UN NOUVEAUFESTIVAL
DIRECTION DE LA COMMUNICATION ET DES PARTENARIATS
DOSSIER DE PRESSE
LE NOUVEAU FESTIVAL DU CENTRE POMPIDOU6E ÉDITION - AIR DE JEU15 AVRIL - 20 JUILLET 2015
LE NOUVEAU FESTIVAL DU CENTRE POMPIDOU 6E ÉDITION - AIR DE JEU15 AVRIL - 20 JUILLET 2015
SOMMAIRE
COMMUNIQUÉ DE PRESSE PAGE 3
MODE D’EMPLOI DU NOUVEAU FESTIVAL PAGE 6
DU CENTRE POMPIDOU
LES ARTISTES DE LA 6ÈME ÉDITION PAGE 7
6ÈME ÉDITION DU NOUVEAU FESTIVAL DU CENTRE POMPIDOU PAGE 10
AIR DE JEU
STAND UP ! PAGE 20
VIDÉODANSE, LE CORPS EN JEU PAGE 25
EXTENSION DU DOMAINE DU JEU PAGE 31
CYCLE DE CONFÉRENCES PAGE 36
EN LIEN AVEC LE NOUVEAU FESTIVAL PAGE 37
MÉCÈNES PAGE 39
VISUELS POUR LA PRESSE PAGE 41
INFORMATIONS PRATIQUES PAGE 48
direction de la communicationet des partenariats75191 Paris cedex 04
directeurBenoît Parayretéléphone00 33 (0)1 44 78 12 [email protected]
attachée de presseElodie Vincenttéléphone00 33 (0)1 44 78 48 [email protected]
www.centrepompidou.fr
pour les spectacles vivants MyraYannick DufourAlexandre Mineltéléphone 00 33 (0)1 40 33 79 13courriel [email protected]
pour le cinémaLes PiquantesAlexandra Faussier,Florence Alexandreet Fanny Garanchertéléphone 00 33 (0)1 42 00 38 86courriel [email protected]
10 avril 2015
1
2
3
COMMUNIQUÉ DE PRESSELE NOUVEAU FESTIVAL DU CENTRE POMPIDOU6E ÉDITION : AIR DE JEU15 AVRIL - 20 JUILLET 2015 (NOUVEAU FORMAT DE 3 MOIS)GALERIE SUD, ESPACE 315, FORUM -1, CINÉMA 1,
PETITE ET GRANDE SALLE, STUDIO 13/16
Imaginé par Alain Seban et conçu par Bernard Blistène en 2009, le Nouveau festival du Centre Pompidou
s’est imposé sur la scène de la création contemporaine comme un événement original, une interface
entre la société et la création. Territoire privilégié du croisement des disciplines artistiques
- arts plastiques, danse, performance, cinéma, théâtre -, mais aussi du mouvement des idées à travers
des débats, des rencontres et des conférences réunissant penseurs, historiens d’art, chercheurs et philosophes,
le Nouveau festival est une plateforme d’expérimentation artistique. Au long de ses cinq premières éditions, il
a su rester un laboratoire du dialogue avec les artistes, des nouvelles formes de création, en constant
renouvellement.
Le Nouveau festival du Centre Pompidou prend cette année une nouvelle ampleur et propose un format
inédit en prolongeant sa durée : pendant trois mois, il s’affirme plus encore comme un moment fort de la
programmation prospective et pluridisciplinaire du Centre Pompidou.
Trois mois pour jouer et pour réfléchir : au cœur du Centre Pompidou, de la Galerie sud à l’Espace 315,
du Forum aux salles de spectacles, la relation entre l’art et le jeu offre un fil rouge inédit à cette 6e édition.
Cette relation, nouée à la fin du 19e siècle et active tout au long du 20e, est vivante et féconde aujourd’hui plus
que jamais et constitue un fait d’époque. Durant ce Nouveau festival, la relation entre l’art et le jeu est
envisagée sous différentes modalités, souvent participatives, régulièrement performatives. Artistes visuels,
performeurs, danseurs, théoriciens et cinéastes jouent sur le même terrain pour poursuivre le dialogue.
À travers un foisonnement de propositions, le Nouveau festival du Centre Pompidou éclaire la place du jeu
au cœur la création contemporaine. La dimension participative occupe une place centrale au sein de cette
édition. Spectateur-acteur, le visiteur est invité à suivre des règles de jeu, à réactiver des protocoles
artistiques, à jouer le jeu de l’art.
direction de la communicationet des partenariats75191 Paris cedex 04
directeurBenoît Parayretéléphone00 33 (0)1 44 78 12 [email protected]
attachée de presseElodie Vincenttéléphone00 33 (0)1 44 78 48 [email protected]
www.centrepompidou.fr
Vue d’installation de U.F.O.-NAUT JK
(Julius Koller) Orchestrated by Rirkrit Tiravanija
à la Galerie Kurimanzutto, Mexico City, 2012
Photo © Michel Zabé, 2012,
Courtesy de Rirkrit Tiravanija,
Galerie Chantal Crousel, Paris
et Kurimanzutto, Mexico City, 2012
10 avril 2015
Avec le soutien des Grands mécènes du Centre Pompidou
4
LA BEAUTÉ DU JEU GALERIE SUD, 15 AVRIL - 20 JUILLET 2015
Une proposition de Michel Gauthier, conservateur au musée national d’art moderne et Cyril Jarton, critique et professeur
Dans l’une des sections de cette exposition, la postérité artistique du Coup de dés de Mallarmé est questionnée,
sous le regard du philosophe Quentin Meillassoux. Une expérimentale salle de jeux Fluxus (Yoko Ono, George Brecht,
Robert Filliou…) présente, en accord avec l’esprit du mouvement, des répliques activables par le public. Le jeu n’apporte
toutefois pas seulement aux artistes un état d’esprit, il leur fournit aussi des formes. À côté d’œuvres du grand artiste
joueur que fut Alighiero Boetti, La Roulette française de Michel Aubry est activée par les visiteurs avec l’aide de croupiers.
D’autres jeux complètent ce casino des formes. Mais c’est parfois à travers ses erreurs que le jeu devient créateur.
L’artiste Julien Prévieux aborde le domaine des jeux vidéo sous l’angle du « bug ». Dans une aire de jeu conçue par
Anna Barham, un programme de rencontres, performances, projections et jeux divers ponctuent les trois mois du festival.
AU FORUM -1 : le Ping-Pong Club ouvert par Július Koller à Bratislava en 1970 est réactivé avec la complicité de
Rirkrit Tiravanija. À Bratislava, en 1970, dans un contexte politique hostile aux expérimentations artistiques, Július
Koller, plutôt que d’exposer des œuvres, crée un club de ping-pong. Ce club, récemment réactivé par Rirkrit Tiravanija,
va ainsi être ouvert au plus large public qu’il ait jamais connu. Une manière de rappeler la dimension sociale du jeu.
PETITE SALLE : Durant tout le Nouveau festival, conférences et débats stimulent la réflexion du public.
De la postérité du Coup de dés aux contraintes oulipiennes, de l’histoire de la performance issue du cabaret aux exercices
du stand up, du roman aléatoire de B.S Johnson, relu par l’écrivain Jonathan Coe -un temps fort du festival, au Musée du
Bug de Julien Prévieux, artistes et penseurs sont invités à questionner la ligne de partage entre art et jeu.
STUDIO 13/16 : Ericka Beckman expose son film Hiatus sous forme d’installation ludique et participative.
TROIS PROPOSITIONS SE SUCCÈDENT DANS L’ESPACE 315, À RAISON D’UNE PAR MOIS PENDANT TOUTE LA DURÉE DU FESTIVAL
STAND UP !15 AVRIL-17 MAI 2015, ESPACE 315
par Amélie Galli, programmatrice et Sylvie Pras, responsable des cinémas, en collaboration avec les Spectacles vivants
Le stand-up peut être considéré comme un jeu de société contemporain, régi par trois règles : l’adresse directe
au public, la création de récits minimalistes inspirés du quotidien, l’injonction comique via l’art de la « vanne ».
Ses plus illustres représentants américains sont Lenny Bruce, Jerry Seinfeld et aujourd’hui Louis C.K. C’est désormais
un motif incontournable de la culture populaire contemporaine, une forme aussi atypique que rigoureuse
d’« entertainment », repris par le cinéma comme par les séries, et dont l’influence inonde l’ensemble des arts visuels.
Stand Up ! présente des « live », avec des artistes issus du spectacle vivant, des arts visuels, du cinéma, de la danse
se prêtant à l’exercice, des rencontres et des projections. En parallèle, trois artistes proposent des spectacles théâtraux
et chorégraphiques en Grande salle, mettant en évidence les mécanismes des règles du stand-up. En écho,
une programmation exceptionnelle en Cinéma 1 consacrée à la nouvelle comédie américaine, en plus de 30 films,
avec des rencontres, des inédits, donnent à voir cette face contemporaine du rire (jusqu’au 21 juin).
VIDÉODANSE : LE CORPS EN JEU20 MAI - 14 JUIN 2015, ESPACE 315
Par Valérie Da Costa, historienne et critique d’art et Serge Laurent, responsable des Spectacles vivants
Cette nouvelle édition de Vidéodanse se propose de réfléchir à la manière dont la danse peut intégrer, de différentes
manières, dans sa structure chorégraphique, la notion élargie de « jeu ». Une notion qui court dans l’histoire de la danse
jusqu’à aujourd’hui, depuis le ballet triadique de Schlemmer en passant par la notion d’event et de hasard chez
Merce Cunningham, jusqu’à celle de tasks de la post modern dance. Pour saisir dans toute sa diversité le concept de
« jeu chorégraphique », en tant que jeu d’interprétation mais aussi jeu au sens propre du terme, cette édition de
Vidéodanse présente, dans une scénographie confiée à l’artiste Chloé Quenum, des projections, des rencontres avec
des chorégraphes et des performances live, afin de montrer ce qui se joue dans la relecture que la danse contemporaine
fait aujourd’hui de sa propre histoire. En Grande salle, les règles du jeu chorégraphique seront l’occasion de découvrir
ou redécouvrir des facettes de la danse, art dont les codes ne cessent de se renouveler.
1
2attachés de presseMyraYannick DufourAlexandre Mineltéléphone 00 33 (0)1 40 33 79 13courriel [email protected]
attachées de presseLes PiquantesAlexandra Faussier,Florence Alexandreet Fanny Garanchertéléphone 00 33 (0)1 42 00 38 86courriel [email protected]
5
EXTENSION DU DOMAINE DU JEU18 JUIN - 20 JUILLET 2015, ESPACE 315
Par Florencia Chernajovsky, commissaire de cette exposition et coordinatrice du Nouveau festival
Qu’il s’agisse de jeux de société, de langage, de vidéo ou de stratégie, ces jeux ont tous comme dénominateur commun
d’être normés par des règles. Cette proposition réunit plasticiens, performeurs et designers qui envisagent les règles
de jeux comme matrice ou partition pouvant générer de nouvelles formes ludiques dans la création contemporaine.
C’est par un système de règles que certaines œuvres à caractère performatif pourront être activées, tandis que d’autres
pièces, reposant sur des instructions à suivre, pourront être « jouées » directement par le public. Les renversant
ou les réinventant, les œuvres présentées jouent de ces règles, en abordant le phénomène très actuel de ludification
(« gamification »), désignant l’extension du domaine ludique à d’autres sphères. La question sociale et politique
de l’obéissance à ces règles est également posée.
En partenariat avec CERUS, l'ESAA et l'Ircam
3
Zhana Ivanova, Now we do it for real, 2011 © Zhana Ivanova / Hans Bryssink
En partenariat média avec
/
6
MODE D’EMPLOI DU NOUVEAU FESTIVAL DU CENTRE POMPIDOU• Tous les jours, sauf le mardi et le 1er mai, de 11h à 21h
• Le billet pour le Nouveau festival du Centre Pompidou (14 €, TR 11 €) permet au public d’accéder à la
Galerie sud et à l’Espace 315 de façon illimitée pendant les trois mois du festival.
Les programmations en Cinéma 1 et en Grande salle gardent leur tarification respective.
