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UV3
Anatomie
&
Physiologie
Le squelette et les muscles
âșLe squelette constitue lâossature du corps humain, il en assure sa rigiditĂ© et sa soliditĂ©
âș On dĂ©nombre 206 os chez lâhomme
âș Le squelette assure :
- La charpente et le support des muscles- La mobilité (articulations) et la protection des
organes vitaux
Le squelette et les muscles
âșLes muscles et les articulations « soudent » les os et permettent leurs mouvements
âșLes muscles sont responsables du mouvement par les contractions musculaires :- Les muscles striĂ©s : mouvement volontaire
(squelette)- Les muscles lisses : viscéraux (pas de
contrĂŽle)- Le muscle cardiaque
âșUn mouvement est le rĂ©sultat du travail dâun groupe de muscles
Le squelette et les muscles
âș Le muscle est accrochĂ© Ă lâos par un tendon
âș Le muscle est constituĂ© de faisceaux, composĂ© de fibres musculaires, elles-mĂȘmes composĂ©es de cellules musculaires : les myofibrilles
âș Dans ces cellules se trouvent lâactine et la myosine qui en « glissant » les unes contre les autres vont provoquer un raccourcissement des cellules quâon appelle la contraction musculaire
Le squelette et les muscles
âș La contraction musculaire nĂ©cessite de lâĂ©nergie (ATP)Et est dĂ©clenchĂ©e par un signal nerveux
âș Le systĂšme nerveux permet de faire fonctionner les diffĂ©rents organes du corps
âș Les informations dites « motrices » partent du cerveau et descendent le long de la moelle Ă©piniĂšre, puis empruntent le chemin des nerfs pour arriver jusquâĂ lâorgane sollicitĂ©.
âș Les informations dites « sensitives » (douleur, chaleur, froid âŠ) sont collectĂ©s par les nerfs et remontent en sens inverse le long de la moelle Ă©piniĂšre vers le cerveau.
LâĆil et la vision
LâĆil et la visionâș La vision directe dans lâeau :- Elle est naturellement trĂšs mauvaise- Lâimmersion de la cornĂ©e a pour effet dâannuler
son pouvoir de convergence, liĂ© Ă sa convexitĂ©, car les indices de rĂ©fraction de lâeau et du tissu cornĂ©en sont trĂšs proches.
- Un sujet normal se retrouve alors hypermĂ©trope, lâimage se forme en arriĂšre de la rĂ©tine parvient au cortex de façon complĂštement trouble.
- La vision directe sous lâeau sera un peu moins altĂ©rĂ©e chez le myope et encore plus chez le sujet dĂ©jĂ hypermĂ©trope.
âș Le rĂŽle du masque :- Il remplit une fonction protectrice (rĂšgles du
jeu de Hockey Sub Fr 13.3.1 et Fr 13.3.1.1)- Il remplit une fonction corrective, en mettant
devant les yeux une bulle dâair (Ă©lĂ©ment naturel auquel lâĆil est habituĂ©)
MAIS : raccourcissement des distance (3/4), grossissement des objets et diminution du champ visuel
Lâoreille
âș lâoreille, de par sa forme, est lâorgane le plus exposĂ© et le plus sensible aux effets de la variation de pression en immersion.
âș lâoreille peut subir des lĂ©sions trĂšs souvent extrĂȘmement douloureuses et qui peuvent dĂ©truire dĂ©finitivement la fonction auditive et/ou altĂ©rer le sens de lâĂ©quilibre.
Lâoreilleâș La trompe dâEustache est une cavitĂ© pleine dâair qui communique avec le larynx . Câest un « tuyau » qui sâouvre rĂ©guliĂšrement (bĂąillements, dĂ©glutition) et que lâon peut forcer Ă sâouvrir par des manĆuvres de compensation.
