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ÉTABLISSEMENT PUBLIC RÉGIONAL DE BRETAGNE TOURBIÈRES DE BRETAGNE par J.-P. CLÉMENT et J.-C. LIMASSET BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL Service géologique régional BRETAGNE-PAYS-DE-LA-LOIRE Rue Henri-Picherit, 44300 Nantes - Tél.: (40) 74.49.00-74.56.75-74.94.49 76 SGN 341 BPL

tourbieres de bretagne

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Page 1: tourbieres de bretagne

ÉTABLISSEMENT PUBLIC RÉGIONAL DE BRETAGNE

TOURBIÈRES DE BRETAGNE

par

J.-P. CLÉMENT et J.-C. LIMASSET

BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES

SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL

Service géologique régional BRETAGNE-PAYS-DE-LA-LOIRERue Henri-Picherit, 44300 Nantes - Tél.: (40) 74.49.00-74.56.75-74.94.49

76 SGN 341 BPL

Page 2: tourbieres de bretagne

TOURBIERES DE BRETAGNE

PAR J.P. CLEMENT ET J.C. LIMASSET

avec la collaboration deG. NEAU

Août 1976

Page 3: tourbieres de bretagne

RESUME

Employee autrefois comme combustible, la tourbetrouve aujourd'hui de nouvelles utilisations dans l'économie.L'agriculture en est le principal consommateur (horticulture,maraîchage, pépinières, champignons). Mais la tourbe est égale-ment utilisée par l'industrie chimique, notamment pour la fabri-cation d'engrais. Les utilisateurs français en ont achetéen 1975 plus de 80.000 tonnes à l'étranger (Allemagne Fédérale,Hollande, etc..) représentant près de 30 millions de perte dedevises. Si rien n'était fait pour mettre en valeur les gisementsfrançais, en extrapolant l'augmentation des importations de cesdernières années, les importations pourraient atteindre 300 à400.000 tonnes en 1985. La perte de devises correspondante seraitalors très importante.

Or, en France, les gisements de tourbe sont nombreux.Certains sont déjà exploités, et fournissent des tourbes ayantdes caractéristiques comparables à celles qui sont importées.D'autres pourraient être mis en valeur. Dans la région de Bretagne,il y en a beaucoup, mais la plupart ont des dimensions petites oumoyennes. Nous en donnons dans ce rapport les caractéristiques lesplus importantes. De plus, nous consacrons un chapitre spécial augrand gisement de Chateauneuf en Ille et Vilaine. Couvrant plus de500 hectares,il présente près de 7 millions de m3 de réserves. Ladécouverte moyenne est. de l'ordre de 10 à 20 centimètres pour uneépaisseur de tourbes supérieure ä 2 mètres dans la partie la plusfavorable du gisement (cette partie favorable représentant environle tiers du gisement, soit près de 2 millions de m3). Les analysesfaites au laboratoire de la Station agronomique de Loire-Atlantiquemontrent qu'il s'agit de tourbes noires, proches de celles exploi-tées dans d'autres gisements français (Loire-Atlantique, Isère,etc..) ou étrangers (certains gisements hollandais). Tous lesagriculteurs français ne sont pas habitués à utiliser de tellestourbes. Elles ne peuvent dont remplacer brutalement les importa-tions. Mais, il semblerait possible de les valoriser en les mélan-geant avec des tourbes blondes ou brunes et (ou) en les enrichis-sant avec des engrais. Elles pourraient en particulier, constituerun excellent support pour les lisiers dç porcs.

Page 4: tourbieres de bretagne

- II -

RESUME . P. I

SOMMAIRE II et III

LISTE DES ANNEXES . IV

1 - INTRODUCTION - BUT DE L'ETUDE p- 1

2 - NATURE - CLASSIFICATION DES TOURBES 3

21 - Classification des tourbes22 - " souhaitable23 - " "commerciale" adoptée dans le rapport

3 - UTILISATION DES TOURBES 5

31 - Utilisations anciennes32 - " actuelles

321 - Combustibles322 - Industrie chimique

322 - 1 Valorisation de la cellulose322 - 2 Acides humiques322 - 3 Autres usages

323 - Absorbant pour les lisiers de porcs324 - Usages agricoles

4 - CARACTERISTIQUES PHYSICOCHIMIQUES D'UN BON SUBSTRAT AGRICOLE - '1AVENIR DES TOURBES

41 - Caractéristiques d'un bon substrat agricole411 - Caractéristiques physiques412 - Caractéristiques chimiques

412 - 1 Ph4 1 2 - 2 Capacité d'échange412 - 3 Salinité

413 - Caractéristiques biologiques

42 - Caractéristiques physicochimiques et biologiques des tourbes421 - Porosité422 - Capacité de r-étention d'eau423 - Valeur du ph et teneur en calcium424 - Capacité d'échange425 - Rapport C/N426 - Salinité427 - Teneur en nématodes phytoparasites

5 - CONSOMMATION - IMPORTATIONS ET EXPORTATIONS

51 - Consommation52 - Importations53 - Exportations

18

Page 5: tourbieres de bretagne

- Ill -

6 - INVENTAIRE DES TOURBIERES DE BRETAGNE P.

- Tourbière:; d'il le et Vilaine- " des Cotes du Nord- " du Finistere

" du Morbihan

7 - QUALITE DES TOURBES DE C1IAÏEAUNEUF

8 - COMPARAISON AVEC D'AUTRES GISEMENTS FRANCAIS

9 - CONCLUSIONS

Page 6: tourbieres de bretagne

- IV -

KS ANNEXES

I

9

2

3

4

5

6

7

8

9

10

- Gisements dos tourbe:, de Bretagne (1/1.000.000)

- Gisement dus tourbes d ' Í 11 e et Vilaine (1/200.000)

bis " " des Cotes du Nord ( " )

- " " - du Finistère ( " )

" " du Morbihan ( " )

- Gisement de Chateauneul: (I et V) 1/10.000 Sondages BRGM 1976

11 " " Epaisseur de la tourbe

Gisement ä l'ouest de Dol

" de Guiscriff

" " St ïugdual

" Si Iflac

13 -11 Guern

" Caden

10

17

lii

19

?0

" Dineault

" IMorn

" liriec, de l'Od^t n° 37

" Spezet n° 38

" St Michel n° 39

Epaisseur de la découverte

n° 1

n° 24

ii° 26

n° 27

ii° 28

n° 30

n° 32

n° 32 bis

n° 34

n° 36

j.pl ?iikjnt u " I

-H des tourbi-:; du gisement de Chateauneuf

Page 7: tourbieres de bretagne

- 1 -

1 - INTRODUCTION

BUT DE L'ETUDE

La consommation française de tourbes , utiliséesprincipalement pour l'horticulture et le maraîchage,-augmenterégulièrement. Elle n'est pas compensée par la croissance de laproduction nationale. Il en résulte des pertes de devises. Del'ordre de 30 millions en 1975, elles pourraient dépasser100 millions en 1980, et atteindre 200 millions en 1985, si desmises en exploitation de gisements français n'intervenaient pasd'ici là.,"

Or, la Bretagne montre de nombreux gisements. Laplupart sont petits. Seul celui des marais de Dol, au nord de1'Ille-et-Vilaine, a des dimensions importantes.

L'établissement public régional de Bretagne a demandéau service géologique national de les étudier en accordant une at-tention particulière aux plus importants, susceptibles de susciterune activité industrielle.

Dans les chapitres qui suivent, après avoir donné unaperçu des classifications des tourbes, nous en analyserons lesutilisations actuelles, et essaierons de cerner les besoins dumarché français. Ensuite, nous examinerons les dimensions desgisements bretons et les caractéristiques des tourbes qu'ilscontiennent (qualité, réserves, exploitabilitë). Enfin, nousnous efforcerons de répondre aux deux questions suivantes :

- Les petits gisements bretons peuvent-ils permettreune exploitation artisanale ?

- Le grand gisement des marais de Dol justifie-t-ildes installations industrielles ?

Page 8: tourbieres de bretagne

Ï A i^L/.J L Ü S üli. j..'S D H JMO.S

- 2 -

: Degré

: d1humosité: (selon: VON POST)

: H 1

: H 2

; H 3

; H 4

: H 5

: II 6

: H 7

: H 8

: H 9

: H 10•

: Caractéristique

: de la tourbe

: Pas décomposée

. Presque pas: décomposée

• Très faiblementdécomposée

. Faiblementdécomposée

Assezdécomposée

Fortement _ •décomposée

Très fortementdécomposée

Presque com-plètement dé- :composée :

Complètementdécomposée

Couleur de l'eaus'écoulant de latourbe presséeentre les doigts

Incolore, claire

Jaune brun faiblepresque claire

Nettement bruneNet. trouble

Très brune,très trouble

Très trouble

: Fraction¡ de tourbe: devenue: bouillie: entre les: doigts

• II ne pas-! se aucune. bouilliede tourbe

. entre les: doigts

un peu

un tiers

la..mo.itié .

Deuxtiers

Presquetout :

Tout passe entre les doigtsà l'état de bouillie de tour-1

be

Reste dans la main :

Forme

N'a pasl'aspectdebouillie

A nette-mentl'aspectdebouillie

Structure .

végétale :

Nettement :

reconnais-:sable :

Encore :

nettement •

reconnais-:sable :

Encore que:peu recon-:naissable :

Surtout formée de :fibres de racines :résistantes, de bois:etc... :

Aucun reste dans :la main :

Page 9: tourbieres de bretagne

- 3 -

2 - NATURE - CLASSIFICATION DES TOURBES

I.a Courbe est If résultat di' la décomposition decertains végétaux à l'abri de l'air, en milieu mouillé ouhumide faiblement oxygéné par des agents biotiques (bactérieset champignons).

21 - CLASSIFICATION DES TOURNES

LJ. existe plusieurs systèmes de classification destourbes fondés, r.oit :

- sur les végétaux qui en sont à l'origine (sphaignes,uriphorium, carex, roseaux phragmites, lichens, prêles, cryptogammesvaseui aires, etc...) ,

- sur l'aspect (tourbes mousseuses, gazonneuses, fi-breuses, terreuses, pisciformes, schistoídes, etc...)»

- sur le de^i e d ' humusi té (Von Frost, voir tableauc i—cunt ire) ,

- sur la cou].Mir (blonde, briiiiü, noire),

- sur la morphologic des tourbières (bombées, plates, etc...),

- sur I a géographie (tourbières de pente, de vallée, marine).

22 - CLASSIFICATION SOLUIAITAliLli

L\ n'est pas dans notre, mission de discuter de l'intérêti-sp>-.'l-ii des différente:, c lass i. f ¡cations signalées ci-dessus.

Page 10: tourbieres de bretagne

- 4 —

Retenons seulement que -du point de vi e de ]'utilisateur-aucune n'est pleinement satisfaisante.

Ainsi, nous verrons plus loin que des tourbesnoires de fond de vallées peuvent avoir des caractéristiquesphysicochimiques très différentes, ayant probablement pour ori-gine la nature du substratum. De même, des études approfondies(laboratoire et cultures expérimentales) ont montré que certainestourbes dites "brunes" avaient des caractéristiques comparablesà celles des tourbes "blondes" toujours réclamées en prioritépar les utilisateurs.

Il semblerait donc souhaitable d'adopter une classi»-fication des tourbes fondée sur les caractéristiques physicoçhi-miques fondamentales (capacité de rétention d'eau, ph, capacitéd'échange, rapport C/N, teneurs en sel, etc...). Cela permettraitaux utilisateurs de fonder leur choix non sur des comparaisonssouvent empiriques (ou sur des publicités plus ou moins discuta-bles...) mais sur des données précises. Mais cela impliqueraitaussi que toutes les analyses soient faites avec les mêmes mé-thodes pour permettre les comparaisons...

23 - CLASSIFICATION "COMMERCIALE" adoptée dans ce rapport

Quelques criticables que soient les classificationsprécitées, il fallait bien que nous en adoptions une pour larédaction de ce rapport.