AVRIL MAI JUIN JUILLET
GALERIE SUD 15 AVRIL - 20 JUILLET
FORUM -1 LE PING-PONG CLUB 15 AVRIL - 20 JUILLET
ESPACE 315 STAND UP ! 15 AVRIL - 17 MAI
VIDÉODANSE LE CORPS EN JEU 20 MAI - 14 JUIN
EXTENSION DU DOMAINE DE JEU 18 JUIN - 20 JUILLET
PETITE SALLE CYCLE DE CONFÉRENCES 24 AVRIL - 24 JUIN
CINÉMA 1STAND-UP ! LA NOUVELLECOMÉDIE AMÉRICAINE 15 AVRIL - 21 JUIN
GRANDE SALLELES SPECTACLES VIVANTS 17 AVRIL - 29 MAI
STUDIO13 /16ATELIERS 6 MAI - 30 MAI
ERICKA BECKMAN : HIATUS 3 AU 28 JUIN
BPIPRESS START :ANATOMIE DES JEUX VIDÉOS 15 AVRIL - 3 MAI
EXPOSITIONS — SPECTACLES ET CONCERTS — PAROLES — CINÉMA ET VIDÉO — JEUNE PUBLIC
7
PIAZZA Ay-O
George Brecht
Dick Higgins
Július Koller
George Maciunas
Larry Miller
Nam June Paik
Mieko Shiomi
Robert Watts
GALERIE SUD Alain Séchas
UN COUP DE DÉS Peter Downsbrough
Hubert Duprat
Esther Ferrer
Danièle Huillet et Jean-Marie
Straub
George Maciunas
Odilon Redon
Evariste Richer
Cerith Wyn Evans
UNE SALLE DE JEUX FLUXUS Ay-O
Joseph Beuys
George Brecht
Robert Filliou
Ken Friedman
George Maciunas
Yoko Ono
Takako Saito
MUSÉE DU BUG Ericka Beckman
Claude Closky
Bertrand Dezoteux
Yan Duyvendak
Farbs
Jodi
Miltos Manetas
Peter Molydeux
Tom VII
Benjamin Nuel
Robert Overweg
Julien Prévieux
RealMyop
XRA
LE CASINO DES FORMES Boris Achour
Michel Aubry
Alighiero Boetti
Claude Rutault
Jean-Michel Sanejouand
TANGRAM POSTURE (PLATEFORME DE JEUX) Eric Andersen
Béatrice Balcou
Anna Barham
Patrick Bernier & Olive Martin
Maxime Bichon
Maxime Bondu
Roxane Borujerdi
Robert Bozzi
George Brecht
Mathilde Chénin
Eric Croes, Jean-Baptiste
Bernadet & David de Tscharner
Gabriele de Santis
Rafaella della Olga & Madeleine
Aktypi
Judith Deschamps
Amélie Dubois
Timothée Dufresne
Sean Edwards
Uta Eisenreich
Adélaïde Feriot
Luce Fierens
Robert Filliou
Dominique Gilliot
Eric Giraudet de Boudemange
Billie Hutching
Anne Imhof
Milan Knizak
Romain Kronenberg, Benjamin
Graindorge & Audrey Bonnet
Myriam Lefkowitz
Christophe Lemaitre
aalliccelleessccaannnnee&s-
soonniiaaddeerrzzyyppoollsskkii
Benoît Maire
John Henry Newton
Simon Nicaise
Eliana Otta
Ben Patterson
Olivia Plender
RealMyop
Jean-Jacques Rullier
Matteo Rubbi
Yann Sérandour
Cally Spooner
The Big Conversation Space
(Clémence Montgolfier)
The Play
Yan Tomaszewski
Fanny Torres
Ben Vautier
Robert Watts
Emmett Williams
Carla Zaccagnini
Programmation vidéo dans la plateforme de jeuxAnna Barham
Timothée Dufresne
Uta Eisenreich
Adriana Lara
Takeshi Murata
Ewa Partum
Tabor Robak
John Wood & Paul Harrison
LES ARTISTES DE LA 6ÈME ÉDITION
8
ESPACE 315 STAND UP ! Live Bettina Atala
Laëtitia Dosch
Esteban
Benoît Forgeard
Dominique Gilliot
Nora Hamzawi
Charlie Jeffery
Aude Lachaise
Valentin Lewandowski
Ieva Misevicuite
Pierre Salvadori
Gaëtan Vourc’h
Conférences Pierre Alferi
Emmanuel Burdeau
Géraldine Longueville-Geffriaud
Jacky Goldberg
Miriam Katz
Ilan Malka
Olivier Penot-Lacassagne
Pacome Thiellement
Antoine Thirion
Module « Le Stand-up s’expose » Tamy Ben-Tor
Jibz Cameron
Jaime Davidovich
Eric Duyckaerts
Bérengère Hénin
Stanya Kahn
David Kramer
Jaysson Musson Aka « Hennessy
Youngman »
Erkka Nissinen
Miguel Noguera
Michael Portnoy
Guy Richards Smit
Michael Smith
Bedwyr Williams
Module « Gravity (not) » Vito Acconci
Fayçal Baghrich
Anna Byskov
Charley Case
Claude Cattelain
Michel François
Andrew Gannon
Bas Jan Ader
Charlie Jeffery
Julien Prévieux
Nasan Tur
Carey Young
Module « Danse Up ! »Gäelle Bourges
Lucinda Childs
Olivier Dubois
Matthieu Ehrlacher
Valeska Gert
Mette Ingvartsen
Vera Mantero
Eugenie Rebetez
Andrea Sitter
Mark Tompkins
Claudia Triozzi
Séquences de Stand-up parMaria Bamford
Elayne Boosler
Gabe Liedman
Dan Saint Germain
Aparna Nancherla
Joseph Pierce
Richard Pryor
Joan Rivers
Jerry Seinfeld
Jenny Slate
Sarah Tiana
Baron Vaughn
Melissa Villasenor
VIDÉODANSE Projections Jean Babilée
Jérôme Bel
Valérie Belin & I COULD NEVER
BE A DANCER
Bruno Beltrão
Ulla von Brandenburg
Tricha Brown
Alain Buffard
Lucinda Childs
Régine Chopinot
Jocelyn Cottencin
Merce Cunningham
Hélène Delprat
Andy Degroat
Anne Teresa De Keersmaeker
Herman Diephuis
Olafur Eliasson
Radhouane El Meddeb
Forced Entertainment
Simone Forti
Olivia Grandville
Anna Halprin
Thomas Hauert
Deborah Hay
Gilles Jobin
Daniel Larrieu
Daniel Linehan
Mathilde Monnier
Alwin Nikolaïs
Rachid Ouramdane
Steve Paxton
Mickaël Phelippeau
Laurent Pichaud
Yasmin Rahmani
Yvonne Rainer
Christian Rizzo
Felix Ruckert
Alessandro Sciarroni
Oskar Schlemmer
Twyla Tharp
Loïc Touzé
Performances Jérôme Bel
Cecilia Bengole, François
Chaignaud avec Ana Pi
Rémy Héritier
Laurent Pichaud
Alessandro Sciarroni
Conférences Valérie Belin & I COULD NEVER
BE A DANCER
Ulla von Brandenburg
Régine Chopinot
Jocelyn Cottencin
Hélène Delprat
Olivia Grandville
Gilles Jobin
Mathilde Monnier
Mickaël Phelippeau
Laurent Pichaud
Christian Rizzo
Alessandro Sciarroni
9
EXTENSION DU DOMAINE DU JEU Pablo Accinelli
Anna Barham
Timothée Dufresne
Simon Dybbroe Møller
Uta Eisenreich
Oscar Enberg
Christian Falsnaes
Femke Herregraven
Douglas Huebler
Zhana Ivanova
Jonathan Monk
Brian O’Doherty
Amalia Pica
Dan Rees
Katerina Šedá
Pilvi Takala
Suzanne Treister
FORUM -1 Július Koller
Rirkrit Tiravanija
PETITE SALLE Pablo Accinelli
Pascal Arnaud
Anne Baraou
Marcel Bénabou
Camille Bloomfield
Astrid Bouygues
Catherine Charpin
Marie-Claude Cherqui
Jonathan Coe
Frédéric Forte
Vanessa Guignery
Cyril Jarton
Etienne Lécroart
Olivier Penot-Lacassagne
Julien Prévieux
Laurent Prost
Olivier Salon
Pilvi Takala
Bertrand Tassou
Pacôme Thiellement
GRANDE SALLE Bettina Atala (Stand Up !)
Aude Lachaise (Stand Up !)
Matija Ferlin (Stand Up !)
Lenio Kaklea (Vidéodanse)
Cecilia Bengolea et
François Chaignaud (Vidéodanse)
STUDIO 13 /16Ericka Beckman
(La)Horde
Le Jamel Comedy club
10
6ÈME ÉDITION DU NOUVEAU FESTIVAL DU CENTRE POMPIDOU : AIR DE JEUGALERIE SUD15 AVRIL- 20 JUILLET
Une proposition de Michel Gauthier, conservateur au musée national d’art moderne
et Cyril Jarton, critique et professeur.
Si, de tout temps, l’art a représenté des jeux, c’est à Paris, à la fin du 19e siècle, que l’art et le jeu lient
leur destin de façon plus spécifique. La mort de Dieu et le développement d’un sentiment de contingence
entraînent la promotion de l’idée de hasard, et la lutte contre l’académisme emprunte souvent des formes
ludiques (les Arts incohérents). Ainsi l’art va-t-il tendre à se penser sous les catégories du jeu.
Le jeu permet, en effet, la remise en cause de certaines valeurs traditionnelles de l’art et l’affirmation de
nouvelles règles de création. Si le ludisme met à distance l’esprit de sérieux, le modèle du jeu de hasard
s’impose aux avant-gardes (chez Dada et les surréalistes) comme un nouveau moyen de production des
œuvres. Bien vite, le jeu n’est plus seulement une méthode de création, mais l’œuvre elle-même (Fluxus).
Il devient l’archétype de la forme participative. Le jeu a aussi fourni un répertoire de formes aux artistes.
Si les corps en mouvement des sportifs séduisent les futuristes, c’est toute une abstraction géométrique
qui va trouver dans les plateaux de jeu des sources d’inspiration. La période contemporaine montre une
situation analogue avec l’utilisation par de nombreux artistes des formes produites par les jeux vidéo.
La relation privilégiée entre l’art et le jeu s’explique aussi parce que celui-ci a pu cristalliser les rêves
d’émancipation sociale qu’ont toujours entretenus les avant-gardes. Il ne faut pas oublier que c’est en
1938, dans un moment particulièrement dramatique, que le grand historien Johan Huizinga a, dans son
ouvrage Homo ludens, souligné la valeur civilisationnelle du jeu.
Die, Match, Ladybug, 2010© Uta Eisenreich
60 artistes 25 répliques de jeux fluxus
1 aire de jeu spécialement conçue par l’artiste Anna Barham
11
Peter Downsbrough7 COME 11, 1980-81
Film couleur, son, 4’30’’
Untitled (Lodz), 1981
Film couleur, 1’30’’
Now With, 1983
Film couleur, son, 5’
Courtesy de l’artiste et Martine Aboucaya
DICE
#1, 1979
#4, 1979
#5, 1979
#7, 1980
Un jeu de dés pour Dijon, 1981
Là, 1981
Dés gravés
Courtesy de l’artiste et Martine Aboucaya
Hubert DupratSans titre, 2011
Ulexite, dés en plastique, colle
Courtesy Galerie Art Concept
Cerith Wyn Evans« …après Stéphane Mallarmé », 2008
Néons
White Cube Gallery Londres
Esther FerrerMallarmé Révisé,
Performance avec un pavé gravé comme un dé
Courtesy de l’artiste
Danièle Huillet et Jean-Marie StraubToute révolution est un coup de dés, 1977
Film, 35 mm. coul. son, 12’
BELVA FILM
George Maciunas Dice, 1975/2015
Bois
Production Centre Pompidou d’après l’œuvre
originale (Jonas Mekas Visual Arts Center, Vilnius)
Odilon RedonPlanche d’essai pour Un Coup de dés, 1898
Lithographie sur papier
Coll. Musée des Beaux Arts de Bordeaux
Evariste RicherMédéorite, 2008
Météorite gravée
Coll. particulière
Avalanche #2, 2012
70000 dés
Courtesy de l’artiste et Meessen De Clercq,
Bruxelles
LISTE DES ŒUVRES PRÉSENTÉES EN GALERIE SUD
Alain Séchas, Le chat bowling, 1998
Sculpture, Collection Frac Alsace
UN COUP DE DÉSC’est à partir du Coup de dés de Mallarmé que la question du hasard dans le processus de création s’est
posée. Avec la complicité du philosophe Quentin Meillassoux, des dés de différentes sortes seront lancés,
et notamment celui de George Maciunas, dans lequel une personne peut prendre place, pour évoquer la
question des rapports de l’art et des jeux de chance.
Esther Ferrer, Mallarmé révisé, 1988-89/1992© P. Migeat / Centre Pompidou
12
UNE SALLE DE JEUX FLUXUSC’est principalement sous la modalité du jeu que l’œuvre d’art, voulant remettre en cause sa séparation
d’avec la réalité, s’est faite participative. L’un des moments historiques du projet ludique et participatif
a peut-être été atteint avec les jeux Fluxus (Yoko Ono, George Brecht, Robert Filliou, Ben, etc.).
Il sera proposé par Cyril Jarton, de manière inédite en France, mais une salle de jeux Fluxus constituée
de répliques activables par le public, produites avec le concours de l’École Supérieure d’Art d’Avignon.
Joseph Beuys[Felt TV], 1966-1970
Extrait de Gerry Schum, Identifications, 1970
Film 16 mm numérisé, nb, son, 5’.
