Thème 2 de regards croisés l'analyse keynésienne du marché du travail : les insuffisances du modèle néo classique

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  • 7/30/2019 Thme 2 de regards croiss l'analyse keynsienne du march du travail : les insuffisances du modle no classique

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    Thme 2 - Lanalyse keynsiennedu march du travail

    Regards croiss

    I - Travail, Emploi, Chmage

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    Les indications du programme

    Fiche 2.1 : Comment sarticulent march du travail et organisationdans la gestion de lemploi ?Et Fiche 2.2 : Quelles politiques pour lemploi ?

    INDICATIONS COMPLMENTAIRES Pour rendre compte de laspcificit de la relation salariale, on montrera lintrt de relcher leshypothses du modle de base en introduisant principalement les hypothsesdhtrognit du facteur travail et dasymtriedinformation ()Afin de montrer que la diversit des formes et des analyses du chmageexplique la pluralit des politiques, on analysera les politiquesmacroconomiques de soutien de la demande globale pour lutter contre lechmage keynsien

    Acquis de premire : salaire, march, productivit, offre et demande, prixet quantit dquilibre, preneur de prix, rationnement, asymtriesdinformation,NOTIONS : Taux de salaire rel, cot salarial unitaire, salaire defficience,salaire minimum, segmentation du march du travail; Flexibilit du marchdu travail, taux de chmage, taux demploi, qualification, demandeanticipe, quilibre de sous-emploi

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    Partie 1La remise en causede lanalyse librale du march du travail

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    I - Constat

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    AUne corrlation taux de chmage / protectionde lemploi ?

    Source : http://dumas.ccsd.cnrs.fr/docs/00/53/66/73/PDF/Flayols-Rigidites_du_marche_du_travail_et_chomage_quelles_relations.pdf

    1. Donnez lemode delecture pourlEspagne

    2. Pouvez vousfaireapparatreune relationde

    corrlation?3. Que pouvez

    vous enconclure

    http://dumas.ccsd.cnrs.fr/docs/00/53/66/73/PDF/Flayols-Rigidites_du_marche_du_travail_et_chomage_quelles_relations.pdfhttp://dumas.ccsd.cnrs.fr/docs/00/53/66/73/PDF/Flayols-Rigidites_du_marche_du_travail_et_chomage_quelles_relations.pdfhttp://dumas.ccsd.cnrs.fr/docs/00/53/66/73/PDF/Flayols-Rigidites_du_marche_du_travail_et_chomage_quelles_relations.pdfhttp://dumas.ccsd.cnrs.fr/docs/00/53/66/73/PDF/Flayols-Rigidites_du_marche_du_travail_et_chomage_quelles_relations.pdfhttp://dumas.ccsd.cnrs.fr/docs/00/53/66/73/PDF/Flayols-Rigidites_du_marche_du_travail_et_chomage_quelles_relations.pdf
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    B - Les rigidits du march du travail facteur dechmage ?

    Il faut attnuer les rigidits du march du travail , tous les pays de lOCDE connaissent maintenant ce refrain,notamment (mais pas uniquement) ceux qui affichent un taux de chmage lev. Tel est en tout cas le message quicourt en filigrane dun bout lautre de la Stratgie de lOCDE pour lemploi, ensemble de recommandations misau point au milieu des annes 1990, et qui se caractrisent tout autant par leur parti pris rsolument libral que parleur absence de contenu socialEn fait, largument qui veut que des marchs du travail drglements et des structures plus souples permettent derenforcer le niveau dactivit conomique nest pas convaincant

    Une rcente tude du Centre danalyse des politiques conomiques (CEPA) de la New School University de NewYork a trouv trs peu dlments permettant de conclure que la drglementation constitue le meilleur moyendaccrotrelemploi.. De son ct, la Banque mondiale a publi rcemment une tude qui arrivait la conclusionsuivante : les conomies affichent de meilleures performances lorsquelles peuvent sappuyersur des marchs dutravail coordonns que dans le cas contraire.lIrlande, autre petit pays, a enregistr une forte baisse du chmage et un accroissement de lemploi dans les annes1990. Pourtant, ce rsultat na pas t obtenu en rformant le systme de prestations sociales ou les institutions du

    march du travail, comme le prconise la Stratgie pour lemploi. Au contraire, les autorits se sont appuyes surces structures pour coordonner la politique conomique et la politique sociale. En fait, le systme irlandais dengociation salariale a t nouveau centralis. La longue phase dexpansion conomique qua connue le pays at consolide par une succession de pactes sociaux dans le cadre desquels plutt que de rclamer de grandssacrifices en termes demploi et de protection socialeon a mis laccent sur la participation, la confiance et mme,la modration des travailleursSource : http://www.observateurocde.org/news/fullstory.php/aid/821Questions :

    1. Les tudes empiriques valident-elles la stratgie librale prne par lOCDE depuis les annes 80?

    http://www.observateurocde.org/news/fullstory.php/aid/821http://www.observateurocde.org/news/fullstory.php/aid/821http://www.observateurocde.org/news/fullstory.php/aid/821http://www.observateurocde.org/news/fullstory.php/aid/821http://www.observateurocde.org/news/fullstory.php/aid/821http://www.observateurocde.org/news/fullstory.php/aid/821http://www.observateurocde.org/news/fullstory.php/aid/821http://www.observateurocde.org/news/fullstory.php/aid/821http://www.observateurocde.org/news/fullstory.php/aid/821http://www.observateurocde.org/news/fullstory.php/aid/821http://www.observateurocde.org/news/fullstory.php/aid/821
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    B - Les rigidits du march du travail facteur dechmage ?

    Questions :1. Quelles rpercussions

    devraient avoir selon lesno-classiques les

    rigidits du march dutravail?

    2. Comparez la situationde la France et des USA,les rsultatsobservssont_ils lesrsultats attendus par lesthoriciens no-classiques ?

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    C- Les allocations chmage source dechmage?

