BirdLife International 18/12/12
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Projet de conservation des oiseaux migrateurs: examen
scientifique des oiseaux migrateurs et de leurs
principaux sites et habitats en Afrique de l’ouest
BirdLife International 18/12/12
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Projet de conservation des oiseaux migrateurs: examen scientifique des oiseaux migrateurs et de leurs principaux sites et habitats en Afrique de
l’ouest
Octobre 2013
Préparé par
Rob Martin, Samantha Cartwright, Tris Allinson, Vicky Jones et Lincoln Fishpool
BirdLife International
Remerciements: Nous aimerions exprimer nos sincères remerciements à toutes les personnes qui ont contribué à réviser les versions préliminaires du présent rapport, notamment Ali Stattersfield, Geoffroy Citegetse, Paul Robinson et Tim Dodman. Nous aimerions également remercier la Fondation MAVA pour l’appui généreux qu’elle a apporté au projet. Citation recommandée : BirdLife International (2013) Projet de conservation des oiseaux migrateurs : examen scientifique des oiseaux migrateurs et de leurs principaux sites et habitats en Afrique de l’ouest. BirdLife International, Cambridge, Royaume uni.
BirdLife International Wellbrook Court Girton Road Cambridge CB3 0NA UNITED KINGDOM
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Projet de conservation des oiseaux migrateurs: examen scientifique des oiseaux migrateurs et de leurs principaux sites
et habitats en Afrique de l’ouest
Résumé
Les données relatives aux oiseaux migrateurs dans la région de l’Afrique de l’ouest sont passées en revue
dans le cadre du Projet de Conservation des oiseaux migrateurs (Projet COM). À l’aide des données de la
Base de données mondiale sur les oiseaux et l’Outil Réseau de sites critiques (CSN), les listes des espèces
prioritaires sont identifiées, déterminées par les proportions des populations mondiales qui pourraient
apparaître dans la Région du projet à tout moment donné. Ainsi, 21 espèces mondialement menacées ou
quasi menacées sont présentes dans la région, et dix d’entre elles sont d’un intérêt particulier en raison des
proportions de leurs populations dans la région. L’une de ces espèces est Menacée, (le Percnoptère
d’Égypte (Neophron percnopterus), trois sont Vulnérables (le Phragmite aquatique (Acrocephasus
paludicola), le Circaète de Beaudouin (Circaetus beaudouini) et la Grue couronnée (Balearica pavonina)) et
les six espèces restantes sont quasi menacées (le Busard pâle (Circus macrourus), l’Outarde de Denham
(Neotis denhami), la Barge à queue noire (Limosa limosa), le Courlis cendré (Numenius arquata), le Bec-en-
ciseaux d’Afrique (Rynchops flavirostris) et le Rollier d’Europe (Coracias garrulus)). La région est d’une
importance capitale pour le Phragmite aquatique puisque la grande majorité de sa population mondiale y
hiverne. Les dix principales espèces d’oiseaux aquatiques, estimées sur la base du pourcentage de leur
population mondiale dont l’occurrence est possible dans la région, sont la Barge rousse (Limosa lapponica)
(jusqu'à 63% de la population mondiale), la Sterne royale (Sterna maxima) (54%), le Bécasseau maubèche
(Calidris canutus) (51%), le Flamant rose (Phoenicopterus roseus) (39%), le Pélican blanc (Pelecanus
onocrotalus) (38%), le Bécasseau cocorli (Calidris ferruginea) (36%), la Spatule blanche (Platalea leucorodia)
(33%), le Grand gravelot (Charadrius hiaticula) (23%), la Sarcelle d’été (Anas querquedula) (19%) et la
Sterne caspienne (Sterna caspia) (19%).
Un total de 46 sites critiques pour les oiseaux d’eau migrateurs de la région ont été identifiés dont 43 sont
reconnus comme Zones importantes pour la conservation des oiseaux et la biodiversité (ZICOs). Les dix
sites abritant les plus grands nombres d’oiseaux d’eaux migrateurs sont le Banc d’Arguin (Mauritanie),
l’Arquipélago dos Bijagós (Guinée Bissau), le Delta du Saloum (Sénégal), les terres humides du Djoudj
(Sénégal) qui sont également d’une importance critique pour les populations du Phragmite aquatique en
hivernage, l’Aftout es Sâheli (Mauritanie), le Rio Tombai, le Rio Cumbij et Ilha de Melo (Guinée Bissau), le
Parc national de Diawling (Mauritanie), le Gâat Mahmoûdé (Mauritanie), le Fleuve Tanji (Karinti) la Réserve
d’oiseaux (Gambie) et l’estuaire de Rio Mansôa et Gêba (Guinée Bissau).
Il existe en tout, 88 ZICOs dans la région qui sont remplissent les critères requis pour les oiseaux
migrateurs. Sur ce nombre, 47% sont considérées comme bénéficiant de peu ou pas de protection formelle.
En dépit de l’absence de données de surveillance adéquates pour la majorité de ces sites, plus de la moitié
des ZICOs évaluées connaissent une pression d’une intensité variable (moyenne à haute) qui souligne la
nécessité urgente d’informations plus exhaustives et plus actuelles. En outre, des informations
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supplémentaires sont nécessaires pour 12 sites potentiels non encore reconnus identifiés au moyen du
projet Wings over Wetlands qui ne sont pas actuellement des ZICOs reconnues mais pourraient le devenir.
En plus, 11 ZICOs ont été mises en lumière comme étant potentiellement d’une importance plus
significative qu’actuellement admis mais ne sont pas accompagnées des informations requises. Quatorze
ZICOs marines de la région sont énumérées. Les changements apportés aux critères de qualification pour
les ZICOs de la région sont également énumérés bien qu’il soit nécessaire de compléter ces mises à jour
proposées pour tous les pays à l’exception du Sénégal.
Portée du rapport
Contexte du projet de Conservation des oiseaux migrateurs (COM)
Le présent rapport contribue au Résultat 1 du cadre logique du projet COM: Meilleure connaissance de la
conservation et des interventions. Il vise à synthétiser les résultats 1.1a (Examen scientifique et rapport de
synthèse du statut des oiseaux migrateurs), 1.2a (Examiner les ZICOs et identifier de nouvelles ZICOs), 1.2c
(Rapport régional des ZICOs) et 1.3a (Rapport de synthèse des principaux habitats et sites).
Portée géographique
Selon les limites définies par Borrow et Demey (2001), l’Afrique de l’ouest ou Afrique occidentale comprend
les 23 pays situés au sud du Sahara : de la Mauritanie au nord ouest, au Tchad et à la République
centrafricaine à l’est, et le Congo-Brazzaville au sud-est, y compris les îles du Cap vert et du Golfe de
Guinée. Le projet COM met l’accent sur la zone côtière ouest africaine qui couvre le Cap vert, la Gambie, la
Guinée, la Guinée Bissau, la Mauritanie, le Sénégal et la Sierra Léone (Fig.1). Cette zone est ci-après
dénommée Région du projet pour la différencier de la région géopolitique plus large de l’Afrique de l’ouest.
Bien que la région de la Mauritanie située au nord du Sahara soit généralement considérée comme faisant
partie du Paléarctique occidental et non de l’Afrique de l’ouest, la totalité du pays a été incluse dans le
présent rapport.
Figure 1 : Portée géographique de la présente étude qui comprend sept nations d’Afrique de l’ouest
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Couverture des espèces
La liste des espèces du projet (voir l’Annexe 1 pour la liste intégrale) inclut toutes les espèces généralement
présentes dans les sept pays du projet et ayant au moins des populations régionales qui sont soit
entièrement migratrices ou entreprennent des déplacements saisonniers importants. Les informations sur
la présence et le statut migratoire au sein de la région proviennent du Service d’informations de l’UICN sur
les espèces (SIS), la Base de données mondiale sur les oiseaux (WBDB) de BirdLife International, un nombre
de références clés, y compris Borrow et Demey (2001, 2004, 2010, 2011), et des consultations avec les
experts régionaux.
Plusieurs espèces ont des stratégies migratoires complexes et ont des populations allopatriques qui font
souvent montre de comportements migratoires. Par exemple, quelques espèces telles que le Héron
pourpré (Ardea purpurea) et la Fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla) dont les populations sont
entièrement migratrices à l’intérieur de l’Afrique continentale, ont des populations sédentaires distinctes
au Cap vert. Ces populations non migratrices d’espèces autrement migratrices, ont été exclues de la
présente étude.
Dans plusieurs cas, des populations en partie sympatriques de la même espèce, démontrent des stratégies
migratoires différentes. Par exemple, durant l’hiver, des populations de la race nominale migratrice de la
Spatule blanche (Platalea leucorodia) provenant du Paléarctique sont présentes aux côtés du résident de ls
sous-espèce balsaci en Mauritanie. Dans ces cas, il n’est pas possible, ou même souhaitable, de faire la
distinction entre les populations sédentaires et migratrices et les diverses analyses présentées dans ce
rapport ne s’y essaient pas.
Le seul suivi régulier des populations d’espèces d’oiseaux au sein de la Région du projet est le Recensement
international des oiseaux d’eau de Wetlands International. En conséquence, les sections du présent
examen qui examinent l’importance relative de la région pour les espèces migratrices, mettent
essentiellement l’accent sur les informations dérivées de ces données et par conséquent sur les espèces
d’oiseaux d’eau. La portée d’une analyse détaillée des espèces autres que les espèces d’oiseaux d’eau est
limitée, et alors que l’importance de la région pour certaines autres espèces est envisagée (en particulier le
Phragmite aquatique (Acrocephalus paludicola)) elle est restreinte aux données détenues par BirdLife
International et aux opinions des experts.
Principales sources de données
Cet examen exploite les données de BirdLife International détenues par le Service d’informations sur les
espèces de l’UICN (SIS) et la Base de données mondiales sur les oiseaux (WBDB) de BirdLife International.
Ces bases de données sont régulièrement mises à jour et passées en revue dans des processus coordonnés
par BirdLife International. Les données ont été accédées dans les bases de données entre octobre et
novembre 2012. En rapport avec son rôle d’Autorité de la Liste rouge de l’UICN pour les oiseaux, les
données de BirdLife concernent souvent le statut des espèces d’oiseaux à l’échelle mondiale. En
conséquence, certaines informations fournies ne sont pas uniquement applicables à la région examinée.
Des données supplémentaires sur les oiseaux d’eau migrateurs et leurs Sites critiques dans la Région du
projet, ont été obtenues auprès de l’Outil Réseau de sites critiques (CSN) 1. Mis au point grâce au projet de
1 http://csntool.wingsoverwetlands.org/csn/default.html
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collaboration Wings over Wetlands23, cet outil contient des données datant de 2010 tirées de la WBDB et
également du Recensement international des oiseaux d’eau de Wetlands International, et identifie, au
niveau de la population, les Sites critiques pour les oiseaux d’eau dans la région afro-eurasienne.
Aperçu des espèces migratrices d’Afrique de l’ouest
Espèces migratrices
Il existe plusieurs définitions de l’espèce d’oiseau migrateur (ex. Boere et Stroud 2006 ; Kirby et al., 2008),
toutefois celle utilisée par BirdLife International est la suivante : une proportion substantielle de la
population mondiale ou régionale de l’espèce concernée effectue des déplacements cycliques au delà de
son aire de reproduction à intervalles et destinations réguliers. Cette définition ne fait aucune mention de
la traversée de frontières nationales et peut donc inclure les déplacements au sein d’un même pays. Dans
le cadre de cette définition, il existe diverses stratégies qui se chevauchent et qui sont employées par
différents individus, populations et espèces.
La Région du projet est importante pour un nombre d’espèces qui démontrent un schéma migratoire
archétype du nord vers le sud. 184 espèces du projet sont catégorisées par origine en tant que migrants
paléarctiques et néarctiques dont 178 sont sensées utiliser la région comme aire d’hivernage. Environ la
moitié de ces espèces (90) sont des oiseaux d’eau, y compris des oiseaux de rivage tels que la Barge rousse
(Limosa lapponica) le Bécasseau maubèche (Calidris canutus) et le Bécasseau variable (Calidris alpina), des
oiseaux aquatiques tels que la Sarcelle d’été (Anas querquedua) et le Canard pilet (Anas acuta) et des
échassiers tels que le Flamant rose (Phoenicopterus roseus) et la Spatule blanche (Platalea leucorodia). Ces
espèces se reproduisent dans les biomes tempérés, boréals ou arctiques et font de longs déplacements
vers la région Afrotropicale, y compris les zones intertidales de l’Afrique de l’ouest. Certaines de ces
espèces poursuivent leur voyage au delà de la Région du projet, et un nombre important d’oiseaux de
rivage vont jusqu’en Afrique australe.
Tous les oiseaux d’eau nicheurs du Paléarctique sont comparativement bien suivis à travers leurs aires de
distribution et sont par conséquent le focus premier de ce projet. Même au sein de ces espèces, la variation
des stratégies migratoires est considérable. Dans plusieurs cas, il existe des exemples de migration « à
saute-mouton » où une proportion de la population d’une espèce migratrice nichant à des altitudes plus
élevées, migre plus au sud qu’une autre proportion nichant à des altitudes plus tempérées (Elphick, 2007).
Il a été observé que certaines espèces telle que le Bécasseau cocorli (Calidris ferruginea) emploient la
‘migration en boucle’ où une proportion de la population utilise une trajectoire de migration automnale
plus occidentale avant de retourner au Printemps le long d’une trajectoire plus directe et orientale (Wilson
et al., 1980).
En général, il y a très peu d’espèces qui suivent le schéma latitudinal de migration, à savoir nichent dans le
sud et se déplacent vers le nord durant leur saison d’hivernage. Dans la Région du projet, uniquement 5
espèces sont catégorisées comme ces migrateurs de l’Hémisphère sud et sont strictement toutes des
espèces de mer, y compris le Puffin fuligineux (Puffinus griseus) et le Labbe brun (Stercorarius antarcticus).
