L’écriture des sentiments affectifs réduit le cholestérol total : deux études aléatoires et
contrôlées
Kory Floyd
Arizona State University
Alan C. Mikkelson
Whitworth College
Colin Hesse and Perry M. Pauley
Arizona State University
Résumé
Lors de deux études d’une durée de cinq semaines, des collégiens en bonne santé ont été
arbitrairement divisés en groupes expérimentaux ou de contrôle. Les participants des groupes
expérimentaux ont écrit au sujet de leur affection envers des amis significatifs, de la parenté,
et/ou leurs partenaires amoureux, durant 20 minutes à trois occasions distinctes. Simultanément,
ceux des groupes de contrôle ont écrit à propos de sujets sans importance affective. Le taux de
cholestérol total a été mesuré dans le sang capillaire au début puis à la fin des tests. Les
participants des groupes expérimentaux ont connu une baisse statistiquement significative du
cholestérol total. Les participants du groupe de contrôle ont connu, dans la première expérience,
une hausse significative, tandis que cela n’a pas été le cas dans la seconde expérience. Les
changements dans le taux de cholestérol n’ont guère été modérés par les caractéristiques
linguistiques de la production écrite dans le cadre de l’intervention. Les implications éventuelles
sont discutées au plan thérapeutique.