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U déduction des impôts j L'électrification de 1926 •«r les'déclarations de 1927 Une proposition adoptée à l'unanimité par la Commission dmm R. L. (DE NOTR.: RÉDACTION PARISIENNE) Au cours oe 1% réunion de la Commission des Régions Libérées, Goraaux, député du Mord, a aonmifi à l'approbation de ses collé- SON. le projet de résolution suivant, relatif A 1* perception des impôts de 19S6 : Considérant que par suite du retard an- porté A la publication des rôles. U plupart Ses contribuables des Régions Libérées ne ra- pptVéBs qu'actuellement leurs feuilles d'irnpo. sltion aux Impôts Directs pour 1886 ; qu'ainsi Us ont été mis dans l'impossibilité par l'Ad- mMstratton elle-même d'acquitter au cour» .de l'année ces contributions .- Considérant, d'autre part, que l'Administra. Mon a fait connaître qu'au vertu d'un arrêt du Conseil d'Etat, elle ne pourrait plus ad- anettra, comme alla l'a fait précédemment que les assujettis déduisissent de leur revenu global, dans leur déclaration de Janvier- *évrter 19B7, tes contributions directes et ta- xes aaalmlliéafi aller enses A l'exercice HM et payées en 1367 et que, bien plus, les verse. monta effectués en 19*6 pour avance d'impôts é<e seraient, pas non plus, déductibles ; Considèrent qu'il serait injuste de faire supporter aux assujettis las conséquences d'un retard qui n'est pas de leur fauta et surtout que ce retard a marqué plus particu- lièrement ses regrettables effets dans les Ré- gions Libérées ; En conséquence, ka Commission des Ré- gions Libérées de la Chambre des Députés, sooatense d'éviter les protestations que ra produire une injustice aussi flagrante, croit Rsàalr prier Instamment le Gouvernement de prendra tantes mesuras unies pour que «aient eeaaMéree comme nayant été effectivement nnraés dans l'année 1MS, las impots qui au- ront été acquittes dans le datai légal après las publications des rôles et charge son Président d e porter A la cennaissanoa du Ministre des Finances la présents résolution. A l'unanimité, la Commission des Régions Libérées a adopté cette proposition et a chargé non président. M. Philippoteaux. de la faire parvenir au Présidant du Conseil. tsual amt r. fa moin* OHER UoMOffOtAT, il nés pas quatre tois ptus cher au'avast guerre. * «at le plus nutritif sous un petit volume, •i est le plus reconstituant et le plus avantageux " .^HIIITQJI»?^, , , rQuand le choli'os M&UêresPraoelôres est f parfait rt-a Fabrication minutieusement soignée ;CsHDjae, te OHOOOM JPAUL-HAVEZ Le drame de Jeûnent (SUITE DE LA PREMIERE PAGE) Trois coups dm revolver Le mardi, revenant de faire quelques cour- ses. Mme Chapelle se trouva dans la rus lace A lace avec son mari. Ce fut, de la part os osnst-oi, une occasion de plus de supplier as femme de reprendre la vie commune. Le refus de Merie-l berése fut catégorique. Aveuglé par la colère, excité sans doute aussi par F alcool, tterogae vît rouge. Il sortit de sa poebe un leaolwai at, à trois reprises, fit feu sur sa fem- me qui s'écroula en poussant un cri terrible. On s'empressa autour de la victime, tandis que le meurtjer avait pris la fuite. Apres avoir reçu tas premiers, soin» à Jeumont, Mme UiapeiJé M transportée A l'hôpital de Maubeuge. Les praticiens de l'étefenssenient l'examinèrent et constatèrent qu'elle avait le cou traversé de part en part par une balle. Une seconde balle avait fracturé un doigt dans le mouvement que M Mme Chapelle pour se protéger le visage. Dans la journée de mercredi, le Parquet d'Aves- nes est descendu à Maubeuge pour procéder à rtalni i ugatoire de la blessée. Aujourd'hui Jeudi, le docteur Triiueneoux, médecin légiste, vieu- dra famé te* constatations médicales. On a tout lieu de croire que le meurtrier s'est enfui en Belgique. Un» mandat d'arrêt est tancé contre lui. — • •• aie I,E TEMPS D'AUJOURD'HUI Osassil avec pi un» nocturnes ; éclalrcles et Basasse, vents de sud-ouest S S 12 mettes ; tempo issute aimtmnm enrlron e° •C^HLKIMJBIT MARIAGE. — Nous apprenons avec plaisir te mariage de Mlle Marianne Rajat, fille de et. Raymond Rajat. avocat honoraire, ancien bâtonnier au Barreau de Lille et de Madame Raymond Rajat. avec M. Armand Chauvel, ingénieur des Arts et Manufactures, fie* félicitations. ** Nous apprenons le prochain mariage de noire collaborateur. M. Jean Texier rédacteur au « Réveil du Nord » avec. Mlle Marcelle De Boas- La cérémonie aura lieu A Hellemmes, le 5 te» acier prochain. Nous présentons aux futurs époux, nos mefl- rears voeux de bonheur. . NEUROLOGIE. — Nous apprenons la mort d e M Fernand Gobert, décédé A Lomme. à l'Age de 50 ans. Le regretté défunt était le •San SfèTe de M. Déliera, adjoint au Maire de Lomme et l'oncle de nos collaborateurs Joseph Bonnier. linotypiste et André Gobert. correcteur intérimaire au « Réveil du Nord ». Las funérailles civiles auront lieu samedi, A 10 heures, A Lomme. Nous présentons A nos collaborateurs Bon- nier et André Gobert et à la famille du défunt •os sincères sentiments de condoléances. rurale dans le Nord «SUITE DE LA PREMIERE P A G » OU CM SOMMES-NOUS DANS LE NORD ? L'éJectrtficaiion se poursuit activement dans le département du Nord. Près de deux cents com- munss ont déjà réalisé ou sont en état d'exécu- ter les travaux nécessaires. Mais ce n'est là qu'une étape. On espéra assu- rer l'électrification totale du département d'ici quelques années. Notons que la hausse considérable qui avait atteint le cours du cuivre et des autres matériaux pendant les derniers mois de 1938, a fortement retardé les sfislras en instance d'être traitées. UE PLUS DIFFICILE RESTE A FAIRE Enfin, il ne taut pas se dissimuler que ce qui reste A faire .est incontestablement le. plus diffi- cile. On ne trouve pas toujours aisément de con- cessionnaire. Les causes en sont multiples. Exa- Oiinons-les rapidement : La région est divisée, au point de vue haute tension, en plusieurs zones, concédées chacune 4 un groupement particulier. Le concessionnaire haute tension existant se trouva être obligatoirement le fournisseur de courant en gros pour tout réseau rural basse tension qui viendra a s'établir dans sa zone. Quoique particulièrement placé pour être lui» même os concessionnaire basse tension, il hé- site, refuse, et parfois cherche è évincer tout concurrent S la concession Basse tension. On voit combien les difficultés peuvent être grandes en de tels cas. Et cependant le concessionnaire d'un réseau basse tension trouve certains avantages dont II doit tenir compte. Il est généralement en même temps entrepre- naur d'installations intérieures. U lui est donc possible da consentir des conditions plus accep- tables pour les usagers. Aussi oonvieni-il que les intéressés fassent pour ces travaux le plus large appel possible a la concurrence. une autre difficulté : Trop souvent on a don- la concession pour toute l'étendue de 4a commune, mais on n'a électrifiô que l'agglomé- ration principale, c'est-à-dire la partie la plus rémunératrice pour le concessionnaire. Les ha- meaux et (es fermes A l'écart qui constituent la partie la plus importante de l'électrification ru- rale ne devant être électrifiée que par la suite, -par voie d'extension. Les cahiers des charges précisent le plus sou- vent que ces extensions ne deviennent obligatoi- re* pour le concessionnaire que 6"il peut lui être garanti un minimum de consommation au mètre courant, généralement prohibitif -pour les be- soins agricoles. U y a là un réel danger. On a, en effet, traite la partie la meilleure de l'affaire et il reste A régler la partie la plus mauvaise. On a, dès lors, perdu ie3 avantages d'une péré- quation possible, et l'on ne peut plus agir oue par voie d'accord bénévole arec fe concession- naire. Il Importe donc que, pour les communes restant à traiter, les administrations se rendent bien compte qu'il est de leur intérêt de réaliser d'un seul coup toute l'électrification rurale et non pas seulement la meilleure partie de l'élec- trincatlon du territoire, quelles que soient les offres qui peuvent leur être faites pour cette partie. "" L'AVENIR DES CAMPAGNES Ê1XCTTUFIEES L'électrification des campagnes doit faire la vie A la ferme plus agréable, le travail aux champs moins rude. Adieu, chandelles qu'il fal- lait moucher d'heure en heure, lampes A 1 "huile ou au pétrole fumeuses, — adieu, le bat- tage au.fléau. Désormais. A la ville comme au viUoae. la lampe électrique apportera sa vive clarté, — la moteur électrique suppléera l'effort de l'homme..._ P. L. Importantes décisions de la Commission Départementale du Nord Les secours da chômage sont augmenté». ~ Un nouvel emprunt départemental est envisagé La Commission Départementale d u <Nord s'e:; réunie mercredi a la Préfecture sous la présidence de M. Damoign, assisté 'de MM. verdavaine, Sapelier, Demesmay, Foucaut Lorthiois. Faure, conseillers généraux ; Des- rousseaux, secrétaire générai des services ad- ministratifs ; Delannoy. chef de division Tilloy, contrôleur des service* de reconstitu- tion. M. Hudelov préfet tîu Nord, était présent a l'assemblée. Parmi les nombreuses questions portées à l'ordre du jour, celle intéressant le < Chô- mage dans le Nord • a fait l'objet d'une atten- tion spéciale de la part des membres. Le secours de chômage passe à 5 f r. L'ordre du jour portait ; « Fonds municipaux de chômage et caisses dp secours en cas de chômage involontaire pa r manque de travail. Subventions départe- mentales ». La Commission a déaidé da porter a 5 fr., au lieu da 4, la maximum sur lequel peut Jcuer la subvention de 33 % aocoreee par le Département du Mard aux baissas de ohe- Les obsèques à Paris de M, Victor Morel Député du Pns-de-Cataia - 0e noire redaéfion parisienne/ ' Hier matin, a eu Iteu, t. rue des Ecoles, A Paris, la levée du corps de M. Victor Morel. De nombreuses personnalités du monda politique et du département du Pas-de-Calais s'était réunies au domicile du défunt. On rémarquait notam- ment dans l'assistance MM. André Tardieu, mi- nistre des Travaux publics