Nous avons choisi la classification "commerciale"suivante, souvent adoptée par les utilisateurs :

Couleur de la tourbe : végétaux à l'origine Ph

tourbe blondetourbe brunetourbe noiretourbe noire

sphaignes" + Eriphorium

carexroseaux phragmites

3,8 à 4,54,5 à 5,55,5 à 6,57

Sauf rares exceptions, les tourbes françaisessont brunes ou noires.

Page 11: tourbieres de bretagne

- 5 -

3 - UTILISATIONS DES TOURBES

Les questions fondamentales que nous posel'Etablissement public régional sont :

- Pourquoi importe-t-on près de 100.000 tonnesde tourbes par an, alors que la France recèle des gisementstrès importants ?

- Est-il possible de mettre en exploitation lestourbières de Bretagne ?

Ce sont donc des préoccupations surtout indus-trielles qui doivent guider nos études.

Aussi préférons nous exposer dès le début durapport les utilisations actuelles et potentielles des tourbes.Le lecteur comprendra ainsi mieux les orientations données ânos études, tant sur le terrain qu'au laboratoire.

31 - UTILISATIONS ANCIENNES

La tourbe a été pendant des siècles utilisée commecombustible et comme litière.

Si elle n'a jamais été aussi intensive c(ue dans certainspays européens (Ecosse, Allemagne, Pologne, Russie, etc...),l'exploitation de la tourbe en France a produit dans le passédes quantités très importantes de cette matière.

Vers 1845, la production était supérieure à 600.000tonnes par an. Le charbon, le développement des chemins de fer endiminuant le coût de transport, vint ensuite concurrencer la tourbe.

Page 12: tourbieres de bretagne

65O

600

550

PRÜDUCTÍDN TQURÛE 5ÈCHEI

N FRANCE

I5t5 a I9t5

Page 13: tourbieres de bretagne

- 7

A la fin du Second Empire et dans les débuts de lalile République, la production n'était plus que de 300 à350.000 tonnes par an. Par la suite le déclin devait s'accen-tuer et, à partir de 1915, la production restait de l'ordrede quelques dizaines de milliers de tonnes par an, sauf pendantles périodes de guerre, oü la pénurie des combustibles importésa conduit à une certaine reprise de cette industrie quasimentoubliée. Les productions, toutefois, restaient largementinférieures à celles du siècle dernier, avec dc;s maxima de quel-ques 125.000 tonnes en 1918, et 210.000 tonnes en 1942 (cf gra-phique ci-contre).

32 - UTILISATIONS ACTUELLES

312 - COMBUSTIBLE

Utilisée pendant des siècles comme combustible, latourbe l'est beaucoup moins aujourd'hui. Cependant il fautsignaler que :

- les lignites des Landes exploités par EDF à

Arjuzanx pour l'alimentation en combustible d'une centrale ther-mique, sont en fait des tourbes très évoluées.

- la société COFAZ utilise 50.000 tonnes par an deson gisement de Baupte (Manche) comme combustible pour la pro-duction d'électricité et le traitement des algues marines.

- en URSS, en Irlande (Ferbare) la tourbe est utili-sée comme combustible dans les centrales thermiques.

- la tourbe peut-être mélangée aux ordures ménagèrespour faciliter leur combustion dans les usines d'incinération.

Pour fixer les idées, nous indiquons ci-dessous quel-ques pouvoirs calorifiques comparés :

- tourbe sèche •'•» 500 a 5 200 ca Lories- bois à 20 % d'eau 3 000- chêne sec 4 300- lignite A 000 a 6000- houille tout venant 6 500 à 7 000- houille grainr. lavés 8 000

Par distillation des tourbes au-dessus de 600°, le coke

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- 8 -

obtenu possède un pouvoir calorifique atteignant 6 780 calories.A titre de comparaison, le coke d'houille produit 7 050 calories.

322 - INDUSTRIE CHIMIQUE

La composition des tourbes françaises en constituantsorganiques, rapportée à des échantillons secs et sans cendres,varie fortement :

- cellulose 0 à 28,5 %- sucres et pentosanes 0 à 13 %- cires et résines (extraction par l'éther) 0,8 à 7 %- lignine 2,6 à 31 %- résines et tannins (extraction par l'alcool) 1 à k 7- acides humiques 32 à 86 %

Ainsi, 100 kg de tourbes à moins de 5 % de cendres,séchées à l'air (25 à 35 % humidité) produisent :

- 25 à 35 % de coke- 25 m3 de gaz- dos goudrons comme sous-produits

322 -_\_ Valori sation_de la cellulose

On peut valoriser la cellulose par fermentation métha-nique à partir de microorganismes se rencontrant dans les vases desmarais.

Ce type de réaction "biologique" permet d'obtenir, àpartir de 1 kg de cellulose, 623 dm3 d'un gaz contenant 65 % deméthane et du C02. Parmi les sous-produits récupérables figure lefurfural. En URSS, où la tourbe est utilisée comme combustibledans les centrales thermiques, on récupère au cours des opérationsde séchage artificiel des sous-produits comme le mëthanol, l'étha-nol et le furfural.

322_-_2 Acid£s_humicjues

Une usine française, la SOMEDI, dans son usine deJonchery sur Vcsli?, dans la Marne, traite actuellement du ligniteen provenance d'Allemagne (Cologne) pour la fabrication d'engraishumiques. La consommation actuelle par an est de 35.000 tonnes. Letraitement que subit le lignite a pour but de libérer les acideshumiques (1), ot d'augmenter la capacité d'échange du lignitefavorable au développement des plantes.

(1) Accessoirement les acides humiques ont d'autres applications enpapeteries, dans l'industrie des colorants, dans celle des insecticides.Ils interviennent dans la fabrication des emulsions de bitume pourles routes.

Page 15: tourbieres de bretagne

- 9 -

Le lignite utilisé contient 90 % de matières orga-niques dont un minimum de 40 % en acides humiques, et environ11 % de cendres. Il est intéressant de noter au passage queles caractéristiques des tourbes noires sont proches. Elles pour-raient donc remplacer le lignite.

322 - 3 Autres usages

La tourbe est utilisée comme absorbant aux USA.

L'industrie des cosmétiques l'utilise en Europe. Elleest employée pour la fabrication du whisky en Ecosse et en Irlande.

La lignine (3 à 30 %) est utilisée pour la fabricationdes résines synthétiques.

323 - ABSORBANT POUR LES LISIERS DE PORCS

Autrefois dans les régions produisant peu de paille,on employait beaucoup la tourbe comme litière pour le bétail. Le"fumier de tourbes" ainsi obtenu servait à enrichir les terres.

Des essais ont récemment montré que la tourbe consti-tuait un excellent absorbant pour les lisiers de porcs, et pourraitêtre ensuite utilisée, dans des conditions à définir, comme engrais.

Les lisiers de porcs posent des problèmes de pollutiontoujours difficiles à résoudre. Il semblerait donc particulièrementimportant de poursuivre les essais déjà très prometteurs faits pourcette utilisation nouvelle.

324 - USAGES AGRICOLES

En agriculture proprement dite, on utilise de plus enplus de substrats dont les caractéristiques sont telles qu'ilspermettent une bonne croissance des plantes. Jusqu'à ces dernièresannées, les tourbes étaient surtout utilisées pour les culturesen serres.

Depuis peu, le développement de l'emploi des mottes (1)pour les cultures en pleins champs et des terreaux pour un trèsgrand nombre de cultures vient encore augmenter l'accroissementde la demande.

(1) Avec 1 m3 de tourbes on fabrique 7 000 mottes à laitues. Onplante 170.000 mottes par hectare.

Page 16: tourbieres de bretagne

- 10 -

Les principaux consommateurs (horticulteurs, pépinié-ristes et champignonnistes) sont de plus en plus exigeants.Lorsque par expérience, ils voient qu'un substrat convient pourleur production, ils exigent une qualité très régulière (porositéà l'air, rétention d'eau, ph, capacité d'échange, rapport C/N, etc..)

Si un gisement de tourbe a une géométrie convenable(épaisseur, cubage important) et les qualités réclamées par lesagriculteurs, sa mise en exploitation est possible. Il nous paraitdonc important de réserver un chapitre entier à la comparaison descaractéristiques physicochimiques exigées pour un bon substratagricole et celles des différents types de tourbes.

Page 17: tourbieres de bretagne

- Il -

4 - CARACTERISTIQUES PHYSICOCHIMIQUES D'UN BON SUBSTRAT AGRICOLE

Avenir des tourbes

Dans ses nombreuses branches d'activité, l'agriculfßurutilise depuis longtemps divers substrats : limons, mëlangep dpsables et de limons, terreaux de fumiers, ëcorces de- bois, tourbes,etc...). Parmi ces substrats, les tourbes présentent des caractéris-tiques physicochimiques très particulièrement intéressantes.

Aussi, les cultures délicates (horticulture, maraîchage,champignons) font de plus en plus appel à ce matériau, soit pur,soit sous forme de terreaux enrichis par des fertilisants avecparfois addition de sables et de limons.

Avant de décrire les caractéristiques des différentstypes de tourbes, nous donnons quelques indications sur les qualitésd'un bon substrat agricole, exigées des agriculteurs. (1)

41 - CARACTERISTIQUES D'UN BON SUBSTRAT AGRICOLE

411 - CARACTERISTIQUES PHYSIQUES

Qu'il s'agisse de cultures en pot ou sur mottes, laquantité de substrat mis à la disposition du végétal occupe unvolume limité et relativement faible. Il en découle une grandequantité de racines. Les besoins de celles-ci, rapportés à l'unitéde volume de substrat, sont très importants non seulement en eau

(1) La description de ces caractéristiques qui n'est pas de notrespécialité, fait largement appel aux études de M. Lefebvre, ingénieurprincipal à 1' INRA.

Page 18: tourbieres de bretagne

- 12 -

mais aussi en air.

A. Aniatett estime que la granulométrie du substrata moins d'importance que le coefficient de filtration, la densitéet: la capacitó do rétention en eau utile pour la plante. Ainsi,par exemple, avec un faible coefficient de filtration, les arro-sages excessifs inhiberont let; échanges gazeux : la respirationdes racines est fortement réduite et le gaz carbonique émis nepouvant s'évacuer, se dissout, ayant une action nocive sur l'al-longement racinaire.

Pour une phase liquide constante, le développementdes racines réduit considérablement la phase gazeuse ; les échan-ges gazeux qui théoriquement auraient dû suivre la production crois-sante de C02 par les racines sont au contraire ralentis.

Donc, au point de vue physique, notre substrat devraavoir :

- une bonne capacité pour l'eau,- " " " " l'air,- une bonne stabilité structurale.

Pour les terreaux en mottes, en sus de ces impératifs,ils doivent posséder une qualité physique leur permettant avec unehumidification correcte, de former des mottes. L'optimum d'humi-iliLé se situerai L vers 65 %. La part d'élément grossier (sable)devra être faible pour obtenir une bonne tenue. Une compacitéréduite et stable ainsi qu'une vitesse de dessèchement faibledoivent être recherchés.

± 12 - CARACTERISTIQUES CHIMIQUES

Les plus importances sont : le ph, la capacité d'échangede bases, la salinité.

412 ~ J, ph

Son influence est importante pour l'assimilation deséléments nutritifs;.

Penmingsfeld recommande des ph (C1K) de l'ordre de5,0 à 5,5 pour les jeunes plantes légumières.

Page 19: tourbieres de bretagne

- 13 -

4 1 2 - 2 Capacité d'échange

Avec un substrat de capacité d'échange de base(T)élevé, on peut apporter dès le départ et stocker presque tousles éléments nutritifs nécessaires ä la plante, sans risquerde les perdre ou de créer une salinité excessive.

