MARS 2014MARS 2014
COLUMBIACOLUMBIACHEVALIERS DE COLOMB
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La mission fondatrice de lâabbĂ© McGivney Ă©tait dâassurer un meilleur avenir financier aux membres et Ă leurs familles.
132 ans plus tard, la mission se poursuit.
Trouver un agent en visitant le site kofc.org ou en téléphonant au 1-800-345-5632
ASSURANCE VIE ASSURANCE INVALIDITĂ SOINS DE LONGUE DURĂE RENTES DE RETRAITE
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CHEVALIERS DE COLOMB
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COLUMBIAM A R S 2 0 1 4 ⊠V O L U M E 9 4 ⊠N U M à R O 3
A R T I C L E S
Les ChrĂ©tiens comme ciblesUne entrevue avec lâanalyste chevronnĂ© John Allen sur lapersĂ©cution subie par les chrĂ©tiens dans le monde.PAR LâĂQUIPE DE COLUMBIA
LâIncarnation de la CharitĂ©Des Chevaliers sauvent des vies en donnant des organes deleur vivant.PAR MIKE LATONA
Donner vie Ă lâĂvangilePremier grand film sur la vie du Christ Ă voir le jour de-puis plus de 10 ans, Le Fils de Dieu met en scĂšne JĂ©suset sa mission salvatricePAR KRIS DMYTRENKO
Les hĂ©ros du cĆur et de la chaleurDes Chevaliers du Maryland entretiennent la flamme endistribuant du bois de chauffage aux personnes dans lebesoin.PAR PATRICK SCALISI
Discerner les fruits de lâĂąge numĂ©riqueNous faisons un usage plus judicieux de la technologiequand nous reconnaissons Ă quel point celle-ci influencenotre vision du monde.PAR LâABBĂ JONAH LYNCH
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S E C T I O N S
Construire un Monde MeilleurLe renouvellement de la vie de famillechrĂ©tienne est favorisĂ© du fait de la re-connaissance que la dignitĂ© et lâamourhumains est enracinĂ©e en Dieu.PAR CARL A. ANDERSON
Apprendre la foi, vivre la foiPour que les familles sâĂ©panouissent,les pĂšres sont appelĂ©s Ă sâintĂ©grerpleinement dans la vie de leursfemmes et de leurs enfants.PAR MGR. WILLIAM E. LORI
Des pĂšres pour bien faireLa loi inscrite dans nos cĆurspeut aider Ă comprendre la naturedu mariage.PAR SERIF GIRGIS
RĂ©flexionFoi et science ensemble feront lalumiĂšre sur lâIncarnation et la rĂ©a-litĂ© de la vie in utero.PAR MURRAY JOSEPH CASEY, M.D.
Chevaliers Ă lâĆuvre
Nouvelles des ChevaliersLes Broncos de Denver ont aidĂ© Ă la distribution de manteaux avantle Super Bowl âą Toujours aussi bienapprĂ©ciĂ©, le programme dâassu-rances de lâOrdre enregistre une 13e
annĂ©e de croissance dâaffilĂ©e âą LesChevaliers marchent pour la vie, etles restrictions Ă lâavortement ga-gnent des appuis âą Trois ChevaliersnommĂ©s cardinaux âą Publicationdâune piĂšce de thĂ©Ăątre sur lâabbĂ©McGivney
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Michael Clagett, du Conseil 7870 Calvert (Maryland), coupe lebois que dâautres membres du Conseil vont ensuite fendre, livrer etcorder sur place au profit de concitoyens dĂ©munis.
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ĂDITORIAL
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POUR LA PLUPART des catholiquesdu monde occidental, le terme martyr,se rapportant Ă la foi chrĂ©tienne, Ă©voquesans doute les martyrs de lâĂglise primi-tive, de sainte AgnĂšs Ă saint Ătienne.Pour certains, ce peut ĂȘtre une Ă©vocationde quelquâun comme saint ThomasMore, patron des hommes dâĂtat et desavocats qui fut dĂ©capitĂ© en 1535. Tou-tefois, ce pourrait ĂȘtre surprenant dâap-prendre que les chrĂ©tiens mis Ă mortpour leur foi sont plus nombreux de nosjours quâau cours des premiers siĂšcles dela chrĂ©tientĂ© (cf. page 8). Tout au coursdes 19e et 20e siĂšcles, dâinnombrableschrĂ©tiens ont Ă©tĂ© tuĂ©s pour leur foi. Aucours des derniĂšres dĂ©cennies, nousavons Ă©tĂ© tĂ©moins de bĂ©atifications et decanonisations de centaines de martyrsprovenant de divers endroits dans lemonde, y compris la Chine, la CorĂ©e, leMexique, lâOuganda, dâUkraine et duVietnam.Ătant donnĂ©s les risques que les mino-
ritĂ©s chrĂ©tiennes continuent de vivre par-tout dans le monde, les paroles de JĂ©susĂ ses disciples deviennent beaucoup plussignifiantes : « Ă moins que le grain deblĂ© ne tombe en terre et ne meure, il de-meure un grain de blĂ©; mais sâil meurt, ilproduit beaucoup de fruits » (Jn 12, 24).Le tĂ©moignage devant la souffrance esttrĂšs fort, car il renouvelle inspire et ap-profondit davantage la foi des autres. Leterme grec pour « martyr », de fait, se tra-duit par « tĂ©moin ». Ce nâest pas par ha-sard que la foi la plus solide et les plusgrands saints se trouvent lĂ oĂč les chrĂ©-tiens ont vĂ©cu la persĂ©cution. Comme ledisait le fameux mot de Tertullien, unpĂšre de lâĂglise du troisiĂšme siĂšcle : « Lesang des martyrs est la semence delâĂglise ».Durant la premiĂšre annĂ©e de son
pontificat, Ă plusieurs occasions, lepape François a parlĂ© des martyrs delâĂglise. Ă Los Angeles, en juin dernier,il notait que, en confessant la foi ou endĂ©fendant la vĂ©ritĂ©, les martyrs mettent
en Ă©vidence le paradoxe de lâavertisse-ment de Christ : « Quiconque veutsauver sa vie la perd, mais qui veut per-dre sa vie pour moi la sauvera » (Lc 9,24). Et le pape a ajoutĂ© ceci : « Il y aaussi le martyre quotidien qui, peut-ĂȘtre, nâentraĂźne pas la mort, mais uneâperte de vieâ pour le Christ, en accom-plissant son devoir avec amour, selon lalogique de JĂ©sus, la logique du don, dusacrifice. » Plus prĂ©cisĂ©ment, le pape François
soulignait les mĂšres et les pĂšres qui « mettent concrĂštement leur foi en pra-tique pour le bien de leur famille. » cetĂ©moignage quotidien de foi et de fidĂ©-litĂ© au sein du mariage et de la vie fa-miliale est important notamment, car,comme le disait le bienheureux Jean-Paul II : « Lâavenir du monde et delâĂglise passe par la famille » (voir enpage 3; cf. Familiaris Consortio, 75). LamarĂ©e croissante de la laĂŻcitĂ© et delâĂ©chec de la famille vont de pair. Bienque les vies des chrĂ©tiens dâOccident nesoient pas en danger immĂ©diat, commedans plusieurs endroits du monde, lesgens de foi doivent de plus en plus af-fronter des menaces Ă la libertĂ© reli-gieuse et aux droits de conscience. Etce nâest pas par hasard que plusieurs deces diffĂ©rends sont justement concen-trĂ©s sur ce qui constitue « le bien-ĂȘtrede la famille ».En rĂ©ponse, les Chevaliers de Co-
lomb restent fixĂ©s sur le renforcementde la vie familiale, la pratique de la cha-ritĂ© et le progrĂšs constant du tĂ©moi-gnage chrĂ©tien. Alors que nousobservons le temps du carĂȘme et quenous nous concentrons sur le sacrificede Notre Seigneur, nous ferions bien deconsidĂ©rer comment porter notre pro-pre croix et exercer « notre martyre »quotidien auquel nous sommes appelĂ©s(cf. Lc 9, 23).âŠ
ALTON J. PELOWSKI
RĂDACTEUR EN CHEF
Le martyre au quotidienCOLUMBIA
ĂDITEURSChevaliers de Colomb
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ADMINISTRATEURS SUPRĂMESCHEVALIER SUPRĂME
Carl A. AndersonAUMĂNIER SUPRĂME
Mons. William E. Lori, S.T.D.DĂPUTĂ CHEVALIER SUPRĂME
Logan T. LudwigSECRĂTAIRE SUPRĂME
Charles E. Maurer Jr.TRĂSORIER SUPRĂME
Michael J. OâConnorAVOCAT SUPRĂME
John A. Marrella________
RĂDACTIONAlton J. PelowskiRĂDACTEUR EN CHEF
Andrew J. MattDIRECTEUR DE LA RĂDACTION
Patrick ScalisiRĂDACTEUR EN CHEF ADJOINT
Kaitlyn LandgrafASSISTANTE Ă LA RĂDACTION
LâabbĂ© Michael J. McGivney (1852-90),ApĂŽtre de la jeunesse, protecteur de la vie familiale
et fondateur des Chevaliers de Colomb,intercédez pour nous.
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POUR COMMUNIQUER AVEC NOUSPAR LA POSTE:
COLUMBIAKnights of Columbus1 Columbus Plaza
New Haven, CT 06510-3326TĂLĂPHONE:
203.752.4398TĂLĂCOPIEUR:
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SI VOUS DĂMĂNAGEZ
Prévenez votre conseil. Envoyez votre nouvelleadresse et votre étiquette à :
Dept. of Membership Records [service de dossiers de membres], PO Box 1670,New Haven, CT, 06507-0901, USA, ou par cour-
riel Ă [email protected]________
Copyright © 2014Tous droits réservés
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EN PAGE COUVERTUREUn réfugié irakien brandit une croix en bois tandis
quâun autre fidĂšle montre une photo dâun prĂȘtre catholique tuĂ© Ă Beyrouth, au Liban, le 7 novembre2010. Les deux hommes faisaient partie dâun groupe
venu pleurer la perte de 46 camarades chrétiens, assassinés dans une église, à Bagdad. C
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CONSTRUIRE UN MONDE MEILLEUR
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LE 27 AVRIL, lâĂglise cĂ©lĂ©brera la cano-nisation du bienheureux Jean-Paul II. Cesera une occasion de joie pour les Che-valiers de Colomb, puisquâil fut le pre-mier pape Ă sâassocier de si prĂšs delâOrdre. Au cours du pontificat de Jean-Paul II, qui a durĂ© plus de 26 ans, nousavons le privilĂšge de collaborer avec luidans beaucoup de rĂ©alisations impor-tantes, parmi lesquelles la restauration dela façade de la basilique Saint-Pierre.Nous avons Ă©galement collaborĂ© de prĂšsavec lui dans la promotion du mariage,de la famille et de la culture de la vie, aumoyen de notre parrainage de lâInstitutJean-Paul II pour les Ă©tudes du mariageet de la famille. Et du fait que les Che-valiers ont apportĂ© un campus de lâinsti-tut Ă Washington, en 1988. DĂ©sormaisil existe des centres de lâinstitut en Aus-tralie, au Mexique, au BrĂ©sil, en Es-pagne, au BĂ©nin et en Inde.En 1994, dans sa Lettre aux familles,
le pape Jean-Paul II Ă©crit que parmi lessentiers de lâĂglise, « la famille se trouvela premiĂšre et la plus importante » (2).Lâengagement de Jean-Paul II envers leministĂšre de la Famille a occupĂ© uneplace centrale dans sa vocation tout aucours de sa vie de prĂȘtre.Trente-cinq ans avant la Lettre aux fa-
milles, il enseigna Ă lâuniversitĂ© de Lu-blin, sur la maniĂšre dâintĂ©grer la doctrinecatholique dans la vie des couples dejeunes couples mariĂ©s. Il a compris quelâenseignement moral catholique Ă©taittrop souvent perçu comme nĂ©gatif. Denombreuses annĂ©es avant le Concile Va-tican II, il a Ă©crit que le rĂŽle de lâĂglisenâest pas simplement « dâordonner oudâinterdire », mais aussi « dâexpliquer »
et de « justifier », car la morale catho-lique repose « sur une base » qui sâavĂšrepositive. Jean-Paul II a vouĂ© son ministĂšre pres-
bytĂ©ral Ă accompagner les couples mariĂ©spour quâils prennent en charge leur res-ponsabilitĂ© de ce quâil dĂ©crivait ainsi :« introduire lâamour dans lâamour ». Ilentendait par lĂ que lâamour entre mariet femme devrait ĂȘtre incorporĂ© danslâamour du PĂšre rĂ©vĂ©lĂ© en son Fils, JĂ©susChrist. Cette façon de considĂ©rer le ma-riage trouvait une place importante danslâĆuvre du Synode des Ă©vĂȘques de 1980sur la famille. Aussi a-t-elle servi de fon-dement Ă lâexhortation apostolique deJean-Paul II qui suivit en 1981, intitulĂ©eFamiliaris Consortio. Dans ce docu-ment, le pape pose la base solide sur la-quelle il « introduit lâamour danslâamour ». Il y soulignait que lâamour setrouve la caractĂ©ristique fondamentale dela personne crĂ©Ă©e Ă lâimage et Ă la ressem-blance de Dieu.Le Seigneur a appelĂ© lâhomme Ă lâexis-
tence par amour et « lâappelait en mĂȘmetemps pour lâamour ». Il poursuit :« Dieu est amour et il vit en lui-mĂȘmeun mystĂšre de communion personnelledâamour. En crĂ©ant lâhumanitĂ© delâhomme et de la femme Ă son image eten la conservant continuellement danslâĂȘtre, Dieu inscrit en elle la vocation, etdonc la capacitĂ© et la responsabilitĂ© cor-respondantes, Ă lâamour et Ă la commu-nion. Lâamour est donc la vocationfondamentale et innĂ©e de tout ĂȘtre hu-main » (11).Les philosophes anciens dĂ©finissaient
lâĂȘtre humain comme Ă©tant un « animalrationnel » â lâanimal pensant. Le pape
Jean-Paul II nous a mis au dĂ©fi de perce-voir en la personne beaucoup plus,comme quelquâun qui est dĂ©fini parlâamour. Comprendre la personne seloncet esprit nâenlĂšve rien Ă la raison, carlâamour et la vĂ©ritĂ© sont insĂ©parables.Nous sommes appelĂ©s Ă aimer de ma-niĂšre vraiment et authentiquement hu-maine, Ă aimer de maniĂšre Ă©minemmentraisonnable.Dans Evangelii Gaudium, le pape
François nous rappelle que « lâĂvangilenous offre lâoccasion de vivre une vie Ă un niveau supĂ©rieur » (10), mais que« nos frĂšres et sĆurs vivent sans la force,la lumiĂšre et la consolation nĂ©es de lâami-tiĂ© avec JĂ©sus Christ » (49). Ă lâaide de cette lumiĂšre, nous recon-
naissons que la crise affectant la famillechrĂ©tienne actuelle est liĂ©e au manquedâamitiĂ© authentique avec le Christ.Sous la direction du pape François,
nous sommes prĂȘts Ă faire face Ă ce dĂ©fiavec une urgence plus grande encore.FondĂ© sur les principes de charitĂ© etdâunitĂ© par un prĂȘtre qui, comme Jean-Paul II, dĂ©diait son ministĂšre au soutiendes familles catholiques, lâOrdre pour-suivra son Ćuvre de guĂ©rison de notreculture blessĂ©e en « introduisant lâamourdans lâamour ».GrĂące Ă lâintercession du bienheureux
Jean-Paul II et le vĂ©nĂ©rable MichaelMcGivney, plusieurs milliers de Cheva-liers de Colomb continuent dâagir en tĂ©-moins de « force, de lumiĂšre et deconsolation » pour nos frĂšres et sĆurspartout dans le monde.
Vivat Jesus!
« Introduire lâamour dans lâamour »
Le renouvellement de la vie de famille chrétienneest favorisé du fait de la reconnaissance que la
dignitĂ© et lâamour humains est enracinĂ©e en Dieu
par le Chevalier SuprĂȘme, Carl A. Anderson
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APPRENDRE LA FOI, VIVRE LA FOI
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NOTE DE LA RĂDACTION : Cet article est lacinquiĂšme tranche dâune sĂ©rie spĂ©ciale surla spiritualitĂ© masculine.
IL Y A DES annĂ©es, quand jâĂ©tais sĂ©-minariste, jâai achetĂ© des billets lorsdâun tirage paroissial. En revenant Ă machambre, je les ai examinĂ©s plus atten-tivement. Une note en petits caractĂšresprĂ©venait : « Vous devez ĂȘtre prĂ©sentspour gagner. » Comme je ne pouvaispas ĂȘtre prĂ©sent lors du tirage, jâai jetĂ©les billets Ă la poubelle. Il semblait quecâest une drĂŽle de façon dâorganiser untirage, mais câest vraiment une bonnerĂšgle pour tout pĂšre. Quand il sâagitdâĂȘtre pĂšre, vous devez ĂȘtre prĂ©sentspour gagner.
UNE PRĂSENCE ACTIVEAfin de constater ce que signifie « ĂȘtreprĂ©sent » et « gagner » quand il sâagit dela paternitĂ©, voyons dâabord comme lespĂšres peuvent ĂȘtre absents. MĂȘmequand ils ne sont pas comptĂ©s parmiles statistiques stupĂ©fiantes des foyerssans pĂšre, les pĂšres peuvent ĂȘtre absentsphysiquement â soit quâils sont tropprĂ©occupĂ©s par leur travail ou quâils sedĂ©vouent trop aux activitĂ©s de loisirs.DeuxiĂšmement, ils peuvent ĂȘtre ab-sents de leurs femmes et de leurs en-fants sur le plan affectif. Si papa revientdu boulot pour sâendormir tous lessoirs sur le divan devant la tĂ©lĂ©, il nâestpas vraiment prĂ©sent Ă sa famille. UntroisiĂšme type dâ « absence paternelle »,câest manifester peu dâintĂ©rĂȘt pour lavie de leurs enfants â leurs hauts etleurs bas Ă lâĂ©cole, leurs prĂ©occupations
et leurs luttes, et mĂȘme leurs rĂ©ussites.Les pĂšres nĂ©gligent leurs familles Ă©ga-lement en laissant Ă leurs femmesseules certaines responsabilitĂ©s tellesque les travaux mĂ©nagers et la disci-pline.
Quand les pĂšres sont absents, queperdent-ils? Souvent, ils perdent lâaffec-tion de leurs femmes et de leurs en-fants, et se privent de la grande joie etdu grand dĂ©fi dâĂȘtre concernĂ©s par lacroissance et le cheminement de leursenfants. Il en rĂ©sulte quâils perdent lesens de leur identitĂ© et de leur valeurpropre. Trop souvent, les pĂšres absentsprĂ©cipitent lâĂ©chec de leur mariage etperdent la garde de leurs enfants. Etquâen perdent les enfants? PrivĂ©s de laprĂ©sence paternelle dont ils ont tantbesoin et quâils dĂ©sirent, les enfantspeuvent en ĂȘtre blessĂ©s et accablĂ©s deconflits. En fin de ligne, toute la fa-mille y perd quand papa est absent.
ArrĂȘtons-nous plutĂŽt Ă ce quâil en estquand le pĂšre est prĂ©sent Ă sa famille.Comme nous lâavons constatĂ©, un pĂšredoit ĂȘtre plus que prĂ©sent physique-ment â mais la prĂ©sence physiqueconstitue toutefois un bon pont de dĂ©-part. Il est important pour maman,papa et les enfants de passer du tempsau foyer. Il arrive souvent que parentset enfants soient tellement surchargĂ©squâils deviennent comme des bateauxpassant dans la nuit et quâils habitentla mĂȘme maison tout en Ă©tant presquedes Ă©trangers.
Lâun des moments les plus impor-tantes auxquels une famille peut parti-ciper ensemble câest le repas du soir.
Un pĂšre doit aussi y ĂȘtre engagĂ© avec safemme et ses enfants, manifestant sonintĂ©rĂȘt pour leurs activitĂ©s et prĂȘt Ă dis-cuter de choses importantes. Je mesouviens comment mon pĂšre mâa aidĂ©Ă comprendre les mathĂ©matiques et Ă quel point jâapprĂ©ciais sa prĂ©sence. LespĂšres devraient sâintĂ©resser activementaux activitĂ©s de loisirs de leurs enfantspar leur prĂ©sence aux joutes sportives,aux piĂšces de thĂ©Ăątre, et aux perfor-mances musicales.
