Sport142

L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ, À CONSOMMER AVEC MODÉRATION

ENTRETIEN CHOC

LANCE ARMSTRONG ROMPT LESILENCE !

Numéro#14206 Juillet 2007

www.myfreesport.com

EXCLUSIF

SPÉCIAL TOUR DE FRANCE

�É D I T O R I A LUN TOUR IRRÉPROCHABLEOn le regarde comme on verrait un ami s’effondrer peu à peu, terrassé par la maladie. On voudrait l’aider, mais on se sent impuissant. Des proches, déjà, commencent à se détourner. Par lassitude. Celle qui s’insinue lorsque l’on

imagine être confronté à un refus de se soigner. Au fond, le Tour nous trahit-il ? Pourtant, aucune com-pétition (et aucun autre sport que le vélo) ne lutte autant contre le dopage. Et si le Tour n’était pas d’ici, le public n’aurait probable-ment pas la sensation que cyclis-me et dopage sont consanguins.

Aujourd’hui, certains s’insurgent. Les affaires qui secouent le vélo feraient paradoxalement le jeu des trafiquants, ceux qui opèrent dans d’autres sports. Ils les utilisent comme des « produits » masquants. Pendant qu’on jette les coureurs en pâture à l’opinion, ailleurs, on se sent tranquille et l’on peut doper et se doper, on n’ose dire en toute quiétude. Ne serait-ce que pour ça, il faut que le Tour de France soit irréprochable. ■ BRUNO CLEMENT

NEWS�6 JOURNAL DE LA COUPE

DU MONDE8 La page de Pierre Ménès

10 SPÉCIAL TOUR DE FRANCE

Lance Armstrong : «�Quelles�preuves�m’accusent�?�»

18 Tour de France 2007 Toutes�les�équipes,�

toutes�les�étapes

22 Les Favoris 10�coureurs�

plein�champ

24 Trois semaines de campagne

En�opération,�au�cœur�de�la�Française�des�Jeux

26 Dopage Le�Dr�de�Mondenard�fait�le�

tour...�de�la�question

28 Le Tour des mondes Le�photographe�Paolo�Pellizzari�

nous�emmène�dans�sa�roue�sur�les�routes�de�la�planète

38 7 JOURS DE SPORT Les grands rendez-vous

LIFESTYLE

40 BIEN-ÊTRE 12 bonnes raisons d’avoir

toujours un vélo en tête

42 GLAMOUR Brivaëlle Capitaine : Eau�de�vie

44 MÉMOSPORT Le sport à la télé

46 SPORTS NUMÉRIQUES High-tech, DVD, jeux

NUMÉRO#1426 JUILLET 200710

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Siège social : 16-18, rue Rivay 92300 Levallois-PerretSA au capital de 1 744 000 € RCS Nanterre B 449 019 967Tél. : 01 41 27 89 79 Fax : 01 47 37 68 44Web : www.myfreesport.comEmail : [email protected]

Principaux associés et fondateurs : Bruno Breton, Francis Jaluzot, François RossignolPrésident et directeur de la publication : Francis Jaluzot (89 76)Directeur général délégué à l'éditorial : Bruno Breton (89 78)Rédacteur en chef : Bruno Clement Direction artistique : Pascal Larché (89 58)Rédactrice en chef adjointe : Claire Raynaud (89 73) Rédacteur en chef adjoint : Lionel Vella (football) (89 62)Chef de service : Stéphane Méjanès (loisirs) (89 67) Grand reporter : Gérald Mathieu (89 72)

Rédacteurs : Ronan Folgoas (89 65), Juliette Pascal (36 32)Première maquettiste :Laetitia Kalafat (89 61)Maquettiste : Sydonie Ghayeb (89 60)Secrétaire de rédaction : Laurent Giraud-Coudière (89 57)Direction photo : Catherine Baduel (89 64)Iconographe : Alexis Réau (89 63)Responsable de production : Bruno Bergia (89 69)Ont collaboré à ce numéro : rançois Quivoron, Philippe Testard-Vaillant.Assistante : Françoise Le Mesle

(Adhérent à l’OJD et au CESP)© Sports Médias & Stratégie,

2005Toute reproduction et/ou représentation même partielle est interdite sans l'autorisation écrite préalable de

l'éditeur.Directrice du développement international :

Nadia Nardonnet (89 50)Directeur général délégué : François Rossignol (89 77)Directeur général adjoint au commercial et au marketing : François Merle (89 55)Directeur des opérations : Frank Ducret (89 68)Responsable diffusion : Claire Meegens (89 70)Chef de produit marketing : Virginie Péron (89 74)Chargée d’études : Clémence Raffour (37 57)Publicité : Jaël Azoulay (89 54), Vincent Leluc (89 59), Adrien Clayeux (37 58), Sébastien Soboul (37 52), Frédéric Picchiarini (37 51), Cécile Monod (37 59), Valérie Vanvedeldaële (89 51) Fabrication : Annick Torrès (Delta Graphic), 92 Issy-les-MoulineauxPhotogravure : Compos JuliotImpression : Maury, à Malesherbes (45)Tirage : 750 000 exemplaires Dépôt Légal : à parution N° ISSN : 1764-1756

�HUMEUR�XAVIER LOUY

« Sauvons le Tour ! Monument du patri-moine national, c’est un événement digne des J.O., mais qui se déroule chaque année, dans le même pays et qui va gra-tuitement au devant du public. En France, on ne s’en rend plus compte. Certains

l’enterrent, mais le Tour a su résister à des crises graves. Peut-être parce qu’il mélange suspense, drame, épopée et panache. Certes, les affaires de dopage le menacent au cœur, mais des efforts sont accomplis pour lutter contre ce fléau. Il manque encore aux organisateurs d’avoir vrai-ment les mains libres pour l’éradiquer. On pourra alors l’inscrire au patrimoine mondial de l’humanité. » ■ Xavier Louy est ancien directeur du Tour de France ; il vient de publier Sauvons le Tour, publié aux éditions Prolongations.

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SOMMAIRESOMMAIRE 5

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LEJOURNALDELACOUPEDUMONDE

6 J U I L L E T 2 0 0 7

LES TYPESDE PASSEÀ plat, vissée, sautée, plongée, volleyée, la passe demande une technique irréprochable pour s’adapter à toutes les situations.

1 LA PASSE À PLAT était le type de passe le plus utilisé jusque dans les années 80, avant d’être remplacée

par la passe vissée, plus précise, qui consiste à faire tourner le ballon sur lui-même.

2 LA CHISTERA vient du terme basque qui désigne le gant en osier utilisé à la pelote. C’est une passe à une

main, dans le dos.

3 PASSER EST souvent décisif, mais ne pas passer peut l’être également. La feinte de passe foudroie une défense

au moment où elle s’y attend le moins. Le défenseur se décale et laisse le champ libre au porteur du ballon ou « défend dans les tribunes », comme on dit dans le jargon.

4 MÊME AU plus haut niveau, passer le ballon des deux côtés n’est pas chose aisée. Les droitiers passe

« le cuir » plus facilement sur leur gauche, le bras droit donnant l’impulsion et la rotation. Il faut beaucoup de travail pour être aussi précis de l’autre côté.

RUGBY D’ÉCOLE – LEÇON N°21RUGBY D’ÉCOLE – LEÇON N°21

« Ceux qu’on présente comme les extraterrestres du rugby ont chuté sur le terrain des Australiens (15-

20) dans le cadre de leur 2e match du Tri Nations. C’est le 5e revers des Blacks depuis la Coupe du monde 2003. Attention, relativisons la portée de l’échec des Néo-Zélandais. Il n’est pas de nature à remettre en cause leur supériorité. Les All Blacks ont longtemps dominé et mené au score. Ils ont même laissé quelques essais en route suite à des erreurs de manipulation rarissimes de Daniel Carter et de Rodney So’oialo. Sinon, le match aurait probablement été plié et aurait même pu tourner à la leçon pour les Australiens. On dit par ailleurs que Carter, la star des ouvreurs, évolue en-dessous de son

niveau habituel. C’est vrai. La question est : pourquoi ? Je pense que son association avec les deux trois-quarts centre, Mauger et McAlister, ne fonctionne pas correctement. Du coup, il hésite et ne joue pas spontanément. Mais au-delà du problème Carter, c’est tout le triangle 10-12-13 qui affaiblit l’équipe, offensivement et défensivement. Reste un dernier enseignement. Les Blacks ne sont pas imbattables… mais à condition d’y mettre le prix. Le prix, justement, c’est l’excellence. Sur le plan défensif d’abord : les Wallabies ont résisté aux vagues noires. L’organisation, la mobilité et la redistribution sans ballon furent remarquables. Les changements de rythme collectifs, agressifs et contrôlés, leur

ont permis de garder le score. Leur attaque structurée fut aussi remarquable. À l’australienne. Et pendant ce temps-là, que font nos Bleus ? Alors que le début de la Coupe du monde est prévu dans deux mois, les coéquipiers de Raphaël Ibanez entament leur préparation physique. Le mois d’août sera ensuite balisé par trois matches amicaux afi n d’arriver au top pour France-Argentine, le match d’ouverture, un match redouté par tout le monde. À l’inverse, la Nouvelle-Zélande n’aura aucune rencontre entre le 21 juillet et leur face à face avec l’Italie, le 8 septembre. Pas de panique chez les Blacks. Leurs quatre premiers matches ne seront qu’une mise en train pour le 1/4 de fi nale. D’ici là, bonnes vacances à tous ! » ■

LE REGARD DE FABIEN GALTHIÉ, LE REGARD DE FABIEN GALTHIÉ, CONSULTANT DECONSULTANT DE

ALEX

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ÉAU

Réagissez à la chronique de Fabien Galthié surwww.myfreesport.com

UN COIN DE CIEL BLEU?La défaite des All Blacks face à l’Australie a retenu l’attention de l’entraîneur parisien.

Entraîneur du Stade Français et ex-capitaine du XV de France.

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J-63

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SÉBASTIEN BRUNOSÉBASTIEN BRUNO

“QUE DU BONHEUR !”

Après la tournée en Nouvelle-Zélande, pensiez-vous faire partie du groupe des 30 ?

J’avais des doutes pendant le Tournoi des VI Nations. Je n’étais pas dans les meilleures dispositions, je jouais peu. Paradoxalement, pendant la tournée, j’ai repris espoir. Même si les deux défaites contre les Blacks étaient très dures moralement, je me disais que je pouvais faire partie de l’équipe. J’ai joué deux matches complets et j’ai même été capitaine pendant une mi-temps [après la sortie de Pascal Papé, ndlr].À 32 ans, vous vivez le plus grand moment de votre carrière : c’est votre première Coupe du monde. Dans quel état d’esprit abordez-vous la préparation ?Ce sera ma première et ma dernière Coupe du monde, donc je vais travailler à fond pour me régaler sur le terrain et en profi ter au maximum. Le mois de juillet va être très dur pour le physique et il faut se préparer au mieux. Avec Sale, mon club en Angleterre, j’ai

déjà six semaines de travail physique intense derrière moi. Je me prépare pour être au top dès que le coach a besoin de moi.Justement, dans la hiérarchie des talonneurs, où vous situez-vous par rapport à Dimitri Szarzewski et Raphaël Ibanez ?« Raph » est indiscutable à son poste, et en plus, il est capitaine. Donc pour le rôle de numéro 2, cela va se jouer entre Dimitri et moi. Mon objectif est d’être remplaçant pour les matchs importants. Là où je peux faire la différence, c’est dans la constance. J’ai toujours répondu présent. Je n’enfl amme pas un match, mais je suis toujours là.L’ambiance a l’air bonne au sein du groupe. Avez-vous déjà un surnom ?Pas vraiment. Mais c’est vrai qu’on pense à bien vivre ensemble. On rigole pas mal entre nous. À Nîmes, ils m’appellent « Nano », et à Sale, les supporters chantent mon nom à coup de « Bruuunooo ! » C’est sympa d’entendre cela quand on est sur le terrain. ■

PROPOS RECUEILLIS PAR FRANÇOIS QUIVORON

Pour sa première Coupe du monde, Sébastien Bruno pense surtout à profi ter de tous les instants.

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FRED FAIT CAUSERAlors qu’il est au Venezuela, on parle beaucoup de Fred à Lyon. L’avant-centre Brésilien de l’OL s’est en effet fracturé un métatarse à l’entraînement avec sa sélection pendant la Copa America. Or, le sosie de Francis Perrin a été appelé par son sélectionneur Dunga, alors qu’il était considéré comme s’étant blessé à la cheville gauche contre le Paris-SG au Parc des Princes et donc contre l’avis du club lyonnais. Autant dire que cette blessure, « estimée » au minimum à un mois d’inactivité, ce qui paraît bien court pour ce type de fracture, pourrait faire pas mal de bruit. Y compris devant les tribunaux.

SCHUSTER APRÈS CAPELLO ?Le Real ne fait décidément rien comme les autres clubs. Le titre de champion arraché au Barça au prix

d’un sprint final remarquable n’a pas sauvé la tête de Fabio Capello qui a été remercié (dans le mauvais sens du mot) par les dirigeants madrilènes. Son remplaçant est déjà connu malgré un suspense digne d’une mauvaise série B. Bernd Schuster, le coach de Getafe, récent finaliste avec son club de la Coupe du Roi, devrait prendre place sur le banc de Bernabeu. Il a tellement hurlé son envie tellement fort qu’il a obtenu gain de cause. Mais tout cela laisse un goût amer.

L’IMPASSE MALOUDA ?Florent Malouda est en stage à Tignes avec l’Olympique Lyonnais. Et pourtant, il veut toujours partir et plus précisément aller à Chelsea. Pour l’heure, le club londonien, très sage sur le marché des transferts

cette saison, n’a toujours pas aligné les vingts millions d’euros exigés par Jean-Michel Aulas, qui a lui-même

L’AFFAIRE GUY ROUXC’est à la fois un cas d’école, une affaire d’État, une histoire ridicule,

assez drôle, il faut bien le dire, mais dénuée du moindre suspense. On sait très bien qu’à la fi n, Guy Roux sera l’entraîneur du Racing club de Lens, sans prête-nom mais avec ses soixante-huit ans. Beaucoup de bruit pour pas grand-chose donc. Évidemment, la décision de la Ligue de ne pas homologuer le contrat nordiste de l’ancien pape bourguignon a quelque chose d’ubuesque alors que le travail des seniors est plus qu’un sujet d’actualité. Du coup le président Sarkozy et sa ministre Roselyne Bachelot sont joyeusement montés au créneau pour défendre le pauvre Guy… qui a lui-même participé à la rédaction de cette charte qu’il considère aujourd’hui comme obsolète et discriminatoire, ce qui est parfaitement exact. Cela dit, on aurait mieux fait bien d’y penser au moment de la rédiger. Guy Roux n’est évidemment pas trop vieux pour entraîner un club de Ligue 1. Certains lui reprochent cependant un côté « faites ce que je dis, mais pas ce

que je fais. » L’infl exible croisé auxerrois a toujours affi rmé qu’« un contrat était un contrat », notamment dès qu’un de ses joueurs de l’AJA était contacté par un autre club. Mais il ne semble pas contrarié de voir Gomis bouder la reprise chez les Verts ou le Toulousain Aubey refuser d’aller à Saint-Étienne parce qu’il préfère Lens. Entendons nous bien, il n’est pas question de faire la morale (j’ai horreur de ça) et Guy Roux a tout à fait raison de faire comme tout le monde. Dans le foot, on le voit bien, les règlements sont élastiques. Là, l’élastique a un peu claqué sur les doigts de Guy. Mais il a la peau dure. Il s’en remettra.

