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LE PIÉTONNIERUn pas en avantpour les commerces ?

La formule a fait sespreuves à Liège, Namurou encore Gand. L’avenirdira s’il en est de mêmepour Bruxelles.

pp. 4 et 5

BELG

A

PortraitP.3Ancien notaire dans leBorinage, Pierre Wuilquotest promu ombudsman.

D.R.

Rendez-vous surWWW.LOGIC-IMMO.BE

UrbanismeP.6L’Observatoire des permislogement de la Régionbruxelloise est sorti. Bilan ?160 000 m² autorisés.

En vueP.2Deloitte publie son 4e

Property Index, une étudecomparative des marchésrésidentiels européens.

ProjetP.7

Les Sir, ex-Sicafi,développent leurs projetsimmobiliers toujours plusen amont. Exemple choisi.

AnnoncesPP.8-16Dans ce supplément,9 pages pour trouverle bien de votre choix.

Supplément à La Libre Belgique - N°292 - Semaine du 2 au 8 juillet 2015

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2 EN VUE SEMAINE DU 2 AU 8 JUILLET 2015 LIBRE IMMO

AgendaExpositionCitroën. Durant cette année académique,les étudiants de l’option Art-Architecture-Paysage de la faculté d’architecture de l’ULBont travaillé sur le projet de Musée d’artmoderne et contemporain annoncé par laRégion bruxelloise dans l’ancien garageCitroën, place de l’Yser. Leurs travaux sontaujourd’hui présentés sur les lieux mêmes.De qualité et diversifiés, ceux-ci nourrissentla réflexion de la Région pour son projet deréaffectation du site.U29 juin­20 juillet 2015, du lundi auvendredi de 10h à 18h et le samedi de 10h à16h. Atelier Citroën, quai deWillebroeck n°7à 1 000 Bruxelles. Entrée gratuite.

FormationsBientôt-Vendu organise une série deformations destinées aux agents immobilierset consacrées au dessin de plans 3D avecl’application pour tablettes et smartphonesMagicPlan, à la prospection, la prise demissions exclusives, et la photographieimmobilière. Celles-ci s’étalent du 9 au16 juillet prochain, le matin ou l’après-midi.UModules de 3h; 6 à 10 participants parsession; 64 euros HTVA. Chaussée de Louvain431F à 1380 Lasne. info@bientôt­vendu.com

+95%BOOM DES DEMANDES DE CRÉDITS HYPOTHÉCAIRES AU MOIS DE MAI

Le nombre de demandes de crédits hypothécaires a bondi de… 95 % en mai par rapport au même mois un an plus tôt,établit le baromètre du crédit hypothécaire publié par Febelfin. Les montants réclamés ont, eux, progressé de 88 %.

Quant aux crédits octroyés, ils ont augmenté, tant en nombre (+64,9 %) qu’en montant (+63,6 %). “Comme pour marset avril, on note une nette progression des crédits pour l’achat d’un logement avec (+22 %) ou sans rénovation (+18 %).Mais c’est au niveau des crédits à la rénovation que l’augmentation est la plus marquée (+60 %). L’augmentation de laTVA pour la rénovation d’habitations ayant entre 5 et 10 ans, qui passera de 6 à 21 % dès le 1er janvier 2016, incite les

particuliers à entamer les travaux cette année encore”, précise Febelfin dans un communiqué. (Belga)

La brique belge est parmiles plus stables d’Europe

Le prix de la brique résidentiellebelge se maintient, tandis queles facteurs de risque sont limités.

LE GROUPE DE CONSULTANCE ET D’AUDIT De­loitte publie le 4e opus de son Property Index, unrapport annuel portant sur les marchés résiden­tiels européens à travers l’analyse des facteurs quien influencent le développement et la valeur.

1 En 2014, les prix des nouveaux logementsont progressé au sein de 12 marchés (sur les

17 étudiés, en ce compris la Russie et Israël), con­tre 5 seulement en 2013. “Cela indique que l’immo­bilier gagne en dynamisme en Europe”, soulignentles auteurs du rapport. La plus forte croissance aété constatée en Irlande : pas moins de… 31,7 %.Viennent ensuite Israël (+25,6 %) et le Royaume­Uni (+21,6 %). Chez nous, c’est le statu quo : +0,5 %.

2 Second facteur étudié par Deloitte, l’accessi­bilité financière de la brique résidentielle

en fonction du nombre de salaires annuels brutsnécessaires à l’acquisition d’un nouveau logementstandard (70 m²). Avec un ratio de 3,2, la Belgiquearrive en tête de liste. “Mais, nuancent les auteurs,ce chiffre doit être relativisé étant donné la différenceimportante, chez nous, entre les salaires bruts et netsen raison de la lourde fiscalité sur les revenus du tra­vail.” L’Allemagne suit de près, forte d’un ratio de3,3. Pour le reste, les logements sont relativementaccessibles aux Pays­Bas (4,2), en Espagne (4,4),

Irlande (5,2), Suède (5,3) et Autriche (5,8). Ils lesont nettement moins en France (8,0), Russie(8,8), au Royaume­Uni (10) et en Israël (12,7).

