Attractivité : sept familles de territoires en Rhône-Alpes
Chef de projet : Alain Dupré
Chargée d'études : Laurence Labosse
MAI 2010
Étude réalisée par l'Insee Rhône-Alpes en partenariat avec
la Région Rhône-Alpes
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Résumé Dans un objectif d’aide à l’évaluation et à la prise de décision dans les politiques publiques régionales territorialisées, la Région Rhône-Alpes s'est associée à l’INSEE pour réaliser une étude sur l’attractivité des territoires infrarégionaux. L'attractivité d’un territoire est la capacité à attirer et à retenir des activités nouvelles et des facteurs de production, c’est-à-dire des entreprises et leurs emplois, mais aussi des populations et leurs revenus, qu’il s’agisse de résidents permanents ou de touristes. Pour la région Rhône-Alpes, l'enjeu est bien, à partir d'une analyse de la situation actuelle, incluant aussi bien le poids de l'histoire que celui des données humaines, économiques et environnementales, de réfléchir aux évolutions possibles et au devenir de ses territoires au sein de l’espace national. Pour répondre à cette problématique, il a fallu, dans un premier temps, définir les différentes formes de l’attractivité d’un territoire pour différentes catégories de personnes comme les retraités, les cadres, les étudiants, les touristes, pour les entreprises, les emplois, les revenus, etc., et déterminer ainsi les indicateurs d’attractivité. Dans le même temps, nous avons construit des facteurs explicatifs d’attractivité : ruralité, chômage, caractère résidentiel de l’économie, laboro dominant ou dépendant, cohésion sociale, etc. Dans un deuxième temps, une analyse en composantes principales nous a permis de structurer les territoires dans l’espace des indicateurs et des facteurs d’attractivité. Enfin, nous avons pu, suite à une classification ascendante hiérarchique, classer les territoires selon leur profil d’attractivité. Ainsi, la France est composée de territoires aux types d'attractivité très différents. La concentration sur Paris et ses couronnes des centres de décision des grandes firmes internationales et des universités et grandes écoles renommées attire les jeunes actifs et les étudiants. En province, des métropoles régionales jouent, à leur échelle, le rôle de la capitale et sont attractives pour les étudiants, et les grandes entreprises et leurs emplois. Il s'agit là d'une attractivité de type « métropolitain ». Autour d'elles, des territoires, plus orientés vers une économie résidentielle, bénéficient d'une attractivité de type « péri-métropolitain ». La plupart des zones du Sud de la France, attractives pour toutes les populations, profitent ainsi d'une attractivité de type « présentiel ». À l'opposé, les territoires du Nord de la France, marqués par l'industrie ou ruraux, sont en panne d'attractivité. Au sein de la région Rhône-Alpes, la « métropolisation » structure la région autour de l’armature de ses grandes villes, et étend son influence sur les espaces péri-métropolitains, y compris autour de Genève. Par ailleurs, quelques territoires se distinguent par des attractivités de type résidentiel ou fortement touristique. Certains espaces restent à l’écart de ces dynamiques.
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Table des matières 1. La définition du projet ................................................................................................................ 4
1.1. La démarche méthodologique .................................................................................................. 4 1.2. La problématique et les objectifs .............................................................................................. 4
1.2.1. Un partenariat renouvelé entre la Région et l'Insee .......................................................... 4 1.2.2. Le contexte ........................................................................................................................ 4 1.2.3. Pour répondre à la problématique de l'attractivité des territoires ...................................... 5
1.3. Les préexistants ........................................................................................................................ 6 1.4. Les indicateurs et les sources................................................................................................. 11
1.4.1. Attractivité démographique pour les différents types de population................................ 11 1.4.2. Attractivité pour les revenus ............................................................................................ 13 1.4.3. Attractivité économique résidentielle et/ou productive .................................................... 14 1.4.4. Équilibre entre attractivité économique et démographique ............................................. 15 1.4.5. Attractivité présentielle - touristique................................................................................. 16 1.4.6. Structuration du territoire ................................................................................................. 16 1.4.7. Tableau des indicateurs................................................................................................... 16
2. Le déroulement et les résultats............................................................................................... 22 2.1. L'analyse unidimensionnelle ................................................................................................... 22 2.2. L'analyse en composantes principales (ACP) ........................................................................ 23
2.2.2. Schéma du résultat de l'ACP des 329 indicateurs-facteurs et des 348 individus (zones
d’emploi) ......................................................................................................................................... 26 2.2.3. Schéma synthétique des indicateurs-facteurs de l'ACP.................................................. 27 2.2.4. Schéma projetant les régions sur les axes de l’ACP....................................................... 28
2.3. La classification ascendante hiérarchique (CAH) ................................................................... 29 2.3.1. Arbre de la CAH et test du nombre de classes ............................................................... 29 2.3.2. Typologie nationale en 14 classes................................................................................... 31 2.3.3. Aide à l'explication de la constitution des classes ........................................................... 45
3. Les perspectives....................................................................................................................... 50
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1. La définition du projet
1.1. La démarche méthodologique Le déroulement des différentes étapes de l'étude a été défini comme suit :
- Définition de la problématique et des objectifs de l'étude
- Définition des sous-problématiques selon les différentes facettes d'attractivité d'un territoire
- Mobilisations des différentes variables disponibles
- Choix et calculs d'indicateurs
- Validation des indicateurs
- Distinction entre les indicateurs d'attractivité proprement dits (les flux de populations, d'entreprises, etc.) et les facteurs explicatifs (la ruralité d'une zone, la part de cadres, le salaire, etc.)
- Constitution de la base de données
- Analyse en composantes principales (en lien avec les sous-problématiques)
- Retour sur les indicateurs, nouveaux choix, nouveaux calculs
- Classification
- Partition / Typologie choix du nombre de groupes (le cas particulier de l'Île-de-France)
- Resituer les classes dans les composantes principales
- Description selon les facteurs, les indicateurs et les zones des classes, positionnement en termes d'attractivité
- Restriction de la classification à Rhône-Alpes et spécification des enjeux
1.2. La problématique et les objectifs
1.2.1. Un partenariat renouvelé entre la Région et l'Insee Dans un objectif d’aide à l’évaluation et à la prise de décision dans les politiques publiques régionales territorialisées, la Région Rhône-Alpes s'est associée à l’INSEE pour réaliser une étude sur l’attractivité des territoires infrarégionaux. Une première mise en œuvre de la méthode a donné lieu à une publication dans la Lettre Analyses de l’Insee Rhône-Alpes en février 20091. La deuxième mise en oeuvre s’appuie sur l’actualisation des indicateurs prenant en compte les données les plus récentes, notamment celles issues du recensement de la population de 2006. Elle est de plus enrichie avec une centaine de nouveaux indicateurs.
1.2.2. Le contexte Certaines régions, à faible économie non présentielle, connaissent un regain d'attractivité et des régions, les plus productrices de richesses, concèdent des soldes migratoires négatifs. De quoi bouleverser quelques idées reçues sur le développement des territoires ! La richesse est de moins en moins dépensée là où elle était produite. Laurent Davezies2 constate que la géographie de la création 1 Roux C., 2009, « Territoires de Rhône-Alpes : cinq grands types d’attractivité », La Lettre Analyses n°105 Insee Rhône-Alpes. 2 Davezies L., 2008, La République et ses territoires. La circulation invisible des richesses, SEUIL, Paris.
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des richesses n’est pas identique à celle de la captation des revenus et s’interroge sur les mécanismes à la base de ce transfert. La dissociation croissante entre lieux de résidence et lieux de travail favorise cette nouvelle répartition des richesses, en faveur des espaces ruraux en périphérie des grandes agglomérations. Le développement d’un territoire ne repose pas tant sur sa capacité à créer des richesses qu’à les capter et à les redistribuer entre les diverses catégories de population. Laurent Davezies oppose deux modèles de développement complémentaires. L’un a été théorisé par le courant de nouvelle géographie économique (Paul Krugman aux États-Unis). Il considère que certains territoires concentrent les hommes, les capitaux sociaux, économiques, intellectuels et permettent d’optimiser le fonctionnement des marchés. À ce modèle de croissance s’oppose un modèle de développement fondé sur la captation des revenus publics, résidentiels, touristiques, qui entretient la demande locale. L'attractivité peut se définir comme la capacité à attirer et à retenir des activités nouvelles et des facteurs de production, c’est-à-dire des entreprises et leurs emplois, mais aussi des populations et leurs revenus, qu’il s’agisse de résidents permanents ou de touristes. Pour les régions, l'enjeu est bien, à partir d'une analyse de la situation actuelle, incluant aussi bien le poids de l'histoire que celui des données humaines, économiques et environnementales, de réfléchir aux évolutions possibles et au devenir de leurs territoires. L’attractivité touristique est un enjeu important. En effet, source de richesse et d’emplois directs ou induits, le tourisme est un ballon d’oxygène pour la viabilité de certains commerces ou équipements, et permet de diversifier les activités, et d’en maintenir dans le secteur agricole. Proche de l'Allemagne et de la Suisse, et à 2 heures de Paris, l'agglomération lyonnaise est un passage naturel pour se rendre en Italie du Nord, vers la Méditerranée ou Barcelone. Cette situation privilégiée, à l'intersection de l'Europe du Nord et de l'Europe du Sud, en fait un site particulièrement opérationnel pour les entreprises et les congressistes qui disposent des meilleures infrastructures et outils de liaisons avec l'Europe et le reste du monde. L'étude permettra de positionner les territoires de la région Rhône-Alpes selon un certain nombre d'indicateurs reflétant leur attractivité, cette notion étant considérée dans différentes composantes :
- Attractivité socio-démographique : mouvements migratoires par sous-population (par classe d'âges et pour certaines catégories socio-professionnelles : actifs, étudiants, cadres, retraités, etc.), flux de déplacements quotidiens.
- Attractivité économique : créations et transferts d'entreprises ou d'établissements, croissance de l'emploi (en distinguant ce qui relève de la sphère productive et de l'économie présentielle).
Pour déterminer les types d'attractivité ou de manque d’attractivité des territoires rhônalpins, il a été choisi de les resituer dans la variété des territoires au niveau national. Choix d'un zonage statistiquement pertinent et standardisé au niveau national : Les zones d'emploi ont été retenues en tant que découpage national, car elles sont le zonage qui optimise le regroupement lieu de vie et lieu de travail des populations. C'est le découpage qui paraît donc le plus adapté aux études locales sur l'emploi et son environnement. Une zone d'emploi est un espace géographique à l'intérieur duquel la plupart des actifs résident et travaillent. Il respecte nécessairement les limites régionales permettant des comparaisons régionales pertinentes.
1.2.3. Pour répondre à la problématique de l'attractivité des territoires L'étude vise à examiner les différents aspects de l'attractivité, tant socio-démographique (mouvements migratoires de populations, navettes domicile-travail) qu’économique (créations et transferts d’entreprises ou d’établissements, croissance de l’emploi). Elle permet aussi d’identifier comment ils se déclinent dans les territoires de Rhône-Alpes (découpage en zones d'emploi). Nous avons donc voulu que cette étude soit la plus complète possible en abordant toutes les formes d'attractivité mais aussi qu'elle soit représentative au niveau national. Ceci a permis de construire des indicateurs et d'aboutir à une typologie des territoires selon les différentes formes d'attractivité, afin d'établir un diagnostic et d'identifier les enjeux des territoires en matière d'attractivité.
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i. Une approche multidimensionnelle Pour cerner les différentes capacités attractives d'un territoire versus les différentes populations attirables (cf. tableau « sous problématiques - indicateurs »)
ii. Une méthode comparative Choix d'un zonage statistiquement pertinent et standardisé au niveau national (zones d'emploi) Double référentiel géographique (national et régional) Une typologie des territoires de Rhône-Alpes dans un cadre national
iii. Une dimension méthodologique sur le choix des indicateurs pertinents Tests sur les indicateurs pris indépendamment les uns des autres Robustesse des indicateurs Équilibre entre les différentes sous-problématiques Calcul d'indicateurs mais aussi de facteurs d'attractivité Analyse des données
iv. Une méthode avec des mises en perspective, des évolutions permettant une
réflexion prospective
1.3. Les préexistants Avant de débuter, nous avons regardé ce qui était mis à disposition dans le réseau Insee, notamment au sein des différents Pôles de Service de l’Action Régionale (PSAR). En parallèle du service universel, ouvert à tous les publics, l’Insee a créé les PSAR afin de développer plus spécifiquement les capacités de réponse aux attentes de ses partenaires locaux : collectivités territoriales, administrations déconcentrées de l’État, organisations ou associations représentatives, etc. Dans ce cadre, les investissements de PSAR sont des outils qui permettent de produire de nouvelles études, voire même de nouvelles données, à l’aide de méthodes harmonisées pour l’ensemble des directions régionales.
1.3.1. L’investissement « Attractivité économique des territoires » (E14b-actualisation 2004-2006) du PSAR « Études économiques régionales »
Cet investissement permet de mesurer l’attractivité des régions et des zones d’emploi, et de rechercher les déterminants de l’attractivité. Mais l'étude sur l’attractivité réalisable à partir de cet investissement est axée uniquement sur l'économique : capacité des territoires à attirer et retenir de nouvelles entreprises ou de nouveaux établissements, l’aptitude à attirer les capitaux et la capacité à attirer la main d’œuvre hautement qualifiée. Dans cet investissement, l’attractivité a donc deux facettes : une facette offensive pour développer des nouvelles activités sur des marchés en expansion, et une facette défensive qui vise à sauvegarder les productions locales par rapport à des produits étrangers (retenir des activités existantes). En définitive, au sens de l’investissement, l’attractivité économique d’un territoire est définie par la plus ou moins grande création d’unités économiques nouvelles et d’emplois. Points abordés : Caractérisation des zones d’emploi Mesure de l’attractivité Les déterminants de l’attractivité Interdépendances entre les zones d’emploi Les problématiques de l’investissement :
o Quelles sont les zones d’emploi qui se sont révélées les plus attractives pour les entreprises sur la période récente (2004-2006), quelles sont celles qui le sont moins ?
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o Comment analyser les écarts d’attractivité économique entre les zones d’emploi ? Peut-on identifier des facteurs associés à l’attractivité ?
o Quelles sont les caractéristiques des zones d’emploi attractives ? Toutes les zones d’emploi attractives ont-elles le même profil vis-à-vis des facteurs associés ?
o Le degré d’attractivité d’une zone d’emploi est-il lié à celui des zones voisines ? Nous n'avons pas retenu l’investissement du fait qu'il était exclusivement orienté sur l'attractivité économique, même si nous aurions pu nous en servir et le compléter essentiellement avec les aspects démographiques et touristiques. Nous avons uniquement récupéré les données sur la part des emplois de chercheurs dans la population active.