    Taux net de remplacement et dure de versement des prestations dAC

    Dure de versement desprestations dassurance

    chmage

    Taux de remplacement netmoyen sur 60 mois de chmage(en % des gains nets en situation

    demploi)

    France 23 mois (2e) 57 % (3e)Allemagne 12 mois (4e) 66 % (2e)Italie 6 mois (7e) 22 % (7e)Espagne 21 mois (3e) 49 % (5e)Pays-Bas 24 mois (1er) 66 % (1er)Royaume-Uni 6 mois (7e) 53 % (4e)Etats-Unis 6 mois (6e) 36 % (7e)Japon 8 mois (5e) 48 % (6e)

    Source: OCDEUne indemnisation record pour les chmeurs franais ?

    Dpensesdindemnisation

    (en pt de PIB)

    Taux de chmage(en %)

    Effortdindemnisation

    France 1,5 (3e) 9,8 (2e) 0,15 (4e)Allemagne 2,2 (1er) 9,1 (3e) 0,24 (2e)Italie 0,4 (6e) 8,8 (4e) 0,05 (6e)Espagne 1,0 (5e) 11,3 (1er) 0,09 (5e)Pays-Bas 1,3 (4e) 4,1 (6e) 0,32 (1er)Belgique 1,8 (2e) 7,9 (5e) 0,23 (3e)

    Zone euro 1,13 8,9 0,13

    Source: OCDE, calculs Lemoine(2005)

    Principales caractristiques du chmage

    En moyenne annuelle France Allemagne Italie Royaume-Uni

    UE 25

    Chmage (en millions) 2,5 4,6 1,9 1,4 19,5dont part du chmage (en %)

    indemnis 53,0 81,6 30,0 51,1

    de longue dure 41,3 53,1 49,9 21,1 45,5

    Sources: Eurostat, enqutesur lesforcesdetravail, calculsLemoine(2006). Source : E.Heyer

    1. Quels critres dterminent lagnrosit du systmedallocations chmage ?

    2. Oprez une typologie par pays

    de la gnrosit du systmedallocations chmage3. Oprez une typologie par pays

    du niveau de taux de chmage4. Ces deux classements sont-ils

    identiques?

    5. Un systme dindemnisationgnreux cre-t-il du chmage delongue dure?

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    C- Les allocations chmage source dechmage?

    Cet impact est ambigu :

    1- dun ct, loctroi dindemnisation importantependant une longue priode nincite pas le

    chmeur reprendre rapidement un emploi etperturbe alors le fonctionnement du march du

    travail.

    2- de lautre, en permettant aux demandeursdemploi de disposer de plus de temps et de

    moyen, elle favorise la stabilit de lactivit -enlissant la consommation aprs licenciement,

    lemploi et la productivit. Source : E.Heyer

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    D Une comparaison France Allemagne

    chmage et pauvret

    Questions :1. Comparez lvolution du taux de chmage de la France et de lAllemagne entre 1992 et 2012

    2. Comment ont volu les taux de pauvret en France et en Allemagne3. Comment expliquer ces volutions divergentes ?

    la stratgie allemande au cours de la crise, cest--dire rduire le temps de travail en recourant massivement au travail temps partiel et auxdispositifs de chmage partiel. Rappelons que 35 % des salaris allemands sont embauchs temps partiels contre 17 % en France et quaucours de la crise 1,6 million dAllemands sont passs dans un dispositif de chmage partiels contre 235 000 en France, ce qui leur a permis decontinuer rduire le chmage pendant la criseSource : http://www.ofce.sciences-po.fr/blog/?p=2478#more-2478

    http://www.ofce.sciences-po.fr/blog/?p=2478http://www.ofce.sciences-po.fr/blog/?p=2478http://www.ofce.sciences-po.fr/blog/?p=2478http://www.ofce.sciences-po.fr/blog/?p=2478http://www.ofce.sciences-po.fr/blog/?p=2478http://www.ofce.sciences-po.fr/blog/?p=2478http://www.ofce.sciences-po.fr/blog/?p=2478http://www.ofce.sciences-po.fr/blog/?p=2478http://www.ofce.sciences-po.fr/blog/?p=2478http://www.ofce.sciences-po.fr/blog/?p=2478http://www.ofce.sciences-po.fr/blog/?p=2478http://www.ofce.sciences-po.fr/blog/?p=2478http://www.ofce.sciences-po.fr/blog/?p=2478http://www.ofce.sciences-po.fr/blog/?p=2478http://www.ofce.sciences-po.fr/blog/?p=2478http://www.ofce.sciences-po.fr/blog/?p=2478
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    Les no-classiques prconisent pour remdier au chmage de diminuer les salairesafin dinciterles entreprises embaucher.

    Selon Keynes cette solution serait efficace si elle tait applique par une seuleentreprise : sa comptitivit augmenterait , elle gagnerait des parts de march ,

    sans que la demande effective globale ne chute Mais toutes les entreprises adoptant le mme comportement ( passager clandestin)

    ce qui est rationnel au niveau individuel peut gnrer des effets pervers au niveaucollectif (relativisation de la main invisible dA Smith)

    En effet , comme toutes les entreprises baissent les salaires, la demande effectivechute, les entreprises sont donc incites produire moins et rduire leurseffectifs. On peut donc assister une hausse du chmage

    Le risque de cercle vicieux nest pas carter comme la montr lexemple de lacrise de 29

    IIExplications: les effets pervers engendrspar les politiques no-classiques

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    Baissesalaire

    Baisse prixde vente

    Augmentationpart de march embauche

    MAIS

    Si touteslesentreprisesBaissentles salaires

    baissede laconsom-mation

    Baisse de lademande

    Baisse de laproduction

    Chmage

    Augmente

    Quand une entreprise diminue les salaires

    IIExplications: les effets pervers engendrspar les politiques no-classiques

    Quand toutes les entreprises diminuent les salaires

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    Partie 2Les explications macro-conomiques :lanalyse keynsienne

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    ILanalyse keynsienne du march dutravail

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    Loffre de travail court terme est indpendante du taux de salaire rel

    car :1. Les mnages soumis lincertitude et lillusion montaire

    ne peuvent anticiper lvolution des salaires rels

    2. Les mnages ne peuvent dcider individuellement de ladure du travail ( elle est fixe par la loi : ex 35 heures enFrance)

    3. Loffre de travail dpend de variables socio-conomiques quinvoluent que dans le long terme (activit fminine,

    immigration, etc.)