Coll. Centre Pompidou, musée national d’art moderne
Robert Filliou Joker, 1969
2 Cartes à jouer géantes collées recto-verso,
dans une pochette en plastique transparente
sérigraphiée. Ed. Galerie Art Intermedia, Cologne.
100 ex.
Coll. Florence Loewy
Movie Re-Invented-Hommage à Méliès (prochaine-
ment sur cet écran), 1968
Film 16 mm. numérisé, nb., silencieux, 6’47
Coll. Centre Pompidou, musée national d’art moderne
RÉPLIQUES DE JEUX FLUXUS : UNE PRODUCTION DE L’ÉCOLE SUPÉRIEURE D’ART D’AVIGNON ET DU CENTRE POMPIDOU
Ay-O,Finger Box Kit, 1963/2015
Bois, matériaux divers
George BrechtPage 5. Hopscotch (or le jeu du monde), 1966/1986
Tapis, chaise
d’après la version de 1986
Coll. du Musée d’art contemporain de Lyon
Koan, 1959
Bois et cubes en bois peint
Name Kit Spell Your Name, 1964
Boîte en plastique, objets divers
d’après le multiple de la coll. du Centre Pompidou
Universal Machine II, 1976
Boîte en bois et plexiglas, objets divers
d’après le multiple de la coll. du Centre Pompidou
Games & Puzzles, 1975-76
Boîte en bois et plexiglas, objets divers
d’après le multiple de la coll. du Centre Pompidou
Games & Puzzles, 1965
Boîte en plastique, 4 billes, papier
d’après le multiple de la coll. du Musée d’art
Moderne Saint-Etienne
Games & Puzzles, 1964/1965
Boîte en plastique, coquillage, papier
d’après le multiple de la coll. du Centre Pompidou
Deck, A Fluxgame, 1966
Jeu de 64 cartes
d’après le multiple de la coll. du Centre Pompidou
Solitaire, 1959
Jeu de 27 cartes
d’après le multiple de la coll. du Centre Pompidou
George BrechtCard-Piece For Voice, 1959
Jeu de 54 cartes ordinaires et 54 « cartes phonème »
Robert FilliouDanse poème aléatoire collectif, 1962
2 roues en métal
Réplique Courtesy Galerie Peter Freeman Inc., Paris
Futile Box, 1977
Bois, balle en plastique
Leeds, 1969
Jeu de cartes « Feel you »
13
Ken FriedmanChess Shrine, 1972/2015
Echiquier en bois, cahier
The Judgement of Paris, 1964-2015
3 tablettes, 3 photographies, pomme dans un panier
The Ten Greatest Tic-Tac-Toe Games, 1975
d’après le dessin de la coll. Henie Onstad Art
Centre, Høvikodden (Norvège)
George MaciunasSame Card Flux Deck, 1967
52 cartes
d’après le multiple de la coll. du Centre Pompidou
Spell Your Name with These Objects, 1976
Boîte en plastique, objets divers
d’après le multiple de la coll. du Centre Pompidou
Time Chess, 1968-69
Échiquier, sabliers
Mask of Yoko Ono, 1970
Portrait de Yoko Ono imprimé sur papier découpé
d’après le multiple (coll. Musée d’art contemporain
de Lyon)
Yoko OnoPlay It By Trust, 1966/2015
Échiquier en bois et plastique
Courtesy de l’artiste
d’après Takako Saito A Ball Game, 1966
Boîte en bois et plexi, deux balles en verre
et en mousse
Spice Chess, 1965
Échiquier, conteneurs avec des épices
Sound Chess, 1965
Échiquier en bois, matériaux divers
Game, 1976
Jeux de plateau
14
Boris AchourDes jeux dont j’ignore les règles (display), 2014
Matériaux divers
Film 7’37
Image: Victor Zebo, montage: Pauline Delwaulle
réalisé avec le soutien de l'atelier 105 (Light Cone)
Michel AubryLa Roulette française, 1992
Table de jeu
Coll. Frac des Pays de la Loire
Réalisation informatique musicale Ircam :
Carlo Laurenzi
Mixage et ingénierie sonore Ircam :
Arnaud de la Celle
Cette roulette est activée tous les lundis à 19h par les croupiers de l’école Cérus.
Le Joueur-Table de jeu, 1999
Drap de laine et taffetas
Courtesy de l’artiste
Alighiero Boetti Dama, 1967
Bois poinçonné
Coll. Molino
Palla corda, 1968/1985
Fer, câble d’acier
Coll. Institut d’art contemporain, Villeurbanne/
Rhône-Alpes en dépôt au Musée de Grenoble
Untitled (Stella Performance), 1969
Super 8, coul., silencieux, 3'50 min.
Coll. Clino Castelli, Milan
Sans titre, 1968
Encre sur papier
Sans titre, 1968
Encre et adhésif sur papier
Coll. Tornabuoni, Florence
Claude RutaultBataille Navale, 1985/2015
Acrylique sur toile
En dépôt au Musée des Beaux arts de Nantes
œuvre activable
Jean-Michel SanejouandPaire et manque, 2013
Coll. de l'artiste
Le jeu de Topo, 1963
Courtesy de l’artiste
œuvre activable
LE CASINO DES FORMESSi le jeu a fourni à l’art un cadre conceptuel, un modèle d’attitude, un état d’esprit, il lui a également donné
des formes, comme en témoignent plusieurs œuvres d’Alighiero Boetti. Ce dialogue entre les formes du jeu et
le jeu des formes se poursuit aujourd’hui dans des termes renouvelés, et notamment par l’intermédiaire de
la roulette française de Michel Aubry. Semblable à celle des casinos, celle-ci ne propose des gains non
pas financiers, mais musicaux. Une partie de bataille navale avec des toiles peintes de la même couleur que
le mur sur lequel elles sont accrochées, conçue par Claude Rutault, et un singulier jeu de plateau avec
des cailloux de Jean-Michel Sanejouand donnent à ce dialogue entre jeu et forme toute sa dimension.
Michel Aubry, La Roulette française, 1992Table de jeux, dessin à l’acise, cuvette marquetée bois (détail)Collection FRAC des Pays de Loire© Michel Aubry
15
LE MUSÉE DU BUG L’art a pris en compte les nouvelles formes de jeu engendrées par les évolutions technologiques,
parmi elles, le jeu vidéo. L’artiste Julien Prévieux s’intéresse aux œuvres et pratiques sociales qui ont
pour origine le « bug » de jeu vidéo. Quand l’échec est producteur…
Robert Overweg Hotel, 2011
The Garage, 2011
The Apartment two, 2011
Photographies
Courtesy de l’artiste
Farbs (Jared Woods)
ROM CHECK FAIL, 2008
Jeu vidéo
Courtesy de l’artiste
Claude CloskyLongchamp, not Duchamp, 2011
Carte de voeux pour internet
Programmation Flash: Jean-Noël Lafargue
Coll. Longchamp
Pong Ball, 2012
Courtesy de l’artiste
Jodi (Joan Heemskerk et Dirk Paesmans)
SOD, 1999
Jeu vidéo
Courtesy de l’artiste
Tom VII (Tom Murphy)
The Entire Screen Of One Game, 2014
Jeu vidéo
Courtesy de l’artiste
Miltos ManetasMiracle, 1996
Vidéo, couleur, 1’14’’ en boucle
Courtesy de l’artiste
XRA (Ezra Hanson-White)
Memory of a Broken Dimension
Jeu vidéo
Courtesy de l’artiste
Yan DuyvendakGame over !, 2004
Film couleur, son, 8’46’’
Collection Frac Alsace
RealMyop (Ronan Letoqueux)
Megaglitch, 2011
Courtesy de l’artiste
𐐐 / Trackmania Canyon: Ontologie du Polygone, 2011
Vidéo 11’02’’
Courtesy de l’artiste
Ericka BeckmanTension Bulding, 2014
Film couleur, son, 8’16’’
Courtesy de l’artiste
Bertrand DezoteuxLe Corso, 2008
Animation 3D couleur, son, 14’
Collection Frac Aquitaine
Benjamin NuelHotel, Episode 1, 2012
Vidéo, couleur, son, 10’
© Lardux films
Courtesy de l’artiste
Hotel, 2012
Coll. Espace Gantner
Peter MolydeuxTweets, 2009-2015
Courtesy de l’artiste
Robert Overweg, Appartement two, 2011© Robert Overweg
16
Julien PrévieuxArchives du musée du bug (diagramme historique),
2013-2015
Co-production: Revue Initiales
Courtesy de l'artiste
Archives du musée du bug (collection de vidéos n°2),
2015
Courtesy de l'artiste
Archives du musée du bug (Twich Plays Pokemon),
2014
Courtesy de l'artiste
Martin Le ChevallierBugs, 2015
TANGRAM POSTURE (plateforme de jeux au centre de la Galerie sud)
Par Florencia Chernajovsky, programmatrice et coordinatrice du Nouveau festival
Cette plateforme de jeux, spécifiquement conçue pour le Nouveau festival par l’artiste britannique
Anna Barham, propose aux visiteurs un programme intense de rencontres, performances, ateliers,
démonstrations et activation de jeux divers. La dimension vivante et pluridisciplinaire est au cœur de ce
dispositif, à la fois ludique et fonctionnel.
Les mercredis et vendredis à 16h, les samedis à 18h30.
MERCREDI 15 AVRIL
Anna Barham
VENDREDI 17 AVRIL
Matteo Rubbi
SAMEDI 18 AVRIL
aalliccelleessccaannnnee&ssoonniiaaddeerrzzyyp-
poollsskkii
MERCREDI 22 AVRIL
Carla Zaccagnini
VENDREDI 24 AVRIL
Raffaella della Olga & Madeleine Aktypi
SAMEDI 25 AVRIL
John Henry Newton
MERCREDI 29 AVRIL
The Big Conversation Space (avec Clémence
de Montgolfier)
SAMEDI 2 ET DIMANCHE 3 MAI
Romain Kronenberg, Benjamin Graindorge &
Audray Bonnet
MERCREDI 6, VENDREDI 8, DIMANCHE 10 MAI
À18 H
Performances Fluxus interprétées par les élèves
de l’École Supérieure d’Art d’Avignon
MERCREDI 13 MAI
Simon Nicaise
VENDREDI 15 MAI
Olivia Plender + Adélaïde Feriot
SAMEDI 16 MAI
Yann Sérandour
MERCREDI 20 MAI
Eliana Otta + Benoît Maire
VENDREDI 22 MAI
Mathilde Chénin
Anna Barham, Magenta, Emerald, Lapis (Production Still), 2009 © Anna Barham, Courtesy Arcade, London
17
SAMEDI 23 MAI
Christophe Lemaitre
MERCREDI 27 MAI
RealMyop
MERCREDI 27 MAI À 19H
Claude Rutault
VENDREDI 29 MAI
Gabriele de Santis
SAMEDI 30 MAI
Yan Tomaszewski
MERCREDI 3 ET JEUDI 4 JUIN
Olive Martin & Patrick Bernier
VENDREDI 5 JUIN
Timothée Dufresne
SAMEDI 6 JUIN
Jean-Baptiste Bernadet,
Eric Croes & David de Tscharner
MERCREDI 10 JUIN
Judith Deschamps
VENDREDI 12 JUIN
Maxime Bondu
SAMEDI 13 ET DIMANCHE 14 JUIN
Myriam Lefkowitz
(sur réservation en écrivant à:
MERCREDI 17 JUIN
Uta Eisenreich
VENDREDI 19 JUIN
Jean-Jacques Rullier
SAMEDI 20 JUIN À 16H
Fanny Torres
MERCREDI 24 JUIN
Roxane Borujerdi
VENDREDI 26 JUIN
Sean Edwards
SAMEDI 27 JUIN
Dominique Gilliot
MERCREDI 1ER JUILLET
Le Cneai invite Jean-Baptiste Caron
VENDREDI 3 JUILLET
Anne Imhof (avec le soutien du Goethe Institut))
SAMEDI 4 JUILLET
Maxime Bichon
(sur réservation en écrivant à:
MERCREDI 8 JUILLET
« The Play » avec Elodie Royer et Yoann Gourmel
VENDREDI 10 JUILLET
Béatrice Balcou
SAMEDI 11 JUILLET
Cally Spooner
Concert avec Sylvie Robert (voix), Garth Knox (alto),
Frédéric Stochl (contrebasse)
MERCREDI 15 JUILLET
Amélie Dubois
VENDREDI 17 ET SAMEDI 18 JUILLET
Eric Giraudet
18
PROGRAMME DES PERFORMANCES FLUXUSGALERIE SUD, PIAZZA
DU 6 AU 10 MAI
Des performances Fluxus sont réactualisées par les élèves de l’École Supérieure d’Art d’Avignon : Lucas Coskun, Lola Dubus, Constance Duprez, Davrine Hariel, Jiwei Li, Abdelilah Kaddouri, Aurélien Krafft, Julie Larouer, Jean Baptiste Palay, Delphine Poupard, Lydie Toran...
