Supdh 20131015 supdh full

DINGUE DES DIABLES !

BELGACOM,SPONSOR

DES DIABLESDEPUIS 20 ANS

N° 10MAGAZINE GRATUITMARDI 15 OCTOBRE 2013

BRASIL

Tout sur la campagnehistorique

LA SEMAINE DIABOLIQUE BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS

2 I I la dernière heure - les sports la dernière heure - les sports I I 3

“En voyant ça, on a enviede supporter cett

e équipe belge etmoije la supporterai auBrésil.Ces images sont géniales,

on ressent l’amouret le respect commun.Il y a de la sincérité,

de la chaleur,de la proximité”

Bixente Lizarazu qui a déclaré sa flammeauxDiables après un reportage diffusé par Téléfoot

PENDANT CE TEMPSLÀ,AU BRÉSIL

LA GUERREAVEC L’ESPAGNE

Si l’Espagne et le Brésil se croisent lors du Mondial, ils pourront en profiter

pour régler sur le terrain un contentieux de longue date. En ce moment, c’est en effet la guerre entre les

Fédérations de ces deux pays. L’Espagne veut en

effet tout faire pour obtenir le droit d’aligner Diego Costa, l’attaquant de l’Atletico Madrid, qui

possède la double nationalité. Du coup, les Ibériques ne cessent de harceler les dirigeants

brésiliens, qui s’en plaignent. Tout ça pour un

attaquant. Vous voulez Lukaku à prêter ?

LE CAIPIRINHA

J-240

AP

Ü ÉDITO BENOÎTDELHAUTEUR

SOUVENIRSDE CAMPAGNEObrigado Diabos ! Merci les Diables ! Par les temps qui cou-rent, il est déjà de bon ton de s’exprimer en portugais. L’étéprochain, les Diables seront en immersion au Brésil. Pourlongtemps, on espère. Cette campagne qualificative resteragravée dans tous les esprits à de nombreux égards. Parceque les résultats n’avaient jamais été aussi bons dans lalongue histoire des Diables. Parce que l’engouement dessupporters a été tout bonnement invraisemblable. À titrepersonnel, c’était la première campagne que nous avons eula chance de suivre de bout en bout, des Iles Britanniquesaux Balkans. À nous aussi, elle nous laissera des souvenirsmarquants. Pas toujours en rapport direct avec ce qu’on avu sur le pré vert.À Cardiff, nous avions été invités, quelquesminutes avantle coup d’envoi, à parler des Diables en live sur la radio de laBBC. À l’époque, déjà, la Belgique attisait la curiosité. Onnous bombardait de questions. Qui est ce MarcWilmots ?

Pourquoi un si petit pays est-il subitement devenu si bon ?La Belgique a-t-elle un secret de formation ? Non, on n’apas de potionmagique. On a du talent qui – il était temps –est désormais bien drivé. La gloire, c’est now or never. Si onne se qualifie pas cette fois, autant que l’équipe nationalemette la clé sous le paillasson.À Belgrade, on nous avait promis l’enfer. Mais les suppor-ters serbes ont beau être tantôt bouillants tantôt très viru-lents, ils sont de vrais connaisseurs de football. Au coup desifflet final, après avoir vu leurs protégés se prendre troisbuts et déjà voir le Brésil s’éloigner, ils ont longuement ap-plaudi l’équipe belge. Une ovation presque jamais vue auMarakana.À Skopje, on a sympathisé avec des journalistes locaux qui,à cause de la crise, bouclent leur journal à 18h (!) et ga-gnent 600 euros parmois, dans un pays où de nombreuxproduits de consommation sont aussi chers qu’ici. Pour lematch retour, faute demoyens, ils ont fait le déplacementpar la route, enmini-van. Deux jours aller, deux jours re-tour. Et certains journalistes belges arrivent encore à seplaindre. Ou à alimenter le négativisme quand tout va bien.À Glasgow, nous avons, un soir, entendu le Grand Jojo ré-sonner dans les baffles d’un bar d’étudiants. Plutôt décalé,non ? L’invasion rouge était en route. Dans la planète foot,au fil des grands tournois, on a souvent vanté les suppor-ters de l’Écosse. Ou de l’Irlande. Les Belges n’ont rien à leurenvier. Qui a dit qu’il fallait avoir une équipemoyenne pouravoir de très bons supporters ?À Zagreb, même si le billet pour le Brésil semblait acquisdepuis de longuesminutes, on n’a pas pu s’empêcherd’avoir des frissons aumoment du coup de sifflet final. En-core davantage que lors de chaque hymne national. Cettenuit-là, loin des coups de klaxon qui empêchaient les non-footeux de dormir de Bruges à Liège, on ne réalisait pas en-core bien la réalité de la qualification. Ce qui ne nous a pasempêchés de la fêter dignement. Le lendemainmatin,après avoir dormi un nombre deminutes guère supérieur àcelui que dure unmatch de football, nous sommes repartisvers Bruxelles avec un drôle de sentiment, mêlant fierté,satisfaction, légèreté, euphorie et impatience. Et même unepointe de nostalgie. Vivra-t-on encore un jour une campa-gne qualificative aussi grisante ? Pas sûr. Pas sûr du tout...

Ü SOMMAIRE2 La semaine diabolique yDe Bakkali à Van Buyten,sept jours qui ont marquél’histoire des Diables.

4 Les matches y Retoursur les neuf matchesqui ont amené l’équipe belgeau Brésil.

28 Les joueurs y 21 joueurs,un staff, un vrai groupe :ils l’ont fait ensemble.

42 Découverte y Zoomsur le Brésil et sur la phase finaletant attendue de l’été prochain.

42 D

LE TWEET“Ona réussi, tous ensemble !Quelle équipe, quels supporters !

Formidables,nous étions formidables.Brazil, nous voilà !”

Vincent Kompany, heureuxcomme un gamin vendredi soir

NUMÉRO GÉNÉRAL 02/744.44.55Administrateur-délégué et éditeur responsable François le Hodey. Directeur général Denis PierrardRédacteur en chef Ralph Vankrinkelveldt. Responsable du magazine Benoît Delhauteur. Responsable rédaction sportive Philippe Lacourt.Mise en pages IPM Press PrintDirection, administration, rédaction rue des Francs, 79 1040 BruxellesFax > (02) 211.28.70. Publicité IPM Advertising > (02) 211.29.59Abonnements > (02) 744.44.55.Fax > (02) 744.45.55. E-mail > [email protected] Internet > www.dh.beCrédits Une Photo NewsMagazine gratuit avec la DH du 15 octobre 2013. Ne peut être vendu séparément.

PHO

TO

NEW

S

771La Belgique est l’équipe qui, jusqu’à

présent, a pris le plus de points en 2013 au classement mondial Fifa : 771.

Elle devance l’Espagne (704),les États-Unis (662) et l’Argentine (659)

LUNDI7 OCTOBRE

Bakkali dans la familleOubliés les polémiques et les rétropédala-ges, Zakaria Bakkali officialise son choix :celui de la Belgique. “C’était difficile, maiscela vient du cœur”, justifie l’ailier dont les

réponses en conférences de presse sontaussi courtes que ses dribbles. Mais l’im-

portant est ailleurs : Wilmots a une nouvel-le arme dans son arsenal…

PHO

TO

NEW

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MARDI 8 OCTOBRE Fellaini, apte au combatLa veille, le grand Marouane n’était pas sur le terrain. Les doutes sont apparus après larévélation de sa blessure au poignet : jouera, jouera pas ? Opération ou pas ? Avec uneattelle pour se protéger, le médian s’envoie à l’entraînement et rassure tout son mon-de : le guerrier sera à la pointe du combat.

JEUDI 10 OCTOBREQuand Modric s’enflamme,Van Buyten reste calme…

Veillée d’armes à Zagreb. Luka Modric auparloir : “On a plus de qualités que les Belges”,assure le médian. Réponse de Van Buytenquelques minutes plus tard : “Moi, je suis trèscontent de nos qualités, s’il est content de sonéquipe, tant mieux pour lui.”

VENDREDI 11 OCTOBRERomelu, RomeluLa pression qui pesait sur ses épaules était immen-se. Mais Romelu Lukaku a assumé. Lui qui n’avaitpas encore marqué en match de qualifications avecles Diables a attendu le meilleur moment pour lefaire. Pas de doute, le héros, c’est lui.

BEL

GA

MERCREDI 9 OCTOBRE Le jour de l’envolSi les Diables avaient encore besoin d’une confirmation du soutien de toutun pays, le septième défi relevé à Zaventem a de quoi les rassurer.Des milliers de supporters se massent sur le tarmac pour pousser les hommesde Wilmots, encouragés comme des rock stars pour l’avant-dernière étapede leur tournée triomphale.

SAMEDI12 OCTOBREPlus courte sera la nuitPendant que Marc Wilmots savoure unverre de champagne chez lui, au calme, sesjoueurs ont la permission de minuit. Ouplus. Direction les hauts lieux de la vie noc-turne bruxelloise, avec une halte au Hava-na Club et des petits pas de danse au Spiri-to. Jusqu’au bout de la nuit…

DIMANCHE 15 OCTOBRE Bain de foule du dimanche

La pluie qui s’est abattue sans discontinuer sur le stade Roi Baudouin aurait pu doucher leur ferveur. Maisnon, les Diables ont eu droit à leur bain de foule en ce dimanche. Sans doute le plus touché, Daniel Van Buy-ten lâche : “Il y a plus d’ambiance que lors de certains matches de naguère…”

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L’ovation du Marakanaet le Grand Jojo à Glasgow

LA SEMAINE DIABOLIQUE BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS


“En voyant ça, on a enviede supporter cett

e équipe belge etmoije la supporterai auBrésil.Ces images sont géniales,

on ressent l’amouret le respect commun.Il y a de la sincérité,

de la chaleur,de la proximité”

Bixente Lizarazu qui a déclaré sa flammeauxDiables après un reportage diffusé par Téléfoot

PENDANT CE TEMPSLÀ,AU BRÉSIL

LA GUERREAVEC L’ESPAGNE

Si l’Espagne et le Brésil se croisent lors du Mondial, ils pourront en profiter

pour régler sur le terrain un contentieux de longue date. En ce moment, c’est en effet la guerre entre les

Fédérations de ces deux pays. L’Espagne veut en

effet tout faire pour obtenir le droit d’aligner Diego Costa, l’attaquant de l’Atletico Madrid, qui

possède la double nationalité. Du coup, les Ibériques ne cessent de harceler les dirigeants

brésiliens, qui s’en plaignent. Tout ça pour un

attaquant. Vous voulez Lukaku à prêter ?

LE CAIPIRINHA

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LE TWEET“Ona réussi, tous ensemble !Quelle équipe, quels supporters !

Formidables,nous étions formidables.Brazil, nous voilà !”

Vincent Kompany, heureuxcomme un gamin vendredi soir

VENDREDI 11 OCTOBRERomelu, RomeluLa pression qui pesait sur ses épaules était immen-se. Mais Romelu Lukaku a assumé. Lui qui n’avaitpas encore marqué en match de qualifications avecles Diables a attendu le meilleur moment pour lefaire. Pas de doute, le héros, c’est lui.

BEL

GA

SAMEDI12 OCTOBREPlus courte sera la nuitPendant que Marc Wilmots savoure unverre de champagne chez lui, au calme, sesjoueurs ont la permission de minuit. Ouplus. Direction les hauts lieux de la vie noc-turne bruxelloise, avec une halte au Hava-na Club et des petits pas de danse au Spiri-to. Jusqu’au bout de la nuit…

DIMANCHE 15 OCTOBRE Bain de foule du dimanche

La pluie qui s’est abattue sans discontinuer sur le stade Roi Baudouin aurait pu doucher leur ferveur. Maisnon, les Diables ont eu droit à leur bain de foule en ce dimanche. Sans doute le plus touché, Daniel Van Buy-ten lâche : “Il y a plus d’ambiance que lors de certains matches de naguère…”

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900 minutesde bonheur

LAROUTEDUBRÉSILMarc Wilmots a souvent parléde “dix finales”. En fin de compte,il n’en aura fallu que neufpour valider le ticket pour le Mondial.Retour, match après match,sur cette campagne historique

PAR ROMAIN VAN DER PLUYM,DAVID DE MYTTENAERE,CHRISTOPHE FRANKENET CHRISTOPHE VERSTREPEN

Aujourd’hui, si l’on jette un coup d’œil au classementet au fossé qui nous sépare de la Croatie,on pourrait croire que la qualification a été acquisede manière assez facile. Ce ne fut pas le cas.Très réguliers, les Diables n’ont jamais failli,mais ils ne se sont jamais vraiment promenés.Chacun de ces neuf rendez-vous a été une luttede tous les instants. Avec, au coup de sifflet final,toujours le même vainqueur.

LES MATCHES BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS





VENDREDI 7 SEPTEMBRE 2012CARDIFF CITY STADIUM

PAYS DE GALLESBELGIQUE

02

“On amis 2 buts, on n’en apas pris et on a les 3 points”

Marc Wilmots

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ENTRAÎNEURChris Coleman

MyhillGunterCollinsBlakeMatthewsBaleWilliamsRamseyEdwardsChurchMorison

ENTRAINEURMarc Wilmots

Courtois 7Gillet 8Kompany 8Vermaelen 7Vertonghen 7,5Witsel 7,5Dembélé 6Fellaini 6Hazard 6Mirallas 6Mertens 8

Arbitre>M. Johannesson (SUÈDE)

REMPLACEMENTS 46e Lukaku (6,5) > Mirallas;64e De Bruyne (6,5) > Dembélé;71e Robson-Kanu > Church;71e Vokes > Morison; 79e King > Edwards.AVERTISSEMENTS Gillet, Witsel, Williams, VertonghenEXCLUSION 26e CollinsLES BUTS 42e Kompany (0-1); 83e Vertonghen (0-2).

Sauvés par les phases arrêtéesMarc Wilmots voulait les trois points et a donc alignéune équipe technique aux avant-postes pour finale-ment chercher une victoire au petit trot et sans con-vaincre mais qui a assuré l’essentiel : les trois premierspoints menant à la qualification.Les Belges se sont tout de même fait peur, manquantun peu de présence physique et de percussion au vu dela taille réduite du trio offensif. Les Gallois en profitè-rent dans les premières minutes sans toutefois inquié-ter Thibaut Courtois.James Collins fit basculer le match à la 25e minute dejeu. Voulant empêcher Guillaume Gillet de s’appro-prier le ballon, il se lança dans un tacle assassin. Lasentence fut directe et méritée : Collins s’est fait ex-clure.Les Belges prirent alors le match à leur compte, domi-nant leurs adversaires de main de maître. La libérationest finalement tombée juste avant la première périodelorsque Vincent Kompany reprit de la tête un cornerque Dries Mertens lui avait adressé au premier poteau.Libérés, les Diables Rouges ne reculèrent pas, conti-nuant à presser leurs adversaires qui tentaient de lessurprendre sur contre-attaque.Malgré quelques frayeurs, notamment causées par uncoup franc de Gareth Bale magistralement sorti parThibaut Courtois, les Belges ne plièrent pas en secréant même de nombreuses occasions sans toutefoistrouver le chemin des filets.Le break fut fait à la 83e via un coup franc tendu bottépar Jan Vertonghen, au grand soulagement des Dia-bles qui ont, dès lors, pu un peu souffler… de soulage-ment.

Unevictoirequisoulageplus

qu’elleneconvaincSi la manière n’y était pas vraiment,

le soulagement se lisaitsur le visage des Diables Rouges

après une victoire méritéeface au pays de Galles.Les trois points sont là

et cela suffit amplement

C’est à moitié aphone que Marc Wilmots,dont on connaît l’ardeur en bord de ter-rain, s’est exprimé après la rencontre.“Nous nous attendions à un adversaire quijoue le jeu, mais l’exclusion a tout changé, aexpliqué le sélectionneur. Notre adver-saire ne s’est plus livré du tout. Nous étionsface à un mur. J’avais rarement vu ça. Toutce qu’on avait prévu au départ est tombé àl’eau. Le match était faussé.”Ce sont donc les phases arrêtées qui ontsauvé les Diables. Et en particulier le cor-ner inscrit de la tête par Vincent Kom-pany qui a libéré une équipe timorée.“Ashley Williams, un joueur physique, me te-nait jusque-là, mais sur cette phase, quel-qu’un de plus petit s’est chargé de moi, ana-lysait le capitaine des Diables. C’était lemoment de demander le ballon et je l’aimise au fond. Ce but est l’un des plus impor-tants de ma carrière. Mais je suis également

heureux d’avoir gardé le zéro derrière.”Marc Wilmots complète : “Les circonstan-ces de match importent peu : on a mis deuxbuts, on n’en a pas pris et on a les troispoints en poche. Que demander de plus ?”Le résultat aurait pu être tout autre si lesGallois s’étaient montrés plus concretsdevant le but et si Gareth Bale n’avait pasété aussi bien tenu. Son coup franc ad’ailleurs fait peur à Thibaut Courtois. “Jesavais qu’il tirait des balles flottantes”, acommenté le portier. “Il a tiré comme Ro-naldo. À l’échauffement, Vanden Walle m’aenvoyé les mêmes ballons. J’ai fait ce que jedevais faire.”On n’est toutefois pas passé loin de la mau-vaise surprise et les Diables n’ont pas eu letemps de plonger dans l’euphorie. Lematch au sommet face à la Croatie appro-chait et les joueurs avaient déjà les yeuxbraqués sur leur prochain adversaire.

x Les Diables n’ont pas livré leur meilleur match de lacampagne face au pays de Galles, mais ont pris un bondépart grâce à leur succès. (PHOTONEWS)

NAMUR-LUXEMBOURG La Dernière Heure - Les Sports | www

.dh.be | Samedi 8 etDimanche 9 sept

embre 2012

EXCLUSIF La police irritante a car

buré à la CôtePAGES 2 ET 3

GRATUIT

Votre Télé DHsous le charme

de Julie Taton“JE N’AI TOUJOURS PAS

TROUVÉ

LE GRAND AMOUR”JULIE TATON

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FRANÇOIS

DE BRIGODE

SE JETTE DANS

LA FOULE !

LES 25 ANS DE RTLTVI :

QUE SONT DEVENUES LES EXSTARS?

PROGRAMMES DU 8 AU 14 SEPTEMBRE 2012

SUPP

LÉM

ENT

GR

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ITÀ

LAD

ERN

IÈR

EH

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ELE

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N°

519

TOURNAI

Deux ouvrierscommunaux viré

spour une croix g

amméePAGE 12

110 M HAIES

Le Van Damme Merritt

son record du monde

SPORTS 18 À 21

PHOTONEWS

ON A GAGNÉ :C’EST DÉJÀ ÇA!SPORTS 2 À 6

BELGA

PAYS DE GALLES0 2 BELGIQUE

Une balade ce match ? Non, plutôtune victoire compliquée à se dessiner.

Et laDH du 8 septembre préfère mettreen avant les trois premiers points pris.

Ceux d’une longue série.

1RE JOURNÉEPays de Galles - Belgique 0-2Croatie - Macédoine 1-0Ecosse - Serbie 0-0

w CLASSEMENTPts J G N P p. c.