    Ds lors court terme loffre de travail est constante (droite

    parallle laxe des ordonnes)

    ALes dterminants de loffre de travail

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    BLes dterminants de la demande de travail

    La demande de travail des entreprises dpend de deux variables :

    Les entreprises nembauchent que si cela est rentable pour elles : il fautdonc que les taux de salaire rels soient infrieurs ou gaux laproductivit marginale du travail

    Mais cette variable qui est la seule prise en compte par les no-classiques(en raison de la loi des dbouchs de JB Say) doit tre complte selonKeynes par la prise en compte dune seconde variable : le niveau de lademande effective cest--dire de la demande solvable anticipe par lesentreprises (fonction de la propension consommer et du niveaudinvestissement )

    Ds lors selon Keynes il est possible que lon se situe au plein emploi des facteursde production; mais ce nest quun cas envisageable parmi dautres .

    Malheureusement il est plus probable que lconomie connaisse une situation desous emploi.

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    Le schmakeynsien (M.Stewart)

    Revenu des

    familles

    Offre de

    monnaie

    Demande de

    monnaie

    e.m.c.

    Taux dintrt

    Niveau de la

    demande

    dinvest

    Niveau de

    lemploi

    Niveau de la

    production

    Niveau de la

    D.E.

    Niveau de la

    demande de

    conso

    Propension

    consox=

    Profits attendus dune unit

    supplmentaire de K investi

    (rentabilit)

    Loi psychologique

    Source :www.ac-reims.fr/datice/ses/Respedag/edskeynes04.mic.ppt

    BLes dterminants de la demande detravail

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    L'explication la plus vidente du chmage est que les entreprises ne produisent pas assez pour avoirbesoin d'employer tous les salaris. Cette insuffisance de la production vient d'une demande elle-mmeinsuffisante adresse aux entreprises lors des crises conomiques.Pourtant, la majorit des conomistes refusent cette explication, car ils supposent que les marchs sontquilibrs, ce qui est rsum par la "loi de Say". Il y a deux sicles, l'conomiste franais Jean-BaptisteSay affirmait que l'achat d'un produit ne peut se raliser qu'avec la valeur d'un autre. "Un produit terminoffre, ds cet instant, un dbouch d'autres produits pour tout le montant de sa valeur"[1]. Autrementdit, puisque la demande nat des revenus distribus lors de la production, il ne peut pas y avoir desurproduction globale. John Maynard Keynes rsumera plus tard la loi de Say par la formule "toute offrecre sa propre demande".Encore faut-il que le niveau de production permette le plein-emploi. S'il n'y a pas de contrainte dedbouchs, les entreprises produisent tant qu'elles peuvent embaucher. Il ne devrait donc pas y avoir de

    problme. Mais Keynes explique que, si les perspectives de demande sont mauvaises, l'investissementest faible. La production l'est donc aussi, et l'emploi par voie de consquence.Pour parvenir cette conclusion Keynes part de l'hypothse que le niveau de l'emploi dpend de lademande de biens adresse aux entreprises. Celles-ci n'embauchent que si elles envisagent de produiredavantageSource : A Partienty, D'o vient le niveau lev du chmage ? iciQuestions :

    1. Pourquoi selon les no-classiques lconomie ne connat-elle pas de chmage?2. Que rtorque Keynes ?

    BLes dterminants de la demande de travail

    http://www.alternatives-economiques.fr/d-ou-vient-le-niveau-eleve-du-choma_fr_art_1164_60415.htmlhttp://www.alternatives-economiques.fr/d-ou-vient-le-niveau-eleve-du-choma_fr_art_1164_60415.htmlhttp://www.alternatives-economiques.fr/d-ou-vient-le-niveau-eleve-du-choma_fr_art_1164_60415.htmlhttp://www.alternatives-economiques.fr/d-ou-vient-le-niveau-eleve-du-choma_fr_art_1164_60415.htmlhttp://www.alternatives-economiques.fr/d-ou-vient-le-niveau-eleve-du-choma_fr_art_1164_60415.htmlhttp://www.alternatives-economiques.fr/d-ou-vient-le-niveau-eleve-du-choma_fr_art_1164_60415.html
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    C- La dtermination de lquilibre sur le

    march du travail dans lanalyse

    keynsienne

    Questions :1. Rappelez le mcanisme

    de dtermination delquilibre sur le

    march du travail no-

    classique2. Quelle est la solution au

    chmage dans lanalyse

    no-classique?3. Sur quel march est

    dtermin lquilibre

    (ou le dsquilibre surle march du travaildans lanalyse

    keynsienne ?4. En quoi la solution no-

    classique au chmagese rvleelle

    inadapte ?

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    Si la propension consommer et le montant de l'investissement nouveau engendrent unedemande effective insuffisante, le volume effectif de l'emploi sera infrieur l'offre detravail qui existe en puissance au salaire rel en vigueur et le salaire rel d'quilibre serasuprieur la dsutilit marginale du volume d'quilibre de l'emploi. Cette analyse nousexplique le paradoxe de la pauvret au sein de l'abondance. Le seul fait qu'il existe une

    insuffisance de la demande effective peut arrter et arrte souvent l'augmentation del'emploi avant qu'il ait atteint son maximum. L'insuffisance de l demande effective met unfrein au progrs de la production alors que la productivit marginale du travail est encoresuprieure sa dsutilit.