et des Régions libé- rées ; Evrard, Bernard, De Saint-Just, f-efetovre du Prey, Loucheur, Salmon. Poitevin, Looquin, Guy de Monjou. députés : Mouriez, directeur de l'Assistance publique ; Léger, représentant la Préfet du Pas-de-Calais ; Lévy-Uhnan, professeur à la Faculté de droit de Paris, maire de Wicer- n«s : le commandant de gendarmerie 'est. etc... Les honneurs funèbres ont été rendus par une compagnie d'infanterie avec drapeau et musique, l e corps de M Victor Morel a été ensuite con- duit A la gare du Nord d'où il est parti oour Campagne-ies-lle&din où a lieu oe matin la céré- monie d'inhumation. LES P ARENTO DE LA FTLLETTE ABANDONNEE A MAUBEUGE. SONT CONNUS Noua relations hier la découverte sur un trottoir de la rue Fatdherbe, A Maubeuge. d'une fillette de quatre mois, qui fut recueil- lie A l'Hospice pendant que la police recher- chait les parents de la pauvre petite. L'enquête a permis d'établir l'identité de ceux-ci : le bébé est né, U y a quatre mois, des amours du nommé Glati, Age de 83 ans et de la demoiselle Gary, qui vivaient en con- cubinage A Maubeuge. Puis, un beau Jour, la brouilla se mit dans le faux ménage et la femme partit, abandon- nant son enfant entre Vea mains du père. Celui-ci. après avoir soigné pendant quel- que temps la. fillette, se fatigua du rôle de nourrice et un beau Jour, ne sachant pas où te trouvait son ex-amie, alla porter l'enfant cbes une soeur de celle-ci. Mais la tante ne 1 entendit pas de cette oreille et ne voulut pas se charger du bébé. C'est alors que le f ère l'abandonna sur le trottoir de la rue aidherbe, ou U rut découvert par des pas- sants. Une lettre trouvée dans les langes de la fil- lette donnait toutes explications sur l'étrange conduite des parents. a—P— ——————— i-* A titre temporaire, las- subventions du dé- partement seront payées tous les mois, au lieu de l'être tous les trots mois. La Commission Départementale a décidé an outre d'intervenir dan, les dépense* de fonds municipaux de oheinage dans las mêmes con- ditions qut l'Etat (décret du M décembre 1916) Au budget, elle inscrit dès maintenant un crédit de 160.000 francs qui pourra, si néces- saire, être augmenté. A cette occasion'. M.Hudelo, préfet du Nord, fait connaître la situation actuelle des chô- meurs dans le département . « La crise, dit-il, n'est pas alarmante. Dans la métallurgie, on rencontre peu da chômage; dans le textile, la chiffre de sans-travail au*. mente. Au total, an compte dans le Mard, «.ooo chô- meurs complets at 10.000 ohémeurs partiels sur un total de 300.000 ouvriers, sait un peu) plue de 1 % ». Le principe d'un prochain emprunt est voté A l'issus de l'assemblée, les conseillers pré- sents ont tenu A féliciter le Préfet, ainsi que M Tilloy, contrôleur des Services de Recons- titution, du succès remarquable obtenu par le dernier emprunt' La reconstitution immobilière du Départe- ment s'effectue, mais il faut, dit le Préfet, en- visager le principe d'un nouvel emprunt La Commission a donné alors mandat au Préfet de demander au Ministère des Finan- ces un nouveau certificat de créance de 200 million environ. Les granits Commissions | de la Chambre u t élu leurs Présidents Ont été élus ou réélus présidents des Com- missions suivantes : Finances, M. Malvy ; Mi- nes et Féroce Motrices, M. Charles Baron ; Al- géris-Coionles et Protectotau, M. Diagne ; Tra- vail, M. Cbabrun ; Assurances et prévoyance sociales, M. Edouard Crinda ; Année, le général Girod ; Marine militaire, M. Le Bail ; Pensions, M. Goude : Réglons Libérées, M. Pnilippotsaux Agriculture, M. Capus ; Douanes, M. Jean Box; Marine marchande, M. Monnaud * Travaux pu- blics, M. Bedouoe ; Hymens, professeur Pinard; Comptas définitifs, M. Hayet. Signalons en outre.'que le bureau de la Com- mission des finances a été définitivement oom- plété comme suit : Vice-présidenta, MM. Geor- ges Andel, Ducos (Haute-Garonne), Archaim- baud, Marcel Astier secrétaires, MM. Pierre Leyris, Léon Barety Robert Serot, GreUen An- dace. Robert Lassaile, César Chabrun. M. ne Chappedelaine demeure rapporteur général A la Commission da renseignement, deux nouveaux vice-présidents ont été désignés MM. Aimé Berthoi et Merlant Ont été élus vice-présidents de la Commission d'Agriculture : MM. Guicbard, Lalanne. Com- pèré-Morel et Triballet La Commission des Min sa a élu vioe-prési- dent : M. Chariot, député de la Côte-d'Or. La lutte contre la tuberculose dans le Nord CRÉATION D'UN ETABLISSEMENT A RONCHIN Le Comité antituberculeux du Nord s'est réuni nier matin A la Préfecture du Nord, sous la présidence de M. Hudelo préfet, as- sisté de MM. les docteurs Verhaegne, Bourdon Debôve, Arqjuembou'rg, Leclercq, Marinier. David : de MM. de la Grange, Merlin ; Mil* Culgnet : M. Dussaussoy, chef de division. Le Comité qui, Jusqu'alors, s'était occupé de la manière A employer pour lutter contra ce fléau, de l'élaboration de projeta da règle- ments administratifs, s'est décidé aujourd'hui sur un projet ferme de construction d'un Sa- natorium sur un terrain de plus de sept hec- tares que possède l'Administration des Hos- pices, a Ronchin. au Heu dit « La Jappe ». Jusqu'ici, on n'avait en ce qui concerne lés tuberculeux pulmonaires,. que Je moyen très Insuffisant de las isoler dans les dépendan- ces de» hospices «itt,*ôpttaux. . - . A Lille, notamment, l'Hôpital de ra Charité recevait ces malades. C'est donc un important- travail accompli hier par le Comité d'avoir accepté en principe le projet présenté. OU TROUVER LES RESSOURCES ? Le terrain, nous l'avons dit, appartient aux Hospices L'Administration, avec l'aide de la Ville de Lille, avec celle du département, de- manderaient au Ministère d'obtenir une sub- vention de 50 % sur les fonds provenant du Pari Mutuel. Après les négociations que le Comité Va prié d'engager avec les Hospices, le Préfet taisîra le Conseil Général, A qui il appaurtien- cra dé trancher cette question financière. Le futur établissement rendrait, on le con- çoit d'émînents services dans la lutte enga- gée contre la tuberculose. Un plan d'ensemble de lutte contre la ta- bercuïose est en préparation et MM les doc- teurs Verhaeghe et Bourdon ont été priés de présenter un rapport à la prochaine réunion "de février. Le Coulié a décidé enfin de visller les Ins- tallations de la Ligue du Nord (dispensaire Roux, école d'infirmières, etc.) le mardi 8 février prochain, vers 15 heures. UNE ÉCOLE D'INFIRMIERES Le Comité a, en outre, adopté le principe de création A Lille, d'une école d'infirmières visiteuses qui rendrait de jsrands services par les élèves qu'elle formerait pour le départe- ment. DEUX VICTIMES D'UN ACCIDENT D'AUTO A POIX Un camion automobile conduit par son pro- priétaire, M. Bison, âgé de ans, marchand de porcs A Blargies (Oise), descendait, A Poix, la cote de la route d'Amiens-, lorsqu'il est allé s'écraser dans le bas de la côte contre un mur. M. Bison a été dégagé avec la poitrine défoncée. Il est dar~> un état désespéré. Un de ses amis, M. Gaston Grion, âgé de 65 ans, de Couroelles-sous-Tnotx, qui était avec lui, a été tué sur le coup. Les causes de l'acci- dent ne sont pas encore connues. Elles seraient due» A un dérai>age ou A la rupture de la direction. Le Sauveur de Pompiers (SUITE PB LA W H M I W I PAGE) Il fallait remplacer la torche insuffisante M. l'eruauxl Vassaux, de Caudry, vient en effet d'inventer un appareil qui est appelé a rendre de remarquables services aux sapeurs- pompiers, et A faciliter leur tâche dans toutes les opérations d'extinction des incendies après le jour tombé, et qui, lo cas échéant, pourra contribuer A éviter des accidents parmi les soldats du tau, au cours de leur besogna courageuse de sauvetage. Ajoutons que la préservation des propriétés ne pourra qu y gagner. ^ Dapuls longtemps, le moyen rudimentalre dont disposent les sapeurs-pompiers (la tor- cbe), et que nous signalons plus haut, était l'objet des préoccupations du capitaine Vas- saux qui se rendait compte combien U était inopérant la nuit dans Isa incendies- Deux exemples étalent venus le fortifier dans sa résolution de remédier A cet état de choses. Ce fut, il y a deux ans, un Incendie survenu à Béliers. Pendant la nuit un pan de mur s'écroula sur des sauveteurs : pompiers et soldats, et l'on retira des décombres * tués et 13 blessés. Les opérations de sauvetage avaient été gênées et retardées par suite du manque d'appareils d'éclairage a forte puis- sance. Le second cas se produisit A Caudry. Dans l'incendie de l'atelier Polliart, rue André, deux sapeurs étaient montés sur le toit pour établir une brèche et empêcher ainsi le feu de gagner les bâtiments continus- Lorsque leur besogne terminée ils descendirent dans le grenier, celui-ci était envahi par la fumée et faute de lumière, les hardis sapeurs ne parvenaient plus A retrouver une Issue par où s'échapper. Pour ne pas périr asphyxiés, ils durent faire sauter une porte A coups de hache et trouver ainsi un chemin de sortie dans uns autre partie de l'usine.. Ce fait, dans une ville comme Caudry, qui possède de vastes bâtiments A usage indus- triel, pouvait se reproduire et ne point se terminer de si heureuse façon. Soucieux de la vie de ses hommes et voulant apporter une innovation qui rendrait d'appréciables ser- vices, le capitaine Vassaux se mit résolument A la besogne, ae basant sur la puissance d'éclairage des phares d'autos, ils orienta ses recherches dans ce sens. Au bout de longs mois d'études, ses efforts furent enfin cou- ronnés de sucées. M Le Sauveur" invente L'Appareil mis maintenant au point par 1 inventeur, est un modela ds siowlieljé at U'iii^éniosité. C'est un phare placé entre lea branches d'un support qui porta A sa base une bouteille d'acétylène dissous qui fournit le pouvoir éclairant. Cet appareu. qui est portatif mais peut se fixer, est muni d'une double articulation qui permet de le faire mouvoir A droite ou a gauche autour d'un pivot veiucal, et osciller également de haut en bas, autour de l'axe horizontal. Sa durée consécutive d'éclairage est