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Février 2020 Rapport du voyage d’étude ouest africain sur les mines et l’environnement

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Février 2020

Rapport du voyage d’étude ouest africain sur les mines et l’environnement

Page 2: Rapport du voyage d’étude ouest africain sur les mines et

Introduction

Au cours de l'histoire récente, l'industrie minière a tenté d'améliorer son image en termes de sécurité minière, de restauration de l'environnement et de relations avec les communautés. Les problèmes miniers sont complexes et les frontières des responsabilités entre l'entreprise et les gouvernements locaux, régionaux et nationaux sont souvent floues. L'exploitation minière a toujours été une activité perturbatrice pour l'environnement, mais les industries extractives contemporaines sont situées dans certaines des forêts les plus écologiquement sensibles. Plus du quart des mines et sites d'exploration actifs dans le monde chevauchent ou sont situés dans un rayon de 10 kilomètres d'une zone strictement protégée. Près d'un tiers de toutes les mines et sites d'exploration actifs sont situés dans des zones d'écosystèmes intacts à haute valeur de conservation, et pour ta plupart des forêts. C'est également le cas des concessions minières en Guinée, au Libéria, en Sierra Leone et en Côte d'Ivoire dans la sous-région de l'Union du fleuve Mano en Afrique de l'Ouest. Alors que les communautés et la société civile ont souvent soulevé des signaux d'alarme concernant les dangers de ces mines sur les moyens de subsistance des communautés et la dégradation des forêts, il existe de nombreux exemples d'entreprises qui ont adopté une exploitation minière responsable • équilibrant l'extraction et la responsabilité d'atténuer les impacts négatifs sur les communautés et les écosystèmes environnants.

L'Association Mines Sans Pauvreté, une ONG guinéenne engagée dans la promotion d'une exploitation minière responsable en Guinée en

collaboration avec l'US Forest Service ont organisé le tout premier voyage d'études sur l'impact et les efforts d'atténuation liés à l'exploitation minière Sur l'écosystème forestier et les communautés riveraine.

Objectif

L'objectif principal de ce voyage d'études est de sensibiliser le public sur les activités minières passées, actuelles et proposées, en mettant en évidence les différentes pratiques utilisées par les acteurs pour traiter les impacts sociaux et environnementaux liés à l'exploitation minière et pour améliorer l'engagement entre les différentes parties prenantes

Les objectifs spécifiques sont :

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1. Comprendre les mesures de gestion environnementale mises en œuvre par les sociétés minières pour minimiser la dégradation des forêts induite par l'exploitation minière, y compris la biodiversité et les ressources en eau - et comment ces pratiques ont changé au cours des dernières décennies.

2. Comprendre comment les sociétés minières contribuent au maintien des moyens de subsistance des communautés voisines, et traitent les problèmes liés aux impacts négatifs sur ces communautés.

3. Créer ou renforcer les liens entre les sociétés minières ayant des con-

cessions dans les zones forestières avec les communautés locales et la

société civile,

4. Comprendre comment les sociétés minières et les parties prenantes ré-

habilitent les terres dégradées pour restaurer la fonctionnalité de l'éco-

système et comprendre les causes là où cela n'est pas possible.

5. Comprendre le rôle des autorités nationales, transfrontalières et régio-

nales pour assurer la conformité et l'application des règlements.

Les Résultats attendus sont :

1. Meilleure compréhension par les principales parties prenantes des

mesures adoptées par les sociétés minières pour minimiser la dégra-

dation des forêts et des ressources en eau (obligatoires et volon-

taires).

2. Apprentissage croisé accru entre les sociétés minières sur les der-

niers outils, méthodes et technologies d'atténuation des impacts de

l’exploitation minière sur l'environnement.

3. Coopération accrue entre les sociétés minières, le gouvernement et

les acteurs non étatiques pour une exploitation minière responsable

- y compris la préservation de la biodiversité et des moyens de sub-

sistance dans les communautés environnantes.