    J. M. Keynes (1936), Thorie gnrale de lemploi, de lintrt et de la monnaie (livres I

    III) ditions Payot, 1942Questions :

    1. Quels sont selon Keynes les deux dterminants essentiels du volume effectif de lemploi?

    2. Expliquez le paradoxe de la pauvret au sein de labondance

    C- La dtermination de lquilibre sur le

    march du travail dans lanalyse

    keynsienne

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    Conclusion - Les explications de

    lvolution du chmage en France

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    4

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    86 88 90 92 94 96 98 00 02 04 06 08 10 12

    +3,0 % l'an

    +0,9 % l'an

    +3,5 %

    l'an

    +1,9 % l'an

    +0,6 % l'an

    Evolution de la consommation en France

    Evolution de lindicateur de confiance des mnages

    Questions :1. Priodisez lvolution de la confiance des mnages2. Priodisez lvolution de la consommation en France3. Pouvez vous faire apparatre un lien entre les 2 volutions, expliquez le

    1Lvolution de la consommation

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    Pas moins de 580 milliards de dollars : c'est la sommeplutt rondelette dont a t ampute la fiche de paie dessalaris du monde entier en 2009, au bnfice des profitsdes entreprises. Un gros chque qu'ils auraientnormalement d toucher, compte tenu de leur

    productivit, si le partage des richesses ne s'tait unenouvelle fois dform au dtriment de la masse salariale.Choquant ? Ce n'est pas la question. Il ne s'agit pas icide faire de la morale ou de la politique. Dangereux ?C'est bien l tout le problme ! Car, au-del des dbatssur le "juste" partage des richesses, il est une ralit bienplus implacable : ce mouvement de balancier compliquela sortie de crise dans les grands pays occidentaux etaffaiblit, terme, leur potentiel de croissance, audtriment des patrons comme des salaris.Source: Il faut augmenter les salaires , EmmanuelLechypre - publi le 24/11/2010, LExpansion

    Questions:1. Comment ont volu la

    productivit et le salaire depuis2001?

    2. En quoi est-ce un problme daprsL Expansion?

    1Lvolution de la

    consommation

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    L'Occident menac par la sous-consommationCette pression sur l'emploi et les rmunrations, aumoment o le robinet du crdit a t srieusementresserr, condamne l'Occident se priver du moteur de laconsommation, qui absorbe pourtant entre 60 et 70 % duPIB. "Prives de ce socle de demande, les entreprises nesont pas incites investir et consacrent une partiedmesure de leurs profits cajoler leurs actionnaires, aurisque d'entretenir une spirale dans laquelle s'auto-alimentent sous-investissement et sous-consommation",

    dplore Patrick Artus, le directeur des tudes conomiquesde Natixis, auteur, avec la journaliste Marie-Paule Virard,de Pourquoi il faut partager les revenus (La Dcouverte).Source: Il faut augmenter les salaires , EmmanuelLechypre - publi le 24/11/2010, LExpansion

    1. Quelle est la consquence de lasous-consommation ?

    1Lvolution de la consommation

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    Pourquoi s'inquiter aujourd'hui d'une tendance quis'est amorce dans les annes 90 et n'a pas empchde connatre de longues annes de prosprit ? "Parceque les salaris sont alls chercher ce qu'ils n'avaientplus sur leur feuille de paie auprs des banques et dessocits de crdit pour maintenir leur train de vie",

    explique Daniel Cohen, professeur l'Ecoled'conomie de Paris. Rsultat : en quinze ans, leurendettement a doubl presque partout.Mais la crise a sonn la fin de cette prosprit crdit. Soumises des contraintes de rentabilitimplacables par leurs actionnaires, les entreprisesarbitrent plus que jamais le partage de leur chiffre

    d'affaires au dtriment des salaris. Consquence :dans tous les grands pays industrialiss sauf au Japon,les profits sont au moins aussi levs qu'en 2007,alors que la masse salariale a t srieusementrabote.Source: Il faut augmenter les salaires , Emmanuel

    Lechypre - publi le 24/11/2010, LExpansion

    1. Comment les salaris ont-ils pu continu consommer?

    2. En quoi la crise de 2007 remet-elle en

    cause cette stratgie?

    2- Lvolution de linvestissement

    productif

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    26/47

    -3

    -2

    -1

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    3

    91 92 93 94 95 96 97 98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11

    dans l'industrie dans les services

    Evolution du moral des chefs dentreprises

    14

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    81 83 85 87 89 91 93 95 97 99 01 03 05 07 09 11

    71

    75

    79

    83

    87

    91

    Taux d'investissement

    productifTaux d'utilisation des

    capacits de production

    (ech. droite)

    Questions :1. Priodisez lvolution du moral des chefs dentreprise2. Priodisez lvolution du taux dinvestissement et du taux dutilisation

    des capacits de production3. Pouvez vous faire apparatre des liens entre les 3 volutions, expliquez

    les

    2- Lvolution de linvestissement

    productif

  • 7/30/2019 Thme 2 de regards croiss l'analyse keynsienne du march du travail : les insuffisances du modle no classique

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    Questions :1. Priodisez lvolution de loutgap2. Quels effets lvolution du solde

    budgtaire a-t-elle sur la croissanceet sur le taux de chmage(distinguez les diffrents scnarii

    -6

    -5

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    -2

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    0

    1

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    90 92 94 96 98 00 02 04 06 08 10 12

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    3

    Scnario central OFCE

    1,6 %en 2011

    0,8 %en 2012

    Scnario hors choc des politiques

    de restriction budgtaire

    3,8 %en 2011

    2,5 %en 2012

    20

    10

    20

    11*

    20

    12*

    Scnario central

    PIB 1,4 1,6 0,8

    Solde des APU (en point de PIB) -7,1 -5,8 -5,2

    Taux de chmage 9,4 9,2 9,7

    Scnario o seule la France respecte sonengagement budgtaire

    PIB -0,5

    Solde des APU (en point de PIB) -4,5

    Taux de chmage 10,3

    Scnario o les pays de la zone euro respectentleurs engagements

    PIB -1,7

    Solde des APU (en point de PIB) -4,5

    Taux de chmage10,9

    3Lvolution du solde budgtaire

  • 7/30/2019 Thme 2 de regards croiss l'analyse keynsienne du march du travail : les insuffisances du modle no classique

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    Conclusion - Les explications de

    lvolution du chmage en France

    Question :1. Pouvez vous relier lvolution du taux de chmage franais aux dterminants vus

    dans les Diapos prcdentes ?

