sein du projet pilote
nous indiquent que la procédure actuelle bénéficierait d’une révision majeure
notamment à l’égard du soutien aux enseignants lors du processus de dénonciation
des cas de plagiat.
La refonte de la procédure actuelle permettra notamment de l’adapter au contexte du
plagiat numérique, d’établir plus clairement des sanctions adaptées et rigoureuses et
de prévoir la mise en place d’un système de traitement des plaintes accessible.
10
Le projet intégré institutionnel a été appliqué, à divers degrés, par les universités de Genève, Lausanne et par l’Université catholique de Louvain. Rapport CRÉPUQ.
8
Au cours de l’automne 2012, le comité compte présenter une proposition de
modification de la procédure actuelle en vue de l’adoption de celle-ci par les
différentes instances de l’UQAC.
9
PARTIE II
2. Objectifs du projet pilote
Un plan d’action visant à contrer le plagiat doit veiller à la mise en place de moyens
diversifiés. Bien qu’il soit essentiel de promouvoir des stratégies d’éducation, de
sensibilisation et de responsabilisation, nous envisageons l’opportunité de mettre à la
disposition des enseignants un logiciel de détection de similitudes.
Avant de statuer sur la pertinence ou non de mettre à la disposition des enseignants
de l’UQAC un tel type de logiciel, il apparait opportun de documenter cette pratique.
Pour ce faire, de janvier à mai 2012, plus de 25 professeurs et chargés de cours
participaient au projet pilote d’expérimentation du logiciel Compilatio avec comme
objectifs de :
Détecter les difficultés liées à son utilisation;
Distinguer les avantages liés à son utilisation;
Distinguer les limites liées à son utilisation;
Développer les outils facilitant son utilisation;
Identifier les besoins en regard des stratégies d’information, de sensibilisation
et de prévention du plagiat et développer de nouveaux outils s’il y a lieu.
Au terme de cet exercice, le Comité visant à contrer le plagiat à l’UQAC entend pouvoir
présenter aux différentes instances de l’UQAC ses recommandations relatives au
recours à un logiciel de détection de similitudes.
2.1 Choix du logiciel
Les deux logiciels de détection de similitudes les plus utilisés dans la lutte antiplagiat de format texte sont ceux de la firme américaine TurnItIn et de la française Compilatio. Les deux logiciels fonctionnent sensiblement de la même manière soit par vérification des similitudes de texte pouvant se trouver dans des banques de données publiques et privées. Les deux plateformes fournissent ensuite un rapport détaillé incluant les sources probables de similitudes. À la suite de l’évaluation des deux plateformes et après consultation auprès des autres universités de la province utilisant de tels logiciels, l’UQAC a arrêté son choix sur le logiciel Compilatio pour le déroulement du projet pilote pour les raisons suivantes :
- Coût : Bien que TurnItIn offre des options beaucoup plus élaborées que Compilatio, notamment la possibilité pour le professeur d’annoter les travaux des étudiants et de donner une rétroaction, la différence dans les coûts d’acquisition des deux logiciels est substantielle, Compilatio s’avérant beaucoup plus abordable.
10
- Performance : À la suite de l’expérimentation des deux plateformes, la performance des deux logiciels quant à la détection de similitudes est, en somme, équivalente.
- Patriot Act : Les serveurs du logiciel TurnItIn sont localisés aux États-Unis, ainsi soumis à la loi américaine du Patrioct Act datant de 2001. Le gouvernement américain pourrait ainsi se donner le droit de vérifier des informations sensibles en lien avec certains de nos étudiants. Bien qu’il soit possible de contourner le problème en rendant les travaux des étudiants non identifiables par l’usage d’un système codifié et non nominatif (comme à l’Université McGill), il en serait beaucoup trop coûteux et complexe de développer un tel système à l’UQAC pour l’instant.
- Intégration Moodle : L’intégration du logiciel Compilatio à la plateforme Moodle qui est utilisée à l’UQAC est possible.
- Intégration à site de cours : L’intégration du logiciel à la plateforme Site de cours, disponible à l’UQAC, est possible, mais nécessiterait un travail de développement.
2.2 Étapes de réalisation du projet
2.2.1 Recrutement des professeurs et chargés de cours
À l’automne 2011, avec comme objectif d’obtenir la collaboration de professeurs et de
chargés de cours provenant de tous les départements de l’UQAC, les membres du
Comité procèdent au recrutement des enseignants désireux de participer au projet
pilote. L’exercice permet rapidement de recruter vingt-cinq (25) professeurs et chargés
de cours provenant des huit (8) départements et de l’École de langue française et de
culture québécoise.
2.2.2 Activités de formation à l’intention des enseignants
En décembre 2011, les responsables du projet invitent les enseignants participant au
projet pilote à une rencontre d’information. Cette première formation a permis de
joindre treize (13) enseignants afin de leur transmettre les renseignements généraux
quant aux objectifs du Comité visant à contrer le plagiat à l’UQAC et à la philosophie
d’intervention privilégiée dans la lutte antiplagiat. Également, ce fut l’occasion de
définir, avec les participants, les objectifs du projet pilote et de préciser les différentes
étapes du déroulement du projet.
En janvier 2012, les enseignants sont conviés à une seconde formation offerte
notamment par madame Nadia Villeneuve de la bibliothèque et madame Mélanie
Grenon du Service des technologies de l’information. Cette formation portait, dans un
11
premier temps, sur les outils et les stratégies disponibles afin de mettre en place, dans
les groupes-cours participants, des activités d’éducation et de sensibilisation au
plagiat. Et dans un second temps, sur l’utilisation du logiciel Compilatio. Dix-huit (18)
enseignants ont participé à cette formation.
Par ailleurs, une version adaptée du guide d’utilisation du logiciel Compilatio.net a été
préparée à l’intention de tous les participants. Ce guide d’utilisation était disponible en
version papier et en version électronique sur le site Web.
2.2.3 Inscription au plan de cours
Dans un souci d’éducation, de sensibilisation et de transparence, tous les enseignants
ont dû ajouter une mention à leur plan de cours précisant leur participation à un projet
pilote d’expérimentation d’un logiciel de détection de similitudes. Les étudiants, par le
biais de ce plan cours, ont tous reçu l’information à l’effet que les travaux déposés à
l’enseignant pourraient, au besoin, être soumis à ce logiciel. Pour faciliter l’exercice, un
exemple de libellé a été fourni aux enseignants et est présenté à l’annexe 1.
2.2.4 Période d’expérimentation
Les vingt-cinq (25) professeurs et chargés de cours identifiés comme participant au
projet pilote procèdent à l’expérimentation du logiciel Compilatio tout le long du
trimestre d’hiver 2012 soit de janvier à mai 2012 inclusivement.
En premier lieu, à la suite de la réception de la copie du plan de cours avec la mention
concernant la participation au projet pilote, l’enseignant reçoit son identifiant et son
mot de passe permettant l’accès à son compte d’utilisation du logiciel Compilatio.
Selon le calendrier d’évaluation prévu pour chacun des cours, les enseignants
reçoivent les travaux des étudiants et décident ou non de soumettre ceux-ci au logiciel
aux fins d’analyse. Préalablement, l’enseignant doit s’assurer d’avoir accès à la version
numérique des travaux des étudiants pour qu’ils puissent être déposés dans le logiciel.