PARTIE I : MUSIQUE&GAG MERCREDI 6 MAI 2015, GALERIE SUD, 18H-20H
In Memoriam to George Maciunas # 1, Robert Bozzi, 1966
Ten Counting Song n°4, Emmett Williams, 1962
Trace F/H, Robert Watts, 1963
Paper Piece, Ben Patterson, 1960
Solo for Conductor, George Maciunas, 1965
Voice Piece for La Monte Young, Emmett Williams, 1962
Opus 21, Eric Andersen, 1961
Komposition für zwei Musikanten, Joseph Beuys, 1963.
Spanish Cards, George Brecht, 1959-60
The Gift of Tongues, Emmett Williams, 1962.
Music Card For Audience, Ken Friedman, 1966
Frog Pond, Benjamin Patterson, 1962
Snowstorm N° 1, Milan Knizak, 1965
PARTIE II : À VOUS DE JOUER !VENDREDI 8 MAI 2015, GALERIE SUD, 18H-20H
Possible Flux-Performance or Post Fluxgames, Luce Fierens, 1987
Some Mathematical Operations, Milan Knizak, 1977
Card-Piece for Voice, George Brecht, 1959
Leeds, Robert Filliou, 1976
PARTIE III : PARTOUT COMME AIRE DE JEU SAMEDI 9 MAI 2015, PIAZZA, 15H-18H
C/T Trace, Robert Watts, 1963
Graphis 118, Dick Higgins, 1962
Zen For Street, Nam June Paik, non daté
Mirror Piece n°2, Mieko Shiomi, 1966
Slow Bicycle Race, George Maciunas, 1973
100 Yard Run, Larry Miller, 1970
100 Yard Metronome Run, Larry Miller, 1970
Rainbow N°1 for Orchestra, Ay-O, non daté
Musique de Bulles, Dick Higgins, 1962
Octet For The Winds, George Brecht, 1964
PARTIE IV : LES JEUX DU QUOTIDIENDIMANCHE 10 MAI 2015, GALERIE SUD, 18H-20H
Black&White, George Maciunas, Billie Hutching, Flux Cabaret, 1978
Telephone Events par Ben, George Brecht, Ken Friedman, Davi Det Hompson
L’immortelle Mort du Monde, Robert Filliou, 1960
I Will Be Back in Ten Minutes, Ben, 1963
19
FORUM -1
LE PING-PONG CLUB 15 AVRIL - 20 JUILLET, ENTRÉE LIBRE
En 1970, à Bratislava, Július Koller (1939-2007) transforme un espace d’exposition en club de ping-pong.
Après le printemps de Prague, dans un pays où règnent alors la censure et la répression, le terrain de jeu
devient pour l’artiste le modèle d’un lieu défini par des règles de conduite, à l’image d’une démocratie.
Le Ping-Pong Club incarne une forme non hiérarchique et non violente de fonctionnement social.
Avec le concours de Rirkrit Tiravanija – qui travaille souvent sur l’interaction entre le public et l’œuvre
d’art –, ce dispositif est réactivé pour le Nouveau festival du Centre Pompidou. En jouant librement,
ses visiteurs s’adonnent au jeu tout en mesurant la dimension démocratique d’une pratique aux règles
connues et acceptées.
Rirkrit TivaranijaUntitled 2015 (demain est la question), 2012-2015
Courtesy de l’artiste et de la galerie Chantal
Crousel
Július KollerPing-Pong (U.F.O.), 2006
Table de ping-pong avec miroir
Coll. privée, Paris, France
Courtesy gb agency, Paris
Ping-Pong (U.F.O.), 1991
Table de ping-pong avec journaux
Avec la collaboration de la Július Koller Society,
Bratislava
Courtesy gb agency, Paris
Ping-Pong (U.F.O.), 1990
Table de ping-pong avec cloison
Coll. Enea Righi, Bologna, Italie
Courtesy gb agency, Paris
J.K. - Ping-Pong (U.F.O.)
Documentation photographique 1970-2007
Courtesy gb agency, Paris
Ping-Pong (U.F.O.)
Documentation vidéo d’une performance, 2007
gb agency, Art 38, Bâle Courtesy gb agency, Paris
Vue d’installation de U.F.O.-NAUT JK (Julius Koller) Orchestrated by Rirkrit Tiravanija à la Galerie Kurimanzutto, Mexico City, 2012Photo © Michel Zabé, 2012, Courtesy de Rirkrit Tiravanija, Galerie Chantal Crousel, Paris et Kurimanzutto, Mexico City, 2012
20
STAND UP ! ESPACE 31515 AVRIL -17 MAI 2015
par Amélie Galli, programmatrice et Sylvie Pras, responsable des cinémas,
en collaboration avec les Spectacles vivants
Le stand-up revisité par les artistes.Le stand-up ? « Un monologue dit devant un public », comme l’explique laconiquement le cinéaste Judd
Apatow. « Je ne connais pas d’autre définition. Quelqu’un se tient debout face à une salle, exprime son avis
sur les sujets qui le tracassent ou l’énervent, les hypocrisies qu’il perçoit dans la société ».
Art populaire américain par excellence, le stand-up peut être considéré comme un jeu de société
contemporain, régi par trois règles : l’adresse directe au public, la création de récits minimalistes inspirés
du quotidien, l’injonction comique via l’art de la « vanne », du « punchline ».
Ses plus illustres représentants américains, de Lenny Bruce à Jerry Seinfeld en passant par Sarah
Silverman et Louis C.K. aujourd’hui, manient pour le meilleur cet humour de l’ironie et de la subversion.
Ses codes sont désormais repris par l’ensemble de la culture visuelle, les spectacles vivants, le cinéma
comme les séries télévisées.
Stand Up ! questionne cette forme aussi atypique que rigoureuse d’« entertainment » par le biais
du détournement. « Lives », rencontres et projections révèlent comment les artistes revisitent et
s’approprient le stand-up, pour rire !
1
Plus de 50 artistesprésentés 4 heures de projections
15 « lives »
10 rencontres
21
LES « LIVES »Des artistes, des cinéastes, des comédiens sont invités à jouer avec les règles du stand-up et à les revisiter
lors d’une performance « live » :
• Esteban, chanteur et comédien, le dimanche 19 avril
• Benoît Forgeard, cinéaste et comédien, le dimanche 19 avril
• Nora Hamzawi, humoriste, le dimanche 19 avril
• Laetitia Dosch, comédienne et metteuse en scène, les samedi 18 et samedi 25 avril
• Valentin Lewandowski, artiste performeur, le samedi 25 avril
• Gaëtan Vourc’h, comédien, vendredi 8 mai et dimanche 10 mai
• Charlie Jeffery, le vendredi 8 et le dimanche 17 mai
• Pierre Salvadori, cinéaste, le samedi 9 mai
• Ieva Miseviciute, artiste performeuse, le dimanche 10 mai
• Bettina Atala, metteuse en scène et comédienne, le samedi 16 mai
• Dominique Gilliot, artiste performeuse, le samedi 16 et le dimanche 17 mai
• Aude Lachaise, chorégraphe et metteuse en scène, le dimanche 17 mai
LES CONFÉRENCES• Pierre Alferi, écrivain, philosophe, le vendredi 17 avril
• Jacky Goldberg, journaliste et réalisateur, le mercredi 22 avril
• Emmanuel Burdeau, critique de cinéma, le vendredi 24 avril
• Pacôme Thiellement, philosophe, le mercredi 29 avril
• Olivier Penot-Lacassagne, professeur, le jeudi 30 avril
• Géraldine Longueville-Geffriaud, commissaire et artiste, le mercredi 6 mai
• Miriam Katz, curatrice, le vendredi 8 mai
• Ilan Malka, journaliste, le mercredi 13 mai
• Antoine Thirion, critique de cinéma et programmateur, le vendredi 15 mai
LES PROJECTIONS Le programme Le stand-up s’expose, conçu par Florencia Chernajovsky, intégrant certaines figures
historiques comme Michael Smith, Eric Duyckaerts ou encore Jaime Davidovich, et d’autres plus
contemporaines, comme Bérengère Hénin. Les artistes présentés ici emploient différents types de
stratégies comiques pour mettre à nu le monde qui les entoure.
Le programme Gravity (not), conçu par Charlène Dinhut, comprend des vidéos dans lesquelles chacun
des artistes dont Michel François, Vito Acconci, présents dans les collections du Centre Pompidou, mais
aussi Bas Jan Adera, Claude Cattelain, expérimentent l’adresse au public.
Le programme Danse Up !, conçu par Laurent Barré et Amélie Galli, avec des images issues notamment
de spectacles chorégraphiques d’Eugénie Rebetez, Olivier Dubois, Andrea Sitter.
Mais aussi des séquences de stand-up par : Maria Bamford, Elayne Boosler, Gabe Liedman, Dan Saint
Germain, Aparna Nancherla, Richard Pryor, Joan Rivers, Jerry Seinfeld, Jenny Slate, Sarah Tiana, Baron
Vaughn, Melissa Villasenor .
Enfin, des images inédites de l’émission culte Saturday Night Live, qui, dès 1975, a popularisé le stand-up
aux États-unis à travers la télévision, avec Georges Carlin, Andy Kaufman, Louis C.K., et du Ben Stiller Show.
Laetitia Dosch dans Laetitia fait péter..., 2010© Dorothée Thébert
22
STAND UP ! EN GRANDE SALLEen collaboration avec les Spectacles vivants
Le jeu et les règles qui régissent le spectacle contemporain sont l’occasion, pour les Spectacles vivants,
de présenter des œuvres chorégraphiques et théâtrales qui répondent à la thématique de cette édition
du Nouveau festival du Centre Pompidou. Le choix du stand-up est illustré par des spectacles qui empruntent
à la discipline et mettent en évidence le mécanismes des régles du stand-up.
BETTINA ATALA STAND UP COMÉDIE17 & 18 AVRIL 2015 À 20H30 / 19 AVRIL 2015 À 17H
GRANDE SALLE, NIVEAU -1 (14€, 10€) DURÉE 1H10
« Ce soir je vais faire de la “Stand-Up Comédie” en me soustrayant à l’obligation somme toute conventionnelle,
de vous faire rire. Je propose à la place d’entamer une réflexion sur le spectacle, la recherche d’idées
et l’efficacité. » C’est ainsi que commence le solo, parfois drôle de Bettina Atala. Acolyte du collectif Grand
Magasin dont elle a gardé l’envie de se jouer de l’absurdité des choses et des expressions établies.
La jeune metteuse en scène explore cette forme de spectacle comique venue des États-Unis.
Sans déroger aux codes du stand-up, en évoquant son quotidien sur un ton décalé, elle dévoile
les ficelles d’un « bon » sketch. Et ce qui fait spectacle.
Bettina Atala, Stand-up comédie,© Olivier Oudah / Fondation Cartier pour l’art contemporain
23
AUDE LACHAISE MARLON24 & 25 AVRIL 2015 À 20H30 / 26 AVRIL 2015 À 17H
GRANDE SALLE, NIVEAU -1, (14€, 10€) DURÉE 50 MIN
Entre performance et « one-woman-show », cours de philosophie et conférence dansée, Marlon est
un surprenant monologue pour plateau de danse. Autour de la figure de Marlon Brando - objet « ultime »
de désir et métaphore - Aude Lachaise explore les questions du sexe, des sexualités, du désir,
de la séduction avec une irrésistible distance ironique. Cernée par des figures tutélaires et contraires
comme le féminisme ou le patriarcat, cette construction est un parcours du combattant.
Aude Lachaise nous confronte à l’impuissance de l’être humain face au désir d’être soi.
MATIJA FERLINSAD SAM ALMOST 68 & 9 MAI 2015 À 20H30 / 10 MAI 2015 À 17H
GRANDE SALLE, NIVEAU -1 (14€, 10€) DURÉE 1H
Dans Sad Sam Almost 6, seconde pièce de la série Sad Sam, le performeur et danseur Matija Ferlin
a pour partenaire de jeu une ribambelle de petits animaux en plastique. Régressif ? Non. Il donne à voir
une métaphore de la société par le « jeu » pour exorciser la violence du monde. Seul au milieu de ces
jouets, Matija Ferlin explore cet âge de la pleine conscience de soi où la peur ne siège pas. L’entrée vers
le monde adulte s’accomplit par le rejet des personnages fictifs de l’enfance, hier meilleurs compagnons
de route et bientôt ennemis. Grandir ne saurait se dissocier de l’apparition de la crainte, de l’anxiété et
de la prise de conscience des contraintes sociales. Grandir serait une fatalité, celle de ne plus jamais
se soustraire d’une lutte entre mondes intérieurs et extérieurs. « Grandir à moindre mal » ne dépendrait
plus que d’une bonne ou mauvaise étoile, comme celle sous laquelle parle et danse Matija Ferlin sur
le plateau, rejetant toute notion de virtuosité.
