SOMMAIRE

Éditorial de Francis CHOUAT, Maire d’Évry p.4 Éditorial de Patrick CURMI, Président de l’Université d’Évry-Val-d’Essonne p.5

Description des WAT_UnEsCO p. 6-7

Présentation d’Évry p. 8-11

L’Université d’Évry-Val-d’Essonne p. 12-15

Les enjeux p.16-19

Cartographies p. 20-25

Mission de la Chaire UnEsCO en Paysage et Environnement de l’Universitéde Montréal p. 26-29

Calendrier p. 30

Maire d’Évry, Président de la Communauté d’Agglomération Grand Paris Sud Seine-Essonne-Sénart

FRAncIS cHOUAT

Une Ville Nouvelle construite en une trentaine d’années seulement à partir des années 60, souvent décrite comme l’une des villes les plus jeunes de France,

avec un âge moyen de 27 ans et un élève ou un étudiant pour trois habitants, Évry est une ville surprenante et toujours en avance. Ville préfecture, Ville Nouvelle, il n’est donc pas étonnant que tous les regards, notamment ceux des architectes, furent tournés vers elle. Au cours de son histoire récente, de grands noms ont pu expérimenter, développer, affiner leurs visions et projets. Ces traces sont aujourd’hui visibles partout dans la ville : Andrault et Parat, Lagnel, Riboulet, Sarfati, Chemetov, Botta, Macary. Ils furent ici des constructeurs inspirés. Aujourd’hui, la ville continue de se développer, elle poursuit sa mutation, à l’image de son centre-ville en plein dynamisme depuis une décennie. Aussi, après Montréal en 2011 ou Sao Paulo en 2015, accueillir le WAT_UNESCO à Évry sur ce jeune territoire en mouvement, est une opportunité unique. Non seulement de rendre hommage au travail qui a été réalisé ici depuis les débuts de la Ville Nouvelle mais aussi et surtout d’enrichir et de nourrir notre stratégie d’aménagement urbain, en particulier sur le centre urbain. Pour cela, il nous paraissait important de le faire en étroite collaboration avec l’ensemble des acteurs et partenaires de la Ville. Concernant le centre urbain, je pense en particulier au centre commercial Évry 2 lui-même en pleine requalification et bien entendu à l’Université d’Évry-Val-d’Essonne dont le campus se trouve au cœur du centre urbain et dont la stratégie de développement et d’intégration dans la ville rejoint la volonté de la municipalité de voir se développer une vie animée de campus en journée mais aussi en soirée et le week-end. Étudier le centre urbain d’Évry, c’est donc partir de l’existant et tenir compte des très fortes spécificités historiques, économiques et sociales de cette ville moderne et populaire caractérisée par un développement très tardif de son centre et l’implantation à l’inverse très tôt en son

cœur d’un centre commercial ayant très longtemps fait office de centre-ville pour les habitants. C’est pourquoi nous avons proposé à Philippe POULLAOUEC-GONIDEC, Directeur de la Chaire UNESCO en paysage et environnement de l’Université de Montréal (CUPEUM) de travailler sur trois points. D’abord, sur le développement d’un centre-ville habité, vivant et animé. Le centre-ville est plébiscité par les habitants lorsqu’il offre des espaces de convivialité et de rencontre. Il est particulièrement fréquenté par les jeunes, à plus forte raison grâce à l’université. Il convient donc de réfléchir à poursuivre l’urbanisation du centre urbain en intégrant ces éléments : besoin de densité via du logement mais aussi des linéaires commerciaux en bas d’immeuble, permettant d’attirer des cafés ou des restaurants dont l’offre serait différente de celle du centre commercial, ainsi que des commerces de sortie de gare type boulangerie ou fleuriste.Ensuite, sur les évolutions du centre commercial Évry 2 qui doit impérativement s’ouvrir davantage sur la ville, tout en sachant qu’il doit être pensé en complémentarité de ce qui existe en « périphérie » : la zone commerciale d’activité du Carré Sénart, mais aussi les zones d’activités de Villabé et de Corbeil-Essonnes.Enfin, nous proposons au WAT_UNESCO d’accompagner notre engagement commun avec l’Université d’Évry-Val-d’Essonne et son Président Patrick CURMI, pour voir émerger un véritable campus universitaire dans la ville, qui participera ainsi lui-même à la dynamisation du centre urbain ou comment affirmer le caractère urbain de l’université tout en créant un campus ouvert et partagé et non à usage exclusif de la communauté universitaire.Voici donc l’immense défi que nous confions aux élèves architectes internationaux de la 11e édition du WAT_UNESCO portée par la Chaire UNESCO en Paysage et Environnement de l’Université de Montréal (CUPEUM). Ici plus qu’ailleurs, l’histoire et le présent dessinent les contours de notre avenir.