Au cours de cette période, en tout temps les enseignants pouvaient obtenir le soutien
nécessaire à l’utilisation du logiciel ou à l’interprétation des rapports d’analyse. Dans le
cas de la dénonciation d’une infraction relative au plagiat, les enseignants pouvaient
également avoir accès à un support pour faciliter l’interprétation et l’application de la
Procédure concernant les infractions relatives aux études et sanctions.
12
PARTIE III
3. Résultats aux sondages 3.1 Premier sondage enseignant
Au cours des premières semaines du projet pilote, un premier sondage en ligne a été
envoyé aux 25 enseignants participant au projet. De ce nombre, 19 enseignants ont
répondu au sondage. Au cours de la même période, nous avons également adressé ce
même sondage à tous les professeurs et chargés de cours oeuvrant à l’UQAC. 107
enseignants ont répondu au sondage. Les résultats des deux groupes de répondants
sont semblables; la réalité évoquée dans les résultats du sondage des enseignants
participant au projet pilote reflète celle des enseignants de l’UQAC.
Résultats du sondage I
65 % des enseignants participant au projet pilote nous disent qu’ils prennent toujours
soin d’inclure dans leurs plans de cours une mention portant sur l’importance du
plagiat et les conséquences en cas de fraude. Cependant, 17 % d’entre eux affirment
ne jamais en faire mention à leurs étudiants.
65%
6% 12%
17%
61%
11% 14% 14%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
Toujours Rarement Pour certains cours Jamais
Q1 - Dans mes plans de cours, j’indique l’importance du plagiat et les
conséquences lors d’un cas de fraude.
19 répondants du projet pilote 107 répondants externes
13
Il est intéressant de noter que, de façon générale, les enseignants abordent le plagiat sous plusieurs aspects. Cependant, ces derniers proposent rarement des exercices pratiques à leurs étudiants, bien qu’ils soient disponibles à la bibliothèque ou en ligne. Ces exercices pratiques leur permettraient de mieux intégrer les notions théoriques apprises.
31,58% 26,32%
47,37%
10,53%
57,90%
10,53% 5,26%
34,58% 30,84%
53,27%
13,08%
71,03%
15,89%
6,54%
Qu'est-ce que leplagiat?
Des exemples deplagiat
L’importance d’éviter le plagiat
Les outilsdisponibles pouréviter le plagiat
L’utilisation des références et des
citations
Des exercicesportant sur la
citation
Formationportant sur les
outils de labibliothèque
Q2-Dans mes cours, les aspects suivants sont présentés aux étudiants (plusieurs réponses possibles)
19 répondants projet pilote 107 répondants externes
14
Les questions 3, 4 et 5 nous informent sur la réalité des enseignants par rapport à la problématique
du plagiat. Les questions 3 et 4 nous apprennent que près de la moitié de nos répondants, soit
47 %, observent rarement des cas de plagiat dans le cadre de leur cours. Cependant, plus du tiers
de ceux-ci affirment en avoir détecté au moins un cas par année. Du même coup, les enseignants
nous indiquent que près de la moitié d’entre eux ne sont en mesure de détecter des cas de plagiat
que de temps en temps. Ceci nous indique que des outils facilitant la détection de similitudes
pourraient faciliter le travail des enseignants et les rendre plus aptes à détecter les cas de plagiat.
Par ailleurs, nous avons cru important de questionner les enseignants par rapport à l’état de leurs
connaissances par rapport au plagiat. Ainsi, si nous additionnons les réponses des enseignants qui
nous disent se garder informés de l’état du plagiat ainsi que des méthodes de plagiat, 64 % d’entre
eux semblent être peu ou pas du tout informés.
35%
6% 6%
47%
6% 18% 16% 15%
46%
5%
Au moins un caspar année
Au moins un caspar cours
Au moins un caspar trimestre
Rarement Jamais
Q3 - Le plagiat est un type de fraude que j’observe dans mes cours.
19 répondants du projet pilote 107 répondants externes
6%
29% 47%
6% 6% 6% 5%
41% 43%
6% 2% 3%
Toujours Souvent De temps entemps
Jamais Ne s'appliquepas
Rarement
Q4 - Je suis capable de détecter les cas de plagiat dans les travaux
des étudiants.
19 répondants du projet pilote 107 répondants externes
12% 18% 23% 41%
0% 6% 14% 25% 30%
16% 12% 3%
Toujours Souvent De temps entemps
Rarement Jamais Ne s'appliquepas
Q5 - Je me garde informé en ce qui concerne l’état du plagiat et les méthodes de plagiat (copier-coller, achat de travaux scolaires, etc.).
19 répondants du projet pilote 107 répondants externes
15
Lorsque nous questionnons les enseignants quant à leurs connaissances des outils
disponibles pour l’étudiant afin d’éviter le plagiat, 35 % d’entre eux affirment les
connaitre peu ou pas. Par ailleurs, près du ¾ des répondants confient ne jamais avoir
reçu de formation portant sur le plagiat.
18%
41% 35%
0% 6%
12%
36% 33%
14% 5%
Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas
Q6 - Je connais les outils disponibles pour les étudiants à l’UQAC afin d’éviter le plagiat, d’apprendre comment citer les sources d’information,
etc.
19 répondants du projet pilote 107 répondants externes
29% 21%
71% 79%
19 répondants du projet pilote 107 répondants externes
Q7 - J’ai déjà reçu une formation (à l’UQAC ou ailleurs) concernant le plagiat.
Oui Non
16
Majoritairement, les enseignants perçoivent que leurs étudiants sont plutôt bien
informés des notions portant sur le plagiat et de l’importance de bien citer ses sources.
Quoi qu’il en soit, il demeure tout de même une part considérable d’enseignants qui
jugent que leurs étudiants ne sont pas bien informés.
Les données recueillies nous apprennent que plus de la moitié des répondants se
considèrent plus ou moins compétents et à l’aise dans l’utilisation des nouveaux
logiciels.
6%
59%
35%
0% 0% 5%
42% 36%
15% 2%
Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas
Q8 - J’ai l’impression que mes étudiants sont informés des notions du plagiat et de l’importance de bien citer ses sources.
19 répondants du projet pilote 107 répondants externes
6%
35% 41%
12% 6%
20% 32%
26%
13% 9%
Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas
Q9 - Je suis compétent et à l’aise dans l’utilisation des nouveaux logiciels.
19 répondants projet pilote 107 répondants externes
17
3.2 Deuxième sondage enseignant
Au cours des dernières semaines du trimestre d’hiver 2012, un deuxième et dernier
sondage en ligne a été envoyé aux 25 enseignants dans l’objectif de connaître leur
appréciation de l’utilisation du logiciel Compilatio et de documenter leur
expérimentation. Également, en poursuivant le même objectif, nous avons dirigé une
série de trois tables rondes auprès des participants du projet pilote. Douze enseignants
ont participé à l’exercice nous permettant ainsi de recueillir de l’information fort
pertinente aux conclusions de notre projet. Le résumé des trois tables rondes se
retrouve à l’annexe 4.
