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Chapitre 6

Croissance et fluctuation depuis le 19è

I- La croissance économique Il existe plusieurs manières de définir la croissance € :

François Perroux : la croissance correspond à l’augmentation soutenue pendant plusieurs ou une périodes longues d’indicateurs de dimensions, pour une nation, le produit global net en terme réel. → Cette déf s’intéresse à un processus soutenue, durable mais elle réduit la croissance à une dimension quantitative du produit. Elle ne se limite pas dans ses causes et ses effets à un indicateur quantitatif de production.

Simon Kuznets (origine de la comptabilité, PIB) : associe à la croissance, la croissance du PIB supérieur à celle de la pop.

INSEE : évolution de la richesse produite sur un territoire entre deux années.

A) Une approche historique de la croissance €

1) La révolution industrielle : une complexité sémantique

On utilise souvent le terme de rév ind pour désigner les grandes phases de croissances du 19è, mais ça pose un problème théorique dans el mode de désignation de ce phénomène de croissance. Le terme n’est pas neutre, autour de son emploi, il y a des enjeux pol et théoriques. JP Rioux le rappelle dans son introduction, dans Révolution Industrielle. Il note que l’on trouve l’emplois du terme « rév ind » notamment sous les plumes de docteurs comme Engels, Marx, Mill. Il désigne une rupture fondamentale avec un ancien type de prod. Ensuite, Paul Mantoux (historien) consécralise le terme : émergence d’un monde nouveau. Puis il y a eu des critiques de la pertinence du terme « rév » : certains auteurs préfèrent parler d’accélération que de rupture à la fin du 18è et début 19è.

Rostow ne parle de de croissance mais de take-off. Il y a 5 étapes de la croissance € : la société traditionnelle (faible productivité), la réunion des conditions préalables au décollage (mobilisation de l’épargne pour l’investissement), le décollage, phase de maturité, l’âge de consommation de masse.

3 concepts de Rioux :

- take off

- la croissance

- la rév ind

2) Identifier la révolution industrielle : les différents rythmes de la croissance économique

Le choix des indicateurs pertinent + identification des périodes, phases = problèmes, choix important des historiens.

Concernant les indicateurs, on retrouve dans la litt de l’histoire €, les indicateurs en terme de volume de prod, mais principalement celui de la prod du L (quand bcp de L, plus de richesse). On retrouve le procédé de jean Fourastié, le mouvement moteur de la croissance du L. il insiste sur la nécessité du L humain, pour s’émanciper des contraintes de la nature. S’il y a du progrès technique, c’est que le rapport de la prod à la nature de l’homme change. Pendant les 30G, il va y avoir des travaux d’historien pour reconstituer les grandes phases de la croissance :

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En Angleterre : Charles Feinstein, A. Maddison (grand historien de la croissance €, L’économie Mondiale au XXe siècle, il identifie 3 grandes phases de la croissance : - 1820/1870 → dominée par l’angleterre qui suit une croissance de l’europe + EU. Il insiste sur le fait que c’est une phase importante de libéralisation (des échanges, de l’activité €) : 1834 (abrogation du speenhamland), 1846 (suppression des lois sur les corn Law) - 1870/1913 → s’ouvre sur la grande dépression puis sur celle de La belle époque → reprise, affirmation de nouvelles puissances (All qui s’est constitué en tant qu’unité pol et € → Zollverein), affirmation des EU, affirme la suprématie de la France et de la GB (qui domaine le domaine financier et monétaire + empire coloniaux) mais retour du protectionnisme. - 1913/1950 → affirmation des EU portés par des innovations technologiques, consommation de masse (dvlptm de la pub) - 1950/1973 → 30G, âge d’or, taux de croissance record, nouveaux contexte internationale (BM, FMI, GATT) dans le cadre d‘une hégémonie américaine, période dominée par une pensée keynésienne (relance étatique, légitimé par l’affirmation de l’état-providence) - 1973/fin du XXe → instabilité monétaire, financière, s’ouvre avec le premier choc pétrolier, post-fordisme.

France : Maurice Lévy-Leboyer

La question qui se pose : les facteurs de la rév ind et ses acteurs.

3) Les facteurs de la rév ind

Le progrès technique, l’essor des transports, dvlpt du libre-échange, apparition d’une classe ouvrière, mutation démographique. Ces dimensions vont etre organisée pour rendre compte de leur utilité.

Caractéristiques générales des € anciennes :

Première caractéristiques majeur : la prépondérance de l’agriculture → € rurale. Au 18è, en France, ¾ du revenue nationale provient de l’agriculture, 80% de la pop vit et L à la campagne. L’espace rurale organise la vie € et sociale. Même si on voit apparaitre un esprit d’entreprise, il y a une prépondérance de la polyculture avec des techniques prod qui restent trad (archaïque) même s’il y a quand même des progrès agricoles dans certaines régions (ex : GB : nouvelles techniques). Donc diminution des bénéficiaires des communaux (squatteur, cottagers), des yeomen (proprio ind) → mutation que l’on retrouve en Angleterre, mouvement plus faible et inégale en France. Ces mutations interrogent le lien de causalité entre la rév agricole et la rév ind : certains auteurs comme Rostow. Du côté de l’industrie, on observe une industrie rurale et dispersé. Au début du 19è, factory system (idée de la réunion dans un même lieu spécialisé des activités strictement dédié à la prod, pour accroitre la prod) ≠ domestic system (prod dans la sphère familiale, domestique → pas de distinction entre l’espace prod et privé). C’est un processus qui se fait progressivement et de manière inégale car cela nécessite de mobiliser du K.

Le rôle du progrès technique

La contribution majeure du PG à la rév ind parait évident : pour qu’il y ait des changements ind, il faut des changements technologiques. Paul Mantoux : ce qu’il faut avant tout ce n’est pas tant les machines mais le machinisme → gout de la mécanique.

Arnold Toynbee, dans la 2è moitié du 19e, voyait 2 explications à l’év du nouveau monde, la modernité : la richesse des nation (idéologie du libéralisme) + machine à vapeur. Une fois les limites dépassées, on a engagé un processus de croissance cumulatif, auto-entretenue.