BEAUCOUPBEAUCOUPDE BRUIT DE BRUIT

POUR PAS POUR PAS GRAND-CHOSEGRAND-CHOSE

annoncé avoir un contact avec le Real Madrid pour son milieu gauche. Évidemment, le club madrilène ne peut pas faire signer l’Europe entière. Toutefois, la situation peut évoluer dans les prochains jours.

ANELKA RIME AVEC LIGA

Avec la signature de l’international croate d’origine brésilienne Eduardo Da Silva à Arsenal, le retour de Nicolas Anelka chez les Gunners a du plomb dans l’aile. Une autre piste existe. Le FC Valence aimerait beaucoup enrôler le Français dont la préférence va pourtant à Arsenal. Or, le conseil d’administration du club londonien n’a jamais vraiment été emballé à l’idée de faire revenir un attaquant qui était parti, en son temps, vers le Real avec perte et fracas. Valence n’a pas de moyens financiers illimités, mais semble capables de payer les quinze millions d’euros réclamés par Bolton.

Le Real Madrid rêve de Kaká L’air de rien, le Real Madrid fait un forcing de tous les diables pour Kaká, probable futur Ballon d’or. Le Milan AC a beau hurler que son Brésilien est intransférable, on sent que la situation pourrait évoluer, surtout au moment où le joueur donnera sa position sur ce dossier. Au cas où Kaká ferait ses valises pour l’Espagne, le Real pourrait faire un coup de billard à deux bandes assez fameux. Avec l’énorme chèque que le Milan récupérerait, il y a fort à parier que Silvio Berlusconi ferait alors le même genre de forcing pour acheter Ronaldinho ou Eto’o. Faire venir un génie et affaiblir du même coup le Barça, c’est plutôt intelligent, non ?

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ENJEUX & RÉSULTATSENJEUX & RÉSULTATS�FOOTBALL

LANCE ARMSTRONG

“QUELLES�PREUVES6 J U I L L E T 2 0 0 7

10 SPÉCIAL TOUR DE FRANCESPÉCIAL TOUR DE FRANCE

« Je pèse aujourd’hui 80 kg, soit 5 kg de plus qu’à la fin de ma carrière. Je ne suis pas comme certains pros qui passent en très peu de temps de 65 kg à 100 kg ! » Du Armstrong dans le texte.

S M’ACCUSENT ?”

Depuis deux ans, date de sa retraite, Lance Armstrong n’accorde plus d’entretiens à la presse. Surtout pas française. Avant le départ à Londres, le septuple vainqueur du Tour de France a accepté de recevoir Sport aux États-Unis, dans sa maison de vacances. Pour se confi er, se défendre… et contre-attaquer.

Pour retrouver la trace de Lance Armstrong, il fallait se rendre fi n juin dans la petite ville de Coeur d’Alene,

dans l’état de l’Idaho, au nord-ouest des États-Unis, dans les contreforts des montagnes Rocheuses. Et ensuite, s’armer de patience. Comme dans un bon thriller, l’heure et le lieu du rendez-vous furent modifi és au dernier moment. Simple précaution ou opération de déstabilisation ? Les deux, sans doute. Nichée au fond du lac de Cœur d’Alene, « l’un des cinq plus beaux des États-Unis » précise notre hôte, la maison de vacances des Armstrong propose sur trois étages des volumes spacieux, ouverts sur le lac et la forêt. En ce moment, Lance, 35 ans, papa divorcé, a la garde de son fi ls et de ses deux jumelles. Son agent et la nounou des enfants complètent la photo. Le « boss » nous accorde une heure d’entretien suivie d’une séance photos. Entre-temps, Lance s’ouvre une bière. Les Frenchies restent à l’eau.

Jeune retraité du cyclisme, quelles sont aujourd’hui vos principales activités ?« Pour résumer, disons que je suis à la fois, un businessman, un activiste sur le front de la lutte

contre le cancer et enfi n un citoyen ordinaire âgé de 35 ans. Je suis impliqué dans différentes affaires qui sont à mon nom, notamment une chaîne de centres de fi tness. Au moins une fois par semaine, on m’invite à donner une conférence pour expliquer mon parcours, comment je me suis sorti de ma maladie et comment j’ai remporté le Tour de France.

Parlez-vous, au cours de ces conférences, des soupçons de dopage qui vous collent à la peau ?J’évoque tous les sujets, y compris les rumeurs de dopage. Mais aux États-Unis, ce n’est vraiment pas ça qui intéresse les gens. En Europe, je ne suis pas sûr non plus que ce soit le cas.

Est-il vrai que vous facturez ces conférences environ 150 000 $ (120 000 €) ?(Armstrong jette un coup d’œil vers son agent et hésite.) C’est à peu près ça (éclat de rire général).

Et sur le plan sentimental ? Depuis votre rupture avec Sheryl Crow, vous…… Je sors depuis janvier dernier avec une créatrice de mode qui habite New York.

QUI DOUTE DE MOI ? QUI DOUTE DE MOI ? PAS MES ENFANTS, PAS MES ENFANTS,

PAS LES TEXANS, PAS LES TEXANS, PAS LES AMÉRICAINSPAS LES AMÉRICAINS

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Cela va bientôt faire deux ans que vous avez pris votre retraite sportive. Le Tour de France vous manque-t-il d’une manière ou d’une autre ?Il faut distinguer l’aspect physique et l’aspect mental, émotionnel. Quand le corps est habitué à travailler cinq ou six heures par jour pendant près de quinze ans, forcément, quand tout s’arrête, cela crée un grand vide. Sinon, j’ai vraiment tourné la page. J’aime toujours passionnément le vélo mais la famille du cyclisme ne m’attire plus. Je n’ai plus aucun désir pour ce sport tel qu’il fonctionne. (Il répète.) “Zero desire”. Ce n’est plus mon monde.

Comment l’expliquez-vous ?Il était vraiment temps que ma carrière se termine. J’étais fatigué par les polémiques et les problèmes politiques du cyclisme. Aujourd’hui, je me rends compte que le vélo, plus que jamais, est miné par des luttes d’infl uences. L’organisation de ce sport est un désastre.

Différentes factions s’opposent et il n’y a aucune cohérence, aucune ligne directrice. C’est de cette façon que le cyclisme est devenu le punching-ball du sport mondial. Politiquement, le cyclismeest devenu tellement faible qu’il est très facilede le critiquer et de lui taper dessus.

Certains disent que vous étiez et que vous restez toujours une partie du problème du cyclisme. Vos performances auraient été trop belles pour être honnêtes. Qu’en pensez-vous ?Cela ne m’atteint pas et je n’en conçois aucune frustration. J’ai mes sept maillots jaunes et mes sept coupes chez moi, à Austin. L’hymne américain a été joué sept fois sur les Champs-Élysées en mon honneur. Voilà la seule vérité qui compte. Maintenant, on me dit que des gens doutent de moi. Mais qui doute de moi ? Mes enfants ne doutent pas de moi, les Texans non plus et les Américains non plus. Seuls quelques médias français cherchent à me discréditer.

En admettant que vous ne soyez pas une partie du problème, quelles sont vos solutions pour sauver le cyclisme ?Je n’en ai pas. Sinon, je les aurais déjà proposées. Je peux vous parler de ce que je connais. Discovery Channel, le sponsor de mon équipe (il en est toujours le copropriétaire), nous quitte à la fi n de la saison et je me rends compte que les sponsors américains ne veulent plus s’investir dans le cyclisme. Dès qu’ils ouvrent le New York Times, ils ne voient que des articles négatifs sur ce sport.

Allez-vous rendre visite à la caravane du Tour de France cette année ?Non. En 2006, j’avais passé une journée dans la voiture de Johan Bruyneel (directeur sportif de Discovery Channel) mais là, ce sera impossible. J’ai déjà des engagements pendant une bonne partie du mois de juillet dans le cadre des caucus du parti républicain (réunions publiques de militants destinées à désigner le candidat du parti à l’élection présidentielle de 2008).

On vous prête l’intention d’entrer dans la vie politique. Qu’en est-il vraiment ?C’est vrai. La politique m’intéresse et l’on me parle souvent du poste de gouverneur du Texas. Les élections auront lieu en 2010,mais, à cette date, mes enfants seronttoujours très jeunes. Mon fi ls aîné aura 10 ans et mes jumelles 7 ans. Or, je n’ai pasenvie de renoncer à les voir grandir. Maisil ne faut jamais dire jamais.

Revenons à l’actualité récente du cyclisme. Onze ans après sa victoire dans le Tour de France, le Danois Bjarne Riis a avoué s’être dopé au cours de sa carrière. Qu’en pensez-vous ?Je ne connais pas très bien Bjarne Riis. Peut-être a-t-il estimé qu’il se sentirait en paix avec lui-même et qu’il pourrait à nouveau regarder ses enfants droit dans les yeux. Je ne sais pas. En revanche, l’hypocrisie de certains dirigeants du vélo m’irrite.

LE CYCLISME EST LE CYCLISME EST DEVENU LE PUNCHING-DEVENU LE PUNCHING-BALL DU SPORT BALL DU SPORT MONDIALMONDIAL

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Que voulez-vous dire ?Je pense notamment à Christian Prudhomme (actuel directeur du Tour de France). Suite à la confession de Bjarne Riis, il a demandé à ce que Riis rende son maillot jaune. Mais avait-on demandé à Richard Virenque de rendre ses maillots à pois ? A-t-on demandé à Bernard Thévenet de rendre son maillot jaune ? A-t-on demandé à la famille de Jacques Anquetil de rendre ses cinq maillots jaunes ?

Revenons sur l’exemple de Bjarne Riis.Pensez-vous qu’il soit diffi cile de garder pour soi le secret du dopage ?Je ne sais pas. Je n’ai pas de secret.

Essayez de vous mettre à la place de Riis…C’est tout à fait impossible. D’autant plus qu’à l’époque où Riis gagne le Tour de France, en 1996, l’EPO était indétectable. Quiconque voulait en prendre n’avait qu’à se servir. Depuis le début des années 2000, c’est une autre histoire. Ceux qui prennent de l’EPO peuvent se faire prendre par les contrôles. Ça change tout.

Avant le début des contrôles en 2000, il y a eu 1999. C’est l’année où les soupçons de dopage à l’EPO qui pèsent sur vous sont les plus fortes…Vous voulez me parler de ce complot mis au point par le journal L’Équipe ?

Ça, c’est votre point de vue…Pour moi, il n’y a pas d’histoire. L’Équipe a écrit

que j’étais positif sur la base d’un test effectué sur un échantillon B. Quand j’ai vu ça, je me suis dit : “Bon, et maintenant, comment puis-je faire pour me défendre ?” Il n’y avait pas d’issue puisque les droits de l’athlète avaient été bafoués. Je tiens à insister sur un “détail” intéressant. Suite à cette pseudo-révélation, une enquête a été menée par l’UCI pour essayer de retrouver ces fameux échantillons de 1999. Ils avaient été testés soi-disant plusieurs années plus tard en dehors de tout circuit offi ciel. Et bien, ni le laboratoire de Châtenay-Malabry, ni L’Équipe, ni personne n’a su dire où ils étaient. Étrange, non ?

Qu’en concluez-vous ?Je crois que toute cette histoire a surtout permis à L’Équipe de vendre beaucoup de journaux. D’ailleurs, les échantillons de 2000 ont également été testés et ils étaient tous négatifs.

Entre 1999 et 2005, vous avez couru environ 150 étapes du Tour. Si vous deviez n’en garder qu’une, laquelle serait-ce ?(Sans hésiter.) L’étape Aix-les-Bains-Alpe d’Huez en 2001. Il y avait tout eu ce jour-là. La victoire et la manière. J’avais joué la comédie une bonne partie de la journée. Les autres coureurs croyaient que j’étais malade et plus on avançait, plus je jouais au mec malade (Il pouffe de rire). En fait, j’étais en super forme et

j’avais compris que l’équipe Deutsche Telekom avait tourné toute sa stratégie autour de cet élément, complètement factice. À l’arrivée, je me suis imposé devant Jan Ullrich avec deux minutes d’avance.

Avez-vous refait le coup du “mec malade” en d’autres occasions ?Non, autant que je m’en souvienne. Mais cette journée de l’Alpe d’Huez, à la réfl exion, est très signifi cative. À mon avis, c’est la plus aboutie. Et pourtant, je ne pense pas qu’elle m’ait rendu très populaire en France. En Allemagne, en revanche, on a dit que c’était un véritable coup

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de maître, peut-être le plus grand de l’histoire du Tour de France, alors que je l’avais réalisé aux dépens de leur coureur préféré.

Parmi les sept victoires, quelle fut la plus diffi cile ?Celle de 2003, assurément. C’est l’année où les images sont les plus fortes. Tout le monde se souvient de ce passage dans un champ avec l’Espagnol Beloki. Lui fi nit par tomber et moi, je parviens à rester debout. Il y a ensuite cette montée vers Luz-Ardiden. Je tombe une première fois puis, quelques minutes plus tard, je manque de retomber à cause d’un problème de fi xation sur le pédalier. Ullrich, à son tour, tombe dans le contre-la-montre. Bref, 2003, ce fut une “shit year” (une année de merde). Ça s’est joué à pas grand-chose.

Quelle fut à l’inverse la victoire, sinon la plus facile, du moins la plus confortable ?Non, vous pouvez dire “la plus facile”. Pas de problème. C’est sans doute la dernière, en 2005. Je n’ai pas ressenti de pression particulière, sinon celle de quitter le cyclisme par la grande porte.

À vos débuts, en 1993, les choses ne furent pas aussi simples. Vous aviez terminé à plus de vingt minutes derrière le Suisse Tony Rominger lors de votre première étape alpine. Lorsque l’on confronte ces résultats avec ceux obtenus par la suite, après votre cancer, comprenez-vous que l’on puisse être surpris ?

(Très agacé.) Attendez. Cet argument est vraiment trop facile. Peut-être faut-il que je précise une nouvelle fois que j’avais 21 ans lors de ce premier Tour de France… Il est impossible d’être compétitif en montagne à cet âge-là. Aujourd’hui, même sur les classiques, aucun jeune n’obtient de résultats. Et laissez-moi vous dire quelque chose. En 1993, je remporte le Championnat des États-Unis, une victoire d’étape dans le Tour et le Championnat du monde. N’importe quel observateur du cyclisme se dit : “C’est la marque d’un futur très grand champion”.

De 1999 à 2005, vous avez approché la perfection. Aucune erreur de stratégie, aucun gros problème technique, aucune défaillance physique… Avez-vous tout de même commis ne serait-ce qu’une erreur ?(Il réfl échit.) Je vais être honnête avec vous. Je vais être honnête… même si vous êtes Français. Ma plus grosse erreur, au cours de ces sept années, c’est l’affaire Fillipo Simeoni (du nom d’un coureur italien qui avait témoigné dans le procès du docteur Michele Ferrari, fréquenté notamment par Armstrong). Je n’aurais jamais dû sortir du peloton pour aller rattraper ce gars. C’était lui faire beaucoup trop de publicité.