Avec sa femme, le pĂšre devrait sâoc-cuper de la formation religieuse de sesenfants. Ce qui implique plus que deconduire les enfants Ă leurs classes deformation religieuse. Lâenseignementreligieux ne « colle » pas Ă moins queles parents ne manifestent activementleur propre foi. Et alors quâaujourdâhuibeaucoup de pĂšres sont souvent ab-sents de la messe du dimanche, il im-porte Ă©normĂ©ment que le pĂšre aidevraiment ses enfants Ă connaĂźtre le Sei-gneur et Ă aimer la foi de lâĂglise. LetĂ©moignage de maman et de papa quiprient et qui pratiquent leur foichaque jour est essentiel pour lâĂ©van-gĂ©lisation et lâinstruction religieuse deleurs enfants.
PATERNITĂ GAGNANTEQuand un pĂšre est prĂ©sent Ă sa famille,il a de meilleures chances de « gagner »lâaffection de sa femme et de ses en-fants. Toutefois comme toute autrechose dans la vie, gagner nâest pas tou-jours facile. Les membres de la famille
Ătre prĂ©sent pour gagnerPour que les familles sâĂ©panouissent, les pĂšres
sont appelĂ©s Ă sâintĂ©grer pleinement dans la viede leurs femmes et de leurs enfants
par Mgr. William E. Lori, AumĂŽnier SuprĂȘme
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Offertes en solidarité avec le pape François
APPRENDRE LA FOI, VIVRE LA FOI
INTENTIONS DU
SAINT-PĂRE
LâHOMME CATHOLIQUE DU MOIS
GĂNĂRALE : Pour que les droitset la dignitĂ© des femmes soientrespectĂ©s dans toutes les cultures.
MISSIONNAIRE : Pour que denombreux jeunes accueillent l'in-vitation du Seigneur Ă consacrerleur vie Ă l'annonce de l'Evangile.
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se disputent souvent Ă propos degrandes et de petites choses, tandis queles rivalitĂ©s et les jalousies ne sont parrares. Fils et filles se rebiffent parfoisdevant de sages rĂšgles instaurĂ©es par desparents qui les aiment. La tentation desâĂ©vader peut ĂȘtre forte sous prĂ©texteque : « Je travaille fort tous les jours âje pourrais me passer de ça! » Mais voilĂ que nous sommes au
cĆur de la question. MĂ©riter lâaffectionet lâamour de sa famille ne consiste passeulement Ă se donner une stratĂ©giepour rendre la vie de famille plus agrĂ©a-ble. Non. Lâimage gagnante proposĂ©edans lâĂvangile est celle du don de soi.Quand on additionne toutes les façons
selon lesquelles un pĂšre peut et devraitĂȘtre prĂ©sent Ă sa famille, elles donnentcomme somme plus que le don de sontemps et de son Ă©nergie. Gagner, en pa-ternitĂ©, se traduit plutĂŽt par la volontĂ©de se donner soi-mĂȘme du leverjusquâau coucher â devenir une vraieprĂ©sence et un don authentique Ă safemme et Ă ses ĂȘtres chers. Le don de soi, en effet, se trouve au
cĆur de chaque vocation. Notre foi re-pose sur le don du Christ de lui-mĂȘmesur la croix. Au baptĂȘme, nous sommesappelĂ©s Ă devenir comme le Christ etnous recevons la grĂące de faire de nosvies une offrande dâamour Ă Dieu etaux autres. Maris et femmes se don-
nent totalement lâun Ă lâautre dans lesacrement de mariage, sâouvrant lâun etlâautre Ă la beautĂ© de vies nouvelles, ledon des enfants. En se donnant chaquejour consciemment et continuellementau Christ, Ă lâĂglise et Ă leur famille, lesparents dĂ©couvrent le sentier de la sa-gesse nĂ©cessaire pour Ă©lever leurs en-fants dans la vĂ©ritĂ© et lâamour. Il estimpossible que les parents puissentprotĂ©ger leurs enfants de tout dangerou mĂȘme de du choix de mauvais sen-tiers au cours de leur vie. La patienceet le don de soi sans relĂąche, voilĂ laseule valeur qui en fin de ligne prĂ©vaut.Vous, les pĂšres, vous devez ĂȘtre prĂ©sentspour gagner!âŠ
John McKniff, O.S.A.(1905-1994)
JOHN JOSEPHMcKniff, naĂźt le 5 sep-tembre 1905, Ă Media, Californie. Il entredans lâordre des augustiniens et est or-donnĂ© en 1930. AprĂšs avoir enseignĂ© Ă lâuniversitĂ© Villanova et Ă New York, lepĂšre McKniff sâoffre pour la mission desPhilippines. Durant son sĂ©jour, il est vic-time dâun accident chimique qui lui en-dommage les poumons et les mĂ©decins luiconseillent de retourner aux Ătats-Unis,soupçonnant un dĂ©but de tuberculose.En 1939, le pĂšre McKniff est envoyĂ© Ă
Cuba. AprĂšs avoir enseignĂ© deux ans, ilest nommĂ© curĂ© dâune paroisse de laVieille Havane, oĂč sâĂ©panouit son zĂšlemissionnaire. Il organise plusieurs groupesde la LĂ©gion de Marie et des Jeunes ou-vriers catholiques et y fonde une Ă©colegratuite pour enfants pauvres.AprĂšs lâĂ©chec de lâinvasion de la Baie
des Cochons, en 1961, Fidel Castro or-donne Ă tous les prĂȘtres catholiques dequitter Cuba. Alors que le pĂšre McKniffse prĂ©pare Ă partir, Mgr Silvio Oddi, di-plomate du Vatican, lui tĂ©lĂ©phone : « Jâen-tends dire que vous quittez Cuba.Pourquoi? » demande Mgr Oddi. « Lesordres du provincial », rĂ©pond le pĂšreMcKniff. « Consentiriez-vous Ă rester Ă Cuba? » « Oui ». « Alors, au nom du
Saint-SiĂšge, restez Ă Cuba ».MalgrĂ© les menaces et lâemprisonne-
ment la faveur populaire fait en sorte quele pĂšre McKniff puisse demeurer au pays.Sept ans plus tard, les paroissiens leconvainquent de rendre visite Ă sa familleaux Ătats-Unis. Cependant Ă la fin de sonsĂ©jour, le gouvernement cubain lui inter-dira dây retourner. En 1972, le pĂšre McKniff demande
une nouvelle mission dans le nord duPĂ©rou. Aimant se promener dans les ruesen sombrero, il Ă©vangĂ©lise les pauvres etorganise des mouvements apostoliques. Ăcompter de 1993, il commence Ă souffrirdâarthrite et câest Ă contrecĆur quâil doitretourner aux Ătats-Unis. Durant son re-tour au PĂ©rou, il sâeffondre Ă Miami et ymeurt le 24 mars 1994. La cause de sa ca-nonisation a Ă©tĂ© lancĂ©e en 2000.âŠ
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NOUVELLES DES CHEVALIERS
MĂME SâILS Ă©taient en pleine prĂ©para-tion pour le Super Bowl, les membresdes Broncos de Denver ont pris le temps,le 28 janvier, de faire Ă©quipe avec lesChevaliers de Colomb afin de distribuerdes manteaux dâhiver aux Ă©lĂšves moinsfavorisĂ©s dâune Ă©cole de Jersey City, auNew Jersey.Alors quâun froid polaire sĂ©vissait, les
Chevaliers et les joueurs des Broncos ontdonnĂ© les vĂȘtements chauds dans le cadredu programme Des manteaux pour lesmĂŽmes et au profit des jeunes de lâĂ©cole Sa-cred Heart, qui accueille essentiellementdes Ă©lĂšves issus de familles Ă revenus mo-destes. Lâorganisme Catholic Athletes forChrist (Sportifs catholiques pour le Christ)ainsi que la fondation Jack et Linda DelRio ont Ă©galement parrainĂ© lâĂ©vĂ©nement. La distribution aura revĂȘtu une signifi-
cation particuliÚre pour Robert Ayers, ai-lier défensif des Broncos, qui a fréquentécette école dans sa jeunesse.« Rendre des service à la communauté
et aider un enfant Ă demeurer au chaud[...] cela est trĂšs important pour moi etaussi pour bien des familles, a dit lejoueur de football. Il est trĂšs difficile dâex-pliquer ce que je ressens [...] de revenir
ici, sur ces lieux mĂȘmes oĂč tout a com-mencĂ© pour moi. »Se sont joints Ă Robert Ayers pour la
distribution dâautres joueurs des Broncosainsi que des entraĂźneurs, dont le coor-donnateur de la dĂ©fense Jack Del Rio etsa femme, Linda. Le Chevalier suprĂȘmeCarl A. Anderson Ă©tait prĂ©sent, lui aussi,de mĂȘme que le receveur Ă©toile retraitĂ©des Mets de New York, Mike Piazza, etRay McKenna, prĂ©sident de CatholicAthletes for Christ (Sportifs catholiquespour le Christ).« Nous sommes reconnaissants Ă Jack et
Linda Del Rio, ainsi quâaux autres joueurset instructeurs des Broncos, pour avoir prisle temps, malgrĂ© leur horaire chargĂ©, denous aider Ă aider les enfants alors quenous connaissons un hiver particuliĂšre-ment rigoureux », a dĂ©clarĂ© le Chevalier su-prĂȘme Anderson.Depuis 2009, le programme Des man-
teaux pour les mĂŽmes a permis de fournirplus de 170 000 manteaux neufs Ă des en-fants dĂ©munis du Canada et des Ătats-Unis. Les Chevaliers et les Broncos avaientdĂ©jĂ fait Ă©quipe, par une journĂ©e enneigĂ©edâoctobre 2013, pour distribuer des man-teaux Ă Denver.âŠ
Les Broncos de Denver ont aidé à la distribution de manteaux avant le Super Bowl
Des responsables des Chevaliers de Colomb, des instructeurs et joueurs des Broncos de Denver,ainsi que diverses autres personnes ici au milieu dâĂ©lĂšves de lâĂ©cole Sacred Heart, Ă Jersey City(N.J.), le 28 janvier dernier, lors dâune distribution Des manteaux pour les mĂŽmes quia eu lieu juste avant la fin de semaine du Super Bowl.
Toujours aussi bien apprĂ©ciĂ©, le programme dâassurances de lâOrdre enregistre une 13e annĂ©e de croissance dâaffilĂ©e
LE PROGRAMME dâassurances desChevaliers de Colomb a terminĂ© 2013en enregistrant sa 13e annĂ©e de crois-sance dâaffilĂ©e, poursuivant ainsi sur lalancĂ©e qui a vu lâOrdre connaĂźtre uneaugmentation des ventes de 89 pourcent, depuis 2003.Lâan dernier, lâOrdre a vendu pour
prĂšs de 8,2 milliards $ dâassurance vie,amenant ainsi le total de nouvelles as-surances vendues au cours de la der-niĂšre dĂ©cennie Ă 72 milliards $. EndĂ©pit du ralentissement Ă©conomiquequi a suivi la « Grande RĂ©cession » de2008, lâOrdre a maintenu un taux decroissance annuel de 4,6 pour cent entermes de nouvelles polices, et Ă©misprĂšs de 93 000 nouveaux contrats en2013.« En 132 ans dâexistence, les Che-
valiers de Colomb ont aidĂ© les famillescatholiques Ă rĂ©pondre Ă leurs besoinsspirituels et financiers, tout en pour-suivant une Ćuvre caritative auprĂšs dela communautĂ© dans son ensemble »,a dĂ©clarĂ© le Chevalier suprĂȘme Carl A.Anderson.Carl Anderson a ensuite expliquĂ©
que ces ventes sans cesse plus Ă©levĂ©espermettent Ă lâOrdre dâaider « ses mem-bres Ă protĂ©ger leurs familles tout enpermettant du mĂȘme coup aux Cheva-liers de venir en aide aux plus dĂ©muniset dâappuyer les nombreuses Ćuvrespoursuivies par lâĂglise catholique ». Câest la 38e annĂ©e consĂ©cutive que
les Chevaliers de Colomb se voient dĂ©-cerner la note AA+ (SupĂ©rieure) parlâagence de notation A. M. Best, enraison de leur stabilitĂ© financiĂšre.Pour trouver un agent dâassurances,
allez sur la page dâaccueil en françaisdu site kofc.org, puis cliquez sur« Trouver un agent », Ă droite.âŠ
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NOUVELLES DES CHEVALIERS
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Les Chevaliers marchent pour la vie, et les restrictions Ă lâavortement gagnent des appuis
UN NOUVEAU sondage de lâinstitut Mariste menĂ© du 10 au15 dĂ©cembre en partenariat avec les Chevaliers de Colomb mon-tre quâaux Ătats-Unis, de plus en plus de gens sont prĂ©occupĂ©spar la prĂ©valence de lâavortement.LâenquĂȘte montre que 84 pour cent des AmĂ©ricains sont dâac-
cord pour limiter lâavortement aux trois premiers mois de la gros-sesse. Figurent parmi ces derniers de fervents partisans pro-choix,dont 58 pour cent appuieraient une telle limitation. Le sondagea Ă©galement montrĂ© que 74 pour cent des AmĂ©ricains sont pourlâinterdiction de lâavortement aprĂšs 20 semaines de grossesse, saufsi la vie de la mĂšre est en jeu ; 53 pour cent estiment que la viecommence dĂšs la conception ; et plus de 60 pour cent jugentimmoral lâavortement, de maniĂšre gĂ©nĂ©rale.« Les gens comprennent bien que lâavortement est un mauvais
choix pour tout le monde, et mĂȘme ceux qui le dĂ©fendent active-ment seraient prĂȘts Ă en restreindre lâaccĂšs ; il est donc temps pournos lĂ©gislateurs et nos tribunaux de prendre compte de cette nou-velle rĂ©alitĂ© », dĂ©clare le Chevalier suprĂȘme Carl A. Anderson.Un peu plus dâun mois aprĂšs le sondage Mariste, la Marche
pour la vie annuelle sâest dĂ©roulĂ©e le 22 janvier Ă Washington,D.C., alors quâon soulignait le 41e anniversaire de Roe c. Wade.MalgrĂ© le froid polaire et la neige, plusieurs dizaines de milliersde personnes se sont rassemblĂ©es afin de tĂ©moigner de leur en-gagement envers la saintetĂ© de la vie. Cet Ă©vĂ©nement annuel ainspirĂ© la tenue de plusieurs marches pro-vie similaires Ă travers
le pays, notamment sur la CĂŽte Ouest.Parmi la plĂ©iade dâĂ©vĂ©nements ayant lieu chaque annĂ©e Ă
Washington dans les jours prĂ©cĂ©dant la Marche, notons laConfĂ©rence sur la vie du cardinal OâConnor, Ă lâuniversitĂ©Georgetown. Des centaines dâĂ©tudiants de partout aux Ătats-Unis ainsi que des orateurs prestigieux se sont succĂ©dĂ© durantcet Ă©vĂ©nement en partie planifiĂ© et organisĂ© par le Conseil 6375Georgetown University.âŠ
Des Chevaliers universitaires avec une banniĂšre des Chevaliers de Colomble long de Constitution Avenue, Ă Washington, D.C., le 22 janvier.
TROIS DES NOMS qui figuraient sur la liste du pape Fran-çois Ă titre de nouveaux cardinaux apparaissent Ă©galement surla liste des membres des Chevaliers de Colomb.Le 22 fĂ©vrier, trois Chevaliers ont Ă©tĂ© faits cardinaux Ă lâoc-
casion du premier consistoire du pontificat de François. Lecardinal Leopoldo JosĂ© Brenes SolĂłrzano, de Managua, au Ni-caragua, est membre du Conseil 5972 John W. Adamson, Ă Miami. Le cardinal Orlando Beltran Quevedo, archevĂȘque dela ville de Cotabato, aux Philippines, est depuis 30 ans mem-bre des Chevaliers et il est aujourdâhui rattachĂ© au Conseil5351 All Graces, Ă Kidapawan. Enfin, le cardinal GĂ©rald Cy-prien Lacroix, archevĂȘque de QuĂ©bec, a adhĂ©rĂ© Ă lâOrdre en2003 et est membre du Conseil 6289 Charlesbourg.âŠ
Trois Chevaliers nommés cardinaux
Cardinal Brenes
Publication dâune piĂšce de thĂ©Ăątre sur lâabbĂ© McGivney
LE TEXTE DâUNE piĂšce sur lâabbĂ©McGivney qui avait Ă©tĂ© commandĂ©epar le Conseil suprĂȘme a rĂ©cemmentĂ©tĂ© publiĂ©. Ăcrite par le pĂšre domini-cain John Cameron, He was our Fa-ther (CâĂ©tait notre PĂšre), retrace la viede lâabbĂ© McGivney en huit tableauxreflĂ©tant le Connecticut du 19e siĂšcle.Conçue pour cinq comĂ©diens quijouaient chacun plusieurs rĂŽles, lapiĂšce a dâabord Ă©tĂ© jouĂ©e au congrĂšssuprĂȘme de Chicago, en 2005, puis lâannĂ©e suivante dansdes thĂ©Ăątres de New York et de New Haven. Le titre sâins-pire dâun tĂ©moignage de reconnaissance exprimĂ© Ă lâĂ©poque par les leaders de lâOrdre, Ă la mort de lâabbĂ©McGivney, en 1890.Membre dâune association dâauteurs dramatiques, le pĂšre
Cameron a fondĂ© en 1998 le Blackfriar Repertory Theatre,afin de faire revivre la tradition dominicaine des piĂšces Ă thĂ©-matique religieuse.âŠ
Cardinal Quevedo Cardinal Lacroix
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LES CHRĂTIENSCOMME CIBLESUne entrevue avec lâanalyste chevronnĂ© John Allen sur la persĂ©cution subie
par les chrétiens dans le monde
par lâĂ©quipe de Columbia
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Le nombre de chrétiens tués pour leur foi chaque année à traversle monde a atteint des niveaux sans précédent. Un plus grand
nombre de chrĂ©tiens ont Ă©tĂ© tuĂ©s Ă cause de leur foi au 20e siĂšcleque dans lâensemble des siĂšcles prĂ©cĂ©dents. Le pape François a attirĂ©lâattention sur le nombre de nouveaux martyrs. Par exemple, dansson message de lâAngĂ©lus du 23 juin 2013, il a dit : « Aujourdâhui,dans de nombreuses rĂ©gions du monde, il y a de nombreux, nom-breux [...] martyrs, qui sont conduits Ă la mort parce quâils nâontpas reniĂ© JĂ©sus Christ. Telle est notre Ăglise. Aujourdâhui nousavons plus de martyrs que pendant les premiers siĂšcles ! »Dans son livre The Global War on Christians : Dispatches from
the Front Lines of Anti-Christian Persecution [La Guerre globale contreles chrĂ©tiens : DĂ©pĂȘches depuis la ligne de front de la persĂ©cution an-tichrĂ©tienne] (Image, 2013), John Allen examine le phĂ©nomĂšne dela persĂ©cution des chrĂ©tiens tout en donnant la parole Ă cette nou-velle gĂ©nĂ©ration de martyrs chrĂ©tiens. Lâun des principaux journa-listes sur les questions du Vatican et le catholicisme, John Allensâest joint au Boston Globe le mois dernier Ă titre de correspondantse concentrant sur lâĂglise. Une Ă©quipe de Columbia a rencontrĂ©Allen pour sâentretenir avec lui au sujet de son livre.
COLUMBIA : Quâentendons-nous par « guerre globale » contreles chrĂ©tiens et quels sont les chiffres qui manifestent son Ă©tendu?