1 Belgique 3 1 1 0 0 2 02 Croatie 3 1 1 0 0 1 03 Ecosse 1 1 0 1 0 0 0

Serbie 1 1 0 1 0 0 05 Macédoine 0 1 0 0 1 0 16 Pays de Galle 0 1 0 0 1 0 2


Ü L’HOMME DUMATCH

DRIES MERTENSIl avait démontré toutes ses qualités face

aux Pays-Bas, une équipe qu’il connaîtbien, mais n’était pas certain de faire

partie du onze de base de Marc Wilmotsface aux Gallois.

Finalement aligné, le pocket player du PSV(à l’époque) a sorti le grand jeu et s’est

comporté comme un poison pour ladéfense adverse, certes déforcée suite à

l’exclusion de Collins.Avec deux passes décisives et un impact

constant sur la rencontre, Mertens futl’homme clé de la partie. Ses phases

arrêtées étaient d’une précisionchirurgicale, en témoigne son assist, et ses

passes furent millimétrées.

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3À Cardiff,

Vincent Kompanyson troisième but en sélection,

11 mois après le deuxième


C’est à moitié aphone que Marc Wilmots,dont on connaît l’ardeur en bord de ter-rain, s’est exprimé après la rencontre.“Nous nous attendions à un adversaire quijoue le jeu, mais l’exclusion a tout changé, aexpliqué le sélectionneur. Notre adver-saire ne s’est plus livré du tout. Nous étionsface à un mur. J’avais rarement vu ça. Toutce qu’on avait prévu au départ est tombé àl’eau. Le match était faussé.”Ce sont donc les phases arrêtées qui ontsauvé les Diables. Et en particulier le cor-ner inscrit de la tête par Vincent Kom-pany qui a libéré une équipe timorée.“Ashley Williams, un joueur physique, me te-nait jusque-là, mais sur cette phase, quel-qu’un de plus petit s’est chargé de moi, ana-lysait le capitaine des Diables. C’était lemoment de demander le ballon et je l’aimise au fond. Ce but est l’un des plus impor-tants de ma carrière. Mais je suis également

heureux d’avoir gardé le zéro derrière.”Marc Wilmots complète : “Les circonstan-ces de match importent peu : on a mis deuxbuts, on n’en a pas pris et on a les troispoints en poche. Que demander de plus ?”Le résultat aurait pu être tout autre si lesGallois s’étaient montrés plus concretsdevant le but et si Gareth Bale n’avait pasété aussi bien tenu. Son coup franc ad’ailleurs fait peur à Thibaut Courtois. “Jesavais qu’il tirait des balles flottantes”, acommenté le portier. “Il a tiré comme Ro-naldo. À l’échauffement, Vanden Walle m’aenvoyé les mêmes ballons. J’ai fait ce que jedevais faire.”On n’est toutefois pas passé loin de la mau-vaise surprise et les Diables n’ont pas eu letemps de plonger dans l’euphorie. Lematch au sommet face à la Croatie appro-chait et les joueurs avaient déjà les yeuxbraqués sur leur prochain adversaire.


.dh.be | Samedi 8 etDimanche 9 sept

embre 2012

EXCLUSIF La police irritante a car

buré à la CôtePAGES 2 ET 3

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de Julie Taton“JE N’AI TOUJOURS PAS

TROUVÉ

LE GRAND AMOUR”JULIE TATON

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FRANÇOIS

DE BRIGODE

SE JETTE DANS

LA FOULE !

LES 25 ANS DE RTLTVI :

QUE SONT DEVENUES LES EXSTARS?

PROGRAMMES DU 8 AU 14 SEPTEMBRE 2012

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N°

519

TOURNAI

Deux ouvrierscommunaux viré

spour une croix g

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110 M HAIES

Le Van Damme Merritt

son record du monde

SPORTS 18 À 21

PHOTONEWS

ON A GAGNÉ :C’EST DÉJÀ ÇA!SPORTS 2 À 6

BELGA

PAYS DE GALLES0 2 BELGIQUE

Une balade ce match ? Non, plutôtune victoire compliquée à se dessiner.

Et laDH du 8 septembre préfère mettreen avant les trois premiers points pris.

Ceux d’une longue série.


“La Belgique est la meilleureéquipe que j’ai vuedepuis longtemps”

Igor Stimac, le sélectionneur croate

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MARDI 11 SEPTEMBRE 2012STADE ROI BAUDOUIN

BELGIQUECROATIE

11ENTRAÎNEURMarc Wilmots

Courtois 6,5Gillet 7Kompany 7Vermaelen 7Vertonghen 6,5Defour 6Dembélé 6Witsel 7Hazard 6Benteke 6,5Mertens 6,5

ENTRAÎNEURIgor Stimac

PletikosaVidaSchildenfeldSimunicStrinicSrnaRadosevicModricPerisicJelavicMandzukic

Arbitre>M. Undiano (Espagne)REMPLACEMENTS 59e Olic > Jelavic; 67e Fellaini (6) > Defour; 72e

De Bruyne > Dembélé; 78e Vukojevic > Radosevic; 81e Mirallas > Mertens.AVERTISSEMENTS Srna, Schildenfeld, Dembélé, Gillet.LES BUTS 6e Perisic (0-1); 45e+2 Gillet (1-1).

Le missile de GilletGrosse affluence et grosse ambiancepour ce premier match à domicile.Mais après seulement 5 minutes dejeu, Perisic jette un sacré coup defroid sur le stade Roi Baudouin enouvrant le score pour les Croates suiteà un ballon que Kompany n’a pas pu re-pousser correctement. C’est le premierbut en équipe nationale pour l’ex-Bru-geois, fraîchement transféré à Dort-mund…Benteke, préféré à Lukaku au coup d’en-voi, hérite ensuite de quatre occasionsmais l’attaquant d’Aston Villa n’arrivepas à conclure, par malchance ou mala-dresse.Comme à Cardiff, c’est finalement sur une phase ar-rêtée que la Belgique égalise. Un corner remis dansl’axe par la défense croate arrive à l’entrée du rectan-gle, Gillet arrive en pleine course et ne se pose pas dequestion : l’Anderlechtois reprend le ballon, bondis-sant, comme il vient pour fusiller Pletikosa.En deuxième mi-temps, Benteke a encore une occa-sion pour offrir la victoire aux Diables mais il est con-tré, tandis que les Croates, eux aussi, ratent une occa-sion en or en fin de match.Le deuxième match des qualifications se termine surun partage qui arrange davantage les Croates, vu laphysionomie du match et vu qu’ils jouaient en dépla-cement…

“On peut finirpremier

du groupe”Vincent Kompany avait vu juste au soir

du match aller contre la Croatie, favoritedu groupe, soldé

par un partage : “On peut faireun bon résultat en Croatie”,

avait ajouté le capitaine

Un partage contre les favoris du groupe, cen’est pas un mauvais résultat en soi. Saufquand il est obtenu à domicile, où uneéquipe qui veut se qualifier doit essayerd’engranger le maximum des points, etquand on a eu les occasions pour gagner lematch. Après le 1-1 contre la Croatie austade Roi Baudouin, c’est un sentiment defrustration qui habitait les Diables.“C’est clair que pour moi, ce sont eux les vain-queurs moraux. On doit se focaliser sur euxdésormais”, commentait Jan Vertonghen,qui notait tout de même un changementpositif par rapport aux années précéden-tes. “Quand je vois leur occasion en fin de

match, je me dis qu’on a évité de retomberdans le scénario des précédentes phases dequalification…”Vincent Kompany était encore plus opti-miste malgré le partage frustrant.“Nous avons montré que nous pouvons ter-miner premiers du groupe”, disait le capi-taine. “Si la Croatie est la meilleure équipedu groupe, on peut se mesurer à elle. Si onavait gagné ce mardi, personne n’aurait euquoi que ce soit à dire. On était meilleurqu’eux. On peut faire un bon résultat en Croa-tie.”Marc Wilmots, lui aussi, se voulait positif :“On peut être déçu du résultat mais pas de la

manière. On a encaissé un but sur la pre-mière occasion croate. Cela fait mal, maisnotre réaction m’a plu. Il y avait du jeu, ons’est créé des occasions. On a égalisé aubon moment. Quand une équipe dominela Croatie, 9e formation au ranking mon-dial, pendant 80 minutes, qu’elle se créesix ou sept occasions à ce niveau-là, ellepeut être créditée d’une grosse prestation.Si une équipe méritait de gagner, la Belgi-que était celle-là. Il nous reste encore àaméliorer l’efficacité. On doit être plustueur en zone de conclusion. En disantcela, je ne vise pas uniquement l’atta-quant de pointe.”

x Le boulet de canon de Gillet qui vaudra son pesantd’or au décompte final… (REPORTERS)

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5/09/2012 10:42:18

BELGIQUE 1 1 CROATIE

2E JOURNÉESerbie - Pays de Galles 6-1Belgique - Croatie 1-1Ecosse - Macédoine 1-1


1 Serbie 4 2 1 1 0 6 12 Belgique 4 2 1 1 0 3 13 Croatie 4 2 1 1 0 2 14 Ecosse 2 2 0 2 0 1 15 Macédoine 1 2 0 1 1 1 26 Pays de Galles 0 2 0 0 2 1 8

1S’il avait déjà été remplaçant

à deux reprises lorsde ses 36 premières sélections,

Marouane Fellaini débutece jour-là pour la première fois

de sa carrière internationaleun match de qualification sur le banc


GUILLAUME GILLET“J’ai tenté le tout pour le tout. Je savais quecela pouvait terminer dans les nuages, maiscela amarché.”D’une demi-volée des 25 mètres, GuillaumeGillet a inscrit le seul but belge contre laCroatie. Un but synonyme de partage. Pourle reste, ce n’était pas son meilleur match enéquipe nationale. Notamment à cause d’undébut de rencontre trop brouillon.Autre bémol pour lui, ce soir-là : deuxièmematch des qualifs et deuxième carte jaune,synonyme de suspension en Serbie. OùAlderweireld allait le suppléer… et rester leback droit de Marc Wilmots pour la suite dela campagne.

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“J’ai tenté le tout pour le tout. Je savais que celapouvait terminer dans les nuages mais cela amarché.”D’une demi-volée des 25 mètres, Guillaume Gillet ainscrit le seul but belge contre la Croatie. Un butsynonyme de partage. Pour le reste, ce n’était passon meilleur match en équipe nationale.Notamment à cause d’un début de rencontre tropbrouillon.Autre bémol pour lui, ce soir-là : deuxième matchdes qualifs et deuxième carte jaune, synonyme desuspension en Serbie. Où Alderweireld allait lesuppléer… et rester le back droit de Marc Wilmotspour la suite de la campagne.

GUILLAUMEGILLET

match, je me dis qu’on a évité de retomberdans le scénario des précédentes phases dequalification…”Vincent Kompany était encore plus opti-miste malgré le partage frustrant.“Nous avons montré que nous pouvons ter-miner premiers du groupe”, disait le capi-taine. “Si la Croatie est la meilleure équipedu groupe, on peut se mesurer à elle. Si onavait gagné ce mardi, personne n’aurait euquoi que ce soit à dire. On était meilleurqu’eux. On peut faire un bon résultat en Croa-tie.”Marc Wilmots, lui aussi, se voulait positif :“On peut être déçu du résultat mais pas de la

manière. On a encaissé un but sur la pre-mière occasion croate. Cela fait mal, maisnotre réaction m’a plu. Il y avait du jeu, ons’est créé des occasions. On a égalisé aubon moment. Quand une équipe dominela Croatie, 9e formation au ranking mon-dial, pendant 80 minutes, qu’elle se créesix ou sept occasions à ce niveau-là, ellepeut être créditée d’une grosse prestation.Si une équipe méritait de gagner, la Belgi-que était celle-là. Il nous reste encore àaméliorer l’efficacité. On doit être plustueur en zone de conclusion. En disantcela, je ne vise pas uniquement l’atta-quant de pointe.”

“UN NUL NE SERAITPAS MAUVAIS”Wilmots, qui laisse le statut defavori à la Croatie, met Fellainisur le banc. Une première…

Après avoir remporté le premier match desqualifs au Pays de Galles, la Belgique reçoit,déjà, le favori du groupe : la Croatie de Mo-dric, Mandzukic et Cie. Pour ce premiermatch à domicile, le stade Roi Baudouin affi-che complet. Toujours privé de Chadli, déjàforfait à Cardiff, Marc Wilmots ne déplorepas de blessure après le premier match.“Pour moi, le favori du groupe reste la Croa-tie, même si tout le monde veut nousmettrecette étiquette sur le dos”, déclare le sélec-tionneur avant le match. “Quand j’ai reprisl’équipe, nous étions 55es au classement mon-dial, ne l’oublions pas ! Tous les autres étaientdevant nous, y compris les Gallois. On jouechaquematch pour le gagner, mais il n’est pasexclu qu’à un quart d’heure de la fin, on fermela boutique à 0-0. Vu les autres résultats, unnul ne serait peut-être pas mauvais. Il faudrasentir cela aumomentmême.”Réserviste au Pays de Galles, Defour estpressenti pour contrer Modric en individuel,comme il l’avait fait avec Sneijder contre lesPays-Bas lors du dernier match amical. Maisle sélectionneur décide de contrer le médiandu Real en zone. Et il surprend en laissantFellaini sur le banc, une première en 36 sé-lections pour l’ex-Standardman.“Il a été honnête en disant qu’il était fatigué. Ila toujours sa place dansmon onze de base,mais nous devons donner la priorité à desjoueurs qui sont à 100% physiquement”, jus-tifie Marc Wilmots.

2E JOURNÉESerbie - Pays de Galles 6-1Belgique - Croatie 1-1Ecosse - Macédoine 1-1


1 Serbie 4 2 1 1 0 6 12 Belgique 4 2 1 1 0 3 13 Croatie 4 2 1 1 0 2 14 Ecosse 2 2 0 2 0 1 15 Macédoine 1 2 0 1 1 1 26 Pays de Galles 0 2 0 0 2 1 8

1S’il avait déjà été remplaçant

à deux reprises lorsde ses 36 premières sélections,

Marouane Fellaini débutece jour-là pour la première fois

de sa carrière internationaleun match de qualification sur le banc


GUILLAUME GILLET“J’ai tenté le tout pour le tout. Je savais quecela pouvait terminer dans les nuages, maiscela amarché.”D’une demi-volée des 25 mètres, GuillaumeGillet a inscrit le seul but belge contre laCroatie. Un but synonyme de partage. Pourle reste, ce n’était pas son meilleur match enéquipe nationale. Notamment à cause d’undébut de rencontre trop brouillon.Autre bémol pour lui, ce soir-là : deuxièmematch des qualifs et deuxième carte jaune,synonyme de suspension en Serbie. OùAlderweireld allait le suppléer… et rester leback droit de Marc Wilmots pour la suite dela campagne.

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“Je ne pensais pas être capabled’une telle prestation”

Kevin De Bruyne

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VENDREDI 12 OCTOBRESTADION CRVENA ZVEZDA

SERBIEBELGIQUE

03ENTRAINEUR

Sinisa Mihajlovic

BrkicIvanovicBisevacNastasicKolarovMijailovicIgnjovskiTosicTadicMarkovicDjuricic


Courtois 8Alderweireld 6,5Kompany 7Vermaelen 6,5Vertonghen 6Witsel 8Dembélé 7De Bruyne 9Hazard 5Benteke 8Chadli 8

Arbitre>M. Kralovec (République tchèque)

REMPLACEMENTS 55e Mertens (7) > Hazard; 56e Scepovic > Djuricic; 67e Stevanovic > Stosic; 81e Lekic > Tadic;; 87e

Mirallas > De BruyneAVERTISSEMENTS Benteke, Kolarov, WitselLES BUTS 34e Benteke (0-1); 68e De Bruyne (0-2); 90e+1 Mirallas (0-3)

La naissance du buteur,du passeur et du jokerSi les chiffres laissent penser à une victoire écrasante,elle ne fut pas si simple que ça même si l’enfer du Ma-rakana n’a pas impressionné nos Diables.Si le marquoir affiche 0-3 en fin de rencontre, il auraitpu y être inscrit le score inverse au bout de dix minu-tes. Sans un Thibaut Courtois impérial et un poteaubien solide, les Serbes auraient bel et bien pu prendrel’avantage à cause d’une défense belge bien pâle.L’équipe ne tourna pas dans les premiers instantsmais continua à bien maîtriser le ballon et à poserquelques accélérations auxquelles il manque souventle dernier geste.Kevin De Bruyne prit finalement le rôle de détonateurà son compte et adressa un centre calibré à la perfec-tion en direction de la tête de Christian Benteke.Les Diables prirent alors confiance en leur jeu et maî-trisèrent intelligemment leur sujet face à des Serbesqui ont tout de même réussi à s’infiltrer à plusieursreprises dans le rectangle d’un Thibaut Courtois tou-jours aussi impérial.C’est donc en contre-attaque que les hommes de Wil-mots sont parvenus à se mettre à l’abri. Bien lancépar Nacer Chadli, Kevin De Bruyne réalisa une longuechevauchée avant de tromper calmement le portieradverse soulageant tout un peuple, crispé de voir lesSerbes prendre d’assaut le rectangle des Belges.Kevin Mirallas, le joker de Marc Wilmots, finit le tra-vail pour sceller le score à 0-3, un exploit historique.

De Bruynesur une autre

planèteL’ailier du Werder Brême

a pesé lourd dans la balance.Lui comme Courtois

et Bentekeont été les principaux

atoutsdu côté des Diables

Si le groupe a été fabuleux dans sontravail tout au long du match, troisindividualités sont sorties du lot faceaux Serbes.Kevin De Bruyne, l’homme du match,a été impérial et les compliments deses coéquipiers furent dithyrambi-ques. “Ces centres sont des bombes”,avait lâché Christian Benteke. “En levoyant déborder, je savais que j’allais re-cevoir un bon ballon au second poteau.”Quant à De Bruyne, il est resté calmecomme à son habitude. “Ne croyez pasque je ne suis pas heureux”, avait-il pré-cisé. “Je reste toujours très cool maiscroyez-moi, je me sens vraiment heu-reux. Je pensais même que je n’étais pascapable d’un tel match.”Si Thibaut Courtois nous avait habi-tués à jouer à l’angegardien, Christian Ben-teke s’est démarquédans un rôle de target-man qui lui convientbien. “Benteke a été ex-ceptionnel”, a com-menté Vincent Kom-pany. “Il gagnait tous sesduels et cela nous a per-mis de jouer de longs bal-lons. Il a gardé la balle demanière remarquable.”Les Diables avaient tousbien conscience que mal-gré un score salé, l’équipeserbe leur a posé de grossoucis. “J’avais trois hom-mes sur moi en permanence”, déclaraitEden Hazard. Benteke a su bouger ladéfense grâce à son expérience enPremier League. “Ce n’était toutefois passimple.”Mais les Diables ont fait preuve deréalisme et d’intelligence de jeu.“N’oublions pas ce brin de chance qu’ilnous faudra pour aller au Brésil”, a pré-cisé Courtois.Marc Wilmots, comme d’habitude, arefusé de s’enflammer. “On n’est pasencore au Brésil”, a-t-il d’ailleurs mar-telé une nouvelle fois pour remobili-ser ses troupes avant de recevoirl’Écosse.

xMarc Wilmots a affronté les averses serbespendant toute la rencontre. (PHOTONEWS)

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PAGES 28ET 29

PARISMATCH/QUENTIN

L’EXPLOIT

SPORTS 2 À 6

BELGA

50X2 PLACESÀ GAGNER POURBELGIQUE-ÉCOSSE

SERBIE 0 3 BELGIQUE

3E JOURNÉEPays de Galles – Ecosse 2-1Serbie - Belgique 0-3Macédoine - Croatie 1-2


1 Belgique 7 3 2 1 0 6 12 Croatie 7 3 2 1 0 4 23 Serbie 4 3 1 1 1 6 44 Pays de Galles 3 3 1 0 2 3 95 Ecosse 2 3 0 2 1 2 36 Macédoine 1 3 0 1 2 2 4


KEVIN DE BRUYNE“Ses centres sont des bombes”, avait déclaréBenteke qui a ouvert le score de la tête surun caviar de Kevin De Bruyne. Outre cettepasse décisive, l’ailier, posté à droite parWilmots, a fait l’étalage de toute sa panopliede footballeur : passes, centres, vista,technique balle au pied, Kevin possède toutet même le sens du but comme il l’a prouvéen inscrivant le break d’un tir croisé empruntde sang-froid.Ce match référence pour le jeune joueurprêté à l’époque par Chelsea au WerderBrême a fait de lui un titulaire dans l’effectifdes Diables et l’un des éléments clés de lacampagne.

