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Revue du rhumatisme 81 (2014) 439

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ScienceDirectwww.sciencedirect.com

mages en rhumatologie

chwannome du rachis cervical en forme d’haltère, entraînant uneyélopathie chez un patient atteint d’une polyarthrite rhumatoïde�

hien-Chung Huanga, Yi-Ming Chenb,c, Joung-Liang Lana,d, Der-Yuan Chenb,∗,c

Unité d’immunologie et de rhumatologie, service de médecine interne, hôpital universitaire médical de Chine, Taichung, TaïwanUnité d’allergie, d’immunologie et de rhumatologie, service de médecine interne, hôpital général des vétérans de Taichung, no 1650, section 4, Taïwanoulevard, Taichung 40705, TaïwanÉcole de médecine, université nationale Yang-Ming, Taipei, TaïwanÉcole de médecine, université médicale de Chine, Taichung, Taïwan

Fig. 1.

Une femme âgée de 48 ans atteinte d’une polyarthrite rhuma-oïde (PR) évoluant depuis 19 ans avait été adressée à notre serviceour une cervicalgie progressive évoluant depuis 3 mois associée àne faiblesse des deux membres supérieurs et du membre inférieurroit. La radiographie standard du rachis cervical avait montré uneestruction du foramen C3-C4. L’imagerie par résonance magné-ique (Fig. 1, image pondérée en T2) avait objectivé une masse enorme d’haltère (flèches, Fig. 1) au niveau du foramen droit C3-4 responsable d’une compression médullaire et d’une destructionsseuse. L’examen histologique (Fig. 2) avait objectivé une tumeur

ncapsulée composée de cellules en fuseau, ovalaires ou ondulées.es corps de Verocay (flèche, Fig. 2) ont été observés et le diagnosticistologique d’un schwannome a été posé. Après la résection tumo-ale, les symptômes se sont amendés progressivement.

DOI de l’article original : http://dx.doi.org/10.1016/j.jbspin.2014.03.016.� Ne pas utiliser, pour citation, la référence franc aise de cet article, mais la réfé-ence anglaise de Joint Bone Spine avec le DOI ci-dessus.∗ Auteur correspondant.

Adresse e-mail : dychen@vghtc.gov.tw (D.-Y. Chen).

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http://dx.doi.org/10.1016/j.rhum.2014.03.016169-8330/© 2014 Société Franc aise de Rhumatologie. Publié par Elsevier Masson SAS. T

Fig. 2.

Les schwannomes, tumeurs habituellement bénignes, repré-sentent environ un tiers de toutes les tumeurs primitives du rachiset leur incidence varie entre 0,3 et 0,5/100 000 personnes par année[1]. Ozawa et al. avaient retrouvé que 69 % des tumeurs en formed’haltère au Japon étaient des schwannomes [2]. Dans la PR, lamyélopathie cervicale liée à la luxation atloido-axoidienne ou sous-axoidienne est l’étiologie la plus fréquemment observée. À notreconnaissance, il s’agit du premier cas de PR ayant développé unemyélopathie cervicale causée par un schwannome rachidien.

Déclaration d’intérêts

Les auteurs déclarent ne pas avoir de conflits d’intérêts en rela-tion avec cet article.

Références

1] Conti P, Pansini G, Mouchaty H, et al. Spinal neurinomas: retrospective analysisand long-term outcome of 179 consecutively operated cases and review of theliterature. Surg Neurol 2004;61:34–43.

2] Ozawa H, Kokubun S, Aizawa T, et al. Spinal dumbbell tumors: an analysis of aseries of 118 cases. J Neurosurg Spine 2007;7:587–93.

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