Dans le cadre de l’expérimentation de l’outil Compilatio, 50 % des répondants
affirment avoir été en mesure de détecter un ou des cas de plagiat. (Annexe 3 Q3,
Page 69)
Dans une très large proportion, les répondants ont répondu de manière très positive
quant à la facilité d’utilisation du logiciel ainsi qu’à l’aspect très peu chronophage de
celui-ci. Lors de l’exercice de table ronde, les enseignants se sont également exprimés
quant aux avantages et aux limites du logiciel Compilatio. Plusieurs ont fait ressortir la
simplicité et la facilité d’utilisation. L’aspect pratique, convivial et efficace de
Compilatio a également été apprécié. Malgré tout, un fait demeure : il faut du temps
et des efforts afin de se familiariser avec l’utilisation du logiciel.
29%
53%
12%
0% 6%
Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas
Q7 - Le logiciel est facile d’utilisation.
12%
82%
0% 0% 6%
Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas
Q8 - Le temps nécessaire à l’utilisation du logiciel Compilatio est raisonnable.
18
Le rapport d’analyse généré par le logiciel Compilatio est jugé facile à consulter par les ¾ des
répondants. De plus, la même proportion de ceux-ci affirme que le rapport d’analyse est plutôt
facile à interpréter. Lors des rencontres de table ronde, les enseignants questionnés à ce sujet
nous confient le fait que bien que le rapport soit facile à consulter, il n’en demeure pas moins
que l’analyse demeure un élément délicat et doit être réalisée de façon minutieuse. Un faible
pourcentage de similitudes ne permet pas de conclure à l’absence de plagiat et vice versa.
Certains soulignent même l’importance que l’enseignant ait accès au soutien de personnes-
ressources pour faciliter l’interprétation.
À la suite de leur expérimentation du logiciel Compilatio, les enseignants estiment dans une
proportion de 86 % que l’utilisation de ce logiciel est pertinente à l’identification de possibles
cas de plagiat.
12%
64%
12% 0%
12%
Tout à faitd'accord
Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas
Q9 - Le rapport d’analyse est clair et facile à consulter.
0%
76%
12%
0%
12%
Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas
Q10 - Le rapport d’analyse permet une interprétation facile.
86%
14%
Oui Non
Q11 - L’utilisation du logiciel Compilatio est pertinente à l’identification de possibles cas de plagiat.
19
Dans le cadre du projet pilote, lors de la présentation du plan de cours, les enseignants
ont annoncé aux étudiants le fait qu’ils expérimenteraient un outil de détection de
similitudes tout au long du trimestre. Les enseignants ont jugé l’attitude des étudiants
par rapport au projet pilote très positive. De plus, dans une grande majorité des cas,
cette présentation a favorisé une discussion en classe.
En table ronde, certains enseignants soulignent que de façon générale, les étudiants
semblaient ravis de l’utilisation du logiciel et démontraient un intérêt à en apprendre
davantage sur l’outil.
35%
53%
6% 0%
6%
Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas
Q12 - L’attitude des étudiants vis-à-vis la disponibilité d’un logiciel de détection de similitudes était positive.
29% 35%
12% 6%
18%
Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas
Q13 - L’inscription dans le plan de cours de votre participation au projet pilote a favorisé une discussion avec les étudiants au sujet du plagiat.
20
À la lecture des données recueillies, nous sommes heureux de constater que, dans une
proportion non négligeable, les enseignants perçoivent une amélioration significative
de la qualité des travaux des étudiants. En table ronde, les enseignants nous ont confié
que l’utilisation du logiciel a pu inciter les étudiants à remettre des travaux de
meilleure qualité. L’utilisation du logiciel a permis d’effectuer une certaine
sensibilisation auprès des étudiants les amenant ainsi à être plus vigilants dans la
manière de citer leurs sources. Certains enseignants soulignent même le fait que les
cas de plagiat ont été moins nombreux que par les années antérieures.
Par ailleurs, lorsque nous avons questionné les étudiants à ce sujet, 30 % d’entre eux
affirment que l’utilisation du logiciel Compilatio par leur enseignant les a poussés à
être plus vigilants dans la rédaction de leurs travaux et que cela a contribué à
l’amélioration de ceux-ci.
12%
41%
23%
6%
18%
Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas
Q14 - Dans le cadre du projet pilote, les travaux des étudiants ont
semblé de meilleure qualité (références, citations, etc.).
21
Globalement, les enseignants se disent satisfaits de l’utilisation du logiciel Compilatio.
D’ailleurs, 88 % d’entre eux utiliseraient l’outil Compilatio si l’UQAC se dotait d’un tel
logiciel. Les commentaires des enseignants quant à l’utilisation de Compilatio sont
généralement positifs. Les critiques nous indiquent que certains types de travaux ne se
prêtent pas à l’utilisation de ce type de logiciel ou que son utilisation les oblige à avoir
accès à une version électronique des travaux plutôt qu’en format papier.
18%
47%
6% 0%
29%
Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas
Q15 - Globalement, je suis satisfait de l’utilisation du logiciel Compilatio.
63%
25%
0% 0%
12%
Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas
Q16 - Si l’UQAC se dote d’un logiciel de détection de similitudes, je l’utiliserais dans mes cours.
22
3.3 Sondage étudiant
À la fin du trimestre d’hiver 2012, par le biais du dossier étudiant informatisé, un
questionnaire en ligne a été envoyé aux étudiants des groupes-cours concernés par le
projet pilote. 112 étudiants ont répondu au questionnaire nous permettant ainsi de
mieux connaître leur perception quant à la question du plagiat et leur réaction par
rapport à l’utilisation d’un logiciel de détection de similitudes. (Annexe 3, Page 78 à 84)
Les réponses au questionnaire nous apprennent notamment que dans une très grande
proportion, les étudiants considèrent bien connaître les outils disponibles à l’UQAC
pour les aider à éviter les cas de plagiat. Seulement 12 % d’entre eux affirment peu ou
ne pas les connaître. Dans une très grande proportion, soit 89 %, les étudiants se
disent au fait des notions du plagiat et de l’importance de bien citer ses sources.
Finalement, 62 % des répondants nous disent avoir déjà reçu une formation
concernant le plagiat.
Généralement, la réaction des étudiants par rapport à l’utilisation du logiciel
Compilatio dans le cadre de leur cours était neutre ou positive. Seulement 11 %
d’entre eux répondent être contre cette pratique. En général, les commentaires nous
apprennent que les aspects négatifs touchent la peur d’une utilisation abusive de
l’outil par certains enseignants. Également, lors de la rédaction de leurs travaux les
étudiants nous disent avoir vécu un certain stress au moment de réaliser leurs
citations.
Finalement, 30 % des étudiants disent avoir été plus vigilants lors de la rédaction de
leurs travaux, ce qui a contribué à l’amélioration de ceux-ci. Cette affirmation est
corroborée par les observations de plusieurs enseignants qui ont participé au projet
pilote. Ceux-ci ont également noté une amélioration des travaux produits par leurs
étudiants.