âș Compenser : Ă©viter que les tympans ne soient enfoncĂ©s par lâaugmentation de la pression de hydrostatique pendant lâimmersion.Pour y parvenir, il faut introduire de lâair dans lâoreille moyenne par lâintermĂ©diaire des trompes dâEustaches, ce qui permet de ramener le tympan dans sa positon initiale
Lâoreilleâș Le VALSALVA est sĂ»rement la manĆuvre de compensation la plus facile et la plus spontanĂ©e.Elle sâeffectue en fermant la bouche et en pinçant les narines avec les doigts : il suffit de souffler, ne pouvant sortir ni par le nez ni par la bouche, lâair arrive directement dans lâoreille moyenne et donc aux tympans
âș ATTENTION :- lâĂ©quilibre peut ĂȘtre difficile si obstruction au niveau du pharynx (contexte de rhume : contre-
indication provisoire.- Ne jamais forcer car on risque la rupture du tympan mĂȘme Ă faible profondeur en piscine- Tous les individus ne sont pas Ă©gaux devant la compensation- Les joueurs rĂ©guliers ont souvent lâimpression de ne rien faire pour compenser ⊠elle se fait
automatiquement- La vigilance est de mise lors des initiations et encore plus avec les enfants
Le systĂšme respiratoire
âș Ventilation / Respiration Ventilation : Circulation de lâair Respiration : Utilisation de lâair par lâorganisme
âș LâapnĂ©e est un arrĂȘt volontaire de la ventilation
Le systĂšme respiratoireâș Les voies aĂ©riennes « supĂ©rieures » :- Bouche et fosses nasales
âș Les voies aĂ©riennes « infĂ©rieures » :- TrachĂ©e- 2 bronches « souches » qui se subdivisent en bronches puis
en bronchioles
âș On parle aussi dâarbre bronchique, au bout de lâarbre, les alvĂ©oles entourĂ©es de nombreux capillaires sanguins
âș Le sac alvĂ©olaire est un amas dâalvĂ©oles oĂč se dĂ©roule lâĂ©change entre lâoxygĂšne (O2) et le gaz carbonique (CO2).LâalvĂ©ole est un vĂ©ritable ballon de baudruche qui se gonfle et se dĂ©gonfle.
CO2
O2
Le systĂšme respiratoireAdaptation Ă lâeffort de lâappareil respiratoire
âș Au reposLe dĂ©bit ventilatoire global (V) est Ă©gal au volume courant (Vc) multipliĂ© par la frĂ©quence (F) et exprimĂ© en cycle par minute (12 Ă 15 par min chez lâadulte)
V = Vc x F
âș Avec la production dâun effortAu cours dâun exercice intense, la ventilation peut augmenter de 10 Ă 20 fois, afin dâapporter lâoxygĂšne nĂ©cessaire dont lâorganisme Ă besoin et dâĂ©liminer le gaz carbonique produit.
Ca
pa
cité
vit
ale
Ca
pa
cité
to
tale
âș Lâadaptation du dĂ©bit ventilatoire est assurĂ© par :- lâaugmentation de la frĂ©quence (F) des
mouvements ventilatoires jusquâĂ 50 cycles/min- Lâaugmentation de lâamplitude des mouvements
ventilatoires
Les différentes capacités respiratoires
Le systĂšme circulatoireâș Le thorax est constituĂ© principalement par les poumons, le cĆur et les gros vaisseaux.Tous ces organes « nobles » sont protĂ©gĂ©s par la cage thoracique (les cĂŽtes)
Le systĂšme circulatoireâș Le schĂ©ma suivant ne correspond pas Ă une rĂ©alitĂ© anatomique, le rĂ©seau circulatoire est beaucoup plus complexe et plus ramifiĂ©.