JOHN ALLEN : Le terme « guerre globale » permet de saisir le faitquâau dĂ©but du 21e siĂšcle nous sommes tĂ©moins de la montĂ©e detoute une nouvelle gĂ©nĂ©ration de martyrs chrĂ©tiens, et que cettepersĂ©cution implacable des chrĂ©tiens se produit partout dans lemonde sur une grande Ă©chelle.Il existe un grand nombre dâestimations qui rĂ©vĂšlent le nombre
de chrĂ©tiens tuĂ©s chaque annĂ©e pour des motifs reliĂ©s Ă leur foi. Lâes-timation la plus forte le chiffrerait Ă quelque 100 000 (ce chiffreprovient de Todd Johnson du Center for the Study of Global Chris-tianity â Centre pour lâĂ©tude du christianisme mondial). RodneyStark, en parle de quelques centaines dans son livre rĂ©cent. Lâesti-mation maximale nous rĂ©vĂšle quâil y a un chrĂ©tien par heure de tuĂ©Ă cause de sa foi; lâestimation minimale nous rĂ©vĂšle quâun chrĂ©tienpar jour est tuĂ© Ă cause de sa foi. La rĂ©alitĂ© doit probablement se si-tuer entre les deux extrĂȘmes. Mais mĂȘme lâestimation infĂ©rieure eststupĂ©fiante : un martyr par jour, tous les jours, chaque annĂ©e. Martin Lessenthin, ancien prĂ©sident de lâInternational Society
of Human Rights (La sociĂ©tĂ© internationale des droits delâhomme), a estimĂ© rĂ©cemment que 80 pour cent de toutes les ac-tions de discrimination religieuse de nos jours sont portĂ©es contredes chrĂ©tiens, ce qui nous indique que les chrĂ©tiens constituent legroupe religieux le plus persĂ©cutĂ© du monde.
COLUMBIA : Vous dites que la guerre livrĂ©e contre les chrĂ©tiensde par le monde constitue « la page dâhistoire la plus importanteque lâon nâait jamais Ă©crite en ce 21e siĂšcle. » Pourriez-vous expli-quer davantage cette affirmation?
JOHN ALLEN :Le fait central repose sur le phĂ©nomĂšne selon lequel,en Occident, nous cultivons une histoire erronĂ©e du christianisme.Câest-Ă -dire que, si vous demandez Ă un EuropĂ©en ou un AmĂ©ricaince qui leur vient Ă lâesprit quand vous dites « Christianisme, » il leurvient Ă lâesprit « richesse, pouvoir et privilĂšge social ». Par ailleurs,quand vous dites « persĂ©cution religieuse » il leur vient Ă lâesprit lesCroisades, les guerres de religion et lâInquisition â des chapitresdâhistoire oĂč la chrĂ©tientĂ© reprĂ©sentait fondamentalement lâoppres-seur et non lâopprimĂ©. Ă cause de ces stĂ©rĂ©otypes, il est difficile pourles gens de sâimaginer que les chrĂ©tiens actuels pourraient rĂ©ellementĂȘtre les victimes dâune persĂ©cution.De tels rĂ©cits ne rendent pas justice du tout Ă la rĂ©alitĂ© de ce que
sont les chrĂ©tiens de nos jours, ni oĂč ils se trouvent. Deux tiers des2,3 milliards de chrĂ©tiens du monde habitent ailleurs quâen Occi-dent. Ils habitent en AmĂ©rique latine, en Afrique au sud du Sahara,dans certaines rĂ©gions du Moyen-Orient, en Asie, souvent dansdes « quartiers » assez dangereux. Ils sont souvent condamnĂ©s Ă vivre dans la pauvretĂ©. Ils sont souvent membres de minoritĂ©s cul-turelles et linguistiques, dâoĂč ils vivent dans des conditions dou-blement et triplement hasardeuses. Le point capital se trouve du fait que les chrĂ©tiens sont les cibles
commodes de gens qui, pour un motif quelconque, sont en colĂšrecontre lâOccident. Il est trĂšs difficile de lancer un assaut contre leconsulat amĂ©ricain ou les quartiers gĂ©nĂ©raux de lâUnion euro-pĂ©enne. Par ailleurs, il est trĂšs facile de se rendre Ă pied Ă lâĂ©glisechrĂ©tienne du quartier et de sâen prendre aux gens qui sây trouvent.Bref, le chrĂ©tien type du 21e siĂšcle nâest pas le blanc de la classe
moyenne se rendant Ă lâĂ©glise en voiture de luxe. Câest une pauvremĂšre de quatre ou cinq enfants dans des endroits comme le Ban-gladesh ou le Belize qui, assez souvent, se fait casser les dents parcequâelle est chrĂ©tienne. VoilĂ le portrait actuel du christianisme quenous devons propager.
COLUMBIA : Les chrĂ©tiens en tant quâindividus sont en dangerdans 139 pays â les trois-quarts des nations de la terre. VousĂ©crivez que, en Iraq par exemple, « les chrĂ©tiens sont devenus uneespĂšce en voie de disparition. » Dans quels pays les chrĂ©tiens entant quâindividus et communautĂ©s chrĂ©tiennes sont-ils en dangeraujourdâhui?
JOHN ALLEN : On pourrait rĂ©pondre Ă la question, en notant,par exemple, que la CorĂ©e du Nord, a la triste distinction, chaqueannĂ©e, de terminer fin premiĂšre comme plus grande persĂ©cutricede chrĂ©tiens. Elle exploite un rĂ©seau de camps de concentrationpour minoritĂ©s religieuses. On estime que plus de 50 000 Ă 100 000 chrĂ©tiens croupissent dans ces camps.Mais si vous voulez savoir oĂč des communautĂ©s chrĂ©tiennes
entiĂšres sont le plus en danger Ă lâheure actuelle, je dirais en Syrieet en Ăgypte. Ce sont deux endroits oĂč un Ă©tat policier ancienstyle est tombĂ© ou est en train de se dĂ©sintĂ©grer. Le danger se prĂ©-sente du fait que la marĂ©e montante du radicalisme islamiquepourrait prendre le dessus, transformant les chrĂ©tiens en boucsĂ©missaires. Aujourdâhui, les leaders chrĂ©tiens, tant en Syrie quâenĂgypte, sont terrifiĂ©s par le danger quâils puissent devenir lâIraqde jadis â pays oĂč autrefois florissait une communautĂ© chrĂ©-tienne du Moyen-Orient et qui se retrouve dans un chaos social,vivant comme sâils avaient des cibles dessinĂ©es dans le dos et dâoĂč,
Ci-contre : Le 2 novembre 2010, des rĂ©sidants se sont rĂ©unis dans Ă©glise, Ă Bagdad, lors des funĂ©railles des victimes dâun attentat Ă la cathĂ©drale syriaquecatholique. Plus de 50 chrĂ©tiens, y compris deux prĂȘtres, avaient Ă©tĂ© tuĂ©s le31 octobre lors de cette attaque perpĂ©trĂ©e par des membres dâAl QaĂŻda.
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tout naturellement, une bonne partie de la population chrétiennedéguerpirait volontiers.
COLUMBIA : La deuxiĂšme partie de votre volume dĂ©masque cinqmythes concernant la guerre planĂ©taire, y compris le mythe selonlequel lâIslam est concernĂ©e.JOHN ALLEN : Dâabord, ne soyons pas naĂŻfs : il se peut que le
principal fomenteur de haine contre les chrĂ©tiens soit lâIslam. Maisla vĂ©ritĂ© câest que lâIslam radical pourrait disparaĂźtre de la face de laterre demain, et cela nâaurait pas comme rĂ©sultat une plus grandesĂ©curitĂ© pour les populations chrĂ©tiennes.Permettez que je vous donne deux exemples types. Chaque
annĂ©e Fides, lâagence des nouvelles missionnaires du Vatican, pu-blie une liste de pays oĂč des agents de pas-torale catholiques ont Ă©tĂ© tuĂ©s. Au coursdes deux derniĂšres dĂ©cennies, le lieu nu-mĂ©ro un le plus dangereux de la terrepour les agents de pastorale catholique setrouve la Colombie, une sociĂ©tĂ© trĂšs lar-gement catholique. Le danger provientsurtout du fait de la guerre civile et desgangs narcoterroristes qui nâaiment pas lesagents de pastorale catholiques qui sâop-posent au trafic de drogue au nom de ladignitĂ© humaine.Entretemps, le pogrom antichrĂ©tien le
plus violent du monde au dĂ©but du 21esiĂšcle nâavait pas cours au sein dâune so-ciĂ©tĂ© musulmane, mais plutĂŽt en Inde. En2008, dans lâĂ©tat dâOrissa, des extrĂ©misteshindous ont massacrĂ© des centaines dechrĂ©tiens et en ont envoyĂ© des dizaines demilliers en exil, en incendiant des cen-taines dâĂ©glises, dâĂ©coles et de domiciles.Alors, on ne peut pas ignorer la menace
que prĂ©sente lâIslam radical, câest vrai,mais nous ne pouvons pourtant pas croireque câest le seul danger que les chrĂ©tiensdoivent affronter.
COLUMBIA : Vous prĂ©sentez un tableau impressionnant dâanec-dotes de martyres. Si vous aviez en partager une ou deux parmiles plus significatives, lesquels choisiriez-vous?JOHN ALLEN : Jâaime bien raconter lâhistoire de sĆur Leonelle
Sgorbati, une religieuse salĂ©sienne qui fut abattue Ă coups de fusilĂ Mogadishu, en Somalie, en 2006. Elle fut assassinĂ©e en compa-gnie dâun musulman, pĂšre de famille qui Ă©tait son chauffeur et ami.Ă cette Ă©poque, Mogadishu Ă©tait devenu une espĂšce de charnier.
Les Ă©tablissements occidentaux â ONG, ambassades, diplomates,prĂ©sence militaire, mĂ©dias â sâĂ©taient presque toutes retirĂ©es, parceque câĂ©tait devenu simplement trop dangereux dây rester. MaissĆur Leonella dirigeait un hĂŽpital, de sorte quâelle ne pouvait pasabandonner ses patients qui, en passant, Ă©taient musulmans engrande majoritĂ©. Elle ne pouvait pas non plus abandonner les autresreligieuses, dont beaucoup dâentre elles Ă©taient des Africaines. AlorssĆur Sgorbati avait dĂ©cidĂ© de rester, sachant trĂšs bien que ce pour-
rait lui coĂ»ter la vie.Un jour, comme on pouvait sây attendre, les extrĂ©mistes sont
venus la chercher Ă lâhĂŽpital. Quand ils ont ouvert le feu, son amiet chauffeur musulman a essayĂ© de la protĂ©ger en sâinterposant. Ilen a attrapĂ© les premiĂšres balles. Ils sont morts ensemble, leur sangse mĂȘlant sur le parquet de lâhĂŽpital. Les derniĂšres paroles de sĆurLeonella, attestĂ©es par les religieuses tĂ©moins de lâincident, furent« Perdono », ce qui, en italien, veut dire : « Je pardonne. » Ce quâil y a de merveilleux dans cette histoire, outre quâelle il-
lustre un merveilleux tĂ©moignage Ă©vangĂ©lique, câest quâelle consti-tue un exemple qui contredit la thĂ©orie de lâaffrontement descivilisations â affrontement qui, selon certains, serait le conflitsous-jacent entre le christianisme et lâislam. Mais voilĂ que ce mu-
sulman, fervent pratiquant dâislam, passelâĂ©preuve ultime dâamitiĂ© formulĂ©e parJĂ©sus : la volontĂ© de donner sa vie pourson amie.
COLUMBIA : Rappelant un certainnombre de prĂ©occupations tirĂ©es du tĂ©-moignage de Mgr William E. Lori lorsde sa parution devant le ComitĂ© judi-ciaire de la Chambre des reprĂ©sentants,en 2012, vous dites que la libertĂ© reli-gieuse sera une cause majeure dâuneguerre Ă lâĂ©chelle planĂ©taire contre leschrĂ©tiens qui est destinĂ©e Ă se renforcerĂ outrance. Comment les tensionsentre Ăglise et Ătat aux Ătats-Unis eten Europe sont-elles reliĂ©es Ă cetteguerre? JOHN ALLEN : Jâessaie de distinguer
entre les questions de libertĂ© religieuseen Occident et ce que jâappelle la «guerre globale » contre les chrĂ©tiensdans les autres rĂ©gions du monde. Dieumerci, les gens qui vivent en Europe eten AmĂ©rique du Nord, bien que nous
ayons certainement nos problĂšmes, ne risquent pas leur viechaque fois quâils se rendent Ă lâĂ©glise. Pourtant, les deux rĂ©alitĂ©s sont reliĂ©es, Ă©videmment. En Oc-
cident, nos problĂšmes de libertĂ© religieuse sont plutĂŽt de lâordredes Ă©tablissements. Ils concernent la capacitĂ© de groupes fondĂ©ssur la foi dâĂȘtre fidĂšles Ă leur credo tout en jouant un rĂŽle actifdans le domaine public. Ăvidemment, la lutte entre les chefsamĂ©ricains chrĂ©tiens et la Maison-Blanche dâObama concernantle rĂšglement sur les contraceptifs serait un symbole parfait de cetype de tension. Et je crois quâil est parfaitement raisonnable dese demander si on peut se fier Ă une sociĂ©tĂ© qui rogne dĂ©jĂ la li-bertĂ© religieuse des Ă©tablissements, quand viendrait le temps derespecter la libertĂ© religieuse des individus.
Le cardinal (Francis E.) George, archevĂȘque de Chicago, aimerĂ©pĂ©ter cette phrase cĂ©lĂšbre selon laquelle lui mourra dans sonlit, que son successeur mourra en prison et que le successeur Ă celui-ci mourra martyr sur la place publique. Il dĂ©sirait amenerles AmĂ©ricains Ă se demander si nous nâĂ©tions pas sur une pente
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glissante qui pourrait aboutir un peu comme en Iraq, quand ilsâagit de gens qui professent leur religion. La raison pour laquelle je dis que la « guerre globale » contre
les chrĂ©tiens amĂ©liorera sensiblement notre engagement concer-nant la libertĂ© religieuse est la suivante : je pense vraiment quâilsâagit dâun bon point de dĂ©part pour engager des Ă©changes surla libertĂ© religieuse. Autrement dit, si vous commencez Ă parlerdu mandat sur la contraception, vous ĂȘtes immĂ©diatement en-traĂźnĂ©s sur des questions de droite contre gauche aux Ătats-Unis.Les gens auront toujours des avis irrĂ©conciliables sur ce sujet etalors on part sur le mauvais pied. Cependant, si vous entamez la conversation sur la libertĂ© re-
ligieuse en signalant ce qui sâest produit Ă Bagdad, le 31 octobre2010 â alors que des gens armĂ©s ont fait irruption dans uneĂ©glise, ont tuĂ© le prĂȘtre qui cĂ©lĂ©brait la messe et deux de ses dia-cres, ainsi quâune cinquantaine dâautres fidĂšles et ont occupĂ©lâĂ©glise pendant quatre heures avant que les forces de lâordre semontrent pour la libĂ©rer â aucune personne raisonnable nepourrait y discerner que de lâindignation. Je crois que vous pou-vez trouver un appui Ă©norme de la population qui penserait quela dĂ©fense de ces gens devrait constituer une prioritĂ© capitale enmatiĂšre des droits de lâhomme. Si câest lĂ oĂč vous vous ouvrezla conversation, alors je crois quâil est plus facile dâexpliquer enquoi le rĂšglement sur la contraception devient un problĂšme.
COLUMBIA : Vous notez que « mĂȘme pour les gens les plushostiles Ă la religion, ou au christianisme en particulier, les mar-tyrs reprĂ©sentent le christianisme sous son aspect le plus at-trayant. » Comment se fait-il que, paradoxalement, la « guerreglobale » contre les chrĂ©tiens reprĂ©sente une puissante ressourcemissionnaire?JOHN ALLEN : Dâabord, le martyre a toujours Ă©tĂ© la plus puis-
sante ressource missionnaire de lâĂglise. La fameuse phrase deTertullien : « le sang des martyrs est la semence de lâĂglise » estaussi vraie au 21e siĂšcle quâelle lâĂ©tait au 3e. Je ne crois pas que çasoit un hasard que les rĂ©gions oĂč le christianisme connaĂźt la crois-sance la plus forte de nos jours soient souvent celles oĂč les chrĂ©-tiens courent les plus grands risques.Le martyre, câest le christianisme Ă son meilleur, parce que celui-
ci est dĂ©pouillĂ© de tous les vestiges de pouvoir, de privilĂšge ou depuissance institutionnelle â Ă©lĂ©ments qui, souvent, constituentdes pierres dâachoppement pour les gens qui pensent Ă lâĂglise. Ilsâagit de gens ordinaires qui, lorsque les choses se corsent, consen-tent Ă payer de leur sang plutĂŽt que de se dĂ©partir de leur foi. Sivous vous arrĂȘtez pour Ă©couter les rĂ©cits des martyrs, vous ne pour-rez vous empĂȘcher dâen ĂȘtre Ă©mus. Lâun des aspects que jâessaie de relever dans ce livre câest que le
fait de sensibiliser les gens Ă lâexistence de nouveaux martyrs leurfait du bien â nous arrivons Ă vouloir les protĂ©ger du danger.
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Le 30 aoĂ»t 2008, des chrĂ©tiens devant un abri dans Raikia, une communautĂ© de lâĂ©tat dâOrissa, dans lâest de lâInde. Ils avaient Ă©tĂ© chassĂ©s de leurs maisonspar des extrĂ©mistes hindouistes, qui sâen sont violemment pris aux chrĂ©tiens. âą Ci-contre : Un prĂȘtre chrĂ©tien copte indique les dommages subis en 2013 parlâĂ©glise historique de la Vierge Marie Ă Delga, en Ăgypte, par suite dâun attentat perpĂ©trĂ© par des hommes islamistes masquĂ©s. Le 14 aoĂ»t, cette annĂ©e-lĂ , desviolences collectives ont mis Ă mal les Ă©glises et les maisons des Coptes, forçant un grand nombre de familles Ă fuir.
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Mais, câest aussi avantageux pour nous, car ça devient un vĂ©ritablestimulant, notamment Ă une Ă©poque oĂč la nouvelle Ă©vangĂ©lisationest censĂ©e ĂȘtre la principale prioritĂ© de lâĂglise catholique. Je nepeux imaginer un meilleur moyen de convaincre quelquâun qui vitdans un monde cynique de jeter un regard nouveau sur le christia-nisme quâen lui racontant les histoires des martyrs.
COLUMBIA: Enfin, vous suggĂ©rez huit Ă©lĂ©ments concrets indi-quant « Ce quâil faut faire. » Si les Chevaliers de Colomb vou-laient prĂȘter main-forte concrĂštement pour aider dans cette «guerre globale », que recommanderiez-vous? JOHN ALLEN : Je suggĂ©rerais trois choses : dâabord, nous avons
besoin de sensibiliser les gens. Les Chevaliers ont les ressources etla capacitĂ© pour entreprendre et de soutenir des conversations ausein de lâĂglise. Je crois que si les Chevaliers pouvaient en faire uneprioritĂ© â rĂ©pandre les histoires des nouveaux martyrs â ce seraitune contribution Ă©norme.
Jâai rencontrĂ© des chrĂ©tiens persĂ©cutĂ©s partout dans le monde.Quand vous leur demandez : « Quâest-ce que nous pouvons fairepour vous? » Ce quâils commencent toujours par dire, avant mĂȘmedâaborder quelque chose de pragmatique, câest : « Ne nous oubliezpas. » Je crois que si les Chevaliers peuvent trouver les moyens decommuniquer clairement Ă ces gens que nous ne les avons pas ou-bliĂ©s, ce serait leur rendre un service formidable.
DeuxiĂšmement, il y a de nombreux groupes qui font un travailĂ©tonnant pour manifester leur solidaritĂ© envers les chrĂ©tiens persĂ©-cutĂ©s. Dans lâunivers catholique, les organismes Aid to the Churchin Need (Aide Ă lâĂglise en dĂ©tresse) et Catholic Near East WelfareAssociation (Association catholique pour lâaide Ă lâorient) ont Ă©tĂ©
remarquablement actifs et efficaces, tant en fournissant de lâaidehumanitaire concrĂšte et en maintenant vivant lâintĂ©rĂȘt pour cettequestion. Alors, je dirais de faire tout ce que vous pouvez pour sou-tenir ces groupes.
TroisiĂšmement, les Chevaliers jouent un rĂŽle efficace et prĂ©cieuxdans la vie politique amĂ©ricaine, entre autres, au Capitole et dansleurs contacts avec les lĂ©gislateurs. Une chose que les Chevalierspeuvent faire, je crois, câest dâassurer que les voix des chrĂ©tiens per-sĂ©cutĂ©s sont entendues dans les discussions touchant la politiqueextĂ©rieure.
