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Rapport annuel pour l’année se terminant le 31 mars 2009 Stimuler les sciences et la technologie de défense et de sécurité pour bâtir un Canada plus fort

Stimuler - Defence Research and Development Canada · 2012. 8. 3. · 2 R & D POUR LA DÉFENCE CANADA – STIMULER LES SCIENCES ET LA TECHNOLOGIE DE DÉFENSE ET DE SÉCURITÉ POUR

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R a p p o r t a n n u e l p o u r l ’ a n n é e s e t e r m i n a n t l e 3 1 m a r s 2 0 0 9

Stimulerles sciences et la technologie de défense et de sécurité

pour bâtir un Canada plus fort

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DEF ENCE R& D CANADA – ADVANC ING DEF ENCE AND SECURI T Y S&T TO BUIL D A S T RONGER CANADA2

T A B L E D E S M A T I È R E S

M E S S A G E D U C H E F D E L A D I R E C T I O N . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1

A P E R Ç U D E R & D P O U R L A D É F E N S E C A N A D A . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2

Notre mission . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

Notre vision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

Nos valeurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

S T R U C T U R E D U R A P P O R T . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

A M É L I O R E R L A C A PA C I T É E N M AT I È R E D E D É F E N S E E T D E S É C U R I T É . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

R E N F O R C E R L E S F O R C E S C A N A D I E N N E S . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

É TA B L I R D E S PA R T E N A R I AT S P O U R L’ I N N O VAT I O N . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 4

I N F L U E N C E R L A P R I S E D E D É C I S I O N S . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 4

E X C E L L E R D A N S L E S O P É R AT I O N S I N T E R N E . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 2

Aller de l’avant en tant qu’organisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 3

Reconnaître nos réalisations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 6

É TAT F I N A N C I E R . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 3

A P P E N D I C E S E T TA B L E A U X . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 5

P E R S O N N E S - R E S S O U R C E S . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 8

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RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 1

MESSAGE DU CHEF DE L A DIREC T ION

L’évolution constante de l’environnement de défense

et de sécurité exige des communautés militaire et de

sécurité du Canada qu’elles disposent des capacités

nécessaires et soient prêtes à relever les déis à venir.

Pour le gouvernement du Canada, la sûreté et la

sécurité du pays et de tous les Canadiens est une

priorité absolue, comme l’énonce sa Stratégie de

défense « Le Canada d’abord », et il s’engage à établir

des Forces canadiennes (FC) solides.

Recherche et développement pour la défense

Canada (RDDC) a un rôle important à jouer en faveur

des initiatives. Notre organisme est invité à placer les

sciences et la technologie (S & T) pour éclairer les

priorités de défense et de sécurité du Canada et pour

y contribuer et y répondre. Les attentes envers RDDC

sont nombreuses. En plus de continuer à assurer le

leadership dans les technologies de défense et de

sécurité, nous devons accroître notre appui aux

politiques et aux investissements qui s’y rattachent

ainsi que notre inluence à l’égard de ceux-ci.

Les S & T sont essentielles au développement

des capacités, mais la promotion de partenariats

solides avec d’autres organismes est indispensable

pour tirer proit des compétences et des ressources

en S & T. Des relations doivent être établies pour

favoriser l’interopérabilité, faciliter la collaboration et

aider RDDC à obtenir les résultats les plus probants et

les plus rentables grâce à la participation à des activités

de recherche communes. La collaboration de RDDC

avec des partenaires nationaux et internationaux

permet de mettre en commun les connaissances et

de proiter des dernières innovations dans les secteurs

civil, de la défense ou de la sécurité. Nous continuons

à élargir notre réseau de partenaires nationaux et

internationaux en S & T, qui constitue la base d’une

communauté de défense et de sécurité vigoureuse.

Par notre appui à la Stratégie de défense « Le

Canada d’abord », nous établissons une nouvelle

relation avec les partenaires de l’industrie ain de

rendre le secteur privé concurrentiel et novateur, par

exemple en aidant à bâtir des relations étroites en

matière de chaîne d’approvisionnement à l’étape de la

recherche et en fournissant à nos partenaires un

soutien pour l’exploitation des marchés.

Je suis ier des progrès tangibles que nous avons

accomplis au cours de la dernière année pour suivre le

rythme de notre service en pleine évolution. Nous

avons mis en place deux nouveaux centres de

recherches, le Directeur général – Recherche et

analyse (Personnel militaire) et l’Institut de recherches

pour la défense et la sécurité, qui étendront la portée

de nos partenariats. Les nombreuses réalisations

présentées dans le rapport annuel de cette année sont

le fruit du dévouement et de l’excellence de notre

personnel civil et militaire. Elles montrent que nous

sommes à la hauteur pour stimuler les S & T ain de

bâtir un Canada plus fort.

Robert S. Walker

chef de la direction, R & D pour la défense Canada

APERÇU DE R & D POUR

Message du chef de la direction

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R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T2

APERÇU DE R & D POUR LA DÉFENSE CANADAR & D pour la défense Canada (RDDC) est le chef de ile national en matière de

sciences et de technologie pour la défense nationale et la sécurité publique.

L’organisme compte neuf centres au Canada, chacun ayant son champ

d’expertise et disposant d’installations uniques qui lui permettent d’offrir des

programmes de S et T de classe mondiale. RDDC collabore activement avec

l’industrie, des alliés internationaux, les universités, d’autres ministères et les

milieux de la sécurité nationale en vue d’assurer la rentabilité maximale du

Système mondial d’innovation.

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RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 3

APERÇU DE R & D POUR L A DÉF ENSE CANADA

Notre missionRDDC a pour mission de veiller à la bonne préparation

technologique et à la compétence opérationnelle des

Forces canadiennes. À cette in, l’agence :

• donne des avis d’expert en sciences et technologie

aux Forces canadiennes et au ministère de la

Défense nationale;

• mène des travaux de recherche, de développement

et d’analyse ain de contribuer à la mise au point de

nouvelles et de meilleures capacités de défense;

• anticipe les tendances en sciences et technologie

ainsi que les menaces et les possibilités, et formule

des avis en conséquence;

• fait participer ses partenaires industriels, universi-

taires et internationaux à la génération et à la

commercialisation de la technologie;

• fournit des services scientiiques et technologiques

à des clients externes ain de renforcer la capacité

en sciences et technologies de la défense.

Notre visionLa vision de RDDC est d’être reconnue à l’échelle

mondiale comme chef de ile en matière de sciences

et de technologie pour la défense et la sécurité.

Nos valeursLes valeurs de RDDC orientent sa façon d’accomplir

sa mission et de maintenir l’excellence scientiique :

• Engagement : nous nous consacrons à la réalisation

de notre vision et nous en sommes iers.

• Souci des clients : nous offrons l’excellence à nos

clients, tant internes qu’externes, en nous efforçant

particulièrement de cerner leurs besoins et d’y

répondre.

• Créativité et innovation : nous concevons des

solutions, des approches, des produits ou des

services innovateurs qui améliorent l’état actuel

des choses.

• Leadership : nous cherchons activement et avec

enthousiasme à inluencer et à instituer des

mesures servant à atteindre nos buts.

• Professionnalisme et intégrité : nous concentrons

nos efforts sur l’atteinte d’excellents résultats,

et nous nous comportons de façon honnête et

éthique, en traitant avec autrui de manière juste et

respectueuse.

• Coniance et respect : nous sommes ouverts,

honnêtes et dignes de coniance, et nous savons

reconnaître et apprécier la contribution des autres.

• Travail d’équipe : nous faisons preuve d’entregent

et travaillons de manière productive et en collabo-

ration, ain d’atteindre des buts communs.

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STRUCTURE DU RAPPORTLe présent rapport annuel présente certaines de nos réalisations récentes qui

illustrent la façon dont RDDC s’efforce de façonner les capacités du ministère de

la Défense nationale et des Forces canadiennes en matière de défense et de

sécurité publique par les sciences et la technologie.

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RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 5

S T RUC T URE DU RAPPOR T

• Le chapitre « Améliorer la capacité en matière de

défense et de sécurité » décrit certaines réalisations

de RDDC pour réagir aux menaces à la sécurité et

au système de défense du Canada et du monde.

• Le chapitre « Renforcer les Forces canadiennes »

met en lumière les moyens par lesquels les S et T

permettent d’apporter de façon eficiente et en

temps opportun des améliorations au personnel, à

l’équipement, à l’état de préparation et à l’infra-

structure de la défense pour des Forces canadiennes

pertinentes sur le plan stratégique et décisives sur

le plan tactique.

• Le chapitre « Établir des partenariats pour l’inno-

vation » présente des exemples de réalisations

scientiiques et technologiques qui sont le fruit

d’une collaboration nationale et internationale

faisant appel aux gouvernements, à l’industrie et au

milieu universitaire.

• Le chapitre « Inluencer la prise de décisions »

décrit quelques activités stratégiques exerçant une

inluence marquée sur la prise de décisions en vue

d’améliorer la défense et la sécurité publique à

l’échelle nationale et mondiale.

• Le chapitre « Exceller dans les opérations internes »

expose les pratiques exemplaires dans les opéra-

tions internes et présente des employés qui ont

excellé dans leur travail et qui ont reçu des prix des

milieux de la défense au Canada et à l’étranger pour

avoir apporté une contribution importante aux

missions de RDDC.

• Le rapport conclut avec notre « État inancier », qui

précise nos revenus et nos dépenses pour l’année

inancière 2008-2009, et avec les « Appendices et

tableaux », qui fournissent de plus amples ren-

seignements sur nos opérations, nos centres de

recherches et nos programmes.

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AMÉLIORER LA CAPACITÉ EN MATIÈRE DE DÉFENSE ET DE SÉCURITÉ

La défense du Canada, la défense de l’Amérique du Nord et la contribution à la

paix et à la sécurité mondiales constituent les trois rôles que doivent jouer les

Forces canadiennes. Leur eficacité et leur eficience à améliorer notre système

de défense et notre sécurité sont renforcées par la collaboration et l’échange

d’information avec les États-Unis et avec nos autres précieux partenaires

internationaux. Le présent chapitre met en lumière certaines réalisations de

RDDC qui contribuent à l’atteinte de ces importants objectifs par les FC.

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RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 7

AMÉL IORER L A CAPAC I T É EN MA T IÈRE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É

DÉTECTION AUTONOME POUR UNE CONNAISSANCE DE LA SITUATION ACCRUE DANS LE MILIEU LITTORAL

Le radar est l’appareil de détection de choix pour la

surveillance air-surface. Les FC sont à être rééquipées

de capteurs radars aéroportés capables d’effectuer

une surveillance de vastes zones et de produire de

grandes quantités d’information. Le contrôle de

capteurs autonomes avec gestion de l’information à

bord constitue l’une des options pour gérer l’énorme

quantité d’information produite. Pour vériier la validité

opérationnelle de cette option, RDDC a entrepris

d’évaluer des contrôles de capteurs autonomes en

milieu maritime qui incorporent la gestion de

l’information à bord à des liaisons de données air-sol,

ce qui permet aux utilisateurs au sol d’avoir accès aux

données de l’aéronef.

Pour l’expérience, le Radar expérimental aéro-

porté large bande fonctionnant en bande X (XWEAR)

de RDDC a dû être modiié pour répondre aux

exigences des essais. Le U.S. Air Force Research

Laboratory (AFRL) a fourni au projet plusieurs

générations de son système de gestion de l’information

à des ins d’intégration à l’aéronef et d’essais en vol

ultérieurs. Les données recueillies des capteurs

comprenaient des données de détection de cibles du

radar, de l’information correspondante du Système

d’identiication automatique (SIA) et de l’imagerie du

radar à synthèse d’ouverture inverse (ISAR). Les

concepts ont mis en évidence des solutions

technologiques existantes tant pour le projet maritime

du Système interarmées d’acquisition d’objectif au

moyen de véhicules aériens télépilotés de surveillance

(JUSTAS) que du projet d’avion multimission canadien

(AMC). L’eficacité des capteurs en milieu maritime a

été supérieure sur le plan de l’utilité des capteurs

radars et de la diminution de la fatigue des opérateurs.

Les concepts améliorent la connaissance du domaine

maritime en rendant accessibles les données de

surveillance de vastes zones aux clients à l’extérieur

de l’aéronef.

Le radar XWEAR est installé sur le Convair 580 du Conseil national de recherches Canada (CNRC).

Le radar XWEAR et l’équipement de l’AFRL sont installés sur le Convair 580 du CNRC. Le personnel de RDDC Ottawa se prépare au vol expérimental commun avec l’AFRL.

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Laboratoire mobile de chimie.

LABORATOIRE MOBILE DE CHIMIE

En octobre 2005, le Groupe de détection et d’identi-

ication d’agents chimiques (CDIG) de RDDC s’est

demandé comment il pouvait répondre aux besoins

des FC pour l’identiication sur le terrain d’armes

chimiques. Au départ, les échantillons qui contenaient

selon toute vraisemblance un agent de guerre chimique

devaient être expédiés de partout au pays jusqu’à

RDDC pour être analysés. Compte tenu du temps

nécessaire au transport, l’analyse et l’identiication

des agents potentiels étaient grandement retardées.

De ce fait, tous les renseignements pertinents aux

décisions devant être prises immédiatement en

matière d’intervention ne pouvaient être obtenus.

Dans pareille situation, les décisions prises ne sont

pas toujours les plus éclairées.

Pour remédier au problème, RDDC a entrepris de

créer un laboratoire mobile de chimie. Ce laboratoire a

été imaginé comme une ressource déployable du MDN

qui pourrait être utilisée à l’occasion d’événements

importants d’un bout à l’autre du pays. Pour assurer

le succès du projet, cinq paramètres clés ont été

évalués, soit la plateforme, l’appareillage, le personnel

nécessaire, les protocoles pour la manipulation des

échantillons et la documentation de référence pour les

agents de guerre chimiques. Au cours d’une période

de six mois, le groupe a modiié une remorque en

service de 35 pieds et l’a dotée d’un équipement de

laboratoire d’analyse. Le laboratoire mobile de chimie

a été mis en œuvre lors de séances de formation sur

le terrain avec l’Équipe nationale d’intervention CBRN

ainsi qu’avec les forces de l’OTAN, ce qui a permis au

CDIG d’évaluer le fonctionnement du laboratoire et

son potentiel d’intégration aux opérations des FC.

L’expérience a conduit à l’amélioration de l’équipement

et de son fonctionnement, le laboratoire mobile passant

de l’état d’objet d’une démonstration de capacités à

celui d’outil potentiel des FC aux niveaux local et inter-

national. Le modèle de démonstration a été probant et

RDDC a accepté de mettre en œuvre une version

déinitive du laboratoire mobile en octobre 2009.

L’Unité interarmées d’intervention du Canada

(UIIC), l’équipe nationale d’intervention CBRN,

l’Agence de la santé publique du Canada et les forces

de l’OTAN ont toutes participé aux séances de

formation sur le terrain.

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RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 9

AMÉL IORER L A CAPAC I T É EN MA T IÈRE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É

DÉTECTEURS DE RAYONS GAMMA DIRECTIONNELS

RDDC a établi un partenariat avec le secteur privé en

vue de mettre au point deux détecteurs de rayons

gamma directionnels (DRGD), soit un détecteur à

sensibilité élevée pour les champs à faible rayonne-

ment (DRGDS) et un détecteur pour les champs à

rayonnement élevé à l’intérieur de zones chaudes

(DRGD). L’initiative avait pour but d’améliorer la

capacité des intervenants à isoler et à repérer les

sources de rayonnement gamma. Suivant la fabrication

des deux détecteurs, une série d’essais en laboratoire

et sur le terrain a été menée avec les utilisateurs

inaux, y compris RDDC, la GRC, le MDN, l’UIIC et la

United States Coast Guard. Les résultats ont révélé

que l’utilisation des détecteurs directionnels réduisait

par deux le temps de localisation. Le DRGD a obtenu

un brevet américain en décembre 2008.

En 2006, l’utilisation du DRGD a été proposée

dans le cadre d’un autre projet de l’Initiative de

recherche et de technologie CBRNE visant à mettre

au point un modéliseur de lieux de crimes CBRN

(C2SM). Le système, monté sur robot, crée des

modèles 3D photoréalistes calibrés de milieux et

d’objets que complètent les lectures des détecteurs

CBRN indiquant l’intensité de la menace et la

distribution des contaminants. Les bons résultats du

Les bons résultats du programme de démonstration

de technologies (PDT) du C2SM se sont traduits par

un projet d’accélération du progrès technique ultérieur

(C2SM-FAST) s’intéressant à faire passer de prototype

à présérie les technologies CBRNE de détection et de

la mesure des niveaux de contamination du système.

L’évaluation du détecteur à sensibilité DRGD pour

améliorer les capacités des FC (ou de l’OTAN) à

intercepter les matières radioactives et nucléaires

illicites à bord de navires est également en cours.

Deux détecteurs ont été achetés pour cette évaluation

maritime qui est appuyée par l’opération d’interdiction

maritime (MIO) de l’OTAN.

La mise au point de détecteurs à sensibilité élevée

et de détecteurs spectroscopiques portatifs pour les

champs à rayonnement élevé avec information direc-

tionnelle intégrée constitue une percée technologique

en détection du rayonnement. Le détecteur pour les

champs à rayonnement élevé permet de localiser les

isotopes dans les zones de champs de niveaux élevés

et les deux types de détecteurs indiquent la direction

de la source radioactive, caractéristique que ne

possèdent pas les détecteurs commerciaux.

Le personnel de RDDC utilise le détecteur de rayons gamma directionnel dans le cadre d’un exercice CBRN.

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R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T10

FABRIQUÉ AU CANADA : FORMATION AUX EXPLOSIFS RECONNUE MONDIALEMENT

L’expertise de haut niveau du Canada pour la mise

au point d’équipement et de formation de contre-

mesures explosives est bien connue partout dans

le monde. Le Canada a donc la possibilité d’aider

d’autres pays et de travailler avec eux ain qu’ils

évoluent et progressent dans le domaine. Au début

de l’année 2009, la détonation d’un dispositif explosif

de circonstance télécommandé a causé la mort de

plusieurs opérateurs de neutralisation des explosifs et

munitions (NEM) des forces de sécurité colombiennes.

Un examen de l’accident tragique a mis en lumière la

nécessité d’améliorer la tactique, l’équipement et les

opérations. Dans le cadre de sa mesure corrective, le

gouvernement de la Colombie a envoyé au Canada

des membres de la police et des opérateurs militaires

de NEM assister à des cours spécialisés.

Ces cours faisaient partie du programme

d’entraînement CBRNE technique avancé, aussi

appelé opération Maple Leaf, qui comprenait quatre

nouveaux cours pour les techniciens en explosifs, soit

électronique avancée/techniques de désamorçage

manuel, exercices de transfert de technologie et

applications réelles, contre-mesures électroniques et

dispositifs commandés par fréquence radio et

formation à l’aide d’agents réels. L’initiative est gérée

par le Centre canadien de recherches policières qui

relève de RDDC et est inancée par l’entremise de

l’IRTC de RDDC.

La Colombie n’est pas le seul pays à avoir tiré

parti de l’expertise canadienne. Le Canada est reconnu

comme chef de ile dans le monde entier en NEM et

pour contrer les dispositifs explosifs de circonstance.

Des techniciens en explosifs de partout sont venus au

Canada pour participer à l’opération Maple Leaf, dont

les États-Unis, la Colombie, le Brésil, la République

tchèque, la Suède, la Norvège, l’Espagne, la France,

l’Afrique du Sud, la Belgique, le Royaume-Uni,

Singapour, le Danemark, l’Australie et l’Allemagne.

METTRE EN COMMUN L’INFORMATION POUR APPUYER LES INITIATIVES CONTINENTALES VISANT LA CONNAIS-SANCE DE LA SITUATION MARITIME

Le contexte du mandat élargi de défense et de sécurité

des FC appelle les décideurs à assurer la connaissance

de la situation maritime (CSM) en appui de la défense,

de la sécurité et de la sécurité publique. La CSM est la

connaissance effective de tout élément associé au

milieu maritime qui pourrait avoir une incidence sur la

sécurité, l’économie ou l’environnement d’une nation.

La communication de l’information maritime

parmi les nombreux organismes gouvernementaux

qui jouent un rôle dans le domaine, le Directeur –

Exigences en matière de gestion de l’information

maritime, qui répond aux besoins en gestion de

l’information notamment de la Marine, des Centres

régionaux des opérations interarmées, de Transports

Canada, de l’Agence des services frontaliers du

L’eau propulsée du dislocateur de bombe de véhicule de grande dimension fait ses preuves et le dispositif explosif à l’intérieur du camion est désarmé.

Scène après l’interruption avec le contenu des barils d’explosifs dispersé sur le site.

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RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 11

AMÉL IORER L A CAPAC I T É EN MA T IÈRE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É

Canada, de la GRC, de Pêches et Océans Canada, de

même que des services d’urgence locaux et des

autorités portuaires. En outre, la mise en commun de

l’information qui a une incidence sur la nécessité d’une

CSM nationale, continentale et mondiale s’impose

avec les autres pays. La communication des données

de CSM avec les États-Unis est tout particulièrement

importante pour le Canada. RDDC communique

l’information de base sur la CSM avec les États-Unis

par l’entremise d’un cadre appelé « capacité de

commandement facilitée par réseaux » en plus de

participer à des exercices binationaux dans lesquels

des services à valeur ajoutée comme les données de

CSM et la détection d’anomalies maritimes à attributs

ont été démontrés. Aux États-Unis, la United States

Coast Guard et la United States Navy participent à la

mise en commun de l’information de CSM.