À la lumière des données recueillies, nous pouvons conclure que la réaction des
étudiants par rapport à l’utilisation d’un logiciel de détection de similitudes est fort
positive. D’ailleurs, 73 % d’entre eux croient que l’UQAC devrait se doter d’un tel
logiciel.
23
PARTIE IV
4. Recommandations
Au terme du projet pilote d’expérimentation du logiciel de détection de similitudes
Compilatio et en regard des données recueillies tant auprès des enseignants que des
étudiants, le Comité visant à contrer le plagiat de l’UQAC considère que l’emploi d’un
tel logiciel dans notre institution apparaît essentiel afin de détecter les cas de plagiat.
Ainsi, le Comité recommande son implantation.
Quoi qu’il en soit, la seule utilisation du logiciel n’est qu’un moyen faisant partie d’une
approche intégrée à la lutte antiplagiat. Ainsi, le comité formule la recommandation
suivante :
L’implantation d’un logiciel de détection de similitudes accessible à tous les
enseignants (professeurs et chargés de cours), incluant l’élaboration d’une procédure
balisant l’usage de ce logiciel. L’ensemble du monde universitaire est confronté à la
problématique du plagiat. La démocratisation des banques de données et l’accès à
Internet comme formule pédagogique ne permettent de détecter les cas de plagiat de
manière traditionnelle. De plus, une telle implantation aura d’une part un effet
dissuasif prouvé chez les étudiants et d’autre part, elle augmentera la qualité du
diplôme que l’UQAC octroie.
La poursuite de l’implantation d’une approche intégrée dans la lutte au plagiat. Cette
approche dite intégrée doit comprendre les éléments suivants :
Donner un mandat institutionnel au comité existant sur la lutte antiplagiat;
Sensibiliser et former les étudiants et les enseignants;
Obtenir un engagement clair et visible en matière d’intégrité intellectuelle;
Mettre à la disposition des enseignants des moyens techniques et du
support pédagogique afin de contrer le plagiat.
La refonte de la Procédure concernant les infractions relatives aux études et
sanctions incluant les éléments liés au plagiat. Il est important, avant d’implanter un
logiciel de détection de similitudes, de modifier la procédure actuelle afin de la rendre
plus efficace et qu’elle puisse couvrir l’ensemble des possibilités de cas de plagiat, dont
ceux électroniques.
De plus, il faut s’assurer de l’implication de la haute direction, de la création d’une
structure administrative conviviale et de la mise en place de procédures facilitant pour
24
le signalement et la gestion des cas de plagiat à l’UQAC. Le tout permettant un soutien
aux enseignants dans leurs démarches.
ANNEXE 1
PROPOSITION DE LIBELLÉ À INSCRIRE AU PLAN DE COURS
26
Proposition de libellé à inscrire au plan de cours
Ce cours que vous vous apprêtez à suivre fait partie d’un projet pilote que l’Université du
Québec à Chicoutimi mènera au présent trimestre d’hiver 2012, dans le cadre de sa
stratégie de lutte pour contrer le plagiat. Ainsi, tous les travaux que vous déposerez à
l’enseignant pourront, au besoin, être soumis à un logiciel de détection de similitudes.
Nous tenons à vous préciser que la vérification de vos travaux par l’enseignant, à l’aide
de ce logiciel, n’est aucunement systématique et que celui-ci sera utilisé essentiellement
en cas de doute.
Nous vous invitons à visiter le site Web du Comité visant à contrer le plagiat à l’UQAC
afin d’obtenir plus amples renseignements sur ce projet pilote ainsi que sur la
problématique du plagiat en général.
www.uqac.ca/plagiat
ANNEXE 2
QUESTIONNAIRES SONDAGES
SONDAGE I POUR LES ENSEIGNANTS
29
30
31
32
SONDAGE II POUR LES ENSEIGNANTS
34
35
36
37
38
39
SONDAGE POUR LES ÉTUDIANTS
41
42
43
44
ANNEXE 3
RÉSULTATS DES SONDAGES
46
PROJET PILOTE SUR LE LOGICIEL DE DETECTION DE SIMILITUDES COMPILATIO
RESULTATS DES SONDAGES
Université du Québec à Chicoutimi
PREMIER SONDAGE ENSEIGNANT
65%
6% 12%
17%
61%
11% 14% 14%
Toujours Rarement Pour certains cours Jamais
Q1- Dans mes plans de cours, j’indique l’importance du plagiat et les conséquences lors d’un cas de fraude.
19 répondants du projet pilote 107 répondants externes
47
31,58% 26,32%
47,37%
10,53%
57,90%
10,53% 5,26%
34,58% 30,84%
53,27%
13,08%
71,03%
15,89%
6,54%
Qu'est-ce que leplagiat?
Des exemples deplagiat
L’importance d’éviter le plagiat
Les outils disponibles(à l'UQAC ou ailleurs)pour éviter le plagiat
L’utilisation des références et des
citations
Des exercices portant sur la citation de
texte et/ou d’images
Une présentationportant sur les outils
et les ressourcesdisponibles
concernant le plagiatpour les étudiants par
un membre dupersonnel de la
bibliothèque
Q2 - Dans mes cours, les aspects suivants sont présentés aux étudiants (plusieurs réponses possibles).
19 répondants projet pilote 107 répondants externes
48
35%
6% 6%
47%
6%
18% 16% 15%
46%
5%
Au moins un cas parannée
Au moins un cas parcours
Au moins un cas partrimestre
Rarement Jamais
Q3 - Le plagiat est un type de fraude que j’observe dans mes cours
19 répondants du projet pilote 107 répondants externes
6%
29%
47%
6% 6% 6% 5%
41% 43%
6% 2% 3%
Toujours Souvent De temps en temps Jamais Ne s'applique pas Rarement
Q4 - Je suis capable de détecter les cas de plagiat dans les travaux des étudiants.
19 répondants du projet pilote 107 répondants externes
49
12%
18%
23%
41%
0%
6%
14%
25%
30%
16% 12%
3%
Toujours Souvent De temps en temps Rarement Jamais Ne s'applique pas
Q5 - Je me garde informé en ce qui concerne l’état du plagiat et les méthodes de plagiat (copier-coller, achat de travaux scolaires, etc.).
19 répondants du projet pilote 107 répondants externes
18%
41%
35%
0%
6%
12%
36% 33%
14%
5%
Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas
Q6 - Je connais les outils disponibles pour les étudiants à l’UQAC afin d’éviter le plagiat, d’apprendre comment citer les sources d’information, etc.
19 répondants du projet pilote 107 répondants externes
50
29%
21%
71%
79%
19 répondants du projet pilote 107 répondants externes
Q7 - J’ai déjà reçu une formation (à l’UQAC ou ailleurs) concernant le plagiat.
Oui Non
6%
59%
35%
0% 0% 5%
42% 36%
15%
2%
Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas
Q8 - J’ai l’impression que mes étudiants sont informés des notions du plagiat et de l’importance de bien citer ses sources.
19 répondants du projet pilote 107 répondants externes
51
0%
100%
0% 11%
80%
9%
Oui Non Ne s'applique pas
Q10 - J’ai déjà utilisé un système de détection de similitudes dans le cadre de mes cours.