1.3.2. L’investissement « Synthèses locales » Les bases de l’investissement « Synthèses locales » ont été utilisées pour extraire les données dont nous avions besoin. Les données sont organisées par module : Module A : géographie Module B : peuplement Module C : habitat Module D : migrations résidentielles Module E : conditions de vie Module F : équipements et services Module G : finances publiques et fiscalité Module H : marché de l'emploi Module I : appareil productif Module J : agriculture Module K : industrie Module L : tourisme Module M : environnement Module N : éducation
1.3.3. L’investissement « Analyse fonctionnelle des emplois » (SL19) du PSAR « Synthèses locales »
L’investissement SL19 « Analyse fonctionnelle des emplois » a été inscrit au programme de travail du PSAR « Synthèses locales » pour fournir des compléments sur la caractérisation des emplois. Cet investissement permet une analyse des fonctions exercées par les personnes qui travaillent dans la zone. Pour cela, l'objectif du groupe de travail a été de mettre en place des regroupements pertinents de la profession, à partir de la nomenclature PCS, dans le but de faire apparaître de grandes fonctions, transversales aux secteurs d’activité. La grille de fonctions obtenue est plus particulièrement destinée à étudier l’emploi au lieu de travail puisqu’il s’agit d’analyser le système productif d’un territoire : pour une analyse des types de métiers des actifs résidents, les regroupements internes de la PCS gardent toute leur pertinence. La base de données communale livrée comprend des données des recensements 1982, 1990, 1999 et 2006 pour les 15 fonctions, la part des cadres dans les différentes fonctions et la part des cadres des fonctions métropolitaines (Conception-Recherche, Prestations Intellectuelles, Commerce Inter-entreprises, Gestion et Culture-Loisirs). Elle est accompagnée de formats SAS pour les différentes nomenclatures. Au final, 15 fonctions ont été définies :
- Conception - recherche : professions de la conception, de la recherche et de l'innovation. Dans l'industrie, elles recouvrent les phases préliminaires à la fabrication. Elle se distingue de la fonction Prestations intellectuelles par la dimension d’innovation incluse dans les travaux des métiers concernés ;
- Prestations intellectuelles : professions de mise à disposition de connaissances spécifiques pour le conseil, l'analyse, l'expertise, etc. ;
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- Agriculture et pêche : ensemble des professions concourant directement à la production agricole, à la pêche ou à l'exploitation forestière ;
- Bâtiment et travaux publics : ensemble des professions concourant directement à la construction de bâtiments et d'ouvrages de travaux publics ;
- Fabrication : ensemble des professions consistant à mettre en œuvre des matériels ou des processus techniques, hors agriculture et pêche et hors BTP. Pour l’essentiel il s’agit des métiers concourant directement aux différentes étapes de la production de biens matériels et d'énergie ;
- Commerce inter-entreprises : professions en relation directe avec le commerce de gros et le commerce entre les entreprises, que ce soit pour l'achat ou la vente ;
- Gestion : professions de la gestion d'entreprise, de la banque et de l'assurance ;
- Transports - logistique : professions du transport des personnes et des flux de marchandises ;
- Entretien - réparation : professions prioritairement orientées vers l'entretien et la maintenance (hors bâtiment et travaux publics), ainsi que le traitement des déchets (et par extension l'environnement) ;
- Distribution : ensemble des professions de la vente aux particuliers, y compris l'artisanat commercial ;
- Services de proximité : professions des services de la vie courante (hors distribution, transport, éducation et santé) ;
- Éducation - formation : métiers de l’enseignement scolaire et universitaire (primaire, secondaire et supérieur) et de la formation professionnelle, y compris l’organisation de ces enseignements. Cette fonction n'intègre pas les animateurs sportifs ou de loisirs qui sont inclus dans la fonction Culture-loisirs ;
- Santé et action sociale : professionnels de la santé et de l'action sociale, y compris les pharmaciens ;
- Culture - loisirs : professions de la culture et des loisirs, sportifs ou non ;
- Administration publique : emplois liés aux activités régaliennes et d’administration de l’État et des collectivités locales, hors services de la santé, de l'éducation. Elle intègre en particulier toutes les professions de la sécurité publique et de la justice.
1.3.4. L’investissement « Sphères présentielle et non-présentielle»
(SL26) du PSAR « Synthèses locales » L’objectif de cet investissement est de décomposer l'appareil productif local en deux grandes sphères, présentielle et non-présentielle. La partition de l'économie en deux sphères, présentielle et non-présentielle, permet de mieux comprendre les logiques de spatialisation des activités et de mettre en évidence le degré d'ouverture des systèmes productifs locaux. Elle permet aussi de fournir une grille d'analyse des processus d'externalisation et autres mutations économiques à l'œuvre dans les territoires. Les activités présentielles sont les activités mises en œuvre localement pour la production de biens et de services visant la satisfaction des besoins de personnes présentes dans la zone, qu'elles soient résidentes ou touristes. Les activités non-présentielles sont déterminées par différence. Il s'agit des activités qui produisent des biens majoritairement consommés hors de la zone et des activités de services tournées principalement vers les entreprises de cette sphère.
1.3.5. L’investissement « Concentration-spécialisation » (E5) du PSAR « Études économiques régionales »
L’investissement « Concentration-spécialisation » permet de caractériser et de comprendre la structure productive locale sous deux angles d’approche : le premier vise à caractériser les territoires en mesurant leur degré de spécialisation et de spécificité ou la concentration des établissements sur
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une zone. Le second a pour but de caractériser la répartition et l’agglomération des activités productives sur un territoire. Nous avons retenu de cet investissement l’indice de spécificité globale de Krugman, qui mesure la spécificité de la structure productive de la zone par rapport au reste du territoire, et l’indice de concentration d’Herfindhal, qui mesure la concentration des activités de la zone parmi un certain nombre d’établissements afin de déterminer l’importance des grands établissements dans l’économie du territoire.
1.3.6. L’investissement « Territoires et centres de décision économiques » (E9b) du PSAR « Études économiques régionales »
L’investissement « Territoires et centres de décision économiques » permet de caractériser les établissements du système productif marchand non agricole selon le type et la localisation du « centre de décision économique » dont ils dépendent. À partir de cette caractérisation, deux indicateurs résument la situation des établissements pour une zone : - le « taux de dépendance de la zone » qui est défini comme le rapport entre les emplois salariés des établissements implantés dans la zone dépendant de centres de décision extérieurs à cette zone et le total des emplois salariés de la zone, - le « taux de contrôle par la zone » qui est défini comme le rapport entre les emplois salariés hors de la zone (en pratique limités à la France) contrôlés par des centres de décision internes à la zone et le total des emplois salariés contrôlés par les centres internes. Deux autres indicateurs ont également été retenus : - la part des salariés de la zone dépendant d’un groupe français situé hors de la zone, - la part des salariés de la zone dépendant d’un groupe étranger. Un taux de dépendance élevé dans une zone peut être vu comme l’indice d’une certaine fragilité en cas de difficultés économiques, si l’on admet que les établissements dépendant de centres de décision éloignés sont moins ancrés dans le territoire, car davantage intégrés dans des stratégies globales d’entreprises ou de groupes extérieurs. Il faut toutefois se garder d’une interprétation unilatérale de cet indicateur. Un taux de dépendance élevé peut aussi résulter d’une forte attractivité du territoire pour des investissements extérieurs, notamment de grands groupes étrangers. Et rien ne prouve qu’à l’inverse, un fort taux d’autonomie soit le gage d’un système productif plus performant ou plus pérenne : par exemple l’indicateur de dépendance « décisionnelle » ne tient pas compte des situations de dépendance économique dans lesquelles se trouvent les fournisseurs et sous-traitants d’une zone à l’égard de leurs grands donneurs d’ordres. De son côté, le taux de contrôle par la zone peut traduire la propension des entreprises locales à se développer hors de leur zone, et ainsi refléter un certain dynamisme entrepreneurial, présent ou passé. Un taux élevé peut aussi être le signe de l’attractivité spécifique de la zone pour la localisation des sièges sociaux d’entreprises ou de groupes : c’est bien sûr principalement le cas de l’agglomération parisienne.
1.3.7. L’investissement « Migrations résidentielles » (AT33) du PSAR « Analyse territoriale »
L’investissement « Migrations résidentielles » nous a permis de calculer des indicateurs de pays de provenance des arrivants de l’étranger. Nous avons pour cela utilisé la variable « lieu de résidence antérieure à l’étranger ». En étudiant la part des arrivants en provenance d’un pays sur le total des arrivants en provenance de l’étranger au niveau national, puis par zone d’emploi, nous avons pu établir des regroupements pertinents de pays. Nous avons finalement fait 15 groupes de pays, qui sont les suivants :
o Allemagne, o Belgique et Pays-Bas, o Royaume-Uni, o Portugal, o Suisse, o Turquie, o Maroc, o Algérie, o États-Unis, o Autres pays de l’Union Européenne à 27,
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o Autres pays d’Europe, o Autres pays d’Afrique, o Autres pays d’Asie, o Autres pays d’Amérique, o Australie.
Nous obtenons ainsi une liste exhaustive de tous les pays du monde dans lesquels les individus pouvaient habiter avant d’arriver en France. À partir de là et de la variable « indicateur de nationalité » également présente dans l’investissement, nous avons calculé deux types d’indicateurs : la part des immigrants de nationalité étrangère provenant d’un de ces 15 pays ou groupes de pays parmi les immigrants de nationalité étrangère qui proviennent d’un de ces 15 pays ou groupes de pays et la part des immigrants de nationalité française provenant d’un de ces 15 pays ou groupes de pays parmi les immigrants de nationalité française qui proviennent d’un de ces 15 pays ou groupes de pays.
1.3.8. L’investissement sur les « pôles de compétitivité » (IE 16) du PISE de Nantes
Cet investissement propose une méthode pour évaluer les effets engendrés par un pôle de compétitivité. Ces effets seront mesurés en termes d’emploi principalement et de chiffres d’affaires. Les volets « recherche », « développement » et « innovation » sont également pris en compte dans l’investissement. Il est aussi proposé une évaluation des relations entre établissements et laboratoires de recherche au sein d’un pôle de compétitivité. D’après les documents du comité interministériel d’aménagement durable du territoire « un pôle de compétitivité résulte de la combinaison sur un même territoire de trois types d’acteurs : entreprises, centres de formation, unités de recherche, et de trois facteurs décisifs : partenariat, innovation, visibilité internationale ». Ces trois facteurs décisifs sont des ambitions, des objectifs assignés aux projets de territoire : - un partenariat efficace et dynamique avec les acteurs publics du développement économique territorial ; - un potentiel d’innovation technique résultant des synergies entre les trois acteurs ; - une visibilité internationale augurant du succès dans la compétition internationale. La définition donnée par la Délégation interministérielle à l'Aménagement du Territoire et à l’Attractivité Régionale (DATAR) aux candidats potentiels à la labellisation « pôle de compétitivité » est la suivante : « Un pôle de compétitivité est une combinaison, sur un espace géographique donné, d’entreprises, de centres de formation et d’unités de recherche publiques ou privées engagés dans une synergie autour de projets communs au caractère innovant. Ce partenariat s’organise autour d’un marché et d’un domaine technologique et scientifique qui lui est attaché, et doit rechercher une masse critique pour atteindre une compétitivité et une visibilité internationale ». Le label « pôle de compétitivité » est attribué par une décision du comité interministériel d’aménagement et de compétitivité des territoires (CIACT). Ce comité, présidé par le Premier Ministre, fixe les orientations du gouvernement en matière d’aménagement du territoire. Pour être labellisé, un projet de pôle doit répondre aux critères du cahier des charges défini en novembre 2004 par le gouvernement. Quatre critères sont déterminants : - une stratégie de développement cohérente avec le plan de développement économique du territoire du pôle ; - une visibilité internationale suffisante, sur les plans industriels et/ou technologiques ; - un partenariat entre acteurs et un mode de gouvernance structuré et opérationnel ; - une capacité à créer des synergies en matière de recherche et développement, et apporter ainsi des richesses nouvelles à forte valeur ajoutée. Au total, 71 pôles ont été labellisés. L’investissement apporte une méthode et des outils pour mesurer des effets produits par un pôle de compétitivité. Au final l’investissement propose la mesure : - d’un effet direct quantitatif essentiellement en termes d’emploi chez les établissements adhérents ; - d’un effet relationnel dans le pôle de compétitivité, évalué par les relations inter-établissements des établissements adhérents ; - d’un effet indirect quantitatif principalement en emploi également, mesuré dans les établissements liés aux établissements adhérents.
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Nous avons pu calculer, à partir de cet investissement, l’indicateur suivant par zone d’emploi : la part de l’emploi dans les pôles de compétitivité de la zone d’emploi parmi l’emploi total de la zone d’emploi. Un établissement qui fait partie de plusieurs pôles de compétitivité au sein de la même zone d’emploi n’est compté qu’une seule fois.
1.4. Les indicateurs et les sources Pour cette étude, nous avons utilisé ou calculé près de 340 indicateurs, obtenus à partir de différentes sources : les différents recensements de la population (RP), les déclarations annuelles de données sociales (DADS), le répertoire des entreprises et des établissements (REE anciennement Sirène), le fichier de Connaisance Locale de l’Appareil Productif (CLAP), la Direction générale des impôts associée à l'Insee, les enquêtes touristiques, etc. Par rapport à l’étude sur l’attractivité publiée en février 2009, environ 190 indicateurs ont été actualisés avec le RP 2006, près d’une centaine sont nouveaux et 50 sont inchangés (notamment ceux concernant la démographie des entreprises datant de 2007). Sur tous ces indicateurs calculés, certains sont de véritables indicateurs d'attractivité témoignant d'une réelle dynamique, souvent des flux, alors que d'autres ne sont que des facteurs expliquant pour partie l'attractivité ou non des zones étudiées.
1.4.1. Attractivité démographique pour les différents types de population Sources : Recensements de 1962 à 2006 et Clap 2007 Les indicateurs purs d'attractivité : - Les populations moyennes (1962, 1968, 1975, 1982, 1990, 1999, 2006) : population de l’année x / moyenne des populations de 1962 à 2006. - Les évolutions de populations intercensitaires en % (entre 1975 et 2006, et entre 1999 et 2006). - L’évolution de la densité entre 1999 et 2006 en points. - L’évolution de la population par catégorie socio-professionnelle entre 1999 et 2006 et entre 1990 et 2006 en % (agriculteur, artisan, cadre, profession intermédiaire, ouvrier, employé, étudiant, retraité). - L’évolution de la population active entre 1999 et 2006 et 1982 et 2006 en %. - Les soldes migratoires et les taux de soldes migratoires, globaux et par âge et CS : Explication préalable sur les migrations résidentielles : lors des derniers recensements (jusqu’en 1999), on interrogeait les individus sur leur lieu de résidence au 1er janvier de l’année du précédent recensement. Ainsi, en 1999, les individus ont indiqué leur lieu de résidence au 1er janvier 1990. Dorénavant, les individus renseignent leur lieu de résidence 5 ans plus tôt. Ainsi, lors de la collecte de 2008, les individus ont indiqué leur lieu de résidence au 1er janvier 2003. Auparavant, les enfants nés après le précédent recensement se voyaient affecter le lieu de résidence antérieur de la mère. Désormais, le lieu de résidence 5 ans plus tôt n’est indiqué que pour les individus âgés de plus de 5 ans lors du recensement. - solde migratoire France métropolitaine = arrivées de France métropolitaine – départs de France métropolitaine, - solde migratoire des DOM = arrivées en provenance des DOM – départs vers les DOM, - solde migratoire de l’étranger = arrivées de l’étranger (nous n'avons pas les départs vers l’étranger : l’indicateur obtenu n’est pas vraiment un solde migratoire), - taux de solde migratoire France métropolitaine = solde migratoire France métropolitaine / population présente 5 ans plus tôt (= stables + sortants), - taux de solde migratoire étranger = arrivées de l’étranger / population présente 5 ans plus tôt, - idem par CS : agriculteur, artisan, cadre, profession intermédiaire, employé, ouvrier qualifié, ouvrier non qualifié, ouvrier agricole, retraité, étudiant, autre inactif, et par tranche d’âge : 05-14 ans, 15-24 ans, 25-39 ans, 40-54 ans, 55-64 ans, 65 ans et plus. - L’indice d’efficacité des migrations : Abs[(arrivées-départs)/(arrivées+départs)] * 100 : cet indice montre la part des flux de population échangés. En effet, un même solde migratoire peut correspondre à un nombre total de migrants (entrants et sortants) très variable.