SYSTÈME TÉLÉCOMMANDÉ PROVISOIRE DE CHASSE AUX MINES ET DE DÉMINAGE

Le Système télécommandé provisoire de chasse aux

mines et de déminage (STPCMD) mis au point par

RDDC et utilisé par la Marine a été mis en œuvre en

juin 2008 à l’occasion de l’exercice annuel binational

Frontier Sentinel 08-2 de la sécurité intérieure maritime

et de la défense du Canada et des États-Unis. Les

exercices Frontier Sentinel aident le Canada et les

États-Unis à améliorer la planiication coordonnée et

les interventions communes pour les menaces

maritimes en Amérique du Nord. L’exercice de 2008

simulait la menace d’une mine sous-marine pour le

port, le leuve et les abords de Portsmouth, New

Hampshire, aux États-Unis. La situation nécessitait la

mobilisation et le déploiement rapides du STPCMD

à Portsmouth. Le système a été expédié de la Base

des Forces canadiennes (BFC) Esquimalt à la BFC

Comox, puis a été expédié par voie aérienne jusqu’à

Portsmouth à bord d’un des nouveaux aéronefs de

transport stratégique canadien de la série des CC177

Globemaster III. Le Système télécommandé de chasse

aux mines a été installé sur une jetée locale de la Marine

et les consoles portatives de commandement et de

contrôle, dans un remorqueur de la United States Navy.

Divers participants du Canada et des États-Unis

ont pris part aux exercices Frontier Sentinel. Le

scénario comportait le repérage de navires océaniques

d’intérêt par les autorités canadiennes et américaines,

le partage intergouvernemental et inter organisations

de l’information et une simulation d’escalade de la

menace suivie de l’arraisonnement en mer de navires

d’intérêt par les équipes appropriées d’application

de la loi. Figuraient parmi les participants canadiens

la Force opérationnelle interarmées de l’Atlantique,

le NCSM Glace Bay, le 5e Groupe des opérations

maritimes (5GOM)/4GOM, l’Unité de plongée de la

Flotte (Atlantique) et le 429e Escadron de transport.

Quant aux homologues des États-Unis, la United

States Coast Guard Atlantic Area, la Second Fleet, le

Federal Bureau of Investigation et la United States

Customs and Border Protection étaient du nombre.

Ces exercices ont fait la démonstration du fonctionne-

ment du STPCMD dans des courants de marée allant

jusqu’à cinq nœuds ainsi que dans des approches de

port très étroites au traic intense. Le STPCMD est

l’un des rares systèmes télécommandés de chasse

aux mines capables de fonctionner dans un tel milieu

dificile. L’exercice a fourni au détachement du STPCMD

des FC une occasion précieuse de perfectionner ses

connaissances du système. Il a également offert au

Canada une occasion unique de participer à une série

continue d’exercices conjoints canado-américains

axés sur la sécurité maritime et la défense du territoire

national.

La communication, de la part des partenaires inter-nationaux, des données de CSM renforce la défense et la sécurité du Canada et de ses alliés.

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R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T12

BASE DE DONNÉES DES SPECTRES DE RÉSONANCE MAGNÉTIQUE NUCLÉAIRE DES PRODUITS CHIMIQUES TOXIQUES

La menace d’activités de terrorisme chimique est à

l’origine d’un projet international pour faciliter la déter-

mination des risques chimiques pour l’ensemble de la

population. L’objectif du projet était de créer une base

de données des spectres analytiques des produits

chimiques toxiques, des armes chimiques, de leurs

précurseurs et de leurs produits de dégradation.

La tâche consistait à déinir les agents de menace

d’après la disponibilité de l’information dans les sources

publiées, à établir les voies de préparation, les précur-

seurs et les produits de dégradation, à faire la synthèse

des produits chimiques d’intérêt, à enregistrer les

spectres de résonance magnétique nucléaire (RMN) et

à créer une base de données consultable. RDDC et le

Centre d’études du Bouchet, en France, ont collaboré

au projet qui visait essentiellement à créer une liste de

produits chimiques dangereux pouvant être préparés

et utilisés facilement par des groupes terroristes. La

liste contient les spectres de RMN de ces produits

chimiques et facilite leur identiication en cas

d’activités criminelles présumées. Elle permettra ainsi

aux organismes civils d’être mieux informés sur les

armes chimiques.

La base de données découlant du projet permet

aux organismes gouvernementaux et civils de recon-

naître les produits chimiques toxiques, y compris leurs

précurseurs et produits de dégradation, à l’aide de la

spectroscopie de RMN. Ce projet a établi des relations

de travail étroites entre les laboratoires nationaux du

Canada et de la France qui permettront aux deux pays

d’entreprendre d’autres projets dans le domaine des

produits chimiques toxiques et des agents de guerre.

Un technologue de la recherche à RDDC Sufield utilise un spectromètre de résonance magnétique nucléaire.

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RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 13

AMÉL IORER L A CAPAC I T É EN MA T IÈRE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É

COLLABORATION INTERNATIONALE SUR LES TRAUMATISMES CÉRÉBRAUX LÉGERS

Des ondes de choc d’explosion provoquées par des

armes thermobariques (produisant une explosion) ou

des dispositifs explosifs de circonstance (IED) peuvent

survenir près des soldats. Ces ondes peuvent entraîner

un traumatisme crânien fermé non visible, y compris

un traumatisme cérébral léger, source de grande

préoccupation pour les FC.

Ain que les FC puissent mieux reconnaître les

troubles cérébraux indicateurs d’un traumatisme

crânien fermé causé par une onde de soufle d’un IED,

RDDC a ébauché des protocoles pour évaluer les

traumatismes cérébraux légers et effectue depuis

2007 des essais cliniques et sur le terrain en vue de

les valider.

Ces essais et les tests de diagnostic sont menés

en collaboration avec des partenaires canadiens et

internationaux des domaines médical et de la défense.

Le projet est à l’origine de la conception de tests

potentiels pour poser le diagnostic initial des

traumatismes cérébraux légers sur le terrain. Un test

validé avec succès facilitera le processus décisionnel

pour la reprise du service, et les méthodes validées de

neuroimagerie, neurophysiologique et neurocognitive

contribueront à la vériication ultérieure des trauma-

tismes cérébraux légers.

SIGNATURE D’UNE NOUVELLE ENTENTE DE COLLABORATION EN S & T POUR LA SÉCURITÉ PUBLIQUE ENTRE LE CANADA ET LE ROYAUME-UNI

Au cours des dernières années, RDDC a administré un

certain nombre d’ententes internationales de collabo-

ration en S & T pour la sécurité publique avec les États-

Unis. Les deux pays connaissent des améliorations

importantes issues des efforts continus, notamment

dans les domaines de la sécurité frontalière et de la

prévention et de l’intervention chimique, biologique,

radionucléaire et explosive.

En plus de ces ententes oficielles, RDDC participe

à plusieurs activités, comme des conférences, des

exercices, des réunions et des activités spéciales, qui

rassemblent des experts en S & T et en sécurité

publique des nations alliées du Canada. En 2009, une

étape importante a été franchie pour oficialiser la

relation entre le Canada et l’une de ces nations. Le

9 janvier 2009, le Canada et le Royaume-Uni ont signé

une entente de collaboration en S & T pour la sécurité

publique. Les signataires principaux de l’entente

étaient RDDC, au nom du gouvernement du Canada,

et le Centre for the Protection of National Infrastructure

(CPNI) du Royaume-Uni, au nom du gouvernement du

Royaume-Uni.

La signature de l’entente à Londres a donné

l’occasion aux délégations des deux pays d’acquérir

une meilleure compréhension de la structure organi-

sationnelle et des programmes de S & T de chacun, de

connaître leurs priorités respectives en S & T pour la

sécurité et de discuter des domaines de collaboration

possibles ainsi que des prochaines étapes pour la

mise en œuvre des activités de collaboration.

Le CPNI et RDDC poursuivent des buts et des

objectifs communs et la collaboration entre les deux

pays favorisera la communication de l’information, les

projets communs et la formation au Canada et au

Royaume-Uni. Les deux pays tireront réciproquement

proit de leurs expériences d’intervention en cas de

situations graves touchant la sûreté et la sécurité de la

population, de l’environnement et des infrastructures.

RDDC œuvre à mettre au point des méthodes visant à déterminer si les soldats près des points de détonation ont subi un traumatisme cérébral léger.

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R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T14

PLEIADES ET DCLTCM

Le PDT de détection, de classiication et de localisation

des torpilles à partir de capteurs multiples (DCLTCM)

a oficiellement pris in le 31 mars 2009. Ce PDT très

probant avait pour but d’accroître la probabilité

de détecter des torpilles lancées vers des navires

de guerre canadiens à temps pour entreprendre

des manœuvres évasives. La démarche consistait

principalement à faire un meilleur usage des données

déjà disponibles avec les systèmes de détection

existants, par exemple en surveillant les bandes non

utilisées actuellement avec les sonars en service et en

obtenant un niveau d’intégration plus élevé entre les

systèmes sonar. Bien que les résultats précis soient

classiiés, le projet de démonstration a révélé une

nette amélioration de la probabilité de détection au

cours des exercices de tir réel. Le banc d’essai du

concept avancé de sonar PLEIADES, mis au point en

appui au PDT, est maintenant utilisé régulièrement au

sein des FC comme mise à niveau provisoire pour les

systèmes des navires. En plus d’améliorer les alertes

torpilles, du fait qu’il utilise des technologies mises au

point par les PDT du sonar remorqué intégré actif et

passif (TIAPS) et de la guerre sous-marine en réseau

(GSR), le système PLEIADES améliore grandement

les capacités de lutte anti-sous-marine classique.

L’expérience avec le système PLEIADES a servi à

l’élaboration des caractéristiques techniques du

programme de mise à niveau d’une suite logicielle de

conduite de guerre sous-marine.

La console de visualisation du système PLEIADES au centre des opérations du NCSM Winnipeg.

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RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 15

RENFORCER LES FORCES CANADIENNESLes Forces canadiennes vivent actuellement une transformation et une restruc-

turation importantes qui leur permettront de se conformer à la stratégie de

défense Le Canada d’abord et de remplir les principales missions qui leur sont

coniées. Ce chapitre présente quelques exemples qui montrent comment RDDC

relève ces déis et s’assure que les FC disposent du meilleur équipement et des

ressources opérationnelles nécessaires dans un environnement où la sécurité

mondiale est en constante évolution et qu’elles soient prêtes à protéger les intérêts

canadiens au XXIe siècle.

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R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T16

VIDÉOS D’ENTRAÎNEMENT POUR DÉTECTER ET ÉVALUER LA MENACE QUE CONSTITUENT LES IED

Les IED sont des bombes artisanales fabriquées et

employées autrement qu’au cours d’opérations mili-

taires classiques. La technologie visant à contrer les

IED constitue une priorité absolue en S & T pour le

MDN. Malgré les progrès de la technologie de détec-

tion des IED, les troupes dépendent toujours de leur

capacité à balayer l’environnement du regard pour

détecter la menace.

RDDC a donc lancé un projet pour créer des outils

d’entraînement individuels et d’équipe pour améliorer

la capacité des soldats à détecter la menace par le

balayage visuel. Une vidéo d’entraînement, le simula-

teur d’indices et de familiarisation avec l’environnement

(Environment Familiarization and Indicator Trainer

(EFIT)) a été conçue et mise au point par RDDC. L’EFIT

a été fondé sur les résultats des expériences réalisées

à l’aide de soldats qui revenaient tout juste du théâtre.

Des soldats des Forces opérationnelles 3-08, 3-09 et

1-10 ainsi que des troupes d’appoint au Centre de for-

mation pour le soutien de la paix ont reçu l’instruction

de l’EFIT. Le prototype a été utilisé pour l’instruction

des groupements tactiques et dans le cadre de

l’instruction axée sur le théâtre et sur la mission. Les

évaluations et les améliorations sont en cours.

L’EFIT permet de familiariser les militaires avec la zone opérationnelle grâce à l’intégration d’images satellitaires haute résolution, de cartes vectorielles et de vidéos des parcours de convoi.

Les soldats des FC utilisent le simulateur pour la sensibilisation au danger des IED ain de développer l’instinct de repérer les irrégularités, signe le plus fréquent d’une menace à l’explosif.

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RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 17

RENFORCER L ES FORCES CANADIENNES

UN SYSTÈME DE NOTATION AUTOMATISÉ DES RÉDACTIONS POUR LES ÉCOLES DES FC

Dans le cadre de ses fonctions, un analyste du

renseignement doit résumer plusieurs comptes rendus

renseignements en un seul document, appelé INTSUM,

qui remontera la chaîne de commandement pour

d’autres analyses. Apprendre à rédiger eficacement

un INTSUM exige un temps considérable et son

enseignement utilise mal le temps d’un instructeur

devant suivre un programme d’études. De ce fait, le

présent projet a été mis en branle pour doter l’École

du renseignement de la BFC Kingston d’un outil

permettant aux stagiaires de recevoir automatiquement

des commentaires sur leurs INTSUM au fur et à

mesure de la rédaction.

Le projet a été entamé en juillet 2008. Au cœur de

l’outil se trouve un modèle informatique des facultés

humaines qui crée ses propres représentations

sémantiques pour les mots croisés dans les dizaines

de milliers de documents lus pendant une phase de

formation. Dans le cas présent, le modèle a été formé

à partir d’environ 20 000 documents de renseigne-

ment de sources ouvertes pris sur Internet. Une

fois l’ordinateur formé, l’instructeur sélectionne un

ensemble de documents que le stagiaire doit résumer

et indique ce qu’il considère comme un « exemple

idéal » de résumé. Pour la pédagogie, les stagiaires

rédigent leurs propres INTSUM pour les documents

choisis par l’instructeur. L’outil compare le contenu

sémantique des résumés des stagiaires à celui de

l’exemple idéal. Si la similitude entre les deux n’atteint

pas un niveau d’acceptation minimal, le stagiaire

échoue, reçoit quelques commentaires et est invité à

recommencer.

Le système sera mis en fonction et permettra aux

instructeurs de se consacrer au programme d’études

plutôt que d’enseigner une compétence pouvant être

acquise dans le temps libre des stagiaires. L’outil

raccourcira considérablement le temps nécessaire

pour accomplir une tâche importante.

Le système de notation automatisé de RDDC aidera les oficiers du renseignement stagiaires à apprendre à rédiger de meilleurs résumés.

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R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T18

MODÉLISATION DE L’ACTIVITÉ CIVILE POUR LES EXERCICES ET L’EXPÉRIMENTATION : CAMX

Le soldat canadien en mission côtoie la population

civile tous les jours. Les modèles de population civile

qui igurent dans les jeux de guerre utilisés par l’Armée

canadienne à des ins d’entraînement et d’expéri-

mentation font pourtant piètre igure. Pour y remédier,

RDDC a créé CAMX, une simulation multi-agents de

l’activité civile qui peut interopérer avec les jeux de

guerre au moyen de protocoles de norme pour des

simulations en réseau. CAMX a été conçu pour simuler

des centaines à des milliers de piétons et de véhicules

tout en limitant le plus possible le travail de l’utilisateur.

Dans le contexte d’un jeu de guerre, de tels nombres

seraient autrement beaucoup trop élevés.

La conception d’un logiciel prototype a été enta-

mée en décembre 2007. CAMX est une entreprise

commune de l’équipe de recherche opérationnelle de

la Direction du développement des capacités de la

Force terrestre, de RDDC et du Centre de génie

logiciel (Terre). Le prototype a été créé à partir de

l’expertise développée par des spécialistes de

l’industrie.

Depuis, le prototype a été utilisé à l’occasion de

deux exercices synthétiques. Les leçons retenues ont

servi à créer une version révisée de CAMX, qui sera

mise à la disposition des partenaires canadiens et

internationaux à la in de 2009. CAMX a été créé pour

appuyer la Direction des environnements synthétiques

de l’Armée de terre (DESAT), chargée des centres de

simulation de l’Armée de terre partout au Canada. Le

National Simulation Center de l’Armée américaine et

le Land Warfare Centre du Royaume-Uni ont depuis

manifesté leur intérêt. Ces derniers ont demandé des

copies de CAMX.

Grâce à CAMX, les environnements synthétiques relètent mieux la réalité du terrain.

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19RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009

RENFORCER L ES FORCES CANADIENNES

La représentation adéquate des civils dans les

simulations se traduit par d’importantes améliorations.

Le nombre de victimes ou de blessés parmi les civils

peut maintenant être estimé. La présence de circulation

oblige également les unités militaires à se déplacer à

des vitesses plus réalistes. Mais plus que tout, CAMX

rend les tâches d’acquisition, d’identiication et de

reconnaissance d’objectifs plus représentatives.

L’expérience acquise grâce au projet de recherche

opérationnelle sera bientôt offerte à tous les centres

de simulation canadiens ainsi qu’à leurs partenaires

internationaux.

SYSTÈMES D’INFORMATION GÉOGRAPHIQUE

RDDC a entrepris l’acquisition et la mise en œuvre de

systèmes d’information géographique (SIG) en vue de

répondre à l’un des objectifs de la SDCD, « Assurer la

croissance des Forces ». Les SIG aideront à déterminer

l’emplacement idéal des centres de recrutement et du

recrutement mobile et à établir des liens avec des

candidats potentiels très compétents pour les FC.

Des experts clés et des bureaux de premier

intérêt se sont réunis pour examiner les exigences en

matière de sécurité, de matériel, de logiciel, d’instruction

et de données et les exigences organisationnelles.

Travaillant en parallèle sur chacune des parties

principales de la capacité éventuelle des SIG, chaque

équipe a réussi à contribuer à l’obtention d’une mise en

œuvre rapide. Le travail avait été entamé en juillet 2008

et, en mai 2009, les SIG étaient opérationnels.

La capacité des SIG a été créée pour venir en aide

à tout client qui aurait besoin d’une analyse géo-

graphique approfondie. Depuis sa création, le Sous-

ministre adjoint (Affaires publiques), le Groupe du

recrutement des Forces canadiennes, la Sous-ministre

adjointe (Ressources humaines – Civils) et le Chef du

personnel militaire ont tous proité de la capacité. Par

nature, elle requiert un haut niveau de collaboration

entre les nombreux partenaires, y compris le Service

de cartographie du ministère, Statistique Canada, le

Groupe du recrutement et les experts en la matière de

RDDC.

Les répercussions des systèmes pourraient être

très importantes. Les emplacements idéaux des

centres de recrutement pourraient par exemple

inluencer l’empreinte de recrutement des FC dans

des villes et des collectivités d’un bout à l’autre du

Canada. L’analyse du personnel pourrait retentir sur la

qualité et le nombre des demandes d’emploi

engendrées pour doter des postes. D’autres analyses

nous aideront à comprendre la nature du contexte

externe du personnel, ce qui augmentera l’eficacité

de la planiication et des politiques futures.

RDDC AIDE À FAÇONNER LA FUTURE GÉNÉRATION D’OFFICIERS GÉNÉRAUX

RDDC a mis le projet en route à la demande du Chef

d’état-major de la Défense (CEMD). Son objectif était

d’étudier l’effet à long terme de diverses politiques

possibles en gestion de carrière, y compris le maintien

de l’effectif, l’avancement et la planiication de la

relève, pour les grades d’oficiers supérieurs.

L’Environnement ARENA, simulation d’événe-

ments discrets axée sur des entités, a été utilisé pour

modéliser la progression de l’ensemble des oficiers

supérieurs des FC par rapport à chacune des politiques

candidates. Des proils d’âge et d’expérience des

hauts gradés ont été établis pour différents moments

pour une projection d’environ 12 ans. L’âge et le niveau

d’expérience au moment de la promotion ont égale-

ment été examinés. L’étude a été effectuée suivant des

impératifs urgents du calendrier à l’automne 2008. Les

résultats ont été présentés au Chef du personnel

militaire, au CEMD et au Conseil des Forces armées.

Les résultats de l’étude établissaient les facteurs

qui inluencent le plus les caractéristiques démo-

graphiques de l’ensemble des oficiers généraux. Ils

présentaient également les restrictions qui freinent

la progression professionnelle qui pourraient être

assouplies sans effet nuisible sur le futur corps des

oficiers généraux. L’étude a fourni des renseignements

utiles au CEMD dans sa démarche pour élaborer une

politique de gestion de la carrière des oficiers

supérieurs. Le 5 janvier 2009, le CEMD a rendu

publique une lettre déinissant sa politique en matière

de planiication de la relève pour les oficiers généraux

et les colonels et capitaines de vaisseau. Les modalités

de la politique ont été inspirées des résultats de la

recherche de RDDC.