4. Nouvelles compétences, méthodes et technologies en matière d'at-ténuation des impacts de l'exploitation minière sur l'environnement et de remise en état des terres dégradées acquises par les sociétés minières et les participants.

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5. Les institutions publiques sont renforcées pour jouer efficacement leur rôle de surveillance et d'appui à l'exploitation minière,

6. Une vision pour éviter les erreurs du passé, s'assurer que les meil-leures pratiques et l'engagement des parties prenantes sont inté-grés dans les futures activités minières à travers la région.

Ont pris part à cette rencontre, les structures suivantes :

- L’ONG Mine Sans Pauvreté

-Ministère des mines

- US Forest service

- la SMFG

-La CBG

-Arcelor Mittal

-BGEEE

-EPA (Liberia)

-Le CEGENS

-Le centre forestier de N’Zérékoré

-OIPR (Côte d’Ivoire)

- IREB

- AUDER

-FDA (Forest Développement Authority, Liberia)

-Les médias

- Le CERE

- Le parlement Guinéen et Libérien

- GEF MANO.

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Déroulement

Placé sous la haute autorité de Monsieur le Gouverneur de la Région

Administrative de N’Zérékoré, les travaux du premier voyage d’études sur

les mines et l’environnement en Afrique de l’Ouest organisé par

l’Association Mines Sans Pauvreté (AMSP) en collaboration avec le CEGENS

(Centre de Gestion de l'Environnement des Monts Nimba et Simandou),

avec l’appui du programme international de l'US Forest Service se sont

déroulés durant cinq (5) jours du 10 au 14 Février 2020

La journée du 10 février 2020 a été marqué par :

Les discours de bienvenues du Président de l’ONG Mine Sans Pauvreté, du

Directeur Général du CEGENS, de la représentante de l’ONG US Forest

service, du représentant de la SMFG étaient axé particulièrement sur les

aimables mots de bienvenue à N’Zérékoré à l’intention de tous les

participants pour avoir répondu à l’invitation de l’ONG Association Mines

sans Pauvreté et de son partenaire d’appui US Forest service.

Le Chef de cabinet a dans son discours d’ouverture, au nom de son

Excellence Monsieur le Gouverneur parlé du rôle des écosystèmes dans le

changement climatique. Il n’a également pas manqué de donner d’utiles

conseils quant à la bonne marche du présent atelier et surtout les

recommandations qui pourraient apporter un changement de

comportement dans la gestion durable de l’environnement et dans l’intérêt

de la postérité. Selon lui, cet instant est une opportunité pour les pays

d’adopter les meilleures pratiques de protection environnementale car

beaucoup évoluent dans un environnement sensible et fragile.

Après le discours d’ouverture de Monsieur le chef de cabinet du Gouvernorat de N’Zérékoré se sont suivie les présentations de Mr le Directeur Général Adjoint du Centre Forestier de N’Zérékoré

Le DGA du CFZ dans sa présentation a informé que la guinée possède actuellement 162 forêts classées avec une superficie de 1,182,123 Ha pour un taux de couverture national égal à 4,8%. La guinée forestière comporte en elle 40 forêts classées avec une superficie égale à 322,704 Ha quant aux aires protégées, ils existent 54 au total avec une classification en catégorie A, B etc.

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La deuxième présentation a été faite par le représentant du Ministère des mines qui a axé son exposé sur les textes légaux en vigueur relatifs aux activités minières et environnementales.

La troisième présentation faite par un représentant de EPA du Liberia a porté sur tout le processus de la conduite et d’approbation des Etudes d’Impact Environnemental et Social (EIES).

Après les trois premières présentations, un panel a été constitué pour exposer les expériences pratiques de réussites dans leur entité respective.

Selon le Directeur du CEGENS, la construction des porcheries autour du Mont Nimba pour éviter que les communautés fassent du braconnage dans la réserve.