À l’issue du procès de Floyd Landis, vous allez peut-être redevenir le dernier vainqueur offi ciel du Tour de France. Trouveriez-vous normal que son nom soit offi ciellement rayé du palmarès ?Je n’ai pas d’avis tranché sur cette question.

Moi, je pense simplement que Floyd est innocent. Le procès qui est en cours aux États-Unis a déjà prouvé une chose : le laboratoire de Châtenay-Malabry est incompétent et manque de rigueur. Dans un procès criminel, si la justice respecte la loi, le coupable peut être condamné à la peine de mort. Mais si la procédure judiciaire enfreint la loi, il ne peut y avoir de peine de mort. Dans cette affaire, les machines qui ont servi aux tests antidopage n’étaient pas correctement calibrées. De plus, aucun observateur n’a été admis à l’intérieur du laboratoire. Ça fait beaucoup de zones d’ombre.

Reposons la question de manière plus directe. Pensez-vous que Floyd Landis a pris de la testostérone avant l’étape de Morzine ou pas ?(Long silence.) Je ne sais pas. Je n’étais pas à ses côtés, dans son hôtel, pendant le Tour de France. En revanche, il risque de perdre son procès.

Quand vous regardez le palmarès du Tour de France, vous devez vous sentir bien seul. Riis, vainqueur en 1996, a avoué s’être dopé. On a découvert que Ullrich, vainqueur en 1997, était impliqué dans l’affaire Puerto. Marco Pantani, vainqueur en 1998, est mort. Sans parler de Landis l’an dernier. Êtes-vous donc le seul vainqueur “propre” de cette dernière décennie ?Je sais comment j’ai gagné le Tour de France et comment j’ai dominé mes concurrents de l’époque. Ma vie était tournée autour de cet objectif et j’ai su m’entourer des meilleurs

ITINÉRAIREITINÉRAIRELANCE ARMSTRONG35 ans, né le 18 septembre 1971à Plano, Texas (États-Unis)Résidence principale : Austin, Texas Palmarès :• 7 victoires dans le Tour de France (de 1999 à 2005)• Dauphiné Libéré (2002, 2003)• Tour de Suisse (2001)• Champion du monde sur route (1993)• Champion des États-Unis (1993)

JE VAIS JE VAIS ÊTRE ÊTRE HONNÊTE...HONNÊTE...MÊME SI MÊME SI VOUS ÊTESVOUS ÊTESFRANÇAISFRANÇAIS

6 J U I L L E T 2 0 0 7


coéquipiers pour l’atteindre. À l’inverse, je pense que Jan Ullrich a toujours souffert de son manque de discipline. J’ai rencontré Eddy Merckx il y a quelques jours. Il me disait : “ Il n’y a que moi qui pouvais prendre 20 kg l’hiver et retrouver ensuite mon meilleur niveau”. Ullrich a voulu faire comme Merckx… C’est peut-être aussi pour cette raison que j’ai remporté toutes ces victoires.

Sentez-vous que l’étau se resserre sur vous ?Beaucoup de personnes doivent se dire : “Il va fi nir par avouer” ou bien : “Il va avoir besoin de se confesser un jour”. Mais, je suis désolé. Je n’admettrai pas quelque chose que je n’ai jamais fait. Il faudrait être fou. Je ne dirai jamais : “Oui j’étais dopé”.

Comme vous le dites vous-même, il ne faut jamais dire jamais…Non, là c’est différent. Je ne le dirai jamais parce que je ne l’ai jamais fait. Depuis l’âge de 15 ans, quand j’ai commencé à faire du triathlon, jusqu’à ma retraite sportive, regardez bien : quelles sont les preuves formelles qui pourraient m’accuser ? Vous pouvez chercher longtemps. Il n’y en a pas.

Toutes ces questions, forcément suspicieuses, fi nissent-elles par vous fatiguer ?Ne vous inquiétez pas pour moi. Je savais très bien que vous ne veniez pas de France pour me poser des gentilles questions sur les meilleurs souvenirs de ma carrière.

Après LA Confi dential et LA Offi ciel, untroisième livre titré De Lance à Landis vientde sortir aux États-Unis. Ce livre est basésur les dépositions recueillies dans lecadre du procès qui vous a opposé àSCA Promotions. Pouvez-vous nousrappeler l’enjeu de ce procès ?SCA Promotion est une société spécialiséedans l’assurance de défi s sportifs. Après mes deux premières victoires dans le Tour deFrance, j’ai souscrit une assurance pourun montant de 400 000 $ par an. Le deal était simple : si je remportais les quatre Tourssuivants, je devais recevoir 10 millions de dollars.Or, après un premier versement de 5 millionsde dollars, SCA Promotion a refusé deme payer les 5 millions restants.

Comment s’est conclu le procès ?J’ai gagné. Ils me devaient 5 millions. Ils ont fi nalement dû me verser 7,5 millions de dollars, soit 50 % de plus. (Il rit.) Belle affaire, non ?

Et que dire sur le fond du dossier ? Des témoignages accablants ont été recueillis. Dont celui de Frankie Andreu, l’un de vos anciens coéquipiers, et de son épouse, Betsie. Selon eux, vous avez avoué à l’équipe médicale en charge du traitement de votre cancer des testicules, avoir consommé de l’EPO, de la testostérone, etc.Ils ont dit ça, en effet. Ce couple me déteste, je ne sais trop pourquoi. Peut-être que Frankie est jaloux de moi ? Peut-être pense-t-il ne pas avoir eu la carrière qu’il méritait ? Mais personne n’a jamais pu confi rmer leurs témoignages et ces informations, importantes si elles étaient vraies, n’ont jamais été consignées sur un dossier médical. Heureusement, il y a aux États-Unis un principe judiciaire qui s’appelle « l’examen croisé des témoignages ». C’est pour cette raison que ce témoignage ne m’a pas porté préjudice.

Quelle est la liste de vos favoris pour le Tour 2007 ?Impossible à dire. Vraiment. Je n’ai aucun nom qui s’impose à mon esprit, sauf peut-être celui d’Alexandre Vinokourov. Mais regardez l’exemple du dernier Dauphiné Libéré… Qui aurait pu dire que Christophe Moreau allait s’imposer à 36 ans ? » ■

ENTRETIEN RÉALISÉ PAR RONAN FOLGOAS,

ENVOYÉ SPÉCIAL À COEUR D’ALENE, IDAHO, ÉTATS-UNIS.

PHOTOS LAURENT GUDIN.


SCOOTER, APPAREILS PHOTO, ARCHOS…

QUIZZ

2. QUELLE EST LA SPÉCIALITÉ DE LAURE MANAUDOU ?

a/ L’apnée b/ Le water-polo c/ le crawl




JE NE DIRAI JE NE DIRAI JAMAIS :JAMAIS :““OUI, JE ME OUI, JE ME SUIS DOPÉSUIS DOPÉ””

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01

Londres (Ang) – Canterbury (Ang)203 kmPRINCIPALE DIFFICULTÉ : Côte de Fathing Common 4 , altitude 187 mètres, km 183.

DIMANCHE 8 JUILLET

Londres (Ang) – Londres (Ang)7,9 kmContre-la-montre individuel

SAMEDI 7 JUILLETPROLOGUE

02

Dunkerque – Gand (Bel)168,5 km

LUNDI 9 JUILLET

03

Waregem (Bel) – Compiègne236,5 kmPRINCIPALE DIFFICULTÉ :Côte de Blérancourt 4 , altitude 142 mètres, km 202,5

MARDI 10 JUILLET

04

Villers-Cotterêts – Joigny193 kmPRINCIPALES DIFFICULTÉS :Côte de Doucy 4 , altitude 170 mètres, km 62,5Côte de Galbaux 4 , altitude 173 mètres, km 144

MERCREDI 11 JUILLET

05

Chablis – Autun182,5 kmPRINCIPALES DIFFICULTÉS : Haut-Folin 2 , altitude 867 mètres, km 135,5Côte de la Croix de la Libération 3 , altitude 586 mètres, km 174

JEUDI 12 JUILLET

06

Semur-en-Auxois – Bourg-en-Bresse199,5 kmPRINCIPALE DIFFICULTÉ :Côte de Grandmont 4 , altitude 479 mètres, km 55

VENDREDI 13 JUILLET

07

Bourg-en-Bresse – Le Grand-Bornand197,5 kmPRINCIPALES DIFFICULTÉS :Côte de Cruseilles 3 , altitude 758 mètres, km 122,5Col de la Colombière 1 , altitude 1 618 mètres, km 183

SAMEDI 14 JUILLET

20 ÉTAPES,3 570 kmPour tout savoir du tracé 2007 et de ses nombreux pièges. La traversée des Pyrénées sera terrible !

08

Le Grand-Bornand – Tignes165 kmPRINCIPALES DIFFICULTÉS :Col de Tamié 2 , altitude 907 mètres, km 46,5Cormet de Roselend 1 altitude 1967 mètres, km 99,5Montée d’Hauteville 1 , altitude 1 639 mètres, km 136,5Montée de Tignes 1 , altitude 2 068 mètres, km 163

DIMANCHE 15 JUILLET

09

Val-d’Isère – Briançon159,5 kmPRINCIPALES DIFFICULTÉS :Col de l’Iseran (Hors cat.), altitude 2 770 mètres, km 15Col du Télégraphe 1 altitude 1 556 mètres, km 99 Col du Galibier HC , altitude 2 642 mètres, km 122

MARDI 17 JUILLET

REPOS

LUNDI 16 JUILLET

10

Tallard – Marseille229,5 kmPRINCIPALES DIFFICULTÉS :Côte de Chateauneuf-Val-Saint-Donat 4 , altitude 666 mètres, km 57Côte de Villedieu 4 , altitude 384 mètres, km 93Côte des Bastides 3 , altitude 352 mètres, km 201,5

MERCREDI 18 JUILLET

11

Marseille – Montpellier182,5 km

JEUDI 19 JUILLET

12

Montpellier – Castres178,5 kmPRINCIPALE DIFFICULTÉ : Montée de la Jeante 2 , altitude 958 mètres, km 130,5

VENDREDI 20 JUILLET

Effectif Nom Nat. Âge Nbre de

Tour(s)Christophe MOREAU Fra 36 ans 11José Luis ARRIETA Esp 36 ans 7Sylvain CALZATI Fra 28 ans 3Cyril DESSEL Fra 32 ans 2Martin ELMIGER Sui 28 ans 1John GADRET Fra 28 ans 0Simon GERRANS Aus 27 ans 2Stéphane GOUBERT Fra 37 ans 7Ludovic TURPIN Fra 28 ans 4

AG2R PREVOYANCE (Fra)

Budget 2007 : 7 M € 7 M € Manager :

Vincent LAVENU (Fra) – 51 ansEffectif Nom Nat. Âge Nbre de

Tour(s)Robert HUNTER Afs 30 ans 5Felix CARDENAS Col 34 ans 1Gianpaolo CHEULA Ita 28 ans 0Enrico DEGANO Ita 31 ans 0Alexander EFIMKIN Rus 25 ans 0Paolo LONGO-BORGHINI Ita 26 ans 0Konstantin SIUTSOU Blr 24 ans 0Juan Mauricio SOLER Col 24 ans 0Geraint THOMAS G.B. 21 ans 0

BARLOWORLD (G.-B.)

Budget 2007 : 3,5 M €3,5 M €Manager :

Claudio CORTI (Ita) – 52 ans


Tour(s)Juan Miguel MERCADO Esp 29 ans 3Freddy BICHOT Fra 27 ans 0Moises DUENAS Esp 26 ans 1Romain FEILLU Fra 23 ans 0Eduardo GONZALO Esp 23 ans 1Cédric HERVE Fra 27 ans 0Nicolas JALABERT Fra 34 ans 7Benoît SALMON Fra 33 ans 5Nicolas VOGONDY Fra 29 ans 3

AGRITUBEL (Fra)

Budget 2007 : 3,7 M €3,7 M €Manager :

Denis LEPROUX (Fra) – 42 ansEffectif Nom Nat. Âge Nbre de

Tour(s)Thomas VOECKLER Fra 28 ans 5Stef CLEMENT P.-B. 24 ans 0Pierrick FEDRIGO Fra 28 ans 4Xavier FLORENCIO Esp 27 ans 0Anthony GESLIN Fra 27 ans 3Laurent LEFEVRE Fra 31 ans 6Jérôme PINEAU Fra 27 ans 5Mathieu SPRICK Fra 26 ans 2Johann TSCHOPP Sui 25 ans 0

BOUYGUES TELECOM (Fra)

Budget 2007 : 7 M €7 M €Manager :

Jean-René BERNAUDEAU (Fra) – 51 ans


Tour(s)Alexandre VINOKOUROV Kaz 33 ans 5Antonio COLOM Esp 29 ans 0Maxim IGLINSKIY Kaz 26 ans 2Sergueï IVANOV Rus 32 ans 4Andrey KASHECHKIN Kaz 27 ans 1Andreas KLODEN All 32 ans 5Daniel NAVARRO Esp 23 ans 0Grégory RAST Sui 27 ans 0Paolo SAVOLDELLI Ita 34 ans 5

ASTANA(Sui)

Budget 2007 : 12 M €12 M €Directeur technique :

Mario KUMMER (All) – 45 ansEffectif Nom Nat. Âge Nbre de

Tour(s)Alejandro VALVERDE Esp 27 ans 2David ARROYO Esp 27 ans 2Vicente GARCIA ACOSTA Fra 34 ans 10José Ivan GUTIERREZ Esp 30 ans 2Vladimir KARPETS Rus 26 ans 4Oscar PEREIRO Esp 29 ans 3Francisco PEREZ Esp 28 ans 0Nicolas PORTAL Fra 28 ans 4Xabier ZANDIO Esp 30 ans 4

CAISSE D’ÉPARGNE (Esp)

Budget 2007 : 7 M€7 M€Manager :

José Miguel ECHAVARRI (Esp) – 59 ans

LE TOUR 2007189 coureurs et six équipes françaises prennent le départ samedi à Londres pour une épreuve qui s’annonce déjà très ouverte. Combien seront-ils à Paris le 29 juillet ?