3 Quid de l’endettement des ménages, un élé­ment déterminant de la potentielle marge

d’augmentation des prix ? Chez nous, le rapportentre la dette résidentielle (totalité des empruntshypothécaires) et les revenus disponibles des mé­nages est de 82 %. C’est plus qu’en France (65 %) eten Allemagne (66 %), mais bien moins qu’auRoyaume­Uni (119 %) et aux Pays­Bas (218 %).

4 Nouveau facteur passé au crible cette annéedans le Property Index, le financement des

projets résidentielsplace une nouvelle fois la Bel­gique en bonne position. De tous les pays étudiés,les banques belges appliquent les plus faibles mar­ges bancaires (1,25 % à 1,75 %). Pour d’autres indi­cateurs également, tels que le rapport emprunt/valeur ou le taux de préventes, nos organismes deprêt sont en moyenne moins exigeants qu’ailleurs.

5 En ce qui concerne les facteurs de risque, “laperspective, chez nous, d’une correction de prix

majeure semble limitée, d’autant que l’on observe nioffre excédentaire ni accumulation excessive de det­tes par les ménages”, concluent les auteurs. Lesprincipaux risques pour le marché de l’immobi­lier belge sont l’augmentation des taux d’intérêt etles modifications de la fiscalité immobilière. “Si unaccroissement des taux d’intérêt semble improbable àcourt terme, les modifications de la fiscalité immobi­lière sont plus imprévisibles.”

F.Ma.

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2 EN VUE SEMAINE DU 2 AU 8 JUILLET 2015 LIBRE IMMO 3EN VUEPLUS D’ANNONCES SUR WWW.LOGIC-IMMO.BE

Un “djambot” devenu ombudsmanConciliateur dans l’âme, Pierre Wuilquot répond aux mécontents des notaires.Écoute, conseils et communication forment ses premiers menus. Aux côtés deson collègue néerlandophone, il dessine les contours d’une nouvelle fonction.

“LES GENS ONT SURTOUT BESOINd’explications et d’accueil. Il suffitsouvent de les rassurer.” À peine en­tré en fonction, l’ombudsman (mé­diateur) du notariat, Pierre Wuil­quot, s’y sent comme un poissondans l’eau. Les 50 plaintes reçuesdepuis le 1er juin ne l’effrayent pas.“Il s’agit surtout de personnes con­trariées parce qu’elles n’ont pas reçude réponse de leur notaire.” Tous lesdossiers risquent pourtant de nepas être aussi simples, l’ancien no­taire le sait. “Le mécontentement ade multiples raisons et, malgré unnombre déjà élevé de missives, les vé­ritables plaintes ne sont pas encorearrivées.”

La médiation, Pierre Wuilquot l’adans la peau. Fort de 50 années de

pratique du notariat dans le Bori­nage, il lâche, le sourire aux lèvres,“les Hennuyers sont des rouspéteurs,j’ai l’habitude de gérer”. Peu aprèsavoir succédé à son père au sein del’étude notariale d’Élouges, celuique les habitants de la région sur­nomment alors amicalement le“djambot” (gamin) est désigné ti­tulaire d’une étude de Dour, met­tant fin à une rivalité entre deuxnotaires de la commune voisine.Une conciliation, mais aussi uneopportunité qui permet au jeunenotaire de doubler sa clientèle.

Outre l’exercice quotidien du no­tariat, l’homme de droit s’impliquedans les instances de sa profession.À la présidence de la chambre d’ar­rondissement des notaires deMons succède celle de la chambredes notaires de la province du Hai­naut. Le niveau national n’est pas

délaissé, notamment l’assembléegénérale de la Fédération royale dunotariat belge (FRNB) et celle de laChambre nationale des notaires.

Parallèlement à ses mandats,Pierre Wuilquot développe sonétude. De trois personnes en 1975,le bureau d’Élouges en compte dixen 2014. Une longue carrière quilui permet de poser un regard ré­trospectif sur sa profession. “Avant,les gens avaient une confiance abso­lue dans leur notaire. Il n’y en avaitd’ailleurs qu’un seul lors de la passa­tion d’un acte de vente; on considé­rait qu’il était neutre. Dans la mou­vance actuelle, la perception du pu­blic se rapproche de celle de l’avocat.”