de 13 A 15 heures et sa projection intense verticale et horizon- tale atteint 30 mètres de champ, ce qui est absolument garanti. Quand la bouteille est vide, eu trouve sa recharge chez tous les ga- ragistes pour un prix peu élevé. Les avantages qu'apporte l'appareil • Le Sauveur », comme l'a baptisé son inventeur, sont aussi nombreux que divers pour les sa- peurs-pompiers. Placé A l'avant du matériel, c'est un guide qui permet de parvenir plus rapidement sur le lieu du sinistre et d'éviter les obstacles. Etant portatif, il facilite la re- connaissance, le sauvetage et permet le bran- chement plus rapide des tuyaux d'aspiration. et de refoulement et l'exécution des établis- sements. Pendant l'attaque du feu, étant « orienta- ble •, il guidera les sauveteurs qui se trouve- ront sur des pans de murs et grâce A sa puis- sance de projection, fera éviter les accidents toujours possibles. Pour permettre de noyer les décombres, il sera encore d'une utilité incontestable et fa- cilitera la surveillance exercée par l'officier ; de même qu'il sera d'un grand service pour récupérer plus facilement les agrès et acces- soires employés au cours du sinistre. L'appareil n'est pas d'un usage exclusif pour lès sapeurs-pompiers. Il a sa place mar- quée dans n'importe quels travaux : chan- tiers, carrières, fouilles, etc... Essai* concluant* Cette ^numération incomplète suffit pour reconnaître les cotés éminemment pratiques de l'Invention du capitaine Vassaux qui, en- tre parenthèses, est une personnalité mar- quante parmi le monde des soldats du feu de notre région où ses qualités de techni- cien émérite furent maintes fols remarquées. Lo capitaine Vassaux est délégué de l'Union des sapeurs-pompiers du Nord et du Pas-de- Calais et membre de l'Association technique Valenciennes va élire sa nouvelle municipalité Le scrutin aurait lieu le Dimanche 20 Février (DE NOTRE REDACTION PARISIENNE) L* démission collective du Conseil Municipal de Valenciennes, acceptée par M. le Préfet du Nord, va donner lieu i de nouvelles élections. Nous apprenons que celles-ci auront lieu vraisemblablement le 20 FEVRIER. Une Commission va être nommée pour administrer temporairement la ville Nous avons précédemment expliqué à nos lecteurs le fonctionnement de cette commission. Nous croyons savoir également qu'elle sera nommée incessamment par le Pré- sident ds la République. Cette commission serait réduite, sui- vant la formule, a sa plu* simple expres- sion. ELLE NE COMPRENDRAIT QUE TROIS MEMBRES PRIS EN DEHORS DES PARTIS POLITIQUES. 1 SIS LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE VIENDRAIT A DUNKERQUE AU PRINTEMPS Le bruH court que la Chambre de Commerce et la Municipalité de Dunkerque se préoccupent activement du projet de voyage présidentiel A Dunkerque, en 1927. On sait que cette visite de M. Doumersue suivrait celle que le chef de l'Etat doit faire A la Foire de Lille. Révolte de condamné- * en Indo-Chine La rébellion a été maîtrisée, mai» deux européens ont été tués Le Ministère des* Colonies nous communL que l'information suivante : a Un groupa de condamnes indigène» aux travaux feroés se sent révoltés au péniteMeéer de Lall-Chau (Inde-Chine), où Ils subissaient leur peine. Pendant qu'ils étalent employés m l'extérieur A des travaux. Ils ont assailli leur* gardiens et ont réussi à s'emparer d'armes. La rébellion a été maîtrisée Immédiatement. Malheureusement, en a A déplorer la mert da deux Européens. Lea dispositions néosssairse sont prise* pour arrêter un certain nombre de rebellée qui sont encore en fuite •• En Chine Dix émeutiers exécutés On annonce de Fouchéou que Ho-Ylng-Chin commandant la province de Kou-Klea a ar- rêté 800 émeutiers xénophobes ayant pris part aux récents désordres de Foutcnéou et en a- fait exécuter 10. LE COLONEL RICCIOTTI GARIBALDI SE RENDANT EN ANGLETERRE A PASSE A BOULOGNE Le colonel Ittccottt Gartbakll «ccompagaé de son frère Mennotti, est arrive S Boulogne, pa r le rapide de Paris, S 19 h. M. IJGS deux frères sont montes Immédiatement a bord du « Biaxriu >. don Rtcriotti a envoyé deux télérrumnés. l'as à. sa femme et l'autre A M* Campinchi. Interrogé sur se* Impressions au marnent de omltter la France, 1b colonel a déclaré : C'est arec un sentiment de tristesse <nie je quitte ce beau K*ys. Il a ajoute : Je ne ferai que passer en Angleterre, car J'ai l'intention de me rendre A Cuba dans Je plus bref délai possible, dés. que mon, passeport me sera remis. Le Biarritz » a quitta Boulogne A 1» h. m. de France. Il est âgé de M ans. D'ailleurs des essais pratiqués ont été concluants. Ci- tons A oe propos 1s rapport du Comité du service technique des sapeurs-pompiers de Paris, qui est tout a fait élogieux : • L'appareil Le Sauveur » a été expéri- menté. H a un pouvoir éclairant et un champ d'action lumineux supérieurs A ceux des fa- lots portatifs utilisés habituellement, et est susceptible de rendre des services apprécia- bles aux oompesniés et subdivisions commu- nales- U nous est agréable de féliciter le capitaine Vassaux pour son invention qui, encore une fois, est appelée U aider puissamment les sol- dats du feu dans l'accomplissement de leur périlleuse mission. Et ce plaisir se double du fait que M. Vassaux est un entant du Nord, de ce Nord auquel on doit tant d'inventions qui, tout en servant le progrrès, ont coopéré A la préservation do vies humaines. T1UÊ PAU L'EXPLOSION DWN OBUS A METEREN Malgré les avertissements prodigués par le Service de désobusage, des nombreux accidenta déjà survenus aux imprudents et des non moins nombreuses condamna- tions prononcées par le Tribunal contre >ea maraudeurs du champ de bataille, des civils continuent d'explorer les terrains dans la région do Bailleul à l'effet de décou- vrir des engins da guerre dont ils- reven- dent le cuivre A la frontière beige. Un de ce» tfrapUlesxca vient d'être victime C^s^bmoist^sm^^oei Labarre, ÎH ans, joitmalifr. »u Morit>Noîr, "Accompagné 0e six autWs 1 JeX&tëa - gens désoeuvrés, s'était rendu dans une pâture au hameau du Tilleul a. Méteren. Tous étaient nantis de bèchea. i andto crue les uns se mettaient au travail d'autres faisaient le guet pour éviter d'être surpris par les gendarmes. Peu de temps après. Marcel Làbarre découvrit un obus ; aussitôt sans vouloir écouter les avertisse- ment» de ses camarades, il saisit un burin et nn marteau qu'il avait apportés et ae mit & frapper, cherchant à détacher la ceinture de cuivre, la seule pièce convoitée dont il pouvait retirer quelque argent. Go que voyant, les autres s'éloignèrent, redoutant un accident. Il s e produisit avec un bruit épouvantable ; l'engin éclata sou- dain et l'écho de la détonation retentit au lom Quand la fumée fut dissipée, les amis de Labarre eurent sous les yeux un affreux spectacle : lo corps du malheureux garçon était déchiqueté et dispersé en débris san- glants aux alentours Avisés de l'accident, les gendarmes de Bailleul se rendirent à Méteren pour pro- céder A une enquête. Il a été impossible de retrouver entièrement la dépouille de la victime. Ses restes récupérés, ont été trans- portés, mercredi après-midi, à l'Hospice de Méteren. LES ESCROQUERIES D'UNE FAUSSE VEDETTE A WIMEREUX M. et îyime Payne, de Wimereux, viennent de déposer une plainte pour escroqueries, au parquet d'Arras. contre une aventurière pré- tendant être Denise Lorys, la vedette cinéma- tographique bien connue du « Chemineau » et de « Sans Famille ». De son coté. Mme Denise Lorys, qui n'est ni parente ni alliée de cette audacieus3 voleuse, vient de déposer une plainte A Paris, et la Sûreté génér«le recher- che activement la femme Jacques m si fille, qui semblent avoir choisi plus particulière- ment la région du Nord pour y commettre leurs 36croqueries, en se targuant du nom et de la personnalité de l'artiste. Une importante réunion de r Office ciiiematoypaphique d'enseignement et d'éducation DU NORD Le bureau de l'O. C E. N. s'est réuni 4 la Faculté <les Lettres, sous la présidence de M. ; le Recteur A. Chatclet. Etaient présents : MM. Da Costa, inspecteur d'Académie ; Jean Lefèvre, directeur départe- ment.il dfti ^services Agricoles du Nord ; Doren- lot, inspecteur primaire ; Jaoob, professeur agrè- ge au Lycée f- aidherbe de Lille ; Dufour, pro- fesseur de la l'acuité de Droit : Proche, secré- taire général de la Fédération des Coopératives du Nord ; lilique, pivsident des P. A. d'Amiens; Ousseiin, directeur de l'O. C li. N. ; Mercbier, secrétaire général et Michel Lelevre. secrétaire- adjoint ; 'lalez, archiviste, ainsi que MAI. Mo- rand. Lussiez, Lecuppe et Baudouin, commis» saires de l'Office. M. Mci-chicr présente les excuses de MM. Set» lier, Dupin et Mingcm, absents. Les débats, ainsi que ceux concernant le pério- dique pour la documentation des adhérents da l'Office, l'installation des locaux, la souscription régionale, la nomination officielle du Directeur, sont approuva a l'unanimité. M. Couibc.1, trésorier, donne alors lecture de la situation financière constatant une encaisse da prés de 35.000 franc» en deux mois. « La réparti- tion des billets me permet, dit M, Combes, d'espérer dans un trimestre un capital de deux cent cinquante mille francs comme premier londg de roulement ». H est décidé que Seulstes"film»' Ssntflao>- mabies seront ' admis an dépôt dans-'l'ûfnoe a parHr'ae fin 193T, en exécution de jsùréeents circulaire ministérielle A ce sujet. Après une longuo discussion, te bureau élabore le plan d'action de l'office à partir et décide d'entamer la propagande effective dès l'arrivée du directeu. M. Practoe annonce l'envoi A l'Ofhce d'un film de tiOO mètres sur « les Coopératives ». M. Mo- rand propose le prêt d'une production filmée sur « les consultations de r^ourrissons » ; M. Ousseiin se fait un plaisir de foire mettra A la disposition de l'O. C E. N. des films accordés, grâce à M. le docteur Wibatix, qui vient d'être nommé conseiller technique, pour las film* d'hygiène et do prévoyance sociale. M. le Recteur, remercie tous ceux qui de prèa ou de loin veulent