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17

Pau – Castelsarrasin188,5 kmPRINCIPALE DIFFICULTÉ :Col de Baleix 3 , altitude 350 mètres, km 23

JEUDI 26 JUILLET

18

Cahors – Angoulême211 kmPRINCIPALES DIFFICULTÉS :Côte de Lavercantière 4 , altitude 288 mètres, km 24Côte de St-Cyprien 4 , altitude 277 mètres, km 70,5

VENDREDI 27 JUILLET

19

Cognac – Angoulême55,5 kmContre-la-montre individuel

SAMEDI 28 JUILLET

20

Marcoussis – Paris Champs-Elysées146 kmPRINCIPALES DIFFICULTÉS :St-Rémy-lès-Chevreuse 4 , altitude 128 mètres, km 48,5Côte de Chateaufort 4 , altitude 186 mètres, km 54,5

DIMANCHE 29 JUILLET

01 02

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14

Mazamet – Plateau de Beille197 kmPRINCIPALES DIFFICULTÉS :Port de Pailhères HC , altitude 2 001 mètres, km 146,5Plateau de Beille HC , altitude 1 780 mètres, km 197

DIMANCHE 22 JUILLET

15

Foix – Loudenvielle-Le Louron196 kmPRINCIPALES DIFFICULTÉS :Col de Port 2 , altitude 1 249 mètres, km 27,5Col de Portet-d’Aspet 2 , altitude 1 069 mètres, km 98,5Col de Menté 1 , altitude 1 349 mètres, km 114Port de Balès HC , altitude 1 755 mètres, km 159,5Col de Peyresourde 1 , altitude 1 569 mètres, km 184,5

LUNDI 23 JUILLET

16

Orthez – Gourette-Aubisque218,5 kmPRINCIPALES DIFFICULTÉS :Port de Larrau HC , altitude 1 585 mètres, km 79Col de la Pierre-Saint-Martin (Esp)

1 , altitude 1 760 mètres, km 131Col de Marie-Blanque 1 , altitude 1 035 mètres, km 180,5Col d’Aubisque HC , altitude 1 709 mètres, km 218,5

MERCREDI 25 JUILLET

13

Albi – Albi54 kmContre-la-montre individuel

SAMEDI 21 JUILLET

REPOS

MARDI 24 JUILLET

08 DIMANCHE 15 JUILLET • LE GRAND-BORNAND – TIGNES • 165 km

14 DIMANCHE 22 JUILLET • MAZAMET – PLATEAU DE BEILLE • 197 km

09 MARDI 17 JUILLET • VAL-D’ISÈRE – BRIANÇON • 159.5 km

15 LUNDI 23 JUILLET • FOIX – LOUDENVIELLE-LE LOURON • 196 km

16 MERCREDI 25 JUILLET • ORTHEZ – GOURETTE-AUBISQUE • 218,5 km

MONTAGNE : LES ÉTAPES CLÉS19

6 J U I L L E T 2 0 0 7


Tour(s)Iban MAYO Esp 29 ans 5Iker CAMANO Esp 28 ans 3David CANADA Esp 32 ans 4Juan José COBO Esp 26 ans 0David DE LA FUENTE Esp 26 ans 1Ruben LOBATO Esp 28 ans 0David MILLAR G.B. 30 ans 4Christophe RINEIRO Fra 33 ans 6Francisco José VENTOSO Esp 25 ans 1

SAUNIER DUVAL -PRODIR (Esp)


Mauro GIANETTI (Sui) – 43 ans


Tour(s)Carlos SASTRE Esp 32 ans 6Kurt-Asle ARVESEN Nor 32 ans 2Fabian CANCELLARA Sui 26 ans 2Inigo CUESTA Esp 38 ans 5Stuart O’GRADY Aus 33 ans 10Frank SCHLECK Lux 27 ans 1Christian VANDEVELDE USA 31 ans 4Jens VOIGT All 35 ans 9David ZABRISKIE USA 28 ans 2

TEAM CSC(Dan)


Bjarne RIIS (Dan) – 43 ans


Tour(s)Michael ROGERS Aus 27 ans 4Marcus BURGHARDT All 24 ans 0Mark CAVENDISH G.B. 22 ans 0Bernhard EISEL All 26 ans 3Linus GERDEMANN All 24 ans 0Bert GRABSCH All 32 ans 3Kim KIRCHEN Lux 29 ans 2Axel MERCKX Bel 34 ans 8Patrik SINKEWITZ All 26 ans 2

T-MOBILE TEAM (All)

Budget 2007 : 15 M €15 M €Manager Général :

Bob STAPLETON (USA) – 49 ans


Tour(s)Denis MENCHOV Rus 29 ans 6Michael BOOGERD P.-B. 35 ans 11Bram DE GROOT P.-B. 32 ans 5Thomas DEKKER P.-B. 22 ans 0Juan-Antonio FLECHA Esp 29 ans 4Oscar FREIRE Esp 31 ans 3Grischa NIERMANN All 31 ans 4Michael RASMUSSEN Dan 33 ans 3Pieter WEENING P.-B. 26 ans 2

RABOBANK (P.-B.)


Théo DE ROOIJ (P.-B.) – 50 ans


Tour(s)Erik ZABEL All 37 ans 12Alessandro CORTINOVIS Ita 29 ans 1Ralph GRABSCH All 34 ans 1Christian KNEES All 26 ans 1Brett LANCASTER Aus 26 ans 0Alberto ONGARATO Ita 31 ans 0Alessandro PETACCHI Ita 33 ans 4Enrico POITSCHKE All 37 ans 0Marcel SIEBERG All 25 ans 0

MILRAM(Ita)


Gianluigi STANGA (Ita) – 57 ans


Tour(s)Cadel EVANS Aus 30 ans 2Mario AERTS Bel 32 ans 7Dario David CIONI Ita 32 ans 2Christopher HORNER USA 35 ans 2Leif HOSTE Bel 29 ans 0Robbie McEWEEN Aus 35 ans 9Fred RODRIGUEZ USA 33 ans 6Wim VANSEVENANT Bel 35 ans 3Johan VAN SUMMEREN Bel 26 ans 2

PREDICTOR - LOTTO(Bel)

Budget 2007 : 6 M €6 M €Directeur sportif :

Marc SERGEANT (Bel) – 47 ans


Tour(s)Tom BOONEN Bel 26 ans 3Carlos BARREDO Esp 26 ans 0Steven DE JONGH P.-B. 33 ans 3Juan Manuel GARATE Esp 31 ans 2Sébastien ROSSELER Bel 25 ans 0Gert STEEGMANS Bel 26 ans 1Bram TANKINK P.-B. 28 ans 2Matteo TOSATTO Ita 33 ans 4Cédric VASSEUR Fra 36 ans 9

QUICK STEP – INNERGETIC (Bel)


Patrick LEFEVERE (Bel) – 52 ans


Tour(s)Filippo POZZATO Ita 25 ans 2Michael ALBASINI Sui 26 ans 2Manuel BELTRAN Esp 36 ans 7Kjell CARLSTROM Fin 30 ans 2Murillo A. FISCHER Bré 28 ans 0Alexandr KUSCHYNSKI Blr 26 ans 0Manuel QUINZIATO Ita 27 ans 2Charles WEGELIUS G.B. 29 ans 0Frederik WILLEMS Bel 27 ans 0

LIQUIGAS (Ita)

Budget 2007 : 6 M € 6 M €Manager :

Roberto AMADIO (Ita) – 43 ans


Tour(s)Sandy CASAR Fra 28 ans 5Sébastien CHAVANEL Fra 26 ans 0Mickael DELAGE Fra 21 ans 0Rémy DI GREGORIO Fra 21 ans 0Philippe GILBERT Bel 25 ans 2Lilian JEGOU Fra 31 ans 1Mathieu LADAGNOUS Fra 22 ans 0Thomas LOVKVIST Sue 23 ans 2Benoît VAUGRENARD Fra 25 ans 1

FRANÇAISE DES JEUX (Fra)

Budget 2007 : 6,2 M€6,2 M€Manager :

Marc MADIOT (Fra) – 48 ans


Tour(s)Markus FOTHEN All 25 ans 1Robert FORSTER All 29 ans 1Heinrich HAUSSLER All 23 ans 0Bernhard KOHL Aut 25 ans 0Sven KRAUSS All 24 ans 0Ronny SCHOLZ All 29 ans 3Stefan SCHUMACHER All 25 ans 0Fabien WEGMANN All 27 ans 3Peter WROLICH Aut 33 ans 3

GEROLSTEINER (All)

Budget 2007 : 7 M €7 M €Manager général :

Hans-Mickaël HOLCZER (All) – 43 ans


Tour(s)Tadej VALJAVEC Slo 30 ans 1Alessandro BALLAN Ita 27 ans 1Daniele BENNATI Ita 26 ans 1Paolo BOSSONI Ita 31 ans 2Marzio BRUSEGHIN Ita 33 ans 4Claudio CORIONI Ita 24 ans 1Danilo NAPOLITANO Ita 26 ans 0Daniele RIGHI Ita 31 ans 2Patxi Javier VILA Esp 31 ans 1

LAMPRE – FONDITAL(Ita)


Giuseppe SARONNI (Ita) – 49 ans


Tour(s)Haimar ZUBELDIA Esp 30 ans 6Igor ANTON Esp 24 ans 0Mikel ASTARLOZA Esp 27 ans 4Jorge AZANZA Esp 25 ans 0Inaki ISASI Esp 30 ans 2Inigo LANDALUZE Esp 30 ans 4Ruben PEREZ Esp 25 ans 0Amets TXURRUKA Esp 24 ans 0Gorka VERDUGO Esp 28 ans 1

EUSKALTEL – EUSKADI (Esp)

Budget 2007 : 6 M€6 M€Manager :

Miguel MADARIGA (Esp) – 55 ans


Tour(s)Sylvain CHAVANEL Fra 28 ans 6Stéphane AUGE Fra 32 ans 4Geoffroy LEQUATRE Fra 26 ans 0Cristian MORENI Ita 34 ans 2Nick NUYENS Bel 27 ans 0Ivan PARRA Col 31 ans 2Staf SCHEIRLINCKX Bel 28 ans 0Rik VERBRUGGHE Bel 32 ans 8Bradley WIGGINS G.B. 27 ans 1

COFIDIS Le crédit par téléphone (Fra)


Éric BOYER (Fra) – 43 ans


Tour(s)Thor HUSHOVD Nor 29 ans 6William BONNET Fra 25 ans 0Alexandre BOTCHAROV Rus 32 ans 5Anthony CHARTEAU Fra 28 ans 2Julian DEAN P.-B. 32 ans 2Dmitry FOFONOV Kaz 28 ans 1Patrice HALGAND Fra 33 ans 6Sébastien HINAULT Fra 33 ans 8Christophe LE MEVEL Fra 26 ans 1

CRÉDIT AGRICOLE (Fra)


Roger LEGEAY (Fra) – 57 ans


Tour(s)Levi LEIPHEIMER USA 33 ans 5Alberto CONTADOR Esp 24 ans 1Vladimir GUSEV Rus 25 ans 0George HINCAPIE USA 34 ans 11Egoi MARTINEZ Esp 29 ans 3Benjamin NOVAL Esp 28 ans 3Sergio PAULINHO Por 27 ans 0Yaroslav POPOVYCH Ukr 27 ans 2Tomas VAITKUS Lit 25 ans 0

DISCOVERY CHANNEL Pro Cycling Team (É.U.)

Budget 2007 : 9 M €9 M €Directeur sportif :

Johan BRUYNEEL (Bel) – 42 ans

NB : Des changements peuvent intervenir au dernier moment dans les équipes qui s’élancent pour le Tour 2007 PAGES RÉALISÉS PAR LIONEL VELLA


6 J U I L L E T 2 0 0 7

LES FAVORIS Dix coureurs sont en mesure de remporter la 94e édition d’un Tour de France plus ouvert et indécis que jamais.

ASTANA(SUI)

33 ANS (KAZ)

Privé de Tour l’an passé et grand favori cette année, Alexandre Vinokourov a faim de revanche et de victoire fi nale. Vainqueur

en septembre dernier de son premier grand tour (Vuelta), le Kazakh a franchi un palier. À 33 ans, c’est donc l’année ou jamais. Reste que ses mauvaises fréquentations (les sulfureux docteurs Ferrari et Heinrich) et l’opacité de sa préparation sont venues ternir, ces dernières semaines, une image de coureur talentueux et plein de panache.

ALEXANDREVINOKOUROV

ALEJANDROVALVERDE

CAISSE D’ÉPARGNE(ESP)

Coureur le plus doué de sa génération déjà doté d’un magnifi que palmarès, Alejandro Valverde reste malchanceux sur le Tour de France (abandon en 2005 et 2006). Mais la roue fi nira bien par tourner vu la polyvalence du phénomène et son aptitude à briller sur les grandes courses à étapes (2e de la Vuelta en 2006, 3e en 2003, 4e en 2004). Seul grain de sable dans cette machine à gagner : des rumeurs de plus en plus insistantes sur son implication dans l’affaire Puerto.

27 ANS (ESP)


29 ANS (ESP)

Vainqueur moral du Tour 2006 derrière le stupéfi ant Landis, Oscar Pereiro s’est fait discret depuis le début de la saison. Pour

mieux préparer son coup sur la Grande Boucle ? Il n’empêche, l’Espagnol reste un spécialiste des grandes courses par étapes (10e des Tours 2004 et 2005, 2e en 2006 ; 3e de la Vuelta 2005) et devrait avoir une carte à jouer. À moins que les circonstances de course favorisent Valverde et qu’il doive se sacrifi er pour son leader.

OSCARPEREIRO

ANDREAS KLÖDEN

ASTANA(SUI)

Intermittent du spectacle qui ne pointe le bout de son guidon que l’été venu, c’est-à-dire au moment du Tour (2e en 2004, 3e en 2006), Andreas Klöden reste un mystère même s’il s’est davantage montré (à son avantage) depuis le début de la saison. Ce fl ou, l’Allemand l’entretient aussi contre son gré puisqu’il est le meilleur ami d’Ullrich et de Kessler, rattrapés par les affaires de dopage. Aux côtés de Vinokourov et Kashechkin, il formera en tout cas un redoutable trident.

32 ANS (ALL)

DISCOVERY CHANNEL(USA)

33 ANS (É.-U.)

Souvent bien placé dans les courses par étapes, Levi Leipheimer cherchera cette année à gravir la marche qui le sépare

encore du haut du panier (6e du Tour 2005, 8e en 2002, 9e en 2004, 13e en 2006). En quittant à l’intersaison l’équipe Gerolsteiner pour la Discovery Channel (une structure qui en connaît un rayon sur la Grande Boucle…), l’Américain a mis tous les atouts de son côté. Et avec Contador, Popovych, Hincapie et Gusev pour lieutenants, ça pourrait sourire.

LEVILEIPHEIMER

VLADIMIR KARPETS


Meilleur jeune du Tour de France 2004, Vladimir Karpets était un peu rentré dans le rang ces deux dernières saisons malgré une 7e place dans le Giro 2005 et une 8e à la Vuelta 2006. Mais cette saison semble être celle de la maturité puisque cet ancien pistard vient de remporter coup sur coup les tours de Catalogne et de Suisse. Deux sacrées références qui en font un des favoris du Tour de France même si sa priorité sera d’épauler son leader, Alejandro Valverde.

26 ANS (RUS)

TEAM CSC(DAN)

32 ANS (ESP)

Même si son coéquipier Frank Schleck aurait pu lui aussi fi gurer dans cette liste de favoris, Carlos Sastre lui a été préféré en

raison de sa longue et probante expérience sur le Tour (4e en 2006, 8e en 2004, 9e en 2003, 10e en 2002). Hier encore coéquipier modèle au service des leaders successifs de la CSC (Hamilton, Julich, Basso), l’Espagnol jouira cette année encore d’une totale liberté. Une chance qu’il ne devra pas laisser passer avant l’explosion programmée de Schleck.

CARLOSSASTRE

CHRISTOPHE MOREAU

AG2R PREVOYANCE(FRA)

À 36 ans, Christophe Moreau tient la forme de sa vie. Successivement vainqueur du Dauphiné Libéré puis des championnats de France, « Le Grand » n’en fi nit plus de se bonifi er avec le temps. Souvent placé dans le top 10 du Tour, Moreau a cette année les jambes pour viser plus haut. Au minimum un podium, dont c’est l’objectif affi rmé. Mais son récent changement de registre (moins attentiste, plus grimpeur que rouleur) pourrait lui faire voir la vie en jaune…

36 ANS (FRA)

ASTANA(SUI)

27 ANS (KAZ)

Troisième roue du carrosse suisse, Andrey Kashechkin est bien plus qu’une simple solution de rechange. 19e de son premier

Tour de France il y a deux ans (à seulement 25 ans), puis deux fois 3e de la Vuelta en 2005 et 2006, l’ami intime de Vinokourov a marqué les esprits le mois dernier en s’emparant du maillot jaune de leader du Dauphiné Libéré. Solide dans sa tête, Kashechkin ne doute de rien et saura s’improviser chef de fi le en cas de défaillance de son leader.