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1Première titularisationpour Kevin De Bruyne

et premier butchez les Diables pour le Limbourgeois



TUER UNADVERSAIRE DIRECTL’objectif était double,éloigner la Serbie du Brésil etse relanceraprès la Croatie

Fellaini et Lukaku absents, Marc Wilmotsavait décidé d’aligner un trio de techni-ciens pour soutenir Benteke dans sa tâche.Mais le schéma tactique n’était pas ce queles Belges craignaient le plus. L’ambiancedu Marakana et la ferveur (voire la folie)des fans Serbes peuvent en impressionnerplus d’un. “Lemoment le plus flippant, c’estl’entrée sur le terrain, expliquait Karel Ge-raerts qui avait joué là-bas avec les Dia-bles en 2006. L’intimidation locale est alorsmaximale.”Les Serbes sont conscients que leur publicest un avantage non-négligeable etavaient donc confiance. “QueWilmots ar-rête son petit jeu en disant qu’il ne veutqu’un point, commentait Sinisa Mihajlovic,sélectionneur serbe. Il dit ce qu’il veut pourse dédouaner de toute pressionmaismoi jesuis là pour gagner.”Milan Jovanovic, an-cien international serbe avait même dé-claré qu’un point serait inespéré pour laBelgique.Côté belge, on pointait deux grands dan-gers : Kolarov et Ivanovic, les latéraux. Sile premier est “unemachine dont il faut seméfier lorsqu’il frappe des trentemètres”,tandis que l’autre avait promis à Hazardde lui en faire voir de toutes les couleurs.Dans la tête des Diables c’était pourtantbien clair : on va en Serbie pour gagner.Marc Wilmots, avec les talents de commu-nicateur qu’on lui connaît, a préféré tem-pérer les ardeurs de ses troupes.

3E JOURNÉEPays de Galles – Ecosse 2-1Serbie - Belgique 0-3Macédoine - Croatie 1-2




KEVIN DE BRUYNE“Ses centres sont des bombes”, avait déclaréBenteke qui a ouvert le score de la tête surun caviar de Kevin De Bruyne. Outre cettepasse décisive, l’ailier, posté à droite parWilmots, a fait l’étalage de toute sa panopliede footballeur : passes, centres, vista,technique balle au pied, Kevin possède toutet même le sens du but comme il l’a prouvéen inscrivant le break d’un tir croisé empruntde sang-froid.Ce match référence pour le jeune joueurprêté à l’époque par Chelsea au WerderBrême a fait de lui un titulaire dans l’effectifdes Diables et l’un des éléments clés de lacampagne.

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1Première titularisationpour Kevin De Bruyne

et premier butchez les Diables pour le Limbourgeois



“Wilmots m’a fait rentrer pourque je fasse la différence”

Eden Hazard

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MARDI 16 OCTOBRESTADE ROI BAUDOUIN

BELGIQUEÉCOSSE

20ENTRAINEURMarc Wilmots

Courtois 8Alderweireld 7Kompany 8Vermaelen 7Vertonghen 7Chadli 6,5Witsel 7Dembélé 6De Bruyne 7,5Benteke 8Mertens 6,5

ENTRAINEURCraig Levein

Mc GregorHuttonCaldwellBerraFoxCommonsMc ArthurMorrisonD. FletcherMaloneyS. Fletcher

Arbitre>M. Hagen (Norvège)

REMPLACEMENTS 46e Hazard (7) > Dembélé; 46e Mackie > Commons; 56e Mirallas (6,5) > Mertens; 76e

Miller > S. Fletcher; 80e Phillips > Morrison; 87e Mboyo > Benteke.AVERTISSEMENTS Mc Gregor, Chadli.LES BUTS 69e Benteke (1-0); 71e Kompany (2-0).

Deux minutes pour une délivranceIl n’aura fallu que deux minutes aux Belges pour tuerle match mais Dieu sait que ce fut complexe durant69 minutes. Les Diables ont eu beau tout tenter, rienne rentrait.Butant contre un doubleau rideau défensif dressé de-vant eux, les Belges sont parvenus à mettre durythme dans la partie via une transmission de balletrès rapide. Avec pas moins de onze occasions fran-ches en première période, ils ne sont pas parvenus àmarquer.Les Écossais ne sortirent que peu de fois de leur boîtemais ce fut souvent dangereux comme via Maloneysur phase arrêtée. Courtois, l’un des hommes de laqualification, y est allé de son arrêt miracle, allantchercher un coup franc en pleine lucarne.La montée d’Eden Hazard après la pause changeaquelque peu la donne. La domination territorialebelge augmenta encore même si le nombre d’occa-sions ne fut plus aussi important.Le même duo – De Bruyne-Benteke – qu’en Serbie dé-bloqua le marquoir à la 69e via un centre conclu parune tête de l’attaquant, héros du jour. Deux minutesplus tard, Vincent Kompany scella définitivement lescore trouvant une brèche d’un dribble chaloupé.

Les Belgesen adultes

La victoire a été difficilemais les Belges ont prouvé

que même face à un mur,ils pouvaient prendre

les trois unités de la victoire

Face à l’Écosse, les Diables Rouges ont vécuun match dans le rôle d’archi-favori devantfaire le jeu. “C’est la preuve qu’on fait peur”,s’enorgueillit Axel Witsel. “Il va falloir s’habi-tuer à jouer de tels matches car cela va être deplus en plus le cas. On a su être patient face àune équipe qui jouait à 10 derrière en misant surle contre et en perdant du temps à chaque occa-sion.”C’est donc comme des adultes que les Dia-bles ont maîtrisé leur sujet face à une équipequi ressemblait un peu au pays de Galles.“Sauf qu’ici, on a su se montrer plus dominant”,analysait Vincent Kompany. “Notre atout est

de pouvoir compter sur des joueurs capables defaire la différence en montant au jeu.”Et ce fut le cas avec Eden Hazard qui, mêmes’il a avoué préférer le terrain au banc, s’esttrès bien comporté dans son rôle de joker.“Wilmots m’a fait monter pour que je fasse ladifférence”, a-t-il expliqué. “Je ne peux pas luien vouloir puisqu’il ne s’est pas trompé.”Outre Eden Hazard, c’est surtout ChristianBenteke qui a gêné l’arrière-garde de l’équipeau chardon. Il a monopolisé deux défenseurset a été l’auteur d’un but “qui tombait à pic” etsur lequel il a “tout donné”.Le fait d’avoir su garder le zéro derrière pour

la quatrième fois en cinq rencontres est in-croyable. Les problèmes de latéraux et d’inat-tention sont-ils réglés ? “Vous vous le deman-dez toujours”, expliquait Toby Alderweireld.“Mais lorsque vous voyez le match que livreaussi Vertonghen, je crois que c’est un faux dé-bat. Même si aucun de nous n’est un latéral deformation, je pense qu’on parvient à apporterquelque chose de différent.”Quant à Thibaut Courtois, il a, à nouveau,sauvé les meubles. “Mon arrêt sur le coup francétait capital car si nous nous étions retrouvés à0-1, nous aurions éprouvé beaucoup plus de dif-ficultés.”

4E JOURNÉEBelgique - Ecosse 2-0Macédoine - Serbie 1-0Croatie - Pays de Galles 2-0


1 Belgique 10 4 3 1 0 8 12 Croatie 10 4 3 1 0 6 23 Serbie 4 4 1 1 2 6 54 Macédoine 4 4 1 1 2 3 45 Pays de Galles 3 4 1 0 3 3 116 Ecosse 2 4 0 2 2 2 5



8Après huit titularisations

consécutives, Eden Hazard débutela rencontre sur le banc,

mais cela ne l’empêche pasde signer une entrée en jeu

convaincante

x La joie des Diables Rouges après le but inscritpar Vincent Kompany. (PHOTONEWS)


CHRISTIAN BENTEKEIl avait manqué de réalisme face à la Croatieavant de libérer les Diables contre les Serbes.Face à l’Écosse devant des fans en délire,Christian Benteke a remis le couvert, ouvrantla marquant à la 68e minute.Il s’est enfin installé dans l’équipe nationale.Avec sa carrure et sa capacité à garder leballon dos au but. Il est le parfaitcomplément des joueurs techniques quil’entourent et s’appuient sur ses capacités dedéviation. Et si les Diables avaient trouvé cetattaquant qui leur manquait tant ?

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NAMUR-LUXEMBOURGLa Dernière Heur

e - Les Sports | www.dh.be | Mercredi 1

7 octobre 2012

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BELGA

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L’Union belge a frappé :

MBOKANIsuspendu 3 matc

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Les nouveaux policiers

engagés au rabais

PAGE 10

BELGIQUE 2 0 ECOSSE

de pouvoir compter sur des joueurs capables defaire la différence en montant au jeu.”Et ce fut le cas avec Eden Hazard qui, mêmes’il a avoué préférer le terrain au banc, s’esttrès bien comporté dans son rôle de joker.“Wilmots m’a fait monter pour que je fasse ladifférence”, a-t-il expliqué. “Je ne peux pas luien vouloir puisqu’il ne s’est pas trompé.”Outre Eden Hazard, c’est surtout ChristianBenteke qui a gêné l’arrière-garde de l’équipeau chardon. Il a monopolisé deux défenseurset a été l’auteur d’un but “qui tombait à pic” etsur lequel il a “tout donné”.Le fait d’avoir su garder le zéro derrière pour

la quatrième fois en cinq rencontres est in-croyable. Les problèmes de latéraux et d’inat-tention sont-ils réglés ? “Vous vous le deman-dez toujours”, expliquait Toby Alderweireld.“Mais lorsque vous voyez le match que livreaussi Vertonghen, je crois que c’est un faux dé-bat. Même si aucun de nous n’est un latéral deformation, je pense qu’on parvient à apporterquelque chose de différent.”Quant à Thibaut Courtois, il a, à nouveau,sauvé les meubles. “Mon arrêt sur le coup francétait capital car si nous nous étions retrouvés à0-1, nous aurions éprouvé beaucoup plus de dif-ficultés.”

AVEC HAZARD…SUR LE BANCOn ne change pasune équipe qui gagne,sauf quand on s’appelleWilmots

Malgré le fait qu’il a le même groupeque face à la Serbie à sa disposition,cela n’a pas empêché le sélectionneurnational de penser à certains change-ments. À un moment, on a même cruqu’il n’alignerait pas Christian Bentekeen pointe malgré deux bons matchsmais c’est finalement Eden Hazard quisauta du groupe, remplacé par unDries Mertens convaincant lors dudernier match. Lui comme Mirallascommencent d’ailleurs à en avoir unpeu marre de ce rôle de supersubmê-me si le collectif prime.Face à eux se dressait l’équipe natio-nale écossaise dont la principale starn’est autre que son fan club, la TartanArmy. “Vous allez nous écraser, lan-çaient-ils dans les rues de Bruxelles,notre équipe nationale c’est la cata !”Si dans la tête des Belges, c’était déjàgagné avant même le coup d’envoi,Marc Wilmots avait bien analysé le jeude ses adversaires et savait qu’il seraitface à un mur. Pour faire sauter le ver-rou,Willy avait prévu “une circulationdu ballon extrêmement rapide.”Côté anecdotes, le match face àl’Écosse marquait la 100e sélection deTimmy Simons chez les Diables.

4E JOURNÉEBelgique - Ecosse 2-0Macédoine - Serbie 1-0Croatie - Pays de Galles 2-0





8Après huit titularisations

consécutives, Eden Hazard débutela rencontre sur le banc,

mais cela ne l’empêche pasde signer une entrée en jeu

convaincante


CHRISTIAN BENTEKEIl avait manqué de réalisme face à la Croatieavant de libérer les Diables contre les Serbes.Face à l’Écosse devant des fans en délire,Christian Benteke a remis le couvert, ouvrantla marquant à la 68e minute.Il s’est enfin installé dans l’équipe nationale.Avec sa carrure et sa capacité à garder leballon dos au but. Il est le parfaitcomplément des joueurs techniques quil’entourent et s’appuient sur ses capacités dedéviation. Et si les Diables avaient trouvé cetattaquant qui leur manquait tant ?

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7 octobre 2012

SUPPLÉMENT GRATUIT Le phénom

ène Colsaerts

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MOUREAUX,le Tonton flingue

ur,

quitte la politique

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TOTAL

SPORTS 2 À 7

BELGA

FOOTBALL

L’Union belge a frappé :

MBOKANIsuspendu 3 matc

hsSPORTS 12

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BELGIQUE 2 0 ECOSSE

“Je déteste ce ballon Puma,je n’arrive pas à le maîtriser”

Kevin De Bruyne qui a pourtant inscrit un but avec ce cuir…

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VENDREDI 22 MARS 2013ARENA FILIP II

MACÉDOINEBELGIQUE

02ENTRAINEUR

Cedomir Janevski

PacovskiTodorovskiGrncarovNoveskiLazevskiDemiriHasaniIbraimiPandevTrickovskiJahovic


Courtois 8Alderweireld 6Van Buyten 6Vermaelen 7Vertonghen 6Fellaini 6Witsel 8Dembélé 7De Bruyne 7,5Benteke 5Hazard 8

Arbitre > M. Aytekin (Allemagne)REMPLACEMENTS 57e Ivanovski > Jahovic; 81e Tasevski> Hassni, 81e Trajkovski > Trickovski; 85e Chadli > Benteke.AVERTISSEMENTS Vermaelen, Demiri, Grncarov, Ivanovski.LES BUTS 26e De Bruyne (0-1), 62e Hazard sur pen. (0-2).

Une grande maturité…Les Diables ont brillamment évité le piège macédonien pourrester en tête du groupe. C’est vrai, la Belgique a parfoissouffert. Mais elle a surtout montré une énorme maturitédans les moments compliqués, pour ensuite émerger. Ce nefut donc pas la soirée des surprises. Le forfait de Kompany(blessé depuis la mi-janvier), par exemple, était tout saufétonnant : l’officialisation du onze de base, une grosse heureavant le match, avait mis fin à un faux suspense d’unesemaine.La façon dont le match débuta était lui aussi tout à faitconforme à ce que tout le monde attendait : un départ enboulet de canon des Macédoniens. Les Diables avaient beauêtre prévenus, ils ont tout de suite souffert, au pointqu’après seulement 30 secondes, Thibaut Courtois devaitsortir un arrêt kamikaze pour éviter que Jahovic n’ouvre déjàle score. À la 3e minute, ce fut au tour de Trickovski d’affolerla défense belge, mais sa reprise de la tête manqua le cadre.Fort heureusement, la tempête macédonienne se calmaaprès sept minutes et fut donc beaucoup moins longue quecelle que les Diables avaient connue en Serbie. Au fil desminutes, les hommes de Marc Wilmots reprenaient lecontrôle du match, notamment grâce à la sérénité de Witselet l’activité de Hazard. Après l’une ou l’autre alerte, signéeBenteke puis Alderweireld, les hommes de Wilmots firent ceque les grandes équipes font très bien : punir les erreurs del’adversaire. Ainsi, Lazevski, le back gauche macédonien, semontra trop nonchalant et laissa filer De Bruyne sur ladroite. Très malin, il vit que Pacosvki avait anticipé un centreet il mit la Belgique aux commandes (0-1).Restait alors à gérer l’heure de jeu restante. La plupart dutemps, les Belges jouaient intelligemment le coup etmonopolisaient le ballon. La meilleure manière de défendre…Bien sûr, il y eut parfois quelques moments de flottement.Comme en fin de première période quand Courtois dutsoulager plusieurs fois sa défense ou quand Pandev ne semontra pas digne de son statut sur une occasion cinq étoiles.La chance macédonienne était passée et le match prit satournure définitive juste après l’heure de jeu. Après un jolisolo, Hazard s’appuya sur Fellaini et pénétra dans lerectangle, où il fut fauché. Le joueur de Chelsea se fit justicelui-même, avec un calme olympien (0-2).

Comme les grandes nations…Dans un match piège face à une

équipe de Macédoine difficileà négocier sur ses terres,

les Diables Rouges ont faitle gros dos avant de planter deux

coups de poignard décisifs via KevinDe Bruyne et Eden Hazard.Voilà le nouveau réalisme

à la belge…

113 points sur 15 après cinq rencontres. Depuislongtemps la Belgique n’a pas raté son départdans une phase qualificative et a affiché desqualités disparues depuis longtemps : une ri-gueur défensive remarquable, une gestion duballon intelligente et un réalisme offensifcruel pour les adversaires des Diables. Que de-mander de plus…Face à la Macédoine, les hommes de Marc Wil-mots n’ont pas livré leur meilleur match maisau décompte final, seuls les trois pointscomptent, comme le confirmait Eden Hazardà la sortie des vestiaires : “Cela a été compliquépour nous. Heureusement, Thibaut a sorti de trèsbeaux arrêts. Je ne sais pas trop pourquoi on a

mal entamé le match. Peut-être qu’il nous fallaitdu temps pour nous adapter au contexte et auterrain qui n’était pas bon. La balle rebondissaitsans cesse, mais on a vite laissé passer le petitorage. Et notre deuxième but nous a fait du biencar il nous a permis de gérer plus facilement. Il ya eu des bonnes choses et des moins bonnes,mais on s’en foutait de la manière.”Et le Brainois pouvait aussi savourer une pres-tation de qualité avec un pe-nalty provoqué et un butmarqué.“Je suis là pour cela. Je ne suispas stressé. J’essaie de faire cequ’on me demande. Je croispouvoir dire que j’ai fait un bonmatch. Mon rôle, c’est de provo-quer, percuter et j’ai essayé de lefaire.”