Permettez-moi de vous citer un exemple concret. Il nây a pas silongtemps, les Ătats-Unis Ă©taient sur le point de partir en guerrecontre la Syrie, afin de mettre fin au rĂ©gime de Bashar Al-Assad.Tout le monde sait quâAssad est un voyou dont la rĂ©putation estaffreuse au chapitre des droits de la personne. Mais si vous consul-tiez les chrĂ©tiens de Syrie, qui reprĂ©sentent 10 pour cent de la po-pulation du pays, ceux-ci vous diraient que tenter actuellement defaire tomber Assad par le recours Ă la force serait une idĂ©e terrible.Ils sâinquiĂštent du fait que les extrĂ©mistes prendraient le dessus etque les chrĂ©tiens finiraient par ĂȘtre persĂ©cutĂ©s en Iraq. En dâautrestermes, vous devez comprendre que pour les chrĂ©tiens de Syrie, lechoix ne se situe pas entre un Ă©tat policer et une dĂ©mocratie floris-sante. Le choix se trouve entre un Ă©tat policier et sa disparition.
En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, avant de faire des choix concernant le dĂ©-ploiement de notre influence Ă travers le monde, nous devrions,Ă tout le moins, Ă©couter les gens qui vont subir les consĂ©quencesde ce que nous faisons ou ne faisons pas. Et si les Chevaliers peu-vent exercer leur influence en ce sens, ce serait un merveilleux ser-vice Ă rendre.âŠ
Une partie de lâun des murs de la cathĂ©drale catholique de Mogadiscio, en Somalie, telle quâelle Ă©tait le 23 dĂ©cembre 2013. Construite en 1928 par lesautoritĂ©s italiennes, la cathĂ©drale a Ă©tĂ© attaquĂ©e durant la guerre civile de 1989, qui a vu lâĂ©vĂȘque dâorigine italienne Pietro Salvatore Colombo tuĂ© par desinsurgĂ©s alors mĂȘme quâil cĂ©lĂ©brait la messe. La cathĂ©drale nâa pas servi depuis le 9 janvier 1991, lorsquâelle a Ă©tĂ© saccagĂ©e et incendiĂ©e.
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DES PĂRES POUR BIEN FAIRE
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RETROUVEZ DâAUTRES ARTICLES ET RESSOURCES POUR LES HOMMES CATHOLIQUES ET LEURS FAMILLES Ă PERESPOURBIENFAIRE.ORG
Le document prĂ©paratoire au Synode sur la famille dâoctobreprochain demande sur quelle vision de la personne repose
notre intelligence de la loi naturelle du mariage. Pour nous aiderĂ rĂ©flĂ©chir sur cette question, nous pourrions dâabord ce quâest laloi naturelle.Selon le CatĂ©chisme de lâĂglise catholique « la loi naturelle
(1956) prĂ©sente dans le cĆur de chaque homme et Ă©tablie par laraison, la loi naturelle est universelle en ses prĂ©ceptes et son au-toritĂ© sâĂ©tend Ă tous les hommes » (1956). Câest une participationĂ la loi mĂȘme de Dieu, nous permettant de dĂ©couvrir les vĂ©ritĂ©smorales au moyen de la raison, en mĂȘmetemps que lâenseignement de Ăglise in-forme notre conscience et nous guide surle droit chemin. Cependant, la loi naturelle nâest pas
seulement un concept chrĂ©tien. Platon etAristote entreprenaient de dĂ©velopperune tradition de philosophie moralelongtemps avant la naissance de JĂ©sus.Depuis lors, dâinnombrables penseurschrĂ©tiens, mĂȘme de nos jours, se sont ins-pirĂ©s de la philosophie grecque pour ap-profondir leurs notions de loi naturelle.Il importe de comprendre que la loi
morale ne sert pas Ă nous limiter. Aucontraire, elle nous guide sur la voie de lavĂ©ritĂ© de lâamour. Loin dâĂȘtre arbitraire,elle rĂ©flĂ©chit la vĂ©ritĂ© sur la personne hu-maine et ainsi aide Ă bĂątir une commu-nion entre les humains qui partagent unemĂȘme nature. En enfreignant la loi mo-rale, on suscite confusion et division. En rĂ©ponse Ă la question du document du synode prĂ©paratoire
sur la loi naturelle et le mariage, commençons par la personne.Nous ne sommes pas des esprits en costumes corporels. En tantque personnes, nous sommes des corps vivants, crĂ©Ă©s soit mĂąles,soit femelles. Câest pourquoi lâamour conjugal â qui recherchelâunion totale avec lâĂȘtre-aimĂ© â sollicite lâunion des corps, aussibien que lâunion des cĆurs et des esprits. Cependant, oĂč mĂšne lâunion corporelle? Certes pas seulement
Ă lâĂ©motion ou au plaisir â on peut y arriver par les liens delâamitiĂ©. Câest plutĂŽt que la part corporelle est orientĂ©e vers uneseule fin. AprĂšs tout, vous ĂȘtes, vous-mĂȘme, « une seule chair »,un seul corps, du seul fait que vos propres systĂšmes sont orientĂ©svers une seule fin : votre vie.
Lâunion en « une seule chair » est aussi possible entre deuxadultes de maniĂšre explicite. Dans lâacte conjugal, un homme etune femme sont coordonnĂ©s Ă une seule fin corporelle : trans-mette une nouvelle vie. De cette façon, le geste de transmettre lavie devient un geste dâamour â un sceau de leur union de corpset dâesprit engagĂ©e Ă transmettre la vie, par le recours Ă une unionauthentiquement corporelle. Cette une union totale â ainsi queson orientation Ă mener de nouveaux ĂȘtres humains Ă maturitĂ©â exige un engagement Ă la fois permanent et exclusif. Tant dâaspects du mariage â son obligation de permanence
et dâexclusivitĂ©, dâouverture Ă la vie et Ă sasignification unitive â sont inscrits dansnos corps en tant quâhommes et femmes.Mais comme lâindiquent les sondages,tant de catholiques, de nos jours â ettant dâautres qui nâont pas la foi â dou-tent que lâaspect sexuel physique dâunepersonne, en tant quâhomme ou femme,soit si important dans le mariage. Ils sâin-terrogent : « Ne suffit-il pas que deux per-sonnes soient amoureuses ou quâellesentretiennent une liaison? » Pourtant ceuxet celles qui posent cette question de-vraient sâen poser un certain nombredâautres.
Pourquoi une union fondĂ©e sur cer-taines Ă©motions sâengagerait-elle en per-manence, plutĂŽt quâĂ durer le temps quedurent les Ă©motions? Pourquoi le mariagedevrait-il ĂȘtre une union de deux per-sonnes, si trois personnes peuvent en par-tager lâamour? De toute façon, pourquoi
le lien doit-il ĂȘtre absolument sexuel, si ce quâil promet reposesur des satisfactions affectives? Les rĂ©ponses Ă ces questions pour-raient rĂ©vĂ©ler davantage de soutien pour des normes maritalestraditionnelles quâen suggĂšrent les sondages.Platon et Aristote savaient que, en honorant le mariage, on af-
firme la beautĂ© et la bontĂ© de lâamour incarnĂ© et la nouvelle viehumaine. Nous savons Ă©galement que, en honorant la loi natu-relle du mariage, nous serons amenĂ©s, par grĂące, Ă la vie Ă©ternelle,oĂč tous et toutes deviennent un seul corps et un seul esprit dansle Christ.âŠ
SHERIF GIRGIS est Ă©tudiant en droit Ă lâUniversitĂ© Yale et candidatau doctorat en philosophie Ă lâUniversitĂ© Princeton.
LâUnion en une seule chairLa loi inscrite dans nos cĆurs peut aider Ă comprendre la nature du mariage
par Sherif Girgis
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Des Chevaliers sauvent des vies en donnant des organes de leur vivant
par Mike Latona
LâIncarnationde la CharitĂ©
PrĂŽner le don dâorganes, ce nâĂ©tait pas assez pour lepĂšre Alfred Cioffi. En 2007, ce bioĂ©thicien rĂ©putĂ©
est passĂ© Ă lâaction en donnant un rein Ă Margarita Cha-vez, amie et ex-paroissienne.« Si je suis prĂȘt Ă dĂ©fendre lâidĂ©e, alors je dois me prĂ©-
parer Ă joindre le geste Ă la parole », dit le pĂšre Cioffi, au-mĂŽnier du Conseil 1726 Miami.De la mĂȘme façon, cela importait peu Ă Jerry Wheeler
de ne connaĂźtre Kim Simpson que depuis quelques an-nĂ©es lorsquâil a dĂ©cidĂ© â sans hĂ©siter un instant â Ă don-ner un rein en apprenant lors dâune rĂ©union de Conseilque celui-ci avait besoin dâune transplantation. « Câest un Chevalier, et il avait besoin dâaide », souligne
Jerry Wheeler, du Conseil 11253 St. Thomas, Ă Tukwila,dans lâĂtat de Washington.Enfin, ce nâĂ©tait pas un problĂšme du tout pour Mike
Stapleton de devoir faire face Ă une convalescence de plu-sieurs mois quand il a choisi de donner une partie de sonfoie Ă son cousin, Keith Davison.« Si jâai agi ainsi, câest grĂące au message de JĂ©sus qui
dit, en substance, âChaque fois que vous faites quelquechose pour autrui, câest pour moi que vous le faitesâ »,explique Mike Stapleton, membre comme son cousin duConseil 3335 St. Louis, Ă Gallipolis, dans lâOhio.Le pĂšre Cioffi, Mike Stapleton et Jerry Wheeler nâont pas
que les Chevaliers comme dĂ©nominateur commun, ils sontaussi tous trois des donneurs dâorganes qui se dĂ©vouent de
leur vivant, sur une base volontaire. Leurs histoires tĂ©moi-gnent dâun remarquable engagement envers la charitĂ©, quiest le premier principe des Chevaliers de Colomb.
RAYĂ DE LA LISTE DâATTENTELe pĂšre Cioffi ne recherche pas de fĂ©licitations pour songeste ; il espĂšre simplement que son exemple en inspireradâautres Ă donner un organe, eux aussi â un choix ap-prouvĂ© et encouragĂ© par lâĂglise, quand les circonstanceslâautorisent.« La situation est grave, dit le pĂšre Cioffi. Rien quâaux
Ătats-Unis, on compte aujourdâhui environ 100 000 per-sonnes en attente dâun rein, et prĂšs de 15 dâentre ellesmeurent chaque jour. »Câest le pĂšre Cioffi lui-mĂȘme qui a rayĂ© le nom de
Margarita Chavez de la liste dâattente, une paroissiennequâil avait connue lorsquâil Ă©tait curĂ© de lâĂ©glise St. Kevin,Ă Miami, de 1995 Ă 2000. Celle-ci, diabĂ©tique, avait subiune attaque Ă son adolescence et dĂ©jĂ reçu Ă lâĂąge adultedeux transplantations de reins, ainsi quâune du pancrĂ©as.Mais, en dĂ©pit de sa santĂ© prĂ©caire, Margarita Chavez par-ticipait activement aux activitĂ©s paroissiales.« Elle Ă©tait une source dâinspiration, toute en Ă©nergie
et en dynamisme. Elle mâĂ©tourdissait, parfois », raconteen riant le pĂšre Cioffi, 61 ans, natif de Cuba et prĂ©sente-ment professeur de biologie et de bioĂ©thique Ă lâuniversitĂ©St. Thomas de Miami.
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Margarita passa toutefois prĂšs de mourir au dĂ©but de 2007,par suite dâune pneumonie doublĂ©e dâune insuffisance rĂ©nalegrave. Quelques mois plus tard, le pĂšre Cioffi lâaborda en pro-posant de lui donner un de ses reins â bien quâĂ lâĂ©poque, ilĂ©tait en poste Ă Philadelphie, au Centre national de bioĂ©thiquecatholique.
« Jâai dâabord rĂ©agi en disant âNon, pas question, je ne peuxvous prendre votre rein, vous ĂȘtes quelquâun de trop impor-tantâ », raconte Margarita Chavez, ĂągĂ©e de 54 ans. AprĂšsquelques mois, et aprĂšs que le pĂšre Cioffi eut insistĂ©, elle ac-cepta finalement lâoffre. La transplantation eut lieu Ă Miamien octobre 2007.
La mĂȘme annĂ©e, Ă Washington, Jerry Wheeler fit le mĂȘmetype de proposition Ă Kim Simpson â lequel, comme MargaritaChavez, subissait depuis des annĂ©es un traitement de dialyse.Jerry exposa son offre peu aprĂšs avoir entendu parler des pro-blĂšmes de Kim.
« Il était, comment dire, en état de choc », se souvient le don-neur, ùgé de 69 ans.
« Et tu avais parfaitement raison », enchaßne Kevin Simpson,59 ans.
Jerry Wheeler raconte quâune radiographie prise dans les an-nĂ©es 1960 avait suggĂ©rĂ© quâil avait en fait trois reins. « Jâai doncdit Ă Kevin en riant : âComme jâen ai trois, si je tâen donne un jedeviendrai normal !â »
Sauf quâen passant les examens prĂ©opĂ©ratoires, on dĂ©couvritque Jerry nâavait que deux reins, comme tout le monde. CelanâempĂȘcha pas le principal intĂ©ressĂ© dâaller de lâavant avec sondon, puisque le rein est un organe double et quâun donneur vi-vant peut trĂšs bien vivre avec un seul rein. La transplantation aeu lieu Ă Seattle, en novembre 2008.
Si Jerry Wheeler a fait sa proposition initiale Ă Kim Simpsondurant une rĂ©union des Chevaliers de Colomb, câest lors dâundĂ©jeuner de Conseil, dans lâOhio, que Mike Stapleton a offert Ă
Le pÚre Alfred Cioffi, du Conseil 1726 Miami (Floride), ici en compagnie de son ex-paroissienne, Margarita Chavez. Le pÚre Cioffi a donné unde ses reins à celle-ci, en 2007.
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Keith Davison, 43 ans, de lui cĂ©der une partie de son foie.« Il sâest mis Ă pleurer », raconte Mike, qui nâa que 22 ans. « Je
ne voulais pas voir sa fille grandir sans son papa, surtout en sa-chant que jâaurais trĂšs bien pu sauver la vie de ce dernier. »Ătant donnĂ©, notamment, leur diffĂ©rence dâĂąge de plus de 20
ans, les cousins nâĂ©taient pas vraiment proches. Mais lors dâunerĂ©union familiale, lâĂ©tĂ© dernier, Mike Stapleton en apprit plus surle combat que menait Keith contre ses problĂšmes de foie depuisenviron 17 ans, et alors quâil Ă©tait depuis quatre ans sur une listedâattente pour une transplantation. Le donneur potentiel fit alorsde la recherche sur ce type dâintervention, avant de faire son offreĂ son cousin Keith Davison.Mike Stapleton, qui dut Ă©galement donner sa vĂ©sicule biliaire,
a vu prĂ©lever 60 pour cent de son foie, le 8 octobre 2013, auCentre mĂ©dical de lâuniversitĂ© de Pittsburgh. Une interventionsalvatrice.« Le jour de lâopĂ©ration, le chirurgien avait dit Ă mon Ă©pouse
que mon foie ne fonctionnait quâĂ environ 5 pour cent de sa ca-pacitĂ©, si bien que jâaurais eu moins quâune annĂ©e Ă vivre », ra-conte Keith.
REDONNER LA SANTĂLes principales conditions prĂ©alables pour donner un organe de sonvivant sont la bonne santĂ© et un groupe sanguin compatible aveccelui du receveur. Ă partir de lĂ , « plusieurs organes peuvent ĂȘtredonnĂ©s sans risque significatif pour le donneur : un rein, un lobepulmonaire, un lobe de foie, des cellules pancrĂ©atiques », expliquele pĂšre Cioffi.Celui-ci souligne par ailleurs quâun rein prĂ©levĂ© sur un donneur
vivant fonctionne encore en moyenne de 15 Ă 16 ans, soit deux foisplus longtemps quâun organe prĂ©levĂ© sur un donneur dĂ©cĂ©dĂ©.Si la compatibilitĂ© avec un donneur vivant est constatĂ©e, la ga-
rantie que lâintervention sera un succĂšs nâest pas pour autant assurĂ©eâ bien quâĂ ce jour, la transplantation ait Ă©tĂ© un succĂšs pour Mar-
Keith W. Davison (Ă gauche), en compagnie de son cousin Michael P. Stapleton, qui lui a donnĂ© une partie de son foie en octobre 2013. Les deuxhommes sont membres du Conseil St. Louis IX 3335 Ă Gallipolis, dans lâOhio.
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garita Chavez, Kim Simpson et Keith Davison.Plus de six ans aprÚs avoir reçu le rein du pÚre Cioffi, Margarita
dit se sentir trĂšs bien â « trĂšs active, câest vraiment fantastique ».Elle demeure en contact avec le pĂšre Cioffi, qui sâest attirĂ© sa recon-naissance Ă©ternelle.« Il est si gĂ©nĂ©reux avec tout le monde », souligne la principale
intéressée. « Je suis certaine que si vous aussi vous aviez eu besoin
dâun rein, il aurait Ă©tĂ© lĂ pour vous », dit-elle en ajoutant que la pro-vidence divine a guidĂ© tout le processus : « Câest Dieu qui a faitvenir le pĂšre Cioffi jusquâĂ moi. »Kim Simpson qualifie lui aussi de « fantastiques » sa vie et sa santĂ©
depuis les cinq derniĂšres annĂ©es et la transplantation du rein de JerryWheeler. Kim dit par ailleurs parler Ă son donateur au moins unefois par semaine, au tĂ©lĂ©phone.« Si ce nâavait Ă©tĂ© des Chevaliers, je nâaurais pas connu Jerry », dit
Kim Simpson, qui sâest converti au catholicisme en 1987.En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, un transplantĂ© du rein met de quatre Ă huit
semaines pour rĂ©cupĂ©rer, tandis que la guĂ©rison est deux fois plusrapide pour le donneur. La convalescence est plus longue dans lecas dâune transplantation du foie : ainsi, Keith Davison devraitmettre six mois Ă se rĂ©tablir complĂštement, et Mike Stapleton,trois mois. PassĂ© ces dĂ©lais, ce qui restait du foie de Mike et lâor-gane transplantĂ© de Keith devraient avoir pratiquement repris leurgrosseur normale.Les deux hommes disent dâailleurs que leur convalescence se dĂ©-
roule bien, Mike ayant mĂȘme participĂ© Ă la derniĂšre Marche pourla vie, le 22 janvier Ă Washington, D.C.« Je suis pro-vie Ă 100 pour cent ! Si nous pouvons sauver des vies
en posant un geste acceptĂ© par lâĂglise, alors nous ne devons pashĂ©siter », affirme Mike Stapleton.« Ăa me fait encore bizarre de me sentir bien », souligne quant Ă
lui Keith Davison, dont la santĂ© sâest ainsi amĂ©liorĂ©e aprĂšs des annĂ©esĂ demander lâintercession de saint Michel pour la venue dâun mi-racle. Or cette priĂšre, de dire Keith, a clairement Ă©tĂ© entendue.« Je nâen reviens pas encore, cette personne mâa littĂ©ralement sauvĂ©
la vie, ajoute Keith Davison. Je ne cesse dâailleurs dây penser, et jeserai Ă jamais reconnaissant Ă Michael pour ce quâil a fait pour moiainsi que ma famille. »âŠ
MIKE LATONA Ă©crit pour le Catholic Courier, le journal du dio-cĂšse de Rochester, N. Y.