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R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T20

AMÉLIORATION DES GROUPES PROFESSIONNELS DE LA FORCE AÉRIENNE – PROJET DES TECHNICIENS EN AÉRONAUTIQUE

Avec l’émergence de nouvelles technologies, les FC

doivent réévaluer les normes d’entrée de tous les

postes, notamment ceux qui comportent une forte

courbe d’apprentissage. Les chercheurs de l’équipe

de sélection et d’évaluation de RDDC ont donc

entrepris un projet de recherche pour valider plusieurs

groupes professionnels de la Force aérienne, comme

les techniciens en recherche et sauvetage (SAR), les

techniciens en systèmes d’armement (Air) et les

opérateurs de détecteur électronique aéroporté. Ils

ont réalisé une analyse des emplois pour déinir les

caractéristiques essentielles requises des candidats

pour plusieurs groupes de techniciens en aéronautique,

puis préparé des tests de sélection pour évaluer ces

caractéristiques.

Des groupes de discussion comptant de cinq à

huit experts en la matière ont établi les tâches (classées

par rendement important) et les connaissances,

compétences, aptitudes et autres caractéristiques

connexes, qui ont ensuite été envoyées à des titulaires

de poste à différents endroits au Canada. Les réponses

aux sondages remplis ont servi à cerner les carac-

téristiques essentielles. Puis, ces caractéristiques

essentielles ont été regroupées rationnellement ain

de déterminer les variables explicatives de la formation

et du rendement au travail à utiliser dans la sélection

des postes de techniciens en aéronautique.

RDDC a collaboré étroitement avec le personnel

de recherche du Chef d’état-major de la Force aérienne

pour mener les groupes de discussion et pour réaliser

le sondage subséquent à l’analyse des emplois. Le

projet s’est concrétisé par un système de sélection

défendable juridiquement, iable et valide qui reconnaît

les candidats étant fortement susceptibles de réussir

dans des postes hautement techniques, et par là d’aug-

menter l’eficacité opérationnelle de la Force aérienne.

DISPOSITIFS D’AVERTISSEMENT VISUEL AU LASER

Les dispositifs d’avertissement visuel au laser (DAVL)

représentent une nouvelle étape du processus lié aux

situations pouvant comporter une escalade de la

force. Ils seront utilisés lorsque les autres mesures

n’auront pas permis d’empêcher la population locale

de s’approcher trop près d’une zone de sécurité

militaire où leurs actions peuvent être considérées

comme hostiles. Ain d’offrir aux combattants

canadiens en Afghanistan un DAVL sécuritaire, les FC,

RDDC et le Centre d’essais techniques de la qualité

(CETQ) ont travaillé conjointement pour évaluer les

performances des systèmes commerciaux.

L’utilisation de lasers dans les DAVL peut soulever

des inquiétudes concernant la sécurité oculaire. Le

principal risque potentiel associé au DAVL est que le

cristallin concentre le faisceau de lumière sur la rétine,

ce qui peut provoquer une brûlure si la force de la

source laser est trop élevée. Le déi consiste donc à

utiliser la bonne concentration de faisceau laser ain

de rester sous le seuil de sécurité tout en demeurant

dans la plage de fonctionnement eficace.

L’évaluation technique du DAVL comportait trois

étapes. La première consistait en une étude des

caractéristiques physiques comme la taille, le poids et

l’interface avec l’arme ainsi qu’en une évaluation des

différents modes de fonctionnement et procédures.

On a ensuite mesuré les caractéristiques du faisceau

laser nécessaires pour calculer la distance oculaire

critique nominale (DOCN) et la distance capillaire

critique nominale. Troisièmement, on a effectué des

mesures pour déterminer la distance à laquelle le

DAVL produit un éblouissement convaincant ainsi que

le cycle de vie de la pile lorsque le système fonctionne.

Les évaluations ont offert une occasion unique à

RDDC et aux FC de connaître l’état actuel de la

technologie et de vériier si elle est assez développée

pour répondre aux besoins des FC. RDDC croit ferme-

ment que les DAVL peuvent être utilisés en toute

sécurité pour avertir les piétons et les conducteurs de

Amélioration des groupes professionnels de la Force aérienne – Projet des techniciens en aéronautique.

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RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009

RENFORCER L ES FORCES CANADIENNES

21

véhicules à l’extérieur de la zone DOCN si les utili-

sateurs et le personnel résidant à l’intérieur de cette

zone sont équipés de protection oculaire adéquate.

Un tel équipement peut aider à contrôler et à éviter

l’usage d’une force létale pendant les situations

pouvant comporter une escalade de la force.

NOUVELLE FORMATION EN ÉVACUATION AÉROMÉDICALE POUR LES MÉDECINS DE L’AIR

Le système d’évacuation aéromédicale (AIREVAC)

stratégique des FC a été sollicité davantage par l’effet

de la fréquence et de la gravité des blessures sur le

champ de bataille subies par nos soldats en

Afghanistan. Ain d’augmenter la capacité des FC à

ramener le personnel blessé du théâtre en toute

sécurité et dans les meilleurs délais, une formation

intensive d’une semaine sur l’AIREVAC a été

incorporée au cours de médecine opérationnelle de

l’air nouvellement restructuré. Le programme de

formation amélioré et restructuré a été conçu pour

maximiser la capacité opérationnelle des médecins de

l’air et par là même de toute l’équipe d’AIREVAC, qui

doivent se montrer toujours à la hauteur du rôle de

médecin plus polyvalent et changeant dans le cadre

de pareilles missions critiques.

Le module de formation sur l’AIREVAC du cours

de médecine opérationnelle de l’air revu a été inauguré

en février et comprenait une semaine complète de

formation interactive, pratique et basée sur des cas

sur l’AIREVAC. La durée, l’intensité et la précision de

la formation, comprenant une nouvelle place de choix

sur le point de vue du médecin, contrastent de façon

marquée avec la formation offerte par le passé. Tirant

parti des dernières expériences, les experts des FC

ont présenté des discussions de cas, facilité la

familiarisation avec l’équipement et les plateformes et

créé des mises en situation réalistes avec des patients

au cours du vol d’entraînement déterminant de deux

jours.

Les Services de santé des FC, un anesthésiste

des FC, l’École de médecine opérationnelle (Groupe

médical) du Centre des sciences médicales aéro-

spatiales et sous-marines (CSMASM) de RDDC

Toronto, le 426e Escadron (Trenton) et l’équipage

d’AIREVAC (Trenton) participaient à la formation.

Grâce à cette dernière, les nouveaux diplômés du

cours de médecine opérationnelle de l’air des FC sont

beaucoup mieux placés pour utiliser avec assurance le

système d’AIREVAC des FC. Cette formation a favorisé

l’acquisition de connaissances, d’habiletés et de

compétences pour la prestation de soins en colla-

boration dans un milieu dificile. Elle a amélioré l’état

Formation en évacuation aéromédicale pour les médecins de l’air.

Page 24: Stimuler - Defence Research and Development Canada · 2012. 8. 3. · 2 R & D POUR LA DÉFENCE CANADA – STIMULER LES SCIENCES ET LA TECHNOLOGIE DE DÉFENSE ET DE SÉCURITÉ POUR

R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T22

de préparation de notre personnel de médecine de

l’air et contribué au continuum de soins pour nos

soldats blessés ou malades.

ÉTUDE DES BESOINS EN EPI POUR CONTRER LES IED

En 2006, les détonations rapprochées d’IED ciblant

les patrouilles à pied ou en véhicule ont fait plusieurs

victimes parmi les FC en mission en Afghanistan. Des

démarches ont été entreprises par les FC pour élaborer

les caractéristiques techniques d’équipement de pro-

tection additionnel, y compris de l’équipement de

protection individuel (EPI), ainsi que pour en faire

l’acquisition. Par conséquent, l’étude des besoins en

EPI a été entamée dans le cadre de la lutte aux IED de

RDDC pour mieux comprendre l’eficacité de l’EPI et

la protection qu’il procure dans le but d’améliorer la

capacité de survie des soldats contre les nouvelles

menaces. Les tâches effectuées dans le cadre du

projet comprenaient les suivantes :

1. analyse des tâches comportementales des troupes

en véhicule pour déinir les besoins opérationnels

propres à chaque rôle (tâches requises, amplitude

des mouvements, portée, posture, etc.) ainsi que

l’exposition pour les membres d’équipage des

lottes A et B;

2. contrôle balistique de systèmes ultramodernes

souples et rigides offrant une protection, y compris

de nouveaux modèles de composites hybrides pour

examiner les possibilités d’équilibre entre le poids,

la rigidité, le volume et la protection contre la

fragmentation;

Soldats participant à l’évaluation des facteurs humains de la protection balistique à l’appui d’une nouvelle conception du R et D de l’EPI.

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RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 23

RENFORCER L ES FORCES CANADIENNES

3. modélisation de la vulnérabilité et de la mortalité

des soldats à pied ou en véhicule ain de déinir les

lacunes de la conception et les besoins en protection

à la fois comme mise hors de combat et capacité de

survie;

4. évaluation des facteurs humains et essai auprès des

utilisateurs réalisés avec des prototypes de systèmes

d’EPI comprenant une protection des membres

supérieurs et inférieurs, une protection de la région

pelvienne et une cuirasse des lancs pour déterminer

la protection acceptable et la résistance à la péné-

tration en fonction du rôle et des tâches requises;

5. conception et fabrication du prototype d’un nouveau

système offrant une protection balistique faisant la

démonstration de certains des concepts issus de

l’étude pour augmenter la protection.

Les résultats de cette étude contribueront à

orienter les besoins opérationnels urgents, les exi-

gences de mission et les projets d’acquisition d’EPI en

déterminant la faisabilité de la protection balistique

propre au rôle et les niveaux de protection pour

différentes parties du corps permettant d’augmenter

les chances de survie du soldat.

POINTAGE ET DIFFÉRENCIATION D’ARMES ÉLECTRO-OPTIQUES AMÉLIORÉS EN PRÉSENCE DE TECHNIQUES DE CONTREMESURE AU LASER

Les technologies de contremesure au laser sont en

pleine évolution. Leur utilisation contre les systèmes

des FC peut perturber la capacité d’intervention.

RDDC a initié un projet ayant pour objet d’examiner la

vulnérabilité des systèmes d’armes électro-optiques

amis (munitions guidées par laser, capteurs de

véhicules aériens sans pilote (UAV), missiles guidés à

imagerie infrarouge, etc.) aux techniques de

contremesure (CM) au laser actuelles et de présenter

des solutions permettant de conserver leur eficacité.

On a utilisé un laboratoire expérimental pour

évaluer les conditions dans lesquelles les systèmes

de poursuite sont vulnérables aux techniques de CM

au laser. L’impact d’une CM sur les systèmes de

poursuite a été évalué à l’aide de simulations

numériques et hybrides. Pour réduire les vulnérabilités

aux CM, on a analysé des stratégies de désignation

laser. On a développé une unité de traitement d’image

et de poursuite en temps réel ain d’effectuer des

recherches sur des systèmes d’imagerie à capteurs

infrarouges. Cela permet, par exemple, l’émulation

des systèmes infrarouges de pointage et de diffé-

rentiation des UAV. Les effets des techniques de CM

sur le traitement des images et les capacités de

poursuite de ce système ont été évalués en laboratoire

par simulation numérique et mesures expérimentales.

Pour maintenir la capacité du système lorsqu’il est

soumis à une CM au laser, on a élaboré des algorithmes

avancés de traitement d’images et de poursuite à

l’aide de la simulation numérique.

Ce projet a permis d’évaluer l’impact possible des

contremesures au laser sur les systèmes de poursuite

électro-optiques et d’explorer des techniques d’atté-

nuation. Les travaux se poursuivront ain que les FC

puissent mieux évaluer l’impact des CM au laser et

prendre des mesures de protection leur permettant de

maintenir leur capacité opérationnelle.

Image infrarouge dégradée par un faisceau laser.

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R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T24

ÉTABLIR DES PARTENARIATS POUR L’INNOVATIONLa richesse des connaissances et les installations uniques de RDDC la mettent

en position favorable pour participer à des projets de collaboration avec les

secteurs public et privé, et faire en sorte que toutes les instances concernées

en tirent un avantage maximal. Le présent chapitre présente des exemples à

suivre de réalisations scientiiques et technologiques grâce à des partenariats

nationaux et internationaux faisant appel aux gouvernements, à l’industrie et au

milieu universitaire.

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RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 25

É TABL IR DES PAR T ENARIA TS POUR L’ INNOVA T ION

IONISATION LASER DE PROTECTION ACTIVE DE ZONE POUR LA DIRECTION DE LA HAUTE TENSION (ZAPLIGHT)

Mettre au point une solution au problème des IED est

l’un des objectifs prioritaires de tous les laboratoires

de recherche et fabricants pour la défense dans le

monde. Les IED constituent une menace importante

pour nos troupes qui participent à des opérations de

maintien de la paix et de conlit mineur. Malgré leur

technologie plutôt rudimentaire, les IED posent

problème du point de vue de la détection et des

contre-mesures. De ce fait, RDDC a mis sur pied le

projet ZAPLIGHT faisant appel à la technologie de

laser femtoseconde pour orienter diverses formes

d’énergie et déjouer les menaces qui pèsent sur les

véhicules terrestres.

Plusieurs contrats de R & D ont été octroyés à

des universités par le canal de ce projet, et des

scientiiques de l’Institut national de recherche

scientiique (INRS) – Énergie, matériaux et télécom-

munications et de l’Université Laval ont grandement

contribué à sa réussite. Le savoir faire acquis grâce au

projet a également rendu possible la mise en chantier

d’un nouveau programme R & D de laser femtoseconde

en collaboration avec la France dans le cadre de

l’arrangement spéciique 35. Au moyen de l’entente,

les scientiiques des deux pays se transmettent de

l’information. Un essai pratique commun de laser

femtoseconde est prévu pour la in 2009.

Le projet a permis à RDDC d’acquérir une solide

connaissance théorique et pratique de la technologie

de laser femtoseconde térawatt. Il a en outre ouvert la

voie à toute une gamme de nouveaux projets et

d’applications appuyant directement divers aspects

de la Stratégie S&T pour la Défense. Les techniques

de neutralisation par déroutement qui ont découlé

du canal de conduction induit par laser ont de plus

préparé le terrain à des contre-mesures opportunes

aux dernières générations des missiles multimodes

(optoélectronique/radiofréquence) et des capteurs

ou systèmes d’alerte de l’ennemi. Enin, ce projet de

R & D a permis aux scientiiques de RDDC de prendre

une part active dans un nouveau domaine scientiique

et a ouvert la voie à des échanges constructifs et à

une collaboration avec des pays étrangers.

Zaplight

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R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T26

MISE AU POINT EN COLLABORATION D’UN SYSTÈME DE GUERRE ÉLECTRONIQUE TERRESTRE

Le PDT d’analyse de la guerre électronique et des

communications intégrées et capteurs de radio-

fréquences (ICEWARS) a été mis en place en vue

d’améliorer la quantité, la qualité et la rapidité de

diffusion de l’information de guerre électronique (GE)

en intégrant des capteurs perfectionnés à des outils

d’intégration automatique des données. Le projet

ICEWARS a vu le jour en 2003 comme effort commun

entre les scientiiques de RDDC, des chercheurs du

Centre de recherches sur les communications, les FC

et l’industrie ain de mettre au point de nouvelles

technologies de détection et d’analyse des commu-

nications. Une méthode évolutive de développement

de logiciels a été utilisée pour augmenter progres-

sivement le niveau d’automatisation de la collecte et

du traitement des données des capteurs de GE. Une

série d’essais pratiques complets avec la participation

active du personnel militaire a permis de recueillir les

commentaires nécessaires pour orienter le programme

de recherche et adapter les technologies ICEWARS

ain de répondre aux besoins opérationnels.

Dans le cadre de la démarche, RDDC a établi

un contrat avec Xwave Solutions Inc. d’Ottawa

(maintenant CAE Services professionnels Canada)

pour mettre au point la capacité d’analyse de GE.

Le directeur – Administration du programme des

systèmes de commandement terrestre (DAPSCT),

en tant que partenaire majeur du projet, a établi un

contrat de réparation et de révision avec Xwave pour

le soutien des systèmes de GE en service de la Force

terrestre (FT).

Un premier système de capteur et d’analyse de

GE a été livré au DAPSCT en 2005 et utilisé pour

mettre au point de nouveaux systèmes opérationnels.

La version déinitive de la technologie ICEWARS a été

remise au DAPSCT en mars 2009 à des ins d’amé-

liorations à la capacité des systèmes de GE de la FT.

Cette technologie servira également de base au

nouveau PDT Klondike pour étudier les capacités

futures de GE de la FT. Grâce à l’étroite collaboration

avec nos partenaires, le projet ICEWARS a mis au

point, fait la démonstration et produit plusieurs nou-

velles technologies qui ont amélioré considérablement

la capacité de guerre électronique de l’armée. Le

projet a également contribué à amé-liorer la capacité

industrielle canadienne pour appuyer les systèmes de

GE utilisés par la FT.

Le personnel des FC évalue le système ICEWARS.

Le personnel des FC et de RDDC met à l’essai le système ICEWARS.

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RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 27

É TABL IR DES PAR T ENARIA TS POUR L’ INNOVA T ION

PERFECTIONNEMENT DES CAPACITÉS DE RÉSEAU DE DONNÉES POUR LA RADIO TACTIQUE

Faisant partie intégrante de son système d’aide

au commandement terrestre (SACT), la FT se sert

de la radio de réseau de combat (RRC) pour assurer

les communications tactiques entre les véhicules

terrestres. À ce jour, la RRC a été utilisée principalement

pour les services téléphoniques essentiels et de

données limitées. Les demandes pour une meilleure

capacité de données se font de plus en plus sentir

pour satisfaire les exigences du commandement et du

contrôle et de la connaissance de la situation dans les

opérations réseaucentriques. Par ailleurs, l’intégration

des radios s’impose pour permettre la fourniture sans

interruption de services à protocole Internet (IP).

Le DAPSCT examine les options de la technologie

pour établir la faisabilité technique et le coût de

l’amélioration des radios ain de pallier les faiblesses.

RDDC procède à de la R & D en technologies de

réseau et de radio de pointe pour combler les besoins

de capacité améliorée, de résistance accrue et d’offre

de nouveaux services réseaux. Le DAPSCT a conié à

General Dynamics Canada, le fabricant d’origine de la

RRC, l’élaboration d’un prototype de la validation de

principe d’une RRC améliorée pour illustrer la faisabilité

technique et le coût. En collaboration avec le DAPSCT,

RDDC a adapté ses technologies de contrôle d’accès

de modem radio et de radiocommunication pour

répondre aux exigences précises de la RRC, qui ont

ensuite été fournies à General Dynamics Canada pour

l’élaboration du prototype. Le projet met également à

proit notre collaboration continue avec des partenaires

internationaux passant par l’initiative du Bureau des

C3 de l’OTAN pour produire une nouvelle norme

d’interopérabilité pour les RRC de capacité supérieure.

La création du prototype par General Dynamics

est toujours en cours, mais il ressort des résultats

préliminaires que les améliorations à la RRC seront

réalisables et que les nouvelles capacités de

radiocommunication qui en découleront aideront à

satisfaire les exigences opérationnelles des services

vocaux et de données.

Le personnel des FC utilise les RRC.

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R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T28

CENTRE CANADIEN DES SYSTÈMES DE VÉHICULES TÉLÉPILOTÉS

En septembre 2006, le Centre canadien des systèmes

de véhicules télépilotés (CCSVT) est devenu le centre

national pour la mise au point, l’essai et l’évaluation

des systèmes télépilotés. Partenariat sans but lucratif

constitué en vertu d’une loi fédérale, le Centre a été

créé du fait de la reconnaissance du gouvernement

de l’Alberta et d’autres qu’il y a, dans le sud-est

de la province, un centre de gravité d’entreprises et

d’expertise technique en systèmes de véhicules

télépilotés (SVT). Cela s’explique en grande partie par

le programme de recherche continu dans les systèmes

télépilotés de RDDC et par l’accès à de l’espace aérien

autrement réglementé dans le polygone d’essai de

Sufield.

Le principal objectif du CCSVT est de promouvoir

le secteur industriel des SVT au Canada. Exception

faite de la promotion et du réseautage dans le secteur

industriel des SVT au Canada, le CCSVT a comme

activités premières de s’occuper des questions de

réglementation en matière de SVT et d’assurer la

coordination avec RDDC et Transports Canada pour

faciliter les vols des véhicules aériens sans pilote dans

le polygone d’essais de RDDC.

RDDC fait partie du conseil d’administration du

CCSVT et contribue à l’avancement de la technologie

des SVT. Comme l’un des plus grands secteurs

d’entraînement en Amérique du Nord, le polygone

d’essai de RDDC en est un de choix pour le CCSVT.

Son accès à une zone totale d’environ 2 700 kilomètres

carrés pour les vols de véhicules aériens sans pilote

fait du polygone d’essai une installation de classe

mondiale pour nombre de raisons : espace aérien

réglementé sans aucune circulation aérienne civile

permise, conditions météorologiques favorables (ciels

dégagés et très peu de précipitations), terrain idéal

pour les opérations de véhicules aériens sans pilote,

espace dans des hangars et soutien du personnel et

de l’infrastructure de RDDC.

RDDC a multiplié ses contacts avec d’autres

entreprises nationales et internationales, ce qui s’est

traduit par de nouvelles possibilités de collaboration et

une meilleure connaissance de la capacité du secteur.