19 répondants projet pilote 107 répondants externes
6%
35%
41%
12%
6%
20%
32%
26%
13%
9%
Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas
Q9 - Je suis compétent et à l’aise dans l’utilisation des nouveaux logiciels.
19 répondants projet pilote 107 répondants externes
52
0%
23%
6% 0%
71%
0%
17% 14% 16% 15%
30%
8%
Toujours Souvent De temps en temps Rarement Jamais Ne s'applique pas
Q11 - J’utilise un outil de gestion des références bibliographiques (EndNote, Mendeley, Zotero…) dans le cadre de mon travail ou de mes enseignements.
19 répondants projet pilote 107 répondants externes
17% 12%
0%
6%
53%
12% 12% 12% 16% 16%
31%
13%
Toujours Souvent De temps en temps Rarement Jamais Ne s'applique pas
Q12 - J’incite mes étudiants à utiliser un outil de gestion des références bibliographiques (EndNote, Mendeley, Zotero…) pour réaliser leurs bibliographies.
19 répondants projet pilote 107 répondants externes
53
DEUXIEME SONDAGE ENSEIGNANT
Sciences de la santé
6%
Département des sciences de l'éducation
6%
DSA 13%
DSS 19%
Arts et lettres
6%
DSH 13%
Sciences Appliquées
6%
Kinésiologie 6%
DIM 6%
École de langue française 6%
DSEA 13%
Q1 - Pour les cours visés par le projet pilote seulement, indiquez le département d’attache.
54
Commentaires (Q3) :
Malheureusement, je n'ai pas pu utiliser le logiciel parce que les étudiants avaient remis des copies papier de leurs travaux. Je pensais en numériser
un certain nombre pour ensuite les soumettre au logiciel, mais après vérification auprès de Mélanie Grenon, nous avons constaté qu'il était impossible
de procéder de cette façon.
3 textes.
Demande aux étudiants de refaire le travail.
Deux cas ont été détectés. L'un d'eux était un (banal) cas de copier/coller à partir d'une page web (Wikipédia, sauf erreur de ma part). L'autre cas m'a
paru plus particulier : l'étudiant a trouvé une page web en mandarin et l'a soumise à un traducteur en ligne (peut-être Google). C'est la traduction qui
a été remise comme travail, mais le logiciel n'a détecté que 8 % de similitudes. La manœuvre m'a paru immédiatement évidente compte tenu de
l'étrangeté de la traduction.
En fait, j'ai fait un test en fabriquant un travail bidon pour tester le logiciel. M. Tommy Chevrette et moi avons testé différents travaux réels ou fictifs,
incluant nos propres mémoire/thèse. Le logiciel a trouvé les sources pour pratiquement toutes les informations collées ou paraphrasées
maladroitement. Toutefois, une personne habile en écriture peut paraphraser et passer sous le radar.
Je n'ai pas utilisé le logiciel finalement...
Les travaux étaient remis sous forme manuscrite, ou était de source code de programme.
Non pour les travaux des étudiants; Oui pour des textes "plagiés" que j'ai soumis à l'analyse et qui avaient été créés aux fins de familiarisation avec le
logiciel. Très efficace.
Quelques cas de copie de texte ont été retracés, sans mention de référence. L'étudiante concernée en a été informée et elle a effectué les corrections
nécessaires.
Sur les 8 travaux analysés, il manquait soit la référence complète ou il manquait pour d'autres les numéros de page lorsque c'était une citation
intégrale.
50% 50%
Oui Non
Q3 - Le logiciel Compilatio a permis de détecter des cas de plagiat ?
55
53%
41%
0% 0%
6%
Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas
Q4 - La formation portant sur l’utilisation du logiciel était adéquate.
59%
18%
6%
0%
17%
Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas
Q5 - Le soutien technique pour l’utilisation du logiciel était adéquat.
56
71%
23%
0% 0%
6%
Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas
Q6 - Le guide d’utilisation était adéquat.
29%
53%
12%
0%
6%
Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas
Q7 - Le logiciel est facile d’utilisation.
57
12%
82%
0% 0% 6%
Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas
Q8 - Le temps nécessaire à l’utilisation du logiciel Compilatio est raisonnable.
12%
64%
12%
0%
12%
Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas
Q9 - Le rapport d’analyse est clair et facile à consulter.
58
Commentaires (Q11) :
Bien que je n’aie pu soumettre les travaux des étudiants pour les raisons évoquées précédemment, je pense que l'utilisation de ce logiciel est
pertinente.
C'est un outil qui devrait être disponible pour tous les enseignants. Le plagiat est une réalité et il nous faut des outils.
Comme je ne l'ai pas utilisé, je préfère ne pas me prononcer.
Pourvu que nous l'utilisions systématiquement dans tous les travaux écrits des étudiants.
Malgré ses défauts, cet outil est indispensable.
Ne s'applique pas avec des livres de références
Plus intéressant lorsque nous avons une banque de travaux en référence
Pour la correction de travaux en informatique, le logiciel n'est pas adapté. En fait, Google est plus performant dans ce domaine en particulier.
Voir mon commentaire au point 7. Comment savoir ou mesurer si des cas n'auraient pas échappé au logiciel ?
0%
76%
12%
0%
12%
Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas
Q10 - Le rapport d’analyse permet une interprétation facile.
86%
14%
Oui Non
Q11 - L’utilisation du logiciel Compilatio est pertinente à l’identification de possibles cas de plagiat.
59
35%
53%
6%
0%
6%
Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas
Q12 - L’attitude des étudiants vis-à-vis la disponibilité d’un logiciel de détection de similitudes était positive.
29%
35%
12%
6%
18%
Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas
Q13 - L’inscription dans le plan de cours de votre participation au projet pilote a favorisé une discussion avec les étudiants au sujet du plagiat.
60
Commentaires (Q15) :
C'est tout de même un outil impressionnant!
Je ne l'ai utilisé qu'une seule fois (cf. commentaire précédent).
La majorité des travaux ont été remis sous forme papier, il est alors compliqué, voire impossible de les soumettre dans le système. Les travaux faits en
classe surtout, ne sont jamais remis en format numérique.
12%
41%
23%
6%
18%
Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas
Q14 - Dans le cadre du projet pilote, les travaux des étudiants ont semblé de meilleure qualité (références, citations, etc.).
18%
47%
6% 0%
29%
Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas
Q15 - Globalement, je suis satisfait de l’utilisation du logiciel Compilatio.
61
Commentaires (Q16) :
C'est un outil devenu nécessaire.
Dans la mesure où il me sera possible de demander aux étudiants de m'acheminer leurs travaux de manière électronique.
Il faudra cependant faire remettre les travaux sous forme électronique, donc excluant la majorité des travaux effectués en classe.
Je donne des cours en informatique et en mathématique. Il faudrait un logiciel adapté à ces disciplines.
Je ne sais pas. Cela rajoute une étape supplémentaire et je manque de temps. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je n'ai pas, finalement, utilisé le
logiciel à la session H-2012.
Pourquoi pas? Ça ne demande que quelques minutes. En ce qui me concerne, cela dépendra aussi du type de travail.
Si les travaux des étudiants sont remis en format numérique.
63%
25%
0% 0%
12%
Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas
Q16 - Si l’UQAC se dote d’un logiciel de détection de similitudes, je l’utiliserais dans mes cours.
