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SARCOME RADIO-INDUIT DE LA LANGUE INTRODUCTION : Les sarcomes des tissus mous représente moins de 1 % des tumeurs malignes du corps et se voient dans le tiers des cas au niveau de la tête et du cou.4 % de ces tumeurs sont radio-induites. On trouve dans la littérature des périodes de latence allant de 2 à 50 ans ce qi impose un diagnostique précoce du fait des difficultés de prise en charge thérapeutique Nous proposons d’étudier les particularités cliniques, les critères diagnostiques ainsi que les différentes procédures thérapeutiques à travers un cas de localisation linguale. OBSERVATION : Homme de 50 ans, tabagique à16PA, suivie pour carcinome épidermoide de l’hémi-langue gauche étendue à la base de la langue et au sillon glossoépiglottique avec dépassement de la ligne médiane. Le patient a été traite par l’association de chimiothérapie et de radiothérapie et l’évolution était favorable avec rémission complète. Deux ans plus tard, le patient reconsulte pour récidive d’une lésion ulcérobourgeonnante étendue au même territoire que la première lésion La biopsie à conclue à un carcinome sarcomatoide après étude immunohistochimique.Le bilan d’extension été négatif et la décision d’un traitement par chimiothérapie a été indiqué. CONCLUSION : La radiothérapie peut induire des cancers après une période de latence de plusieurs années. Le risque individuel est faible mais augmente proportionnellement au nombre de patientes en vie à long terme. Les sarcomes radio-induits sont généralement de pronostic défavorable. Leur traitement est avant tout chirurgical et justifie une surveillance à long terme des patientes irradiées afin de permettre un diagnostic précoce et une exérèse complète. Le diagnostic est en effet souvent tardif et les possibilités thérapeutiques sont alors réduites

Sarcome Radio Induit Resume

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Page 1: Sarcome Radio Induit Resume

SARCOME RADIO-INDUIT DE LA LANGUE

INTRODUCTION :

Les sarcomes des tissus mous représente moins de 1 % des tumeurs malignes du corps et se voient dans le tiers des cas au niveau de la tête et du cou.4 % de ces tumeurs sont radio-induites. On trouve dans la littérature des périodes de latence allant de 2 à 50 ans ce qi impose un diagnostique précoce du fait des difficultés de prise en charge thérapeutique

Nous proposons d’étudier les particularités cliniques, les critères diagnostiques ainsi que les différentes procédures thérapeutiques à travers un cas de localisation linguale.

OBSERVATION :

Homme de 50 ans, tabagique à16PA, suivie pour carcinome épidermoide de l’hémi-langue gauche étendue à la base de la langue et au sillon glossoépiglottique avec dépassement de la ligne médiane. Le patient a été traite par l’association de chimiothérapie et de radiothérapie et l’évolution était favorable avec rémission complète.

Deux ans plus tard, le patient reconsulte pour récidive d’une lésion ulcérobourgeonnante étendue au même territoire que la première lésion

La biopsie à conclue à un carcinome sarcomatoide après étude immunohistochimique.Le bilan d’extension été négatif et la décision d’un traitement par chimiothérapie a été indiqué.

CONCLUSION :

La radiothérapie peut induire des cancers après une période de latence de plusieurs années. Le risque individuel est faible mais augmente proportionnellement au nombre de patientes en vie à long terme. Les sarcomes radio-induits sont généralement de pronostic défavorable. Leur traitement est avant tout chirurgical et justifie une surveillance à long terme des patientes irradiées afin de permettre un diagnostic précoce et une exérèse complète. Le diagnostic est en effet souvent tardif et les possibilités thérapeutiques sont alors réduites