Le CatĂ©chisme de lâĂglise catholique stipule que « La transplan-tation dâorganes est conforme Ă la loi morale si les dangers etles risques physiques et psychiques encourus par le donneursont proportionnĂ©s au bien recherchĂ© chez le destinataire. »De plus, « La donation dâorganes aprĂšs la mort [prĂ©levĂ© surun donneur dĂ©cĂ©dĂ©] est un acte noble et mĂ©ritoire » (2296).Selon le pĂšre Alfred Cioffi, docteur en bioĂ©thique et en bio-
logie, les risques physiques pour le donneur se sont considĂ©-rablement amoindris grĂące aux progrĂšs mĂ©dicaux enregistrĂ©sces derniĂšres dĂ©cennies. Dans la plupart des cas, les donneursvivants peuvent sâengager dans le processus en ayant laconscience tranquille.Certains enjeux Ă©thiques surgissent tout de mĂȘme dans le
cas de dons aprĂšs la mort. Le pĂšre Cioffi souligne que lâĂglisecatholique ne permet le don dâorgane post-mortem que si la
mort cĂ©rĂ©brale est constatĂ©e, autrement dit sâil y a cessation to-tale et irrĂ©versible de toute activitĂ© cĂ©rĂ©brale. Cela peut ĂȘtre dĂ©-terminĂ©, souligne le pĂšre Cioffi, « par les autoritĂ©s mĂ©dicalescompĂ©tentes ».Parmi les autres documents appuyant le don dâorganes et
faisant Ă©tat de certaines considĂ©rations Ă©thiques, notons lâen-cyclique Evangelium Vitae (86) publiĂ©e en 1995 par le Bien-heureux Jean-Paul II, ainsi que les Directives Ă©thiques etreligieuses Ă lâintention des services sociaux catholiques (30), undocument publiĂ© par les Ă©vĂȘques des Ătats-Unis.Les Chevaliers de Colomb parrainent pour leur part un ate-
lier biennal au profit des Ă©vĂȘques amĂ©ricains et supervisĂ© parle Centre national de bioĂ©thique catholique. Le plus rĂ©centatelier sâest tenu Ă Dallas, au Texas, en fĂ©vrier 2013.
â Mike Latona
LE DON DâORGANES ET LA DOCTRINE CATHOLIQUE
Kim R. Simpson (Ă gauche) et Jerry T. Wheeler, membres du Conseil11253 St. Thomas, Ă Tukwila, dans lâĂtat de Washington, sur cettephoto prise en dĂ©cembre 2008. Jerry avait donnĂ© un de ses reins Ă Kim,plus tĂŽt cette annĂ©e-lĂ .
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JĂ©sus sâavance jusquâĂ la ceinture dans la mer de GalilĂ©e avant demonter sans hĂ©siter Ă bord du bateau de pĂȘche dâun Simon Pierre
incrédule : « Accorde-moi juste une heure, Pierre, et je changeraicomplÚtement ta vie. »
Cette invitation lancĂ©e par JĂ©sus rĂ©sume bien lâobjectif mission-naire poursuivi par le film Le Fils de Dieu. Selon les coproducteursMark Burnett et Roma Downey, Ă©galement mari et femme dans lavie, le public se verra offrir la mĂȘme occasion que Simon Pierre,lorsquâil sâassoira pour Ă©couter le film.
« JĂ©sus, par la voie du cinĂ©ma, peut bouleverser votre vie Ă vousaussi », souligne Mark Burnett. Dans le film, JĂ©sus promet Ă SimonPierre quâensemble, ils vont « changer le monde ». Pour sa part, leproducteur compte sur Le Fils de Dieu, sur les Ă©crans depuis le 28fĂ©vrier, pour influencer et les cĆurs et les esprits.
UN PROJET AMBITIEUXLe fait que Roma Downey soit croyante ne surprend personne, auxĂtats-Unis. Durant neuf saisons, elle Ă©tait en effet la vedette de lasĂ©rie Les Anges du Bonheur, diffusĂ©e sur CBS. Bien que cette Ă©mis-sion ne soit plus diffusĂ©e depuis plus dâune dĂ©cennie, des genssâadressent encore Ă lâactrice en lâappelant « Monica », le nom de
lâange quâelle incarnait dans la sĂ©rie. ĂlevĂ©e dans la foi catholique,cette Irlandaise a Ă©tĂ© Ă©duquĂ©e par des religieuses. Puis son frĂšre estprĂȘtre.
Mark Burnett, de son cĂŽtĂ©, est surtout connu en tant que pro-ducteur exĂ©cutif de Survivor â la tĂ©lĂ©rĂ©alitĂ© machiavĂ©lique qui achangĂ© le paysage tĂ©lĂ©visuel â, ainsi que de Celebrity Apprentice,The Voice et Shark Tank.
En 2013, ce couple influent dâHollywood a mis Ă profit sa vasteexpĂ©rience pour mettre sur pied la minisĂ©rie La Bible, en 10 Ă©pi-sodes. Mark Burnett avait de grandes ambitions pour sa crĂ©ation.Alors que la sĂ©rie commençait, il en a fait sourciller plus dâun enprĂ©disant quâĂ terme, plus de gens auraient Ă©coutĂ© La Bible quâau-cune autre de ses Ă©missions vedettes.
Les sceptiques nâont eu dâautre choix que de se rendre Ă lâĂ©vidence :en mars 2013, la premiĂšre diffusion de La Bible a attirĂ© 13,1 mil-lions de tĂ©lĂ©spectateurs Ă la chaĂźne « Histoire ». Le succĂšs sâest main-tenu par la suite, la sĂ©rie sâattirant parmi les meilleures cotes dâĂ©coutedes chaĂźnes cĂąblĂ©es, tout en dĂ©crochant trois nominations auxEmmy.
« LâEsprit Saint est au cĆur de tout ça, dit Mark Burnett. Nousavons toujours senti que nous devions faire cela. Si bien que nous
Photo: Joe Alblas/© 2013 LightWorkers Media Inc. and Hearst Productions Inc.
Donner vie Ă LâĂvangile
Premier grand film sur la vie du Christ Ă voir le jour depuis plus de 10 ans, Le Fils de Dieu met en scĂšne JĂ©sus et sa mission salvatrice
par Kris Dmytrenko
Le producteur Mark Burnett (Ă gauche) et les acteurs Darwin Shaw et Diogo Morgado, sur le plateau de tournage du Fils de Dieu.
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nây sommes, au fond, pour presque rien. Le rĂ©sultat a de beaucoupdĂ©passĂ© nos espĂ©rances. »
Comme JĂ©sus occupe une place importante dans cinq des 10 Ă©pi-sodes, il y avait assez de scĂšnes supplĂ©mentaires pour justifier demonter, Ă partir de celles-ci et du reste de la sĂ©rie, un film de deuxheures axĂ© sur les Ăvangiles. La sortie en salles du Fils de Dieu coĂŻn-cide avec le 10e anniversaire â quasi au jour prĂšs â du derniergrand film sur JĂ©sus, La Passion du Christ.
Si les comparaisons avec lâĆuvre controversĂ©e de Mel Gibsonsont inĂ©vitables, le tout dernier opus diffĂšre de bien des façons. Parexemple, les personnages de La Passion du Christ ne sâexprimentquâen aramĂ©en, en hĂ©breu et en latin. Alors que les dialogues de laversion originale du Fils de Dieu, au contraire, sont en anglais mo-derne, certains passages des Ăcritures Ă©tant mĂȘme formulĂ©s de ma-niĂšre plus naturelle.
De plus, tandis que La Passion commence au jardin de GethsĂ©-mani et met essentiellement lâaccent sur la souffrance de JĂ©sus, lerĂ©cit du Fils de Dieu sâĂ©tend de la NativitĂ© jusquâĂ lâAscension.
Les producteurs recherchaient donc un premier rÎle capable depersonnifier Jésus aussi bien dans les moments de joie, que dansceux empreints de chagrin ou magnifiés par la gloire.
« Nous disions toujours que nous cherchions un acteur capabledâincarner tant un lion quâagneau, indique Roma Downey. Un ac-teur avec une prĂ©sence forte, mais qui pouvait aussi incarner la dou-ceur, lâhumilitĂ© et la bontĂ©. Or, nous avons trouvĂ© la perle rare enDiogo Morgado. »
Mark Burnett dit ceci : « En plus, il est catholique. Il a grandi auPortugal, et il a Ă©tĂ© Ă lâĂ©glise toute sa vie. »
La Passion du Christ avait Ă©tĂ© Ă la fois applaudi et critiquĂ© pouravoir montrĂ© avec un rĂ©alisme cru les derniĂšres heures de JĂ©sus.ConfrontĂ© au mĂȘme dĂ©fi, le couple Burnett-Downey a cherchĂ© Ă restituer le sacrifice du Christ sans pour autant accabler les specta-teurs plus sensibles. Par ailleurs, ils voulaient que leur film soit classé« surveillance parentale conseillĂ©e pour les moins de 13 ans »,puisquâune cote plus restrictive aurait diminuĂ© de maniĂšre impor-tante leur public potentiel.
« Nous ne voulions pas montrer sans raison dâimages violentes,explique Roma Downey. Ainsi, bien que lâon voie le clou placĂ© surla main [de JĂ©sus], ainsi que le marteau qui sâĂ©lĂšve, nous avons jugĂ©quâil nâĂ©tait pas nĂ©cessaire de voir effectivement le clou sâenfoncerdans la chair. »
UN OUTIL PĂDAGOGIQUECertains spectateurs jugeront peut-ĂȘtre que Le Fils de Dieu a plus Ă voir avec les superproductions hollywoodiennes comme Gladiateur,quâavec des films Ă caractĂšre religieux. Sans compter que la percutantetrame sonore produite par le compositeur « oscarisĂ© » Hans Zimmer,Lorne Balfe ainsi que Lisa Gerrard ajoute Ă lâimpression de grandeuret de puissance.
« Oui, câest gros, câest hĂ©roĂŻque et on en a plein la vue, dit RomaDowney. Mais, en mĂȘme temps, câest profondĂ©ment intime etpersonnel. Cette histoire, en fin de compte, est une histoiredâamour. »
Câest dans les moments les plus calmes de lâhistoire â une cha-leureuse Ă©treinte, un instant de tendresse, un regard de connivenceâ que le film a le plus dâimpact. Roma Downey elle-mĂȘme joue le
rĂŽle de la mĂšre de JĂ©sus et elle apparaĂźt dans plusieurs de ces mo-ments, comme lors de cette scĂšne inspirĂ©e par la PietĂ de Michel-Ange oĂč lâon voit JĂ©sus descendu de la Croix. « Alors quâelle Ă©taitjeune fille, [Marie] a dit âouiâ Ă Dieu », dit lâactrice qui a ressentibeaucoup dâĂ©motion en interprĂ©tant son rĂŽle. « Elle a dit âouiâ Ă©ga-lement lorsquâelle se tenait au pied de la Croix. Comment supporterune telle chose ? Et pourtant, elle Ă©tait lĂ , aimante, de maniĂšre Ă ceque lorsquâil baisse les yeux, il la voie. » Lâimportance du personnagede Marie dans le film plaira aux spectateurs catholiques. Dâailleurs,plusieurs personnalitĂ©s catholiques se sont dites satisfaites par la qua-litĂ© dâensemble du Fils de Dieu.
« Quelle joie que de voir ce film donner vie aux pages de lâĂvan-gile », a, par exemple, dit le cardinal Donald W. Wuerl, archevĂȘquede Washington, D.C.
Afin de prĂ©parer les gens Ă la sortie du film, lâarchidiocĂšse deWashington a produit une sĂ©rie de sept vidĂ©os catĂ©chĂ©tiques acces-sibles en ligne et qui renvoient Ă certaines scĂšnes du film. Ces vidĂ©osviennent complĂ©ter le Guide de rĂ©flexion et de discussion sur « Le Filsde Dieu », rĂ©digĂ© par Mgr J. Brian Bransfield, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral as-sociĂ© de la ConfĂ©rence des Ă©vĂȘques catholiques des Ătats-Unis. CeGuide est lâun des nombreux outils pĂ©dagogiques disponibles surle site seesonofgod.com.
Ăgalement charmĂ©, lâarchevĂȘque de Los Angeles, JosĂ© Gomez, es-time que le film est important « parce quâil nous donne lâoccasionde comprendre que Dieu est prĂ©sent au sein de notre propre vie, etque nous sommes ses enfants. Cette Ćuvre cinĂ©matographique mesera extraordinairement utile pour mon ministĂšre. »
Mark Burnett est particuliĂšrement enthousiasmĂ© par lâappui desChevaliers de Colomb, soulignant que de nombreux conseils ontachetĂ© Ă lâavance des billets pour leurs paroisses.
Le Chevalier suprĂȘme Carl A. Anderson figure parmi ceux quiapprouvent Le Fils de Dieu : « VoilĂ un film qui ne fait pas que vousraconter des choses Ă propos du Christ, mais qui vous plonge plutĂŽtau cĆur de sa vie, vous permettant de constater de premiĂšre mainson ministĂšre public, son amour pour lâhumanitĂ©, ainsi que la mortquâil a connue pour nous permettre dâavoir la vie Ă©ternelle. »
Roma Downey se rĂ©jouit quant Ă elle ce que les leaders catho-liques saisissent bien la vision derriĂšre le film lui-mĂȘme. Le projet,dit-elle, « est liĂ© a tout ce dont nous parle notre nouveau pape âcette nouvelle Ă©vangĂ©lisation â et il met par ailleurs Ă profit tousles nouveaux moyens Ă notre disposition pour porter aux gens lemessage du Christ. »
Lâaccueil enthousiaste rĂ©servĂ© Ă la minisĂ©rie La Bible, jumelĂ© Ă lacote dâamour du pape François auprĂšs du public, tĂ©moigne dâunefascination renouvelĂ©e pour le christianisme au sein de la culturepopulaire. Roma Downey et Mark Burnett veulent atteindre unpublic qui a, selon eux, soif de sens, tout comme JĂ©sus a offert unenouvelle vie Ă Simon Pierre qui se cherchait.
« Nous croyons fermement que si le film a Ă©tĂ© bien fait, le fidĂšletrouvera le sens qui lui manque, la rĂ©ponse Ă des questions quâilse pose, dit Mark Burnett. Puis, Ă son tour, il mettra ensuite Ă profit sa dĂ©couverte en allant vers les gens qui ne connaissent pasencore JĂ©sus. »âŠ
KRIS DMyTRENKO est coordonnateur des communicationspour lâarchidiocĂšse de Toronto.
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Lorsquâil fait beau, la baie de Chesapeake, dans le Maryland, estpeuplĂ©e de kayaks, de voiliers et de phares qui resplendissent au
coucher du soleil. Mais quand le vent et les tempĂȘtes sâinvitent dansle dĂ©cor, la rĂ©gion se distingue plutĂŽt par les nombreux arbres quitombent, sâaccrochant aux fils Ă©lectriques et contrariant les propriĂ©-taires des maisons environ-nantes.
Un Conseil des Chevaliersde Colomb de North Beach,sur la rive ouest de la baie, atournĂ© Ă son avantage ces dan-gereux inconvĂ©nients : il enprofite pour fournir gratuite-ment du combustible Ă chauf-fage aux membres plusdĂ©munis de sa communautĂ©.Depuis 2009, le Conseil 7870Calvert sâest associĂ© Ă la banquealimentaire des Dames de laCharitĂ© de lâĂ©glise Saint-An-toine de Padoue afin de ramas-ser, couper, livrer et empiler dubois de chauffage au profit defamilles et individus Ă revenusmodestes.
Or, justement, alors que desvortex polaires et des froids si-bĂ©riens se sont invitĂ©s cet hiver,rester au chaud a rĂ©cemmentĂ©tĂ© plus important â et pluscoĂ»teux â que jamais.
GĂNĂRER LâĂTINCELLEĂ environ 15 kilomĂštres de North Beach se trouve la ville de Dunkirk,au Maryland toujours, oĂč Paul McBride habite, dans une impasse den-sĂ©ment boisĂ©e. Celui-ci, membre du Conseil 7870, gĂšre ce que ses ca-marades du Conseil appellent le « Sanctuaire boisĂ© ». Câest en effet sur
sa parcelle de deux acres que les Chevaliers se sont installĂ©s pour entre-poser lâessentiel de leur bois ainsi que leur matĂ©riel de coupe.
«Nous avons compris que le terrain pouvait nous fournir unequantitĂ© apprĂ©ciable de bois, raconte Paul McBride. Jâavais lâespacede toute façon, et la remise est tout au fond de ma cour arriĂšre. »
VoilĂ environ six ans, leConseil avait mis sur pied unprogramme visant Ă dĂ©barras-ser les communautĂ©s de NorthBeach et des alentours des ar-bres qui avaient Ă©tĂ© dĂ©racinĂ©s.Lâinitiative connut un certainsuccĂšs, si bien que le ChevalierJose A. Baca suggĂ©ra dâaller en-core plus loin.
« Les gens apprĂ©ciaient,alors nous nous sommes dit :âPourquoi ne pas faire encoreplus ?â Les temps sont de plusen plus difficiles. Les citoyensdoivent consacrer des sommesapprĂ©ciables Ă lâachat de boisde chauffage, alors quâils de-vraient dâabord dĂ©penser pourde la nourriture », expliqueJosĂ© Baca.
Câest alors, nous Ă©tions en2009, que ce dernier abordaune reprĂ©sentante des Damesde la charitĂ© aprĂšs une messe
du matin Ă lâĂ©glise St-Antoine de Padoue. Le Conseil disposant debois de chauffage, y avait-il des clients de la banque alimentaire quiauraient aussi besoin dâaide pour se chauffer ?
CâĂ©tait le cas, oui. La premiĂšre annĂ©e, trois familles demandĂšrentĂ recevoir du bois de chauffage. Il y en eut plus lâannĂ©e suivante, etdavantage encore lâannĂ©e dâensuite. Aujourdâhui, les Chevaliers li-vrent du bois Ă plus dâune douzaine de familles Ă revenus modestes,
Les hĂ©ros du cĆur et de la chaleur
Des Chevaliers du Maryland entretiennent la flamme en distribuant du bois de chauffage auxpersonnes dans le besoin
par Patrick Scalisi | photos de Bob Roller
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distribuant ainsi une vingtaine de cordes par annĂ©e, soit une valeurdâenviron 4000$.
« Il suffit pour les Chevaliers de nous le dire lorsquâils sont prĂȘts,et nous publions un avis sur notre babillard qui dit : âBois de chauf-fage Ă donner. Demander Ă lâaccueil.â », souligne Maureen Hudson,coordonnatrice de la banque alimentaire des Dames de la charitĂ©.
Le travail ne sâarrĂȘte toutefois pas lĂ . Non seulement les Chevalierslivrent-ils le bois Ă domicile, mais ils le dĂ©chargent aussi, et lâempilentĂ©galement. Ils tiennent compte par ailleurs de lâespace dont disposele bĂ©nĂ©ficiaire ainsi que de la longueur de bĂ»ches requise. Par exem-ple, une famille ayant un poĂȘle Ă bois aura aussi besoin de grossesbĂ»ches pour entretenir le feu, tandis quâun couple de personnes ĂągĂ©esaimera que les morceaux soient plus petits et plus faciles Ă transporterjusque dans la maison.
« Il y a assez de Chevaliers engagĂ©s dans le programme et les dis-ponibilitĂ©s varient de lâun Ă lâautre, si bien que nous pouvons rĂ©pon-dre aux besoins spĂ©cifiques pratiquement sur-le-champ », indique leGrand Chevalier Chuck Geisler.
ATTISER LES FLAMMESSelon Maureen Hudson, beaucoup de gens qui ont besoin de lâaidede la banque alimentaire des Dames de la charitĂ© doivent composeravec un handicap ou des problĂšmes de santĂ© ; dâautres traversentseulement une pĂ©riode difficile. Mais quelle que soit la raison, il de-meure souvent difficile de payer plus de 200$ pour une corde debois sec â une « vraie » corde sâentend, mesurant 4 X 4 X 8 piedsâ alors quâon doit dĂ©jĂ composer avec des factures de services
publics et dâĂ©picerie.Câest le cas notamment de Shirley Miller, qui vit dans la petite
communautĂ© de Fairhaven, dans une maison de bord de mer quinâa pas Ă©tĂ© conçue pour ĂȘtre habitĂ©e Ă lâannĂ©e.
« Je nâai pas de fournaise, alors je dois faire fonctionner le poĂȘle Ă bois sinon tout gĂšle », dit en riant la principale intĂ©ressĂ©e.
