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Page 1: Hyperthyroïdie chez l’enfant et l’adolescent : aspects cliniques, évolutifs et thérapeutiques

SFE Paris 2013 / Annales d’Endocrinologie 74 (2013) 345–377 369

Quatre séquences sont proposées :– utilisation d’un jeu d’images visant à permettre un rappel des connaissancesantérieures concernant la radioactivité et à apporter les informations utiles à lacompréhension du traitement et des règles de radioprotion ;– modèle anatomique permettant d’illustrer la répartition de l’iode radioactifdans l’organisme ;– mise en situation de la prise de la gélule avec manipulation du pot plombé,explications concernant la scintigraphie post-traitement ;– utilisation d’un plan d’appartement pour rappel des règles de radio-protectionà respecter à la sortie d’hospitalisation.Une évaluation des connaissances du patient est proposée lors del’hospitalisation.Durant l’année 2012, 172 patients ont participé aux réunions d’ETP, en augmen-tation par rapport à 2011 (69 patients).Discussion.– La participation à l’atelier d’ETP permet de diminuerl’appréhension liée au traitement par irathérapie tout en améliorant les connais-sances liées à la radio-protection.La suite du projet sera consacrée à des actions d’ETP visant à améliorer le suiviet à diminuer les répercussions psychologiques du cancer.

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Hyperthyroïdies au Bénin : profil clinique,paraclinique et évolutif (à propos de 314 cas)D. Amoussou-Guenou a,∗, A. Wanvoegbe b, S. Glitho c

a FSS Cotonou, Cotonou, Béninb CHD OUEME, Porto-Novo, Béninc Banque d’insuline, Cotonou, Bénin∗Auteur correspondant.

Introduction.– Hyperthyroïdies existent au Bénin (travaux antérieurs). En pré-sence grande pratique spécialisée, meilleure disponibilité bilan, avons refaitpoint.Objectif.– Déterminer prévalence, préciser aspects cliniques, paracliniques etévolutifs de janvier 1998 à septembre 2011.Patients et méthode.– Étude rétrospective transversale descriptive portant surdossiers exploitables de patients suivis au CNHU et centres privés.Résultats.– Prévalence 3,30 %. Âge moyen 40,25 ans, H/F 0,13 ; 65,31 % réfé-rés. Signes cliniques : amaigrissement, goitre, trémulation. Signes hormonauxpatents, anémie modérée. Goitre échographique (Basedow 90 %). Rare bilanautoimmun. Évolution 2011 émaillée de perdus de vue. Trente-quatre rémis-sions, 12 rechutes, 79 guérisons chirurgicales, 5 par IRA.Conclusion.– Malgré avancées, PEC hyperthyroïdie coûteuse, nombreux perdusde vue. Traitement chirurgical précoce indication moins hasardeuse.

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Ectopie thyroïdienne compressive de l’enfantM.S. Merad ∗, F. Mohamedi , T. BenkhelifaCHU d’Oran, Oran, Algérie∗Auteur correspondant.

La thyroïde ectopique est définie par la présence de tissu thyroïdien en dehorsde son siège normal, la Localisation la plus fréquente est linguale. Elle peutêtre asymptomatique, se manifester par une hypothyroïdie ou plus rarement êtreresponsable d’une compression des voies aériennes supérieures.Nous rapportons le cas d’un garcon âgé de 4 ans adressé à notre service pourun retard staturo-pondéral estimé à moins 2 DS, présentant une dysphagie auxaliments solides, quelques épisodes de dyspnée transitoire et une hypothyroïdietraitée depuis l’âge de 1 an. L’examen du cou a révélé une loge thyroïdiennevide et une cavité buccale normale.Les examens paracliniques comportent : une échographie, une scintigraphie, unetomodensitométrie et une fibroscopie œso-gastro-duodénale pour l’explorationde la dysphagie.L’échographie montre une masse ovalaire grossièrement bilobé sans isthmediscernable échogène et homogène, la scintigraphie au Tc-99 m indique une

captation cervicale haute médiane exclusive au niveau de la langue, la tomo-densitométrie démontre une formation de densité tissulaire siégeant au niveaudes parties molles sous-linguales médianes se rehaussant de facon intense ethomogène après l’injection du produit de contraste et la fibroscopie œso-gastro-duodénale est revenue normale.Une thyroïde ectopique doit être évoquée devant toute hypothyroïdie de l’enfantet une indication chirurgicale est à prévoir après l’exploration de toute dyspnéeet/ou dysphagie.