bien ainsi s'intéresser A l'oeuvre entreprise par l'Office. Il dit toute sa. gratitude ainsi que celle de ses collaboraient» pour MM. Julien Le Blan. Loucheur, Dournec- qui ont envoyé des dons en espèces pour proev ver leur sympathie envers l'Office d'enseigne- ment du Nord. Souhaitons que les membres de l'enseignement A tous les degrés ainsi que les élèves at las- parents reservent bon accueil aux billet» que permettront A l'Office de vulgariser dans région du Nord l'excellente méthode d*e ment et d'éducation par 1© film. La prochaine réunion du Bureau ayant fixée au dimanche 13 mars prochain, la séa fut levée A midi. e»» 11 •( Assemblée générale de l'Union Mutuelle du Nord Ainsi que nous l'avons anaaoncé.VassexobléS générale de l'Union départementale des So- ciétés dé secours mutuels du Nord se tiendra, dimanche procflain 30 janvier/A 9 h. 30, A 1* Société Industriellejue de l'Hopltal-Miiitaire, à Lille. A l'issue de la réunion, un déjeuner intimât sera offert au « Carlton » en l'honneur del M Gaston Roussel, directeur de la Mutualité, A heures, cérémonie de la pose de la première pierre de la Clinique mutualiste, rue Patou. A 16 heures, grande salle do la Société In- dustrielle, deuxième partie de l'assemble» générale. Comme on le voit, le programme de cette journée,est très chargé et elle marquera <" les fastes mutualistes de notre région. F£UUsL£TON DU S? JANVIER 1387. — N» S PIAN* * Trr €n&orcc,cose Zf ' Par GVéï^/OHNCT MUNI DES FEUILLETONS PRÉCÉDENTS Paria, 1a soir, fhsnmfts d'Anun- — A tra- vers une cohue de oen* affairi», deux jeune* pent très élégamment vêtu* s'efforcent de suivre uns femme. Arrivé* Faubourg Poif semmtère. tm belle inconnue entre soudain éens tcn« arande maison * laro* paru co- emèrr. Déçu*, les vUteurs n'ont qu une res- enejrce .* le eoncierge.Ce dernier leur apprend, eu* ta personne evt vient de rentrer est une •m jeunesse trè* naoe. tris ranoêe. très cours- msmse » et qu'elle se nomme Hélène GrsDtlle. A demi-satisfaits, les deux omis. Lottes Hérault et Clément de Thausist vont dîner, *Aac la bonne vieille hime Hérault. Ils v retrou- vent Mlle LerebouUev, la fuie peu folie mais trt» eptruuelle d*un riche financier. ;u racontent sas deux femme* la poursuite à laquelle i's viennent de se livrer, et Mme Héraut! eroit se ituiiinr ou" les OravUle étaient de* chàtevxns nsieiMiifi) AU dessert, tandis que Mme Hérttutt 0ue aux cartes avee Clément, Louis réoe A la belle Diana... —- Pour ma peine, apprends-moi où vous devez vooa rencontrer ce soir. Car vous • Bez dans la même maison, n'est-ce pas 1 • _ • rVBors,- * o U discrète, c'est nn secret que je vais te oenftar : non* allons, a. 1* redoute du comte Woréaeiu-. — Mais c'est une soirée de cocottes ! s'é- cria Emilie avee un geste effarouché. Et notre pudique Diana se montrera dans'un pareil lieu ? — D'anord, il n'y aura que les étoiles de nos grands théâtres... — Hé bien ! Qu'est-ce que je disais T in- terrompit Mile Lorenonlley. — Et, poursuivit Lotrie, beancoup de fem- mes du meilleur monde, en veine de curio- sité. Sous le masqua, on peut se permettre bien de* choses... Du reste. Mm* Oliiaunt sera bien accompagnée, sans compter sir James... — Oui, ne le comptons pas L„ — Il y aura ton père !... _ Mon sénatorial et majestueux père, lui-même I Qu'est-ce qu'il v» (aire dans cet endroit-la ? Il s e fera encore carotter des billets de mille francs par un ta* de petites demoiselles... — Enfin, il y aura Thausiat et ton ser- viteur... Tu v o l s era'SJvec t a n t de protec- teurs... , — Diana ser* bien en danger l — Tu n'as pas sérieuse, Emilie. — Et toi, jeune malin, esi-ce que tu 1 es T En somme, d'après ton dira, votre soirée est nne réunion des plus choisies... Fau- bourg St-Germein et Faubourg-Montmartre mélangés... La mère, sans danger, y con- duira a* fille... Cest parfait L_ Elle se pencha vers son smi et, d un ton très Câlin : — Alors, emmine-moi, mon petit Louis... Je meurs d'envi* d'y siler... — Tu plaisantes T — Une fois par hasard, non I — Mois, ma cbère, ta n'as pas d invita- tion. L —iJ-aJioûas. raison \ A ton bras* cjui est-. ce qui risquerait une observation ? Tu di- ras A Woreseff que je suis ta belle Fatma, déguisée en Parisienne... Sous un domino, tu verras, je ferai illusion... Oh 1 que ce sera amusant ! J'intriguerai... Je sais tant ôe choses sur tous ceux qui sont là... Hein ? C'est entendu ?... Je ne te gênerai pas ... . Tu aéras libre. Et quant A moi, celui qui s'avi- serait dé me manquer de respect.. Elle redressa sa petite taille, puis, avec son air de gamin gouailleur : — Celui-là, il sera rudement volé 1 — Eh bien, soit! dit LouiA. Maie a une condition : tu me diras ce que tu sais sur le comte de Mme OlifaunL Le visage d'Emilie se rembrunit ; elle pinça sos lèvres et, hochant la tète avec gravité : Mme Olifaunt ? Que veux-tu que je te dise sur elle T Tu la connais... Elle est belle, jeune, riche... Louis eut une hésitation. Puis,fixant avec attention ses regards sur ceux de Mlle Le- rebeulléy : •— Que'st-ee qu'elle est à ton père? — Ah I ce"*! ça qui te taquine f — Oui. J'ai interrogé -Thauziat : il n'a pas voulu me répondre. Toi, tu détestes Diana et elle a- peur de toi, c'est visible... Pouronoi ta haine ? Et -pourquoi sa crain- te ?:.. Les yeux d'Emilie devinrent plus som- bres sous ses sourcils froncés et, d'une -voix ràijleuse : . Nous ne nous adorons pas, c'est vrai. Et puisque tu veux tout savoir, je crois que Diana est une fille naturelle que mon père a eue, autrefois, en Angleterre. Louis fit un haut-Ie-corps : — T« te moques de moi ! U ne la con- naissait pa? il y.-.*v d e u x a n s . — Il l'a retrouvée par hasard... C'est Thauziat qui l'a mis sur la trace... Les voies de la Providence sont mystérieuses l — Allons 1 Ce n'est pas possible ! — Alors, qu'est-ce qu'elle serait donc, si elle n'était pas sa- fille ? s'écria Emilie avec toute sa galté revenue. Sa maltresse? Tu n'espère pas que je vais te raconter que je soupçonne mon père de se mal conduire ? Et notre honorable sir James, que devien- drait-il dans tout cela ?... Et moi-même, qui reçois la divine Diana, que serais-je, ai c'était une farceuse T Non pas, sa conduite est parfaite. Seulement, c'est une Anglaise, et les étrangères sont excentriques, voila tout Et pour finir, laisse-moi te donner un bon «mseii : ne lui fais pas la cour. Tu t'attirerais une affaire avec sir Olifaunt, qui est de première force au pistolet Et comme Louis hauesait les épaules avec an tranquille dédain : - Et, surtout tu mécontenterais papa, os qui est infiniment plus grave. — Alors, il aurait donc des raisons d être mécontent ? — Il aurait celles que je t'ai dites... Con- tenle-t'en et tronves-les bonnes, h défaut d'autres... Ainsi, tu m'emmènes? — Puisque tu y tiens. Mais à tes risques et périls. — Naturellement... D'ailleurs papa sera là...- Et quand je m'ennuierai, je lui ferai la surprise di me faire connaître. — Voila un homme qui sera heureux ! Où irai-je te prendre ? A la port 6 d " l'hôtel, à minuit. Cest ditr _ Cest dit. Aujnême moment, la vieille Mme Hérault ae levait de la table de jeu. Elle se tourna \ vaeaJsa_deux Jfflinesjr.ejas e W a i r navré i X Eh hein ! voilà une belle affaire, mes enfants. Ce Clément a une chance incroya- ble : noue pardon» deux cent cinquante francs. — Bon, attendez ! s'écria Emilie en s as- seyent A la place de la grand'mère, je m'en vais lui rattraper votre argent et un peu du sien avec... Elle battit les cartes et, regardant har- diment M. dç Thauziat : — Coupez, mon brave, et pas trop ce soixante de dames, hien l ce serait de 1 os- tentation ! Clément leva sa beHe tête et, avec un sou- rire : — •Vous, tachez de ne pas tricher. — Si je ne triche pas, avec vous, com- ment ferai-je pour gagner ? — Merci ! A travers fa tabje, il prit la main fine et nerveuse de Mlle Lereboulley et, sur ses ongles roses, ii mit un boiser. Emilie le laissa faire svec complaisance. Ses narines eurent un léger gonflement, ses regard* brillèrent comme avivés par une émotion soudafhe, puis, de sa yolx ironique : — Vous adorez es qui vous déchire, c'est bien ! . . . . . Et. conseillée par Louis, elle entama la partie. . Dans son fauteuil, au ooin de la chemi- née, la vieille Mme Hérault, engourdie par 1s silence, s'était mise A rêver. Le souvenir de cette jeune fille, qui portait le nom du paya où elle était née. fui trottait pas la tête Et insensiblement, elle redescendit la pente du passé. Le» années ds jeunesse et de pauvreté, année* heureuses pourtant et qu'elle revoyait en souriant, défilèrent una AJUM.d«v*nt seLjWQC si, caotjvéa par fc mirage qui lui faisait revivre, en un in»*' tant, toute sa .vie, l'aïeule oublier ce q** l'entourait. tt Entre Longueville et Saint-Aubin, sur la route je Rouen à Dieppe, »e trouve 1* petit village de Graville : une centaine de mai- sons blanches, à toits da chaume on de tui- les, groupées dans la verdure des vergers», traversés par la charmante rivière de lai Scie. Au sommet d'une colline, couverte de hêtres au feuillage noir frissonnant sou» la brise Ai mer, le château dresse ses tou- relies de brique, encaorant une assez belle façade de stylé Renaissance ornée d'un monumental perron, d'où, par un escalier a double révolution, on descend sur une ter- rasse bordée de très vieux lilas et de larges' plates-bandes de fleura A quelques centaines de mètres de la clô- ture du parc, derrière un rideau de peu- pliers, au bord de la rivière, une nains étale ses mura salpêtres par l'humidUé et noircis par la fumée : on rappelle le Glandter. Le. se lamine le cuivre qui sert a blinder le» quilles des navires, se martèlent las chau- dières des bateaux à vapeur et sa tondent les tuyaux des machines. Le Glandier est une dépendance de >a terre d* Graville. Le} comte Bemand* a: '-*» en Je**, quitté le ser- vice qu'il avait pris dans la marine danoise pendant toute la durée de la Révolution et le l'Empire, a fondé râtelier de laminagd pour donner de l'occupation à de braves serviteur» guj^avsjeni jaariagg sert exU.^