En outre, plus T est élevé, plus la capacité en eaudu substrat est grande, et plus le pouvoir tampon est fort. Cedernier est d'ailleurs bien plus élevé en milieu acide que neutre.

On comprend dès lors tour l'intérêt d'une teneurélevée du 'substrat en matière organique.

412 - 3 Salinité

La tolerance ä la salinité est essentielle. Avecl'accroissement de la salinité, les racines des plantes ont deplus en plus do mal à extraire l'eau de la solution du sol,d'autant, plus que le substrat se dessèche. Une forte salinitépeut même entraîner une toxicité pour les plantes, les jeunesplantes étant moins tolérantes.

KnoLL a classe les espèces légumières en fonction deJour tolérance à la salinité, exemples :

- les épinards et les céleris sont très tolérants,- les tomates, concombres, les poivrons sont moyen-

nement tolérants.

La notion de salinité totale étant insuffisante, ilfaut connaître la nature et la concentration des sels solubles.

'i! 3 ~ CARACTERISTIQUES BIOLOGIQUES

Un bon substrat doit être exempt de germes parasi-taires (chainpi prions, bactéries) et de nématodes phytoparasites.Les iK~r.it.odes pliy toparas: Les sont ä distinguer des nématodessaprophages , i no i' fens i f s .

Page 20: tourbieres de bretagne

- 14 -

42 - CARACTERISTIQUES PHYSI.COCllIMIQUES ET BIOLOGIQUES DES TOURBES

4 2 ) -

Les quantités d'eau et d'air présents dans le substratet qui sont essentielles pour la réussite des cultures dépendentde sa porosité.

La tourbe blonde peu décomposée, offre un volume po-reux do 90 a 95 % (REEKER, 1962). Dans un volume de tourbe, onne rencontre donc que 5 à 10 % de matière solide. Le rustu estconstitué par dus macro et micropores qui assurent une bonne per-méabilité à l'aîr et ä l'eau.

Même saturées d'eau, ces tourbes présentent encore40 % en volume de pores qui sont remplis d'air. Dans ces conditionr,uns.1 asphyxie n'est pas à craindre tant qu'un drainage correct estassuré.

D'excellents sol..s de culture, pourvus d'une bonneüirueture grumeleuse n'offrent que 60 % de porosité, et le vo-lume d'air contenu dépasse rarement 18 % (GORDON, 1955).

422. - CAPACITE DE RETENTION D'EAU

Les facultés d'humidification et la capacité de ré-tention en eau de la tourbe sont fortement affectées par lesprocessus de désagrégation.

Une tourbe noire dont la teneur en eau est tombéenu-dessous de 40 !'.'• de son poids ne peut que très difficilementse reluirai d i fi er convenablement (GORDON et GITTER 1956). A cepoint de vue, les proprié Lés des tourbes blondes ou brunes sont.beaucoup plus stables.

La capacite d'absorption de l'eau par une tourbeblonde ¡A u ÜI''CI' Í|,I¡Í!I,'Í>. , Púihi et à prédominance de sphaif.nes, at-teint: la plupart du temps dix ii onze fois son propre poids. Parcoütrc, K'Î; tourLcs évoluées vers L'aspect d'un terreau ne peuventen i'Uüuaj-.as î ne r que 3 a 5 J:ois.

de tombo;.;

Tourbe blondeTe.urbe brune a noireTourbe noire

Capaci té de rétention en eau(100 ¡>r de tourbe sèche et décomposée absorbe)

000 h 1 500 gr d'eau500 à 800 gr d'eau400 à 600 gr d'eau

Page 21: tourbieres de bretagne

- 15 -

423 - VALEUR DU PU ET TENEUR EN CALCIUM

Le Ph et La teneur en calcium constituent deux autrescritères importants de la qualité d'une tourbe.

Pour le Ph, on observe des différences sensibles selon1'origine des différentes tourbes.

Nature Végétal à l'origine PH Surtout utilisées par

tourbeii

M

II

blondebrunenoirenoire

sphaigneid + ériphoriumcarexroseaux phragmites

3,8 à 4,54,5 à 5,55,5 à 6,57

horticulteur«maraîcherschampignonnistes (ph 6

La teneur en chai:---., caractéristique également trèsimportante pour l'agriculture, est satis corrélation avec le Ph.

Pour juger do la qualité d'une tourbe, il est doncnccüss.i ¡ re de posséder Le Ph et la teneur en chaux.

4?.4 - CAPACITE D'ECliANCh (1)

La capacité d'échange des tourbes blondes peut attein-dre 170 rai 11iequivalents pour 100 gr de matière sèche. Elle esteu moyenne de 100 à 200 mi 1]i équivalents. Elle descend au-dessousde 100 pour certaines tourbes brunes et noires.

Le rapport C/N est important pour déterminer la qualitéd'une Liuirho. Coiii.rie le pouvoir de rétention, il est étroitement|îi; à I 'nr.'i'jiii' Ac la tourbe.

Uiiv tourbe blonde a un C/N en général compris entre40 et JO.

(1) Ce pouvoir d'absorption peut-être utilisé pour la dépollutiondes eaux de certaines usines (sels de mercure et de phosphore par ex).

Page 22: tourbieres de bretagne

- 16 -

426 - SALINITE

Les teneurs en sel des tourbes ne posent en généralpas de problemas.

427 - TENEUR EN PHYTOPARASITES

Certaines tourbes contiennent des nématodes phyto-parasitaires particulièrement à craindre car ils peuvent infesterdes serres ou des cultures.

Ces nématodes parasitaires ou tylenchides se distin-guent des nématodes saprophages (inoffensifs) par la présenced'un stylet à l'extrémité antérieure de l'animal. C'est avec cestylet qu'ils piquent les végétaux aux dépens de qui ils se nour-rissent .

Les tylenchides se rencontrent surtout dans les gi-sements de Ph supérieur à 5 dans les parties exploitées en surfaceet de façon irrégulière, la où il existe de la matière végétalevivante. Ils semblent peu à redouter dans les gisements de tourbespures sans matière végétale vivante.

Il faut donc faire des recherches très attentivesde nématodes dans tous les gisements, mais particulièrement dansles petites exploitations artisanales de tourbes noires.

Page 23: tourbieres de bretagne

- 17 -

L ALLiiATJ DU Î'ARCHE DL. LA ICUküü '£:<• r "L-IW ;",Y. DE 19?5 A ¡973

Années

1965

1966

1967

1968

1969

1970

1971

1972

1973

1974

1975

Production (1)française detourbes en tonne

58

82

72

80

77

105

109

152

non

24 9

667

527

815

706

108

785

446

561

parue

Importations de (2)tourbes et agglomé-rés de tourbes entonnes

¡9 316

11 431

30 312

33 976

39 000

44 166

51 322

61 696

73 935

76 254

80 574

Totaux

63 565

86 148

112 839

106 791

119 706

121 274

157 107

171 142

226 496

Exportations (2)de tourbes etagglomérés detourbes en tonnes

987

1 194

2 280

2 897

3 395

3 028

956

3 091

; 315

Consommationapparentenationale entonnes

63 665

86 148

111 852

105 597

117 426

118 377

153 712

168 114

225 540

Montant des devises (2)en milliers de francs

exportées correspond.-".- :aux importations

3 32Ó

5 371

6 382

6 831

8 297

10 802

13 506

16 166

20 668

24 658

28 066

(1) Statistiques de l'Industrie minérale - Ministère de l'Industrie et de la recherche.(2) Statistiques du Commerce intérieur de la France - Directicr générale des douanes.

Page 24: tourbieres de bretagne

- 13 -

5 - CONSOMMATION, EXPORTATIONS, IMPORTATIONS

Le Lableau ci-contre donne les statistiques de ces

dernières années.

51 - CONSOMMATION

Elle a beaucoup augmenté jusqu'en 1973. Les chiffresde ces 2 dernières années sont inconnus.

52 - EXPORTATIONS

Elles sont très faibles.

53 - IMPORTATIONS

Do. 27.481 tonnes en 1966, elles sont passées en 1973ä 73.93e» tonnes. L'augmentation est donc très importante.

Nous donnons â la page suivante un graphique. Il montreque si on extrapole 1'augmentation des dix dernières années à laprochaine dorinnie, on pourrait approcher 500.000 tonnes d'impor-tations annuelles. Cela représenterait une perte de devises im-portante.

Page 25: tourbieres de bretagne

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Page 26: tourbieres de bretagne

6 - INVENTAIRE DES TOURBIERES DE BRETAGNE

La carte à 1/1.000.000 en annexe n° 1 montre qu'ilexiste en Bretagne de très nombreuses tourbières.

Dans les cartes départementales en annexes n° 2, 3,4 et 5 et dans les tableaux des pages qui suivent, nous n'avonsfiguré que celles ayant une extension et une épaisseur notabie.

Page 27: tourbieres de bretagne

- 2! -

GISEMENTS DE TOURBE D ' ILLE ET

o

1

2

3

Rivière

Cardequin

Le Biez Jean

Guiouit

La Loisance

Le Nanson :

H

Beuvrcn

Beuvron

: beuvron

Commue

Mont Bol etc...

Chateauneuf, etc..

Dol de Bretagne

St Germain Coglés

Parigné

11

Parigné Landéan

Parigné

Parigné

Parigné

Parigné-Villamée

Lieu dit

Le petit gué

Pont de Loisance

Lande Marais

Passillé

La Rousselais

La Ville boeuf

Le Pont

La Hurlais

• Monbesnard

: Sois Guy

Surfaceen ha

855

525

20

13

16

2

: 15

'3

Epaisseurmoyenne(en m)

0,8

i ,5

1,5

1,6

1

0,5

0,6

0,55

0,9

0,55

0,85

Cubageen

1000 m3

2 550

7 560

210

160

Découvertemoyenne(en m)

0,4

. 0,3

0,4

0,1

0,8

0,75

0,75

1

0,5

: 0,8

Remarques :

Gisement très important, r.? •.. :peu épais. Voir annexe 8. :

Gisement très important. Voir :annexes 5, 6 et 7.

Tourbe mousseuse, sableuse, ¿„.J-:seuse, forte teneur en cendres. :(30 à 60 % ) . :

Attire l'attention,-ma-"'s i' :verte épaisse.

Faible épaisseur tourbe. :

. Rapport ép. tourbe, ép • rr~,_ • j

. verte inférieur à '. . . \, Fortes teneurs en -.• v 3} (20 à 50 % ) . ;

) Rapport ép. tourbe/ép.dCcju- :: ) verte de l'erdre de ;. :: ) rortes teneurs en cendres.

2 "j à 50 ") :

Page 28: tourbieres de bretagne

GISEMENTS DE TOURBES DES COTES DU NORD

Rivière

Biavet

La Poulancre

8

9

'.0

il

12

13

Le

Le

Le

Le

La

Lié

Lié

N i n

Lié

Ranc

. urracna

Plouguerneveî

Perret

St Mayeux

St Gilles vieuxmarché

PIémet

St Gilles du llene

St Jaeut du Mené

Lautourla

Lieu dit

Kergorec

Bourg

Bot den Hourse

Kériouée

Vieilles Landes

Marais de Quelny

Landes de laSauvagères

Les fosses

Tourbière Se Jacut

Tourbases

Surfaceen ha

A

17

7

9

Epaisseurmoyenne(en m)

0,7

!>3

0,7

0,7

0,8

1,25

1,5

1,3

1,5

1 .5

Cubageen

1000 m3

20

220

50

60

100

78

¿5

Découvertemoyenne(en m)

0

0

0

0

0,15

0,1

0,2

0,1

Remarques

Faible épaisseur.

Faible épaisseur

Cubage ?