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- La part des nouveaux arrivants en 2006 : Arrivées en provenance de la France métropolitaine, des DOM, des COM et de l’étranger / population de plus de 5 ans en 2006. - Le taux annuel de migration avec la France métropolitaine : (Arrivées – Départs) / (durée de la période (5) * P où P = population moyenne de la zone entre 2006 et 5 ans auparavant = stables + (arrivées + départs)/2. Les indicateurs-facteurs d'attractivité calculés : - La densité de population en 2006 : nombre d’habitants / surface, - Le taux de vieillissement en 2006 : population de plus de 60 ans / population de moins de 20 ans, et son évolution entre 1975 et 2006 et 1999 et 2006 en points, - La part des différentes CS dans la population de plus de 15 ans (agriculteur, artisan, cadre, profession intermédiaire, ouvrier, employé, étudiant, retraité) - L’évolution en points de la part des différentes CS entre 1999 et 2006 et 1990 et 2006, - La part des retraités en 2006 en fonction de leur ancienne CS (agriculteur, artisan, cadre, ouvrier) dans l’ensemble des retraités, - Le niveau de diplôme des actifs de moins de 40 ans en 2006 : part des diplômés de l’enseignement supérieur dans l’ensemble des actifs de moins de 40 ans, - La part des immigrants de nationalité étrangère qui viennent de 15 endroits différents (voir paragraphe 1.3/1.3.6) parmi les immigrants de nationalité étrangère et la part des immigrants de nationalité française parmi les immigrants de nationalité française, - Les taux d’activité par tranche d’âge en 2006 (15-24, 25-54, 55-64 ans) : nombre d‘actifs / population totale correspondante, et leur évolution entre 1982 et 2006 et 1999 et 2006 en points, - La part des contrats (CDD, CDI, intérim, emploi aidé, stage) en 2006 dans l’ensemble des salariés et l’évolution de cette part en points entre 1990 et 2006 et 1999 et 2006, - Le taux de chômage au sens du BIT en 2008 (= chômeurs/population active totale) et son évolution en points entre 2000 et 2008, un chômeur au sens du BIT est une personne qui déclare : . ne pas avoir travaillé, ne serait-ce qu’une heure, au cours d’une semaine déterminée . être en recherche active d’emploi . être disponible dans les 15 jours qui viennent pour prendre un travail - Le taux de chômage au sens du RP en 2006 par âge (moins de 25 ans, 25-49 ans, 50 ans et plus) et son évolution en points entre 1990 et 2006 et entre 1999 et 2006, le chômage au sens du RP est un chômage déclaratif, - Le taux de chômage au sens du RP en 2006 par sexe, et l’évolution du nombre de chômeurs en % par sexe entre 1999 et 2006, - La part des cadres de la sphère présentielle et celle de la sphère non présentielle en 2007. La sphère présentielle se définit comme l'ensemble des activités localement mises en œuvre pour la production de biens et services destinés à satisfaire les besoins des personnes présentes sur place. La population présente comprend non seulement la population résidente mais aussi les touristes. - Dans le cadre des migrations résidentielles, calcul de la part de la population qui vient de près (A), celle qui vient de moyennement loin (B), celle qui vient de loin (C), celle qui vient des DOM (D) et celle qui vient de l’étranger (E). Pour cela, nous avons calculé les distances entre les barycentres des zones d’emploi. Après plusieurs tests, nous avons déterminé que la population venant de près était celle qui habitait 5 ans auparavant dans les 5 % de zones d’emploi les plus proches de la zone d’emploi d’arrivée (= 5 % * 348 ZE≈les 17 zones d’emploi les plus proches) et celle qui vient de loin était celle qui habitait 5 ans auparavant dans les 60 % de zones les plus éloignées (≈les 209 ZE les plus éloignées) : Près => distance < c5 Moyennement loin => c5<= distance < c40 Loin => distance >= c40. Exemple avec en zones d’emploi d’arrivée Saint-Amand-Montrond et Nice :
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Source : Insee
© IG
N –Insee 2009
Source : Insee
© IG
N –Insee 2009
Distances aux zones d’emploi de Saint Amand-Montrond et de Nice par la méthode des centiles (c5 et c40) par ZE de départ
Les indicateurs qui n’ont pu être mobilisés : Nous aurions aimé analyser les migrations résidentielles en croisant les catégories socioprofessionnelles et les tranches d’âge. Nous aurions ainsi pu distinguer les jeunes actifs arrivant dans une zone pour travailler des jeunes étudiants arrivant dans une zone pour leurs études par exemple. Après réflexion, nous avons fait le choix de ne pas intégrer ces indicateurs croisés dans l’analyse, car nous aurions obtenu des résultats redondants.
1.4.2. Attractivité pour les revenus Sources : Revenus fiscaux (DGI + Insee), DADS 2000 et 2005, CAF, recensements de la population Les indicateurs purs d'attractivité : - Les évolutions des revenus annuels moyens entre 1984 et 2005, et entre 1995 et 2005 en %. Le revenu annuel moyen est calculé en divisant le revenu annuel par le nombre de foyers (en euros constants de 2005). Les indicateurs-facteurs d'attractivité calculés : - Un indice de revenu fiscal médian par unité de consommation en 2005 et l'évolution du revenu fiscal médian par unité de consommation entre 2000 et 2005 en %. Pour améliorer la lisibilité de l'indicateur "revenu fiscal médian", on a calculé un indice base 100 à partir du revenu fiscal médian le plus élevé (24 284 euros), ce qui n'a pas d'incidence sur les analyses ultérieures : Irevmeduc05 dans la zone d'emploi i = (revmeduc05 de la zone d'emploi i / 24 284) *100, - La part des salaires et des retraites dans le revenu en 2005 et leurs évolutions en points entre 2000 et 2005, - Le salaire horaire total en 2005 et par CS (cadre, profession intermédiaire, employé, ouvrier), - La part de la population à bas revenus en 2005 et celle de la population touchant le RMI en 2006, - L’évolution des populations couvertes par le RMI et par l’API (Allocation Parent Isolé) entre 2002 et 2006 en %, - La part des familles monoparentales en 2006 et l’évolution du nombre de familles monoparentales entre 1990 et 2006 et entre 1999 et 2006 en %.
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Les indicateurs qui n’ont pu être mobilisés : Nous aurions pu calculer un indicateur de répartition des populations à bas revenus dans la zone (coefficient de variation ou indice de Gini) et un indicateur des inégalités territoriales des revenus (rapport inter-quartile du revenu par unité de consommation), de la cohésion sociale et de l’évolution des disparités. Mais la construction de tels indicateurs est relativement complexe d’un point de vue méthodologique.
1.4.3. Attractivité économique résidentielle et/ou productive Sources : Répertoire des entreprises et des établissements 2000, 2006 et 2007 (Sirene), CLAP 2006 et 2007, LIFI 2006, Pôles de compétitivité, recensements de la population Les indicateurs purs d'attractivité : - Le taux de créations d’entreprises en 2007 : nombre de créations d’entreprises en 2007 / stock d’entreprises au 1er janvier 2007, - L’évolution du nombre de créations d’entreprises entre 2000 et 2007 en %, - Le taux d'arrivées d’établissements entre 2000 et 2006 : nombre d’établissements arrivés entre 2000 et 2006 / stock d’établissements au 1er janvier 2000, - Le taux de solde d’établissements entre 2000 et 2006 : solde d’établissements entre 2000 et 2006 (arrivées - départs) / stock d’établissements au 1er janvier 2000, - L'évolution du stock d'établissements entre 2000 et 2007 en % Les indicateurs-facteurs d'attractivité calculés : - Le taux de créations d’entreprises sièges et non sièges et l’évolution entre 2000 et 2007 en points, - Le taux de créations d’entreprises de moins de 10 salariés et de 10 à 99 salariés, et l’évolution entre 2000 et 2007 en points, - Le taux de départs d’établissements entre 2000 et 2006 : nombre d’établissements partis de la zone entre 2000 et 2006 / stock d’établissements au 1er janvier 2000, - Les taux d’arrivées, de départs et de solde d’établissements sièges et non sièges entre 2000 et 2006, - L’évolution du stock d’établissements entre 2000 et 2007 par taille en % (moins de 10 salariés, de 10 à 99 salariés, de 100 à 249 salariés, de 250 à 499 salariés, de 500 à 999 salariés, 1 000 salariés et plus). Les tranches d’effectifs choisies ne sont a posteriori pas les plus optimales. Il serait préférable de faire plus de tranches entre 10 et 99 salariés et d’en faire une seule pour les établissements de 250 salariés et plus. - La part de l’emploi dans les industries de haute technologie et des services à forte intensité de connaissance de haute technologie dans l’emploi total en 2007 : Définies conjointement par Eurostat et l’OCDE, les industries manufacturières de haute technologie sont composées des secteurs d’activité dont le code commence par 30 (fabrication de machines de bureau et de matériel informatique), 32 (fabrication d’équipements de radio, télévision et communication), et 33 (fabrication d’instruments médicaux, de précision, d’optique et d'horlogerie). Les services à forte intensité de connaissance de haute technologie sont les secteurs d’activité dont le code commence par 64 (postes et télécommunications), 72 (activités informatiques), et 73 (recherche - développement). - La part des salariés de la zone qui dépendent d’un groupe français situé hors de la zone et la part des salariés de la zone qui dépendent d’un groupe étranger en 2006, - Le taux de dépendance en 2006 : salariés des établissements dépendants d’un groupe hors zone / total des salariés de la zone, - Le taux de contrôle en 2006 : salariés des établissements situés hors de la zone contrôlés par un centre de décision de la zone / total des salariés de ces centres de décision dans la zone ou hors zone, - L’indice de spécificité globale de Krugman en 2007 : indice synthétique de la spécificité de la zone par rapport au reste du territoire : s’il est proche de 1, la zone est très spécialisée dans des activités qu’on retrouve très peu ailleurs ; s’il est proche de 0, la structure sectorielle de la zone est très proche de celle du reste du territoire.
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- L’indice de concentration d’Herfindhal en 2007 : s’il est proche de 1, l’emploi est très concentré dans quelques établissements, sinon, l’emploi est bien réparti dans des établissements de même taille. - La part de l’emploi des pôles de compétitivité dans l’emploi total en 2007, - La part de l’emploi de la recherche, la part de l’emploi de la recherche publique et la part de l’emploi de la recherche privée dans l’emploi total en 1999, - La part des 15 fonctions dans l’emploi total en 2006 (agriculture, BTP, entretien-réparation, fabrication, gestion, services de proximité, administration publique, distribution, éducation-formation, transport-logistique, santé-action sociale, conception-recherche, culture-loisirs, prestations intellectuelles, commerce inter-entreprises), la part des cadres des fonctions métropolitaines (CFM) en 2006 (cadres et chefs d’entreprises de 5 fonctions : conception-recherche, prestations intellectuelles, commerce inter-entreprises, gestion et culture-loisirs), - L’évolution de l’emploi total entre 1999 et 2006 en %, l’évolution de l’emploi dans les 15 fonctions entre 1999 et 2006 en % et l’évolution de l’emploi dans les CFM entre 1999 et 2006 en %. Idem entre 1982 et 2006.
Les indicateurs qui n’ont pu être mobilisés : - Les secteurs exposés à la concurrence internationale, complexes à obtenir, car cela faisait appel aux comptes trimestriels, - La construction neuve de locaux industriels et commerciaux, mais les données ne sont pas disponibles à un niveau communal.
1.4.4. Équilibre entre attractivité économique et démographique Sources : Recensements de la population, DADS 2005 Les indicateurs purs d'attractivité : - Le taux de couverture de l'emploi en 2006 et son évolution entre 1990 et 2006 et entre 1999 et 2006 : taux de couverture = nombre d’emplois au lieu de travail / nombre d’actifs occupés au lieu de résidence, - Le taux d’entrée des actifs en 2006 : actifs entrants / emploi au lieu de travail, - Le taux de sortie des actifs en 2006 : actifs sortants / nombre d’actifs au lieu de résidence. Les indicateurs-facteurs d'attractivité calculés : - L’évolution du taux d’entrée des actifs entre 1990 et 2006 et 1999 et 2006 en points, et l’évolution du taux de sortie des actifs entre 1990 et 2006 et 1999 et 2006 en points, - L’évolution de l’emploi total entre 1975 et 2006 en %, et par grands secteurs d’activité (agriculture, industrie, construction, tertiaire), - L’évolution de l’emploi entre 1999 et 2006 en % par grands secteurs d’activité (agriculture, industrie, construction, tertiaire), - La densité d’emploi en 2006 : nombre d’emplois / surface de la zone, - La densité économique en 2006 : nombre d’emplois / population, - La part des salariés de plus de 55 ans dans l’ensemble des salariés en 2005, - Le taux d’encadrement en 2006 et son évolution en points entre 1990 et 2006 et 1999 et 2006 : taux d’encadrement = cadres (chefs d’entreprises de 10 salariés ou plus, cadres de la fonction publique, professions intellectuelles et artistiques, cadres d’entreprises) / emploi total (sauf agriculteurs exploitants, artisans, commerçants, professions libérales), - Le taux de qualification ouvrière et son évolution en points entre 1990 et 2006 et 1999 et 2006 : taux de qualification ouvrière = ouvriers qualifiés / nombre total d’ouvriers, - La part de l’emploi par CS en 2006 (agriculteur, artisan, cadre, profession intermédiaire, employé, ouvrier).