    Coe-Rexecode

    Sources : INSEE, Eurostat

    En pourcentage delapopulation active

    1980 1982 1984 1986 1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012

    4

    6

    8

    10

    12

    INSEE (srie trimestrielle,

    France mtropoli taine)9.7 2012Q2

    Eurostat (srie mensuelle,

    avec DOM) 10.7 octobre 2012

    dernier point connu

    Taux de chmage

  • 7/30/2019 Thme 2 de regards croiss l'analyse keynsienne du march du travail : les insuffisances du modle no classique

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    II Les politiques Keynsiennes de lutte

    contre le chmage

  • 7/30/2019 Thme 2 de regards croiss l'analyse keynsienne du march du travail : les insuffisances du modle no classique

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    A- La politique budgtaireL'ide que l'Etat peut stimuler l'activit conomique en jouant sur la demande est ancienne. Les politiques de grandstravaux ont par exemple t trs utilises lors de la crise de 1929, notamment aux Etats-Unis avec la Tennessee ValleyAuthority de Roosevelt. En effet, en commandant des travaux des entreprises dsoeuvres, l'Etat injecte du pouvoird'achat dans l'conomie et les entreprises sont amenes recruter des salaris qui, leur tour, dpenseront plus.Lorsque la demande semble insuffisante pour absorber la production que fourniraient les entreprises si elles tournaient plein rgime, une telle intervention de l'Etat relve du simple bon sens. Cependant, la politique budgtaire n'a acquis defondement thorique solide qu' partir des travaux de John Maynard Keynes. Jusque-l, en effet, le credo des

    conomistes tait que le march devait pouvoir s'autorguler, le mouvement des prix ramenant l'quilibre aprs un chocl'ayant momentanment dstabilis.Le grand mrite de Keynes est d'avoir montr que l'quilibre invoqu par les conomistes peut fort bien s'accompagnerd'un chmage durable si les prvisions pessimistes des entrepreneurs les conduisent investir insuffisamment. Seul l'Etatpeut rompre cet quilibre de sous-emploi en crant une demande supplmentaire, favorise par des dpenses publiquesnouvelles ou par la diminution des impts. Cette demande supplmentaire a un effet puissant sur la production, grce aumcanisme du multiplicateur: les dpenses publiques engendrent des revenus pour les entreprises ou les mnages, cesdpenses entranent une nouvelle production, d'o une nouvelle distribution de revenus.Inversement, une croissance trop

    rapide qui entrane des tensions inflationnistes peut tre freine par la hausse des impts ou par la diminution desdpenses publiques. L'Etat disposerait ainsi, avec le budget, d'un instrument efficace pour rguler l'conomie, lespolitiques de relance augmentant la demande pour rduire le chmage et les politiques de rigueur la freinant pourcombattre l'inflation. Ces politiques sont dites contracycliques, car elles contrarient le cycle conomique et l'attnuent.Les politiques budgtaires keynsiennes ont t adoptes avec succs par la plupart des pays dans les annes 1950-1975.On leur reconnat gnralement un certain rle dans la stabilit exceptionnelle qui a rgn l'poqueSource : http://www.alternatives-economiques.fr/a-quoi-sert-la-politique-budgetaire_fr_art_964_51542.html

    Questions :1. Comment lEtat peut-il agir pourmaintenirle chmage au niveau le plus bas possible sans exacerer les tensions

    http://www.alternatives-economiques.fr/a-quoi-sert-la-politique-budgetaire_fr_art_964_51542.htmlhttp://www.alternatives-economiques.fr/a-quoi-sert-la-politique-budgetaire_fr_art_964_51542.htmlhttp://www.alternatives-economiques.fr/a-quoi-sert-la-politique-budgetaire_fr_art_964_51542.htmlhttp://www.alternatives-economiques.fr/a-quoi-sert-la-politique-budgetaire_fr_art_964_51542.htmlhttp://www.alternatives-economiques.fr/a-quoi-sert-la-politique-budgetaire_fr_art_964_51542.htmlhttp://www.alternatives-economiques.fr/a-quoi-sert-la-politique-budgetaire_fr_art_964_51542.htmlhttp://www.alternatives-economiques.fr/a-quoi-sert-la-politique-budgetaire_fr_art_964_51542.htmlhttp://www.alternatives-economiques.fr/a-quoi-sert-la-politique-budgetaire_fr_art_964_51542.htmlhttp://www.alternatives-economiques.fr/a-quoi-sert-la-politique-budgetaire_fr_art_964_51542.htmlhttp://www.alternatives-economiques.fr/a-quoi-sert-la-politique-budgetaire_fr_art_964_51542.htmlhttp://www.alternatives-economiques.fr/a-quoi-sert-la-politique-budgetaire_fr_art_964_51542.htmlhttp://www.alternatives-economiques.fr/a-quoi-sert-la-politique-budgetaire_fr_art_964_51542.htmlhttp://www.alternatives-economiques.fr/a-quoi-sert-la-politique-budgetaire_fr_art_964_51542.htmlhttp://www.alternatives-economiques.fr/a-quoi-sert-la-politique-budgetaire_fr_art_964_51542.htmlhttp://www.alternatives-economiques.fr/a-quoi-sert-la-politique-budgetaire_fr_art_964_51542.htmlhttp://www.alternatives-economiques.fr/a-quoi-sert-la-politique-budgetaire_fr_art_964_51542.htmlhttp://www.alternatives-economiques.fr/a-quoi-sert-la-politique-budgetaire_fr_art_964_51542.htmlhttp://www.alternatives-economiques.fr/a-quoi-sert-la-politique-budgetaire_fr_art_964_51542.htmlhttp://www.alternatives-economiques.fr/a-quoi-sert-la-politique-budgetaire_fr_art_964_51542.htmlhttp://www.alternatives-economiques.fr/a-quoi-sert-la-politique-budgetaire_fr_art_964_51542.htmlhttp://www.alternatives-economiques.fr/a-quoi-sert-la-politique-budgetaire_fr_art_964_51542.htmlhttp://www.alternatives-economiques.fr/a-quoi-sert-la-politique-budgetaire_fr_art_964_51542.htmlhttp://www.alternatives-economiques.fr/a-quoi-sert-la-politique-budgetaire_fr_art_964_51542.htmlhttp://www.alternatives-economiques.fr/a-quoi-sert-la-politique-budgetaire_fr_art_964_51542.htmlhttp://www.alternatives-economiques.fr/a-quoi-sert-la-politique-budgetaire_fr_art_964_51542.html
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    B - La politique montaireFace la crise, un peu partout dans le monde, on assiste contrairement ce qui stait pass en 1929- des politiques montaires actives voire activistes des Banques Centrales. Partout ou presque en effet, iciaussi, on a assist ces derniers mois la baisse des taux directeurs des Banques Centrales qui les ramne un niveau proche de zro () En abaissant leur taux directeur et en particulier le taux de refinancement desbanques auprs de la Banque Centrale principal instrument de politique montaire-, les InstitutsdEmission entendent rendre largent moins cher et faciliter donc avec cette baisse des taux dintrt- le