Page 29: tourbieres de bretagne

GISEMENTS DE TOURBES DU MORBIHA"'

24

25

26

27

28 •

29

30

31 :

32

32

Rivière

Isole

Elle

ii

Le Poulancre

it

II

La Sarre

Evel

Vilaine

Vilaine

Commune

Guiscriff

Langonnet

St Tugdual

Silfiac

Kergrist

M

Guern

Pluméliau

Beganne-Caden

Theillac Severac

Lieu dit

Le Bigodou

Cleuziou

. La Villeneuve

. Etang en Thuern

. Kerandy

: Le Guily

Pont Hir

. Keriot

Marais Travelo

: Marais Haie

Surfaceenha

12

3

2,5

7

12

2

2

1,5

45

9

Epaisseurmoyenne(en m)

0,9

1,5

2

1,1

1,1

1,1

1

1,2

4.5

4

Cubageen

1000 m3

108

45

50

75

130

20

18

2000

185

Découvertemoyenne(en m)

0

0,1

0,15

0

0

0

0,2

0,1

0,1

0,2

Remarques

• Voir plan en annexe P" °.

Voir plan en annexe r>° '0.

Voir plan en annexe rG ;

Voir plan en annexe . °

Voir plan en anne:

Cubage attire attention, voirannexe n° 14.

Voir plan en annexe ¡° 15.

Page 30: tourbieres de bretagne

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24 -

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17

58

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Aulne

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Au i ne

Odet

Aulne

Cci:ZuUl\C

Brenr.ilis , etc. ..

. Dinéault

: Briec

. Edc-rn-Gouézec

Spezet

Lieu dit:

. Marais St Michel

Penn ar Yeun

: Tyar Yun

Le Hellen

Tvnen

île nez-Cam

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395

12,5

12,5

16

5

50

Epaisseur:r oyen n;.:¡en -0

1,10

0,8

0,8

0,3

1,1

1 ,3

Cubageen

1000 m3

3 830

-

100

!30

55

650

Découverten.oyenne(en m)

-

-

0,45

0, 1

0,25

0, 1

Remarques

Gisement an partie c:,-": partie couvert par TL-LL-IÛ .

traie Brenniiis.

Voir plan en annexe r,° :£.

Epaisseur découverte r .Ti ti'ce

. Voir piar, en annexe ::"'

Voir pian en annexe z~ '. i .

A été partiellement: err^Société mé taiiurji q'•_ r¿Voir plan en annexe r.l

Page 31: tourbieres de bretagne

- 2 S'-

ANALYSE DES TABLEAUX PRECEDENTS

3 catégories de tourbières peuvent être distinguées

- grandes- moyennes- petites

1 - GRANDES TOURBIERES

11 - Dite de Chateauneuf (sur les communes de Chateauneuf,Lillemer, St Péré, St Guinoux, Plerguer

(annexes n° 5, 6, 7)

C'est de beaucoup la plus intéressante par :

- son extension 525 ha- ses réserves + de 7 millions de m3- son épaisseur + de 1,5 m. En moyenne, + de 2 m.

Dans le meilleur secteur, plus d'un tiers du gisement.- son recouvrement 0,3 m en moyenne. 0,1 à 0,2 m dans

le meilleur secteur.

Elle a donc fait l'objet d'une étude particulièretrès détaillée.

12 - Dite du Marais de Dol annexe n° 8 (communes de Mont Dol,Roz Landrieux)

- son extension (855 ha) et ses réserves (2 millionsde m3) attirent l'attention. Mais l'épaisseur de tourbe est faiblepar rapport à la découverte (0,4 m). Cela retire beaucoup d'in-térêt au gisement.

Page 32: tourbieres de bretagne

-, 26 -

13 - Dite de Brennilis ou des nuirais St Michel (sur les com-munes de

Botmeur, Brennilis).

La superficie couverte (393 ha) comme les réserves(près de 4 millions de m3) attirent l'attention. Mais, le gise-ment a été autrefois exploité de façon assez désordonnée, etsurtout recouvert en grande partie par la retenue de la centralede Brennilis. Il semble difficile d'envisager une reprise dansles secteurs restant hors d'eau, aux abords de la retenue, (voirannexe n° ).

2 - TOURBIERES MOYENNES

21 - ÎIIe_et_Vilaine

Les gisements de St Germain en Coglës et Parigné, trèsexploités autrefois, ont une grande réputation, et font périodi-quement l'objet de projets ou d'essais de reprises.

n° -4 St Germain en Coglés, surface 13 ha, réserves210.000 m3, 1,60 m d'épaisseur de tourbes, 0,1 m

de découverte.Attire l'attention. La tourbe mousseuse paraissant blonde semblebonne. Mais à l'analyse, elle révèle surtout en profondeur de fortesteneurs en sables et argiles. La teneur en cendres atteint30 à 60 % !Cela limite l'intérêt du gisement.

n° 5 - Parigné - Lande du Marais. Le cubage estiméest de 160.000 m3, mais la découverte (environ

0,8 m) est forte par rapport à l'épaisseur de la tourbe (1 m).

22 - Cotes du Nord

n° 15 Perret, surface 17 ha. Cubage 220.000 m3 avec

1,3 m d'épaisseur de tourbes. Pas de découverte.

n° 19 Plémet 8 ha, 100.000 m3 de tourbes, épaisseur1,25 m. 0,15 m de découverte.

n° 20 Laurenan. 12 ha, 180.000 m3, 1,50 m de tourbespour 0,15 de découverte.

Page 33: tourbieres de bretagne

- 27 -

23 - MORBIHAN

n° 24 Guiscriff. Surface 12 ha, cubage 108.000 m3,épaisseur de tourbes 0,9 m, découverte 0.

il" 28 Kergrist. 12 ha, 130.000 m3, épaisseur detourbes 1,1m, découverte 0.

n° 32 Begänne Caden (marais Travelo) 45 ha, 2 millionsde m3, épaisseur 4,5 m, découverte 0,1 m. Attireparticulièrement l'attention.

24 - FINISTERE :

n° 35 Aulne. Surface 12 ha, cubage 100.000 m3. L'épaisseurde tourbes 0,8 m pour 0,4 m de découverte rend ce gi-sement peu intéressant.

n" 36 Edern Gouézec. 16 ha, 130.000 m3, épaisseur 1,1 m,découverte 0,25 m.

n" 38 Spézet. 50 ha, 650.000 tonnes, épaisseur 1,30 mpour 0,1 m de découverte. A été exploité par laSociété métallurgique d'Hennebont.

3 - PETITES TOURBIERES

De très nombreuses petites tourbières présentant descubages inférieurs à 100.000 m3 existent un peu partour enBretagne, surtout dans la partie centrale (voir cartes en annexen° 1 à 4 et tableaux).

Elles peuvent satisfaire les besoins locaux. Mais latourbe est en général mélangée d'argile et de sable (forte teneuren cendres) et donc de qualité médiocre. Elles ne méritent donc pasune prospection détaillée systématique.

Dans l'ensemble, les épaisseurs sont faibles (inférieu-res au mètre) avec souvent des découvertes de plusieurs décimètres.11 s'agit toujours de tourbes noires, comme pour tous les gisementsbretons.

Page 34: tourbieres de bretagne

- 28 -

7 - QUALITE DE LA TOURBE DE CHATEAUNEUF (I et V)

Le plan fournissant la localisation des échantillonsde tourbes prélevés dans le gisement de Chateauneuf d'Ille et Vilaineest donné en annexe n° 5.

Les prélèvements ont été faits à l'aide d'une tarièreà gouge. Chaque échantillon est constitué par le mélange de latourbe prélevée sur toute la hauteur.

Les analyses ont été faites par la station agronomiquede Loire Atlantique. Les résultats détaillés sont donnés dans lesupplément n° 1.

1 - MOYENNE DES RESULTATS DES ANALYSES

Humidité % 78,1

ANALYSE DE LA TERRE FINE : Résultats sur sec

Sable grossier (0,2/2 mm) % 1,1 )Sable fin (0,05/0,2 mm) % 1,7 )Limon grossier (0,02/0,05 mm) % 13,2 ) 27,1Limon fin (0,002/0,02 mm) % 5,7 )Argile ( 4. 0,002 mm) % 5,4 )Matières organiques % 72,5 )

Résistivité en -A./cm/cm2 (dilution 1/5) 584Humidité équivalente % , 55,7Point de flétrissement % 41,6

Page 35: tourbieres de bretagne

- 29 -

pH eau 4,92

Carbone % 34,9Azote %o 12,9C/N .- 28,3

Acide phosphorique (P2O5) %o 0,15Potasse échangeable (K20)~%o 0,22Chaux échangeable (CaO) %o 12,05Magnésie échangeable (MgO) %o 2,47Capacite d'échange (meq/lOOg) 102

2 - CAPACITE DE RETENTION

C'est la teneur en eau par rapport à la matièresèche. La moyenne de la capacité de rétention pour la totalitédes échantillons analysés est de 356 %. Il s'agit donc de tourbestrès évoluées (terreaux).

Rappelons que les tourbes blondes à sphaignes emmaga-sinent en général 10 à 13 fois leur propre poids. Les capacitésd'absorption de l'eau par les tourbes brunes sont intermédiaires, engénéral comprises entre 600 et 900 % (cf gisement de Baupte, Cotentin)

3 - RAPPORT C/N

La moyenne sur la totalité des échantillons est de 28,3.Ce rapport est nettement inférieur à celui des tourbes blondes engénéral compris entre 40 et 50 (tourbes brunes entre 30 et 40).

4 - PH (H20)

II est en moyenne de 4,92. Celui des tourbes blondescommercialisées est en général compris entre 3,5 et 4,5. Il estdonc peu différent. Les Ph des tourbes de Baupte sont du même ordrede grandeur (4,5 à 5,0).

Page 36: tourbieres de bretagne

- 30 -

5 - CAPACITE D'ECHANGE

Elle est en moyenne sur la totalité des échantillonsde 102 milléquivalents. (tourbes blondes de 90 à 120 milléquiva-lents, tourbe de Baupte 90 à 100).

6 - TENEUR EN SABLES, LIMONS ET ARGILES

Elle est en moyenne de 27 % de la matière sèche, spitde 7,7 % de la tourbe fraîche.

Les très nombreuses analyses de tourbes'françaisesfaites pendant la guerre en 1942-44 (recherche de combustibles deremplacement) montrent des teneurs en cendres du même ordre degrandeur. Il s'agit donc d'un pourcentage normal pour des tourbesde ce type.

7 - CONCLUSION

Les tourbes du gisement de Chateauneuf en Ille et Vilainesont des tourbes noires de qualités moyennes, très comparables à cellesdes autres gisements de même type déjà exploités en France.

A noter toutefois une forte quantité de débris de boisqui peuvent être un facteur défavorable.

En Allemagne et dans les pays de l'Est, on estime queles réserves de tourbes blondes ne dureront qu'une vingtaine d'années.Des recherches sont poursuivies pour utiliser en remplacement des tour-bes noires traitées (granulés de tourbes...). Ces recherches sont àsuivre de près par les bretons.

Page 37: tourbieres de bretagne

- 31 -COMPARAISON ENTRE QUELQUES TOURBIERES FRANÇAISES

Département

Manche

Marne

Ardennes

oiré Atlantique

Isère :

Isère

Vienne

Doubs

Raison sociale

COFAZ

Dieu Donné•

Tourbière de Bar

Evin et Nezondi

Tourbière Baquet

Tourbière Pouget

T. du Poitou

Engrais Monnot

Superficie

: Exploitée

400

15

17

100

15

25

15

1,5

Î en ha

Totale

1 670

15

120

200

100

45

115

15

: Epaisseurmoyenne

: (en m)

t

: 7

3

3

1,60

3 à 5

4

1,7•

2

. Réservesen m3

¡93.000.000

500.000

2.000.000

4.000.000

4.000.000

1.700.000

1.700.000

280.000

Volumeexploitépar anen m3

200.000

1

20.000

25.000

5.000

300.000

7.000

1.500

. Couleur

brune

brune ànoire

noire

brune

noire

noire

brune àblonde

: Ph

:3,8 à 4,5

7

i 5,5•:4,7 à 7,2

. 5,9

.6,6 à 7,2

7

Utilisation :

20.000 t agriculw re :50.000 t combustible et :

. chimie. :

Agriculture :

10 % brute, 90Z terreara:

*>50% brute, 50% ter K :

100 % brute

5 % brute, 95 % traités :

Champignoniste, :15 % terreaux :

100 % terreaux horti-coles '

t

Page 38: tourbieres de bretagne

- 32 -

8 - COMPARAISONS AVEC D'AUTRES GISEMENTS FRANCAIS

Comme nous l'avons vu dans les chapitres précédents,toutes les tourbes bretonnes sont des tourbes noires..