62
Commentaires (Q17) :
En ce qui me concerne, je ne le ferais pas. Cependant, lors de la dernière rencontre, une professeure du département de la santé a partagé une façon
de faire que je trouve tout à fait intéressante dans le contexte dans lequel elle l'a fait.
C'est inutile d'un point de vue formatif. Ça va diriger l'attention des étudiants au mauvais endroit. Certains étudiants vont faire des efforts important
pour bien plagier plutôt que de bien citer. Avoir un faible taux de similitude n'indique pas que l'on a bien cité! Or, certains étudiants vont penser cela.
Il va circuler sur Internet « comment tromper Compilatio ». Et les étudiants pourront le vérifier. Je ne vois donc que des désavantages et aucun
avantage à donner accès aux étudiants à Compilatio. Ce serait donc une grosse erreur et un gaspillage d'argent public.
De leur permettre de voir les résultats des comparaisons après la correction oui, de leur permettre de valider leurs travaux avant de les remettre non.
Cela deviendrait un outil pour leur permettre de manipuler la forme de leurs travaux afin de déjouer l'outil de détection. Il devrait pouvoir soumettre
leur travail, mais ne pas pouvoir en donner une version modifiée pour la correction.
Est-ce que cela les pousserait à mieux faire leur travail, ou plutôt à développer des stratégies pour éviter la détection du plagiat, reformulation ou
autre?
Je comprends mal. À quelles fins un plagiaire utiliserait-il le logiciel? Pour s'assurer que son plagiat ne passe pas le test du détecteur?
Je crois que la transparence est importante dans ce cas. Permettre aux étudiants de tester eux-mêmes leurs travaux avant de les remettre est
essentiel. L'implantation de cet outil et de cette manière de procéder est un pas vers l'avant.
Je ne crois pas, car des étudiants mal intentionnés pourraient éventuellement aussi s'en servir pour déjouer l'enseignant.
37%
19%
31%
13%
0%
Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Peu d'accord En désaccord Ne s'applique pas
Q17 - Si l’UQAC se dote d’un logiciel de détection de similitudes, il serait pertinent de permettre aux étudiants de l’utiliser pour vérifier leurs travaux.
63
SONDAGE ETUDIANT
27%
47%
6% 6%
14%
Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Plutôt en désaccord Tout à fait endésaccord
Neutre
Q1 - Je connais les outils disponibles pour les étudiants à l’UQAC afin d’éviter le plagiat, d’apprendre comment citer les sources d’information, etc. (à la bibliothèque, en ligne,
etc.).
62%
38%
Oui Non
Q2 - J’ai déjà reçu une formation concernant le plagiat.
64
Commentaires (Q4) :
Endnote devrait être expliqué plus en détail et ne pas être en anglais.
Endnote. Le fait de publier plusieurs articles sur Wikipédia me responsabilise également sur les notions de plagiats ce qui est le cas de plus en plus
d'internautes.
Je crois qu'il devrait y avoir des formations sur le plagiat et sur les logiciels que nous pouvons utiliser pour nous assurer de faire des travaux sans
plagiat.
Je n'ai jamais eu de formation sur ces outils.
Je ne connais pas l'usage d’Endnote, Mendeley, etc. On nous a parlé en long et en large du plagiat, mais pas de ces logiciels, s'ils en sont.
Je n'en connais pas.
Je suis mon outil j'utilise le manuel officiel de l'APA et construit moi-même adéquatement mes situations
J'enregistre les articles dans mes fichiers sur mon ordinateur et je fais ensuite mes références. Je suis consciente qu’EndNote serait beaucoup plus
efficace et je compte l'utiliser dans le cadre de ma maitrise.
J'utilise le site web gratuit bibme.org.
Wikipédia is my brain.
58%
31%
1% 1% 9%
Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Plutôt en désaccord Tout à fait endésaccord
Neutre
Q3 - Je suis informé des notions du plagiat et de l’importance de bien citer ses sources.
5% 7% 11% 8%
67%
2%
Toujours Souvent De temps entemps
Rarement Jamais Ne s'applique pas
Q4 - J’utilise un outil de gestion des références bibliographiques (EndNote, Mendeley, Zotero…) dans le cadre de mes cours.
65
Commentaires (Q5) :
En France, mon école de commerce utilise également un logiciel de ce genre.
Il faut dire que parfois sans même à avoir à être du copiage, les tournures de phrases ne sont pas toujours infinies. Même que les sources ont elles-
mêmes de très grandes similitudes avec les sources principales, mais d'autres qui ont une totale divergence ce qui réduit considérablement
l'originalité du texte.
Je n'en voyais pas l'utilité
Je n'étais même pas au courant...
Je suis en accord avec le fait qu'il ne faut pas plagier, mais nous ne sommes pas à la maîtrise ou au doctorat. Les références et la bibliographie doivent
être faites dans les règles de l'art et cela est une source de stress épouvantable. Je me suis plus concentrée sur les références que sur mon travail et
cela n'est pas normal.
Le plagiat n'est pas vraiment possible dans un cours de sculpture. Un outil de détection de similitudes peut être très utile dans certains cours, mais
semble inutile dans ce cas-ci.
L’expression « les grands esprits se rencontrent » ça vous dit quelque chose? Sans faire du plagiat, je peux arriver à écrire un texte presque identique à
ce qu'il peut y avoir sur internet. Non je ne suis pas d'accord, mais comme c'est un système informatise, assez réticent.
Pour avoir fait un peu d'aide et correction de travaux auprès des 1res années, je me suis rendu compte de l'abondance de copier-coller retrouvé dans
les travaux. L'aspect de développement de la pensée personnelle est grandement à éveiller chez les étudiants. L'utilisation de tels outils obligera les
étudiants à offrir leur propre point de vue plutôt que ceux trouvés en ligne.
Pourquoi ne devrait-on pas généraliser l'utilisation d'un tel logiciel puisque le plagiat est une facilité dans l'obtention d'une meilleure notation et reste
quelque chose d'illégal.
Sans commentaire.
Souvent on a plusieurs travaux à faire et on peut oublier de citer une source. Et je n'ai aucune envie d'être accusé de plagiat par un professeur zélé qui
ne comprend pas les oublis.
Très favorable puisque c'était dans l'optique d'aider les étudiants, et non pas détecter les tricheurs.
29% 27%
9% 2%
33%
Tout à faitfavorable
Plutôt favorable Plutôt contre Tout à fait contre Neutre
Q5 - Quelle a été votre réaction lorsque vous avez appris que votre enseignant expérimenterait l’outil de détection de similitudes
Compilatio dans le cadre de votre cours?
66
Commentaires (Q6) :
Car je crois toujours avoir suivi ce code de conduite. Ce n'est pas dans mon intérêt de faire du plagiat, car je n'apprends pas en faisant cela.
Cela m'a plutôt stressé et ne m'a pas permis de faire mon travail plus efficacement, mais j'avais l'impression de faire un cours sur la méthodologie et
ce n'est pas à ce cours que je me suis inscrite.
