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Trimestriel | 23 | Avril 2018 Énéo focus : Boites à livres & autres initiatives p. 4 Politique : quelle écoute des citoyens ? p. 25 p. 28 Énéo au salon enVie d’amour 2018 Moving Family Day p. 9 Témoignage aidant proche p. 10-13 La Clairière de Fayenbois, un partenaire à multiples facettes p. 19 Liège

Trimestriel | 23 | Avril 2018 Liège · Une chanson interprétée par Lucienne Boyer. Après-guerre, Edith Piaf, Juliette Greco ou Mireille Mathieu la reprendront à leur tour. Parlez-moi

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Page 1: Trimestriel | 23 | Avril 2018 Liège · Une chanson interprétée par Lucienne Boyer. Après-guerre, Edith Piaf, Juliette Greco ou Mireille Mathieu la reprendront à leur tour. Parlez-moi

Trimestriel | 23 | Avril 2018

Énéo focus : Boites à livres & autres

initiatives p. 4Politique :

quelle écoute des citoyens ? p. 25 p. 28Énéo au salon enVie

d’amour 2018

Moving Family Day p. 9

Témoignage aidant proche p. 10-13

La Clairière de Fayenbois, un partenaire

à multiples facettes p. 19

Liège

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2 -info

édito

1930. L’entre-deux guerres. Un mélange d’insouci-ance et d’inquiétude. Une chanson interprétée par Lucienne Boyer. Après-guerre, Edith Piaf, Juliette Greco ou Mireille Mathieu la reprendront à leur tour.

Parlez-moi d’amour !

le chiffre

Le Belge produit en moyenne 500 kg de déchets par an »

(Source : RESSOURCES)

Faut-il vraiment en rappeler les paroles ? Elles sont sur toutes les lèvres: “Parlez-moi d’amour/ Redites-moi des cho-ses tendres/ Votre beau discours/ Mon coeur n’est pas las de l’entendre”.

Je m’autorise à l’écrire. Ces mots délicieux, ils ont trotté dans la tête d’Anne Jaumotte et d’Hélène Eraly lorsqu’à l’été 2017, elles se sont interrogées sur la vie relationnelle, affective et sexuelle des aînés. Mieux: lorsqu’elles ont pris le parti d’interroger quelques-uns d’entre nous, au risque de porter atteinte à notre intimité. Et lorsqu’elles ont cherché à inscrire les réponses dans une réflexion plus générale, dégagée des réalités concrètes — parfois cocasses, parfois sérieuses, toujours dignes d’intérêt —.

Merci à toutes celles et à tous ceux qui ont bien voulu ouvrir, pour Énéo, une part de leur coeur et leur esprit. L’on trouvera dans le numéro 61 de Balises — il sera disponible sur le site d’Énéo — ce que l’on appelle des tranches de vie. Avec leur lot d’enthousiasmes et de résignations, de traditions et d’aventures, de regards sur soi et sur l’autre.

Il faut lire cette enquête sans a priori et sans préjugé. Mais je veux le dire tout de suite. Rien ne sert d’y chercher ce que l’on ne saurait y trouver. À savoir, la recette du bonheur, un mode d’emploi sur l’amour à tout âge ou, pourquoi pas, un élixir de jeunesse.

L’analyse prend plutôt la forme d’une invitation adressée aux aînés.

“N’attendez pas le Prince charmant (comme on disait dans les contes de Perrault) ou la Reine des Neiges (comme disent mes petits- enfants). Vous méritez une vie relationnelle, affective et sexuelle qui soit adaptée à votre âge. Mais, sachez-le, le succès de cette entreprise dépend d’abord de vous — et, si c’est le cas, de votre couple, de votre famille, de votre entourage —. Prenez votre destin relationnel en mains. Restez les yeux ouverts sur le monde et sur les autres ”.

L’équilibre n’est pas simple à trouver. Mais, honnêtement dit, l’était-il à vingt ou à quarante ans ? Une seule certi-tude. Ceux qui le construiront et l’atteindront pourront murmurer avec Lucienne Boyer la formule magique.

Elle se résume à “ces mots suprêmes: Je vous aime”.

Francis Delpérée, président fédéral d’Énéo

Photo de couverture : Les chapeaux et les photos ont été réalisés par Brigitte Marbehant, volontaire Altéo Luxembourg, en vue de l’APEROCHAPO du Luxembourg, les 26 et 27 mai prochains dans le cadre du festival MAI’LI MAI’LO.

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3-info

sociétéActu pension

Phénomène peu connu mais grave : Le manque à gagner causé par les pensions complémentaires

Qu’est-ce qu’un « manque à gagner » ?

Il s’agit d’une recette - pour la pension légale en l’occurrence - qu’on aurait pu percevoir, mais que l’on a pas perçu en réalité. Ce manque à gagner est peu visible mais omniprésent (ou « omni absent » !) à cause des réductions fiscales, des cotisations sociales accordées aux produits financiers – assurances, fonds, épargnes – apparentés à des pensions. On ne cesse de faire croire que ces « pensions complémentaires » sont LA solution pour pallier à l’insuffi-sance de la pension légale, mais ce qu’on ne dit pas assez c’est que cette « solution » ou idéologie coûte très chère.

Chaque année, au moins 1 milliard (environ) d’euros s’évapore au détriment de la pension légale, sinon le double

En effet, le « Cahier 2015 relatif à la sécurité sociale » de la Cour des comptes avait estimé que le manque social s’éle-vait à +/- 879,5 millions en 2013. N’était-ce qu’un mal-heureux « one shot » ? Nous nous doutions que non.

Nous avons récemment pu nous procurer des données – issues des questions parlementaires - pour les années suivantes, et nous avons appliqué la méthode de la Cour. Selon ces données, en 2016 (les chiffres les plus récents), le mont-ant s’est élevé à 854 millions. La tendance est un peu à la baisse, mais c’est entre autres parce que les employeurs ont moins cotisé. Il faut rajouter à cela le « manque fiscal » car les taxes sur les opérations financières bénéficient égale-ment d’une réduction du taux (4,25% au lieu de 9,25%) pour les assurances groupes. Cela représente +/- 100 millions. On est donc pas loin d’un milliard de perte chaque année. La hauteur de cette perte sociale/fiscale reste très élevée et elle est structurelle.

Le manque à gagner spécifique aux pensions dans une « galaxie » des pertes sociales/fiscales…

Attention, ce manque - déjà énorme - ne concerne que les pensions complémentaires stricto sensu. En effet, nous n’avons pas encore mesuré l’impact au niveau de la rec-ette issue des impôts sur les personnes physiques (IPP) en comparant la situation actuelle. Celle-ci fait artificiellement baisser la capacité contributive et ce sans avantage social/fiscal (situation en « brut »). Logiquement, le deuxième scénario amènerait près du double de moyens financiers à l’État vu l’imposition de 50 % en moyenne (taux marginal) du brut ainsi éludé.

Néanmoins, ce genre de réflexion devient un « tabou » dans une tendance sociopolitique consistant à affaiblir la sécurité sociale (chèques repas, éco-chèques, flexijob, 1er emploi sans cotisation à vie et maintenant, travail occasionnel et associatif…). Il serait pourtant trop facile de dire « il n’y a pas d’autre choix que d’assainir le financement » après avoir participé de près ou de loin à son affaiblissement chronique.

Kusuto Naito & Philippe Andrianne

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publication

Boîtes à livres et autres initiatives : Être acteur de changement par l’économie collaborative

Elles surgissent du sol au détour d’une rue ou sur une place, les boîtes à livres connaissent actuellement un franc succès en Belgique. Ces boîtes rouges, qui ressemblent à celles de la Poste, invitent les passants à déposer des livres ou à en prendre, sans aucune contrepartie, ni financière ni matérielle. Le but est d’offrir une deuxième vie à ces livres en les faisant circuler.

D’autres initiatives du même ordre voient également le jour, telles que les armoires à dons ou les frigos solidaires. Plus rares sont les « magasins pour rien », des lieux permanents où toute personne qui le souhaite peut venir chercher gratuitement des objets qui ont été déposés. Les gens du quartier viennent y déposer ce dont ils ne se servent plus, des volontaires évaluent les dons, vérifient leur bon état et les rangent dans le magasin.

Toutes ces initiatives ont comme point commun qu’elles permettent de créer des occasions de rencontres, d’engager un autre rapport à la consommation et de lutter contre les inégalités socio-économiques en permettant à tous d’accéder à des biens de consommation. C’est ce qu’on appelle, de l’économie collaborative. Cela repose sur la mise en commun et l’échange de services, de ressources, de biens, de temps, de compétences et de savoir en « privilégiant des relations horizontales, d’égal à égal, plutôt que verticales et hiérarchisées ».

Bref, elles visent à (re)donner de la vie à nos quartiers ! Ce modèle de don affranchit également les personnes moins aisées de l’exigence de réciprocité : « quelle que soit ma condition sociale et économique, je peux venir prendre des objets, sans devoir les rendre d’une manière ou d’une autre ». Il y a donc une volonté de dépasser les classes sociales, mais également les générations et les genres, en n’étant restrictif ni par les conditions d’accès ni par le type d’objets proposés. Mais cela demande à chacun de faire de nouveaux apprentissages.

Changer notre manière de consommer Glaner demande d’être ouvert à la nouveauté en choisissant par exemple de prendre un livre disponible que l’on ne con-naît pas, plutôt que d’aller chercher celui qu’on recherche spécifiquement. Cela implique aussi d’être moins attaché aux objets, d’accepter que d’autres s’en servent. Il faut également que tout le monde joue le jeu du don, et qu’on n’assimile pas ces lieux à des décharges ou des poubelles, car ils fonctionnent souvent en autogestion.

Changer notre rapport au temps Se fournir dans des boîtes à livres ou des magasins pour rien, c’est se laisser guider par le hasard, sans avoir un objectif très précis. Cette manière de faire va évidemment à l’encontre des habitudes de consommation de masse qui nous poussent à nous informer sur Internet, à recevoir rapidement les objets convoités chez nous, ou à nous rendre dans un hypermarché pour trouver instantanément le modèle désiré. C’est l’imprévisibilité et la spontanéité d’une consommation durable qui se substituent à l’organisation, à la standardisation et à la régularité de la consommation de masse.

Hélène Eraly, Chargée d’étude

Pour lire l’entièreté de cette analyse, ainsi que nos nombreuses autres analyses, vous pouvez vous rendre sur le site d’Énéo, à l’adresse suivante : http://www.eneo.be/nos-analyses/etudes-analyses/analyses.html

FOCUS

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Régionale de Liège 5-info

A Robert in memoriam

Il y mettait du temps, du talent et du cœur Ainsi passait sa vie au milieu de nos heures Et loin des beaux discours, des grandes théories A sa tâche chaque jour, on pouvait dire de lui « Il changeait la vie »

Ces paroles d’une chanson de Jean-Jacques Goldman auraient pu être écrites pour Robert. Car oui, chez Énéo, Robert changeait la vie.

Son engagement sans limite a fait de Robert un véritable pilier du mouvement : cours d’informatique, accompagne-ment de séjours, Président du secteur d’Ans, membre du Comité Régional Énéo et membre de l’assemblée géné-rale de la Mutualité chrétienne. Robert a changé la vie de celles et ceux qui ont eu la chance de le connaitre. Il leur a apporté ce plus d’humanité qui le caractérisait.

Homme de dévouement, Robert était toujours soucieux de répondre aux demandes des autres. Très attentif et véritablement à l’écoute de ses interlocuteurs, Robert était un homme sur qui on pouvait compter et d’une fiabilité à toute épreuve. Quand il avait dit oui, nous pou-vions partir le cœur léger, certains que la promesse serait tenue et, à aucun moment, nous n’avons été déçus.