Si l’ombudsman est, selon letexte officiel qui l’impose, compé­tent pour les litiges de consomma­tion, reste à définir un litige enversun notaire. “Il ne peut pas être disci­

plinaire, ce sont les Chambres de no­taires qui s’en occupent. Mais pastout le reste non plus car la Commis­sion de nomination des notaires s’oc­cupe de certaines matières.” Desprocédures lourdes mais qui res­tent en vigueur.

Les instances propres au notariatet l’ombudsman, imposé par unedirective européenne, pourraientprovoquer un effet de doublon,mais aussi produire des avis diver­gents. “Je demande d’abord auxclients s’ils ont introduit une procé­dure ailleurs. Le service d’ombuds­man trouvera sa voie avec le temps.”Et à ceux qui craignent qu’un an­cien notaire ne soit de parti prisface à ses anciens confrères, PierreWuilquot de conclure, “quelqu’unqui ne connaît pas le métier ne pour­rait pas le faire”.

Yvan de Smet

AMAZON MISE SUR L’ALLIANCE ENTREL’ASSISTANCE VOCALE ET LA DOMOTIQUE

Le géant américain de la distribution en ligne Amazon vientd’annoncer la vente au grand public de son service d’assistance

vocale permettant de contrôler des objets dans une maisonconnectée. Baptisé “Echo”, ce service permet par une simplecommande vocale de régler le chauffage ou l’éclairage d’unlogement, de mettre de la musique ou… de commander des

produits sur le site d’Amazon. Mis en vente au prix de 179 dollarsaméricains, ce petit cylindre noir était auparavant réservé à un

nombre restreint de clients choisis par invitation. “La réaction desclients à Amazon Echo a été incroyablement positive et nous avons

travaillé dur pour rendre ce produit disponible aussi vite quepossible”, a assuré le vice-président d’Amazon, Greg Hart, cité

dans un communiqué. Le produit, qui répond, lui, au doux nomd’“Alexa”, s’appuie sur les données du cloud (l’informatique

dématérialisée) et se pose en rival de “Siri”, l’assistant virtueldont Apple a doté ses appareils mobiles (iPhone, iPad…). SelonAmazon, “Alexa” est doté de micros lui permettant de détecterune commande vocale même quand de la musique est diffuséedans la pièce. Il peut également être activé à distance, hors du

logement, en utilisant des applications gratuites conçues pour lessmartphones d’Apple ou fonctionnant sous Android. (AFP)

AMAZON

50%VASTE ACTION DE CONTRÔLE : UN CHANTIER SUR DEUX SUSPENDU

L’Inspection du travail a suspendu un chantier sur deux à la suite d’une vaste action decontrôle dans l’ensemble du pays qui a mobilisé la quasi-totalité des 140 inspecteurs.

L’accent avait été mis sur les infractions lourdes, qui mettent directement en péril la santédu travailleur. La cible des inspecteurs était les petits chantiers et, sur ceux-ci, plus

particulièrement les échafaudages et les risques de chute. Résultat, des infractions enmatière de sécurité ont été constatées, tandis que quelque 350 travailleurs ont étécontrôlés. Seulement 20 % des employeurs étaient en ordre et 30 % ont reçu un

avertissement écrit. Cinq procès-verbaux ont été dressés. Soit des résultats similaires à deprécédentes actions menées en 2013. Une campagne de

sensibilisation est par ailleurs prévue, de même que d’autresactions spontanées de ce type à l’automne 2016. (Belga)

L’ÉTÉ SERA CHARGÉ POUR LES COMPAGNONS BÂTISSEURSDurant les vacances d’été, de juillet à août, l’association des Compagnons

bâtisseurs, une organisation de jeunesse de la Fédération Wallonie-Bruxelles, accueillera plus de 180 volontaires venus du monde entier. Ceux-cis’activeront de manière bénévole sur 14 chantiers internationaux organisés

et encadrés par l’association partout en Belgique. De quoi s’agit-il,concrètement ? “Un chantier international est un séjour de deux à trois

semaines durant lequel un groupe d’une dizaine de volontaires s’acquitte d’unprojet commun, explique l’association dans un communiqué. Ce dernier peut

être de nature manuelle, sociale, artistique ou culturelle. Par ailleurs, les jeunesparticipent aux tâches de la vie quotidienne, tandis que des activités de

découverte du pays et de rencontres interculturelles sont prévues ou planifiéespar le groupe lui-même.” Tous les chantiers sont organisés en partenariat

avec un organisme public ou une ASBL. “Ces partenaires s’investissent dansl’accueil des groupes de volontaires. En échange, ceux-ci contribuent à la

réalisation de leur projet”, précise l’association. Au rang des projets proposéscette année aux Compagnons bâtisseurs, il y a lieu de pointer la

reconstruction des murs de pierres sèches du château médiéval de La Roche-en-Ardenne, la restauration du moulin à farine d’Aisnagué à Lafosse, la

construction d’une cabane refuge pour le musée des Cabanes du domaine deChevetogne, la rénovation d’un mur de l’abbaye de Maredret, la rénovationen écoconstruction d’un bâtiment de l’ASBL Playground 65 à Stavelot, etc.