Comment affirmer le

caractère urbain de

l’université tout en créant

un campus ouvert et partagé

et non à usage exclusif de la

communauté universitaire ?

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É vry, Ville Nouvelle d’un peu plus de 50 000 habitants, peut s’enorgueillir de sa jeune Université formant 11 000 étudiants et qui contribue par sa recherche et

la qualité de ses cursus à une entité de renommée mondiale, l’Université Paris-Saclay.L’histoire montre néanmoins que les rapports de la ville avec son Université n’ont jamais été abordés sous l’angle des liens qui les unissent aux citoyens et à la jeunesse, ni sur les perspectives positives qui pourraient émerger de la création d’espaces partagés ou du portage de projets co-construits où ces deux entités et leur populations respectives pourraient interagir pour s’enrichir socialement, culturellement, intellectuellement et finalement économiquement.L’Université d’Évry aujourd’hui apparaît davantage comme un objet posé dans la ville qu’un espace ouvert où la circulation des générations, des idées et des projets est sensible, vivante, active.Devant ce défi et les ouvertures potentielles que l’on entrevoit, il nous semble capital de penser de futurs usages et destinations dans et autour du quartier universitaire d’Évry qui pourront faire rayonner la ville d’Évry et ses habitants ainsi que son Université en proposant de nouveaux et multiples usages urbains propres à casser la frontière invisible qui existe entre la ville et son campus, le tout favorisant la connaissance de l’autre et de ses spécificités, la construction de projets, le partage d’expériences.Pour atteindre un tel objectif, la Chaire UNESCO en Paysage et Environnement va réunir pendant 10 jours à Évry un ensemble de chercheurs spécialisés dans les domaines de la sociologie, de l’urbanisme et de l’architecture pour

analyser les populations qui passent ou « habitent » ces lieux, les circulations, le bâti et l’espace urbain dans et autour de l’Université. Cette analyse permettra d’établir une cartographie multidimensionnelle de l’existant et in fine proposer des modèles de développement propres à répondre aux besoins et aux ambitions partagés de la ville d’Évry et de son Université.Le rendu de cet atelier se fera sous la forme de plusieurs productions de visions stratégiques d’aménagement urbain où seront décrits les usages proposés et la façon dont ils répondent aux enjeux. Ces projets seront soumis au vote d’un jury international composé de professeurs, d’experts, de représentants de la ville et de l’Université d’Évry. Ce jury évaluera les propositions pour décerner des médailles de l’UNESCO aux trois projets sélectionnés.Le WAT_UNESCO Évry est animé par Philippe POULLAOUEC-GONIDEC, titulaire de la Chaire UNESCO en Paysage et Environnement de l’Université de Montréal (CUPEUM). Cette chaire est une activité internationale qui, depuis 2003, se déroule annuellement dans des villes du monde offrant une occasion d’engager des réflexions sur leur devenir, la mise en valeur des paysages urbains et des cadres de vie. L’atelier est co-organisé par Francis CHOUAT, Maire d’Évry Président de la Communauté d’agglomération Grand Paris Sud, par Patrick CURMI, Président de l’Université d’Évry, ainsi que par Laurence COSTES, Maîtresse de conférence HDR en sociologie à l’Université d’Évry et Marlène GHORAYEB, architecte urbaniste, professeure à l’École Spéciale d’Architecture de Paris.