Les véhicules aériens sans pilote offrent également

des avantages opérationnels intéressants pour les FC.

Systèmes de véhicules télépilotés

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RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 29

É TABL IR DES PAR T ENARIA TS POUR L’ INNOVA T ION

PDT DE L’HYMEX

Le PDT de l’exploitation de l’image hyperspectrale

(HYMEX) a été mis en place en vue de préparer les FC

aux possibilités futures de détection hyperspectrale

spatiale en plein essor au Canada (par l’entremise de

l’ASC) et à l’échelle internationale.

Des algorithmes de nombreuses sources ont

été évalués à l’aide de données hyperspectrales

aériennes recueillies à l’occasion de divers essais au

Canada. Les meilleurs algorithmes ont été intégrés

par MacDonald Dettwiler and Associates dans une

trousse hyperspectrale de soutien opérationnel (THSO)

élaborée avec la participation des utilisateurs inaux

des FC et achevée en juin 2009. Le Service de carto-

graphie (S Carto) et le Centre d’imagerie interarmées

des Forces canadiennes (CIIFC) étaient les deux

principaux commanditaires militaires de l’HYMEX,

relevant tous deux du directeur – Renseignement

géospatial. Des imagistes et des techniciens en

géotechnique militaires ont pris part à la déinition du

logiciel de la THSO en formulant des commentaires

dans le cadre d’ateliers et de séances de démonstration.

Figuraient parmi les partenaires de l’industrie

MacDonald Dettwiler and Associates, G.A Borstad

Associates et AUG Signals. Du milieu universitaire,

l’Université de Lethbridge, l’Université York, l’Univer-

sité de l’Alberta et l’Université du Nouveau-Brunswick

étaient du nombre. Les collaborateurs d’autres

ministères comprenaient Pêches et Océans Canada et

Ressources naturelles Canada. En outre, quelques

partenaires internationaux de la défense ont participé

au projet. Les partenaires ont, entre autres, évalué la

THSO, analysé les données, recueilli les données des

essais pratiques et fourni des détecteurs aériens pour

les essais.

À court terme, nos partenaires militaires utilise-

ront la THSO pour enseigner aux utilisateurs inaux

militaires l’imagerie hyperspectrale et pour exploiter

certains ensembles de données en hyperespace

spectral. À long terme, les FC en viendront à utiliser

l’imagerie hyperspectrale sur une base opérationnelle

plus régulière pour diverses missions allant de la

recherche du renseignement sur l’ennemi à la

détection de cibles dificiles et aux opérations de

recherche et sauvetage. RDDC poursuit également le

travail pour accroître l’utilité de l’imagerie hyper-

spectrale et améliorer les capacités de la THSO.

Trousse hyperspectrale de soutien opérationnel (THSO)

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R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T30

PROJET DE DÉMONSTRATION DU SYSTÈME GMTI DE RADARSAT-2

L’exposé initial de RADARSAT-2 a laissé entrevoir la

possibilité de tester la détection du système d’indi-

cation de cible terrestre mobile (GMTI) ain de valider

les études concrètes théoriques et aériennes et de

mettre au point une véritable capacité spatiale. De ce

fait, le projet a été conçu pour créer et mettre à l’essai

un système GMTI spatial expérimental et pour utiliser

les résultats pour déinir les propriétés d’un système

opérationnel futur ainsi que les exigences s’y

rapportant.

La base théorique des systèmes GMTI de radar à

synthèse d’ouverture (SAR) aérien et spatial a été

mise au point et à l’essai avec des plateformes

aéroportées. Depuis le lancement de RADARSAT-2,

des mesures réalisées à la fois dans l’atmosphère et

dans l’espace ont été utilisées pour valider le travail théo-

rique préalable et élaborer de nouveaux algorithmes.

Les résultats de l’essai ont fourni de l’information

applicable au système GMTI de RADARSAT-2 comme

aux futurs radars spatiaux GMTI.

La Sensors Directorate du Air Force Research

Laboratory des États-Unis (dans le cadre du pro-

gramme trilatéral de recherche et développement en

technologie (TTRDP)), l’agence spatiale d’Allemagne

DLR (collaboration TerraSAR-X), le laboratoire de

défense allemand Fraunhoffer FHR, l’ASC et le

directeur – Développement de l’espace (DD Espace)

ont tous collaboré au projet. Ce dernier a fait connaître

les possibilités du système GMTI de RADARSAT-2

pour une utilisation dans les analyses d’utilité ainsi que

les caractéristiques du système GMTI pour une

utilisation dans la déinition et l’établissement des

coûts des ajouts futurs à la constellation radar, en plus

de procurer un pouvoir de négociation avec les alliés

et les partenaires internationaux.

Le personnel de RDDC Ottawa et du ministère de la Défense d’Allemagne examine les données à un lieu de référence de station de base GPS à Whistler, en Colombie-Britannique, pendant un essai du système GMTI.

L’opérateur de caméra vidéo du CIIFC surveille la circulation à Ottawa pour fournir de l’information sur la surface pour les mesures du système GMTI de RADARSAT-2.

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RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 31

É TABL IR DES PAR T ENARIA TS POUR L’ INNOVA T ION

FACILITER L’ÉCHANGE D’INFORMATION ET TIRER PROFIT DE L’EXPERTISE GRÂCE À DE NOUVELLES COMMUNAUTÉS DE PRATICIENS

L’une des activités déterminantes de RDDC consiste

à créer et entretenir un réseau de partenaires et

d’experts en la matière nationaux et internationaux

dans les domaines des S & T, de la sécurité publique

et de la sécurité nationale par l’entremise de grappes

scientiiques et de communautés de praticiens.

Celles-ci sont formées de groupes d’intervenants du

gouvernement, de l’industrie et du milieu universitaire

qui partagent les mêmes intérêts pour un sujet en

particulier et qui désirent apporter leur savoir-faire et

leur expérience ain d’améliorer la capacité du Canada

à prévenir les situations qui ont un effet sur la sûreté et

la sécurité des Canadiens, à s’y préparer, à y répondre

et à revenir aux opérations normales.

Les grappes scientiiques qui font partie de

l’Initiative de recherche et de technologie CBRNE

(IRTC) sont actives depuis bon nombre d’années, mais

de nouveaux sujets d’intérêt dans le cadre du pro-

gramme technique de sécurité publique de RDDC

sont toujours en cours d’élaboration. Au cours de

l’année 2008-2009, cinq nouvelles communautés

de praticiens ont été instaurées et poursuivent leur

croissance : sécurité électronique, résilience et inter-

dépendance des infrastructures essentielles, gestion

des urgences et intégration de systèmes, biométrie et

systèmes d’identité humaine et sécurité des frontières

et des transports.

RDDC facilite la gestion de la connaissance et la

collaboration parmi les communautés de praticiens en

communiquant de l’information et des renseignements

à valeur ajoutée au moyen de réunions, d’ateliers

et de conférences, en fournissant un espace de travail

collectif de pointe par le canal d’un portail Web,

en s’associant avec l’industrie et en établissant et

coinançant des appels de propositions ouverts, équi-

tables et transparents pour les projets de sciences et

de technologie.

Le travail accompli par les communautés de

praticiens fournit et fait bénéicier des connaissances

d’une très grande valeur qui aident le gouvernement

fédéral à établir les priorités et à déinir les vulnérabilités

et les risques. Par ricochet, les décideurs sont mieux

outillés pour investir au bon endroit ain que le Canada

mette en valeur les capacités requises pour protéger

sa population et ses infrastructures.

LE MINISTÈRE AUSTRALIEN DE LA DÉFENSE FAIT L’ACQUISITION DE LA TECHNOLOGIE NÉE DES PDT DE RDDC

La Defence Science and Technology Organisation

(DSTO) de l’Australie dispose d’un programme de

systèmes de surveillance déployables. Dans le cadre

d’un essai commun sur le terrain sous l’appui du

programme de coopération technique (TTCP), les

réseaux sous-marins numériques du système rapide-

ment déployable (RDS) canadien conçus récemment

ont été présentés à un scientiique de la DSTO. De ce

fait, la DSTO a décidé que les réseaux du RDS

viendraient appuyer leur propre programme de

systèmes déployables. Une entente pour l’achat de

six réseaux a ensuite été conclue avec RDDC.

M. Philip Jackson (DSTO Australie) et M. Garry Heard (RDDC Atlantique) examinent la « tête » du réseau avant la mise en œuvre pendant les essais d’acceptation à St. Margaret’s Bay, en Nouvelle-Écosse.

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R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T32

L’ordre d’achat prévoyait la conception et la con-

struction de six réseaux acoustiques conformément à

des caractéristiques prédéinies de rendement, de

poids, de puissance et de consommation d’énergie.

Les réseaux sont destinés à être utilisés dans un

système déployable à piles et doivent par conséquent

être hautement eficaces.

Les hydrophones à gamme étendue de fréquence,

une interface Ethernet au réseau, un câble de réseau

spécialisé avec une membrure de force intégrée et un

concept du conditionnement de l’hydrophone simpliié

comptent parmi les améliorations particulières des

réseaux australiens par rapport aux anciens réseaux

du RDS. La tâche a été réalisée par RDDC à titre

d’entrepreneur principal et par Omnitech Electronics

et Wescan Systems Ltd. comme sous-traitants. Les

réseaux ont été acheminés à l’Australie en juin 2008.

Après la fourniture des six réseaux à la DSTO, la

technologie des réseaux numériques du RDS a été

transférée à l’industrie. Omnitech Electronics Inc. a

breveté la technologie des réseaux et fourni deux

autres réseaux à L3 Communications en Australie.

CIPROFLOXACINE ENCAPSULÉE DANS DES LIPOSOMES

Les infections respiratoires bactériennes sont très

dificiles à traiter, même au moyen d’antibiotiques à

large spectre. L’antibiothérapie ne réussit toujours pas

à faire baisser les taux de mortalité du charbon

pulmonaire, de la tularémie et de la peste pneumonique.

Bon nombre de tels pathogènes sont intracellulaires

et survivent aux effets de l’antibiothérapie. De ce fait,

RDDC a mis en place un projet pour démontrer

l’eficacité accrue de la ciproloxacine encapsulée

dans des liposomes contre plusieurs infections

pulmonaires.

La ciproloxacine encapsulée dans des liposomes

a démontré une eficacité accrue dans une seule dose

contre des pathogènes respiratoires bactériens,

comme des cellules de la souche du vaccin vivant

F. tularensis, avec un modèle d’essai létal de souris.

Le développement industriel a pris le relais de la

recherche par le processus du PDT. Suivant le

partenariat et l’exécution du contrat par RDDC,

Aradigm Corp. a fait de la ciproloxacine encapsulée

Nœuds du réseau du RDS

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RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 33

É TABL IR DES PAR T ENARIA TS POUR L’ INNOVA T ION

dans des liposomes un de ses principaux composés.

L’entreprise a pris à son compte le programme de

développement clinique et a dernièrement mené à

terme avec succès deux études de phase 2 pour le

traitement des infections associées à la ibrose

kystique et à la bronchectasie. Par l’entremise du

TTCP, le Royaume-Uni effectue une évaluation de la

ciproloxacine encapsulée dans des liposomes. Un

produit qui a obtenu l’approbation réglementaire pour

une indication (ibrose kystique) peut rapidement être

approuvé pour d’autres indications (comme une

infection pulmonaire de menace biologique).

Figurent parmi les partenaires du projet RDDC

pour la démonstration de principe et l’avis scientiique,

Northern Lipids Inc. pour la formulation et la stabilité

du produit et Aradigm Corp. pour l’élaboration de

l’inhalateur à poudre sèche et pour avoir mené à

terme avec succès les essais cliniques de phase 2

du produit. Le Defence Science and Technology

Laboratory du Royaume-Uni aimerait mettre à l’essai

la ciproloxacine encapsulée dans des liposomes

contre un certain nombre de modèles d’infectiosité

de menace biologique.

L’utilisation de la technologie permettra d’offrir

des traitements plus eficaces contre les agents

biologiques propagés par aérosols tant pour les FC

que pour les premiers intervenants de la sécurité

publique.

Les essais cliniques de phase 2 de la ciproloxacine encapsulée dans des liposomes ont été menés à terme avec succès.

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R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T34

INFLUENCER LA PRISE DE DÉCISIONSRDDC contribue de façon notable à l’élaboration et à l’amélioration des stratégies

et des politiques qui soutiennent les intérêts du Canada en apportant un savoir-

faire, des conseils et une orientation techniques et scientiiques inestimables.

En intégrant les éléments scientiiques et techniques dès le début des processus

de décision et de développement, RDDC veille à ce que les ressources soient

investies là où elles sont vraiment nécessaires. Le présent chapitre décrit

certaines des principales activités de S et T qui aident nos dirigeants à prendre

des décisions éclairées.

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RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 35

INF L UENCER L A PRISE DE DÉC IS IONS

SÉLECTION DES ASTRONAUTES CANADIENS – DÉPISTAGE

En mai 2008, l’ASC a entamé un processus de

sélection pour recruter de nouveaux astronautes. De

la présente sélection s’ajoutent deux nouveaux

astronautes qui s’acquitteront des tâches de l’ASC à la

Station spatiale internationale pour la durée de son

cycle de vie établi, soit jusqu’en 2015 ou plus tard. Le

processus de sélection des astronautes comprend

un examen médical complet et l’ASC a mandaté le

Centre de médecine environnementale des Forces

canadiennes à RDDC pour réaliser le test médical de

sélection très poussé de phase 3 des astronautes

candidats inalistes de l’ASC.

En mars 2009, 16 inalistes, sélectionnés parmi

plus de 5 000 candidats initiaux, ont été soumis à un

examen médical et psychologique complet pendant

5 jours au Centre des sciences médicales aéro-

spatiales et sous-marines (CSMASM) de RDDC.

L’examen a été mené en grande partie à l’aide des

installations offertes au sein des services d’experts-

conseils en médecine du CSMASM à RDDC, là même

où le dépistage du personnel navigant des FC est

principalement effectué. Les services d’experts-

conseils en médecine ont travaillé de concert avec

l’ASC pour mettre en place les techniques d’imagerie

additionnelles qui étaient requises, comme l’imagerie

par résonance magnétique, le tomodensitogramme

et l’ultrason, au North York General Hospital. Les

essais en laboratoire ont quant à eux été effectués par

LifeLabs. Le choix des services d’experts-conseils

en médecine du CSMASM à RDDC conirme la

primauté de l’établissement au Canada pour les

évaluations aéromédicales cliniques. Les examens

médicaux complets des 16 inalistes visaient à

s’assurer que les candidats sélectionnés respectaient

toutes les normes médicales requises pour les tâches

de la Station spatiale internationale.

Le CSMASM à RDDC demeure un centre

d’excellence pour l’évaluation médicale et l’entraîne-

ment des équipages militaires et civils. Des plans pour

l’entraînement aéromédical des astronautes choisis

comptent parmi les collaborations futures avec l’ASC.

Le CSMASM offre de la consultation, des évaluations

et de l’entraînement à divers organismes du MDN

et civils.

Dans le cadre des activités de dépistage médical de RDDC et du CMEFC, le service de consultation médicale a travaillé avec l’ASC ain d’élaborer des procédures d’imagerie additionnelles au North York General Hospital.

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R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T36

MODÉLISATION ET ANALYSE DES CENTRES DE SOUTIEN OPÉRATIONNEL DES FC

L’un des plus grands déis des FC est d’améliorer leur

capacité à manœuvrer partout au monde, à déployer

et maintenir des forces à l’étranger loin de leur base

de soutien nationale. La capacité à manœuvrer partout

au monde comporte deux éléments majeurs, soit la

mobilité et la durabilité. La mobilité est directement

liée aux besoins de transport. Quant à la durabilité, elle

se rattache au soutien logistique et au soutien connexe

pouvant être déployés. La présente étude a donc

été entreprise pour répondre à deux problèmes de

logistique militaire associés au concept de soutien

centralisé : l’optimisation de l’emplacement des

centres de soutien opérationnel et l’établissement de

l’itinéraire des aéronefs pour un soutien opérationnel.

La question de l’emplacement des centres consiste à

localiser différents centres de soutien à des endroits

stratégiques dans le monde pour assurer un maintien

eficace des opérations de déploiement. La question

de l’itinéraire des aéronefs consiste à établir des

itinéraires optimaux dans un réseau de centres de

soutien opérationnel pour le transport de fournitures

et de marchandises pendant les opérations de main-

tien en puissance.

Au cours de l’étude, des mesures de rendement

ont été mises au point pour évaluer l’eficacité de

différents centres de soutien opérationnel. Cette

étude a été menée en 2007 et 2008 et a été mise en

œuvre pour le compte du Commandement du soutien

opérationnel du Canada (COMSOCAN).

Le COMSOCAN s’est penché sur la question des

centres de soutien opérationnel et a récemment

présenté un rapport au Chef d’état-major de la

Défense sur les recommandations futures pour la

mise en place d’un réseau mondial de ces centres.

Dernièrement, le COMSOCAN a ouvert le premier

centre à Spangdahlem en Allemagne sur une base de

validation de trois ans. Les activités de modélisation et

d’analyse mises sur pied par RDDC fournissent une

base solide pour éclairer la prise de décisions sur

l’emplacement et la mission des centres. Une fois en

place, le réseau de centres de soutien opérationnel

constituera un outil très pratique permettant de

manœuvrer partout au monde.

La méthode d’analyse utilisée pour l’étude peut

être mise en œuvre pour examiner de prochains

concepts de soutien opérationnel, comme le pré-

positionnement en mer, et pour déterminer les

emplacements optimaux de prépositionnement en

appui aux opérations nationales (lignes de commu-

nication pour le Nord, par exemple). Cette étude

fournit une capacité d’analyse très pratique pour les

problèmes de logistique opérationnelle.

APPAREILS DE RECHERCHE ET DE SAUVETAGE À VOILURE TOURNANTE GRIFFON ET CORMORANT

En 2005, il s’est imposé avec évidence que le parc

d’appareils de recherche et de sauvetage (SAR) à

voilure tournante des FC, le CH149 Cormorant, ne

pouvait répondre à tous les besoins de SAR pour

l’emploi d’une force (EF) et la mise sur pied d’une

force (MPF). Par conséquent, en septembre 2005,

quatre CH146 Griffon et le personnel connexe ont été

déployés au Centre conjoint de coordination des

opérations de sauvetage de Trenton (CCCOS) dans le

cadre de l’opération Starish. La lotte de Cormorant a

ensuite été répartie parmi les trois autres bases

principales d’opérations (MOB) de Comox, Gander et

Greenwood. Il en a été ainsi jusqu’à ce que l’état de

fonctionnement des Cormorant soit amélioré au point

que la reprise des opérations aux quatre MOB soit

possible.

L’étude s’est déroulée en plusieurs étapes au

cours d’une année et demie. Durant la première, les

études du personnel du Chef d’état-major de la Force

aérienne (CEMFA) ont porté sur la disponibilité du

Cormorant. La deuxième étape a suivi trois grands :

l’examen par des analystes de trois options visant à

améliorer l’état de fonctionnement de la lotte de

Cormorant; des activités courantes de simulation de la

Force aérienne (FA) et des forces alliées pour

déterminer l’effet de la diminution du contingent

annuel d’heures de vol (CAHV) de la MPF Cormorant;

le Griffon comme principale plateforme de SAR à

voilure tournante. Les deux étapes de l’examen

détaillé de la nature des incidents dans la zone de

responsabilité de Trenton ont servi de base pour

conseiller le CEMFA sur l’historique des demandes

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RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 37

INF L UENCER L A PRISE DE DÉC IS IONS

d’une plateforme de SAR à voilure tournante déployée

de la MOB de Trenton. À la in de chaque étape, le

CEMFA a été informé des résultats. Le Chef d’état-

major de la Défense a ensuite été informé des

conclusions générales et de la voie à suivre indiquée

par le CEMFA.

À court terme, l’analyse a sufi à fournir au CEMFA

une base à partir de laquelle orienter les moyens pour

accroître la capacité de SAR à voilure tournante. À

long terme, l’analyse des incidents et de l’intervention

dans la zone de responsabilité de Trenton conduira à

des améliorations dans les types de mesures de la

performance et de la collecte d’information requise

pour évaluer les opérations de SAR et la performance

futures, constituant le fondement d’autres amélio-

rations de la capacité.

JEUX DE LA FORCE OPÉRATIONNELLE INTERARMÉES – ÉQUIPES ROUGES

La constitution d’une équipe rouge est une activité de

soutien au processus organisationnel menée par une

équipe lexible, ayant une grande faculté d’adaptation,

indépendante et experte qui vise à établir une relation

d’apprentissage collaboratif en permettant une ana-

lyse critique des hypothèses, des concepts, des plans,

des opérations, des organisations et des capacités du

point de vue des adversaires dans le contexte d’un

environnement de sécurité complexe. Le concept

d’équipe rouge est utilisé pour remettre en question

les hypothèses et les idées préconçues des situations

opérationnelles complexes, mais pas la probabilité

qu’une cible soit attaquée ou qu’une tactique soit

utilisée. Il ne peut éviter la surprise, mais contribue à

éviter l’étonnement catastrophique. Cela est particu-

lièrement essentiel lorsque l’adversaire est agile ou

dificile à déinir parce que la méta-ignorance peut

être mieux exprimée.

