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Page 1: Contribution du scanner volumique post-mortem de la tête et du cou dans l’évaluation médico-légale des corps sévèrement brûlés

Congrès SFNR 2014 15

développement de l’imagerie post-mortem (« virtopsie »), il devientindispensable de connaître cette sémiologie, afin de distinguer pro-cessus normaux et pathologiques.

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.040

CO-29Contribution du scanner volumiquepost-mortem de la tête et du cou dansl’évaluation médico-légale des corpssévèrement brûlésM. Auffret a, P.E. Laurent b, C. Saccardy c,B. Suply c, I. Diallo a, M.D. Piercecchi-Marti d,G. Gorincour b, D. Ben Salem a

a Unité de thanato-imagerie, Service d’imagerie médicale, CHUCavale Blanche, Brest, boulevard Tanguy Prigent, 29609 Brestcedex, Franceb Service de Radiologie, CHU Timone, Marseille 264, rue SaintPierre, 13385 Marseille cedex 5, Francec Unité médico-légale, CHU Cavale Blanche, Brest, Franced Institut de médecine légale, CHU Timone, Marseille, France

Objectives.— To describe thermal lesions CT aspects of head andneck and to determine how post-mortem multidetector computedtomography (PMCT) of burned head and neck, can contribute tovitality and identification diagnoses.Material and methods.— We retrospectively reviewed the head andneck PMCT of 25 severely burned bodies from 3 forensic centers,using two and three-dimensional reconstructions.Results.— CT can differentiate thermally-induced frommechanically-induced fractures, helping to determine thecause of death: fire-related fractures do not irradiate intounburned bone. It shows specific fire-induced lesions, such asouter table delamination, and thermal epidural haematoma. Wedescribe the effect of fire on dental structures: as we observedthe same thermal fracture patterns which are described in vitro inthe literature, obeying an antero-posterior severity gradient. Wehypothesized that the mandible thermally-induced fractures, andthe alveolodental space enlargement, explain the frequent teethavulsion, which complicates the dental identification process. Weexplored the value of sinuses air-fluid levels and swollen turbinatesin the vitality diagnosis.In matter of terminal ballistic study, PMCT can localize ballisticforeign bodies and suggest their entry and exit point.Severely burned bodies can be identified, since computed tomogra-phy can help to localize the spinal cord for DNA sampling.Conclusion.— The use of PMCT has become common in forensicprocedure, especially in presence of charred bodies who are verybrittle.

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.041

CO-30Maladie de Menière : quel est lemeilleur biomarqueur en IRM ?A. Attyé a,b, G. Dumas c, I. Troprés b,c, A. Karkas c,L. Lamalle b,c, J. Pietras b,c, S. Schmerber c,A. Krainik a,b

a Unité d’IRM, CHU Grenoble, 38000 Grenoble, CliniqueUniversitaire de Neuroradiologie et d’IRM, CHU Grenoble, Franceb Unité d’IRM, CHU Grenoble, UMS IRMaGe, 38000 Grenoble,Francec Unité d’IRM, CHU Grenoble, Clinique Universitaire d’ORL, 38000Grenoble, France

Objectif.— La maladie de Ménière associe principalement des crisesde vertiges, une surdité neurosensorielle et des acouphènes.

L’injection intraveineuse de gadolinium permet de visualiser la dila-tation des espaces endolymphatiques appelée hydrops cochléaire(HC) ou hydrops vestibulaire (HV). S’il s’agit d’un biomarqueursensible sur étude anatomo-pathologique, il existe des hydropssur oreilles asymptomatiques. Nous étudions ici 3 biomarqueurs : laprésence d’un HC, d’un HV, et la rupture de la barrière hémato-labyrinthique par une étude de régions d’intérêt (ROI) sur lelabyrinthe.Méthodes.— Quarante patients avec une maladie de Ménière définieet 15 patients sans troubles vestibulo-cochléaires ont pu bénéficierd’une IRM 3 T TX Philips Achieva® à l’aide d’une antenne tête avecun protocole incluant une séquence Flair-Vista réalisée 4 heuresaprès injection intraveineuse de gadolinium avec les paramètressuivants : TR/TE/TI : 8000/316/2400 ms, taille des voxels : 0,8 mm.En comparaison à la population témoin, l’HV est définie par uneballonisation du saccule dans les 3 plans de l’espace, l’HC par unaspect convexe du compartiment endolymphatique cochléaire surles coupes axiales. Nous définissons un ratio d’intensité (SIR) entreun ROI dessiné sur le tour basal de la cochlée de l’oreille patholo-gique par rapport au ROI dessiné sur l’oreille saine pour les patientset nous le comparons à celui des témoins.Résultats.— Parmi les patients, il existe 25 HC et 23 HV dans l’oreillesymptomatique. Sept patients ne présentent pas d’hydrops. Ontrouve 10 hydrops dans l’oreille asymptomatique, essentiellementcochléaire. Le SIR moyen est estimé 1,3 pour les patients et1,03 pour les témoins avec une différence significative entre les2 populations.Conclusion.— Le SIR apparaît être le biomarqueur en IRM le plus spé-cifique et reproductible pour le diagnostic de la maladie de Ménièredont la composante vasculaire est ici mise en évidence.

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.042

CO-31Acouphènes pulsatiles etotospongiose : étude IRM et TDM de5 casA. Dutertre , X. Barreau , E. De Rocquefeuil ,M. Durieux , S. Molinier , P. Menegon , V. DoussetService de neuroradiologie diagnostique et interventionnelle,CHU de Bordeaux, Hôpital Pellegrin, France

Objectif.— Le diagnostic d’otospongiose repose essentiellement surl’imagerie TDM et le bilan audiométrique. Si les acouphènes sontprésents dans un tiers des cas, leur caractère pulsatile est un signeclinique atypique.Le but de notre étude est de déterminer les spécificités IRM desotospongioses à acouphènes pulsatiles.Méthodes.— Notre étude rétrospective analyse 5 patients présen-tant comme symptôme principal un acouphène pulsatile et unesurdité de transmission sans acouphènes pulsatiles.Les caractéristiques des signes TDM HR du rocher et IRM coupes finesT2 et T1 gadolinium ont été analysés pour chaque patient.Un groupe de 10 patients avec otospongiose sans acouphènes pulsa-tiles a servi de groupe témoin.Résultats.— Pour les 5 patients présentant des acouphènes pul-satiles, l’IRM retrouvait une prise de contraste punctiformeintense centrée sur le foyer otospongieux en T1 Gadolinium, nonretrouvée chez le groupe témoin. L’imagerie T2 HR n’était pascontributive.Le foyer hypodense en TDM était plus marqué chez les patients dugroupe étudié que dans le groupe témoin.Conclusion.— Le caractère pulsatile des acouphènes se traduit defacon évidente en IRM par une prise de contraste intense, focale etmillimétrique du foyer otospongieux pré-stapédien, non retrouvéeen l’absence de pulsatilité. Elle peut être en partie expliquée parl’hypervascularisation focale de ce foyer.

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