2 Projet FEM sur l’itinéraire aérien Afrique-Eurasie signifiant littéralement ‘Vols au dessus des terres humides’
3 http://www.wingsoverwetlands.org/
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Le groupe de migrateurs intra-africains compte 134 espèces au total. Il s’agit d’un groupe très varié
comprenant des espèces qui effectuent des déplacements importants entre diverses régions de l’Afrique,
entre les périodes de nidification et d’hivernage, des espèces sensibles aux conditions locales par exemple
par des expansions et rétrécissements saisonniers de la zone de distribution déterminées par le régime
saisonnier des pluies et d’autres espèces nomadiques sur de grandes surfaces. Dans ce groupe, 53 espèces
sont des oiseaux aquatiques comprenant : le Flamant nain (Phoeniconaias minor) qui pourrait effectuer des
déplacements nomadiques en réactions aux conditions arides ; le Tantale ibis (Mycteria ibis) qui effectue
des déplacements annuels suivant les régimes saisonniers des pluies ; le Pélican blanc (Pelecanus
onocrotalus) connu pour ses migrations longues distances vers et en provenance de l’Afrique de l’est ; et le
Bec-en-ciseaux d’Afrique (Rhynchops falvirostris) qui se déplace en réaction à la hauteur et à la turbulence
des cours d’eau, mais peut également voyager régulièrement le long du littoral. Un nombre limité
d’espèces (7) sont strictement marines et incluent le Pétrel gongon (Pterodroma feae) et l’Océanite frégate
(Pelagadroma marina). Les 74 espèces restantes sont des oiseaux terrestres et diffèrent grandement dans
l’envergure de leurs déplacements plutôt que par leur type. Par exemple, le Rollier d’Abyssinie (Coracius
abyssinicus) est un visiteur en reproduction présent durant la saison humide et qui se déplace vers le sud
durant la saison sèche, alors que l’Élanion naucler (Chelictinia riocourii) se déplace en réponse aux pluies
mais reste dans la région tout au long de l’année. Un bon nombre d’espèces telles que le Moineau doré
(Passer luteus) ou le Circaète de Beaudouin (Circaetus beaudouini) n’effectuent que des déplacements
plutôt limités ou peu compris, mais qui peuvent être considérés comme nomadiques. Peu d’espèces dans
cette catégorie, y compris le Traquet du désert (Oenanthe deserti) sont effectivement migratrices en
nidification du Paléarctique qui hivernent dans la région, mais dont l’aire de reproduction est limitée à
l’Afrique du nord.
Statut de conservation
Risque d’extinction: proportion des espèces dans différentes catégories de la Liste rouge de
l’UICN
La Liste rouge de l’UICN est largement reconnue comme le système le plus officiel et objectif de classement
des espèces sur la base de leur risque d’extinction (Regan et al., 2005, de Grammont et Cuarón 2006,
Rodrigues et al., 2006). Elle utilise des critères quantitatifs basés sur la taille de la population, le taux de
déclin et la zone de distribution, pour classer les espèces dans des catégories de risque d’extinction relatif
(UICN, 2001). Les évaluations ne sont pas simplement basées sur l’opinion des experts ; elles doivent être
accompagnées de documentations détaillées sur les meilleures données disponibles, avec des justifications,
des sources, et des estimations de l’incertitude et de la qualité des données (UICN 2008). Les Autorités de
la Liste rouge sont mandatées pour organiser des examens scientifiques indépendants et pour assurer la
catégorisation cohérente entre les espèces, les groupes et les évaluations.
BirdLife International est l’autorité officielle de la Liste rouge de l’UICN pour les oiseaux. Les mises à jour de
la Liste rouge sont effectuées annuellement avec des évaluations complètes de toutes les espèces
reconnues tous les quatre ans. Depuis la première évaluation mondiale détaillée en 1988, il y a eu six
évaluations complètes, la plus récente datant de 2012.
Sur les 326 espèces du projet, 24 (7%) sont considérées Mondialement menacées ou Quasi menacées.
Parmi celles-ci, une espèce (l’Ibis chauve (Geronticus eremita)) est considérée comme étant En danger
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critique, deux espèces sont En danger, quatre sont Vulnérables et les 17 espèces restantes sont Quasi
menacées (Voir la Figure 2 et le Tableau 1). 302 espèces (93%) sont dans la catégorie Préoccupation
mineure.
Figure 2. Statut de la Liste Rouge de l’UICN pour les espèces du projet
Bien que les espèces en danger d’extinction mondiale constituent un focus majeur pour la conservation,
plusieurs des espèces mondialement menacées et quasi menacées identifiées pour la Région du projet,
n’ont qu’une présence marginale et sporadique en Afrique de l’ouest et ne constituent pas nécessairement
des priorités de conservation pour le présent projet. Alors que la population d’Ibis chauve (Geronticus
eremita) en Afrique du nord-ouest (Maroc) est d’une importance mondiale exceptionnelle pour l’avenir des
espèces, elle n’est désormais qu’un visiteur très irrégulier dans la Région du projet et ne deviendra une
espèce prioritaire que si les espèces visitent la région plus régulièrement. De même, la Glaréole à ailes
noires (Glareola nordmanni), la Sterne des baleiniers (Sterna balaenarum) et le Milan royal (Milvus milvus)
sont des vagabonds rares et irréguliers dans la zone, alors que le Faucon sacre (Falco cherrug), la Sarcelle
marbrée (Marmaronetta angustirostris), la Bécassine double (Gallinago media), le Fuligule nyroca (Aythya
nyroca), le Flamant nain (Phoeniconaias minor) et le Faucon kobez (Falco vespertinus) sont présents en
nombres qui ne représentent qu’une fraction infime (moins d’1%) de leur population mondiale. Les oiseaux
de mer énumérés ici (le Puffin du Cap vert (Calonectris edwardsii) et le Pétrel gongon (Pterodroma feae)
nidifient et le Puffin fuligineux (Puffinus griseus) de passage) sont mieux pris en compte au moyen de
programmes marins ciblés.
Les espèces restantes mondialement menacées ou quasi menacées sont celles qui pourraient être
présentes en grands nombres dans la Région du projet pendant au moins une partie de leur cycle annuel.
Ce sont le Percnoptère d’Égypte (Neophron percnopterus) (EN4), le Circaète de Beaudouin (Circaetus
beaudouini) (VU), la Grue couronnée (Balearica pavonina) (VU), le Phragmite aquatique (Acrocephalus
paludicola) (VU), le Busard pâle (Circus macrourus) (NT), l’Outarde de Denham (Neotis denhami) (NT), la
Barge à queue noire (Limosa limosa) (NT), le Courlis cendré (Numenius arquata) (ET), le Bec-en-ciseaux
d’Afrique (Rynchops flavirostris) (NT) et le Rollier d’Europe (Coracias garrulu) (NT).
4 Éteinte (EX), Éteinte à l’état sauvage (EW), En danger critique (CR), En danger (EN), Vulnérable (VU), Quasi menacée
(NT), Préoccupation mineure (LC), Données insuffisantes (DD), Non évaluée (NE).
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Le Percnoptère d’Égypte
Tant les populations résidentes que migratrices du Percnoptère d’Égypte sont présentes dans la Région du
projet, et l’on a assisté à un déclin de l’espèce dans le monde au cours des deux décennies écoulées. Ce
déclin a entrainé l’inclusion de l’espèce dans la liste des espèces en danger en 2007 (BirdLife International,
2013). La population migratrice hivernant en Afrique de l’ouest, nidifie en Espagne et en Afrique du nord et
il est estimé qu’elle dépasse en nombre la population résidente au Sahel (BirdLife International, 2013).
Cette population a décliné de plus de 50% au cours des trois dernières générations (BirdLife International,
2004). Récemment, des baisses abruptes sont survenues en Inde et il est estimé qu’elles sont liées à
l’utilisation de médicaments vétérinaires anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS) (tels que Diclophenac)
sur le bétail (Cuthbert et al., 2006). Ces médicaments sont probablement désormais disponibles dans
certaines parties de la Région du projet suite à des rapports signalant un marketing agressif dans d’autres
régions d’Afrique (BirdLife International, 2013). Les oiseaux sont empoisonnés par les carcasses qu’ils
consomment et qui contiennent d’autres substances nocives. Ils sont également tués suite aux collisions
avec les lignes et pylônes électriques (BirdLife International, 2013).
Le Phragmite aquatique
La majorité des phragmites aquatiques du monde hivernent dans la Région du projet ou la traversent. Les
terres humides du Djoudj au Sénégal ont été le premier site d’hivernage identifié en 2007 et il se pourrait
Tableau 1. Espèces du projet menacées ou quasi menacées à l’échelle mondiale sur la Liste rouge de l’UICN
Geronticus eremita Ibis chauve CR
Neophron percnopterus Percnoptère d’Égypte EN
Falco cherrug Faucon sacre EN
Marmaronetta angustirostris Sarcelle marbrée VU
Circaetus beaudouini Circaète de Beaudouin VU
Balearica pavonina Grue couronnée VU
Acrocephalus paludicola Phragmite aquatique VU
Aythya nyroca Fuligule nyroca NT
Pterodroma feae Pétrel gongon NT
Calonectris edwardsii Puffin du Cap vert NT
Puffinus griseus Puffin fuligineux NT
Phoeniconaias minor Flamant nain NT
Falco vespertinus Faucon kobez NT
Milvus milvus Milan royal NT
Circus macrourus Busard pâle NT
Neotis denhami l’Outarde de Denham NT
Gallinago media Bécassine double NT
Limosa limosa Barge à queue noire NT
Numenius arquata Courlis cendré NT
Glareola nordmanni Glaréole à ailes noires NT
Larus audouinii Goéland d’Audouin NT
Sterna balaenarum Sterne des baleiniers NT
Rynchops flavirostris Bec-en-ciseaux d’Afrique NT
Coracias garrulous Rollier d’Europe NT
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qu’il abrite plus de 5000 individus (Bargain et al., 2008, Flade et al., 2011). Des hivernants supplémentaires
ont été découverts en Mauritanie avec d’autres oiseaux en dehors de la région, au Mali (BirdLife
international, 2013). L’agriculture et l’irrigation (création de plantations de riz et de canne à sucre), la
sécheresse, le drainage des zones humides, le pâturage intensif, la succession de broussailles, de
désertification et de salinisation des terres irriguées sont des menaces potentielles (Aquatic Warbler
Conservation Team 1999, M. Flade et L. Lachmann in litt. 2007).
Le Circaète de Beaudouin
Le Circaète de Beaudouin est présent en faibles densités dans toute la région sahélienne et effectue des
déplacements très peu compris en réaction à la pluie. Il est estimé que l’espèce a décliné au cours des deux
dernières décennies selon les enquêtes de transect routier (Thiollay, 2006) bien qu’il n’existe aucune
information spécifique de la Région du projet.
La Grue couronnée
La majorité de la population de cet oiseau d’eau grégaire est présente en dehors de la région, toutefois, il
se pourrait que jusqu'à 4100 individus (8% de la population mondiale) y soient présents en hiver (P.
Robinson in litt. 2013). Les menaces régionales identifiées pour cette espèce incluent le prélèvement de ces
oiseaux pour le commerce d’oiseaux vivants et les effets de la bioaccumulation de toxines résultant de
l’utilisation indiscriminée des pesticides (BirdLife International 2013).
Le Busard pâle
La majorité des busards pâles ne sont pas présents dans la région, bien qu’il y ait peu d’informations sur les
nombres réels d’individus hivernant qui migrent jusqu’en Afrique de l’ouest. Toutefois, selon les rapports,
les colonies en Afrique de l’ouest ont considérablement baissé entre les années 1970 et 2000 (Thiollay,
2006) coïncidant avec une période de déforestation, de surpâturage, une augmentation importante de
l’utilisation des pesticides et la chasse excessive (Sanderson et al., 2006).
L’Outarde de Denham
Cette espèce est considérée comme étant en déclin à travers son aire de distribution et est menacée
essentiellement par la chasse (Newby 1990, Collar 1996), ainsi que par le surpâturage et la conversion des
terres pour l’agriculture (Collar, 1996). Peu de détails existent sur la population de la région mais elle est
décrite comme ‘rare et localement peu rare’ dans Borrow et Demey (2001), et un visiteur rare durant la
saison des pluies dans le sud de la Mauritanie, nichant au Sénégal au sud du 14ème degré N (Isenman et al.,
2010).
La Barge à queue noire
Cette espèce a été ajoutée à la liste des espèces Quasi menacées en 2004 suite à un déclin apparent
d’environ 25% depuis 1990 (BirdLife International, 2013). Les données du Réseau de Sites critiques (CSN)
indiquent que 2,8% de la population mondiale hiverne dans la région. Une grande proportion de la
population hivernante de l’Europe occidentale/Afrique du nord-ouest et de l’ouest est dite se trouver dans
la Région du projet entre la fin juillet et janvier/début février, mais n’est toujours pas prise en compte dans
les comptages (P. Robinson in litt. 2013). Des nombres importants ont été enregistrés à trois sites
supplémentaires durant la période Septembre-décembre 2012 : les vasières de Khor; le Lac Mbaouane et
Palmarin (P. Robinson in litt. 2013). Toutefois, de grands nombres sont enregistrés dans la zone du Lac
Tchad et il semble qu’il y a eu un changement vers l’hivernage plus au nord de la région (BirdLife
International 2013, Masero et al., 2011). L’espèce fait l’objet d’une chasse générale sur ses aires
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d’hivernage dans la Région du projet, par exemple au Sénégal elle est chassée parce qu’elle est considérée
nuisible pour les grains de riz nouvellement semés tant en Casamance que dans le Delta du Fleuve Sénégal
(P. Robinson in litt. 2013).
Le Courlis cendré
Selon les données du CSN, 3,2% de la population mondiale du Courlis cendré hiverne dans la Région du
projet au Banc d’Arguin, en Mauritanie, et à l’Arquipélago dos Bijagós, en Guinée Bissau. L’espèce décline
dans le monde entier à un taux estimé à 20-30% sur trois générations (BirdLife International, 2013). Il est
estimé que les menaces concernent largement les populations nidifiant en dehors de la région, mais les
perturbations, la pollution et la conversion des zones intertidales demeurent des menaces potentielles
importantes pour les sites à l’intérieur de la Région du projet (BirdLife International, 2013).
Le Bec-en-ciseaux d’Afrique
Présente le long des grands fleuves et dépendant des grands bancs de sable pour sa nidification, cette
espèce a une population relativement limitée (BirdLife International 2013). Les Bec-en-ciseaux d’Afrique
peuvent former de grandes troupes durant la saison d’hivernage lorsqu’ils se dispersent le long de la côte.
La Région du projet est susceptible d’être importante bien qu’il y ait peu de données sur les nombres dans
les pays du Projet, et apparemment aucun d’entre eux n’a été enregistré de la région durant le
Recensement des oiseaux d’eau d’Afrique en 2000-2001 (Dodman et Diagan, 2003). La construction de
barrages peut rendre de grandes zones d’habitat inappropriées pour l’espèce en réduisant les débits, et la
collecte d’œufs, la chasse et les perturbations sont probablement les principales menaces auxquelles est
exposée l’espèce (BirdLife International, 2013).
Le Rollier d’Europe
À l’échelle mondiale, il est estimé que le Rollier d’Europe a décliné de 20-30% au fil des trois dernières
générations (BirdLife International, 2013). Très peu d’informations existent sur l’état de la population de
l’espèce dans la Région du projet où elle et un visiteur hivernal peu fréquent dans une boucle relativement
étroite partant du sud de la Mauritanie à la Gambie (Borrow et Demey, 2001). Les menaces incluent
l’utilisation de pesticides qui réduisent la disponibilité des proies, et le surpâturage. La chasse est une
menace ailleurs dans l’aire de distribution de l’espèce.
En plus de considérer ces espèces uniquement sur la base d’une évaluation mondiale de la menace a
laquelle elles sont exposées, des espèces prioritaires supplémentaires représentent celles pour lesquelles
cette région est d’une importance particulière en termes de proportion de la population globale qu’elle
abrite. Parmi ces espèces, celles sujettes à des tendances de déclin de leurs populations méritent une
attention particulière.