Certains gisements peuvent être considérés à prioricomme inintéressants soit à cause de leurs faibles réserves,soit du fait de leur trop grandes teneurs en cendres (ces te-neurs en cendres sont dues à un mélange de la tourbe avec des ar-giles ou des sables, et témoignent donc de la mauvaise qualitédu matériau).

D'autres au contraire, pourraient être valorisés.Pour le montrer, nous donnons, page ci-contre, un tableau descaractéristiques de quelques gisements en exploitation en France.Ce tableau suggère les remarques suivantes :

- les gisements exploités en France ont des caractéristiques trèsdiverses :

- diversité dans les superficies totales (1670 à 15 ha)11 exploitées (400 à 1,5 ha)

" épaisseurs (7 à 1,7 m)" " " rêserves(93 millions de m3 à 280.000 m3)" " " volumes exploités annuellement (300.000 m3 à

1.500 m3)11 de couleur (blonde, brune, noire)

de ph (3,8 a 7,2)

- Le gisement de Baupte (Manche) est très avantagé par sa tourbebrune (et non noire) dont les caractéristiques sont proches destourbes blondes dont Les agriculteurs ont l'habitude.

Malheureusement, les tourbes bretonnes, en particulier cellesdu grand gisement de Chateauneuf ont des caractéristiques moinsfavorables.

Page 39: tourbieres de bretagne

- Presque tous les gisements signa If. s ont des réserves importantes,bien supérieures à celles des gisements; bretons considérés dansce rapport comme "moyens". Si l'exploitation de ces dernierspeut être envisagée dans le cadre d'entreprises semi-artisanales,seul le gisement de Chateauneuf (I et V) semble de taille iudus-trielle.

- Plusieurs gisements français de tourbes noires sont exploitéssurtout pour la fourniture de terreaux avec toujours addition defertilisants, parfois mélangés avec des tourbes blondes.

Si un ou plusieurs gisements devaient être mis enexploitation en Bretagne, ils devraient s'orienter vers de telsobjectifs.

Toutefois, une solution originale pourrait peut-êtreêtre trouvée en mélangeant tourbes et lisiers de porcs. Les éle-vages très importants de porcs en Bretagne produisent des quantitésénormes de lisiers. Ces effluents sont très difficiles à élimineret constituent un facteur de pollution posant souvent de sérieuxproblèmes. De premières expériences semblent montrer que, mélangésà des tourbes, ils peuvent constituer un engrais intéressant. Lesexpériences seraient à vérifier par un institut de recherches,spécialisé dans ce type de problème.

Page 40: tourbieres de bretagne

- 34 -

9 - CONCLUSIONS

Les gisements bretons sont constitués par des tourbesnoires moins recherchées que les tourbes blondes ou brunes.

De telles tourbes sont cependant exploitées dans l'Isère,dans la Loire-Atlantique et à l'étranger, en Hollande en particulier.Elles sont déjà très largement utilisées en France (mélanges, ter-reaux), et leur marché pourrait être considérablement développé siles agriculteurs étaient mieux informés de leurs emplois possibles.

La plupart des gisements bretons sont de petites dimen-sions. De tels gisements ne permettent pas d'espérer d'importantesréalisations industrielles. Mais ils pourraient permettre de lancerdes entreprises semi-artisanales, satisfaisant des besoins régionaux.

La tourbière de Chateauneuf dans l'Ille et Vilaine faitexception. Il s'agit d'un gisement très important dont la partiela plus favorable montre un cubage de l'ordre de 3 à 4 millions dem3, avec une épaisseur moyenne de plus de 2 mètres sous 0,1 à 0,2 mde recouvrement. De telles réserves peuvent permettre une implanta-tion industrielle. Elles justifient la recherche de valorisationsoriginales, en particulier la fabrication d'un terreau à base detourbe et de lisiers de porcs.

Page 41: tourbieres de bretagne

BUREAU DE RECHERCHESGEOLOGIQUES ET MINIERES

SERVICE GEOLOGIQUE NATIONALS.G.R. Bretagne-Pays de Loire

Rue Henri Picherit

44300 NANTESTél. 74-49-00

74-56-7574-94-49

ANALYSES CHIMIQUES

DES TOURBES DU GISEMENT

DE CHATEAUNEUF (I. et V.)

76 SGN 341 BPL Supplément n° 1

Page 42: tourbieres de bretagne

STATION AGRONOMIQUE DE LOIRE-ATLANTIQUE26, BOULEVARD VICTOR-HUGO - 44200 NANTES

, TÉL. 47.86.08

ANALYSE DE TERRE nc

remise par M B . R . n . l'

Adresse : La Source

Origine de l'échantillon : N o m de la pièce de terre:.

C o m m u n e

C o m m u n e

Nantes, le 30 a ont, i 97

ORLEANS

R É F É R E N C E (horizon ou profondeur)M 0 1 N°2 N° 4

Cailloux et graviers (> 2 m m ) V0 // 0 .

ANALYSE DE LA TERRE FINE:Sable grossier (0,2/2 m m ) %Sable fin (0,05/0,2 m m ) %Limon grossier (0,02/0,05 m m ) %.Limon fin (0,002/0.02 m m ) %Argile (< 0,002 m m ) %Matières organiques %. Pprtp an f*r»n

Résistévité e n n / c m / c m 2 (dilution 1/5)_

Humidité équivalente °oPoint de flétrissement %

Densité apparente %

Calcaire total %.Calcaire actif %_pH eau - K G kBesoin en chaux (kg de CaO/ha)_

Carbone %oAzote %oC/N

71,5 32,7 45.7

Rï9.2

SULTATS S

0,3

JR SEC

0.115.5 0.2 0.0

44.6 2.6 3.7

5.6 0.6 2 . 3

3.1 1 422.0 94.7 92.5

650 650 750

33,3 66,6 63,1

1S.9 51 . O ¿m,7

A Q

TOO AR.

4.06 7.49 R.54

30.0 61.8

Acide phosphorique (PsOs) %oDyer-iûK03H6toBOC5fXKXlMfcJB(}eaaXiPotasse échangeable (KsO) %Chaux échangeable (CaO) %oMagnésie échangeable (MgO) %oCapacité d'échange (meq/100 g)Sodium échangeable (meq/100 g)

46.6

0.40 0.06 0.120.19 0.34 0.12

5 301 .10

7 . 3 0 5 .00

3 . 0 0 1 ,30

40 107 120

Fer libre %o

Oligoélements (ppm).

INTERPRÉTATION

46.0

0 . :

0.12.7

4 .2

A A

88,4

550

69,!

15,05

26.8

0.20

1.27

.30

3.70

119

i.fcDE LA

Page 43: tourbieres de bretagne

STATION AGRONOMIQUE DE LOIRE-ATLANTIQUE26, BOULEVARD VICTÖR-HUGO - 44200 NANTES

, TÉL. 47.86.08

ANALYSE DE TERRE n<

remise par M

Adresse :

R . R . r;. vr

La Source

Origine de l'échantillon : N o m de la pièce de terre:.

C o m m u n e

C o m m u n e

Nantes, le 30 août 1976

ORLEANS

R É F É R E N C E (horizon ou profondeur) N° 5 N° 6 N° 30 N° 31

Cailloux et graviers (> 2 m m ) %.

Humidité °¿

ANALYSE DE LA TERRE FINE:

Sable grossier (0,2/2 m m ) % _

Sable fin (0,05/0,2 m m ) %

Limon grossier (0,02/0,05 m m ) po

Limon fin (0,002/0,02 m m ) %

Argile (< 0,002 m m ) °b

Matières organiques % par perte au feu

Résistévité e n n / c m / c m 2 (dilution 1/5).

Humidité équivalente °o

Point de flétrissement °o

Densité apparente %

Calcaire total %.

Calcaire actif % .

p H eau -

Besoin en chaux (kg de C a O / h a ) _

Carbone %o.

Azote %o

C/N

Acide phosphorique (P£>5) "

Potasse échangeable (K£>) %o

Chaux échangeable (CaO) 7

Magnésie échangeable (MgO)

Capacité d'échange (meq/100 g)

Sodium échangeable (meq/100 g)

Fer libre %o

Oligoélements (ppm).

INTERPRÉTATION

»1.7 84,2

RE

0.0

5ULTATS SI

0.5

R SEC

0.0 0.1

2.5 8.6

1.2 4.4

2.2 4.0

94.1

1300 450

7P.R

49.4 49.3

5.0 5.4

44.2 42.5

g, ! " ) ' 1

4 8 . ?n.9

o ino.io 0.20

•7 an 20.70

?.no114 lOft

0.1

0.3

21.5

5.8

3.6

6R.7

M ft

36.1

4.7

20.9

a.ni

0.4/

10.6C

2,4C

85,7

0.1

0.3

18,6

5.2

3,1

72.7

42,4

5.4

31.3

1 ? , ?,•?

25.4

0.49

0.16

18,80

6 , 0 0

105

DE LA STATION AGf'Oi -o

Page 44: tourbieres de bretagne

STATION AGRONOMIQUE DE LOIRE-ATLANTIQUE

S G B^

ARRIVÉ LE b

SOUS LE NT

B D I26, BOULEVARD

ANALYSE

VICTOR-HUGO

DE TERRE n

44200 NANTES

° . . . .30A5

TÉL. 47.86.08

remise par M..

Adresse :

B . R. ft. M.

La Source

Origine de l'échantillon : N o m de la pièce de terre:.

C o m m u n e

Commune

Nantes, le 2 août 1976

ORLEANS

R É F É R E N C E (horizon ou profondeur) n°7 n°8 n°9 n°10

Cailloux et graviers (> 2 m m )Humidité

%.

ANALYSE DE LA TERRE FINE:

Sable grossier (0,2/2 m m ) % _

Sable fin (0,05/0,2 m m ) %Limon grossier (0,02/0,05 m m ) VLimon fin (0,002/0,02 m m ) %Argile (< 0,002 m m ) VMatières organiques °o par pertp au fpu

Résistévité e n n / c m / c m 2 (dilution 1/5).

Humidité équivalente °oPoint de flétrissement °o

Densité apparente %

Calcaire total %.Calcaire actif %.p H eau - K © É .

• r - - 1

Besoin en chaux (kg de C a O / h a ) .

Carbone %o.Azote %oC/N

87 n 73.7 fi?.?

RESULTA

1.1 -2^L

S_SUR_SI

6,5

2.56.20 14.8n o 7.01 A 3.5

66,8 86,? 63.0

450 900 40045.1 5Q.5 50.836.5 43.5 37.6

5,2 5,4 5,1

292 430 346

14.2 32 .3

Acide phosphorique (PsOs) 7ooDyer-jK)©t>WAh««xxXHk>W«Xáau<Potasse échangeable (KoO) %X(^XKâq^D0O(§X-XXiXlXik^]6^—Chaux échangeable (CaO) %o»»xixi»)qxxÄ8)Q(X*»JuWR)©a«J—Magnésie échangeable (MgO)Capacité d'échange (meq/100 g)Sodium échangeable (meq/100 g)

17.8

0.06 0.08 0.13D.07 n.in 0.3?

1 on 4,7fi 14.80

0.43 0.62 2,60

8Q 116 im

Fer libre %o

Oligoélements (ppm).