Shirley Miller est en congĂ© de maladie et travaille Ă temps partiel,mais elle a quand mĂȘme de la difficultĂ© Ă joindre les deux bouts, sur-tout en hiver. Elle dĂ©pend de la gĂ©nĂ©rositĂ© dâautrui pour obtenir dequoi chauffer â une situation dĂ©licate si personne autour dâelle nâavu un de ses arbres tomber ou si son pĂšre nâa pas lui-mĂȘme un surplusde bois. Mais mĂȘme lĂ , elle doit habituellement engager quelquâunpour transporter le bois dans sa camionnette et fendre les bĂ»ches sielles sont trop grosses.
Câest Maureen Hudson qui a la premiĂšre fois parlĂ© Ă Shirley duprogramme de distribution de bois des Chevaliers. Depuis 2010,cette derniĂšre a bĂ©nĂ©ficiĂ© de plusieurs livraisons.
« Câest vraiment, vraiment chouette parce que [les Chevaliers] melâapportent chez moi, ce qui me fait rĂ©aliser des Ă©conomies en fraisde ramassage, selon Shirley Miller. En plus, le bois arrive coupĂ© etfendu, ce qui fait que lĂ aussi jâĂ©conomise. Et le comble, pour ainsidire, câest quâils lâempilent dans la remise et je nâai quâĂ me servir aubesoin ! »
Le bois de chauffage des Chevaliers a Ă©tĂ© une bĂ©nĂ©diction pourShirley lorsque ses finances Ă©taient prĂ©caires, et le fait de pouvoircompter sur un approvisionnement constant lui permet de consacrerson argent Ă dâautres dĂ©penses importantes.
Paul McBride (au centre) observe Michael Clagett (Ă gauche) et lâex-Grand Chevalier JosĂ© A. Baca tandis que ces derniers coupent le bois dans son « SanctuaireboisĂ© ». Les Chevaliers du Conseil 7870 Calvert se sont en effet installĂ©s sur la propriĂ©tĂ© de Paul McBride afin de couper et entreposer du bois par la suitedistribuĂ© Ă des gens dans le besoin. âą Ci-contre : Le Grand Chevalier Chuck Geisler transporte un tas de bĂ»ches qui seront distribuĂ©es gratuitement.
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« Cela me permet, entre autres, de rĂ©gler mes factures Ă temps,dit-elle. De plus, si quelque chose se casse dans la maison et que jedois le rĂ©parer, jâai un peu dâargent excĂ©dentaire qui me permet defaire face Ă la situation, que ce soit pour lâauto, le rĂ©frigĂ©rateur ou lamachine Ă laver. »
Câest grĂące Ă des bĂ©nĂ©ficiaires comme Shirley Miller si le pro-gramme de distribution de bois reprĂ©sente quelque chose dâaussi gra-tifiant, pour les membres du Conseil. Le fait de se regrouper, decouper le bois ensemble puis de le transporter, cela raffermit lâespritdâĂ©quipe au sein des Chevaliers tout en resserrant les liens fraternels.Les membres ne font pas que donner de leur temps, ils fournissentĂ©galement de lâĂ©quipement : scies Ă chaĂźne, bĂąches, rĂ©servoirs dâes-sence. Un Chevalier a mĂȘme donnĂ© une fendeuse aujourdâhui ins-tallĂ©e Ă demeure sur le terrain de Paul McBride ; dâautres membresprĂȘtent leur fendeuse sur une base rĂ©guliĂšre, ou encore leur camion-nette.
« Ăa ne demande Ă personne un engagement Ă vie, expliqueChuck Geisler. Il suffit dâavoir un samedi de libre et de connaĂźtre unpeu le bois de chauffage. »
Maureen Hudson ajoute : « Ce nâest pas facile mais ils embarquentĂ fond, et leur efficacitĂ© ainsi que leur enthousiasme mâimpression-nent. Ces hommes-lĂ mâinspirent, et je suis persuadĂ©e quâils sont uneinspiration pour beaucoup dâautres personnes. »
UNE BELLE FLAMBĂELâarrivĂ©e du printemps, le 20 mars, ne signifie pas quâon nâaura plusbesoin de bois de chauffage. Les propriĂ©taires de maison vont-ils de-voir garder leurs intĂ©rieurs au chaud jusque tard en avril ? Avec les
froids polaires quâon a connus Ă rĂ©pĂ©tition ces derniers mois, tout estpossible. Chose certaine, Shirley Miller pense demander plus de boisaux Chevaliers, si sa rĂ©serve baisse trop alors que le froid menace tou-jours. Sans compter quâelle doit dĂ©jĂ commencer Ă prĂ©voir pour lâau-tomne prochain.
« Ils me demandent toujours : âAvez-vous eu assez de bois, cetteannĂ©e ?â, dit Shirley. Ils vont recommencer Ă me le demander cetautomne. âVoulez-vous quâon commence tout de suite Ă en mettrede cĂŽtĂ© pour vous ?â Câest tellement rĂ©confortant de savoir quâils sesouviennent de moi, quâils pensent Ă mon bien-ĂȘtre et que mon nomfigure en bonne place sur leur liste de gens Ă appeler. »
Paul McBride, pour sa part, entrevoit un bel avenir pour le pro-gramme et il est disposĂ© Ă laisser les Chevaliers utiliser son terraintant quâils en auront besoin.
« Chaque annĂ©e, il y a davantage de gens qui ont besoin de bois,dit-il. Lâhiver prĂ©cĂ©dent nâavait pas Ă©tĂ© trop rigoureux, nous nâavionspas distribuĂ© tant de bois que ça, mais cet hiver, nous avons travaillĂ©fort. [...] Avec les factures dâĂ©lectricitĂ© qui augmentent et le chĂŽmagequi perdure, le programme conserve sa raison dâĂȘtre. »
Pendant ce temps, des bĂ©nĂ©ficiaires comme Shirley Miller ne sau-raient trop remercier les Chevaliers de les aider Ă rester au chaud,tout au long de lâhiver.
« Pour moi, les Chevaliers forment une bande de saints ! Je le pensevraiment ! Je me sens tellement privilĂ©giĂ©e et honorĂ©e de pouvoircompter sur leur gĂ©nĂ©rositĂ©. »âŠ
PATRICK SCALISI est rédacteur en chef adjoint du magazineColumbia.
William Quinn (Ă lâextrĂȘme gauche), du Conseil Our Lady, Star of the Sea 9258 Ă Solomons, au Maryland, reçoit une livraison de combustible Ă chauffage de la part du Conseil 7870.
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RĂFLEXION
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Neuf mois avant NoĂ«l, le 25 mars, lâĂglise cĂ©lĂšbre la So-lennitĂ© de lâAnnonciation. En ce jour, nous cĂ©lĂ©brons
lâoccasion de lâIncarnation, car dĂšs que Notre Dame eut dit« Oui » Ă lâinvitation du messager de Dieu, le Christ fut conçuen son sein. Pour les Chevaliers de Colomb et leurs familles,ce jour marque la JournĂ©e de priĂšre de lâEnfant Ă naĂźtre.LâAngĂ©lus, lâune des plus belles et bien-aimĂ©es priĂšres catho-
liques, raconte lâhistoire de lâAnnonciation : « Lâange du Sei-gneur dit Ă Marie. ⊠Et elle conçutde lâEsprit Saint » (cf. Lc 1, 26-38).La priĂšre se poursuit avec les parolesde Marie : « Voici la servante du Sei-gneur. ⊠Quâil me soit fait selon taparole » (Lc 1, 38). Ayant consenti Ă lâinvitation de lâange venant de Dieu,lâEsprit Saint sâempara de Marie. âŠEt le Verbe sâest fait chair. ⊠Et il ha-bita parmi nous » (Jn 1, 14). VoilĂ lemystĂšre de base de la foi chrĂ©tienneâ avec la conception de JĂ©sus, leDieu incarnĂ© est venu en notremonde. AprĂšs le rĂ©cit de lâAnnonciation, le
texte Ă©vangĂ©lique poursuit immĂ©dia-tement par lâĂ©pisode de la Visitation.Sans attendre, « Marie se mit en routerapidement vers une ville de la mon-tagne de JudĂ©e rendre visite Ă sa cou-sine Ălisabeth, qui Ă©tait enceinte deJean-Baptiste. Quand elle entendit lasalutation de Marie, elle fut remplie de lâEsprit Saint et ellesâĂ©cria dâune voix forte : « Tu es bĂ©nie entre toutes les femmeset le fruit de tes entrailles est bĂ©ni. Comment ai-je le bonheurque la mĂšre de mon Seigneur vienne jusquâĂ moi? Car lorsquejâai entendu tes paroles de salutation, lâenfant a tressailli dâallĂ©-gresse au-dedans de moi » (Luc 1, 39, 42-44).En tant que spĂ©cialiste en obstĂ©trique et gynĂ©cologie, je
mâĂ©tonne de constater comment les rĂ©cits Ă©vangĂ©liques desgrossesses de Marie et dâĂlisabeth ne laissent aucun doute quantĂ lâhumanitĂ© et de lâhumanitĂ© de JĂ©sus et de Jean Baptiste avantleur naissance, et ce, des siĂšcles avant lâavĂšnement de la gĂ©nĂ©-tique et de lâembryologie modernes. Aujourdâhui, la sciencejette un rayon de lumiĂšre sur la vie humaine depuis de momentde la conception qui correspond Ă la lumiĂšre de la foi. Toutesdeux, la raison et la foi reconnaissent lâindĂ©niable dignitĂ© delâenfant Ă naĂźtre.
Nous savons, grĂące Ă la biologie que la vie humaine com-mence Ă la conception avec lâintĂ©gration des composantes gĂ©-nĂ©tiques de lâĆuf de la mĂšre et du sperme du pĂšre pour formerun zygote unicellulaire. Cet individu unique et gĂ©nĂ©tiquementcomplet progressera naturellement et normalement jusquâĂ lâenfance, la jeunesse et lâĂąge adulte, Ă moins quâil ne le soit em-pĂȘchĂ© par la maladie, un accident ou toute autre intervention.La progression depuis le zygote Ă lâĂ©tat dâembryon, de fĂ©tus et
dâenfant est rapide et Ă©tonnante.Trois semaines aprĂšs la conception, lesang embryonnaire circule Ă partir ducĆur qui bat. BientĂŽt, les mouve-ments du fĆtus sont dĂ©tectables. LesystĂšme nerveux commence Ă se dif-fĂ©rencier en cerveau et les yeux com-mencent Ă se former avant la fin dela troisiĂšme semaine. La progressionde la naissance jusquâĂ lâĂąge adultenâest quâune question de maturation.Câest en ces termes irrĂ©futables que
la science contemporaine dĂ©montrecomment le Seigneur JĂ©sus, conçupar lâEsprit Saint et nĂ© de la ViergeMarie fut formĂ© dans le sein de NotreDame, sây dĂ©veloppa et granditjusquâĂ devenir un homme. Quellejoie de cĂ©lĂ©brer chaque annĂ©e la fĂȘtede lâAnnonciation, de rendre grĂącepour le mystĂšre de lâIncarnation. Etquel don extraordinaire nous avons
dans le Christ, vrai Dieu et vrai homme, qui embrassa notrehumble et vulnĂ©rable forme humaine et partagea toutes lesĂ©tapes notre dĂ©veloppement, mĂȘme la conception!Dans notre quĂȘte en vue de bĂątir une culture de la vie, nous,
Chevaliers de Colomb, sommes incitĂ©s Ă promouvoir la vĂ©ritĂ©concernant la vĂ©ritĂ© quant Ă la vie humaine Ă©clairĂ©e par lascience et la foi, de dire tous les jours lâAngĂ©lus et de cĂ©lĂ©breravec ferveur lâAnnonciation et la JournĂ©e de priĂšres pour lâen-fant Ă naĂźtre. Ces pratiques servent de tĂ©moignage signifiant denotre foi catholique et du continuum de la vie humaine depuisla conception jusquâĂ la mort naturelle.âŠ
LE DOCTEUR MURRAY JOSEPH CASEY est professeur dâobstĂ©-trique, de gynĂ©cologie, de mĂ©decine prĂ©ventive et de santĂ© publique Ă lâUniversitĂ© Creighton dâOmaha, Nebraska. Il est membre du ConseilSt. Margaret Mary 11800 dâOmaha.
Le Jour oĂč le Verbe sâest fait chairFoi et science ensemble feront la lumiĂšre sur lâIncarnation et la rĂ©alitĂ© de la vie in utero
par Murray Joseph Casey, M.D.
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Thinks
tock
Il y a quelques annĂ©es, je me promenais dans un verger de ci-tronniers en Italie et jâai cueilli lâun de ces fruits pour en humerle dĂ©licieux arĂŽme. ImmĂ©diatement, je me suis rappelĂ© ma mĂšre;jâaurais aimĂ© partager avec elle cette dĂ©licieuse odeur. Mais com-ment? CâĂ©tait quelque chose que je ne pouvais lui envoyer parcourriel ou sur Facebook. CâĂ©tait quelque chose que la technolo-gie Ă©tait incapable de transmettre. Je devais attendre plusieursmois jusquâĂ son prochain voyage Ă Rome. Cette expĂ©rience mâaamenĂ© Ă rĂ©flĂ©chir aux divers moyens de communication, quâilsâagisse par courriel ou par une poignĂ©e de mains. Le tĂ©lĂ©phone, le courriel, Internet et la panoplie changeante
de nouvelles technologies peuvent ĂȘtre utiles. Cependant, cha-cune avait ses faiblesses aussi bien que ses forces. Jâen suis venu Ă me rendre compte quâil sây produisait beaucoup plus de phĂ©no-mĂšnes que jâavais dâabord estimĂ©s.
LES LIMITES DE LA TECHNOLOGIEBeaucoup dâexemples se prĂ©sentent, quand il sâagit de limites desmoyens modernes de communications. Par exemple, une conver-sation par webcam permet de voir son interlocuteur mais il estimpossible de regarder la personne dans les yeux. Soit vous re-gardez la camĂ©ra de votre ordinateur, soit vous regardez la per-
sonne dans les yeux â mais jamais les deux Ă la fois.De mĂȘme, la messagerie instantanĂ©e peut sâavĂ©rer une bonne
maniĂšre de contacter quelquâun de « prĂ©sent » en ligne, mais cetteprĂ©sence aussi est limitĂ©e. Une fois, en clavardant, jâai demandĂ©Ă un ami : « Comment va ta petite amie? » Il a mis quelques mi-nutes avant de rĂ©pondre par un monosyllabe : « OK. » Je me suisdemandĂ© ce que signifiait son silence. Ătait-il incertain de la rĂ©-ponse? Ătait-il simplement occupĂ©? Au tĂ©lĂ©phone ou en per-sonne, ce silence mâen aurait dit long⊠Clavarder, cela empĂȘchaitalors de comprendre le sens de lâĂ©change.Quand je parlais de telles expĂ©riences, on me faisait remarquer
souvent que les technologies sont « neutres » et peuvent avoir uneportĂ©e positive ou nĂ©gative. Pourtant au moyen de lectures et derĂ©flexions touchant certaines expĂ©riences, jâai dĂ©couvert que, defait, les technologies ne sont pas neutres. Cela ne veut pas quâellessoient mauvaises, mais que chaque technologie occasionne unchangement Ă notre approche du monde et Ă notre relation avecle monde. Chaque technologie de la communication influencele contenu quâelle diffuse.Dans son Ćuvre phare, Amusing Ourselves to Death (1985),
Neil Postman fait allusion au 27e prĂ©sident des Ătats-Unis, Wil-liam Howard Taft. Lâauteur demande : « Est-ce quâun candidat
Discerner lesfruits de lâĂągenumĂ©riqueNous faisons un usage plus judicieux de la technologiequand nous reconnaissons Ă quel point celle-ci influencenotre vision du monde
par lâabbĂ© Jonah Lynch
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de 136 kg, aux multiples mentons, pourrait espĂ©rer lâemporterde nos jours, vu les campagnes Ă©lectorales dominĂ©es par la tĂ©lĂ©-vision? Peu probable! Ce qui signifie que la technologie (la tĂ©lĂ©-vision) nâest pas sans influencer le contenu, mais quâelle tend Ă favoriser certains types dâorateurs plutĂŽt que dâautres. Non seu-lement les bonnes idĂ©es comptent-elles, mais Ă©galement lâappa-rence agrĂ©able. Dans un certain sens, ce sont lĂ de vieilles nouvelles, mais il
vaut la peine de nous y arrĂȘter, parce que nous sommes moinsconscients des influences quâexercent les technologies plus rĂ©-centes.Par exemple, considĂ©rons comment les tĂ©lĂ©phones cellulaires
ont profondĂ©ment modifiĂ© notre relation par rapport Ă lâespace.Il nây a pas si longtemps, les distinctions Ă©taient claires entre ha-bitation, bureau, thĂ©Ăątre, Ă©glise, place, centre commercial, etc.Depuis les technologies cellulaires, ces distinctions ont Ă©tĂ© brouil-lĂ©es. Nous observons que du travail de bureau se fait Ă la plage,que des commentaires sont « tweetĂ©s » durant lâhomĂ©lie, et quelâon texte et chatte entre amis Ă©loignĂ©s durant les heures de travail.Lâespace rĂ©el autour de nous peut finir par ne servir que de plateauneutre, sans relation avec lâactivitĂ© Ă laquelle, pour lâheure, nousavons le gout de nous adonner.Vous souvenez-vous du temps oĂč le tĂ©lĂ©phone de rĂ©sidence
Ă©tait presque sacrĂ©, et auquel le patron ne pouvait avoir recoursquâen cas dâurgence extrĂȘme? La montĂ©e des tĂ©lĂ©phones cellulairesa complĂštement renversĂ© ce principe. Actuellement, il est plusnormal de recevoir des appels concernant le boulot en dehors desheures de travail et au cours des week-ends, interrompant la viefamiliale, du fait que les numĂ©ros des cellulaires ne sont reliĂ©s Ă aucun lieu prĂ©cis. La personne qui appelle ne sait pas oĂč vousĂȘtes et donc a moins honte de perturber votre vie privĂ©e.Nous pourrions examiner dâautres technologies et en venir aux
mĂȘmes conclusions : la technologie influence nos relations avecles autres et avec le monde â ce qui nâest pas nĂ©cessairementmauvais â, mais câest une rĂ©alitĂ© quâil nous faut reconnaĂźtre etcorriger, selon le cas. En beaucoup dâendroits, câest en train de seproduire. Par exemple, certaines compagnies ont commencĂ© defermer leurs serveurs de courriels relatifs au travail en dehors desheures dâouverture, permettant aux employĂ©s de profiter rĂ©elle-ment des heures en dehors du bureau.