Et c’est un Marc Wilmots comblé par le succèsqui analysa la prestation de ses ouailles.“Notre première mi-temps a été très difficile àcause de nous. On a voulu jouer en avançant,mais on a eu des pertes de balle catastrophiquesqui ont mis l’adversaire dans le bon sens avec nosbacks qui jouaient fort haut. On ne l’a pas fait ex-près, mais c’est un constat. On a remis tout cela

en place à la mi-temps. Nousvoilà avec trois nouveauxpoints. Cela fait 13 sur 15 avecune différence de but de +9, cen’est pas trop mal. Nous avonsaussi signé un 9 sur 9 en dépla-cement, cela devait faire trèslongtemps. Cela montre quecette équipe sait souffrir etfaire mal à des moments oùon ne l’attend pas.”

xDans un bon jour en Macédoine, Eden Hazarddouble l’avance des Diables Rouges en deuxièmemi-temps en transformant un penalty qu’il avait luimême provoqué. La Belgique poursuit son bon débutde campagne avec un bilan de 13 points sur 15.(PHOTONEWS)


.dh.be | Samedi 23 et Dimanche 24

mars 2013

SPORTS 2 À 9

BELGA

PRINCE PHILIPPE

“La monarchie,

C’EST UNE VIEau service d’un p

ays”PAGE 6

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Le monstre libérable

DANS 11 ANSPAGES 2 ET 3

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MACÉDOINE 02 BELGIQUE

LES DIABLES

S’ENVOLENT

5E JOURNÉEMacédoine - Belgique 0-2Croatie - Serbie 2-0Ecosse - Pays de Galles 1-2


1 Belgique 13 5 4 1 0 10 12 Croatie 13 5 4 1 0 8 23 Pays de Galles 6 5 2 0 3 5 124 Serbie 4 5 1 1 3 6 75 Macédoine 4 5 1 1 3 3 66 Ecosse 2 5 0 3 2 3 7


EDEN HAZARDSouvent plus performant en club qu’enéquipe nationale, Eden Hazard nous a plulors de ce déplacement en Macédoine.Malgré un football très direct et toujoursà la recherche de l’action décisive, le flancgauche des Diables a perdu très peu deballons, a fait reculer les Macédoniensavec ses dribbles et a provoqué beaucoupde fautes sur lui, dont le penalty. Unpenalty que le Brainois a converti avecénormément de sang-froid. Ce jour-là, leballon lui collait au pied comme c’estsouvent le cas à Stamford Bridge.Visiblement, à l’époque, le Hazard deChelsea a fait d’énormes pas en avantcomparé à celui de Lille.

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3Sur la pelouse, trois joueurs

seulement évoluent en Pro League. Ironie du sort,

ils sont tous macédoniens…



mal entamé le match. Peut-être qu’il nous fallaitdu temps pour nous adapter au contexte et auterrain qui n’était pas bon. La balle rebondissaitsans cesse, mais on a vite laissé passer le petitorage. Et notre deuxième but nous a fait du biencar il nous a permis de gérer plus facilement. Il ya eu des bonnes choses et des moins bonnes,mais on s’en foutait de la manière.”Et le Brainois pouvait aussi savourer une pres-tation de qualité avec un pe-nalty provoqué et un butmarqué.“Je suis là pour cela. Je ne suispas stressé. J’essaie de faire cequ’on me demande. Je croispouvoir dire que j’ai fait un bonmatch. Mon rôle, c’est de provo-quer, percuter et j’ai essayé de lefaire.”

Et c’est un Marc Wilmots comblé par le succèsqui analysa la prestation de ses ouailles.“Notre première mi-temps a été très difficile àcause de nous. On a voulu jouer en avançant,mais on a eu des pertes de balle catastrophiquesqui ont mis l’adversaire dans le bon sens avec nosbacks qui jouaient fort haut. On ne l’a pas fait ex-près, mais c’est un constat. On a remis tout cela

en place à la mi-temps. Nousvoilà avec trois nouveauxpoints. Cela fait 13 sur 15 avecune différence de but de +9, cen’est pas trop mal. Nous avonsaussi signé un 9 sur 9 en dépla-cement, cela devait faire trèslongtemps. Cela montre quecette équipe sait souffrir etfaire mal à des moments oùon ne l’attend pas.”

“PAS DE LA CHANCE”Thibaut Courtois effectuaun arrêt miraculeuxaprès 60 secondes de jeu

Comme pendant toute la campagne dequalification, Thibaut Courtois a livré enMacédoine un match de haute factureavec un arrêt quasiment miraculeux dupied en tout début de match. Une actionqui orienta la partie en faveur des Bel-ges…“Ce n’est pas de la chance”, expliqua ledernier rempart des Diables. “J’ignoraisoù se trouvait le ballonmais j’ai aperçu unadversaire qui émergeait au secondmon-tant. Je n’avais pas le choix : il fallait que jeme rende le plus large possible pour lui fai-re barrage. Par miracle, le ballon a rebondisur mon pied. Je me suis vite retourné pourvoir où il finirait sa course. Heureusement,il a fusé à côté demon but. Je n’appelleraispas cela de la chance : j’ai réalisé là un ar-rêt important.”Personne ne pouvait contredire le gar-dien de l’Atletico Madrid qui faisait aussises comptes : “Nous avons encaissé un buten cinqmatches. C’est cela la recette de laqualification : ne pas prendre de but etréussir à marquer soi-même par la suite.”Thibaut Courtois se voulait égalementcritique malgré la victoire : “Cette occa-sion très tôt dans le match était un avertis-sement. Enmême temps, nous nous som-mes dégarnis trop vite et nous avons dé-placé trop vite trop de joueurs en attaque,ce qui a permis à la Macédoine de nous fai-re mal en contre, même si nos adversairesne se sont pas ménagé de grosses occa-sions. Moi ? Je fais mon boulot. En Serbie,j’ai également réalisé un ou deux arrêtscruciaux.”


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5E JOURNÉEMacédoine - Belgique 0-2Croatie - Serbie 2-0Ecosse - Pays de Galles 1-2


1 Belgique 13 5 4 1 0 10 12 Croatie 13 5 4 1 0 8 23 Pays de Galles 6 5 2 0 3 5 124 Serbie 4 5 1 1 3 6 75 Macédoine 4 5 1 1 3 3 66 Ecosse 2 5 0 3 2 3 7


EDEN HAZARDSouvent plus performant en club qu’enéquipe nationale, Eden Hazard nous a plulors de ce déplacement en Macédoine.Malgré un football très direct et toujoursà la recherche de l’action décisive, le flancgauche des Diables a perdu très peu deballons, a fait reculer les Macédoniensavec ses dribbles et a provoqué beaucoupde fautes sur lui, dont le penalty. Unpenalty que le Brainois a converti avecénormément de sang-froid. Ce jour-là, leballon lui collait au pied comme c’estsouvent le cas à Stamford Bridge.Visiblement, à l’époque, le Hazard deChelsea a fait d’énormes pas en avantcomparé à celui de Lille.

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3Sur la pelouse, trois joueurs

seulement évoluent en Pro League. Ironie du sort,

ils sont tous macédoniens…



“Eden a parfois besoin d’uncoup de pied au cul”

Kevin Mirallas

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MARDI 26 MARS 2013STADE ROI BAUDOUIN

BELGIQUEMACÉDOINE


Courtois 6Alderweireld 5,5Kompany 7Vermaelen 7Vertonghen 6Witsel 7,5Dembélé 5De Bruyne 6Hazard 8Benteke 4Mirallas 6

ENTRAÎNEURCedomir Janevski

PacovskiGeorgievskiSikovNoveskiRistovskiIbraimiGligorovTasevskiTrickovskiPandevIvanovski

Arbitre>M. Benquerenca (Portugal).REMPLACEMENTS 46e Mirallas (6) > Mertens; 46e Hasani > Tasevski; 56e Chadli (8) > Dembélé; 64e Trajkovski > Tricovski; 70e Todorovski > Ristovski; 90e+2 Fellaini > Hazard.AVERTISSEMENTS Mirallas, Hasani.LE BUT 62e Hazard.

Hazard enfin décisifMoins à l’aise à domicile qu’en déplacement, la Bel-gique se casse longtemps les dents sur la défensemacédonienne. En première mi-temps, les raresoccasions belges sont des tirs à distance qui n’in-quiètent pas Pacovksi, le gardien de Malines.Recadrés à la pause, les Diables haussent le tempo,grâce notamment aux entrées au jeu de Mirallas etde Chadli. Sans oublier Hazard : le n°10 belge tou-che d’abord la barre, après une remontée de balleexceptionnelle de Kompany. Trois minutes plustard, à la 62e, la frappe – du gauche – de Hazard faitcette fois trembler les filets macédoniens… et se le-ver les 47.000 spectateurs belges présents austade Roi Baudouin.Loin d’être libérés par ce but, les Belges se laissentdéborder par le pressing de la Macédoine. Les es-sais des Noveski, Gligorov, Pandev et Trajkovskidonnent des sueurs froides aux supporters, maisCourtois garde le zéro.La bande à Wilmots n’a pas joué son meilleurmatch, mais les trois points sont au bout. L’essen-tiel est acquis… La soirée aurait pu être encoremeilleure si la Croatie, menée au pays de Gallesjusqu’à un quart d’heure du terme, ne s’était pas fi-nalement imposée 1-2.

“Pas le sauveur de la nation”Eden Hazard, enfin décisif

avec les Diables Rougesen inscrivant le seul but du match,

pensait que la soirée était parfaite :“Quand j’ai été remplacé,

on m’a dit que la Croatie perdait.Puis quand on est rentré aux vestiaires,

on a appris qu’elle avait gagné. Tant pis”

Souvent déterminant en club, Eden Hazardtardait à être décisif avec l’équipe nationale.Mais ce soir-là, contre une Macédoine hyperorganisée, le médian de Chelsea a débloquéla situation à lui tout seul.“Le sauveur de la nation ? N’exagérez pas… J’aijuste mis un but qui nous a permis de gagner”,souriait-il. “Cela fait plaisir d’être décisif, maisj’aurais préféré ne pas marquer et qu’on gagne3 ou 4-0 en jouant bien.”Au moment de son remplacement dans letemps additionnel, synonyme de standingovation, Eden Hazard pensait que la Belgi-que avait fait une double bonne opéra-tion…

“Quand j’ai été remplacé, on m’a dit que laCroatie perdait. Puis quand on est rentré auxvestiaires, on a appris qu’elle avait gagné. Tantpis. On fait nos matches, on sait que si on neperd pas là-bas, ce sera bon.”Marc Wilmots, lui aussi, préférait se concen-trer sur son équipe plutôt que sur les con-currents.“Je répète que je ne regarde pas nos adversai-res. Ce que je vois, c’est que nous avons signéun 16 sur 18. Nous avons joué six finales, ilnous en reste quatre ! Pour moi, la Croatiereste favorite. Nous voilà aussi pratiquementassurés de disputer les barrages : j’aurais signédes deux mains pour déjà en être là !”.

x Eden Hazard aura inscrit le seul butde la rencontre entre la Belgiqueet la Macédoine… (PHOTONEWS)



7 mars 2013

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HAZARD!

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BELGIQUE 1 0 MACÉDOINE

D.R.

6E JOURNÉEPays de Galles - Croatie 1-2Serbie - Ecosse 2-0Belgique - Macédoine 1-0


1 Belgique 16 6 5 1 0 11 12 Croatie 16 6 5 1 0 10 33 Serbie 7 6 2 1 3 8 74 Pays de Galles 6 6 2 0 4 6 145 Macédoine 4 6 1 1 4 3 76 Ecosse 2 6 0 2 4 3 9


EDEN HAZARDLa Belgique n’a pas eu beaucoupd’occasions en première mi-temps. Laseule frappe intéressante était à mettre àl’actif d’Eden Hazard, déjà. Passé sur leflanc gauche suite à la sortie de Mertensau repos, le Brainois se faisait plusmenaçant dès le début de la deuxièmemi-temps. Et après avoir trouvé la barretransversale, il libérait la Belgique d’unemagnifique frappe du gauche. “Je penseque j’ai plus souvent marqué du gaucheque du droit cette saison. En tout cas, ilssont plus beaux du gauche. C’est une bellesemaine pour moi et pour l’équipe. J’espèrequ’il y en aura d’autres.”

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9Pour la neuvième fois consécutive,

les Diables terminentla rencontre en ayant inscrit

au moins un but



Souvent déterminant en club, Eden Hazardtardait à être décisif avec l’équipe nationale.Mais ce soir-là, contre une Macédoine hyperorganisée, le médian de Chelsea a débloquéla situation à lui tout seul.“Le sauveur de la nation ? N’exagérez pas… J’aijuste mis un but qui nous a permis de gagner”,souriait-il. “Cela fait plaisir d’être décisif, maisj’aurais préféré ne pas marquer et qu’on gagne3 ou 4-0 en jouant bien.”Au moment de son remplacement dans letemps additionnel, synonyme de standingovation, Eden Hazard pensait que la Belgi-que avait fait une double bonne opéra-tion…

“Quand j’ai été remplacé, on m’a dit que laCroatie perdait. Puis quand on est rentré auxvestiaires, on a appris qu’elle avait gagné. Tantpis. On fait nos matches, on sait que si on neperd pas là-bas, ce sera bon.”Marc Wilmots, lui aussi, préférait se concen-trer sur son équipe plutôt que sur les con-currents.“Je répète que je ne regarde pas nos adversai-res. Ce que je vois, c’est que nous avons signéun 16 sur 18. Nous avons joué six finales, ilnous en reste quatre ! Pour moi, la Croatiereste favorite. Nous voilà aussi pratiquementassurés de disputer les barrages : j’aurais signédes deux mains pour déjà en être là !”.

“GAGNER,MÊME PAR 10”Marc Wilmots s’attendait à unmatch difficile… à juste titre !

Petite inquiétude, avant d’accueillir la Ma-cédoine. Pas au niveau de l’effectif, revenude Skopje sans bobo et qui en plus récupèreKompany après deux mois d’absence, maisau niveau du terrain, la pelouse du stadeRoi Baudouin n’ayant pas été épargnée parla neige et le froid. Mais grâce au travail in-tense effectué par la Ville de Bruxelles, grâ-ce à une bâche prêtée par le Lierse et grâceau redoux, la pelouse était en excellent étatau coup d’envoi.Après la victoire en Macédoine, la Belgiquedevait confirmer à domicile pour atteindrel’objectif qu’elle s’est fixé avant la doubleconfrontation contre l’équipe de CedomirJanevski, à savoir prendre les six points.Marc Wilmots savait que ce ne serait pasévident.“Je nem’attends pas à un score fleuve. Monpremier objectif ? Une victoire par un but àzéro. Je nem’attache pas – encore – à la diffé-rence de goals…”Le sélectionneur belge avait vu juste…

6E JOURNÉEPays de Galles - Croatie 1-2Serbie - Ecosse 2-0Belgique - Macédoine 1-0


1 Belgique 16 6 5 1 0 11 12 Croatie 16 6 5 1 0 10 33 Serbie 7 6 2 1 3 8 74 Pays de Galles 6 6 2 0 4 6 145 Macédoine 4 6 1 1 4 3 76 Ecosse 2 6 0 2 4 3 9


EDEN HAZARDLa Belgique n’a pas eu beaucoupd’occasions en première mi-temps. Laseule frappe intéressante était à mettre àl’actif d’Eden Hazard, déjà. Passé sur leflanc gauche suite à la sortie de Mertensau repos, le Brainois se faisait plusmenaçant dès le début de la deuxièmemi-temps. Et après avoir trouvé la barretransversale, il libérait la Belgique d’unemagnifique frappe du gauche. “Je penseque j’ai plus souvent marqué du gaucheque du droit cette saison. En tout cas, ilssont plus beaux du gauche. C’est une bellesemaine pour moi et pour l’équipe. J’espèrequ’il y en aura d’autres.”

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9Pour la neuvième fois consécutive,

les Diables terminentla rencontre en ayant inscrit

au moins un but



“L’Écosse qui gagneen Croatie ? Ça nous a donné

un coup de boost”Marc Wilmots

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VENDREDI 7 JUINSTADE ROI BAUDOUIN

BELGIQUESERBIE


Courtois 8Alderweireld 6Van Buyten 7Kompany 7Vertonghen 7Witsel 6,5Fellaini 6,5Chadli 7De Bruyne 8Benteke 5Mirallas 6

ENTRAÎNEURSinisa Mihajlovic

StojkovicIvanovicSuboticBisevacKolarovBastaMarkovicTadicMilivojevicFejsaMitrovic

Arbitre>M. Lannoy (France).REMPLACEMENTS 64e Hazard (6,5) > Mirallas; 69e Petrovic > Milivojevic; 69e Scepovic > Mitrovic; 71e Dembélé (6,5) > Fellaini; 82e Lukaku > De Bruyne.AVERTISSEMENTS Mitrovic, Bisevac.LES BUTS 13e De Bruyne (1-0), 60e Fellaini (2-0), 87e Kolarov (2-1).

Plus près du Brésil grâce à l’ÉcosseEncore une fois, la victoire a été arrachée au courageet au forceps. Entre euphorie en début de match, ten-sion durant 80 minutes et soulagement à l’annoncedu résultat des Croates, les Diables auront fait vivreune soirée riche en émotions à leurs fans.Car nonobstant l’importante victoire des Diables,c’est surtout l’étonnante défaite des Croates, à domi-cile, face à l’Écosse qui fait bien les affaires de notrepays étant désormais trois unités devant notre seulconcurrent avant d’entamer la dernière ligne droite.La rencontre des Diables, quant à elle, a surtout étémarquée par une domination des Serbes. Car, aprèsavoir ouvert le score endéans le premier quartd’heure, les Diables ont reculé, laissant à leurs oppo-sants la liberté de se créer des occasions dangereu-ses. Entre loupés des Serbes et sauvetage sur la lignede Toby Alderweireld, les Belges se sont fait peur.La seconde période était repartie sur les mêmes ba-ses à un détail près : les Belges se montrèrent pluspercutants aux avant-postes. Ils doublèrent d’ailleursla mise via la tête de Marouane Fellaini sur un cornerde Kevin De Bruyne, encore lui.Après que Christian Benteke manqua de tuer lematch seul face au but, le stress fit sa réapparitionpour les dernières minutes. Aleksandr Kolarov rédui-sit la marque sur coup franc, jetant un froid dans lestade avant que les trois coups de sifflet ne libèrentles Diables, partis fêter leur victoire avec la tribuneremplie de femmes pour l’occasion.