PATRIck cURMI

Proposer de nouveaux et

multiples usages urbains

propes à casser la frontière

invisble qui existe entre la

ville et son campus.

décrite comme l’une des villes les

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Président de l’Université d’Évry-Val-d’Essonne

Le Workshop_atelier/terrain de la Chaire UNESCO en Paysage et Environnement de l’Université de Montréal (CUPEUM) est une activité internationale soutenue par l’UNESCO depuis 2003 qui se déroule annuellement dans différentes villes du monde. Ce rendez-vous annuel offre une opportunité d’engager des réflexions sur le devenir des villes et est soutenu à Montréal par deux programmes de l’UNESCO :

• L’HommeetlaBiosphère(MAB)• Éducationaudéveloppementdurable(EDD)

Le WAT_UNESCO en sera à sa 11ème édition à Évry en 2017.

Les activités précédentes ont pris place dans les villes suivantes : Reggio de Calabria (Italie 2003), Marrakech (Maroc 2004), Saïda (Liban 2005), Mahdia (Tunisie 2006), Ganghwa (République de Corée 2007), Jinze-Shangai (Chine 2008), Kobe (Japon 2009), Montréal (Canada, 2011), Binzhou (Chine, 2014) et Sao Paulo (Brésil, 2015).(voir site internet : http://www.unesco-paysage.umontreal.ca/projet/workshop-atelier-terrain-wat).

Exercice de visions, chaque édition convie le réseau international de la CUPEUM à concevoir des projets de paysage et de design urbain. C’est également un lieu d’échanges et de réseautage international pour la relève professionnelle en design urbain, les experts en aménagement et les acteurs locaux et

gouvernementaux des villes hôtes. Cette mise en commun interculturelle et transdisciplinaire des connaissances permet d’identifier des propositions concrètes pour opérationnaliser les objectifs de développement durable des Nations-Unies dans le cadre des projets urbains locaux.

Ainsi, les objectifs généraux du WAT_UNESCO ont pour but de générer une réflexion internationale sur l’aménagement et le développement des paysages et des cadres de vie urbains à travers une perspective de développement durable :

1. Caractériser les grandes problématiques territoriales, les attraits et les potentialités des paysages urbains à l’étude ;

2. Apporter des solutions d’aménagement structurantes et viables pour les gouvernements et les acteurs territoriaux en réalisant des projets de paysage adaptés aux enjeux de préservation, de mise en valeur et de développement ;

3. Générer une réflexion transdisciplinaire avec les professionnels et les universitaires (architectes, architectes paysagistes, urbanistes, ingénieurs, sociologues, historiens, géographes, etc.) et inscrire les résultats d’activités dans l’Observatoire international des paysages urbains : villes et métropoles de la Chaire UNESCO en Paysage et Environnement de l’Université de Montréal (CUPEUM).

DESCRIPTION DES

WAT_UNESCO

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DESCRIPTION DES

WAT_UNESCO

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d’ÉvRyPRéSENTATION

située à 26 km au sud-est de Paris, la commune d’Évry est la préfecture du département de l’Essonne et membre de la Communauté d’Agglomération Grand Paris sud seine-Essonne-sénart. DuvillageagricoleenborddeSeineparsemédechâteauxqu’ilétaitjusqu’ausortirdesannées1950; ilfutcrééentrenteansuneVilleNouvellede50000habitants.Car en 1960 fut créé l’institut d’aménagement et d’urbanisme de la région Île-de-France, qui adopta en 1965 le schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme de la région parisienne.

Il lança les projets de cinq Villes nouvelles autour de Paris dont l’un comportait Évry et les communes voisines de Lisses, Courcouronnes et Bondoufle. sur la commune d’Évry s’implantèrent la plupart des grands ensembles, des bureaux et des équipements collectifs, laissant la majorité des industries et quartiers pavillonnaires aux communes voisines.

Après l’inauguration de lapréfectureen1971, premier immeuble construit au milieu des champs, suivirent la création des quartiers du Parc-aux-Lièvres et du Champtier-du-Coq en 1972, à proximité du village historique entre seine et nationale 7, puis Champs-Élysées, et lesPyramidesen1974.