Aude Lachaise, Marlon© Jérôme Delatour, Images de danse
24
CINÉMA 1 STAND UP ! LA NOUVELLE COMÉDIE AMÉRICAINE15 AVRIL AU 21 JUIN
Depuis les années 1990, une génération de cinéastes, comédiens, scénaristes, producteurs américains,
formés par le stand-up via la scène et la télévision, dont Judd Apatow serait le principal histrion,
revisite la comédie sous l’influence de cet art si singulier. En complément de la programmation « live »
dans l’Espace 315, plus de cinquante séances donnent à voir cette face contemporaine du rire, avec 30
longs métrages, des rencontres et des inédits.
Clerks, les employés modèles, de Kevin Smith (1994)
Dumber and Dumber, de Peter Farrelly (1994)
Disjoncté, de Ben Stiller, avec Jim Carrey (1996)
Une nuit au Roxbury, de John Fortenberry (1999)
Amour et amnésie, de Peter Segal (2004)
40 ans, toujours puceau, de Judd Apatow (2005)
Lolita malgré moi, de Mark Waters (2005)
Braqueurs amateurs, de Dean Parisot (2006)
En cloque, mode d’emploi, de Judd Apatow (2007)
Supergrave, de Greg Mottola (2007)
Hot Rod, d’Akiva Schaffer (2007)
Les Rois du patin, de Josh Gordon (2007)
Délire Express, de David Gordon-Green (2008)
Rien que pour vos cheveux, de Dennis Dugan (2008)
Sans Sarah rien ne va !, de Nicholas Stoller (2008)
Les Grands frères, de David Wain (2009)
Comment savoir, de James L. Brooks (2010)
Cyrus, des frères Duplass (2010)
Mytho Man, de Ricky Gervais & Matthew Robinson (2010)
Mes meilleures amies, de Paul Feig (2011)
C’est la fin, de Seth Rogen et Evan Goldberg (2013)
LES INÉDITS
Tomorrow Night, de Louis C.K (1998)
Pootie Tang, de Louis C.K (2001)
Funny Ha Ha, d’Andrew Bujalski (2002)
Une Nana au poil, de Tom Brady (2002)
Napoleon Dynamite, de Jared Hess (2004)
The Foot Fist Way, de Jody Hill (2006)
Clear History, de Greg Motola (2013)
Légendes vivantes, d’Adam McKay (2013)
LES SÉANCES SPÉCIALES, AUTOUR DU STAND-UP
Lenny, de Bob Fosse (1975, 111’)
Man on the Moon, de Milos Forman (2000, 118’)
Funny People, de Judd Apatow (2009, 146')
Mes meilleures amies, de Paul Feig (2011)© Universal
25
VIDÉODANSE : LE CORPS EN JEU
ESPACE 31520 MAI - 14 JUIN 2015
Par Valérie Da Costa, historienne et critique d’art et Serge Laurent, responsable des Spectacles vivants
Cette nouvelle édition de Vidéodanse se propose de réfléchir à la manière dont la danse peut intégrer,
de différentes manières, dans sa structure chorégraphique la notion élargie de « jeu ».
Une notion qui court dans l’histoire de la danse jusqu’à aujourd’hui, depuis le ballet triadique de Schlemmer
en passant par la notion d’event et de hasard chez Merce Cunningham, jusqu’à celle de tasks de la post
modern dance. Mais aussi à partir des règles et protocoles des danses populaires et urbaines détournés
par les chorégraphes contemporains pour mieux en revisiter les codes et les interpréter à l’aune de leur
propre langage.
Pour saisir dans toute sa diversité le concept de « jeu chorégraphique », à entendre comme interpréter,
mais aussi jouer à quelque chose, au sens propre du terme, cette édition de Vidéodanse expose, dans
une scénographie confiée à l’artiste Chloé Quenum, des projections, des rencontres et des performances
en « live » afin de montrer ce qui se joue dans la relecture que la danse contemporaine fait aujourd’hui
de sa propre histoire.
2
Alessandro Sciarroni,FOLK-S_will you still love me tomorrow?© Andrea Macchia
26
PROGRAMME DES FILMS
Une sélection de soixante-dix films, complétée par un programme de rencontres et de performances
présenté dans l’Espace 315.
12 am : Awake & Looking Down (2014, 360’)
Chorégraphie : Forced Entertainment
After L’Argent (2014, 2’)
Conception : Ulla von Brandenburg
Ana (1991, 52’)
Chorégraphie : Régine Chopinot
Au temps où les arabes dansaient (2014, 61’)
Chorégraphie : Radhouane El Meddeb
Balance à trois (1965, 21’)
Chorégraphie : Jean Babilée
Ballet triadique (1926, 2’, film du ballet original
en N&B)
Chorégraphie de 1922 d’Oskar Schlemmer
Ballet triadique (1970, 30’)
Chorégraphie : Hannes Winkler,
d’après Oskar Schlemmer
Bi-portrait Yves C. (2013, 62’)
Chorégraphie : Mickaël Phelippeau
Le cabaret discrépant (2013, 41’)
Chorégraphie : Olivia Grandville
Calico Mingling (1973, 10’)
Chorégraphie : Lucinda Childs
Cesena (2013, 124’),
Chorégraphie : Anne Teresa De Keersmaeker
Chorspiel (2010, 11’)
Conception : Ulla von Brandenburg
Chorus (2013, 60’)
Chorégraphie : Mickaël Phelippeau
Comment j’ai inventé Versailles (2002-2015, 6’)
Conception : Hélène Delprat
Continuous Project Altered Daily, (Connecticut
Rehearsal,1969, 30’)
Chorégraphie : Yvonne Rainer
Cows in Space (re-run), (2008, 61’)
Chorégraphie : Thomas Hauert
CRWDSPCR (1996, 50’)
Chorégraphie : Merce Cunningham
D’après J.C (2006, 38’)
Chorégraphie : Herman Diephuis
D’après une histoire vraie (2013, 66’)
Chorégraphie : Christian Rizzo
Dance constructions (1960-1961/2011, 87’)
Chorégraphie : Simone Forti
Le dernier spectacle (2000, 57’)
Conception : Jerôme Bel
Déroutes (2002), Publique (2004), Soapéra
(2009/2010) (Montage des trois pièces : 2015, 31’)
Chorégraphie : Mathilde Monnier
Die Strasse (2013, 12’)
Conception : Ulla von Brandenburg
Early Works 1966-1979 (2005,188’)
Chorégraphie : Trisha Brown
Fase, Four Movements to the Music of Steve Reich
(2002, 57’)
Chorégraphie : Anne Teresa De Keersmaeker
Les (fausses) conférences (2011, 60’)
Conception : Hélène Delprat
FOLK-S_will you still love me tomorrow? (2015, 90’)
Chorégraphie : Alessandro Sciarroni
Goldberg Variations 1-15 et 16-30
(1992/1993, 26’+28’)
Chorégraphie : Steve Paxton
Gomme (2013, 43’)
Chorégraphie : Yasmin Rahmani et Loïc Touzé
en collaboration avec Jocelyn Cottencin
K.O.K. (1989, 44’)
Chorégraphie : Régine Chopinot
27
Making Television Dance (1977, 56’)
Chorégraphie : Twyla Tharp
Mamuthones (2011, 3’)
Conception : Ulla von Brandenburg
Merce Cunningham and Co (1982, 44’)Chorégraphie
: Merce Cunningham
Mondays with Merce : Episode 7
(Cunningham Events) (2009, 16’)
Chorégraphie : Merce Cunningham
Monumental (2014, 45’)
Conception : Jocelyn Cottencin,
Movement microscope (2011, 16’)
Chorégraphie : Olafur Eliasson
News Animation (2004, 10’)
Chorégraphie : Simone Forti
Nikolaïs Dance Theater (1977, 24’)
Chorégraphie : Alwin Nikolaïs
9 Evenings : Carriage Discretness (1966, 13’)
Chorégraphie : Yvonne Rainer
9 Evenings : Solo (1966, 14’)
Chorégraphie : Deborah Hay
Not About Everything (2007, 34’)
Chorégraphie : Daniel Linehan
Out of boundaries (2004, 53’)
Chorégraphie : Anna Halprin
Parades & Changes, replay in expansion (2011, 92’)
Chorégraphie : Anna Halprin et Anne Collod
Parades & Changes, replays (2008, 86’)
Chorégraphie : Anna Halprin et Anne Collod
Performance (2013, 28’)
Chorégraphie : Valérie Belin
& I COULD NEVER BE A DANCER
Rope Dance Translations (1979, 4’)
Chorégraphie : Andy DeGroat
Shadowplay (2012, 8’)
Conception : Ulla von Brandenburg
Singspiel (2009, 14’)
Conception : Ulla von Brandenburg
Les soli adaptés de “O, O” (2006, 24’)
Chorégraphie : Deborah Hay
(Interprétation : Deborah Hay, Jennifer Lacey,
Catherine Legrand)
Space in (2004, 10’)
Chorégraphie : Thomas Hauert
Spider Galaxies (2011, 55’)
Chorégraphie : Gilles Jobin
Split sides 45 (2005, 42’) et Split sides 46 (2005, 42’)
Chorégraphie : Merce Cunningham
Statues (1977/1999, 14’)
Chorégraphie : Simone Forti
Surface de réparation (2007, 65’)
Chorégraphie : Rachid Ouramdane
The Match (2004, 55’)
Chorégraphie : Deborah Hay
The Moebius Strip (2002, 26’)
Chorégraphie : Gilles Jobin
Trio A – The Mind Is a Muscle Part 1 (1978, 10’)
Chorégraphie : Yvonne Rainer
Trio Film (1968, 14’), in Five Easy Pieces (1969)
Chorégraphie : Yvonne Rainer
Trois Quarts Temps (2010, 65’)
Chorégraphie : Laurent Pichaud
Untitled_I will be there when you die (2013, 50’)
Chorégraphie : Alessandro Sciarroni
Volley Ball (1967, 10’), in Five Easy Pieces (1969)
Chorégraphie : Yvonne Rainer
Wall dancin’–Wall fuckin’ (2004, 60’)
Chorégraphie : Alain Buffard
Waterproof (1986, 22’)
Chorégraphie : Daniel Larrieu
28
PROGRAMME DES RENCONTRES ET DES PERFORMANCES Rencontres présentées par Valérie Da Costa et Serge Laurent.
MERCREDI 20 MAI À 18H
Rencontre avec Christian Rizzo
JEUDI 21 MAI À 18H
Rencontre avec Mickaël Phelippeau
VENDREDI 22 MAI À 18H
Rencontre avec Alessandro Sciarroni
SAMEDI 23 MAI À 17H
Performance : Joseph d’Alessandro Sciarroni
DIMANCHE 24 MAI À 15H
Performance : Joseph d’Alessandro Sciarroni
MERCREDI 27 MAI À 18H
Rencontre avec Valérie Belin & I COULD NEVER BE
A DANCER
JEUDI 28 MAI À 18H
Rencontre avec Jocelyn Cottencin
VENDREDI 29 MAI À 18H
Rencontre avec Régine Chopinot
SAMEDI 30 MAI À 17H
Performance : Tour du monde des danses urbaines
en 10 villes de François Chaignaud et Cecilia
Bengolea avec Ana Pi
(sur réservation)
DIMANCHE 31 MAI À 15H
Performance : Tour du monde des danses urbaines
en 10 villes de François Chaignaud et Cecilia
Bengolea avec Ana Pi
(sur réservation)
MERCREDI 3 JUIN À 18H
Rencontre avec Mathilde Monnier
JEUDI 4 JUIN À 18H
Rencontre avec Olivia Grandville
VENDREDI 5 JUIN À 18H
Rencontre avec Ulla von Brandenburg
SAMEDI 6 JUIN À 17H
Performance : Jeux chorégraphiques
de Laurent Pichaud et Rémy Héritier
DIMANCHE 7 JUIN À 15H
Performance : Jeux chorégraphiques
de Laurent Pichaud et Rémy Héritier
(sur réservation)
MERCREDI 10 JUIN À 18H
Rencontre avec Hélène Delprat
JEUDI 11 JUIN À 18H
Rencontre avec Laurent Pichaud
VENDREDI 12 JUIN À 18H
Rencontre avec Gilles Jobin
DIMANCHE 14 JUIN À 15H
Performance: Cédric Andrieux de Jérôme Bel
(sur réservation)
29
LES SPECTACLES VIVANTS EN GRANDE SALLE
Les règles du jeu chorégraphique sont l’occasion de découvrir ou redécouvrir des facettes de la danse,
art dont les codes ne cessent de se renouveler. De la danse contemporaine aux danses urbaines en
passant par les danses traditionnelles ainsi revisitées, le Centre Pompidou propose une découverte
des règles du jeu de l’art scénique.
