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TUMEURS ADIPEUSES DES MEMBRES, CONFRONTATION IMAGERIE- ANATOMOPATHOLOGIE A Feydy, F Larousserie, R Campagna, H Guerini, A Babinet, FThévenin, D Richarme, PAnract, A Chevrot, JL Drapé Paris - France Correspondance: [email protected] prise de contraste et l'envahissement vasculaire. Un pic de choline en spectro-IRM oriente vers une tumeur maligne. Résumé: La prise en charge des tumeurs des parties molles dépend de leur localisation et de leur caractérisation. Le bilan lésionnel doit préciser la localisation de la tumeur (compartiment, profondeur), sa taille, ses rapports (aponévrose, nerfs et vaisseaux, os), son agressivité et procurer des éléments de caractérisation. La radiographie standard présente un intérêt limité mais elle reste pratiquée pour rechercher une extension osseuse ou montrer des calcifications lésionnelles. L'échographie est une technique difficile dans cette indication et les erreurs d'interprétation sont nombreuses. Elle se révèle parfois utile en complément de l'IRM pour étudier l'angio-architecture tumorale. Le scanner multiphasique procure une analyse topographique précise, apporte des éléments de caractérisation lésionnelle (calcifications, graisse, cinétique de prise de contraste, angio-architecture), fournit une cartographie vasculaire et permet de rechercher dans le même temps des métastases pulmonaires. L'IRM représente la méthode la plus performante pour caractériser les lésions. Les séquences 4D après injection IV de Gadolinium (TRICKS) fournissent de nombreux renseignements: topographie, cinétique de prise de contraste, enva- hissement vasculaire. Les séquences de diffusion pour différencier un oedème médullaire réactionnel d'un envahissement tumoral de l'os sont à l'étude. La spectro-IRM est réalisée en plaçant les voxels sur les zones se rehaussant le plus rapidement. La présence de choline est un argument en faveur d'un processus malin. Un contrôle histo- logique n'est pas nécessaire dans les lipomes, MAV, hémangiomes et myosite ossifiante. Les biopsies radioguidées sont réalisées en fonction de l'analyse compartimentale et de la voie d'abord chirurgi- cale, en visant les zones les plus actives de la tumeur. Mots clés: Parties molles, technique d'exploration - Parties mol- les, masse - Parties molles, tumeur Durée: 30 minutes 14 h 00 Oncologie 1317 Dépistage des cancers du côlon, de la prostate et du sein Objectifs: Connaître les problèmes généraux du dépistage du cancer colorectal. Connaître les possibilités de la coloscopie virtuelle dans le dépistage du cancer colorectal. Connaître les problèmes à résoudre en ce qui concerne le dépistage avec la coloscopie virtuelle. Points clés: Le dépistage du cancer colorectal n'obtient générale- ment pas une grande participation. La coloscopie virtuelle est assez performante pour faire le dépistage du cancer colorectal. Les problèmes à résoudre sont: le rapport coût-efficacité, le seuil de détection des polype, l'éducation. Les risques causés par l'irradiation et la perforation sont à négliger. Résumé: Rapport coût-efficacité: il faut un examen moins cher, une bonne performance à grande échelle, une meilleure participation des patients. Seuil de détection des polypes: il n'y a pas de consensus. Le seuil de 6 mm semble être sans risques. L'éducation: il faut un bon entraînement pour obtenir une solide performance. Il ya un rôle probable de la détection automatisée de polypes. Pour obtenir une meilleure participation il faut diminuer ou éliminer les inconvénients liés à la préparation. La coloscopie virtuelle sans préparation laxative est le but final. Mots clés: Dépistage - Côlon - Endoscopie virtuelle Modérateur: Catherine Balu-Maestro DEPISTAGE DU CANCER COLORECTAL PAR COLOSCOPIE VIRTUELLE: LES PROBLEMES A RESOUDRE PLefere, SGryspeerdt Roeselare - Belgique Correspondance: [email protected] Durée: 30 minutes 15 h 00 DEPISTAGE DES CANCERS DU SEIN: QUELLE IMAGERIE POUR QUELLES FEMMES C Balu-Maestro, C Chapellier, J Souci, TCaramella, C Chauvel Nice - France Correspondance: [email protected] Objectifs: Connaître la place des différentes techniques d'imagerie pour le dépistage organisé et individuel du cancer du sein. Connaître le cadre de la valeur ajoutée de la mammographie numéri- que. Savoir les indications et les résultats de l'échographie associée à la mammographie connaître les protocoles et résultats du dépistage des femmes généti- quement prédisposées. Points clés: La mammographie est la seule technique actuellement retenue pour la dépistage organisé. La mammographie numérique est plus sensible que la mammographie analogique chez les femmes non ménopausées et/ou de moins de 50 ans et/ou en cas de densité mammaire élevée. L'échographie présente un taux de détection équivalent à celui de la mammographie en cas de seins denses. Chez les femmes génétiquement prédisposées et à haut risque l'IRM annuelle est associée à l'imagerie conventionnelle et nécessite des systèmes de prélèvements dédiés. Objectifs: Connaître les principales tumeurs adipeuses des mem- bres : nosologie, macroscopie, histologie et imagerie. Savoir distinguer une lésion adipeuse bénigne versus maligne. Discuter la place de l'échographie et de l'IRM. Connaître le protocole d'exploration et les aspects IRM. Points clés: Place centrale de l'IRM pour le diagnostic des tumeurs adipeuses. Le lipome typique en IRM est une masse homogène de signal grais- seux. Le liposarcome bien différencié (Iipoma Iike) ressemble au lipome simple. Une tumeur adipeuse profonde (sous l'aponévrose superficielle) mesurant plus de 5 cm, avec des travées tissulaires épaisses est à ris- que de malignité. Résumé: Les lipomes et liposarcomes sont des tumeurs fréquentes. L'échographie est limitée et manque de spécificité. L'exploration en IRM doit localiser la tumeur, visualiser les limites, mesurer la taille, rechercher des zones et des travées de signal tissulaire indiquant un risque potentiel de malignité. Un lipome superficiel typique apparaît comme une masse homogène de signal graisseux et des travées fines, une capsule est parfois visible. Un lipome profond typique est une masse homogène de signal graisseux qui refoule et/ou dissocie le muscle. Le principal diagnostic différentiel du lipome profond, c'est le liposarcome bien différencié dont le diagnostic est histologique sur la pièce d'exérèse. Mots clés: Parties molles, masse - Parties molles, technique d'exploration - Parties molles, tumeur 14 h 30 Durée: 30 minutes 1244