    "retour" du crdit pour relancer lconomie, tant par la consommation que par linvestissement.Il est clair que cette politique montaire de relance par le biais de la manipulation des taux dintrt estclairement dinspiration Keynsienne, et, plus spcialement, leffort pour ranimer linvestissement privpar la politique montaire du taux dintrt. KEYNES lui-mme soutenait dj en 1936 dans sa "thoriegnrale" que "la politique la plus avantageuse consiste faire baisser le taux de lintrt par rapport lacourbe de lefficacit marginale du capitaljusqu ce que le plein emploi soit ralis". Et de persuader quecette politique de relance par la monnaie est possible et efficace grce laction de la monnaie surlconomie par le biais du taux dintrt, avec une squence du type :Augmentation de la masse montaire => Baisse du taux dintrt => Accroissement delinvestissement priv=> Augmentation de la production et du revenu => Augmentation de lemploiSource : http://lecercle.lesechos.fr/economie-societe/politique-eco-conjonctureQuestions :1. Opposez les politiques montaires menes pendant les crises de 29 et de 2007

    2. Pourquoi Keynes prconise-t-il une baisse des taux dintrt pour relancer lemploi ?

    http://lecercle.lesechos.fr/economie-societe/politique-eco-conjoncturehttp://lecercle.lesechos.fr/economie-societe/politique-eco-conjoncturehttp://lecercle.lesechos.fr/economie-societe/politique-eco-conjoncturehttp://lecercle.lesechos.fr/economie-societe/politique-eco-conjoncturehttp://lecercle.lesechos.fr/economie-societe/politique-eco-conjoncturehttp://lecercle.lesechos.fr/economie-societe/politique-eco-conjoncturehttp://lecercle.lesechos.fr/economie-societe/politique-eco-conjoncturehttp://lecercle.lesechos.fr/economie-societe/politique-eco-conjoncturehttp://lecercle.lesechos.fr/economie-societe/politique-eco-conjoncturehttp://lecercle.lesechos.fr/economie-societe/politique-eco-conjoncturehttp://lecercle.lesechos.fr/economie-societe/politique-eco-conjoncturehttp://lecercle.lesechos.fr/economie-societe/politique-eco-conjoncturehttp://lecercle.lesechos.fr/economie-societe/politique-eco-conjoncturehttp://lecercle.lesechos.fr/economie-societe/politique-eco-conjoncturehttp://lecercle.lesechos.fr/economie-societe/politique-eco-conjoncturehttp://lecercle.lesechos.fr/economie-societe/politique-eco-conjoncture
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    Partie 2 Htrognits et rigidits endognesau march du travail

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    Section 1 - rigidits endognesau march du travail

  • 7/30/2019 Thme 2 de regards croiss l'analyse keynsienne du march du travail : les insuffisances du modle no classique

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    Introduction : une information

    imparfaite et asymtrique

    Document 8 p 336 :Questions :1. Quel est le postulat sur lequel repose le modle

    no-classique?2. Rappelez la dfinition de lasymtrie

    dinformation3. Quelles sont les 2 formes dasymtrie

    distingues dans le texte ?4. En quoi remettent-elles en cause le modle No-

    classique traditionnel ?

  • 7/30/2019 Thme 2 de regards croiss l'analyse keynsienne du march du travail : les insuffisances du modle no classique

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    Introduction

    Selon les nouveaux keynsiens : ce sont les entreprises elles-mmes qui, rationnellement, n'ont pasintrt baisser les salaires.

    Il suffit de rflchir un peu aux consquences qu'une baisse des salaires pourrait avoir. Cela pourrait" dsinciter " les salaris, avance George Akerlof, qui voit dans le salaire moins le prix de la forcede travail qu'une reconnaissance du niveau d'effort fourni : si l'employeur rduit cettereconnaissance, le salari sera amen rviser la baisse son implication. Ils font semblant denous payer, nous faisons semblant de travailler disait une blague sovitique pour expliquer lafaible productivit de la grande majorit des travailleurs de la patrie du socialisme ()

    Au total, le march du travail ne fonctionne pas comme la thorie des marchs l'explique. Il a beau yavoir un excs de main-d'oeuvre, le prix (le salaire) ne baisse pas et les mcanismes d'ajustementne peuvent donc pas jouer. Et s'il en est ainsi, ce n'est pas parce que des rgles inadquates ou dessyndicats ringards ou n'importe quoi d'autre empcherait ces mcanismes d'oprer : ce sont lesentreprises elles-mmes qui refusent - parce que c'est leur intrt - de les mettre en uvre

    Source : Denis Clerc , Nouveaux keynsiens, les chantres du salaire d'efficience.in Alter co n168.