Idée de la concentration de la main d’œuvre, par l’idée que les machines ne peuvent etre possédées par un seul ouvrier, et techniquement, les taches doivent être complémentaires. Pour rentabiliser la machine, il

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faut l’utiliser à grande échelle avec une grande production, suppose qu’il y ait bcp d’ouvriers qui y travaillent autour → principes du factory system : la machine n’est plus posséder par les travailleurs mais le capitaliste. Le progrès technique favoriserait le secteur financier, le commerce (on va de plus en plus dissocier la tache prod et la tache commerciale de la vente → division des taches importante → essor de vente) et l’agriculture (avec le PT, on améliore les techniques prod agricole : engrais, machines plus performantes).

Lien entre PT et industrialisation : logique d’interdépendance technique (lien entre prod en amont et aval, dépendance entre différents secteurs productifs : lorsqu’il y a du progrès dans l’une des étapes, ça influe sur les étapes en aval) qui expliquerait la dimension cumulative du PT et de la croissance. Exemple : lien entre innovations dans le tissage et le filage.

Un système technique porterait une phase essor € jusqu’à ce que toutes les possibilités de croissance soient épuisé, apogée de la croissance, déclin et nouveau système technique.

4)Les débats historiographique relatif à la compréhension de la croissance de la rév ind

Marx VS Rostow

Marx et l’accumulation primitive du K

Marx a une lecture historique de la rév ind qu’il va intégrer précisément aux transformations € et sociale de l’angleterre en présentant les conditions de la création d’un libre marché du L (en rappelant le processus d’expropriation des proprios britanniques par le mouvement des enclosures).

L’accumulation primitive du K est une des raisons pour lesquelles il y a une rév ind. Mises en place des conditions de la réalisation d’une plus-value capitalisme.

Rostow et les étapes de la croissance €

Il y a une portée pol à sa lecture de la rév ind, il veuille chercher des mécanismes reproductibles du dvltp. Pour lui, il y a une voie unique du dvlptm → (c’est pk il est considérer comme un des théoriciens du dvlptm)

Il y a 5 étapes de la croissance € :

1) Traditional society : économie agraire marquée par l’immobilisme (hostilité vis-à-vis de l’idée de changement, progrès), PIB/hab stable, qui tend à diminuer.

2) Conditions préalable au décollage : changement culturel (progrès plus facilement accepté),

3) Take off : pendant 20 ans, fort taux d’investissement dans l’industrie qui permet d’engager un processus cumulatif durable de croissance ind

4) Phase de maturité : Niveau de vie améliorer, croissance auto-suffisante, nouvelle industrie. Investissement massif dans différent secteur €.

5) L’âge de la consommation de masse : tx d’investissement qui diminue au profit de la consommation.

Il y a une croissance qui mène à la société de consommation dont l’avènement aux Eu sont les années 20 (roaring twenties) et en europe pdt les 30G.

C’est un lecture du dvlptm puisqu’il associe l’état € des pays aux ≠ étapes de la croissance € : les pays le moins avancés sont dans la première étape, et ainsi de suite…

Mais il a connu de nombreuses critiques :

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- Celle de l’ethnocentrisme qui tend à considérer le modèle américain comme la référence vers laquelle il faut tendre

- Dimension déterministe de son modèle

- Passage des étapes qui ne sont pas aussi net que le prétend rostow.

Alexander Gerschenkrom : l’importance du moment de l’industrialisation

1962 : il critique l’idée d’un modèle unique de développement en disant que les pays qui connaissent une industrialisation tardive ne peuvent pas connaitre la même voie que celle des premiers industrialisés puisque les conditions de leur industrialisation ne seront pas les mêmes : il s’industrialisent dans un monde où il existe déjà des pays industrialisés. Il fait la distinction entre les « early industrialized » et les « late comers ». les pays qui connaissent un dvlpt tardif profite de l’expériences des pays déjà industrialisés et donc ils connaissent un rattrapage accéléré (ils sautent même certaines étapes). Ils n’ont pas tout le chemin à refaire.

Mais les handicaps initiaux ne peuvent être surmonté que par l’action de l’état, qui organise le rattrapage → remise en cause de rostow.

Illustration des formes d’industrialisation entre la France et l’angleterre

Mendels et la Proto-industrialisation

C’est un concept qui remet en cause la rupture nette entre € ancienne et industrialisée, qui décrit un état transitoire où les formes de la nouvelle industrie se mettent en place mais sans rompre brutalement avec l’ensemble du système économique trad.

5)Les caractéristiques de la seconde moitié du 19è siècle (1870/1913)

On suit les pas de Paul Bairoch, Victoire et déboires, présente 7 caractéristiques principales de la deuxième moitié du 19è et des caractéristiques secondaires et 5 pour la première moitié. Il y a donc une augmentation de caractéristiques de l’essor économique : représentatif de sa complexité.

Les caractéristiques de la première moitié du 19è : diffusion de l’industrialisation, changement dans les transport (premier chemin de fer, bateau à vapeur) et tendance au libre-échange constitution de marché unifié qui permettent d’écouler les bien de prod qui augmente du fait de l’industrialisation, contexte de domination de l’€ britannique, et débit de la protection sociale des ouvriers et constitution d’une classe ouvrière.

Les caractéristiques de la seconde moitié :

- Intégration des sociétés non-européenne dans le système € européen : processus d’internationalisation. On est très loin des degré d’intégration que l’on connait au 20è mais à cause de l’essor € du 19è, il y a une telle quantité de prod, qu’elle doit s’échanger sur les marchés internationaux de telle manière qu’il n’y a plus de pays qui vivent en autarcie (même si en 1892, il y a un retour de pol protectionnistes en europe, qui alimente paradoxalement l’ouverture des marchés). Donc il y a une augmentation du commerce avec les pays du Tiers-monde → commerce verticale entre pays indu et tiers-monde. Développement d’investissements multinationaux : rendu possible grâce aux progrès dans les transports (1,9 millions de km de câbles téléphoniques en 1900).