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1.4.5. Attractivité présentielle - touristique Sources : DADS, recensements de la population, enquêtes tourisme, CORINE Land Cover 2000 (COoRdination de l’INformation sur l’Environnement par l’IFEN), parcs naturels Les indicateurs purs d'attractivité : - Le taux de fonction touristique en 1998 : capacité d’accueil (= nombre de lits) / population, - L’évolution du taux de fonction touristique en points entre 1988 et 1998, - La part des résidences secondaires en 2006 et son évolution en points entre 1999 et 2006. Les indicateurs-facteurs d'attractivité calculés : - La densité touristique en 1998 : capacité d’accueil (=nombre de lits) / superficie, - L’évolution de la densité touristique en points entre 1988 et 1998, - La part de l’emploi touristique ETP dans l’emploi salarié ETP en 2005, - Le nombre d’équipements supérieurs de la zone (lycées, établissements de santé, cinémas, etc.), - La part des logements individuels de la zone en 2006 et son évolution en points entre 1999 et 2006, - La part des communes de la zone qui appartiennent à un parc naturel (en superficie), - La part des territoires artificialisés, des territoires agricoles et des autres types de territoires en 2000. Les indicateurs qui n’ont pu être mobilisés : Nous aurions aimé analyser la construction neuve de logements, mais les données ne sont pas disponibles à un niveau communal. Nous aurions également aimé avoir des données plus récentes sur le tourisme, mais cela demandait un investissement supplémentaire que la contrainte du temps ne nous a pas permis de mettre en place. Enfin, il aurait été intéressant également de construire des indicateurs sur les équipements de proximité et les équipements intermédiaires.
1.4.6. Structuration du territoire Sources : DGCL 2007 (Direction Générale des Collectivités Locales), recensements de la population, ORTEL 2003 (Observatoire Régional des TELécommunications) Les indicateurs-facteurs d'attractivité calculés : - La part de la population vivant dans une commune dépendante d’une intercommunalité avec financement par la taxe professionnelle unique en 2007 : population des communes en TPU / population totale de la ZE, - La part de la population habitant hors d’une unité urbaine de plus de 20 000 habitants (indicateur de ruralité de la ZE) et évolution de ces populations entre 1982 et 2006 et 1999 et 2006 en %, - La part de la surface couverte en internet Haut-Débit en 2003.
1.4.7. Tableau des indicateurs En gras, les indicateurs purs d’attractivité. En bleu, les indicateurs actualisés (191), en rose, les nouveaux indicateurs (94), en noir, les indicateurs non modifiés (54), et en surligné vert, les indicateurs qui n’ont pu être mobilisés.
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2. Le déroulement et les résultats Après avoir construit ces indicateurs, il a fallu les analyser de différentes manières. Tout d'abord nous les avons étudié individuellement, c'est-à-dire directement avec une lecture à plat des différents résultats de statistique descriptive simple, puis dans leur interactivité avec une analyse en composantes principales. Enfin nous avons relié les territoires entre eux grâce à ces indicateurs à l’aide d’une classification ascendante hiérarchique.
2.1. L'analyse unidimensionnelle Afin de cerner nos indicateurs mais aussi de situer nos zones d'emploi au niveau national et au niveau régional, nous avons construit un programme qui permet d’obtenir des résultats de statistiques descriptives pour chacun de nos indicateurs. Dans le premier tableau, nous obtenons le nombre de zones d’emploi qui possèdent une valeur positive pour l’indicateur étudié (Nplus). En effet, certains indicateurs négatifs peuvent influencer les statistiques, quand ils servent à calculer d’autres indicateurs d’évolution. Nous étudions aussi la distribution : minimum, maximum, 1er quartile (Q1 : 25 % des zones d’emploi ont une valeur inférieure au premier quartile), 1er décile (D1 : 10 % des zones d’emploi ont une valeur inférieure au premier décile), 3ème quartile (Q3 : 75 %), 9ème décile (D9 : 90 %), médiane (50 %), moyenne pure, moyenne robuste (moyenne des indicateurs des zones d’emploi du rang 36 au rang 312), moyenne nationale, coefficient d’asymétrie (pour voir si la distribution est normale ou s’il y a beaucoup d’observations aux extrémités), coefficient d’aplatissement (mesure du degré de concentration des observations aux extrémités), et p-value pour le test d’adéquation à une loi normale. Nous calculons également l’écart-type et le coefficient de variation, qui permettent de mesurer la dispersion des indicateurs. Dans le deuxième tableau, un premier classement est réalisé pour situer les zones d'emploi métropolitaines entre elles. Enfin, dans le troisième tableau, un classement régional permet de voir comment se situent les zones d'emploi de Rhône-Alpes entre elles. Exemple de statistiques descriptives sur l'indicateur de densité de population
en 2006
Source : Recensement de la population 2006
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18 157 Bourg-en-Bresse 8203 85,719 159 Drôme-Ardèche no 8221 85,020 172 Annonay 8220 79,321 207 Loire-centre 8212 60,522 215 Drôme-Ardèche sud8227 57,723 228 Belley 8209 52,624 261 Tarentaise 8217 44,125 290 Aubenas 8226 36,726 329 Maurienne 8218 22,327 338 Crest-Die 8224 18,6
23
Suite à l’analyse des statistiques descriptives, nous avons pris la décision de supprimer des variables de l’étude. Certaines variables étaient redondantes : par exemple, le C4, qui mesure la part des quatre plus grands établissements de la zone, était un peu équivalent à l’indice de concentration d’Herfindhal, nous l’avons donc supprimé, tout comme le revenu moyen qui donnait les mêmes résultats que le revenu médian par unité de consommation. Autre exemple : certains indicateurs d’évolution apparaissaient à la fois pour la période 1975-2006 et pour la période 1982-2006. Or nous souhaitions conserver un seul indicateur d’évolution sur une période longue. Nous avons donc conservé uniquement les indicateurs de la période 1975-2006 quand ils étaient disponibles. Dernier exemple de redondance, nous avons supprimé les indicateurs qui mesuraient exactement l’inverse du taux de sortie des actifs, c’est-à-dire la part des actifs de la zone qui vont travailler à l’extérieur, et du taux d’entrée des actifs, c’est-à-dire la part des entrants dans l’emploi total de la zone. D’autres variables, dont la variance était trop faible, c’est-à-dire des variables peu dispersées, ont également dû être retirées. Afin de différencier les zones d’emploi, il est nécessaire d’utiliser des variables suffisamment discriminantes, possédant une variance significative. Ainsi, les indicateurs du niveau d’équipements intermédiaires et de proximité des zones d’emploi ont été supprimés de l’analyse. Bien souvent, les zones d’emploi sont couvertes à 100 % par ces types d’équipements, ce qui ne permet pas de discriminer les zones entre elles. Enfin, nous avons supprimé les indicateurs de trafic aérien, de densité de routes, de transport fluvial, et de transport maritime des zones d’emploi, trop corrélés à d’autres variables, et qui ne modifiaient donc pas la classification.
2.2. L'analyse en composantes principales Après ce tri à plat des variables, une analyse en composantes principales (ACP) a été menée. Cette technique permet d’analyser des tableaux de type individus (ici, les zones d’emploi)-variables (ici, les indicateurs et facteurs d’attractivité) lorsque ces dernières sont quantitatives. L’objectif est de résumer l’information contenue dans ce grand tableau de données sous la forme d’axes simples qui structurent le positionnement des individus dans l’espace des variables. Une ACP préalable a permis de compléter la sélection des indicateurs et des facteurs d’attractivité pertinents. La seconde ACP, pour l’analyse proprement dite des données, repose sur 329 indicateurs et facteurs. Les trois premiers axes définissent 38% de l'information. Les résultats sont les suivants :
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2.2.1. Interprétation des trois premiers axes
Négatif Positif Axe Explication (%) Indicateurs et facteurs Zones d'emploi Indicateurs et facteurs Zone d'emploi
1 17,7
Part des agriculteurs (dans la population et l’emploi), des retraités dans la population, Part des retraites dans le revenu, Part des fonctions BTP et agriculture, Vieillissement de la population, Déclin démographique, Part de la population vivant en milieu rural, Solde migratoire des plus de 40 ans, des agriculteurs, des artisans, des inactifs et des retraités
La Châtre, Argenton-sur-Creuse (Centre), Louhans, Decize (Bourgogne), Carhaix (Bretagne), Sud-Charentes, Haute-Charente (Poitou-Charentes), Nord-Est-de-la-Dordogne, Terrasson (Aquitaine), Bellac, Aubusson (Limousin), Mauriac, Saint-Flour, Dompierre-sur-Besbre, Ambert (Auvergne)
Part des cadres et des professions intermédiaires (dans la population et l'emploi), Part des cadres des fonctions métropolitaines, et des fonctions commerce inter-entreprises, gestion, prestations intellectuelles et recherche, Part des étudiants dans la population, Part des diplômés du supérieur, Taux d’encadrement, Part des chercheurs dans la population active, Part des services à forte intensité de connaissance de haute technologie, Forte densité de population, Fort revenu médian par unité de consommation, Salaire horaire élevé, Établissements mobiles, Part des familles monoparentales
IDF dont Paris, Reims, Tours, Orléans, Dijon, Lille, Nancy, Metz, Strasbourg, Mulhouse, Nantes, Rennes, Bordeaux, Toulouse, Montpellier, Aix-en-Provence, Marseille et autres métropoles d’équilibre, Lyon, Grenoble, Annecy, (Chambéry, Saint-Étienne)
2 13
Déclin démographique, Part de la fonction fabrication, Part des intérimaires
Paris, Vitry-sur-Seine, Saint-Denis (IDF), Vallée-de-la-Meuse, Marne (Champagne-Ardennes), Saint-Quentin, Thiérache (Picardie), Le Havre (Haute-Normandie), Vierzon, Châteauroux (Centre), Vire, Flers, Alençon (Basse-Normandie), Nevers, Châtillon, Autun, Decize, Le Creusot, Montceau-les-
Essor démographique, Part des nouveaux habitants en 2006, Part des gens qui viennent de loin, Part des artisans dans la population, Solde migratoire des 25-54 ans et des 5-14 ans, des cadres, des employés, des professions intermédiaires, et des ouvriers qualifiés, Évolution de l’emploi (notamment tertiaire) entre 1999 et 2006, Évolution des cadres des fonctions
Lagny (IDF), Saint-Nazaire, la Roche-sur-Yon, Vendée (Pays de la Loire), Vitré, Auray, Ploërmel, Vannes (Bretagne), Saintonge, La Rochelle (Poitou-Charentes), autour de Bordeaux, Sud-des-Landes, Bayonne (Aquitaine),
25
Mines (Bourgogne), Dunkerque (Nord-Pas-De-Calais), Longwy, Bassin-Houiller, Bar-le-Duc, Vosges de l’Ouest (Lorraine), Montbéliard (Franche-Comté), Mauriac, Dompierre-sur-Besbre, Thiers (Auvergne), Roanne, (Saint-Étienne)
métropolitaines entre 1999 et 2006, Évolution de la population active, Évolution des fonctions distribution, éducation-formation, gestion entre 1999 et 2006, Développement économique (hausse du stock d’établissements entre 2000 et 2007, créations d’entreprises)
Montauban (Midi-Pyrénées), Narbonne, Bagnols, Nîmes, Béziers, Sète, Perpignan (Languedoc-Roussillon), Manosque, Cannes, Aix-en-Provence, Salon-de-Provence, Toulon, Fréjus, Draguignan (PACA), Corse, Genevois-Français, Chablais, Voiron, Tarentaise
3 7,5
Pauvreté (bas revenus, RMI) Taux de chômage, Part des familles monoparentales, Part des CDD dans la population, Part des artisans et des employés dans l’emploi, Part des fonctions administration, santé, services de proximité, BTP, culture-loisirs, distribution, Part des retraites dans les revenus et part des retraités cadres, Vieillissement de la population, Tourisme, logements secondaires, Solde migratoire des étudiants, Évolution de l’emploi dans la construction entre 1999 et 2006, Évolution des CDD entre 1999 et 2006, Évolution du logement secondaire entre 1999 et 2006, Évolution de la part des ouvriers, des retraités et des étudiants entre
Paris, Lille, Valenciennois (NPDC), Nancy, Saintonge, La Rochelle (Poitou-Charentes), Bordeaux, Tarbes, Lourdes (Midi-Pyrénées), Mauriac, Saint-Flour (Auvergne), Carcassonne, Narbonne, Alès, Nîmes, Béziers, Montpellier, Sète, Perpignan (Languedoc-Roussillon), Cannes, Menton, Nice, Arles, Marseille, Toulon, Fréjus (PACA), Corse Aubenas
Part des ouvriers dans la population, Part des CDI et de l’intérim, Part des salariés des groupes étrangers, Part des fonctions transport-logistique et fabrication, Taux d’activité des 15-54 ans, Taux d’entrée et taux de sortie des actifs, Évolution du taux de chômage entre 2000 et 2008, Évolution du RMI entre 2002 et 2006, Évolution des cadres dans la population entre 1999 et 2006
Cergy, Poissy, Les Mureaux, Roissy (IDF), Wissembourg, Guebwiller, Thann, Saint-Louis, Altkirch, Haguenau, Saverne, Molsheim, Sélestat (Alsace), Morteau, Pontarlier, Saint-Claude (Franche-Comté), Châteaubriant, Choletais, Segréen, Mayenne, Sarthe, La Roche-sur-Yon, Vendée (Pays de la Loire), Vitré, Redon, Ploërmel (Bretagne), Yssingeaux (Auvergne), Beaujolais-Val-de-Saône,
26
1999 et 2006, Développement économique (hausse des établissements de 10 à 99 salariés entre 2000 et 2006)
Oyonnax, Ambérieu, Bourgoin-La-Tour-du-Pin
L'axe 1 d'attractivité métropolitaine oppose les zones rurales en déclin démographique dont le revenu est de plus en plus constitué par les retraites, aux zones métropolitaines, dont l’essor démographique est important, attractives pour les cadres et diplômés du supérieur avec la présence d’entreprises qui offrent des salaires élevés, et attractives pour les étudiants avec la présence d’universités ou de grandes écoles. L'axe 2 d'attractivité présentielle avec dynamisme économique oppose des zones de tradition industrielle en déclin démographique à des zones qui se sont fortement développées depuis 1999, qui sont attractives tant pour les personnes qui viennent s’y installer (essor démographique) que pour les entreprises, et donc les emplois. L'axe 3 oppose deux types d’attractivité : d’un côté, une attractivité présentielle avec toutefois des fragilités sociales (zones marquées par des indicateurs de pauvreté élevés et un fort taux de chômage, mais qui développent une économie présentielle avec le tourisme, l’arrivée d’étudiants et la part de retraités qui augmente), de l’autre, des zones industrielles productives, dans lesquelles les activités industrielles sont encore très présentes et les actifs très mobiles.
