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432 Société de Neurochirurgie de Langue Franc ¸ aise. Réunion annuelle de Paris (26–28 novembre 2012) / Neurochirurgie 58 (2012) 409–450 sivement depuis deux mois, non axile, inflammatoire dans l’un des deux cas, avec un chemosis et un pseudo-ptosis. L’enfant de trois ans présente au fond d’œil, un œdème papillaire stade III. Chez l’enfant de quatre ans, on note la présence d’une paralysie du muscle droit interne. Le fond d’œil n’a pu être fait. L’IRM a montré une formation kystique hypo-intense en T1, hyperintense en T2, avec une exophtalmie stade III dans le deuxième cas, refoulant le nerf optique : intra-conique dans le premier cas, extra-conique dans le deuxième cas. Les patients ont été opérés par un abord fronto-orbitaire mono-bloc, le kyste hydatique a été évacué par hydropulsion dans un cas. L’examen anatomopathologique a confirmé le diagnostic de kyste hydatique. Résultats.– Devant toute exophtalmie unilatérale, un examen radiologique (TDM ou IRM) orbitaire permet toujours le dia- gnostic étiologique et conduit au traitement chirurgical en urgence. La confirmation du diagnostic est apportée par l’examen anatomopathologique. L’évolution clinique et radiologique en postopératoire était très satisfaisante. On n’a pas noté de récidive. Conclusion.– Le kyste hydatique intra-orbitaire est une urgence chi- rurgicale. Le pronostic visuel de l’œil atteint est mis en jeu par la compression du nerf optique. Le meilleur traitement reste tou- jours la prévention de l’hydatidose, d’où l’intérêt d’une éducation sanitaire sur les modes de contamination et les mesures d’hygiène générale. http://dx.doi.org/10.1016/j.neuchi.2012.10.075 Affiché-P13 Apport de la vidéo-angiographie au vert d’indocyanine dans le traitement chirurgical du conflit vasculo-nerveux J.-D. Born a , H.J. Renwart a , J.-C. Cajot a , V. Bonhomme b a Service de neurochirurgie, centre hospitalier de la Citadelle, Liège, Belgique b Service universitaire d’anesthésie, centre hospitalier de la Citadelle, Liège, Belgique Introduction.– Le but du travail est d’évaluer l’intérêt de la vidéo-angiographie opératoire au vert d’indocyanine (Infracyanine ® – Laboratoire SERB – Paris) [VAO-ICG] pour apprécier la présence d’un conflit vasculo-nerveux [CVN]. Matériel et méthode.– Vingt-neuf patients opérés d’un CVN ont été inclus. Vingt-deux [64,2 ± 14 ans] présentaient une névral- gie du V, six [55,7 ± 16,4 ans] un hémispasme facial [HSF] et un [67 ans] souffrait d’une névralgie du IX. Après exposition du CVN et avant la décompression chirurgicale, un bolus intra- veineux de 12,5 mg/5 mL d’ICG a été administré. L’évolution de la fluorescence au voisinage du CVN a été enregistrée par une caméra vidéo. Un bolus identique a été répété après décompression. Résultats.– Chez tous les patients, la VAO-ICG offre une excellente visualisation séquentielle de la vascularisation artérielle, capillaire et veineuse de l’angle ponto-cérébelleux. Sur les 23 névralgies du V et du IX, nous avons trouvé 14 compressions artérielles, trois vei- neuses et cinq mixtes. Chez un malade, nous n’avons pas mis en évidence de CVN. Nous montrons que l’importance du CVN peut être estimée par la visualisation du flux sanguin à travers la struc- ture nerveuse comprimée. Par contre, cette VAO-ICG ne nous a permis de visualiser le CVN que chez un seul des six patients qui présentaient un HSF. En effet, le calibre important des vaisseaux par rapport au nerf facial masque dans la plupart des cas le conflit. La répétition de l’examen après la décompression, permet d’affirmer l’absence de structure vasculaire résiduelle éventuellement conflic- tuelle au voisinage du nerf. Conclusion.