COMPA

GNON

SBÂ

TISSEU

RS

D.R.

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4 DOSSIER SEMAINE DU 2 AU 8 JUILLET 2015 LIBRE IMMO

Les clients des piétonniers mar chent, et les commerces ?Quelques pas séparent l’affluencede la boutique déserte. Entreparking, accessibilité et diversitédes points de vente, la recette dubon piétonnier semble éprouvée,mais la sauce ne prend pastoujours. Attention au dosage età l’enchaînement des ingrédients.

Dossier Yvan de Smet

BRUXELLES­VILLE A SON PIÉTONNIER. À l’instarde Namur, Liège ou Gand, la capitale a rejoint leclub des centres­villes qui laissent les voitures auvestiaire… avec le risque d’y remiser aussi lesclients de leurs commerces. Un pari, certes, maisfortement encadré pour éviter les dangers, expli­que Marion Lemestre, échevine des Affaires éco­nomiques de la Ville de Bruxelles. “Beaucoup deBruxellois ne viennent déjà plus dans le centre de leurville. La machine économique y est grippée. Notreatout, c’est qu’avant même la mise en place du pié­tonnier, on sait où l’on veut aller.”

Et pour cause, la Ville, sa Régie foncière ou en­core Atrium, l’Agence régionale du commerce,suivront de près l’évolution du piétonnier. Lesquatre quartiers déterminés par l’étude prépara­toire doivent conserver ou développer leurs iden­tités propres. “Faire évoluer les comportements estun long processus, mais un piétonnier participe à denouvelles habitudes d’achat et aura un impact surl’offre”, précise Marion Lemestre. Oui et non. Qui,du client ou de l’offre commerciale, influencel’autre le premier ? Si la clé du succès du piéton­nier relève d’une savante alchimie, ses ingrédientssont identifiés. Tour d’horizon et analyse de leurmise en œuvre.

Du temps pour le plaisirLe piétonnier réussi favorise les achats impulsifs

et tout ce qui est accessoire. “Les restaurants et lesactivités de shopping en mode flânerie s’y plaisentparticulièrement, au détriment des commerces utileset de l’indispensable, tels qu’une teinturerie, une ban­que ou une cordonnerie”, explique Charles Ma­

riette, attaché spécifique au Bureau du commercede la Ville de Liège et observateur de son piéton­nier depuis plus de 20 ans. Pour autant, tous lestypes de commerces ne s’y épanouissent pas. ÀNamur, “le départ d’une série de commerçants a ac­compagné celui de la voiture. Certains magasins demeubles étaient moins adaptés mais ils ont facile­ment été remplacés”, concède Jean­Luc Maquet,président de l’Association des commerçants de lacapitale wallonne. De même, et à l’exception deses habitants, le piétonnier est le lieu des achatshebdomadaires plus que des achats quotidiens.“Le supermarché ne va pas s’y plaire, même s’il peut yavoir la place pour une enseigne de proximité quidraine les riverains. Le panier moyen y est plus basque dans une grande surface accessible en voiture,mais avec un rythme d’achat plus fréquent”, préciseCharles Mariette.

Si la flânerie inspire le piétonnier, il doit lui­même l’entretenir et la nourrir en proposant plu­sieurs itinéraires. Une rue piétonnière unique neconstitue pas un véritable piétonnier. “Le parcoursen boucle est préférable à l’axe principal avec un dé­but et une fin. Sinon, il y a un risque que celui­ci de­vienne un lieu de passage”, souligne le connaisseurde la Cité ardente. Le peu d’importance de l’effica­cité et du temps gagné caractérise également lepublic du piétonnier. Jeunes et vieux y sont beau­coup plus présents que la population active. “Lestravailleurs se raréfient mais reviennent à l’occasion.Le samedi reste le premier jour de fréquentation dupiétonnier liégeois, suivi du mercredi.”

Grandes chaînes versus petits indépendantsLes enseignes et leur trafic structurent le piéton­

nier en différentes ambiances. Du grand magasinaux maisons de bouche, les loyers augmententautour de la “piste des éléphants”, décrit l’urba­niste de la ville de Liège. “La rue des grandes ensei­gnes, généralement des produits de masse, peutcompter jusqu’à 100 000 passages par semaine.D’autres rues se spécialisent en plus haut de gammeou en restaurants.” Avec ceci que les petits com­merces forment l’essence et la force d’un piéton­nier. Au­delà des chaînes, maintes fois représen­tées ailleurs, les indépendants et les enseignes ori­ginales attirent les promeneurs et participent à lacréation d’une ambiance spécifique. “La ville doitles favoriser même s’ils sont fragiles, souligne Char­les Mariette. C’est un des rôles de sa Régie foncière,au même titre qu’investir dans les rues délaissées par

les investisseurs privés. Nous intervenons pour créerles conditions du retour du privé. Cela va de la réfec­tion de la voirie à la rénovation de maisons.”

