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A80 17 e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Lille, vendredi 1 er au dimanche 3 février 2013 période 2008—2012. Tous les patients, suivis à l’hôpital Pham Ngoc Thach de Hô Chi Minh Ville ont eu une intervention chirurgicale à visée diagnostique, thérapeutique ou les deux. Âge : 40—82 ans ; hommes : 59, femmes 66. La douleur thoracique est présente dans 72 % des cas. Seuls 7 % sont asymptomatiques. Toux, fièvre, dyspnée, dysphagie sont plus rares. Les tumeurs du médiastin antérieur sont plus fréquentes (60,8 %), constituées de tératome, tumeur thymique maligne ou bénigne. Dans le médiastin postérieur, ce sont les schwannomes et neu- rofibromes ; et dans le médiastin moyen, on retrouve plus communément des lymphomes et des adénopathies tuberculeuses. Globalement les lésions bénignes prédominent surtout chez les sujets jeunes et l’aspect radiologique irrégulier est plus en faveur de la malignité. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.258 233 Association cancer et tuberculose pulmonaire. Étude de 180 cas L. Nguyen Huu a , Y. Nguyen Thi Bich a , J.P. Homasson b a Hôpital Pham Ngoc Thach, Hô Chi Minh Ville, Viet Nam b Association franco-vietnamienne de pneumologie, Chevilly-Larue, France Il a été rapporté que l’incidence du cancer bronchique est plus importante chez les patients tuberculeux. Le cancer peut activer une tuberculose latente. Nous avons fait une étude rétrospective de janvier 2005 à décembre 2008 portant sur 180 patients ayant une association tuberculose pul- monaire et cancer. Les diagnostics de tuberculose ont été obtenus par examen direct ou histologie. Les cancers ont tous été confirmés histologiquement. Quatre-vingt-dix-neuf patients (55 %) avaient une association tuber- culose pulmonaire et cancer pulmonaire (groupe 1) et 81 (45 %) association avec un autre cancer (groupe 2). Âge : 33—92 ans ; 85 hommes majoritairement fumeurs dans le groupe 1 contre 60 dans le groupe 2. Dans le groupe 1, les adénocar- cinomes sont les plus fréquents (79) et dans le groupe 2, les cancers de la plèvre (13) ainsi que les leucémies aiguës (11). Dans ces asso- ciations, la fièvre est présente dans 86 % des cas. Les atteintes tuberculeuses sont plus souvent unilatérales (53,91 %) et du côté droit. Dans les pays à forte endémie tuberculeuse, la coexistence cancer et tuberculose doit toujours être recherchée car les images radio- logiques pulmonaires peuvent être trompeuses, en faveur de l’une ou l’autre pathologie. L’association de fièvre et d’infiltrats pulmo- naires doit faire rechercher une tuberculose lorsqu’il s’agit d’un autre type de cancer extrathoracique. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.259 234 Ulcérations digitales révélant un carcinome bronchique R. Bouchentouf , Z. Yasser , M.A. Aitbenaser Service de pneumologie, hôpital militaire Avicenne, Marrakech, Maroc Introduction.— L’ulcère digital reflète en général la présence d’une ischémie focale liée à une microangiopathie, les étiologies en sont nombreuses, elles sont dominées chez la femme par les connecti- vites et chez l’homme par les artériopathies diffuses. L’origine paranéoplasique des nécroses digitales ischémiques est rarement rapportée. Patient âgé de 54 ans, tabagique chronique à raison de 15 paquets/année, qui présentait depuis quatre mois des ulcé- rations digitales des deux mains associées à un phénomène de Raynaud. Les pouls périphériques étaient présents et symétriques sans souffle sur les trajets vasculaires. Le bilan biologique était sans particularité et le bilan dysimmuni- taire était négatif. La capillaroscopie péri-unguéale trouvait des microhémorragies en flammèche et l’échographie-Doppler montrait des flux normaux jusqu’aux artères digitales. Au cours de son hospitalisation le patient présentait des hémopty- sies de faible abondance. La radiographie thoracique et le scanner thoracique montraient une opacité pulmonaire droite. L’étude ana- tomopathologique des biopsies du bourgeon tumoral revenaient en faveur d’un adénocarcinome bronchique. Le bilan d’extension du cancer bronchique mettait en évidence des localisations cérébrales secondaires. L’évolution était marquée par le décès du patient un mois après le diagnostic. Conclusion.— Les nécroses digitales représentent un symptôme d’appel fréquent d’une pathologie vasculaire. En l’absence de cause iatrogène, professionnelle, toxique, d’athérome ou de signe d’une maladie systémique, toute nécrose digitale doit faire rechercher une hémopathie ou un cancer. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.260 235 Une cause rare de multiples nodules pulmonaires chez l’adulte jeune : le lymphome T NOS O. Bylicki a , F. Pasquet b , A. Reynaud a , C. Bergmann b , F. Milou c , J.-M. Dot a , J.-M. Peloni a a Service de pneumologie, HIA Desgenettes, Lyon, France b Service d’oncologie, HIA Desgenettes, Lyon, France c Service de chirurgie viscérale, HIA Desgenettes, Lyon, France Devant l’association de multiples nodules pulmonaires de l’adulte jeune, les diagnostics à évoquer en priorité sont la tubercu- lose, la sarcoïdose, les granulomatoses. Les lymphomes sont une cause assez rare d’atteinte pulmonaire diffuse. Le diagnostic peut être complexe à obtenir avec la nécessité d’une preuve histo- logique. Nous présentons l’observation d’un homme de 39 ans hospitalisé pour dyspnée dans un contexte d’AEG. Le scanner tho- racique retrouve des multiples lésions nodulaires dont certaines excavées entourées de plages de verre dépoli. La fibroscopie se révèle normale et le LBA retrouve l’absence d’alvéolite. La TEP objective un hypermétabolisme intense et diffus des lésions pulmonaires, des lésions péritonéales et de l’ensemble du pancréas. Une PTP réalisée sur la lésion hyperfixante LID ne permet pas d’aboutir au diagnostic positif (nécrose). Le diagnostic de lymphome sera réalisé sur l’analyse des nodules sous diaphrag- matiques prélevés au décours d’une cœlioscopie. Il s’agit d’un lymphome T périphérique non caractérisée ailleurs (NOS). Durant l’hospitalisation, il présente une éruption cutanée en calec ¸on avec papules érythémateuses dont l’analyse histologique confirme la nature lymphomateuse. L’évolution est défavorable avec un lym- phome réfractaire à la première ligne de chimiothérapie et le patient décède des suites d’une perforation colique. Le lymphome T NOS est un lymphome non spécifique qui touche de nombreux organes avec de nombreuses présentations dont l’atteinte pulmonaire. Dans le cadre du bilan d’opacités pulmo-