Tumeurs adipeuses des membres, confrontation imagerie - anatomopathologie

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TUMEURS ADIPEUSES DES MEMBRES,CONFRONTATION IMAGERIE­ANATOMOPATHOLOGIEA Feydy, FLarousserie, RCampagna, H Guerini, A Babinet,FThévenin, D Richarme, P Anract, A Chevrot, JL DrapéParis - FranceCorrespondance: [email protected]

prise de contraste et l'envahissement vasculaire.Un pic de choline en spectro-IRM oriente vers une tumeur maligne.Résumé: La prise en charge des tumeurs des parties molles dépendde leur localisation et de leur caractérisation. Le bilan lésionnel doitpréciser la localisation de la tumeur (compartiment, profondeur), sataille, ses rapports (aponévrose, nerfs et vaisseaux, os), son agressivitéet procurer des éléments de caractérisation. La radiographie standardprésente un intérêt limité mais elle reste pratiquée pour rechercherune extension osseuse ou montrer des calcifications lésionnelles.L'échographie est une technique difficile dans cette indication et leserreurs d'interprétation sont nombreuses. Elle se révèle parfois utileen complément de l'IRM pour étudier l'angio-architecture tumorale.Le scanner multiphasique procure une analyse topographique précise,apporte des éléments de caractérisation lésionnelle (calcifications,graisse, cinétique de prise de contraste, angio-architecture), fournitune cartographie vasculaire et permet de rechercher dans le mêmetemps des métastases pulmonaires. L'IRM représente la méthode laplus performante pour caractériser les lésions. Les séquences 4Daprès injection IV de Gadolinium (TRICKS) fournissent de nombreuxrenseignements: topographie, cinétique de prise de contraste, enva­hissement vasculaire. Les séquences de diffusion pour différencier unoedème médullaire réactionnel d'un envahissement tumoral de l'ossont à l'étude. La spectro-IRM est réalisée en plaçant les voxels surles zones se rehaussant le plus rapidement. La présence de cholineest un argument en faveur d'un processus malin. Un contrôle histo­logique n'est pas nécessaire dans les lipomes, MAV, hémangiomeset myosite ossifiante. Les biopsies radioguidées sont réalisées enfonction de l'analyse compartimentale et de la voie d'abord chirurgi­cale, en visant les zones les plus actives de la tumeur.