Le représentant de la CBG, a informé les participants de la mise en place effective de 30 parcelles permanentes avec la participation des communautés locales. Aussi la gestion communautaire du paysage forestier en accord avec les communautés par rapport aux galeries et bowé.

Le représentant du CMC du Liberia a informé les participants qu’une loi a été mise en place et qui donne la possibilité aux communautés d‘exprimer leur droit.

Le coordonnateur du projet GEF Mano a fait sa présentation sur le renforcement des capacités des agriculteurs autour du de la réserve des Monts Nimba à travers l’installation de pépinières et des parcelles d’apprentissage (Champs écoles). Il a également parlé de la formation des agriculteurs aux méthodes agroforestières innovantes pouvant aboutir à la certification des produits.

La première journée s’est achevée par la présentation en téléconférence de US Forest service. Cette présentation a porté sur les effets environnementaux des grandes exploitations minières.

Il faut noter que chaque présentation a été suivie d’une série de questions réponses avec des interventions satisfaisantes.

La journée du mardi 11 février 2020 a été consacrée à la visite au Mont Nimba sur le site minier de la SMFG. Après les contrôles médicaux, l’équipe été reçue par le Directeur des Operations de la SMFG qui a souhaité la bienvenue à la délégation et a situé le contexte de la visite, puis une induction générale a été faite à l’intention des participants. Pour la visite du site, deux équipes ont été constituées en fonction des résultats obtenus lors de la visite médicale. La première pour la visite du site minier en altitude et la deuxième pour la visite des installations notamment le centre de tri des déchets solides, l’ombrières des

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orchidées, le biocube où les déchets liquides sont traités et déversés à la lagune pour être évacuer dans la nature.

Après la visite de terrain, le représentant de la SMFG a fait une présentation sur les appuis communautaires et la protection environnementale. Cette présentation a été suivie par une série de questions réponses pour mieux comprendre le fonctionnement et la vision de la SMFG.

Après la phase des questions réponses, un exercice portant sur les suggestions et appréciations des participants sur les activités minières ont été conduites dont voici le résultat :

N° Groupes Appréciations Suggestions Notes

1 la SMFG sauvegarde l’environnement, elle a une politique d’ouverture, elle collabore bien avec ses communautés

elle doit améliorer l’emploi des femmes.

2 la SMFG gère bien ses déchets, bonne politique de sante sécurité, bonne relation communautaire

la question du genre doit être améliorée

Bravo

3 la SMFG est un modèle d’emploi, elle a une bonne gestion des déchets, et une bonne politique de santé sécurité.

elle doit encourager l’utilisation des espèces forestières

Exemplaire

4 l’entretien du site et l’appui aux communautés riveraines.

ailleurs il ne voudrait pas que l’exploitation affecte l’environnement.

Bravo

5 la mise en place de l’ombrière avec l’approche d’appui communautaire

Bien

6 la communication de la SMFG, les appuis au CEGENS et aux communautés, l’ouverture et la transparence

elle doit former les communautés pour les opportunités futures

Un modèle

La journée a été clôturée par les mots de remerciement et d’encouragement du Directeur des Operations de la SMFG.

La journée du 12 février 2020 la mission s’est rendue à L’Institut de Recherche Environnementale de Bossou (IREB) où elle a été reçue par le Directeur dudit centre. Dès les premières heures, la mission s’est rendue sur le Mont Guei en compagnie des guides pour voir les chimpanzés de Bossou.

Au retour de la visite de terrain, les participants ont suivi avec intérêt la présentation du Directeur de l’IREB qui a décrit les grandes lignes sur les activités de l’institut qui se concentrent autour de la recherche et la conservation sur la biodiversité du Nimba, à l’éducation environnementale, et à l’Eco-tourisme.

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Selon le Directeur les différents problèmes auxquels ils sont confrontés sont entre autres : l’existence d’enclave, les feux de brousse, la faiblesse des mesures d’accompagnement, les conflits d’intérêts et la présence de plusieurs sociétés minières dont le transport des minerais pourrait être un réel problème.

