RESUME DU RAPPORT FINAL RESERVOIR DE 700 m3 Bissaux · 2016-07-14 · Rapport Final RESUME Mars 2011 INROS LACKNER AG Lindenstrasse 1A 28755 Bremen République Fédérale d´Allemagne

REPÚBLICA DA GUINÉ-BISSAU THE WORLD BANK GROUP

MINISTÉRIO DA ECONOMIA, DO PLANO E

INTEGRAÇÃO REGIONAL

Projet Multisectoriel de Réhabilitation des Infrastructures / Projet d’Urgence de Réhabilitation du Secteur

de l’Energie et de l’Eau (PMRI/ PURSEE)

ÉÉTTUUDDEE DD’’ IIMMPPAACCTT EENNVVIIRROONNNNEEMMEENNTTAALL EETT SSOOCCIIAALL DDUU PPRROOJJEETT DDEE CCOONNSSTTRRUUCCTTIIOONN DD’’UUNN RRÉÉSSEERRVVOOIIRR

DDEE 770000 MM33 AA BBIISSSSAAUU

RRaappppoorrtt FFiinnaall

RREESSUUMMEE

Mars 2011

INROS LACKNER AG Lindenstrasse 1A

28755 Bremen République Fédérale dÁllemagne

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Étude d’impact environnemental et social du Projet de construction d’un réservoir de 700 m3 à Bissau

RAPPORT FINAL - RESUME

31/03/2011 I

SOMMAIRE

SOMMAIRE ............................................................................................................................................................ I

LISTE DES ACRONYMES ET DES SIGLES .................................................................................................................... I

1. INTRODUCTION ............................................................................................................................................ 1

2. MISE EN CONTEXTE DU PROJET .................................................................................................................... 2

2.1. CONTEXTE ET DESCRIPTION DU PROJET ..................................................................................................... 2 2.1.1. CONTEXTE DU PROJET ........................................................................................................................... 2 2.1.2. PRESENTATION DU PROMOTEUR ET DESCRIPTION DU PROJET ............................................................ 3

2.2. DELIMITATION DE LA ZONE D’ETUDE ET DEFINITION DE LA ZONE D’INFLUENCE DU PROJET ..................... 6 2.2.1. DELIMITATION DE LA ZONE D’ETUDE .................................................................................................... 6 2.2.2. DEFINITION DE LA ZONE D’INFLUENCE DU PROJET ............................................................................... 6

3. OBJECTIFS DE L’ETUDE ET METHODOLOGIE .................................................................................................. 8

3.1. REVUE DES TERMES DE RÉFÉRENCE ........................................................................................................... 8 3.2. COLLECTE DES DONNÉES PRÉLIMINAIRES ET L’ANALYSE DOCUMENTAIRE ................................................ 8 3.3. ENQUETE-DIAGNOSTIC SUR LE TERRAIN ET IDENTIFICATION DES IMPACTS .............................................. 9

3.3.1. ENQUETE-DIAGNOSTIC .......................................................................................................................... 9 3.3.2. IDENTIFICATION, DESCRIPTION ET ANALYSE DETAILLEE DES IMPACTS ............................................... 11 3.3.3. EVALUATION DES IMPACTS ................................................................................................................. 11

4. IDENTIFICATION ET EVALUATION DES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX DU PROJET ...................................12

4.1. IDENTIFICATION DES IMPACTS ................................................................................................................. 12 4.1.1. INTERACTIONS POTENTIELLES ENTRE LES ACTIVITES ET LES COMPOSANTES DE L’ENVIRONNEMENT ...

............................................................................................................................................................. 12

5. CONCLUSION ...............................................................................................................................................15

5.1. IMPACTS NEGATIFS SUR LES RESSOURCES LOCALISES ET REVERSIBLES POUR LA PLUPART ..................... 15 5.2. DES MESURES D’ATTENUATION IMPORTANTES ....................................................................................... 16 5.3. DES IMPACTS POSITIFS D’IMPORTANCE MAJEURE ................................................................................... 16 5.4. EVALUATION DES COUTS DES MESURES PREVENTIVES, D’ATTENUATION ET DE COMPENSATION DES

IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX .............................................................................................................. 16

BIBLIOGRAPHIE ....................................................................................................................................................17

LISTE DES ACRONYMES ET DES SIGLES

CAIA : Célula de Avaliaçào do Impacto Ambiental (Cellule d’Evaluation des Impacts Envi-ronnementaux

EAGB : Electricidade e Agua da Guiné-Bissau (Société d’Electricité et de l’Eau de Guinée-Bissau)