Actuellement, les principaux partenaires et clients

du concept d’équipe rouge sont la haute direction

de la Force opérationnelle interarmées des Jeux

Olympiques (FOIJO) et l’équipe du processus de

planiication des réponses rapides. L’entreprise est

une collaboration entièrement intégrée de RDDC, du

projet Solutions de sécurité coordonnées pour les

événements majeurs (SSCEM), et de la FOIJO.

Le mécanisme d’exécution du concept d’équipe

rouge a commencé par plusieurs simulations d’exer-

cice sur maquette mises au point à partir d’un plan de

campagne d’un adversaire. Les simulations visaient à

faire ressortir des sujets nouveaux et persistants pour

appliquer la pensée critique orientée vers les déis

majeurs. Ainsi, le groupe cible pouvait réléchir aux

sujets dans le cadre d’une équipe et songer aux

divers effets en cascade ou aux conséquences. Les

principales constatations révèlent jusqu’à maintenant

que la composition de l’équipe rouge, pour être

eficace, exige un effort considérable pour obtenir

la connaissance et l’état d’esprit appropriés. Elle

nécessite un mélange de talents et de points de vue

et doit mettre l’accent sur le bon tempérament et la

bonne motivation. Elle doit également comprendre

du personnel bien renseigné, et non des profanes,

responsable devant le commandant, mais libre de

mettre en doute des points posant problème.

ANALYSE DE LA STRUCTURE DE FORCES DE LA MARINE

À l’approche de la in de vie opérationnelle des

plateformes actuelles de la lotte de surface de la

Marine canadienne au cours des 10 à 15 prochaines

années, la question de la forme que devrait prendre la

future combinaison de navires de la lotte se pose.

Bien qu’une étude sur la composition de la lottille

(FMS I) ait été menée en 2005, le milieu du

développement des forces a évolué, tout comme les

outils conçus au départ pour examiner l’effet

stratégique de la planiication fondée sur les capacités.

Dans le présent contexte, il est maintenant essentiel

de revalider les hypothèses, de préciser l’environne-

ment de sécurité de l’avenir théorique, de présenter

des concepts de plateformes modiiées et de réévaluer

les structures futures de la lotte pour mener à bien la

deuxième version de l’étude sur la composition de la

lottille (FMS II).

L’objectif de la FMS II était d’examiner une vaste

gamme d’options de lotte en fonction des concepts

de navires futurs. Les options envisagées compre-

naient la lotte « cible » du Chef d’état major de la

Force maritime (CEMFM) et la lotte de la SDCD ainsi

que des variantes à coût, qualité et quantité limités.

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R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T38

L’outil de simulation de la structure de forces

Tyche a été mis au point pour permettre à la Marine

d’effectuer une planiication fondée sur les capacités

en portant une attention à la planiication de la

structure de forces globale plutôt qu’au remplacement

de plateformes au gré des circonstances.

La tâche permet au CEMFM, aux oficiers supé-

rieurs de la Marine, aux planiicateurs du développe-

ment de la Force maritime (DFM) et à l’état-major

d’examiner les risques stratégiques associés à des

options de lotte multiples et diverses grâce à une

démarche indépendante, globale et scientiique et de

mieux orienter les autres analyses en cernant les

facteurs ayant le plus d’inluence sur la planiication

des prochaines structures de lotte. La FMS II et le

modèle de données associé ont fourni des recom-

mandations pour aider à faciliter le processus de prise

de décisions pour ce qui est du nombre et de la

capacité requise des nouvelles catégories de navire.

Une analyse rigoureuse et étoffée est essentielle pour

déinir les énoncés des besoins des grands projets

d’acquisition d’immobilisations, notamment ceux qui

peuvent avoir un effet de plusieurs milliards de dollars

sur le budget et l’économie du Canada.

ÉLABORER L’ORIENTATION DE LA POLITIQUE DES MUNITIONS POUR LES FC

La stratégie de constitution de réserves de munitions

des FC a jusqu’à maintenant reposé sur une ancienne

politique de stockage ainsi que sur les demandes en

opérations et en instruction comparées à la disponibilité

des fonds. Au cours d’une réunion stratégique

d’orientation du Conseil des munitions présidée par le

Sous-chef d’état-major – Matériels (SCEM Mat), il a

été convenu que l’adoption d’une méthode de

modélisation mise à jour était nécessaire ain de

mieux planiier l’utilisation et les besoins des munitions

avec davantage de rigueur scientiique. Par la suite, le

SCEM Mat a conié à la Direction de la recherche

opérationnelle – Groupe des matériaux (DROGM) la

tâche de mener une étude ayant pour but d’élaborer

l’orientation de la politique pour les stocks de

contingence des FC, déinie pendant la conservation

des munitions dans des dépôts.

La suite donnée de la DROGM a été :

1. d’examiner divers scénarios auxquels le Canada

peut raisonnablement être appelé à participer dans

un proche avenir;

2. de calculer la quantité des stocks opérationnels

(stocks op) requis dans de telles missions;

3. d’estimer les stocks de contingence des FC désirés

en fonction de la nature des munitions pour les

perspectives prochaines à l’aide des besoins de

stocks op calculés dans les scénarios examinés

ainsi que des besoins d’instruction connexes;

4. de formuler des recommandations sur les quantités

de chaque type de munitions.

La tâche a été menée à bien en collaboration

avec le J4 Ammo du Commandement du soutien

opérationnel du Canada ( COMSOCAN) et des membres

du Conseil des munitions. Les résultats ont établi les

types de munitions (et les quantités) qui devraient être

acquises ain d’atténuer le risque de pénuries. L’ampleur

de ces acquisitions variait considérablement selon le type

de scénario prévu, oscillant entre 70 millions et près

de 900 millions de dollars. Il a été recommandé de

procéder à l’approvisionnement en munitions d’au moins

100 millions de dollars dans un avenir proche pour réduire

le risque de pénuries pendant un scénario asymétrique.

SOUTIEN DE RDDC À LA FORCE OPÉRATIONNELLE MULTINATIONALE 150 ET À L’OPÉRATION ALTAIR

À l’été 2008, le Canada a pris le commandement de la

Force opérationnelle multinationale (FOM) 150, une

force opérationnelle navale active dans la mer d’Arabie,

le golfe d’Oman, le golfe d’Aden et la mer Rouge.

L’opération Altair (Op Altair), qui constituait la contri-

bution maritime canadienne, permettait d’appuyer la

campagne internationale contre le terrorisme et a

fortement rehaussé l’interopérabilité des marines

canadienne et américaine. La FOM 150 disposait des

navires de guerre canadiens NCSM Iroquois, NCSM

Calgary et NCSM Protecteur, de même que de

plusieurs autres bâtiments des marines alliées.

De mai à septembre, RDDC a eu l’occasion

d’intégrer deux scientiiques à la FOM 150. L’un a été

affecté à la Force maritime multinationale (FMM) dans

le Royaume de Bahreïn au Moyen-Orient, et l’autre

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RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 39

INF L UENCER L A PRISE DE DÉC IS IONS

conseiller en sciences et technologies devait appuyer

les opérations du personnel de la FOM 150 dans le

nord de la mer d’Arabie. Tous deux travaillaient en

tandem, le scientiique affecté en mer complétant le

soutien analytique opérationnel du scientiique affecté

au QG de la FMM à Bahreïn en s’intéressant à

certaines questions tactiques et à la vie à bord des

navires.

À la FMM, le scientiique de RDDC a travaillé au

sein d’une cellule d’analyse des opérations, qui avait la

responsabilité d’évaluer toutes les campagnes menées

par la FMM, y compris celles de la FOM 150. Le travail

touchait l’élaboration et la surveillance de diverses

mesures pour évaluer les réalisations et le rendement

de la coalition. Les éléments à évaluer comprenaient

l’incidence des actes de piraterie et d’autres crimes

perpétrés en mer, la présence navale, les patrouilles

aériennes au-dessus de la mer et la collaboration avec

les pays de la région. Ces paramètres ont été combinés

ain d’évaluer les progrès relativement à des objectifs

de campagne de niveau supérieur. Le scientiique de

RDDC a travaillé au sein de l’équipe d’analyse des

opérations en collaboration avec des scientiiques

spécialistes de la défense du Royaume-Uni (3), de

l’Australie (1) et de la marine pakistanaise (2).

En mer, la tâche principale du conseiller en S et T

était de soutenir l’état-major du commandement,

mais cela permettait également d’intégrer aux

opérations des technologies pertinentes (comme des

systèmes de communications informatiques améliorés

pour l’arraisonnement des navires) et d’identiier les

activités qui pourraient proiter des efforts concertés

en S et T au cours des prochaines années. Les

demandes de renseignements provenant du terrain se

sont concrétisées par la mise en œuvre immédiate de

meilleurs outils de planiication tactique et l’établisse-

ment de nouveaux liens avec le milieu technique de

l’Agence des services frontaliers du Canada sur des

sujets d’intérêt commun, comme la détection de la

contrebande à bord des navires. Le suivi de l’expé-

rience de l’Op Altair a également permis d’obtenir des

technologies améliorées, comme le dispositif

acoustique à grande portée, en appui de la mission de

2009 du NCSM Winnipeg dans le golfe d’Aden.

Le NCSM Iroquois en mer dans le cadre des opérations de la FOM 150.

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OPÉRATION ATHENA

L’opération Athena est la participation du Canada à la

Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS)

en Afghanistan. Concentrée dans la province de

Kandahar dans le sud de l’Afghanistan, depuis

l’automne 2005, elle poursuit un objectif global :

laisser l’Afghanistan aux Afghans et en faire un pays

mieux gouverné, plus paisible et plus sûr. Depuis

l’automne 2006, RDDC maintient un cadre de deux

scientiiques de la Défense déployés au Quartier

général de l’état-major de la Force opérationnelle à

Kandahar pour un soutien direct au commandant de la

Force opérationnelle interarmées. Cette année, six

scientiiques de trois centres différents de RDDC ont

été déployés. La plupart possèdent de l’expérience en

analyse opérationnelle, mais cette année, pour la

première fois, nous avons déployé des scientiiques

de la Défense détenant des connaissances spéciali-

sées en technologie et en laboratoire. Nos scientiiques

ont conseillé le commandant dans les domaines

de l’évaluation de la campagne, de l’analyse de son-

dages et de l’analyse des tendances des mesures

importantes.

Le Canada a assumé le commandement du

Commandement régional (Sud) de la FIAS dirigée

par l’OTAN à Kandahar pendant neuf mois à partir

de février 2008. Au cours des neuf mois, RDDC a

déployé trois analystes de la Défense pour seconder

le commandant dans diverses tâches d’analyse

opérationnelle.

Le soutien de trois ans de RDDC à l’Équipe

consultative stratégique – Afghanistan (ECS-A) située

à Kaboul a pris in avec le remplacement de l’équipe

par un bureau d’appui du gouvernement du Canada

géré par les Affaires étrangères. Mme Elizabeth Speed

a passé deux des trois ans à Kaboul en appui à l’ECS-A.

Le travail de Mme Speed au sein de l’ECS-A visait

essentiellement à fournir des critères d’eficacité pour

le ministère de l’Éducation et des conseils sur la

réforme électorale. L’ECS-A a été créée pour appuyer

le gouvernement afghan dans sa planiication

stratégique.

Au cours de l’année 2008-2009, RDDC a déployé

sept autres membres du personnel technique et

scientiique en Afghanistan pour des visites à court

terme en vue d’effectuer des essais scientiiques et

de la formation et d’assurer un soutien opérationnel.

À raison de 12 heures de travail par jour, 7 jours

sur 7 pour une période pouvant aller jusqu’à 9 mois et

après avoir suivi un régime d’entraînement rigoureux,

ces membres du personnel de RDDC ont contribué

positivement aux efforts du Canada en Afghanistan.

En août 2008, notre participation a atteint son sommet

lorsque sept scientiiques de la Défense étaient

déployés dans la région.

LE MODÈLE STRATÉGIQUE DE PRÉVISION DES COÛTS APPLIQUÉ À L’ÉLABORATION DES OPTIONS DE LA STRATÉGIE DE DÉFENSE « LE CANADA D’ABORD » (SDCD)

La SDCD, lignes directrices du gouvernement pour

orienter l’avenir des FC et du MDN, a été étayée par

une analyse détaillée de la capacité inancière des

mises en œuvre possibles en fonction de l’application

de principes économiques connus. Plus particu-

lièrement, la SDCD a nécessité l’ébauche d’un plan de

mise en œuvre déterminé par la quantiication et la

maximisation des objectifs généraux du gouvernement

en matière de sécurité nationale et de politique

étrangère qui tiennent compte des réalités inancières

et de l’équilibre entre le personnel, l’équipement,

l’état de préparation et l’infrastructure, quatre piliers

des capacités militaires.

En appliquant le premier modèle stratégique de

prévision des coûts intégré du MDN, conçu par RDDC,

l’équipe d’élaboration des options pour la SDCD a

entrepris une modélisation de l’optimisation sous

contrainte. Pour ce faire, un lien a été établi entre les

résultats escomptés du processus de planiication par

capacité au niveau des avantages militaires et le

modèle stratégique de prévision des coûts pour

représenter la dynamique et les interdépendances des

dépenses par catégorie et des technologies de

production militaire pour servir de base aux coûts.

De novembre 2007 à janvier 2008, l’équipe

d’élaboration des options a utilisé une version

condensée du processus de planiication axée sur les

capacités pour établir l’ordre de priorité des objectifs

militaires et les chiffrer. De plus, le modèle stratégique

de prévision des coûts a été modiié pour permettre

une analyse méthodique de scénarios de simulation et

a été doté d’éléments d’étalonnage qui ont permis

d’échelonner les coûts d’approvisionnement et en

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RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 41

INF L UENCER L A PRISE DE DÉC IS IONS

service pour une analyse approfondie. La version

condensée portait essentiellement sur le pilier de

l’équipement. Les prochains exercices de planiication

par capacité tiendront compte des quatre piliers de la

SDCD.

La SDCD aidera à rebâtir les FC grâce à l’adoption

d’un cadre de planiication budgétaire à long terme

constant. Le cadre de inancement à long terme pré-

visible et durable représenté dans le document ainsi

que les étapes énoncées pour l’arrivée des outils clés

devraient inciter les industries canadiennes à investir

dans de nouvelles technologies et à harmoniser leurs

processus de fabrication et leurs programmes de

recherche et développement ain de faciliter les nou-

velles demandes d’approvisionnement et en service.

APPUI À LA FEUILLE DE ROUTE DES CAPACITÉS STRATÉGIQUES

Le Chef – Développement des forces (CDC) relève du

Vice-chef d’état-major de la Défense (VCEMD) pour

orienter la conception future des FC. Dans le cadre de

ses fonctions, le CDF avait besoin d’une feuille de

route des capacités stratégiques pour indiquer la voie

à suivre pour le perfectionnement des capacités des

FC au cours des 20 prochaines années.

L’Équipe de recherche opérationnelle en planii-

cation stratégique (EROPS) à RDDC a conçu un

ensemble d’outils pour appuyer le travail du CDF en

recueillant des évaluations des besoins en capacités

et de l’exécution des capacités actuelles et futures

ain de rentabiliser les prochains investissements

ayant trait aux capacités. Une équipe de scientiiques

a effectué le travail au cours de l’année 2007-2008 à

même les bureaux du CDF au Quartier général de la

Défense nationale. La dernière version de la Feuille de

route a été achevée en juillet 2008 et offre une

première vue d’ensemble du développement des

capacités touchant tous les services pour appuyer la

mise en œuvre de la Stratégie de défense « Le Canada

d’abord ». L’établissement de la planiication de la

Défense sur un fondement analytique rigoureux

conduira à un meilleur équilibre et à une eficacité

accrue des FC dans le futur.

ENQUÊTE CONTINUE SUR LES ATTITUDES PRONONCEZ-VOUS

Le sondage Prononcez-vous (PV), enquête continue

sur les attitudes, a été conçu pour aborder divers

sujets dans un seul sondage, comme la carrière

militaire, la conciliation travail-vie personnelle et le

leadership, ce qui élimine la nécessité des sondages

individuels et réduit la lassitude des sondages. La

tenue semestrielle du PV aide également à suivre

l’évolution des attitudes et des opinions de la Force

régulière au il du temps.

Le sondage PV a permis de recueillir des données

de près de 11 000 membres de la Force régulière

depuis 2004. En continuant de recueillir les données

tous les six mois, une nouvelle phase du projet

permettra une analyse approfondie des tendances

dans les attitudes et opinions de la Force régulière au

il du temps.

Les résultats permettent d’orienter les politiques

et les programmes sur diverses questions militaires

comme la restriction imposée, les langues oficielles

et le Programme d’éthique de la Défense. Les

résultats de huit services différents peuvent être

obtenus sous forme écrite et ont en outre été

présentés à diverses organisations, par exemple aux

groupes de coopération technique, au Conseil des

Forces armées, au Conseil du commandement du

personnel militaire et à plusieurs conférences

nationales et internationales.

Les résultats du sondage PV permettent à la

haute direction de connaître les attitudes et les

opinions de la Force régulière directement de la

source. Le sondage PV sert aussi de référence,

favorisant les collaborations et les comparaisons

internationales par la communication de certains

éléments des sondages réalisés dans les pays alliés.

En tant que méthode pour les comparaisons

internationales, certains éléments du Prononcez-vous

se trouvent également dans les sondages militaires

sur les attitudes des pays alliés, dont l’Australie, la

Nouvelle-Zélande et le Royaume Uni.

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R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T42

EXCELLER DANS LES OPÉRATIONS INTERNESLa réussite de RDDC tient à plusieurs facteurs, notamment la qualité et la

pertinence de nos recherches, la qualité de nos opérations, la compétence de

notre effectif et l’eficacité de notre milieu de travail. Ces facteurs combinés nous

donnent une solide assise sur laquelle nous pouvons édiier et renforcer nos

capacités. Nous soulignons nos succès en reconnaissant et en récompensant

nos réalisations.

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RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 43

EXCEL L ER DANS L ES OPÉRA T IONS IN T ERNES

Aller de l’avant en tant qu’organisation

EXPÉDITION 09

RDDC travaille dans un contexte marqué par une

accélération sans précédent des changements. Pour

rester utiles et maximiser l’effet de nos investisse-

ments dans le domaine des sciences et de la

technologie pour la défense et la sécurité publique,

nous devons continuellement anticiper, nous adapter

et rester souples. RDDC assure la gestion de sa

transformation stratégique continue par l’intermédiaire

de ses « Expéditions ».

RDDC a lancé Expédition 09 en janvier 2008

avec des résultats spéciiques escomptés dans trois

grands domaines stratégiques. La date d’achèvement

prévue était septembre 2009, mais dès mars 2009

nous avions franchi des étapes importantes dans

chacun des trois domaines.

En matière de gestion des principales capacités

internes, en mars 2009 nous avions accompli un cadre

pour l’établissement des priorités et l’affectation des

ressources et nous l’exécutions dans le cours de son

premier cycle annuel. Nous avons également mené à

bien un cadre pour la gestion stratégique des capacités

de S & T et en étions à produire la première évaluation

détaillée. Nous avions déini et inancé les options

d’investissement pour établir notre capacité straté-

gique des services généraux et étions en cours de

planiication et de mise en place de la capacité et du

soutien nécessaires pour nos gens.

Pour ce qui est de la gestion du programme et

des activités de S & T, en mars 2009 nous avons

atteint une capacité opérationnelle initiale pour l’Entre-

prise S & T de la Défense en exécutant le premier

cycle complet de planiication et de production de

rapports. Nous avons établi des partenariats avec des

intervenants clés du MDN et lancé un ensemble de

projets pilotes de validation de concept pour l’amé-

lioration harmonieuse des capacités des FC au moyen

de l’intégration technologique. En outre, nous avons

mis au point la gestion du programme de S & T en

établissant deux nouveaux groupes de partenaires et

fait paraître la première orientation annuelle pour le

processus de conception de programme.

Enin, nous avons réussi à établir une inluence et

des relations pour incorporer les S & T de défense et

de sécurité publique aux programmes ministériels et

fédéraux. Nous avons franchi d’importantes étapes en

mettant en œuvre le plan d’activités du Centre des

sciences pour la sécurité de RDDC, y compris en

établissant des liens avec le grand centre de sécurité

publique et en inluençant la politique et participant

aux préparatifs pour les Jeux d’hiver de 2010 à

Vancouver. Nous avons déterminé les domaines et

les principaux liens pour accroître l’apport des S & T

aux processus fondamentaux du MDN. Nous étudions

les options pour la participation des S & T à la gestion

des risques dans la mise en œuvre de la SDCD. En

outre, nous avons accompli des progrès en nouant

le dialogue avec les intervenants pour déinir le

rôle approprié des S & T dans la maximisation des

avantages économiques des investissements en

défense tout en faisant en sorte que les FC soient à la

ine pointe.