Abordant l’aspect touristique, il a précisé que le revenu issu de l’éco-tourisme est reparti en trois parties : les 50% à la communauté locale, les 15 % aux guides let les 35 % autres à l’Institut. Il a également informé que les frais de visite par personne sont passés de 60,000fg en 2009 à 180,000fg en 2011 pour atteindre 500,000fg depuis 2012 jusqu’à nos jours. Cette présentation s’est terminée par une série de questions réponses suivi d’un panel de réflexion sur des exemples pratiques d’activités réalisées. Les participants ont en outre visité le corridor des chimpanzés où un groupement composé d’homme et de femmes appuyé par l’ONG AUDER a mis en place une pépinière d’arbres fruitiers d’espèces forestières appétées par les grands singes (Uapaca heudelotii, Treculia africana, Pseudospondias microcarpa…) et arboricoles (café et palmier à huile) dans le cadre de la restauration du corridor pour lier les deux paysages (collines de Bossou et Monts Nimba) et faciliter le déplacement des chimpanzés.

Après l’IREB, la visite s’est poursuivie dans l’après-midi au Liberia voisin comme prévue dans le programme dans l’ancienne carrière de la société minière de LAMCO sur le Mont Nimba pour attirer l’attention des participants sur les sites miniers abandonnés sans restauration.

La quatrième journée a commencé par la rencontre des responsables de la société Arcelor Mittal Liberia (AML) suivie de la visite d’une parcelle d’apprentissage (champ de manioc) d’un groupement dans le village de Suakazue installée grâce à l’appui de la société minière.

Après cette visite, l’équipe s’est rendue dans la communauté de Gbapa où une rencontre a eu lieu avec la communauté pour comprendre la qualité des relations entre les populations et les miniers. A entendre les communautés, les relations ne sont pas au beau fixes et elles souhaiteraient une bonne collaboration avec la société.

Après cette visite de terrain, l’équipe a suivi deux présentations faites par les représentants de Arcelor Mittal. La première par le responsable du département de l’Environnement sur le thème : La Gestion environnementale et la conformité d’Arcelor Mittal. Les différents sous-thèmes abordés à ce niveau ont été entre autres : La présentation de AML, une vue d’ensemble sur le processus de l’EIES, les consultations et les obligations, les impacts, les mesures d’atténuation et la leçon à apprendre.

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La deuxième par le surintendant du département de l’environnement a porté sur le thème : Le programme de conservation de la biodiversité d’AML

Suite à ces présentations, différentes questions ont été posées par les participants afin de comprendre les réalités entre AML et ses communautés d’une part et d’autre part de comprendre les efforts consentis quant à la gestion de l’environnement en général.

La journée s’est achevée par la formation de trois groupes de travail devant exprimer leurs appréciations et suggestions sur la gestion environnementale et communautaire par la société.

Groupe Appréciations Suggestions Notes

1 formation des élèves, le respect relatif du genre dans l’emploi.

renforcer ses relations avec les communautés, sauvegarder la faune et appuyer les chasseurs

améliorer

2 le programme EIES, de biodiversité et d’éducation des jeunes

faire mieux dans ses relations avec les communautés, l’application du plan de gestion environnementale (EMP) et l’emploi des communautés locales

Encouragement.

3 la formation des jeunes, la conservation de la forêt et l’appui à la recherche

doit améliorer ses relations avec les communautés, créer de l’emploi pour les jeunes et impliquer les communautés dans le suivi environnemental.

Bien.

La cinquième journée a commencé par le compte rendu des 4 premières journées. Ensuite ont suivies les brèves présentations du CEGENS et du CMC du Liberia.