Une cause rare de multiples nodules pulmonaires chez l’adulte jeune : le lymphome T NOS

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33ssociation cancer et tuberculose pulmonaire.tude de 180 cas. Nguyen Huu a, Y. Nguyen Thi Bich a, J.P. Homasson b

Hôpital Pham Ngoc Thach, Hô Chi Minh Ville, Viet NamAssociation franco-vietnamienne de pneumologie,hevilly-Larue, France

l a été rapporté que l’incidence du cancer bronchique est plusmportante chez les patients tuberculeux. Le cancer peut activerne tuberculose latente.ous avons fait une étude rétrospective de janvier 2005 à décembre008 portant sur 180 patients ayant une association tuberculose pul-onaire et cancer.

es diagnostics de tuberculose ont été obtenus par examen directu histologie. Les cancers ont tous été confirmés histologiquement.uatre-vingt-dix-neuf patients (55 %) avaient une association tuber-ulose pulmonaire et cancer pulmonaire (groupe 1) et 81 (45 %)ssociation avec un autre cancer (groupe 2).ge : 33—92 ans ; 85 hommes majoritairement fumeurs dans leroupe 1 contre 60 dans le groupe 2. Dans le groupe 1, les adénocar-inomes sont les plus fréquents (79) et dans le groupe 2, les cancerse la plèvre (13) ainsi que les leucémies aiguës (11). Dans ces asso-iations, la fièvre est présente dans 86 % des cas. Les atteintesuberculeuses sont plus souvent unilatérales (53,91 %) et du côtéroit.ans les pays à forte endémie tuberculeuse, la coexistence cancert tuberculose doit toujours être recherchée car les images radio-ogiques pulmonaires peuvent être trompeuses, en faveur de l’uneu l’autre pathologie. L’association de fièvre et d’infiltrats pulmo-aires doit faire rechercher une tuberculose lorsqu’il s’agit d’unutre type de cancer extrathoracique.

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34lcérations digitales révélant un carcinomeronchique. Bouchentouf , Z. Yasser , M.A. Aitbenaser

Service de pneumologie, hôpital militaire Avicenne, Marrakech,aroc

ntroduction.— L’ulcère digital reflète en général la présence d’uneschémie focale liée à une microangiopathie, les étiologies en sontombreuses, elles sont dominées chez la femme par les connecti-ites et chez l’homme par les artériopathies diffuses.