LENIO KAKLEAMARGIN RELEASEDU VENDREDI 22 AU SAMEDI 23 MAI 2015 À 20H30
DIMANCHE 24 MAI 2015 À 17H
GRANDE SALLE, NIVEAU -1 (14€, 10€ )
Aux cours des pratiques funéraires romaines, pour conserver l’image des morts, des masques en cire
étaient directement moulés sur le visage des défunts. Ces effigies étaient une forme archaïque de portrait,
une image de soi qu’on ne pourra jamais voir, le portrait d’un visage que l’on n’a jamais eu.
Avec l’idée que prendre une empreinte est un mécanisme de réversion qui met les contraires en contact,
Lenio Kaklea construit une danse arrachée au reflet du miroir et à la projection narcissique. Dans ce duo
avec Kerem Gelebek, le dédoublement et le retournement de l’image moulée libèrent des corps cachés,
négatifs absurdes et grotesques, des masques carnavalesques, des peaux obscènes, des souvenirs
réprimés. Cette pièce cherche à substituer à la séduction spectaculaire une sorte d’initiation, quelque
chose de plus animiste, érotique et intime qu’une représentation.
FRANÇOIS CHAIGNAUD, CECILIA BENGOLEADUB LOVEDU MERCREDI 27 AU VENDREDI 29 MAI 2015 À 20H30
GRANDE SALLE, NIVEAU -1 (18€, 14€) DURÉE 50 MINUTES
Avec Dub Love, le duo François Chaignaud / Cecilia Bengolea poursuit son exploration des musiques
actuelles et alternatives, entamées en 2012 dans la pièce Altered Natives’ Say Yes to Another Excess – TWERK.
Accompagnés par Ana Pi, ils inventent un chant et une danse mus par des narrations invisibles.
Leur chorégraphie s’inspire des rebonds concrets et spirituels des sounds systems - ces systèmes d’amplification
liés au mouvement rastafari né dans la Jamaïque colonisée des années 1950 - et dont se nourrit la musique
dub, jouée ici par le dj réunionnais High Elements. À ce générateur d’hallucinations sonores, François Chaignaud
et Cecilia Bengolea joignent un outil fascinant, générateur de vitesse et de hauteur, d’équilibre et
de déséquilibre : le chausson de danse. Sur pointes et en justaucorps, ils défient la gravité et confrontent
deux langages artistiques, aux aspirations et aux techniques opposées.
30
VIDÉODANSE AU CENTRE NATIONAL DE LA DANSE
CUNNINGHAM PAR HASARD, les films de Charles Atlas
DU 20 AU 29 MAI 2015
par Mathilde Monnier, Directrice du CND
Pour Vidéodanse 2015, le Nouveau festival du Centre Pompidou et le Centre national de la Danse (Le CND)
collaborent autour de la notion de « jeu » dans le champ chorégraphique.
Dans le cadre de ce festival, le CND déploie dans plusieurs espaces du bâtiment de Jacques Kalisz à Pantin
un ensemble monographique composé de films et de vidéos du cinéaste emblématique de l’œuvre de
Merce Cunningham : Charles Atlas qui collabora avec le chorégraphe de 1974 à 2008.
La programmation au CND s’articule autour d’une quinzaine de films en installation, certains montrés
pour la première fois au public. Elle fait la part belle également aux documentaires et aux captations de
spectacles qui mettent en scène l’écriture de l’aléatoire propre aux différents systèmes de composition
et de jeu chez Cunningham.
Entrée libre – CND - 1, rue Victor Hugo – 93507 Pantin
www.cnd.fr
31
EXTENSION DU DOMAINE DU JEU ESPACE 31517 JUIN - 20 JUILLET 2015
Par Florencia Chernajovsky, commissaire de cette exposition et coordinatrice du Nouveau festival
La dimension vivante et prospective a une place essentielle dans ce volet du Nouveau festival du Centre
Pompidou, comptant plus d’une dizaine d’artistes émergents ainsi que trois figures historiques dont
les œuvres sont exposées pour la première fois en France. Qu’il s’agisse de jeux de société, de langage
ou de stratégie, ces jeux ont tous comme dénominateur commun d’être normés par des règles. Ce sont
précisément les règles qui permettent de passer d’un jeu se déployant librement (play) à un jeu codifié (game).
Cette proposition réunit des plasticiens, performeurs et designers qui envisagent les règles du jeu comme
matrices ou partitions pouvant générer de nouvelles formes ludiques. Les renversant ou les réinventant,
les œuvres présentées jouent de ces règles, en abordant des mécanismes de « ludification » (gamification
en anglais) : phénomène très contemporain désignant l’extension du domaine du jeu à d’autres sphères.
C’est par un système de règles que certaines œuvres à caractère performatif pourront être activées,
tandis que d’autres pièces, reposant sur des instructions à suivre, seront « jouées » directement
par le public. La question sociale et politique d’obéissance ou de désobéissance à ces règles sera également
posée.
Par un jeu d’associations, à la manière d’un effet domino, le parcours trace des liens apparents entre
les œuvres, comme la corde à sauter mécanique d’Amalia Pica installée à proximité des clichés de
Douglas Huebler, représentant des enfants sautant à la corde, et photographiés selon une règle énoncée.
Dans Variable Peace de Dan Rees – jeu de mots en hommage à Huebler - l’artiste joue tour à tour au
ping-pong avec les artistes Simon Starling et Jonathan Monk. Les consoles de jeu encapsulées par Monk
font écho au monde régi par la consommation et le loisir dépeint par Pilvi Takala dans sa vidéo Players.
Le jeu peut en effet servir à réguler la dynamique d’un groupe, voire d’une communauté toute entière,
comme le démontre Katerina Šedá. Enfin, le parcours accueille une nouvelle installation au sol de Simon
Dybbroe Møller qui dessine une « zone de jeux », modulable à souhait.
3
17 artistes, 6 productions spécifiques 4 performances
Christian Falsnaes, Justified beliefs, 2014performance© Christian Falsnaes, collection particulière, Londres
32
LISTE DES ŒUVRES EXPOSÉESLes œuvres signalées par une * sont des productions
inédites réalisées à l’occasion de la 6e édition
du Nouveau festival du Centre Pompidou
Pablo Accinelli (1983, Argentine)*
Tipografía Externa, Tipografía Interna, 2015
Vinyle adhésif sur mur, 900 x 300 cm
Courtesy de l’artiste
Artiste post-conceptuel, Pablo Accinelli recompose
la signalétique de l’exposition – titre, texte et liste
d’artistes – à l’aide d’un logiciel informatique
permettant d’en altérer la typographie. Ce programme
qui modèle chaque lettre en fonction de la précédente
fait disparaître une composante si celle-ci a déjà été
employée de manière identique dans la lettre antérieure.
Anna Barham (1974, UK)
A Splintered Game, 2008
Acier, lampes fluorescentes, unité de commutation
aléatoire, 45 x 110 x 85 cm
Courtesy de l’artiste, Arcade, Londres et Galerie
Nordenhake, Stockholm
Step Into Tangram Rule, 2010
5 gravures sur papier, 37 x 51 cm chaque
Courtesy de l’artiste et Arcade, Londres
Anna Barham s’intéresse au jeu et à ses règles et
joue sans cesse avec le caractère modulable du
langage. Dans Step Into Tangram Rule, elle recompose
tout l’alphabet à partir des éléments du tangram,
dont nous présentons ici les voyelles. Dans la
sculpture lumineuse Splintered Game, des tubes
fluorescents disposés dans une combinaison
de tétraèdres clignotent selon un rythme dicté
par un code informatique aléatoire.
Timothée Dufresne (1988, France)
Sculpture pour coin (Stranger), 2014
Bronze, 20,5 x 12 x 12 cm
Courtesy de l’artiste
Diplômé des Beaux-arts de Paris en 2013, Timothée
Dufresne explore les possibilités d’un art constructif
où le jeu occupe une place centrale. La boîte de jeu
est un motif récurrent dans son travail, qu’il déploie et
reconfigure dans sa série de « sculptures pour coins ».
Simon Dybbroe Møller (1976, Danemark)*
O and No, 2011-2015
Dalles de tapis de sport, dimensions variables
Courtesy de l’artiste, Francesca Minini, Milan,
Laura Bartlett Gallery, Londres et Andersen's
Contemporary, Copenhague
L’installation O and No est un puzzle visuel où
l’artiste recompose le cercle central d’un terrain
de basket et utilise l’excédent du tapis de sport
pour ériger un obstacle, qui empêche les visiteurs
de franchir le passage reliant l’Espace 315 à la Galerie
sud. Ici, les dalles ne respectent pas les règles du jeu ;
elles composent au contraire une sculpture abstraite
qui incarne, selon l’artiste, « l’image du néant ».
Uta Eisenreich (1971, Allemagne)*
One, Two, Three, 2015
Trois vidéos synchronisées, couleur, son, affiches,
dimensions variables
Courtesy de l’artiste et Ellen de Bruijne Projects,
Amsterdam
Avec le soutien de Mondriaan Fund
L'installation One, Two, Three présente des
permutations incessantes d'images déployées sur
trois moniteurs et prolonge la recherche menée par
l'artiste autour de l'association ludique d'objets.
Oscar Enberg (1988, Nouvelle Zélande)*
According to the laws of chance or The Sacred
Intervention, 2015
Objets divers sur table en bois, nappe en lin
imprimée, 760 x 1500 x 910 cm
Courtesy of Hopkinson Mossman, Auckland
Mêlant culture populaire et savoir-faire ancestraux,
Oscar Enberg collabore fréquemment avec des
artisans pour fabriquer des objets dans divers
matériaux dits « traditionnels » : verre soufflé,
céramique, osier, bronze. Les sculptures qui peuplent
cette table composent un récit évoquant à la fois
le hasard et la précarité économique de certains
modèles de travail.
Christian Falsnaes (1980, Danemark)
Justified Beliefs, 2014
Performance / cinq casques sans fil, enregistrement
audio
Collection particulière, Londres
Justified Beliefs interroge les modalités d’interaction
sociale dans un contexte d’exposition. Chaque jour,
à intervalles réguliers, des casques sont mis à
disposition du public et diffusent un enregistrement
audio avec des instructions que les porteurs du casque
doivent suivre. Se forme ainsi une chorégraphie
fluctuante entre les cinq participants qui obéissent
aux règles du jeu. La pièce repose sur la décision
active du visiteur qui peut choisir de rester spectateur
ou bien de devenir acteur et participant de l’œuvre.
33
Femke Herregraven (1982, Pays Bas)*
Precarious Marathon, 2015
4 écrans, débat virtuel généré par un algorithme
Courtesy de l’artiste
Designer de formation, Femke Herregraven
s’empare du format du débat pour explorer les
relations complexes qui existent entre la finance, le
jeu et la création contemporaine. Les quatre
intervenants virtuels sont programmés pour se
comporter comme un modérateur, un trader, un
artiste insomniaque et un critique culturel, incarné
chacun par un écran, une couleur, un son et un
ensemble de règles. Ces « chatbots » sont des
programmes informatiques qui stimulent un
échange conversationnel, remplaçant de plus en
plus de travailleurs dans les services d’assistance en
ligne. À différence des « chatbots » conventionnels,
ceux de Precarious Marathon n’interagissent pas
avec des humains, mais entre eux.
Douglas Huebler (1924-1997, USA)
Duration Piece #4, Bradford, Massachusetts,
September, 1968
9 photographies et texte
Courtesy Paula Cooper Gallery, New York.
On loan from the private collection of Dana Huebler
Hinrichs.
Figure majeure de l’art conceptuel américain,
Douglas Huebler structure son travail selon trois
axiomes : le temps (« Duration Piece »), le lieu
(« Location Piece ») et la combinaison des deux
(« Variable Piece »). Grand joueur, il utilise à la fois
le hasard et l’arbitraire des règles qu’il s’impose
pour générer ses photographies. Ici, il photographie
des enfants en train de sauter à la corde en
prenant les trois premiers clichés à dix secondes
d’intervalle, les trois suivants à vingt secondes
d’intervalle et enfin les trois dernières à trente
secondes d’intervalle (l’ordre de la séquence étant
perturbé lors de l’accrochage).
Zhana Ivanova (1977, Bulgarie)*
Sans titre, 2015
Performance / scénario, indications spatiales
Courtesy de l’artiste et Ellen de Bruijne Projects,
Amsterdam
Avec le soutien de Mondriaan Fund
Les performances de Zhana Ivanova sont toujours
régies par des règles, tout en exposant l’ambiguïté
de celles-ci. Les schémas auxquels nous sommes
habitués dans notre routine quotidienne y occupent
une place centrale. Dans cette nouvelle performance,
elle joue sur différentes temporalités en mettant
à disposition du public un script qui peut décrire
à la fois une action passée, en train de se dérouler,
ou bien qui aura lieu dans un futur proche.