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d’ÉvRyPRéSENTATION

située à 26 km au sud-est de Paris, la commune d’Évry est la préfecture du département de l’Essonne et membre de la Communauté d’Agglomération Grand Paris sud seine-Essonne-sénart. DuvillageagricoleenborddeSeineparsemédechâteauxqu’ilétaitjusqu’ausortirdesannées1950; ilfutcrééentrenteansuneVilleNouvellede50000habitants.Car en 1960 fut créé l’institut d’aménagement et d’urbanisme de la région Île-de-France, qui adopta en 1965 le schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme de la région parisienne.

Il lança les projets de cinq Villes nouvelles autour de Paris dont l’un comportait Évry et les communes voisines de Lisses, Courcouronnes et Bondoufle. sur la commune d’Évry s’implantèrent la plupart des grands ensembles, des bureaux et des équipements collectifs, laissant la majorité des industries et quartiers pavillonnaires aux communes voisines.

Après l’inauguration de lapréfectureen1971, premier immeuble construit au milieu des champs, suivirent la création des quartiers du Parc-aux-Lièvres et du Champtier-du-Coq en 1972, à proximité du village historique entre seine et nationale 7, puis Champs-Élysées, et lesPyramidesen1974.

En1975futinaugurélequartiercommercialetcultureldel’Agora, avec la création du centre commercial, suivi en 1978 par les gares d’Évry-Courcouronnes et du Bras-de-Fer.

Devant la montée de l’urbanisation et les premières difficultés de circulation, une ébauche de centre-ville fut développée en 1978, accompagnée du percement de « passages » entre les quartiers, permettant un accès piétonnier ou réservé aux transports en commun et services de secours. En 1983 fut achevé le Bois-sauvage et en 1989 le Bois-Guillaume, marquant la fin de l’urbanisation d’habitat sur la commune.

Les années 1990 virent l’achèvement des travaux avec l’implantation au cœur de la ville de l’université d’Évry-Val d’Essonne en 1990, l’inauguration de l’Hôtel de Ville en 1991 et de la cathédrale en 1995.

Ayant perdu son statut de Ville nouvelle en 2001, Évry conjuguelesatoutsd’unpôleéconomique,administratif,éducatifetderecherche,etlesfaiblessesd’unebanlieuetroprapidementurbanisée.

Pour faire face aux difficultés rencontrées dans ces quartiers disparates et séparés les uns des autres, la Ville met aujourd’hui en place un programme de renouvellement urbain, visant à valorisersesqualitésenvironnementales,économiques,etscientifiques.

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ÉvRy En 195010

ÉvRy En 201511

Fondée en 1991 dans le sillage des universités nouvelles d’Île-de-France, l’Université d’Évry-Val-d’Essonne (UEVE) compte aujourd’hui près de 11 000 étudiants et propose plus de 160 formations réparties dans quatre pôles majeurs : Arts-Lettres-Langues, Droit-Économie-Gestion, sciences Humaines et sociales et sciences-Technologies-santé.

L’université complète son ambition pluridisciplinaire en regroupant également un IUT et une école d’ingénieurs en informatique et ingénierie. Ces formations sont donc multiples et 30% d’entre elles sont des filières professionnelles.

De plus, l’Université d’Évry-Val-d’Essonne fait partie intégrante avec le Genopole, le CnRs, l’InsERM et le CEA du pôle de recherche autour de la génomique, son développement ainsi que ses applications dans les domaines de la santé et de l’environnement. Depuis le 1er mars 2017, l’Université d’Évry est devenue un membre à part entière de la ComUE (Communauté d’Universités et d’Etablissements) Paris-saclay et figure désormais dans l’organigramme d’un établissement au rayonnement mondial.

Les étudiant-e-s inscrit-e-s à l’UEVE proviennent majoritairement du département de l’Essonne (53%).