S’il était homme à faire valoir son point de vue et à défendre ses convictions, il le faisait toujours dans le respect d’autrui. A aucun moment, nous ne l’avons entendu hausser le ton.Cela n’était pas nécessaire, tant les paroles de Robert étaient justes et fortes par elles-mêmes.

Homme d’actions, il était d’une efficacité discrète. Humble, mettant en avant celles et ceux qui l’entouraient, il savait mobiliser leurs énergies et souligner leurs qualités.Il était de ceux qui ne recherchent pas la lumière mais font briller les autres.

La nuit n’est jamais complète. Il y a toujours, puisque je le dis, puisque je l’affirme, au bout du chagrin, une fenêtre ouverte, une fenêtre éclairée. Il y a toujours un rêve qui veille, un désir à com-bler, une faim à satisfaire, un cœur généreux, une main tendue, une main ouverte, des yeux attentifs, une vie, la vie à se partager.

Ces mots de Paul Eluard, chez Énéo, Robert les vivait.

Merci Robert !

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Régionale de Liège6 -info

La Régionale de Liège :Place du XX Août 38 à 4000 Liège - 04 221 74 46

[email protected] - [email protected] - www.eneosport.be

Rejoignez nos groupes Facebook Énéo Régionale de Liège et énéoSport Liège

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Sommaire in memoriam

info

Sommaire Les secteurs de la Régionale de Liège

infoLe mot de la rédactionAppel à volontaires Saparlipapote

billet politiqueLes 3 piliers de la pensionLa réforme des pensions

énéoSportLe volontariat Énéo-énéoSportFormation défibrillateurMoving Family Day

aidants prochesNotre vie avec la maladie d’Alzheimer

le décodeurLes mots de passe

loisirsMots croisés

séjoursLes séjours et stages Jeunesse&SantéVous étiez à Montchavin

lieux de vieMaison Abbeyfield, la suiteLa Clairière de Fayenbois

dans vos secteurs

mouvementConférence de Mike Singleton: Vieillir... Ici, ailleurs et autrefoisBurkina RencontresC’est parti pour les P’tits travaux

Les secteurs de la Régionale de Liège

Ans-RocourtÉnéo Liège : 04 221 74 [email protected] www.eneo-ans.be

Basse-Meuse Paulette Schynts : 0473 73 03 [email protected]

Fléron Catherine Keris : 04 377 26 [email protected] - http: embourg-eneo.be

Hannut Pierre Esch : 019 65 64 [email protected] www.eneohannut.be

Huy Guy Laruelle : 085 82 57 [email protected]

Liège Rose-Marie Fouarge : 0475 56 35 [email protected]

Ourthe-Amblève Pierre Nivarlet: 0495 12 81 66 [email protected]: eneo-aywaille.jimdo.comhttps://sites.google.com/site/eneostraphaelremouchamps/

Seraing Patricia Bastin : 04 336 56 [email protected]

Waremme Victor Fraipont : 019 54 48 [email protected] www.eneo-waremme.be

info

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Régionale de Liège 7-info

Le mot de la rédaction

Après un hiver fait d’eau et de glace, voici votre magazine, toujours plus clair, toujours de plus en plus lisible. Nous vous avons écouté et rempli nos objectifs, rendre votre lecture de plus en plus agréable.

Après un hommage à notre ami Robert Royen qui nous a quitté début janvier, nous irons à la rencontre des aidants proches, des seniors dans leur vie de tous les jours et, bien sûr, des seniors sportifs.

Nous n’oublierons pas les seniors connectés quand le décodeur abordera le sujet délicat des mots de passe que beaucoup de malfrats tentent de vous dérober.

Nous continuerons notre voyage avec le pro-jet Burkina et les articles des différents sec-teurs.

Appropriez-vous votre magazine en nous demandant des sujets qui vous intéressent, proposez-nous vos idées, vos articles, vos reportages.

Bonne lecture.

Pour le Comité de rédaction Jean-Henri

SaparlipapoteL’ASBL Saparlipapote propose une action favorisant la communication chez les jeunes enfants autour d’activités ludiques dans une relation privilégiée. Un accord

de collaboration unit la Mutualité chrétienne de Liège et l’ASBL Saparli-papote depuis 2008.

L’ASBL est constituée de 60 volontaires encadrant les animations et par-ticipant à sa gestion.

En classes d’accueil et de première maternelle, ils rencontrent les enfants par petits groupes de 3 pour parler, écouter, raconter, chanter autour de livres, de marionnettes et de comptines. Ils parcourent 27 écoles en région liégeoise et hutoise.

Dans des structures de la petite enfance, auprès des moins de 3 ans accompagnés de leurs parents, nos volontaires favorisent la relation, la communication autour de « doudous », livres, et comptines.Ils se rendent aussi dans le service de pédiatrie à la clinique de l’Espé-rance à Montegnée auprès des enfants et leurs parents.

Chaque semaine a lieu une « matinée bonheur » où les générations se côtoient, où des relations chaleureuses se nouent, où réalité et fiction, imaginaire et poésie ont droit de parole.

L’ASBL organise pour ses volontaires un encadrement pratique et péda-gogique, une formation centrée sur l’accompagnement de la communi-cation chez les jeunes enfants par le biais de supports d’animation.

L’ASBL recherche des volontaires

Vu le développement et les projets futurs, l’ASBL recherche des volontaires afin d’en assurer sa gestion.

Compétences requises :• informatique : très bonne maitrise de Windows –Word–Excel–

Power Point• création et gestion d’un site Web• comptabilité d’une petite ASBL• gestion du matériel (sacs, livres…) pour lequel une voiture est

indispensable• recherche et constitution de dossiers pour subsides • graphisme, panneaux pour stand, reportages …

L’ASBL étant une petite association, le travail administratif infor-matique n’est pas régulier et peut se réaliser à domicile; les temps forts sont la reprise des activités en septembre et octobre, ainsi que le mois de mars (Assemblée Générale, etc.).La gestion du matériel se fait principalement en début et fin d’an-née scolaire.Les autres tâches sont occasionnelles en fonction des projets.

Intéressé(e) ?Contactez-nous pour le 11 mai 2018 au plus tard pour faire connais-sance et découvrir ensemble les possibilités de collaboration.Nicole Elias (présidente): 0495 36 44 76 - [email protected]

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On dit souvent que le système belge de pension est composé de «trois piliers»…

billet politique

Les trois piliers de la pension

1er pilier : la pension légaleElle est principalement financée par les cotisations sociales obligatoires des personnes qui exercent une activité pro-fessionnelle (patrons et travailleurs). La pension légale peut être du secteur public, privé, indépendant ou salarié.

Seule la pension légale (de retraite ou de survie) fait partie de la sécurité sociale : c’est la seule dont tout le monde peut bénéficier ! Les 2es et 3es piliers sont des systèmes complémentaires au 1er mais qui ne sont pas accessibles à tous.

2e pilier : les pensions extra-légales collectivesCes pensions sont constituées par certains employeurs pour leur personnel (assurance de groupe, fonds de pensions…). Le 2e pilier ne complète donc pas la pension légale de tous les travailleurs. D’où l’importance de maintenir un 1er pilier fort et soli-daire.

3e pilier : les pensions extra-légales individuellesCes assurances pensions sont souscrites auprès d’une banque ou d’une compagnie d’assurance par le travailleur lui-même. Ce 3e pilier n’est donc accessible qu’aux travail-leurs qui ont les moyens d’épargner pendant leur carrière professionnelle et ainsi compléter leur pension légale .

En cette période de crise, il est capital de maintenir et valoriser le 1er pilier (pension légale) qui est basée sur la solidarité entre les actifs et les pensionnés. Elle fait partie de la sécurité sociale.

La réforme des pensions Les futurs pensionnés concernésLe ministre Bacquelaine a décidé de réformer le système du calcul des pensions du 1er pilier dans l’objectif d’en maîtriser les coûts.

Comment • Par l’introduction de la pension à points • Par le recul de l’âge de la pension de 65 à 67 ans • Par le développement du 2e pilier

Les points seront attribués en fonction de deux critères Le nombre d’années de carrière : une année complète = un point (mais la valeur du point peut être revue chaque année).La pénibilité du travail dont les critères par secteur d’ac-tivités n’ont pas encore été définis.

Autre axe de la réforme : la valorisation des périodes « assimilées » (chômage, maladie, grossesse…)Cette valorisation ne se fera plus sur base des salaires rela-tifs aux années antérieures à l’interruption mais après un certain délai sur base d’un salaire minimum.

Le point de vue d’Énéo Énéo déplore l’insécurité financière que le système à points introduit. La valeur du point pouvant être revue chaque année, le montant de la pension n’est plus garanti dans le temps comme dans le système actuel.

Énéo estime inéquitable de favoriser uniquement les périodes de travail au détriment des périodes assimi-lées. Ces mesures vont toucher les travailleurs les plus précarisés, les chômeurs (le caractère involontaire du chômage n’est plus reconnu) et les femmes qui ont généralement des carrières interrompues.

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Régionale de Liège 9-info

énéoSport

Le volontariat Énéo – énéoSport

Il existe plusieurs façons de s’engager comme volontaire.

Le volontariat occasionnel dans une struc-ture établie, je m’investis en fonction de la demande.

Le volontariat qui peut correspondre à mes compétences, où je pourrai m’épanouir et partager mon temps.

Le volontariat par relations, entre copains, amis, famille etc.

Le volontariat qui germe au sein d’une acti-vité qu’elle soit sportive ou autre, un volonta-riat réfléchi, mûri, préparé. Je me sens bien dans cette activité où il existe de la convivia-lité, du partage, une bonne ambiance et je peux offrir mon aide en connaissance de cause.

Le temps offert peut varier selon les personnes et les besoins, chacun est libre de choisir.

A vous les futurs volontaires Venez tenter cette aventure humaine parta-gée et donner du sens à votre vie, nous vous accueillerons dans nos groupes. Nous vous pro-poserons quelques rencontres et formations utiles afin de vous aider dans vos nouvelles fonctions. Au plaisir de vous rencontrer.

Geneviève, Présidente énéoSport

Formation défibrillateurVous la connaissez déjà par cœur mais vous adorez y participer, alors nous vous en propo-sons une nouvelle !

La prochaine date de formation à l’utilisation du défibrillateur est à destination des volon-taires énéoSport mais aussi de nos membres Énéo.

Pour rappel, les formations doivent compter 8 participants minimum et 16 maximum.

En pratiqueQuand : le vendredi 04 mai de 9h30 à 12h30. Où : Place du XX aout 38 à Liège, 4e étage.Renseignements et inscriptions obligatoires : 04 221 74 46 [email protected]

Moving Family Day

ÉnéoSport sera présent le dimanche 29 avril 2018 dans la cadre de la journée sportive organisée par la Mutualité chrétienne.

Des marches, des initiations,… Comme à son habitude, énéoSport vous y proposera des activités à partager entre amis, en famille ou avec son groupe Énéo-énéoSport :

• 2 marches de 5 et 8,5 km. Armé d’un roadbook, découvrez tous les secrets des bois du Sart Tilman : une opportunité d’al-lier culture et marche.

• des initiations : taï-chi, Zumba Gold, danse traditionnelle…• un stand d’informations

Mais aussiLors de cette journée, de nombreuses autres activités sont prévues pour toute la famille : animations enfants par Jeunesse&Santé, jog-gings traditionnels, joggings originaux.Tout le confort pour passer une excellente journée ! À votre disposition : douches, consignes et parc à vélo. Sécurité assurée par les infirmiers en spécialisation SIAMU d’HELMo. Pour vos papilles, pains saucisses et croque-monsieur à prix modiques.