âș Le cĆur est un muscle, une vĂ©ritable pompe qui se contracte et propulse le sang dans les artĂšres.Le cĆur gauche envoie dans la circulation un sang riche en O2 (en rouge : le sang « artĂ©riel »), alors que le cĆur droit pompe un sang riche en CO2 (en bleu : le sang « veineux »)
Le systĂšme circulatoire
La grande circulation
Part du cĆur gauche par lâaorte : sang riche en O2 et pauvre en CO2
apporte lâO2 aux tissus (muscles, os âŠ) et prend les dĂ©chets (CO2)
revient au cĆur droit par les veines caves (sang riche en CO2 et pauvre en O2)
La petite circulation
Part du cĆur droit par lâartĂšre pulmonaire : sang riche en CO2 et pauvre en O2
subit les Ă©changes gazeux au niveau des poumons via les capillaires
revient au cĆur gauche par les veines pulmonaires (sang riche en O2 et pauvre en CO2)
Le systĂšme circulatoireLes Ă©changes gazeux
ECHANGE ALVEOLAIRE : dans les poumons les
échanges entre les gaz respirés et le sang se font au
niveau des alvéoles
TRANSPORT « ALLER » : le sang transporte ensuite les
molĂ©cules de gaz en passant par le cĆur gauche qui le
propulse vers les tissus de lâorganisme.
ECHANGE CELLULAIRE : dans les tissus, les vaisseaux
sanguins se terminent par les capillaires dans lesquels
ont lieu les Ă©changes avec les cellules de lâorganisme
TRANSPORT « RETOUR » : le sang retourne ensuite au
cĆur droit puis aux poumons puis le cycle recommence
Le systĂšme circulatoire
âș Au reposLe dĂ©bit cardiaque (QC) est Ă©gal Ă la frĂ©quence cardiaque (FC) multipliĂ© par le volume dâĂ©jection systolique (VES). La FC pour un adulte est de 60 Ă 80 pulsations/min (voir moins pour les sujets entraĂźnĂ©s)
QC = FC x VES
âș Avec la production dâun effortAu dĂ©but de lâexercice, pour rĂ©pondre aux besoins des muscles en activitĂ©, les modifications suivantes interviennent :- Au niveau de la pompe cardiaque avec une Ă©lĂ©vation du dĂ©bit par augmentation de la FC et du volume
dâĂ©jection systolique- Au niveau pulmonaire par lâĂ©lĂ©vation du QC et du dĂ©bit sanguin pulmonaire permettant une augmentation des
échanges gazeux.- Au niveau général avec une redistribution compensatrice de la masse sanguine et redistribution des débits de
lâorganisme en faveur des zones musculaires en activitĂ©
Adaptation Ă lâeffort de lâappareil circulatoire
âș A long terme, la sollicitation rĂ©guliĂšre du cĆur par une activitĂ© physique assidue, va entraĂźner des modifications physiologiques et permettre Ă lâorganisme de fournir un effort dâintensitĂ© et de durĂ©e adaptĂ© Ă lâactivitĂ© sportive :
- Baisse de la FC au repos- Augmentation de la VES au repos- Augmentation de la contractilité du myocarde- Augmentation du volume des cavités cardiaques
Les filiÚres énergétiques
âș La contraction musculaire va ĂȘtre Ă la base de toute activitĂ© sportive
âș Le muscle, pour fonctionner et rĂ©pondre au sollicitations corporelles va avoir besoin dâĂ©nergie
âș Suivant lâintensitĂ© et la durĂ©e de lâeffort, les rĂ©actions chimiques nĂ©cessaires Ă la production dâĂ©nergie pour la contraction des muscles vont ĂȘtre diverses
âș Lâalimentation avec les glucides, les lipides et les protĂ©ines apporte la « matiĂšre premiĂšre » nĂ©cessaire Ă la production dâĂ©nergie. Mais ces nutriments ne sont pas directement utilisables par les cellules musculaires
âș LâATP (AdĂ©nosine Triphosphate) est le seul et unique combustible utilisĂ© par la cellule musculaire
âș La cellule musculaire ne contient quâune trĂšs faible quantitĂ© dâATP et quelques secondes dâeffort suffisent Ă Ă©puiser les rĂ©serves
âș Comment lâorganisme recharge le stock dâATP = rĂŽle des filiĂšres ou mĂ©tabolismes Ă©nergĂ©tiques
Les filiÚres énergétiquesLes filiÚres ou métabolismes énergétiques
âș 3 grandes « filiĂšres Ă©nergĂ©tiques » permettent dâapporter de lâĂ©nergie Ă la resynthĂšse des stocks dâATP, seule molĂ©cule capable de dĂ©clencher une contraction musculaire
âș AĂ©robie
âș AnaĂ©robie lactique
âș AnaĂ©robie alactique
Les filiÚres énergétiques
âș Ces 3 grandes « filiĂšres Ă©nergĂ©tiques » sont activĂ©es Ă des niveaux diffĂ©rents en fonction de lâintensitĂ© et de la durĂ©e de lâeffort physique.