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Hyperthyroïdie chez l’enfant et l’adolescent :aspects cliniques, évolutifs et thérapeutiquesM.S. Merad , Z. Benziane , F. Mohamedi , T. Benkhelifa ,K. FaraounCHU d’Oran, Oran, Algérie

Introduction.– L’hyperthyroïdie est une pathologie rarement retrouvée chezl’enfant. Dans la majorité des cas, il s’agit d’une maladie de Basedow.Objectif.– Décrire les particularités épidémiologiques cliniques, évolutives etthérapeutiques chez les enfants et adolescents présentant une hyperthyroïdie.Matériel et méthodes.– Il s’agit d’une étude rétrospective de 25 casd’hyperthyroïdie, réalisée au service d’endocrinologie du CHU d’Oran de mai1994 à février 2013, l’analyse statistique est réalisée sur le logiciel Epi info 6.fr.Résultats.– On a enregistré 25 cas, le sex-ratio est de 0,08, l’âge moyen est de13,2 ± 2,3 ans. La symptomatologie est dominée par le goitre et le tremblement(100 %), la thermophobie (92 %), la tachycardie (76 %). L’hyperthyroïdie estbiologiquement confirmée chez tous les patients et la maladie de Basedow vientau premier rang des étiologies. Tous les malades ont bénéficié d’un traitementà base d’antithyroïdiens de synthèse : 10 cas sont opérés et 1 cas a subi uneirathérapie.Discussion.– L’hyperthyroïdie touche surtout le grand enfant avec une prédomi-nance féminine. La maladie de Basedow est l’étiologie la plus fréquente. Tousles patients sont traités par ATS. La thyroïdectomie et le traitement par ioderadioactif sont les 2 alternatives thérapeutiques.

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Association maladie de Basedow et syndromede Turner : à propos d’un casH. Samira ∗, K. Hakkou , R. Zermouni , I. Berkia ,G. BelmejdoubService d’endocrinologie, hôpital militaire d’instruction Mohamed V, Rabat,Rabat, Maroc∗Auteur correspondant.

Introduction.– La survenue de la maladie de Basedow sur un syndrome de Turnerest rare paradoxalement à la fréquence de la thyroïdite d’Hashimoto qui avoisine30 à 50 % sur ce terrain.Observation.– Il s’agit de E.H, âgée de 29 ans qui est suivie depuis sonenfance pour un syndrome de Turner dans sa forme mosaïque (caryotype :46XX + 45XO). Elle a présenté à l’âge de 28 ans des signes de thyrotoxicoseassociés à un goitre vasculaire. L’hyperthyroïdie a été confirmée par un dosagede TSH qui est revenu bas avec une LT4 élevée. Le diagnostic d’une maladiede Basedow a été retenu sur un taux d’anticorps anti-récepteur de TSH élevé etsur les résultats de la scintigraphie thyroïdienne qui montre un goitre de fixationintense et homogène sans image nodulaire à l’échographie thyroïdienne.Discussion.– La prévalence des thyroïdites autoimmunes chez les patientesatteintes de syndrome de Turner est élevée par rapport à la population générale etla présence d’auto-anticorps antithyroïdiens est très fréquente. Elle serait due àune anomalie du chromosome X qui interfère avec l’autoimmunité. Cependant,la maladie de Basedow survient rarement sur ce terrain. Sa faible incidence, endépit de sa génétique et de sa relation pathogénique avec les thyroïdites autoim-munes, est mal comprise, mais reflète probablement la plus grande fréquencedes thyroïdites autoimmunes qu’on constate habituellement chez la populationgénérale.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.453

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