U déduction des impôts j L'électrification Les granits

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Page 1: U déduction des impôts j L'électrification Les granits

U déduction des impôts j L 'é l ec tr i f i ca t ion de 1926

•«r les'déclarations de 1927

Une proposition adoptée à l'unanimité par la Commission dmm R. L.

(DE NOTR.: RÉDACTION PARISIENNE) Au cours oe 1% réunion de la Commission

des Régions Libérées, Goraaux, député du Mord, a aonmifi à l'approbation de ses collé-SON. le projet de résolution suivant, relatif A 1* perception des impôts de 19S6 :

Considérant que par suite du retard an-porté A la publication des rôles. U plupart Ses contribuables des Régions Libérées ne ra-pptVéBs qu'actuellement leurs feuilles d'irnpo. sltion aux Impôts Directs pour 1886 ; qu'ainsi Us ont été mis dans l'impossibilité par l'Ad-mMstrat ton elle-même d'acquitter au cour» .de l'année ces contributions .-

Considérant, d'autre part, que l'Administra. Mon a fait connaître qu'au vertu d'un arrêt du Conseil d'Etat, el le ne pourrait plus ad-anettra, comme alla l'a fait précédemment que les assujettis déduisissent de leur revenu global, dans leur déclaration d e Janvier-*évrter 19B7, tes contributions directes et ta­x e s aaalmlliéafi aller enses A l'exercice H M et payées en 1367 et que, bien plus, les verse. monta effectués en 19*6 pour avance d'impôts é<e seraient, pas non plus, déductibles ;

Considèrent qu'il serait injuste de faire supporter aux assujettis las conséquences d'un retard qui n'est pas de leur fauta et surtout que ce retard a marqué plus particu­l ièrement ses regrettables effets dans l e s Ré­g ions Libérées ;

En conséquence, ka Commission des Ré­gions Libérées de la Chambre des Députés, sooatense d'éviter les protestations que r a produire une injustice aussi flagrante, croit Rsàalr prier Instamment le Gouvernement de prendra tantes mesuras unies pour que «aient eeaaMéree comme nayant été effectivement nnraés dans l'année 1MS, las impots qui au­ront été acquittes dans le datai légal après las publications des rôles et charge son Président d e porter A la cennaissanoa du Ministre des Finances la présents résolution.

A l'unanimité, la Commission des Régions Libérées a adopté cette proposition et a chargé non président. M. Philippoteaux. de l a faire parvenir a u Présidant du Conseil.

tsual amt r.

fa moin* OHER

UoMOffOtAT, il n é s pas quatre tois ptus cher au'avast

guerre. * «at le plus nutritif sous un petit volume, •i est le plus reconstituant et le plus

avantageux " . ^ H I I I T Q J I » ? ^ , , ,

rQuand le cho l i 'os M&UêresPraœlôres est f parfait rt-a Fabrication minutieusement soignée ;CsHDjae, te OHOOOM

J P A U L - H A V E Z

Le drame de Jeûnent (SUITE DE LA PREMIERE PAGE)

Trois coups dm revolver Le mardi, revenant de faire quelques cour­

ses. Mme Chapelle se trouva dans la rus lace A lace avec son mari. Ce fut, de la part os osnst-oi, une occasion de plus de supplier as femme de reprendre la vie commune. Le refus de Merie-l berése fut catégorique. Aveuglé par la colère, excité sans doute aussi par F alcool, tterogae vît rouge. Il sortit de sa poebe un leaolwai at, à trois reprises, fit feu sur sa fem­me qui s'écroula en poussant un cri terrible. On s'empressa autour de la victime, tandis que le meurtjer avait pris la fuite. Apres avoir reçu tas premiers, soin» à Jeumont, Mme UiapeiJé M transportée A l'hôpital de Maubeuge. Les praticiens de l'étefenssenient l'examinèrent et constatèrent qu'elle avait le cou traversé de part en part par une balle. Une seconde balle avait fracturé un doigt dans le mouvement que M Mme Chapelle pour se protéger le visage. Dans la journée de mercredi, le Parquet d'Aves-nes est descendu à Maubeuge pour procéder à rtalni i ugatoire de la blessée. Aujourd'hui Jeudi, le docteur Triiueneoux, médecin légiste, vieu-dra famé te* constatations médicales.

On a tout lieu de croire que le meurtrier s'est enfui en Belgique. Un» mandat d'arrêt est tancé contre lui.

— • • •• aie

I,E TEMPS D'AUJOURD'HUI Osassil avec pi un» nocturnes ; éclalrcles et

Basasse, vents de sud-ouest S S 12 mettes ; tempo issute aimtmnm enrlron e°

•C^HLKIMJBIT MARIAGE. — Nous apprenons avec plaisir

te mariage de Mlle Marianne Rajat, fille de et. Raymond Rajat. avocat honoraire, ancien bâtonnier au Barreau de Lille et de Madame Raymond Rajat. avec M. Armand Chauvel, ingénieur des Arts et Manufactures,

fie* félicitations.

** Nous apprenons le prochain mariage de noire

collaborateur. M. Jean Texier rédacteur au « Réveil du Nord » avec. Mlle Marcelle De Boas-

La cérémonie aura lieu A Hellemmes, le 5 te» acier prochain.

Nous présentons aux futurs époux, nos mefl-rears vœux de bonheur. .

NEUROLOGIE. — Nous apprenons la mort d e M Fernand Gobert, décédé A Lomme. à l'Age de 50 ans. Le regretté défunt était le •San SfèTe de M. Déliera, adjoint au Maire de Lomme et l'oncle de nos collaborateurs Joseph Bonnier. linotypiste et André Gobert. correcteur intérimaire au « Réveil du Nord ».

Las funérailles c ivi les auront lieu samedi, A 10 heures, A Lomme.

Nous présentons A nos collaborateurs Bon­nier et André Gobert et à la famille du défunt • o s sincères sentiments de condoléances.

rurale dans le Nord «SUITE DE LA PREMIERE P A G »

OU CM SOMMES-NOUS DANS LE NORD ?

L'éJectrtficaiion se poursuit activement dans le département du Nord. Près de deux cents com-munss ont déjà réalisé ou sont en état d'exécu­ter les travaux nécessaires.

Mais ce n'est là qu'une étape. On espéra assu­rer l'électrification totale du département d'ici quelques années.

Notons que la hausse considérable qui avait atteint le cours du cuivre et des autres matériaux pendant les derniers mois de 1938, a fortement retardé les sfislras en instance d'être traitées.

UE PLUS DIFFICILE RESTE A FAIRE Enfin, il ne taut pas se dissimuler que ce qui

reste A faire .est incontestablement le. plus diffi­cile. On ne trouve pas toujours aisément de con­cessionnaire. Les causes en sont multiples. Exa-Oiinons-les rapidement :

La région est divisée, au point de vue haute tension, en plusieurs zones, concédées chacune 4 un groupement particulier.

Le concessionnaire haute tension existant se trouva être obligatoirement le fournisseur de courant en gros pour tout réseau rural basse tension qui viendra a s'établir dans sa zone.

Quoique particulièrement placé pour être lui» même os concessionnaire basse tension, il hé­site, refuse, et parfois cherche è évincer tout concurrent S la concession Basse tension.

On voit combien les difficultés peuvent être grandes en de tels cas.

Et cependant le concessionnaire d'un réseau basse tension trouve certains avantages dont II doit tenir compte.

Il est généralement en même temps entrepre-naur d'installations intérieures. U lui est donc possible da consentir des conditions plus accep­tables pour les usagers. Aussi oonvieni-il que les intéressés fassent pour ces travaux le plus large appel possible a la concurrence.

une autre difficulté : Trop souvent on a don­né la concession pour toute l'étendue de 4a commune, mais on n'a électrifiô que l'agglomé­ration principale, c'est-à-dire la partie la plus rémunératrice pour le concessionnaire. Les ha­meaux et (es fermes A l'écart qui constituent la partie la plus importante de l'électrification ru­rale ne devant être électrifiée que par la suite,

-par voie d'extension. Les cahiers des charges précisent le plus sou­

vent que ces extensions ne deviennent obligatoi­re* pour le concessionnaire que 6"il peut lui être garanti un minimum de consommation au mètre courant, généralement prohibitif -pour les be­soins agricoles.

U y a là un réel danger. On a, en effet, traite la partie la meilleure de

l'affaire et il reste A régler la partie la plus mauvaise.

On a, dès lors, perdu ie3 avantages d'une péré­quation possible, et l'on ne peut plus agir oue par voie d'accord bénévole arec fe concession­naire. Il Importe donc que, pour les communes restant à traiter, les administrations se rendent bien compte qu'il est de leur intérêt de réaliser d'un seul coup toute l'électrification rurale et non pas seulement la meilleure partie de l'élec-trincatlon du territoire, quelles que soient les offres qui peuvent leur être faites pour cette partie.

"" L'AVENIR DES CAMPAGNES Ê 1 X C T T U F I E E S

L'électrification des campagnes doit faire la vie A la ferme plus agréable, le travail aux champs moins rude. Adieu, chandelles qu'il fal­lait moucher d'heure en heure, — lampes A 1 "huile ou au pétrole fumeuses, — adieu, le bat­tage au.fléau. Désormais. A la ville comme au viUoae. la lampe électrique apportera sa vive clarté, — la moteur électrique suppléera l'effort de l'homme..._

P. L.

Importantes décis ions d e la Commiss ion

Départementale du Nord

Les secours da chômage sont augmenté». ~ Un nouvel emprunt

départemental est envisagé La Commission Départementale du <Nord

s'e:; réunie mercredi a la Préfecture sous la présidence de M. Damoign, assisté 'de MM. verdavaine, Sapelier, Demesmay, Foucaut Lorthiois. Faure, conseillers généraux ; Des-rousseaux, secrétaire générai des services ad­ministratifs ; Delannoy. chef d e division • Tilloy, contrôleur des service* de reconstitu­tion. M. Hudelov préfet tîu Nord, était présent a l'assemblée.

Parmi les nombreuses questions portées à l'ordre du jour, cel le intéressant le < Chô­mage dans le Nord • a fait l'objet d'une atten­tion spéciale de la part des membres.

Le secours de chômage passe à 5 f r. L'ordre du jour portait ; « Fonds municipaux de chômage et caisses

dp secours en cas de chômage involontaire pa r manque de travail. Subventions départe­mentales ».

La Commission a déaidé da porter a 5 fr., au lieu da 4, la maximum s u r lequel peut Jcuer la subvention de 33 % aocoreee par le Département du Mard aux baissas de ohe-

L e s o b s è q u e s à P a r i s d e M, V i c t o r M o r e l

Député du Pns-de-Cataia - 0e noire redaéfion parisienne/ '

Hier matin, a eu Iteu, t. rue des Ecoles, A Paris, la levée du corps de M. Victor Morel. De nombreuses personnalités du monda politique et du département du Pas-de-Calais s'était réunies au domicile du défunt. On rémarquait notam­ment dans l'assistance MM. André Tardieu, mi­nistre des Travaux publics et des Régions libé­rées ; Evrard, Bernard, De Saint-Just, f-efetovre du Prey, Loucheur, Salmon. Poitevin, Looquin, Guy de Monjou. députés : Mouriez, directeur de l'Assistance publique ; Léger, représentant la Préfet du Pas-de-Calais ; Lévy-Uhnan, professeur à la Faculté de droit de Paris, maire de Wicer-n«s : le commandant de gendarmerie 'est. etc... Les honneurs funèbres ont été rendus par une compagnie d'infanterie avec drapeau et musique, l e corps de M Victor Morel a été ensuite con­duit A la gare du Nord d'où il est parti oour Campagne-ies-lle&din où a lieu oe matin la céré­monie d'inhumation.

L E S P A R E N T O D E L A F T L L E T T E A B A N D O N N E E A MAUBEUGE.

S O N T C O N N U S

Noua relations hier la découverte sur un trottoir de la rue Fatdherbe, A Maubeuge. d'une fillette de quatre mois, qui fut recueil­lie A l'Hospice pendant que la police recher­chait les parents de la pauvre petite.

L'enquête a permis d'établir l'identité de ceux-ci : le bébé est né, U y a quatre mois , des amours du nommé Glati, Age de 83 ans et de la demoiselle Gary, qui vivaient e n con­cubinage A Maubeuge.