Car, si le vide est l’ennemi du piétonnier, il neconcerne pas uniquement les cellules commercia­les. La raréfaction des habitants aux étages empê­che le contrôle social. Le phénomène n’est passpécifique aux piétonniers mais augmente l’insé­curité dans les rues très commerçantes. À noterque les riverains absents ne seront pas dérangés.La présence de badauds et autres fêtards noctur­nes n’est pas toujours conciliable avec l’assurancede nuits paisibles pour les habitants.

Plus de bon ou de mauvaisDe jour comme de nuit, le piétonnier accentue

les effets. Pour Àmile Delvaux, le président del’Association des commerçants de Wavre (ACW),“il agit en catalyseur du bon et du mauvais”. Si l’an­cien commerçant connaît bien les mécanismes dupiétonnier, c’est parce qu’il rêve d’en doter sa ville.“Le piétonnier permet de développer un quartier quifonctionne bien. Il accélère la réussite ou la mort desmagasins. Si les rues commerçantes sont moribondes,le piétonnier va les achever. Wavre se porte plutôtbien, un nouveau mode de circulation permettraitd’attirer davantage de monde.”

Drainer plus de clients passe par une offre deparking suffisante. L’abandon du véhicule doitêtre facile. “Les solutions compliquées de type navet­tes ne fonctionnent pas. Les gens n’ont pas envie degarer leur véhicule pour en attendre un autre”, pré­vient Jean­Luc Maquet. Pour garantir leurs accèset concurrencer les shopping centers et la péri­phérie, les centres­villes doivent offrir les mêmesservices. “La Ville avait négocié un tarif préférentieldes parkings pour les clients du piétonnier mais lescommerçants sont peu demandeurs, ils ne veulent pasaccroître leurs frais”, révèle Charles Mariette.

La maîtrise des coûts, c’est l’autre atout des pié­tonniers. Si le chiffre d’affaires d’une même ensei­gne est parfois doublé ou triplé dans un centrecommercial, il en est de même pour les coûts. “Lesmembres de l’association des commerçants liégeoispaient huit fois moins que ceux des centres commer­ciaux proches, poursuit­il. Il y a nettement moins deservices compris, mais cela donne de l’air aux pointsde vente, qui sont demandeurs de surfaces commer­ciales rentables avec des charges raisonnables.” EtÉmile Delvaux d’ajouter que “plusieurs commer­çants l’ont essayé et s’y sont cassé les dents.”

Le piéton ou la voiture, pourquoi choisir ?L’espace partagé en exclut toute affectation.

Il y aurait les partisans de l’automobile et ceuxd’une ville plus verte, sans bruit ni pollution.Une opposition trop facile, les villes tentaculai­res et les modes de vie d’aujourd’hui se satisfai­sant difficilement de l’absence de véhicule. C’estle constat qui prévaut à la création d’espacespartagés.

“C’est une alternative au piétonnier, pour en con­server les ambiances”, explique Pierre Vanders­traeten, architecte et urbaniste à l’Université ca­tholique de Louvain (UCL). Pas, ici, d’affectationprécise, pour permettre un partage optimal del’espace public. “La formule permet de conserver

les ambiances des quartiers. Elle est souple et offrede combiner la voiture et le piéton avec plusieursactivités. Il y a une variété d’aménagements possi­bles, même s’il est certain que les automobiles y sontmoins nombreuses”, concède Pierre Vanderstrae­ten.

Concrètement, l’espace partagé accueille tourà tour un marché, des voitures, des passants oules deux. Seules règles d’aménagement : le moinsd’obstacles possibles pour assurer le multi­usageet pas de différence de niveaux avec des trottoirs.Quant aux éclairages publics, ils se positionnenten façade.

“L’aspiration à vivre la ville autrement est uneconstante. L’importance d’un quartier, c’est de déve­lopper sa sérendipité, souligne Pierre Vanders­traeten. Trouver ce qu’on ne cherche pas maisqu’on découvre avec plaisir. Se déplacer à pied im­pacte plus qu’on ne le pense. Et ce n’est pas parceque le trajet est forcé, qu’il est imposé par le travail,par exemple, qu’il influence moins. Traverser lesbeaux bâtiments, respirer l’air frais sans contrainted’embouteillage, procure un autre état d’esprit etune autre vision. Attention, la pluie, le froid et lestrottoirs sales donneront d’autres résultats.”

YdS

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4 DOSSIER SEMAINE DU 2 AU 8 JUILLET 2015 LIBRE IMMO 5DOSSIERPLUS D’ANNONCES SUR WWW.LOGIC-IMMO.BE

Les clients des piétonniers mar chent, et les commerces ?