RÉSEAU DU SCIENTIFIQUE EN CHEF

2008 était la première année d’activités complète du

réseau du scientiique en chef, dirigé par le Bureau du

scientiique en chef. La vision du réseau est d’être un

chef de ile inluent en matière d’innovation, d’excel-

lence et de gestion de la connaissance S & T pour

RDDC et l’Entreprise S & T. Conscient de la nécessité

d’un rôle se distinguant de la gestion et de l’exécution

du programme, le réseau du scientiique en chef

s’occupe du Système de gestion des capacités en

S & T de RDDC, y compris des perspectives.

Par diverses participations du personnel de RDDC

et la contribution directe du réseau du scientiique en

chef, le Bureau du scientiique en chef a conçu un

cadre pour la gestion des capacités en S & T de

l’ensemble de l’organisme.

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R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T44

COLLOQUE SCIENCE ET TECHNOLOGIE POUR LA DÉFENSE 2008

Le huitième colloque Science et technologie pour la

défense et deuxième coparrainé par le Chef –

Développement des forces, le MDN et le Sous-

ministre adjoint (Science et technologie) s’est déroulé

à Ottawa les 20 et 21 mai. Environ 200 participants y

ont pris part. Le but du Colloque Science et tech-

nologie pour la défense 2008 – deuxième d’une série

se déroulant sur trois ans – était d’explorer plus en

détail les questions conlictuelles centrées sur

l’humain. Les trois thèmes abordés étaient l’intention

de l’adversaire, comprendre l’espace de combat

d’idées et la complexité des rapports humains. Le

colloque de 2007 poussait la communauté S & T à

examiner les questions suivantes, présentées dans

trois domaines de conlits : conlits entre personnes,

conlits entre la personne et la nature, conlits entre la

personne et elle-même.

INSTITUT DE RECHERCHES POUR LA DÉFENSE ET LA SÉCURITÉ

Cinq ans après en avoir eu l’idée, RDDC et le Collège

militaire royal du Canada (CMR) ont créé l’Institut de

recherches pour la défense et la sécurité (IRDS), qui

aspire à être un centre pour la défense et la sécurité

reconnu à l’échelle internationale tant pour le milieu

universitaire que celui de la recherche scientiique

pour la défense et la sécurité. L’institut contribuera

aux priorités en matière de défense et de sécurité du

gouvernement du Canada et augmentera la capacité

des FC et du MDN. Le nouvel institut favorisera

l’établissement d’une alliance stratégique solide entre

RDDC et le CMR avec des objectifs communs tout en

tirant parti du mandat unique du CMR et de ses

échanges avec des établissements d’enseignement

plus généraux, dont ceux militaires.

RDDC MET EN PLACE SA PREMIÈRE UNITÉ DE SOUTIEN MILITAIRE

En mai 2008, RDDC a mis en place sa première Unité

de soutien militaire (USM) dont le but est d’activer un

mécanisme plus rigoureux visant à coordonner la

contribution militaire ain de favoriser le recours à la

science et à la technologie comme multiplicateurs de

force. L’USM fournira à RDDC une équipe militaire

compétente et expérimentée venant en aide pour

présenter des solutions scientiiques et techno-

logiques pour les FC. La création de l’USM permettra

une gestion eficace et créera une équipe à service

complet de RDDC formée de travailleurs scientiiques,

d’ingénieurs, de techniciens, de personnel de soutien

général et de personnel militaire.

ÉQUITÉ EN MATIÈRE D’EMPLOI

En faveur du seizième rapport annuel du grefier du

Conseil privé sur la fonction publique du Canada,

RDDC s’engage à ce que sa main-d’œuvre soit

entièrement représentative de la diversité de la popu-

lation canadienne. Au cours de l’année 2008-2009,

RDDC a conçu et mis en œuvre un plan de commu-

nication pour l’équité en matière d’emploi pour

sensibiliser l’organisme à la diversité. Des articles

sont diffusés régulièrement dans Léo en ligne, le

bulletin électronique de RDDC, pour annoncer des

activités de commémoration et les mois du patri-

moine et pour encourager la participation au sein de

l’organisme. Encore une fois cette année, le lien pour

le calendrier multiculturel des divers festivals et

événements dans le monde était accessible sur le site

Internet de RDDC. Les taux de représentation au sein

de RDDC des groupes visés par l’équité en matière

d’emploi au cours des cinq dernières années sont

présentés à l’appendice 5.

Page 47: Stimuler - Defence Research and Development Canada · 2012. 8. 3. · 2 R & D POUR LA DÉFENCE CANADA – STIMULER LES SCIENCES ET LA TECHNOLOGIE DE DÉFENSE ET DE SÉCURITÉ POUR

RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 45

EXCEL L ER DANS L ES OPÉRA T IONS IN T ERNES

LANGUES OFFICIELLES

RDDC poursuit ses efforts ain de forger et de

maintenir en poste une main-d’œuvre bilingue, agile et

mobile. En plus des possibilités de formation et des

occasions de perfectionnement offertes régulièrement

aux employés, l’organisme en est à mettre en œuvre

une stratégie sur les langues oficielles pour le groupe

de gestion des scientiiques de la Défense. Le

processus est à l’étape de consultation avec les

gestionnaires, les employés et les représentants

syndicaux.

GESTION DES TALENTS DES SCIENTIFIQUES DE LA DÉFENSE

RDDC renforce son approche de la gestion des talents

en commençant par une gestion de carrière et une

planiication de la relève préventives à l’échelon admi-

nistratif supérieur des scientiiques de la Défense.

Cette approche fait état, pour tous les membres

du cadre de gestion des scientiiques de la Défense,

du perfectionnement professionnel continu, des

vacances courantes et prévues, des besoins et

avantages organisationnels et de l’intérêt manifesté

par les titulaires actuels pour un poste donné.

APPRENTISSAGE

RDDC continue à participer à divers groupes opéra-

tionnels en appui au Conseil d’intégration des sciences

et de la technologie du Sous-ministre adjoint, y

compris à l’atelier d’apprentissage de la collectivité

des sciences et de la technologie en juin 2008 avec la

participation de 12 ministères et organismes fédéraux

à vocation scientiique. L’atelier a permis d’établir des

priorités d’apprentissage clés et a donné lieu en mars

2009 à l’atelier sur l’interface sciences-politiques.

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R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T46

Reconnaître nos réalisations

La reconnaissance des réalisations et des réussites

des employés fait partie de la culture organisationnelle

de RDDC. Nous tenons à récompenser les employés

qui excellent dans leur travail et nous allons continuer

de leur témoigner notre appréciation. Des qualités

comme l’esprit d’initiative, l’intégrité, le leadership,

l’esprit d’équipe, le dévouement et la persévérance

sont essentielles à notre réussite, et nous sommes

iers de les reconnaître chez ceux qui les manifestent.

Dans l’esprit du renouvellement de la fonction

publique, RDDC a mis en place un nouveau prix à

l’échelle de l’agence en avril 2008, le prix d’excellence

en gestion des personnes de RDDC. Le prix est remis

annuellement à un gestionnaire de RDDC qui fait

montre des valeurs de RDDC, qui guide et encadre les

employés, qui encourage la créativité, l’innovation et

la diversité des styles, des idées et des approches et

qui soutient le perfectionnement professionnel et les

langues oficielles. RDDC a également entrepris un

examen de son programme de reconnaissance et de

récompenses et lancé deux nouveaux prix pour

l’excellence en S & T et en services généraux. Les

deux prix soulignent les contributions hautement

novatrices, ambitieuses et valorisées à la vision, à la

mission et au mandat de RDDC qui mettent en

évidence les valeurs de l’agence.

PRIX DU PROGRAMME DE COOPÉRATION TECHNIQUE

Le TTCP est le principal programme de collaboration

en matière de défense auquel participe le Canada.

Chaque année, il reconnaît l’apport des personnes qui

ont contribué d’une manière notable à des travaux de

recherche coopérative et à l’amélioration de la capacité

technologique des forces militaires. Cette année, des

prix d’excellence ont été remis à 15 employés de

RDDC.

Tom Ollevier a reçu le prix du TTCP en reconnaissance

de l’apport et des réalisations remarquables de

l’équipe d’expérimentation en GE – Accord relatif au

projet de défense par missiles antinavires du TTCP en

matière de recherche scientiique dans le domaine

des systèmes de GE maritimes.

Susan Truscott a reçu le prix du TTCP pour son

leadership, son innovation et son apport exceptionnels

au sein du groupe technique des ressources humaines

militaires du groupe des ressources humaines et du

rendement.

Eugene Yee a reçu le prix du TTCP en reconnaissance

de sa contribution considérable à la recherche coopé-

rative en techniques de fusion des données des

capteurs chimiques et biologiques pour des appli-

cations de modélisation et de simulation du transport

et de la dispersion atmosphérique.

Jean-Pierre Ardouin, Josée Lévesque et Daniel

Saint-Germain ont reçu le prix d’excellence du TTCP

SEN TP4 pour leur étude sur le repérage des véhicules

et des navires à l’aide de la radiométrie spectrale

imageante. Leur travail sur les peintures automobiles

et la démonstration de l’utilité de la radiométrie

spectrale imageante pour le repérage des navires

pendant l’exercice HYMEX ont contribué au succès de

l’étude.

Leon Cheng, Rosura Ham-Su, James Huang et

Allison Nolting ont reçu le prix de travail d’équipe du

TTCP sur le traitement par friction-malaxage du bronze

au nickel-aluminium.

Dave Eaton, David Hopkin et Troy Richards ont

reçu le prix d’excellence du TTCP pour leur participation

à l’essai MONGOOSE 2007.

Scott Duncan et Eva Dickson ont reçu le prix du

TTCP pour leur remarquable contribution à la recherche

coopérative en vue de la mise au point d’équipement

et de méthodes d’essai de systèmes pour étudier

l’eficacité de l’équipement de protection individuelle.

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RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 47

EXCEL L ER DANS L ES OPÉRA T IONS IN T ERNES

PRIX DE L’OTAN

Jacques Bédard a reçu le prix de l’OTAN 2008 pour

son apport à l’équipe travaillant sur des concepts

perfectionnés de technologies acoustiques et sis-

miques servant à des applications militaires.

Bob Cheung a reçu le prix de l’OTAN 2008 pour sa

contribution admirable à deux cours techniques sur

l’ergonomie et la médecine : « Survie en mer des

marins, des aviateurs et du personnel de recherche et

de sauvetage ».

Peter Kwantes a reçu le prix d’excellence scientiique

2008 pour son travail en tant que membre et

collaborateur de l’équipe RTG-128 de la Commission

des facteurs humains et de la médecine et de l’équipe

HFM-143 de la réunion de spécialistes sur la repré-

sentation du comportement humain dans la simulation

constructive, en reconnaissance de son travail

exceptionnel dans des activités d’importance de

l’Organisation pour la recherche et la technologie

(RTO) de l’OTAN et du résultat remarquable au niveau

de l’avantage militaire.

Fred Lichacz a reçu le prix de l’OTAN 2008 pour sa

collaboration à la recherche effectuée sur la faculté

d’adaptation du chef et de l’équipe dans les coalitions

multinationales pour la Commission des facteurs

humains et de la médecine.

Jean Maheux a reçu le prix de distinction scientiique

2008 de la RTO de l’OTAN pour sa participation au

projet d’imagerie ladar à dimension n inoffensif pour

l’œil, comme membre du groupe de recherche de la

technologie SET-077.

Joseph Templin a reçu le prix d’excellence du Groupe

OTAN sur la technologie appliquée aux véhicules

(Groupe AVT) pour sa longue contribution technique

exceptionnelle au groupe et son savoir-faire dans la

représentation des intérêts du Canada tout en

favorisant de solides collaborations avec d’autres

pays. À titre de membre principal canadien du groupe,

puis de président du Groupe AVT, M. Templin a

contribué de façon notable à la grande transformation

et au grand succès du groupe.

Robert Walker a été nommé nouveau président du

Comité pour la recherche et la technologie (RTB) de la

RTO de l’OTAN. Le Comité, qui représente la plus

haute autorité au sein de la RTO, est l’instance

politique chargée de s’acquitter de la mission de la

RTO.

PRIX INTERNATIONAUX ET NATIONAUX

Bob Cheung ra reçu le prix Kent K. Gillingham de

l’Association de médecine aéronautique et spatiale

pour sa contribution importante dans les domaines de

la désorientation spatiale et de la connaissance de la

situation en matière de vol.

John Fawcett a été nommé membre de la Acoustical

Society of America pour son apport à la diffusion

acoustique tridimensionnelle des objets au fond de

la mer.

Pang Shek a reçu un prix pour états de service du

président de l’Université de Toronto en reconnais-

sance de sa contribution à l’université au cours des

25 dernières années.

Rifaat Abdalla et Keith Niall ont reçu le prix du

meilleur mémoire lors de la International Conference

on Advanced Geographic Information Systems and

Web Services pour leur texte intitulé « WebCIS-based

Flood Emergency Management Scenario » publié par

l’Institute of Electrical and Electronics Engineers

Computer Society.

Paul Dickson et Dave Mason ont reçu le prix Orbita

pour leur travail d’analyse associé à la iabilité des

solutions de transport aérien stratégique non intégrales.

Sharon Abel, Robbie Arrabito et Katie Lam ont

reçu le prix du directeur de l’Association canadienne

d’acoustique pour le meilleur texte publié à titre

personnel par un membre de l’Acoustique canadienne

2007, intitulé « Methods for mitigating the vigilance

decrement in an auditory sonar monitoring task: A

research synthesis ».

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R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T48

David Connell, Adrienne Turnbull, Gerald Woodill

et Alexandra Sirois ont chacun reçu la Médaille du

service général pour leur mission en Afghanistan. La

Médaille du service général permet de reconnaître le

service des militaires et des civils qui ont fourni un

appui direct aux opérations en présence d’un ennemi

armé.

Sreeraman Rajan, Robert Inkol, Qiyun Zhang et

Octavia Dobre ont reçu le Wally Read Best GOLD

(Graduate of the Last Decade) Paper Award lors de la

Newfoundland Electrical and Computer Engineering

Conference (NECEC) 2008 pour leur texte intitulé «

On the application of second order cyclostationarity to

signal recognition ».

Le Centre canadien de recherches policières du

CSS de RDDC, en partenariat avec l’Association

canadienne des chefs de police, l’Association

canadienne des chefs de pompiers et les Directeurs

des services médicaux d’urgence du Canada, formant

le Groupe d’intérêt canadien en technologie de

l’interopérabilité (GICTI), a reçu le prix d’excellence en

technologie de l’Association internationale des chefs

de police pour avoir contribué à l’avancement de

l’interopérabilité entre les intervenants au Canada. Le

prix a été présenté dans la catégorie de l’excellence

pour les communications et l’interopérabilité en

matière d’application de la loi. Le GICTI regroupe des

représentants de la sécurité publique, de l’industrie,

du milieu universitaire, du gouvernement et des

organisations non gouvernementales et a pour

fonction de façonner l’avenir de l’interopérabilité de la

sécurité publique au Canada en facilitant la mise en

commun des renseignements, des idées et des

communications parmi les intervenants.

Le Centre canadien de recherches policières du

CSS de RDDC, dans le cadre d’une étude conjointe

avec le Service de police de Calgary, a reçu une

mention honorable liée au prix inaugural dans le

domaine des recherches sur l’application de la loi,

pour son apport à une enquête nationale sur les

techniques de contrôle au cou dans les services de

police. Le prix, présenté par l’Association internationale

des chefs de police, encourage les partenariats entre

les autorités de police et les chercheurs et est remis

aux autorités policières qui font preuve d’excellence

dans la mise en place et l’emploi de la recherche pour

améliorer les opérations policières et la sécurité

publique et dans la collaboration à cet effet.

PRIX MINISTÉRIELS

Neil Carson a reçu la Mention élogieuse du Chef

d’état-major de la Force maritime en reconnaissance

de ses services exceptionnels au Commandement

maritime, de son esprit d’initiative, son travail acharné,

ses idées novatrices et son inluence signiicative

pour l’amélioration de la sécurité maritime par la mise

au point d’ensembles d’outils et de concepts

opérationnels d’opération et pour avoir favorisé la

collaboration et la coordination entre tous les inter-

venants gouvernementaux de la connaissance de la

situation maritime.

Le Major Richard Grodecki a reçu la Mention

élogieuse du commandant du Centre de médecine

environnementale des Forces canadiennes (CMEFC)

pour son travail remarquable à l’École de médecine

opérationnelle et plus particulièrement pour le

nouveau cours de médecine opérationnelle de l’air.

Son dur labeur et son dévouement ont permis le

lancement réussi du cours, y compris d’une semaine

complète de formation en évacuation aéromédicale et

de travaux pratiques en opérations aériennes. Son

apport a su maintenir l’excellente qualité de la

formation en médecine de l’air opérationnelle des FC.

Rachel Heide a reçu la Mention élogieuse du chef –

Développement des forces pour son travail et son

dévouement exceptionnels en tant qu’analyste straté-

gique au sein de la Direction de l’analyse de la sécurité

future, en particulier pour son leadership dans la

rédaction des textes sur l’environnement de sécurité

de l’avenir et le concept de durabilité.

Le Capf Bruce Henry a reçu la Mention élogieuse du

Chef d’état-major de la Défense pour sa contribution

comme oficier ingénieur au projet du Centre des

opérations sur la sûreté maritime des Grands Lacs. Le

Capf Henry a conçu et bâti le Centre des opérations

fonctionnelles, qui a amélioré la connaissance de la

situation maritime et la sécurité dans le secteur des

Grands Lacs.

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RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 49

EXCEL L ER DANS L ES OPÉRA T IONS IN T ERNES

Le Capt Annie Lambert a reçu la Mention élogieuse

du commandant du Centre de médecine environne-

mentale des Forces canadiennes (CMEFC) pour son

apport remarquable au Groupe aérospatial, notamment

pour l’analyse des facteurs humains dans les enquêtes

sur les accidents d’aéronefs. Son dévouement, mis

en évidence par sa participation au colloque sur la

sécurité aérienne du SICOFFA avec des partenaires

internationaux, a été reconnu par le général à la tête de

la U.S. 12th Air Force. Ses efforts ont aidé le CMEFC

et les FC à maintenir un rôle de leader dans un tel

domaine d’importance.

Charles Morrisey a reçu la Mention élogieuse du

Vice-chef d’état-major de la Défense pour son

professionnalisme, son dévouement et la qualité de

son travail en tant que chef d’une équipe ayant

contribué considérablement au MDN. Notamment,

ses travaux dans les domaines de l’analyse de la

sécurité future et de l’élaboration de scénarios ont été

essentiels à la remise en place d’un système crédible

de développement des forces au moment où une

grande pression était exercée sur le Ministère pour la

création d’une nouvelle stratégie fondée sur une

rigueur analytique solide.

PRIX DE RDDC

Patrick Dooley a reçu le prix d’excellence en S & T

pour son rôle de premier plan dans l’amélioration des

mesures de sécurité mises en place pour les Jeux

olympiques et paralympiques d’hiver de 2010 à

Vancouver.

David Hazen a reçu le certiicat d’appréciation de

soutien aux opérations pour son travail comme

membre du personnel S & T intégré à l’opération Altair

– Force opérationnelle de la mer d’Oman.

Julie Lefebvre a reçu le prix d’excellence en gestion

des personnes de RDDC en reconnaissance de son

leadership et de sa gestion remarquables au sein de la

section Opérations d’information de réseau et pour

l’innovation, le mentorat et la motivation de ses

collègues par l’esprit d’équipe et la promotion des

valeurs de RDDC.

Carol McCann a reçu le prix d’excellence en S & T

pour son travail exceptionnel dans la mise au point du

programme de l’intention de l’adversaire de RDDC

Toronto.

Lesley Ullyett a reçu le prix d’excellence en services

généraux pour son leadership dans l’établissement

de l’équipe des services généraux et pour le sous-

projet 1.3 d’Expédition 2009, qui s’est traduit par

d’importantes améliorations dans la capacité des

services généraux.

Mary-Ellen Campbell et Bob Ford ont reçu le prix

d’excellence en services généraux pour leur soutien

aux analystes opérationnels déployés en Asie du

Sud-Ouest.

Le prix de la réalisation organisationnelle de l’année de

RDDC Toronto pour l’initiative de partenariat pro-

fessionnel de RDDC Toronto a été remis à tous les

membres des comités directeurs ministériel,

technique, scientiique et de cheminement de la

gestion en reconnaissance de leur contribution

remarquable à la coordination, à l’examen, à la con-

ciliation et à la promotion des cadres de cheminement

professionnel. La philosophie de partenariat profes-

sionnel constitue une pierre angulaire pour mener à

bien notre vision, notre mission et nos valeurs.

Le Maj Steve Bassindale, Matt Ceh, le Maj Bruce

Chapman, Robert Dickson, le Capt Mike Dunning,

le Lcol Rob Foster, Dave Hazen, Alexandra Sirois,

Pete Smith, Elizabeth Speed, Étienne Vincent,

Jed Woodill, le Capc Elizabeth Woodliffe et Tania

Yazbeck ont reçu le certiicat d’appréciation de

soutien aux opérations pour leur participation à des

opérations des FC en tant que membres du personnel

de RDDC.

