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Page 1: Le vemurafenib : une photosensibilité UVA induite particulière

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eur pharmacologique, est suffisante pour augmenter la respirationitochondriale. L’exposition ex vivo des métastases cutanées deatients au DCA entraîne une augmentation de la respiration du tissuancéreux supérieure à celle du tissu sain péri tumoral. Le DCA enugmentant la respiration mitochondriale potentialise la productione ROS lors de l’ajout d’elesclomol. L’association DCA + elesclomolntraîne une diminution du volume tumoral et de l’index de prolifé-ation chez la souris SCID bien supérieur à celui des deux moléculesndividuellement.onclusion.— La combinaison DCA + elesclomol augmente la produc-ion de ROS et l’effet antiprolifératif dans les mélanomes. Noustudions actuellement des cellules de mélanomes résistants auemurafenib qui présentent un stress oxydant plus important eteraient ainsi plus sensibles à l’association elesclomol + DCA.éclaration d’intérêts.— Aucun.Iconographie disponible sur CD et Internet.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2012.10.081

O081e vemurafenib : une photosensibilité UVA induitearticulière

. Gelot a,∗, H. Dutartre a, A. Khammari a, A. Boisrobert a,.-M. NGuyen b, C. Schmitt c, J.-C. Deybach c, S. Seité d,. Dréno a

Oncodermatologie, FranceCHU de Nantes, Nantes, FranceCentre francais des porphyries, hôpital Louis-Mourier, Colombes,ranceCosmétique active Loréal, Asnières, FranceAuteur correspondant.

ots clés : Photosensibilité ; UVA ; Vemurafenibntroduction.— Le vemurafenib, inhibiteur spécifique de BRAF,st une nouvelle thérapie ciblée chez les patients au stadeétastatique du mélanome muté BRAF V600E. Une photosensi-ilité est notée chez 12 % des patients, qui serait UVA induite.’objectif de notre étude était d’évaluer l’effet préventif d’un pro-uit de protection solaire (PPS) SPF50+ dans la survenue d’unehotosensibilité induite par le vemurafenib et d’en préciser lesécanismes.

atients et méthodes.— Dans cette étude prospective mono-entrique, 18 patients (6F et 12H, âge moyen de 57 ans) avecélanomes de stade IIIc non résécables ou stade IV ont été inclus.ne infirmière dédiée éduquait les patients sur la photoprotec-ion. Un PPS de très haute protection et un carnet de suivi étaientemis aux patients. Une mesure de la dose érythémale minimale enumière totale (DEM LT) et en UVA (DEM UVA), des dosages sanguinse vitamine PP et porphyrines érythrocytaires étaient réalisés lorse l’initiation et après deux mois de traitement par vemurafenib.ésultats.— Dix patients (55 %) ont présenté un épisode de pho-osensibilité d’aspect clinique phototoxique en lien avec uneauvaise observance du PPS. Après deux mois de vemurafenib, laEM UVA était abaissée chez 17 patients (5 à 20 J/cm2 ; moyenne3,1) et la DEM LT inchangée, les DEM initiales étant normales.e dosage de vitamine PP était diminué à deux mois (p = 0,01), lesorphyrines érythrocytaires restaient normales.iscussion.— Notre étude confirme la prévalence élevée de pho-osensibilité induite par le vemurafenib. L’étude des carnets deuivi montre que la survenue des épisodes était liée à l’oubli duPS, une application adaptée prévenant l’apparition de la photo-ensibilité. La baisse de la DEM UVA sous vemurafenib chez 94 %es patients est en faveur d’un mécanisme phototoxique avec unpectre UVA en accord avec Dummer et al. Contrairement aux pho-

otoxicités médicamenteuses connues où l’érythème survient 12 à4 heures après l’irradiation UVA, la phototoxicité au vemurafe-ib est immédiate avec un érythème accompagné de douleurs ou

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rûlures apparaissant pendant le test. La diminution du taux de vita-ine PP en parallèle soulève l’hypothèse d’un blocage de la voie du

ryptophane.onclusion.— Notre étude confirme le risque élevé de photosen-ibilité induite par le vemurafenib pouvant être prévenue par’application régulière d’un PPS de haute protection. Il s’agit d’unehototoxicité de spectre UVA, possiblement vitamine PP dépendant,articulière par son déclenchement immédiat.éclaration d’intérêts.— Aucun.

ttp://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2012.10.082

ermatopathologie

O082ibrose angiocentrique à éosinophile, granulomee Lever et erythema elevatum diutinum : formesutanées méconnues de maladie fibrosantessociée à l’IgG4. Carlotti a,∗, B. Cavelier balloy b, I. Moulonguet b, S. Fraitag b,. Rivet b, N. Dupin c, F. Plantier b

Anatomie pathologique, hôpital Cochin, FranceAnatomie pathologique, cabinet rue Mathurin-Moreau, FranceDermatologie, hôpital Cochin, Paris, FranceAuteur correspondant.

ots clés : Erythema elevatum diutinum ; Fibrose angiocentriqueéosinophiles ; Granulome facial de Lever ; Maladie fibrosante à

gG4ntroduction.— La fibrose angiocentrique à éosinophile (FAE), affec-ion chronique fibrosante des voies aériennes supérieures et de’orbite est proche du granulome facial de Lever (GF) auquel elle estolontiers associée. L’aspect clinique de pseudotumeur infiltrante,a présence d’un infiltrat lymphoplasmocytaire et éosinophilique,’une fibrose storiforme, et de plasmocytes IgG4 positifs en nombreignificatif ont récemment fait classer cette entité dans le spectrees maladies fibrosantes liées à l’IgG4.atients et méthodes.— Nous avons relu l’histologie et réalisé unmmunomarquage IgG et IgG4 sur cinq cas de GF dont un associé àne FAE et deux cas d’erythema elevatum diutinum (EED) dont unssocié à une FAE.bservations.— Les GF concernaient trois femmes nées en 1946,948 et 1964 et deux hommes nés en 1949 et 1959, qui présentaientes lésions du visage (joue, nez, front et lobe de l’oreille) le plusouvent pigmentées et en relief. Dans un cas, la biopsie endo-nasaleéalisée du fait d’une obstruction nasale a montré une image histo-ogique de FAE.es EED concernaient un homme né en 1960 présentant des nodulesiolacés asymétriques sans topographie particulière, évoluant paroussées depuis 1988, avec une obstruction nasale et une tuméfac-ion érodant l’os révélant une FAE et un homme né en 1932 qui avaitepuis 2004 des lésions du vertex et du front.ésultats.— Histologiquement les cas de GF montraient un infiltratermique superficiel respectant la grenz zone fait de polynucléaireseucocytoclasiques, d’éosinophiles et d’une population lymphoplas-ocytaire avec une fibrose lamellaire ou concentrique plus ou moinsarquée. Les cas d’EED montraient une fibrose lamellaire extrê-ement abondante dans un cas et un infiltrat de polynucléaires

eucocytoclasiques et lymphoplasmocytaire.

e nombre maximum de plasmocytes IgG4+ par champx400 variaite 30 à 70 dans la série de GF, atteignait 200 dans la forme nodu-aire d’EED et 80 dans l’autre cas d’EED. Le pourcentage de cellulesgG+/IgG4 variait de 10 à 30 %.

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