Indice Liste rouge pour les espèces du projet
L’Indice Liste rouge (ILR) a été développé comme indicateur des tendances du statut de la biodiversité. Il
illustre le taux de perte de biodiversité en termes de l’avancée de cette espèce vers l’extinction ou de son
éloignement de celle-ci. L’indice est basé sur le nombre d’espèces dans les différentes catégories de risque
d’extinction de la Liste rouge de l’UICN et le mouvement des espèces entre les catégories en raison
d’améliorations ou de détériorations véritables de leur statut (Butchart et al., 2004, 2005, 2007). L’ILR
intègre les impacts nets de l’amélioration du statut des espèces et leur déclassement dans des catégories
de moindre menace (généralement une conséquence des interventions de conservation) et celles dont le
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statut se détériore et qui sont reclassées dans des catégories de menace supérieure (en raison des menaces
accrues et des populations/aires de distribution en déclin).
Les valeurs de l’ILR sont relatives à la proportion d’espèces qu’on estime demeureront existantes dans un
proche avenir sans intervention de conservation supplémentaire. Une valeur d’ILR de 1,0 équivaut au
classement de toutes les espèces dans la catégorie Préoccupation mineure, et signifiant donc qu’aucune
d’entre elle ne s’éteindra dans un proche avenir (Voir l’Annexe 3 pour la méthodologie complète). Un ILR
d’une valeur nulle indique que toutes les espèces sont Éteintes. Une tendance à la baisse de la ligne
graphique (à savoir des valeurs ILR décroissantes) signifie que le taux d’extinction prévu des espèces est à la
hausse, c'est-à-dire que le taux de perte de la biodiversité augmente. Une ligne graphique horizontale (des
valeurs ILR inchangées) signifie que le taux d’extinction prévu des espèces est inchangé. Une tendance à la
hausse de la ligne graphique (des valeurs ILR croissantes) signifie qu’il y a une diminution du taux futur
d’extinction prévu des espèces (c'est-à-dire une réduction du taux de perte de la biodiversité). En plus de
suivre les tendances globales, l’ILR peut être différencié pour comparer les tendances pour des séries
d’espèces dans des régions, écosystèmes, habitats ou sous-groupes taxonomiques divers.
Il existe dix espèces du projet COM qui ont, à la suite d’améliorations ou détériorations véritables de leur
statut, changé de catégorie dans la Liste rouge de l’UICN depuis 1988. Toutefois, les facteurs qui semblent
avoir motivé ces changements de statut ne sont pas répartis de manière uniforme à travers les aires de
distribution de ces espèces. Par exemple, le Courlis cendré (Numenius arquata) a décliné considérablement
à la suite de la modification de l’habitat sur les aires de reproduction en Europe et les changements
agricoles suivant l’effondrement de l’URSS. Ces facteurs ne sont pas actifs dans la Région du projet et par
conséquent ne sont pas le focus du présent rapport. Sur les dix espèces qui ont connu des changements
véritables de catégorie dans la Liste rouge, il est estimé que pour cinq d’entre elles, les déterminants du
changement de catégorie agissent sur les populations présentes dans la Région du projet (Tableau 2). Pour
que le changement d’ILR reflète de manière exacte le risque d’extinction auquel sont exposés les oiseaux
dans la Région du projet uniquement, ces cinq espèces sont utilisées pour calculer le changement d’ILR,
excluant les autres espèces qui ont changé de catégorie. En conséquence, la tendance de l’ILR reflète les
changements de statut de cinq espèces (Tableau 2). Ces espèces ont connu des détériorations véritables de
leur statut mondial en raison de facteurs qui étaient susceptibles d’avoir affecté les populations ouest
africaines.
Tableau 2 Espèces ayant connu des changements véritables dans la Liste rouge au niveau mondial à la suite de facteurs qui sont également susceptibles d’agir sur les populations présentes dans la Région du projet.
Espèce Évaluation de la Liste rouge de l’UICN Premier (1988) Dernier (2012)
Neophron percnopterus Le Percnoptère d’Égypte LC EN
Neotis denhami L’Outarde de Denham LC NT
Balearica pavonina La Grue couronnée LC VU
Rynchops flavirostris Le Bec-en-ciseaux d’Afrique LC NT
Coracias garrulous Le Rollier d’Europe LC NT
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Figure 3. Indice Liste rouge de la survie de l’espèce pour toutes les espèces d’oiseaux (n=10 064), toutes les espèces afrotropicales (n=2 258), toutes les espèces migratrices (n=1862) et du projet (n=326). Les valeurs ILR sont relatives à la proportion d’espèces qui sont prévues demeurer éteintes dans un proche avenir sans intervention de conservation supplémentaire. Une valeur d’ILR de 1,3 équivaut au classement de toutes les espèces dans la catégorie ‘Préoccupation mineure’, et par conséquent aucune d’entre elles n’est prévue disparaitre dans un proche avenir. Une valeur ILR nulle indique que toutes les espèces ont Disparu.
L’ILR pour les espèces du projet COM montre que ce groupe est moins menacé que les oiseaux dans leur
ensemble (Fig. 3). Cela reflète le fait que la plupart des espèces du projet, et en fait les espèces migratrices
en général, ont des aires de distribution géographiques très étendues et que la région a relativement peu
d’espèces endémiques. La tendance à la baisse de la ligne graphique suit celle de groupes d’espèces plus
larges, indiquant que la région connait des déclins du statut de conservation similaires à ceux des oiseaux à
travers le monde. La région n’est pas une exception en ce qui concerne la tendance mondiale d’aggravation
du statut de conservation des espèces durant la période d’évaluation de la Liste rouge.
L’ILR présenté ici est un indicateur de haut niveau utile pour le suivi des tendances du statut de
conservation des espèces du projet. Toutefois, il est important de noter que l’indice est dérivé d’un nombre
limité de changements de catégories. En outre, l’ILR n’est pas hautement sensible aux changements de
moindre envergure ou rapides, du statut des espèces dans la mesure où les changements de catégorie sont
évalués au niveau de la population mondiale. Les catégories de l’UICN sont relativement larges et les
espèces doivent généralement être soumises à des changements substantiels afin de traverser les seuils
entre catégories.
Tendances des populations pour les espèces du projet
Les données sur les tendances de la population mondiale de toutes les espèces du projet révèlent qu’en
dépit de l’ILR relativement saine, 116 des 326 espèces (36%) sont considérées comme ayant des
populations actuellement en baisse à l'échelle mondiale. Selon les estimations, seulement 49 (15%) d’entre
elles ont des populations qui augmentent au niveau mondial (Fig. 4)
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Figure 4. Tendances de la population mondiale pour les espèces du projet (n=326)
Un examen plus détaillé de ces tendances mondiales révèle que la proportion d’espèces dans chaque
catégorie est plutôt cohérente pour les groupes d’espèces (Fig. 5). Toutefois, les rapaces et les oiseaux
terrestres semblent avoir une proportion légèrement plus élevée d’espèces à la baisse (respectivement
43% et 40%) et ont seulement une composante très limitée sans données sur les tendances. En contraste,
parmi les oiseaux de mer et les oiseaux d’eau, la proportion apparemment plus petite d’espèces dont la
tendance est à la baisse correspond à une proportion plus importante sans aucune information sur les
tendances. En général, l’aperçu des groupes d’espèces est préoccupant dans la mesure où au moins un tiers
des espèces de chaque groupe a une tendance connue de déclin mondial.
0%
20%
40%
60%
80%
100%
raptors landbirds seabirds waterbirds all species
Pro
po
rtio
n o
f Sp
ecie
s
Uncertain
Stable
Increasing
Decreasing
n = 132n = 35 n = 48 n = 139 n = 326
Figure 5 : Tendances de la population mondiale des espèces présentes en Afrique de l’ouest, par type d’espèce. Données des tendances basées sur la Cinquième édition des Estimations de la population d’oiseaux d’eau pour 2012 (Wetlands International 2012) et l’évaluation de la Liste rouge de 2012 (BirdLife International 2012). Un total de 326 espèces ont été incluses. Certaines espèces d’oiseaux de mer et d’eau sont présentes dans les deux catégories, ainsi, le total du groupe des espèces dépasse 326.
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Un élément beaucoup plus révélateur est le contraste des tendances entre les espèces migratrices
afrotropicales et les migrateurs afrotropicaux-paléarctiques qui migrent au delà de l’Afrique subsaharienne
(Fig.6).
Figure 6. Tendances de la population mondiale pour les espèces présentes en Afrique de l’ouest, par types de migration. Les espèces sont différenciées selon qu’elles soient afrotropicales migratrices (avec des migrations essentiellement en Afrique subsaharienne) ou migratrices afropaléarctiques (migrant généralement au delà de l’Afrique subsaharienne). Les données sur les tendances sont basées sur la Cinquième édition des Estimations de la population d’oiseaux d’eau pour 2012 (Wetlands International 2012) et l’Évaluation de la Liste rouge de 2012 (BirdLife International 2012).
Une proportion de migrateurs afropaléarctiques considérablement plus importante que celle des
migrateurs afrotropicaux est en déclin à l’échelle mondiale. Le schéma illustré ici n’est pas nouveau et les
études montrent de plus en plus de tendances davantage à la baisse parmi les migrateurs de longue
distance que parmi les migrateurs de courte distance ou les espèces sédentaires. Par exemple, une étude
des tendances de la population des oiseaux européens en nidification (Sanderson et al., 2006) a révélé que
les migrateurs afropaléarctiques connaissent un déclin plus important de leur population que les
migrateurs de courte distance ou les résidents.
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Pour les oiseaux d’eau, les données sur les tendances sont également disponibles au niveau de la
population (Wetlands International, 2012). Pour les populations d’oiseaux d’eau qui chevauchent la Région
du projet (Fig. 7), la proportion de populations ayant une tendance à la baisse est comparable à la
proportion mondiale (Fig. 5) au niveau des espèces (29% par rapport à 35,6%). Les déterminants de ces
tendances de déclin des populations peuvent être les mêmes au sein de la Région du projet et en dehors de
celle-ci mais ce n’est pas toujours le cas ; ce qui est certain c’est que la situation pour les oiseaux d’eau
dans la Région du projet ne semble ni pire, ni meilleure que celle au niveau mondial.
Habitats clés
À l’aide du système de classification des habitats de l’UICN, BirdLife International a enregistré les
préférences de toutes les espèces d’oiseaux en matière d’habitat, y compris les informations sur la
saisonnalité et la pertinence des habitats. La Figure 8 présente le détail des habitats préférés par les 326
espèces du projet. Elle révèle que les pâturages, utilisés par 202 (62%) espèces du projet, est l’habitat le
plus fréquemment utilisé, suivi des terres humides continentales (191 espèces, soit 59%), les habitats
terrestres artificiels (174 espèces, soit 53%), et les forêts d’arbrisseaux (144 espèces, soit 44%). Ces
données sont des préférences mondiales en matière d’habitat plutôt que d’utilisation des habitats au sein
de la Région du projet et ne reflètent donc pas nécessairement les types d’habitat utilisés dans les sept
pays du projet.
0%
20%
40%
60%
80%
100%
waterbirdflyways overWest Africa
Pro
po
rtio
n o
f P
op
ula
tio
ns
Uncertain
Stable
Increasing
Decreasing
n = 131
Figure 7 Tendances des populations d’oiseaux d’eau présentes dans la Région du projet. Les données des tendances présentées incluent uniquement les populations de la voie migratoire de la Région du projet. Lorsque plus d’une population de voie migratoire chevauchait la Région, une figure de tendance composite a été utilisée. La taille échantillon fait référence au nombre d’espèces incluses dans l’analyse. Les données de tendances sont basées sur la Cinquième édition des Estimations de la population d’oiseaux d’eau pour 2012 (Wetlands International 2012)
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Figure 8. Utilisation mondiale des habitats pour les espèces du projet
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Principales menaces
En tant qu’Autorité de la Liste rouge de l’UICN pour les oiseaux, BirdLife rassemble et conserve des
informations sur les menaces ayant un impact sur les espèces d’oiseaux. Les types de menaces sont codifiés
par rapport à la Classification unifiée des menaces directes du Partenariat des mesures de conservation de
l’UICN (CMP) à des fins analytiques (Salafsky et al. 2008). Les taxa Menacé sont codifiés pour les Menaces
du Niveau 1 (ex. Agriculture) et les menaces plus spécifiques du Niveau 2 (ex. cultures non ligneuses
annuelles et pérennes). Le moment, la portée et la gravité des menaces pour les espèces menacées et quasi
menacées à l’échelle mondiale, sont régulièrement évalués afin de déterminer le niveau d’impact. Les
menaces à impact élevé affectent la majorité de la population et causent des déclins rapides, alors que les
menaces à impact moindre affectent la minorité et causent des déclins plus lents, quoiqu’importants. Pour
des informations plus détaillées sur la classification des menaces et comment les scores de l’impact des
menaces sont calculés, prière visiter le site www.birdlife.org/datazone/info/spcthreat.
En plus de 24 espèces du projet menacées et quasi menacées à l’échelle mondiale pour lesquelles les
informations sur les menaces ont été recueillies dans le cadre de l’évaluation de la Liste rouge de l’UICN, 45
espèces supplémentaires, essentiellement des oiseaux d’eau, ont également été codifiées pour les
menaces. Ces espèces ont été analysées séparément. Il est important de noter que les menaces identifiées
pour les espèces mondialement ne sont pas forcément présentes en Afrique de l’ouest et par conséquent,
les analyses suivantes ne reflètent pas nécessairement les menaces principales dans la Région du projet.
La menace la plus fréquente à laquelle sont exposées les espèces menacées et quasi menacées du projet au
niveau mondial, est la chasse et le piégeage volontaires (Fig. 9) qui affecte 18 des 24 espèces, quoiqu’à un
niveau supérieur ou moyen pour 6 d’entre elles. Bien que l’agriculture soit une menace pour seulement 14
espèces, pour 10 d’entre elles, elle a un impact soit élevé ou moyen.
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Figure 9. Les menaces qui selon les rapports affectent les 24 espèces menacées et quasi menacées du projet au niveau mondial sont catégorisées par niveau d’impact.
Figure 10 Les menaces affectant 45 espèces (essentiellement) d’oiseaux d’eau de Préoccupation mineure au niveau mondial, sont catégorisées par niveau d’impact
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La menace la plus fréquente au niveau mondial pour les 45 espèces de Préoccupation mineure du projet
pour lesquelles les informations sur les menaces ont été recueillies, est celle des Barrages et de la gestion
de l’eau qui affecte 22 espèces, quoiqu’à un niveau élevé/moyen pour seulement trois d’entre elles (Fig.
10). Les perturbations causées par les humains, la chasse et le piégeage, et la pollution constituent d’autres
menaces fréquentes. Bien que l’agriculture n’affecte que 14 espèces, cinq d’entre elles sont affectées à un
niveau élevé/moyen.