âș Elles seront, pour simplifier, prĂ©sentĂ©es sĂ©parĂ©ment mais dans la rĂ©alitĂ© elles agissent en synergie, sâinfluencent, se rĂ©gulent
Les filiÚres énergétiques
âș Chacune des filiĂšres se caractĂ©risent par plusieurs paramĂštres :- La puissance : quantitĂ© dâĂ©nergie produite par unitĂ© de temps- La capacitĂ© : rĂ©serve dâĂ©nergie disponible- Le rendement : rapport de lâĂ©nergie rĂ©ellement utilisĂ©e sur lâĂ©nergie totale libĂ©rĂ©e- Le dĂ©lai dâintervention : dĂ©lai nĂ©cessaire pour la mise en place de la filiĂšre
Les filiÚres énergétiques
âș Ce quâil faut retenir :- Tant que lâeffort nâest pas trop Ă©levĂ©, on peut le maintenir longtemps (= fonctionnement en
aĂ©robie = avec apport en oxygĂšne)- DĂšs que lâeffort devient plus intense, on est vite limitĂ© par la fatigue musculaire (= fonctionnement
en anaérobie = sans apport en oxygÚne)
Caractéristiques de chacune des filiÚres énergétiques
Substrats
utilisés
DĂ©lai
dâinterventionDurĂ©e limitĂ© du maintien
Facteurs
limitant
Produit final du
catabolisme
Durée de
récupération
AEROBIELipidesGlucides
2 minPuissance : 3 Ă 15 min
Capacité : théoriquement illimité
VO2 maxEpuisement du glycogĂšne+ thermolyse
Eau Gaz carbonique
Reconstitutiondu glycogĂšne en 24 h
ANAEROBIELACTIQUE
GlycogĂšneGlucose
30 sPuissance : 30 Ă 50 s
Capacité : 20 s à 2 min
Acide lactique Baisse du PH musculaire
Acide lactique
Elimination des lactates en 1 h (plus rapide si récupération active)
ANAEROBIE ALACTIQUE
CréatinePhosphate ATP
immédiatPuissance : 7 à 10 s
Capacité : 20 à 30 sEpuisement des réserves
ADP, AMP, créatine
Récupération totale en 2 min
Les filiÚres énergétiquesLes filiÚres énergétiques et le sport
âș Un bon Ă©chauffement permet :- De mettre en fonctionnement de façon progressive les muscles pour Ă©viter Ă©longations, claquages
et autres dĂ©chirures- De « huiler » les articulations avant lâeffort- De mettre en route lâensemble des filiĂšres Ă©nergĂ©tiques afin dâalimenter correctement les muscles
âș Un rĂ©cupĂ©ration active aprĂšs un effort permet :- De maintenir le systĂšme cardio-vasculaire et ventilatoire plus actif ce qui favorise les Ă©changes et
lâĂ©limination des dĂ©chets- LâĂ©limination des lactates est beaucoup plus rapide en maintenant une activitĂ© musculaire
modérée
Les filiÚres énergétiquesLes filiÚres énergétiques et activités sportives
Les filiÚres énergétiquesLes filiÚres énergétiques et le hockey subaquatique
La pratique du hockey subaquatique
âș IntensitĂ© des efforts fournis est trĂšs variable suivant les phases de jeu :- Engagement des avants, contre-attaque ⊠efforts courts et trĂšs intense- Palmage en surface pour le replacement- RĂ©cupĂ©ration lors des changements- Phases de jeu trĂšs intense devant les buts (en attaque comme en dĂ©fense) : apnĂ©e rĂ©pĂ©tĂ©e avec