– Dans les atteintes du V, la VAO-ICG apporte des infor- mations complémentaires à l’imagerie opératoire classique quant à la nature et à la sévérité du CVN. Elle permet aussi d’affirmer l’absence de conflit résiduel. Pour le traitement de l’hémispasme, cette technique ne nous semble pas utile. La surveillance du réflexe de Möller-Jannetta nous paraît plus importante. http://dx.doi.org/10.1016/j.neuchi.2012.10.076 Affiché-P14 Réponse hémodynamique corticale induite par la stimulation cérébrale profonde des deux noyaux sous-thalamiques lors d’une tâche motrice : résultats préliminaires d’une étude en imagerie optique M. Lefranc c , M. Mahmoudzadeh a , D. Le Gars b , F. Wallois a , P. Krystowiak c a Inserm U1105, groupe de recherche sur l’analyse multimodale de la fonction cérébrale (GRAMF), UPJV, Amiens, France b Service de neurochirurgie, CHU d’Amiens, Amiens, France c Service de neurologie, CHU d’Amiens, Amiens, France Introduction.– La stimulation cérébrale profonde du noyau sous- thalamique (STN-DBS) est un traitement efficace de la maladie de Parkinson. Cependant, l’efficacité de la STN-DBS repose sur des mécanismes encore inconnus. Dans cette étude, en utilisant l’imagerie optique, nous avons évalué les changements hémo- dynamiques corticaux induits par STN-DBS de deux patients parkinsonien. Matériel et méthode.– Nous avons réalisé une étude d’imagerie optique en utilisant la spectroscopie proche infrarouge (NIRS) chez deux patients parkinsoniens après STN-DBS. Nous avons mesuré les changements hémodynamiques corticaux en condition « On et Off stimulation » lors d’une tâche motrice (mouvement de la main gauche). Les changements de concentration relative de l’oxy- hémoglobine (HbO), désoxy-hémoglobine (DHb) et hémoglobine totale (HbT) ont été analysés en continu. Résultats.– Pour les deux patients les résultats sont similaires. L’HbO et HbT ont augmenté immédiatement après le début de la tâche motrice, puis ont diminué progressivement lorsque la tâche motrice a été poursuivie. En période de stimulation électrique, une diminution de l’HbO et une augmentation de la DHb sont obser- vées dans les régions corticales sensori-motrices, l’aire motrice supplémentaire et le cortex frontal dorso-latéral. La diminution de HbO est plus importante dans l’hémisphère où la stimulation est la plus importante. Pendant la tâche motrice, stimulateur ouvert, on observe une augmentation spécifique de HbO en regard de la zone main/membre supérieur du cortex moteur primaire et cortex fron- tal dorso-latéral alors que les autres régions corticales présentaient parallèlement une persistance de la diminution de HbO. Conclusion.– Cette étude montre que la NIRS est un outil effi- cace pour mesurer la variation hémodynamique locale corticale au cours de la STN-DBS. Cette étude corrobore celles réalisées en imagerie TEP et fournit de nouveaux arguments en faveur d’une diminution du débit sanguin cérébrale cortical (soit dimi- nution de l’activation corticale) par la STN-DBS en regard du cortex sensori-moteur primaire et du cortex frontal dorso-latérale (cortex associatif). http://dx.doi.org/10.1016/j.neuchi.2012.10.077 Affiché-P15 Traitement de sauvetage de l’état de mal de névralgie faciale essentielle par stimulation électrique des nerfs grand occipitaux D. Fontaine , E. Bozzolo , N. Chivoret , P. Paquis , M. Lanteri-Minet CHU de Nice, Nice, France Introduction.– Nous rapportons pour la première fois un cas de névralgie faciale essentielle (NFE) en état de mal douloureux traitée efficacement par stimulation des nerfs grands occipitaux (SENGO), en l’absence d’autre alternative thérapeutique.