Puis , un beau Jour, la brouilla se mit dans le faux ménage et la femme partit, abandon­nant son enfant entre Vea mains du père.

Celui-ci. après avoir soigné pendant quel­que temps la. fillette, se fatigua du rôle de nourrice e t u n beau Jour, ne sachant pas où te trouvait son ex-amie, alla porter l'enfant cbes une sœur de celle-ci. Mais la tante ne 1 entendit pas de cette oreille et ne voulut pas se charger du bébé. C'est alors que le

f ère l'abandonna sur le trottoir de la rue aidherbe, ou U rut découvert par des pas­

sants. Une lettre trouvée dans les langes de la fil­

lette donnait toutes explications sur l'étrange conduite des parents. — a — P — — — — — — — — • — i - *

A titre temporaire, las- subventions du dé­partement seront payées tous les mois, au lieu d e l'être tous les trots mois.

La Commission Départementale a décidé an outre d'intervenir d a n , les dépense* de fonds municipaux de oheinage dans las mêmes con­ditions qut l'Etat (décret du M décembre 1916)

Au budget, elle inscrit dès maintenant un crédit de 160.000 francs qui pourra, si néces­saire, être augmenté.

A cette occasion'. M.Hudelo, préfet du Nord, fait connaître la situation actuelle des chô­meurs dans le département . « La crise, dit-il, n'est pas alarmante. Dans

la métallurgie, on rencontre peu da chômage; dans le textile, la chiffre de sans-travail au*. mente.

Au total, an compte dans le Mard, «.ooo chô­meurs complets at 10.000 ohémeurs partiels sur un total de 300.000 ouvriers, sait un peu) plue de 1 % ».

Le principe d'un prochain emprunt est voté

A l'issus de l'assemblée, les conseillers pré­sents ont tenu A féliciter le Préfet, ainsi que M Tilloy, contrôleur des Services de Recons­titution, du succès remarquable obtenu par le dernier emprunt'

La reconstitution immobilière du Départe­ment s'effectue, mais il faut, dit le Préfet, en­visager le principe d'un nouvel emprunt

La Commission a donné alors mandat au Préfet de demander au Ministère des Finan­ces un nouveau certificat de créance de 200 million environ.

Les granits Commissions | de la Chambre

u t élu leurs Présidents Ont été élus ou réélus présidents des Com­

missions suivantes : Finances, M. Malvy ; Mi­nes et Féroce Motrices, M. Charles Baron ; Al-géris-Coionles et Protectotau, M. Diagne ; Tra­vail, M. Cbabrun ; Assurances et prévoyance sociales, M. Edouard Crinda ; Année, le général Girod ; Marine militaire, M. Le Bail ; Pensions, M. Goude : Réglons Libérées, M. Pnilippotsaux Agriculture, M. Capus ; Douanes, M. Jean Box; Marine marchande, M. Monnaud * Travaux pu­blics, M. Bedouœ ; Hymens, professeur Pinard; Comptas définitifs, M. Hayet.

Signalons en outre.'que le bureau de la Com­mission des finances a été définitivement oom-plété comme suit : Vice-présidenta, MM. Geor­ges Andel, Ducos (Haute-Garonne), Archaim-baud, Marcel Astier • secrétaires, MM. Pierre Leyris, Léon Barety Robert Serot, GreUen An-dace. Robert Lassaile, César Chabrun. M. ne Chappedelaine demeure rapporteur général

A la Commission da renseignement, deux nouveaux vice-présidents ont été désignés • MM. Aimé Berthoi et Merlant

Ont été élus vice-présidents de la Commission d'Agriculture : MM. Guicbard, Lalanne. Com-pèré-Morel et Triballet

La Commission des Min sa a élu vioe-prési-dent : M. Chariot, député de la Côte-d'Or.

La lutte contre la tuberculose dans le Nord

C R É A T I O N D ' U N E T A B L I S S E M E N T A R O N C H I N

Le Comité antituberculeux du Nord s'est réuni nier matin A la Préfecture du Nord, sous la présidence de M. Hudelo préfet, as­sisté de MM. les docteurs Verhaegne, Bourdon Debôve, Arqjuembou'rg, Leclercq, Marinier. David : de MM. de la Grange, Merlin ; Mil* Culgnet : M. Dussaussoy, chef de division.

Le Comité qui, Jusqu'alors, s'était occupé de la manière A employer pour lutter contra ce fléau, de l'élaboration de projeta da règle­ments administratifs, s'est décidé aujourd'hui sur un projet ferme de construction d'un Sa­natorium sur un terrain de plus de sept hec­tares que possède l'Administration des Hos­pices, a Ronchin. au Heu dit « La Jappe ».

Jusqu'ici, o n n 'avai t e n ce qui concerne lés tuberculeux pulmonaires, . que Je moyen très Insuffisant de las isoler dans les dépendan­ces de» hospices «itt,*ôpttaux. . - .

A Lille, notamment, l'Hôpital de ra Charité recevait ces malades.

C'est donc un important- travail accompli hier par le Comité d'avoir accepté en principe le projet présenté.

OU TROUVER LES RESSOURCES ? Le terrain, nous l 'avons dit, appartient aux

Hospices L'Administration, avec l'aide de la Ville de Lille, avec celle du département, de­manderaient au Ministère d'obtenir une sub­vention de 50 % sur les fonds provenant d u Pari Mutuel.

Après les négociations que l e Comité Va prié d'engager avec les Hospices, le Préfet taisîra le Conseil Général, A qui i l appaurtien-cra dé trancher cette question financière.

Le futur établissement rendrait, on le con­ç o i t d'émînents services dans la lutte enga­gée contre la tuberculose.

U n plan d'ensemble de lutte contre la ta-bercuïose est en préparation et MM les doc­teurs Verhaeghe et Bourdon ont été priés de présenter un rapport à la prochaine réunion

"de février. Le Coulié a décidé enfin de visller les Ins­

tallations de la Ligue du Nord (dispensaire Roux, école d'infirmières, etc.) le mardi 8 février prochain, vers 15 heures.

UNE ÉCOLE D'INFIRMIERES Le Comité a, en outre, adopté le principe

de création A Lille, d'une école d'infirmières visiteuses qui rendrait de jsrands services par les élèves qu'elle formerait pour le départe­ment.

DEUX VICTIMES D'UN ACCIDENT D'AUTO

A POIX Un camion automobile conduit par son pro­

priétaire, M. Bison, âgé de 4£ ans, marchand de porcs A Blargies (Oise), descendait, A Poix, la cote de la route d'Amiens-, lorsqu'il est allé s'écraser dans le bas de la côte contre un mur. M. Bison a été dégagé avec la poitrine défoncée. Il est dar~> un état désespéré.

Un de ses amis, M. Gaston Grion, âgé de 65 ans, de Couroelles-sous-Tnotx, qui était avec lui, a été tué sur le coup. Les causes de l'acci­dent ne sont pas encore connues. Elles seraient due» A un dérai>age ou A la rupture de la direction.

Le Sauveur de Pompiers (SUITE PB LA W H M I W I PAGE)

Il fallait remplacer la torche insuffisante

M. l'eruauxl Vassaux, de Caudry, vient en effet d'inventer un appareil qui est appelé a rendre de remarquables services aux sapeurs-pompiers, et A faciliter leur tâche dans toutes les opérations d'extinction des incendies après le jour tombé, et qui, lo cas échéant, pourra contribuer A éviter des accidents parmi les soldats du tau, au cours de leur besogna courageuse de sauvetage. Ajoutons que la préservation des propriétés ne pourra qu y gagner. ^

Dapuls longtemps, le moyen rudimentalre dont disposent les sapeurs-pompiers (la tor-cbe), e t que nous signalons plus haut, était l'objet des préoccupations d u capitaine Vas­saux qui s e rendait compte combien U était inopérant la nuit dans Isa incendies- Deux exemples étalent venus le fortifier dans sa résolution de remédier A cet état de choses.

Ce fut, il y a deux ans, un Incendie survenu à Béliers. Pendant la nuit un pan de mur s'écroula sur des sauveteurs : pompiers et soldats, et l'on retira des décombres * tués et 13 blessés. Les opérations de sauvetage avaient été gênées et retardées par suite du manque d'appareils d'éclairage a forte puis­sance.

Le second cas se produisit A Caudry. Dans l'incendie de l'atelier Polliart, rue André, deux sapeurs étaient montés sur le toit pour établir une brèche et empêcher ainsi le feu de gagner les bâtiments continus- Lorsque leur besogne terminée ils descendirent dans le grenier, celui-ci était envahi par la fumée et faute de lumière, les hardis sapeurs ne parvenaient plus A retrouver une Issue par où s'échapper. Pour ne pas périr asphyxiés , i l s durent faire sauter une porte A coups d e hache et trouver ainsi un chemin de sortie dans uns autre partie de l'usine..

Ce fait, dans une ville comme Caudry, qui possède de vastes bâtiments A usage indus­triel, pouvait se reproduire et ne point se terminer de s i heureuse façon. Soucieux de la vie de ses hommes et voulant apporter une innovation qui rendrait d'appréciables ser­vices, le capitaine Vassaux se mit résolument A la besogne, ae basant sur la puissance d'éclairage des phares d'autos, i ls orienta ses recherches dans ce sens. Au bout de longs mois d'études, ses efforts furent enfin cou­ronnés de sucées.

M Le Sauveur" invente L'Appareil mis maintenant au point par

1 inventeur, est un modela d s siowlieljé at U'iii^éniosité. C'est un phare placé entre lea branches d'un support qui porta A sa base une bouteille d'acétylène dissous qui fournit le pouvoir éclairant. Cet appareu. qui es t portatif mais peut s e fixer, est muni d'une double articulation qui permet de le faire mouvoir A droite o u a gauche autour d'un pivot veiucal , et osciller également de haut en bas, autour de l'axe horizontal. Sa durée consécutive d'éclairage est de 13 A 15 heures et sa projection intense verticale et horizon­tale atteint 30 mètres de champ, c e qui est absolument garanti. Quand la bouteille est vide, e u trouve sa recharge chez tous les ga­ragistes pour un prix peu élevé.

Les avantages qu'apporte l'appareil • Le Sauveur », comme l'a baptisé son inventeur, sont aussi nombreux que divers pour les sa­peurs-pompiers. Placé A l'avant du matériel, c'est un guide qui permet de parvenir plus rapidement sur le lieu du sinistre et d'éviter les obstacles. Etant portatif, i l facilite la re­connaissance, le sauvetage et permet le bran­chement plus rapide des tuyaux d'aspiration. et de refoulement et l'exécution des établis­sements.

Pendant l'attaque du feu, étant « orienta­ble •, il guidera les sauveteurs qui se trouve­ront sur des pans de murs et grâce A sa puis­sance de projection, fera éviter les accidents toujours possibles.

Pour permettre de noyer les décombres, i l sera encore d'une utilité incontestable et fa­cilitera la surveillance exercée par l'officier ; de même qu'il sera d'un grand service pour récupérer plus facilement les agrès et acces­soires employés au cours du sinistre.