- Apparition de nouveaux secteurs et de produits ind : diversification des techniques de prod. En 1855, le convertisseur Bessemer permet de produire de l’acier en grande quantité et à moindre cout → innovation → essor de l’acier : naissance de l’industrie chimique moderne : mise en place

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des produits qui n’existaient pas dans la nature auparavant. Industrie pharmaceutique qui se développe. Apparaissent aussi des industries légères.

- De nouvelles formes de distribution : apparaissent les grands magasins (le premier : le bon marché en 1860 → innovation dans les techniques de vente aussi). C’est modèle qui s’étend rapidement puisque les EU copie le modèle du bon marché. A NY, création de Stewart.

- Développement de l’enseignement générale et technique : qui sert l’€ puisqu’il y a une demande de compétence pour gérer les entreprises → développement d’écoles spécialisé dans la maitrise des techniques. En Europe, multiplication des écoles polytechniques au 19è.

- Début du déclin du taux de natalité : à la fin du 19è, ajustement du taux de natalité à celui de mortalité, qui décline tandis que le premier reste élever → période d’accroissement de la pop. Structure démographique moderne qui se met en place.

- Nouvelles vagues d’innovation agricoles : transformation de la nature pour la rendre plus rentable. En particulier, le machinisme agricole (amorce de la domination américaine) et l’utilisation d’engrais chimique.

- Montée du protectionnisme et expansion des investissements internationaux quand même : apparition de multinationales. All est le premier pays en 1979, ac la pol bismarckienne « real politik » a adopté des mesures protectionnistes.

Les caractéristiques secondaires : déclin de l’angleterre avec la montée de l’all et EU,

6)Les grandes phases de la croissance au XXè

On reprend les phases de Madison.

1913/1950 Affirmation de la puissance des eu, avec le déclin de la Gb : ils dominent économiquement, considéré comme un modèle en terme de progrès. Période de la crise, qui justifie l’intervention de l’état. Apparition de la grande ENT, Affirmation d’un modèle alternatif (soviétique) qui influencera de nombreux intellectuels, qui motivera les conflits sociaux ouvriers

Les 30G : 1950/1973 modifications profondes liés à la productivité du L (pour Fourastié) qui permet de libérer du pouvoir d’achat pour d’autre consommation. Rôles de l’état : ce n’est pas au marché de diriger l’activité €, l’état doit choisir politiquement les secteurs les plus nécessaire pour l’€ nationale → plan quinquennaux (plan Monnet : secteur du machinisme agricole, charbon, acier…) impact € et pol de keynes : dominer par la pol de relance période de réorganisation profonde (BW, FMI, BM, GATT, mise en place du libre-échange) sous domination américaine.

Perturbation monétaire, fin de BW, globalisation financière, chomage de masse, interrogation état providences, essor des pays nouvellement industrialisés…

B) Sources et mécanismes de la croissance selon l’analyse économique

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Ces étapes interrogent les modèles €. Dans l’histoire, la croissance n’a pas été continue et stable, mais a procédé par étapes : ralentissement, accélération, crise… ce qui a interrogé les théories € sur le caractère inéluctable ou non des déséquilibres qui accompagnent la croissance. Rosenberg s’interroge sur la nature exogène ou endogène des facteurs de la croissance et sur le rôle du PT. Dès jean Bodin, il y a une contribution de l’utilité du travail dans productivité « il n’y a richesse ni force que d’homme » dans les 6 livres de la république. Question aussi sur le financement de la croissance. Interroger la croissance dans les théories €, pas simple réflexion sur accroissement quantitatif, mais large sur les acteur, facteurs et leur mode de coordination, pour permettre la croissance.

1) Les classiques et la croissance : le rôle de la division du L, de l’épargne et de l’entrepreneur

Chez les classique, le principe de la croissance c’est l’augmentation de la productivité du L (ie du rapport y/L). Il y a plusieurs explications du côté du K et du L de la croissance. Pour le L, c’est la contribution d’Adam Smith par les différents de degrés de la division du L (interne à la firme, spécialisation du pays, division internationale (main invisible)). L’importance du machinisme et de l’invention : chez ricardo, le machinisme modifie la répartition des richesses donc la croissance n’est pas neutres sur la répartition des richesses entre les classes sociales. Dans son chap des machines, il y a une substitution des machines au travail qui porte atteinte sur les travailleurs, au profit des capitalistes et des rentiers. L’équilibre de marché est lié à l’ajustement des prix (gravitation), avec l’adhésion de la loi des débouchés de JBS que reprend ricardo (lorsque la prod génère des revenus, ces revenus sont entièrement réinvestis). L’idée que le salaire égalise l’offre et la demande de travail → régulation naturels des Q par les différents prix. Mais la n’est pas un phénomène continue chez les classiques, on s’interroge sur son caractère auto-entretenue car risque d’un état stationnaire. Dans la chap 21, ricardo dit que pour smith, la lim à l’accumulation se trouve dans la concurrence entre les capitalistes qui entraine une baisse du tx de profit. Pour ricardo, il y a une limite à l’accumulation qui vient de l’augmentation de salaires lié à la difficulté croissante d’augmenter la Q de nourriture (rente différentielle). A travers l’adhésion à la loi de say, le capital ne peut pas etre employé → pas de crise de surproduction car ce qui menace c’est un état stationnaire

2) La critique marxiste de la croissance capitaliste

Au niveau €, il y a des contradictions en terme de long () et court terme (crise périodique de surproduction, contradiction dans le processus d’accumulation entre le caractère social de la prod qui permet une augmentation illimitée des forces prod et l’appropriation privé du surplus). Bon, voir livre

Marx cherche à trouver les conditions d’une équilibrée.

3) Schumpeter et la destruction créatrice

Il a montré que l’évolution € est marqué par une alternance entre phase d’accélération, ralentissement, crise et reprise. Il a une lecture de l’idée du capitalisme, de sa fin dans : capitalisme, socialisme et démocratie.