Le matchà six pointsEntre la défaite des Croateset la victoire au courageface à la Serbie,les Diables Rougesont mis un bon piedau Brésil s’assurantd’ailleurs une placeen barrages

“Je suis doublement content”,explique Marc Wilmots.“Parce que nous avons gagnéet que la Croatie a perdu.” Quece soit le coach ou sesouailles, tous ont pensé lamême chose : nous venons defaire l’affaire du siècle en vuede la Coupe du Monde.D’ailleurs, Vincent Kompany voitencore plus loin. “Nous ne devonspas nous imposer une limite. Bien sûr,nous n’y sommes pas encore, mais no-tre horizon ne cesse de se dégager.Avant le coup d’envoi, nous n’avionspas pensé à la Croatie, mais j’avoueque nous ne nous attendions pas à cequ’elle trébuche, chez elle, devantl’Écosse. Son résultat nous a motivésdavantage encore.”Toby Alderweireld : “Le Brésil ? On ycroit un peu plus, mais il faut resterconcentré sur notre jeu.”Daniel Van Buyten : “On mérite queles dieux du foot soient avec nous caron se donne vraiment à fond. Je vaispeut-être connaître une deuxièmeCoupe du Monde, 12 ans après la pre-mière.”Le match a été marqué par le carac-tère des Diables et leur faculté àfaire bloc dans l’adversité. “Nousavons livré une prestation très ma-ture”, avait déclaré Kompany. “Leseul petit regret que je puisse émettreest le fait que nous n’ayons inscrit quedeux buts.”Le capitaine a pointé où le bâtblesse car si les Diables n’encais-sent pas, ils ont eu du mal à trouverle chemin des filets, Benteke lou-pant le coche à plusieurs reprises.“Je dois terminer ce match avec unbut”, avait confessé l’avant-centre.“J’ai fait des mauvais choix. Sur la pre-mière occasion, je dribble le gardien,mais il touche le ballon de la main.Sur la seconde, je veux utiliser monpied gauche et j’ai manqué le ballon.Je m’en serais voulu si cela avait portépréjudice, mais, heureusement, cen’est pas le cas.”

x En battant la Serbie et en profitant du faux pasde la Croatie, les Diables ont fait un grand pas

vers le Brésil… (PHOTONEWS)

© S.A. IPM 2013. Toute représentation ou reprod

uction, même partielle, de la présente publication

, sous quelque forme que ce soit, est in

terdite sans autorisation préalable et

écrite de l'éditeurou de ses ayants dr

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7E JOURNÉECroatie - Ecosse 0-1Belgique - Serbie 2-1




KEVIN DE BRUYNEUn an auparavant, personne n’aurait cruque Kevin De Bruyne aurait pu prendreune telle importance dans le groupe desDiables. Avec des prestations cinq étoilesdepuis le début de la campagne, le joueurappartenant à Chelsea a encore faitparler la poudre face aux Serbes.

Virevoltant sur son aile droite, il ouvrit lescore de la tête, ce qui semblait être unepremière pour lui. Plus tard dans larencontre, il fut l’auteur d’un nouvelassist, encore une fois sur l’un de sesfameux centres banane dont lui seulpossède le secret.

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531Comme le nombre de minutes

qui se sont écouléesentre le but inscrit

par Ivan Perisicet celui d’Aleksandr Kolarov



x En battant la Serbie et en profitant du faux pasde la Croatie, les Diables ont fait un grand pas

vers le Brésil… (PHOTONEWS)

LA SAGADE LA BLESSURED’EDEN HAZARDJouera, jouera pas ? Le doute alonguement plané autourde la disponibilité d’Hazard.Pas de souci pour Wilmots

La Coupe du Monde commence à réelle-ment trotter dans les têtes de nos DiablesRouges. Certains commencent même à rê-ver (trop) grand. “Ce serait un choc si lesDiables n’atteignaient pas la finale de la Cou-pe duMonde”, a déclaré Vincent Kompanyavec une pointe d’ironie et de plaisanterie.Thibaut Courtois, pourtant souvent assezterre à terre a appuyé les propos du capitai-ne. “Vincent a le droit d’être ambitieux et deparler de victoire à l’Euro 2016. Si on tra-vaille bien, ce rêve qu’on partage tous se réa-lisera peut-être.”Pour la rencontre en elle-même, la pruden-ce est de mise. “Le groupe ne sous-estimepas la Serbie, avait lâché Toby Alderweireld.Je sens beaucoup de concentration. La pres-sion ne nous effraie pas.”Le groupe savait le match capital au pointque l’entraînement n’a été ouvert à la pres-se que durant vingt minutes. “Ce ne serapas facile contre la Serbie, expliquait MarcWilmots. Il n’y aura pas de favoris ou d’outsi-ders. Cela m’étonnerait qu’il nous fasse descadeaux. Mais nous sommes prêts à aller aucombat.”Le feuilleton de la semaine se nomma : “Ha-zard jouera-t-il ?”Après avoir déclaré qu’ilparlait à sa blessure (sic), il a confirmé qu’ilne confirmerait rien avant le match. “Ca vaêtre dur d’être à 100% pour le match”, expli-quait-il sans toutefois confirmer une indis-ponibilité ou non.

7E JOURNÉECroatie - Ecosse 0-1Belgique - Serbie 2-1




KEVIN DE BRUYNEUn an auparavant, personne n’aurait cruque Kevin De Bruyne aurait pu prendreune telle importance dans le groupe desDiables. Avec des prestations cinq étoilesdepuis le début de la campagne, le joueurappartenant à Chelsea a encore faitparler la poudre face aux Serbes.

Virevoltant sur son aile droite, il ouvrit lescore de la tête, ce qui semblait être unepremière pour lui. Plus tard dans larencontre, il fut l’auteur d’un nouvelassist, encore une fois sur l’un de sesfameux centres banane dont lui seulpossède le secret.

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531Comme le nombre de minutes

qui se sont écouléesentre le but inscrit

par Ivan Perisicet celui d’Aleksandr Kolarov



“L’impression de jouerà domicile”

Axel Witsel, impressionné par les 10.000 supporters belgesqui ont fait le déplacement à Hampden Park

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VENDREDI 6 SEPTEMBREHAMPDEN PARK

ÉCOSSEBELGIQUE

02ENTRAÎNEUR

Gordon Strachan

MarshallHuttonMartinHanleyWhittakerMulgrewBrownSnodgrassMaloneyForrestGriffiths

ENTRAÎNEURMarc Wilmots

Courtois 6,5Alderweireld 7Van Buyten 7Lombaerts 7Vertonghen 7Fellaini 7Witsel 8Defour 8De Bruyne 8Benteke 6Chadli 8

Arbitre>M. Tagliavento (Italie)REMPLACEMENTS 59e Anya > Snodgrass; 68e Mirallas (7,5) > Fellaini; 59e Rhodes > Griffiths; 77e Pocognoli > Lombaerts; 86e Mc Cormack > Forrest; 87e Dembélé > Defour.AVERTISSEMENTS Snodgrass, Fellaini, Lombaerts.LES BUTS 38e Defour (0-1), 88e Mirallas (0-2).

Defour, inattendu et… décisifDouche écossaise… ou pas ! Sous la pluie battante deGlasgow, les Diables Rouges ont confirmé qu’ils s’ex-portaient à merveille. C’était déjà le cas en… PremierLeague, c’était aussi le cas lors des trois déplace-ments précédents dans la phase de qualification sol-dés par trois succès sans le moindre but encaissé. Pa-reil à Hampden Park : victoire 0-2 après un match sé-rieux et courageux des hommes de Marc Wilmots…qui avait surpris son monde au coup d’envoi en titula-risant Defour pour reformer le triangle magique duStandard avec Fellaini et Witsel. Un choix gagnant :après un début de match peu audacieux et pauvre enoccasions, c’est le médian de Porto qui a débloqué lasituation en ouvrant le score en fin de première mi-temps. Victime de la titularisation de Defour, Mirallasest monté au jeu en deuxième mi-temps et a inscrit le0-2 en fin de match.À noter que Lombaerts, choisi par Wilmots pour pal-lier l’absence de Kompany, a aussi saisi sa chance ausein d’une défense irréprochable. Malheureusementpour lui, le joueur du Zenit a dû quitter le terrain pré-maturément sur blessure.Ce succès, conjugué au partage de la Croatie en Ser-bie, signifie qu’il ne manque plus qu’un point à la Bel-gique pour être certaine d’aller au Brésil. Une qualif àconfirmer lors des deux derniers matches, en Croatieet contre le pays de Galles. Un déplacement à Zagrebqui se fera avec Witsel, Chadli, Mirallas, Dembélé etBenteke, les cinq menacés qui sont parvenus à éviterl’avertissement qui leur aurait valu une suspension.

À un petit point du BrésilEn allant gagner en Écosse,

devant 10.000 supporters belgesdéchaînés, les Diables Rouges ont faitun pas de géant vers la qualification.

“On n’y est pas encore.Il nous reste deux matches et

je veux les gagner tous les deux”,nuance Marc Wilmots

Un point. Un tout petit point. Voilà ce qu’ilmanque à la Belgique après sa victoire enÉcosse pour assurer sa qualification pour laCoupe du Monde au Brésil.“Je comprends l’euphorie des supporters, maisévidemment les joueurs, eux, doivent rester cal-mes”, insiste Marc Wilmots, qui semblaitpourtant avoir fêté la qualif au coup de siffletfinal. “On n’a pas fêté la qualification mais unebelle victoire en Écosse. On n’y est pas encore. Il

nous reste deux matches et je veux les gagnertous les deux.”Pour prendre les trois points en Écosse, Willie asorti une botte secrète nommée Steven Defour.“Le coach m’a dit qu’il m’avait trouvé très affûtétout au long de la semaine et que, comme j’étaistitulaire à Porto, il voulait m’utiliser dans lemême rôle que le faisait l’entraîneur de monclub”, expliquait Steven Defour, auteur du pre-mier but des Diables… cinq ans jour pourjour après son dernier but en équipe natio-nale. “Je ne marque pas souvent, mais quand jele fais, j’inscris toujours un but important.”Ce but-là a en effet été très précieux: il a rap-

porté une nouvelle victoire en déplacement.“Mais on s’est cru à la maison”, soulignait l’ex-Standardman en faisant allusion aux 10.000supporters belges présents à Glasgow pourmettre le feu à Hampden Park. “Qui plus est,l’euphorie dans le pays est énorme. J’ai entenduqu’il y avait des écrans géants partout. L’engoue-ment du public est de plus en plus formidable. LaBelgique adore ses joueurs car ils ont le niveaumondial et ils défendent les couleurs de grandsclubs européens.”Et parce qu’ils qualifient la Belgique pour laCoupe du Monde. Un événement qui a man-qué à notre pays durant 12 ans…

x Steven Defour laisse éclater toute sa joieet sa rage après son ouverture du score…(PHOTONEWS)

8E JOURNÉEMacédoine - Pays de Galles 2-1Serbie - Croatie 1-1Ecosse - Belgique 0-2




STEVEN DEFOURCela faisait 5 ans, jour pour jour, queSteven Defour avait inscrit son uniquebut en équipe nationale. Le 6 septembre2008, il avait marqué contre l’Estonie. Sonbut en Écosse – celui de la délivrance – adix fois plus d’importance et n’était pas lefruit du hasard. À plusieurs reprises, sesinfiltrations avaient surpris la défenseécossaise. Infatigable, il a bouché toutesles brèches. À Glasgow, le médian a gagnédes points dans un secteur où laconcurrence fait rage.

PHO

TO

NEW

S

6Les Diables signent une sixième

victoire de ranget égalent un record,celui de la campagne

de qualification en 1994. Un record qu’ils battront

un peu plus tard…

© S.A. IPM 2013. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

NAMUR A DANSÉPOUR LES BELGES !PAGES 18 ET 19

GUILLAUME

NAMUR-LUXEMBOURG La Dernière Heure - Les Sports | www.dh.be | Samedi 7 et Dimanche 8 septembre 2013

CES DIABLES

SPORTS 2 À 7

AP

ECOSSE 0 2 BELGIQUE

SONTIRRÉSISTIBLES



nous reste deux matches et je veux les gagnertous les deux.”Pour prendre les trois points en Écosse, Willie asorti une botte secrète nommée Steven Defour.“Le coach m’a dit qu’il m’avait trouvé très affûtétout au long de la semaine et que, comme j’étaistitulaire à Porto, il voulait m’utiliser dans lemême rôle que le faisait l’entraîneur de monclub”, expliquait Steven Defour, auteur du pre-mier but des Diables… cinq ans jour pourjour après son dernier but en équipe natio-nale. “Je ne marque pas souvent, mais quand jele fais, j’inscris toujours un but important.”Ce but-là a en effet été très précieux: il a rap-

porté une nouvelle victoire en déplacement.“Mais on s’est cru à la maison”, soulignait l’ex-Standardman en faisant allusion aux 10.000supporters belges présents à Glasgow pourmettre le feu à Hampden Park. “Qui plus est,l’euphorie dans le pays est énorme. J’ai entenduqu’il y avait des écrans géants partout. L’engoue-ment du public est de plus en plus formidable. LaBelgique adore ses joueurs car ils ont le niveaumondial et ils défendent les couleurs de grandsclubs européens.”Et parce qu’ils qualifient la Belgique pour laCoupe du Monde. Un événement qui a man-qué à notre pays durant 12 ans…

MIND THE… CARTEGagner en Écosse sans mettreen péril le match en Croatiealors que cinq Diablessont menacés de suspension

Si elle ne peut pas encore assurer la qua-lification mathématiquement, la Belgiquepeut tout de même faire un pas de géantvers le Brésil. Pour cela, les Diables Rou-ges doivent gagner en Écosse et espérerun faux pas de la Croatie en Serbie. Del’ordre du possible donc. Sauf que lesÉcossais ont déjà tenu la Serbie en échecà Hampden Park (0-0). Et que, côté belge,Kompany, Vermaelen et Hazard sont in-disponibles… Sélectionné malgré le faitqu’il n’ait pas encore officiellement choiside représenter la Belgique, Bakkali doitaussi renoncer pour blessure. Qu’impor-te, les fans, venus en masse à Glasgow, ycroient. Van Buyten aussi, lui qui, en2001, avait été décisif à Hampden Parkpour la qualification pour la Coupe duMonde 2002.“On sait que cela sera compliqué. Cetteéquipe n’a pas fait déjouer la Croatie parhasard. Leur marque de fabrique, c’estd’aller au duel à fond, de mettre des taclesappuyés. On sait ce qui nous attend. Quisait ? Ce sera peut-être une soirée donttout le monde se souviendra. Comme il y adouze ans.”Dans ce match qui s’annonce engagé,cinq Diables – et non des moindres vuqu’il s’agit de Witsel, Chadli, Mirallas,Dembélé et Benteke – devront aussi évi-ter de prendre une carte qui leur vaudraitune suspension pour le match en Croatie,que les Diables ont pointé durant toute lacampagne comme “match décisif”.

8E JOURNÉEMacédoine - Pays de Galles 2-1Serbie - Croatie 1-1Ecosse - Belgique 0-2




STEVEN DEFOURCela faisait 5 ans, jour pour jour, queSteven Defour avait inscrit son uniquebut en équipe nationale. Le 6 septembre2008, il avait marqué contre l’Estonie. Sonbut en Écosse – celui de la délivrance – adix fois plus d’importance et n’était pas lefruit du hasard. À plusieurs reprises, sesinfiltrations avaient surpris la défenseécossaise. Infatigable, il a bouché toutesles brèches. À Glasgow, le médian a gagnédes points dans un secteur où laconcurrence fait rage.

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6Les Diables signent une sixième

victoire de ranget égalent un record,celui de la campagne

de qualification en 1994. Un record qu’ils battront

un peu plus tard…

© S.A. IPM 2013. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

NAMUR A DANSÉPOUR LES BELGES !PAGES 18 ET 19

GUILLAUME

NAMUR-LUXEMBOURG La Dernière Heure - Les Sports | www.dh.be | Samedi 7 et Dimanche 8 septembre 2013

CES DIABLES

SPORTS 2 À 7

AP

ECOSSE 0 2 BELGIQUE

SONTIRRÉSISTIBLES



“On a vu des drapeauxavec le coq et le lion ensemble.

C’est une fête nationaleet j’imagine que tous les Belgesfont la fête dans tout le pays.

Cela doit être la folie.C’est de la fierté que j’éprouve,

comme tous les Belges”Le Premier Ministre, Elio Di Rupo, présent à Zagreb…

PHO

TO

NEW

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VENDREDI 11 OCTOBRESTADE MAKSIMIR

CROATIEBELGIQUE

12ENTRAÎNEURIgor Stimac

PletikosaCorlukaLovrenVidaStrinicRakiticModricPerisicVrsaljkoKovacicMandzukic

ENTRAÎNEURMarc Wilmots

Courtois 7Alderweireld 6,5Van Buyten 7Lombaerts 7,5Vertonghen 7Witsel 8Defour 7,5Fellaini 8De Bruyne 6,5Lukaku 9Hazard 7

Arbitre>M. Webb (Angleterre)REMPLACEMENTS 46e Kalinic > Perisic; 64e Mirallas > De Bruyne; 65e Vukojevic > Kovacic; 67e Chadli > Lukaku; 76e Krancjar > Rakitic; 84e Dembélé > DefourAVERTISSEMENTS Mandzukic, Vrsaljko, Corluka, Fellaini, Modric.LES BUTS 15e et 38e Lukaku (0-2), 83e Krancjar (1-2).

Lukaku détruit la CroatieLes Diables ont montré contre la Croatie que leur qualification était largement méritée. La Belgique se retrouve avec huit points d’avance sur son plus grand rival : un fossé aussi grand que les progrès affichés par Witsel et ses petits camarades au long de cette campagne.Hier, pour cette véritable finale, tout le monde s’attendait à assister à un combat de tous les instants. La bataille de Zagreb n’a pourtant pas eu lieu. Les Diables ont contrôlé la partie et à peine douté après que Krancjar a réduit le score. Leur gestion de match a été impeccable et c’est clairement le domaine dans lequel ils ont le plus progressé sous l’ère Wilmots. Les gamins de la génération dorée sont devenus des adultes.Romelu Lukaku. L’attaquant d’Everton a fait gagner les Diables à lui tout seul. Pour inscrire son premier but, au quart d’heure, Romelu avait déjà fait preuve de tout le calme qu’il fallait. Sur le second, à la 38e, il a mangé toute la défense croate sur une course de 60 mètres, alliant vitesse et puissance.Avec ses deux buts d’avance, les Diables étaient sur le velours. La Croatie ne mit une vraie pression qu’après le 1-2, mais la défense tint impeccablement le choc…Avant le match, certains observateurs avaient mis en avant le fait que les hommes de Wilmots n’avaient encore jamais battu de nation du Top 10en match officiel. Voilà qui est chose faite et maintenant que le billet pour le Brésil est en poche, on peut vraiment se demander où les Diables s’arrêteront. Loin, très loin, à en croire leur niveau actuel. Mais d’abord, fêtons cette qualification attendue depuis douze ans !