Les autres sont issus de l’Île de France (20%), de province (13%) et de l’étranger (12%). La population essonnienne est plus particulièrement représentée dans les cursus de Licence et baisse en Master et en Doctorat qui accueillent également des étudiant-e-s issu-e-s des autres départements et de l’étranger soulignant ainsi la forte attraction de ses formations et de sa recherche. Par ailleurs, l’Université joue un rôle primordial dans le maillage territorial du

sud-francilien ; ses formations se répartissent sur plusieurs sites entre Évry (qui comprend neuf sites), Courcouronnes (un site), Juvisy-sur-Orge (un site) et Brétigny (un site) mais cet « éclatement » nécessiterait d’être repensé pour faciliter les connexions entre ces différents sites.

L’Université occupe ainsi une position centrale dans la ville d’Évry.

Mais les rapports entre la ville et l’UEVE ont jusqu’à présent surtout privilégié une dimension fonctionnelle, au détriment d’une approche sous l’angle des interactions de leurs populations respectives et des richesses sociales, mais aussi intellectuelles, qui peuvent en naître.

En raison de sa situation géographique au sud de Paris et de son statut de capitale départementale, la ville d’Evry concentre en effet une importante activité en journée, mais se vide d’une partie de sa population le soir, y compris de ses étudiant-e-s qui, n’y trouvant pas suffisamment d’activités d’animation et de loisirs susceptibles de les retenir, s’en échappent dès la fin des cours.

De même, la majorité d’entre eux viennent en transport en commun, RER ou bus, mais la longueur fréquente de leurs trajets et les difficultés de transports participent à limiter le temps passé au sein de la ville.

Les rares panneaux d’indication de l’UEVE sont situés devant la gare, c’est-à-dire à quelques mètres de l’université, c’est pourquoi la signalétique la concernant reste insuffisante et ne permet pas une bonne lisibilité.

L’UNIVERSITé d’Évry-val-d’essonne

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Des efforts ont néanmoins été fournis pour développer des activités culturelles et artistiques en lien avec la ville, créer un campus universitaire plus attractif et rompre avec l’image d’ « université de banlieue » qui lui est souvent associée avec certains préjugés qui l’accompagnent, même si les défis restent importants.Il s’agit de repenser son identité de pôle universitaire bien inséré dans son territoire, plus particulièrement dans sa ville, de favoriser les liens entre la population évryenne et la jeunesse étudiante, tout en encourageant le développement d’espaces communs, partagés, co-construits, propices à des échanges culturels et au dynamisme économique.

Les étudiant-e-s, acteurs économiques, sociaux, culturels contribuent donc à l’innovation et au dynamisme du territoire et de la ville, tout comme les habitant-e-s de la ville d’Évry bénéficient du rayonnement international scientifique de l’Université.

Cette articulation implique d’accroître les efforts pour l’innovation en faveur des futurs usages et destinations urbaines dans et autour du quartier universitaire d’Évry, une démarche créative qui puisse favoriser ces échanges, rompre la frontière invisible entre le campus et la ville et agir pour « une université en ville ».

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Penser l’Université dansetaveclavillereprésentedoncunenjeuessentielaujourd’huietpourlesannéesàvenir.

Les Villes nouvelles ne le sont plus.

Elles ont un passé, une histoire, un patrimoine architectural et urbain.

À Évry, celui-ci témoigne d’une variété d’époques, de méthodes et d’écritures architecturales, qu’il s’agisse des modules pré-construits empilés dans le quartier des Pyramides en 1974 par Michel Andrault et Pierre Parat, Michel Macary ou Paul sirvin ; ou qu’il s’agisse de la Cathédrale de la Résurrection conçue par l’architecte Mario Botta en 1995.

Les paradigmes qui ont permis la mise en œuvre des Villes nouvelles ne sont plus opératoires et méritent d’être révisés dans le cadre du renouvellement urbain souhaité par la Ville.

Jusque-là série d’objets posés sur les sols naturels et artificiels d’Evry, l’université se doit de participer activement à la transformation future de sa ville, en réaffirmant sa capacité à structurer la vie citadine.

oBsolesCenCe & MOdERnITE

IMAgE & IdEnTITÉPar son histoire, son contexte social et urbain, la « ville banlieue » d’Évry pâtit encore d’une image complexe voire difficile.