2.2.2. Schéma du résultat de l'ACP des 329 indicateurs-facteurs et des 348 individus (zones d’emploi)
Axe 1
Axe
2
Axe 3
Part des cadres et des professions intermédiaires dans la population et dans l’emploi, part des étudiantsCFM et fonctions commerce inter-entreprises, gestion, prestations intellectuelles et rechercheDiplômés du supérieurTaux d’encadrementPart des chercheursServices à forte intensité de connaissance de haute technologieForte densité de populationFort revenu médian par UC, salaire horaire élevéÉtablissements mobilesFamilles monoparentales
Part des agriculteurs dans la population et dans l’emploiRetraitésFonctions agriculture et BTPVieillissement de la populationDéclin démographiquePopulation vivant en milieu ruralSolde migratoire des plus de 40 ans, des agriculteurs, des artisans, des inactifs et des retraités
Essor démographique, part des nouveaux habitants, part des gens qui viennent de loinPart des artisans dans la populationSolde migratoire des 25-54 ans et des 5-14 ans, des cadres, des employés, des professions intermédiaires, et des ouvriers qualifiésÉvolution de l’emploi (notamment tertiaire), des CFM, de la population active, des fonctions distribution, éducation-formation, gestion entre 1999 et 2006Développement économique
Déclin démographiqueFonction fabrication
Intérimaires
Pauvreté, taux de chômage, familles monoparentalesPart des CDDArtisans, employésFonctions administration, santé, services de proximité, BTP, culture-loisirs, distributionRetraités (notamment cadres)Vieillissement de la populationTourisme, logements secondairesSolde migratoire des étudiantsÉvolution de l’emploi dans le BTP entre 1999 et 2006
Ouvriers, CDI, intérimairesPart des salariés des groupes étrangersFonctions transport-logistique et fabricationTaux d’activité des 15-54 ansTaux d’entrée et de sortie des actifsÉvolution du taux de chômage entre 2000 et 2008, du Rmi entre 2002 et 2006Évolution des cadres dans la population entre 1999 et 2006
Axe 1
Axe
2
Axe 3
Part des cadres et des professions intermédiaires dans la population et dans l’emploi, part des étudiantsCFM et fonctions commerce inter-entreprises, gestion, prestations intellectuelles et rechercheDiplômés du supérieurTaux d’encadrementPart des chercheursServices à forte intensité de connaissance de haute technologieForte densité de populationFort revenu médian par UC, salaire horaire élevéÉtablissements mobilesFamilles monoparentales
Part des agriculteurs dans la population et dans l’emploiRetraitésFonctions agriculture et BTPVieillissement de la populationDéclin démographiquePopulation vivant en milieu ruralSolde migratoire des plus de 40 ans, des agriculteurs, des artisans, des inactifs et des retraités
Essor démographique, part des nouveaux habitants, part des gens qui viennent de loinPart des artisans dans la populationSolde migratoire des 25-54 ans et des 5-14 ans, des cadres, des employés, des professions intermédiaires, et des ouvriers qualifiésÉvolution de l’emploi (notamment tertiaire), des CFM, de la population active, des fonctions distribution, éducation-formation, gestion entre 1999 et 2006Développement économique
Déclin démographiqueFonction fabrication
Intérimaires
Pauvreté, taux de chômage, familles monoparentalesPart des CDDArtisans, employésFonctions administration, santé, services de proximité, BTP, culture-loisirs, distributionRetraités (notamment cadres)Vieillissement de la populationTourisme, logements secondairesSolde migratoire des étudiantsÉvolution de l’emploi dans le BTP entre 1999 et 2006
Ouvriers, CDI, intérimairesPart des salariés des groupes étrangersFonctions transport-logistique et fabricationTaux d’activité des 15-54 ansTaux d’entrée et de sortie des actifsÉvolution du taux de chômage entre 2000 et 2008, du Rmi entre 2002 et 2006Évolution des cadres dans la population entre 1999 et 2006
Projection des indicateurs et des facteurs :
27
2.2.3. Schéma synthétique des indicateurs-facteurs de l'ACP
Projection des zones d’emploi :
Lagny (IDF), Saint-Nazaire, la Roche-sur-Yon, Vendée (Pays de la Loire), Rennes, Vitré, Ploërmel, Vannes (Bretagne), Saintonge, La Rochelle (Poitou-Charentes), autour de Bordeaux, Bayonne (Aquitaine), Montauban (Midi-Pyrénées), Narbonne, Nîmes, Béziers, Sète, Perpignan (Languedoc-Roussillon), Manosque, Cannes, Aix-en-Provence, Salon-de-Provence, Toulon, Fréjus, Draguignan (PACA), Corse,Genevois-Français, Chablais, Voiron, Tarentaise
Axe 1
Axe
2
Axe 3
La Châtre, Argenton-sur-Creuse (Centre), Louhans, Decize (Bourgogne), Carhaix (Bretagne), Charentes (Poitou-Charentes), Nord-Est-de-la-Dordogne, Terrasson (Aquitaine), Bellac, Aubusson (Limousin), Mauriac, Saint-Flour, Dompierre-sur-Besbre, Ambert (Auvergne)
IDF dont Paris,Reims, Tours, Orléans, Dijon, Lille, Nancy, Metz, Strasbourg, Mulhouse, Nantes, Rennes, Bordeaux, Toulouse, Montpellier, Aix-en-Provence, MarseilleLyon, Grenoble, Annecy, (Chambéry, Saint-Étienne)
Vallée-de-la-Meuse, Marne (Champagne-Ardennes), Saint-Quentin (Picardie), Le Havre (Haute-Normandie), Vierzon, Châteauroux (Centre), Vire, Alençon (Basse-Normandie), Le Creusot, Montceau-les-Mines (Bourgogne), Dunkerque (Nord-Pas-De-Calais), Longwy, Bassin-Houiller (Lorraine), Montbéliard (Franche-Comté), Mauriac, Thiers (Auvergne), Paris, Vitry, Saint-Denis (IDF),Roanne, (Saint-Étienne)
Nancy, Saintonge, La Rochelle (Poitou-Charentes), Bordeaux, Tarbes, Lourdes (Midi-Pyrénées), Mauriac, Saint-Flour (Auvergne), Carcassonne, Narbonne, Alès, Nîmes, Béziers, Montpellier, Sète, Perpignan (Languedoc-Roussillon), Cannes, Menton, Nice, Arles, Marseille, Toulon, Fréjus (PACA), Corse, Paris, Lille, Valenciennois (NPDC),Aubenas
Cergy, Poissy, Les Mureaux, Roissy (IDF), Wissembourg, Guebwiller, Thann, Saint-Louis, Altkirch, Haguenau, Saverne, Molsheim, Sélestat (Alsace),Morteau, Pontarlier, Saint-Claude (Franche-Comté), Châteaubriant, Choletais, Segréen, Mayenne, Sarthe, La Roche-sur-Yon, Vendée (Pays de la Loire), Vitré, Redon, Ploërmel (Bretagne), Yssingeaux (Auvergne),Beaujolais-Val-de-Saône, Oyonnax, Ambérieu, Bourgoin-La-Tour-du-Pin
Lagny (IDF), Saint-Nazaire, la Roche-sur-Yon, Vendée (Pays de la Loire), Rennes, Vitré, Ploërmel, Vannes (Bretagne), Saintonge, La Rochelle (Poitou-Charentes), autour de Bordeaux, Bayonne (Aquitaine), Montauban (Midi-Pyrénées), Narbonne, Nîmes, Béziers, Sète, Perpignan (Languedoc-Roussillon), Manosque, Cannes, Aix-en-Provence, Salon-de-Provence, Toulon, Fréjus, Draguignan (PACA), Corse,Genevois-Français, Chablais, Voiron, Tarentaise
Axe 1
Axe
2
Axe 3
La Châtre, Argenton-sur-Creuse (Centre), Louhans, Decize (Bourgogne), Carhaix (Bretagne), Charentes (Poitou-Charentes), Nord-Est-de-la-Dordogne, Terrasson (Aquitaine), Bellac, Aubusson (Limousin), Mauriac, Saint-Flour, Dompierre-sur-Besbre, Ambert (Auvergne)
IDF dont Paris,Reims, Tours, Orléans, Dijon, Lille, Nancy, Metz, Strasbourg, Mulhouse, Nantes, Rennes, Bordeaux, Toulouse, Montpellier, Aix-en-Provence, MarseilleLyon, Grenoble, Annecy, (Chambéry, Saint-Étienne)
Vallée-de-la-Meuse, Marne (Champagne-Ardennes), Saint-Quentin (Picardie), Le Havre (Haute-Normandie), Vierzon, Châteauroux (Centre), Vire, Alençon (Basse-Normandie), Le Creusot, Montceau-les-Mines (Bourgogne), Dunkerque (Nord-Pas-De-Calais), Longwy, Bassin-Houiller (Lorraine), Montbéliard (Franche-Comté), Mauriac, Thiers (Auvergne), Paris, Vitry, Saint-Denis (IDF),Roanne, (Saint-Étienne)
Nancy, Saintonge, La Rochelle (Poitou-Charentes), Bordeaux, Tarbes, Lourdes (Midi-Pyrénées), Mauriac, Saint-Flour (Auvergne), Carcassonne, Narbonne, Alès, Nîmes, Béziers, Montpellier, Sète, Perpignan (Languedoc-Roussillon), Cannes, Menton, Nice, Arles, Marseille, Toulon, Fréjus (PACA), Corse, Paris, Lille, Valenciennois (NPDC),Aubenas
Lagny (IDF), Saint-Nazaire, la Roche-sur-Yon, Vendée (Pays de la Loire), Rennes, Vitré, Ploërmel, Vannes (Bretagne), Saintonge, La Rochelle (Poitou-Charentes), autour de Bordeaux, Bayonne (Aquitaine), Montauban (Midi-Pyrénées), Narbonne, Nîmes, Béziers, Sète, Perpignan (Languedoc-Roussillon), Manosque, Cannes, Aix-en-Provence, Salon-de-Provence, Toulon, Fréjus, Draguignan (PACA), Corse,Genevois-Français, Chablais, Voiron, Tarentaise
Axe 1
Axe
2
Axe 3
La Châtre, Argenton-sur-Creuse (Centre), Louhans, Decize (Bourgogne), Carhaix (Bretagne), Charentes (Poitou-Charentes), Nord-Est-de-la-Dordogne, Terrasson (Aquitaine), Bellac, Aubusson (Limousin), Mauriac, Saint-Flour, Dompierre-sur-Besbre, Ambert (Auvergne)
IDF dont Paris,Reims, Tours, Orléans, Dijon, Lille, Nancy, Metz, Strasbourg, Mulhouse, Nantes, Rennes, Bordeaux, Toulouse, Montpellier, Aix-en-Provence, MarseilleLyon, Grenoble, Annecy, (Chambéry, Saint-Étienne)
Vallée-de-la-Meuse, Marne (Champagne-Ardennes), Saint-Quentin (Picardie), Le Havre (Haute-Normandie), Vierzon, Châteauroux (Centre), Vire, Alençon (Basse-Normandie), Le Creusot, Montceau-les-Mines (Bourgogne), Dunkerque (Nord-Pas-De-Calais), Longwy, Bassin-Houiller (Lorraine), Montbéliard (Franche-Comté), Mauriac, Thiers (Auvergne), Paris, Vitry, Saint-Denis (IDF),Roanne, (Saint-Étienne)
Nancy, Saintonge, La Rochelle (Poitou-Charentes), Bordeaux, Tarbes, Lourdes (Midi-Pyrénées), Mauriac, Saint-Flour (Auvergne), Carcassonne, Narbonne, Alès, Nîmes, Béziers, Montpellier, Sète, Perpignan (Languedoc-Roussillon), Cannes, Menton, Nice, Arles, Marseille, Toulon, Fréjus (PACA), Corse, Paris, Lille, Valenciennois (NPDC),Aubenas
Axe 1
Axe
2
Axe 3
La Châtre, Argenton-sur-Creuse (Centre), Louhans, Decize (Bourgogne), Carhaix (Bretagne), Charentes (Poitou-Charentes), Nord-Est-de-la-Dordogne, Terrasson (Aquitaine), Bellac, Aubusson (Limousin), Mauriac, Saint-Flour, Dompierre-sur-Besbre, Ambert (Auvergne)
IDF dont Paris,Reims, Tours, Orléans, Dijon, Lille, Nancy, Metz, Strasbourg, Mulhouse, Nantes, Rennes, Bordeaux, Toulouse, Montpellier, Aix-en-Provence, MarseilleLyon, Grenoble, Annecy, (Chambéry, Saint-Étienne)
Vallée-de-la-Meuse, Marne (Champagne-Ardennes), Saint-Quentin (Picardie), Le Havre (Haute-Normandie), Vierzon, Châteauroux (Centre), Vire, Alençon (Basse-Normandie), Le Creusot, Montceau-les-Mines (Bourgogne), Dunkerque (Nord-Pas-De-Calais), Longwy, Bassin-Houiller (Lorraine), Montbéliard (Franche-Comté), Mauriac, Thiers (Auvergne), Paris, Vitry, Saint-Denis (IDF),Roanne, (Saint-Étienne)
Nancy, Saintonge, La Rochelle (Poitou-Charentes), Bordeaux, Tarbes, Lourdes (Midi-Pyrénées), Mauriac, Saint-Flour (Auvergne), Carcassonne, Narbonne, Alès, Nîmes, Béziers, Montpellier, Sète, Perpignan (Languedoc-Roussillon), Cannes, Menton, Nice, Arles, Marseille, Toulon, Fréjus (PACA), Corse, Paris, Lille, Valenciennois (NPDC),Aubenas
Cergy, Poissy, Les Mureaux, Roissy (IDF), Wissembourg, Guebwiller, Thann, Saint-Louis, Altkirch, Haguenau, Saverne, Molsheim, Sélestat (Alsace),Morteau, Pontarlier, Saint-Claude (Franche-Comté), Châteaubriant, Choletais, Segréen, Mayenne, Sarthe, La Roche-sur-Yon, Vendée (Pays de la Loire), Vitré, Redon, Ploërmel (Bretagne), Yssingeaux (Auvergne),Beaujolais-Val-de-Saône, Oyonnax, Ambérieu, Bourgoin-La-Tour-du-Pin
Zones industrielles en déclin
Axe 1
Axe
2
Axe 3
Zones rurales Attractivité métropolitaine
Attractivité présentielleavec dynamisme
économique
Attractivité présentielle avec fragilités sociales
Zones industrielles productives
Zones industrielles en déclin
Axe 1
Axe
2
Axe 3
Axe 1
Axe
2
Axe 3
Zones rurales Attractivité métropolitaine
Attractivité présentielleavec dynamisme
économique
Attractivité présentielle avec fragilités sociales
Zones industrielles productives
28
2.2.4. Schéma projetant les régions sur les axes de l’ACP
Axe 1
Axe
2
Axe 3
Ile-de-FranceAlsace
AuvergneLimousinMidi-PyrénéesAquitaine
AquitaineRhône-Alpes
Languedoc-RoussillonPACACorse
PicardieNord-Pas-de-Calais
LorraineChampagne-Ardennes
BourgogneAuvergne
Centre
Ile-de-FranceRhône-AlpesAlsacePays-de-la-LoireFranche-Comté
CorseLanguedoc-RoussillonPACAMidi-Pyrénées
Axe 1
Axe
2
Axe 3
Axe 1
Axe
2
Axe 3
Ile-de-FranceAlsace
AuvergneLimousinMidi-PyrénéesAquitaine
AquitaineRhône-Alpes
Languedoc-RoussillonPACACorse
PicardieNord-Pas-de-Calais
LorraineChampagne-Ardennes
BourgogneAuvergne
Centre
Ile-de-FranceRhône-AlpesAlsacePays-de-la-LoireFranche-Comté
CorseLanguedoc-RoussillonPACAMidi-Pyrénées
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2.3. La classification ascendante hiérarchique Les méthodes de classification ascendante hiérarchique constituent en quelque sorte la traduction algorithmique de l’adage selon lequel « qui se ressemble s’assemble ». À l’étape initiale, les 348 zones d’emploi constituent chacune une classe. À la fin, elles figurent toutes dans une seule classe. Il va s’agir alors de déterminer le nombre de classes « idéal » qui correspond au mieux à notre territoire. Le but premier de cette classification est de situer les zones d'emploi de Rhône-Alpes parmi les 348 zones nationales. Le second est de voir comment se comportent les zones d'emploi rhônalpines entre elles, si elles sont indépendantes ou fortement liées par exemple.