INTERPRÉTATION

2,511.7

60053.436.0

6,5

32411.4128.4

0.3n.iQ

7n1.80

g?

Page 45: tourbieres de bretagne

STATION AGRONOMIQUE DE LOIRE-ATLANTIQUE

S O ft - a ¡* i.26, BOULEVARD VICTOR-HUGO - 44200 NANTES

. TÉL. 47.86.08

ARRIVE LE L O S -

SOUS LE

remise par M..

Adresse :

B. R. G. M.

La Source

Origine de l'échantillon : N o m de la pièce de terre:.

C o m m u n e

ANALYSE DE TERRE n° 3QA1

Nantes, le 2 août 1976

Commune ORLEANS

R É F É R E N C E (horizon ou profondeur) n°12 n°13 n°16

Cailloux et graviers (> 2 m m ) °o." Humi di té 72.7 86.5 67.5 73.7

ANALYSE DE LA TERRE FINE:

Sable grossier (0,2/2 m m ) % _Sable fin (0,05/0,2 m m ) %

RESULTA S SUR SEC

3.5 3.8 0.914,1 g a ? ,i

Limon grossier (0,02/0,05 m m ) °oLimon fin (0,002/0,02 m m ) %Argile (< 0,002 m m ) %Matières organiques °n par perte au feu

în.q 4.3 5.94.3 0.5 0.9fi.7 0.9 1.9

60.5 81.2 .3

Résistévité en A / c m / c m 2 (dilution 1/5).Humidité équivalente °oPoint de flétrissement %Densité apparente %

5 2 . g 59.n 61.635.2 42.3 44.6

Calcaire total °o.Calcaire actif %.pH eau - 5.5 5.8 5.2Besoin en chaux (kg de C a O / h a ) _

Carbone %oAzote %oC/N

290 3RD 45812,39 11,13

Acide phosphorique (P2O5) 7ooDyer->lapetíbtódX«l*XXaRkíbl*>e»U<Potasse échangeable (K2O) 7oo«xx)eqtö;uQ(8X-xaüdMi9Je()saijChaux échangeable (CaO) %oMagnésie échangeable (MgO)Capacité d'échange (meq/100 g ) _Sodium échangeable (meq/100 g)_

41.?

oao 0,12 0,070,08 0,17 0,053^08 9.20 1.90

n 4?83 106 140

Fer libre %oOligoélements (ppm).

INTERPRÉTATION

1.8

2.20.9

1.192.7

_5û£L67,046,8

44710.7841,4

0,060,06

1.54

114

Page 46: tourbieres de bretagne

STATION AGRONOMIQUE DE LOIRE-ATLANTIQUE26, BOULEVARD VICTOR-HUGO - 44200 NANTES

, TÉL. 47.86.08

ANALYSE DE TERRE n° 35Q3..

remise par M .

Adresse :

R- M.

La Source

Origine de l'échantillon : N o m de la pièce de terre:.

C o m m u n e

C o m m u n e

Nantes, le 6/Q9/76

ORLEANS

R É F É R E N C E (horizon ou profondeur)

Cailloux et graviers (> 2 m m ) °o

TXiOüoiiftttffc, Humidi té %

ANALYSE DE LA TERRE FINE:

Sahlp grnssipr (0,9/9 m m ) °n

Sahlp fin (0 On/0 9 m m ) %

1 imon grossier (0 02/0,05 m m ) °n

1 imnn f¡n (0 0 0 9 / 0 09 m m ) °/n

Argilp (< 0 009 m m ) °n

Matières organiques °n

Rp jcitPvitP pn rt/rm/r.m9 (Hilutinn 1/5)

Humidité pouivalpntp °n

Pnint rip flptrisspmfint °n

Densité apparente %

Calnairp tntal %

P.alr.airp ar.tif %

pH eau - KKX

Pepnin pn r.haux (kg H P C a O / h a )

Carbone %«

Azntp %n

P./ISÍ

Acide phosphorique (P2O5) 'VooD^gKJoxat-íHebííetx-xgoJubtóCKaix

Potasse échangeable (KsO) %oûbXttK^00x^-xsX3l^#B£iK_

Chaux échangeable (CaO) %oOMXDSCp<'kOÛ<gxAAl>!ibilA)eûiû

Magnésie échangeable (MgO) 7oo<*xro*c|yflflfi>gx-X30k*ie<«aiK

Capacité d'échanne (meo/100 n)

Sodium prhang^shlp (mpq/100 g)

Fpr lihrp %n

Oligofilpments (ppm)

n°14

81,5

0,517,2

4,2. 3,8

7?,Q

7005 5 , Q

34,8

4,8

321412,53

25.9

0t06

0,12

15,70

2,30

84•

n°15

54,7

RESULTA"

0,3

0.1

9r71.25,?

835R

1350

fi?,?

48 ,8

5.0

29 ,0

9,4fi

30.7

0.57

13,40

2,90

122

S

n°21

86,2

SUR S!

M0,45,52.82 4

87,5

750RI , R

4fi 0

4,2

44,Q

11,?f

40,1

0.12

0,08

?,94

0,77

107

C

n°24

85,0

0,10,1

14,4

7.211 ,n

fi7,?

50057,9

41 ?

4T7

29,5

1fi,73

17.6

0.09

0 f34

14,80

? 3D

90

INTERPRÉTATION

Page 47: tourbieres de bretagne

STATION AGRONOMIQUE DE LOIRE-ATLANTIQUE26, BOULEVARD VICTOR-HUGO - 44200 NANTES

, TÉL. 47.86.08

remise par M..

Adresse :

ANALYSE DE TERRE n° 3Û51.

B. R. G . M.

La Source C o m m u n e

Nantes, le 2 août 1976

ORLEANS

Origine de l'échantillon : N o m de la pièce de terre:.

C o m m u n e

R É F É R E N C E (horizon ou profondeur) n°17 n°18 n°20 n°22

Cailloux et graviers (> 2 m m ) VHumidité 85,0 87,7

ANALYSE DE LA TERRE FINE:

Sable grossier (0,2/2 m m ) %Sable fin (0,05/0,2 m m ) %Limon grossier (0,02/0,05 m m ) %Limon fin (0,002/0.02 m m ) %Argile (< 0,002 m m )

RESULTAT S SUR SE

.¿•3- 2JL1.8 3.4 3,6 2,2

AJL 19.52.fi 8.6 5.1 2.20.7 4.1 3.3

Matières organiques °n par perte au feu 78,2 87,4

Résistévité e n A / c m / c m 2 (dilution 1/5)_

Humidité équivalente %Point de flétrissement %

Densité apparente %

300 500 600 45062.2

46.237,0 59,937.0 42.0 45,2

Calcaire total %.Calcaire actif %_pH eau - K X X _ 5.0 5.7 4,7 4,8Besoin en chaux (kg de CaO/ha)_

Carbone %oAzote %oC/N

42.0 38.8 40.8 43,0

n 11,90 11.764 1 , 4 34 .7 34.3 36.5

Acide phosphorique (P2O5) %oPotasse échangeable (K2O) %oChaux échangeable (CaO) %oXXKKtexii(XA»Xû(:x)eatobd»x«uuMagnésie échangeable (MgO)Capacité d'échange (meq/100 g)Sodium échangeable (meq/100 g)

n.n4 0.5 0.08 0.32

n,nfi 0.180.98 4.20 0.98 10,100.37 0.44 0,39 1,40

_LL5_ 86 117 121

Fer libre %o

Oligoélements (ppm).

INTERPRÉTATION

Page 48: tourbieres de bretagne

STATION AGRONOMIQUE DE LOIRE-ATLANTIQUE26, BOULEVARD VICTÖR-HUGO - 44200 NANTES

, TÉL. 47.86.08

remise par M -

Adresse :

ANALYSE DE TERRE n° 3510.

B. R. G . M.

La source

Origine de l'échantillon : N o m de la pièce de terre:.

C o m m u n e

C o m m u n e

Nantes, le

ORLEANS

fi/nq/7fi

R É F É R E N C E (horizon ou profondeur) n°25 n°26 n°29 n°33

Cailloux et graviers (> 2 m m ) ?oHnnri rHt.fr %_

ANALYSE DE LA TERRE FINE:

Sable grossier (0,2/2 m m ) %Sable fin (0,05/0,2 m m ) %Limon grossier (0,02/0,05 m m ) °o.Limon fin (0,002/0,02 m m ) %Argile (< 0,002 m m ) %Matières organiques °¿

Résistévité e n n / c m / c m 2 (dilution 1/5).Humidité équivalente %Point de flétrissement °o

Densité apparente %

Calcaire total %.Calcaire actif %_pH eau -Besoin en chaux (kg de CaO/ha)_

Carbone %oAzote %oC/N

79,5 85.5

ESULTAT SUR SE

0,6 1.4n n 0.2

lo.5 21.0 14.87.1 13,0 8.9

.3 7.669,0 63.0 65,0

950 500 130060.3 fin.747.n

4.8 4,8 4.9

27.2 28.4 9R a.10,29

Acide phosphorique (PoOs) 7ooDyer-JotKkWékîGrt(X>ÔOtKkll©<li«MPotasse échangeable (KO) %o»xix»»^1<aa>Q(X»»*i)4xlJ6)eQ4X_Chaux échangeable (CaO) %o otxmeqM£0(9X)80<t(latâ(KilMMagnésie échangeable (MgO) %d>oo()oeqiX)aO< X)eotixbltexacacixCapacité d'échange (meq/100 g)Sodium échangeable (meq/100 g)

?fi,4 -12*9- 34 Q

n.n 0.16 0.380,17 0.08

14.fin

3 An 2.80 2.5095 _88_ 104

Fer libre %o.

Oligoélements (ppm).

INTERPRÉTATION

87.3

19.9

JLU3.

66.4

40050.937

4,7

32.413,7923.5

0.080,105.601.20

Page 49: tourbieres de bretagne

STATION AGRONOMIQUE DE LOIRE-ATLANTIQUE

8 OR"AtRIVt LE

SOUS L E *

rí»micp n

P L

ar M B. R

26,

G

BOULEVARD VICTOR-HUGO

ANALYSE DE TERRE

M.

n

44200 NANTES

Na

TÉL. 47.86.08

Adresse :. La Source

Origine de l'échantillon : N o m de la pièce de terre:.

C o m m u n e

Nantes, le ? anfit 1Q7fi

Commune ORLEANS

R É F É R E N C E (horizon ou profondeur)n°27 n°28

Cailloux et graviers (> 2 m m ) %

X5etx«Xtoe<Sö< Humidité

ANALYSE DE LA TERRE FINE:

Sable grossier (0,2/2 m m ) % _Sable fin (0,05/0,2 m m ) %Limon grossier (0,02/0,05 m m ) °o.Limon fin (0,002/0,02 m m ) %Argile (< 0,002 m m ) %Matières organiques % f npyfp ai] fpii

Résistévité e n n / c m / c m 2 (dilution 1/5)_

Humidité équivalente %

Point de flétrissement °o

Densité apparente %

Calcaire total %

Calcaire actif %.

p H eau -

Besoin en chaux (kg de C a O / h a ) _

Carbone %o

Azote %o

C/N

81.0 82,0

RESULTATS S1.?I.fi

»Q 7

550

60,250.4

4.5

43.0

m

Acide phosphorique (P2O5) °lPotasse échangeable (KsO) 'Chaux échangeable (CaO) %oOaxaaq0d)OO<gx-X3ta))oJoJ©c»axi.Magnésie échangeable (MgO) %o<XCCapacité d'échange (meq/100 g )_Sodium échangeable (meq/100 g)_

41

n o n

1?«

Fer libre %o.Oligoélements (ppm).

INTERPRÉTATION

IR SECâ g

5.411.610.0

40047.6

5.5

30.520.44

Q

0.210.15

1.3488

-' i - C . ' '-. \ ;

Page 50: tourbieres de bretagne

STATION AGRONOMIQUE DE LOIRE-ATLANTIQUE26, BOULEVARD VICTOR-HUGO - 44200 NANTES

, TÉL. 47.86.08

remise par M..