Mais ses qualités économiques et environnementales, sa géographie et sa position stratégique dans l’Agglomération Grand Paris sud, son statut de pôle administratif pour tout un territoire, sa population jeune, multi-culturelle, et multi-ethnique, son Université, désormais liée à Paris-saclay et à sa renommée internationale, son Génopole, pôle scientifique et de recherches, sont autant d’atouts qu’il convient de valoriser, chacun contribuant au façonnage d’une identité nouvelle et attractive.

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LES ENjEUx

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LES ENjEUx

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HÉTÉROgÉnÉITÉPar sa propre histoire et sa croissance particulièrement rapide, Évry est aujourd’hui une série de juxtapositions et d’emboîtements de quartiers.

Elle garde de nombreuses traces de fractionnements qui s’expriment par des morphologies urbaines très différentes qui se font face.

Ainsi émergent à la fois ruptures programmatiques, ruptures de paysages, ruptures de flux, ruptures topographiques ; et une très grande variété d’ambiances au sein d’un ensemble urbain et architectural particulier.

néanmoins, la variété des parcours, les interstices à qualifier les espaces verts à révéler sont, parmi d’autres, autant de potentiels et de thèmes nouveaux qui permettraient à la ville d’investir un espace public convivial, désiré par ses habitants et sa population étudiante.

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LES ENjEUx

CenTralITe(s)Parking, centre commercial, équipements culturels et de loisirs ; le jour, l’Agora d’Évry phagocyte les individus.

Mais quand le soir vient, la ville s’endort et les lieux capables de recevoir le dynamisme d’une vie citadine authentique se font rares.

Ainsi, les étudiants de l’Université s’échappent de la ville dès qu’ils en ont l’opportunité.

Parce que les espaces de la grande distribution et de la grande consommation ne sauraient se substituer aux nombreuses qualités d’un espace public actif, la problématique de la - ou des - centralité(s) urbaines, de leurs qualités, de leurs ampleurs et de leurs fonctions, perdure à Évry.

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Boulevard des CoquiBus

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s ous la direction du professeur Philippe POULLAOUEC-GOnIDEC, la Chaire UnEsCO en Paysage

et Environnement de l’Université de Montréal (CUPEUM) est un organisme scientifique qui déploie une recherche et un enseignement supérieur sur le développement des villes et de leurs paysages.

Pour répondre aux divers enjeux de préservation, de mise en valeur et de développement des paysages urbains dans différentes régions du monde, elle mise sur la réalisation de Workshop_atelier/terrain (WAT_UnEsCO).

Ainsi, chaque année, en prenant appui sur un réseau de coopération internationale de plus de 30 institutions universitaires regroupant des professeurs, des experts et des étudiants, elle vient en aide auprès des villes pour résoudre des problèmes d’aménagement urbain (requalification des quartiers, de zones industrielles et périurbaines).

La réalisation des Workshop_atelier/terrain de la CUPEUM mise sur l’internationalisation des connaissances à travers une solidarité universitaire, une mobilité professorale et étudiante, et sur l’engagement des gouvernements locaux et nationaux.

MISSION DE LA ChAIRE UNESCO EN PAySAgE ET ENVIRONNEMENT DE L’UNIVERSITé de MONTRÉAL (CUPeUM)

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ObjECTIfS de la CUPEUM

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L a mission de la Chaire UnEsCO en Paysage et Environnement (CUPEUM) est liée aux objectifs de développement durable des

nations Unies (voir site Internet : http://www.un.org/sustainabledevelopment/fr/) qui impliquent toutes les régions du monde. Le WAT_UnEsCO interpelle directement l’objectif 11 de ce programme, soit celui de «Faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables». Les cibles à atteindre vis-à-vis de cet objectif qui concerne les villes sont :

• 11.1 D’ici à 2030, assurer l’accès de tous à un logement et des services de base adéquats et sûrs, à un coût abordable, et assainir les quartiers de taudis ;