Traitement de sauvetage de l’état de mal de névralgie faciale essentielle par stimulation électrique des nerfs grand occipitaux

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Page 1: Traitement de sauvetage de l’état de mal de névralgie faciale essentielle par stimulation électrique des nerfs grand occipitaux

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32 Société de Neurochirurgie de Langue Francaise. Réunion annuelle

ivement depuis deux mois, non axile, inflammatoire dans l’unes deux cas, avec un chemosis et un pseudo-ptosis. L’enfant derois ans présente au fond d’œil, un œdème papillaire stade III.hez l’enfant de quatre ans, on note la présence d’une paralysie duuscle droit interne. Le fond d’œil n’a pu être fait. L’IRM a montré

ne formation kystique hypo-intense en T1, hyperintense en T2,vec une exophtalmie stade III dans le deuxième cas, refoulante nerf optique : intra-conique dans le premier cas, extra-coniqueans le deuxième cas. Les patients ont été opérés par un abordronto-orbitaire mono-bloc, le kyste hydatique a été évacué parydropulsion dans un cas. L’examen anatomopathologique aonfirmé le diagnostic de kyste hydatique.ésultats.– Devant toute exophtalmie unilatérale, un examenadiologique (TDM ou IRM) orbitaire permet toujours le dia-nostic étiologique et conduit au traitement chirurgical enrgence. La confirmation du diagnostic est apportée par l’examennatomopathologique. L’évolution clinique et radiologique enostopératoire était très satisfaisante. On n’a pas noté deécidive.onclusion.– Le kyste hydatique intra-orbitaire est une urgence chi-urgicale. Le pronostic visuel de l’œil atteint est mis en jeu para compression du nerf optique. Le meilleur traitement reste tou-ours la prévention de l’hydatidose, d’où l’intérêt d’une éducationanitaire sur les modes de contamination et les mesures d’hygièneénérale.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.neuchi.2012.10.075

ffiché-P13pport de la vidéo-angiographie au vert’indocyanine dans le traitement chirurgical duonflit vasculo-nerveux

.-D. Born a, H.J. Renwart a, J.-C. Cajot a, V. Bonhomme b

Service de neurochirurgie, centre hospitalier de la Citadelle, Liège,elgiqueService universitaire d’anesthésie, centre hospitalier de la Citadelle,iège, Belgique

ntroduction.– Le but du travail est d’évaluer l’intérêt dea vidéo-angiographie opératoire au vert d’indocyanineInfracyanine® – Laboratoire SERB – Paris) [VAO-ICG] pourpprécier la présence d’un conflit vasculo-nerveux [CVN].atériel et méthode.– Vingt-neuf patients opérés d’un CVN ont

té inclus. Vingt-deux [64,2 ± 14 ans] présentaient une névral-ie du V, six [55,7 ± 16,4 ans] un hémispasme facial [HSF] etn [67 ans] souffrait d’une névralgie du IX. Après expositionu CVN et avant la décompression chirurgicale, un bolus intra-eineux de 12,5 mg/5 mL d’ICG a été administré. L’évolutione la fluorescence au voisinage du CVN a été enregistréear une caméra vidéo. Un bolus identique a été répété aprèsécompression.ésultats.– Chez tous les patients, la VAO-ICG offre une excellenteisualisation séquentielle de la vascularisation artérielle, capillairet veineuse de l’angle ponto-cérébelleux. Sur les 23 névralgies du Vt du IX, nous avons trouvé 14 compressions artérielles, trois vei-euses et cinq mixtes. Chez un malade, nous n’avons pas mis envidence de CVN. Nous montrons que l’importance du CVN peuttre estimée par la visualisation du flux sanguin à travers la struc-ure nerveuse comprimée. Par contre, cette VAO-ICG ne nous aermis de visualiser le CVN que chez un seul des six patients quirésentaient un HSF. En effet, le calibre important des vaisseaux parapport au nerf facial masque dans la plupart des cas le conflit. Laépétition de l’examen après la décompression, permet d’affirmer’absence de structure vasculaire résiduelle éventuellement conflic-uelle au voisinage du nerf.

onclusion.– Dans les atteintes du V, la VAO-ICG apporte des infor-ations complémentaires à l’imagerie opératoire classique quantla nature et à la sévérité du CVN. Elle permet aussi d’affirmer