2.3.1. Arbre de la CAH et test du nombre de classes
Malgré le manque de lisibilité apparent de cet arbre, des groupes de zones d'emploi apparaissent assez rapidement. Certaines zones d'emploi se détachent fortement des autres de par leur singularité : Paris, notamment, forme assez longtemps une classe à elle toute seule et peine à se regrouper avec les autres zones d'emploi. Les zones d'emploi d’Alsace (sauf Strasbourg et Mulhouse) et du nord-est de la Lorraine ont aussi de fortes particularités et créent une classe à elles seules. Les zones d’emploi corses constituent également un groupe à part, et au sein de cet ensemble, Corte rejoint ses voisines assez lentement. Pour obtenir une partition de nos 348 zones d’emploi, il suffit de couper l’arbre de classification par une droite verticale. Le problème concret est de savoir à quel niveau de l’arbre il faut couper. Plusieurs choix sont possibles pour obtenir un nombre suffisant de classes, qui seraient très différentes entre elles, mais à l’intérieur desquelles les zones d’emploi se ressembleraient le plus possible. On a testé plusieurs possibilités. Par exemple, si on coupe l’arbre pour obtenir quatre classes, on obtient la carte de France suivante avec Paris en rose, les métropoles et les zones un peu particulières, comme l’Île-de-France, l’Alsace et la frontière suisse, en rouge, les zones du sud de la France et du littoral atlantique en jaune, et les zones du nord de la France en bleu.
30
Typologie des zones d’emploi en quatre classes
Cette analyse fait apparaître trois tendances : le cas particulier de Paris, le phénomène de métropolisation, et l’attractivité du Sud de la France et de la façade atlantique. Mais on se rend compte que le découpage en quatre classes n’est pas assez fin. Après plusieurs essais, la meilleure partition de nos 348 zones d’emploi françaises nous a semblé être celle qui regroupait les zones d’emploi en 18 classes. Cependant, certaines d’entre elles ne sont composées que d’un seul individu : Paris, Lagny-sur-Marne et Roissy-en-France. Par souci de clarté dans l’analyse, nous avons décidé de regrouper ces trois zones avec celles de Nanterre, Boulogne-Billancourt, Vitry-sur-Seine, Créteil, Montreuil, Saint-Denis, et Orly pour former la classe « métropole parisienne ». Toutes ces zones d'emploi regroupées "de force" possédaient de très fortes similitudes. Par ailleurs, nous avons également regroupé la zone d’emploi de Corte avec les autres zones d’emploi corses. Cette zone d’emploi avait les même caractéristiques que les autres zones d’emploi corses, mais formait une classe à part du fait de sa composante universitaire et de la présence de nombreux étudiants. Nous l’avons malgré tout regroupé avec les autres zones d’emploi corses. Nous obtenons alors 14 classes dans lesquelles nos 348 zones d'emploi se situent. Une des limites importantes de ce genre d’analyse est de savoir à quel moment on obtient le nombre de classes idéal. Certains individus vont être très représentatifs de leur classe, avec des caractéristiques qui expliquent bien le fait qu’ils appartiennent à cette classe. D’autres, au contraire, vont être associés à une classe avec laquelle ils n’ont pas de nombreuses caractéristiques communes, mais qui reste la classe avec laquelle ils sont le plus proche. Le choix du nombre de classes se fait du point de vue des problématiques, chaque classe correspondant à des enjeux qui appellent des politiques d’aménagements différenciées. L’échelon d’intervention privilégié est celui de la région, et plus particulièrement ici de la région Rhône-Alpes.
Source : Insee
© IG
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© IG
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2.3.2. Typologie nationale en 14 classes
Typologie nationaledes zones d'emploi
Métropole parisienneCouronne sud-ouest parisienneGrande banlieue parisienneMétropoles régionalesÉtalement péri-métropolitainFranges du NordIndustriel à redynamiserRural à redynamiserRural à orientation présentielleBassin méditerranéenAlsaceFrontière suisseAlpes CentralesCorse
14 types d'attractivité selon les territoires
Source : Insee
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N-In
see
2009
Montceau-les-Mines
Le Charolais
MâconDompierre-sur-Besbre
Lons-le-Saunier Saint-
Claude
Bourg-en-Bresse
Beaujolais-Val-de-SaôneVichy
Lozère
Aubenas
Oyonnax
Saint-Étienne Vienne-Roussillon
Annonay
Drôme-Ardèche-
nordRomans-
St-Marcellin
Drôme-Ardèche-centre
Loire-centre
Thiers
Le Puy-en-Velay
Yssingeaux
OrangeBagnols-sur-Cèze
Alès
Drôme-Ardèche-sud
Gap
Voiron
Belley
Bourgoin-La Tour-du-Pin
GenevoisFrançais
Chablais
Vallée del'Arve
Briançon
Maurienne
Tarentaise
Roanne
AnnecyAmbérieu
Lyon
Chambéry
Grenoble
Crest-Die
Ambert
Digne
Métropoles régionalesÉtalement péri-métropolitainRural à orientation présentielleBassin méditerranéenIndustriel à redynamiserRural à redynamiserFranges du NordFrontière suisseAlpes Centrales
Rhône-Alpes : 27 territoires répartis en sept types d'attractivité
Source : Insee
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i. Une première approche à l’aide de la projection des classes sur les axes de l’ACP
Axe 1
Axe
2
Axe 3
Métropole parisienneCouronne sud-ouest parisienneMétropoles régionalesGrande banlieue parisienne
Rural à redynamiserRural à orientation présentielleÉtalement péri-métropolitainIndustriel à redynamiser
Bassin méditerranéenCorseÉtalement péri-métropolitainRural à orientation présentielle
Franges du NordIndustriel à redynamiserRural à redynamiser
AlsaceFrontière suisseÉtalement péri-métropolitainCouronne sud-ouest parisienneGrande banlieue parisienne
Bassin méditerranéenCorseRural à orientation présentielleMétropoles régionales
Axe 1
Axe
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Axe 3
Axe 1
Axe
2
Axe 3
Métropole parisienneCouronne sud-ouest parisienneMétropoles régionalesGrande banlieue parisienne
Rural à redynamiserRural à orientation présentielleÉtalement péri-métropolitainIndustriel à redynamiser
Bassin méditerranéenCorseÉtalement péri-métropolitainRural à orientation présentielle
Franges du NordIndustriel à redynamiserRural à redynamiser
AlsaceFrontière suisseÉtalement péri-métropolitainCouronne sud-ouest parisienneGrande banlieue parisienne
Bassin méditerranéenCorseRural à orientation présentielleMétropoles régionales
Rappel du résultat synthétique déterminé après l’ACP :
Zones industrielles en déclin
Axe 1
Axe
2
Axe 3
Zones rurales Attractivité métropolitaine
Attractivité présentielleavec dynamisme
économique
Attractivité présentielle avec fragilités sociales
Zones industrielles productives
Zones industrielles en déclin
Axe 1
Axe
2
Axe 3
Axe 1
Axe
2
Axe 3
Zones rurales Attractivité métropolitaine
Attractivité présentielleavec dynamisme
économique
Attractivité présentielle avec fragilités sociales
Zones industrielles productives
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ii. Présentation détaillée de la typologie des zones d'emploi en 14 classes Nous allons à présent décrire les 14 types d’attractivité en dégageant les enjeux pour ceux qui se situent dans la région Rhône-Alpes. SEPT TYPES D’ATTRACTIVITÉ EN RHÔNE-ALPES
Métropoles régionales (38 zones d’emploi dont Lyon, Grenoble, Annecy, Chambéry, Saint-Étienne, et Drôme-Ardèche-centre - incluant la commune de Valence - en Rhône-Alpes)
• Hausse continue de la population depuis 1962, mais solde migratoire négatif aujourd’hui • Attractivité sur les étudiants, mais perte de cadres et de 25-39 ans qui continuent à y travailler mais s’installent à l’extérieur • Actifs fortement diplômés • Présence de grands groupes français (fort rayonnement économique) et nombreux emplois de cadres, de professions intermédiaires et de fonctions de prestations intellectuelles, de gestion, et de recherche • Créations d’entreprises et établissements mobiles En province, un ensemble de grandes villes, de Lille à Marseille, de Brest à Strasbourg, présente une attractivité de type métropolitain. Dans l'ensemble de ces territoires, la part des emplois dans les activités de gestion, de prestations intellectuelles et de recherche est plus élevée qu'en moyenne nationale. Le taux d'encadrement et la part des actifs diplômés de l'enseignement supérieur sont particulièrement forts. La présence d'une main d'œuvre qualifiée est due en partie à l'implantation de succursales de grands groupes français et étrangers. Près de 39 % des salariés de cet ensemble de métropoles dépendent d'un groupe français, contre 30 % au niveau national, et 14 % travaillent pour un établissement appartenant à un groupe étranger, contre 12 % en moyenne nationale. L'importante mobilité des établissements entre 2000 et 2006 et le taux de créations d'entreprises élevé en 2007 ont contribué au renouvellement du tissu économique. La plupart des métropoles régionales, pôles universitaires, attirent des étudiants, notamment Toulouse, Lille, Lyon et Bordeaux. Toutefois, dans cet ensemble, certaines villes, comme Annecy, Valence, Montbéliard ou Mulhouse, moins pourvues d’établissements d’enseignement supérieur, voient leurs étudiants les quitter. Par ailleurs, les métropoles régionales perdent des cadres, des professions intermédiaires et des jeunes actifs de 25 à 39 ans : ils viennent y travailler, mais préfèrent s'installer à la périphérie. Du fait de leur configuration, les zones d’emploi de Toulouse, Annecy, Chambéry, L’Étang-de-Berre, Fos-sur-Mer, Pau et Valence font figure d'exception, en gagnant simultanément des cadres, des professions intermédiaires et des habitants de 25 à 39 ans. L'enjeu, pour les métropoles de Rhône-Alpes, est de renforcer leurs fonctions métropolitaines en faisant preuve de complémentarité, de préserver la cohérence sociale et territoriale avec leurs périphéries et de maîtriser l'étalement urbain.
Étalement péri-métropolitain (32 zones d’emploi dont Beaujolais-Val-de-Saône, Ambérieu, Belley, Bourgoin-La-Tour-du-Pin, Voiron, Romans-Saint-Marcellin, Vienne-Roussillon, Drôme-Ardèche-nord, Annonay, et Loire-centre en Rhône-Alpes)
• Zones d'emploi ayant un profil rural jusqu'en 1975 avec exode rural, puis hausse de la population de manière régulière grâce à l'étalement urbain et tout particulièrement grâce à l’arrivée de personnes de 25 à 39 ans et de leurs enfants • Solde migratoire positif • Attractivité pour toutes les populations, sauf les étudiants
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• Population active mobile (hausse du taux de sortie des actifs entre 1999 et 2006 : les actifs sortent de plus en plus de leur zone d’habitation pour aller travailler en partie vers les grandes métropoles de leur région) • Développement du tissu économique par arrivées et créations d'établissements • Hausse de l’emploi tertiaire, notamment santé-action sociale, éducation-formation et services de proximité • Territoires peu touchés par la pauvreté Autour de certaines grandes villes, comme Lyon, Bordeaux, Rennes et Nantes, plusieurs zones d'emploi sont agglomérées et constituent l’étalement péri-métropolitain. Elles ont en commun un solde migratoire positif et élevé, avec des gains de populations particulièrement forts autour de Nantes et Rennes. Ces territoires attirent tous types de populations, employés, retraités, autres inactifs, artisans, mais plus particulièrement les professions intermédiaires et les cadres qui se retirent des grandes villes voisines. En hausse depuis 1962, la progression de la population de ces zones s'est encore accentuée entre 1999 et 2006 (+ 10 %). Cette augmentation va de pair avec celle de la part des actifs travaillant hors de la zone (+ 5 points, contre + 3 sur l'ensemble de la France). Cet essor de la population a favorisé le développement entre 1999 et 2006 de l'emploi tertiaire, notamment dans les domaines de la santé et de l'éducation. Dans cet ensemble de territoires « péri-métropolitains », le taux de chômage et la part des ménages à bas revenus sont relativement faibles. Le taux de créations d'entreprises reste timide, tout juste égal à la moyenne nationale (11 %). L’enjeu pour les zones d'emploi « péri-métropolitaines » de Rhône-Alpes est double : maintenir et développer des activités de production (agricoles et industrielles) et renforcer le maillage de pôles de services intermédiaires, en maîtrisant l’urbanisation autour d’une offre de transports collectifs cohérente.
Industriel à redynamiser (87 zones d’emploi dont Roanne et Bourg-en-Bresse en Rhône-Alpes)
• Légère hausse de la population depuis 1962 et solde migratoire positif • Légère attractivité pour les plus de 55 ans, pour les retraités et les autres inactifs • Zones d'emploi fortement ouvrières • Fonctions de fabrication et d’entretien-réparation bien présentes • Recours à l’intérim • Tissu productif en déclin : faible mobilité des établissements, peu de créations d’entreprises, emploi industriel en baisse Tout en préservant leurs activités industrielles, une centaine de zones d'emploi de type « industriel à redynamiser » développent parallèlement une économie plus résidentielle. Depuis 1962, la population n'a augmenté que très légèrement. En 2006, le solde migratoire reste positif, avec l'arrivée de personnes de plus de 55 ans, de retraités et d'autres inactifs. Les anciens agriculteurs, employés et ouvriers représentent près des trois quarts des retraités. Malgré l'arrivée de ces populations, l'emploi dans le secteur tertiaire, notamment dans les services de proximité et la santé, a nettement moins augmenté qu'en moyenne nationale entre 1999 et 2006 (+ 12 %, contre + 15 %). La part des activités de fabrication et celle des ouvriers sont encore très élevées en 2006, en dépit de la baisse de l'emploi industriel depuis 30 ans. Dans ces territoires, le taux de création d'entreprises et la mobilité des établissements sont relativement faibles. Trait caractéristique des territoires industriels, près de la moitié des salariés travaillent pour un établissement contrôlé par une entreprise extérieure à la zone. Par ailleurs, dans cet ensemble de territoires, la hausse du nombre de familles monoparentales sur courte ou longue période est moins importante que dans le reste de la France. Entre 1999 et 2006, le nombre de femmes au chômage diminue en moyenne de 11 %, soit plus qu'au niveau national (-7 %). Enfin, avec l'intensification et l'allongement des déplacements domicile-travail, quelques zones de cet ensemble, comme Bourg-en-Bresse, Quimper, Sud Deux-Sèvres, etc., gagnent des habitants de 25 à 39 ans qui viennent s'y installer avec leurs enfants. Dans une économie en constante mutation, l’enjeu pour les zones d'emploi de Roanne et Bourg-en-Bresse en Rhône-Alpes est de favoriser les activités résidentielles, tout en maintenant et modernisant leur base économique.