• 11.2 D’ici à 2030, assurer l’accès de tous à des systèmes de transport sûrs, accessibles et viables, à un coût abordable, en améliorant la sécurité routière, notamment en développant les transports publics, une attention particulière devant être accordée aux besoins des personnes en situation vulnérable, des femmes, des enfants, des personnes handicapées et des personnes âgées ;

• 11.3 D’ici à 2030, renforcer l’urbanisation durable pour tous et les capacités de planification et de gestion participatives, intégrées et durables des établissements humains dans tous les pays ;

• 11.4 Renforcer les efforts de protection et de préservation du patrimoine culturel et naturel mondial ;

• 11.5 D’ici à 2030, réduire considérablement le nombre de personnes tuées et le nombre de personnes touchées par les catastrophes, y compris celles d’origine hydrique, et réduire considérablement le montant des pertes économiques qui sont dues directement à ces

catastrophes exprimé en proportion du produit intérieur brut mondial, l’accent étant mis sur la protection des pauvres et des personnes en situation vulnérable ;

• 11.6 D’ici à 2030, réduire l’impact environnemental négatif des villes par habitant, y compris en accordant une attention particulière à la qualité de l’air et à la gestion, notamment municipale, des déchets ;

• 11.7 D’ici à 2030, assurer l’accès de tous, en particulier des femmes et des enfants, des personnes âgées et des personnes handicapées, à des espaces verts et des espaces publics sûrs ;

• 11.a Favoriser l’établissement de liens économiques, sociaux et environnementaux positifs entre zones urbaines, périurbaines et rurales en renforçant la planification du développement à l’échelle nationale et régionale ;

• 11.b D’ici à 2020, accroître considérablement le nombre de villes et d’établissements humains qui adoptent et mettent en œuvre des politiques et plans d’action intégrés en faveur de l’insertion de tous, de l’utilisation rationnelle des ressources, de l’adaptation aux effets des changements climatiques et de leur atténuation et de la résilience face aux catastrophes, et élaborer et mettre en œuvre, conformément au Cadre de sendai pour la réduction des risques de catastrophe (2015-2030), une gestion globale des risques de catastrophe à tous les niveaux ;

• 11.c Aider les pays les moins avancés, y compris par une assistance financière et technique, à construire des bâtiments durables et résilients en utilisant des matériaux locaux.

s ans vouloir prétendre l’atteinte de l’ensemble de ses cibles, les WAT_UnEsCO doivent y contribuer

par l’énoncé de visions stratégiques en design urbain soucieuses de ses préoccupations et plus de celles reliées :

• à la sécurité alimentaire et l’agriculture durable -urbaine-

(réf. : objectif 2) ;

• à la santé publique et au bien-être urbain (réf. : objectif 3) ;

• à la gestion de l’eau et la restauration des écosystèmes aquatiques,

(réf. : objectif 6) ;

• aux infrastructures liées à la mobilité et à l’énergie (réf. : objectif 9);

• aux modes de consommation et de production (réf. : objectif 12) ;

• à la réduction des impacts climatiques (réf. : objectif 13) ;

• à la préservation de la biodiversité -urbaine- (réf. : objectif 15)

• aux partenariats -ville/université pour atteindre ces objectifs

(réf. : objectifs 17).

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ÉQUIPE PÉdAgOgIQUEDirection PhilippePouLLAouEc-GoNiDEc, Professeur titulaire de l’École d’architecture de l’Université de Montréal

Collège professoral :

italie:AlessandracAPuANo, Professeure au Département d’architecture et de projets de l’Université de Rome La sapienza

Tunisie:SalmaHAMzA, Enseignante à l’École d’architecture et d’urbanisme de Tunis

France:MarlèneGHorAyEB, Professeure, Responsable du DEs Mutations Urbaines, École spéciale d’architecture de Paris, LaurencecoSTES, Maître de Conférence HDR, Université d’Évry-Val-d’Essonne (France) canada:PatrickMArMEN, Enseignant à l’École d’urbanisme et d’architecture de paysage de l’Université de Montréal

Avec la participation de :