’absence de conflit résiduel. Pour le traitement de l’hémispasme,

ris (26–28 novembre 2012) / Neurochirurgie 58 (2012) 409–450

cette technique ne nous semble pas utile. La surveillance du réflexede Möller-Jannetta nous paraît plus importante.

http://dx.doi.org/10.1016/j.neuchi.2012.10.076

Affiché-P14Réponse hémodynamique corticale induite par lastimulation cérébrale profonde des deux noyauxsous-thalamiques lors d’une tâche motrice :résultats préliminaires d’une étude en imagerieoptiqueM. Lefranc c, M. Mahmoudzadeh a, D. Le Gars b, F. Wallois a,P. Krystowiak c

a Inserm U1105, groupe de recherche sur l’analyse multimodale de lafonction cérébrale (GRAMF), UPJV, Amiens, Franceb Service de neurochirurgie, CHU d’Amiens, Amiens, Francec Service de neurologie, CHU d’Amiens, Amiens, France

Introduction.– La stimulation cérébrale profonde du noyau sous-thalamique (STN-DBS) est un traitement efficace de la maladiede Parkinson. Cependant, l’efficacité de la STN-DBS repose surdes mécanismes encore inconnus. Dans cette étude, en utilisantl’imagerie optique, nous avons évalué les changements hémo-dynamiques corticaux induits par STN-DBS de deux patientsparkinsonien.Matériel et méthode.– Nous avons réalisé une étude d’imagerieoptique en utilisant la spectroscopie proche infrarouge (NIRS) chezdeux patients parkinsoniens après STN-DBS. Nous avons mesuréles changements hémodynamiques corticaux en condition « Onet Off stimulation » lors d’une tâche motrice (mouvement de lamain gauche). Les changements de concentration relative de l’oxy-hémoglobine (HbO), désoxy-hémoglobine (DHb) et hémoglobinetotale (HbT) ont été analysés en continu.Résultats.– Pour les deux patients les résultats sont similaires.L’HbO et HbT ont augmenté immédiatement après le début de latâche motrice, puis ont diminué progressivement lorsque la tâchemotrice a été poursuivie. En période de stimulation électrique, unediminution de l’HbO et une augmentation de la DHb sont obser-vées dans les régions corticales sensori-motrices, l’aire motricesupplémentaire et le cortex frontal dorso-latéral. La diminution deHbO est plus importante dans l’hémisphère où la stimulation est laplus importante. Pendant la tâche motrice, stimulateur ouvert, onobserve une augmentation spécifique de HbO en regard de la zonemain/membre supérieur du cortex moteur primaire et cortex fron-tal dorso-latéral alors que les autres régions corticales présentaientparallèlement une persistance de la diminution de HbO.Conclusion.– Cette étude montre que la NIRS est un outil effi-cace pour mesurer la variation hémodynamique locale corticaleau cours de la STN-DBS. Cette étude corrobore celles réaliséesen imagerie TEP et fournit de nouveaux arguments en faveurd’une diminution du débit sanguin cérébrale cortical (soit dimi-nution de l’activation corticale) par la STN-DBS en regard ducortex sensori-moteur primaire et du cortex frontal dorso-latérale(cortex associatif).

http://dx.doi.org/10.1016/j.neuchi.2012.10.077

Affiché-P15Traitement de sauvetage de l’état de mal denévralgie faciale essentielle par stimulationélectrique des nerfs grand occipitauxD. Fontaine , E. Bozzolo , N. Chivoret , P. Paquis , M. Lanteri-MinetCHU de Nice, Nice, France

Introduction.– Nous rapportons pour la première fois un cas denévralgie faciale essentielle (NFE) en état de mal douloureux traitéeefficacement par stimulation des nerfs grands occipitaux (SENGO),en l’absence d’autre alternative thérapeutique.