Dans le cadre du baccalauréat en biologie, les enseignants et chercheurs nous soulignent régulièrement qu'en sciences, c'est important de mettre les
sources dans nos textes afin de respecter la propriété intellectuelle. J'ai donc effectué la même méthode à laquelle j'ai été habituée.
J'ai toujours été très alerte quant à la citation des sources
J'ai toujours porté attention à cela.
J'avais déjà l'habitude de faire preuve de vigilance avant l'utilisation de ce logiciel.
J'avais oublié l'utilisation de ce logiciel jusqu'à aujourd'hui.
Je fais déjà attention et je pense que nos professeurs peuvent détecter le style d'un auteur, mais c'est parfois bon de les aider.
Je fais toujours attention malgré ce genre de logiciel.
Je fais toujours attention.
Je fais toujours attention.
Je n'ai pas changé ma méthode de travail.
je ne connais pas ce logiciel
Je ne copie jamais...
Je n'étais même pas au courant...
J'étais déjà très vigilante.
L'aspect de reconnaître le discours ou la pensée d'un enseignant dans mes travaux est ce qui a changé depuis la mise en place de ce programme.
Le cours ne comportait pas de travail de rédaction. En effet, les méthodes d'évaluation étaient sous forme d'examens théoriques et d'examens de
laboratoire.
Oui, même qu'on perd le travail de vue, car on est concentrés uniquement sur les citations. On a peur de plagier même si on fait tout notre possible
pour bien citer.
31%
69%
Oui Non
Q6 - L’utilisation du logiciel Compilatio vous a-t-elle poussé à être plus vigilant dans la rédaction de vos travaux et dans la façon de citer vos
sources?
67
Commentaires (Q7) :
J'ai plus l'impression que j'ai perdu les notions importantes, car le prof accordait beaucoup d'importance au plagiat
Je ne fonctionne pas en prenant la pensée des autres. L'amélioration se situe dans la façon de les reconnaître, plutôt.
On se focalise surtout sur comment citer le texte et on en perd les idées principales de peur de ne pas rentrer dans le cadre.
30%
70%
Oui Non
Q7 - Si oui, avez-vous la perception que cela a contribué à l’amélioration de vos travaux?
68
Commentaires (Q8) :
C'est injuste pour ceux qui font leurs travaux d'avoir la même sinon une moins bonne note que certains étudiants qui ne font que plagier. De plus, cela
pourrait décourager certaines personnes d'avoir recours à cette méthode pour rédiger leurs travaux.
Je n'ai jamais été aussi écœuré de faire un travail et cela a fait que je n'ai pas apprécié mon cours.
Je n'ai pas vraiment confiance.
L'UQAC devrait utiliser le fonds de manière réellement utile, tant pour les étudiants que pour les enseignants en investissant par exemple dans la
rénovation de son établissement, dans l'offre de service plus adéquate avec des heures d'ouverture plus grande, etc.
Mais à s'en servir avec modération, car même dans le cadre de textes, des enseignants trouvent que ce n'est pas original malgré le fait qu'il n'y a pas
de copie.
Mais il ne faut pas stresser les étudiants avec ça. Il faut les informer que si leur document laisse le prof dans l'incertitude, là il va y avoir une
vérification.
Oui, et ne pas seulement vérifier les travaux de la session actuelle, aussi vérifier qu'il n'y a pas de plagiat avec les sessions précédentes...
Si ça peut éviter le plagiat, pourquoi pas.
Cela dépend des programmes d'études et des types de travaux.
73%
27%
Oui Non
Q8 - Croyez-vous que l’UQAC devrait se doter d’une licence d’utilisation d’un logiciel de détection de similitudes?
69
Commentaires (Q9) :
Avec la multitude d'écrits et ouvrages publiés sur internet, je crains qu'un jour ce logiciel détecte une similitude dans un de mes travaux malgré le fait
que je n'ai pas plagié. Bref, il s'agit peut-être ici d'une crainte non fondée puisque ce logiciel est encore tout nouveau. Cependant, je crois qu'il serait
préférable que les étudiants aient accès à ce logiciel pour vérifier leurs travaux au même titre que les enseignants.
Bof.
Ça donnerait aux étudiants la certitude de leurs sources.
Ce serait une excellente idée.
Il est parfois difficile de savoir si le résumé ou la paraphrase que nous avons écrite est fait de la bonne façon. Il serait favorable de nous-mêmes
pouvoir utiliser le logiciel pour voir nos erreurs et être en mesure de les corriger. De plus, je crois qu'il est plus facile de comprendre le plagiat si nous
pouvons voir la similitude de nos travaux avec le(s) texte(s) que nous utilisons.
Oui, car ceci serait un moyen d'améliorer le contenu des travaux des étudiants. Une démarche de contrôle sur la citation du contenu ne doit être faite
que dans le but d'améliorer le travail de l'étudiant.
Oui, car nous avons tellement peur de faire une erreur et d'avoir un gros zéro que notre concentration n'est pas sur nos travaux.
Si un étudiant doit utiliser un logiciel antiplagiat pour se vérifier, c'est qu'il y a quelque chose de louche dans son devoir. Pourquoi l'utiliserait-il si ce
n'est pas pour s'assurer que le professeur ne se rende pas compte de son plagiat?
70%
14%
4% 5% 7%
Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Plutôt en désaccord Tout à fait endésaccord
Neutre
Q9 - Si l’UQAC se dote d’un logiciel de détection de similitudes, il serait pertinent de permettre aux étudiants de l’utiliser pour vérifier leurs travaux.
70
ANNEXE 4
TABLES RONDES
71
TABLE RONDE SUR L’UTILISATION DU LOGICIEL COMPILATIO COMPTE RENDU
Mercredi 9 mai 2012 — 14 h à 15 h — Local H6-1250 Mardi 15 mai 2012 — 9 h à 10 h 15 — Local H7-1070
Jeudi 17 mai 2012 — 14 h à 15 h — Local H7-1070
Douze participants sont présents.
1. Décrivez les avantages et les limites du logiciel Compilatio
Avantages
Simple et facile à utiliser.
Pratique.
Convivial.
Rapide.
Efficace.
Le logiciel repère bien les traductions et les paraphrases.
Le logiciel repère bien les sources de textes en anglais.
La possibilité de recevoir les résultats rapidement par courriel.
Pouvoir mettre des documents (anciens travaux, etc.) dans une banque de références.
Avoir accès à plusieurs banques de données.
Il permet d’effectuer de la prévention pour augmenter les connaissances et les compétences des étudiants au niveau de la rédaction.
Ce logiciel est très utile dans les domaines où il y a des travaux longs à faire (littérature, histoire, etc.).
L’utilisation du logiciel peut inciter les étudiants à remettre des travaux de meilleure qualité.
Il joue un rôle de sensibilisation auprès des étudiants, ce qui est très bien.
Le logiciel a un effet dissuasif chez les étudiants. Ils étaient plus sensibles à la manière dont ils devaient présenter leurs sources et ils s’assuraient que leurs travaux étaient faits de façon adéquate.
En général, les étudiants sont ravis de l’utilisation du logiciel et ils sont intéressés à en apprendre plus. Les réactions ont été très positives.