Adresse :

ANALYSE D E TERRE n° 3.5U

B. R. G . M. N a n t e s - l e

C o m m u n e ORI FANSLa Source

6/09/76

Origine de l'échantillon : N o m de la pièce de terre:.

C o m m u n e

R É F É R E N C E (horizon ou profondeur) n°34 n°35 n°36 n°37

Cailloux et graviers (> 2 m m ) %Humidité %_

ANALYSE DE LA TERRE FINE:

Sable grossier (0,2/2 m m ) % _Sable fin (0,05/0,2 m m ) °oLimon grossier (0,02/0,05 m m ) VLimon fin (0,002/0,02 m m ) %Argile (< 0,002 m m ) °oMatières organiques °o

Résistévité e n n / c m / c m 2 (dilution 1/5).Humidité équivalente °oPoint de flétrissement °oDensité apparente % :

Calcaire total %Calcaire actif %.p H eau - '•Besoin en chaux (kg de CaO/ha)_

Carbone %oAzote %oC / N

83,5 85,5 84,0

R ISULTATS SUR SEC0.2 0.0 0.10.2 0.1 0.1

n,fi 14,8

Acide phosphorique (P2O5) %olPotasse échangeable (KsO) %odüXÄ0exp(ifi»)g<X)6X*xlxl»X9aiJ-Chaux échangeable (CaO) %o<»xxi)Bq«y)00(8xxîoJMfel©OOΫ-Magnésie échangeable (MgO) %o<Capacité d'échange (meq/100 g )_Sodium échangeable (meq/100 g)_

Fer libre %oOligoélements (ppm).

INTERPRÉTATION

5.23.6

79.2

_5QJL52.844.5

5.3

37,714.4926.0

0.060.25

14.452.54

117

7.55.8 16.8

79.7 57.4

AML67.1 60.844.6 38.7

4.5 4.5

39.1 29.017,?929.6 17,6

0.06 0 .06

n,?ft17.60 9.204.50 3.00

85

0.40.6

6.363,1

59.040.7

5.1

_14.8

23,0

0.05

0,1916.503.80

_95_

Page 51: tourbieres de bretagne

STATION AGRONOMIQUE DE LOIRE-ATLANTIQUE26, BOULEVARD VICTÖR-HUGO - 44200 NANTES

, TÉL. 47.86.08

ANALYSE DE TERRE nc

remise par M B . R . G . M

Adresse : La Source

Origine de l'échantillon : N o m de la pièce de terre:.

C o m m u n e

C o m m u n e

Nantes, le 30 août 1976

ORLEANS

R É F É R E N C E (horizon ou profondeur) N° 32 N° 38 N° 39 N° 43

Cailloux et graviers (> 2 m m ) %

ANALYSE DE LA TERRE FINE:

Sable grossier (0,2/2 m m ) % _Sable fin (0,05/0,2 m m ) %Limon grossier (0,02/0,05 m m ) VLimon fin (0,002/0,02 m m ) %

par perte au feuArgile (< 0,002 m m ) %.Matières organiques %_

Résistévité e n n / c m / c m 2 (dilution 1/5).Humidité équivalente %Point de flétrissement °o

Densité apparente %

Calcaire total %.Calcaire actif %_p H eau - K D C LBesoin en chaux (kg de CaO/ha)_

Carbone %oAzote %oC/N

Acide phosphorique (PsOs) °/ooPotasse échangeable (KsO) %Chaux échangeable (CaO) %oMagnésie échangeable (MgO)Capacité d'échange (meq/100 g)Sodium échangeable (meq/100 g)

Fer libre %o

Oligoélements (ppm).

INTERPRÉTATION

87,7 85,5 75,5

REÍ

0 .1

ULTATS SI

O.l

R SEC

0.10.1 0.1 0.1

17.6 15.6 13.3

1.8 3.1 5.8

4.1 3.0 7.0

76.5 78.1 73,7

300 300 400

53,2 55.3 54,4

41.7 43.1 45.6

5.0 4.6 5.3

39.3 Sft.ft1 F,. Q 4 1P.53 14.91

23.2 26^0

r>Q n.m n}na0.15

17 m 12.90 18.80

1 » ^ J

ion n ?

83,2

0.3

0,1

17.8

4.86,0

71.0

35052,8

43.8

4.9_

35.3

29.1

0.06

0.22

18,20

2.90

112

Page 52: tourbieres de bretagne

STATION AGRONOMIQUE DE LOIRE-ATLANTIQUE26, BOULEVARD VICTOR-HUGO - 44200 NANTES

i TÉL. 47.86.08

remise par M..

Adresse :

ANALYSE DE TERRE n° 3512.

B. R. G . M.La Source

Origine de l'échantillon : N o m de la pièce de terre:.

C o m m u n e

C o m m u n e

Nantes, le 6/Q9/76

ORLEANS

R É F É R E N C E (horizon ou profondeur) n°41 n°42 n°45 n°47

Cailloux et graviers (> 2 m m ) VHumiditp

ANALYSE DE LA TERRE FINE:Sable grossier (0,2/2 m m ) °oSable fin (0,05/0,2 m m ) %Limon grossier (0,02/0,05 m m ) %.Limon fin (0,002/0,02 m m ) %Argile (< 0,002 m m ) °oMatières organiques %

Résistévité e n n / c m / c m 2 (dilution 1/5).Humidité équivalente °oPoint de flétrissement °oDensité apparente %

Calcaire total %.Calcaire actif %_p H eau -Besoin en chaux (kg de C a O / h a ) _

Carbone %oAzote %oC / N

86,5 82,5 78.5

RESULTATS SUR SEC

0.? 0.2 n.in.Q 0.1 0.1

16.4 16.1 19.53.fi 9.3 4.6

4.777.5 6 8 . 9 71 n

40058.2 54.54 4 , ? 4 2 . 9 45 ,6

5.7 4.9 4.fi

31.5 37.2 34.8s,a? 17.08

Acide phosphorique (P2O5) %oDyer-JotttKkiâtexKX)SOte(bitexi$xtiPotasse échangeable (K£>) %Chaux échangeable (CaO) %oMagnésie échangeable ( M g O ) %oCapacité d'échange (meq/100 g)Sodium échangeable (meq /100 g)

2 2 , 0 20.4

0 .05 0.18 0.100 .33 0.16

16.20 7.30n,3Q

12.60

5.70 2.10 4.30107 114 108

Fer libre %oOligoélements (ppm).

INTERPRÉTATION

82,5

J\ 10.0

17.24.4

74.7

j400_

59.543.1

4.6

36.016.9321.3

0.020,136.40

109

Page 53: tourbieres de bretagne

STATION AGRONOMIQUE DE LOIRE-ATLANTIQUE26, BOULEVARD VICTOR-HUGO - 44200 NANTES

, TÉL. 47.86.08

r e m i s e p a r M B . R . G . M

A d r e s s e : I . a

ANALYSE DE TERRE n° 3455.

N a n t e s , l e 3 0 a o û t 1 9 7 6

C o m m u n e O R L E A N S

O r i g i n e d e l ' é c h a n t i l l o n : N o m d e l a p i è c e d e t e r r e : .

C o m m u n e

R É F É R E N C E (horizon ou profondeur) N° 44 N° 46 N° 48 N° 49

C a i l l o u x e t g r a v i e r s ( > 2 m m ) %.Humidité %

A N A L Y S E D E L A T E R R E F I N E :

S a b l e g r o s s i e r ( 0 , 2 / 2 m m ) % _S a b l e f i n ( 0 , 0 5 / 0 , 2 m m ) %L i m o n g r o s s i e r ( 0 , 0 2 / 0 , 0 5 m m )L i m o n f i n ( 0 , 0 0 2 / 0 , 0 2 m m ) %A r g i l e ( < 0 , 0 0 2 m m ) %M a t i è r e s o r g a n i q u e s % p a r

R é s i s t é v i t é e n A / c m / c m 2 ( d i l u t i o n 1 / 5 ) _H u m i d i t é é q u i v a l e n t e %P o i n t d e f l é t r i s s e m e n t ° oD e n s i t é a p p a r e n t e %

C a l c a i r e t o t a l %C a l c a i r e a c t i f %p H e a u - K X KB e s o i n e n c h a u x ( k g d e C a O / h a ) _

C a r b o n e % oA z o t e % oC/N

85.5 82.2 86.1

RESl0.1

LTATS SUR0.1

SEC0.7

0.1 0.0 0.1

13.1 16.9 22.03.2 2.2 6.2

3.7 3.3 4.1

79.ñ 77.5 66.9

300 300 20051.5 52.1 43.642.8 43.2 35.0

4.7 4.9 4.8

37.3 37.1 3? . 7

1 P . O 4 1 4 QP. q,4fi

31 .0 24.8

A c i d e p h o s p h o r i q u e ( P 2 O 5 ) 0 / o o D y e r - i c K ^ M J Ö O ] Q d K X ) O T i t a l x l ] e x e a c u [P o t a s s e é c h a n g e a b l e ( K £ > ) % oC h a u x é c h a n g e a b l e ( C a O )M a g n é s i e é c h a n g e a b l e ( M g O ) % oC a p a c i t é d ' é c h a n g e ( m e q / 1 0 0 g )S o d i u m é c h a n g e a b l e ( m e q / 1 0 0 g )

16.8

n n«=; 0 -04

n i A o i s o . ? 7

1 q .oo Ifi. PO

o no 3,70117 110 90

F e r l i b r e % o

O l i g o é l e m e n t s ( p p m ) .

I N T E R P R É T A T I O N

83.0

0.1

0.1

16.54.5

73.0

20048,240,1

4.7

35.6

23.0_

O tO?0.1 .R

1 Çj. 1 Q

3,4090

DE LA STATION AGKOHOMÎQUE

Page 54: tourbieres de bretagne

STATION AGRONOMIQUE DE LOIRE-ATLANTIQUE26, BOULEVARD VICTOR-HUGO - 44200 NANTES

, TÉL. 47.86.08

remise par M..

Adresse :

ANALYSE DE TERRE n°

B . R. G . M .

.3513.

Rue de la Source

Origine de l'échantillon : Nom de la pièce de terre:.

Commune

Commune

Nantes, le 6/09/76

ORLEANS

R É F É R E N C E (horizon ou profondeur) ne 50 n° 51 n° 53 n° 54

Cailloux et graviers (> 2 m m ) %

Humidité

ANALYSE DE LA TERRE FINE:

Sable grossier (0,2/2 m m ) %Sable fin (0,05/0,2 m m ) %Limon grossier (0,02/0,05 m m ) VLimon fin (0,002/0,02 m m ) %Argile (< 0,002 m m ) %Matières organiques %

Résistévité e n n / c m / c m 2 (dilution 1/5).Humidité équivalente %Point de flétrissement °oDensité apparente %

Calcaire total %.Calcaire actif %_pH eau - K © t _Besoin en chaux (kg de CaO/ha)_

Carbone %oAzote %oC/N

73.0 8?.7 77.R

RESULTAT« SUR SEC0.3 0.20.4 0.1 1.0

18.3 23,79.7 9.0

12.3 14.1 in.g59.0 57.9

400 400 3004Q.1 54.9 45.3

40,fi

4.8 4.fi Fi.fi

3 8 . fi 34.3 27.4

in 3/t 13.16 10.3437.3 26.1

Acide phosphorique (P£>s) 7ooDyer-J»xalxMÉteKrtxx*»JotaHxaaajPotasse échangeable (K2O) %oBMXK«opi(bOOc9C^Kg[k{bt«x»Xi—Chaux échangeable (CaO) %ooxo(oo»)q)(tfi0>QCXXX>j(uMKXttaajMagnésie échangeable (MgO)Capacité d'échange (meq/100 g)Sodium échangeable (meq/100 g)

26.5

0.27 0.24 0.110.40 0.24 0.23

18.FiO 18,?0 2fi.3O3.40 3,Q0

94 1082,20

88

Fer libre %oOligoélements (ppm).