9E JOURNÉE

Croatie - Belgique 1-2Pays de Galles - Macédoine 1-0



Historique :les Diables

se qualifientpour le Brésil

Un doublé de Romelu Lukaku avant lapause a validé les tickets de notre équipenationale pour la Coupe du Monde 2014

“Je me sens bien.” Une première phrase adres-sée à la presse avec un immense sourire. Ro-melu Lukaku a envoyé la Belgique au Brésil.Son doublé était impressionnant de puis-sance. “Avec ça, les gens vont mieux comprendremon style de jeu. Quand j’ai un peu de la liberté,c’est là que je suis le meilleur.”Après son premier but, il a couru vers lesnombreux supporters belges. “Je tenais à leurrendre hommage. Sur le chemin de l’hôtel austade, j’ai vu plein de cars avec des plaques bel-ges. La route a dû être très longue pour tous cesgens. Ils nous soutiennent magnifiquement de-puis le début de la campagne et on pouvait bienles remercier.”Romelu Lukaku a réussi à faire oublier Chris-tian Benteke. L’attaquant d’Everton tenait lui

à l’associer à son succès d’hier soir. “Benteke acommencé et j’ai fini le boulot”, dit-il. “Peut-êtrequ’on jouera aussi un jour ensemble devant. Enattendant, le plus important, c’estl’équipe. On a tous amené no-tre pierre. Du capitaine austaff. On a mérité le Brésil.”La Coupe du Monde, Ro-melu Lukaku ne la connaîtqu’à la télé. “Je repense encoreà ce Mondial 2002. J’avais neufans et j’allais à l’école pri-maire. J’avais regardé le matchcontre le Japon puis j’avais dûfiler aux cours mais sans arriverà me concentrer. J’y ai penséavant ce match à Zagreb. Main-

tenant, ce sera à moi de perturber les écoliers.”(rires)Avant ça, il y aura la fête. Elle a même

déjà commencé dans le ves-tiaire visiteurs du stadeMaksimir. “C’était l’am-biance”, rigole-t-il. “On adansé et chanté. On avaitbranché un iPod sur une en-ceinte et ça donnait bien.Qui était le DJ ? Moi évidem-ment. J’ai mis des morceauxde Kayne West, Jay-Z, 50Cent, Drake et pleind’autres. J’ai filmé tout çaet mis sur mon compte Ins-tagram. C’est rigolo.”

x Les Diables félicitent Lukaku après son deuxièmebut face à la Croatie… (BELGA)






oit.

BRASIIIIIIIIL

ÉDITION SPÉCIALE 17 PAGES

BELGA


e - Les Sports | www.dh.be | Samedi 12 e

t Dimanche 13 octobre 2013

VIVA

LGUILLAUME

Ü HOMME DUMATCH

ROMELU LUKAKUC’était l’une des grosses interrogations dela semaine pré-Croatie : Lukaku allait-ilréussir à faire oublier Benteke, blessépour ce duel au sommet du groupe ?L’attaquant d’Everton a répondu sur lapelouse en claquant un doublé (sesquatrième et cinquième butsinternationaux) où il a démontré toutesses qualités : puissance, vitesse,profondeur et volonté. Quand on parlerades qualifications pour le Brésil, c’est dunom de Lukaku dont on se souviendradirectement. À tout jamais.

BEL

GA

7.26811 octobre 2013 – 17 novembre 1993 :

7.268 jours après le match nulen République tchèque,

les Diables renouent avec la joieque procure une qualification directe

pour un grand tournoi.19 ans, 9 mois et 6 jours plus tard…



Les héros de Zagreb(BELGA)

Les Diables Rouges au BrésilL’équipe victorieuse de la Croatie. (BELGA)

Les Diables Rouges au BrésilL’équipe victorieuse de la Croatie. (BELGA)

Les héros de Zagreb(BELGA)

“On a vu des drapeauxavec le coq et le lion ensemble.

C’est une fête nationaleet j’imagine que tous les Belgesfont la fête dans tout le pays.

Cela doit être la folie.C’est de la fierté que j’éprouve,

comme tous les Belges”Le Premier Ministre, Elio Di Rupo, présent à Zagreb…

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9E JOURNÉE

Croatie - Belgique 1-2Pays de Galles - Macédoine 1-0



à l’associer à son succès d’hier soir. “Benteke acommencé et j’ai fini le boulot”, dit-il. “Peut-êtrequ’on jouera aussi un jour ensemble devant. Enattendant, le plus important, c’estl’équipe. On a tous amené no-tre pierre. Du capitaine austaff. On a mérité le Brésil.”La Coupe du Monde, Ro-melu Lukaku ne la connaîtqu’à la télé. “Je repense encoreà ce Mondial 2002. J’avais neufans et j’allais à l’école pri-maire. J’avais regardé le matchcontre le Japon puis j’avais dûfiler aux cours mais sans arriverà me concentrer. J’y ai penséavant ce match à Zagreb. Main-

tenant, ce sera à moi de perturber les écoliers.”(rires)Avant ça, il y aura la fête. Elle a même

déjà commencé dans le ves-tiaire visiteurs du stadeMaksimir. “C’était l’am-biance”, rigole-t-il. “On adansé et chanté. On avaitbranché un iPod sur une en-ceinte et ça donnait bien.Qui était le DJ ? Moi évidem-ment. J’ai mis des morceauxde Kayne West, Jay-Z, 50Cent, Drake et pleind’autres. J’ai filmé tout çaet mis sur mon compte Ins-tagram. C’est rigolo.”






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ÉDITION SPÉCIALE 17 PAGES

BELGA


e - Les Sports | www.dh.be | Samedi 12 e

t Dimanche 13 octobre 2013

VIVA

LGUILLAUME

Ü HOMME DUMATCH

ROMELU LUKAKUC’était l’une des grosses interrogations dela semaine pré-Croatie : Lukaku allait-ilréussir à faire oublier Benteke, blessépour ce duel au sommet du groupe ?L’attaquant d’Everton a répondu sur lapelouse en claquant un doublé (sesquatrième et cinquième butsinternationaux) où il a démontré toutesses qualités : puissance, vitesse,profondeur et volonté. Quand on parlerades qualifications pour le Brésil, c’est dunom de Lukaku dont on se souviendradirectement. À tout jamais.

BEL

GA



LESNOUVEAUXHÉROS

Ils ont du talent, les plusgrands clubs européensse les arrachent et, dans

le monde, de plus enplus, nous les envient.

Il ne leur manquait plusqu’à participer à un Mondial. Cette mission,

ils l’ont brillamment remplie.Voici le portrait des nouveaux héros belges.

PAR JONATHAN LANGE

Il s’agit sans doute de l’un des plusgrands clichés dans le monde dufootball que Marc Wilmots a maintesfois utilisé : “Un match ne se gagne pasà onze mais avec un groupe.” Mais lesDiables ont démontré que, même écu-lée, la formule était plus que jamaisd’actualité. Très souvent, la solutionest venue de joueurs qui n’étaient pasforcément attendus. Dans cette mar-che triomphale vers le Brésil, le staff aété au diapason. Inspiré et indivisible.L’union a fait leur force.

x Zagreb, vendredi. La main sur le cœur, onze Diabless’apprêtent pour la dernière bataille. Ils auront été bien plus

nombreux à participer à cette campagne triomphante.(PHOTONEWS)

Tous ensemble

LES JOUEURS BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS


Il s’agit sans doute de l’un des plusgrands clichés dans le monde dufootball que Marc Wilmots a maintesfois utilisé : “Un match ne se gagne pasà onze mais avec un groupe.” Mais lesDiables ont démontré que, même écu-lée, la formule était plus que jamaisd’actualité. Très souvent, la solutionest venue de joueurs qui n’étaient pasforcément attendus. Dans cette mar-che triomphale vers le Brésil, le staff aété au diapason. Inspiré et indivisible.L’union a fait leur force.

x Zagreb, vendredi. La main sur le cœur, onze Diabless’apprêtent pour la dernière bataille. Ils auront été bien plus

nombreux à participer à cette campagne triomphante.(PHOTONEWS)



MAR

CW

ILMOT

S

LENOUVEAUROIIl l’avait déclaré lorsqu’il était

passé dans nos locaux à la fin del’année dernière. “En 2013, soitje serai unemerde, soit je serai

un héros.”MarcWilmotsappartient définitivement à ladeuxième catégorie. Les espritschafouins argueront qu’avec un

tel vivier sous lamain, sequalifier ne relève que d’une

certaine forme de logique.Maistous les joueurs louent

l’ambiance de travail sereinemise en place. Et ses choix

tactiques comme lerepositionnement deWitsel, lesresponsabilités allouées à De

Bruyne ou le fait d’avoir relancéDefour ont tous été de franchesréussites. De quoi faire de lui unhéros. Un vrai. Celui que tout unpeuple attendait depuis 12 ans.

Celaméritait bien une trèsgrande distinction...

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NOTRE COTE MOYENNE

9

Aux yeux de Marc Wilmots, avoir un bon staff est déterminant. Ses adjoints et collègues ont eu, euxaussi, un rôle déterminant dans la qualification. Voici la liste complète de ces personnes qui méritentun grand coup de chapeau : Vital Borkelmans (T2), Erwin Lemmens (entraîneur des gardiens), EricRoex (préparateur physique), Herman De Landtshere (assistant technique et analyste vidéo), NicolasCornu (team manager), Piet Huys (secrétaire du sélectionneur), Kris Van Crombrugge (médecin, chefdu staff médical), Lieven Maesschalck (coach rééducation), Geert Neirynck (kinésithérapeute),Bernard Vandevelde (kinésithérapeute), Johan De Mecheleer (masseur), Dirk Nachtergaele(masseur), Piet Erauw (coordinateur technique), Guido Van Onsem (chef logistique), Jean Francart(adjoint à la logistique), Jurgen Van Der Mijnsbrugge (adjoint à la logistique), Wim Casteleyn (chefcoq), Stefan Van Loock (attaché de presse et porte-parole de l’UB), Serge Borlée (agent de liaison) etMaarten Dedobbeleer (communication officer). PH

OT

O N

EWS

GUILL

AUM

EGILL

ET

UNEVOLÉEQUIPÈSELOURDMardi 11 septembre. 21H47.La foudre va s’abattre sur le

Heysel. Usain Bolt n’est pas enville, l’éclair jaillit du pied droitde GuillaumeGillet. Un cornermal repoussé, le ballon qui

traîne aux abords de la surfacecroate et l’Anderlechtois ne sepose pas de question. Ce genrede reprise qu’il réussit de tempsen temps à l’entraînement, il

l’expédie cette fois au fond desfilets croates pour égaliser

rageusement. Esthétiquement,sans doute le plus beau but de la

campagne. L’un des plusimportants aussi pour Gillet qui,averti ce soir-là, perdra sa place

sur suspension.

PHO

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COTE MOYENNE

7,5STATSMatches

jouésMinutesjouées

Butmarqué

Passesdécisives

2 180 1 -

THIB

AUTC

OUR

TOIS

NAISSANCED’UNGÉANTSa parade fabuleuse sur cefameux coup franc de GarethBale alors que le score étaitencore vierge a donné le ton desa campagne. Le Limbourgeoisfut irréprochablesystématiquement, imbattablepresque tout le temps. Troisjoueurs ont trompé savigilance, et sur ces coups-là,Courtois ne pouvaient rienfaire. Tous les autres comme lesSerbes Todic et Tasic, leMacédonien Jahovic ou leCroateMandzukic ont buté surle portier qui, à l’arrivée, n’aencaissé que trois buts depuisle début de la campagne. Inutilede chercher, avec son ratio d’unbut encaissé toutes les 270minutes, personne n’a faitmieux que Courtois dans ceséliminatoires. Preuve que leportier fait parti des trèsgrands.

PHO

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COTE MOYENNE

7,2STATS

Matchesjoués

Minutesjouées

Butsencaissés

Passesdécisives

9 810 3 -

COACH FÉDÉRAL

PHO

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ATLETICO MADRID

PHO

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NEW

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RSC ANDERLECHT

PHO

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FLES JOUEURS BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS


GUILL

AUM

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UNEVOLÉEQUIPÈSELOURDMardi 11 septembre. 21H47.La foudre va s’abattre sur le

Heysel. Usain Bolt n’est pas enville, l’éclair jaillit du pied droitde GuillaumeGillet. Un cornermal repoussé, le ballon qui

traîne aux abords de la surfacecroate et l’Anderlechtois ne sepose pas de question. Ce genrede reprise qu’il réussit de tempsen temps à l’entraînement, il

l’expédie cette fois au fond desfilets croates pour égaliser

rageusement. Esthétiquement,sans doute le plus beau but de la

campagne. L’un des plusimportants aussi pour Gillet qui,averti ce soir-là, perdra sa place

sur suspension.

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NAISSANCED’UNGÉANTSa parade fabuleuse sur cefameux coup franc de GarethBale alors que le score étaitencore vierge a donné le ton desa campagne. Le Limbourgeoisfut irréprochablesystématiquement, imbattablepresque tout le temps. Troisjoueurs ont trompé savigilance, et sur ces coups-là,Courtois ne pouvaient rienfaire. Tous les autres comme lesSerbes Todic et Tasic, leMacédonien Jahovic ou leCroateMandzukic ont buté surle portier qui, à l’arrivée, n’aencaissé que trois buts depuisle début de la campagne. Inutilede chercher, avec son ratio d’unbut encaissé toutes les 270minutes, personne n’a faitmieux que Courtois dans ceséliminatoires. Preuve que leportier fait parti des trèsgrands.

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ATLETICO MADRID

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RSC ANDERLECHT

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TOBY

ALDE

RWEI

RELD

LADROITEDÉCOMPLEXÉE

Il a parfois souffert à un postequi n’est pas le sien,mais

l’Anversois n’a jamais lâché et afini par grandir au fil de la

campagne. Samission premièreétait de bien tenir son couloir, ill’a parfaitement rempli avec en

point d’orgue ce sauvetagemagistral pour empêcher

Ivanovic d’égaliser. Et puis, au filde la campagne, Toby

Alderweireld a prouvé qu’ilpouvait être un vrai latéral,

capable d’apporteroffensivement grâce à laprécision de son jeu long.Preuve qu’il n’a plus de

complexe à faire à ce poste.

PHO

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COTE MOYENNE

6,3STATSMatches


Butsmarqués

Passesdécisives

7 630 - -NI

COLA

SLO

MBA

ERTS

LEREMPLAÇANTDELUXEÀ samanière, il est aussi l’undes symboles du groupe. Loinlà-bas en Russie, NicolasLombaerts est un cadre, unleader. En sélection, il incarne larichesse de cet effectif. Il n’estpas un premier choix ? Peut-être,mais à chaque fois queMarcWilmots a eu besoin de lui,le Gantois a répondu présent.En Écosse, il a surpassé ladouleur pour semontrersouverain. À Zagreb, la sérénitéqu’il a dégagée a étécontagieuse. Elle fait de lui unremplaçant de luxemaissurtout un défenseur sur lequelles Diables peuvent compter àtoutmoment.

PHO

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COTE MOYENNE

7,2STATS

Matchesjoués

Minutesjouées

Butsmarqués

Passesdécisives

2 165 - - THO

MAS

VERM

AELE

N

L’ÉLOGEDELASOBRIÉTÉ

Les apparences sonttrompeuses et les souvenirs

s’estompent vite. Mais ThomasVermaelen a été (avec

Kompany) le défenseur centralle plus utilisé de toute la

campagne. L’Anversois ne faitjamais de vague. Ce n’est passon style. Et il a été fidèle à saréputation.Maîtresmots ?

Sobriété et efficacité. Les duelsqu’il a perdus se comptent surles doigts d’unemain. Il n’y a

plus qu’à espérer que son corpsle laisse enfin tranquille pour

qu’il puisse à nouveau rayonner.

PHO

TO

NEW

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COTE MOYENNE

7,1STATSMatches


Butsmarqués

Passesdécisives

6 540 - -

VINC

ENTK

OM

PANY

PLUSQU’UNCAPITAINELes images de sa campagnedéfilent en boucle. Il y a d’abordce but au pays deGalles inscritpar lui, le capitaine, soucieux demontrer le chemin vers le Brésilqui, à l’époque, était bien loin.Puis cet autre but face àl’Écossemarqué dans un styleque le plus racé des avant-centres ne renierait pas. Il y a euson visage ensanglanté aprèsun choc avec Stojkovic et cematch achevé avec un nezcassé, une fissure à l’orbite etune commotion cérébralecontre la Serbie. Le staffmédical voulait qu’il cède saplace,mais Kompany est uncapitaine qui n’abandonnejamais les siens. La preuve enÉcosse où il a fêté cette victoirecapitale avec ses troupes surlesquelles son emprise estconsidérable. Formidable.

PHO

TO

NEW

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COTE MOYENNE

7,4STATS

Matchesjoués

Minutesjouées

Butsmarqués

Passesdécisives

6 540 2 -

MANCHESTER CITY

ATLÉTICODE MADRID

BEL

GA

ARSENAL

REP

OR

TER

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ZENIT SAINTPÉTERSBOURG

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L’ÉLOGEDELASOBRIÉTÉ

Les apparences sonttrompeuses et les souvenirs

s’estompent vite. Mais ThomasVermaelen a été (avec

Kompany) le défenseur centralle plus utilisé de toute la

campagne. L’Anversois ne faitjamais de vague. Ce n’est passon style. Et il a été fidèle à saréputation.Maîtresmots ?

Sobriété et efficacité. Les duelsqu’il a perdus se comptent surles doigts d’unemain. Il n’y a

plus qu’à espérer que son corpsle laisse enfin tranquille pour

qu’il puisse à nouveau rayonner.

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Butsmarqués

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VINC

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PLUSQU’UNCAPITAINELes images de sa campagnedéfilent en boucle. Il y a d’abordce but au pays deGalles inscritpar lui, le capitaine, soucieux demontrer le chemin vers le Brésilqui, à l’époque, était bien loin.Puis cet autre but face àl’Écossemarqué dans un styleque le plus racé des avant-centres ne renierait pas. Il y a euson visage ensanglanté aprèsun choc avec Stojkovic et cematch achevé avec un nezcassé, une fissure à l’orbite etune commotion cérébralecontre la Serbie. Le staffmédical voulait qu’il cède saplace,mais Kompany est uncapitaine qui n’abandonnejamais les siens. La preuve enÉcosse où il a fêté cette victoirecapitale avec ses troupes surlesquelles son emprise estconsidérable. Formidable.

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MANCHESTER CITY

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JAN

VERT

ONG

HEN

LESTAKHANOVISTEIl est l’un de ceux qui, avec lesDiables, n’évoluent pas au

même poste qu’en club. Plutôtque de ruer dans les brancardspour revendiquer une placedans l’axe, Vertonghen s’estposé à gauche pour le bien de

l’équipe. Et le sien aussipuisqu’il possède le plus grostemps de jeu des joueurs de

champ avecWitsel. Ce couloir, ila fini par l’apprivoiser. Costauddéfensivement, le gaucher aaussi apporté sa pierre à

l’édifice offensif avec ce coupfranc surpuissant au pays deGalles et cettemerveille de

centre qui a permis à De Bruynede débloquer la situation contrela Serbie à Bruxelles. Commeun

vrai latéral.

PHO

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NEW

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STATSMatches


Butmarqué

Passesdécisives

9 810 1 2DA

NIEL

VAN

BUYT

EN

UNHOMMEDEDEVOIRS’il ne fallait en retenir qu’un,alors ce serait cematch face à laSerbie. Alors qu’il venait d’enfintoucher le Graal en Ligue desChampions et de signer un tripléhistorique, Daniel Van Buyten aenfilé son bleu de chauffecomme au plus beau jour pourécœurerMitrovic. Unmatch quidit tout de son implication et deson envie de briller avec unesélection où il n’a pas toujoursété reconnu à sa juste valeur.Mieux qu’un remplaçant, uneassurance qui a gagné le droitde disputer son deuxièmeMondial 12 ans après lepremier.

PHO

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COTE MOYENNE

7,0STATS

Matchesjoués

Minutesjouées

Butsmarqués

Passesdécisives

4 360 - - MO

USSA

DEM

BÉLÉ

COLLECTIVEMENTVÔTRE

La régularité incarnée. Décevoirne figure pas dans seshabitudes. Lui, l’ancien

attaquant, est unmilieu deterrain atypique. Quand il s’agitdemettre le pied sur le ballon

comme ce fut le cas en Serbie ouenMacédoine dans des

ambiances électriques, sajustesse technique et sa

couverture de balle ont faitmerveille et font de lui un

joueur à part qui, dans l’ombre,mériterait plus de lumière. Unvrai joueur d’équipe qui permet

aux autres de briller enbonifiant chaque ballon qu’il

touche.