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Présentation des sites reconnus importants pour les migrateurs ouest africains
Sites identifiés comme importants dans la Région du projet
Ces sites incluent des Zones importantes pour la conservation des oiseaux (ZICOs) et les sites identifiés
comme critiques pour les oiseaux d’eau par le projet Wings Over Wetlands. Presque tous les sites critiques
dans la région sont également des ZICOs. Il est plus important de noter que ces sites sont désignés
(généralement) sur la base des données sur les oiseaux d’eau grégaires, essentiellement en raison du mode
d’identification des ZICOs dans lequel un critère utilise clairement les populations d’oiseaux d’eau et fixe
des seuils pour identifier les ZICOs sur la base de la présence de populations dépassant ces seuils. En outre,
le projet Wings Over Wetlands mettait clairement l’accent sur les oiseaux d’eau. Des données équivalentes
n’existent donc pas pour d’autres groupes d’oiseaux. Par conséquent, en dehors de quelques espèces
menacées à l'échelle mondiale, les espèces migratrices autres que les oiseaux d’eau, ne sont pas utilisées
comme déclencheuses de ZICOs ou pour identifier les sites dans le CSN. En conséquence, cette section met
l’accent sur l’évaluation de sites importants pour les oiseaux d’eau au sein de la Région du projet.
Zones importantes pour la conservation des oiseaux et de la biodiversité
Les Zones importantes pour la conservation des oiseaux et de la biodiversité (ZICOs) sont un ensemble de
sites d’intérêt international identifiés pour les oiseaux (souvent également importants pour la conservation
d’autres éléments de la biodiversité) au moyen d’un ensemble normalisé de critères et de seuils guidés par
les données, basés sur les menaces et l’irremplaçabilité. À ce jour, plus de 12 000 ZICOs ont été identifiées
dans près de 200 pays et territoires. Le Partenariat BirdLife vise à identifier, suivre et protéger un réseau
mondial de ZICOs pour la conservation des oiseaux du monde et d’autres éléments de la biodiversité.
Les catégories de ZICOs et les critères utilisés pour les sélectionner sont énumérés dans l’Encadré 1. Une
explication plus détaillée du mode d’identification des ZICOs en Afrique se trouve dans Fishpool et Evans
(2001) ; voir également www.birdlife.org/datazone/info/ibacriteria.
Encadré 1. Catégories et critères utilisés pour sélectionner les Zones importantes pour la conservation des oiseaux et de la biodiversité. Certains sites pourraient correspondre à plusieurs catégories et critères.
A : Mondial A1. Espèces d’intérêt pour la conservation mondiale Le site abrite régulièrement un nombre important d’espèces menacées à l’échelle mondiale, ou d’autres espèces d’intérêt pour la conservation mondiale.
A2. Espèces à aire réduite Le site est reconnu ou dit abriter une composante importante de l’espèce à aire réduite dont la répartition des aires de reproduction définit une Zone d’oiseaux endémique (ZOE) ou une Zone secondaire (ZS).
A3. Espèces restreintes à un biome Le site est connu ou dit abriter un assortiment important d’espèces dont les répartitions des aires de reproduction sont largement, ou en partie confinées à un biome.
A4. Congrégations i. Le site est connu ou dit abriter, régulièrement ≥ 1% d’une population biogéographique d’une espèce grégaire d’oiseau d’eau. ii. Le site est connu ou dit abriter, régulièrement ≥ 1% d’une population mondiale d’une espèce d’oiseau de mer ou terrestre grégaire. iii. Le site est connu ou dit abriter, régulièrement ≥ 20 000 d’oiseaux d’eau ou ≥ 10 000 paires d’oiseaux de mer d’une espèce ou plus. iv. Le site est connu ou dit être un goulot d’étranglement lorsqu’au moins 20 000 cigognes, rapaces (Accipitriformes et Falconiformes) ou grues (Gruidés) le traversent régulièrement durant la migration du printemps ou de l’automne.
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Le Partenaire BirdLife, Partenaire désigné, Affilié ou programme national prend généralement les devants dans l’identification d’une ZICO, toutefois, si possible, ces entités collaborent dans ce but par l’entremise d’un comité de pilotage comprenant les principales institutions concernées, y compris les agences gouvernementales. En plus du fait que leur savoir et expertise enrichissent le programme, la participation du gouvernement dès les premières phases du processus renforce les perspectives futures de conservation des sites non protégés. Habituellement, cette identification est suivie d’un examen approfondi du savoir existant et d’une consultation élargie avec les experts régionaux qui implique souvent un atelier national ou plus, au cours duquel une liste provisoire des ZICOs potentielles est dressée et passée en revue. Les sites aux données insuffisantes figurant sur cette liste deviennent des objectifs pour les enquêtes futures. Une fois toutes les données disponibles compilées, un ensemble de ZICOs est ‘proposé’ par l’Organisation partenaire nationale ou son équivalent. Chaque site est alors évalué par le personnel du Secrétariat de BirdLife qui vérifie et confirme que le site remplit les critères pour lesquels il a été proposé, et pour assurer que les critères ont été appliqués de façon cohérente tant au sein qu’entre les bases de données nationales. Toutes les données des ZICOs sont conservées dans la WBDB dont une version en ligne permet aux coordinateurs nationaux des ZICOs dans le monde entier d’actualiser les informations. Les législateurs et les planificateurs utilisent de plus en plus les inventaires des ZICOs pour évaluer et améliorer l’efficacité des réseaux d’aires protégées sous leur juridiction. Les inventaires des ZICOs sont largement utilisés comme ‘listes fantômes’ par exemple pour aider à évaluer l’identification et la désignation nationale des Zones de protection spéciale au sein de l’Union européenne (UE), et par la Convention Ramsar pour les ZICOs situées dans les zones humides. Ils ont également été utilisés pour éclairer une analyse des écarts par les Parties exécutant le Programme de travail sur les aires protégées (PoWPA en anglais5) dans le cadre de la Convention sur la diversité biologique (CDB).
Situation géographique des ZICOs identifiées dans la Région du projet Dans l’ensemble des sept pays du projet, 102 ZICOs ont été identifiées (Fishpool et Evans, 2001), dont 88 sont déclenchées par les espèces du projet et constituent donc les ZICOs du projet (Voir la Fig. 11, le Tableau 3 et l’Annexe 2).
Figure 11 Situation géographique des ZICOs dans la Région du projet (vert = ZICO déclenchée par les espèces du projet constituant les ZICOs du projet, rouge= ZICO dans la Région du projet déclenchée par des espèces autres que celles du projet.
5 Programme of work on Protected Areas
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Parmi les ZICOs du projet, 45 abritent un nombre important d’espèces menacées ou quasi menacées (A1) à
l'échelle mondiale, 11 abritent un nombre important d’espèces aux aires réduites (A2), 38 abritent un
assortiment important d’espèces restreintes à un biome (A3) et 54 abritent des congrégations importantes
d’espèces (A4). La Mauritanie compte le plus grand nombre de ZICOs du projet, suivie du Sénégal, de la
Guinée et de la Gambie. Il faut noter que plusieurs de ces ZICOs remplissent plusieurs critères dont la
plupart sont relatifs aux oiseaux afrotropicaux et n’impliquent donc pas les espèces du projet.
Sur les 88 ZICOs déclenchées par les espèces du projet, 14 sont également pertinentes pour le Programme
régional de conservation de la zone côtière marine de l’Afrique de l’ouest (PCRM) puisqu’elles ont été
identifiées comme Zones marines protégées en Afrique de l’ouest à travers le Réseau Régional d’Aires
Marines Protégées en Afrique de l’Ouest (RAMPAO). Ces sites sont mentionnés dans l’Annexe 2.
Tableau 3. Nombre de ZICOs dans la Région du projet
Total de ZICOs
ZICOs du projet
ZICOs du projet par critère
A1 A2 A3 A4i A4ii A4iii A4iv
Cap vert 12 9 8 6 0 0 5 2 0 Gambie 13 12 1 0 3 9 0 4 0 Guinée 18 15 8 4 9 5 1 4 0 Guinée-Bissau 8 7 4 0 5 4 0 4 0 Mauritanie 24 23 15 0 12 13 0 14 0 Sénégal 17 17 7 0 6 12 3 4 0 Sierra Léone 10 5 2 1 3 2 0 2 0
Total 102 88 45 11 38 45 9 34 0
Sites critiques pour les oiseaux d’eau en Afrique de l’ouest
En 2010, pour la première fois, les sites critiques ont été identifiés pour les populations d’oiseaux d’eau
dans la région afro-eurasienne sur la base de données combinées de la WBDB de BirdLife et de la base de
données IWC de Wetlands International. Deux critères ont été utilisés pour identifier les Sites critiques6 :
Critère 1 : Le site est connu ou dit abriter un nombre important de la population d’une espèce d’oiseau d’eau menacée à l'échelle mondiale de façon régulière ou prévisible. Critère 2 : Le site est connu ou dit abriter >1% d’une voie migratoire ou toute autre population distincte d’une espèce d’oiseau d’eau de façon régulière ou prévisible. Il est important de noter les limites des données disponibles pour la Région du projet, et par conséquent dans l’identification des Sites critiques. Les données proviennent principalement des plans annuels de suivi du Recensement des oiseaux d’eau africains (AWC) avec des comptages occasionnels des colonies en nidification et à travers le suivi des ZICOs. L’AWC a lieu durant le mois de janvier et peu de données sont disponibles pour les autres mois. En conséquence, un site peut être omis si :
1. Il n’est pas inclus dans les plans de suivi annuels des oiseaux d’eau; ou 2. Les comptages dépassent les valeurs seuils durant les mois autres que janvier.
6 Pour plus d’informations sur les critères du CSN ou d’autres aspects des méthodes de l’Outil CSN, voir le Manuel de
l’utilisateur de CSN dans la section Aide de l’Outil CSN à l’adresse suivante: http://csntool.wingsoverwetlands.org/csn/default.html
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Ainsi, les sites critiques sont présentés ici, sachant que leur classement et importance relative pourraient
changer avec l’amélioration des données.
Figure 12. Sites critiques pour les oiseaux d’eau au sein de la Région du projet. Données obtenues de l’Outil CSN (2010).
Il existe 46 Sites critiques dans la Région du projet. Presque tous ces sites sont également reconnus comme ZICOs à l’exception de trois d’entre eux : Gunjur-Kartong et Pinyai Swamp en Gambie, et Khor au Sénégal. Toutefois, chacun de ces sites constitue une petite zone contigüe avec une ZICO beaucoup plus large dont les limites peuvent être revues pour intégrer ces Sites critiques. Ainsi, la ZICO des terres humides de Dankunku peut être élargie pour couvrir le marais adjacent de Pinyai, la ZICO côtière d’Allahein à Kartung pourrait être élargie vers le nord pour incorporer Gunjur-Kartong et la limite de la Réserve spéciale de faune de Guembeul et les ZICOs lagunaires de St Louis peuvent être retracées pour inclure le site critique voisin de Khor. La situation géographique de tous les Sites critiques dans la Région du projet est indiquée dans la Figure 12 et la liste intégrale est présentée au Tableau 4. Aucun site critique n’a encore été identifié au Cap vert.
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Tableau 4. Tous les 46 sites identifiés dans la Région du projet, la taille de la population totale étant donnée comme la somme de toutes les espèces présentes remplissant les critères de Site critique enregistrés sur le site. Ces données sur la population sont basées sur les données des ZICOs (auquel cas le nombre pour une espèce à un site donné, est le nombre moyen d’individus enregistrés à ce site au fil des ans et pour lesquels les données sont disponibles) et la base de données d’IWC (auquel cas le nombre pour un site donné est la moyenne des comptages maximum pour cette espèce au fil des ans pour lesquelles les données sont disponibles). Le pays dans lequel chaque Site critique est situé est représenté par une cellule en gris ombré. Les données sont obtenues de l’Outil CSN (2010).
# de Sites critiques dans le pays 10 4 5 13 2 12
Site critique
Population cumulée de toutes les espèces
présentes
% cumulé des populations
mondiales pour toutes les espèces
présentes7 G
amb
ie
Gu
inée
Gu
inée
-Bis
sau
Mau
rita
nie
Sier
ra L
éon
e
Sén
égal
Parc national du Banc d'Arguin 2 755 061 231,0
Arquipélago dos Bijagós 945 010 88,2
Delta du Saloum 256 808 62,9
Djoudj wetlands 834 083 48,0
Aftout es Sâheli 213 035 23,8
Rio Tombali, Rio Cumbijã and Ilha de Melo 157 950 16,9
Parc national du Diawling 62 349 11,6
Gâat Mahmoûdé 96 297 9,9
Fleuve Tanji (Karinti) Réserve d’oiseaux 39 280 9,1
Rio Mansôa et estuaire du fleuve Gêba 53 898 9,0
La Petite Côte 7 628 7,8
Réserve ornithologique de Kalissaye 19 500 7,6
Cap Blanc 45 000 7,3
Parc National de la Langue de Barbarie 29 434 6,6
Bassin de Ndiaël (y compris les 'Trois Marigots') 108 410 4,8
Lac d'Aleg 101 463 4,8
Cap Vert 36 923 4,2
Ilha de Bolama - Rio Grande de Buba 47 900 4,2
Reserve spéciale de faune de Guembeul et lagunes de St Louis 13 705 3,7
Chott Boul 21 469 3,4
Yawri Bay 47 600 3,4
Complexe de zones humides de Tanbi 10 630 2,6
Sierra Leone River Estuary 17 600 2,1
Tâmourt en Na'âj 59 000 2,1
Côte d’Allahein à Kartung 7 900 2,0
Réserve de terres humides de Bao Bolon 14 800 1,5
Rkîz 37 800 1,2
Dankunku wetlands 4 500 1,2
Fleuve Sénégal (Ntiagar à Richard-Toll) 26 000 1,1
Lac de Mâl 36 000 1,0
Îles Tristao 10 550 0,9
Joal-Fadiouth 3 862 0,9
Gabou 21 000 0,9
Rio Kapatchez 9 300 0,9
Tâmourt de Chlim 23 700 0,9
Île Alcatraz et Île du Naufrage 3 000 0,8
Konkouré 3 000 0,8
Lac de Guiers 3 940 0,5
Jakhaly rice-fields 2 000 0,5
Samba Sotor to Kaur wetlands 1 600 0,4
Niumi National Park 2 000 0,4
7 Le pourcentage cumulé des populations présentes est obtenu en calculant le pourcentage enregistré de la
population mondiale de chaque espèce à chaque site et ensuite en additionnant ces pourcentages pour toutes les espèces présentes afin d’obtenir une indication générale de l’importance relative des divers sites.
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Sawana - Oum Lellé 2 135 0,3
Gunjur-Kartong 1 172 0,2
Pinyai Swamp 520 0,1
Khor 808 0,1
Rio Cacheu 2 000 0,1
Une mesure approximative de l’importance relative de ces 46 sites pour les espèces d’oiseaux d’eau a été
obtenue en additionnant le pourcentage de la population mondiale représentée à un site donné pour
toutes les espèces d’oiseau d’eau enregistrées. (Tableau 4). Les 10 premiers sites abritent tous des nombres
importants d’oiseaux d’eau grégaires à un moment donné au cours de l’année, mais le Parc national du
Banc D’Arguin en Mauritanie émerge comme le site le plus important dans la région en quelque sorte, alors
que l’Arquipélago dos Bijagós en Guinée-Bissau et les terres humides du Djoudj et le Delta du Saloum au
Sénégal sont également très importants.