trĂšs courte rĂ©cupĂ©ration- ArrĂȘt de jeu : coup-franc, but, entre-deux ⊠= rĂ©cupĂ©ration
âș DurĂ©e dâun match de hockey : 15 Ă 30 min (liĂ© Ă la catĂ©gorie dâĂąge)
âș Il apparaĂźt donc que le hockey soit un sport mixte faisant intervenir :- Essentiellement le mĂ©tabolisme « aĂ©robie » du fait de lâactivitĂ© de palmage pour la plupart des
actions, en apnĂ©e mais aussi en surface lors des phases de replacement et de rĂ©cupĂ©ration (arrĂȘt de jeu)
- Egalement le métabolisme « anaérobie alactique » pour les phases de palmage en vitesse (surtout pour les avants
- Le métabolisme « anaérobie lactique » est également sollicité du fait du manque éventuel de récupération (manque de remplaçant ou intensité importante du jeu), entre les phases « anaérobie alactique »
Les filiÚres énergétiquesLes filiÚres énergétiques et le hockey subaquatique
Pourquoi sâentraĂźner ?
FCmaximale
200 ANAEROBIE(alactique + lactique)
80% 175MIXTE
(anaérobie lactique + aérobie)
EntraĂźnement =
RĂ©sistance60% 150
40% 125
AEROBIE
EntraĂźnement =
Endurance20% 100
FC au repos 75
Eff
ort
mu
scu
lair
e
IntĂ©rĂȘt de lâentraĂźnement
âș Reculer le plus possible lâentrĂ©e en action de la filiĂšre anaĂ©robie, responsable de la fatigue musculaire
âș Lorsque la limite est franchie, augmenter la tolĂ©rance de lâorganisme Ă cette fatigue musculaire
Les filiÚres énergétiquesLes filiÚres énergétiques et le hockey subaquatique
Les moyens
âș Travailler lâendurance : entraĂźner le corps Ă fonctionner avec de lâoxygĂšne (en aĂ©robie)
âș Travailler la rĂ©sistance : entraĂźner le corps Ă tolĂ©rer un fonctionnement sans oxygĂšne durant un certain temps (en anaĂ©robie alactique)
âș Lorsque lâon sâentraĂźne rĂ©guliĂšrement sur le plan physique, le corps met en place des mĂ©canismes plus ou moins complexes permettant de rĂ©pondre Ă la demande : - Adaptation du cĆur et de la circulation sanguine pour amĂ©liorer le transport de lâoxygĂšne- Augmentation de lâefficacitĂ© des muscles- Optimisation de rĂ©serves en Ă©nergie du corps- ⊠etc.
âș Lâexercice physique, entraĂźnant une Ă©limination dâATP pour le fonctionnement des muscles actifs, oblige Ă re-synthĂ©tiser rapidement cette molĂ©cule Ă lâaide des diffĂ©rentes filiĂšres Ă©nergĂ©tiquesPar consĂ©quent, lâoptimisation du fonctionnement des filiĂšres passe par une connaissance de lâeffet que les exercices, proposĂ©s lors des diffĂ©rentes sĂ©ances, ont sur lâorganisme.Câest ce que lâon appelle la charge de travail.