En pratiqueQuand : le dimanche 29 avril à partir de 9h.Où : Blanc Gravier, Sart Tilman à LiègeGratuit, ouvert à tous. Pour toutes questions, contactez la régionale au 04 221 74 46.Pour toutes inscriptions, rendez-vous sur le site www.movingfamilyday.be

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Régionale de Liège10 -info

Comme annoncé dans votre Énéo Info de janvier, voici le témoignage d’André, aidant proche de son épouse touchée par la maladie d’Alzheimer. Nous le remercions de nous avoir livré ce récit de vie.

aidants proches

Premières années de notre vie avec la maladie d’Alzheimer 2010-2017

2010-2012 : le déniEn juin 2010, son chef de service me convoqua pour savoir si mon épouse ne manifestait pas des difficultés de mémoire à la maison et me demanda qu’elle consulte un neurologue pour confirmer son aptitude à continuer son travail. Ma réponse fut de lui signaler qu’elle avait tenu le service, seule, pen-dant 8 mois 24hr sur 24 et 7j sur 7 ; que la charge avait été si lourde qu’elle était atteinte d’agueusie mais que dès le retour de sa collègue et de l’assistante, elle prendrait 2 semaines de vacances et qu’en novembre nous ferions notre beau voyage à l’île Maurice pendant deux semaines ; je pensais que cela lui permettrait de reprendre pied. Mon épouse fut choquée du fait que son chef s’adresse à moi plutôt qu’à elle mais elle consulta un neurologue dans l’objectif d’une réponse quant à « son aptitude à travailler ». Le neurologue confirma sans diffi-culté son aptitude à assumer ses responsabilités.

En septembre 2011, le Chef de service de mon épouse me convoqua de nouveau pour me signaler qu’il fallait absolument voir un neurologue et faire les différents tests de vérification de la mémoire. J’apprenais en même temps de ses secrétaires et du personnel d’accueil qu’elle rédigeait deux fois le même rapport, qu’elle avait des difficultés et des lenteurs pour consulter le dossier du patient suivant, etc. Mon épouse trouve cette obsession dégradante et estime que, bien que fatiguée comme avant de prendre des vacances annuelles, elle est tout à fait en forme et n’éprouve aucune difficulté.

Au retour de nos vacances, à la fin du mois de septembre, elle reprenait ses activités ; mais deux semaines plus tard elle me demandait si je l’accompagnerais dans l’hypothèse d’une ren-contre avec un neurologue. Aurait-elle ressenti ses difficultés ?

Le diagnostic et son acceptation

Mon épouse, en arrêt de travail depuis le 28 octobre 2011, est diagnostiquée et confirmée « troubles cognitifs du type Alzheimer » pour son 62ème anniversaire en janvier 2012.De mon côté, de 11 mois plus jeune qu’elle, je suis toujours en activité professionnelle. Pendant notre vie familiale, mon épouse gérait tous les problèmes liés à la santé fami-liale pour nos deux enfants ainsi que pour nous deux. Je ne m’étais jamais intéressé à la médecine ni à son vocabulaire.

Très désarçonné après ce verdict, j’ai cherché à savoir s’il existait une aide pour les jeunes malades Alzheimer mais ne trouvais rien. Donc je me réfugiais sur Internet autant que mon travail me le permettait et chaque soir, j’expli-quais à mon épouse ce que j’avais trouvé. Nous en discu-tions ensemble, elle m’expliquait les termes médicaux.

Finalement, nous nous rendions à l’évidence : c’est une maladie « dégénérative irrémédiable ».

Avec mon esprit logique, je l’ai persuadée que ce n’est pas important mais qu’au lieu de vivre encore 40 ans ensemble, il n’y en aurait peut-être que la moitié et qu’il nous faudrait donc apprendre à vivre … deux fois plus vite !Heureusement que nous avions fait notre beau voyage de la vie pour nos 60 ans (2010). Nos dernières semaines d’in-souciance ! Nous n’avons aucun regret de ce côté-là.

J’ai pu obtenir ma préretraite en octobre 2012, ce qui eut comme conséquence de laisser mon épouse seule, la jour-née, pendant un an.

Les troubles perceptibles, à cette époque, étaient essen-tiellement de deux natures : l’orientation et la mémoire. Elle conduisait toujours sa voiture et rendait visite à sa maman en maison de repos à 50 km de chez nous. Elle reprenait nos deux petits-enfants le lundi après l’école et leur préparait un goûter en attendant que leurs parents rentrent du travail.

En 2012, un lundi soir, ne la voyant pas rentrer à l’heure habituelle après qu’elle ait ramené les petits enfants chez eux, je téléphonais à nos fils et belle-fille pour savoir si Mamy était encore chez eux. Mais non ! Il y a plus d’une heure qu’elle est partie (il faut environ 20 minutes pour rentrer à la maison). Que faire ? Où chercher ?

Finalement, elle arriva vers 21h au lieu de 19h30 : elle avait raté la sortie d’autoroute de chez nous suite à des travaux et elle s’était dirigée vers la sortie qu’elle connaissait bien, celle qui conduisait à la maison de repos de sa maman, pour pouvoir faire demi-tour, soit 50 km trop loin…. Comme Colette Roumanoff l’explicite dans son livre « Le bonheur plus fort que l’oubli », il y a changement de repère. Les autres sorties d’autoroute ne lui rappelaient rien ; heureusement que la zone des travaux se trouvait dans son orientation car elle aurait pu se diriger tout à fait à l’opposé où elle ne disposait d’aucun repère.

Dès ma préretraite, nous optons pour une seule voiture. Comme elle préfère se laisser conduire que piloter, le passage ne fut pas, selon moi, trop difficile. Bien qu’elle ait très peu montré ses sentiments négatifs au court de notre vie com-mune, je pense qu’elle a réalisé qu’une liberté la quittait.

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Les parents proches et voisinage

Nous avons eu la chance de n’avoir jamais dû dire à sa maman, lucide jusqu’à son dernier souffle (95 ans), que sa fille était atteinte de la maladie d’Alzheimer. Nous avons dit que nous avions choisi de terminer nos carrières un peu plus tôt afin de vivre un peu ensemble et en pleine forme ; ce qui agréait sa maman. Sa maman est décédée en avril 2013, nous n’avons pas dû lui cacher longtemps notre situation.

Les petits-enfants savent depuis le début que Mamy a des difficultés de mémoire ; cela était très dur au début quand ils disaient : « pas Mamy, elle oublie, ou ne sait plus,… ». Avec le temps, on se fait à tout. Peut-être est-ce heureux que les petits-enfants connaissent les difficultés de Mamy ? Nos enfants et beaux-enfants ont été et sont très com-préhensifs vis-à-vis de leur maman et essaient d’aider au mieux ma prise en charge de la délégation que mon épouse me fait pour la vie domestique et son accompagnement.

Nos frères et sœurs, cousine, filleule, voisins furent avertis par mon épouse, elle-même, dès la première année.

Les changements de la vie quotidienne

Mon épouse était un cordon bleu, une couturière hors pair, une organisatrice d’évènements sans pareil, en voiture, mieux qu’un GPS, elle m’indiquait la route avec une mini carte, par exemple du guide rouge Michelin ; elle savait organiser nos vacances avec visites, les lieux à voir,… ; moi je conduisais. Dans sa jeunesse, elle était soprano dans une chorale et a toujours cette merveilleuse voix. Elle savait danser, rire. Aujourd’hui encore, elle n’a rien perdu de ces qualités.

Six ans après le diagnostic, elle est une excellente aide pour la découpe des légumes pour le potage. La couture, les rangements des vêtements, des chaussures, de la vais-selle, écrire, dessiner, etc… faut oublier ! L’embarras est surtout qu’elle se rend compte de la dégradation de ses capacités et qu’elle en devient triste. Et puis … une pitre-rie ou deux de ma part et le ciel bleu revient !

Elle adore toujours la musique et dans nos activités seniors, elle a l’art de pousser la chansonnette et de mettre un peu d’ambiance. De plus, elle est toujours assez à l’aise pour le chant et pour la danse folklorique si celle-ci n’est pas trop compliquée, et reste très souple pour de la gym douce; elle garde le sourire vif en société et rit volontiers aux blagues et autres situations comiques. Elle continue d’apprécier les pièces de théâtre (comédie) en français ou en wallon.

J’aime bien « bien manger » ! Il fallut donc, grâce à des activités pour seniors, apprendre à cuisiner. Le fait qu’en 2016-17 nous reprenions nos petits-enfants le vendredi et que leurs parents venaient les rechercher, nous permettait de dîner ensemble, ce qui m’obligeait à améliorer l’art culinaire pour le plaisir des petits et des grands. C’était très difficile au début mais c’est une joie de les voir tous et de parler d’autre chose

En principe, les petits-enfants adorent les PC ; l’un pour voir des jeux, l’autre pour les karaokés mais pour l’aîné - le garçon (11 ans en 2016) -, il doit d’abord faire un jeu avec Mamy avant de pouvoir aller jouer sur le PC (mikado - c’est très rapide). Il a toujours aimé jouer avec Mamy aux échecs mais avec des règles parfois à lui ou d’autres plus difficiles. Avec Bonpa cela ne marche pas car lors du seul et premier jeu fait ensemble, Bonpa a gagné la partie bien qu’il ne savait pas jouer aux dames - le hasard du débutant - ce qui a permis que le petit fils préfère jouer avec Mamy. C’est super pour Bonpa aussi !

Nos contacts externesAvec le temps, on se rend compte que dans une vie pro-fessionnelle très chargée, il n’y eut pas beaucoup de place pour des contacts. Un vide était à combler…

Nous avons pu créer ce réseau de relations tout en expli-quant que mon épouse débutait la maladie d’Alzheimer - soit qu’elle en fasse part elle-même au début de la mala-die soit que j’en prenne le relais au fur et à mesure de la progression de la maladie.

Heureusement, les activités pour seniors dans notre région sont très diversifiées (Énéo Ans Sainte Marie avec son pré-sident G. Havelange qui aime le terrain et l’inclusion de tous autant que possible). Mon épouse a fait en 2012-2014 du dessin au fusain, de la gym en musique, de l’histoire de l’art, et moi de l’atelier cuisine. En 2014-16, nous partici-pions ensemble à l’atelier cuisine et mon épouse faisait de la danse folklorique l’après-midi des jeudis.

En 2017-2018, je me suis inscrit dans les mêmes activités que mon épouse, ce qui eut comme avantage de percevoir comment elle réagit dans ses domaines d’excellence. Ainsi, pouvoir la sortir d’une nouvelle danse trop compliquée, - et cela en connivence avec les ami(e(s) qui me font signe « c’est à toi, nous on danse… » -, soulage l’animation en général. Nous avons souscrit également à l’Amicale Saint Gilles pour son activité mixte : gym Viactive et chant ainsi que la tasse de café et le morceau de tarte ; on aurait pu y ajouter les jeux de société mais cela n’a jamais été notre fort ; aussi, nous quittons après le goûter. C’est un groupe très dynamique guidé par une professionnelle du chant et de la scène (Inès Sullon).

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Nous faisons aussi les excursions d’un jour, les repas festifs; autant de moyens pour recréer des contacts hors profession et pour favoriser son inclusion dans les différentes activités.

Bien que taiseux et peu enclin à sortir de chez moi sans l’or-ganisation de mon épouse, je me vois obligé de prendre sa place pour agrémenter la vie à deux. En public, je suis assez fédérateur grâce à mon humour resté de style estudiantin et donc très communicatif et elle, le rire agréable et très rapide : en excursion pas besoin de la suivre, il suffit d’en-tendre son rire pour la localiser !

J’aime revenir le soir dans notre foyer douillet et calme. Je pense qu’un voyage en groupe, fût-ce pendant une courte semaine, serait trop difficile pour tous les deux - elle, pour sa fatigue (besoin de 10 à 12h de sommeil et une petite sieste mais à son heure - très variable) et moi pour notre tranquillité.