    Questions

    1. Expliquez la phrase souligne

    2. En quoi cela endognise-t-il les variables dterminant le chmage ?

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    I La thorie des contrats implicites

    Explication de la rigidit des salaires par lattitude face au risque

    Hypothses : incertitude sur la conjoncture (sur les tats de la nature demain) les salaris ont plus d'aversion pour le risque que les employeurs Ils prfrent le versement rgulier d'une somme fixe, aux fluctuations dun salaire

    flexible

    Les salaris cherchent se prmunir contre des fluctuations de leur salaire

    conclusion d'un contrat implicite entre employeur et salari : les salaris acceptent un niveau de salaire plus faible (et stable) que celui auquel ilspourraient prtendre et correspondant leur productivit marginale (plus lev maisinstable)

    la diffrence constitue une prime d'assurance perue par l'employeur

    Source: diapos 36 42 http://s182403251.onlinehome.fr/IMG/ppt/chap04-cho2.ppt

    http://s182403251.onlinehome.fr/IMG/ppt/chap04-cho2.ppthttp://s182403251.onlinehome.fr/IMG/ppt/chap04-cho2.ppthttp://s182403251.onlinehome.fr/IMG/ppt/chap04-cho2.ppthttp://s182403251.onlinehome.fr/IMG/ppt/chap04-cho2.ppthttp://s182403251.onlinehome.fr/IMG/ppt/chap04-cho2.ppthttp://s182403251.onlinehome.fr/IMG/ppt/chap04-cho2.ppthttp://s182403251.onlinehome.fr/IMG/ppt/chap04-cho2.ppthttp://s182403251.onlinehome.fr/IMG/ppt/chap04-cho2.ppthttp://s182403251.onlinehome.fr/IMG/ppt/chap04-cho2.ppthttp://s182403251.onlinehome.fr/IMG/ppt/chap04-cho2.ppthttp://s182403251.onlinehome.fr/IMG/ppt/chap04-cho2.ppthttp://s182403251.onlinehome.fr/IMG/ppt/chap04-cho2.ppthttp://s182403251.onlinehome.fr/IMG/ppt/chap04-cho2.ppthttp://s182403251.onlinehome.fr/IMG/ppt/chap04-cho2.ppthttp://s182403251.onlinehome.fr/IMG/ppt/chap04-cho2.ppt
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    La rigidit des salaires rsulte de la double nature du contrat

    entre employeur et salari : contrat de travail contrat d'assurance

    Mais, si le salaire est fixe : La rmunration ne dpend plus de la conjoncture Il ny a plus galit entre taux de salaire rel et productivit

    marginale du travail existence de chmage : situation sous-optimale

    Par ailleurs, le salari accepte un risque de chmage plus lev :si la conjoncture est mauvaise, l'entreprise ne peut raliser qu'un

    ajustement par les quantits chmage involontaire

    I La thorie des contrats implicites

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    II - La thorie du salaire defficience

    Ide : il existe un lien entre le niveau du salaire et l'effort productif du salari : selonles libraux, cest le niveau de productivit qui dtermine le niveau de salaire

    Leibenstein (1957) : un travailleur correctement nourri est plus productif il peutdonc tre avantageux pour une entreprise d'lever ses salaires

    Yellen (1984) : pourquoi la firme, qui aurait intrt baisser les salaires lorsque lechmage dpasse son niveau naturel, ne le fait pas ? cela n'augmente pas forcment son profit

    Conclusion : ce n'est peut-tre pas la productivit qui oriente le salaire maisl'inverse: la productivit est donc une fonction croissante du salaire

    3 modles de salaire d'efficience peuvent tre dvelopps

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    A - Le modle dantislection (Weiss, 1980)

    Existence dasymtrie d'information: le candidat lemploiconnat sa productivit dont le niveau reste indtermin pourlentreprise

    L'employeur assimile l'exigence salariale un signal sur laproductivit du salari. Les candidats un emploi n'ont pas intrt proposer dessalaires infrieurs aux salaires courants, car ils signaleraient ainsi

    leur mauvaise qualit Les entreprises n'ont pas intrt rduire les salaires offertscar les meilleurs dmissionneraient

    Les hauts salaires sont un moyen de recruter et de conserver

    les travailleurs la productivit suprieure la moyenne

  • 7/30/2019 Thme 2 de regards croiss l'analyse keynsienne du march du travail : les insuffisances du modle no classique

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    B- Le modle du tire au flanc (Shapiro &Stiglitz - 1984)

    l'effort du salari ne peut tre ni contrl, ni mesur comment inciter le salari travailler ? Sur un march du travail en CPP, le salari a intrt ne

    fournir aucun effort

    la CPP est donc inefficace !!

    L'entreprise doit verser des salaires suprieurs ceux dumarch pour rendre crdible la menace du licenciement Il faut que le salari ait quelque chose perdre Si toutes les entreprises en font autant, les diffrentiels de

    salaire disparaissent. Mais : hausse des salaire baisse de la demande de travail chmage involontaire

    Le risque de chmage devient une relle incitation travailler.