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Le piétonnier liégeois a pratiquement 50 ans,puisque la première rue à avoir bannila voiture est la rue Neuvice, en 1965.Depuis, il s’est considérablement agrandi,jusqu’à devenir le plus important de Wallonie.

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6 URBANISME SEMAINE DU 2 AU 8 JUILLET 2015 LIBRE IMMO

Le Canal concentre lesappétits des promoteurs

C’est ce qu’il ressort des premièresdonnées fournies par l’Observatoirebruxellois des permis logement.

L’OBSERVATOIRE DES PERMIS LOGEMENT de laRégion de Bruxelles­Capitale vient de publier desdonnées intermédiaires provisoires portant surles premiers mois de 2015. Ces indications de laproduction immobilière de la Région sontd’autant plus attendues qu’elles anticipent de sacapacité à loger les 2 000 ménages (7 000 habi­tants) supplémentaires attendus annuellementd’ici 2018 selon les prévisions du Bureau du Plan.

Bilan ? “À ce stade, indiquent les auteurs du rap­

port, 160 000 m² nets de superficie plancher loge­ment sont enregistrés comme étant autorisés depuisle début de l’année 2015.” Ce qui correspond,grosso modo, à quelque 1 300 logements dits“classiques” (studios, appartements et maisonsunifamiliales) et 600 chambres en logements col­lectifs (pour personnes âgées, étudiants et autres).Durant cette même période de près de 6 mois (dejanvier à début juin), quelques centaines de mè­tres carrés de superficie plancher d’hôtel ont étéautorisées, soit quelques dizaines de chambres.

À noter que ces données intermédiaires provi­soires sont fondées sur le recensement des permisd’urbanisme autorisés depuis janvier 2015, et ce,quels que soient les actes et travaux pour lesquelsils ont été consentis. Il peut donc s’agir de cons­tructions neuves, mais aussi de démolition ou

transformation de bâtiments existants : reconver­sion, agrandissement, diminution, subdivision,fusion… La superficie plancher et le nombre de lo­gements correspondants ne doivent par consé­quent pas être confondus avec des nouveaux loge­ments créés.

Le canal et les confins de BruxellesCeci étant dit, il est intéressant de se pencher sur

la carte reprenant la localisation des permis d’ur­banismes autorisés afin de voir où se situera l’ac­cueil potentiel des ménages supplémentaires issusde l’essor démographique de la capitale. Ainsi, lesprojets immobiliers ciblent en priorité les abordsdu canal, sur les territoires des communes deBruxelles­ville, Molenbeek­Saint­Jean et Ander­lecht. En ce compris une poignée de projets d’en­vergure, totalisant 50 à 100 et même 200 unitésde logement, aux confins de la capitale, du côtédes communes de Forest, Evere et Schaerbeek.

F.Ma.

D.R.

En bref

SalonHomexpo. Annoncée et aussitôtannulée l’année passée, le salonHomexpo, “vitrine du marchéimmobilier résidentiel belge”, commele décrivent ses organisateurs, lancesa 1re édition du 24 au 27 septembreprochain, à Tour&Taxis (Bruxelles).

CessionShopping centers. Le groupeimmobilier français Klépierre aannoncé la cession de 9 centrescommerciaux situés aux Pays-Bas auNéerlandais Wereldhave, pour770 millions d’euros. Ce portefeuillese compose de “centres commerciauxde proximité”, représentant “unesurface totale d’environ 236 000 m²et des loyers nets estimés de44 millions d’euros”, précise-t-il

dans un communiqué. L’opération,qui devrait être bouclée “à la fin du3e trimestre 2015”, doit notammentrecevoir l’approbation des autoritésde la concurrence locales. Cettecession va permettre un “recentrageimmédiat du portefeuille de Klépierreaux Pays-Bas sur deux des villes lesplus dynamiques du pays, Rotterdamet Utrecht”, commente LaurentMorel, le président du directoire deKlépierre. (AFP)

Nouveau venuRWDH. Créé à l’image duRassemblement bruxellois pour ledroit à l’habitat (RBDH), leRassemblement wallon pour le droità l’habitat a été officiellement missur pied à Namur. Il vise à“rassembler les acteurs du mondeassociatif qui touchent au logement

en lien avec le monde public dulogement” face à la régionalisationdu bail et son application. Prônantun logement décent pour tous, leRWDH a dressé 4 recommandationsphares, militant pour une meilleureoffre de logements publics etsociaux, pour la mise en place d’unegrille indicative des loyers, pour lacréation d’un Fonds central degarantie locative ou d’un système demutualisation, ainsi que pour unemeilleure reconnaissance juridiquedes habitations alternatives. (Belga)