L’équipe d’appui-feu interarmées a reçu le certiicat

d’homologation Or du PDT de RDDC pour avoir

considérablement dépassé les normes élevées du

programme. Les membres de l’équipe comprenaient

Nacer Abdellaoui, Dave Allen, Dave G. Bowen

(entrepreneur), Bruce Chalmers, Jacqui Crebolder,

le Pm 2 Norm Fortin (Centre d’expérimentation des

Forces canadiennes (CEFC)), William D. Fraser, Adel

Guitouni, Alfred Jeffrey, l’Adjuc Gaétan Lavoie

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R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T50

(CEFC), le Maj Wade McHattie (CEFC), le Capc

Randy Miflin (CEFC), le Capf George A. Prudat

(CEFC), Faysal Sunba, Greg Walker, Kendall

Wheaton, le Maj BJ Bartlett, le Capc Woody

Woodward, et Paul Labbé.

L’équipe de détection, de classiication et de

localisation des torpilles à partir de capteurs

multiples a reçu le certiicat d’homologation Or du

PDT de RDDC. L’homologation Or est décernée aux

projets de démonstration technique qui, en plus de

respecter tous leurs objectifs scientiiques, techno-

logiques et de programme, sont largement et

eficacement utilisés par le MDN et les FC ainsi que

par nos alliés. Les membres de l’équipe comprenaient

Capc Sylvain Bernier (Centre de guerre navale des

Forces canadiennes), Orest Bluy, Capc Mario

Boutin, Art Collier, Dave Hazen, Gavin Hemphill,

Erin MacNeil, Mark O’Connor, Mark Trevorrow et

Jeff Smith (entrepreneur).

Le groupe de soins aux blessés (RDDC Sufield) a

reçu le prix d’excellence en S & T pour son travail et

son leadership exceptionnel dans l’utilisation du

modèle de porc domestique pour l’instruction et la

recherche pour la défense des FC. Les membres de

l’équipe comprenaient Ira Hill, Michelle Garrett,

Corry Byrne, Danielle Lonson et Kendall Weatherby.

PRIX DES CENTRES DE RECHERCHES DE RDDC

Nacer Abdellaoui a reçu le prix pour contribution

remarquable de RDDC Ottawa pour son rôle

déterminant dans la réalisation du banc d’essai du PDT

d’appui-feu interarmées.

Paul Bender a reçu la mention élogieuse du RDDC

CARO en reconnaissance de son leadership admirable,

de ses efforts infatigables pour développer les

capacités de l’Équipe de recherche opérationnelle

(Personnel) et de son dévouement envers le

perfectionnement personnel et professionnel de

chaque membre d’équipe.

Michel Clenet a reçu le prix pour contribution

remarquable de RDDC Ottawa suite à la mise en place

continue et eficace de soutien pour l’outil de

simulation de réseaux d’antennes à déphasage

(PAASoM).

Dany Dessureault a reçu le prix de reconnaissance

de rendement exceptionnel de RDDC Valcartier dans

la catégorie scientiique et technique, suite à la

création et à l’intégration technologique d’activités

architecturales pour la mise en œuvre de l’Aide à la

décision du commandement interarmées pour le XXIe

siècle dans les FC en appui aux Jeux d’hiver de 2010

à Vancouver.

Paul Dickson a reçu le prix de réalisation personnelle

de RDDC CARO pour son orientation intellectuelle et

son leadership en analyse stratégique pour l’état-

major de la Force aérienne tout au long de l’élaboration

de la nouvelle Stratégie de la Force aérienne.

Patrick Dooley a reçu le certiicat d’appréciation de

RDDC CARO pour le dévouement, l’orientation client,

le leadership et le professionnalisme dont il a fait

preuve dans la planiication et la modélisation en vue

des Jeux olympiques d’hiver de 2010 à Vancouver.

Sanela Dursun a reçu le prix du leadership de RDDC

CARO en reconnaissance de son travail et de son

rendement extraordinaires en ayant assumé de bon

gré un poste de chef de section pour une période

prolongée pendant la mise sur pied du DGRAPM.

Parallèlement à ses fonctions de chef d’une équipe en

croissance au mandat élargi, Mme Dursun a fait preuve

d’un puissant leadership auprès des chefs d’équipe et

analystes du DGRAPM et a fourni un soutien excep-

tionnel au DG pendant six mois.

Graham Fines a reçu le prix pour contribution

remarquable de RDDC Ottawa en reconnaissance de

son soutien technique et opérationnel exceptionnel au

Centre de guerre aérospatiale des Forces canadiennes

(CGAFC) pendant les essais au sol de GE de la Force

aérienne en mars et en avril 2009.

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RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 51

EXCEL L ER DANS L ES OPÉRA T IONS IN T ERNES

Andrea Hawton a reçu le prix du leadership de RDDC

Toronto en reconnaissance de son inluence

appréciable sur la vision et la mission du centre et de

l’agence, grâce à son travail et à sa contribution

infatigables pour la précision du rôle du milieu

technique, à sa promotion des possibilités d’instruction

et à son excellent mentorat auprès des scientiiques

subalternes, du personnel technique, des étudiants et

des bénévoles.

Charles Hunter a reçu le prix de réalisation personnelle

de RDDC CARO pour avoir inspiré et stimulé ceux

qu’il pousse à atteindre l’excellence par son réel

altruisme, son enthousiasme indéfectible, sa sen-

sibilité opérationnelle et analytique aiguisée et son

âme généreuse.

Susan Hurst a reçu le prix de reconnaissance de

rendement exceptionnel de RDDC Ottawa pour l’amé-

lioration du processus de révision des documents, la

création du processus de révision des produits

ministériels et son dévouement pour l’amélioration

des processus de bibliothèques et de la gestion de

l’information.

Allan Keefe a reçu le prix du leadership de RDDC

Toronto en reconnaissance de son inluence appré-

ciable sur la vision et la mission du centre et de

l’agence, grâce à son travail et à sa contribution

infatigables pour la précision du rôle du milieu tech-

nique, à sa promotion des possibilités d’instruction et

à son excellent mentorat auprès des scientiiques

subalternes, du personnel technique, des étudiants et

des bénévoles.

Kelly Kilbride a reçu le prix pour réalisation remar-

quable de RDDC Atlantique pour avoir fourni de façon

constante pendant de nombreuses années un soutien

et des conseils en matière de ressources humaines.

Tony Laneve a reçu le prix de reconnaissance de

rendement de RDDC Ottawa pour son apport remar-

quable dans la conception et le prototypage d’un

système de radiofréquences (RF) à RDDC Ottawa.

Stéphane Lefebvre a reçu le prix du leadership de

RDDC CARO en reconnaissance du leadership dont il

a fait montre comme chef de section – Analyse

stratégique et de son exemple de gestion dévouée et

novatrice qui a insuflé à ses collègues un nouveau

sentiment d’enthousiasme envers les objectifs de la

Défense en sciences.

Gloria Markwick a reçu le prix pour contribution

remarquable de RDDC Ottawa pour son travail de

grande qualité constante, l’aide à ses collègues et son

dévouement au service à la clientèle.

Elizabeth McGoldrick a reçu le prix pour contribution

remarquable de RDDC Ottawa pour avoir aidé la

bibliothèque de RDDC CARO à trier sa collection de

rapports techniques et pour avoir amélioré la qualité

de vie à RDDC Ottawa.

Peter Tikuisis a reçu la mention élogieuse de RDDC

Toronto en reconnaissance de son apport excep-

tionnel à la série de trois années de colloques S & T de

RDDC consacrée aux questions humaines dans les

opérations et de son infatigable service (à trois

reprises) en tant que scientiique en chef intérimaire

de RDDC Toronto.

Mike Vinnins a reçu le prix du leadership et de la

gestion créative de RDDC Ottawa pour avoir insuflé

un état d’esprit positif de travail d’équipe au sein du

groupe de guerre de navigation, assurant le maintien

des installations et des capacités de la section de

façon créative et dirigeant d’excellents efforts

communs avec les clients des FC.

Qinghan Xiao a reçu le prix pour contribution

remarquable de RDDC Ottawa pour son expertise

technique et sa motivation à fournir aux FC une

capacité de reconnaissance faciale dans un délai très

serré.

Cathy Young a reçu le prix Stockhausen de RDDC

pour son précieux apport au programme acoustique

du centre pendant de nombreuses années et pour sa

contribution appréciable à l’association des employés.

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R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T52

Martin Salois et Yvan Lavoie ont reçu le prix pour

rendement exceptionnel de RDDC Valcartier dans la

catégorie scientiique et technique pour l’importante

percée réalisée en analyse d’application.

Tina Rack et Serge Garneau ont reçu le prix pour

contribution remarquable de RDDC Ottawa en

reconnaissance de leur travail d’équipe et de leur

dévouement pour la prestation de services d’expé-

dition et de réception, la gestion des biens et leur

soutien aux essais pratiques et aux kiosques

d’information.

Peter Dobias, Philip Eles, Eugenia Kalantzis et

Étienne Vincent ont reçu le prix de réalisation

d’équipe de RDDC CARO pour l’appui remarquable

qu’ils ont fourni aux analystes déployés en Afghanistan.

Lise Arseneau, Murray Dixson, Sarah Hill,

Krzysztof Sknoieczny, John Steele, Adrienne

Turnbull et Donna Wood ont reçu le prix de réalisation

d’équipe de RDDC CARO en reconnaissance de leur

réalisation exceptionnelle en appui aux objectifs

d’analyse du Canada au Centre d’entraînement

national pendant l’exercice Bold Quest. Leurs efforts

ont été décisifs pour la réussite du travail des FC et de

RDDC pendant l’exercice.

Don Coady, Jacqui Crebolder, Glenn Franck,

Ginny Girard, Liesa Lapinski, Jason Murphy,

David Scott et Sean Webb ont reçu le prix du travail

en équipe de RDDC Atlantique pour leurs efforts et

leur apport exemplaires dans l’acquisition et la mise

en place du laboratoire MAPLE malgré un échéancier

très serré.

Jean Beaupré, Marc Chateauneuf, Michel Dupuis,

Alain Fernet, Jean Fortin, Stéphane Giroux, Bruno

Gravel, Richard Kilidjian (Centre d’essais techniques

de la qualité), Richard Lacerte, Patrice Lemire,

Nicolas Marion, Nathalie Roy, Éric Thibeault et

Sébastien Thibeault ont reçu le prix pour rendement

exceptionnel de RDDC Valcartier dans la catégorie

scientiique et technique pour avoir mis en service un

système d’alerte laser.

Matthew Duncan, David Eaton, Tonya Hendriks,

Allan Keefe, Robert Michas, Tom McLellan et

Megan Thompson ont reçu le prix du travail en

équipe de RDDC Toronto en reconnaissance de leur

travail remarquable dans la création d’un ensemble

intégré de lignes directrices et d’un outil de calculs

pour l’indemnisation des sujets de recherches

physiques et psychologiques. Ils ont fait preuve des

valeurs essentielles que sont le professionnalisme, la

participation et l’esprit d’équipe en adoptant une

approche multidisciplinaire unique face à une initiative

importante du centre.

L’équipe du système GMTI de RADARSAT-2,

Chuck Livingstone, Shen Chiu, Ishuwa Sikaneta

et Pete Beaulne, a reçu le prix de reconnaissance de

rendement de RDDC Ottawa pour sa persévérance,

sa collaboration et son travail de grande qualité au

cours du projet du système d’indication de cible

terrestre mobile de RADARSAT-2.

Les membres du comité des séminaires de RDDC

Ottawa Jack Ding, Helen Tang et Brad Wallace ont

reçu le prix de RDDC Ottawa soulignant une contribution

exceptionelle pour leur initiative dans l’organisation de

séminaires de grande qualité et de grande valeur à

l’intention du personnel de RDDC Ottawa.

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RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 53

ÉTAT FINANCIER

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R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T54

État inancierLe tableau ci-dessous résume les fonds reçus et dépensés par RDDC au cours de l’année inancière 2008-2009

pour exécuter son programme. Les valeurs indiquées sont en milliers de dollars et les écarts négatifs igurent

entre parenthèses.

N O T E S

• CSS RDDC désigne le Centre des sciences pour la sécurité de RDDC.

TYPE DE FONDS REVENUS ($000)

DÉPENSES ($000)

ÉCART ($000)

Salaires et traitements 126 147 126 145 2

Fonctionnement et entretien 29 803 29 786 17

Contrats de recherche et de développement (R & D) 113 414 111 959 1 455

Immobilisations – Équipement de R & D et travaux de construction

11 783 11 779 4

Infrastructures et environnement 13 296 13 295 1

CSS RDDC – Salaires et traitements, fonctionnement et entretien, contrats de R & D

30 011 28 311 1 700

CSS RDDC – Biens d’équipement 3 152 3 152 0

Recettes (3 500) (2 777) (723)

Total 324 106 321 650 (2 456)

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RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 55

APPENDICES ET TABLEAUX

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R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T56

Recherche et développement pour la défense Canada (RDDC) comprend neuf centres de recherches – chacun

doté d’une combinaison unique d’expertise et d’installations qui lui permet de se charger d’activités en sciences

et en technologie de calibre mondial, en plus de l’organisation du Chef d’état-major, d’un centre d’opérations et

d’un centre de services généraux.

R & D POUR LA DÉFENSE CANADA – ATLANTIQUE

RDDC Atlantique possède une expertise de classe mondiale en matière de guerre anti-sous-marine, de

défense contre les mines et les torpilles, de technologie des plateformes aériennes et navales, de systèmes

d’information maritime, de matériaux émergents et de gestion des signatures.

R & D POUR LA DÉFENSE CANADA – OTTAWA

RDDC Ottawa est le chef de ile de R et D pour la défense Canada en matière de technologie de défense

liée aux sciences électroniques. Son expertise comprend la détection des radiofréquences (RF), la guerre

électronique RF, les technologies de communications RF, les opérations d’information de réseau, les

systèmes spatiaux, les environnements synthétiques et la défense radiologique et nucléaire.

R & D POUR LA DÉFENSE CANADA – SUFFIELD

RDDC Sufield est l’une des principales ressources du Canada en matière de sciences et de technologie

pour la défense. Il participe depuis longtemps à l’établissement de mesures défensives eficaces contre la

menace d’armes chimiques et biologiques. RDDC Sufield poursuit en outre d’importants programmes

dans le domaine du génie militaire et des systèmes d’intelligence artiicielle. Le Centre de technologie

antiterroriste partage les installations de RDDC Sufield et il bénéicie de son appui; il se spécialise dans la

formation avec des agents toxiques réels ainsi que les essais et les évaluations chimiques/biologiques.

R & D POUR LA DÉFENSE CANADA – TORONTO

RDDC Toronto est le centre par excellence du Canada en sciences et technologie de l’eficacité humaine

dans le contexte de la défense et de la sécurité nationale. Le centre a une approche fondée sur les

systèmes et s’intéresse à tous les aspects de la performance et de l’eficacité humaine, y compris la

performance individuelle et collective, l’interaction personne-machine et les facteurs sociaux et

psychologiques qui inluencent la résolution de conlits. RDDC Toronto soutient les besoins opérationnels

des Forces canadiennes par l’entremise de recherches, d’avis, d’essais et d’évaluation ainsi que de

formation touchant les milieux sous-marins et aérospatiaux.

Appendice 1 CENTRES DE R & D POUR LA DÉFENSE CANADA

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RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 57

APPENDICES E T TABL EAUX

R & D POUR LA DÉFENSE CANADA – VALCARTIER

RDDC Valcartier possède une expertise de chef de ile dans les domaines des systèmes d’optronique,

d’information ou de combat. Ses activités sont de vaste portée : exploitation spectrale et géospatiale,

surveillance et reconnaissance tactiques, systèmes d’aide aux décisions de commandement et de

contrôle, renseignement et information, systèmes de systèmes, matières énergétiques, armes de

précision, effets des armes et protection, guerre électro-optique, entre autres. La section ingénierie

Défense Valcartier (iDV) réunit des équipes multidisciplinaires pour offrir l’expertise scientiique de pointe

des Forces canadiennes, des installations de calibre mondial et la gestion de projets clés en mains. RDDC

Valcartier a pour mission de répondre aux divers besoins opérationnels des Forces canadiennes, en

collaboration avec le secteur privé et avec de nombreux partenaires des milieux scientiiques régionaux,

nationaux et internationaux.

R & D POUR LA DÉFENSE CANADA – CENTRE D’ANALYSE ET DE RECHERCHE OPÉRATIONNELLE (CARO)

RDDC CARO est notre centre d’excellence en analyse et recherche opérationnelle, ainsi que le principal

centre d’aide à la décision des Forces canadiennes et du ministère de la Défense nationale. Il s’intéresse

notamment au développement des forces, à l’affectation des ressources, aux acquisitions, à l’amélioration

de l’eficacité opérationnelle et de la rentabilité, à l’analyse stratégique, au renseignement scientiique et

technique, à la concrétisation de la politique du ministère de la Défense nationale et à la réalisation de ses

buts en matière de ressources humaines.

R & D POUR LA DÉFENSE CANADA – CENTRE DES SCIENCES POUR LA SÉCURITÉ (CSS)

Le Centre des sciences pour la sécurité (CSS) de RDDC été créé conjointement par RDDC et Sécurité

publique Canada pour offrir des services en sciences et technologie en vue d’atteindre des objectifs

nationaux en matière de sécurité publique. Il a pour mission d’améliorer la capacité du Canada à réagir

(préparation, prévention, intervention et rétablissement) à des attaques contre la sûreté et la sécurité

publique, y compris des actes terroristes ou criminels, des catastrophes naturelles et des accidents.

R ET D POUR LA DÉFENSE CANADA – INSTITUT DE RECHERCHES POUR LA DÉFENSE ET LA SÉCURITÉ

L’Institut de recherches pour la défense et la sécurité (IRDS) est un projet conjoint de RDDC et du Collège

militaire royal du Canada (CMR) visant à contribuer à répondre aux besoins en S & T du MDN et des FC. Il

a pour objet de créer des synergies entre la recherche appliquée de court à moyen terme effectuée par

RDDC et la recherche universitaire à long terme menée au CMR et dans les universités associées. Chaque

organisation fera proiter de ses relations avec ses partenaires respectifs, comme le secteur privé et

d’autres organismes fédéraux de S & T pour RDDC et l’ensemble du milieu universitaire pour le CMR.

L’IRDS est situé sur le campus du CMR à Kingston.

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R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T58

DIRECTEUR GÉNÉRAL – RECHERCHE ET ANALYSE (PERSONNEL MILITAIRE)

Le Directeur général – Recherche et analyse (Personnel militaire) (DGRAPM) est un partenariat entre

RDDC et le Chef du personnel militaire des FC. Le centre a pour mandat de se consacrer à la coordination

et à l’exécution de la recherche sur le personnel de l’ensemble du MDN et des FC. Le DGRAPM compte

une gamme étendue d’expertise en recherche militaire et civile dans des domaines comme la psychologie,

la sociologie, l’anthropologie, la psychométrie et la statistique, la recherche opérationnelle et l’informatique.

Les domaines de recherche portent essentiellement sur trois aspects, soit la production de personnel, y

compris la sélection et l’évaluation, les départs et le maintien de l’effectif, la modélisation et l’analyse de

la main-d’œuvre, le soutien au personnel et aux familles, y compris les concepts futurs en matière de

personnel, les conditions de service, la dynamique en matière de santé psychosociale et la recherche et

l’analyse en ressources humaines civiles ainsi que la dynamique organisationnelle et opérationnelle, y

compris le commandement et le leadership, les dimensions humaines des opérations, les études sur les

attitudes et les examens stratégiques de perspective.

R & D POUR LA DÉFENSE CANADA – CHEF D’ÉTAT-MAJOR (SCIENCES ET TECHNOLOGIE)

Il incombe à l’organisation du Chef d’état-major (Sciences et technologie) d’assurer le leadership général

de RDDC. Le Chef d’état-major fait partie de la direction de RDDC et représente l’agence pour le compte

du Sous-ministre adjoint (Science et technologie).

R & D POUR LA DÉFENSE CANADA – OPÉRATIONS EN SCIENCES ET TECHNOLOGIE

L’équipe de RDDC Opérations en sciences et technologie assure la coordination centrale, la planiication

stratégique, la surveillance de l’exécution des programmes de S & T et le soutien aux opérations par des

échanges établis avec le MDN, les FC et des partenaires de l’extérieur.

R & D POUR LA DÉFENSE CANADA – SERVICES GÉNÉRAUX

RDDC Services généraux se charge de la direction fonctionnelle et de la gestion centrale de nos services

généraux et joue le rôle d’intermédiaire entre RDDC, le ministère de la Défense nationale et le gouvernement

du Canada.

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RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 59

APPENDICES E T TABL EAUX

Appendice 2 PROGRAMME S & T DE R & D POUR LA DÉFENSE CANADA

RDDC oriente ses activités en sciences et technologie vers des secteurs d’importance capitale pour les opérations

à venir des Forces canadiennes. Notre principal objectif consiste à faire en sorte que les Forces canadiennes

soient prêtes sur le plan technologique à mener des opérations dans un environnement de défense de plus en

plus axé sur l’interopérabilité avec les forces alliées, sur la guerre renforcée par la technologie et sur les nouvelles

menaces asymétriques.