IEC : Information Education Communication

OMD : Objectifs du Millénaire pour le Développement

PGES : Plan de Gestion Environnementale et Sociale

PMRI : Projecto Multi-sectorial de Reabilitaçào de Infraestruturas (Projet Multi-sectoriel de Réhabilitation d’Infrastructures)



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1. INTRODUCTION

Le projet de construction d’un réservoir de 700 m3 entre dans le cadre de réhabilitation et ren-forcement du système de stockage et de distribution d’eau qui constitue la composante-3 du Projet Multisectoriel de Réhabilitation des Infrastructures (PMRI). Ce projet devra accroître la desserte en eau potable et en électricité dans la ville de Bissau et améliorer la qualité du ser-vice. Toutefois, les travaux dudit projet ne seront pas sans conséquences sur le milieu récep-teur du projet.

En effet, la construction du réservoir est un système d’interventions qui comporte des modifica-tions sectorielles sur l’environnement biophysique et social et dans le fonctionnement initial de la vie quotidienne de la population locale. L’accès aux pompes, les performances économiques de la société de gestion d’eau, l’assainissement, le développement du réseau et l’habitat sont des composantes de l’environnement social qui vont être affectées par le projet. A cet effet, une étude d’impact environnemental et social du projet a été réalisée afin de concilier les objectifs du projet avec ceux de la protection de l’environnement.

Le rapport de l’étude d’impact environnemental et social présente les résultats de l’étude d’impact environnemental et social. Il expose successivement, tant pour les aspects traitant de l’environnement biophysique et humain, l’état initial du site dans les différents domaines con-cernés par le projet, les impacts attendus, ainsi que les recommandations proposées.

Le Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES) du projet est présenté dans un docu-ment séparé de ce rapport principal.



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2. MISE EN CONTEXTE DU PROJET

2.1. CONTEXTE ET DESCRIPTION DU PROJET

2.1.1. CONTEXTE DU PROJET

La ville est alimentée en eau à partir de onze (11) forages profonds qui produisent 17 000 m3

par jour, soit environ 70% de leur potentiel estimé à 30 000 m3/j. L’eau de la nappe maestrich-tienne, captée par ces forages, est généralement de bonne qualité. L’eau est pompée directe-ment et distribuée à la population dans le réseau via les réservoirs déjà existant, sans aucun traitement. C’est au niveau du stockage dans les réservoirs que la contamination de l’eau est possible. La distribution de l’eau par intermittence dans le réseau augmente encore les possibi-lités de pollution et de contamination bactériologique.

La capacité de stockage au niveau des réservoirs qui s’élève à 1130 m3 (7% de la production journalière) est nettement insuffisante pour assurer une exploitation optimale du réseau de dis-tribution. Ce déficit de stockage est aggravé par les arrêts fréquents de pompage au niveau des centres de captage dus aux nombreux délestages électriques.

De 2008 à 2009, le Project Multisectoriel de Réhabilitation des Infrastructures (PMRI) a mené des travaux de réhabilitation et extension du réseau de distribution dèau dans la ville de Bis-sau, avec la réalisation de 52 Km du réseau, construction de 58 bornes fontaines, pose de 2.169 branchements, ce qui a permis une augmentation du nombre de population desservies à environ 33.000 personnes et une réduction de pertes dèau d’environ 20% dans les canalisa-tions. Actuellement, il y a environ 9.300 branchements particuliers et 130 bornes fontaines dans le réseau dèau.

Pour améliorer l’alimentation des abonnés et augmenter la desserte des quartiers non encore branchés de la ville, la construction d’un réservoir en béton armé d’un volume de 700 m3 s’avère indispensable.

En l’état actuel des choses, cette situation se traduit un manque drastique d’eau potable dans les quartiers non desservis qui sont obligées de consommer de l’eau non potable avec tout les risques de prolifération de maladies hydriques et de contamination épidémiques (choléra, fièvre typhoïde, etc.)

La réalisation du présent projet qui devra accroître la desserte en eau potable dans la ville de Bissau et améliorer du service permettra :

• améliorer la qualité du service de distribution de l’eau potable,

• fournir en quantité et en qualité de l’eau de boisson à la population,

• réduire les risques de maladies hydriques liés à la consommation d’eau non potable,

• améliorer l’état sanitaire de la population et partant leur cadre de vie et leurs différentes activités.

En un mot, la réalisation de ce projet aura un impact positif sur les conditions de santé et de vie des populations des quartiers bénéficiaires.