L'appareil n'est pas d'un usage exclusif pour lès sapeurs-pompiers. Il a sa place mar­quée dans n'importe quels travaux : chan­tiers, carrières, fouilles, etc...

Essai* concluant* Cette ^numération incomplète suffit pour

reconnaître les cotés éminemment pratiques de l'Invention du capitaine Vassaux qui, en­tre parenthèses, est une personnalité mar­quante parmi le monde des soldats du feu de notre région où ses qualités de techni­cien émérite furent maintes fols remarquées. Lo capitaine Vassaux est délégué de l'Union des sapeurs-pompiers du Nord et du Pas-de-Calais et membre de l'Association technique

Valenciennes va élire sa nouvelle municipalité

Le scrutin aurait lieu le Dimanche 20 Février

(DE NOTRE REDACTION PARISIENNE)

L* démission collective du Conseil Municipal de Valenciennes, acceptée par M. le Préfet du Nord, va donner lieu i de nouvelles élections.

Nous apprenons que celles-ci auront lieu vraisemblablement le 20 FEVRIER. Une Commission va être nommée pour administrer temporairement

la ville Nous avons précédemment expliqué à

nos lecteurs le fonctionnement de cette commission.

Nous croyons savoir également qu'elle sera nommée incessamment par le Pré­sident ds la République.

Cette commission serait réduite, sui­vant la formule, a sa plu* simple expres­sion.

ELLE NE COMPRENDRAIT QUE TROIS MEMBRES PRIS EN DEHORS DES PARTIS POLITIQUES.

• 1 S I S

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE VIENDRAIT A DUNKERQUE

AU PRINTEMPS Le bruH court que la Chambre de Commerce

et la Municipalité de Dunkerque se préoccupent activement du projet de voyage présidentiel A Dunkerque, en 1927. On sait que cette visite de M. Doumersue suivrait celle que le chef de l'Etat doit faire A la Foire de Lille.

Révol te d e c o n d a m n é -* en Indo-Chine

La rébellion a été maîtrisée, mai» deux européens ont été tués

Le Ministère des* Colonies nous communL que l'information suivante :

a Un groupa de condamnes indigène» aux travaux feroés se sent révoltés au péniteMeéer de Lall-Chau (Inde-Chine), où Ils subissaient leur peine. Pendant qu'ils étalent employés m l'extérieur A des travaux. Ils ont assailli leur* gardiens et ont réussi à s'emparer d'armes. La rébellion a été maîtrisée Immédiatement. Malheureusement, en a A déplorer la mert da deux Européens. Lea dispositions néosssairse sont prise* pour arrêter un certain nombre de rebellée qui sont encore en fuite ••

En Chine Dix émeutiers exécutés

On annonce de Fouchéou que Ho-Ylng-Chin commandant la province de Kou-Klea a ar­rêté 800 émeutiers xénophobes ayant pris part aux récents désordres de Foutcnéou et en a-fait exécuter 10.

LE COLONEL RICCIOTTI GARIBALDI SE RENDANT EN ANGLETERRE

A PASSE A BOULOGNE Le colonel Ittccottt Gartbakll «ccompagaé de

son frère Mennotti, est arrive S Boulogne, pa r le rapide de Paris, S 19 h. M. IJGS deux frères sont montes Immédiatement a bord du « Biaxriu >. don Rtcriotti a envoyé deux télérrumnés. l ' a s à. sa femme et l'autre A M* Campinchi.

Interrogé sur se* Impressions au marnent de omltter la France, 1b colonel a déclaré : C'est arec un sentiment de tristesse <nie je quitte ce beau K*ys. Il a ajoute : Je ne ferai que passer en Angleterre, car J'ai l'intention de me rendre A Cuba dans Je plus bref délai possible, dés. que mon, passeport me sera remis.

Le • Biarritz » a quitta Boulogne A 1» h. m.

de France. Il est âgé de M ans. D'ailleurs des essais pratiqués ont été concluants. Ci­tons A oe propos 1s rapport du Comité du service technique des sapeurs-pompiers de Paris, qui est tout a fait élogieux :

• L'appareil • Le Sauveur » a été expéri­menté. H a un pouvoir éclairant et un champ d'action lumineux supérieurs A ceux des fa­lots portatifs utilisés habituellement, et est susceptible d e rendre des services apprécia­bles aux oompesniés et subdivisions commu­nales- •

U nous est agréable de féliciter le capitaine Vassaux pour son invention qui, encore une fois, est appelée U aider puissamment les sol­dats du feu dans l'accomplissement de leur périlleuse mission. Et ce plaisir s e double du fait que M. Vassaux est un entant du Nord, de ce Nord auquel on doit tant d'inventions qui, tout en servant le progrrès, ont coopéré A la préservation do vies humaines.

T1UÊ PAU L'EXPLOSION DWN OBUS A METEREN Malgré les avert i ssements prodigués par

le Service de désobusage, des nombreux accidenta déjà s u r v e n u s aux imprudents et des non moins nombreuses condamna­tions prononcées par le Tribunal contre >ea maraudeurs du champ de bataille, des civ i l s continuent d'explorer les terrains dans la région do Bailleul à l'effet d e décou­vrir d e s engins da guerre dont ils- reven­dent le cuivre A la frontière be ige .

Un de ce» tfrapUlesxca vient d'être victime C^s^bmoist^sm^^oei Labarre, ÎH ans, joi tmali fr . »u Morit>Noîr, "Accompagné 0e s i x autWs1 JeX&tëa - g e n s désoeuvrés, s'était rendu dans une pâture au h a m e a u du Ti l leu l a. Méteren. Tous étaient nant is de bèchea.

i andto crue les uns s e mettaient au travail d'autres faisaient le guet pour éviter d'être surpris par les gendarmes . Peu de temps après . Marcel Làbarre découvrit un obus ; aussitôt s a n s vouloir écouter les avertisse­ment» d e s e s camarades , il saisit un burin et nn marteau qu'il ava i t apportés et ae mit & frapper, cherchant à détacher la ceinture de cuivre, la seule pièce convoitée dont il pouvait retirer quelque argent.

Go que voyant , les autres s'éloignèrent, redoutant un accident. Il s e produisit avec un bruit épouvantable ; l'engin éclata sou­dain e t l'écho de la détonation retentit a u lom Quand la fumée fut dissipée, les amis de Labarre eurent s o u s les yeux un affreux spectac le : lo corps du malheureux garçon était déchiqueté et dispersé en débris san­glants a u x alentours

Av i sé s de l'accident, les gendarmes de Bailleul s e rendirent à Méteren pour pro­céder A une enquête. Il a été impossible d e retrouver entièrement la dépouille de la victime. Ses restes récupérés, ont été trans­portés, mercredi après-midi, à l'Hospice de Méteren.

LES ESCROQUERIES D'UNE FAUSSE VEDETTE

A WIMEREUX M. et îyime Payne, de Wimereux, viennent

de déposer une plainte pour escroqueries, au parquet d'Arras. contre u n e aventurière pré­tendant être Denise Lorys, la vedette cinéma­tographique bien connue du « Chemineau » et de « Sans Famille ». De son coté. Mme Denise Lorys, qui n'est ni parente ni alliée de cette audacieus3 voleuse, vient de déposer une plainte A Paris, et la Sûreté génér«le recher­che activement la femme Jacques m s i fille, qui semblent avoir choisi plus particulière­ment la région du Nord pour y commettre leurs 36croqueries, en se targuant du nom et de la personnalité de l'artiste.

Une importante réunion de r Office ciiiematoypaphique

d'enseignement et d'éducation DU NORD

Le bureau de l'O. C E. N. s'est réuni 4 la Faculté <les Lettres, sous la présidence de M.

; le Recteur A. Chatclet. Etaient présents : MM. Da Costa, inspecteur

d'Académie ; Jean Lefèvre, directeur départe­ment.il dfti ^services Agricoles du Nord ; Doren-lot, inspecteur primaire ; Jaoob, professeur agrè­ge au Lycée f- aidherbe de Lille ; Dufour, pro­fesseur de la l'acuité de Droit : Proche, secré­taire général de la Fédération des Coopératives du Nord ; lilique, pivsident des P. A. d'Amiens; Ousseiin, directeur de l'O. C li. N. ; Mercbier, secrétaire général et Michel Lelevre. secrétaire-adjoint ; 'lalez, archiviste, ainsi que MAI. Mo­rand. Lussiez, Lecuppe et Baudouin, commis» saires de l'Office.

M. Mci-chicr présente les excuses de MM. Set» lier, Dupin et Mingcm, absents.

Les débats, ainsi que ceux concernant le pério­dique pour la documentation des adhérents da l'Office, l'installation des locaux, la souscription régionale, la nomination officielle du Directeur, sont approuva a l'unanimité.

M. Couibc.1, trésorier, donne alors lecture de la situation financière constatant une encaisse da prés de 35.000 franc» en deux mois. « La réparti­tion des billets me permet, dit M, Combes, d'espérer dans un trimestre un capital de deux cent cinquante mille francs comme premier londg de roulement ».

H est décidé que Seuls tes" film»' Ssntflao>-mabies seront ' admis an dépôt dans-'l'ûfnoe a parHr'ae fin 193T, en exécution de jsùréeents circulaire ministérielle A ce sujet.

Après une longuo discussion, te bureau élabore le plan d'action de l'office à partir et décide d'entamer la propagande effective dès l'arrivée du directeu.

M. Practoe annonce l'envoi A l'Ofhce d'un film de tiOO mètres sur « les Coopératives ». M. Mo­rand propose le prêt d'une production filmée sur « les consultations de r^ourrissons » ; M. Ousseiin se fait un plaisir de foire mettra A la disposition de l'O. C E. N. des films accordés, grâce à M. le docteur Wibatix, qui vient d'être nommé conseiller technique, pour las film* d'hygiène et do prévoyance sociale.

M. le Recteur, remercie tous ceux qui de prèa ou de loin veulent bien ainsi s'intéresser A l'œuvre entreprise par l'Office. Il dit toute sa. gratitude ainsi que celle de ses collaboraient» pour MM. Julien Le Blan. Loucheur, Dournec-qui ont envoyé des dons en espèces pour proev ver leur sympathie envers l'Office d'enseigne­ment du Nord.

Souhaitons que les membres de l'enseignement A tous les degrés ainsi que les élèves at las-parents reservent bon accueil aux billet» que permettront A l'Office de vulgariser dans s» région du Nord l'excellente méthode d*e ment et d'éducation par 1© film.

La prochaine réunion du Bureau ayant fixée au dimanche 13 mars prochain, la séa fut levée A midi.

— e » » 11 •(

Assemblée générale de l'Union Mutuelle du Nord

Ainsi que nous l'avons anaaoncé.VassexobléS générale de l'Union départementale des So­ciétés dé secours mutuels du Nord se tiendra, dimanche procflain 30 janvier /A 9 h. 30, A 1* Société Industriel lejue de l'Hopltal-Miiitaire, à Lille.

A l'issue de la réunion, un déjeuner intimât sera offert au « Carlton » en l'honneur del M Gaston Roussel, directeur de la Mutualité,

A lô heures, cérémonie de la pose de la première pierre de la Clinique mutualiste, rue Patou.