Dix premières espèces d’oiseaux d’eau par pourcentage de la population mondiale
Les Sites critiques dans la Région du projet abritent une part importante de la population globale d’un
nombre d’espèces d’oiseaux d’eau, faisant de la Région une zone particulièrement importante pour ces
espèces. À l'aide des données de l’Outil CSN, il est possible de classer les espèces enregistrées en termes de
pourcentage de la population mondiale pour cette espèce présente aux Sites critiques de la région. Les ‘dix
premières’ espèces sont les suivantes : la Barge rousse (Limosa lapponica) (63%), la Sterne royale (Sterna
maxima) (54%), le Bécasseau maubèche (Calidris canutus) (51%), le Flamant rose (Phoenicopterus roseus)
(39%), le Pélican blanc (Pelecanus onocrotalus) (38%), le Bécasseau cocorli (Calidris ferruginea) (36%), la
Spatule blanche (Platalea leucorodia) (33%), le Grand gravelot (Charadrius hiaticula) (23%), la Sarcelle d’été
(Anas querquedula) (19%) et la Sterne caspienne (Sterna caspia) (19%). Les pourcentages entre parenthèses
sont les proportions de la population mondiale enregistrées aux Sites critiques dans la Région du projet. Ces
proportions sont basées sur la somme des comptages pour les Sites critiques et reflètent donc les chiffres
maximum. Dans certains cas, cela pourrait entrainer des chiffres exagérés, par exemple lorsqu’une large
proportion d’une population change d’aire d’hivernage d’une année à l’autre tout en demeurant dans la
région. Toutefois, alors que la précision de ces données pourrait être améliorée, les espèces identifiées par
l’Outil CSN représentent tout de même un ensemble pour lequel la région est d’une importance
indubitablement mondiale et permet l’identification d’un réseau régional de sites pour contribuer à les
maintenir. Toutes ces espèces sont classées dans la catégorie Préoccupation mineure.
Les Sites critiques pour les dix premières espèces d’oiseaux d’eau
Pour les espèces d’oiseaux d’eau dépendant en particulier de la Région du projet, le maintien de l’intégrité
du réseau régional des sites est particulièrement important. La détérioration de ces sites pourrait avoir un
impact important sur leur population mondiale. Les Sites critiques où ces espèces sont présentes et le
niveau de protection accordé à ces sites, sont illustrés au Tableau 5.
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Tableau 5. Sites critiques pour les ‘dix premières’ espèces d’oiseaux d’eau du projet. Les dix premières espèces sont celles ayant la proportion de population mondiale la plus élevée dans les Sites critiques de l’Afrique de l’ouest. Les Sites critiques par pays où chaque espèce est présente (au dessus du seuil de 1%) sont également énumérés. Les dix premiers Sites critiques (par population cumulée des espèces du projet) sont soulignés en gras. Données obtenues de l’Outil CSN (2010). Les couleurs font référence aux niveaux de protection comme à la Figure 13.
Bar
ge r
ou
sse
Lim
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lap
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a
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coro
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Gra
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gra
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rad
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la
Ster
ne
casp
ien
ne
Ster
na
ca
spia
# Sites critiques par espèce/pays
Gambie 1 2
Protection
Guinée 1 1 1
Guinée-Bissau 3 1 3 4 4 1
Mauritanie 1 1 1 4 2 1 3 1 7 5
Sierra Léone 1 1 2
Sénégal 2 3 3 1 5 1 2 2
Total des Sites critiques pour les espèces en Afrique de l’ouest
4 5 5 8 5 7 8 8 9 11
Allahein to Kartung coast GM limitée/aucune
Aftout es Sâheli MR limitée/aucune
Arquipélago dos Bijagós GW complète
Parc national du Banc d'Arguin MR complète
Cap Blanc MR complète
Chott Boul MR complète
Delta du Saloum SN complète
Parc national du Diawling MR complète
Terres humides du Djoudj SN partielle
Gâat Mahmoûdé MR limitée/aucune
Réserve faunique Guembeul et lagunes de St Louis SN partielle
Île Alcatraz et Île du Naufrage GN complète
Îles Tristao GN complète
Ilha de Bolama - Rio Grande de Buba GW limitée/aucune
Réserve avifaune de Kalissaye SN complète
La Petite Côte SN limitée/aucune
Lac d'Aleg MR limitée/aucune
Lac de Guiers SN limitée/aucune
Lac de Mâl MR limitée/aucune
Bassin du Ndiaël (y compris les 'Trois Marigots') SN partielle
Parc National de la Langue de Barbarie SN complète
Rio Mansôa and Gêba estuary GW inconnue
Rio Tombali, Rio Cumbijã and Ilha de Melo GW limitée/aucune
Rkîz MR limitée/aucune
Sierra Leone River Estuary SL complète
Réserve d’oiseaux du Fleuve Tanji (Karinti) GM presqu’entière
Tâmourt de Chlim MR limitée/aucune
Tâmourt en Na'âj MR limitée/aucune
Yawri Bay SL limitée/aucune
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Tous les pays dans la Région du projet ont un site approprié pour au moins une des dix premières espèces
d’oiseaux d’eau, à l’exception du Cap vert qui n’a aucun Site critique pour ces espèces. Toutes les dix
espèces se trouvent en Mauritanie où le Parc national du Banc d’Arguin à lui seul abrite neuf des espèces.
Figure 13 Niveau de protection officielle des Sites critiques importants pour les dix premières espèces d’oiseaux d’eau. Données dérivées de la Base de données mondiale sur les aires protégées (http://www.wdpa.org/).
La protection accordée à ces Sites critiques varie de ‘limitée’ ou ‘aucune’, à ‘entièrement enregistrée’ ;
toutefois près de la moitié de ces sites ne bénéficient que d’une protection limitée ou d’aucune protection
(Fig. 13).
L’importance relative de chaque Site critique en termes de proportion de la population mondiale qui y a été
enregistrée varie nettement d’une espèce à l’autre. A cet égard, un niveau insuffisant de protection à un
Site critique donné sera plus important pour certaines espèces que pour d’autres. Le réseau actuel de
protection des sites est dès lors très pertinent lorsqu’il est envisagé au niveau des espèces. Conscient de ce
fait, la série de chiffres et de données ci après, aborde l’importance et le niveau de protection des sites
critiques dans la Région du projet pour chacune des dix premières espèces d’oiseaux d’eau.
Naturellement, il faut noter que la désignation n’équivaut pas nécessairement à la protection et les sites
qui sont bien protégés en théorie ne le sont pas forcément en réalité si la protection n’est pas
effectivement mise en œuvre. Par exemple, les Arquipélago dos Bijagós en Guinée Bissau sont
officiellement désignés comme Réserve de biosphère de l’UNESCO-MAB (Boloma Bijagós), toutefois, bien
qu’il y ait deux parcs nationaux dans la zone, la majeure partie de cette dernière bénéficie de peu ou pas de
protection ou de gestion active (Tim Dodman pers.comm.).
complète 37%
presqu’entière 4% partielle
11%
Limitée/aucune 44%
inconnu 4%
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Tableau 6. Proportion de la population totale des dix premières espèces d’oiseaux d’eau enregistrées aux Sites critiques regroupés par niveau de protection. Le tableau fait la distinction entre (a) la population mondiale de chaque espèce, et (b) la population totale abritée par les Sites critiques dans la Région du projet.
% de la population mondiale présente aux Sites critiques regroupés par niveau de
protection
% de la population des Sites critiques de la Région du projet présente aux Sites critiques
regroupés par niveau de protection
Espèces % de pop. mondiale
en AO
complète
Quasi totalité
partielle
limitée/ aucune
inconnue complè
te Quasi
totalité partiell
e limitée/ aucune
inconnue
Barge rousse 63 48 - 10 5 - 76 - 16 8 -
Sterne royale 54 40 7 6 - - 74 13 11 - -
Bécasseau maubèche 51 37 - 9 5 - 73 - 18 10 -
Flamant rose 39 26 1 4 7 - 67 3 10 18 -
Pélican blanc 38 20 - 15 3 - 53 - 39 8 -
Bécasseau cocorli 36 15 - 18 3 - 42 - 50 8 -
Spatule blanche 32 27 1 3 2 - 84 3 9 6 -
Grand gravelot 23 17 - 3 3 - 74 - 13 13 -
Sarcelle d’été 19 - - 8 11 - - - 42 58 -
Sterne caspienne 19 15 1 1 - - 79 5 5 - -
Le Tableau 6 montre, pour les dix premières espèces, le niveau de protection des Sites critiques, par
proportion de leurs populations mondiales et de la Région du projet. En général, les Sites critiques abritant
la majorité de la population de ces espèces au sein de la région, sont officiellement complètement
protégés.
La Figure 14 montre la situation géographique, l’importance relative et le niveau correspondant de
protection des Sites critiques pour des espèces d’oiseaux d’eau sélectionnées.
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Figure 14. Sites critiques pour certaines espèces principales d’oiseaux d’eau, illustrés par des cercles proportionnels représentant le pourcentage de la population mondiale de l’espèce enregistrée aux Sites critiques dans la Region du projet et codés en couleurs par niveau de protection. Les segments camemberts en noir representent la proportion générale de la population mondiale présente aux Sites critiques de la Région du projet.
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Dix premiers Sites critiques
1. Banc d’Arguin, Mauritanie
Le Banc d’Arguin est le site le plus pertinent dans la région et d’une importance mondiale considérable
pour les nombreux oiseaux d’eau qui utilisent le site à diverses périodes de l’année. En tant que ZICO, le
site bénéficie de la protection juridique complète accordée aux Sites du Patrimoine mondial et aux sites
Ramsar. La somme des comptages maximum de toutes les espèces d’oiseaux d’eau présentes, est de 2,76
millions d’oiseaux. Sur les dix premières espèces d’oiseaux d’eau identifiées ci-dessus, neuf sont présentes
en nombres dépassant de 1% l’estimation de la population mondiale, et certains de loin. Plus des trois
quarts des Barges rousses de la région utilisent le site (avec un comptage maximum de 542 885 individus
représentant 48% de l’estimation mondiale) ainsi que 76% des Spatules blanches de la région, 71% des
Bécasseaux maubèches de la région, plus des deux tiers des Flamants roses et 65% des Grands gravelots.
2. Arquipélago dos Bijagós, Guinée-Bissau
Ce site qui est également une ZICO, a été estimé entièrement protégé puisqu’il appartient à la Réserve de
biosphère de l’UNESCO-MAB, Boloma-Bijagós. En outre, il y a deux Parcs nationaux sur l’archipel, le Parc
national marin des Îles Joao Vieira-Poilao et le Parc national d’Orango. Toutefois, bien que cela signifie que
le Site critique dans son ensemble est considéré comme protégé, la protection active est apparemment
restreinte aux deux parcs nationaux (T. Dodman comm. pers. 2013). Il s’agit là d’un site d’une importance
exceptionnelle et les populations de toutes ses espèces d’oiseaux d’eau s’élèvent à 945 010 individus. Il est
d’une importance particulière pour 51% des Bécasseaux cocorlis de la région qui ont été enregistrés au site
(18% de la population mondiale), et est également le site pour la majorité des Barges rousses et des
Bécasseaux maubèches de la région, loin du Banc d’Arguin. En combinaison, ces deux sites représentent
plus de 90% de ces trois espèces présentes dans la Région du projet. L’Arquipélago dos Bijagós abrite
également 6%de la population nidifiante mondiale de la Sterne royale.
3. Delta du Saloum, Sénégal
Également une ZICO, ce site est une Réserve de biosphère de l’UNESCO-MAB et un Site Ramsar. Par
conséquent la zone est considérée comme entièrement protégée. Le Parc national du Delta du Saloum est
situé dans cette zone. Le site est d’une importance capitale pour la nidification de la Sterne royale, abritant
jusqu'à 120 000 individus représentant 60% du total dans la Région du projet et 32% de la population
mondiale. La Sterne caspienne est également présente en nombres importants à l'échelle mondiale, avec
25 830 individus en nidification représentant 7% de la population mondiale de cette espèce largement
répartie.
4. Zones humides du Djoudj, Sénégal
Les zones humides du Djoudj sont estimées ne bénéficier que d’un niveau limité de protection puisque le
site, qui est également une ZICO, s’étend au delà de la frontière du Site Patrimoine mondial du Sanctuaire
aviaire national du Djoudj, le Site Ramsar et le Parc national des oiseaux du Djoudj. Des plans de gestion et
des cadres de suivi sont en place. Les menaces identifiées sont le pâturage du bétail, le déséquilibre de
l’eau fraiche et salée suite à la construction du barrage dans les années 1990, et probablement les
perturbations causées par le tourisme. Sur la base de son évaluation en tant que Site critique pour les
oiseaux d’eau, le Djoudj abrite 40% des Pélicans blancs de la zone du projet, y compris 25 500 individus en
nidification, ainsi que 36% des Sarcelles d’été (7% de la population mondiale). Le site de nidification du
Pélican blanc est bien protégé (T. Dodman comm. pers. 2013). Le site est même plus important comme
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centre des aires d’hivernage connues du Phragmite aquatique, avec probablement 5-10 000 individus
dépendant de ce site et actuellement le seul site d’hivernage confirmé pour cette espèce vulnérable.
5. Aftout es Sâheli, Mauritanie
Le site est estimé ne bénéficier que d’une protection officielle limitée ou même nulle. Le site est une ZICO
et abrite un nombre considérable de sarcelles d’été (120000), soit 24% du total dans la zone du projet. En
outre, 19% des Flamants roses (y compris 24 000 individus en nidification) et 7,8% des Pélicans blancs (6
300 individus en nidification) dans la zone du projet, ont été enregistrés à Aftout es Sâheli. Le site est une
longue chaine de lagunes d’une salinité variée et est perturbé par le développement de la petite
agriculture, la pollution, la chasse et ne bénéficie d’aucune mesure de protection de l’habitat.
6. Rio Tombali, Rio Cumbijã et Ilha de Melo, Guinée-Bissau
Selon les études effectuées, ces vasières côtières et îles sont peu ou pas protégées. Le Site critique est une
ZICO mais il est menacé par le défrichement de la mangrove, essentiellement à des fins de combustible et
pour faire de l’espace pour la production du riz. Ce site est important pour une gamme similaire d’espèces,
quoiqu’en nombre réduit, à l’instar du Banc d’Arguin et de l’Arquipélago dos Bijagós, avec un nombre
important de Bécasseaux maubèches (4% de la population mondiale) et de Barges rousses (2,5% de la
population mondiale) enregistrés à certaines périodes.
7. Parc national du Diawling, Mauritanie
Le site critique et ZICO équivaut au site Ramsar du Parc national du Diawling (15 600 ha) et inclut en son
sein le Parc national du Diawling (13 000 ha). En conséquence, il est considéré comme entièrement
protégé. Situé près des zones humides du Djoudj au Sénégal, les échanges sont nombreux entre les
individus de ces deux zones. À l'instar du Djoudj, Diawling est d’une importance considérable pour le
Pélican blanc, abritant 37% des individus présents dans la région à certaines périodes. Cette espèce dépend
de ces deux sites pour maintenir sa population.