Selon le Directeur du CEGENS, son service est en charge de maintenir l’intégrité des forêts de Nimba et de Simandou. A cet effet 20 postes de surveillance des éco gardes sont situés tout autour de la réserve de Nimba. Et selon le président du CMC du Liberia, le CMC est une structure en charge de gérer le Nimba Oriental, il comprend 12 membres dont 6 sont issus des communautés et 6 de l’Etat Libérien. Il comprend 80 comités autour de la réserve constituée des membres de la communauté.

Après ces présentations, 4 focus groupes ont été constitués, dont un du gouvernement, un des compagnies minières, un des ONG et un des institutions de recherche.

Selon les institutions de recherche, les défis en matières de recherche sont entre autres : la non qualification des ressources humaines, insuffisance d’équipement, le manque de partage d’information et le manque de

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surveillance administrative et du suivi écologique. Les défis soulevés et non les moindres sont l’implication des communautés riveraines aux enjeux de la conservation,

L’engagement des communautés dans la réalisation des projets communautaires et le suivi du plan de GES issu des EIES. Comme recommandation : partage des ressources et moyens de bord.

Selon les miniers, les bonnes pratiques à encourager dans le cadre des activités sont entre autres : une bonne procédure de santé sécurité au travail, un bon programme de formation des élèves, un bon programme de conservation de la biodiversité, une bonne politique de conservation hors périmètre minier si nécessaire et la bonne gestion des ordures.

Comme défis, les miniers sont confrontés aux : manque de qualification des communautés locales, manque d’appropriation des projets communautaires par les communautés elles-mêmes, la pression des responsables politiques et communautaires pour le recrutement de leurs proches, Ingérence des ressortissants dans les affaires communautaires dont ils n’ont aucune maitrise et le vol des biens de la société tant par les communautés que par certains travailleurs.

Selon les représentants du Gouvernement, il a eu création de l’ANAFIC avec 15% des revenus miniers destinés aux CR du pays, création d’un fonds de développement, création du FODEG, un autre fonds de développement destiné au communautés impactées provenant de 0,5% du revenu des compagnies minières et renforcement des structures en charge de faire le suivi des EIES.

Selon les ONG, les défis sont entre autres ; la pollution des cours d’eau, le manque de collaboration avec les miniers, les bruits et vibrations produits par les miniers.

Recommandations des ONG : Engagement d’une ONG pour la diffusion explicite des résultats des recherches aux communautés.

1. Recommandations

Des interventions en guise de recommandations générales sont citées ci-dessous :

1- Les Etats doivent Procéder à un audit des sociétés minières par rapport aux EIES,

2- La transformation des matières premières en parties sur place pour la création d’emplois,

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3- Les ONG et les sociétés minières doivent travailler pour le paiement des services écosystémiques,

4- L’Etat ne doit pas compter sur les sociétés minières pour le suivi de l’EIES et les sociétés minières doivent faciliter le travail de l’Etat.

Les activités ont été clôturées par les mots de remerciement de quelques parties prenantes invitées au podium. A commencer par le président de l’ONG AMSP qui a exprimé son souhait de voir cette rencontre devenir périodique et que l’avenir de cette réserve va dans l’intérêt de tous en tant que riverain. Pour madame la représente de US Forest service, nous devons mettre les communautés au centre de nos efforts. Pour L’OIPR de la côte d’Ivoire la protection de la réserve doit être notre préoccupation. Pour le CEGENS, la conjugaison de nos efforts nous permettra de surmonter les différents défis. Pour le CMC du Liberia, une invite à l’UNESCO pour faire la réserve du Liberia un patrimoine mondial. M. le Directeur de l’IREB en sa qualité de président du comité de rapportage, a remercié tous les participants pour la patience et la qualité des débats qui pour lui ne seront pas un effort vain.

Quelques photos illustratives :

Présentation a l’hôtel le prince a N’Zérékoré visite d’un champ en expérimentation à Suakazue

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Présentation à la SMFG Visite du Blue Lake à la

carrière de LAMCO pépinière du corridor de Bossou

Photo de famille à la clôture