Chez shumpeter, la figure majeure est celle de l’entrepreneur : personnage à l’origine de la croissance, qui enclenche le processus de la destruction créatrice. Sa lecture est original car il a recourt à l’histoire. Il reprend la baisse tendancielle du tx de profit mais il lui substitut comme explication.

Processus de destruction créatrice (création destructrice). Dépassement de la vision marxiste.

Avec la modif des structures de l’entreprise capitaliste, ac la rationalisation, on arrive à la disparition du capitalisme.

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Il initie la reflexion au 20è sur la croissance et sa caractéristiques équilibré/déséquilibré, non continue/continue, ces débats animent les théories de la croissance du 20è : opposition entre keynésiens et néoclassiques.

Le capitalisme concurrentiel permet de stimuler l’innovation tant que l’entrepreneur ne rencontre pas des structures organisées qui feraient obstacle à son innovation et à a capacité à changer les capacité productives → lecture pessimiste : le capitalisme est amené à s’essouffler pat manque d’esprit d’ENT.

Les grands cycles sont liés à la dynamique de crédit : pas directement lié au banques mais à l’esprit d’innovation et les profits anticipés → effet dans le décollage € au début, le crédit réduit le pvr d’achat des consos

4 phases :

- Prospérité : forte mais phénomène de saturation.

4)Les modèles keynésiens : un équilibre de croissance précaire à long terme

Avec shumpeter, on a un auteur transitionnel, on a déjà la réflexion sur une croissance comme un processus en évolution caractérisé par des déséquilibres et cette question de la croissance équilibrée qui animent les théories de la croissance du 20è : le mécanisme de marché peut conduire à une dynamique de croissance équilibré ? ou marché = lieu de déséquilibre ? opposition entre les modèles de croissances keynésiens et les réponses apportés par les néoclassique (surtout Solow).

Avec keynes, pas de modèle de croissance à proprement parlé. On a une vision en terme de statique comparative. Il étudie différents types de déséquilibres → passage d’un état à un autre. Avec keynes, on a un ensemble de mesure de pol de , la nécessité des pouvoirs pub. Après lui, des auteurs vont prolonger sa théories en établissant des modèles de .

Le premier à établir ce type de modèle c’est R. Harrod : prolonge l’argumentaire keynésien du dysfonctionnement du capitalisme à long terme dans un modèle de : réfléchir aux conditions de la équilibrée ( où il y a plein emplois des ressources) donc il écrit les conditions de cette croissance et s’interroge sur la capacité du marché à respecter ces conditions, à atteindre cette situation. Pour définir ces conditions, il reprend le principe keynésien tel que l’épargne est proportionnelle aux revenues : S=sY. Il dit qu’il y a un problème de coordination ind dans le capitalisme.

Domar reprend la même logique qu’harrod, il propose des conditions pour une équilibrée mais il part de l’idée du multiplicateur. Il énonce de paramètres d’ordre technique avec la productivité du K (donné par Y/K) avec le coefficient de capital (K/Y) + tx de croissance de la pop de tx n + tx d’épargne s. À partir de ces paramètres, harrod énonce des conditions pour que la soit équilibré et de pleins emplois. Il arrive à la ccl que les ces conditions sont improbables puisqu’elles dépendent de paramètre indépendants et exogènes (n’obéissent pas à la même causalité donc aucune raison qu’ils soient cohérent les uns envers les autres et aucun système pour les équilibré). Harrod dira aussi qu’il y a une divergence autour de l’équilibre : force centrifuge autour de l’équilibre en raison de l’accélérateur (du côté de l’offre, détermine les variations d l’investissement associé à des variations du prix, il traduit la réactivité des investisseurs aux variations du revenus et produits. Le coefficient du capital intervient et détermine dans quelle mesure l’investissement accroit la capacité productive. Elle sera forte si le coef de capital sera faible et inversement) et du multiplicateur (côté de la demande, on voit qu’elles sont les variations du revenu associées à celles de l’investissement par le jeu des dépenses successives associées à celles initiales de l’investissement). Le tx de croissance garantit est le tx où les firmes planifient un inv qui correspond

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à la fraction du revenu qui a été épargné. La nécessité des pouvoirs pub. Pour qu’il y a plein-emploi à long terme il faudrait que le tx de croissance garantie corresponde au tx de croissance naturel. 4

La combinaison des deux : modèle harrod-Domar → modèle de keynésien de référence → modèle charnier. Ils développent l’idée d’une instabilité liée à une absence de substitution entre le K et le L ; dans leur modèle, le coef de capital v est constant.

Ccl : instabilité fondamentale de l’€.

Critiques avancées : la non prise en compte des mécanismes monétaires et financier. C’est un modèle à un seul vient et l’instabilité provient des comportements supposés des entrepreneurs, firmes. Donc il va y avoir des recherches pour modifier les paramètres de ce modèle. En effet, ce modèle ne parait plus adapté pour comprendre les faits € pdt les 30G.

Sur la base de ce modèle, s’inspire Solow et Kaldor.

Nicolas Kaldor : une vision keynésienne optimiste de l’équilibre par la répartition

Il a été formé à la London school of economics, il a suivi une formation néoclassique. Après-guerre, il entre à Cambridge. Il participe à l’effervescence intellectuelle autour de keynes. Le point commun entre lui et keynes est la volonté d’une application pratique de la théorie €, volonté de peser sur les enjeux pol de son temps et d’agir sur le réel. Il cherche une solution aux problèmes du model d’harrod ‘d’un déséquilibre par absence d’ajustement de paramètre indépendant et exogène). Il trouve cette solution dans la répartition entre salaire et profit. A la fin des années 50, kaldor propose ses modèles qui serviront de référence à l’€ postkeynésienne en rompant avec les fondements théoriques néoclassique de la croissance et en dvlpant les bases de la théorie postkeynésienne de la et de la répartition. Il énonce 6 faits stylisés (traits caractéristiques de la croissance).

Taux de croissance continue et régulier de la product° et de la productivité du L.