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2.1.2. PRESENTATION DU PROMOTEUR ET DESCRIPTION DU PROJET

2.1.2.1. Présentation du promoteur

Le Promoteur du projet est Projet Multisectoriel de Réhabilitation des Infrastructures (PMRI) Le PMRI relève du Ministère de l’Economie et des Finance. Il a été mis en place dans le cadre en-gagement par le Gouvernement de la République de Guinée-Bissau dans la réforme de la So-ciété EAGB, en vue de restaurer une qualité de service acceptable pour l’eau et l’électricité à Bissau et relancer ainsi le développement durable des deux sous-secteurs à savoir l’Electricité et l’Eau actuellement gérés par la même société.

2.1.2.2. Description du projet

Le Projet est constitué de quatre composantes à savoir : composante-1 : renforcement de la capacité institutionnelle et des études sectorielles ; composante-2 : reconstitution et réhabilita-tion du système de production d’énergie électrique ; composante-3 : réhabilitation et renforce-ment du système de stockage et de distribution d’eau ; composante-4 : réhabilitation limité des voiries urbains.

Les objectifs spécifiques du projet sont :

• Accroître la desserte en eau potable et en électricité dans la ville de Bissau et améliorer la qualité du service ;

• Améliorer les performances techniques et financières du secteur et appuyer le Gouver-nement dans la reforme et la restructuration dudit secteur;

• Impliquer des opérateurs professionnels privés/publics dans la production d’énergie électrique.

Le projet de construction du réservoir de 700 m3 fait partie de la composante-3 : réhabilitation et renforcement du système de stockage et de distribution d’eau.

2.1.2.2.1. Travaux envisagés

Il s’agit d’un réservoir surélevé en béton armé de 700 m3 sur le site proche de l'hôpital du 3 Août qui permettra d'augmenter fortement la capacité de stockage.

Le réservoir est calé en altitude comme suit :

• Terrain naturel (TN) voisin de la cote 34.5 m,

• Radier à la cote 59,0 m,

• Trop plein à la cote 65,0 m.

Les tâches essentielles qui seront opérées dans le cadre du projet sont :

• l’Installations de chantier avec salle de réunion, bureaux ;

• la construction d’un réservoir surélevé de 700 m3 ;

• les connexions aux réseaux de distribution de l’EAGB ;

• Descentes et trop plein du réservoir

• Aménagements extérieurs : chaussée, loge gardien...



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A- Installations de chantier avec salle de réunion, bureaux

Il s’agit de la mise à disposition sur le site de :

• un bureau du chef de mission de 20m2 minimum ;

• un bureau de 10m2 minimum pour la secrétaire ;

• une salle de réunion de 25m2 ;

• une salle de toilettes avec lavabo, chaise anglaise et bac à douche.

L’installation de chantier comprend également l’amené des engins sur le site.

B- Construction du réservoir surélevé de 700 m3

Les travaux à effectuer sont :

• implantation ;

• reconnaissance géotechnique ;

• nivellement et terrassements à savoir : débroussaillage et nivellement général, excava-tion pour puits de fondation – solution de base, traitement anti termite ;

• travaux de Génie civil notamment : Béton armé (CEM II ou III), coffrages, armatures.

Le nouveau réservoir 3 août sera alimenté par le forage actuel du même nom qui approvisionne l’ouvrage de stockage de 100 m3 situé sur le site de l’hôpital.

Il est envisagé de maintenir en service à court terme le réservoir existant étant donné qu’il des-sert toujours certains quartiers. Il est ainsi proposé la mise en place d’un système permettant l’alimentation simultanée des deux châteaux d’eau.

C- Connexions aux réseaux de distribution de l’EAGB

A partir du mur d’enceinte, une conduite DN 400 sera posée et reliée à la colonne de descente du réservoir prévue en DN 400. Ce tronçon sera connecté vers le réseau primaire alimentant les deux conduites PVC 250 posée des deux côtés de l’avenue du 14 novembre. La connexion entre les deux conduites PVC existante se fera en PVC 250 (Figure 1). Il sera également instal-lé 2 compteurs DN 250 sur chacune des deux conduites de distribution pour améliorer la ges-tion des réseaux concernés.

4 vannes DN 250 seront installées (au droit du Té DN 400x250 et des deux Té 250x250) afin de permettre une exploitation convenable du système de distribution. Ces vannes seront placées dans des chambres avec tampons verrouillables.



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Figure 1. Distribution Réservoir 3 août de 700 m3 - Connexions avec le réseau primaire

Source : Projet Multisectoriel de Réhabilitation des Infrastructures (PMRI) – Cahiers des plans – Dossier d’appel d’Offres - Construction dún réservoir d’eau potable de 700 m3

D- Descentes et trop plein du réservoir

Un clapet de nez DN 200 qui sera placé dans un regard. Ce regard constituera le début de la conduite d'assainissement DN 200 qui reliera le réservoir au système existant d'évacuation des eaux pluviales acceptant le débit à évacuer, situé à proximité le long de la voie rapide. La four-niture et la pose de cette canalisation d'assainissement sont incluses dans les présents travaux, ainsi que le curage éventuel de l’exutoire qui devra avoir été relevé pour donner la longueur de la canalisation d’évacuation.

