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Compte-rendu de Mon Voyage Au Pakistan
Klervi 406
Un soir printanier, je préparais quelques affaires, pour rejoindre
mon ami Yorel au Pakistan.
Après un interminable vol, j’arrivai enfin à l’aéroport au petit matin.
Yorel m’attendait patiemment. Il m’aperçut et me fit un signe de la
main. Nous prîmes un « touc-touc », une petite charrette tirée par un
vélo moteur. Nous arrivâmes enfin dans sa petite hutte, construite au
pied de la montagne. Après une nuit bien courte nous partîmes à
l’aube…
Apres avoir gravi la montagne et traversé une bonne partie de la
forêt tropicale, nous avions fabriqué une pirogue de fortune qui nous
permettait de passer par l’eau et d’aller beaucoup plus vite, celle-ci
était très claire presque translucide. Il faisait noir alors on alluma un
flambeau. Tout à coup un homme apparut il avait la peau bleue et des
écailles tout le long du corps. Etait-ce juste un spécimen de poisson
encore inconnu des spécialistes ?
Lorsqu’il me vit il sortit de l’eau et m’adressa la parole et me demanda d’où
je venais. Je lui expliquai que je venais d’un pays lointain. Il me dit que j’étais
peut être l’élu qui devait libérer son peuple de l’emprise d’une statue maléfique.
La créature nous tendit deux grosses bulles que nous enfilâmes, l’homme nous
entraîna alors dans l’eau …
Lorsque que nous fûmes sous l’eau à nôtre grande surprise nous
réussîmes à respirer sans difficultés. Après environ une demi-heure de nage,
nous arrivâmes devant une grotte, nous rentrâmes à l’intérieur … Nous étions au
sec et contemplèrent la grotte elle était magnifiquement décorée par plusieurs
sortes de coquillages tous plus beau les uns que les autres. Des hommes des
enfants et des femmes apparurent : ils étaient semblables à celui qui nous avait
emmener jusqu’ici.
J’appris que celui-ci se nommait Éale et que c’était le chef de leur tribu. Il leur
expliqua que j’étais l’élue. Ils se mirent alors à danser et à chanter pour fêter ma
venue. Mais quelques minutes plus tard ils s’arrêtèrent tous quand un homme
nommer Ubtao arriva … Il leur dit que la statue c’était encore manifestée …
Etait-ce juste un mauvais rêve ?
Une jeune femme nommée Ishtar prit la parole. Elle m’expliqua alors
que cette statue était l’incarnation du dieu du mal Anzu. Celui-ci essayait
de détruire sa tribu depuis la nuit des temps. Yorel qui connaissait très
bien la mythologie locale me confirma ses dires. Il ajouta que le peuple
d’Éale était en fait l’incarnation du dieu tout puissant Enlil. Celui-ci était
en guerre contre Anzu depuis la création du monde. La statue avait été
le plus puissant des soldats d’Anzu. Il était nommé Enkidu : mi-homme
mi-dieu, né de l’union d’Enlil et d’une mortelle : Ninsuna. Il avait pris les
armes contre son père. Anzu avait réussi à lui faire croire que son père
voulait le tuer afin de régner seul sur le monde. Ils se battirent dans un
affrontement titanesque d’où Enlil sortit vainqueur. Enlil le vaincquit
mais ne réussit pas à le tuer completement. Il l’avait finalement enfermé
dans une prison de fer. Avec ses dernières forces il créa les akkadiens :
le peuple d’Enlil. Leur charge était de contenir Enkidu jusque qu’un
héros au cœur pur venu d’un pays lointain détruise définitivement
Enkidu.
Éale me demanda si j’acceptais de l’aider lui et son peuple
n’écoutant que mon courage j’acceptais sa proposition.
Ma réponse fut acceuillie avec des cris de joies. On m’emmena
alors dans une sorte de grande hutte. On commença à me
déshabiller puis à me rhabiller. On me mit une combinaison qui
semblait être fait avec des écailles de poissons. À ma grande
surprise je remarquai qu’il n’était pas fait avec des écailles mais
avec des poissons vivants ! On m’expliqua que ceux-ci me
protégeraient des rayons lumineux de la statue. Puis je remis la
grosse bulle qui m’avait permis d’arriver jusque ici. Étais-je en plein
délire ? Je me pose encore la question aujourd’hui…
Je quittais la tribu d’Éale et partais avec celui-ci et Yorel il nous
entraîna dans un dédale de rochers sous-marins.
Je quittais la tribu d’Éale et partais avec celui-ci et Yorel il nous entraîna
dans un dédale de rochers sous-marins. Nous aperçûmes différentes
espèces de poissons toutes inconnues. Certaines possédaient des pieds
et marchaient sous l’eau, d’autres étaient phosphorescentes et
changeaient de couleur telle un caméléon. Après plusieurs heures passées
à se laisser porter par le courant. Nous arrivâmes enfin devant une sorte
de tunnel : Éale nous nous indiqua qu’il fallait renter à l’intérieur. Nous le
fîmes sans difficultés. À l’intérieur je fus ébloui par la clarté du lieu. Devant
nous se dressait Enkidu il mesurait au moins cinq mètres de hauteur.
Celui-ci m’adressa alors la parole :
-Qui es-tu et que viens-tu faire ici étranger ? me dit-il d’une voix d’outre
tombe
-Je viens d’une contrée lointaine et je suis ici pour accomplir la dernière
volonté de ton défunt père Enkidu ! m’écriai-je
-Sale vermine ! Tu paieras de ta vie ton insolente confiance ! m’hurla-t-il
-Ma mort n’est pas aussi proche que tu ne le pense !
Profitant du fait qu’Enkidu était immobile : je tournais autour de lui et
évitait les rayons de lumière qu’il m’envoyait. Me rapprochant peu à
peu j’arrivai à sa hauteur. Je m’élançai et tentait de le frapper au
niveau de l’abdomen. Il me contrait grâce à ses bras : la seule
chose qu’il pouvait bouger. J’étais alors en mauvaise posture : mon
armure ne résisterait pas aux coups d’Enkidu. Alors qu’il allait
m’atteindre, ses bras s’immobilisèrent. C’était Éale et Yorel : ils
avaient immobilisé les bras d’Enkidu ! Je ne laissais pas passer ma
chance et transperçait la statue de fer. Enkidu poussa un cri de
désespoir avant de s’étaler de tout son long sur le sol de la caverne.
-Il est mort me dit Éale
-Où allons nous maintenant ? lui demandais-je
-Vous allez rentrez chez vous me dit Éale
De ce qui s’est passé après je n’ai aucun souvenir. Je me souviens
m’être réveillé chez Yorel. Quand je lui ai demandé si lui aussi ne
se souvenait de rien. Il me répondit que oui. Alors ? Rêve ou
réalité ? Je n’en sais toujours rien. La seule chose dont je suis
persuadé c’est que cette aventure restera gravée dans ma
mémoire…
Fin