Accroissement continue du montant par K du travailleur

Tx de profit régulier sur le K

Rapport régulier ente K et produit sur de longue période.

Constance des parts de répartition à long terme

Différence dans les taux de croissance du produit et de la productivité.

Avec kaldor, on a une prise en compte du PT (rupture par rapport aux néoclassiques parce que chez eux, il n’y a pas de réel fonction d’investissement). C’est le premier à traiter le PT comme une variable endogène qui sera lié au tx d’accumulation et aux rythmes de la → loi de Kaldor-Verdoorn → tenir compte du fait que la technologie est intégrée dans l’équipement en K et qu’on ne peut pas isoler la de la productivité et celle de l’accumulation du K. il rejette les fonctions trad de la prod. Il developpe une fonction du PT. L’idée que la productivité s’accroit en proportion de l’accumulation qui accroit le K/tête en fonction du PT incorporé au nouvel équipement mais avec une loi des rendements décroissant du PT. La loi dit que quand le K/tête < K/tête d’équilibre alors de la productivité > productivité du K nécessaire → incitation des capitalistes à investir.

Kaldor propose une lecture de l’ajustement du tx de croissance du produit par tête en fonction du capital par tête du fait de la variation de la productivité lié au PT.

Il considère les proposions à épargner des salariés et des capitalistes en considérant qu’elles sont différentes. Celle des capitalistes > celle des salariés. Le partage du produit entre travailleur et capitalistes ne sera pas neutre quant à leur utilisation. L’épargne et une fonction croissante de la part des profits dans le revenu national. Ici, le tx d’épargne n’est plus exogène mais dépend de la répartition du revenu national. Kaldor observe ce qu’il se passe lorsque les tx de diffèrent :

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si tx de garantit > tx de naturel → alors pénurie de main d’œuvre + tensions inflationnistes. Si tx de croissance < tx de croissance naturel → alors compression sur les débouchés + progressions des salaires jusqu’à l’équilibre il y a un rééquilibrage endogène par un mécanisme inflationniste.

Son application à différentes périodes de l’€.

Il lit le capitalisme au 19è : période où il y a une augmentation de la productivité du L mais où les salaires sont rémunérés en fonction de la subsistance des salariés. Idée que les salaires sont premiers pour déterminer les profits. Au 20è, les décisions d’inv se font dans de grandes entreprises.

5)Les modèles néoclassiques de la croissance

Solow

Idée d’un enchainement avec le produit. Théorie de rattrapage et de convergence des € vers un sentier commun de croissance équilibré. Facteur de prod substituable.

Tcam des 30G : 5.4% voire livre

Plus le niveau de prod est bas par rapport à la situation d’équil de long terme, plus l’apport de K aura un effet important. Solow conclut une convergence qui est « conditionnel » car elle dépend de la propension marginale à épargner du, tx d’accroissement naturel des pops, de la fonction de prod → volume de productin par tête.

6)Le progrès technique commme facteur endogène de la 2 courants :

Théorie de la croissance endogène

Ambition de dépasser le modèle de solow en endogénéisant le PT. Conserver les fondements théoriques néoclassique standard tout en expliquant la par le processus même de l’accumulation. Exigence qui vient de deux contradictions : -observation de pays qui ont eu des croissances durables – persistance des inégalités de . Caractère auto-entretenue de la On est dans un modèle néoclassique, une manière d’actualiser cette théorie de la . Externalité qui justifie l’intervention de l’état. Les théoriciens de la croissance endogène.

Au débit des années 80, le modèle de référence est le model de solow, qui pose problème (risque d’état stationnaire, le PG joue de manière exogène et extensive sur le volume des techniques de prod).

D’où les théories néoclassiques et schumpetérienne → ambition d’endogénéiser le PT, pour expliquer la croissance par le processus même de l’accumulation → explication du caractère auto-entretenue de la . D’où les travaux des théoriciens de la endogène. Les premiers travaux : P. Romer et R. Lucas : remise en cause des rendements décroissants. Sont considérer des effets de diffusion des connaissances entre les producteurs (effet externe) qui améliorent l’efficacité des facteurs. Développement de la concurrence imparfaite.

Leurs apports : le PT n’est plus exogène mais provient d’une action volontaire de recherche et développement qui est rémunéré par voie de monopole → incitation d’innovation d’où le role des pouvoir public, les institutions).

- Modèle de la croissance endogène dans la continuité de solow :

En terme de modélisation, on reste dans le cadre néoclassique avec des ménages qui détiennent les facteurs de prod, qui ont des préférences (déterminer par la propension à épargner et consommer), des

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entrepreneurs qui loue le K et L pour produire et cherche à min les couts, un marché où se rencontre les offreurs et demandeurs. Prise en compte de différentes caractéristiques.

Romer considère le stock de connaissance, il joue dans l’efficacité du L. la différence c’est qu’il ne considère pas seulement le K/tête de chaque entreprise mais le K total de l’€. Plus le marché est grand plus il y aura un K total disponible. L’optimum privé<optimum social. Les décisions qui résultent des décisions privées n’est pas la meilleure situation au niveau collectif. Il développe un modèle intégrant les dépense de recherche : plus un pays fait des efforts dans la recherche, plus il va trouver de principe. Les effets des dépenses de recherche sur l'€. Les firmes doivent payer pour acquérir certain savoir (brevets). Il y a une justification de l’état pour inciter les ent à produire des connaissances.

Lucas contribue à l’idée du K humain qui permet d’expliquer les différences de productivité entre les différents pays.

R. Barro intègre dans le modèle, les dépense d’infrastructures pub. Il y a un bien collectif → infrastructure pub.

Illustration : modèle de Romer, 1986

Il part d’une fonction de Cobb-Douglas : F (K,L)=K1-α * Lα avec 0<α<1

Effet d’apprentissage : a(∑ Ki) = (∑ Ki¿β → somme des K → capital total commun à toute les ent.

Le K et L doit etre répartis également dans les ent →

Il faut donc que l’état intervienne. C’est à l’état de déterminer les paramètres pour avoir une équilibrée.