Notre Programme de sciences et de technologie est établi en consultation avec nos groupes partenaires des

secteurs suivants : Intégration des capacités; Marine; Armée de terre; Force aérienne; Personnel; Commande-

ment, contrôle, communications, informatique, renseignement, surveillance et reconnaissance, et Protection du

personnel. Nous offrons aussi des avis scientiiques et techniques d’ordre stratégique.

Le Programme de sciences et de technologie de RDDC est exécuté au moyen de vecteurs ou d’ensembles

d’activités scientiiques et techniques. Chaque vecteur porte sur un vaste éventail de questions qu’une équipe

d’employés traite en collaboration avec des partenaires de l’extérieur venant notamment des universités, de

l’industrie et des pays alliés. Pendant l’année inancière 2008-2009, la valeur totale de notre Programme de

sciences et de technologie s’est établie à environ 477 millions de dollars. Ce chiffre comprend les frais internes,

tels que les salaires et les frais généraux, les contrats de recherche et de développement et les contributions

externes et en nature. Les tableaux à la in du rapport présentent de plus amples renseignements sur notre

Programme de sciences et de technologie.

INTÉGRATION DES CAPACITÉS

Le programme de sciences et de technologie en intégration des capacités a pour objectif de fournir des

services d’aide à la décision objectifs et rapides, de prévoir les déis de demain et de favoriser l’innovation

grâce à des projets et à des initiatives qui permettent aux Forces canadiennes et au ministère de la Défense

nationale de disposer des capacités voulues pour s’acquitter des missions qui leur sont coniées en

conformité avec la politique de défense. Le programme s’appuie sur trois vecteurs de recherche : le

contexte stratégique et futur; le développement, le maintien, le soutien et l’établissement des coûts des

capacités; et les forces spéciales.

MARINE

Le programme de sciences et de technologie de la Marine a pour objet de cerner des objectifs à atteindre,

des activités à réaliser et des extrants à produire pour le groupe partenaire de la Force maritime. Il vise

également à préciser les ressources requises pour répondre aux priorités en sciences et en technologie de

nos partenaires à l’égard des navires, des sous-marins, des aéronefs maritimes et de leurs systèmes. Le

programme comprend six vecteurs : guerre de surface, commandement et contrôle maritimes, guerre

sous-marine, technologie des plateformes navales, connaissance du domaine maritime et aide à la décision

intégrée.

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R & D POUR L A DÉF ENCE CANADA – S T IMUL ER L ES SC IENCES ET L A T ECHNOL OGIE DE DÉF ENSE ET DE SÉCURI T É POUR BÂ T IR UN CANADA PL US FOR T60

ARMÉE DE TERRE

Le programme de sciences et de technologie de l’Armée de terre permet d’offrir des avis et des

connaissances à l’Armée de terre et à d’autres intervenants pour les aider à déinir des concepts, à analyser

des options et à se donner des capacités dans le domaine des opérations terrestres. Le programme vise

à compléter les projets d’équipement en cours par des travaux prospectifs. Il comprend six vecteurs, soit

les vecteurs Commander, Détecter, Agir, Protéger et Maintenir en puissance, qui correspondent aux

fonctions opérationnelles de l’Armée de terre, et le vecteur Analyse terrestre intégrée.

FORCE AÉRIENNE

Le programme de sciences et de technologie de la Force aérienne vise à aider la Force aérienne à mener

des opérations intégrées au Canada et à l’étranger par ses travaux scientiiques et technologiques de

pointe dans le domaine de la recherche, du développement et de l’intégration. Le programme s’appuie sur

six vecteurs qui correspondent aux fonctions de la Force aérienne selon la doctrine aérospatiale :

Commander, Détecter, Façonner, Transporter, Maintenir en puissance et Analyser.

PERSONNEL

Le programme de sciences et de technologie en matière de Personnel vise à faire avancer les connaissances

dans le domaine des ressources humaines et des sciences sociales sur des bases scientiiques valides,

dans des domaines susceptibles d’aider de façon importante le ministère de la Défense nationale et les

Forces canadiennes à remplir leurs tâches et leurs missions opérationnelles ou à adresser les priorités

ministérielles d’aujourd’hui et de demain. Le programme s’appuie sur trois vecteurs : Planiier, recruter et

instruire; Préparer, soutenir et reconnaître; et Eficacité opérationnelle individuelle et organisationnelle.

COMMANDEMENT, CONTRÔLE, COMMUNICATIONS, INFORMATIQUE, RENSEIGNEMENT, SURVEILLANCE ET RECONNAISSANCE (C4ISR)

Le programme de sciences et de technologie C4ISR vise à aider le commandement et l’état major

interarmées et national à remplir les rôles que prévoit la structure de planiication, de rapport et de

responsabilisation de la Défense. Il comprend des travaux sur les communications, la gestion de

l’information et de la connaissance, l’architecture de l’information, la technologie de l’information, les

opérations d’information, le commandement et le contrôle interarmées et national ainsi que la surveillance,

le renseignement et l’espace. Le programme compte cinq vecteurs : Commandement et contrôle;

Communications et opérations de réseaux informatiques; Renseignement; Surveillance et espace; et

Soutien et avis scientiiques et techniques en matière de renseignement.

PROTECTION DU PERSONNEL

Le programme de sciences et de technologie en Protection du personnel vise à améliorer l’eficacité

opérationnelle et à diminuer la morbidité et la mortalité du personnel militaire. Pour atteindre ces objectifs,

le programme couvre un vaste éventail d’activités à court, à moyen et à long terme, il porte sur des

technologies et des applications de défense reliées à l’optimisation de la protection du personnel, et il fait

appel aux efforts de RDDC, de scientiiques, d’entrepreneurs, de militaires et de collaborateurs canadiens

et étrangers. Le programme comprend trois vecteurs : Intégration humaine, Protection contre les dangers

et Intervention médicale.

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RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 61

APPENDICES E T TABL EAUX

AVIS SCIENTIFIQUES ET TECHNIQUES D’ORDRE STRATÉGIQUE

RDDC fournit des avis stratégiques aux Forces canadiennes et au ministère de la Défense nationale sur

des produits et des services liés aux sciences et à la technologie. Ces activités sont réparties selon quatre

vecteurs : Perspectives technologiques, Soutien et avis en matière de renseignement scientiique et

technique, Services en sciences et en technologie pour les opérations, et Recherche opérationnelle.

Le Programme de sciences et de technologie de RDDC est mis en œuvre grâce à deux mécanismes interconnectés :

le Programme de recherches appliquées et le Programme de démonstration de technologies. Deux autres

programmes servent à inancer de plus petits projets : le Fonds d’investissement en technologie, qui procure des

fonds à des scientiiques de RDDC, et le Programme de recherche industrielle pour la défense, qui soutient des

partenariats avec l’industrie canadienne. Les projets relevant de ces quatre programmes atteignent la gamme des

sept secteurs d’intérêt de nos groupes partenaires.

PROGRAMME DE RECHERCHES APPLIQUÉES

Le Programme de recherches appliquées est le principal programme de recherche et de développement

de RDDC. Il comprend des projets répartis entre les sept groupes partenaires de RDDC. Il vise à accroître

le bassin de connaissances scientiiques militaires, étudier des technologies nouvelles et émergentes et

examiner l’application militaire de ces technologies dans les Forces canadiennes.

PROGRAMME DE DÉMONSTRATION DE TECHNOLOGIES

Le Programme de démonstration de technologies (PDT) a pour but de faire la démonstration des

technologies proposées par RDDC et l’industrie canadienne dans le contexte des capacités, des concepts,

de la doctrine, des opérations et du matériel actuels et futurs des Forces canadiennes. Le PDT porte

essentiellement sur l’élaboration et l’évaluation de concepts pour les besoins de conception des forces;

par conséquent, il ne met pas l’accent sur la mise au point du matériel.

FONDS D’INVESTISSEMENT EN TECHNOLOGIE

Le Fonds d’investissement en technologie permet d’appuyer des projets de recherche d’avant-garde et à

risque élevé, mais dont le rendement peut être appréciable, de façon que RDDC dispose d’un portefeuille

technologique dynamique et compatible avec la Stratégie S & T pour la Défense qui débouchera sur de

nouvelles compétences importantes au sein de RDDC.

PROGRAMME DE RECHERCHE INDUSTRIELLE POUR LA DÉFENSE

Le Programme de recherche industrielle pour la défense vise à renforcer et à appuyer l’infrastructure

industrielle de défense canadienne en offrant un appui inancier et scientiique à des projets de recherche

admissibles lancés par l’industrie qui ont une pertinence pour la défense du Canada et de ses alliés. Il a

pour objectif de stimuler la recherche et l’innovation au sein de l’infrastructure industrielle de défense

canadienne, enrichissant ainsi la capacité de partager l’élaboration de technologies aptes à répondre aux

besoins de défense du Canada, de l’OTAN et de leurs alliés.

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Appendice 3BREVETS, L ICENCES ET REDEVANCES

RDDC gère sa propriété intellectuelle au moyen de brevets, de droits d’auteur, de marques de commerce et de

licences. Au cours de l’année écoulée, RDDC a obtenu 15 brevets et déposé 20 nouvelles demandes de brevets

d’invention.

Voici les brevets qui ont été accordés au cours de l’année inancière 2008-2009 :

• processus de préparation des nanotubes de carbone;

• traitement d’une infection respiratoire par le virus de la grippe à l’aide de ribonucléotides libres et encapsulés

dans des liposomes;

• système de détection de particules biologiques excitées à l’aide d’une diode laser;

• récepteur d’interception numérique adaptatif, multicanal, multifonction;

• ixation des douves d’un projecteur;

• modélisation markovienne cachée de guerre électronique – radar;

• capteur de faible éclairement énergétique avec pouvoir séparateur angulaire itératif;

• projecteur portatif à faible fréquence;

• projecteur à enveloppe pliée en mode de torsion;

• rehausseur laser d’images de caméra sous-marine;

• détecteur de rayons gamma directionnels;

• utilisation d’aggressines d’agents pathogènes permettant d’améliorer l’administration liposomique d’antibio-

tiques et/ou de vaccins;

• système pour issue de secours;

• analyse simultanée d’intra-impulsion, radiogoniométrie et détection de signal LPI;

• méthode et dispositif de mesure des pressions systolique et diastolique et de la fréquence cardiaque dans un

milieu caractérisé par des niveaux extrêmes de bruits et de vibrations.

En outre, RDDC a délivré une licence d’exploitation commerciale de ses technologies aux cinq entreprises

canadiennes et internationales suivantes :

• ABB Analytique pour le logiciel de surveillance des émissions gazeuses connu sous le nom de la technologie

GASEM;

• TimeScales Scientiic Ltd. pour le système expert d’analyse des effets de soufle (SEAES);

• Agence de consultation, de commandement et de contrôle de l’OTAN (NC3A) pour la technologie du Asset

Rank Analytic Software;

• Springer Science+Business Media, LLC pour l’application Vision and Display for Military and Security;

• Tridex Systems Inc. pour l’algorithme dynamique d’alerte pour un système de détection d’aérosols biologiques.

RDDC a touché 2,3 millions de dollars en redevances, dont 676 653 $ ont été remis à ses inventeurs.

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RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 63

APPENDICES E T TABL EAUX

Appendice 4PUBLICATIONS ET PRÉSENTATIONS À DES CONFÉRENCES

En diffusant les résultats de ses activités en sciences et en technologie dans des publications ou dans des

exposés présentés à des conférences, RDDC transfère ses connaissances à ses partenaires des Forces

canadiennes et du ministère de la Défense nationale ainsi qu’à collègues de l’industrie, des universités et du

gouvernement.

C’est là un moyen de démontrer notre expertise et de nous faire connaître. Les graphiques qui suivent

résument l’historique des publications et exposés de RDDC au cours des cinq dernières années.

0

400

800

1200

1600

2004-05 2005-06 2006-07 2007-08 2008-09

Année inancière

Sources publiées

Documents techniques

Rapports d’entrepreneurs

NOMBRE DE PUBLICATIONS

2004-05 2005-06 2006-07 2007-08 2008-09

Année inancière

NOMBRE D’EXPOSÉS FAITS À DES CONFÉRENCES

0

100

200

300

400

500

600

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Appendice 5 REPRÉSENTAT ION DES GROUPES DÉSIGNÉS AU T ITRE DE L’ÉQUITÉ EN MATIÈRE D’EMPLOI

Le graphique ci-dessous montre les progrès que RDDC a accomplis au cours des cinq dernières années vers la

mise sur pied d’une main-d’œuvre représentative de la société canadienne. RDDC a centré ses efforts pour

sensibiliser le personnel à la question de la diversité en établissant un plan de communications d’équité en

matière d’emploi qui met l’accent sur des activités de commémoration et des activités connexes.

Les données illustrent un écart particulièrement marqué dans la représentation des membres des groupes

minoritaires visibles par rapport à leur disponibilité sur le marché du travail externe. RDDC continue à orienter ses

efforts pour faire augmenter la participation des minorités visibles au sein de l’effectif.

Les employés sont invités à se déclarer volontairement ain que la composition de la main-d’œuvre soit

représentée de façon précise et les gestionnaires sont encouragés à tenir compte des besoins organisationnels

lorsqu’ils recrutent.

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Groupes désignés

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REPRÉSENTATION DES GROUPES DÉSIGNÉS AUX FINS DE L'ÉQUITÉ EN MATIÈRE D’EMPLOI

Femmes Autochtones Personnes handicapées Minorités visibles

2005 2006 2007 2008 2009

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RAPPOR T ANNUEL POUR L’ANNÉE SE T ERMINAN T L E 3 1 MARS 2009 65

APPENDICES E T TABL EAUX

Appendice 6 ENTENTES INTERNATIONALES

RDDC mène une large part de ses activités de collaboration avec des pays alliés en vertu d’un certain nombre

d’ententes internationales, notamment le Programme de coopération technique (TTCP); l’entente conclue avec

l’Organisation pour la recherche et la technologie (RTO) de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN);

le Protocole d’entente sur le cadre d’échange d’informations multilatéral (Multilateral Master Information

Exchange) avec l’Australie, les États-Unis, la Nouvelle-Zélande et le Royaume-Uni; le Protocole d’entente avec les

Pays-Bas sur les activités de coopération en sciences et en technologie; ainsi que l’Accord sur les projets

trilatéraux de recherche et de développement technologiques (Trilateral Technology Research and Development

Projects) conclu avec le Royaume-Uni et les États-Unis. Ces accords sont particulièrement importants pour

RDDC, car ils favorisent l’interopérabilité avec nos alliés, facilitent la coopération et aident à obtenir les résultats

les plus eficaces et les plus rentables, grâce à la collaboration dans des activités de recherche conjointes.

Le tableau ci-dessous énumère les ententes internationales suscitant la participation de RDDC et le nombre

approximatif de projets auxquels nous avons pris part au cours de l’année inancière 2008-2009.

ENTENTE NOMBRE DE PROJETS

Accord bilatéral avec l’Australie 9

Accord bilatéral avec la France 16

Accord bilatéral avec les Pays-Bas 7

Accord bilatéral avec le Royaume-Uni 12

Accord bilatéral avec l’es États-Unis 22

Protocole d’entente de lutte contre le terrorisme conclu avec les États-Unis 14

Accord trilatéral avec les Pays-Bas et la Suède 14

Accord multilatéral sur la protection contre les agents chimiques, biologiques et radiologiques

1

Protocole d’entente sur le cadre d’échange d’informations multilatéral 11

Accord multilatéral avec d’autres pays 9

Accord sur les projets trilatéraux de recherche et de développement technologiques

1

Organisation pour la recherche et la technologie de l’OTAN 49

Autres ententes 9

Programme technique de sécurité publique 15

Programme de coopération technique (TTCP) 317

Total 506

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TABLEAU 1 – VALEUR DU PROGRAMME S & T DE RDDC PAR GROUPE PARTENAIRE

GROUPE PARTENAIRE

FRAIS

INTERNES1 ($000)

CONTRATS

DE R & D ($000)

CONTRI- BUTIONS

EXTERNES2 ($000)

VALEUR TOTALE

($000)

Intégration des capacités 19 407 11 672 15 343 46 422

Marine 36 282 18 604 26 464 81 350

Armée de terre 38 928 32 843 32 555 104 327

Force aérienne 20 978 15 058 33 378 69 414

Personnel 17 403 8 339 31 912 57 653

Commandement, contrôle, communications, informatique, renseignement, surveillance et reconnaissance

35 987 26 883 55 226 118 096

Total – Programme S & T 168 985 113 399 194 878 477 262

1. Les frais internes comprennent les salaires et les traitements, les frais généraux ainsi que les frais de fonctionnement

et d’entretien.2. Les contributions externes comprennent les apports en espèces ou en nature de sources extérieures à RDDC.

TABLEAU 2 – VALEUR DU PROGRAMME S & T DE RDDC SELON L’HORIZON TEMPOREL

GROUPE PARTENAIRE

HORIZON

TEMPOREL I1

($000)

HORIZON

TEMPOREL II2

($000)

HORIZON TEMPOREL

III3 ($000)

VALEUR TOTALE

($000)

Intégration des capacités 21 081 16 426 8 915 46 422

Marine 39 306 27 336 14 707 81 350

Armée de terre 56 511 25 911 21 905 104 327

Force aérienne 35 378 24 145 9 891 69 414

Personnel 17 731 24 582 15 341 57 653

Commandement, contrôle, communications, informatique, renseignement, surveillance et reconnaissance

44 533 36 004 37 560 118 096

Total – Programme S & T 214 540 154 403 108 319 477 262

1. L’horizon temporel I vise le renforcement et l’entretien des capacités actuelles et groupe les projets qui sont censés prendre in

dans un délai de un à cinq ans.2. L’horizon temporel II vise le remplacement des capacités actuelles et groupe les projets devant porter leurs fruits d’ici cinq à

dix ans.3. L’horizon temporel III vise l’acquisition de nouvelles capacités et groupe les projets dont l’échéance est d’au moins dix ans.

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APPENDICES E T TABL EAUX

TABLEAU 3 – VALEUR DU PROGRAMME S & T DE RDDC PAR CAPACITÉ DES FORCES CANADIENNES

CAPACITÉS/PROCESSUS FONDA- MENTAUX

STRATÉGIE ET POLI-TIQUES1

($000)

DÉVELOPPE-MENT DES

FORCES2

($000)

PRODUC- TION DES

CAPACITÉS3

($000)

MISE SUR PIED DES FORCES4

($000)

EMPLOI DES

FORCES5

($000)

VALEUR TOTALE

($000)

Commander - 36 217 14 433 360 3 373 54 383

Détecter - 67 753 54 561 1 490 3 342 127 146

Agir - 5 833 28 273 - 3 278 37 384

Protéger 4 429 5 782 93 374 4 861 17 371 125 818

Soutenir 119 43 274 30 741 3 158 11 928 89 220

Mettre sur pied

775 18 349 1 574 13 470 451 34 619

Intégration 3 724 4 223 748 - - 8 694

Total – Programme S & T

9 047 181 431 223 703 23 339 39 742 477 262

1. Processus de mise au point d’une feuille de route qui permet au MDN et aux FC, en tant qu’instruments du gouvernement,

d’atteindre les objectifs de défense et de sécurité du Canada.2. Planiication à long terme pour la création et le maintien de capacités militaires et ministérielles adaptées et alignées au

contexte de la sécurité et aux ressources disponibles.3. Mise au point d’options pour la mise en place des capacités; acquisition d’équipements, de personnel et d’infrastructure; mise

au point d’instructions, de doctrines, de capacités de soutien et de systèmes d’approvisionnement et leur intégration à des

capacités particulières des FC. Les résultats représentent les capacités opérationnelles des FC.4. Processus selon lequel les forces sont instruites, équipées et rassemblées pour une opération potentielle. Il est achevé

lorsque les forces sont déclarées prêtes sur le plan opérationnel et que leur commandement est transféré sur le terrain.5. Exercice de l’autorité sur des forces affectées sur le terrain, y compris : planiication, direction, coordination et contrôle de ces

forces lors de la conduite des opérations.

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DEF ENCE R& D CANADA – ADVANC ING DEF ENCE AND SECURI T Y S&T TO BUIL D A S T RONGER CANADA68

RDDC publie le présent rapport chaque année ain de décrire les activités qu’elle a menées au cours de la

dernière année inancière et y ajoute des détails sur son rendement et tout autre renseignement demandé par le

Sous-ministre de la Défense nationale.

Nous visons à ce qu’il soit facile à consulter, que ce soit à des ins personnelles ou professionnelles, et qu’il

permette aux lecteurs de se tenir au courant des activités menées par RDDC et, de là, par le Canada dans le

domaine des sciences et de la technologie pour la défense et la sécurité publique. Nous vous invitons à nous

transmettre vos suggestions ou vos questions.

Si vous désirez obtenir de plus amples renseignements ou d’autres exemplaires, veuillez écrire à

l’adresse suivante :

Directeur des affaires de l’Entreprise Science et technologie

Recherche et développement pour la défense Canada

Ministère de la Défense nationale

Édiice Constitution, 8e étage

305, rue Rideau

Ottawa ON K1A 0K2

Il est possible de télécharger la version électronique du présent à partir de notre site Web :

www.drdc-rddc.gc.ca

Conception graphique : DGM-10-04-00013

No ISBN D1-19/2009F-PDF

978-1-100-94856-0

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