L’imprévisibleA la lecture du livre « Le bonheur plus fort que l’oubli » de Colette Roumanoff, j’ai compris que les stresses émo-tionnels négatifs (insister sur ses erreurs ou perte de capa-cité) imposés à un malade Alzheimer engendre une réplique immédiate ou retardée. Suite à un tel stress, durant la nuit de l’incident, mon épouse ne retrouve plus notre chambre après être allée aux toilettes (2h du matin) et au lever, elle ne trouve plus la salle de bain. J’en conclus qu’il y a eu stress émotionnel négatif important. Cette perte est bien souvent irréversible mais le stress émotionnel positif (féli-citations, sourires, accompagnement bras dessus-bras des-sous, etc…) peut parfois renforcer le retardement de des-truction de neurones. Il faut tenir compte du fait que chaque malade Alzheimer a une évolution propre et il est très difficile de prédire quelle capacité est susceptible de disparition prochaine ; il n’y a pas de signe avant-coureur ou d’ultimatum - la liaison se coupe et puis … c’est fini : pas de retour. Le malade peut perdre la logique de faire un repas, de ranger des choses au bon endroit ; il peut oublier comment faire fonctionner un aspirateur, une machine à coudre, une tondeuse, comment utiliser un clavier d’ordinateur, un GSM, perte progressive de la mémoire sémantique, etc… Il peut ne plus savoir écrire, dessiner ou calculer, perdre sa capacité de faire des jeux de table, etc. (selon notre propre expérience). Il n’y a pas de règle et l’aidant doit souvent improviser entre la confiance, la guidance, l’accompagnement et la sécurité.

Contrairement à ce qu’on pense en général, un malade Alzheimer est en bonne santé ; il présente simplement quelques différences de comportement ou de mémoire. Ils sont des adultes qui souhaitent qu’on les accepte comme tels sinon ils plongent dans le stress négatif aux séquelles imprévisibles.

Par contre, avec l’avancée de la maladie, ils deviennent de plus en plus performants pour sentir les émotions de leur entourage ; ne venez pas avec vos soucis, ils vont immé-diatement vous questionner, laissez vos soucis à la porte et faites votre plus beau sourire, sinon vous serez piégé.

Rester actif là où elle le peut et s’informer

Voilà six ans que nous vivons ensemble notre maladie d’Al-zheimer et que mon épouse se rend parfaitement compte de la perte de ses capacités. Par exemple en 2013, cela l’attriste régulièrement et particulièrement quand il s’agit de vider le lave-vaisselle ; de moins en moins, elle se rap-pelle les places de rangement et en 2017, il semble que sa vue se rétrécisse (il semble qu’elle ne perçoit plus ce qui est à droite : elle voit son soulier gauche mais pas le droit, idem pour tout de cet ordre, ses yeux voient très bien mais son cerveau, - hémisphère gauche pour un droi-tier -, ne parvient plus à analyser l’image que les yeux lui ont envoyée). Je pense l’aider en lui disant où ranger chaque pièce. Est-ce que je fais bien car régulièrement elle devient triste ? Aussi petit à petit, je reprends cette fonction pour éviter de contrarier.

A la Ligue Alzheimer ASBL, j’ai suivi, en 2015, la « forma-tion pour les aidants ». C’était très dur au début vu que le stade des malades était très différent et donc je projetais le futur plus ou moins proche. Et puis cela s’apaisa - l’im-portant est d’acquérir la PATIENCE.

En 2016, La ligue Alzheimer ASBL nous proposa de faire par-tie des « Battants de Liège » (5-6 jeunes malades Alzheimer et leur aidant) afin d’expliquer ce qui se passe chez chacun et de s’échanger trucs et astuces. Nous cherchons aussi à voir plus loin pour influencer éventuellement les milieux politiques ; il est temps d’imaginer des futurs lieux de vie car le malade Alzheimer n’a pas un horaire compatible avec celui d’une de maison de repos et a besoin de beaucoup de sommeil ; pourquoi le petit déjeuner à 8h alors qu’ils dorment jusqu’à 10h, etc. ? ... En principe, un sujet est pro-posé et deux groupes sont formés l’un avec les battants et l’autre avec les aidants ; chaque groupe fait ses réflexions sur le sujet. Ensuite, réunion commune et le rapporteur de chaque groupe donne la synthèse de leur réflexion. Apparaît ainsi la vision des battants et celle des aidants ; il est éton-nant de voir ce que les battants ont encore à dire. Je trouve cette initiative très enrichissante : une aide réciproque, tout autant à apporter qu’à recevoir.

Pour les jeunes malades Alzheimer ou les débutants dans cette maladie, l’important est d’éviter, dans la recherche d’activités, celles qui supposent une compétition, par exemple : les jeux de cartes, la pétanque, le scrabble, la danse en couple, etc. Car l’équipe doit « gagner » et, dès lors, l’occupation n’est plus un jeu ou une détente mais une compétition ; on doit avoir les meilleurs joueurs avec soi etc., d’où une sélection ou une exclusion. Or chez le malade, un échec (ou stress) est synonyme de perte poten

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Il faut privilégier les activités physiques, danse (pas trop complexe ni en multi sous-groupes), gym en musique ou douce, marche, gym Viactive, chant, atelier cui-sine, karaoké, théâtre, excursions d’un jour, cinéma (mais éviter les films qui pré-sentent des scènes de violence)…

En pratique, il faut suivre l’évolution de la maladie au jour le jour pour savoir quelle capacité subsiste mais il ne faut pas sous-estimer qu’il y ait encore une capa-cité d’apprentissage ; par exemple, pour mon épouse, l’utilisation de luminettes pour la luminothérapie, pour d’autre l’apprentissage de l’harmonica - cela fait passer le temps et permet la création. La musique est un des derniers bastions.

Il y a lieu de noter également qu’un jeune malade Alzheimer a des capacités énormes pour masquer ses imperfections - par ex. : « pouvez-vous m’aider à prendre l’argent dans mon porte-monnaie, j’ai oublié mes lunettes » et il faut utiliser cette capacité pour être en public le plus souvent pos-sible ; surtout ne pas se renfermer.

Quelques réflexions de l’aidantNous vivons au jour le jour ; si autrefois je vivais dans le futur pour anti-ciper les évènements tant professionnels que familiaux, je me reconvertis petit à petit vers le « présent présent ».

C’est une toute autre gymnastique beaucoup plus difficile car il s’agit de se maintenir dans un état d’improvisation permanente.

J’étais très à l’aise en négociation commerciale vis-à-vis de vendeurs ou de clients mais vis-à-vis de la maladie d’Alzheimer en général et de celle de mon épouse en particulier, je suis un peu à la déroute dans le sens où, comme mon épouse elle-même, j’ai perdu mes repères. Je n’ai pas encore trouvé la route, même si ce n’est pas de la déprime. C’est normal, une nouvelle situation demande adaptation et dans ce nouveau domaine, il n’y a pas de repères : nous nous trouvons l’un et l’autre, en quelque sorte, à égalité pour de nouveaux départs…

Lorsque nous nous rendons aux rendez-vous chez le psychiatre, la neuro-logue, la psychologue, ils nous disent tous « Votre mari fait tout ce qu’il y a de mieux… ». Mais ils disent rarement que l’aidant prend beaucoup de risques. Aucun ne nous pousse à des examens complémentaires IRM, ponction lombaire, etc. et c’est tant mieux !…

En pratique, l’aidant peut expliquer les pertes de capacité du malade avant le rendez-vous chez le médecin. De facto, j’adresse un e-mail au plus tard le jour avant le rdv signifiant l’évolution, la médication et aussi mes questions. - car chez certains médecins, mon épouse est seule et sans réponse…). Cela aide à adapter le traitement si cela s’avère nécessaire et parfois à trouver de nouvelles pistes à explorer.

Par souci d’objectivité, il n’y a pas lieu de le cacher : être aidant est énergivore.

André

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le décodeur

Les mots de passeToutes les semaines, dans les Espaces Cyber Seniors, je vois des personnes qui se disputent avec leur mot de passe, pire, qui ne veulent pas en mettre ou qui n’en voient pas l’utilité. J’ai même vu quelqu’un qui avait une méthode pour créer un mot de passe.

Favoriser les phrases de passe L’ingénieur Bill Burr du National Institute of Standards and Technology (NIST), est revenu en août 2017 sur ses recom-mandations de 2003 à savoir suggérer aux utilisateurs d’uti-liser une série combinée de chiffres, de lettres majuscules et minuscules et de caractères spéciaux pour élaborer des mots de passe forts et de les changer régulièrement.

Il a reconnu qu’il s’était trompé et une nouvelle étude du NIST préconise d’utiliser des phrases de passe, qui sont plus longues et plus faciles à retenir. Son appel ne semble pas avoir été suivi, les gens utilisent toujours des mots de passe.

Comme chaque année, les sociétés de sécurité dressent le classement des pires mots de passe, ceux-ci changent peu d’années en années, voici le top 10 de 2017.

1. 1234562. password3. 123456784. azerty 5. 123456. 123456789»7. letmein8. 12345679. football10. iloveyou

Comme l’on peut le constater, les gens manquent forte-ment d’imagination.

Plutôt que de noter des mots de passe difficiles dans un petit carnet qu’on risque de perdre, il vaut mieux utiliser un gestionnaire de mot de passe que l’on sécurisera avec une phrase de passe. On peut demander au gestionnaire de mot de passe de créer lui-même des mots de passe ou y entrer soi-même sa phrase de passe.

Si pour trouver votre phrase de passe, vous manquez vous aussi d’imagination, vous pouvez utiliser un site web gra-cieusement mis à votre disposition par Romain Valeri : http://romainvaleri.online.fr/ qui créera pour vous une phrase de la longueur que vous désirez.

Bientôt, j’animerai un atelier sur la sécurité informatique ainsi que sur l’utilisation d’un programme de gestion de mot de passe, Lastpass. Cela aura lieu à l’Espace Cyber Seniors de Grivegnée et d’Embourg.

« Prétendre que votre droit à une sphère privée n’est pas important parce que vous n’avez rien à cacher, n’est rien d’autre que de dire que la liberté d’expression n’est pas essentielle, car vous n’avez rien à dire. » Edward Joseph Snowden.

Jean-Henri

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loisirsMots croisés

Horizontalement

1. Les randonneurs les empruntent. Qui a la forme d’un œuf. 2. Le tantale. Elle porte une partie de votre col-lier. Adjectif possessif. 3. Récipient. Au plus profond de la conscience. 4. Souvent on le boit entre copains. Oreille de mer. 5. Qu’il… le champagne. Pronom indéfini. 6. Les animaux s’y ravitaillent. Partager une bonne… Liaison. 7. Dévidoir à soie. Retour du même son à la fin de plusieurs vers. 8. Station balnéaire des côtes Françaises du Nord. Il est utile à la couturière. Du verbe aller. 9. Première page. Enlever. La belle médaille. 10. La sienne. Sentiment d’affection. 11. Troisième personne. Radium. Jeu chinois. Pronom personnel. 12. Lithium. Moi. Nickel. Manière de lancer. 13. Action de trouver ce qui était inconnu. Unité de mesure. 14. Pronom indéfini. Du verbe être. Réseau à Paris. 15. Manche au tennis. Ils peuvent être mignons.

Verticalement

1. En quatre mots séjour rando Bretagne du Nord sep-tembre 2018. 2. Elle peut être vive ou de vie. Nous les resserrons dans nos activités. 3. Coquille de noix. 4. Sup-prime. Du verbe lire. Le premier d’une longue série. C’est bon pour la santé. 5. Faire avancer le trois vertical. 6. Interjection. Tu enlèves. On peut le faire aux alouettes. 7. Petit ruisseau. Quel plaisir d’en découvrir de beaux. 8. La septième note. J’enlève. Métal. 9. Il siégea. La pre-mière note. Choix. 10. Métal jaune. A l’ouest de la France. 11. Cale. Déficit. Emotion. 12. Roche. Peut être ancien. 13. Quatrième degré. Caractères gras précédant un texte. 14. Chez nous elle se mange avec des frites. Bateau. 15. Moyen de locomotion. Coiffe.