8. Gâat Mahmoûdé, Mauritanie
Cette grande plaine saisonnièrement inondée est une ZICO quoiqu’elle soit peu ou pas protégée. Sur les dix
premières espèces d’oiseaux d’eau, le site peut abriter un nombre considérable de Sarcelles d’été dont un
maximum de 21 600 individus ont été enregistrés (4,3% de la population enregistrée dans la zone du
projet). Ce site est également important pour la Grue couronnée (Vulnérable) dont le comptage maximum
est de 860, représentant 1,7% de la population mondiale.
9. Réserve aviaire du Fleuve Tanji (Karinti), Gambie
Considéré comme généralement protégé (il inclut une Réserve naturelle désignée de 612 ha), ce site est
également une ZICO. La nature dynamique de ce site, couvrant les terres salines du Fleuve Tanji et leurs
caractéristiques associées, y compris les îles Bijol, signifie que la protection doit être étendue à toutes ces
caractéristiques et favoriser leur nature souvent dynamique. Bien qu’enregistrée officiellement, la collecte
de bois mort, la pêche artisanale et la chasse aux ongulés ainsi que le tourisme sont autorisées. Les effets
cumulés de ces activités ne sont pas réellement connus, toutefois, la nidification réussie des innombrables
espèces de goélands et de sternes nidifiant sur les îles Bijol dans la Réserve, pourrait dépendre de taux bas
de perturbation des habitats changeants et temporaires formés à l’embouchure. Quelques 7% de la
population mondiale de la Sterne royale ont été enregistrés au site, avec la présence de plus de 20 000
individus en nidification.
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10. Rio Mansôa et estuaire de Gêba, Guinée Bissau
Selon son classement, cette ZICO a un statut de protection inconnu. Situés à l’ouest de la capitale, ces deux
fleuves et leurs estuaires sont menacés par le défrichement des mangroves et les établissements humains
et la pollution associée. La seule zone protégée au sein du Site critique est la Réserve de chasse de Rio
Geba/Rio Mansoa. Identifié pour l’abri qu’il apporte au nombre considérable d’échassiers, en particulier la
Barge rousse (2,1% de la population mondiale) le site abrite également des populations impressionnantes
d’Aigrettes ardoisées (2,2) et d’Aigrettes des récifs.
Utilisation des sites critiques par les dix premières espèces d’oiseaux d’eau
1. Barge rousse
Plus des deux tiers de la population mondiale de Barges rousses utilisent seulement quatre Sites critiques
en Mauritanie et en Guinée Bissau. Trois quarts de ces individus sont présents au Parc national du Banc
d’Arguin en Mauritanie. En conjonction avec les individus visitant l’Arquipélago dos Bijagós en Guinée
Bissau, plus de 90% des Barges rousses visitant les Sites critiques de l’Afrique de l’ouest sont présents à des
sites entièrement protégés. Les 7% de visiteurs restants dans la zone du projet se trouvent à Rio
Tombali/Rio Cumbijã et Ilha de Melo, et Rio Mansôa et l’estuaire de Gêba qui sont tous deux des ZICOs en
Guinée Bissau.
2. Sterne royale
Un cinquième de la population mondiale de Sternes royales est enregistré aux Sites critiques dans la région
et la majorité de ces individus (83%) est présente aux Sites critiques entièrement protégés. Les 17% restant
se trouvent dans la Réserve aviaire du Fleuve Tanji (Karinti) qui est une Réserve naturelle désignée en
Gambie. Bien qu’officiellement enregistré, le Site autorise la collecte de bois mort, la pêche artisanale et la
chasse aux ongulés ainsi que le tourisme. Les effets cumulés de ces activités sur la Sterne royale (et
d’autres espèces trigger) ne sont pas bien connues, toutefois, la nidification réussie de plusieurs espèces
d’échassiers et de sternes nidifiant sur les Îles Bijol dans la réserve, pourrait dépendre de perturbations
limitées.
3. Bécasseau maubèche
Plus de la moitié de la population mondiale du Bécasseau maubèche visite cinq Sites critiques en Guinée
Bissau, Mauritanie et Sierra Léone. 71% de ces individus sont présents dans le Parc national du Banc
d’Arguin qui est un site entièrement protégé en Mauritanie. Un peu plus de 10% des visiteurs des Sites
critiques ouest africains se trouvent sur des sites non protégés ou très peu protégés, le seul Site critique en
Sierra Léone (Yawri) pour cette espèce étant actuellement très peu ou pas protégé. Ce site est une ZICO et
des sections de ce site sont proposées comme Sanctuaires de gibier. Il pourrait être désigné comme Site
Ramsar (BirdLife International, 2012).
4. Flamant rose
Un peu plus du tiers de la population mondiale du Flamant rose visite les Sites critiques d’Afrique de l’ouest
et plus de 70% de ces oiseaux se rendent sur les Sites critiques entièrement protégés en Mauritanie, en
Guinée et au Sénégal. Le plus important de ces sites est le Parc national du Banc d’Arguin en Mauritanie qui
abrite plus des deux tiers des Flamants rose de passage. Toutefois, près de 30% des individus utilisent des
BirdLife International 18/12/12
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Sites critiques peu ou en partie protégés. En particulier, les zones humides du Djoudj au Sénégal et l’Aftout
es Sâheli en Mauritanie, abritent 27% des populations régionales de Flamants roses.
5. Pélican blanc
Un peu moins d’un quart des Pélicans blancs du monde ont été enregistrés sur les Sites critiques en
Mauritanie et au Sénégal. Plus de la moitié de ces oiseaux se trouve sur les sites entièrement protégés,
principalement le Parc national du Diawling en Mauritanie, qui à lui seul abrite 37% des individus présents
dans la région. Toutefois, les 44% d’individus restants sont présents dans les zones humides du Djoudj au
Sénégal et à Aftout es Sâheli en Mauritanie qui bénéficient respectivement d’une protection partielle et
limitée.
6. Bécasseau cocorli
Plus du tiers de la population mondiale du Bécasseau cocorli visite les Sites critiques dans la Région du
projet. La majorité (près de 90%) de ces visiteurs se trouve sur les Sites critiques entièrement protégés.
Cependant, les 11% restants sont présents sur des Sites critiques peu protégés ou ayant un statut de
désignation inconnu. Le seul Site critique pour cette espèce en Sierra Léone est la Baie de Yawri qui est très
peu protégée.
7. Spatule blanche
Près du tiers de la population mondiale de Spatule blanche passe du temps sur les Sites critiques en
Mauritanie et au Sénégal dont 80% sont des sites entièrement protégés. Le plus important d’entre eux est
le Parc national du Banc d’Arguin en Mauritanie, abritant 76% de ces individus. Toutefois, environ 20% sont
enregistrés sur des sites partiellement, insuffisamment ou non protégés. Le plus important de ces sites est
Aftout es Sâheli en Mauritanie et les zones humides du Djoudj au Sénégal.
8. Grand gravelot
Plus d’un cinquième de la population mondiale de l’espèce visite les Sites critiques dans la région et 85%
d’entre eux se trouvent sur des sites entièrement protégés. Toutefois, les 15% restants se trouvent sur des
sites peu ou pas protégés, ou, dont les niveaux de protection sont inconnus, ce qui représente près de 3,5%
de la population mondiale. À lui seul, le plus grand de ces Sites critiques insuffisamment protégés, Rio
Tombali, Rio Cumbijã and Ilha de Melo en Guinée Bissau, abrite 1,5% de la population mondiale.
9. Sarcelle d’été
Un peu moins d’un cinquième de la population mondiale de Sarcelles d’été a été enregistré sur les Sites
critiques en Mauritanie et au Sénégal. Toutefois, ces sites sont insuffisamment protégés, 7 de ces 9 Sites
critiques étant peu ou pas protégés et les deux restants n’étant protégés que partiellement. Ainsi, les Sites
insuffisamment protégés/non protégés représentent près des deux tiers de la population régionale de
passage. Parmi ces Sites, Aftout es Sâheli et le Lac d’Aleg en Mauritanie sont les plus importants, abritant à
eux deux près de 6,5% de la population mondiale de Sarcelles d’été.
10. Sterne caspienne
Quelques 18,5% de la population mondiale de cette espèce largement répartie se trouvent sur les Sites
critiques dans la Région du projet. 80% de ces sites sont situés en Mauritanie et au Sénégal et sont
considérés comme entièrement protégés. Les sites les plus importants sont le Delta du Saloum et le Banc
d’Arguin, mais un comptage de 10 000 individus durant l’hiver souligne l’importance du Cap Blanc (une
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ZICO) en Mauritanie. La majorité des oiseaux présents sur les sites peu ou pas protégés se trouve le long de
la ZICO de la côte d’Allahein à Kartung en Gambie où les carrières de sable ont créé un habitat favorable à
l’espèce. Le développement sur ce site à la suite du déclassement de la carrière, pourrait menacer l’espèce.
Statut de ZICO
La surveillance des sites importants pour les oiseaux migrateurs en Afrique de l’ouest est essentielle pour surveiller et répondre aux menaces, comprendre le statut et les tendances de leurs populations, et évaluer l’efficacité de toute initiative de conservation.
Surveillance des ZICOs
Les ZICOs du monde sont surveillées à l'aide d’un cadre simple, solide et pratique
(http://www.birdlife.org/datazone/userfiles/file/IBAs/MonitoringPDFs/IBA_Monitoring_Framework.pdf). Il
implique des évaluations régulières au cours desquelles chaque ZICO est notée par rapport à des
indicateurs de pression (les menaces auxquelles le site est exposé), l’état (la condition des oiseaux et/ou de
leurs principaux habitats) et la réponse (l’intervention pour conserver le site). Les données enregistrées par
les observateurs sur le terrain sont saisies dans le WBDB qui les convertit automatiquement en scores
d’impact sur la base d’une échelle simple à 4 points pour la pression (3=faible ; 2=moyen ; 1=important ;
0=très important), l’état (3=favorable ; 2=presque favorable ; 1=défavorable ; 0=très défavorable) et la
réaction (3=importante ; 2=moyenne ; 1=faible ; 0=négligeable).
Statut de la surveillance des ZICOs dans la Région du projet
La surveillance des ZICOs a été entreprise par un nombre de Partenaires de BirdLife. Toutefois, avec
seulement un Partenaire BirdLife parmi les sept pays du projet, la plupart des ZICOs de la région n’ont pas
été soumises à une surveillance régulière. Seulement 26 des 88 ZICOs du projet ont été surveillées par
rapport aux indicateurs de pression, et seulement cinq de ces sites ont été évalués pour déterminer leur
état et 12 ont été évalués pour déterminer leur réaction (Fig. 15). La majorité des évaluations datent de
2001 (21 sites, 81%) 3 sites ont été surveillés en 2005 et 2 en 2009.
Pression État Réaction
Figure 15 Surveillance des scores pour la pression, l’état et la réaction pour les ZICOs du projet.
Sur les 26 ZICOs surveillées, 15 ont connu des niveaux élevés de pression, 7 ont connu des niveaux moyens
de pression et seulement 4 ont connu des niveaux faibles de pression. Les menaces causant ces scores de
pression sont codifiées à l'aide d’un système de catégorisation des menaces basé sur les types de menace
utilisés pour l’évaluation des espèces par la Liste rouge de l’UICN. Les menaces sont marquées selon la
période de leur apparition, leur portée et leur gravité afin de déterminer un score d’impact général pour
chaque menace à chaque site.
BirdLife International 18/12/12
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Figure 16. Les menaces identifiées pour les 26 ZICOs du projet qui jusque -là ont été surveillées. Les menaces sont marquées selon la période de leur apparition, leur portée et leur gravité, afin de déterminer leur impact général (faible, moyen, important ou très important).
La production à petite échelle de cultures annuelles est la menace la plus courante pour les espèces
déclencheuses aux 26 ZICOs, affectant 10 sites. Elle est suivie de l’exploitation forestière (9 sites), de la
chasse et du piégeage (9 sites) et de la pêche et récolte des ressources aquatiques (8 sites). Toutefois, selon
les rapports, la production à petite échelle des cultures annuelles n’a eu un impact important que sur 3
sites, alors que la pêche et la récolte de ressources aquatiques a eu un impact important sur six sites (Fig.
16).
Statut de protection des ZICOs du projet
Figure 17 Le statut de protection des 88 ZICOs du projet
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L’analyse des informations dérivées de la Base de données mondiales sur les aires protégées
(http://www.wdpa.org/) révèle que moins de la moitié (43 sites) des ZICOs du projet sont, soit entièrement
situées au sein d’une Aire protégée ou ont plus de 50% de leur superficie au sein d’une sorte d’Aire
protégée. En fait, 47% des sites (41) ne bénéficient soit d’aucune protection, ou de moins de 10% de
protection de leur superficie au sein d’une sorte d’Aire protégée (Fig. 17). Le statut de protection varie
également énormément entre les sept pays du projet. Par exemple, toutes les ZICOs du projet en Guinée à
l’exception d’une sont entièrement protégées, alors qu’en Mauritanie 83% des ZICOs du projet ne
bénéficient soit d’aucune protection ou de moins de 10% de protection de leur superficie au sein d’une
sorte d’Aire protégée (Fig. 18).
Figure 18 La situation géographique et le statut de protection des ZICOs du projet pour les sept pays du projet.
Sites potentiellement importants pour les migrateurs ouest africains
Il ne faut pas s’attendre à ce que les réseaux de sites demeurent les mêmes au fil du temps et des examens
périodiques des réseaux de sites existants pour les groupes d’espèces pourraient révéler des lacunes et
opportunités d’étendre le réseau de sites surveillés, gérés et protégés. Un nombre de nouveaux sites ont
déjà été identifiés dans la Région du projet à la suite d’activités actuelles et passées. En 2007, plusieurs
sites dans la Région du projet ont été identifiés comme sites non encore officiellement reconnus dans le
cadre du projet Wings Over Wetlands (Wetlands international, 2007). En 2012, BirdLife International a
identifié une série de sites adaptés pour des expansions marines des ZICOs existantes sur la base des
données de suivi des oiseaux d’eau. Dans le contexte du présent examen, une analyse documentaire a été
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effectuée afin de rassembler les données actualisées des enquêtes et surveillances pour les sites au sein de
la Région du projet. Finalement, une revue de chacune des catégories UICN des espèces du projet a été
effectuée afin d’identifier les changements des listes de déclencheurs de ZICOs motivés par les
changements de catégorie. Chacune de ces sources de nouvelles informations sur les ZICOs est ensuite
passée en revue ci-après.
Sites non encore officiellement reconnus identifiés au moyen du projet WOW
Grâce au projet Wings Over Wetlands, un atelier régional s’est tenu en Afrique de l’ouest en 2007 et a
impliqué des représentants d’un nombre de pays du projet actuel. Les participants ont identifié les sites de
zones humides prioritaires à étudier dans leur pays et qui n’étaient soit pas encore des ZICOs ou sites IWC,
mais qui, de leur avis, pourraient être des aires importantes pour les espèces d’oiseaux d’eau, ou étaient
des ZICOs mais pour lesquelles des études supplémentaires étaient requises.