INTERPRÉTATION

fiq.n

JU_11 .712.1lFi.fi59.8

500

56,744,8

5.1

26.4

11.6922.3

0.080,45

16.80

2,2n103

Page 55: tourbieres de bretagne

STATION AGRONOMIQUE DE LOIRE-ATLANTIQUE26, BOULEVARD VICTOR-HUGO - 44200 NANTES

, TÉL. 47.86.08

remise par M._

Adresse :

ANALYSE DE TERRE n° 3514

B . R . Pi. M , ,

La Source

Origine de l'échantillon : N o m de la pièce de terre:.

C o m m u n e

Commune

Nantes, le 6/09/76

ORLEANS

R É F É R E N C E (horizon ou profondeur) n°56 n°57 n°58

Cailloux et graviers (> 2 m m ) %.

Humidité %

ANALYSE DE LA TERRE FINE:

Sable grossier (0,2/2 m m ) %

Sable fin (0,05/0,2 m m ) °o

Limon grossier (0,02/0,05 m m ) V

Limon fin (0,002/0,02 m m ) %

Argile (< 0,002 m m ) °0

Matières organiques °o

Résistévité e n A / c m / c m 2 (dilution 1/5).

Humidité équivalente °oPoint de flétrissement %

Densité apparente °o

Calcaire total %.Calcaire actif %.pH eau - K«X.Besoin en chaux (kg de CaO/ha).

Carbone %o

Azote %oC/N

81.7 78.n 65.7

RESU .TATS SUR SEC2.9 0.2 0.60.1 0.1 0.3

-1U2_15-39.0 15.2 8.8

51.4 69.4 69,6

_5ÛO_ _8ÛO_57.9 55.7 54,43 5 . 3 4?,ft 44.5

5.3 4.7 4.7

24.7 35.0 34.0

8.8Q 13,16

Acide phosphorique (P2O5) °/ool

Potasse échangeable (K2O) %o ( xixaci xXXsx-xacQdxdotoxaxi.

Chaux échangeable (CaO) °/

Magnésie échangeable (MgO)

Capacité d'échange (meq/100 g ) _

Sodium échangeable (meq/100 g)_

O.Rfi n.?n n.n40.34

19.90 16.80n,i5

14.00?,Qf>

82 107 104

Fer libre %oOligoélements (ppm)_

INTERPRÉTATION

DE U. " ; - . - ; > - . ' . r - ' C . ' . '

Page 56: tourbieres de bretagne
Page 57: tourbieres de bretagne
Page 58: tourbieres de bretagne
Page 59: tourbieres de bretagne
Page 60: tourbieres de bretagne
Page 61: tourbieres de bretagne
Page 62: tourbieres de bretagne

GISEMENT DE CHATEAUNEUF ( I etV) nm2

EPAISSEUR DE LA TOURBE

O m à 0,50 m

0,50 m a 1,00 m

1,00 m à 1,50 m

1,50 m a 2,00 m

2,00 m à 2,50 m

2,50 m à 3,00 m

0 0,^*0,3

¡»0,30 •ífiO/

0,70 • 0,70

> 3,00 m

BRGM 76 SGN 341 BPL.0 ,80 m0,70

»2,00 »190 •1,

^ ' V ., 0 , * 0 . 0 , 5 0

Page 63: tourbieres de bretagne

EPAISSEUR DE LA DECOUVERTE

Om a 0,5m

0,5m a 1m

1m

BRGM 76 SGN 341 BPL Annexe n' 7

GISEMENT DE CHATEAUNEUF (let V) nm2

'OJO

•0.20 * 0>30

Page 64: tourbieres de bretagne
Page 65: tourbieres de bretagne

Bassin de la Lei ta ,

( Vallée de l'Isole )

GUISCRIFF

Echelle : 1/2.500•0,00

»0,00 »O.flT

*o,oo

• 0,50

LANDES

,2,30

3,00 \ ! ' ','.

-. »0,60

•0,00

.'1,20

S

E

D

N

C

B

URFACE : 12 Ha

PAIS5EUR MOYENNE : 0,

ECOUVE

ATURE

UBAGE

RGM 76

RTE : Neanf

DE LA TOURBE

(approximatif) :

SGR 341 BPL

90 m

f)°24

: Noire mousseuse

108.000 m 5

Annexe n° 9

•0,00

1,00 •• 2,30 ^ • 0,00

'0,00

»0,30

' , . , , 1 ' \ ~N \

/ /

• 0,30

• 0,20

, # ? ^ N x

V\

\\

>0,00

• 0,00

•0,30

PATURAGES

0,80

•0,00 *0.00

,0,00

•0,30

.0 00

*0,00

• 1,20

LANDES

• 1,70

•0.00

• 0,00 -- _ '

Page 66: tourbieres de bretagne

•I I

/ ;» \

1 \

Cultures

1 N ^

n°26

Riv. du Pont Rouge (Vallée de l'Elle)

SÍ TUGDUAL

SURFACE : 2,50 Ha

EPAISSEUR MOYENNE: 2,00 m _ DECOUVERTE:0,15

NATURE DE LA T O U R B E : Noire mousseuse

CUBAGE (approximatif) : 50.000 m '

Echelle : 1/2.500

BRCM 76 SGR 341 BPL Annexe n°10

\

\ \ x N V À \

Page 67: tourbieres de bretagne

n°27

Bassin du B la vet

(Vallée de la Sarre)

51LFIAC

SURFACE : 7 Ha _ CULTURE : TourbièreEPAISSEUR MOYENNE. 110 mDECOUVERTE : Néant -CUBAGE : 77.000 m*TOURBE . Mousseuse , terreuseEchelle : 1/2.500

BRGM 76 SGR 341 BPL Annexe 11

¿vW ^ \ \

, 0 , 2 0

»0,00

,0,80

1,60

•0 ,50

.1,10

. 1,W

Partie

Exploitée

090

• 0,50

• 0 , 0 0

,0,60

+ 0.00

opo.

.1,00

0/8O• 0,001

1.20

+ 0,00

• 1,60

/

'••,!'/.'''> 0 ,00

.0,0ft-

\ " \ V

\ v \ O > ^

' ' ' / n / < i f H i i i i iHii i»'1

Page 68: tourbieres de bretagne

Echelle

BRGM

1

76

Bassin du Blavet

KERGRIST

/5.000

SGR 341 BPL Annexe n°

28

12

COMMUNE DE

SÍ OUEN

Cn-e DEMUR DE BRETAGNE

le Guily

SURFACE . 2 Ha _ ROUTE à 150 m

EPAISSEUR MOYENNE : 1,10 m

NATURE DE LA TOURBE : Mousseuse,compacte

CUBAGE (approximahF ) : 20.000 m 1

EAU de +0,10 à - 0,50

DECOUVERTE : Néant

Kenandy

SURFACE : 12 Ha . R O U T E à 150 m

EPAISSEUR MOYENNE : 110 m

: DECOUVERTE . Néant

NATURE DE LA TOURBE : Mousseuse compact«

CUBAGE ( approximatif ) : 130.000 m *

P A H Af ifim ô -n Sfl

Mur de Bretagne

•0,00

Cultures

Friches

Page 69: tourbieres de bretagne

n°30Bassin du B la vet

(Vallée de la Sarre)

GUERN

SURFACE : 2 Ho - ROUTE à 0,400 km

EPAISSEUR M O Y E N N E . 1 m > DECOUVERTE.0,20

NATURE DE LA TOURBE : Noire mousseuse

CUBAGE : 20000 m * _ EAU 0,005 du sol

Echelle : 1/2.500BRGM 76 SGR 341 BPL Annexe 13

\ ^ l ( ' ' /

\ \ \ I H I » / / , , / ' /

Page 70: tourbieres de bretagne
Page 71: tourbieres de bretagne

BRGM 76 SOR 341 BPL n°3¿bis

Bassin de la Vilaine

THEILLAC ( Morbihan)

SEVER AC (Loire Atlantique)

SURFACE : 3 HaEPAISSEUR MOYENNE: 2mDECOUVERTE : 0,20 m à 0,50NATURE DE LA TOURBE : BruneCUBAGE : 190000 m*

Echelle: 1/2.500 Annexe n°15

COMMUNE

DE

THEILLAC

Ma rais

de

la Haie

0.00

Sous

+ o,oo

2,50

• 1.S0 ,-fii

2.70

f/

+0,00 V

• 170

COMMUNE

DE+ 0,00

SEVERAC

1,00

Page 72: tourbieres de bretagne

SURFAC

NATURE

C

E

S

UBAGE

chelle

R G M

n¡ 34Bassin de l'Aulne

DINEAULT

E: 8 ha - EPAISSEUR MOYENNE--0,80 m

DE LA TOURBE^

(approximatif) 65 000 m 3

.1/5000

76 SOR 34 1 B PL- Annexe 16

•"•"ifi'S"':

1 SO

100*

'rtieploitee

1,00

120

0,50

Page 73: tourbieres de bretagne

Bassin de l'Odet

EDERN

SURFACE : 2 Ha

EPAISSEUR MOYENNE : 1,00 m

DECOUVERTE : 0,20 m

NATURE DE LA TOURBE .compacte

CU B A G E (approximatif) : 20.000

Echelle •. 1/2.500

n°3t>

, glaiseuse3

m

BRGM 76 SGR 341 BPL Annexe 17

• 0,00

0,20

•0 00

Fosses«xtracti

+1.10

• 110

1,00

Cabanel'exploitation

.0,60

120

hydraulique

0,20

• 0,00

•0,30

.0,00

0.00

OftO

Page 74: tourbieres de bretagne

Parc

A mou Bihan

N

Bassin de l'Odetn°37

SURFACE

BRIEC-DE-

: : 5 Ha

EPAISSEUR MOYENNE

DECOUVERTE : 0,25 m

NATURE

CUBAGE

Echelle

BRGM

DE LA TOURBE

(approximahF )

1/2 500

L'ODET

: 1,10 m

compacte, noire c\

: 55000 m *

76 SGR 341 BPL Annexe

brurx

16

0,00

'0,50 »0,40 »0,00

0,00 1,00 .0,70

,0,60

,0,60

0,80

. 0 , 8 0

Fosse

d'extraction

.0.00

,0,00

• 0,00 ,v,so •0 .40 • 0.00/'

Route

Cabane de| l'exploitation

deHangar

Page 75: tourbieres de bretagne

Bassin de I 'Aulne

SPEZET

n? 36

EPAISSEUR M O Y E N N E : 1.30 m

DECOUVERTE • 0.10 rn

NATURE DE LA TOURBE: mousseusenoire cendreuse

CUBAGE approximatif : 650 000m3

Echelle- 1/5000

BROM 76 SO R 341 B P L Annexe 19

N

Cude!

2.80

\G lais eux •• *ioo

A80

• ' # Tourbe et G/a/se2 00

2,00 * •

1 1,20 • 1,50

2,60

.2.50

- - -

2,5 C .

\

*

7,50

. - '

••

• 110*

2 00 ''' • , '

Glaiseux

0,50

/

• -

l\

\

• • •

— .

Baraques

.' Glaiseux

Page 76: tourbieres de bretagne

sT-*>

Tourbières du Marais de SÍ Michel

(Communes de Brtnmhs et Bormeur)(Finistère)

E Z Z Z T O U R B E S NOIRES (deja exploif-ees enEPAISSEUR M O Y E N N E ^ 1.3m r

C U B A G E APPROXlMATiF + du 1/2 million m 3

f i

D E C O U V E R T E MOYENNE • 0,1 mEchelle- 1/25 000B R G M 76 S G R 34 1 BPL Annexe 20

^

' * l\

íi

L J ~ •••

.' f

136 139 140

; • / oh'