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séjoursLes séjours et stages J&S

Des séjours et stages plein de fun pour vos petits-enfants! Inscriptions en ligne et détails des séjours www.jeunesseetsante.be/vacances

25 séjours pour les jeunes de 7 à 21 ansDestinations Dates Prix pleins

(1)Ages

Equitation Spa - Domaine de Mambaye du 30 juin au 7 juillet 455 EUR 7-12 ans

Aquaventure Middelkerke – Del huzo du 30 juin au 7 juillet 390 EUR 7-13 ans

Péniche express Pays-Bas – péniche Vertigo du 30 juin au 7 juillet 490 EUR 11-14 ans

Mountain & water adventures France (Vosges/Gérardmer) du 2 au 10 juillet 450 EUR 11-14 ans

Dolce Vita e aventura Italie (Bellaria) du 6 au 15 juillet 675 EUR 14-17 ans

Multi-activités (AniJHan (2)) Maasmechelen - Huis 3 du 6 au 13 juillet 380 EUR 10-21 ans

Art Attack (intégration AniJHan (2)) Coxyde - Midwester du 7 au 14 juillet 390 EUR 7-13 ans7-17 ans (AniJHan)

L’aventure super-naturelle Botassart du 8 au 15 juillet 365 EUR 7-12 ans

Génies au galop Graide du 14 au 21 juillet 450 EUR 10-13 ans

Musique à bord Coxyde - Midwester du 14 au 21 juillet 375 EUR 7-13 ans

Sport & aventure Wanne du 15 au 22 juillet 430 EUR 11-14 ans

AquaFun Pays-Bas – Ter Aar du 16 au 23 juillet 390 EUR 13 ans

Sport & aventure Espagne (Albanya) du 17 au 26 juillet 640 EUR 15-17 ans

S’amuser version XXL Pays-Bas – péniche Vertigo du 21 au 28 juillet 490 EUR 10-13 ans

Splash & fun Bredene - Horizon du 22 au 29 juillet 355 EUR 7-13 ans

Multi-activités Croatie (Pula) du 28 juillet au 8 août 710 EUR 15-17 ans

Multi-activités Hongrie (Budapest) du 30 juillet au 10 août 635 EUR 13-15 ans

L’île aux trésors La Panne - Flipper du 4 au 11 août 365 EUR 7-13 ans

Multi-activités (Anijhan (2)) France (Salavas) du 4 au 13 août 610 EUR 15-21 ans

Sherlock à bord Pays-Bas – péniche Vertigo du 4 au 11 août 495 EUR 9-12 ans

Multi-activités France (Salavas) du 4 au 13 août 645 EUR 14-15 ans

Multi-activités France (Salavas) du 4 au 13 août 645 EUR 14-15 ans

P’tits chefs en mission Brûly-de-Pesche du 11 au 18 août 350 EUR 7-13 ans

A dos d’hippogriffes Spa - Domaine de Mambaye du 11 au 18 août 450 EUR 7-10 ans

Kaamelott Bastogne du 18 au 25 août 355 EUR 7-10 ans

Les aventuriers reporters Botassart du 18 au 26 août 415 EUR 10-13 ans

(1) Les membres MC en ordre de cotisation à l’assurance complémentaire bénéficientd’une réduction (par an et par enfant) de :- 170 euros- 270 euros pour les BIM

Chaque enfant de 7 à 17 ans (21 ans pour AniJHan (2)) profite de cette réduction annuelle. Cet avantage sera déduit auto-matiquement lors de l’inscription. À votre demande, une application partielle de cet avantage peut également être appli-quée pour vous permettre de profiter du solde lors d’une inscription ultérieure pour un séjour se déroulant la même année.

(2) Animations jeunes handicapésHÈMES DESTINATIONS DATES PRIX PLEINS AGES

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Stages de vacances J&SLieu Dates Prix pleins

– Prix MCAges

Vacances de printemps

Ans du 2 au 6 avril 53€ - 33€ 6 – 12 ans

Waremme du 2 au 6 avril 73€ - 53€ 3 – 14 ans

Vacances d’été

Ans du 2 au 13 juillet 68€ - 48€ 3 – 13 ans

Ans du 2 au 13 juillet 83€ - 63€ 14 – 16 ans

Lincé du 2 au 13 juillet 53€ - 33€ 3 – 14 ans

Lanaye (3) du 16 au 27 juillet 53€ - 33€ 3 – 14 ans

Waremme du 16 au 27 juillet 68€ - 48€ 3 – 14 ans

Xhendremael du 23 juillet au 3 août 53€ - 33€ 3 – 12 ans

Liège du 30 juillet au 10 août 53€ - 33€ 3 – 12 ans

Seraing du 30 juillet au 10 août 43€ - 23€ 3 – 14 ans

Retinne du 6 au 17 août 53€ - 33€ 3 – 14 ans

(3) Si vous habitez la commune de Visé, vous bénéficiez d’une réduction de 10 euros (cumulable avec la réduction membre MC).

Vous étiez à Montchavin Echos du séjour hiver à Montchavin du 27 janvier au 3 février 2018.

Septante-six vacanciers ont choisi, avec raison, un séjour à la neige dans le cadre idyllique des Hautes Alpes.

Les activités proposées ont permis à tous, selon leur choix, d’apprécier des vacances vivifiantes : ski, promenades en raquettes ou à pied sur les pentes, les plateaux ou les forêts de Montchavin, excursion à Val d’Isère, le tout sous un ciel bleu et un soleil éclatant.

Ajoutez-y la résidence VVF, son accueil, l’amabilité de son personnel, la qualité des repas et des logements. Tout a contribué à la réussite de ces vacances.

Une fois de plus, nos participants ont vécu un séjour convivial qui a laissé d’impérissables souvenirs dans leurs yeux et dans leurs cœurs.

Un grand merci à Paulette, Gene, Thérèse et Hubert pour leur accompagnement.

A l’année prochaine sûrement pour d’autres séjours à la neige !

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lieux de vie Maisons Abbeyfield… la suite

« La vie en communauté… à la rencontre de soi et de l’avenir !

Sur le chemin du retour qui me ramène à Liège, une information partagée avec le groupe me reste en tête, celle de la transition de lieux de vie comme prétexte à une nouvelle rencontre de soi et à un nouvel avenir, même au-delà de 70 ans. J’ai été très touchée par les échanges que nous avons eus avec les habitants du Blanc Bwè. En particulier la simplicité et la sincérité avec laquelle ils nous ont raconté leur parcours et comment, à un moment donné, ils se sont lancés dans l’aventure de l’habitat groupé par-ticipatif pour les 50 ans et +. J’ai également beaucoup aimé les mots de Francis sur la tran-sition et comment, pour lui, vivre au sein d’un collectif lui a permis de se reconnecter à ce qui était important pour lui ainsi que d’entrevoir de l’avenir. [Edwine]

Comme quoi, à nos âges plus que jamais, la vie peut rester transition dans tous les sens du terme: vers la nouveauté comme vers le repli. Ces derniers mois, trois habitants se sont lan-cés ou se lanceront dans de nouvelles aventures avec, en prime… de nouveaux lieux de vie ! La vie est transition ! Et nos lieux de vie, les formes qu’ils prennent, les aménagements que nous leurs apportons… aussi ! » [Francis]

Francis Loicq et Edwine Goldoni

Pour plus d’informations sur les maisons Abbeyfield en Belgique: www.abbeyfield.be/fr/ Vous souhaitez nous accompagner lors d’une prochaine visite ? N’hésitez pas à prendre contact avec Edwine Goldoni à la Régionale de Liège : [email protected] - 04 221 74 46.

Maison Abbeyfield de Lixhe

Ils vous racontentEn août 2017, nous avons publié des témoignages après une visite de la Maison Abbeyfield de Lixhe. Vous avez réagi à cette publication et nous avez contacté pour en savoir plus. Certains ont même pris l’ini-tiative personnelle de se rendre sur place. C’est le cas de Danielle qui, suite à sa visite, emménage très bientôt dans la Maison Abbeyfield de Lixhe. Elle vous raconte.

« Une double question, quand l’énergie et les forces se dérobent : Qu’est-ce que je fais avec ça ? Qu’est-ce que je fais avec moi ? Méditation – silence – réflexion.Réponse : j’ai 2 besoins essentiels : le partage et le lâcher prise. J’abandonne donc, progressivement, les objets inutiles, la ville fatigante et dure, les projets liés aux habitudes, les occupations dérisoires.Je cherche des contacts. Je rencontre (Énéo, OXFAM, entre autres) des personnes qui me parlent de maisons où vie commu-nautaire et personnelle sont liées, s’associent, se conjuguent, se traversent.Je pousse une porte (Maison Abbeyfield à Lixhe), je suis bien reçue, je réalise après 15 jours de stage que, à 75 ans, je peux vivre pleinement là, avec les autres et avec moi-même.Une harmonie.Une belle étape. »

Danielle Lambert

Après avoir la visite de la Maison Abbeyfield de Lixhe, notre petit groupe est allé à la rencontre des habitants de la maison Au Blanc Bwès de Perwez (Brabant Wallon). Voici 2 retours de cette belle ren-contre.

« Perwez…un projet qui donne «en-vie» !

Ce vendredi 23 février 2018, Edwine (animatrice Énéo) nous a pro-posé d’aller à la rencontre des habitants de la maison Abbeyfield de Perwez. Nous étions 8 et avons pu en savoir un peu plus sur leur expérience. Autour d’une table agrémentée de café et de pâtisserie, Jean-Paul, Marta et les 2 Michel nous ont conté et montré comment ils vivent leur choix. Après cet échange franc et utile ainsi que la visite des lieux, on ne peut que reconnaître aux habitants du Blanc Bwès de se sentir bien chez eux. J’ai pu constater qu’ils étaient déjà sortis de la période d’ajustement, de rodage. Bien plus qu’être occupée, la maison est habitée, en ce sens qu’elle a une âme ; elle a trouvé sa place, elle est en inte-raction avec son voisinage, son quartier, sa petite ville, sa région. C’est à ce titre que, pour ma part, elle peut servir d’exemple et contribuer positivement à la diffusion de cette variété d’habitat alternatif. Merci à Edwine et aux habitants du Blanc Bwès de nous avoir ouvert leur porte et souhaitons leur bon vent ! (leur paysage est semé d’éoliennes…). »

Luc Beukelaers

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La Clairière de FayenboisUn nouvel éventail de lieux de vie

pour les aînés !Idéalement située sur les hauteurs de Liège (Jupille), dans le quartier paisible de Fayenbois, la Maison de vie « Clairière de Fayenbois », située dans un parc classé de 3,5 ha, fait peau neuve.

Un processus de diversification, mis en route depuis cinq ans pour faire face aux besoins évolutifs rencontrés par les aînés en perte d’autonomie, aboutira au printemps 2019 à l’ouverture de 24 appartements en rési-dence services et à la création de quatre chambres de court séjour.

La capacité d’accueil, actuellement de 83 personnes en maison de repos et de soins, atteindra plus de 130 personnes. La Clairière de Fayenbois offrira alors tout l’éventail de l’hébergement et des soins disponibles en résidentiel, lorsque l’accompagnement à domicile n’est plus possible. Dans ce sens, elle deviendra une référence-pilote en Région wallonne, en proposant un continuum de soins et d’hébergement adapté aux besoins de chaque résident.