Jonathan Monk (1969, UK)
Nintendo Wii Wheel + Wii Remote, 2010
Dispositifs d’une console de jeu montés sur du bois,
boîte en acrylique transparent, 29 x 29 x 10 cm
Courtesy galerie Meyer Riegger, Berlin
Nintendo Wii Remote + Wii Motion Plus, 2010
Contrôle d’une console de jeu monté sur du bois,
boîte en acrylique transparent, 36 x 15 x 11 cm
Courtesy galerie Meyer Riegger, Berlin
Ipod touch 8G, 2010
Lecteur MP3 monté sur du bois, boîte en acrylique
transparent, 147 x 11 x 6 cm
Courtesy galerie Meyer Riegger, Berlin
Microsoft Xbox 360 Controller, 2010
Dispositif d’une console de jeu monté sur du bois,
boîte en acrylique transparent, 14 x 22 x 10 cm
Collection of Grandmaster Harrison, UK
TechniSat Satman/DigiDish 33 (smiley), 2010
Antenne satellite montée sur du bois,
boîte en acrylique transparent, 55 x 45 x 52 cm
Collection Bernardo et Carolina Attolico, Milan
Brian O’Doherty (1928, Irelande)
Structural Play: Sex, 1968; Structural Play: Violence,
1968
Encre sur papier (facsimilé)
Structural Play: Vowel Grid, 1970 (Performance,
Grianán Fort, Donegal, 1998)
Vidéo, 15’43
Courtesy de l’artiste, P !, et Simone Subal Gallery
Surtout connu comme l’auteur du livre fondateur
Inside the White Cube, Brian O’Doherty est aussi
un artiste conceptuel qui jusqu’en 2008 signait ses
œuvres sous le pseudonyme de Patrick Ireland.
Grand amateur du jeu d’échecs qu’il pratiquait
notamment avec Marcel Duchamp, il conçoit sa
série Structural Play comme une partition à la fois
vocale et visuelle. Structurés par la grille du
plateau de jeu, ses dessins portent le dialogue et
les instructions théâtrales d’une performance
comique et provocante pour deux acteurs.
34
Amalia Pica (1978, Argentine)
Playing solo and indoors (mechanical jump rope), 2013
Performance / Steel, motor, rope, control unit,
207 x 126 x 600 cm
Courtesy de l’artiste et la galerie Johann König, Berlin
Cette œuvre d’Amalia Pica se compose d’une structure
en acier avec une roue motorisée, à laquelle est
fixée une corde à sauter. Chaque jour, un performer
vient y sauter, tout en racontant le bilan de ses
activités hebdomadaires de manière banale et
humoristique. Alors que sa voix devient de plus
en plus exténuée, elle révèle l’effort de communiquer
dans un langage quotidien. La performance
se poursuit jusqu’à ce que l’épuisement oblige
l’interprète à cesser. Le caractère répétitif
de l’exercice - activité généralement associée
à un jeu d’enfant - révèle comment le jeu peut être
aussi une instance disciplinaire au sein de la société.
Dan Rees (1982, UK)
Variable Peace vs. Simon Starling, 2006
Video, couleur, son, 22’
Courtesy de l’artiste et Tanya Leighton, Berlin
Variable Peace vs. Jonathan Monk, 2006
Video, couleur, son, 9’
Courtesy de l’artiste et Tanya Leighton, Berlin
Âgé de 24 ans, Dan Rees réalise que le ping-pong
est un leitmotiv dans l’histoire de l’art, allant
d’artistes comme Alighiero Boetti, Douglas Huebler
et Július Koller. Il s’amuse à imaginer une partie
parfaite de ping-pong entre des artistes conceptuels.
Il décide alors de disputer un match, physique et
métaphorique, avec des artistes de la génération
précédente : Simon Starling et Jonathan Monk.
Dan Rees et Jonathan MonkPing Pong, 2009
Acrylique sur toile, 60 cm de diamètre
Courtesy Dan Rees, Berlin
Un tableau circulaire fait à quatre mains : un artiste
écrit « ping », l’autre écrit « pong ».
Katerina Šedá (1977, République tchèque)
There is nothing there (Game for an unlimited
number of players), 2003
Film, couleur, son, 30’12. Courtesy de l’artiste
Vitrine en bois avec documents, 210 x 300 x 30 cm
Franco Soffiantino Contemporary Art Productions
Katerina Šedá utilise la performance et des
interventions publiques pour activer des jeux
communautaires participatifs. Pour There is Nothing
There, l’artiste s’est familiarisée avec les activités
journalières des habitants d’un petit village en
République tchèque, pour ensuite leur proposer
un nouveau système de règles : synchroniser
leur routine quotidienne en executant les mêmes
activités au même moment.
Pilvi Takala (1981, Finlande)
Players, 2012
Vidéo, 7’50
Courtesy Carlos/Ishikawa, Londres
Les œuvres de Pilvi Takala développent un jeu
interrogeant les règles – manifestes et implicites -
qui régissent notre comportement quotidien. Sa vidéo
Players dresse le portrait d’une communauté de
joueurs professionnels de poker en ligne à Bangkok.
En plus d’occuper leur journée à étudier
les probabilités du jeu de cartes, ils structurent
leur temps libre par des règles de jeu, afin que
chaque membre de cette communauté y joue
une part égale.
Suzanne Treister (1958, UK)
Koons-Kiefer Video Game No. 1, 1989
Huile sur toile, 122 x 107 cm
Courtesy de l’artiste et Annely Juda Fine Art, Londres
Detroit Kid Video Game, 1990
Huile sur toile, 213 x 183 cm
Courtesy de l’artiste et Annely Juda Fine Art, Londres
Sacred Vision 2 Video Games No. 5, 1990
Huile sur toile, 28 x 28cm
Courtesy de l’artiste et Annely Juda Fine Art, Londres
Sacred Vision 2 Video Games No. 3, 1990
Huile sur toile, 105,4 x 80 cm
Courtesy de l’artiste et Annely Juda Fine Art, Londres
Fictional video game still / Extinguish targets, 1991
Photographie couleur contrecollée sur aluminium,
39,3 x 46,8 cm
Courtesy de l’artiste et Annely Juda Fine Art, Londres
35
Fictional video game still / You can move in all
directions, 1991
Photographie couleur contrecollée sur aluminium,
39,3 x 46,8 cm
Courtesy de l’artiste et Annely Juda Fine Art, Londres
Fictional video game still / Four Exits, 1991
Photographie couleur contrecollée sur aluminium,
39,3 x 46,8 cm
Courtesy de l’artiste et Annely Juda Fine Art, Londres
Fictional video game still / Have you ever played this
game before?, 1991
Photographie couleur contrecollée sur aluminium,
39,3 x 46,8 cm
Courtesy de l’artiste et Annely Juda Fine Art, Londres
Pionnière de l’art numérique et du « Net-art »,
Suzanne Treister a d’abord été reconnue en tant
que peintre dans les années 1980. Ses tableaux
reposaient sur des structures ludiques
encourageant une interaction virtuelle avec
le public. Elle commence alors à s’intéresser
aux jeux vidéo : leur composition, et leur narration
axées sur une finalité à atteindre, leur caractère
addictif. En 1988, elle réalise sa première des
« peintures - jeu vidéo » dans un style manifestement
kitsch mais monumental. Elle décide ensuite
d’expérimenter directement avec le médium
des jeux vidéos et commence une série
de photographies réalisées à partir de captures
d’écran d’ordinateur, en adoptant des effets
digitaux, du texte et l’esthétique d’image pixellisée
propre aux jeux vidéos de l’époque.
36
VENDREDI 24 AVRIL 2015 À 14H30
Un coup de dés de Mallarmé
avec Bertrand Marchal, Michel Gauthier et
Jean-Pierre Criqui
MERCREDI 29 AVRIL 2015 À 19H
Andy Yoga
avec Pacôme Thiellement
JEUDI 30 AVRIL 2015 À 19H
Lenny Bruce, le grand indésirable
avec Olivier Penot-Lacassagne
MERCREDI 6 MAI 2015 À 19H
Le jeu, c’est du sérieux
avec Camille Bloomfield et Marcel Bénabou
JEUDI 7 MAI 2015 À 19H
À quoi joue Raymond Queneau ?
avec Astrid Bouygues, Marie-Claude Cherqui
et Bertrand Tassou
MERCREDI 20 MAI 2015 À 19H
Jouons avec l’Oulipo
avec Frédéric Forte et Olivier Salon
VENDREDI 22 MAI 2015 À 19H00
Jouons avec l’Oubapo
avec Etienne Lécroart et Anne Baraou
JEUDI 28 MAI 2015 À 19H
L'art des accidents
avec Julien Prévieux et Grégoire Chamayou
VENDREDI 29 MAI 2015 À 19H
Les arts incohérents et le jeu
avec Daniel Grojnowski
JEUDI 4 JUIN 2015 À 19H
Rencontre autour de B.S Johnson
avec Jonathan Coe, Vanessa Guignery et Pascal
Arnaud
VENDREDI 5 JUIN 2015 À 19H
Rencontre avec Jonathan Coe
avec Jonathan Coe et Vanessa Guignery
MERCREDI 17 JUIN 2015 À 19H
Le tournant ludique
avec Cyril Jarton
JEUDI 18 JUIN 2015 À 19H
Rencontre avec Pablo Accinelli
VENDREDI 19 JUIN 2015 À 19H
Danser à l’envers
avec Laurent Prost
MERCREDI 24 JUIN 2015 À 19H
Rencontre avec Pilvi Takala
CYCLE DE CONFÉRENCES : PAROLE EN JEUpar Jean-Pierre Criqui, chef du service de la parole
PETITE SALLE 15 RENDEZ-VOUS, ENTRÉE LIBREArt et jeux partagent leur histoire. C’est à la postérité critique du « Coup de dés » de Stéphane Mallarmé, portée par
le renouveau de la recherche et du travail éditorial qu’est consacrée la première rencontre. Suit une programmation
en 7 volets, confiée à Camille Bloomfield, qui tente de décliner une généalogie de la performance issue du monde du
cabaret et d’explorer les façons multiples dont la littérature, depuis la fin du 19e siècle, abat son jeu au défi de tout
sérieux : des artistes incohérents à Alphonse Allais, de Raymond Roussel à l’Oulipo ou l’Oubapo, du Chat noir au
cabaret Voltaire. Comme l’écrivait Raymond Queneau : « Y a pas que la rigolade, y a aussi l’art. » L’exercice subversif
du stand-up, tel que pratiqué par Lenny Bruce et Andy Kaufman aux États-Unis dans les années 1960, a poursuivi à
sa manière cette mise en question comique : Olivier Penot-Lacassagne et Pacôme Thiellement en rendent compte.
Ces rendez-vous, ce sont aussi des artistes qui viennent parler de leur propre travail. D’abord, Julien Prévieux, avec
le « Musée du Bug » dans la Galerie Sud, qui réfléchit, à partir des jeux vidéo, à l’expérience de l’erreur, du bug qui
déborde la règle. Plutôt jouer avec le jeu que jouer le jeu. Puis Pablo Accinelli et Pilvi Takala, exposés dans
« Extension du domaine du jeu », qui parlent de la part du jeu dans l’élaboration de leurs œuvres.
Autre temps fort : l’évocation de la figure méconnue de l’écrivain et cinéaste britannique de l’avant-garde littéraire,
B.S Johnson (1933-1973), par un autre écrivain, Jonathan Coe. On doit à B.S Johnson le roman Les Malchanceux (The
Unfortunates, 1969), livre disloqué à lire dans l’ordre que le hasard offre au lecteur. Ce sera l’occasion, pour
conclure, d’interroger Jonathan Coe sur sa propre œuvre romanesque.
37
EN LIEN AVEC LE NOUVEAU FESTIVAL
STUDIO 13/16
ERICKA BECKMAN HIATUS3 - 28 JUIN 2015, ENTRÉE LIBRE
OUVERT TOUS LES JOURS.
WORKSHOP RÉSERVÉ AUX ADOLESCENTS, LES MERCREDIS, SAMEDIS ET DIMANCHES DE 14H À 18H
Avec la complicité du musée, le Studio 13/16 présente le film Hiatus (20 min, 1999-2014) de l’artiste
américaine Ericka Beckman. Présenté dans sa version d’installation, cette fiction expérimentale est
accompagnée d’un protocole de jeu imaginé par l’artiste impliquant une interaction entre le public
adolescent et l’œuvre.
Le travail d’Ericka Beckman explore depuis le milieu des années 1970 les effets de résonnance du jeu
dans les diverses constructions sociales et psychologiques. A la fois ludique et critique, les œuvres
d’Ericka Beckman permettent de réunir les visiteurs autour d’enjeux politiques, artistiques et d’actualité.
Hiatus raconte l’histoire d’une jeune femme, Madi, qui invente « Hiatus », jeu interactif en ligne, à travers
lequel elle vit une double vie. Propulsée par l’action de son avatar, une « go-go cowgirl » nommée Wanda,
et alimentée par un corset qui stocke des programmes permettant une multitude d’interfaces, la jeune
femme, rencontre Wang, un artiste puissant, personnage atypique et douteux, incarnation d’une vedette
de la télévision des années 1980 et d’un magnat du pétrole. Madi doit alors apprendre à utiliser la
puissance de sa « mémoire organique » pour bloquer l’expansion de Wang et ainsi préserver sa liberté.