Figure 19 Les 28 Sites non encore officiellement reconnus du projet WOW identifiés dans la Région du projet
Ces 28 Sites non encore officiellement reconnus sont énumérés dans le Tableau 7 avec les espèces pour
lesquelles les participants ont estimé qu’ils seraient importants.
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Tableau 7. Sites non encore officiellement reconnus identifiés pour le projet Wings Over Wetlands (WOW) au sein de la région d’étude ouest africaine. Les sites ont été divisés en fonction des participants à l’atelier en hautes priorités (1) et faibles priorités (2) pour l’enquête.
Pays Sites non encore officiellement reconnus Statut de ZICO Écart de
l’inventaire de la ZICO
Données manquantes
Niveau de
priorité
Guinée-Bissau Vendutchan proposée 2 Cantanhfi confirmée 2
Dulombi confirmée 1 Culfada confirmée 1 Tombali confirmée 1
Upper Geba Estuary confirmée 1
Mauritanie Tamourts - Eastern Wetlands confirmée 1 Aftout es Saheli confirmée 1
Cap Blanc confirmée 1
Sénégal Tiobon Pas une ZICO 2 Afinian - Adeane Pas une ZICO 2
Niokolo-Koba Pas une ZICO * 1 Est de Djembering Pas une ZICO 2
Lac du Guiers confirmée 1 Fleuve du Senegal est de Richard Toll confirmée 1
Sierra Léone South Turtle Islands Pas une ZICO 1 Sherbro River Estuary Pas une ZICO 1
Sewa Wange River, Lake Mape, Lake Mabesi
Pas une ZICO 1
Scarcies River Estuary Pas une ZICO 1 Rhanbe Swamps Pas une ZICO 1
Manunta Mayoso Pas une ZICO 1 Kumrabai Plain Pas une ZICO 1
South Bandajuma Swamps Pas une ZICO 1 Bumpar Pas une ZICO 1
*Pas une ZICO mais susceptible d’être incluse dans la ZICO du Parc national du Niokolo-Koba
Sites identifiés comme potentiellement importants au moyen d’une analyse documentaire
Une analyse de certains des ouvrages publiés et parallèles concernant la Région du projet a été effectuée
dans le cadre de la préparation du présent rapport. L’analyse qui a couvert la période de 2000 – Décembre
2012 n’était pas exhaustive (voir le Tableau 8 pour les sources consultées), mais certains des ouvrages ont
fourni des preuves pertinentes pour les espèces du projet et qui appuyaient des changements possibles du
réseau de ZICOs dans la Région du projet. En général, les études analysées étaient des enquêtes isolées, et
des enquêtes supplémentaires sont préconisées afin de confirmer l’importance des sites pour les oiseaux
migrateurs.
L’analyse a mis en lumière les preuves qui pourraient soutenir l’identification de 4 nouvelles ZICOs, 2 sites
qui ne remplissent plus les critères de ZICOs, 3 ZICOs existantes avec des changements possibles des
espèces déclencheuses, et 2 sites nécessitant des études plus poussées. L’envergure des changements
potentiels à ces sites souligne la nécessité d’une surveillance régulière des ZICOs existantes afin de suivre
non seulement les changements anthropiques, mais également les modifications naturelles des systèmes,
et souligne le besoin d’enquêter sur de nouvelles aires potentielles d’intérêt pour les oiseaux.
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Des nouveaux sites pouvant remplir les critères de ZICOs
Sierra Léone
Scarcies Estuary
Ce site a été proposé comme Zone clé pour la biodiversité (ZCB)8 et a déjà été identifié comme un site non
encore officiellement reconnu au moyen du projet Wings Over Wetlands (2007). Une étude menée en 2005
par Van der Winden et ses collègues au nom du Groupe de travail hollandais pour l’International Waterbird
and Wetland Research (WIWO), a identifié la Barge à queue noire (Limosa limosa) sur le site en nombres
suffisants pour déclencher le critère A1. Les chercheurs ont également identifié le Courlis cendré
(Numenius arquata) sur le site, bien qu’il ne soit pas encore clair s’ils étaient en nombres suffisants pour
déclencher le critère A1. Ces observations suggèrent qu’il serait prudent d’entreprendre une enquête plus
approfondie de la présence régulière de ces espèces à l’Estuaire de Scarcies afin de confirmer sa
qualification en tant que ZICO.
Sherbo Island
À l'instar de l’Estuaire de Scarcies, ce site est une ZCB proposée et a déjà été identifié comme non encore
officiellement reconnu dans le cadre du projet WOW. L’étude de Van der Winder (2005) a observé un
nombre de Sternes voyageuses (Sterna benghalensis) qui dépassent probablement le seuil A4i. Ils ont
également identifié des nombres de Becs-en-ciseaux d’Afrique dépassant le seuil (Rynchops flavirostris)
pour les critères A1 et A4i.
Pour deux espèces présentes (Courlis cendré et Barge à queue noire), les nombres présents étaient
importants mais ne dépassaient pas le seuil A1. Toutefois, sur la base de ces observations, il serait
important de considérer l’enquête et la surveillance de Sherbo Island/River Estuary afin de confirmer la
qualification potentielle en tant que ZICO.
Turtle Island
Ce site est également proposé comme ZCB et est actuellement un non encore officiellement reconnu du
projet WOW. L’étude de Van der Winden a trouvé des nombres de Sternes voyageuses dépassant le seuil,
ce qui suppose que ce site pourrait être examiné de plus près pour déterminer sa qualification en tant que
ZICO sous le critère A4i.
Guinée
Limbelanda Lake
À l’inverse des sites discutés précédemment, ce site n’a pas été préalablement identifié comme non encore
officiellement reconnu au moyen du projet WOW. Le Lac Limbelanda a été visité par Aversa (2007) en 2002
et 2004 et est l’un des quelques sites de la Guinée continentale où l’eau douce est disponible tout au long
de l’année. L’étude a révélé des nombres de Hérons garde-bœufs (Bubulcus ibis) dépassant le seuil pour les
critères A4i, suggérant que le site requiert des enquêtes plus approfondies concernant la qualification
potentielle en tant que ZICO.
8 Pour plus d’informations sur les ZCB, consulter le site suivant http://www.birdlife.org/datazone/sowb/casestudy/88
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Sites qui ne remplissent probablement plus les critères de ZICO :
Guinée
Îles Tristao
Cet ensemble d’îles qui est une ZICO et un Site critique, est actuellement désignée comme Site Ramsar pour
les oiseaux d’eau, et les espèces présentes déclenchent trois critères différents de ZICO pour quatre
espèces ainsi que pour les oiseaux d’eau dans leur ensemble. Toutefois, une étude réalisée par Veen et al.
(2009) a révélé que sa colonie de banc de sable principale Pani Bankhi qui abritait préalablement des
sternes et d’autres oiseaux d’eau nicheurs terrestres, n’était plus présente. Le banc de sable avait été
submergé pour de bon et l’enquête des zones restantes n’a révélé aucun signe d’oiseaux d’eau nicheurs.
Les autres bancs de sable documentés abritaient des centaines de sternes au repos, mais ont été inondés à
marrée haute et sont par conséquent inappropriés comme colonies de reproduction. Le consensus parmi
les populations locales était qu’il n’y a pas du tout d’oiseaux d’eau nicheurs dans la zone bien que le héron
et l’ibis soient se reposent dans les mangroves à la nuit tombée. Cependant, plus récemment, des
communications verbales indiquent que les oiseaux nicheurs ont en réalité déménagé vers une différente
zone du complexe, indiquant ainsi la nécessité d’informations supplémentaires et le besoin de retenir le
site comme ZICO, au moins, à court terme.
Rio Kapachez et Mouchon
À l'instar des îles Tristao, ce site est actuellement une ZICO et un Site critique et est conçu sous le Site
Ramsar et les espèces présentes déclenchent trois critères de ZICO distincts. Malheureusement, tout
comme les îles Tristao, le site semble ne plus abriter les populations d’oiseaux qu’il abritait jadis. Veen et
ses collègues n’ont découvert aucun signe de colonies de reproduction ou de bancs de sable adéquats qui
n’étaient pas inondés à marrée haute partout sur le site. En plus, Khoni Benki (précédemment une colonie
d’oiseaux de mer présumée) avait disparu. Une fois encore, ces observations suggèrent que le site ne
remplit plus les critères de ZICO, toutefois, l’enquête pourrait être importante, en particulier à la lumière
des expériences rapportées ci-dessus des îles Tristao.
Sites qui mériteraient d’être reconnus pour des espèces déclencheuses supplémentaires:
Sénégal
Cap Vert
Ce site est à la fois une ZICO et un Site critique, avec des populations de Goéland d’Audouin (Larus
audouinii) (NT), de Sterne Caugek (Sterna sandvicensis), de Guifette noire (Chlidonias Niger) et de Puffin
cendré (Calonectris diomedia) déclenchant respectivement les critères A1, A4i et A4ii. En 2006, Strandberg
et Olofsson (2007) en provenance de N’gor sur la presqu’île du Cap Vert ont observé à la fois le Puffin
fuligineux (Puffinus griseus) (NT) et le Puffin cendré (NT) de passage sur le site en plus grands nombres que
précédemment observé. Les résultats suggèrent que des enquêtes complémentaires seraient utiles afin de
confirmer toute espèce qualifiée supplémentaire.
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Sierra Léone
Estuaire du fleuve Sierra Léone
Ce site est une ZICO et un Site critique. Il est proposé comme ZCB et est désigné site Ramsar. Les espèces
présentes déclenchent les critères A4i et A4iii, et 7 espèces sont déjà identifiées comme présentes en
nombres suffisamment importants pour déclencher le critère A4i. Une enquête menée en 2005 par Van der
Winden et ses collègues a remarqué que les nombres de Sternes voyageuses (Sterna bengalensis)
présentes, étaient également suffisantes pour déclencher le critère A4i. Afin de confirmer l’inclusion de la
Sterne voyageuse dans la liste d’espèces déclencheuses de ce site, il serait utile de reprendre l’enquête
pour établir une présence régulière.
Yawri Bay
Ce site est actuellement une ZICO et un Site critique, et il a également été proposé comme ZCB. Une longue
liste d’espèces déclenchent présentement le critère A4i, ainsi que des oiseaux aquatiques en nombres
suffisants pour déclencher le critère A4iii. Ce site a également été documenté dans le cadre de l’étude Van
der Winden (2005), et les chercheurs ont observé des populations d’Aigrette des récifs (Egretta gularis),
d’Avocette élégante (Recurvirostra avosetta), de Sterne naine (Sterna albifrons), de Sterne voyageuse et de
Sterne Hansel (Sterna nilotica) en nombres suffisamment importants pour déclencher le critère A4i.
Compte tenu de la gamme de nouvelles espèces déclencheuses potentielles sur ce site, des enquêtes
supplémentaires sont recommandées.
Tableau 8. Références pour des études effectuées dans la Région du projet qui soutiennent les changements apportés à la désignation de ZICO et aux listes de déclencheurs.
Pays Site Référence
Sierra Léone
Scarcies Estuary Van der Winden, J., Siaka, A., Dirksen, S., Poot, M. J. M. (2007) Waterbirds in coastal wetlands of Sierra Leone, January-February 2005. WIWO Report nr 84. Foundation WIWO, Beek-Ubbergen, The Netherlands
Sherbro Island
Turtle Island
Sierra Leone River Estuary
Yawri Bay
Guinée
Limbelanda Lake Aversa, T. (2007) Bird observations from Dabola Prefecture, Guinea. ABC Bulletin, 14: 45-54
Îles Tristao Veen, J., Keïta, N., Dallmeijer, H., Gbansara, M. S. (2009) Colonies d’oiseaux piscivores nidifiant le long des côtes de Guinée: Étude prospective effectuée du 14 au 30 mai 2009. VEDA, The Netherlands Rio Kapachez et Mouchon
Sénégal Cap vert
Strandberg, R. and Olofsson, P. (2007) Seabird counts at N'Gor, Senegal,
in November 2006. Malimbus 29: 128-130
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Extensions marines des ZICOs
Un certain nombre de ZICOs marines proposées (ci-après) ont été récemment identifiées dans la Région du
projet par l’analyse des aires d’alimentation et des données de repérage d’oiseaux marins (BirdLife
International 2012). Ce sont les suivantes :
Tableau 9. Liste des ZICOs marines proposées et leurs critères de désignation correspondants, et espèces déclencheuses. Les ZICOs marines sont classées suivants les types suivants – 1. Colonie de reproduction des oiseaux de mer ; 2. Avancée vers la mer de la colonie de reproduction; 3. Rassemblement d’hivernage (côtier); 4. Goulot d’étranglement pour la migration des oiseaux marins, 5. Rassemblement pélagique; 6. Inconnu
ID du Site Nom du site Type de ZICO
Espèces déclencheuses Catégorie
Cap vert
30957 Atlantique, Centre-Est 3 - Marin 5 Pterodroma madeira A1, A4ii Calonectris diomedea A4ii Groupe d’espèces – oiseaux marins A4iii
30813 Chaîne montagneuse centrale d’Ilha de São Nicolau - Marin
2 Pterodroma feae A4i
Phaethon aethereus A4i
30811 Falaises côtières entre Porto Mosquito et Baia do Inferno - Marin
2 Phaethon aethereus A4i
30812 Région des volcans, Ilha do Fogo - Marin
2 Pterodroma feae A4i
Gambie
30960 Atlantique, Centre-Est 6 - Marin 4,5 Calonectris diomedea A4ii Groupe d’espèces – oiseaux marins A4iii
Guinée-Bissau
30961 Atlantique, Centre-Est 7 - Marin 4,5 Calonectris diomedea A4ii Groupe d’espèces – oiseaux marins A4iii
30962 Atlantique, Centre-Est 8 - Marin 4,5 Calonectris diomedea A4ii Groupe d’espèces – oiseaux marins A4iii
30818 Île Alcatraz et Île du Naufrage - Marin 2 Sula leucogaster A4i Larus cirrocephalus A4i Larus genei - Sterna caspia - Sterna maxima A4i Groupe d’espèces – oiseaux d’eau A4iii
Mauritanie
30823 Aftout es Sâheli - Marin 2 Phalacrocorax carbo - Sterna nilotica A4i 30958 Atlantique, Centre-Est 4 - Marin 4,5 Calonectris diomedea A4ii Groupe d’espèces – oiseaux marins A4iii
Sénégal
30950 Atlantique, Centre-Est 1 - Marin 4,5 Calonectris diomedea A4ii Groupe d’espèces – oiseaux marins A4iii
30959 Atlantique, Centre-Est 5 - Marin 4,5 Pterodroma madeira A1, A4ii Calonectris diomedea A4ii Groupe d’espèces – oiseaux marins A4iii
30827 Parc National de la Langue de Barbarie - Marin
2 Larus cirrocephalus A4i
Larus genei A4i Sterna nilotica - Sterna caspia - Sterna maxima A4i Sterna albifrons -
30828 Parc National des Iles de la Madeleine - Marin
2 Phaethon aethereus A4i
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Mises à jour des critères des ZICOs sur la base des changements apportés à la Liste rouge
L’inventaire des ZICOs pour l’Afrique (Fishpool et Evans 2001) était basé sur l’évaluation de la Liste rouge de
l’UICN de 1994 (UICN 1994). Depuis cette date, l’état de la Liste rouge et les estimations de populations de
certaines espèces du projet ont changé, ce qui signifie que les listes d’espèces déclencheuses et les seuils
dans les catégories A1 et A4 nécessitent une mise à jour. Les propositions de changements suivants à
apporter aux listes d’espèces déclencheuses sur les sites devront être considérées lorsque les ZICOs dans
les pays participant au projet sont officiellement passées en revue.