CULTIVER LA COMMUNICATION FACE-Ă-FACEIl y a des moments qui exigent toute notre attention. De nom-breuses personnes reconnaissent le besoin de consacrer certainsmoments et certains endroits de silence tels que lâĂ©glise ou le dĂźnerfamilial, oĂč mĂȘme la vibration tranquille dâun tĂ©lĂ©phone peutdevenir une perturbation. DĂ©cider que rien ne peut ĂȘtre plus im-portant que la personne devant moi â Ă tel point que jâen annulemon tĂ©lĂ©phone â peut sâavĂ©rer trĂšs libĂ©rateur.Certaines familles ont trouvĂ© utile de dĂ©poser leurs cellulaires
dans une corbeille prĂšs de la porte, afin dâaider les enfants Ă esti-mer que le foyer est un lieu dâintimitĂ© et un sanctuaire, oĂč les re-lations familiales ont la prioritĂ©. Le foyer nous sert de point dedĂ©part; si les relations qui sây façonnent sont solides, il est plusfacile de trouver sĂ©curitĂ© et courage dans le monde extĂ©rieur. Cer-taines restrictions imposĂ©es aux distractions extĂ©rieures peuvent
aider Ă protĂ©ger ces relations.Ce qui semble le plus important câest de dĂ©velopper un juge-
ment libre et critique, et ne pas supposer aveuglĂ©ment que lesmachins sont « neutres », et quâils nâinfluencent en rien ma façonde vivre. Quand jâobserve leur effet Ă©vident sur mon mode devie, je remarque leurs effets concrets sur ma façon de vivre. Jâob-serve que beaucoup de choses ont changĂ©, certaines pour lemieux, dâautres pour le pire. Câest donc dire que jâai besoin dediscerner quelles technologies et quels usages jâen fais, peuventvraiment amĂ©liorer ma vie. Une certaine recherche neurologique rĂ©cente dĂ©montre que la
structure mĂȘme du cerveau est modifiĂ©e par lâexpĂ©rience. Defaçon trĂšs concrĂšte, nous sommes formĂ©s par ce que nous lisonset par ce que nous faisons. Cette dĂ©couverte mâaide Ă comprendrepourquoi mes technologies de plus en plus nombreuses dites« sans consĂ©quence » me portent Ă ĂȘtre impatient chaque fois queje dois attendre. LâĂ©limination de toute attente entre le dĂ©sir et lasatisfaction modifie mon cerveau, de sorte que celui-ci sâattend Ă une satisfaction immĂ©diate, comme si tout dans la vie pouvait seproduire comme lâallumage dâune bougie Ă©lectrique, ou en cli-quant sur le lien dâun ordinateur ultrarapide.Parfois, je me surprends Ă ĂȘtre plus intĂ©ressĂ© par lâefficacitĂ© que
par les ĂȘtres humains qui sont souvent peu efficaces, peu soignĂ©set en manque, tout comme moi. Câest alors que je tĂąche de merappeler une certaine journĂ©e dâĂ©tĂ© dâil y a plusieurs annĂ©es. JâĂ©tais jeune sĂ©minariste et je passais lâĂ©tĂ© Ă rendre service Ă un
aumĂŽnier du nom de Father Vincent. Un certain matin de juillettrĂšs chaud Ă lâhĂŽpital nous avons entendu crier. La voix venaitdâune chambre oĂč une femme nommĂ©e Rachel se mourait dâuncancer. LâaumĂŽnier suit le bruit, entre dans la chambre et referme la
porte. Il se met Ă genoux et se met Ă crier avec la patiente. Ellecrie : « Mon Dieu! » et il crie : « Mon Dieu, aide-la! » Il lui prendla main pour quâelle se rende compte que quelquâun prie avec elle.Nous y sommes restĂ©s un long moment. Soudain, ses cris ontchangĂ©, passant de « Pourquoi, pourquoi donc, mon Dieu? » à « Jâoffre, je lâoffre! » Au cours de derniers moments de sa vie, sondĂ©sespoir sâest transformĂ© en espĂ©rance.La seule chose suffisamment positive pour Rachel, en ce matin
de juillet, câĂ©tait la main de Father Vincent dans sa main. La seulerĂ©ponse possible Ă son besoin â aprĂšs tous les mĂ©dicaments, ettous les soins palliatifs â ce fut la main et la voix dâun ĂȘtre hu-main dans la mĂȘme chambre quâelle. Il nây avait aucun moyende multiplier lâefficacitĂ© de Father Vincent par le recours aux pro-grĂšs de la technologie des communications. Aucun soin Ă dis-tance nâaurait Ă©tĂ© efficace.Quand je pense Ă cette expĂ©rience, jâessaie de me rappeler que
plusieurs des choses les plus importantes dans la vie exigent pa-tience et tendresse, et ne peuvent se produire quâen personne,comme Dieu nous lâa enseignĂ© en devenant un homme et en vi-vant parmi nous. Il nâa pas seulement envoyĂ© un message deBonne Nouvelle. Il nous a envoyĂ© son Fils.âŠ
LE PĂRE JONAH LYNCH est recteur du sĂ©minaire de la fra-ternitĂ© sacerdotale des missionnaires de Saint Charles BorromĂ©e,Ă Rome.
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lâArkansas, sâest associĂ© auxparoissiens de lâĂ©glise Mary,Mother of God, afin de par-rainer un souper de bienfai-sance au profit dâun membredu conseil qui avait subi uneopĂ©ration Ă cĆur ouvert. Lesouper spaghetti a rapportĂ©3852$.
MARCHE POUR LA SOBRIĂTĂ
Le conseil 15239 Blessed Fa-ther Jerzy Popieluszko, Mar-tyr Ă Tarnobrzeg en Pologne,a participĂ© Ă la marche pourla sobriĂ©tĂ© de lâĂ©glise OurLady of the ImmaculateConception. Les Chevalierset les paroissiens ont marchĂ©ensemble sur le thĂšme queles pĂšres doivent montrerlâexemple pour leur familleen matiĂšre de modĂ©ration.Ils ont Ă©galement sensibilisĂ©les gens aux problĂšmes liĂ©s Ă lâalcool.
Ă dĂ©frayer les coĂ»ts dâĂ©mis-sion du groupe. Les fonds ontĂ©tĂ© rĂ©unis grĂące Ă un loto par-rainĂ© par le conseil. La radioGuadalupe comprend 20 sta-tions AM et FM qui opĂšrentsur le mĂȘme marchĂ© en espa-gnol et en anglais.
ROSAIRE VIVANTLe conseil 4849 Cardinal Bel-larmine dâAurora dans lâIlli-nois a Ă©tĂ© lâun des principauxorganisateurs de lâannuel ro-saire vivant international delâĂ©glise Holy Angels. Plus de50 bĂ©nĂ©voles â dont plusieursChevaliers â ont servi des« Rosaires vivants » pendantlâĂ©vĂšnement.
VISITE DâUN RELIQUAIRE
Les membres du conseil 1400Bellevue de Pittsburg, accom-pagnĂ©s de leurs Ă©pouses, ontvisitĂ© le plus grand reliquairepublic du monde, la chapelleSt. Anthony Ă Pittsburg. Lachapelle, qui est la seule dansson genre dans le monde Ă ĂȘtre ouverte au public, abrite
des reliques de premiĂšre,deuxiĂšme et troisiĂšme classesprovenant du monde entier.
SOIRĂE FAMILIALELe conseil 15585 BlessedJohn Paul II de Madisonvilleau Tennessee, a organisĂ© unesoirĂ©e familiale pour les pa-roissiens de lâĂ©glise St. Josephthe Worker. Les festivitĂ©scomprenaient un lancer deballons, un concours debulles, un lancer de balles Ă grain et un concours du meil-leur biscuit.
MUSĂE CARDINALRITTER
Le conseil 1221 Cardinal Rit-ter de New Albany dans lâIn-diana, a accueilli dans sa villenatale lâAumĂŽnier SuprĂȘmeMonseigneur William E. Loride Baltimore lors de la cĂ©rĂ©-monie dâinauguration cĂ©lĂ©-brant lâouverture dâunenouvelle salle dans le musĂ©edu lieu de naissance du Car-dinal Joseph E. Ritter. LesChevaliers apportent leursoutien financier et mettentdes bĂ©nĂ©voles Ă la dispositiondu musĂ©e depuis quâil a Ă©tĂ©classĂ© monument historiqueen 2002. Le conseil a Ă©gale-ment organisĂ© une rĂ©ceptionaprĂšs lâinauguration oĂč lâAu-mĂŽnier SuprĂȘme a fait un dis-cours.
DON DE FAUTEUILROULANT
Le conseil 11188 MiraculousMedal et le cercle 4624 Mira-culous Medal, tous les deuxde Columbus dans lâOhio,ont offert un fauteuil roulantau membre du conseil PeterBroeckel alors que son ancienfauteuil roulant commençaitĂ mal fonctionner aprĂšs 10ans dâutilisation.
SOUPER SPAGHETTILe conseil 8410 Msgr. AdamA. Micek de Harrison dans
RADIO CATHOLIQUELe conseil 7965 St. Helena deSan Antonio a fait don de1000$ au rĂ©seau radiopho-nique Guadalupe pour lâaider
Russ Hendrickson (deuxiÚme à partir de la gauche) du conseil13800 St. Basil de Kimberton en Pennsylvanie, et membre dupersonnel du « Southeastern Veterans Center » (le plus à droite)travaillent avec deux résidents sur deux projets de menuiserie.Quand les coupures budgetaires ont forcé la fermeture du pro-gramme de menuiserie, les Chevaliers ont pris la relÚve en fi-nançant et en envoyant du personnel pour soutenir le projet.Les membres du conseil conçoivent des projets en bois et tra-vaillent aux cÎtés des membres du personnel afin d'aider lesrésidents à assembler les kits.
Les membres du conseil6984 St. Mary de Hay auKansas, remplacent un pan-neau « Divine Miséricorde » lelong de l'autoroute 70. LesChevaliers ont remplacé qua-tre panneaux qui étaient effa-cés et abimés par lesintempéries aprÚs huit ans.Au départ, le conseil ne devaitremplacer qu'un panneau paran. Cependant, un donateur aproposé de payer pour leremplacement des trois au-tres panneaux si les Cheva-liers ont accepté de lesinstaller.
Jeff Medeiros et ses filles,Gianna et Lauryn, regardentleur canne Ă pĂȘche pendantle concours de pĂȘche par-rainĂ© par le conseil 14236 Fa-ther John F. Hogan deDarmouth au Massachusetts.Les Chevaliers ont parrainĂ© leconcours annuel pour les en-fants ĂągĂ©s de 6 Ă 16 ans et ilsont offert de nombreux prix Ă ceux qui Ă©taient prĂ©sents.
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CHEVALIERS LâĆUVRE ĂĂ ET LĂ DANS LâORDREĂ
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en reconnaissance de son prĂȘ-tre. Les membres de la pa-roisse, qui est en grandepartie rurale, se sont rĂ©unispour faire un pique-niqueavec le maĂŻs doux tendre quiavait Ă©tĂ© rĂ©coltĂ© le matinmĂȘme dans les champs ducoin et que les Chevaliers ontprĂ©parĂ©. La manifestationĂ©tait tout spĂ©cialement orga-nisĂ©e pour cĂ©lĂ©brer le travaildu PĂšre Nick Defina, aumĂŽ-nier du conseil et de cinq au-tres prĂȘtres de la rĂ©gion quilui apportent leur aide et quiguident la population.
« DES MAINS UTILES »Le conseil 11991 ImmaculateConception de Goose Creeken Caroline du Sud, sâest as-sociĂ© Ă lâAssociation italo-amĂ©ricaine locale et à « Greater Charleston Civitan »pour co-parrainer un dĂźnerpour les habitants de la com-munautĂ© au profit de « Desmains utiles » de GooseCreek, une banque alimen-taire. PrĂšs de 200 personnesont assistĂ© Ă la manifestationqui a rapportĂ© plus de 1800$qui serviront Ă maintenir labanque alimentaire bien ap-provisionnĂ©e.
DU COMBAT VERSUNE RECONVERSIONLe conseil 13300 Our Lady ofMount Carmel de Wildwooden Floride, a fait don 2500$ à « Combat Veterans to Careers »,un groupe qui aide les soldatsà faire la transition entre leservice militaire et une car-riÚre civile productive.
PROGRAMME DU CALICE
LâassemblĂ©e Santa Clarita enCalifornie propose un pro-gramme grĂące auquel des ca-lices Ă la mĂ©moire des FrĂšresChevaliers dĂ©cĂ©dĂ©s sont of-ferts Ă des nouveaux prĂȘtres.LâannĂ©e derniĂšre, les quatrebĂ©nĂ©ficiaires Ă©taient de nou-veaux prĂȘtres de lâOuganda,du PĂ©rou, de lâInde et du Ni-
ĂPLUCHETTE DE BLĂ DâINDE
Le conseil 4120 Sacred Heartde Tottenham dans lâOntario,a organisĂ© dans sa paroisseune Ă©pluchette de blĂ© dâInde
rent dâabcĂšs dentaires. Lau-rent Mani du conseil 9386St. Martin de Porres deWashington, D.C., a livrĂ©lui-mĂȘme les brosses Ă dentslors dâun voyage dans son
géria.MARCHE CONTRE
LE CANCERQuatre membres du conseil2843 Rimouski au QuĂ©bec etdu conseil 13423 SeigneurLePage ont participĂ© Ă unemarche de 745 miles sur 43jours afin de rĂ©unir prĂšs de100 000$ au profit de la So-ciĂ©tĂ© du cancer. Non seule-ment la marche a permis derĂ©colter des fonds pour la re-cherche sur le cancer mais ellea aussi permis aux Chevaliersde bĂ©nĂ©ficier dâune grande vi-sibilitĂ© dans tout le QuĂ©bec.
DES BROSSES ĂDENTS POUR
LE CAMEROUNSous la direction du conseil14297 Achille Akoa of St.Rose of Lima de Gaithers-burg dans le Maryland, lesconseils des C de C de cinqĂtats diffĂ©rents ont collectĂ©10 000 brosses Ă dents pourles enfants de la RĂ©publiquedu Cameroun. De nombreuxjeunes dans les pays africainsne vont pas Ă lâĂ©cole, ou tom-bent trĂšs malades, ou meu-
Les membres du conseil 6149 Auburn en Californie ont chargĂ©des tables et des chaises dans un camion pour les livrer Ă l'Ă©glise Notre Dame de Guadalupe de San Felipe au Mexique.Comme le conseil avait achetĂ© de nouvelles tables et de nou-velles chaises pour sa paroisse fin 2012, il lui restait environ 400chaises et 60 tables dont l'Ă©glise n'avait plus besoin. Les Che-valiers ont dĂ©cidĂ© de donner le mobilier Ă l'Ă©glise Our Lady deGuadalupe. Le conseil s'est Ă©galement occupĂ© de la locationdâun camion pour le transport des chaises et des tables.
Rob Meiwes du conseil12553 St. Mark de Denton auTexas, vise un pigeon dâargilelors d'un ball-trap de charitĂ©et une vente aux enchĂšres or-ganisĂ©s pour lever des fondspour le fils d'un membre duconseil. Weston Luke, le filsdu Chevalier Ben Luke, est nĂ©avec de graves problĂšmesmĂ©dicaux. L'Ă©vĂšnement arapportĂ© plus de 38 000$ quiserviront Ă dĂ©frayer une partiedes frais mĂ©dicaux Ă lacharge de la famille.
Un jeune membre du « Boysand Girls Club » de la Virginiedu Sud-est tient un poissonqu'il vient d'attraper sur lajetĂ©e Lynn aven lors d'unepartie de pĂȘche parrainĂ©e parle conseil 10804 Pope LeoXIII de Virginia Beach. Plus de180 enfants ont apprĂ©ciĂ© unematinĂ©e de pĂȘche au coursde laquelle ils ont chacunreçu une canne Ă pĂȘche, unt-shirt et un dĂźner.
Le conseil 14344 AndrewWooley of River East-MotherTeresa dâOregon dans l'Ohio,peint le plafond de l'entrĂ©e dupresbytĂšre de l'Ă©glise St. Ste-phen en prĂ©paration de l'arri-vĂ©e du nouveau prĂȘtre, lePĂšre Ron Schock. Commecadeau de bienvenue pourleur nouveau prĂȘtre, les Che-valiers ont nettoyĂ© et repeintle presbytĂšre avant l'arrivĂ©edu PĂšre Schock.
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Claire dâAssise et de deuxanges en adoration, livrĂ©es Ă lâĂ©glise, piĂšces sculptĂ©es enItalie. Les Chevaliers sâĂ©taientengagĂ© Ă fournir et ont effec-tivement rĂ©uni 14 500$ pourla statue de Saint-François,
INSTALLATION DE STATUES
Le Conseil St. Clare of Assisi12851, de Surprise, Arizona,a aidĂ© Ă dĂ©baller et mettre enplace les statues de SaintFrançois dâAssise et de Sainte
les 1400$ qui furent versĂ©saux SĆurs de la Vie.
FESTIVAL DE MUSIQUE MARIALE
Le Conseil du Blessed FatherJerzy Popieluszko 15239, deTarnobrzeg, Pologne, a orga-nisĂ© un festival de musiquemariale Ă lâĂ©glise Notre Damedu perpĂ©tuel secours. Plu-sieurs enfants en prĂ©sence ontinterprĂ©tĂ© des chants Ă Marie.
RĂPARATION DE MONUMENT
Le Conseil St. Luke 9128, deTemple City, Californie, a rĂ©-parĂ© le treillage dâun monu-ment aux enfants de laparoisse dĂ©cĂ©dĂ©s ou mort-nĂ©s.Des vents violents avaientrenversĂ© de treillage et unbuisson fleuri. AprĂšs ces rĂ©-fections, les Chevaliers onttaillĂ© les plates-bandes et lesbuissons environnants.
tandis que les autres dona-teurs ont financé les autresstatues.
AUCUN GASPILLAGELe Conseil Rochester (N.Y.)178, a collectĂ© les restes denourriture dâun tournoi degolf de la LPGA et a remis cesdenrĂ©es alimentaires Ă lasoupe populaire de la ParoisseSt. Theodore.
RĂNOVATIONS Le Conseil St. Andrew 8001,de Pleasant, Texas, a offert 11000$ Ă la paroisse St. Andrewen vue dâaider Ă faire des rĂ©-novations. Les fonds rĂ©unisprovenaient dâune variĂ©tĂ©dâactivitĂ©s du conseil.
BARBECUE FAMILIALLe Conseil Blessed Trinity11681, de Toronto a organisĂ©un barbecue familial Ă la pa-roisse. Les Chevaliers y ontservi 750 hamburgers et ilsont acceptĂ© des dons supplĂ©-mentaires lors de lâactivitĂ©.Les contributions ont dĂ©passĂ©
Les membres du Conseil St. Paul 10775, dâInabanga, Visayas, et leurs familles regardentdes membres du conseil se livrer Ă une joute de tir Ă la corde lors dâune fĂȘte sur la plage,joute parrainĂ©e par le conseil. Les Chevaliers ont organisĂ© cette fĂȘte pour les membres etleurs familles, oĂč lâon sâadonnait Ă divers jeux et compĂ©titions tels que la course, le volleyballet la natation.
Devon OâToole, du Conseil Bi-shop Harrington 9508, deKamloops, Colombie-Britan-nique, prĂ©sente la Rose dâar-gent des Chevaliers deColomb Ă Mgr Jerry Des-mond, de la paroisse St. JohnVianney, lors du passage quela rose y faisait. LâAssemblĂ©eFather Lejeune a fourni unegarde dâhonneur au coursdâune cĂ©lĂ©bration eucharis-tique et lors dâun momentdâadoration pour les mem-bres de la paroisse.
QUAND LES PRĂTRES SONT NOMMĂS AILLEURS...
Le Conseil St. Michael the Archangel 12577, de Leawood,Kansas, a rendu hommage Ă deux prĂȘtres de la paroisseSt. Michael qui partaient pour de nouvelles affectations. LesChevaliers ont offert Ă lâabbĂ© Bill Porter une rente viagĂšrede 2500$ et une somme de 500$ Ă lâabbĂ© Mike Petersonpour lâachat de nouveaux vĂȘtements liturgiques. LâAssem-blĂ©e VĂ©nĂ©rable abbĂ© Michael J. McGivney a offert Ă©gale-ment 500$ Ă lâabbĂ© Peterson pour lâachat de vĂȘtements.
AprĂšs avoir appris que plusieurs membres du clergĂ© de lacathĂ©drale Sacred Heart allaient ĂȘtre mutĂ©s dans dâautresparoisses et que plusieurs nouveaux prĂȘtres allaient lesremplacer, les membres du Conseil Father Thomas F. Price2546, de Raleigh, Caroline du Nord, ont travaillĂ© en tantque bĂ©nĂ©voles lors des dĂ©mĂ©nagements. Les Chevaliersont participĂ© Ă©galement Ă la derniĂšre cĂ©lĂ©bration eucha-ristique prĂ©sidĂ©e par les prĂȘtres concernĂ©s.
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PĂLERINAGE Ă MEDJUGORJE
Le Conseil lieutenant gĂ©nĂ©ralTimothy J. Maude 10292, deMannheim/Heidelberg, Alle-magne, Allemagne, et lâAs-semblĂ©e Father H. TimothyVakoc, de la Base dâaviationRamstein ont coparrainĂ© unpĂšlerinage Ă Medjugorje pourla communautĂ© catholique deWiesbaden. Trente-huit per-sonnes, parmi lesquelles desChevaliers et leurs familles,sont parties en pĂšlerinage Ă Medjugorje pendant six jours.
MATĂRIEL NĂCESSAIRE AUX
PRĂTRESGrĂące Ă lâappui de quatreconseils du District No 24 etĂ des dons de plusieurs pa-roissiens, les Chevaliers ontobtenu 950$ servant Ă ache-ter des vĂȘtements liturgiquesĂ un prĂȘtre nouvellement or-donnĂ© de lâOuganda. Deplus, lâAssemblĂ©e PatrickHenry, de Danville, sâest pro-curĂ© un calice dont le prĂȘtrepourra se servir lors de sa pre-miĂšre eucharistie.