Page 2: Traitement de sauvetage de l’état de mal de névralgie faciale essentielle par stimulation électrique des nerfs grand occipitaux

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Société de Neurochirurgie de Langue Francaise. Réunion annuelle

ésultats.– Il s’agissait d’une femme de 76 souffrant de NFE V2 droiteepuis 14 ans et déjà traitée par radio-chirurgie et six rhizoto-ies gassériennes percutanées. Depuis deux mois, elle présentait

ne exacerbation douloureuse résistante au traitement habituelcarbamazépine, baclofène), et aux perfusions de phosphophény-oïne et lidocaine. En dépit des gestes précédents, les douleursardaient les caractéristiques de NFE avec gâchette cutanée, à laocalisation et la mastication, entraînant un mutisme et une dénu-rition sévère (amaigrissement 6 kg). La ponction du trou ovale’avéra techniquement impossible. Malgré l’existence d’un conflitasculo-nerveux sur l’IRM, une décompression fut réfutée du faitu mauvais état général. À titre compassionnel, deux électrodese SENGO furent implantées sous anesthésie locale. La stimulationontinue entraîna une diminution progressive de l’intensité des ticsouloureux puis de leur fréquence, permettant la ré-alimentation.près dix jours, les douleurs avaient quasiment disparu. Les deuxlectrodes transitoires furent retirées et la stimulation cessa. Lesouleurs réapparurent progressivement deux semaines plus tard

usqu’à leur niveau préopératoire. Compte tenu de l’efficacité ini-iale, un système définitif de SENGO fut implanté. La stimulationontinue entraîna une amélioration progressive selon la mêmehronologie, estimée par la patiente à 50 % puis 90 % après un et,5 mois respectivement, maintenue par la suite (suivi de quatreois).

onclusion.– Un effet placebo (ressenti des paresthésies occipi-ales SENGO-induites) ou une amélioration spontanée de la NFEe peuvent être exclus mais sont peu probables compte tenu de lahronologie de l’amélioration et sa reproductibilité. Cette obser-ation suggère que la SENGO pourrait être une nouvelle optionhérapeutique dans la NFE, dont l’efficacité à long terme et la placeestent toutefois à évaluer.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.neuchi.2012.10.078

ffiché-P16estion des complications des électrodesylindriques percutanées pour stimulationédullaire : intérêt du remplacement par

lectrodes chirurgicales. Pennes , D. Fontaine , D. Rasendrarijao , P. Paquis

Hôpital Pasteur, CHU de Nice, Nice, France

ntroduction.– Les complications mécaniques des électrodesylindriques percutanées (ECP) de stimulation médullaire sontréquentes, mais il existe peu de données dans la littératureoncernant leur gestion. Nous avons revu rétrospectivement cesomplications et leur gestion sur une série de patients porteurs’une stimulation médullaire par ECP pour traitement de douleurseuropathiques des membres inférieurs.atériel et méthode.– Entre 2005 et 2011, 126 patients ont bénéficié

’une stimulation médullaire avec un test externe positif (> 8 jours).hez 60 patients (48 %) une ECP a été implantée d’emblée. L’âgeoyen était de 59 ans. Dans 85 % des cas, les patients avaient

es douleurs neuropathiques après chirurgie rachidienne. Le suivioyen était de 60 mois.

ésultats.– Sur 60 patients, 28 (46 %) ont présenté une complicationécanique de leur système. Il y avait dix (16,6 %) problèmes lié

u matériel, sept migrations (11,6 %), six pertes d’efficacité (10 %),inq pertes secondaires de couverture de la zone douloureuse (8 %).ous les patients ont été réopérés avec remplacement de l’ECPar une électrode chirurgicale plate par laminectomie partielle.e remplacement a eu lieu à 24 mois en moyenne et 87 % desatients ont pu retrouver une stimulation efficace à un an en post-pératoire. Sur les 60 patients ayant bénéficié d’une implantation’ECP, le taux global d’ablation de matériel pour perte d’efficacitétait de 20 %.