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e francaise — Lille, vendredi 1er au dimanche 3 février 2013

’origine paranéoplasique des nécroses digitales ischémiques estarement rapportée.atient âgé de 54 ans, tabagique chronique à raison de5 paquets/année, qui présentait depuis quatre mois des ulcé-ations digitales des deux mains associées à un phénomène deaynaud. Les pouls périphériques étaient présents et symétriquesans souffle sur les trajets vasculaires.e bilan biologique était sans particularité et le bilan dysimmuni-aire était négatif.a capillaroscopie péri-unguéale trouvait des microhémorragies enammèche et l’échographie-Doppler montrait des flux normauxusqu’aux artères digitales.u cours de son hospitalisation le patient présentait des hémopty-ies de faible abondance. La radiographie thoracique et le scannerhoracique montraient une opacité pulmonaire droite. L’étude ana-omopathologique des biopsies du bourgeon tumoral revenaient enaveur d’un adénocarcinome bronchique. Le bilan d’extension duancer bronchique mettait en évidence des localisations cérébralesecondaires. L’évolution était marquée par le décès du patient unois après le diagnostic.onclusion.— Les nécroses digitales représentent un symptôme’appel fréquent d’une pathologie vasculaire. En l’absence de causeatrogène, professionnelle, toxique, d’athérome ou de signe d’unealadie systémique, toute nécrose digitale doit faire rechercher

ne hémopathie ou un cancer.

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35ne cause rare de multiples nodules pulmonaireshez l’adulte jeune : le lymphome T NOS. Bylicki a, F. Pasquet b, A. Reynaud a, C. Bergmann b, F. Milou c,.-M. Dot a, J.-M. Peloni a

Service de pneumologie, HIA Desgenettes, Lyon, FranceService d’oncologie, HIA Desgenettes, Lyon, FranceService de chirurgie viscérale, HIA Desgenettes, Lyon, France

evant l’association de multiples nodules pulmonaires de l’adulteeune, les diagnostics à évoquer en priorité sont la tubercu-ose, la sarcoïdose, les granulomatoses. Les lymphomes sont uneause assez rare d’atteinte pulmonaire diffuse. Le diagnostic peuttre complexe à obtenir avec la nécessité d’une preuve histo-ogique. Nous présentons l’observation d’un homme de 39 ansospitalisé pour dyspnée dans un contexte d’AEG. Le scanner tho-acique retrouve des multiples lésions nodulaires dont certainesxcavées entourées de plages de verre dépoli. La fibroscopiee révèle normale et le LBA retrouve l’absence d’alvéolite.a TEP objective un hypermétabolisme intense et diffus desésions pulmonaires, des lésions péritonéales et de l’ensembleu pancréas.ne PTP réalisée sur la lésion hyperfixante LID ne permetas d’aboutir au diagnostic positif (nécrose). Le diagnostic deymphome sera réalisé sur l’analyse des nodules sous diaphrag-atiques prélevés au décours d’une cœlioscopie. Il s’agit d’un

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Affiches scientifiques

naires de l’adulte jeune, les lymphomes doivent être évoqués, bienque cette présentation soit exceptionnelle dans la littérature.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.261

236L’oxygénothérapie haut débit en soins palliatifsprécocesJ. Legodec a, G. Lacroix b, J.-B. Roseau a, E. D’aranda b,P. Esnault b, H. Berard a, P. Goutorbe b

a Service de pneumologie, HIA Sainte-Anne, Toulon, Franceb Service d’anesthésie-réanimation, HIA Sainte-Anne, Toulon,France

Introduction.— L’oxygénothérapie haut débit (OHD) permet de déli-vrer 20 à 70 L par minute, à une fraction inspirée d’oxygène réglableentre 21 et 100 % par de simples canules nasales. L’OHD est surtoutconfortable, car les gaz sont humidifiés et réchauffés à 37 ◦C. Elleest utilisée exclusivement en réanimation pour le traitement decertaines détresses respiratoires aiguës (DRA). Les patients présen-tant une DRA et dont le pronostic vital est inférieur à six mois,ne sont pas admissibles en réanimation. Ils sont souvent placéssous masque haute concentration (MHC). Nous pensons que l’OHDpeut leur apporter nombre d’avantages en terme de confort, decommunication et de dyspnée.Méthodes.— Étude pilote, prospective, observationnelle en crossover et monocentrique comparant le MHC à l’OHD chez des patientscancéreux présentant une DRA, non admissibles en réanimationselon une démarche anticipée. La comparaison a été faite par lepatient, le médecin et le soignant en charge du patient selon descritères validés objectifs et subjectifs de confort.Résultats.— De juin 2011 à septembre 2012, 20 patients ont étéinclus. L’OHD était supérieure au MHC en termes de SpO2 et de fré-quence respiratoire. Pour les patients, l’OHD était supérieure auMHC en terme d’essoufflement, et en terme de capacités d’échangeet de communication, mais également en terme de bien être etd’anxiété. Pour les médecins et soignants, les différences significa-tives entre l’OHD et le MHC concernaient les mêmes items.Conclusion.— Cette étude modeste, toutefois innovante, sembleprometteuse. L’OHD améliore le confort des patients atteints decancer présentant une DRA, et permet d’éviter une hospitalisationen secteur intensif, où les places sont précieuses.