E- Aménagements extérieurs : chaussée, loge gardien ...

E1- Chaussées

Les travaux de chaussées comporteront la mise en place de :

• la couche de fondation, avec indice portant (CBR) > 30

• la couche de base en latérite graveleuse avec CBR > 60

• la couche d'imprégnation (émulsion 2 à 2,5 kg/m2)

• une couche d'accrochage (bitume fluidifié 1 à 1,5 kg/m2)

• un double enduisage (bicouche)

- 1ère couche : BF >1,1 kg/m2, granulats (10/15) 11 à 13 kg/m2

- 2ème couche: BF>1,0 kg/m2, granulats (5/10) 7 à 8 kg/m2



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Le reste de la zone circulable de la parcelle sera revêtue d’une couche en latérite graveleuse de 15 cm d’épaisseur, après décapage de la terre végétale qui sera répandue ultérieurement sur les zones du site non prévues à la circulation notamment les zone d’engazonnement.

E2- Portail et clôture

Il est prévu :

• Un portail coulissant, largeur 5 m

• Une porte piéton, largeur 1 m.

Le vantail et le portail seront constitués d'un cadre en tubes d'acier (70x4mm) galvanisés, avec bracons et d'un treillis galvanisé triple torsion.

Une clôture mixte sera installée à partir du portail sur la périphérie de la parcelle et viendra compléter la clôture existante le long de la voie rapide.

• La partie inférieure sera un muret de 0.65 mètre de hauteur en maçonnerie Agglo de 15 reposant une semelle filante ;

• La partie supérieure sera en grillage galvanisé à mailles hexagonales de 1.20 mètre de hauteur;

• Fondation : semelle filante sous muret et soubassement en Agglos pleins de 20 avec un chaînage bas ;

• Elévation : Muret en maçonnerie Agglos creux de 15 et chaînage de couronnement avec poteau de 15 x 15 tous les 3 mètres ;

• Muret en maçonnerie Agglos creux de 15 et chaînage de couronnement avec poteau de 15 x 15 tous les 3 mètres ;

• Grillage galvanisé à mailles hexagonales avec des fils de ligature galvanisé également sur une hauteur de 1.20 mètres.

L’entrée existante située à l’est du réservoir sera supprimée.

2.2. DELIMITATION DE LA ZONE D’ETUDE ET DEFINITION DE LA ZONE D’INFLUENCE DU PROJET

2.2.1. DELIMITATION DE LA ZONE D’ETUDE

La zone du projet se situe à Bissau, la capitale de la République de Guinée Bissau et fait partie de la Région de Bissau. Elle est située à 11°51' de Latitude Nord et 15°36' de Longitude Ouest (Figure 2).

2.2.2. DEFINITION DE LA ZONE D’INFLUENCE DU PROJET

La zone d’influence directe pour les aspects biophysiques, est définie comme la zone des im-pacts environnementaux directs liés à la réalisation du projet. Elle couvre tout le site retenu pour la construction du réservoir et ses environs (Hôpital de 3 août). Cette zone est grosso mo-do le lieu où l’environnement direct pourrait être perturbé par les travaux liés aux travaux. En dehors de la zone d’influence directe, il existe une zone d’influence qui concerne toute la ville de Bissau, notamment les quartiers qui seront desservis par le nouveau réservoir (Figure 3). Les impacts au niveau de la zone diffuse seront plus des impacts indirects qui se feront ressen-tir à la phase d’exploitation du réservoir.



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Figure 2. Carte - République de Guinée Bissau

Source : Country Report - The Economist Intelligence Unit

Figure 3. Carte - Zone du Projet

Source : Projet Multisectoriel de Réhabilitation des Infrastructures (PMRI) – Cahiers des plans – Dossier d’appel d’Offres - Construction dún réservoir d’eau potable de 700 m3



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3. OBJECTIFS DE L’ETUDE ET METHODOLOGIE

Les objectifs de l’étude d’impact environnemental et social sont :

• Décrire et analyser l’état initial de la zone du projet du point de vue biophysique et socio-économique afin d’obtenir une vision environnementale globale du contexte du projet ;

• Inventorier et évaluer les impacts, positifs et négatifs, directs et indirects, immédiats ou différés du projet d’un point de vue environnemental et socio-économique ;

• Proposer les mesures d’atténuation nécessaires des impacts négatifs et

• Proposer un Plan de Gestion Environnementale.et Sociale et une procédure de suivi de mise en œuvre dudit plan.