Limite : nécessite des conditions restrictives

La relecture schumpetérienne du PT pour expliquer la croissance

Ils vont inciter à mettre en place des logiques de coopérations, qui ne seront pas complète.

Idée dhaglion et howit de considérer le progrès technique comme l’amélioration de la qualité des techniques existantes → plus ou moins continue dans des branches données.

Effets positifs : rentabilité des R&D, prod plus efficace, amélioration de la qualité des produits. Réflexions sur les institutions les plus propices à la croissance et sur les bonnes incitations et les plus propices.

En terme d’institution, il dit qu’il y a un effet positif des inégalités. Elles sont nécessaires. Les inégalités sont bien car elles récompensent les plus riches. Courbe de Kuznets : courbe en cloche la croissance crée des inégalités mais en même temps elle s’en nourrit.

Lien entre et PT / et inégalité et entre et institution.

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Concernant l’innovation, le propre du paradigme néo-schumpetérien c’est de considérer que l’innovation est le levier de la , c’est un processus social (décision d’innover se comprend par rapport à un système d’incitation positives et négatives qui proviennent des pvr pub). On considère ces innovations dans le processus de création destructrice, destruction créatrice : les nouvelles manières de faire remplace les anciennes avec des stratégies de firmes qui tentent en permanence de remplacer les anciennes et d’empêcher de nouveaux concurrent d’entrer sur le marché. Donc les inégalités ont un effet incitatif sur la car elle incite à l’innovation. Ces inégalités sont plus positives que d’autres inégalités, car elles sont associées à un processus qui reste temporaire → vertu social car permet la mobilité sociale. Mais problème de mesures des inégalités : il ne s’agit pas de l’inégalité au sens du coef de Gini mais par rapport aux plus riches, qui seront rémunéré par le rente temporaire conféré par l’innovation. Autre conséquence pol, pol fiscale, i faut qu’elle cible les inégalités de l’innovation et d’autres facteurs.

II- Fluctuations et crises € La n’est pas un phénomène régulier, continue ni d’un point de vue qualitatif (transformation des structures, institution qui accompagnait la phase de . Le changement de régime se fait par la remise en cause de ces structures) et quantitatif (rythme de de croissance différents en fonction des périodes historiques →Maddison). On peut s’interroger sur la nature des crises et des fluctuations : les crises sont-elles des phénomènes inhérent, endogène à la dynamique du capitalisme ? ou extérieur et exogène ? nature de la crise ? Ampleur des fluctuations ? la croissance est-elle donc génératrice de déséquilibre ?

Crise = thème capital → ces manifestations pisent des problèmes pol, sociaux, € → enjeux de société autour de la compréhension et résolution des crises. Aujourd’hui, omniprésence de la thématique de crise et pas seulement en économie (environnementale, politique, sociale, migratoire, de l’emplois, de la croissance). Pour définit le terme de crise : terme ancien → origine grecque Thucydide qui utilise le terme de crises à propos des conséquences € de la guerre du Péloponnèse (à conduit à des discussions avec les sophistes, sur la place de l’argent, le rôle de l’argent) Mais encore plus ancien → médecine = moment de la maladie décisif : soit guérison soit mort. En €, est-ce un moment purgatoire ? idée que c’est à la fois le mal et l’antidote (idée que l’on trouve au 19è). Face à ce foisonnement de question, il est important de se baser et étudier des théories.

A) Typologie des crises

1)L’historien face aux crises

Une typologie des crises : E. Labrousse → l’école des annales Pour lui, « les € ont les crises de leur structures » : les e ont des structures historiquement situé et on ne peut comprendre les crises des époques par le prise en compte des structures de chaque période historique. Il a une volonté d’organisation des données empiriques dans des cadres conceptuels → distinction entre crise d’anciens-type, mixte et moderne.

- Crises d’anciens-types que l’on retrouve jusqu’au 18è, qui sont des crises principalement de sous-production qui correspondent à des crises de subsistances → crises frumentaires (essentiellement agraires liés à des mauvaises récoltes → quand il y a une mauvaise récolte alors pénurie alors augmentation des prix des biens de subsistances (blé patate) mais forte demande donc baisse de la conso donc crise € + démographique (forte mortalité).

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- Crises mixtes, intermédiaires car les crises d’anciens types avaient un point de départ agricole qui débouchent sur des crises ind et commercial (mixtes) Mauvaise récoltes → augmentation des prix → demande s’effondre des biens non-alimentaire → crises de l’artisanat → chomages. L’exemple est la crise de la pomme de terre en Irlande dans les années 40. Typique d’€ qui n’ont pas encore mis en place des moyens de traitements pour lutter contre les maladies des légumes. Conséquences migratoires.

- Crises modernes, crises de surproduction qui apparaissent tout le long du 19è et qui s’expliquent par la baisse de la dimension agricole des € pour justement laisser place à l’€ de marché au aux crises lié directement au marché. Crises endogènes puisqu’elle proviennent des mécanismes de marché et pas de l’extérieur.

Les crises modernes : une variété de causes comme ces crises modernes sont des crises de marché, il va y avoir autant de crise qu’il n’y a de marché : monétaire et financière, lié aux matières premières, lié au processus de l’accumulation du K. il y a une spécificité des cirse monétaires et financière dont la source est antérieure au 19è à travers 2 grandes crises

- Crise des Tulipes : 17è en Hollande : apparition de comportement producteur de crise à savoir des comportements de spéculation (logique micro€ et macro€). C’est une crise marginale car la finance ne jouait pas un rôle très important dans l’€. C’est un exemple des premières crises financières et des comportements de spéculations. La bulle éclate en 1937 lorsqu’il y a de la confiance. C’était une crise morale qui a interrogé la place de l’argent dans la société de voire l’importance que pouvait être faire de l’argent.

- L’effondrement du système de J. Law au 18è en France : première crise boursière. Il avait la charge de la création monétaire. Son idée était d’indexer la création de monnaie papier sur l’activité de la compagnie des indes qu’il va diriger. Face aux besoins de financement des pvr pub, il va y avoir une émission des billets à travers la banque royale. Pour instaurer une confiance dans l’émission monétaire, il y a une indexation des titres sur la compagnie des indes. Mais il va y avoir une émission excessive avec des mouvements spéculatifs et moment d’effondrement en 1720.