2017 : extension du centre de jourSuite aux travaux réalisés dans le château en 2017, la capacité d’accueil du centre de jour est passée de 8 à 15 personnes. Il est ouvert du lundi au vendredi, de 8h à 18h et offre une solution idéale pour les personnes sou-haitant vivre à domicile tout en bénéficiant d’un encadrement profession-nel et d’activités conviviales. Sept patients plus dépendants peuvent aussi bénéficier de soins de santé et d’une salle de repos avec lits individuels. Cet accompagnement de qualité permet aussi aux aidants proches de souffler un peu et de retrouver davantage de liberté pendant la journée.

2018 : construction de la résidence-servicesL’important chantier de construction de la résidence-services a débuté en septembre 2017 et devrait s’achever en décembre 2018. Il s’agira de logements indépendants réservés à des seniors à partir de 60 ans. Les cinq mots-clés du concept sont : Liberté ; Convivialité ; Sécurité ; Santé ; Services. En effet, les résidents ne sont tenus à aucune obligation et organisent leurs activités comme bon leur semble. Ils peuvent participer aux diverses activités et événements organisés par la maison de repos. Ils peuvent aussi proposer des initiatives individuelles ou de groupe. Les appartements sont sécurisés par le contrôle des accès ainsi qu’un dispositif de télé-vigilance dans chaque appartement. En cas de problème urgent de santé, les rési-dents peuvent faire appel aux infirmières de garde qui sont présentes 24h/24 et 7j/7 sur le site. Enfin, des services multiples leur sont proposés pour leur faciliter la vie et ils peuvent y faire appel librement. Il s’agit des repas (pension complète, demi-pension ou repas de midi), du nettoyage des logements et du lavage et repassage du linge. La résidence services met aussi à disposition un res-taurant, une salle des fêtes, un local de recueillement et une buanderie collective.

Le nouveau bâtiment comprendra 18 résidences d’une chambre à coucher (environ 50 m²) et 6 résidences à 2 chambres (entre 65 et 80 m²). Chaque logement disposera en outre d’un séjour avec vue imprenable sur la forêt, d’une cuisine équipée, d’une salle de bains et d’un débarras.

Séance d’information le vendredi 15 juin à 17h et le samedi 16 juin à 11h. Avenue d’Aix la Chapelle 60 à 4020 Liège - 04 367 46 24

Un partenaire à multiples facettes

Depuis 4 ans, la maison de repos et de soins la Clairière de Fayenbois est devenue un partenaire d’importance pour Énéo, Régionale de Liège. Voici les évènements présents et à venir qui enrichiront la vie de la résidence cette année 2018.

Projet Cafétéria Des volontaires Énéo, animent chaque dimanche une cafétéria pour les résidents et leur famille. Depuis 3 ans déjà, cette activité intergénération-nelle propose un volontariat riche en rencontre et en découverte humaine. Chaque année, l’équipe se renouvelle.

La construction des résidence services (cf. article ci-contre) et la présence d’Énéo devraient per-mettre aux locataires des appartements de trou-ver les activités dans lesquelles s’investir pour res-ter des citoyens actifs.

Exposition d’artistes locaux, vous êtes invités !

La Clairière de Fayenbois vous invite à son exposi-tion d’œuvres d’art sur le thème « Être ».

Les artistes présents seront :- Dani qui symbolise avec raffinement et subtilité les valeurs essentielles à l’harmonie de l’Être- Monique Higny qui réinvente la peinture nour-rie de sa propre histoire avec des portraits dotés d’une étrangeté poétique qui les situent loin de leur modèle.

Une soirée de vernissage sera organisée le 26 mai 2018 de 19h à 21h.Les œuvres resteront exposées jusqu’au 2 juin 2018.

Pour vous inscrire à la soirée de vernissage, vous pouvez contacter Mme Stassen Caroline : 04 361 57 98 ou 04 361 57 88.

Brocante annuelleN’hésitez pas à venir découvrir la Clairière lors de « La brocante de Fayenbois »

Le dimanche 27 mai dès 10h à 17h.

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Régionale de Liège20 -info

dans vos secteurs

Recherche volontairesSecrétaire

L’amicale de Rocourt-Juprelle cherche un (ou une) secrétaire qui aura pour tâche d’envoyer les convoca-tions et les ordres du jour, de rédiger les rapports de réunions (tous les 2 mois), d’assurer la mise à jour annuelle de la liste des membres.Renseignements : Anne Nélis : 04 278 45 08.

Distribution de colis

Saint Vincent de Paul Herstal recherche des bénévoles pour distributions aux plus démunis de colis alimen-taires, vêtements, vaisselle.Renseignements : Francine Grégoire : 0478 62 11 54.

Énéo EmbourgDans le trimestriel « Énéo Info » de janvier, le Président régional met en exergue une des valeurs qui sous-tendent notre mouvement : l’accueil. En effet, quels que soient notre âge, nos capacités, nous avons besoin de nous sentir « accueillis » aussi bien dans notre commune, dans nos familles qu’au sein d’Énéo.

Les bénévoles et les volontaires d’Énéo-Embourg l’ont bien compris : ils déploient des montagnes de créativité et d’implication pour que règne une ambiance chaleureuse dans les différentes activités.

Quelques visitesAprès la visite du Parlement européen de Strasbourg, nous nous sommes rendus en rangs serrés (50 participants) au Parlamentarium de Bruxelles, le 8 mars.

- Le lundi de Pentecôte, 21 mai, une sortie en car à Gerpinnes pour découvrir les fouilles archéologiques sous l’église, la procession et la marche militaire en l’honneur de Sainte Rolande (patrimoine immatériel de l’Unesco).- Le 8 juin, nous visiterons l’Hôpital Notre-Dame à la Rose de Lessines (patrimoine majeur).

Les activités régulièresLes formations informatiques se sont élargies (voir le site), atelier photos en prime.

Un nouvel atelier artistique (toutes techniques) fonc-tionne chaque mercredi à 9h30.Un nouveau partage de lectures à la bibliothèque chaque vendredi dès 9h30.Un atelier cuisine chaque dernier jeudi du mois à 17h30.Scrabble chaque mardi de 14h à 17h.Yoga et Qi Gong chaque semaine.Trois niveaux d’Anglais.

Les conférencesPoursuite du programme les derniers lundis du mois (salle Schervier à 14h30) :- le lundi 30 avril, «La grande traversée des Alpes» par Mr Matthys et Me Jacques- le lundi 28 mai, « Australie, le cœur rouge aborigène » par Mr Dany Marique Et le mercredi 4 avril à 10h, « Les bienfaits de l›activité sportive » par le docteur en sciences de la motricité, A. Mouton.

Infos pratiques Entrée par la Drève de Mehagne ou par le Vieux Chemin 32 à 4053 Embourg.Renseignements : 0499 60 40 95 - [email protected] complet sur le site : eneo-embourg.be

Visite Parlamentarium

Voyage EvasionAns Ste Marie

Avec son activité « Voyage Evasion », l’Amicale Ans Ste Marie vous propose une après-midi d’évasion tout en vous retrouvant autour d’un morceau de tarte et d’une tasse de café.Les prochaines conférences prévues sont :- Le 23 avril: « Liège, Oufti la belle province » par M. Libin.- Le 28 mai: « Vertige des Cinque Terre et golfe des Poètes » par J. Kokelberg.- Le 25 juin: « La Birmanie » par M. Kurts.

En pratiqueQuand : le 4e lundi du mois, de 14h30 à 17h.Où : au Centre Culturel d’Ans, place des Anciens Combat-tants à Alleur.Renseignements : Ghislain Havelange : 04 263 50 55.

Visite de GerpinnesSecteur de Fléron

Le 12 mars dernier, nous avons organisé une conférence sur le thème « Ste Rolande et la marche de Gerpinnes » par Jean-Pierre Roland, président d’Énéo Embourg. A la suite de cette conférence, nous vous proposons la découverte de ces traditions séculaires grâce à la visite de Gerpinnes et du passage de la procession dans les villages d’Acoz, de Cougnies et de Fromiée. Transport en car.En pratiqueQuand : le lundi 21 mai.Renseignements et inscriptions : Catherine Keris : 04 377 26 20.

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Régionale de Liège 21-info

Dîner Secteur de Fléron

Le secteur de Fléron a le plaisir de vous inviter à son dîner animé par Léon Jacqmin et son accordéon. Rejoignez-nous !

En pratiqueQuand : le samedi 26 mai à 12h.Où : à la Salle Batifix, rue de la Vaulx à Retinne.Renseignements et inscriptions : Catherine Keris : 04 377 26 20 – 04 358 46 47.

Méditation pleine conscienceSecteur de Liège

Depuis le 2 mars, une semaine sur deux, venez-vous res-sourcer !Où : au Centre culturel d’Angleur, salle Gerinot, rue de la Vaussale 4. Renseignements : Véronique de Wit : 0473 19 76 [email protected]

Cours de languesSports et culture Liège

Découvrez nos cours d’anglais et de néerlandais. Avec 12 participants, les cours se donnent en toute convivialité, sans compétition. Les cours sont donnés par des profes-seurs diplômés en langues germaniques. N’hésitez plus, il n’y a pas d’âge pour apprendre ou se perfectionner !

En pratiqueQuand : - le mardi : cours intermédiaire et table de conversation - le jeudi : anglais faux débutants et néerlandais faux débutants- le vendredi : 2 tables de conversation Où : Espace Prémontrés, rue des Prémontrés 40 à Liège.Renseignements: A-M Evrard : 04 358 52 26 - M. Bourd-houxe : 04 342 23 52.

GénéalogieA Waremme

Vous êtes-vous déjà demandé qui étaient vos ancêtres ? Le groupe Éneo-Généalogie du secteur de Waremme a comme objectif de vous aider à rechercher les liens qui existent entre les membres d’une même famille, voyager avec eux dans le temps, à travers le monde et l’histoire. Ces recherches permettent de rassembler les documents utiles, des illustrations et même retrouver des membres inconnus ou oubliés de votre famille. Si vous êtes intéressé ou même curieux par rapport à ces démarches, vous pouvez nous rejoindre aux permanences.

En pratiqueQuand : à partir du 9 avril, chaque mois, le 2e lundi de 16h30 à 18h30 et 4e jeudi de 10h à 12h.Où : dans les locaux de la Mutualité chrétienne, rue Joseph Wauters, 21 à Waremme. Renseignements et inscription: Anne : 0479 50 45 [email protected] et Philippe : 0474 01 68 [email protected]

A véloLes cyclos Basse-Meuse

D’avril à fin octobre nous pratiquons le vélo.

En pratiqueQuand :- le mercredi à 9h30 quand il s’agit d’une grande balade ou à 14h quand il s’agit d’une petite balade (environ 30 à 40 km).- le jeudi à 14h pour une balade d’environ 30 km, à allure modérée.- le vendredi à 9h30 si grande balade et à 14h si petite balade.Où : départ du parking du hall omnisport de Devant-le-Pont, Visé (sauf pour les longues balades, le départ peut être différent).Renseignements : Josine Laboureur : [email protected] - 0472 80 92 08

Vélo Découverte d’Enéo RemouchampsLe Cercle Sportif, vous propose la reprise de l’activité. Disci-pline très complète, excellente pour la santé, elle développe l’adresse, l’équilibre, permet de diminuer la tension ner-veuse, l’anxiété et ce, dans une alliance inconditionnelle de convivialité et d’amitié.

Pour participer à ces balades, nous vous demandons :

- Être en règle de la cotisation 2018 vis-à-vis d’Énéo ; avoir rentré un certificat d’aptitude physique pour l’année en cours, en présentant votre carte de membre 2018, qui, munie de la gommette « énéoSport », atteste de votre situation et vous permet de bénéficier de l’assurance en accident corporel, responsabilité civile et protection juridique.