La démarche méthodologie adoptée par le Consultant est structurée en quatre (04) phases principales. Il s’agit de :

• revue des termes de référence,

• collecte des données préliminaires, l’analyse documentaire, et l’enquête-diagnostic sur le terrain,

• identification et l’évaluation des impacts ; et

• élaboration du plan de gestion environnementale et sociale.

Toutefois, il convient de souligner que les deux premières phases ont été réalisées et que la troisième et la quatrième sont en cours :

3.1. REVUE DES TERMES DE RÉFÉRENCE

Le consultant a pris connaissance des termes de référence concernant l’étude d’impact envi-ronnemental, ainsi que le document de présentation du projet afin d’apprécier le contour dudit projet et les tâches qui lui incombent dans le cadre de ses prestation aspects environnemen-taux

3.2. COLLECTE DES DONNÉES PRÉLIMINAIRES ET L’ANALYS E DOCUMEN-TAIRE

Le consultant a recueilli des informations documentaires et autres données relatives à la zone du projet et a ensuite passé à l’analyse documentaire multicritère. En ce qui concerne l’analyse documentaire, il s'est agi d'un travail scientifique qui a demandé au consultant d'aller au-delà des constats et de réaliser une description objective et systématique du contenu des docu-ments dans le but de les interpréter.



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3.3. ENQUETE-DIAGNOSTIC SUR LE TERRAIN ET IDENTIFIC ATION DES IM-PACTS

3.3.1. ENQUETE-DIAGNOSTIC

3.3.1.1. Observation

Au niveau de l’enquête-diagnostic, il s’est agi d’une observation directe in situ, d’une observa-tion indirecte ex situ, d’une concertation participative avec les populations de la zone du projet et d’un entretien avec certaines personnalités et d’une enquête quantitative.

En ce qui concerne l'observation in situ, elle a consisté en une analyse de visu des élé-ments du milieu d'étude sur le terrain car, connaître un paysage pour le décrire de façon détail-lée et cohérente, suppose non seulement de le regarder de loin, mais aussi et surtout de le par-courir en observant l'environnement immédiat

L’observation ex situ a consisté en une analyse de la cartographie existante sur la zone du pro-jet.

3.3.1.2. Enquête quantitative par questionnaire

Les données sociales sur l’état initial de l’environnement du projet dans la ville de Bissau et sur les impacts sociaux attendus ont été obtenues à l’aide des outils de recherche quantitative et qualitative.

Les sources des informations quantifiables sont constituées des ménages approvisionnés par le réseau actuel d’eau de l’EAGB, les ménages non encore bénéficiaires de couverture en eau dans les quartiers directement concernés par le projet d’extension du réseau d’alimentation et les gestionnaires des bornes fontaines.

3.3.1.2.1. Procédure de sélection des ménages enquê tés

La sélection des ménages à enquêter par quartier a eu comme base d’échantillonnage, la liste des quartiers de Bissau directement bénéficiaires du projet (voir Figure 4) et dont la grande par-tie des habitants n’ont pas accès au service public d’eau, l’estimation des quartiers actuelle-ment couverts par les branchements EAGB et l’effectif des points publics d’eau à Bissau. Les principaux quartiers sans couverture par le réseau actuel sont Cuntum Madina, Plak-1, Plak-2, São Paulo, Afia, Antula, Bairro Militar, Bissaque, Brá et Enterramento. Un échantillon aléatoire de trois de ces quartiers a été sélectionné pour servir de cadre spatial de l’enquête sociolo-gique, à savoir Bissaque, São Paulo et Bairro Militaro.

A partir des informations sur la cartographie du réseau hydraulique dans la ville de Bissau, trois quartiers bénéficiaires de la fourniture actuelle de l’approvisionnement en eau ont été identifiés pour l’enquête. L’échantillon enquêté dans chaque quartier a été déterminé à partir de la tech-nique aréolaire ou topographique. En tenant compte de la répartition spatiale des habitations, un plan de chaque quartier est construit avec une répartition de celui-ci en huit zones. Un échantillon préalable de trois zones est déterminé au hasard.



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Figure 4. Quartiers de Bissau directement bénéficiaires du projet

Ensuite dans chaque zone, les concessions ont été tirées d’une façon systématique : les con-cessions pour l’enquête sont choisies à intervalle fixe, notamment une concession tirée après chaque 10ème concession pour les quartiers couverts par le réseau et une concession après chaque 15ème pour les quartiers non couverts. Dans chaque concession, un chef de ménage est enquêté. Ce qui a abouti à un échantillon total de 157 sujets (Tableau N° 1).