Ces crises bancaires sont caractéristiques des crises modernes (vu le poids du système bancaire aujourd’hui).

2)Les principales crises depuis le 19è

Les crises majeures au 19è - à la fin des années 40 (1946/1948) dont l’origine est agricole mais qui intervient dans une europe déjà industrialisé qui conduit à une pénurie, hausse des prix et baisse du pvr d’achat. Mais en parallèle, il y a une autre cause : crise spéculative associée aux chemins de fer (qui a contribué à l’essor des marchés financiers et bancaires). Il y a eu des spéculations sur ces grands travaux car des banquiers anticipait les profits que pouvaient amené les chemins de fer. Donc crise spéculatives lié à la sous-estimation des couts des travaux. Donc appel d’investissement et crise de confiance qui conduit à une restriction des financements.

- fin du 19è : la grande dépression : dimension systémique avec une crise bancaire qui se propage dans les différents pays → interdépendance. 1873 : crise du marché interbancaire. Exemple, le banquier J. Cooke finançait la compagnie de chemin de fer du pacifique nord qui fit faillite et dont suivit l’effondrement de plusieurs compagnies de chemin de fer dont union Pacific.

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- crise boursière de 1907 aux Eu qui trouve son origine dans la baisse de rentabilité des chemins de fer et du tramway à cause de l’augmentation du cout du cuivre. Origine : manipulation ratée de cours qui vont essayer de faire une cornaire (achat par anticipation d’une augmentation des prix). Cette crise a conduit à l’intervention du trésor public américain pour essayer de rétablir le crédit, et a été mis en place la FED (nécessité d’une entité monétaire pour contrôler les émissions autour du TI)

Deux crises majeures au 20è -crise de 1929 : les années 20 était une période de reconstruction marqué par le traité de Versailles, période d’instabilité monétaire, essor ind avec extension du machinisme qui n’assure pas le plein-emploi → donc fondé sur un déséquilibre un produit dérivé est un titre dont la valeur reste indexée sur un autre actif que l’on appelle le sous-jacent. Donc la finance s’est développé sur la prod de produit dérivé d’abord dans une logique assurantielle (le produit dérivé réduit le risque en ayant un actif dont la valeur variera inversement à votre exposition aux risques). Crise qui éclate le jeudi noir (24 octobre 1929).

Le 21è : de la crise des subprimes à la crise des dettes souveraines pour comprendre les subprimes, il faut la replacer ds le mouvement de la globalisation financière dès les années 1980 et qui remet en cause les formes de contrôle prudentiel des marchés qui avait été mis en place en réponde de la crise de 1929, notamment la séparation entre banques d’affaires et banques de dépôts → mouvement des 3D. dans les années 2000 une bulle spéculative qui se developpe autour de l’immobilier. Vont se rencontrer plusieurs facteurs de crises : innovations financières, essor d’un crédit excessif et un dvlpt des activités spéculatives autour de la titrisation. Développement des CDO et CDS (titres financiers important se lesquels s’est appuyé la crise des subprimes. CDO = obligation rattaché à un sous-jacent ici, le crédit hypothécaire CDS = forme d’assurance qui renvient à faire un swap, qui fonctionne lorsqu’un risque survient, lorsque le cours d’in titre descend sous un certain niveau. Etat = préteur sen dernier recours, qui refoule les banques. La crise des subprimes a conduit à une crise des dettes souveraines sous plusieurs formes : à cause des effets de la crise → agence de notations qui notes l’€ d’états. Les dettes et déficits des états vont être jugé négativement.

- Loi des débouchés : s’il y a une égalité pour n-1 bien. Les prix relatifs représentent la valeur de bien les uns par rapport aux autres tandis que les prix absolus sont déterminés par le stock de monnaie détenue par les agents → dichotomie entre le marché des bien et celui de la monnaie. D’où la tentative de dépassement des cambridgiens. Dans l’équation de cambridge il y a une préférence pour la liquidité qui est introduite que ne prend pas en compte l’équation de Fisher. Cette représentation ne permet pas de penser les crises et les cycles et qui fait autorité.

- Ricardo : auteur classique qui a une analyse qui ne permet pas de penser ni la crise ni les cycles. Il y a des possibilités de crise mais qui ne sont que des déséquilibres transitoire, provisoires → il y a des mécanisme d’ajustement tel qu’il n’est pas possible de voir les crises durables. Les propriétaires fonciers détiennent les rentes, les travailleurs qui perçoivent un salaire et les capitalistes qui fournissent du K et réinvestissent une partie du profit. Ce sont les capitalistes qui sont le moteur du processus d’accumulation. Une loi de l’accumulation du K, il reprend la loi des débouché et le principe de pop de malthus. Il énonce une représentation du fonctionnement de l’économie. Idée qu’il y a des lois d’ajustement de l’€ qui agissent sur

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la répartition du revenu entre les trois catégories sociales énoncés. S’il y a crise, elles ne sont que transitoire. Le cœur de son analyse est l’état stationnaire et son dépassement.

Au 19è, apparaissent de pensées de la crise → premières théories des crises

Les premières théories des crises au 19è 2 auteurs : malthus (libérale) et Sismondi (socialiste) : ont des orientation pol distincte mais sont marqué par le crise de 1815.

- Chez malthus il y a une possibilité de cris de prod par excès d’épargne : pouvoir d’achat mais pas de désir d’achat donc développement d’une théorie de développement de sous-consommation. (Inspiration de keynes pour la demande effective). Théorie stagnationiste. Quelques soit la période dans une €, le revenu total = montant des couts et O=D. si la conso et l’inv progresse à un tx constant alors il y a une constitution de capacité prod excédentaire ce qui conduire à une réduction de l’inv. Ça pose le problème de la coordination entre la conso et la prod. Donc les crises vont être penser comme un phénomène de défaut de coordination.