- Remplir une fiche d’identification personnelle transmise par mail ou remise à la première sortie ou prise sur le site internet.- Vous acquitter de la cotisation annuelle de 10 € envers notre Cercle, elle peut vous être remboursée totalement ou partiel-lement par votre mutuelle suivant ses critères et conditions. Demandez au responsable de l’activité ou à votre organisme assureur le formulaire adéquat.Compte bancaire : Énéo Remouchamps BE 07 3630 5183 9466

- Le port du casque est obligatoire, le port d’une chasuble fluo (par ex. type voiture) est vivement conseillé ; un vélo en par-fait état de fonctionnement, une batterie bien chargée pour les «électriques », suivre le guide du jour, ne pas le dépasser, prévenir en cas de problème. Nous partons groupés, nous rou-lons groupés et revenons groupés et heureux dans un esprit de convivialité.

En pratiqueQuand : à partir du mardi 10 avril.Renseignements : Jean Dupont : 04 382 33 52 - 0479 76 72 24 [email protected]

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YogaCercle énéoSport Yoga Visé

Viens avec nous, entretenir ton corps à ton rythme en le respectant, appro-fondir ta respiration, harmoniser ton corps et ton mental, profiter d’une ambiance zen et agréable, découvrir bien d’autres choses…

En pratiqueQuand : chaque vendredi de 14h45 à 15h45.Où : Cercle Paroissial, avenue F Rossevelt 39 à Devant-le-Pont, Visé.1re séance gratuite. Paiement à la séance : 3€.Renseignements : 0499 14 58 38 - [email protected]

ViactiveSecteur de Liège

Cette gymnastique conviviale très douce et en musique vous séduira.Quand : tous les vendredis de 14h à 15h.Où : centre culturel d’Angleur, salle Gerinot, rue de la Vaussale, 4.Renseignements : Véronique de Wit : 0473 19 76 50 - [email protected]

Cours de danseNouvelle activité à Esneux !

Nouvelle activité à Énéo Esneux: cours de rock et d’autres danses.

En pratiqueQuand : le jeudi de 10h à 11h.Où : Salle communale de Méry, avenue d’Esneux 126 à 4130 Méry.Renseignements: Jacqueline Dumont : 04 358 53 91 - 0479 18 63 23.

l’écho Après-midi récréative à Liège

Samedi 10 février, une cinquantaine de membres d’Énéo Sports et Culture de Liège centre ont pris du bon temps.

Dans l’ancien et prestigieux couvent des Frères Mineurs, ils ont visité le musée de la vie wallonne. Pour beaucoup ce fut le temps des souvenirs : retrouver des outils de leur jeunesse, revoir des métiers anciens, les bancs sur lesquels ils ou elles ont usé leur fond de culotte...

Ils ont également découvert, dans ce musée, des choses inattendues bien mises en valeur.

Après une délicieuse gaufre de Liège et un petit café, retour en enfance avec le théâtre de marionnettes. Comme des enfants ils ont encouragé l’intrépide « Tchantchès » à vaincre les fils du roi des marcassins (Sarrazins).

Ce fut un moment de pur bonheur et de délire enfantin !

Un participant heureux

Énéo Waremme déménageMerci à Alexandra Jungling et à son équipe de la Mutualité chrétienne de Waremme de nous accueillir dans ses nouvelles installations, rue Joseph Wauters 21 à Waremme, depuis début mars.C’est avec plaisir que nous serons présents pour vous à l’« Espace Convi-vialité » tous les vendredis matin de 9h30 à 11h30 sauf le 1er vendredi de chaque mois.

mouvement

ConférenceDans le cadre de la Commission Sociale Régio-nale, nous vous invitons à la conférence :

« Vieillir… Ici, ailleurs et autrefois »

Par Mike Singleton

Posons ensemble un regard sur la notion d’âge et de vieillissement, ici, ailleurs, aujourd’hui et autrefois… à la croisée des cultures afri-caines et européennes.

La vie est une voie à sens unique. Cependant, elle prend des chemins différents en fonction des cultures. Il apparait en effet que les par-cours de vie sont vus et vécus différemment par les individus en fonction de la culture dans laquelle ils vivent et vieillissent.

En pratiqueQuand : le 4 mai 2018, de 13h à 17h (Com-mission Sociale Régionale) de 13h à 14h30 suivie de la conférence de 15h à 17h). Où : à l’espace CRIE, rue Fusch 3 à 4000 Liège.

Conférence gratuite et ouverte à tous !Renseignement et inscription : [email protected] – 04 221 74 46

Biographie

Mike Singleton, notre conférencier « aîné et retraité », a un parcours de vie haut en couleur…de peau et de culture. Né en 1939 dans le nord-ouest de l’Angleterre, il étudie la théologie et la philosophie à Rome puis l’anthropologie sociale à Oxford. Il part ensuite sur le terrain, à la rencontre des habitants des régions de l’Afrique. Il s’installe enfin en Belgique où il fonde le Laboratoire d’Anthropolo-gie Prospective à l’Université Catholique de Louvain. Il nous fait le plaisir de nous rencontrer à Énéo Liège !

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Burkina Rencontres Un ainé belge au pays des Hommes intègres...

Roland, aîné belge retraité et membre du projet Burkina Rencontres, a réalisé un voyage d’exploration au Burkina Faso en janvier 2018. Porté par l’envie de découvrir la culture africaine et ses habitants, il a littéra-lement joint l’acte à la parole et a sauté dans l’avion… Sur place, il a été rejoint par Thérèse, une ainée belge également membre d’Énéo, vivant au Burkina Faso plusieurs mois par an.

« A Bobo Dioulasso, seconde ville du Burkina Faso, nous avons rencontré les ainés d’une Association de Retraités. Ils souhaitent nous accueillir prochainement à l’occasion de la journée interna-tionale des personnes âgées (JIPA) organisée chaque année à Bobo. Le comité des Sages aimerait nous associer à ces moments de par-tage socio-culturel. Au programme : repas communautaire, jeux de société, marche, musique, danses et bal des aînés… à la sauce afri-caine. Nous croyons en cette opportunité du JIPA le 1er octobre pro-chain pour un choc des cultures belge et burkinabé !

Mais nous désirions également aller à la rencontre de personnes âgées vivant en milieu rural, dans un contexte moins favorisé. C’est ainsi qu’au bout d’une piste, accompagné par Eric, notre chauffeur de mini-bus, nous sommes entrés dans le village de Thyou, près de Koudougou.

Après une visite au Chef coutumier de l’ethnie Mossi (un person-nage incontournable) et au Maire de Thyou, nous avons constitué un comité d’aînés avec l’aide du directeur de l’école et avons échangé de « sages à sages ». Notons que l’espérance de vie au BF est de 58 ans (81 ans en Belgique)! Heureusement pour nous, nous avons eu la surprise de rencontrer un grand nombre de retraités de plus de 60 ans à Thyou. Certains parlent le français, mais tous sont dans l’at-tente d’une rencontre prochaine !

Et si nous partions à leur rencontre, pour s’échanger et s’aider à mieux apprivoiser solitude et vieillesse ? N’est-ce pas « in fine » le projet ultime d’Énéo ? Impossible enfin de refermer cette parenthèse sans évoquer la réflexion du Président des Sages (75 ans) que nous avons rencontré à Ouagadougou : « Ah ! S’il y avait parmi vous un cuisinier retraité pour nous apprendre à fumer le jambon !! ». A bon entendeur… »

Thérèse et Roland

Un couscous pour la santé

Les membres du groupe de travail « Burkina Rencontres » vous invitent à soutenir le projet Artémisia.Le projet Artémisia est un projet de culture de la plante Artemisia Annua dans le village de Thyou, au Burkina Faso. Cette plante permet de lutter contre le paludisme. Consommée sous la forme de tisane, elle offre un traitement efficace et accessible. Nous vous invitons à partager avec nous un repas couscous burkinabé au profit du projet Artémisia.

En pratiqueRepas couscous (avec ou sans viande).Quand : le samedi 28 avril 2018 dès 18h.Où : Salle Batifix : Rue de la Vaulx 27 à 4621 Retinne.Prix du repas : adulte : 20 € et enfant (- 12 ans) : 10 €.

Réservation souhaitée avant le 20 avril 2018 par virement bancaire sur le compte « Artemisia culture Thyou Burkina Faso » n° BE08 0689 0928 6313, en indiquant en communication: couscous + le nombre de personnes (adulte et enfant).

Renseignements : Roland Moens : 0495 50 05 16 - [email protected]é de faire des dons.

Ce projet est soutenu par le groupe de tra-vail Burkina Rencontres d’Énéo Régionale de Liège. Vous avez envie de rencontrer des aînés d’une autre culture pour partager les histoires, joies et soucis respectifs ou vous rencontrer tout simplement ? Revenir ici partager votre expérience… et peut-être vous engager plus en avant ? Nous vous attendons…

Intéressé(e) ? Edwine Goldoni - 04 221 74 46 [email protected]

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Régionale de Liège24 -info

C’est parti pour Les P’tits travaux ! On vous l’avait promis, le projet est bel et bien lancé. Il couvre l’ensemble du secteur Ourthe-Amblève.

Nos coordonnéesTéléphone Permanence téléphonique : les lundi et jeudi de 14h à 16h30. Possibilité de laisser un message en dehors de ces horaires. Contact: 0499 89 11 00WebMail : [email protected]: www.lesptitstravauxdeneo.be AdresseAvenue de la République Française, 10-14 à 4920 Aywaille.

J’ai besoin d’un volontaire «p’tits travaux»

Comment faire? - Par téléphoneContactez la permanence téléphonique.- En ligne Compléter le formulaire en ligne et nous reprendrons contact avec vous dans les 10 jours. - Par mail ou par courrier Compléter la fiche de demande d’intervention et faites-la nous parvenir.

Consultez la carte ci-dessous pour connaître la zone couverte par le projet.

Je voudrais le faire moi-même mais je ne sais pas comment

Formation en Ourthe-Amblève: comment faire des petits travaux chez soi ?

Contactez-nous pour organiser une formation près de chez-vous (en Ourthe-Amblève) : José Wégria: 0494 46 99 [email protected] - [email protected]

Je cherche un service de petits travaux en Province de Liège

De nombreux services existent. Énéo les a compilés dans un annuaire à télécharger gratuitement.En ligne ou en format papier sur demande à la permanence téléphonique.

J’ai besoin de quelqu’un qui m’aide à trouver une solution à

mes besoinsOuverture de la permanence téléphonique Énéo Ourthe-Am-blève « Les P’tits Travaux » à partir du 12 février 2018.

Le projet Remplacer un joint de robinet, un interrupteur, une ampoule,… Quel professionnel se déplace encore pour ça ?

Énéo a mis en place un projet autour des petits travaux domestiques pour lesquels il est très difficile de trou-ver un professionnel. La situation se complique encore si la personne est seule ou fragilisée.

Notre commission sociale régionale a répondu à un appel à projet du CERA et a obtenu un subside pour développer un projet sur une durée de 3 ans (et le pérenniser ensuite).

Énéo vous propose une aide au bricolage via une équipe de volontaires, des formations, un annuaire des services existants à télécharger gratuitement et une permanence téléphonique.

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politiqueQuelle écoute des citoyens et de leurs représentants ?

Le gouvernement fédéral fait la sourde oreille dans nombre de dossiers. Pensions, droit des associations, accueil des migrants, santé ou encore, dernièrement, travail associatif : rien ne le fait changer d’avis si ce n’est à la marge.

Le 18 décembre dernier, l’audition des représentants des partenaires sociaux et associatifs en commission affaires sociales de la Chambre restera emblématique dans les annales. Tant le secteur non march-and que les organisations syndicales et fédérations patronales inter-professionnelles, le syndicat national des indépendants que les classes moyennes ont évalué négativement les nombreux impacts de ce nou-veau dispositif. Le Conseil National du travail a remis un avis négatif unanime sur le projet. Même le Conseil Supérieur des Volontaires, pour-tant à la base de la demande d’un nouveau statut dit « semi-agoral », ne retrouve rien des balises énoncées dans son avis initial et craint une déstructuration du volontariat.