onclusion.– Les électrodes cylindriques ont l’avantage de pouvoirtre implantées par voie percutanée sous anesthésie locale, alorsue les électrodes chirurgicales nécessitent une chirurgie plus inva-

ris (26–28 novembre 2012) / Neurochirurgie 58 (2012) 409–450 433

sive. Dans une étude comparative (Neurosurgery 2005, North), letaux de complications mécaniques et de migration était plus élevéavec les électrodes cylindriques, comme dans notre expérience.Nos résultats suggèrent que ces complications mécaniques des ECPpeuvent être prises en charge de manière efficace en optant pourleur remplacement par une électrode chirurgicale plate.

http://dx.doi.org/10.1016/j.neuchi.2012.10.079

Affiché-P17Traitement de la névralgie du trijumeau de lapersonne âgée par décompressionmicrovasculaireJ. Born , H.J. Renwart , C. Ramquet , V. Bonhomme , J.-D. BornService de neurochirurgie, centre hospitalier de la Citadelle, Liège,Belgique ; service universitaire d’anesthésie, centre hospitalier de laCitadelle, Liège, Belgique

Introduction.– L’objectif de ce travail rétrospectif est d’évaluerl’efficacité et la sécurité du traitement de la névralgie du trijumeau(NT) par décompression microvasculaire (DMV) chez les patientsde plus de 70 ans.Matériel et méthode.– De juin 1990 à décembre 2011, nous avonsopéré 87 patients d’un âge moyen de 75,6 ans [70–88 ans]. La duréemoyenne du suivi est de 3,2 ± 2,8 ans. La classification de l’AmericanSociety of Anesthesiologists (ASA) a été utilisée pour évaluer l’étatgénéral du patient.Résultats.– Notre série comporte 36 hommes et 51 femmes. Le scoreASA est d’un chez 53 % des patients, deux chez 29 % et trois chez 18 %.La médiane de l’évolution préopératoire est de 72 mois [3–360 m].Vingt-deux patients avaient été traités préalablement par une autretechnique chirurgicale. Chez 49 patients, le conflit est artériel ; ilest veineux ou mixte chez 16. Lors de la sortie, 86 patients ne pré-sentent plus de douleurs. Une récidive de la NT a été observéechez neuf patients [délai :2 mois–5 ans] (10 %). Dans le mois qui suitl’intervention, nous n’avons observé aucun décès et les complica-tions sont peu nombreuses : écoulement de LCR (un), cophose (un),parésie oculomotrice transitoire (trois), confusion (trois), FA (un),OAP (un), infection systémique (deux). À tous les âges, céphalées,nausées et vomissements sont des observations habituelles aprèsDMV.Conclusion.– La DMV apparaît donc comme une intervention sûreet efficace même chez la personne âgée et avec un score ASA degrade 1 à 3. La littérature lui reconnaissant une efficacité supérieureaux techniques « destructives », nous considérons qu’elle est sous-utilisée après l’âge de 70 ans.

http://dx.doi.org/10.1016/j.neuchi.2012.10.080

Affiché-P18Évaluation de la précision stéréotaxique de latomodensitométrie peropératoire O-armI. Gobej a, A. Boulin b, F. Bourdain c, C. Hausser-Hauw d,B. Szekely e, E. Mireau a, E. Cuny f, S. Gaillard a, B. Jarraya a,g,h

a Service de neurochirurgie, hôpital Foch, Suresnes, Franceb Service de neuroradiologie, hôpital Foch, Suresnes, Francec Service de neurologie, hôpital Foch, Suresnes, Franced Service de neurophysiologie, hôpital Foch, Suresnes, Francee Service d’anesthésie, hôpital Foch, Suresnes, Francef Service de neurochirurgie, CHU de Bordeaux, Bordeaux, Franceg Université de Versailles (UVSQ), Versailles, Franceh Inserm Avenir, CEA, Neurospin, Saclay, France

Introduction.– Dans la chirurgie stéréotaxique de stimulation céré-brale profonde (SCP), la tomodensitométrie classique (TDMc)postopératoire permet de localiser les électrodes au moyen d’une

fusion avec l’IRM cérébrale pré-implantation. Une tomodensitomé-trie intra-opératoire (TDMi) permettrait d’étudier la localisationdes électrodes pendant la procédure chirurgicale. Cela nécessite