Achat groupéTest-Achats lance un achat groupéde panneaux photovoltaïques. Celui-ci fait partie du projet européenClear, que soutient l’organisation dedéfense des consommateurs avec 4de ses homologues issues des Pays-

Bas, d’Italie, du Portugal etd’Espagne. Via ce projet, toutessouhaitent informer lesconsommateurs sur les systèmesd’énergie renouvelable et les aiderdans leur démarche. Les panneauxphotovoltaïques sont les premiers àfaire l’objet d’un groupementd’achats. Comme cette action faitpartie d’un projet cofinancé parl’Union Européenne, aucun coût niaucune commission ne seracomptabilisé. Le site www.mon-energie-renouvelable.be, développéspécialement à cet effet, contientdes informations sur les systèmesd’énergie renouvelable, comporte unforum de discussions et disposed’un module qui permet de calculerles économies potentielles et letemps de retour sur investissementliés à l’installation de systèmesd’énergie renouvelable.

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6 URBANISME SEMAINE DU 2 AU 8 JUILLET 2015 LIBRE IMMO 7MARCHÉPLUS D’ANNONCES SUR WWW.LOGIC-IMMO.BE

Appartement |KoekelbergLe 6 mai dernier, un appartement inscrit au 2e

étage d’un immeuble sis avenue Seghers n°100à Koekelberg (Bruxelles) a trouvé acquéreurà 216 000 euros. C’est quelque 50 000 eurosde plus que la somme atteinte lors d’uneprécédente séance de vente avec faculté desurenchère. Le bien se compose d’un hall, unsalon, une chambre, une salle de bain, un W.-C.,une cuisine équipée et des combles aménagés(sujets à un refus de l’urbanisme en 2005). Il estassorti d’une terrasse (+/- 11 m²) et équipé duchauffage au gaz, d’une chaudière et de doublevitrage. Superficie : 204 m². PEB : G. CO2 :116 kg/m²/an. Revenu cadastral : 1 161 euros.UVente réalisée par Alexis Lemmerling, notaireassocié à Bruxelles (1000).

216 000 euros

NVN-FEDN

OT

Maison de rapport | ForestLe 6 mai dernier, le marteau est tombé à401 000 euros pour une maison de rapportbordant la chaussée de Forest (n°s 251-253),à Forest (Bruxelles), après avoir atteint lasomme de 356 200 euros lors d’une précédenteséance de vente avec faculté de surenchère.Le bien compte quatre étages et est divisé ennon moins de… 11 unités de logement. Il étaitloué au moment de la vente et est inscrit, d’unpoint de vue urbanistique, dans une Zoned’habitation et en espace renforcé du logementet de la rénovation. Superficie au sol : 1 a 80 ca.PEB : G. CO2 : de 77 à 174 kg/m²/an suivant leslogements. Revenu cadastral : 3 634 euros.UVente réalisée par Hervé Behaegel, notaireà Bruxelles (1060).

401 000 euros

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Appartement | IxellesLe 6 mai dernier, un appartement inscrit au 6e

étage de la Résidence Green Side, située avenueErnestine n°20 à Ixelles (Bruxelles), a étéadjugé à 456 000 euros après avoir atteint lasomme de 401 200 euros lors d’une précédenteséance de vente avec faculté de surenchère.Le bien est la résultante de la réunion de deuxappartements (E6 et D6) en un seul. Il comptetrois chambres, un fumoir, un hall de nuit et deservices, trois salles de bain, une cuisine, unvestiaire, 3 W.-C. et un salon/salle à manger.Il est assorti de terrasses, d’une cave et de deuxparkings. Superficie non précisée. PEB : F. CO2 :91 kg/m²/an. Revenu cadastral : 2 806 euros.UVente réalisée par V. Bonehill et L. Wets, et P.­E. Notéris, notaires à Bruxelles (1180).

456 000 euros

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Libre Immo - Supplément hebdomadaire à La Libre Belgique. Coordination rédactionnelle: FrédériqueMasquelier. - 02/211.28.28 - frederique.masquelier@lalibre.be Illustrations: Etienne Scholasse.Réalisation: IPM Press Print. Administrateur délégué - éditeur responsable: François le Hodey. Directeur général: Denis Pierrard. Rédacteur en chef: Francis Van deWoestyne. Rédacteurs en chef adjoints:Xavier Ducarme et Gilles Milecan. Conception graphique: Jean-Pierre Lambert (responsable graphique). Publicité: Véronique Le Clercq - +322/211.27.64 - vero.leclercq@ipmimmo.be