- Chez sismondi, on interroge le pouvoir d’achat : la crise de production vient de l’impossibilité de consommer des ouvriers.

Il y a aussi marx qui s’appuie sur les travaux de sismondi et qui reprend l’idée de contradiction inhérente au système de prod moderne en montrant les effets destructeurs du machinisme et de la concentration du K ainsi que de la propriété terrienne pour le L. Le capitalisme est traversé par des forces contradictoires et les cirses sont endogènes au système capitaliste. Contradiction au niveau micro et macro : au niveau ind, chaque capitaliste est engagé dans une accumulation du K et au niveau macro, ça conduit à une accumulation de K social → problématique de la baisse tendancielle du tx de profit. L’accumulation du K est fondé sur le tx de plus-value. Marx ne cherche pas à mesurer l’amplitude et la durée des crises. Pensée de cyclicité basé l’armée de réserve.

Lecture de la résolution de la crise par la répartition : inégale, déséquilibré et variable qui alimente l’expansion, la crise et la récession.

Les pensées des crises et des cycles au 19è

Typologie des cycles :

Kitchin Juglar Kondratiev36 à 48 mois Cycle court, lié à la variation des stocks. Il se produit sans crise. On a plutôt une récession (ralentissement de la ) qu’une dépression (baisse de la ).

8 à 10 ans4 phases :

- Expansion : ↗ prix, prod, salaire ↘ chomage

- Crise - Récession- Reprise

Aspect auto-entretenue de la crise.

Environ 50 ans : phase descendante et montante. Moindre carré pour identifier l’écart en le trend séculaire et les différents indices retenus et les TI. 1ère phase : 1789 à18162è phase : 1816 à 18503è phase : 1850 à 18731876 à 18961896 à 1929 (expansion)1929 à 1930/35 (ralentissement des prix)1945 à 1973→ Construction statistique des cycles qui suppose une explication théorique. Il en existe plusieurs. Dimension cumulative de la jusqu’à une saturation des innovations.

A partir de la 2è moitié du XXe : la thématique des crises va être réinvestit par les différents courants de pensées € autour de la question de l’origine des perturbations et du mécanisme de leur régulation. On va

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avoir des lectures néoclassique, keynésienne, marxistes et regulationnistes dans lesquelles le marché et l’état seront considérer comme les causes et les solutions à la résolution des crises.

B) Les analyses théoriques des crises et des cycles

Les analyse de la crise de 1929

Pourquoi s’y intéresser ? elle est une référence, point historique majeure de l’histoire de l’€, repère historique qui organisait la représentation de la société (aux EU), interroge notre compréhension de l’histoire €.

Elle a une connotation pol, le choix des faits de la crise n’est pas neutre et dépend de postulats théorique de théorie politique.

Analyse libérale Analyse keynésiennePréface de La Grande Dépression, J. Rueff, L Robbins Accusation des politiques interventionnistes de l’état = cause principale de la crise car ces pol peuvent perturber le système de prix (qui régule l’€). Alternative entre une € libérale et planifiée. Défense du libéralisme, individualisme méthodo, néoclassique (il faut partir des désirs ind des agents et mettre en place un système de prix, expression de la confrontation des désirs ind et que personne ne peut connaitre).

Avec ces deux auteurs, on retrouve l’analyse keynésienne. Analyse de Galbraith : à occuper des fonctions active dans la pol sans être élu, juste conseilleril dénonce de la concurrence pure et parfaite présenté comme un cadre abstrait pour comprendre le contexte de la crise. Il insiste sur le rôle des marche (surtout le marché financier). Il énonce 5 causes majeurs de la crise :

1) L’excès d’optimisme présent dans la société américaine des années 20 + dvltp de pratique spéculatives frauduleuses

2) Déficience des sociétés : dvlpt des holdings qui dominent les affaires et le service pub. Croissance portée par un dvlpt excessif de la dette.

3) Mauvais système bancaire : confiance excessif (ponzi scheme)4) Etat incertain de la balance commerciale : elle était excédentaire sur cette

période5) Insuffisance des connaissances € : la crise est dû à l’inadaptation de

politique € qui reposait sur de mauvaises connaissances.→ Accusation d’un capitalisme désorganisée et volonté de mettre en place une organisationAnalyse Kindelberger : Volonté de dévlpe un capitalisme organisé au niveau international.La grande dépression s’est expliqué par l’absence de leadership provenant de l’incapacité de l’angleterre à l’assumer et du refus des EU d’endosser cette responsabilité (de stabilisation de l’€ mondiale). Il énonce des conditions à la stabilité internationale, qui passe par un pays leader qui garantirai le respect de ces conditions. 5 conditions :

1) Maintenir un marché mondial ouvert (ø protectionnisme)2) Assurer des prêts à long terme contra cyclique 3) Assurer une stabilité des taux de change 4) Assurer une coordination des pol macro€5) Capacité d’intervenir en tant que prêteur en dernier ressort

→ ces conditions sont endosser par les EU après la 2GM (institution inter qui garantisse l’ouverture GATT, taux de change BW, institution FMI BM…)

Interprétation de la crise depuis 2008

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Différents types de crises : climatique, économique, sociale, politique (hommes accusés de cumuler des mandats), financière, culturelle.

Texte : pourquoi les crises reviennent toujours ? P Krugman

Pk le système de babysitting entre en crise ? quelles solutions ?

Le système de la coopérative est rentré en crise à cause d’un cercle vicieux. Chaque couple essayait de se faire une réserve de coupon pour des soirées spéciales, au détriment des réserves d’autres couples. Ainsi, bcp se montrèrent réticent à sortir et il n’y avait aucun enfant à garder et donc trop de peu de coupon.

Solutions : coupons limitée, quotas à faire

Politiques en réponse à la crise de 2008 : non-conventionnelle (quantitative easing : la banque centrale qui injecte de la liquidité en achetant des titres / qualitative easing : modification de la structure des titres détenue par la BC, qui achète les titres qui posent problèmes, elle l’assume / credit easing : les deux en même temps).