>> http://bit.ly/ÉnéoInfoAvril2018

Le Président de cette commission a même appelé sa majorité à un vote pour empêcher l’audition de son président… pour lui donner la parole par la suite !? Et tout cela pour quoi ? La majorité a voté en commission - en pleine période suspen-sive vu le conflit d’intérêts déclenché par le Cocof - le maintien du projet et même sa consolidation dans la loi pour ce qui était dans des arrêtés royaux !

En matière de droit des associations, la fameuse loi ce 1921 sur les ASBL, le ministre de la Justice entend tout ramener dans un code des sociétés remanié où les associations deviennent des entreprises comme les autres. Malgré de nom-breuses demandes, la scission du projet avec le maintien d’une loi distincte n’est pas à l’ordre du jour.

Pour les pensions ou l’accueil des migrants, malgré de nombreuses manifestations, l’orientation demeure invariable.

Dans les régions est-ce mieux ? Un peu et, sur les projets assurance autonomie par exemple, les concertations avec les acteurs de terrain ou les représentants des aînés se font plus facilement. Reste que les conseils consultatifs des aînés sont absents de ces niveaux de pouvoirs, la coordination des Associations de Séniors n’étant reconnue que par la Fédération Wallonie-Bruxelles. Or, depuis les accords de la Sainte Émilie, cette communauté n’a plus de compétence envers les aînés qu’en matière d’accès à la culture… Notre mouvement ne manquera pas de revendiquer cette mise en place pour la légis-lature prochaine.

Mais, reste que cette année, les citoyens aînés peuvent se faire entendre au niveau local : les élections communales d’octobre nous attendent. Avant les élections, nombre de candidats tâteront le pouls de leur population. Faisons connaître les aspirations des aînés grâce à chacune de ces occasions via nos cercles et groupements locaux mais aussi via nos représentants dans les Conseils Consultatifs communaux, au sein desquels, ces ainés, partout où il y en a. Par la suite nous reviendrons avec la constitution des futurs CCCA.

Ensuite, lors des élections, il nous appartiendra de choisir les élus de demain en fonction de leurs engagements envers les séniors et les familles. Il faut donc aller voter et aider les moins mobiles à le faire. L’abstention ne sert pas la cause, au contraire !

Philippe Andrianne, Secrétaire Politique d’Énéo

www.50nuancesdeblack.be

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énéoSport

La spirale de nos enthousiasmesNon, il n’y a pas que des bienfaits physiques à relever dans la pratique sportive. Est-ce une banalité que d’affirmer que le sport est une école de vie?Les fruits récoltés seront fonction de nos choix « pédagogiques ». Ceux d’entre nous qui y sont plongés reconnaîtront que l’organisation des activités exige de tenir compte de facteurs si divers qu’il serait bon de prendre le temps de les répertorier. Une entreprise pour notre association.

Respecter notre capital « santé » et se référer aux bonnes pratiques énumérées dans le vade-mecum d’énéoSport offriront des assurances pour la réussite de nos activités d’équipe.

Si un accord se dessine généralement en ce qui concerne l’affirmation ci-dessous (reprise d’une recherche sur la toile, Wikipedia) :

« Plusieurs études montrent que l’activité physique améliore le bien-être psychologique, la gestion du stress et de l’activité mentale (comme la prise de décision, la prévision ou la mémoire à court terme), qu’elle réduit l’anxiété et favorise des rythmes de sommeil sains. »

Nos sportifs soulignent certains risques dans le domaine de la gestion et de la prise en compte des besoins des sportifs seniors même si les qualités de l’organisation de nos activités sportives sont généralement reconnues. Accéder à un bon niveau d’ensemble tout en respectant les niveaux individuels est un défi permanent. Cette problématique mérite une attention toute particulière. Chez énéoSport, nous faisons le choix de l’implication de joueurs aux capacités échelonnées du plus talentueux au plus maladroit.

Une véritable complicité entre joueurs relèverait-elle de l’impossible ?

Si l’esprit de compétition se superpose au respect jusqu’à en faire fi, alors oui, la mission devient très difficile. Les responsables au sein de nos cercles, se voient confrontés à ce dilemme : comment entretenir l’enthousiasme à la pratique sportive? Comment aviver la flamme de la persévérance chez les néophytes tout en encourageant les meilleurs?

Comment sensibiliser aux mesures nécessaires pour préserver l’intégrité physique tout en intégrant l’apprentissage des techniques appropriées? La progression technique dans les limites du respect de chaque partic-ipant.

Comment sensibiliser à la pratique de la dynamique de groupe?Le plaisir partagé et le dépassement de soi dans les limites du bien-être individuel et collectif.

Autant de questions qui révèlent les enjeux de nos engagements : trans-mettre et accompagner l’apprentissage de savoirs en matière de sports et de développement personnel.

Andrée Dohmen, Présidente fédérale énéoSport

énéoSport au salon Autonomies 2018

Rejoignez énéoSport sur son stand lors du salon Autonomie, du 26 au 28 avril. Ret-rouvez l’entièreté du programme de nos démos et initiations sur notre site : www.eneosport.be

Téléchargez votre entrée gratuite grâce au code « ENEO18 » via le site : www.autonomie.be , rubrique « tickets ».

26 I 27 I 28 avril

Namur expo - Hall 1

Vie affective,

relationnelle et sexuelle

by EASYFAIRS

Handicap – Perte de mobilité

autonomies

SALON 2018

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mouvementLes cahiers de l’EP

Micro-actions citoyennes

À la lecture de l’actualité, parfois morose, la tentation peut être grande de se laisser gagner par le découragement. Comment, à notre échelle, pouvons-nous changer les choses et, surtout, par où commencer pour que tout cela ne soit pas qu’une goutte d’eau de plus dans l’océan ? Devant l’ampleur de la tâche, il est vrai que notre optimisme peut être mis à rude épreuve.

Tout n’est pourtant pas si sombre. Ne dit-on pas en effet que les petits ruisseaux font les grandes rivières ?

Une fable d’origine amérindienne, qui est racontée par Pierre Rabhi, l’illustre bien : « un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : «Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! « Et le colibri lui répondit : «Je le sais, mais je fais ma part.» »

Nombreux sont ainsi les exemples de grands changements qui sont nés de modestes initiatives. A l’échelle belge, on peut citer l’exemple de « la plateforme citoyenne de soutien aux réfugiés ». Partant du constat que, à l’approche de l’hiver, de nombreuses personnes exilées se retrouvaient sans toit ni ressources dans notre capitale, une poignée de bénévoles ont décidé de se retrousser les manches et de fédérer les bonnes volontés autour d’un pari un peu fou : héberger ces personnes chez des citoyens. Nuit après nuit, ce qui semblait être au départ un défi impossible peut aujourd’hui se targuer de compter sur 38 000 bénévoles et sympathisants qui œuvrent ensemble à nourrir et mettre à l’abri 300 à 400 personnes chaque jour.

Les micro-actions citoyennes, ce sont donc tous ces petits gestes positifs du quotidien qui nous permettent de faire la différence et de créer une communauté bienveillante autour de nous. Nul besoin de s’improviser super héros, nous avons tous, à notre échelle, possibilité d’en faire partie. Car aussi insignifiantes que puissent parfois nous paraître nos actions, mises bout à bout, elles peuvent nous permettre de soulever des montagnes.

En tant que membre d’Énéo, vous êtes d’ailleurs partie prenante de cette belle mécanique. Que ce soit au sein d’un groupe de travail, pour sensibiliser votre entourage, réfléchir ensemble à la manière d’améliorer le quotidien des plus vulnérables ou encore donner de son temps pour améliorer le cadre de vie de certaines personnes, c’est tous ensemble que nous contribuons à faire vivre notre mouvement.

Kim Dal Zilio & Sylvie Martens

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Trimestriel | 23 | Avril 2018

Journal des membres d’

mouvement social des aînés asbl.

Énéo est le mouvement des aînés de la Mutualité chrétienne.

Éditeur responsable : Éric Olbregts Chaussée de Haecht 579,

1031 Bruxelles www.eneo.be

E-mail : [email protected]

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Vie affective et sexuelle des aînés : Énéo au salon enVie d’amour 2018

« Nous avons besoin de contact, ils sont essentiels à tous âges. Nous avons un grand besoin d’être touchés au sens propre comme au sens figuré »...

À l’occasion du salon « enVie d’amour » qui se tiendra à Namur ce mois d’avril, Énéo a voulu donner un éclairage sur les expériences des aînés en matière de vie relationnelle, affective, amoureuse et sexuelle. Des ainés nous ont gentiment ouvert les portes d’une partie de leur intimité et nous ont livré des témoignages parfois difficiles, souvent amusants, mais toujo-urs touchants. Ces bribes de vie nous montrent la complexité de ce thème.

« Il y a des clichés, dans les pubs par exemple, où l’on voit des personnes du troisième âge qui sont très actives, mais en réalité on ne peut plus faire les choses comme avant, et en voyant ça on peut se sentir pas normal. Ça permettra d’ouvrir un dialogue, facilité par le papier. Parce qu’on ne parle pas de ces sujets avec des amis, avec d’autres couples » (F.68 ans).

En effet, nous avons voulu tordre le cou à certains clichés que l’on voit dans la presse dont les articles sont souvent réducteurs, en n’évoquant que des aspects médicaux, ou en quantifiant les « prouesses » sexuelles des per-sonnes de plus de 60 ans. Mais quand donne-t-on la parole aux intéressés ? Nous avons voulu diversifier les points de vue en rencontrant des personnes d’âges, de cultures, de confessions, de genres différents.

Nous avons mené ce projet dans une optique de transmission, à la fois auprès des pairs (tout le monde n’a pas d’espace pour échanger sur de tels sujets avec des gens de leur âge), mais également de transmission auprès des générations suivantes pour leur dire : « voilà comment c’est d’avoir 60, 80, 90 ans aujourd’hui, avec notre passé et nos histoires ».

Tous les témoignages qui ont été recueillis ont été compilés dans le prochain numéro de Balises, intitulé «Corps à coeur», qui sera à disposition sur le site d’Énéo dès la mi-avril.

Les thématiques abordées seront vastes. On y parlera de générations, de ménopause, de couple, de divorce, de veuvage, de famille, de vie associa-tive, de famille…

Hélène Eraly, Chargée d’étude

Quelques témoignages« On est un couple un peu atypique d’un point de vue de l’expression affec-tive et sexuelle (même si cela forme un tout). Il y a tout un passé qui a influencé notre manière d’être et de nous exprimer ;

« La première fois que j’ai présenté un amoureux à mes parents, il a pu s’avancer jusqu’à l’entrée du garage, il n’était pas question pour moi de le faire entrer dans la maison, mes parents ne m’y autorisaient pas » ;

« Aujourd’hui, j’ai 61 ans et ménopausée depuis 4 ans. J’ai le sentiment d’avoir accompli ma mission de parent. J’ai besoin à présent de me redéfinir encore avec en point de mire une retraite qui arrive à grands pas » ;

« Ma dernière rupture m’a laissé un goût très amer après 22 ans de vie commune. Une tristesse dont je n’arrive pas à me débarrasser » ;

« Cela fait 14 mois que je me lève sans lui, que je m’endors dans notre lit devenu trop grand. Je me suis retrouvé seul, sans pouvoir jusqu’à présent, effleurer l’idée de retrouver quelqu’un avec qui de nouveau partager ma vie, mes joies, mes peurs et aussi mes pleurs ».

Balises 61, «Corps à coeur», avril 2018