PHO

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COTE MOYENNE

6,2STATSMatches


Butsmarqués

Passesdécisives

9 443 - -

AXEL

WIT

SEL

INDISPENSABLESENTINELLELe chiffre dit tout del’importance qu’il a pris : 0,comme le nombre deminutequ’il amanqué depuis le débutde la campagne. Sonrepositionnement en sentinelledevant la défense est l’une desplus belles trouvailles deMarcWilmots. Unmatch symbolise samaturité technique et tactique,celui en Serbie. À Belgrade, aucœur de la tempête, il fut uneboussole, celle qui a guidé lessiens vers des rivages pluscalmes. Le doute n’est pluspermis :Witsel est devenu lapierre angulaire de l’entrejeudes Diables, celui qui règne surunmilieu conquérant.

PHO

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COTE MOYENNE

7,5STATS

Matchesjoués

Minutesjouées

Butsmarqués

Passesdécisives

9 810 - -

TOTTENHAM

PHO

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AFP

TOTTENHAM

AFPBAYERN MUNICH

AFP

COTE MOYENNE

6,7



MO

USSA

DEM

BÉLÉ

COLLECTIVEMENTVÔTRE

La régularité incarnée. Décevoirne figure pas dans seshabitudes. Lui, l’ancien

attaquant, est unmilieu deterrain atypique. Quand il s’agitdemettre le pied sur le ballon

comme ce fut le cas en Serbie ouenMacédoine dans des

ambiances électriques, sajustesse technique et sa

couverture de balle ont faitmerveille et font de lui un

joueur à part qui, dans l’ombre,mériterait plus de lumière. Unvrai joueur d’équipe qui permet

aux autres de briller enbonifiant chaque ballon qu’il

touche.

PHO

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COTE MOYENNE

6,2STATSMatches


Butsmarqués

Passesdécisives

9 443 - -

AXEL

WIT

SEL

INDISPENSABLESENTINELLELe chiffre dit tout del’importance qu’il a pris : 0,comme le nombre deminutequ’il amanqué depuis le débutde la campagne. Sonrepositionnement en sentinelledevant la défense est l’une desplus belles trouvailles deMarcWilmots. Unmatch symbolise samaturité technique et tactique,celui en Serbie. À Belgrade, aucœur de la tempête, il fut uneboussole, celle qui a guidé lessiens vers des rivages pluscalmes. Le doute n’est pluspermis :Witsel est devenu lapierre angulaire de l’entrejeudes Diables, celui qui règne surunmilieu conquérant.

PHO

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COTE MOYENNE

7,5STATS

Matchesjoués

Minutesjouées

Butsmarqués

Passesdécisives

9 810 - -


AFP

TOTTENHAM

AFP



STEV

ENDE

FOUR

L’HOMMEDUMONEYTIMEIl aurait pu lâcher en route et

baisser les bras,mais renoncerne figure pas dans le petit

Defour illustré qui a continué àtravailler sans unmot plus hautque l’autre. Et quand il a fallumonter au front, le soldat ne

s’est pas dérobé.Mieux, il a étédécisif où personne ou presque

ne l’attendait. Dans lesmoments où tout comptait

double. ÀGlasgow d’abord où ila débloqué la situation avec sonsecond but en sélection 5 ans

jour pour jour après le premier.À Zagreb ensuite où sa

merveille d’ouverture amisLukaku sur orbite. Defour rimepeut-être avec recours. Mais ce

recours-là est une richesse.

PHO

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COTE MOYENNE

7,2STATSMatches


Butmarqué

Passedécisive

3 235 1 1M

ARO

UANE

FELL

AINI

LEGUERRIERIl amis du temps avant delancer définitivement dans sacampagne. Son corps l’asouvent tracassé et empêché dedonner la pleinemesure de sontalent.mais quand il l’a laissétranquille, son tempérament deguerrier et sa dissuasionphysique ont été des armes dedestructionsmassives en faveurdes Diables. Il y a ce but inscritface à la Serbie qui pèse lourd,très lourdmais il y aussi cematch à Zagreb où il futrayonnant, avec une justessetechnique qui n’a pas été érodéepar la quantité industrielle desduels qu’il a remportés àchaque fois. Commeunsymbole.

PHO

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COTE MOYENNE

6,5STATS

Matchesjoués

Minutesjouées

Butmarqué

Passesdécisives

7 433 1 - DRIE

SMER

TENS

LE JOKERIl fait partie de ces joueursdontMarcWilmots se plaît

à louer lamentalité.De titulaire au début

des qualifications, Mertensa glissé vers le banc pourdevenir un joker précieux

capable de terminer le boulotque les autres ont commencé.Il aurait pu traîner des pieds,

mais il ne l’a jamais faitet a continué à avancer,avec beaucoup d’envie,

apportant sa créativité dès qu’ilen a eu l’occasion. Il ne faut

surtout pas oublier qu’en débutde campagne, il apportaitautant qu’un certain Eden

Hazard. Et que c’estMertensqui avaitmontré la voie à suivre

lors du premiermatch,au pays deGalles.

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COTE MOYENNE

6,6STATSMatches


Butsmarqués

Passesdécisives

5 304 - 2

KEVI

NDE

BRUY

NE

LEPETITDEVENUGRANDL’acte de naissance de sacarrière internationale setrouve quelque part sur lapelouse duMarakana deBelgrade. Personne n’attendaitKevin De Bruyne ce jour-là, maisMarcWilmots l’a sorti de sonchapeau comme parmagie. Sonplus beau tour. Depuis, leLimbourgeois est devenuincontournable. Par la qualité etla variété de ses frappes surphases arrêtées. Par sonvolume de jeu grandissant. Parsa vista et son goût prononcépour le geste juste. Par sesstatistiques qui font de lui leDiable le plus décisif de lacampagne. Ni plus, nimoins.

PHO

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COTE MOYENNE

7,3STATS

Matchesjoués

Minutesjouées

Butsmarqués

Passesdécisives

9 638 3 4

FC PORTO

AFP CHELSEA

PHO

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NEW

S

NAPLES

PHO

TO

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S

MANCHESTER UNITED

PHO

TO

NW

S



DRIE

SMER

TENS

LE JOKERIl fait partie de ces joueursdontMarcWilmots se plaît

à louer lamentalité.De titulaire au début

des qualifications, Mertensa glissé vers le banc pourdevenir un joker précieux

capable de terminer le boulotque les autres ont commencé.Il aurait pu traîner des pieds,

mais il ne l’a jamais faitet a continué à avancer,avec beaucoup d’envie,

apportant sa créativité dès qu’ilen a eu l’occasion. Il ne faut

surtout pas oublier qu’en débutde campagne, il apportaitautant qu’un certain Eden

Hazard. Et que c’estMertensqui avaitmontré la voie à suivre

lors du premiermatch,au pays deGalles.

PHO

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COTE MOYENNE

6,6STATSMatches


Butsmarqués

Passesdécisives

5 304 - 2

KEVI

NDE

BRUY

NE

LEPETITDEVENUGRANDL’acte de naissance de sacarrière internationale setrouve quelque part sur lapelouse duMarakana deBelgrade. Personne n’attendaitKevin De Bruyne ce jour-là, maisMarcWilmots l’a sorti de sonchapeau comme parmagie. Sonplus beau tour. Depuis, leLimbourgeois est devenuincontournable. Par la qualité etla variété de ses frappes surphases arrêtées. Par sonvolume de jeu grandissant. Parsa vista et son goût prononcépour le geste juste. Par sesstatistiques qui font de lui leDiable le plus décisif de lacampagne. Ni plus, nimoins.

PHO

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7,3STATS

Matchesjoués

Minutesjouées

Butsmarqués

Passesdécisives

9 638 3 4

CHELSEA

PHO

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S

NAPLES

PHO

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S



EDEN

HAZA

RD

CETTEFOIS,ILABRILLÉ

Longtemps, il lui a été reprochéde ne pas être décisif avec la

sélection. La faute à sonpotentiel dont les limites sontdifficiles à cerner. Mais cela,c’était avant. Avant cettecampagne qualificative où

Hazard a fait taire les critiques.Souvent objet d’unmarquage

très serré de plusieursdéfenseurs, Hazard a ouvert desespaces pour les autres. Et puis

il amarqué des buts quicomptent lors de cette double

confrontation face à laMacédoine. Ceux que tout un

pays attendait de la part de sonfils prodigue.

PHO

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COTE MOYENNE

6,7STATSMatches


Butsmarqués

Passedécisive

8 575 2 1NA

CERC

HADL

I

LEPOLYVALENTDans l’univers des petitsgabarits qui peuplent lecompartiment offensif, sonprofil fait de lui une solutionface à des problématiques plusphysiques. Sans que le niveautechnique ne baisse. Ce futfrappant en Serbie avec desouvertures lumineuses. Et àGlasgow, il a ridiculisé sonadversaire direct avec satechnique enmouvement. Sison temps de jeu n’est pas leplus élevé, il n’a jamais déçu.

PHO

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COTE MOYENNE

7,2STATS

Matchesjoués

Minutesjouées

Butsmarqués

Passedécisive

7 424 - 1 KEVI

NM

IRAL

LAS

MIEUXQU’UNSUPERSUB

Son ratio butsmarqués/minutes jouées est le

symbole de son efficacité.Utilisé à toutes les sauces sur lefront offensif, KevinMirallas a

montré que la polyvalencepouvait être un atout. Lui quel’on disait difficile d’un point devue caractère a fait étalage de

samaturité lors de cettecampagne, tenant parole enÉcosse où il avait juré que,s’il entrait, il allait faire

trembler les filets.Ce qu’il a fait. Le nouveauKevinMirallas est arrivéet il est plus précieux

que jamais.

PHO

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COTE MOYENNE

6,5STATSMatches


Butsmarqués

Passesdécisives

8 251 2 -

CHRI

STIA

NBE

NTEK

E

UNNEUFTOUTNEUFQu’il semble loin le temps où ledébat autour d’un vrai avant-centre faisait rage. ChristianBenteke a éteint les doutes ets’est imposé comme le joueurqu’il fallait, le pivot parfait pourfaire remonter le bloc dans unrôle ingrat et permettre auxtalents dumilieu de s’exprimerencoremieux en usant lesdéfenseurs. Mais Benteke n’apas oublié non plus sa tâchepremière :marquer. Il y a bieneu des ratés en route commecontre la Serbie ou la Croatie,mais il y a surtout ses buts enSerbie ou en Écosse, qui pèsentbien plus lourd.

PHO

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S

COTE MOYENNE

6,1STATS

Matchesjoués

Minutesjouées

Butsmarqués

Passedécisive

7 618 2 1

CHELSEA

PHO

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S

ASTON VILLA

AFP

EVERTON

AP

TOTTENHAM

PHO

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S



KEVI

NM

IRAL

LAS

MIEUXQU’UNSUPERSUB

Son ratio butsmarqués/minutes jouées est le

symbole de son efficacité.Utilisé à toutes les sauces sur lefront offensif, KevinMirallas a

montré que la polyvalencepouvait être un atout. Lui quel’on disait difficile d’un point devue caractère a fait étalage de

samaturité lors de cettecampagne, tenant parole enÉcosse où il avait juré que,s’il entrait, il allait faire

trembler les filets.Ce qu’il a fait. Le nouveauKevinMirallas est arrivéet il est plus précieux

que jamais.

PHO

TO

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COTE MOYENNE

6,5STATSMatches


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Passesdécisives

8 251 2 -

CHRI

STIA

NBE

NTEK

E

UNNEUFTOUTNEUFQu’il semble loin le temps où ledébat autour d’un vrai avant-centre faisait rage. ChristianBenteke a éteint les doutes ets’est imposé comme le joueurqu’il fallait, le pivot parfait pourfaire remonter le bloc dans unrôle ingrat et permettre auxtalents dumilieu de s’exprimerencoremieux en usant lesdéfenseurs. Mais Benteke n’apas oublié non plus sa tâchepremière :marquer. Il y a bieneu des ratés en route commecontre la Serbie ou la Croatie,mais il y a surtout ses buts enSerbie ou en Écosse, qui pèsentbien plus lourd.

PHO

TO

NEW

S

COTE MOYENNE

6,1STATS

Matchesjoués

Minutesjouées

Butsmarqués

Passedécisive

7 618 2 1

ASTON VILLA

AFP

EVERTON

AP




LEHÉROSDEZAGREB

La dimension prise parChristian Benteke ne lui avaitlaissé que desmiettes. Jusqu’àce que la hanche de l’attaquantd’Aston Villa ne le propulse en

première ligne à Zagreb. Ilfallait être costaud pour

répondre aux attentes. MaisRomelu a faitmieux que cela.

Dans son style rare, il a fait voleren éclats la défense croatemartyrisée par sa puissance

physique. Il a surtout fait taireceux qui le jugeaient friablementalement. Romelu a été

grand et il a laissé sa trace dansl’histoire du football belge.

Ni plus, nimoins.

BEL

GA

COTE MOYENNE

7,7STATSMatches


Butsmarqués

Passesdécisives

3 145 2 -

PHO

TO

NEW

S

SÉBASTIEN POCOGNOLI15 minutes (Écosse - Belgique)

PHO

TO

NEW

S

EVERTON

PHO

TO

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S

ROM

ELU

LUKA

KU

PELÉ MBOYOBelgique - Écosse (5 minutes)

PHO

TO

NEW

S

ET AUSSI

x Les remplaçants: Simon Mignolet, Jean-François Gillet, Koen Casteels; Laurent Ciman,

Jelle Van Damme, Timmy Simons, Igor DeCamargo, Jelle Vossen, Zakaria Bakkali.


VOUS ÉTIEZ PLUS DE160.000 SUPPORTERSÀ SUIVRE LES DIABLESSUR LES ÉCRANS GÉANTSDE LA DH !

MERCI !DH LES SPORTS,SPONSOROFFICIELDES SUPPORTERS !



VOUS ÉTIEZ PLUS DE160.000 SUPPORTERSÀ SUIVRE LES DIABLESSUR LES ÉCRANS GÉANTSDE LA DH !

MERCI !DH LES SPORTS,SPONSOROFFICIELDES SUPPORTERS !

Brésil 2014

SUIVEZLEGUIDEDésormais, c’est une réalité et de nombreuxsupporters belges se projettent déjà vers l’étéprochain. Comment se présentera ce Mondialannoncé magique ? Et qu’attendre de son payshôte ? Petit tour du propriétaire…

PAR BENOÎT DELHAUTEUR

AcommeAmazonie. L’une des douze villes hô-tes de ce Mondial se trouve en plein cœur de l’Amazo-nie, la plus grande forêt tropicale la plus vaste du mon-de, qui s’étend sur plus de cinq millions de kilomètrescarrés. C’est là, presque au cœur de la jungle, que s’estérigée Manaus, une ville qui a su développer son activitééconomique grâce au bas coût de sa main-d’œuvre. Laville accueillera quatre rencontres et il faut vraiment es-pérer que les Diables ne s’y produiront pas. Car c’est trèsloin de tout et que les installations hôtelières n’y sontpas idéales. Surtout pour les supporters. Un seul pointpour tout de même rassurer les supporters : les piran-has qu’on trouve à Manaus ne sont pas capables, com-me dans les films, de dévorer un être humain. Ouf!

BcommeBrazuca. C’est le nom du ballon offi-ciel qui sera utilisé pendant le tournoi. Ce terme dési-gne en dialecte la fierté et la façon de vivre brésilienne.Ce sont les supporters de la Seleção eux-mêmes qui ontété appelés à voter pour baptiser le ballon. Plus d’unmillion d’entre eux a opté pour Brazuca, largement ma-joritaire devant Bossa Nova et Carnavelesca.

CcommeCaipirinha. C’est la boisson nationale,dont le nom signifie la petite rustique. Ce cocktail secompose de citron vert, de sucre, de glace pilée et de ca-chaça, un alcool de canne à sucre produit localement.Les Brésiliens sont aussi des grands consommateurs debière. Pour les lendemains de veille, il restera toujoursle café, dont le Brésil est le plus grand producteur aumonde.

DcommeDeus. En français : Dieu. Les Brésilienssont très, très croyants. Le 6 décembre, les Diablesauront tout intérêt à se joindre à leurs prières pour queles dieux soient avec eux lors du tirage au sort, qui auralieu à quelques encablures de la magnifique plage deCosta do Sauipe, près de Salvador de Bahia. Pour rappel,la Belgique sera tête de série pour le tirage, qui peutavoir un rôle déterminant non seulement pour la com-position du groupe mais aussi pour la suite du par-cours. Imaginez un groupe avec l’Iran, l’Équateur et laGrèce : on devrait pouvoir s’en sortir. Mieux vaudraitalors éviter, en huitième de finale, de croiser avec ungroupe de la mort du genre Brésil, Mexique, Côte d’Ivoireet Pays-Bas… Ô grand Saint-Nicolas, ce jour-là, aidez-nous !

Ecomme Estrela. Soit l’étoile, en portugais. LesBrésiliens rêvent tous de la fameuse sexta, la sixièmeétoile qui viendrait garnir le maillot en cas de titre mon-dial. Cela fera douze ans que les supporters auriverde pa-tientent. Douze ans d’attente, ça ne vous rappelle rien ?

DEÀ

SHU

TT

ERST

OC

K

DÉCOUVERTE BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS


AcommeAmazonie. L’une des douze villes hô-tes de ce Mondial se trouve en plein cœur de l’Amazo-nie, la plus grande forêt tropicale la plus vaste du mon-de, qui s’étend sur plus de cinq millions de kilomètrescarrés. C’est là, presque au cœur de la jungle, que s’estérigée Manaus, une ville qui a su développer son activitééconomique grâce au bas coût de sa main-d’œuvre. Laville accueillera quatre rencontres et il faut vraiment es-pérer que les Diables ne s’y produiront pas. Car c’est trèsloin de tout et que les installations hôtelières n’y sontpas idéales. Surtout pour les supporters. Un seul pointpour tout de même rassurer les supporters : les piran-has qu’on trouve à Manaus ne sont pas capables, com-me dans les films, de dévorer un être humain. Ouf!

BcommeBrazuca. C’est le nom du ballon offi-ciel qui sera utilisé pendant le tournoi. Ce terme dési-gne en dialecte la fierté et la façon de vivre brésilienne.Ce sont les supporters de la Seleção eux-mêmes qui ontété appelés à voter pour baptiser le ballon. Plus d’unmillion d’entre eux a opté pour Brazuca, largement ma-joritaire devant Bossa Nova et Carnavelesca.

CcommeCaipirinha. C’est la boisson nationale,dont le nom signifie la petite rustique. Ce cocktail secompose de citron vert, de sucre, de glace pilée et de ca-chaça, un alcool de canne à sucre produit localement.Les Brésiliens sont aussi des grands consommateurs debière. Pour les lendemains de veille, il restera toujoursle café, dont le Brésil est le plus grand producteur aumonde.