ANDREYKASHECHKIN

CADELEVANS

PREDICTOR-LOTTO(BEL)

En progression depuis deux ans où il a achevé le Tour 2005 au 8e rang puis le suivant à une très honorable 5e place, Cadel Evans vise au minimum cette année une place sur le podium. Physiquement au top comme le confirme sa récente 2e place au Dauphiné, l’Australien vient d’affi ner sa condition lors d’un stage en Italie. Coureur complet et discret, Evans a le parfait profi l de l’épouvantail de service que personne n’attend au tournant.

30 ANS (AUS)

Les outsiders : Denis Menchov (Rabobank), Michael Rogers (T-Mobile), Alberto Contador et Yaroslav Popovych (Discovery Channel), Frank Schleck (CSC), Iban Mayo (Saunier Duval), Markus Fothen (Gerolsteiner). GÉRALD MATHIEU

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6 J U I L L E T 2 0 0 7

TROIS SEMAINES DE CA

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IPE CYCLISTE FRANÇAISE

acques MARGET, Arnaud DESOEUVRE, Laurent THERON, Olivier BLACHA • 1 m

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• 1 méde

cin : Gérard

GUILLAUME • 5 masseurs-kinésithérapeut

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PAUMIER

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AISE

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MARTIN plus 3 personnes au service presse et

Marketing

Pendant le Tour de France, Amaury Sport Organisation (ASO) prend en charge les frais de participation et de déplacements de chaque équipe, soit un coût de 60 000 €.

LE PAQUETAGE DU COUREUR SUR LE TOUR DE FRANCE

➧ 1 directeur sportif au volant➧ 1 invité à droite (place passager)➧ 1 mécanicien à l’arrière à droite➧ 1 boite à outils à l’arrière à gauche➧ 1 glacière avec 60 bidons➧ 2 paires de roue de rechange

➧ 1 télévision pour suivre la course➧ 1 radio course➧ 1 radio interne➧ 1 pompe à pied➧ 7 vélos de rechange (sur la galerie)➧ Plusieurs sacs de pluie contenant : 1 maillot, 1 cuissard,2 paires de gants d’hiver, 1 veste d’hiver, 1 imper

QUE TROUVE-T-ON DANS LA VOITURE DU DIRECTEUR SPORTIF DURANT UNE ÉTAPE ?

➧ 2 000 bidons (50 cl le bidon) – (Une équipe cycliste utilise dans une saison 21 000 bidons en moyenne).➧ 2 000 pâtes de fruits et barres céréales➧ 400 musettes➧ 250 casquettes été➧ 15 pots énergétiques (pot de 500 g) ➧ 210 packs d’eau (1 pack comprend 6 bouteilles de 1,5 litre) Une équipe cycliste consomme, sur le Tour de France, 10 packs d’eau par jour.

RAVITAILLEMENT TOTAL

➧ 10 maillots➧ 10 cuissards➧ 10 paires de socquettes➧ 5 paires de gants➧ 1 veste épaisse➧ 1 gilet épais ➧ 1 imperméable➧ 1 veste brezza (thermique)➧ 1 gilet brezza➧ 2 gilets fi ns

➧ 15 couvre-chaussures blancs (spécial contre-la-montre)➧ 5 couvre-chaussures pluie➧ 2 couvre-chaussures acryliques➧ 1 bonnet➧ 1 sous-vêtement➧ 1 casque adaptable➧ 1 casque contre-la-montre (fourni pour la saison)

➧ 10 portions alimentaires composées de barres énergétiques, pâtes de fruit, sucre concentré sous forme de tubes, fl ans, compotes, tartes aux pommes.➧ 2 bidons. Le premier contient un produit énergétique. Le second, de l’eau mélangée à du sirop.Les coureurs s’alimentent tous les 10 km environ pour éviter les coups les fringales.

QUE TROUVE-T-ON DANS UNE MUSETTE PENDANT LA COURSE ?

QUE MANGENT LES COUREURS ?➧ AU PETIT DÉJEUNER :Pain (en grande quantité), pain complet et viennoiserie • Beurre, confi ture et miel • Céréales, muesli, yaourts • Fruits frais et en salade • Jambon blanc • Fromage en tranches • Un grand plat de spaghettis al dente avec sauce tomate et fromage râpé • Riz • Œufs à la demande • Lait, thé, café, jus d’orange, eau

Pour chaque équipe, le Tour est une opération militaire. La preuve avec la Française des Jeux.

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SPÉCIAL TOUR DE FRANCESPÉCIAL TOUR DE FRANCE

AMPAGNE DES JEUX

• 9 coureurs * • 1 manager général-directeur sportif : Marc MADIOT • 1 directeur sportif adjoint : Martial GAYANT • 3 directeurs sportifs adjoints chargés des relations publiques : Franck PINEAU, Yvon MADIOT, Thierry BRICAUD • 4 mécaniciens : s : Aurélie BEGUIN, Vanessa CIVIT, Romuald DUVAL, Sophie FRENETTE, Stéphane MARGAIX • 1 assistant sportif - intendant - Chauffeur du camping-car contre-la-montre : Patrick GAGNIER • 1 assistant sportif - intendant - chauffeur du bus : personnes au sein de la caravane du Tour (2 voitures) • Base arrière de l’équipe à Moussy-le-Vieux (77) : 1 personne service logistique • 2 personnes service hôtellerie et voyages • 1 responsable Administratif et

➧ AU DÎNER• Assiettes de crudités : salade

verte, fonds d’artichauds, poivrons, olives, sauce vinaigrette

• Escalope de veau (180 g par personne) •Pâtes (sauce tomate

et fromage râpé), 250 g par personne • Yaourt

• Dessert sucré • Café, eau

VÉHICULES➧ 3 voitures (407 SW Peugeot) pour les directeurs sportifs (2 pour la course, 1 à la disposition de La Française des Jeux).➧3 voitures masseurs-kinésithérapeutes (dont 1 Peugeot Partner pour les transferts d’hôtels et le transport des valises).➧1 bus aménagé (2 douches, 1 salon VIP, WC,

kitchenette, salon briefi ng) pour 9 coureurs et 5 places au salon VIP.➧1 camping-car (réservé au contre-la-montre) pour 9 places.➧ 2 camions-ateliers (dont un réservé aux contre-la-montre). L’un d’eux sert également de camion ravitaillement

MATÉRIEL*➧ 27 vélos de route (pour le Tour de France, tous les vélos sont neufs).➧ 18 vélos contre-la-montre➧ 60 paires de roue (il existe 4 modèles différents. 2 en carbone, 2 en alu).➧ 100 boyaux de rechanges.➧ 10 pots de colle (500 g l’unité).➧ 4 cadres de rechange route (si un coureur chute durant une étape, le vélo est systématiquement changé).➧ 30 chaînes (une chaîne de vélo effectue en moyenne de 1 500 à 2 000 kilomètres).

➧ 5 groupes complets (manivelle, étrier, dérailleur avant, dérailleur arrière, levier de freins, tige de selle, cintre, potence, selle). Les pièces les plus sensibles restent les roues et les dérailleurs arrière.➧ 25 litres de dégraissant (pour nettoyer les vélos).➧ 12 bouteilles d’huile de massage.➧ 1 kärcher.➧ 1 compresseur (le boyau d’une roue est gonfl é à 9 bar).

* Les 27 vélos sont nettoyés et vérifi és tous les soirs. Une vérifi cation prend en moyenne 2 heures.

VÉLO➧ Le cadre en carbone d’un vélo engagé dans le Tour pèse 980 grammes.➧ Un vélo tout équipé pèse 7 kg. ➧ Le poids minimum pour un vélo est de 6,8 kg (règlement UCI).➧ Le vélo d’un contre-la-montre pèse 7,5 kg.

LOGISTIQUE➧ ASO prend en charge, à partir du 4 juillet 2007, toutes les équipes cyclistes engagées sur le Tour.

Pour les questions hôtelières, les équipes ont a leur disposition : 16 chambres (8 single, 8 twins). Elles sont logées dans des établissements trois étoiles au minimum. Elles peuvent, malgré tout, demander ponctuellement une chambre ou deux en plus.

Coût d’une chambre : entre 110 et 180 €.Pour le déplacement en Angleterre (départ depuis Londres le 7 juillet), 9 coureurs et 5 membres de la Française des Jeux prennent l’Eurostar. Prix du billet par personne : 340 € Le 29 juillet au soir, ASO loge à ses frais toutes les équipes au Méridien, Porte Maillot.

* Voir page 20 PAGES RÉALISÉES PAR LIONEL VELLA

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DOPAGE

“LE TOUR N’EST PComment expliquer, simplement, qu’un sportif, et pas seulement un coureur, en vienne à se doper ?

Dr Jean-Pierre de Mondenard : « Il y a sans doute un faisceau de raisons, mais, fondamentalement, c’est la compétition qui provoque le dopage. Y compris la compétition par rapport à soi.

C’est-à-dire ?Une enquête autrichienne, par exemple, a montré en 1993 que, dans un milieu montagnard amateur, certains alpinistes s’étaient dopés aux amphétamines pour atteindre un sommet à 3 700 m. Parmi les 253 personnes testées anonymement, aucun de ceux qui renonçaient à 2 500 m n’étaient dopés. Ils étaient 2,7 % parmi ceux qui abandonnaient à 3 200 m et 7,1 % parmi ceux qui parvenaient à 3 700 m. Or il n’y avait ni télévision ni prix en espèces à gagner, ni « légion d’honneur » à recevoir au sommet. Simplement une satisfaction personnelle.

Peut-on donc parler de triche envers soi-même ?Bien sûr, mais ces alpinistes n’en avaient pas forcément conscience. La triche liée à la compétition est peut-être dans la nature humaine. Une récente étude américaine montre que 61 % des étudiants trichent aux examens. Pourquoi voulez-vous que le sport échappe à ce phénomène ?

Si la compétition est le vecteur n° 1, quelles sont les autres causes du dopage ?La médiatisation est un autre facteur évident. Être le premier, le meilleur, être adulé, avec l’argent qui en résulte, est un moteur puissant.

À propos du Tour de France, on dit souvent que la dureté de l’épreuve, 3 000 km à effectuer en trois semaines, serait la première cause du dopage et…C’est faux ! Si ce n’était qu’un problème de distance, on ne verrait pas tous ces cas positifs sur 100 m en athlétisme. Par ailleurs, le cyclisme est un sport que je connais parfaitement. Je roule 15 000 km par an. Par passion, j’ai gravi 160 cols en trois semaines. Le Tour n’est pas inhumain. Ce qui est impossible, c’est de le courir à 41 km/h de moyenne. Mais à 37 km/h, c’est

Observateur du dopage, pourfendeur du « système », le Dr Jean-Pierre de Mondenard est à la fois détesté et admiré pour ses prises de position qui tranchent dans le vif à propos d’un sujet où l’on pratique volontiers l’omerta. Interview en guise de tour d’horizon.

possible sans se doper. Dans ce cas, il y aura des défaillances, des leaders prendront 20 minutes de retard dans une étape, ce sera un autre Tour, d’ailleurs plus passionnant. Mais encore une fois, ce n’est pas la difficulté de l’effort qui fait le dopage.

Pourtant, et c’est injuste, le dopage colle avant tout au cyclisme. Comment l’expliquez-vous ?Peut-être parce que le détonateur fut Fausto Coppi. En 1952, il déclarait à la RAI, la télévision italienne : “Ceux qui disent qu’ils ne prennent pas la bomba (comprenez des amphétamines), sont des hypocrites”. Un journaliste lui demanda : “Et vous, que faites vous ?” Coppi répondit : “J’en prends quand j’en ai besoin”. “C’est-à-dire ?”, poursuivit le journaliste. “ Quand je cours ”, conclut Coppi. La “culture du dopage” associée au vélo prend peut-être naissance à ce moment-là.

Cyniquement sans doute, le public se demande si le dopage change la donne. Autrement dit, il fait l’amalgame et se dit que si les coureurs sont tous dopés, les meilleurs doivent gagner...On ne peut pas parler du dopage avec autant de désinvolture. C’est un véritable enjeu de santé publique. Savez-vous par exemple qu’un footballeur américain pro sur deux meurt à 47 ans ? Que des enfants d’athlètes est-allemandes ont eu des pieds-bots et des malformations cardiaques ? Pour répondre plus précisément à votre question, la prise d’EPO peut faire un champion d’un coureur moyen.À RETROUVER SUR www.myfreesport.fr


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PAS INHUMAIN !”La société Packard Bell et le magazine Sport tiennent à écarter vigoureusement toute possibilité d’interprétation erronée de la

campagne Packard Bell « Contrôlé positif » parue dans ce magazine. Cette campagne a pour but d’accompagner auprès du grand public, le lancement de la nouvelle série d’ordinateurs portables Packard Bell EasyNote SB, inté-grant les toutes dernières technologies informatiques, et n’entend en aucun cas légitimer la pratique du dopage. Au contraire, les sociétés Packard-Bell et Sport réaffi rment leur soutien à l’AFLD (Agence française de lutte contre le dopage) et de manière générale leur opposition à tout pro-cessus de dopage qui dénature le sport et ses valeurs.

COMMUNIQUÉCOMMUNIQUÉOn constate, malgré tout, une réelle volonté de lutter contre le dopage dans le milieu cycliste. Cette lutte est-elle perdue d’avance ?Non. Mais on s’y prend trop mal pour gagner...

Pourquoi ?Cette lutte est confi ée au monde du sport et que cette “consanguinité”, sans jeu de mot, est excessivement malsaine. Que dirait-on d’un jury d’assises qui serait composé de membres de la famille de l’accusé ? Pourquoi voulez-vous que les plus hautes autorités sportives, les dirigeants qui sont souvent d’anciens athlètes et qui ont baigné dans le dopage changent la donne ? Ils sont dans leur loft, ils s’y sentent en sécurité. C’est vrai dans tous les sports. Quand Cannavaro se fi lme en 1999 en train de s’injecter du Neoton, un produit qui n’est certes pas sur la liste des substances interdites mais qui sert en cas d’intervention cardiaque, en réanimation ou après un infarctus et que cette vidéo est diffusé en 2005, que se passe-t-il ? Rien. Cannavaro est capitaine de l’équipe d’Italie championne du monde en 2006. Quand il était ministre, Lamour a dit une chose juste : “Il faut que le cyclisme accueille des gens extérieurs pour lutter effi cacement contre le dopage.” Il faudrait confi er cette lutte à des agences indépendantes, payées en fonction de leurs performances. Là, ça changerait. Les grandes affaires, en Italie ou en Espagne, sont

sorties parce qu’elles avaient pour origine des enquêtes de police, pas des contrôles « sportifs ».