âș Cette charge de travail se caractĂ©rise par son intensitĂ© et sa durĂ©e par le fait quâelle vise Ă stimuler lâorganisme pour provoquer une adaptation de celui-ci aux contraintes de la pratique sportive.
Les filiĂšres Ă©nergĂ©tiques LâintĂ©rĂȘt de lâentraĂźnement physique
ANAEROBIE(travail de courte durée)
Sprint en contre-attaqueANAEROBIE
(travail de courte durée)
Apnées fréquentes avec gestes techniques MIXTE
(Travail de durée moyenne)
MIXTE(durée de travail moyenne)
Apnées peu fréquentes
Placement Ă son poste durant plusieurs matchs
AEROBIE (Travail de longue durée)
AEROBIE (Travail de longue durée)
Placement Ă son poste pendant 1 match
Echauffement
Repos
Sans Avec FC maxFC
âș SchĂ©ma indicatif, les limites peuvent ĂȘtre variables suivant les individus
Les filiÚres énergétiques
Objectif du développement de la filiÚre « aérobie »
But de lâentraĂźnement physique et le dĂ©veloppement des filiĂšres Ă©nergĂ©tiques
âș Augmentation du stockage et de lâutilisation des substrats Ă©nergĂ©tiques (glycogĂšne, acides gras, acides aminĂ©s) => capacitĂ©
âș AmĂ©lioration de la VO2 max et de lâactivitĂ© enzymatique (mitochondries), du transport dâO2 et du systĂšme cardiovasculaire et ventilatoire => puissance
LâamĂ©lioration, le dĂ©veloppement, lâoptimisation puis le maintient Ă un niveau optimum de la filiĂšre « aĂ©robie » est donc fondamental et est un prĂ©alable au travail dâamĂ©lioration des 2 autres filiĂšres.
Des explorations en laboratoire (tapis roulant ou vélo) permettent de mesurer la VO2 max
Des test de terrain (Cooper, test progressif de nage) permettent Ă©galement de mesurer la VMA (attention parfois Ă lâinterprĂ©tation de donnĂ©es rĂ©coltĂ©es) :- Tests de performance maximale avec interprĂ©tation du mĂ©tabolisme anaĂ©robie- Test de pĂ©nibilitĂ© (motivation du sujet)- Cette VMA est la rĂ©sultante de la combinaison de la VO2 max et lâefficacitĂ© de la nage
Ces tests ont lâavantage dâĂȘtre facilement rĂ©alisables, reproductibles et intĂ©ressant pour le suivi individuel du sportif
Les filiÚres énergétiques
âș Le gain en puissance câest la possibilitĂ© de produire plus d âĂ©nergie en un temps donnĂ©
Objectif du développement de la filiÚre « anaérobie lactique »
âș Le gain en capacitĂ© câest la possibilitĂ© pour lâorganisme dâendiguer la montĂ©e de lâaciditĂ© grĂące Ă une meilleure oxygĂ©nation (augmentation du systĂšme tampon de lâaciditĂ© sanguine et musculaire)
âș Lâaptitude du muscle Ă continuer Ă fonctionner malgrĂ© la prĂ©sence forte dâaciditĂ© est favorisĂ© par ces deux types de travail : puissance et capacitĂ© Augmentation du glycogĂšne intramusculaireModification des structures des fibres musculaires (dĂ©veloppement des fibres rapides ou intermĂ©diaires)
Objectif du développement de la filiÚre « anaérobie lactique »
âș Augmentation du taux de phosphocrĂ©atine intramusculaire (capacitĂ©)
âș AmĂ©lioration de la vitesse de conduction neuromusculaire et modification des fibres musculaires (augmentation des fibres rapides)
âș LâentraĂźnement de type « anaĂ©robie alactique » amĂ©liore la performance mais cette amĂ©lioration semblerait ĂȘtre due au gain en force musculaire plus quâĂ lâamĂ©lioration du systĂšme Ă©nergĂ©tique considĂ©rĂ©