Mots clés: Parties molles, technique d'exploration - Parties mol­les, masse - Parties molles, tumeur

Durée: 30 minutes14 h 00

Oncologie

1317 Dépistage des cancers du côlon,de la prostate et du sein

Objectifs: Connaître les problèmes généraux du dépistage du cancercolorectal.Connaître les possibilités de la coloscopie virtuelle dans le dépistagedu cancer colorectal.Connaître les problèmes à résoudre en ce qui concerne le dépistageavec la coloscopie virtuelle.Points clés: Le dépistage du cancer colorectal n'obtient générale­ment pas une grande participation.La coloscopie virtuelle est assez performante pour faire le dépistagedu cancer colorectal.Les problèmes à résoudre sont: le rapport coût-efficacité, le seuil dedétection des polype, l'éducation.Les risques causés par l'irradiation et la perforation sont à négliger.Résumé: Rapport coût-efficacité: il faut un examen moins cher, unebonne performance à grande échelle, une meilleure participation despatients. Seuil de détection des polypes: il n'y a pas de consensus.Le seuil de 6 mm semble être sans risques. L'éducation: il faut unbon entraînement pour obtenir une solide performance. Il y a un rôleprobable de la détection automatisée de polypes. Pour obtenir unemeilleure participation il faut diminuer ou éliminer les inconvénientsliés à la préparation. La coloscopie virtuelle sans préparation laxativeest le but final.

Mots clés: Dépistage - Côlon - Endoscopie virtuelle

Modérateur: Catherine Balu-Maestro

DEPISTAGE DU CANCER COLORECTALPAR COLOSCOPIE VIRTUELLE: LES PROBLEMESA RESOUDREP Lefere, SGryspeerdtRoeselare - BelgiqueCorrespondance: [email protected]

Durée: 30 minutes15 h 00

DEPISTAGE DES CANCERS DU SEIN:QUELLE IMAGERIE POUR QUELLES FEMMESC Balu-Maestro, C Chapellier, J Souci, TCaramella,C ChauvelNice - FranceCorrespondance: catherine. [email protected]

Objectifs: Connaître la place des différentes techniques d'imageriepour le dépistage organisé et individuel du cancer du sein.Connaître le cadre de la valeur ajoutée de la mammographie numéri­que.Savoir les indications et les résultats de l'échographie associée à lamammographieconnaître les protocoles et résultats du dépistage des femmes généti­quement prédisposées.Points clés: La mammographie est la seule technique actuellementretenue pour la dépistage organisé.La mammographie numérique est plus sensible que la mammographieanalogique chez les femmes non ménopausées et/ou de moins de50 ans et/ou en cas de densité mammaire élevée.L'échographie présente un taux de détection équivalent à celui de lamammographie en cas de seins denses.Chez les femmes génétiquement prédisposées et à haut risque l'IRMannuelle est associée à l'imagerie conventionnelle et nécessite dessystèmes de prélèvements dédiés.

Objectifs: Connaître les principales tumeurs adipeuses des mem­bres : nosologie, macroscopie, histologie et imagerie.Savoir distinguer une lésion adipeuse bénigne versus maligne.Discuter la place de l'échographie et de l'IRM.Connaître le protocole d'exploration et les aspects IRM.Points clés: Place centrale de l'IRM pour le diagnostic des tumeursadipeuses.Le lipome typique en IRM est une masse homogène de signal grais­seux.Le liposarcome bien différencié (Iipoma Iike) ressemble au lipomesimple.Une tumeur adipeuse profonde (sous l'aponévrose superficielle)mesurant plus de 5 cm, avec des travées tissulaires épaisses est à ris­que de malignité.Résumé: Les lipomes et liposarcomes sont des tumeurs fréquentes.L'échographie est limitée et manque de spécificité. L'exploration enIRM doit localiser la tumeur, visualiser les limites, mesurer la taille,rechercher des zones et des travées de signal tissulaire indiquant unrisque potentiel de malignité. Un lipome superficiel typique apparaîtcomme une masse homogène de signal graisseux et des travées fines,une capsule est parfois visible. Un lipome profond typique est unemasse homogène de signal graisseux qui refoule et/ou dissocie lemuscle. Le principal diagnostic différentiel du lipome profond, c'estle liposarcome bien différencié dont le diagnostic est histologique surla pièce d'exérèse.

Mots clés: Parties molles, masse - Parties molles, techniqued'exploration - Parties molles, tumeur

14 h 30 Durée: 30 minutes

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