DcommeDeus. En français : Dieu. Les Brésilienssont très, très croyants. Le 6 décembre, les Diablesauront tout intérêt à se joindre à leurs prières pour queles dieux soient avec eux lors du tirage au sort, qui auralieu à quelques encablures de la magnifique plage deCosta do Sauipe, près de Salvador de Bahia. Pour rappel,la Belgique sera tête de série pour le tirage, qui peutavoir un rôle déterminant non seulement pour la com-position du groupe mais aussi pour la suite du par-cours. Imaginez un groupe avec l’Iran, l’Équateur et laGrèce : on devrait pouvoir s’en sortir. Mieux vaudraitalors éviter, en huitième de finale, de croiser avec ungroupe de la mort du genre Brésil, Mexique, Côte d’Ivoireet Pays-Bas… Ô grand Saint-Nicolas, ce jour-là, aidez-nous !

Ecomme Estrela. Soit l’étoile, en portugais. LesBrésiliens rêvent tous de la fameuse sexta, la sixièmeétoile qui viendrait garnir le maillot en cas de titre mon-dial. Cela fera douze ans que les supporters auriverde pa-tientent. Douze ans d’attente, ça ne vous rappelle rien ? SH

UT

TER

STO

CK



Fcomme Finale. La finale du Mondialaura lieu le dimanche 13 juillet à Rio de Ja-neiro, dès 21h (heure belge). Les Diables peu-vent-ils espérer y figurer ? La semaine derniè-re, Jan Ceulemans, icône des Diables, a affir-mé haut et fort qu’il y croyait. FrankyVercauteren, lui, évoque plutôt la barre desdemi-finales. Aucune jalousie, donc, chez leshéros de Mexico 1986, qui n’ont pas peurd’être effacés des tablettes.

GcommeGoal line technology. Petit àpetit, très lentement, la Fifa avance sur le plande l’assistance technologique à l’arbitrage.Pour la première fois, elle a accepté d’utiliserun système intitulé Goal-Control-4D pour dé-terminer si la balle franchit ou non la ligne debut. Lors du Mondial sud-africain, Frank Lam-pard s’était vu refuser un but parfaitement va-lable contre l’Allemagne, ce qui avait provo-qué une vive polémique en Angleterre. Celle-ci a-t-elle oublié qu’en 1966, une erreursemblable d’arbitrage lui avait offert le titremondial ?

HcommeHôtel. Les infrastructures hô-telières ne manquent pas, surtout après lesgros efforts réalisés en vue du Mondial 2014 etdes Jeux 2016 à Rio. Malgré la surveillance duministère de l’Économie, les prix risquenttout de même de grimper en flèche l’été pro-chain. Pour aider ses supporters, l’Union bel-ge a donc songé à une alternative : le fan cam-ping, formule déjà très prisée dans les grandstournois par les fans allemands et scandina-

ves. Dans quelle ville se trouvera le campingdes Belges ? La Fédération hésite encore entreSão Paulo, où seront les Diables, et Rio de Ja-neiro, une ville beaucoup plus sûre et agréa-ble pour les touristes.

Icomme Italien. Assez étonnamment, lesBrésiliens adorent manger italien, et surtoutla pizza : c’est le plat numéro un dans beau-coup de grandes villes. Chaque jour, le Brésilengloutit 1,5 million de pizzas. On vous con-seillera tout de même plutôt de découvrir desspécialités purement locales, comme les fei-joada, un plat à base de haricots, de riz et deviande.

Jcomme Jésus. La statue du Christgéant qui domine Rio depuis le montdu pain de Sucre est sans aucundoute l’attraction touristique la plus connuedu Brésil. La légende veut que ce montde granit soit issu de la fractureentre l’Afrique et l’Amérique du Sud, il y a sixmillions d’années. Que les fainéantsse rassurent : pour monter là-haut(comme le disait Cloclo), il y a un téléphéri-que.

KcommeKawashima et Kljestan.Dans les précédents tournois, les Belgicainsattiraient particulièrement les médias belges,vu l’absence des Diables. Cette fois,on les verra sûrement moins. La fameuseet réputée Jupiler Pro League sera pourtantbien représentée. Notamment par le Stan-dardman Eiji Kawashima et l’AméricainSacha Kljestan. Deux adversairesqu’on ne refuserait pas de voir sur la routedes Diables.

Lcomme Loges. Pour les entreprises,les hommes d’affaires ou tout simplementpour ceux qui ont beaucoup d’argent,il est possible d’acheter des tickets VIPpour le Mondial. Les prix sont assez farami-neux. Le match le moins cher coûte525 euros. La loge la plus chère,d’une capacité de 20 personnes pour 19 mat-ches différents, s’élève à près d’un milliond’euros !x Le Maracana, rénové, est la deuxième attraction

touristique la plus visitée de Rio de Janeiro. (PHOTONEWS)

McommeMaracanã. Le stade my-thique de Rio avait accueilli plus de 200.000personnes lors de la finale du Mondial 1950,perdue par le Brésil face à l’Uruguay. Rénové,sa capacité est aujourd’hui de 73.531 specta-teurs. C’est la plus grande arène de cette Cou-pe du Monde. La majorité des stades peuventaccueillir entre 40.000 et 50.000 spectateurs.Le Maracanã est le deuxième lieu touristiquele plus visité de Rio.

NcommeNoctambule. Le spectre duMondial mexicain a fait son retour : faudra-t-ilse lever en pleine nuit pour voir les matchesdu Mondial à la télévision ? Pas toujours, maisla programmation générale est assez tardivedu point de vue de l’Europe occidentale. Lescoups d’envoi sont programmés, en fonctiondes jours et des stades, à 18h, 21h, 22h et mi-nuit (heure belge). Un seul match est mêmeprévu à 3 h du matin. Vous avez un bon truccontre les cernes ?

OcommeOla. En français : salut. Sansdoute le mot qui vous servira le plus pour en-tamer la conversation avec les locaux, qui engénéral sont assez accueillants. Autre motutile : merci. Il se dit obrigado si vous êtes unhomme et obrigada si vous êtes une femme.Le portugais n’est pas une langue très facile à

comprendre à l’audition mais au Brésil, la tâ-che est moins ardue. Car contrairement auPortugal, on n’y prononce pas le son ch à tousles mots. Mieux vaut apprendre quelquesmots avant de partir car l’anglais n’est pasune langue souvent entendue ou pratiquéeau Brésil.

PcommePlage. Le futebol est le sport roiau Brésil, mais les sports de plage y sont aussitrès populaires. Les Brésiliens sont des spor-tifs dans l’âme et vous les verrez nombreux àpratiquer sur la plage à toute heure du jour etde la nuit. Vous les verrez s’entraîner sur lesengins publics de musculation, s’amuser àdeux contre deux au footyvolley ou encore ta-per le ballon dans une partie de futebol depraia, disputée dans le sable mou. Appeléebeach soccer de ce côté-ci de l’océan, cette dis-cipline est officiellement née sur la plage deCopacabana en 1992.

QcommeQG. La plupart des équipesqualifiées ou susceptibles de le faire ont déjàpris option sur un camp de base au Brésil. Laplupart de ces QG se trouvent dans la régionde Rio et de São Paulo, où le climat est pluspropice pour s’entraîner et où l’accès auxtransports est facilité. La préférence des Bel-ges va au Paradise Golf & Lake Resort, situé à

Mogi das Cruzes, une ville un peu perdue de400.00 habitants située à 60 kilomètres deSão Paulo. Il n’y aura pas grand-chose à fairesur place, mais le complexe hôtelier en lui-même est très luxueux. Il vaut mieux, car ilfaut espérer que les Diables y séjourneronttrès, très longtemps.

RcommeReal. C’est la monnaie brési-lienne. Au pluriel : Reais. À ce jour, un realvaut environ 45 centimes d’euros. Dans unrestaurant bon marché, vous pourrez pren-dre un repas complet pour moins de 25 reaispar personne. À condition bien sûr que leresto n’ait pas gonflé ces prix pour la Copa…

x Le sport à la plage, c’est un vrai culte pour les Brésiliens.Taper le ballon sur le sable de Copacabana, c’est vrai qu’il y apire... (PHOTONEWS)



McommeMaracanã. Le stade my-thique de Rio avait accueilli plus de 200.000personnes lors de la finale du Mondial 1950,perdue par le Brésil face à l’Uruguay. Rénové,sa capacité est aujourd’hui de 73.531 specta-teurs. C’est la plus grande arène de cette Cou-pe du Monde. La majorité des stades peuventaccueillir entre 40.000 et 50.000 spectateurs.Le Maracanã est le deuxième lieu touristiquele plus visité de Rio.

NcommeNoctambule. Le spectre duMondial mexicain a fait son retour : faudra-t-ilse lever en pleine nuit pour voir les matchesdu Mondial à la télévision ? Pas toujours, maisla programmation générale est assez tardivedu point de vue de l’Europe occidentale. Lescoups d’envoi sont programmés, en fonctiondes jours et des stades, à 18h, 21h, 22h et mi-nuit (heure belge). Un seul match est mêmeprévu à 3 h du matin. Vous avez un bon truccontre les cernes ?

OcommeOla. En français : salut. Sansdoute le mot qui vous servira le plus pour en-tamer la conversation avec les locaux, qui engénéral sont assez accueillants. Autre motutile : merci. Il se dit obrigado si vous êtes unhomme et obrigada si vous êtes une femme.Le portugais n’est pas une langue très facile à

comprendre à l’audition mais au Brésil, la tâ-che est moins ardue. Car contrairement auPortugal, on n’y prononce pas le son ch à tousles mots. Mieux vaut apprendre quelquesmots avant de partir car l’anglais n’est pasune langue souvent entendue ou pratiquéeau Brésil.

PcommePlage. Le futebol est le sport roiau Brésil, mais les sports de plage y sont aussitrès populaires. Les Brésiliens sont des spor-tifs dans l’âme et vous les verrez nombreux àpratiquer sur la plage à toute heure du jour etde la nuit. Vous les verrez s’entraîner sur lesengins publics de musculation, s’amuser àdeux contre deux au footyvolley ou encore ta-per le ballon dans une partie de futebol depraia, disputée dans le sable mou. Appeléebeach soccer de ce côté-ci de l’océan, cette dis-cipline est officiellement née sur la plage deCopacabana en 1992.

QcommeQG. La plupart des équipesqualifiées ou susceptibles de le faire ont déjàpris option sur un camp de base au Brésil. Laplupart de ces QG se trouvent dans la régionde Rio et de São Paulo, où le climat est pluspropice pour s’entraîner et où l’accès auxtransports est facilité. La préférence des Bel-ges va au Paradise Golf & Lake Resort, situé à

Mogi das Cruzes, une ville un peu perdue de400.00 habitants située à 60 kilomètres deSão Paulo. Il n’y aura pas grand-chose à fairesur place, mais le complexe hôtelier en lui-même est très luxueux. Il vaut mieux, car ilfaut espérer que les Diables y séjourneronttrès, très longtemps.

RcommeReal. C’est la monnaie brési-lienne. Au pluriel : Reais. À ce jour, un realvaut environ 45 centimes d’euros. Dans unrestaurant bon marché, vous pourrez pren-dre un repas complet pour moins de 25 reaispar personne. À condition bien sûr que leresto n’ait pas gonflé ces prix pour la Copa…

x Le sport à la plage, c’est un vrai culte pour les Brésiliens.Taper le ballon sur le sable de Copacabana, c’est vrai qu’il y apire... (PHOTONEWS)

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ScommeSoleil. Brille-t-il toujours auBrésil ? Pas du tout. Il ne faut pas oublier que leMondial se dispute en hiver. Vu la taille dupays, il y a de fortes variations de températuresd’une région à l’autre. Dans le sud, à São Paulopar exemple, il fait environ 18 degrés le jourmais beaucoup plus frisquet la nuit. La petitelaine sera donc tout de même nécessaire. Dansle Nord, par contre, pas de souci. À Fortaleza, latempérature tourne autour des 30 degrés. Etdire que Georges Leekens voulait installer lecamp de base des Diables dans le Nord ! Ce queWilmots s’est empressé de refuser. À raison.

droit, en fonction de la capacité du stade, à unnombre de tickets variant de 3.000 à 7.000tickets par match. Sera-ce suffisant ? Pour lemoment, il est impossible pour la Fédérationd’estimer correctement le nombre de Belgesqui feront le coûteux déplacement. La ventevia l’Union belge débutera le 8 décembre.

UcommeUnanimité. Le Brésil a obte-nu le 30 octobre le droit d’organiser la Coupedu Monde à l’unanimité. Il était en effet… leseul candidat au moment du vote du comitéexécutif de la Fifa. Dans un premier temps, laColombie était candidate, mais elle s’est reti-rée suite à un lobbying important. La candi-dature de la Bolivie avait, quant à elle, étéécartée par la Fifa… à cause de l’altitude deses stades. L’Argentine s’en était alors scanda-lisée : elle préférait aller jouer en haute mon-tage que chez l’ennemi juré…

VcommeVols. Le comité d’organisationa fait un choix plutôt bizarre : chacune des 32équipes disputera ses trois matches de grou-

xDes supportersbrésiliensenthousiastesdevant le stade deFortaleza, dans leNord, une régionoù il fait toujourstrès chaud mêmeen hiver. Car oui,le Mondial a bienlieu en hiver...(PHOTONEWS)

pe dans trois villes différentes. Il faudra donc,pour les Diables comme pour leurssupporters, emprunter de nombreux volsintérieurs. Leur prix, en classe économique,est relativement limité. Mais ajoutéau coût du vol vers le Brésil (il faut compterplus de 1.000 euros), ça commenceà faire un fameux budgetpour les vols.

WcommeWeb. Le lendemain de laqualification, l’Union belge a lancé un siteweb (brazil.belgianreddevils.be) destiné à ré-pondre aux questions de tout supporter bel-ge désirant se rendre au Mondial. On y trouveplus de renseignement sur les différentes for-mules qui seront proposées, ainsi que sur lebudget à prévoir. Le site mentionne un mon-tant global variant de 3.000 à 5.000 eurospour assister aux trois premiers matches desDiables.

XcommeClassé X. Certaines femmesbrésiliennes préparent déjà activement laCoupe du Monde : les prostituées ! Craignantla concurrence venue de l’étranger, elles mul-tiplient les actions pour lever… des fonds. ÀRio, un groupe a ainsi lancé la vente de t-shirts avec la mention “Eu jogo pelado”, soit “Jejoue nue”. À Belo Horizonte, les prostituéessuivent des cours intensifs d’anglais. “Je veuxpouvoir négocier mon prix et surtout bien com-prendre les désirs de mes clients”, a expliquéune certaine Pollyana dans les médias locaux.

Ycomme Young Player Award. Ce trophéerécompensant le meilleur jeune sera attribuéà l’issue du Mondial. Seul critère : ne pas avoir21 ans au jour du 1er janvier 2014. Deux Diablesactuels répondent à ce critère : Zakkaria Bak-kali et Romelu Lukaku. Michy Batshuayi,Thorgan Hazard et Adnan Januzaj pourraients’ajouter à la liste.

Zcomme Zico. Le sexagénaire carioca,monument du football brésilien, vient de fai-re une sortie remarquée au sujet de la Sele-ção : “Elle n’avance pas. On ne peut même pas di-re qui est un vrai titulaire et qui ne l’est pas. À cerythme-là, on ne sera pas champion du mondechez nous.” Malgré la récente victoire en Cou-pe des Confédérations, la critique est parta-gée par de nombreux observateurs. La Seleçãosupportera-t-elle la pressão énorme qui va pe-ser sur le pays organisateur ?

TcommeTickets. Pour obtenir desbillets normaux, il existe deux canaux de ven-te : la Fifa et l’Union belge. Pour la Fifa, la pre-mière phase (avec attribution par tirage ausort) est déjà terminée. La deuxième phase(premier arrivé, premier servi) débute le5 novembre. Pour passer par la Fédération, ilest impératif d’être membre de 1895, l’orga-nisme qui regroupe tous les clubs de suppor-ters officiels des Diables. En ce moment, lesinscriptions sont bloquées mais elles seront ànouveau ouvertes (de manière limitée) dansle courant du mois de novembre. L’UB aura

x Le premier choix de Wilmots pour le Mondial, c’est leParadise Golf & Lake Resort. Ce luxueux complexecomprend notamment une salle de cinéma, une salle demusculation, un parc mais surtout deux terrains defootball, ce qui évitera aux Diables des déplacementsinutiles. L’inconvénient pour les supporters, c’est quecet hôtel est situé loin de tout, à plus de 60 kilomètresde Sao Paulo...(DR)



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pe dans trois villes différentes. Il faudra donc,pour les Diables comme pour leurssupporters, emprunter de nombreux volsintérieurs. Leur prix, en classe économique,est relativement limité. Mais ajoutéau coût du vol vers le Brésil (il faut compterplus de 1.000 euros), ça commenceà faire un fameux budgetpour les vols.

WcommeWeb. Le lendemain de laqualification, l’Union belge a lancé un siteweb (brazil.belgianreddevils.be) destiné à ré-pondre aux questions de tout supporter bel-ge désirant se rendre au Mondial. On y trouveplus de renseignement sur les différentes for-mules qui seront proposées, ainsi que sur lebudget à prévoir. Le site mentionne un mon-tant global variant de 3.000 à 5.000 eurospour assister aux trois premiers matches desDiables.

XcommeClassé X. Certaines femmesbrésiliennes préparent déjà activement laCoupe du Monde : les prostituées ! Craignantla concurrence venue de l’étranger, elles mul-tiplient les actions pour lever… des fonds. ÀRio, un groupe a ainsi lancé la vente de t-shirts avec la mention “Eu jogo pelado”, soit “Jejoue nue”. À Belo Horizonte, les prostituéessuivent des cours intensifs d’anglais. “Je veuxpouvoir négocier mon prix et surtout bien com-prendre les désirs de mes clients”, a expliquéune certaine Pollyana dans les médias locaux.

Ycomme Young Player Award. Ce trophéerécompensant le meilleur jeune sera attribuéà l’issue du Mondial. Seul critère : ne pas avoir21 ans au jour du 1er janvier 2014. Deux Diablesactuels répondent à ce critère : Zakkaria Bak-kali et Romelu Lukaku. Michy Batshuayi,Thorgan Hazard et Adnan Januzaj pourraients’ajouter à la liste.

Zcomme Zico. Le sexagénaire carioca,monument du football brésilien, vient de fai-re une sortie remarquée au sujet de la Sele-ção : “Elle n’avance pas. On ne peut même pas di-re qui est un vrai titulaire et qui ne l’est pas. À cerythme-là, on ne sera pas champion du mondechez nous.” Malgré la récente victoire en Cou-pe des Confédérations, la critique est parta-gée par de nombreux observateurs. La Seleçãosupportera-t-elle la pressão énorme qui va pe-ser sur le pays organisateur ?

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x Le premier choix de Wilmots pour le Mondial, c’est leParadise Golf & Lake Resort. Ce luxueux complexecomprend notamment une salle de cinéma, une salle demusculation, un parc mais surtout deux terrains defootball, ce qui évitera aux Diables des déplacementsinutiles. L’inconvénient pour les supporters, c’est quecet hôtel est situé loin de tout, à plus de 60 kilomètresde Sao Paulo...(DR)



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