PierrecHASTEL, Architecte UrbanisteclémentBLANcHET, Architecte Urbaniste30

15MAi• 9h - 9h30 Cérémonie d’ouverture• 9h30 - 17h séminaire introductif• 17h Cocktail d’ouverture16MAi• 9h30 - 18h Visite/Terrain17MAiau23MAi• Ateliers24MAi• 14h – 17h Présentation publique• 19h – 20h Cérémonie de clôture et remise des prix• 20h Cocktail de clôture

CalendrIer

cOMITE ScIEnTIFIQUE ET dE dIREcTIOnFranciscHouAT, Maire d’Évry et Président de la Communauté d’Agglomération Grand Paris sud (France)

Élodie FrANçoiS, Adjointe au Maire en charge des Développement et renouvellement urbains, Présidente du conseil Citoyen de Quartier du Centre-Ville d’Évry, Conseillère communautaire (France)

JacquesLoNGuET, Adjoint au Maire en charge de la Vie scolaire, Parentalité, Patrimoine et Mémoire de la ville, Conseiller communautaire

HervéPÉrArD, Adjoint au Maire chargé de l’Enseignement supérieur, de la coopération décentralisée et des jumelages, Ville d’Évry (France) LaurencecoSTES, Maître de Conférence HDR, Université d’Évry-Val-d’Essonne (France)

PatrickcurMi, Président, Université d’Évry-Val-d’Essonne (France)

MarlèneGHorAyEB, Professeur, Responsable du DEs Mutations Urbaines, École spéciale d’Architecture de Paris (France)

PhilippePouLLAouEc-GoNiDEc, Directeur, Chaire UnEsCO en Paysage et Environnement de l’Université de Montréal (Canada)

PatrickMArMEN, coordinateur des WAT_UnEsCO, Chaire UnEsCO en Paysage et Environnement (CUPEUM) de l’Université de Montréal

PierrecHASTEL, Architecte Urbaniste

clémentBLANcHET, Architecte Urbaniste

EricAuDry, Enseignant sUAPs/sTAPs, Chargé de mission Vie de campus, Vie culturelle, Vie du personnel, Université d’Évry-Val-d’Essonne

MouloudcHAJiA, Ingénieurs d’études, Université d’Évry-Val-d’Essonne

SoniaMirANDAPiGNAL,Chargée de coopération Internationale, Université d’Évry-Val-d’Essonne

christineroSSi, Directrice de l’Urbanisme et du Développement urbain, Ville d’Évry

clémencecHATrÉ, Chef de projet Droit des sols et Plan Local d’Urbanisme, Ville d’Évry

ÉliseLoPEz, Chef de projets aménagement, Communauté d’Agglomération Grand Paris sud seine-Essonne-sénart

MikaëlMATiNGou, Directeur de Cabinet, Ville d’Évry

SébastienDiNoiA, Directeur adjoint Communication, Ville d’Évry

Marie-FranceouLD-iSSA, Chargée de mission, Cabinet du Maire, Ville d’Évry

MickaëlBELLANcE, Chargé de mission, Cabinet du Maire, Ville d’Évry

ValérieBENoiT, Rédactrice en chef, Ville d’Évry

AngéliqueMiAN, Graphiste et Photographe, Ville d’Évry

PARTEnAIRESDélégation permanente du Canada à l’UnEsCO (Paris)

Commission canadienne pour l’UnEsCO (Ottawa)

siège de l’UnEsCO à Paris - Programmes sur l’Homme et la Biosphère (MAB) et Éducation au Développement Durable (EDD).

Direction des affaires internationales de l’Université de Montréal

Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) Île-de-France

Transports Intercommunaux Centre-Essonne (TICE)

Photographies:PierrecHASTELVille d’Évry

cartographie:PierrecHASTEL

conceptionGraphique:AngéliqueMiAN

chefdeprojet:ValérieBENoiT

cRÉdIT

cOMITE dE cOORdInATIOn, ProdUCTIon eT loGIsTIQUe

ÉQUIPE PÉdAgOgIQUE

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cOMITE ScIEnTIFIQUE ET dE dIREcTIOn