http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.262

237Évolution inhabituelle d’une obstructionbronchique d’origine néoplasique : éliminationspontanée du bourgeon tumoral endobronchiqueavec repérméabilisation du poumon. À propos detrois observationsN. Amangar , S. Aniked , K.E. Ataouna , I. Rhorfi , A. Abid ,K.A. TahiriService de pneumologie, HMIMV, Rabat, Maroc

Le cancer du poumon représente la 1ère cause de mortalité parcancer chez l’homme. Le cancer bronchique non à petite celluleest de loin le plus fréquent, la chirurgie en constitue le traitementde référence lorsque le stade est précoce, la chimiothérapie étantindiquée dans les stades localement avancés ou en cas de méta-stases. Son pronostic reste sombre malgré un diagnostic précoce.Nous présentons ici trois cas de patients suivis au service de pneu-

mologie, HMIMV, Rabat pour un cancer bronchique primitif. Il s’agitde trois hommes, tous âgés de plus de 50 ans, sans antécédentspathologiques particuliers en dehors d’un tabagisme chronique àplus de 30 PA, et chez qui le diagnostic d’un adénocarcinome bron-

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hique a été retenu sur une biopsie de bourgeon tumoral obstruantomplètement la bronche lobaire supérieure (droite dans deux cast gauche dans un seul cas). Tous nos patients ont été traités par unehimiothérapie antimitotique permettant la régression partielle dea masse tumorale. Cependant, au cours de l’évolution, les troisatients ont présenté un trouble de ventilation pulmonaire : até-ectasie en rapport avec une obstruction de la bronche souche para tumeur, avec une élimination spontanée dans un effort de touxe la composante endobronchique du cancer et reventilation duoumon. À travers cette observation, les auteurs décrivent unevolution inhabituelle et imprévisible d’une obstruction bronchique’origine néoplasique : c’est l’élimination spontanée dans un efforte toux de la composante endobronchique du cancer permettant laeventilation du poumon.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.263

38xpérience de la réunion de concertationluridisciplinaire (RCP) au CHU Bab El Oued. Souilah , R. Amrane

Service de pneumologie CHU Bab El Oued, Alger, Algérie

’évaluation des décisions prises en RCP constitue un outil per-inent d’analyse des pratiques professionnelles. Nous rapportons’expérience de notre service en faisant une analyse rétrospectivees nouveaux cas de cancer bronchique présentés en RCP de 2006 à011 avec comparaison entre les décisions prises en RCP et la prisen charge réelle du patient.ur les 962 dossiers présentés en première intention, on retrouvait94 cas de cancer bronchique (88 % d’hommes) majoritairement desBNPC : 88,2 % (adénocarcinome 33,9 %, épidermoïde 41,6 %), destades avancés (stade III 30,4 %, stade IV 57 %). À la première pré-entation du cas, l’histologie était présente dans 98 % des dossiers,e T et le N définis chez la totalité des patients, le TNM était complethez 50,8 % des cas. En moyenne trois semaines s’écoulaient entrea première imagerie et la preuve histologique, puis une semainevant la proposition thérapeutique en RCP, le délai moyen entrea RCP et le traitement était variable (une semaine en cas dehimiothérapie, trois semaine si chirurgie, 15 semaine en cas deadiothérapie). Le taux de conformité pour décision chirurgicaletait de 80 % (non-conformité pour perturbation du bilan fonction-el préopératoire), pour chimiothérapie 82 % (non-conformité pourauvaise appréciation du PS lors de la présentation du dossier enCP et refus du patient) et pour le traitement par radiochimiothéra-ie 49 %. Cent pour cent de conformité pour les décisions d’examensomplémentaires, de surveillance ou de traitements symptoma-iques.e taux de conformité global était de 77,7 %, l’application des déci-ions prise se heurtait à plusieurs obstacles comme la disponibilitées antimitotiques, la difficulté d’accès à certains soins. . .

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.264

39RAME : traitement de première ligne (L1) desancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC)n routine clinique, résultats des analyses de laohorte francaise. Ducolone a, A. Dixmier b, I. Monnet c, P. Foucher d, P. Botrus e,. Moreau f, C. Sire g, A. Prevost h, S. Couraud i, L. Falchero j,. Janicot k, D. Evans l, C. Visseren Grul m, Y. Dvachkova n,

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. Nacerddine , D. Moro SibilotNouvel hôpital Civil, Strasbourg, FranceCHR, Orléans, FranceCHI, Créteil, France