  • 7/30/2019 Thme 2 de regards croiss l'analyse keynsienne du march du travail : les insuffisances du modle no classique

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    C - Le modle de rotation de la main d'uvre :Salop (1979) et Stiglitz (1974 & 1982)

    les entreprises versent des salaires suprieurs ceux du marchpour fidliser leurs salaris et rduire les cots de rotation de lamain d'uvre

    Cette pratique engendre du chmage Cette ide rejoint les travaux de Piore & Doeringer (1971) sur la segmentation du march du travail : Sur le march primaire : niveau de salaire lev (suprieur

    celui du march), carrires possibles, perspectives de promotion,niveau lev de qualifications, bonnes conditions de travail

    Sur le march secondaire : niveau des salaires moins lev(correspondant au taux du march), perspectives de carriresinexistantes (plus de prcarit), des conditions de travaildifficiles

    Dans le segment primaire, les salaires plus levs se justifient en

    rfrence la thorie du salaire d'efficience.

  • 7/30/2019 Thme 2 de regards croiss l'analyse keynsienne du march du travail : les insuffisances du modle no classique

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    IIILa thorie insiders-outsiders

    Lindbeck & Snower (1986) distinguent insiders = salaris de l'entreprise outsiders = chmeurs, candidats l'embauche, dont l'intgration dans

    lentreprise, et donc laccs l'emploi, peut tre retarde, voire empche, par lecomportement des insiders

    Existence de cots de rotation de la main d'uvre pouvoir de ngociation desinsiders : ils peuvent refuser de cooprer avec les nouveaux embauchs baisse de la productivit des nouveaux arrivants hausse des cots de rotation ils peuvent exiger des hausses de salaires en contrepartie de leur collaboration

    Si les insiders sont coteux remplacer, l'entreprise est incite leur verser dessalaires plus levs que leur productivit marginale.

    Les salaires reftent les cots de rotation propres chaque entreprise et la capacitdes insiders capter cette rente de situation .

    Cette analyse s'articule bien avec le concept d'hystrse : le chmage, une fois qu'ila augment, n'a que trs peu tendance revenir son niveau antrieur

    Section 2 Htrognit du facteur

  • 7/30/2019 Thme 2 de regards croiss l'analyse keynsienne du march du travail : les insuffisances du modle no classique

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    Section 2 Htrognit du facteurtravail et segmentation du march du

    travail

    Document 7 p 335 :Questions :1. Caractrisez la main doeuvre

    employe dans les grandes

    entreprises(GE), prsente-t-elle lesmmes caractristiques que celledes PME ?

    2. Comparez les modles de gestionde la main duvre des GE et des

    PME3. Expliquez les diffrences demodles de gestion de la mainduvre

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    I Des modes de gestion diffrente

    suivant les entreprises

    Document 7 p 335 :Questions :1. Caractrisez la main doeuvre

    employe dans les grandes

    entreprises(GE), prsente-t-elle lesmmes caractristiques que celledes PME ?

    2. Comparez les modles de gestionde la main duvre des GE et des

    PME3. Expliquez les diffrences demodles de gestion de la mainduvre

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    I Des modes de gestion diffrente

    suivant les entreprises

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    Caractristiques March primaire March secondaire

    Dure du travailSalairesAvantages sociauxConditions de travailScurit demploiType de contratStabilit de lemploiContrle du travail

    SyndicalisationPossibilit de promotionPossibilit de formationCaractristiques dessalaris

    Temps pleinElevsImportantsBonnesAssureCDIGrandeFaible

    FrquenteFortesFortesHommes ,25-45ans, qualifis

    Temps partiel ou CDDFaibles ; salaire minimumAucun ou peuMauvaisesAucuneCDDFaible (+ risques chmage)Grand

    RareFaiblesFaiblesFemmes, jeunes, non qualifis

    IIQui dterminent des types demploisdiffrents

    Diapositive 1 - SES Dijonses.ac-dijon.fr/spip/IMG/ppt/marchetravail2.ppt

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  • 7/30/2019 Thme 2 de regards croiss l'analyse keynsienne du march du travail : les insuffisances du modle no classique

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    III Un modle qui volueDans ce domaine, depuis la fin des annes 70, le temps des firmes constitues chacune en un seul et unique marchinterne (au moins pour les plus grandes dentres elles) semble rvolu. Ainsi, mme dans le secteur le plus primaire(marchs internes) des segments du march du travail, on peut exhiber des diffrences justifiant une opposition entre

    deux sous-secteurs, pour peu que lon dtaille les caractristiques des emplois (Glaude, 1986.p869). En clair, au seindune mme firme, des salaris appartiennent au march externe et dautres au march interne. Cette volution correspondbien une recherche de flexibilit externe, En effet, il sagit de conserver un volant de salaris prcaires afin dabsorberles chocs conjoncturels. Paralllement, des structures de petite taille appartiennent aussi au march externe pour la

    majorit de leurs salaris car elles nont pas un horizon suffisant pour proposer des plans de carrires. Lexternalisation denombreuses fonctions par les grandes entreprises partir des annes 80 et le dveloppement des socits de servicesparticiperait aussi au dveloppement du march externe via des nouvelles formes de salariat ()Ainsi, se dveloppe une population de prcaires et la principale volution qui explique les carts entre flux et stock estque cette population sinscrit dans la prcarit long terme. Ceci traduit une volution fondamentale de la partition entremarch externe et marchs internes. Jusquaux annes 80, le CDD restait, en effet, majoritairement un emploi de passagevers le CDI. Si cela est toujours vrai pour les plus diplms qui transitent par lemploi non qualifi prcaire vers la

    qualification ou la stabilit (Beduw, 2008), ce nest plus le cas pour nombre de salaris (Amoss, 2003).Le changement nintervient donc pas tant dans lampleurque dans la nature des mobilits. Comme le souligne Friot(2006), stabilit et inscurit vont paradoxalement de pair. Mais cest au coeur des mobilits contraintes que se jouent lesingalits. Ainsi, De Larquier et Rmillon (2006), observant les transitions sur une longue priode partir de lenqute Histoire de vie , concluent labsence de tendance nette laugmentation des mobilits. En revanche, elles soulignentlindniable hausse de linscurit sociale avec une polarisation accrue sur certains segments de la main doeuvreSource : [PDF]La segmentation actuelle du march du travail est-elle ... - CereqQuestions :

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