Le logiciel a un effet dissuasif chez les étudiants. Les cas de plagiat ont été beaucoup moins nombreux et les étudiants faisaient un effort considérable pour bien écrire leurs sources.
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Limites Le logiciel n’est pas un absolu. Malgré les résultats du rapport, il faut creuser un peu plus.
Le logiciel est facile à utiliser, mais il demande tout de même un certain effort d’apprentissage de la part du personnel enseignant. Cela peut être une barrière pour les personnes qui n’ont pas le désir de prendre un peu de temps pour se familiariser avec le logiciel.
Il n’est pas assez « user-friendly ».
Le logiciel n’est pas particulièrement convivial. Les documents deviennent pêle-mêle lorsque l’on souhaite en faire l’analyse.
Le logiciel n’est pas un absolu et certains résultats sont moins représentatifs que d’autres.
Le logiciel ne détecte pas les documents traduits par des sites de traduction automatique.
Il est moins efficace en ce qui concerne les sources de textes en anglais.
Le logiciel ne repère pas toujours les sources piratées achetées sur des sites payants (oboulo.com).
Le logiciel n’a pas accès à tous les livres de référence.
Certains travaux prennent plus de temps que d’autres à vérifier.
On ne devrait pas avoir à actualiser la page pour voir les résultats. Le serveur devrait être capable d’envoyer un message à l’ordinateur afin de l’aviser que la recherche est terminée.
Certains travaux se prêtent moins bien à ce type d’analyse (résumé critique).
Il y a des secteurs dans lesquels le logiciel est moins utile (mathématique, informatique). Il faudrait voir s’il y a des banques de données en physique, en mathématique, en informatique, etc. S’il n’y a pas de banques de données reliées à ces disciplines, ce n’est pas très pratique.
En ce qui concerne les travaux informatiques, Google fait un meilleur travail.
Seulement la moitié des étudiants m’ont envoyé leur travail par courriel, car certaines parties étaient difficiles à numériser. Il pourrait donc être difficile d’avoir tous les documents de tous les étudiants.
La mémoire pour la banque de travaux est restreinte.
Lorsque l’on ajoute deux fois le même travail par erreur, il est compliqué de comprendre comment faire pour les retirer de l’index.
Il faudrait que le logiciel soit intégré à Site de cours ou à Moodle afin que les étudiants sauvegardent eux-mêmes leurs travaux. Il est très long de faire toutes les manipulations nous-mêmes.
2. De quelle façon s’est faite l’interprétation du rapport d’analyse? (Quelles sont les principales difficultés liées à l’interprétation?)
Le rapport d’analyse ne représente pas toujours la réalité (les sources en anglais ne sont pas
toutes détectées).
Une fois bien maîtrisée, l’interprétation du rapport d’analyse devient un automatisme.
Il faut un peu de bonne volonté pour apprendre comment utiliser le logiciel et comment interpréter le rapport d’analyse.
La meilleure manière de se familiariser et de comprendre le logiciel, c’est de l’essayer. Même pour ceux qui n’ont pas assisté à la formation, le logiciel se comprend facilement.
L’analyse est longue à faire et parfois difficile à comprendre.
L’interprétation du rapport s’est faite sans trop de difficultés.
73
L’interprétation des rapports doit être faite de façon minutieuse. Il ne faut pas se fier seulement aux résultats, mais creuser un peu plus loin. Un faible pourcentage ne veut pas nécessairement dire qu’il n’y a pas de plagiat.
Il faudrait un meilleur soutien au niveau de l’interprétation du rapport. Il serait intéressant qu’une personne-ressource puisse nous aider lorsque nous avons des interrogations ou des doutes concernant les résultats. Ces personnes-ressources pourraient être les conseillers de la bibliothèque qui se trouvent dans chaque département.
3. Quels sont les moyens à mettre en place pour favoriser une utilisation efficace du logiciel
de détection de similitudes?
Il faudrait faire un exercice pour orienter les membres du personnel enseignant au niveau des similitudes et afin de partager des pratiques et des techniques.
Il serait important d’avoir des personnes-ressources qui pourraient aider les professeurs et chargés de cours à vérifier leurs interprétations.
Les personnes-ressources pourraient être les conseillers de la bibliothèque qui se trouvent dans chaque secteur, puisqu’ils sont facilement accessibles.
Il faut se demander ce qu’il advient lorsqu’un cas de plagiat est détecté (mesures concrètes, suivi du dossier, etc.).
Il faut un appui plus grand de la part de l’Université en ce qui concerne les cas de plagiat. Il faut une certaine structure, un système de gradation ainsi que des sanctions plus sévères.
Il y a un manque de connaissance chez les étudiants de tout ce qui est « académique ». Dès la première année, il faudrait des ateliers obligatoires (ou un séminaire d’une demi-journée) qui expliqueraient aux étudiants les normes et les attentes de l’Université.
Il serait intéressant qu’un petit guide résumant les principes de base de présentation d’un travail soit disponible pour les étudiants. En général, ils ne savent pas comment formuler convenablement des sources et des citations.
Il devrait y avoir une certaine gradation au niveau des sanctions (selon le cycle de l’étudiant). Il faudrait aussi plus de cohésion en ce qui concerne les règlements sur le plagiat, la façon d’écrire des citations, etc.
4. Si vous aviez une recommandation à faire quant à l’acquisition ou non d’une licence d’utilisation d’un logiciel de détection de similitudes, quelle serait-elle?
Faire de la sensibilisation (affiches, signets, formations) aurait peut-être le même impact que
l’utilisation de ce logiciel.
Il faudrait mesurer le degré d’utilisation du logiciel par les membres du personnel enseignant. Celui-ci ne serait peut-être pas utilisé systématiquement.
Il serait intéressant d’offrir une formation générale traitant de toutes les possibilités pour détecter le plagiat (Google, etc.).
L’Université devrait acheter la licence. Un outil comme Compilatio est essentiel en 2012.
L’Université devrait faire l’acquisition de la licence.
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5. Autres
Permettre aux étudiants d’avoir accès au logiciel aurait des avantages (vérifier leurs sources) et des désavantages (contourner le système). Il ne faut pas oublier qu’il ne s’agit pas d’un outil d’apprentissage, mais d’un outil de détection.
Il faut se poser la question concernant les droits des étudiants. Un étudiant a fait part de sa crainte que ses travaux soient accessibles à tous et puissent être copiés.
Il serait intéressant d’inscrire dans le plan de cours que les étudiants peuvent venir voir le professeur s’ils souhaitent tester leurs travaux à l’aide du logiciel.
Dans certaines universités américaines, la politique sur le plagiat est incluse dans le plan de cours. Après avoir lu la politique, les étudiants sont soumis à un test, et ce, jusqu’à ce qu’ils le réussissent. Une fois le test réussi, des sanctions sont appliquées en cas de plagiat.
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ANNEXE 5
EXEMPLE DE RAPPORT COMPILATIO
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81
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ANNEXE 6
LIENS WEB
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Rapport CRÉPUQ sur les logiciels de détections de similitudes : http://www.uqac.ca/plagiat/documents/crepuq_plagiat.pdf
Site Web du Comité visant à contrer le plagiat à l’UQAC : http://www.uqac.ca/plagiat/