Tableau 1. Echantillon de chefs de ménage enquêtés

Quartiers Nombre de concessions retenues

Unités enquêtées

Desservis par le réseau de distribution EAGB

Ajuda 37 37

Bandim 29 29

Luanda 32 32

Desservis partiellement par le réseau de distribu-tion EAGB

São Paulo 26 26

Bairro Militar 17 17

Bissaque 16 16

Total 157 157

3.3.1.2.2. Administration du questionnaire

L’enquête sociologique auprès des ménages s’est effectuée à l’aide de questionnaires semi-structurés ayant comme principaux sujets de discussions, le statut de l’habitat, l’activité écono-mique du chef de ménage, les sources d’eau pour les besoins domestiques, le coût de la prin-



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cipale source d’eau utilisée par le ménage, la perception du coût d’accès à l’eau offerte par l’EAGB, la satisfaction ou non du ménage à propos du service de fourniture d’eau offert par l’EAGB, la perception de la qualité d’eau consommée, les conditions de la satisfaction des mé-nages du service public de fourniture d’eau, l’attitude face à la privatisation du service public de fourniture d’eau, la perception du projet et de ses impacts ainsi que les modes de gestion des eaux usées.

On estime dans la ville de Bissau, environ une cinquantaine de bornes fontaines gérées par des privés concessionnaires de l’EAGB. Onze (11) bornes fontaines ont pu être visitées et neuf ges-tionnaires ont pu être interrogés sur le fonctionnement et le rendement.

3.3.1.3. Entretien avec les professionnels dans les services publics

Les services officiels rencontrés sont l’unité de gestion du PMRI, la Direction Générale des Ressources Hydriques, l’Entreprise d’Electricité et d’Eau de Guinée Bissau (EAGB), la Direction Générale de l’Habitat et de l’Urbanisme au ministère des infrastructures, le Service informations du Ministère de la Santé, la Cellule d’Evaluation des Impacts Environnementaux (CAIA) et la Di-rection des statistiques démographiques et sociales, l’Institut National de Santé publique (INA-SA). Les entretiens ont porté sur la politique de l’eau, les différents instruments juridiques et ins-titutionnels existants, les contraintes et difficultés liées à la fusion du service d’eau et d’électricité dans une même structure, les entraves au fonctionnement des bornes fontaines, les pathologies liées à l’eau et les impacts négatifs ainsi que positifs perçus. Des documents ont été obtenus comme supports des informations obtenues à travers des interviews

3.3.2. IDENTIFICATION, DESCRIPTION ET ANALYSE DETAI LLEE DES IMPACTS

Après la description et l’analyse de l’état initial des sites du projet, le Consultant a procédé à l’identification des impacts à partir de la liste de contrôle (check-list) couplée à une matrice de types d’interactions potentielles qui a permis au Consultant de visualiser les différentes relations entre les sources d’impacts (les différentes activités des composantes du projet) et les récep-teurs (les composantes de l’environnement devant subir les perturbations par rapport à l’état ini-tial de la zone du projet). Il s’est agi pour le Consultant de distinguer les impacts initiaux du pro-jet aussi bien négatifs que positifs et ceux qui seront induits. Le Consultant a utilisé à cet effet la Matrice de Léopold et al (1971) pour les interactions potentielles et le diagramme de réseau pour les impacts induits.

3.3.3. EVALUATION DES IMPACTS

Après l’identification des impacts potentiels le Consultant a procédé à leur analyse et à leur évaluation. Cette tâche a été également faite en plusieurs étapes, notamment :

Pour chaque domaine étudié, le Consultant a analysé les impacts afin de les caractériser par rapport à leur nature (Négatif ou Positif), leur durée, leur étendue, leur intensité et leur impor-tance absolue. Il a analysé également la réversibilité ou l’irréversibilité des impacts et leur pro-babilité d’occurrence.

La méthode de travail à cette phase d’évaluation des impacts a été entièrement basée sur la méthode d’évaluation des impacts de Fecteau (1997). Cette méthode a déjà été utilisée à de nombreuses reprises dans les procédures d’étude d’impact environnemental de projets simi-laires.



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4. IDENTIFICATION ET EVALUATION DES IMPACTS ENVIRON NEMENTAUX DU PROJET

4.1. IDENTIFICATION DES IMPACTS

Les impacts du projet sur l’état initial de la zone du projet ont été identifiés et évalués à trois ni-veaux : d’abord à la phase préparatoire, ensuite à la phase de construction (phase des travaux) et enfin à la phase de l’exploitation.