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Rural à orientation présentielle (31 zones d’emploi dont Aubenas et Crest-Die en Rhône-Alpes)
• Population en baisse jusqu’en 1999, puis forte croissance entre 1999 et 2006 • Solde migratoire positif et attractivité pour les retraités, mais aussi les artisans, les employés, les professions intermédiaires et les cadres • Taux de vieillissement encore élevé en 2006, mais en baisse entre 1999 et 2006 • Agriculture encore présente, mais parallèlement, développement économique (construction, santé, services de proximité) et touristique • Tourisme plutôt saisonnier avec résidences secondaires, part importante des CDD • Essor du nombre de résidences secondaires ces dernières années d’où secteur de la construction bien implanté • Part importante des retraites dans les revenus Dans une trentaine de zones d'emploi de type « rural à orientation présentielle », comme Agen, Mont-de-Marsan, Cahors, la population, qui stagnait jusqu'en 1999, rebondit entre 1999 et 2006. Le solde migratoire est positif et élevé en 2006. Les retraités ne sont pas les seuls à s'installer sur ces territoires ; des artisans, des employés, des professions intermédiaires et des cadres viennent également y habiter. Ainsi, le taux de vieillissement (le rapport entre les personnes de plus de 60 ans et celles de moins de 20 ans) a fortement diminué sur la période récente, même s'il reste encore élevé en 2006. Dans cet espace, l'agriculture est encore bien présente, mais laisse peu à peu sa place aux secteurs de la construction, de la santé et des services de proximité. La forte capacité d'accueil des touristes, la part importante des résidences secondaires et la faible mobilité des actifs font de ces zones des territoires tournés vers l'économie présentielle. En Rhône-Alpes, la force des zones d'emploi d'Aubenas et Crest-Die est fondée sur un niveau d'économie présentielle important, permettant de satisfaire sur place les besoins des nouveaux habitants et des touristes. Leur enjeu est de préserver l’environnement sur lequel se fonde leur attractivité dans une perspective de développement soutenable.
Bassin méditerranéen (26 zones d’emploi dont Drôme-Ardèche sud en Rhône-Alpes)
• Essor démographique continue depuis 1962 • Attractivité pour les touristes, les retraités, mais aussi pour les actifs cadres, professions intermédiaires ou employés • Créations d’entreprises et forte mobilité des établissements • Part importante des services de proximité et de la gestion • Hausse récente de l’emploi dans les fonctions construction, culture-loisirs et fabrication • Forte précarité de la population (taux de chômage élevé et particulièrement pour les femmes et les 25 ans et plus, bas revenus, RMI) • La nature et l’héliotropisme jouent un rôle dans l’attractivité de ce territoire Une trentaine de zones d'emploi, situées pour la plupart dans le bassin méditerranéen, se caractérisent par un essor démographique continu depuis 1962. La situation géographique en fait une destination privilégiée pour les touristes, les retraités, mais aussi pour les actifs, cadres, professions intermédiaires ou employés. La population active a fortement augmenté entre 1999 et 2006, mais les nombreuses créations d'entreprises et l'importante mobilité des établissements lui permettent de travailler sur place. Les services de proximité et les activités de gestion se sont développés dès le début des années 80 et occupent aujourd'hui une part élevée de l'emploi. Dans l'éducation, les effectifs ont également fortement augmenté depuis 1982, mais représentent encore en 2006 une faible part de l'emploi total. Plus récemment, l'emploi dans la construction, dans la culture et dans la fabrication augmente. Cependant, le taux de chômage, la part de la population à bas revenus et des personnes percevant le RMI sont élevés, notamment dans les zones d'emploi d'Alès, Béziers, Sète, Nîmes, Perpignan, Arles et Avignon. Le principal enjeu pour Drôme-Ardèche sud en Rhône-Alpes est de préserver la cohésion sociale. Le territoire doit faire face à l'arrivée d'actifs en quête d'un emploi, en continuant à développer l'économie présentielle, mais également les activités industrielles et de services de haute technologie.
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Frontière suisse
(7 zones d’emploi dont Oyonnax, Genevois-Français, Chablais, et Vallée de l'Arve en Rhône-Alpes)
• Essor démographique depuis 1962 et solde migratoire positif • Attractivité pour les jeunes actifs (25-39 ans), les cadres, les professions intermédiaires, les ouvriers, et les Suisses • Travailleurs transfrontaliers • Revenus élevés et population de plus en plus riche (évolution importante du revenu moyen entre 1995 et 2005) • Fabrication et industrie de haute technologie très présentes, donc ouvriers (qualifiés) et intérim • Hausse de l’emploi dans le bâtiment, la santé et les prestations intellectuelles depuis 1982 • Même si le chômage a augmenté depuis 2000, il reste encore faible en 2008 • Taux d'activité élevé des 55-64 ans Dans l'espace frontalier avec la Suisse, de Morteau en Franche-Comté à la Vallée de l'Arve en Rhône-Alpes, la population ne cesse d'augmenter depuis 1962. L'arrivée de jeunes actifs de 25 à 39 ans, de cadres, de professions intermédiaires, d'ouvriers, et de Suisses contribue à cet essor démographique. Avec l'arrivée de ces catégories de populations, les revenus ont fortement augmenté au cours des dix dernières années. Un emploi sur cinq appartient au domaine de la fabrication, et l'industrie de haute technologie est bien représentée. Dans les domaines du bâtiment, de la santé et des prestations intellectuelles, l'emploi a progressé entre 1982 et 1999. Malgré une hausse du chômage depuis 2000, il reste encore faible en 2008, en partie grâce aux emplois transfrontaliers croissants. En Rhône-Alpes, l'enjeu pour les territoires situés autour de la frontière suisse est de trouver un meilleur équilibre au sein du développement de la métropole franco-valdo-genevoise. Pour cela, l'implantation d'entreprises industrielles et de services de haute technologie de part et d'autre de la frontière et le maintien de la qualité de la vie face à la croissance des navettes domicile-travail et face à la pression à la hausse des prix de l'immobilier sont les piliers incontournables du développement économique et durable de demain. Le désenclavement de la zone d’emploi d’Oyonnax est également essentiel si elle veut profiter de la dynamique créée par Genève. Par ailleurs, la mono-spécialisation industrielle d’Oyonnax et de la Vallée de l’Arve, source de fragilité, doit s’estomper au profit d’une diversification des activités.
Alpes centrales (4 zones d’emploi dont Tarentaise et Maurienne en Rhône-Alpes)
• Hausse continue de la population, notamment depuis 1975 • Solde migratoire positif • Attractivité pour les étrangers, les employés et les 25-39 ans • Tourisme développé (résidences secondaires et autres), d’où beaucoup de CDD, d’employés et d’artisans • Part importante des services de proximité et de la culture-loisirs • Indicateurs de pauvreté et taux de chômage moins élevés qu’ailleurs Les zones d'emploi des Alpes Centrales, Tarentaise et Maurienne en Rhône-Alpes, Briançon en Provence-Alpes-Côte d'Azur (type auquel se rattache également Menton), sont caractérisées par un tourisme très développé. En 2006, les services de proximité et les activités de culture-loisirs occupent une place importante dans l'emploi, tout comme les artisans et les salariés sous contrat à durée déterminée. Cependant, l'emploi dans les services de proximité est resté stable depuis 1999. Les indicateurs de pauvreté et le taux de chômage sont moins élevés dans ces territoires que sur l'ensemble de la France. En 2006, le solde migratoire est positif, avec l'arrivée d'étrangers et d'employés. Maintenir la pluriactivité (tourisme/agriculture), développer le tourisme estival, en préservant l'environnement, et favoriser le maintien sur place de résidents permanents, actifs ou retraités, avec
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des services de proximités tout au long de l'année, permettraient aux zones d'emploi d'assurer un certain équilibre entre les saisons et de préserver leur cadre de vie. LES TYPES D’ATTRACTIVITÉ HORS RHÔNE-ALPES
Métropole parisienne (10 zones d’emploi)
• Hausse continue de la population depuis 1962, mais solde migratoire négatif avec le départ d’actifs de plus de 40 ans et de retraités • Noyau rayonnant • Attractivité pour les étudiants, les cadres, les étrangers, et pour les grandes entreprises • Salaires élevés • Part importante de CDI • Services à forte intensité de connaissance de haute technologie et fonctions de gestion et de prestations intellectuelles très présentes • Densités de population et d'emploi élevées Paris et les zones d'emploi les plus proches, comme Nanterre, Boulogne-Billancourt, Vitry-sur-Seine, Créteil, Orly, etc., délimitent, dans notre typologie, la métropole parisienne. Avec une densité économique de 2 900 emplois par kilomètre carré, un salaire horaire brut de plus de 19 euros en 2005, très largement supérieur à la moyenne française, et une part importante de contrats à durée indéterminée, ce territoire attire de nombreux cadres, des étudiants et des étrangers. Les fonctions de gestion (chefs d'entreprise, cadres dirigeants et financiers, etc.) et de prestations intellectuelles (avocats, interprètes, architectes, etc.) sont très bien représentées. Les emplois dans les services à forte intensité de connaissance de haute technologie, tels que les télécommunications, les activités informatiques et la recherche et développement, représentent 6 % des emplois, le double de la moyenne nationale. La métropole parisienne attire également des entreprises, souvent à la recherche d'une main d'œuvre qualifiée. Cependant, certains facteurs poussent une partie de la population, notamment les actifs de plus de 40 ans et les retraités, à quitter le territoire, d’où un solde migratoire négatif depuis plusieurs années.
Couronne sud-ouest parisienne (7 zones d’emploi)
• Hausse de population spectaculaire depuis 1962, mais solde migratoire négatif avec le départ de plus de 40 ans • Attractivité pour les cadres et plus généralement les actifs diplômés de l’enseignement supérieur • Grands établissements de recherche • Salaires élevés et revenus des populations résidentes élevés • Forte mobilité des actifs (entrées et sorties) À l'ouest et au sud de la métropole parisienne, les zones d'emploi de Cergy, Poissy, Les Mureaux, Versailles, Orsay, Dourdan et Evry (couronne sud-ouest parisienne) forment un ensemble dont la trajectoire démographique depuis 40 ans est assez spectaculaire (figure 2). De 643 000 habitants en 1962, cette « couronne sud-ouest parisienne » est peuplée en 2006 de 1 755 000 habitants, soit presque le triple. Les grands établissements de recherche (CEA, CNRS, INRA) et les salaires élevés attirent notamment des cadres ou des actifs diplômés de l'enseignement supérieur. La mobilité des actifs est particulièrement forte. Le cadre de vie amène une population aux revenus relativement élevés à s'y installer. Toutefois, 57 % des actifs travaillent hors de la zone et près de la moitié des emplois sont occupés par des actifs habitant à l'extérieur. Comme pour la métropole parisienne, les plus de 40 ans ont tendance à quitter la ceinture sud-ouest parisienne. Malgré près de 19 % de nouveaux arrivants en 2006, le solde migratoire de cet espace est négatif.
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Grande banlieue parisienne (18 zones d’emploi)
• Forte hausse de population depuis 1962, mais solde migratoire négatif avec le départ de retraités • Grands groupes étrangers • Attractivité pour les jeunes actifs (25-39 ans) et leurs enfants, les professions intermédiaires et les employés • L'étalement urbain est réalisé depuis longtemps avec une vague importante en 1982 qui continue actuellement mais de manière moindre. • Population relativement jeune • Part des logements individuels en hausse depuis 1999 • Forte mobilité des actifs • L'emploi est très orienté tertiaire (forte hausse dans l’éducation par exemple depuis 1982), ce sont des emplois stables et bien payés • Les revenus sont encore élevés, mais hausse récente des personnes au RMI et du nombre de familles monoparentales Autour de la métropole parisienne et de sa couronne sud-ouest, un ensemble de zones d'emploi forme la grande banlieue parisienne, qui dépasse les limites régionales de l'Île-de-France et s'étend notamment en Picardie et en Haute-Normandie. Siège de grands groupes étrangers, cette grande banlieue parisienne comprend une part importante de professions intermédiaires et d'employés. Toutefois, avec 45 % d'actifs qui travaillent en-dehors de ce territoire (en augmentation de 13 points depuis 1990) et 29 % des emplois pourvus par des actifs venant de l'extérieur, les migrations alternantes sont très élevées ici encore. Entre 1962 et 2006, la population a presque doublé, mais le solde migratoire est là encore négatif. De jeunes actifs de 25 à 39 ans élisent domicile avec leurs enfants dans cette grande banlieue parisienne. Depuis 1999, la part des logements individuels est en hausse. En 2006, ils représentent 60 % des logements, contre 55 % en moyenne nationale. L'emploi dans l'éducation s'est fortement développé depuis 1982, en augmentation de 64 %. Malgré un revenu fiscal médian encore élevé en 2005, les populations couvertes par le RMI ont augmenté entre 2002 et 2005 et la part des familles monoparentales ne cesse de progresser depuis 1990. Le taux de chômage des personnes de moins de 50 ans s’est, lui aussi, accru entre 1990 et 2006.
Rural à redynamiser (48 zones d’emploi)
• Baisse continue de la population depuis 1962 avec toutefois une légère hausse entre 1999 et 2006 et solde migratoire positif • Attractivité pour les retraités, les plus de 55 ans, les artisans et les agriculteurs • Taux de vieillissement encore élevé en 2006, mais en baisse depuis 1999 • Forte présence de retraités et d’agriculteurs • Territoires peu touchés par la pauvreté Dans une cinquantaine de zones d'emploi de type « rural à redynamiser », la population est en baisse constante depuis 1962, avec toutefois une légère hausse sur la période récente 1999-2006. Le solde migratoire est en moyenne positif sur l'ensemble de ces territoires, avec des gains de populations élevés pour certaines zones de Bretagne, comme Morlaix ou Pontivy-Loudéac. L'arrivée de personnes de plus de 55 ans, de retraités, d'autres inactifs, d'artisans, d'agriculteurs, mais également d'Anglais, notamment dans les zones de Bellac ou Rochechouart dans le Limousin, ou en Haute-Charente, contribuent à cette hausse de population. Le taux de vieillissement, en baisse depuis 1999, reste toutefois élevé en 2006. Les retraités représentent plus du tiers de la population de plus de 15 ans. Avec une hausse du revenu fiscal médian entre 2000 et 2005 et une part plutôt faible de ménages à bas revenus, la population est moins touchée par la pauvreté que celle des territoires des franges du Nord. L'agriculture représente 11 % de l'emploi total, contre seulement 6 % en moyenne nationale.