Alors qu’elles se contentaient, il n’y apas si longtemps encore, d’acheter desimmeubles construits par d’autres pourles inclure dans leur portefeuille, les Sir(sociétés immobilières réglementées –ex-Sicafi) s’impliquent désormaistoujours plus en amont des projetsimmobiliers, jusqu’à en prendrecarrément les rênes pour certaines.Ainsi, Home Invest Belgium présenteson nouveau bébé, la Résidence Trône,développée par ses soins “de A à Z”,comme le confie sa CEO, SophieLambrighs, arguant qu’au fil des ans lasociété a accumulé une “solideexpérience” dans la réalisation de sespropres projets. Une expérience muéed’ailleurs en véritable stratégie, actéedès 2010. Le premier projet “made byHome Invest” est un immeuble rueJourdan, à Saint-Gilles. Une équipe de9 personnes a même été affectée ausuivi des projets, depuis l’acquisitiondu terrain jusqu’au suivi de chantier.Au programme de la Résidence Trône :15 appartements et duplex coiffant unespace de bureau au rez-de-chausséeet un parking souterrain de 18 places.Soit un total de 2 120 m² développéssur un ancien chancre urbain à deuxpas du Palais royal, au coin des ruesBrederode et de la Pépinière, avec vue

sur la place du Trône. Les débuts duprojet remontent à… deux ans à peine.L’ancien propriétaire de l’immeuble“tombé en décrépitude”, la FondationRoi Baudouin, l’avait acquis en 2007auprès de la Donation royale pour yaménager des bureaux, provoquantl’ire des riverains. Changement destratégie : un permis est alors introduitpour une affectation en immeublerésidentiel, obtenu en octobre 2012.Moins d’un an après, en juillet 2013,Home Invest fait l’acquisition du site.

Tandis qu’en novembre de la mêmeannée, après l’obtention d’un permisd’urbanisme modifié, la société lanceles travaux de démolition. Aujourd’hui,l’immeuble accueille ses deux premierslocataires, sa commercialisation ayantcommencé au début du mois de juin.

Étoffer son portefeuilleEu égard à sa taille modeste, laRésidence Trône ne contribue pasmoins “de manière significative” à lacroissance de la Sir. “Nous sommes déjà

propriétaires de 25 appartements dansce même îlot, ce qui nous permetd’optimaliser la gestion des bâtiments,assure Sophie Lambrighs. Notre objectifest d’étoffer notre portefeuille tout encédant régulièrement des immeublesplus anciens, afin de conserver unportefeuille ‘jeune’.” Home Invest règnepar ailleurs sur non moins de 400unités de logement en cours dedéveloppement. “Nous aspirons à enproposer chaque année 150 sur lemarché locatif”, conclut la CEO. (F.Ma.)

D.R./HOM

EINVE

STBE

LGIUM

Le projet de la semaineRÉSIDENCE TRÔNEHome Invest Belgium – Bruxelles

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10 ANNONCES SEMAINE DU 2 AU 8 JUILLET 2015 LIBRE IMMO

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12 ANNONCES SEMAINE DU 2 AU 8 JUILLET 2015 LIBRE IMMO

à vendre

MAISONS250.000à500.000€

21-102121902-02

21-111444105-05

21-111444210-10

à vendre

MAISONS>500.000€

21-111426905-05

21-111381704-04

21-111426409-09

21-111444104-04

21-111426907-07

21-111426906-06

21-111381701-01

21-111426904-04

21-111381705-05

21-111444202-02

21-111444207-07

21-111426404-04

à vendre

MAISONSnonprécisé

21-111383002-02

21-111383001-01

21-111383004-04

21-111383003-03

à vendre

APPARTEMENTS<250.000€

21-111444106-06

21-111444109-09

21-111444110-10

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21-111426405-05

à vendre

APPARTEMENTS250.000à500.000€

21-102121901-01

21-111426410-10

21-106137902-02

21-111381706-06

21-111444205-05

21-111444102-02

21-111444103-03

21-111444108-08

21-111444107-07

21-111426407-07

21-111426902-02

21-111444208-08

21-111381702-02

21-111426401-01

21-111444204-04

21-111426408-08

21-111426406-06

21-111381703-03

21-111444302-02

21-111426403-03

à vendre

APPARTEMENTS>500.000€

21-111444203-03

21-111444201-01

21-111444209-09

21-111426402-02

21-111426901-01

21-111426903-03

21-111381707-07

21-111444101-01

à vendre

APPARTEMENTSnonprécisé

21-111444206-06

VIAGER

21-102311601-01

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14 ANNONCES SEMAINE DU 2 AU 8 JUILLET 2015 LIBRE IMMO

21-109768901-01

21-102311602-02

IMMEUBLESDE RAPPORT

21-111426908-08

à louer

LITTORAL

21-110163701-01

21-110008701-01

à vendre

LITTORAL

21-111254401-01

à vendre

COMMERCES

21-111444301-01

ventes par notaires

BRABANT

21-111322901-01

FACULTÉ DE SURENCHÈRE

21-111369101-01

21-111444501-01

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