4.1.1. INTERACTIONS POTENTIELLES ENTRE LES ACTIVITE S ET LES COMPOSANTES DE L’ENVIRONNEMENT

Cette partie présente les milieux susceptibles d’être touchés ainsi que les activités du projet aux différentes phases, avant de montrer les interactions potentielles entre les activités et ces mi-lieux.

4.1.1.1. Milieux affectés par les activités du proj et

Les impacts potentiels du projet pourraient affecter l’environnement biophysique et humain, no-tamment les sols, l’eau, l’air, la flore et la faune, les conditions socio-économiques, la santé et la sécurité, le paysage comme l’indique le Tableau N° 2.

Tableau 2. Liste des milieux susceptibles d’être touchés

Milieu biophysique

Géologie et sols

Stabilité du sol (Structure et texture)

Encombrement du sol

Composition chimique du sol

Eau

Eaux de surface (ruissellement)

Eaux souterraines

Régime hydrodynamique

Air Air ambiant

Ecosystème

Flore

Faune

Biodiversité

Milieu humain

Cadre Socio écono-mique, culturel

Mobilité de la population

Activités économiques et/ou génératrices de revenus

Coutume, tradition et relations sociales

Santé et sécurité

Qualité de vie des ouvriers et de la population

Hygiène et Santé des ouvriers et de la population

Sécurité des ouvriers et de la population

Structure paysagère

Habitat et infrastructures

Espace végétatif

Composition du champ visuel



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4.1.1.2. Activités du projet sources d’impacts

Les sources d’impacts potentiels se définissent comme l’ensemble des activités prévues lors des périodes de préparation de chantier, des travaux, d’exploitation (Tableaux N° 4, N° 5 et N° 6). Toutes les activités réalisées lors de la ph ase préparatoire, de la phase des travaux et lors de l’exploitation du projet, auront des impacts sur l’environnement de la zone du projet.

4.1.1.2.1. Phase Préparatoire

La préparation du site, concerne l’installation du chantier, la mobilisation et l’amené des engins et des camions de chantier (Tableau N° 3). Ces acti vités auront des effets sur la qualité de l’air par le rejet de particules, la fumée et provoqueront l’émission de bruits de véhicules et engins.

Tableau 3. Activités du projet liées à la phase de préparation

Phase Activités

Phase préparatoire

Installation de chantier (mise à disposition de bureaux sur le site

Mobilisation et amené des engins de dragage et des camions de chantier

Débroussaillage

4.1.1.2.2. Phase de construction (Phase des travaux )

Le Tableau N° 4 présente une récapitulation des pri ncipales activités à la phase de construction pouvant avoir des impacts sur les milieux biophysique et humain.

Tableau 4. Activités du projet liées à la phase de construction

Phase Activités

Phase de construction

Construction du réservoir surélevé de 700 m3

Implantation

Reconnaissance géotechnique

Nivellement et terrassements (nivellement général, excavation pour puits de fondation – solution de base, traitement anti termite),

Travaux de Génie civil (Béton armé, coffrages, coulage, armatures)

Connexions aux réseaux de distribution de l’EAGB

Aménagements extérieurs

Travaux de chaussées

Portail et clôture

Loge gardien

Gestion des déchets du chantier

Présence du personnel de chantier



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4.1.1.2.3. Phase d’exploitation

Les activités liées à la phase d’exploitation sont listées dans le Tableau N° 5 ci-après.

Tableau 5. Activités du projet liées à la phase d’exploitation

Phase Activités

Phase d’exploitation

Présence du nouveau réservoir dans le paysage

Distribution de l’eau

Descentes du trop plein du réservoir

Travaux d’entretien réservoir



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5. CONCLUSION

5.1. IMPACTS NEGATIFS SUR LES RESSOURCES LOCALISES ET REVER-SIBLES POUR LA PLUPART

Les travaux de construction du réservoir de 700 m3 auront des impacts négatifs localisés sur les milieux naturel et humain. Il est vrai que les travaux ont des impacts négatifs sur les ressources biophysiques et les aspects humains, les plus importants se situant à la phase de construction.

Aux phases préparatoire et de construction on assistera donc sur le plan biophysique à :

• la destruction de la texture des sols ;

• la pollution des sols ;

• la pollution des eaux superficielles et souterraines ;

• la destruction de la végétation ;

• la nuisance sonore ;

• l’émission de poussières.

Au plan humain, il s’agira principalement de :

• la modification des us et coutume à travers le brassage entre le personnel de l’entreprise et les ouvriers locaux et la population ;

• la perturbation des activités économiques à l’entrée du site du projet ;

• l’atteinte à l’intégrité physique des ouvriers sur le chantier.