Pourquoi avez-vous déclaré que la lutte antidopage est faite pour les dopés, pour labelliser “propres” les tricheurs…Parce que depuis les années 1967-68, on est passé aux produits indécelables. Aussi, quand Armstrong dit : “J’ai subi 300 contrôles négatifs, donc je ne me dope pas”, il ne prouve rien. Ensuite parce que les laboratoires recherchent des produits que les athlètes ne prennent plus. Enfi n les tests sont toujours en retard par rapport aux dopés. On sait depuis les J.O. de Moscou en 1980 que l’hormone de croissance est utilisée, elle n’est toujours pas détectée sur le Tour. On apprend à Calgary, en 1988, que l’EPO est apparu. Il faut attendre 2001 pour voir le premier cas positif sur le Tour. Les corticoïdes ont fait leur apparition sur le Tour en 1960, ce n’est qu’en 1999 qu’on introduit le premier contrôle. D’une certaine manière, c’est la lutte antidopage qui fait la promotion du dopage. Les sportifs se disent qu’on a peu de risque de se faire prendre.

Pourquoi parlez-vous ainsi quand d’autres préfèrent garder le silence ?Pour empêcher de dormir ceux qui trichent. Et puis je voudrais que le public comprenne, qu’il décrypte ce qu’il voit. » ■

PROPOS RECUEILLIS PAR BRUNO CLEMENT

EMMA

NUEL

VALL

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PPI

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L’UNIVERS DU VÉLO

Le Cap, au bout du bout du continent africain. Une nature unique sous un ciel débarrassé de ses nuages par le vent.Le Giro del Capo s’y déroule début mars. Il n’est en fait que le prologue à la plus grande course cycliste du monde, le Cape Argus Pick & Pay, qui réunit 35 000 adeptes sur 120 km et qui fête ses 30 ans en 2007.

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��AFRIQUE�DU�SUD�LE PLUS EXTRÊM

SPÉCIAL TOUR DE FRANCESPÉCIAL TOUR DE FRANCE

��ERYTHRÉE�LE PLUS TORRIDE

Colonie italienne de 1885 à 1941, l’Erythrée en a gardé la passion du cyclisme. Le Giro d’Eritrea en témoigne. La montée vers

Asmara, à 2 400 m, et la descente vers Massawa, sur la mer Rouge (l’un des endroits les plus chauds du globe) font de cette

course une épreuve de galériens. « Les coureurs arrivent crasseux à l’arrivée, aspergés par le carburant des camions

cahotants qu’ils croisent », se souvient Paolo Pellizzari.

Sur le modèle du Tour de France, qui reste le plus grand événement planétaire du genre, chaque pays ou presque, quelle que soit sa situation et sa géographie, organise sa (grande) boucle. Le photographe Pablo Pellizzari les a couverts, en « suiveur » passionné et en motard acrobate.

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E

��SYRIE�LE PLUS MILITAIRELe Tour international du Golan se disputait jusqu’en 2001 en Syrie, au pied du plateau occupé par Israël depuis 1967. Manifestation ouvertement politique, elle n’était fréquentée que par des coureurs arabes, syriens, algériens ou irakiens. « Tous les soirs, après l’étape, on se retrouvait dans un bâtiment officiel, en présence des organisateurs, du maire et des officiers de l’armée », raconte Paolo. Les pourparlers israélo-syriens piétinant, les vélos ont déraillé.

LE PLUS

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��CHINES AMBITIEUX

Nous sommes à 4 000 m d’altitude au milieu des lacs. Dans ce décor

grandiose, la Chine veut imposer le Tour du lac Qinghai comme une

épreuve phare du calendrier. Concurrent du Tour de France (du 14 au

22 juillet), il attire par ses primes les recalés de la Grande Boucle.

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��MARTINIQUE� LE PLUS ZOUKIl faut choisir, Tour de France ou Tour de Martinique. Pour les deux, le top de départ se situe le 7 juillet ! « C’est un peu un clone du Tour avec une caravane publicitaire qui précède le peloton, explique Paolo Pellizzari. C’est une épreuve très populaire sur un terrain dont la difficulté me rappelle celle des Ardennes belges. » L’édition 2007 s’élance de Fort-de-France pour 1 000 km au total.

LE P

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�GUATEMALAPLUS COLORÉ

En Amérique latine, la Vuelta a Guatemala est l’un des deux grands tours de référence, avec

celui du Chili. « C’est très coloré, très carnavalesque », ajoute Paolo Pellizzari. En

2005, Stan, une tempête tropicale particulièrement violente, avait provoqué son

annulation pour cause d’inondations, au grand désespoir des Guatemaltèques.

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DÉTOURS DE ROUES DANS L’ŒIL DU PHOTOGRAPHEPaolo Pellizzari, 51 ans, est né en Italie et vit en Belgique. Il est devenu photographe après une brillante carrière d’entrepreneur. Pour ce livre, soutenu par l’Union cycliste internationale, il a sillonné le monde durant trois ans. Aujourd’hui, il poursuit un travail personnel sur ceux qui consacrent leur talent à une cause et prépare une pièce de théâtre sur l’univers carcéral. Il photographie aussi pour Sport les événements sportifs du Palais Omnisports de Paris-Bercy pendant un an. Les Tours du Monde, (5 Continents), de Paolo Pellizzari, 38 €.

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��BOLIVIE LE PLUS HAUT1re étape : La Paz (3 500 m d’altitude) – El Alto (4 000 m). Sur le Tour le plus haut du monde, « Les Colombiens sont imbattables, mais j’ai vu un coureur argentin tomber dans le coma », confie Paolo Pellizzari. Bienvenu au Tour de Bolivie, baptisé Doble Copacabana parce qu’il s’aventure, non pas à Rio, mais jusqu’au village du même nom, au bord du lac Titicaca, après un passage en bac.

TEXTES STÉPHANE MÉJANÈS

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TOURNOI INTERNATIONAL ADIDAS COM

Quel mordu de football n’a jamais rêvé de se glisser dans la peau d’un pro ou de taquiner le cuir avec ses idoles ? De

la fi ction à la réalité, il n’y a qu’un pas qu’Adidas vient de franchir en grande pompe. Parce que « impossible n’est rien* », la marque aux trois bandes a décidé d’organiser, début juin, un tournoi international pas comme les autres à La Manga, sur la côte est de l’Espagne. Pendant quatre jours, 216 dingues de ballon rond issus des continents européen, asiatique et américain (39 pays représentés), et âgés de 13 à 23 ans, ont été invités à jouer les stars mondiales avec tous les égards dûs à ce rang occasionnel. Et, cerise sur le gâteau, à côtoyer une vingtaine de vrais

professionnels du team Adidas venus spécialement pour l’occasion (voir encadré).Sélectionnés dans leurs pays respectifs par tirage au sort, ces 216 heureux élus (dont 18 Français) avaient, dans un premier temps, rendez-vous à Madrid pour le coup d’envoi offi ciel de l’événement. Pris en charge par l’organisation, tous montaient à bord d’un charter aux couleurs de Predator et de la F50, les deux collections phares de la gamme foot d’Adidas. Cap sur La Manga via Murcie. À leur arrivée, les lauréats découvraient des conditions d’hébergement dignes des clubs les plus prestigieux. « Ça a été un choc, raconte Nanga Bata, 19 ans, lycéen en terminale Sciences Techniques et Gestion et

Réunis pendant quatre jours en Espagne à l’invitation d’Adidas, plus de 200 jeunes venus du monde entier ont participé à un tournoi de rêve. En jeu : une place en fi nale

dans les teams Predator et F50 aux côtés de Zidane, Cissé, Nasri et compagnie.

vainqueur du jeu concours organisé par Sport.Je m’attendais à une simple chambre d’hôtel,mais en réalité, nous étions deux par appartement avec cuisine, cheminée, balcon, télévision… »

UN RÊVE ÉVEILLÉUN RÊVE ÉVEILLÉDans la foulée, ils touchaient leur paquetage, à l’image des pros qui débarquent en sélection. Maillot fl oqué à leur nom, short, chaussettes, chaussures à crampons, sac, serviette, claquettes, survêtement, coupe-vent, T-shirt, running : rien ne manquait à l’appel. « Quand on m’a donné toute la tenue, j’ai bien cru que j’étais une star ou un VIP, raconte Jacques Ly, 23 ans, licencié en Économie et de Gestion, et vainqueur

Venus spécialement pour l’occasion, Samir Nasri, Djibril Cissé et Zinédine Zidane (ci-dessus, de g. à d.) ne se sont pas fait prier pour taper le ballon avec les 216 champions en herbe invités par Adidas.

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MME DES PROS

DES STARS QUI JOUENT LE JEUSi Kaká, Beckham, Messi, Vieira ou encore Gerrard ont brillé par leur absence, d’autres stars ont accepté de parrainer ce tournoi pas comme les autres à l’image de Zidane, Cissé, Nasri, Landreau, Adebayor, Brown et Lahm. Ou encore Ancelotti et Del Bosque, côté entraîneurs. « Comme j’ai conscience d’être quelqu’un de privilégié, ça me paraît normal de donner un peu de mon temps et de partager », souligne le gardien de but du PSG. « Moi qui n’ai jamais eu la chance de participer à un tel tournoi, je trouve ça vraiment génial de mixer les équipes entre jeunes venus du monde entier », poursuit Zizou, avant de rechausser les crampons le temps de la grande fi nale. Homme du match, le Français Jimmy Martin, 16 ans, n’est pas prêt d’oublier sa prestation puisqu’il a successivement réalisé un petit pont sur Brown, inscrit un but, eu droit à une tape amicale de Zidane dans le dos et tapé dans l’œil de Del Bosque ! Qui dit mieux ?

du second sésame mis en jeu par Sport.C’était au-delà de mes espérances. À part ma brosse à dents, j’avais pris mes affaires pourrien car on nous a habillés de la tête aux pieds. »Dès le lendemain, le rêve éveillé allait se poursuivre. D’abord, avec le très théâtral départ en bus, là encore aux couleurs d’Adidas comme peuvent l’être ceux du Milan AC, de Chelsea ou de l’OM. Ensuite, avec l’arrivée au centre sportif de La Manga qui n’est autre que l’un des lieux de stage de la sélection espagnole. Enfi n, avec une descente de bus très médiatisée par la présence de journalistes venus du monde entier. Après tant de courtoisies, l’heure était venue d’entrer dans le vif du sujet et de mouiller enfi n le maillot. Dans les

starting-blocks, 36 équipes cosmopolites (composées de 6 joueurs) avec des noms aussi improbables que Paris Ball Charmers, London Rockets, Oslo Victorious Vikings, Mexico City Gladiators, Bangkok Funky Monkeys ou encore Santiago Freestylers. Réparties en deux poules distinctes, les formations estampillées F50 (en jaune) et Predator FC (en rouge) allaient s’affronter dans des rencontres d’un quart d’heure. Objectif : s’imposer comme la meilleure équipe F50 et Predator FC afi n d’avoir le suprême honneur de s’affronter lors de la grande fi nale. Sous les yeux des nombreux pros venus jeter leur œil d’expert, les jeunes pousses s’en donnaient à cœur joie. Et se prenaient inévitablement au jeu. Pour l’ultime

acte, Adidas avait décidé de mettre une fois de plus les petits plats dans les grands. Du centre sportif de La Manga, les festivités étaient déplacées à quelques kilomètres de là, sur la côte rocheuse de La Cala. Dans un cadre aussi paradisiaque que surréaliste, la grande fi nale allait se dérouler sur un terrain synthétique à ciel ouvert, posé au sommet d’une falaise. Pour magnifi er l’occasion, Zidane, Cissé, Nasri, Brown, Adebayor et compagnie étaient conviés à renforcer chaque effectif ! Leurs jeunes coéquipiers n’en croyaient pas leurs yeux. Et pourtant, le rêve était bel et bien devenu réalité. ■« *Impossible is nothing », slogan de la campagne de pub

internationale d’Adidas

Lors de la grande finale, les jeunes pousses des

équipes Predator et F50 (dont les capitaines de luxe

étaient respectivement Zidane et Adebayor) ont eu

la chance unique de se frotter à leurs idoles dont Mickaël Landreau, aussi à

l’aise dans les buts que dans le champ.

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PUBLI-REPORTAGEPUBLI-REPORTAGE

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Berceau breton du triathlon depuis 1985, Lorient sera pendant trois jours la capitale mondiale du triple effort. Du 13 au 15 juillet, la cité morbihanaise organise six triathlons différents dont deux de très grande importance. Le premier concerne les triathlètes de clubs de Division 1, à l’image de Tony Moulai (photo) engagés dans le Grand Prix FFTRI sur la distance sprint (750 m natation, 20 km vélo, 5 km course à pied). Après les Sables d’Olonne et Dunkerque, Lorient sera la troisième étape de ce circuit national dominé par Sartrouville chez les hommes et Poissy chez les femmes.

Deux jours plus tard, soit le dimanche, place aux championnats du monde longue distance (3 km, 80 km, 20 km). Pour cette compétition à domicile, les Français (champions du monde en titre par équipes) devraient montrer le maillot tricolore. Quatrième l’an passé aux Mondiaux de Canberra, Julien Loy cherchera à se hisser sur le podium. À suivre également, les expérimentés Berlier, Chabaud, Loisel, Le Floch et Vernay. Chez les femmes, c’est Johanna Daumas qui sera la meilleure chance de médaille. G.M.

En savoir plus : www.lorient-triathlon.com

MONDIAUX DE LONGUE DISTANCE ET 3MONDIAUX DE LONGUE DISTANCE ET 3e ÉTAPE DU GRAND-PRIX À LORIENT DU 13 AU 15/07 ÉTAPE DU GRAND-PRIX À LORIENT DU 13 AU 15/07

Le triathlon en fête

DU 6 AU 8/07DU 6 AU 8/07SKI NAUTIQUESKI NAUTIQUEMALIBU OPEN, À LACANAU (33)L’élite mondiale du ski nautique est réunie à Lacanau pour la 9e édition du Malibu Open. Le Lac de Pitrot est l’un des meilleurs sites au monde, ce qui a permis au Malibu Open de devenir une épreuve majeure du circuit international. La compétition se déroule autour de quatre disciplines : le slalom, les fi gures, le saut et le combiné.