En collaboration avec le service des collections des films du Centre Pompidou.
EN AVANT LE SPECTACLE AVEC LE JAMEL COMEDY CLUB !WORKSHOP EN LIEN AVEC LA PROGRAMMATION STAND UP ! DU NOUVEAU FESTIVAL
MERCREDI 6, SAMEDI 9, DIMANCHE 10 MAI 2015
ENTRÉE LIBRE, ACCUEIL EN CONTINU DE 14H À 18H
Des professionnels du Jamel Comedy Club accompagnent le public dans leur première expérience
du stand-up. Pendant trois jours les visiteurs peuvent venir encourager ces nouveaux venus !
Tout le monde trouve sa place au Studio13 /16, sur scène comme dans le public.
Ericka Beckman, HIATUS, 1999 - 2014. Courtesy the artist.
38
TOUT COMMENCE PAR UNE GAVOTTEWORKSHOP EN LIEN AVEC LA PROGRAMMATION VIDÉODANSE DU NOUVEAU FESTIVAL
DU 16 AU 27 MAI 2015
ENTRÉE LIBRE, ACCUEIL EN CONTINU DE 14H A 18H LES MERCREDIS, SAMEDIS, DIMANCHES
La danse populaire, de la gavotte au pantsula, en passant par le jumpstyle est aujourd’hui enseignée
et partagée grâce à Internet. En s’appuyant sur des tutoriaux en ligne, le collectif (LA)HORDE propose aux
adolescents de vivre une expérience in situ mêlant danse, vidéo et mise en lumière.
Les adolescents créent aussi leurs propres vidéos dansées qui seront diffusées après chaque atelier sur
une chaîne internet dédiée, spécialement ouverte pour l'occasion !
ATELIER DES ENFANTS
JEU D’ARTISTEATELIER DU 18 AVRIL AU 2 MAI 2015 À 14H30 ET 15H
DE 2 À 10 ANS, EN FAMILLE.
BILLET DUO (1 ADULTE + 1 ENFANT) 10€ - TR 8€
L’artiste néo-zélandais Peter Robinson propose une installation interactive autour de la thématique du
jeu. Qu’il soit d’assemblage ou de construction, le jeu est un outil de découverte du monde. Au sol des
sculptures de feutre coloré invitent petits et grands à imaginer des compositions, des jeux d’abstractions,
des combinaisons de formes de et de couleurs. Véritable matériau de prédilection de Peter Robinson, le
feutre permet aux enfants d’expérimenter la création par le jeu, d’expérimenter le jeu de l’artiste !
Cet atelier est aussi une manière ludique et originale de découvrir en famille la programmation « Air de
jeu » du Nouveau festival.
BIBLIOTHÈQUE PUBLIQUE D’INFORMATION PRESS START : ANATOMIE DES JEUX VIDÉOSDU 15 AVRIL AU 3 MAI, ENTRÉE LIBRE
Accès à la bibliothèque par la rue Beaubourg.
Le Nouveau festival du Centre pompidou s’associe à la 3e édition de « Press Start », festival consacré
aux jeux vidéo organisé par la Bibliothèque publique d’information (Bpi). Dispositifs vidéoludiques
surprenants, workshops, performances inédites et sélection de jeux : « Press Start » offre
une expérience inédite où les codes conventionnels du jeu sont aussi renversés que renversants.
le duo new-yorkais Foci+Loci,
perfomance musique
et jeux vidéo
© Vector Festival
39
MÉCÈNES
MINIReconnue pour son style inimitable, emprunt d’une élégance toute britannique et d'un caractère sportif,
MINI soutient la création. Partenaire privilégié du Centre Pompidou depuis 2011, MINI a souhaité
s’associer étroitement au projet du Nouveau Festival. Un laboratoire original et destiné à marquer
de son empreinte la scène contemporaine, dont la marque partage les valeurs d'audace, d'innovation,
de créativité.
Avec cette année un thème inédit et une programmation déployée sur trois mois, la nouvelle édition
« Air de Jeu » va de pair avec l’engagement de MINI à l’égard des créateurs contemporains.
En effet, MINI a construit sa légende sur le design et l'inventivité de ses modèles, alliés à des performances
technologiques innovantes. La marque a donc à cœur de promouvoir les initiatives artistiques
les plus créatives. MINI accompagne ainsi le Nouveau Festival dans sa programmation pluridisciplinaire
exceptionnelle autour de l’art et du jeu. Autant de performances spectaculaires, de rencontres et
de propositions qui permettront aux professionnels comme au public de faire avancer la place du jeu
au cœur de la création contemporaine.
Grand mécène du Centre Pompidou
40
GROUPE GALERIES LAFAYETTEC’est avec enthousiasme que le groupe Galeries Lafayette a choisi de renouveler son soutien à la sixième édition du Nouveau Festival du Centre Pompidou, Air de jeu, une programmation prospective ouverte à tous les champs de la création.
Mécène du Nouveau Festival depuis sa première édition en 2009, le groupe Galeries Lafayette prend
cette année une part décisive dans la réalisation du nouveau format, sur trois mois, de ce rendez-vous
majeur pour les artistes et leur public. Acteur engagé pour la création contemporaine le groupe Galeries
Lafayette est fier de permettre par son mécénat l’accès à de nombreuses œuvres participatives et
ludiques.
Grand Mécène du Centre Pompidou, le groupe Galeries Lafayette a aussi été le premier à rendre possible
l’aventure du Centre Pompidou mobile, un projet unique et généreux de musée itinérant allant
à la rencontre des publics éloignés de la culture. En région, les Galeries Lafayette ont accompagné
le projet de décentralisation du Centre Pompidou à Metz depuis la phase de préfiguration.
Partenaire fidèle de l’institution, c’est donc naturellement que le Groupe confirme son soutien
au Nouveau Festival. Cette sixième édition, qui met en scène la rencontre entre l’art et le jeu dans
le processus de création, est une nouvelle occasion d’appréhender tous les territoires de l’art
avec un large public, dans une vision et une pratique décloisonnées.
La Fondation d’entreprise Galeries Lafayette s’associe à la programmationPour la deuxième année consécutive, la Fondation d’entreprise Galeries Lafayette est un partenaire actif
du Nouveau Festival. Elle soutient les artistes Romain Kronenberg et Benjamin Graindorge
dans la production du projet Été perpétuel, dont la performance filmée sera présentée au Centre Pompidou
les 2 et 3 mai. Les sculptures-jeux réalisées pour le projet seront présentées dans l’espace temporaire
de la Fondation les 23, 24 et 25 avril.
À propos du groupe Galeries LafayetteLeader du commerce de centre-ville et spécialiste de la mode, le groupe Galeries Lafayette est un groupe
marchand, familial, privé, héritier de 120 ans d’une histoire bâtie dans la distribution et le commerce.
Acteur engagé dans la création et employeur privé de premier plan en France avec 15 000 collaborateurs,
le Groupe a pour vocation de participer au rayonnement de l’Art de Vivre à la française. Avec des ventes
au détail de 3,8 milliards d’euros, le Groupe bénéficie aujourd’hui d’une reconnaissance internationale
reposant sur ses marques emblématiques : Galeries Lafayette, BHV / MARAIS, Royal Quartz, Louis Pion
et Didier Guérin.
Pour plus d’informations : http://www.groupegalerieslafayette.fr
Grand mécène du Centre Pompidou
41
VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE
Vue d’installation de U.F.O.-NAUT JK (Julius Koller) Orchestrated by Rirkrit Tiravanija à la Galerie Kurimanzutto, Mexico City, 2012Photo © Michel Zabé, 2012, Courtesy de Rirkrit Tiravanija, Galerie Chantal Crousel, Paris et Kurimanzutto, Mexico City, 2012
Esther Ferrer, Mallarmé révisé, 1988-89 / 1992© P. Migeat / Centre Pompidou
Esther Ferrer, Mallarmé révisé, 1988-89 / 1992© P. Migeat / Centre Pompidou
Die, Match, Ladybug, 2010© Uta Eisenreich
42
Vue d’installation de U.F.O.-NAUT JK (Julius Koller) Orchestrated by Rirkrit Tiravanija à la Galerie Kurimanzutto, Mexico City, 2012Photo © Michel Zabé, 2012, Courtesy de Rirkrit Tiravanija, Galerie Chantal Crousel, Paris et Kurimanzutto, Mexico City, 2012
Anna Barham, Magenta, Emerald, Lapis, (Production Still), 2009 © Anna Barham, Courtesy Arcade, London
Robert Overweg, Appartement two, 2011© Robert Overweg
Claude Rutault, Bataille navale, définition / méthode 185, 1985Acrylique sur toileEn dépôt au Musée des Beaux arts de Nantes© Ville de Nantes, Musée des Beaux-ArtsPhotographie : C. Clos
43
© Droits Réservés
Laetitia Dosch, Laetitia fait péter..., 2010© Dorothée Thébert
Vue d’installation de U.F.O.-NAUT JK (Julius Koller) Orchestrated by Rirkrit Tiravanija à la Galerie Kurimanzutto, Mexico City, 2012Photo © Michel Zabé, 2012, Courtesy de Rirkrit Tiravanija, Galerie Chantal Crousel, Paris et Kurimanzutto, Mexico City, 2012
44
Bettina Atala, Stand-up comédie,© Olivier Oudah / Fondation Cartier pour l’art contemporain
Aude Lachaise, Marlon© Jérôme Delatour, Images de danse
Mes meilleures amies, de Paul Feig (2011)© Universal
45
Alessandro Sciarroni, FOLK-S_will you still love me tomorrow?© Andrea Macchia
Régine Chopinot, Ana©DR
Christian Falsnaes, Justified beliefs, 2014Performance© Christian Falsnaes, collection particulière, Londres
Christian Rizzo, D'après une histoire vraie ©Marc Domage
46
Jocelyn Cottencin , MONUMENTAL© Jocelyn Cottencin
Zhana Ivanova, Now we do it for real, 2011 © Zhana Ivanova / Hans Bryssink
Ericka Beckman, Hiatus, film installation (stills) 1999 - 2014. © Courtesy Ericka Beckman
47
INFORMATIONS PRATIQUES
Centre Pompidou
75191 Paris cedex 04
téléphone
00 33 (0)1 44 78 12 33
métro
Hôtel de Ville, Rambuteau
Horaires
Exposition ouverte de 11h à 21h
tous les jours, sauf le mardi
et le 1er mai
Tarif14 €tarif réduit : 11 €Valable pendant toute la durée du Nouveau festival du Centre Pompidou
Valable le jour même pour le Musée national d’art moderne et l’ensemble des expositions
Accès gratuit pour les adhérents du Centre Pompidou (porteurs du laissez-passer annuel)
Billet imprimable à domicile
www.centrepompidou.fr
JEFF KOONS,
LA RÉTROSPECTIVE
26 NOVEMBRE 2014 - 27 AVRIL 2015
attachée de presse
Céline Janvier
01 44 78 49 87
HERVÉ TÉLÉMAQUE
25 FÉVRIER-18 MAI 2015
attachée de presse
Anne-Marie Pereira
01 44 78 40 69
QU’EST-CE QUE LA PHOTOGRAPHIE?
4 MARS - 1ER JUIN 2015
attachée de presse
Céline Janvier
01 44 78 49 87
LE CORBUSIER, MESURES DE L’HOMME
29 AVRIL - 3 AOÛT 2015
attachée de presse
Dorothée Mireux
01 44 78 46 60
NOUVELLE PRÉSENTATION DES
COLLECTIONS MODERNES (1905-1965)
À PARTIR DU 27 MAI 2015
attachée de presse
Anne-Marie Pereira
01 44 78 40 69
MONA HATOUM
24 JUIN - 28 SEPTEMBRE 2015
attachée de presse
Céline Janvier
01 44 78 49 87
GOTTFRIED HONEGGER
24 JUIN - 14 SEPTEMBRE 2015
attachée de presse
Elodie Vincent
01 44 78 48 56
VALÉRIE BELIN
24 JUIN - 14 SEPTEMBRE 2015
attachée de presse
Dorothée Mireux
01 44 78 46 60
POUR L’ENSEMBLE DU FESTIVAL
attachée de presse
Elodie Vincent
téléphone
00 33 (0)1 44 78 48 56
courriel
POUR LE CINÉMA
Les Piquantes
attachée de presse
Florence Alexandre
téléphone
00 33 (0)1 42 00 38 86
courriel
POUR LES SPECTACLES VIVANTS
Myra
attachés de presse
Yannick Dufour, Alexandre Minel
téléphone
01 40 33 79 13
courriel
INFORMATIONS PRATIQUES AU MÊME MOMENT AU CENTRE PRESSE