A 16 heures, grande salle do la Société In­dustrielle, deuxième partie de l'assemble» générale.

Comme on le voit, le programme de cette journée,est très chargé et elle marquera <" les fastes mutualistes de notre région.

F£UUsL£TON DU S? JANVIER 1387. — N» S

PIAN* * T r r € n & o r c c , c o s e

Zf ' Par GVéï^/OHNCT M U N I DES FEUILLETONS PRÉCÉDENTS Paria, 1a soir, fhsnmfts d'Anun- — A tra­

vers une cohue de oen* affairi», deux jeune* pent très élégamment vêtu* s'efforcent de suivre uns femme. Arrivé* Faubourg Poif semmtère. tm belle inconnue entre soudain éens tcn« arande maison * laro* paru co-emèrr. Déçu*, les vUteurs n'ont qu une res-enejrce .* le eoncierge.Ce dernier leur apprend, eu* ta personne evt vient de rentrer est une

•m jeunesse trè* naoe. tris ranoêe. très cours-msmse » et qu'elle se nomme Hélène GrsDtlle.

A demi-satisfaits, les deux omis. Lottes Hérault et Clément de Thausist vont dîner, *Aac la bonne vieille hime Hérault. Ils v retrou­vent Mlle LerebouUev, la fuie peu folie mais trt» eptruuelle d*un riche financier. ;u racontent s a s deux femme* la poursuite à laquelle i's viennent de se livrer, et Mme Héraut! eroit se i tu i i inr ou" les OravUle étaient de* chàtevxns nsieiMiifi) AU dessert, tandis que Mme Hérttutt 0ue aux cartes avee Clément, Louis réoe A la belle Diana...

—- P o u r m a peine, apprends-moi où v o u s devez vooa rencontrer c e soir. Car v o u s • Bez d a n s la m ê m e m a i s o n , n'est-ce p a s 1

• _ • rVBors,- * o U discrète, c'est n n secret que je v a i s te oenftar : n o n * allons, a. 1* redoute d u comte W o r é a e i u - .

— Mais c'est u n e soirée d e cocottes ! s ' é ­cr ia Emilie avee u n geste effarouché. Et notre pudique Diana se montrera d a n s ' u n pareil l ieu ?

— D'anord, il n'y aura que les étoi les de n o s grands théâtres. . .

— Hé bien ! Qu'est-ce que je d i sa i s T in­terrompit Mile Lorenonlley.

— Et, poursuivit Lotrie, beancoup de fem­m e s du meil leur monde , e n veine d e curio­sité. Sous le masqua, o n peut s e permettre bien de* choses . . . Du reste. Mm* Oli iaunt s e r a bien accompagnée, s a n s compter s i r James . . .

— Oui, ne le comptons p a s L „ — Il y aura ton père !... _ Mon sénatorial e t majestueux père,

lui-même I Qu'est-ce qu'i l v » (aire dans cet endroit-la ? Il s e fera encore carotter des billets de mil le francs par u n ta* de petites demoisel les . . .

— Enfin, il y a u r a Thaus iat e t ton ser­viteur.. . Tu v o l s era'SJvec tant de protec­teurs. . . ,

— Diana s e r * bien e n danger l — Tu n'as pas sér ieuse , Emilie. — Et toi, jeune mal in , esi-ce que tu 1 e s T

En somme, d'après ton dira, votre soirée est nne réunion des plus chois ies . . . F a u ­bourg St-Germein e t Faubourg-Montmartre mélangés . . . L a mère , s a n s danger , y con­duira a* fille... C e s t parfait L_

Elle s e pencha v e r s son s m i et , d un ton très Câlin :

— Alors, emmine-moi , m o n petit Louis . . . Je m e u r s d'envi* d'y s i ler . . .

— T u pla isantes T — U n e fois p a r hasard, n o n I — Mois, m a cbère, t a n 'as pas d invita­

tion. L —iJ-aJ ioûas . r a i s o n \ A ton bras* cjui est-.

c e qui r isquerait u n e observation ? Tu di­r a s A Woreseff que je su i s ta belle Fatma, déguisée e n Paris ienne . . . S o u s un domino, tu verras , je ferai i l lusion.. . Oh 1 que ce s e r a amusant ! J'intriguerai. . . Je sa i s tant ô e choses sur tous ceux qui sont là... Hein ? C'est entendu ?... Je n e te gênerai pas. . . .Tu aéras libre. Et quant A moi, celui qui s 'avi­serait dé m e manquer de re spec t . .

Elle redressa s a petite taille, puis , a v e c s o n air de g a m i n gouail leur :

— Celui-là, i l s era rudement vo lé 1 — Eh bien, s o i t ! dit LouiA. Maie a u n e

condition : tu m e diras ce que tu s a i s s u r le comte de Mme OlifaunL

Le v i sage d'Emilie s e rembrunit ; el le p inça sos l èvres et , hochant l a tète a v e c gravité :

Mme Olifaunt ? Que veux-tu que je te dise sur elle T T u la connais . . . Elle est belle, jeune, riche. . .

Louis eut u n e hésitation. Puis , f ixant a v e c attention s e s regards sur ceux de Mlle Le-rebeul léy :

•— Que'st-ee qu'el le est à ton p è r e ? — Ah I ce"*! ça qui te taquine f — Oui. J'ai interrogé -Thauziat : il n 'a

pas voulu me répondre. Toi, tu détestes Diana et e l le a- peur de toi, c'est visible. . . Pouronoi ta haine ? Et -pourquoi s a crain­te ?:..

Les yeux d'Emilie devinrent plus som­bres s o u s s e s sourci l s froncés et, d'une -voix ràijleuse : .

N o u s n e n o u s adorons pas , c'est vrai. Et puisque tu veux tout savoir , je crois que Diana es t une fille naturel le que mon père a eue , autrefois, e n Angleterre.

Louis fit un haut-Ie-corps : — T « te moques de moi ! U ne l a con­

naissa i t p a ? i l y.-.*v d e u x a n s .

— I l l 'a retrouvée par hasard.. . C'est Thauziat qui l 'a m i s sur la trace.. . Les voies de la Providence sont mystér ieuses l

— Al lons 1 Ce n'est pas possible ! — Alors, qu'est-ce qu'elle serait donc, s i

elle n'était p a s sa- fille ? s'écria Emilie a v e c toute s a galté revenue. S a mal t re s se? Tu n'espère pas que je va i s te raconter que je soupçonne mon père de se mal conduire ? Et notre honorable s i r J a m e s , que devien­drait-il d a n s tout ce la ?... Et moi-même, qui reçois la divine Diana, que serais-je, ai c'était une farceuse T Non pas , s a conduite est parfaite. Seulement, c'est une Anglaise , et les é trangères sont excentriques, vo i la tout Et pour finir, laisse-moi te donner un bon « m s e i i : n e lui fais pas la cour. T u t'attirerais une affaire avec sir Olifaunt, qui est de première force a u p is to le t

Et c o m m e Louis hauesait l es épaules a v e c an tranquille dédain :

- Et, surtout tu mécontenterais papa, o s qui est infiniment plus grave.

— Alors, il aurait donc des ra isons d être mécontent ?

— Il aura i t cel les que je t'ai dites.. . Con-tenle-t'en e t tronves- les bonnes, h défaut d'autres.. . Ainsi , tu m ' e m m è n e s ?

— Puisque tu y tiens. Mais à tes r isques et périls.

— Naturellement. . . D'ailleurs papa s e r a là...- Et quand je m'ennuierai , je lui ferai la surprise d i m e faire connaître.

— Voila u n h o m m e qui sera heureux ! Où irai-je te prendre ?

— A la port6 d " l'hôtel, à minuit. C e s t d i t r

_ C e s t dit. A u j n ê m e moment , la vieille Mme Hérault

ae levai t de la table de jeu. El le se tourna \ vaeaJsa_deux Jfflinesjr.ejas e W a i r n a v r é i X

Eh hein ! voilà une belle affaire, m e s enfants . Ce Clément a une chance incroya­ble : noue pardon» deux cent c inquante francs.

— Bon, attendez ! s 'écria Emilie e n s as­s e y e n t A la place de la grand'mère, je m'en va i s lui rattraper votre argent et un peu du sien avec . . .

Elle battit l e s cartes et, regardant har­diment M. dç Thauziat :

— Coupez, m o n brave, et pas trop c e soixante de dames , hien l ce serait de 1 os­tentation !

Clément leva s a beHe tête et, avec un sou­rire :

— •Vous, tachez de ne pas tricher. — Si j e n e triche pas, avec vous, com­

ment ferai-je pour gagner ? — Merci ! A travers fa tabje, il prit la main fine

et nerveuse de Mlle Lereboulley et, sur s e s ong les roses , ii mit un boiser. Emil ie le la issa faire s v e c complaisance. Ses narines eurent u n léger gonflement, s e s regard* brillèrent comme a v i v é s par une émot ion soudafhe, puis, de s a yolx ironique :

— Vous adorez e s qui vous déchire, c 'est bien ! . . . . .

Et. consei l lée par Louis , elle e n t a m a la partie. .

Dans son fauteuil, au ooin d e la chemi ­née, la viei l le Mme Hérault, engourdie par 1s si lence, s'était mise A rêver. Le souven ir de cette jeune fille, qui portait le n o m du paya où elle était née . fui trottait pas la tête E t insensiblement, e l le redescendit l a pente du passé. Le» années d s jeunesse et de pauvreté, année* heureuses pourtant et qu'elle revoyait en souriant, défilèrent una AJUM.d«v*nt seLjWQC si, caot jvéa p a r fc

mirage qui lui faisait revivre, en u n in»*' tant, toute s a .vie, l 'aïeule oublier c e q** l'entourait.

tt

Entre Longuevi l le e t Saint-Aubin, s u r l a route j e Rouen à Dieppe, »e trouve 1* petit vil lage de Graville : une centa ine de mai­s o n s b lanches , à toits da c h a u m e o n d e tui­les, groupées dans la verdure d e s vergers», traversés par la charmante r iv ière de lai Scie. Au s o m m e t d'une coll ine, couverte de hêtres au feuillage no ir f r i s sonnant sou» la brise Ai mer, le château dresse s e s tou-relies de brique, encaorant une assez belle façade de s t y l é Rena i s sance ornée d'un monumenta l perron, d'où, par u n escalier a double révolution, o n descend sur une ter­ras se bordée de très v ieux li las e t de larges' plates-bandes de f leura

A quelques centa ines d e mètres d e la c l ô ­ture du parc, derrière un rideau d e peu­pliers, a u bord d e l a rivière, une n a i n s é t a l e ses mura salpêtres p a r l'humidUé et no i rc i s par la fumée : on rappel le le Glandter. Le. se lamine le cuivre qui sert a blinder le» quilles d e s navires , s e martèlent las c h a u ­dières des bateaux à vapeur et sa tondent les tuyaux des machines. Le Glandier e s t une dépendance de >a terre d* Graville. Le} comte Bemand* a: '-*» en Je**, quitté le ser­vice qu'il avait pris dans la m a r i n e danoise pendant toute la durée de la Révolution et le l'Empire, a fondé râtelier d e laminagd pour donner de l'occupation à de braves serviteur» guj^avsjen i jaariagg sert exU.^