Les Français partent favoris dans plusieurs épreuves, comme Nicolas Forestier (photo), numéro 1 mondial et vainqueur du Malibu Open 2006 en fi gures, et Géraldine Janin, sept fois championne d’Europe en slalom. Mais attention aux valeurs sûres étrangères comme l’Américain Freddy Krueger.En savoir plus : www.mairie-lacanau.fr

7 ET 8 JUILLET7 ET 8 JUILLETMULTISPORTMULTISPORTMcDO SPORTS TOUR, À BORDEAUX (33)McDonald’s propose d’initier les enfants à plusieurs disciplines olympiques à travers cette

tournée nationale. Le principe est simple : les enfants sont accueillis dans des ateliers-découvertes, animés par des éducateurs diplômés d’état qui leur donnent les bases de l’escrime, du tir à l’arc ou du basket. Les parents peuvent ainsi rencontrer les encadrants des fédérations nationales et des clubs locaux.En savoir plus : www.mcdosportstour.fr

7 ET 8 JUILLET7 ET 8 JUILLETBEACH-SOCCERBEACH-SOCCERSFR BEACH SOCCER TOUR, À ROYAN (17)Le SFR Beach Soccer Tour fait escale sur de nombreuses plages du

littoral français durant tout l’été pour proposer au grand public de s’essayer au beach-soccer. Les animations sont encadrées par des professionnels et

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7 JOURS DE SPORTS7 JOURS DE SPORTS38

DU 10 AU 14/07DU 10 AU 14/07ESCALADEESCALADE9e FESTIVAL INTERNATIONAL, À CHAMONIX MONT-BLANC (73)Au pied du mont Blanc, les grimpeurs viennent toucher du doigt la haute montagne. Chamonix est

devenu en quelques temps une place forte de l’escalade en accueillant les championnats d’Europe en 2002 et les mondiaux en 2003. Cette année, la ville reçoit une étape de la Coupe du monde et le championnat de France espoirs et vétérans. Toutes les compétitions se déroulent en extérieur, sur des structures artifi cielles, et les fi nales en nocturne.En savoir plus : www.chamonixsport.com

DU 6 AU 28/07DU 6 AU 28/07CYCLISMECYCLISMETOUR EAU CLAIREGuillaume Prébois, correspondant de Sport en italie et amateur de vélo, se lance un défi : faire le Tour de France « à l’eau claire ». Un jour avant les coureurs professionnels, il parcourra l’étape offi cielle avec pour objectif de raconter le Tour et la traversée de la France,

des joueurs de l’équipe de France de beach-soccer, comme Joël Cantona. Prochain rendez-vous à Royan, avant de rejoindre la Bretagne et Quiberon les 11 et 12 juillet.En savoir plus : www.fff.fr

8 JUILLETCOURSE À PIEDCOURSE À PIED9e MERREL SKY RACE, À SERRE-CHEVALIER (05)Élu parmi les 10 plus beaux trails européens par la presse spécialisée, le succès de la Merrel Sky Race tient beaucoup aux qualités esthétiques de son parcours. Pour preuve, les deux trails proposés cette année, de diffi culté variable, serpentent

dans le massif des Cerces, à l’assaut de trois col de montagne (le Galibier, les Cerces et la Ponsonnière). Le parcours principal, long de 55 km, propose des dénivelés positifs et négatifs de 2 500 m. Au total, pas moins de 1 200 trailers sont attendus dans la station de sports d’hiver de Serre-Chevalier, qui ne porte plus son épais manteau blanc.En savoir plus : www.trailserrechevalier.com

mais aussi d’étudier les conséquences des ces efforts répétés sur l’organisme. Guillaume Prébois endosse le costume de cobaye grâce aux relevés physiologiques réalisés par l’Agence Française Antidopage.En savoir plus : www.lautretour.com

TOUT L’ÉTÉTOUT L’ÉTÉNAUTISMENAUTISMEBALADES ET RANDOS NAUTIQUESÀ chacun son périple ! Pour découvrir la Bretagne côté mer, en osmose avec la nature, rien de tel que les Balades Nautiques le long du rivage breton. À la demi-journée, la journée ou sur plusieurs jours, plus de 60 prestations sont proposées, accompagnées par des professionnels et accessibles à tous (confi rmés ou néophytes). Kayak de mer dans le Golfe du Morbihan, balade gourmande en voilier traditionnel ou balade palmée en mer d’Iroise, voilà quelques exemples du riche programme de l’été. Fiches descriptives à consulter sur internet.En savoir plus : www.nautismebretagne.fr

PAGES RÉALISÉES PAR

FRANÇOIS QUIVORON

ZOOMDU 14 AU 24 JUILLET À PARISDU 14 AU 24 JUILLET À PARIS

Sports sessionLe Stade de France, terrain de jeu de Zinédine Zidane, Thierry Henry ou encore Frédéric Michalak, se transforme en véritable station balnéaire pour y découvrir une trentaine d’activités sportives. À côté des disciplines phares qui ont fait le succès de l’événement, comme le beach-soccer, le beach-volley, l’escalade ou l’athlétisme, des nouveautés fi gurent au programme cette année : badminton, escrime, karaté et plongée sous marine, avec un bassin spécial. Les différentes fédérations font également le déplacement pour présenter leurs sports respectifs et donner des conseils. Toutes les activités sont encadrées par des moniteurs qui veillent à la sécurité des jeunes et moins jeunes. 3 000 tonnes de sable ont été spécialement affrétées pour recréer les conditions optimales d’un été en bord de mer.Au Stade de France, du 15 au 24 juillet, de 11 h à 19 h. Tarifs : gratuit pour les moins de 4 ans, 9 € pour les 4-12 ans et 10 € à partir de 12 ans.

En savoir plus : www.stadefrance.com

Jeu gratuit sans obligation d’achat du 6 au 12 juillet 2007 inclus.1 gagnant tous les 50 sms. Règlement disponible sur www.myfreesport.com.

A GAGNER50 PLACES DE CINEMA

pour 2 personnes (valeur 18€)

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AU CINEMA LE 11 JUILLET

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3. LEQUEL DE CES MARATHONS EST LÉGENDAIRE ?

a/Le marathon des sables

b/ Le marathon des mers

c/ Le marathon des toits




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15 BONNES RAISONS D’AVOIR TOUJOURS UN

VELO EN TETC’est l’une des grandes activités de la forme. Sport « porté », il limite les chocs, permet d’aller loin, de se muscler, de perdre du poids et de se déstresser. En selle !

BIEN-ÊTRE BIEN-ÊTRE

1« VIVA LA VELORUTION ! »Quand, en 1817, le baron allemand Karl Freidrich Drais enfourcha le premier vélocipède de l’histoire, qui eût cru qu’un jour, plusieurs centaines de millions de descendants de ce vénérable tape-cul rouleraient un jour sur les routes du monde ? En assurant 7 % des distances parcourues, le vélo se classe au quatrième rang des moyens de transport les plus utilisés après l’automobile, l’autobus et la marche.

2UN SPORT POUR TOUS Contrairement à une idée reçue, la France, au nombre de vélos par habitant, n’est pas à la traîne. Elle occupe le quatrième rang mondial derrière le Japon, les Pays-Bas et l’Allemagne. Ce qui explique que chevaucher la petite reine, en solo, en famille, entre amis, en ville, sur une route de campagne, en forêt ou en montagne, fait partie des pratiques sportives préférées des Français, avec la marche et la natation.

3PLUS RAPIDE QU’UNE VOITURE« Dans Paris à vélo on dépasse les autos/A vélo dans Paris on dépasse les taxis ». Bien vu, Joe ! Juché sur un « vieux clou » ou aux commandes d’une monture en carbone, on échappe aux embouteillages et on ne tourne pas des heures pour trouver une place de stationnement. Aux heures de pointe, une voiture roule à 8 km/h, tandis que la vitesse moyenne d’un vélo avoisine 15 km/h.

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7830 FOIS MOINS DANGEREUX QU’UNE MOTO

Quatre accidents sur cinq impliquant des cyclistes se produisent en milieu urbain. De fait, les cyclistes risquent plus leur peau en ville que les automobilistes. Mais on constate sept fois plus d’accidents chez les cyclomotoristes et trente fois plus chez les motards. Signe encourageant : la Caisse d’assurance maladie a créé un système de ristourne pour les cotisations des entreprises qui incitent leurs employés à se déplacer autrement qu’en voiture.

ÉCOLOGIQUE ET ÉCONOMIQUEÀ l’heure où tous les experts nous font froid dans le dos avec le réchauffement climatique, « chatouiller les pédales » pour effectuer de courts trajets, c’est réduire de 700 kg ses rejets annuels de CO2. Sans oublier que l’achat et l’entretien d’un vélo reviennent à 0,12 € le kilomètre, soit quatre fois moins qu’une voiture, et deux fois moins que les transports en commun.

AU BONHEUR DES MUSCLES Pédaler sollicite 32 groupes musculaires. Au fil des kilomètres, fesses, cuisses et mollets se tonifient et se bonifient. Les muscles des membres supérieurs y perdent un peu au change encore que leur travail (surtout à VTT) soit loin d’être nul. Attention : les abdominaux étant les muscles les plus « passifs » sur la route, il convient de les entretenir autrement, vu leur importance dans la mécanique respiratoire.

À VOTRE BON CŒUR !Plus on pédale, plus le cœur rayonne de santé en voyant ses cavités (oreillettes et ventricules) augmenter de volume et le muscle myocarde croître en taille et en épaisseur. Tout cycliste dont le pouls bat à 60 au repos et qui planifie trois sorties hebdomadaires de deux heures à 140 pulsations/minute économise, par rapport à un sédentaire, quelque 50 000 pulsations par semaine.

DES ARTÈRES BASSE TENSION Pendant que l’on pédale, la masse musculaire en action « alterne rapidement contraction légère et relâchement », commente le Dr Stéphane Cascua dans Le Sport est-il bon pour la santé ? (éd. Odile Jacob). Ce processus produit au sein des muscles un véritable pompage du sang. Ce dernier est comme aspiré. Le cœur pousse moins fort et la tension s’élève beaucoup moins. Au repos également, cœur et vaisseaux s’habituent à travailler à un régime de pression inférieur ».

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9UNE ARME ANTISTRESS Sauter sur son vélo empêche de dérailler quand on est trop stressé. À chaque coup de calcaire, quelles que soient les conditions extérieures, faire quelques dizaines de bornes est le meilleur moyen pour semer les soucis et recycler dans l’action les excès de pression. Plus qu’un sport d’endurance, le vélo est une école de comportement et d’équilibre mental.

10 LES JAMBES ET LA TÊTE« Le dimanche matin, quand un VTTiste descend une pente creusée d’ornières, dit le Dr Cascua, son système nerveux tourne à plein régime. Les nerfs provenant des centres de l’équilibration et des articulations envoient de multiples informations au cerveau. Ce dernier programme instantanément le geste destiné à corriger les oscillations de la machine ». Bref, le VTT est un excellent stimulateur cérébral. Plus on roule, moins on pédale dans la semoule.

1112UN TUBE D’ENFER

Avaler les kilomètres stimule la digestion. « Pour améliorer le fonctionnement du tube digestif, le vélo (ou la marche) est préférable à la course à pied, confirme le même expert. Le massage abdominal, favorisé par le mouvement et les contractions musculaires locales, se révèle plus utile et moins agressif que les secousses des foulées ». ■

PHILIPPE TESTARD-VAILLANT

UN DOS QUE L’ON GARDE DEBOUT En théorie, le dos d’un cycliste ne souffre pas. « Les muscles longeant les vertèbres s’étirent en douceur et se renforcent, explique le Dr Cascua. Cependant, le moindre défaut de réglage peut transformer en supplice. Ne vous penchez pas trop en avant et changez fréquemment de position. Écartez les mains pour bien stabiliser le buste. Au besoin, montez légèrement la potence pour ne pas trop tirer sur la colonne. ».

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LE NATURISME DÉVOILE TOUS LES DÉFAUTS. PERSONNE NE JUGE LES AUTRES

GLAMOUR

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EAU DE VIE

Pour Brivaëlle, au début, le kayak, ça n’était vraiment pas gai. « J’ai suivi l’une de mes grandes sœurs qui est allée

s’inscrire au club de Rennes, se souvient-elle. J’avais 7 ans, j’étais un peu folle, l’énervée de service, je criais tout le temps au bord du bassin. J’étais la seule fi lle et les garçons m’ont prise en grippe. Ils m’enfermaient dans les cabines téléphoniques et y jetaient des pétards. J’ai pleuré tous les mercredis pendant un an parce que je ne voulais pas y aller. » La Bretagne dispose pourtant, à Lannion, d’un stade d’eau vive exceptionnel alimenté par les marées grâce à un système de barrages. Mais, la petite, elle, ne fait que ramer. Elle ne reviendra sur l’eau qu’à l’âge de 12 ans. « Avant de faire des enfants assez jeune, ma mère avait beaucoup pratiqué le kayak, explique-t-elle. Mon frère Owenn était aussi très fort. Il y avait une grosse pression à la maison. On vivait au milieu des photos de kayak et, à Noël, on demandait une nouvelle pagaie. Je suis partie un mois dans les Alpes et j’en suis revenue conquise à nouveau. » Les résultats ne se font pas attendre. Dès la première année, elle termine 12e des championnats de France cadets. Dans la foulée, elle intègre tout naturellement la section sport-études de Lannion. « Je n’étais plus la seule fi lle, s’amuse Brivaëlle. Il y avait une super ambiance, on s’entraînait toute l’année, on avait une grosse équipe dans laquelle il régnait une formidable émulation. » Elle côtoie

Détrempée, casque sur la tête, à demi-prisonnière d’un kayak, une pagaie à la main, c’est ainsi que vous pourriez sans doute encore voir Brivaëlle si une blessure n’avait pas mis un terme à sa carrière. Peut-on vraiment s’en plaindre ?

ITINÉRAIRE

BRIVAËLLE CAPITAINENée le 24 octobre 1981 à Rennes1,75 – 50 kgMensurations : 84-61-89Sport : kayakPalmarès :• 1999 : Championne de France UNSS• 1998-1999 : victorieuse de deux épreuves de la Coupe de France (Roches du Diable, Lannion)• 1997 à 1999 : championne de Bretagne de kayak-slalom• 1996 : 3e du Championnat de France par équipeswww.myspace.com/brivaelle

À RETROUVER SUR www.myfreesport.fr

BRIVAËLLE�CAPITAINE

Jérôme Le Gall, l’un des bons kayakistes de sa génération, et croise surtout dans les compétitions les futures stars françaises de la discipline, Fabien Lefèvre, double champion du monde, et Benoît Peschier, champion olympique en titre. Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes possible s’il n’y avait cette maudite anomalie héréditaire. « Je suis comme mon oncle, j’ai les épaules qui se déboîtent tout le temps, précise-t-elle. Je me suis blessée en junior 1, à Bourg Saint-Maurice. Ça a fait un drame dans la famille. »

UN ANGE COURAGEUXUN ANGE COURAGEUXAprès une rééducation bien menée, elle revient en forme même si une 5e place aux championnats de France la déçoit un peu. Puis, elle part en stage à Augsburg, en Allemagne. Et, là, c’est le drame. « Mon épaule a lâché à nouveau, dès le premier jour, se désole-t-elle. J’ai passé une semaine à regarder les autres pagayer. Au retour, j’ai subi une opération chirurgicale qui n’a pas fonctionné. Ma carrière s’est arrêtée là. » Elle perd son statut d’athlète de haut niveau et la possibilité d’intégrer une école de kinésithérapie. Les patients perdent un praticien délicieux, mais le monde de l’image gagne une passionnée. Elle se réoriente vers un mastère d’art et technologie du numérique, une reconversion toute trouvée. Mais, dans l’intervalle, elle a fi ni par écouter tous ceux qui lui disaient depuis des années qu’elle avait l’allure d’un mannequin. Parfois avec pas mal d’imagination. « J’étais une sportive boutonneuse, un peu

masculine, détaille Brivaëlle. En kayak, on se change dehors, dans la boue, les vêtements empestent parce qu’on est tout le temps dans l’eau. » Le ravissant papillon a quitté la vilaine chrysalide et s’épanouit aujourd’hui devant l’objectif des photographes. Sans se prendre pour celle qu’elle n’est pas. « C’est un métier qui fait rêver, mais certaines tombent de haut, avoue-t-elle. Et puis, de toutes les façons, nous ne sauvons pas des vies. Ma sœur, infi rmière, a beaucoup plus de raisons d’être fi ère de ce qu’elle fait. » Sans se prendre la tête, Brivaëlle pose donc avec une aisance qui lui vient probablement de son autre passion, le naturisme. « L’endroit que je préfère au monde, mon point de chute incontournable, c’est Montalivet, un camp naturiste en Gironde, confi rme-t-elle. C’est un endroit vraiment à part, sauvage, au milieu des dunes. Il y a une liberté totale. Je me lève le matin, j’enfi le mes tongs, je prends ma serviette et mon savon et je suis prête. Le fait que tout le monde soit nu, dévoilant tous ses défauts et ses imperfections, fait que personne ne juge personne. J’ai des amis obèses qui sont parfaitement à l’aise. » Elle n’a pas encore réussi à y emmener son compagnon, le musicien électronique Rotator (www.myspace.com/mrkillakarotator), mais ne désespère pas. Peut-on résister au regard intense de celle dont le prénom signifi e, en Breton : ange courageux ? Rien n’est moins sûr. ■

STÉPHANE MÉJANÈS – PHOTO DAVID SARLAKMAQUILLAGE HENRIETTE IBRAHIM

Brivaëlle porte des baskets Illuminate, disponibles en violet, turquoise, jaune, fushia et orange, Lacoste, 75 €. Tél. : 01 53 30 86 70

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PROGRAMME DE LA SEMAINE DVENDREDI 6 JUILLET

■ FORMULE 1 (DIRECT)

10 h 45 EUROSPORT GP de G.-B. : essais libres 1

■ TENNIS (DIRECT)

13 h 45 CANAL + Wimbledon : 1/2 fi nales H

■ ESCRIME (DIRECT)

18 h EUROSPORT Championnat d’Europe, à Gand (Bel)

■ ATHLÉTISME (DIRECT)

20 h 50 CANAL + Golden League, meeting de Paris – Stade de France

■ GOLF (DIRECT)

22 h 30 SPORT + Circuit américain, AT & T National : 2e tour

■ FOOTBALL (DIRECT)

23 h EUROSPORT Championnat du monde – de 20 ans, au Canada : Argentine – RD Corée

www.myfreesport.com

myfreesport LE TOUR EN DIRECT

En juillet, Myfreesport se met à l’heure du Tour. Avant le prologue, qui partira samedi de Trafalgar SquarePalace, découvrez le tracé de l’édition 2007 grâce à des cartes interactives de chaque étape et les fiches de présentation de chaque équipe. De Londres à Paris, suivez la course en live commenté et visualisez l’avancée du peloton minute par minute sur la carte de l’étape.