A ces impacts négatifs, il faut ajouter les risques associés au projet, qui sont :

• les risques d’accidents de circulation ;

• les risques d’accidents de travail ;

• les risques de contamination par les IST et le VIH/SIDA.

A la phase d’exploitation les principaux impacts du projet sur le milieu biophysique sont :

• l’amenuisement de la quantité des eaux souterraines ;

• la modification du paysage.

Au plan humain, on notera :

• l’occupation de sites d’implantation de bornes fontaines ;

• l’augmentation de l’insalubrité ;

• l’atteinte à la santé de la population.

Quant aux risques l’on peut signaler :

• les risques liés à l’entretien de la cuve

• les risques de poursuite de l’usage des sources parallèles d’eau ;

• les risques de maintien d’unités d’usagers de branchements d’eau sans compteur ;

• les risques d’une persistance d’un faible rendement économique de l’exploitation des bornes-fontaines.



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Néanmoins ces impacts négatifs et les risques dont la plupart sont d’importance mineure ou moyenne, pourront être corrigés et atténués par des mesures adaptées.

5.2. DES MESURES D’ATTENUATION IMPORTANTES

Les mesures d’atténuation des impacts négatifs sur les ressources naturelles et les populations sont très importantes et s’inscrivent dans le cadre de la protection des milieux biophysique et humain de la zone du projet. Le Plan de Gestion Environnementale et Sociale devra êtres in-clus dans les Cahiers de Prescriptions Techniques et Socio-environnementales de l’entreprise qui sera chargée des travaux.

5.3. DES IMPACTS POSITIFS D’IMPORTANCE MAJEURE

Le projet présente également des impacts positifs a ux phases préparatoire et de cons-truction qui sont notamment :

• les diversités de penser et création de relation sociale à travers le brassage entre le per-sonnel de l’entreprise et les ouvriers locaux et la population ;

• La création d’emplois temporaires par le recrutement des ouvriers locaux ;

• L’évolution temporaire du commerce, notamment par la vente de matériaux de construc-tion locaux (le ciment, le fer à béton, les gravillons, le sable, le carburant, etc.), et des activi-tés de restauration telles que la vente de produits alimentaires stimulée par la présence de personnel de l’entreprise qui profitera plus aux femmes.

Les impacts positifs d’importance majeure apparaitront plus sur le plan social en phase d’exploitation car dit-on « l’eau c’est la vie » et « la santé n’a pas de prix ». En effet, le projet permettra :

• l’améliorer la qualité du service de distribution de l’eau potable ;

• la fournir en quantité et en qualité de l’eau de boisson à la population ;

• la réduire les risques de maladies hydriques liés à la consommation d’eau non potable,

• l’améliorer l’état sanitaire de la population et partant leur cadre de vie et leurs différentes activités.

Cette situation aurait sans doute un impact positif indirect sur l’économie de Bissau, voire du pays tout entier, étant donné qu’une personne valide peut vaquer à ses occupations et les dé-penses pour les soins des affections liés au manque d’eau et à l’insalubrité, pourraient être utilisées pour l’amélioration du genre et du niveau de vie de la population.

5.4. EVALUATION DES COUTS DES MESURES PREVENTIVES, D’ATTENUATION ET DE COMPENSATION DES IMPACTS ENVIRO NNEMENTAUX

Les coûts des mesures d’atténuation des impacts négatifs et les risques des travaux sur l’environnement et le milieu social ont été évalués et estimés dans le Plan de Gestion Environ-nementale et Sociale. Il ressort que les coûts des mesures environnementales s’élèvent à Quatre vingt dix huit millions neuf cent milles (98 900 000) F CFA.



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BIBLIOGRAPHIE

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DELISLE C. E. et BOUCHARD M. A. : Evaluation d’impacts et participation publique : Ten-dances dans le monde francophone, Collection environnement de l’Université de Montréal, 1998,

Direction Générale des ressources hydriques, Bissau : Code de l’eau de la République de Gui-née-Bissau

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Ministère des Ressources Naturelles : Programme d'Action National d'Adaptation aux change-ments climatiques, Guinée-Bissau

SADAR M. H. : Evaluation des impacts environnementaux, 2è Ed., Carleton University Press, 1996

Documents

RESUME DU RAPPORT FINAL RESERVOIR DE 700 m3 Bissaux · 2016-07-14 · Rapport Final RESUME Mars 2011 INROS LACKNER AG Lindenstrasse 1A 28755 Bremen République Fédérale d´Allemagne