SOUTIENS DâĂCOLESLâAssemblĂ©e Capt. MilesMacDonnell, de Winnipeg,Manitoba, a organisĂ© sonbanquet et son tirage annuelsau profit de lâĂ©cole catholiquelocal. Les Chevaliers ontchoisi comme bĂ©nĂ©ficiaire desfonds, lâĂ©cole Our Lady ofVictory, de Winnipeg, â prĂšsde 10 500$ en tout. Depuisdix ans, lâassemblĂ©e a rĂ©uniplus de 100 000$ offerts Ă lâinstruction catholique.
AIDE FOURNIE Ă UNE VEUVE
Le Conseil Father Peter PaulMaher 6793, dâOlney, Mary-land, a aidĂ© la veuve dâunmembre dĂ©cĂ©dĂ© du conseil,alors quâelle dĂ©mĂ©nageait dansun complexe de logement so-cial. Bien que le membre duconseil fĂ»t dĂ©cĂ©dĂ© il y a plusde 20 ans, les Chevaliers ont
BEIGNES ET CAFĂLe Conseil St. Mary of theAssumption 14531, de Stock-ton, Californie, sert beignes etcafĂ© aux paroissiens aprĂšs lescĂ©lĂ©brations eucharistiques dupremier dimanche du mois.
« RETOURS POUR LES VOCATIONS »
Le Conseil Msgr. Esper 3027,de Fowler, Michigan, a orga-nisĂ© sa campagne de collectede fonds « Returns for voca-tions » (Retours pour les vo-cations) au profit dessĂ©minaristes locaux. En re-cueillant quelque 48 000bouteilles et canettes consi-gnĂ©es, ainsi que des dons enespĂšces des membres de lacollectivitĂ©, les Chevaliers ensont arrivĂ©s Ă disposer de5500$ pour soutenir deshommes de la collectivitĂ© quise prĂ©parent Ă la prĂȘtrise.
sidents qui devaient dĂ©mĂ©na-ger. Les Chevaliers ont fait cequâil fallait pour fournirlâĂ©quipement mĂ©dical nĂ©ces-saire aux rĂ©sidents infirmespendant que ces derniers at-tendaient dâĂȘtre relocalisĂ©s.
BIBLES POUR DĂTENUS
Le Conseil Bishop Kevin Britt8117, de Grand Rapids, Mi-chigan, achĂšte et remet Bibleset chapelets Ă lâusage de dĂ©te-nus chrĂ©tiens dans tout le sys-tĂšme carcĂ©ral du Michigan.Les recettes des dĂ©jeuners auxcrĂȘpes du Conseil servent Ă fi-nancer le programme.
fourni quatre camions et deuxcamionnettes en plus de lamain-dâĆuvre, afin de com-plĂ©ter lâopĂ©ration en un seulaprĂšs-midi.
SOUTIEN AUX SOINS MĂDICAUX
Le Conseil de Pasco (Wash-ington) 1620 a fait en sortequâun abri de la Croix Rougereçoive en prĂȘt cinq lits dâhĂŽ-pitaux et des marchettes aprĂšsquâun incendie eut dĂ©placĂ©150 personnes. Lâabri devaitdemeurer vide pendant troisjours, mais on a dĂ» prolongerlâaide pendant trois semaines,Ă©tant donnĂ© le nombre de rĂ©-
Kenneth J. Reuter, du ConseilBishop Joseph F. Busch4863, de Sauk Center, Minne-sota, fauche les grandesherbes dans un cimetiĂšre his-torique abandonnĂ© que leconseil a dĂ©cidĂ© de restaurer.Le CimetiĂšre Brookdale setrouve le lieu de dernier reposde bĂ©bĂ©s mort-nĂ©s ou dĂšsaprĂšs leurs naissances ou auSauk Centre Home School forGirls au dĂ©but du 20e siĂšcle.Autrefois la propriĂ©tĂ© de lâĂtat,il fut abandonnĂ© jusquâĂ ceque les Chevaliers dĂ©cidentde restaurer la propriĂ©tĂ© etdâĂ©tudier son histoire.
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Des Chevaliers rĂ©novent le Centre dâassistance aux
familles des vétérans
Des Chevaliers Ă travers lâĂ©tat duMaine construi-sent un quai (ci-dessus) et unerampe pour fau-teuils roulants (Ă droite) au NationalVeterans FamilyCenter, de Bel-grade. Quarante Chevaliers se sont retrouvĂ©s au centrepour abattre et enlever des broussailles et construire desrampes pour fauteuils roulants et des quais en attente delâarrivĂ©e de neuf guerriers blessĂ©s et leurs familles. Enplus de la main dâĆuvre bĂ©nĂ©vole, les Chevaliers ont of-fert pour 1000$ de matĂ©riaux pour assurer que les an-ciens combattants et leurs familles jouiraient dâunenvironnement calme et thĂ©rapeutique oĂč se reposer etse rĂ©tablir.
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de fermer, le conseil 6111Hyde Park et la communautĂ©paroissiale ont rĂ©agi avec desdons et un projet qui aconvaincu lâarchidiocĂšse deNew York de maintenirlâĂ©cole. Lors dâun souper duconseil cĂ©lĂ©brant la bonnenouvelle, lâadministrateurPĂšre Brendan Fitzgerald, ledirecteur de lâĂ©cole Eileen Ke-rins et lâancien dĂ©putĂ© dâĂtatSalvatore A. Restivo ont re-merciĂ© les Chevaliers de leurdon de 15 000$.
CALICE DE MISSIONLâassemblĂ©e Father Robert O.
pays natal.SAUVER UNE ĂCOLEQuand lâĂ©cole Regina Coelide Hyde Park, dans lâĂtat deNew York, Ă©tait sur le point
Hickman de Winchester enVirginie, a offert un calicecommĂ©moratif au diocĂšse deMasvingo au Zimbabwe. Lesnoms des Chevaliers qui sontdĂ©cĂ©dĂ©s au cours de lâannĂ©eprĂ©cĂ©dente sont gravĂ©s sur lecalice afin que lâon se sou-vienne dâeux lors des messesquotidiennes. LâassemblĂ©eoffre chaque annĂ©e un calicecommĂ©moratif Ă un diocĂšsede mission.
PLAQUE DES COMMANDEMENTS
Le conseil 6353 St. Joseph deYork en Pennsylvanie, a faitdon dâune plaque des dixcommandements Ă lâĂ©coleprimaire St. Joseph qui seraplacĂ©e dans le hall dâentrĂ©efraĂźchement rĂ©novĂ© de lâĂ©cole.
BOURSE DâĂTUDESPOUR LE
CATĂCHISMELe cercle 4371 St. Andrew deChannelview au Texas, a misen place un fonds de boursedâĂ©tudes pour aider les famillesĂ faibles revenus Ă envoyerleurs enfants en classes de ca-tĂ©chisme Ă lâĂ©glise St. Andrew.GrĂące Ă divers projets de col-lecte de fonds, le cercle a rĂ©uni170$ pour ce fonds, suffisam-ment pour couvrir les frais descolaritĂ© de deux Ă©lĂšves.
RECONNAISSANCEMILITAIRE
Le conseil 14398 Msgr.
Les membres du conseil 3509 St. James de MollĂą dans lâOre-gon, travaillent avec les entrepreneurs Ă la construction d'unnouveau garage pour leur paroisse. Les Chevaliers ont dĂ©moliune vielle cabane prĂšs du presbytĂšre de l'Ă©glise, puis ils ontlancĂ© un appel d'offre pour la construction d'un nouveau ga-rage. En plus d'aider avec la main d'oeuvre, les Chevaliers ontdonnĂ© des matĂ©riaux qui serviront Ă finir la construction du bĂą-timent, ce qui fera Ă©conomiser environ 20 000$ Ă la paroisse.
L'Ă©vĂȘque Earl A. Boyea Jr.de Lansing au Michigan,membre du conseil 5436Pope John XXIII de Clarks-ton, se prĂ©pare Ă lancer lapremiĂšre balle du match debaseball de deuxieme divi-sion des Lansing Lugnuts.Les Chevaliers du diocĂšseont aidĂ© Ă remplir le stade delâĂ©cole de droit Cooley pourla soirĂ©e annuelle des voca-tions de l'Ă©quipe de base-ball. Les prĂȘtres, lesreligieuses, les diacres et lessĂ©minaristes Ă©taient invitĂ©s Ă venir regarder le match gra-tuitement.
Le FidĂšle Navigateur DavidClements (Ă gauche) de l'as-semblĂ©e Bernard Lohmannde Pickens en Caroline duSud, remet une plaque de re-connaissance Ă l'ancien Fi-dĂšle Navigateur JimmyTouzeau lors d'une fĂȘted'adieu pour Touzeau. L'as-semblĂ©e, ainsi que le conseil9576 Peter T. Villano Sr., ontorganisĂ© une fĂȘte pour Tou-zeau avant qu'il ne parte sui-vre sa formation de prĂȘtreauprĂšs du diocĂšse de Char-lotte. Les Chevaliers ont Ă©ga-lement pris l'engagement desoutenir Touzeau tout au longde sa formation.
SOUPERS POUR LES SĂMINARISTES ET LE CLERGĂ
âą Le conseil 2797 RockCreek de Bethesda dans leMaryland, a prĂ©parĂ© et servile souper Ă prĂšs de 60 sĂ©-minaristes et prĂȘtres lorsd'un barbecue au sĂ©minaireBlessed John Paul II deWashington, D.C. Les sĂ©-minaristes et le personneldu sĂ©minaire RedemptorisMater Ă©taient Ă©galementconviĂ©s.
âą Le conseil 5260 OurLady of the Cedarsde Manchester dans leNew Hampshire, a aidĂ©l'Ă©vĂȘque Peter A. Libascide Manchester Ă organiserle barbecue annuel del'Ă©vĂȘque pour les prĂȘtreset les sĂ©minaristes du dio-cĂšse. Les Chevaliers ontservi Ă manger et ont net-toyĂ© aprĂšs la rencontre.
âą L'assemblĂ©e Daniel F.Curtain de Glens Falls dansl'Ătat de New York, deconcert avec le conseil 194Glens Falls et le conseil11160 Father Robert A.Nugent, ont organisĂ© unbarbecue pour le clergĂ© dela rĂ©gion de Warren, Wash-ington et Saratoga.
Omer V. Foxhoven dâEngle-wood au Colorado, a aidĂ© laCroix-Rouge et lâArmĂ©e duSalut Ă prĂ©parer les repas Ă labase aĂ©rienne Buckley pourprĂšs de 2000 militaires etleurs familles, en reconnais-sance de leur contribution.En plus de cuisiner pour lescentaines de personnes prĂ©-sentes, le conseil a prĂȘtĂ© huit
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CHEVALIERS Ă LâĆUVRE
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Peu d'hommes chez les Chevaliers de Colomb peuvent direqu'ils sont devenus membres de l'organisation lors d'une
initiation organisée dans leur propre maison. La plupart deshommes, y compris Rankin Patet de South St.Paul au Minne-sota, reçoivent leur Premier Degré dans le sous-sol d'une église,une salle des C de C ou une salle de conférence dans un hÎtel.Ce ne fut pas le cas pour les deux fils de Ranken. Le 28 dé-
cembre 2013, Phillip Patet, 27 ans, et Ryan Patet, 24 ans, sontdevenus Chevaliers lors d'une cérémonie spéciale organisée dansleur maison d'enfance à South St. Paul.« C'était aussi émouvant
que toute autre [initiation] à laquelle j'ai pu assister » a dé-claré Rankin, membre duconseil 3659 Father JeremiahO'Callaghan de South St.Paul/Inver Grove Heights.Pour Ryan, étudiant en
MaĂźtrise Ă l'UniversitĂ© deDelaware, pouvoir devenirmembre au cĂŽtĂ© de son pĂšreĂ©tait quelque chose auquel ilsâattendait avec joie. Depuisdes annĂ©es, il voyait au com-bien son pĂšre aimait ĂȘtreChevalier et les bonnes ac-tions rĂ©alisĂ©es par l'Ordre ausein des paroisses de tout lepays.Le dĂ©putĂ© d'Ătat George Sonnen du district 57 au Minnesota
a déclaré que lui et ses collÚgues connaissaient plusieurs hommesqui ne pouvaient pas devenir membres des Chevaliers car ils nepouvaient pas venir aux initiations. Il y a 18 mois, pour faire faceà ce problÚme, le district de Sonnen a commencé à organiser desinitiations spéciales pour aider ceux qui avaient des contraintesde temps ou de santé.C'est exactement ce dont avait besoin Ryan. Depuis un certain
temps, Rankin avait essayé de l'inscrire mais cela na jamais abouticar Ryan était étudiant dans l'Indiana puis dans le Delaware.Quand Ryan rentrait à la maison pour les vacances, il n'y avaitpas d'initiations de prévues et la plupart des étés, il était en classe.Mettre Ryan au pied du mur, cependant, n'était pas la seule
raison pour laquelle Rankin avait organisé une initiation spéciale.Il pensait également à son fils ainé, Phillip.Phillip est atteint de paralysie cérébrale, un neurologique qui
atteint le contrÎle et le développement musculaires d'une per-sonne. Par conséquent, Phillip ne pouvait ni marcher, ni parler.Son handicap ne voulait pas pour autant dire qu'il ne pouvait
pas devenir Chevalier. Au contraire, il faisait de lui le candidatidĂ©al. Chaque jour, Phillip vivait le premier principe de lâOrdreâ la charitĂ© â par son humilitĂ©, sa patience et sa gratitude, a dĂ©-clarĂ© Ranken. « Il est toujours souriant et adore aller Ă l'Ă©glisepoursuivit Rankin. Il est l'exemple mĂȘme de l'humilitĂ© et de lafaçon dont nous devrions vivre notre vie. Tous les bons Cheva-
liers sont appelĂ©s Ă en faire demĂȘme. »Ryan a avouĂ© qu'il n'aurait
jamais imaginé que Phillippuisse devenir Chevalier, engrande partie à cause de samaladie. Mais lorsque sonpÚre lui a dit que Phillip de-viendrait membre aussi, celaallait de soi. La cérémonieétait identique à toute initia-tion du Premier Degré, saufque celle-ci avait lieu autourde la table à manger desPatet. AprÚs la cérémonie,Phil et Ryan étaient tout sou-rire en saluant les autres Che-valiers présents.Pour Sonnen, le moment
le plus Ă©mouvant de l'aprĂšs-midi fut de voir Rankin et
Ryan interagir avec Phillip. Ils avaient chacun « leur propre façonde communiquer avec Phil et vous pouviez vraiment, vraimentvoir l'amour dans la famille, » a déclaré Sonnen.« à cause du handicap de Phil, il y a beaucoup de choses aux-
quelles il ne peut pas participer Mais, c'Ă©tait lĂ quelque chosequ'il pouvait faire, a ajoutĂ© Rankin. Il pouvait le faire commenous â devenir FrĂšre Chevalier â et c'Ă©tait trĂšs important pourmoi. Ȉ lâĂ©vidence, ce qui Ă©tait le plus important pour Rankin, ce
n'Ă©tait pas la nouveautĂ© d'organiser une initiation chez lui, maisplutĂŽt de crĂ©er des liens fraternels avec ses fils, qu'ils pouvaientenfin appeler « FrĂšres Chevaliers ».âŠ
SAM PATET, membre du conseil 1076 St. Patrick de New Ulm auMinnesota, est journaliste au journal Prairie Catholic pour le diocĂšse deNew Ulm. C'est le fils cadet de Rankin Patet.
Bienvenue à tousLes Chevaliers du Minnesota organisent une initiation spéciale
pour un jeune homme atteint de paralysie cérébrale
par Sam Patet
Sam
Pat
et
Rankin Patet (au centre) sourit au cĂŽtĂ© de ses fils Phillip (Ă gauche) et Ryan aprĂšs leur initiation au Premier DegrĂ©. Le dis-trict 57 du Minnesota a organisĂ© une initiation spĂ©ciale Ă la mai-son de Rankin pour Ryan qui Ă©tudie en dehors de l'Ătat et pourPhillip qui est atteint de paralysie cĂ©rĂ©brale.
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CHEVALIERS DE COLOMB
Des membres du conseil Our Lady of theLakes 11471 Ă Moncks Corner, Carolinedu Sud, et le pĂšre Robert F. Higgins,AumĂŽnier dâĂtat , avec un certain nombrede lecteurs mp3 « Foi Ă la ligne de front »que le conseil a achetĂ©s pour les ancienscombattants au Ralph H. Johnson VA Med-ical Center Ă Charleston. Le pĂšre Higginsa lancĂ© le dĂ©fi au conseil afin quâil fasselâachat de 10 lecteurs dans le cadre du pro-gramme. Les Chevaliers ont relevĂ© le dĂ©fi enorganisant une campagne de collecte defonds Ă lâĂglise St. Philip Benizi Ă MoncksCorner et Ă lâĂglise Our Lady of Peace Ă Bonneau â et ils ont rĂ©ussi Ă rĂ©unir assez defonds pour faire lâachat de 43 lecteurs.
Construire un monde meilleur
un conseil à la fois.Chaque jour, les Chevaliers à travers lemonde ont la possibilité de faire une dif-férence, que ce soit à travers le service à lacommunauté, la collecte de fonds ou lapriÚre. Nous célébrons chaque et toutChevalier pour sa force, sa compassion, etson dévouement à vouloir construire unmonde meilleur.
ENVOYEZ-NOUS LES PHOTOS DE VOTRE CONSEIL POUR LA RUBRIQUE «CHEVALIERS Ă LâĆUVRE». LES PHOTOS PEUVENT ĂTREENVOYĂES PAR COURRIEL Ă [email protected] OU BIEN Ă COLUMBIA, 1 COLUMBUS PLAZA, NEW HAVEN, CT 06510-3326.
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GARDER LA FOI VIVANTE
VEUILLEZ FAIRE VOTRE TOUT POSSIBLE POUR ENCOURAGER LES VOCATIONS Ă LA PRĂTRISE ET Ă LA VIE RELIGIEUSE. VOS PRIĂRES ET VOTRE SOUTIEN COMPTENT POUR BEAUCOUP.
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PM40063106
« NâAYEZ JAMAISPEUR DE DONNER
SUITE Ă CE QUE JĂSUSVOUS DEMANDE. »Alors que jâĂ©tais enseignante dans une Ă©cole
catholique en Ontario, au Canada, jâai donnĂ© descours dâĂ©ducation religieuse et exercĂ© un ministĂšreauprĂšs des jeunes. Câest alors que jâai senti queDieu mâappelait Ă mâengager encore plus Ă fond.
En lisant le tĂ©moignage dâune sĆur de la RĂ©-surrection au dos du magazine Columbia, moncĆur sâest emballĂ© et jâai dĂ©cidĂ© de contacter leurdirectrice des vocations. DĂšs ma premiĂšre visitelĂ -bas, je me suis sentie Ă la maison. Chaque sĆur,Ă mes yeux, reflĂ©tait la joie et lâespĂ©rance apportĂ©espar la rĂ©surrection de JĂ©sus, si nĂ©cessaires dansnotre monde actuel.
Je me suis jointe aux sĆurs en 2008 et jâaiprononcĂ© mes premiers vĆux trois ans plus tard.Jâenseigne aujourdâhui en deuxiĂšme annĂ©e du pri-maire Ă lâAcademy of the Holy Names, Ă Albany,dans lâĂtat de New York. Je tĂ©moigne ainsi de lajoie associĂ©e Ă la vie religieuse tout en servantnotre jeunesse.
Je suis profondĂ©ment reconnaissante Ă cinqConseils C de C de lâOntario pour leur aide fi-nanciĂšre et spirituelle. GrĂące Ă ce fervent appui,ainsi quâĂ celui de ma famille et de mes amis, monengagement vocationnel sâest Ă©panoui.
Nâayez jamais peur de donner suite Ă ce queJĂ©sus vous demande. Il vous connaĂźt mieux quevous-mĂȘme pouvez vous connaĂźtre.
SĆUR ANN ELIZABETH NORTON
CongrĂ©gation des SĆurs pour la RĂ©surrection de Notre-Seigneur JĂ©sus-ChristCastleton-on-Hudson, N.Y.
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