CONNECTEZ -VOUS SUR MYFREESPORT, RUBRIQUE « LE TOUR »

SAMEDI7 JUILLET

■ RUGBY (DIRECT)

11 h 55 CANAL + Tri-Nations : Australie – Afrique du Sud

■ AUTOMOBILE (DIRECT)

12 h 15 EUROSPORT International Formula Masters, à Porto (Por) : 1re course

17 h EUROSPORT 2 GP2 Series, à Silverstone (R.-U.) : 1re course

■ FORMULE 1 (DIRECT)

13 h 45 EUROSPORT Grand Prix de Grande-Bretagne : essais qualifi catifs

■ VOLLEY BALL (DIRECT)

14 h EUROSPORT 2 European league Final 4

■ CYCLISME (DIRECT)

16 h FRANCE 2 Tour de France, prologue : Londres – Londres

16 h EUROSPORT Tour de France, prologue : Londres – Londres

■ GOLF (DIRECT)

17 h SPORT + Circuit européen, Open européen : 3e tour


■ RUGBY À XIII (DIRECT)

19 h SPORT + Super League, 19e j. : Harlequins – Dragons Catalans

■ FOOTBALL AMERICAIN (DIRECT)

21 h EUROSPORT 2 Arena Football League : play-offs


23 h 15 EUROSPORT Championnat du monde moins de 20 ans, au Canada : Espagne – Jordanie

■ BEACH-VOLLEY (DIRECT)

23 h 30 EUROSPORT 2 Swatch-FIVB World Tour, à Montréal (Can) : demi-fi nales dames

1 h 15 EUROSPORT Swatch-FIVB World Tour, à Montréal (Can) : demi-fi nales messieurs

■ SURF

20 h 30 EXTREME SPORTS CHANNEL ASP Pro Surf Tour 2007

■ BASKET

20 h 45 SPORT + WNBA : Phoenix Mercury – Connecticut Sun

■ MAGAZINE

19 h 30 FRANCE 2 « Les marches du tour », avec G. Holtz

20 h 10 FRANCE 3 « Le journal du Tour »

■ DOCUMENTAIRE

13 h 35 USHUAÏA TV « Afrika Trek : Ethiopie, royaume tribal, empire chrétien »

TENNIS

Après la défaite d’Amélie Mauresmo, tenante du titre, dès les huitièmes de finale, le chemin de la victoire s’ouvre pour la Belge Justine Hénin. Sur la lancée de sa victoire à Roland Garros, elle vise le seul titre du Grand Chelem qui manque à son palmarès. Dans son sillage, Maria Sharapova espère empocher un deuxième titre sur le gazon londonien, après son succès en 2004. Les jeunes femmes doivent aussi composer avec un élément perturbateur : la pluie.

15 h CANAL+ Wimbledon : fi nale dames

Le prologue du Tour à Londres en

live surmyfreesport.com

DIMANCHE8 JUILLET


11 h EUROSPORT Tour de France, 2e étape : Londres – Canterbury

13 h 30 FRANCE 2 Tour de France, 2e étape : Londres – Canterbury

■ PÉTANQUE (DIRECT)

13 h 30 FRANCE 3 46e Mondial La Marseillaise

■ TENNIS (DIRECT)

15 h CANAL + Wimbledon : fi nale messieurs

■ AUTOMOBILE (DIRECT)

11 h EUROSPORT 2 FIA WTCC, à Porto (Por) : 1re course

12 h 15 EUROSPORT 2 Porsche Super Cup, à Silverstone (R.-U.)

13 h SPORT + GT FIA, à Oschersleben (All)14 h 30 EUROSPORT 2 International Formula

Masters, à Porto (Por) : 2e course17 h EUROSPORT FIA WTCC, à Porto (Por) : 2e

course

■ SUPERMOTO (DIRECT)

16 h EUROSPORT 2 Championnat du monde, en Allemagne

■ GOLF (DIRECT)

16 h 45 SPORT + Circuit européen, Open européen : 4e tour


■ CHAMP CAR (DIRECT)

19 h EUROSPORT 2 World Series, à Toronto (Can)

■ BEACH-VOLLEY (DIRECT)

21 h EUROSPORT Swatch-FIVB World Tour, à Montréal (Can) : fi nale dames

22 h EUROSPORT 2 Swatch-FIVB World Tour, à Montréal (Can) : fi nale messieurs

■ BASKET

20 h 45 SPORT + WNBA : Chicago Sky – Washington Mystics

■ VOILE

22 h 15 SPORT + Tour de France

■ MAGAZINE

9 h 55 TF1 « Auto Moto », avec Th. Sénécal13 h 20 TF1 « F1 à la Une »,

avec D. Brogniart et K. Chaeron

11 h 35 M6 « L’été de Turbo », avec D. Chapatte17 h 55 FRANCE 2 « Stade 2 », avec L.

Chamoulaud20 h 10 FRANCE 3 « Le journal du Tour »23 h 15 EUROSPORT « Motorsports weekend »

■ DOCUMENTAIRE

20 h W9 « La Grande Finale »0 h USHUAÏA TV « Photographes de

l’impossible »

FORMULE 1

Lewis Hamilton sur ses terres ! La révélation de la saison 2007 de Formule 1 est portée par tout un peuple sur le circuit de Silverstone. Depuis 1995 et la victoire de Johnny Herbert, aucun Britannique ne s’est imposé sur ce circuit. Hamilton doit contenir les assauts de son coéquipier Fernando Alonso, piqué dans son orgueil depuis l’avènement de ce jeune talent de 22 ans.

13 h 55 TF1 Grand Prix de Grande-Bretagne, à Silverstone : la course

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La finale de Wimbledon

en live score surmyfreesport.com

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VOTR

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END

L’amélioration attendue ne sera que de courte durée avec un début de journée de samedi très ensoleillé, hormis près de la Manche où quelques nuages seront présents. Très vite il fera chaud avec des températures estivales comprises entre 20 et 30°C en moyenne.

Des orages sont attendus dimanche sur certaines régions du pays, notamment sur le Sud-Ouest et le Nord-Est, tandis qu’ailleurs de belles éclaircies seront généralement présentes. Les températures auront peu baissé par rapport à la veille et resteront de saison.

A GAGNER 5 lecteurs MP4 Neonumeric10 coffrets DVD de la trilogie, 20 clés USB ...

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44 MÉÉMOSPORTMOSPORT

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D U 6 AU 12 JUILLETLUNDI9 JUILLET


14 h 45 EUROSPORT Tour de France, 3e étape : Dunkerque – Gand

■ AUTOMOBILE

19 h MOTORS TV American Le Mans Series, à Lime Rock Park (E.-U.)

■ KICK BOXING

20 h EUROSPORT La Nuit des Superfi ghts, à Bercy

■ BEACH VOLLEY

21 h 15 SPORT + AVP Tour, à Charlestone (E.-U.) : fi nale dames

■ MAGAZINE

17 h 35 FRANCE 2 « Vélo Club », avec G. Holtz22 h 15 SPORT + « Stance »

■ DOCUMENTAIRE

20 h 45 CANAL + SPORT « Rendez-vous le 9 juillet »

MARDI10 JUILLET

MERCREDI 11 JUILLET

JEUDI12 JUILLET

ZOOM SUR...

PIERRE FRAIDENRAICHDirecteur général d’Infosport

“Infosport hausse le jeu”Le 21 mars dernier, TPS et CanalSat ont fusionné. Quels sont les changements pour Infosport ?Pour nous, c’était Noël le jour du printemps ! CanalSat nous a apporté trois fois plus de visibilité. Nous profitons aussi des forces vives de Canal +, avec des nouveaux présentateurs et des nouveaux magazines, notamment sur le football et le rugby.Infosport va-t-elle se voir confier de nouvelles missions ?Dès cet été, nous allons élever le niveau. Canal + a mis en place la « News Sport Factory », à laquelle nous allons participer. Il s’agit d’éditer du contenu, de la production d’images de sport pour toutes les chaînes du groupe Canal +. Par exemple, à la rentrée, nous mettrons en place un grand journal consacré au sport dans l’émission « Jour de Sport ».Allons-nous voir de nouveaux visages ?Beaucoup de bons journalistes sont passés par chez nous, comme Estelle Denis. Nous allons continuer dans cette voie.

FRANÇOIS QUIVORON

CYCLISME

Le 94e Tour de France s’est élancé de Londres, et après un bref passage par la Belgique, il se dirige vers les Alpes. De nombreux coureurs prétendent à la victoire finale dans cette année charnière pour le cyclisme mondial. La lutte contre le dopage entreprise par les dirigeants de l’épreuve et l’Union Cycliste International (UCI) provoque une véritable tornade chez les coureurs.

14 h 25 FRANCE 2 Tour de France, 3e étape: Dunkerque – Gand


14 h 25 FRANCE 2 Tour de France, 4e étape : Waregem – Compiègne

14 h 45 EUROSPORT Tour de France, 4e étape : Waregem – Compiègne

■ ATHLÉTISME (DIRECT)

20 h EUROSPORT Grand Prix IAAF, à Lausanne (Sui)

■ TRIATHLON

11 h EUROSPORT France Iron Tour

■ SURF

20 h 45 SPORT + Highland Open

■ BEACH-VOLLEY

21 h 15 SPORT + AVP Tour, à Charlestone (É.-U.) : fi nale messieurs

■ MAGAZINE

13 h 50 FRANCE 2 « L’avant Tour », avec G. Holtz17 h 45 FRANCE 2 « Vélo Club », avec G. Holtz

MOTOCROSS

Sept des meilleurs riders au monde offrent pour la première fois aux spectateurs des arènes de Nîmes des figures et des sauts époustouflants. Né il y a une quinzaine d’années aux États-Unis, le motocross freestyle est devenu une discipline à part entière. Les stars mettent au point des enchaînements extraordinaires, de plus en plus vite et de plus en plus haut. Le Français Manu Troux fait partie de ces extraterrestres.

20 h 15 SPORT+ FMX, à Nîmes


14 h 25 FRANCE 2 Tour de France, 5e étape : Villers-Cotterêts – Joigny

14 h 45 EUROSPORT Tour de France, 5e étape : Villers-Cotterêts – Joigny

■ VTT

20 h SPORT + Raid Off Road, à Cassis

■ BASKET

20 h 45 SPORT + Masters Beaucourt

■ MOTO

21 h EXTREME SPORTS CHANNEL FIM Supermoto Championship 2007

■ MAGAZINE

17 h 40 FRANCE 2 « Vélo Club », avec G. Holtz20 h 30 SPORT + « Infi nidade »22 h 15 SPORT + « Starter »0 h EUROSPORT « Escape »

PÉTANQUE

Les Masters de pétanque 2007 se sont ouverts à Maastricht, aux Pays-Bas. Le rendez-vous de Beaucourt constitue la deuxième étape pour les « triplettes », dont la France possèdent les meilleurs représentants. Sept étapes sont programmées et un classement final sera établi en fonction des résultats de chaque épreuve. L’an dernier, l’équipe emmenée par Philippe Quintais, champion du monde, s’était imposée.

11 h 30 EUROSPORT Masters Beaucourt


14 h 25 FRANCE 2 Tour de France, 6e étape : Chablis – Autun

■ GOLF (DIRECT)

17 h SPORT + Circuit européen, Open d’Ecosse : 1er tour

22 h 30 SPORT + Circuit américain, John Deere Classic : 1er tour


22 h 45 EUROSPORT Championnat du monde – de 20 ans, au Canada : 1/8 de fi nales

■ FOOTBALL

12 h EUROSPORT Danone Nations Cup, à Lyon

■ MAGAZINE

18 h 45 EUROSPORT « Total Rugby », avec N. Delage

20 h 45 CANAL + SPORT « Jeudi soir boxe », avec J.-C. Bouttier et C. Delcourt

BASKET

L’équipe de France junior se rend en Serbie, à Novi Sad, pour le Championnat du monde. Elle croise sur sa route la Lituanie, le Brésil et le Liban pour le premier tour. Championne d’Europe en 2006, l’équipe compte dans ses rangs des futures stars, comme Nicolas Batum (photo). À 19 ans, l’ailier manceau a déjà fait des tests devant les recruteurs de la NBA, qui lui prédisent un grand avenir.

13 h 30 EUROSPORT 2 Championnat du monde – de 19 ans : Lituanie – France

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PANIER DE CRABES Après une bagarre entre joueurs d’équipes de basket rivales, les protagonistes sont condamnés à passer 30 jours dans le quartier de l’autre... (30 Days, de Joseph Jamal, 2 h). FRAK Vision, 19,90 €

QUESTION DE SURVIELa version PC de Lost Planet : Extreme Condition, vendu à plus d’un million d’exemplaires pour la Xbox360 ne déçoit pas. Au clavier, à la souris ou avec une manette, 12 missions vous attendent en solo. Démo sur : www.lostplanetthegame.com. Capcom, 44,99 €

TOP CHRONOLa grande implication de Festina avec le monde du

cyclisme l’a amenée à présenter une nouvelle collection de chronomètres. Le design de chacun

de ses composants est inspiré des divers éléments des vélos de course. Le bracelet en acier rappelle la

chaîne de vélo, la fibre de carbone dans le biseau représente le plateau, etc. Boîtier et bracelet en

acier inoxydable. Festina, Tour édition 07, 200 €.

JEUX

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