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Franges du Nord (21 zones d’emploi)
• Déclin démographique depuis 1975 et solde migratoire négatif (aucune attractivité) • Déclin économique • Lourd passé industriel (d’où part importante d’ouvriers : actifs comme retraités) et fonctions de fabrication, de transport-logistique et d’entretien-réparation très présentes • Zones sinistrées et précaires (fort taux de chômage depuis longtemps, même s’il diminue plus fortement qu’au niveau national entre 2000 et 2008, bas revenus, RMI) • Territoire vieillissant (part des retraités en hausse) • Familles monoparentales • Développement des services de proximité Un ensemble, constitué d'une vingtaine de zones d'emploi situées principalement sur les franges du Nord de la France et marquées par un lourd passé industriel, est affecté par la baisse de sa population depuis la fin des années 70. Le solde migratoire est négatif, quels que soient l'âge et la catégorie socio-professionnelle. Ces territoires sont très exposés au vieillissement de la population. Entre 1999 et 2006, le taux de vieillissement augmente de 3 points, alors qu'il est stable sur l'ensemble de la France, et la part des retraités est également en hausse. Encore aujourd'hui, les activités de fabrication, de transport de personnes et de marchandises, et d'entretien-réparation sont très présentes. Les ouvriers constituent près du tiers des emplois. Les indicateurs de pauvreté sont particulièrement élevés sur ces territoires. Les bas revenus concernent 18 % de la population, soit 6 points de plus qu'en moyenne nationale. Les personnes percevant le RMI représentent 5 % de la population, près du double du niveau national. La part des familles monoparentales est de 9 %, contre 8 % sur l'ensemble de la France. En 2008, le taux de chômage atteint 11 %, avec des pointes dans les zones d'emploi de Calaisis, Lens-Hénin et Sambre-Avesnois, mais diminue plus fortement qu'en moyenne nationale depuis 2000. Par ailleurs, depuis 1999, la part des actifs travaillant à l'extérieur de cet espace augmente et les services de proximité se développent. Les zones d’emploi concernées poursuivent ainsi leur reconversion, à des rythmes différents.
Alsace (12 zones d’emploi)
• Hausse de la population depuis 1962, mais solde migratoire légèrement négatif • Attractivité pour toutes les populations, sauf pour les étudiants • Travailleurs transfrontaliers • Salaires horaires élevés et part importante de CDI • Taux de chômage en hausse depuis 2000, mais tout de même inférieur à la moyenne nationale en 2008 Les zones d'emploi alsaciennes (sauf Strasbourg et Mulhouse) ainsi que Sarreguemines et le Bassin Houiller en Lorraine se caractérisent par des mouvements migratoires modestes au cours des quarante dernières années. Avec des salaires horaires en moyenne plus élevés qu'au niveau national et une proportion importante de contrats à durée indéterminée, les salariés bénéficient d'une situation stable. En partie dû au nombre important de travailleurs transfrontaliers, le revenu médian est plus élevé qu'en moyenne nationale et la part des populations à bas revenus ou touchant le RMI est relativement faible. Toutefois, le taux de chômage est en hausse depuis 2000, même s'il reste à un niveau inférieur à la moyenne nationale en 2008.
Corse (7 zones d’emploi)
• Hausse de la population depuis 1962 et solde migratoire positif • Attractivité pour toutes les populations, et notamment les retraités • Tourisme développé • Forte hausse de l’emploi entre 1999 et 2006, plus particulièrement dans la construction et dans la gestion
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• Taux de chômage en baisse depuis 2000, même s’il reste supérieur à la moyenne nationale en 2008 • Pauvreté : part importante de ménages à bas revenus, mais personnes percevant le RMI en baisse depuis 2002 La Corse constitue un espace à part, attirant à la fois touristes et retraités. Entre 1999 et 2006, l'emploi total a augmenté de 26 %, contre seulement 9 % au niveau national. Tous les domaines, sauf l'agriculture, sont concernés, mais plus particulièrement ceux de la construction et de la gestion. Ainsi, depuis 2000, le chômage diminue, même s'il reste plus élevé que sur l'ensemble de la France en 2008. En ce qui concerne les indicateurs de pauvreté, la Corse se rapproche plutôt des zones du pourtour méditerranéen, avec un nombre important de ménages à bas revenus, même si les personnes percevant le RMI ont fortement diminué entre 2002 et 2006.
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iii. Présentation schématique de la typologie des zones d'emploi en 14 classes
Le phénomène Paris-Île-de-France :
1 Métropole parisienne 2 Couronne sud-ouest parisienne 3 Grande banlieue parisienne
La concentration sur Paris des « fonctions de commandement », des centres de décision des grandes firmes internationales et des universités et grandes écoles renommées placent Paris, les zones d'emploi qui l’entourent et leur étalement au-delà de la région Île-de-France dans une situation unique en France. Première métropole de l’Union européenne, Paris est la seule ville française qui jouisse d’un rayonnement à l’échelle mondiale et que l’on peut ainsi qualifier de « ville globale ». En termes d’attractivité, les enjeux de la métropole parisienne et de ses couronnes sont multiples. La saturation des réseaux de transports atteint un point critique, du fait de la croissance des navettes domicile-travail. Le développement de la mixité des fonctions urbaines et des populations, constitue également un défi, pour préserver la qualité de la vie et la cohésion du territoire.
Les grandes villes :
4 Métropoles régionales 5 Étalement péri-métropolitain
123
4
44 4 4 4
4 45
4 5 44
4 4 4 45 4 4
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4 4 4 5 44
44 5
4 4 44
23 1
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Les autres grandes villes constituent la classe des métropoles régionales. Elles font réseau dans l’Hexagone. Certaines entraînent autour d’elles des zones d’étalement péri-métropolitain. Rhône-Alpes possède une armature métropolitaine et un péri-métropolitain complémentaire : c’est une caractéristique majeure de l’organisation territoriale de la région. L’enjeu pour les métropoles régionales, qui ont tiré profit ces dernières années des politiques de décentralisation et jouissent de réputations d'attractivité est de renforcer leurs fonctions métropolitaines, de préserver la cohérence sociale et territoriale avec leurs périphéries et de maîtriser l’étalement urbain.
Les synergies géographiques :
Mis à part les zones marquées par la métropolisation, une France du nord-est et dans une moindre mesure du nord-ouest et du centre, peu attractive, s’oppose au sud et en particulier au bassin méditerranéen très attractif. Au nord, les trois types de territoires restent très marqués par leur passé industriel ou rural. Dans une économie en constante mutation, pour renouer avec la croissance de l’emploi et de la population, ils sont handicapés par une image de faible attractivité. Ils ne peuvent seulement se résigner à devenir les lointaines banlieues des métropoles, mais doivent maintenir et moderniser leur base économique, tout en favorisant les activités présentielles et en préservant l’environnement, dans une optique de développement durable et endogène. Incontestablement, les territoires du Sud de la France ont su tirer parti de leur situation géographique en attirant non seulement des touristes et des retraités, mais également des actifs. L'enjeu pour ces territoires est désormais de pouvoir faire face à l'arrivée d'actifs en quête d'un emploi, en continuant à développer l'économie présentielle, mais également en faisant émerger des activités industrielles et de service de haute technologie.
6
7
9
8
10
6 Franges du Nord 9 Rural à orientation présentielle7 Industriel à redynamiser 10 Bassin méditerranéen8 Rural à redynamiser
vs
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Les particularités locales :
11 Alsace 12 Frontière suisse 13 Alpes Centrales 14 Corse
Les particularités locales apparaissent comme étant les zones frontalières et la spécificité Corse. Le type « Frontière suisse » s’apparente pour certaines de ses caractéristiques au périmètre autour de Genève. Les Alpes Centrales ont une forte orientation touristique.
11
12
14
13
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Rhône-Alpes dans l’ensemble de la France métropolitaine :
Caractère urbain
4 Métropoles régionales 5 Étalement péri-métropolitain
On pourrait même rattacher au caractère urbain le type « Frontière suisse » qui peut s’apparenter au périmètre autour de Genève. Reconversion industrielle
7 Industriel à redynamiser Le Sud
9 Rural à orientation présentielle 10 Bassin méditerranéen
Les particularités
12 Frontière suisse 13 Alpes Centrales
La région Rhône-Alpes possède six types d’attractivité, et deux zones d’emploi (Roanne et Bourg-en-Bresse) de type « Industriel à redynamiser » en manque d’attractivité.
64
44 4 4 4
4 45
4 5 7 44
4 4 4 45 4 4 12
4 7 7 124 4
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45
2.3.3. Aide à l'explication de la constitution des classes Nous avons réalisé d'autres analyses pour compléter et expliquer au mieux les classes telles qu'elles avaient été constituées.
i. Les profils démographiques des classes Le profil démographique de chaque classe est défini par l'indicateur qui rapporte leur population à l'un des recensements à la moyenne des populations de l'ensemble des recensements de 1962 à 2006. Les graphiques montrent clairement quelles ont été les évolutions de population dans chaque classe depuis 1962. Même si au sein d’une classe, certaines zones d’emploi peuvent ne pas subir exactement la même trajectoire démographique que la classe avec laquelle elles sont regroupées, dans l’ensemble, ces trajectoires démographiques sont assez représentatives de celles de chaque zone d’emploi. On perçoit bien sur ces graphiques la croissance de population forte et continue depuis 1962 des territoires de la couronne sud-ouest parisienne, du bassin méditerranéen et de la frontière suisse. De même, on remarque nettement la baisse de population des zones des franges du nord depuis 1975. On distingue enfin le rebond des territoires du rural à orientation présentielle depuis 1999.
Graphiques des profils démographiques de 1962 à 2006
N.B. : sur les graphiques, les profils démographiques des types sont les moyennes simples des profils des zones d'emploi qui les composent.
Source : Insee, Recensements de la population de 1962 à 2006
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Source : Insee, Recensements de la population de 1962 à 2006
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Alsace Frontière suisseAlpes Centrales CorseBassin méditerranéen Ensemble
46
ii. L’analyse des rangs des moyennes
Classement des types d’attractivité selon les principaux indicateurs d’attractivité3
3 Dans ce tableau, figurent les principaux indicateurs d’attractivité, témoignant d’une dynamique, par opposition aux facteurs d’attractivité qui, quant à eux, expliquent en partie l’attractivité d’un territoire.
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N.B. : les indicateurs popmoyXX (population en 19XX/moyenne des populations de 1962 à 2006) sont à interpréter dans leur ensemble, constituant un profil démographique, ascendant, descendant ou autres. Ils correspondent aux indicateurs expliqués dans la précédente partie i. L'analyse des rangs des moyennes des principaux indicateurs d’attractivité nous permet de voir les domaines (en lignes) dans lesquels chacun des groupes de territoires (en colonne) exerce ou pas une influence. Les ensembles « Métropole parisienne » et « Couronne sud-ouest parisienne » ne sont pas très attractives sur le plan démographique : elles arrivent souvent dans les dernières en termes de taux de solde migratoire. Cependant, dans le domaine du travail, elles arrivent aux premiers rangs, avec notamment des actifs très mobiles qui entrent ou sortent du territoire pour travailler. À l’inverse, les zones d’emploi du type « Étalement péri-métropolitain » semblent très attractives en termes de population : taux de solde migratoire en tête pour presque toutes les catégories de population. L’attractivité économique est également présente avec des créations d’entreprises et des établissements mobiles. L’ensemble « Rural à orientation présentielle » est attractive également du point de vue de la population, mais n’est pas encore très attractif dans les autres domaines, mis à part peut-être celui du tourisme. Le type « Bassin méditerranéen » est plutôt attractif dans le domaine démographique, mais l’est également dans les domaines de l’économie, avec des créations d’entreprises et des établissements mobiles, et du travail, avec une hausse de sa population active. Les Alpes Centrales sont en tête de classement pour les activités touristiques. En Corse, les catégories sociales de professions intermédiaires, ouvriers, employés, artisans, et retraités ont fortement progressé entre 1999 et 2006. De plus, le tourisme y tient une place importante. A contrario, le type « Franges du Nord » manque d’attractivité en termes de population et le type « Rural à redynamiser » est peu attractif dans les domaines de l’économie et du travail.
iii. Les types de territoires par région Le tableau suivant met en évidence les types d’attractivité très présents dans chaque région (lecture en ligne). Par exemple, la région Rhône-Alpes comprend 27 zones d'emploi au total, dont 10 ont une attractivité de type « Étalement péri-métropolitain » et 6 de type « Métropoles régionales ». Les zones d'emploi de cette région se partagent en 7 types différents d'attractivité. Rhône-Alpes apparaît alors comme une région constituée de territoires diversifiés, puisqu’elle se situe au 1er rang des régions françaises. Cependant, si l'on fait le rapport du nombre de classes sur le nombre de zones d'emploi (=7/27), la région se situe seulement au 11ème rang des régions françaises, loin derrière le Limousin qui dispose de 4 types différents d’attractivité pour seulement 8 zones d’emploi. Certaines régions sont très spécifiques, comme par exemple la Corse qui possède un type d’attractivité qu’on ne retrouve dans aucune autre région, ou encore l’Alsace qui est composée à plus de 80 % de zones d’emploi de type « alsacien », type qu’on observe aussi uniquement en Lorraine. Ce tableau permet également de déceler la concentration de certains types d’attractivité dans certaines régions (lecture en colonne). Par exemple, le type d’attractivité « Étalement péri-métropolitain » est plus particulièrement présent en Rhône-Alpes, Aquitaine, Bretagne et Pays-de-la-Loire. De même, le type « Rural à orientation présentielle » est plus présent en Aquitaine et Midi-Pyrénées que dans les autres régions. À l’inverse, le type d'attractivité "Métropoles régionales" est réparti dans 20 régions différentes. Il se situe ainsi au premier rang des types d'attractivité si l'on fait le rapport du nombre de régions sur le nombre de zones d'emploi de ce type (=20/38). Enfin, on peut noter le caractère spécifique des territoires situés autour de Paris ou autour de la frontière suisse, qui, de par leur géographie, sont situés dans une ou deux régions seulement.
48
Classement des types d’attractivité selon les régions
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200
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tion
3. Les perspectives À la demande de la Région Rhône-Alpes, l’étude va être prolongée en y introduisant ses territoires d’action, les CDDRA (Contrats de Développement Durable Rhône-Alpes). Les CDDRA n’auront aucune influence sur la typologie, mais seront seulement projetés en individus supplémentaires. Les types d’attractivité seront donc inchangés par rapport à cette étude sur les zones d’emploi, mais les CDDRA pourront être caractérisés, ce qui permettra d’éclairer l’intervention publique dans chacun d’entre eux.