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Transition épidémiologique en néphro-gériatrie

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Page 1: Transition épidémiologique en néphro-gériatrie

346 Communications affichées / Néphrologie & Thérapeutique 10 (2014) 331–378

thie diabétique. Les atteintes rénales retrouvées à la PBR chez cegroupe de NND étaient comme suit : GNEM, GNMP, GNEC pauci-immune, LGM, HSF, néphropathie à IgA et NTI chronique. Chez legroupe NND, nous avons noté de manière significative par rapportau groupe de ND, une prédominance féminine (58 % vs 15 % pourND), une évolution de diabète plus courte (3,52 ± 4,54 ans pourNND) ; et l’absence de rétinopathie diabétique dans 83 % du groupeNND. La fonction rénale est altérée chez le groupe de ND par rapportau groupe de NND de manière significative.Discussion et conclusion Notre série montre que la NND est fré-quente chez nos patients diabétiques (48 %). Les facteurs prédictifsde la NND qu’on a retrouvés et rapportés dans la littérature sont :l’absence de rétinopathie et une évolution courte du diabète. Laréalisation d’une PBR devant toute suspicion de NND s’impose afinde guider le traitement et améliorer le pronostic rénal.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara-tion d’intérêt.

http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2014.07.174

AN39

Transition épidémiologique ennéphro-gériatrieN. Zenasni ∗, F. Kanbouchi , A. Izem , S. El Khayate , M. Zamd ,G. Medkouri , M. Benghanem Gharbi , B. RamdaniNéphrologie, Dialyse et Transplantation Rénale, CHU Ibn Rochd,Casablanca, Maroc∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (N. Zenasni)

Introduction Les avancées dans le domaine de la santé ont permisl’allongement de l’espérance de vie qui est estimée en moyenneà 76,11 ans actuellement dans notre pays. Par conséquent, unnombre plus important de glomérulopathies est diagnostiqué chezles sujets âgés. L’objectif est de comparer les aspects histologiquesdes glomérulopathies des sujets âgés entre 2 périodes et d’analyserles différences épidémiologiques.Patients et méthodes Une série de 161 patients biopsiés âgés deplus de 65 ans, répartie sur 2 périodes : la 1ère entre 2000 et 2007,la 2ème entre 2008 et 2013. Le diagnostic de la glomérulopathie aété porté essentiellement sur la biopsie rénale (93,16 %), parfois parbiopsie des glandes salivaires (3,72 %).Résultats Durant ces 2 périodes, 161 biopsies ont été réalisées :150 PBR (97 durant la 1re période et 58 durant la 2ème) et 6 biop-sies salivaires (3 puis 3). La moyenne d’âge était de 72,5 à la 1ère

période contre 71,51 ans. Le sex-ratio H/F à la 1ère période étaitde 1,5 contre 0,7 à la 2ème période. Le syndrome néphrotique (SN)pur était l’indication majeure de la biopsie rénale à la 1ère périodecontre une fréquence du SN impur à la 2ème période. Les glomérulo-pathies secondaires (surtout l’amylose) prédominaient dans la 1ère

période et durant la 2ème période, les glomérulopathies primitives(GNEM, LGM) prédominaient.Discussion et conclusion Les anomalies rénales découvertes chezles sujets âgés sont souvent considérées comme le résultat duvieillissement rénal. Cependant, au moins 40 % des biopsies rénalesmènent au diagnostic des pathologies nécessitant un traitementagressif. Dans la littérature, on note la fréquence des glomérulo-pathies primitives ce qui rejoint la 2ème période et diffère de la1ère période. Le SN et la GNRP semblent les principales présenta-tions. Bien que la PBR soit discutée chez cette tranche d’âge, ellegarde un intérêt certain dans le diagnostic histologique précis desglomérulopathies ce qui conduit à un traitement approprié.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara-tion d’intérêt.

http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2014.07.175

AN40

L’atteinte rénale au cours dulymphome du manteauS. Toumi ∗, Y. Chaabouni , S. Feki , I. Agrebi , H. Chaker ,K. Kammoun , S. Yaich , K. Charefeddine , F. Jarraya , M. Elloumi ,M. Kharrat , J. HachichaNéphrologie, Hôpital Hédi Chaker, Sfax, Tunisie∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (S. Toumi)

Introduction Le lymphome du manteau (LM) représente undes sous-types les plus rares et agressifs des lymphomes non-hodgkiniens (LMNH). L’atteinte rénale associée au LM est très rare.Nous rapportons le cas d’une glomérulonéphrite membranoproli-férative (GNMP) paranéoplasique secondaire à un LM gastrique.Patients/Méthodes/Observation Il s’agit d’une femme de 76 anshospitalisée pour exploration d’une anémie. Une colonoscopie amontré un aspect pétéchial diffus de la muqueuse recto-colique.L’histologie a objectivé une infiltration colique par un lymphomeà petites cellules. L’immuno-histochimie a conclu à un LM. Ellea bénéficié d’une chimiothérapie type Mini-CHOP. Au cours dela 2èmecure, on a noté l’installation d’un syndrome néphrotiqueimpur (IR et hématurie). La biopsie rénale a conclu à une GNMP.L’évolution a été marquée par l’amélioration de la protéinurie et lastabilisation de la fonction rénale puis la patiente est décédée dansun tableau de détresse respiratoire.Discussion et conclusion Le lymphome du manteau est une formerare et agressive des LMNH dont la fréquence est estimée de 3 à 7 %aux États-Unis et en Europe. Onze cas d’atteintes rénales associéesà un LM ont été rapportés dans la littérature : 6 cas de glomérulo-néphrite membranoproliférative, 1 cas d’hyalinose segmentaire etfocale, 3 cas d’infiltration directe du parenchyme rénale par le LMet 1 cas de néphrite tubulo-interstitielle aiguë. L’association LM àune atteinte rénale est rarement décrite dans la littérature. Notreobservation serait le 12ème cas d’atteinte rénale associée à un LM.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclara-tion d’intérêt.

http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2014.07.176

AN41

Mortalité et facteurs de mauvaispronostic au cours de la néphropathielupiqueS. Ait Faqih ∗, A. Rhair , I. KhattabiNéphrologie, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected] (S. Ait Faqih)

Introduction La néphropathie est fréquente dans l’évolution dulupus érythémateux systémique. Elle influe de facon considérablesur le pronostic fonctionnel et vital de cette maladie. Les infections,l’activité de la maladie lupique et les complications cardiovas-culaires sont les principales causes de décès. Cette étude a pourobjectif de préciser le taux de survie, les facteurs de mauvais pro-nostic et les causes de mortalité de la néphropathie lupique dansnotre population.Patients et méthodes Étude rétrospective descriptive et analy-tique incluant 85 patients colligés durant une période de 4 ans. Lediagnostic de néphropathie lupique (NL) retenu sur la présence d’aumoins 4 critères de l’ACR pour le LES incluant obligatoirement uneprotéinurie supérieure à 0,5 g/24 h et/ou des anomalies du sédi-ment urinaire. L’activité de la maladie a été évaluée par le systèmeSLEDAI®. L’analyse statistique a utilisé le logiciel SPSS® et la courbede Kaplan-Meier pour le calcul de survie.Discussion et conclusion Nous avons dénombré 15 décès (18 %)parmi les 85 malades suivis. L’âge moyen au moment de diagnosticde la maladie est de 34 ans. Le suivi moyen de ces patientes est