Tableau 10. Ajouts recommandés aux listes des espèces déclencheuses dans les ZICOs du projet lors de leur prochaine revue officielle
Pays ID ZICO Action Critères Espèces déclencheuses
Cap vert 6146 Ilhéu Branco Ajouter A1 Calonectris edwardsii
Cap vert 6147 Ilhéu Raso Ajouter A1 Calonectris edwardsii
Cap vert 6140 Serra do Pico da Antónia Supprimer A1 Milvus milvus fasciicauda
Cap vert 6138 Ribeira do Rabil Ajouter A1 Neophron percnopterus
Cap vert 6137 Ilhéu de Curral Velho Ajouter A1 Neophron percnopterus
Gambie 6350 Tanbi wetland complex Ajouter A1 Limosa limosa
Gambie 6351 Tanji River (Karinti) Bird Reserve Ajouter A1 Larus audouinii
Guinée-Bissau 6389 Arquipélago dos Bijagós Ajouter A1 Numenius arquata
Mauritanie 6640 Gâat Mahmoûdé Ajouter A1 Balearica pavonina
Mauritanie 6634 Aftout es Sâheli Ajouter A1 Limosa limosa
Mauritanie 6639 Chott Boul Ajouter A1 Limosa limosa
Mauritanie 6629 Parc national du Banc d'Arguin Ajouter A1 Numenius arquata
Sénégal 6840 Terres humides du Djoudj Supprimer A1 Falco naumanni
Sénégal 6840 Terres humides du Djoudj Ajouter A1, A4i Balearica pavonina
Sénégal 6840 Terres humides du Djoudj Ajouter A1 Limosa limosa
Sénégal 6840 Terres humides du Djoudj Ajouter A1 Neophron percnopterus
Sénégal 6840 Terres humides du Djoudj Ajouter A1, A4ii Acrocephalus paludicola
Sénégal 6841 Bassin du Ndiaël Ajouter A1, A4i Balearica pavonina
Sénégal 6841 Bassin du Ndiaël Ajouter A1, A4i Limosa limosa
Sénégal 6844 Réserve de Guembeul & lagunes de St Louis Ajouter A1, A4i Limosa limosa
Sénégal 6844 Réserve de Guembeul & lagunes de St Louis Ajouter A1 Phoeniconaias minor
Sénégal 6844 Réserve de Guembeul & lagunes de St Louis Ajouter A4i Sterna nilotica
Sénégal 6845 Parc National de la Langue de Barbarie Ajouter A1 Limosa limosa
Sénégal 6848 Niayes Ajouter A1, A4i Limosa limosa
Sénégal 6848 Niayes Ajouter A4i Pelecanus onocrotalus
Sénégal 6848 Niayes Ajouter A4i Phoenicopterus roseus
Sénégal 6848 Niayes Ajouter A1 Phoeniconaias minor
Sénégal 6848 Niayes Ajouter A1 Larus audouinii
Sénégal 6848 Niayes Ajouter A4i Phalacrocorax carbo
Sénégal 6848 Niayes Ajouter A4i Himantopus himantopus
Sénégal 6848 Niayes Ajouter A4i Recurvirostra avocetta
Sénégal 6848 Niayes Ajouter A4i Glareola pratincola
Sénégal 6848 Niayes Ajouter A4i Charadrius pecuarius
Sénégal 6848 Niayes Ajouter A4i Charadrius hiaticula
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Sénégal 6848 Niayes Ajouter A4i Calidris minuta
Sénégal 6848 Niayes Ajouter A4i Calidris alba
Sénégal 6848 Niayes Ajouter A4i Sterna nilotica
Sénégal 6849 Parc National des Îles de la Madeleine Ajouter A4i Phalacrocorax carbo
Sénégal 6849 Parc National des Îles de la Madeleine Ajouter A4i Sterna anaethaetus
Sénégal 6850 La Petite Côte Ajouter A4i Pelecanus onocrotalus
Sénégal 6850 La Petite Côte Ajouter A4i Platalea leucorodia
Sénégal 6850 La Petite Côte Ajouter A4i Phalacrocorax carbo
Sénégal 6850 La Petite Côte Ajouter A4i Calidris alba
Sénégal 6850 La Petite Côte Ajouter A4i Larus cirrocephalus
Sénégal 6850 La Petite Côte Ajouter A4i Sterna maxima
Sénégal 6851 Joal-Fadiouth Ajouter A4i Charadrius hiaticula
Sénégal 6851 Joal-Fadiouth Ajouter A1 Numenius arquata
Sénégal 6851 Joal-Fadiouth Ajouter A4i Calidris minuta
Sénégal 6851 Joal-Fadiouth Ajouter A4i Calidris alba
Sénégal 6851 Joal-Fadiouth Ajouter A4i Larus cirrocephalus
Sénégal 6852 Delta du Saloum Ajouter A1 Phoeniconaias minor
Sénégal 6852 Delta du Saloum Ajouter A1, A4i Limosa limosa
Sénégal 6852 Delta du Saloum Ajouter A1 Numenius arquata
Sénégal 6852 Delta du Saloum Ajouter A4i Larus audouinii
Sénégal 6852 Delta du Saloum Ajouter A4i Pelecanus onocrotalus
Sénégal 6852 Delta du Saloum Ajouter A4i Ciconia nigra
Sénégal 6852 Delta du Saloum Ajouter A4i Falco naumanni
Sénégal 6852 Delta du Saloum Ajouter A4i Chelictinia riocourii
Sénégal 6856 Cap Vert Ajouter A4i Numenius phaeopus
Sénégal 6856 Cap Vert Ajouter A4i Sterna hirundo
Sénégal 6856 Cap Vert Ajouter A4i Sterna bengalensis
Sénégal 6856 Cap Vert Ajouter A4i Sterna dougallii
Sénégal 6856 Cap Vert Ajouter A4i Sterna maxima
Sénégal 6856 Cap Vert Ajouter A1, A4ii Calonectris edwardsii
Au Cap Vert, un certain nombre de sous-espèces endémiques ont également été incluses en tant
qu’espèces déclencheuses de ZICOs (Fishpool et Evans 2001), notamment Ardea (purpurea) bournei, Milvus
(milvus) fasciicauda, Buteo (‘buteo’) bannermani et Falco (peregrinus) madens. Parmi celles-ci, le taxon
Milvus (milvus) fasciicauda a depuis lors été identifié comme n’étant pas une sous-espèce du Milan royal et
de toute façon, cette population est aujourd’hui considérée éteinte (Hille et Thiollay 2000), et il est
recommandé qu’elle soit supprimée de la liste des espèces déclencheuses de ZICOs.
Tableau 11. Suppressions recommandées des listes d’espèces déclencheuses dans les ZICOs du projet lors de leur prochain examen officiel.
Pays ID ZICO Action Critères Espèces déclencheuses
Cap Vert 6140 Serra do Pico da Antónia Supprimer A1 Milvus milvus fasciicauda
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Conclusions sur les espèces Il ressort de cet examen que les sept pays de la Région du projet sont une ”ressource” clé pour les oiseaux
migrateurs et disposent d’un réseau établi de zones protégées pour la conservation. Les zones les plus
importantes identifiées sont déjà protégées par des désignations officielles aux niveaux national et
international, et ces sites abritent la majorité des populations d’espèces d’oiseaux pour lesquelles la région
détient un pourcentage important de la population mondiale. Cependant, près de la moitié des sites sont
actuellement sans aucune protection ou ont moins de 10% de leur superficie dans une zone protégée. En
outre, la surveillance de ce réseau existant d’aires protégées doit être renforcée afin de pouvoir suivre
l’évolution de l’état du site et s’assurer que les populations importantes ne sont pas négligées.
Un ensemble de dix espèces ont été identifiées comme espèces migratrices prioritaires dans le cadre du
projet COM. Ces espèces ont été identifiées sur la base des proportions élevées de leurs populations
mondiales qui ont été enregistrées dans la Région du projet, tandis que dix autres oiseaux migrateurs
menacés à l’échelle mondiale ont été identifiés pour lesquels la Région du projet abrite, ou pourrait abriter
des populations non négligeables. La région est d’une importance mondiale pour quelques-unes de ces
espèces. En particulier, il est probable que la quasi-totalité de la population du Phragmite aquatique
hiverne dans la région, les zones humides du Djoudj représentant le plus important site d’hivernage
confirmé pour les espèces.
L’habitat d’hivernage du Phragmite aquatique doit être complètement protégé sur tous les sites où il est
enregistré. Actuellement, les aires protégées officielles ne couvrent qu’une partie de cette zone, et un suivi
régulier de l’état de ce site est requis. En tant qu’espèce Vulnérable dont la majorité de la population
dépend de la Région du projet pour une partie cruciale de son cycle annuel, cette espèce doit être
Tableau 12. Espèces migratrices prioritaires pour la Région du projet
Neophron percnopterus Le Percnoptère d’Égypte EN
Circaetus beaudouini Le Circaète de Beaudouin VU
Balearica pavonina La Grue couronnée VU
Acrocephalus paludicola Le Phragmite aquatique VU
Circus macrourus Le Busard pâle NT
Neotis denhami L’Outarde de Denham NT
Limosa limosa La Barge à queue noire NT
Numenius arquata Le Courlis cendré NT
Rynchops flavirostris Le Bec-en-ciseaux d’Afrique NT
Coracias garrulous Le Rollier d’Europe NT
Anas querquedula La Sarcelle d’été LC
Phoenicopterus roseus Le Flamant rose LC
Platalea leucorodia La Spatule blanche LC
Pelecanus onocrotalus Le Pélican blanc LC
Charadrius hiaticula Le Grand gravelot LC
Limosa lapponica La Barge rousse LC
Calidris canutus Le Bécasseau maubèche LC
Calidris ferruginea Le Bécasseau cocorli LC
Sterna caspia La Sterne caspienne LC
Sterna maxima La Sterne royale LC
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considérée comme hautement prioritaire. Les développements qui pourraient menacer l’habitat des
espèces doivent être minutieusement évalués sur la base de procédures d’évaluation d’impact
transparentes, avec pour objectif une augmentation nette des populations d’espèces imposées à ces
développements.
En ce qui concerne le Percnoptère d’Égypte, il est nécessaire de protéger ses zones de nidification et de
surveiller régulièrement tous les sites, et le classement de cette espèce signifie qu’elle a été ajoutée
comme espèce déclencheuse du critère A1 pour trois ZICOs, deux au Cap Vert (Ribeira do Rabil et Ilhéu de
Curral Velho) et une au Sénégal (zones humides du Djoudj). Comme pour le Circaète de Beaudouin, le
Busard pâle, l’Outarde de Denham et le Rollier d’Europe, des mesures sont nécessaires pour résoudre le
problème du déclin de la population sur une grande échelle, plutôt que sur des Sites critiques spécifiques.
Des estimations améliorées des populations de toutes ces espèces dans la région sont nécessaires dans la
mesure où les informations actuelles sont très limitées. L’aire de distribution de ces espèces est
relativement grande, et certaines ne peuvent être représentées que par relativement peu d’individus dans
la Région du projet. La clarification de l’importance de la région pour ces espèces exige une compréhension
plus précise des effectifs concernés. Cela n’exclut pas d’explorer les mesures d’amélioration de leur statut
puisque toutes ces espèces sont menacées par une série de mesures similaires, y compris la conversion à
l’agriculture, l’usage abusif des pesticides et la chasse.
Jusqu'à 8% de la population mondiale de la Grue couronnée pourrait être présente dans la Région du projet
au cours de la saison humide. La nature grégaire des espèces signifie que la protection adéquate des sites
utilisés par les espèces peut être une stratégie de conservation réussie, toutefois le plus important site
identifié pour les espèces bénéficient actuellement de peu ou pas de protection officielle. Le problème le
plus important auquel il faut s’atteler pour cette espèce semble être celui de la capture des oiseaux vivants
aux fins de commerce des oiseaux sauvages, bien que l’utilisation excessive de pesticides soit également
considérée comme une menace.
Compte tenu de la baisse alarmante des oiseaux d’île fluviale en Asie, la protection des colonies de
reproduction du Bec-en-ciseaux d’Afrique est une priorité, même si ce dernier n’est actuellement considéré
que comme espèce quasi menacée. Des informations sur la population de cette espèce dans la Région du
projet sont nécessaires ; il se peut que la région ne soit que d’une importance marginale pour l’espèce,
toutefois toutes les populations en nidification doivent être protégées.
L’ensemble des dix espèces prioritaires du projet COM dépendent particulièrement du réseau des sites
protégés de la région, qui abrite parfois un pourcentage très significatif de leurs populations mondiales. Les
oiseaux de rivage nidifiant dans le paléarctique y compris plus de la moitié de la population mondiale
approximative de la Barge rousse et du Bécasseau maubèche, plus d’un tiers de tous les Bécasseaux
cocorlis et plus d’un cinquième de tous les Grands gravelots, hivernent sur très peu de sites clés. Plus de la
moitié des Sternes royales du monde se trouvent dans la Région du projet, avec près d’un cinquième de
toutes les Sternes caspiennes.
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Figure 20. Habitats codés comme appropriés ou comme étant d’une importance majeure pour les espèces prioritaires
Manifestement, étant donné que la sélection des espèces découle en grande partie des données de
recensement des oiseaux d’eau d’Afrique, les habitats d’importance majeure pour les espèces prioritaires
identifiées ici sont les zones humides, aussi bien les zones humides continentales que les zones intertidales
marines. Ce sont des habitats extrêmement importants dans la région en fonction du nombre d’oiseaux qui
en dépendent, y compris quinze des vingt espèces prioritaires. La prairie et la savane sont les principaux
habitats du Percnoptère d’Égypte (qui nécessite également des zones rocheuses), du Circaète de
Beaudouin, du Busard pâle, de l’Outarde de Denham et du Rollier d’Europe, et la conversion de ces habitats
à l’agriculture est une préoccupation pour ces espèces. Les habitats artificiels comprennent les habitats
humides artificiels (y compris les réservoirs de stockage d’eau) et principalement les terres agricoles dans
les domaines terrestres. Bien qu’appropriés pour plusieurs espèces, aucun d’entre eux n’est codé comme
principal habitat de ces espèces.
Conclusions sur les sites Cet examen a mis en évidence la nécessité d’améliorer la surveillance du réseau des ZICOs dans la région,
d’actualiser les frontières des ZICOs, et de mettre à jour les espèces déclencheuses et les critères sur la
base desquels ces sites sont répertoriés. Des 88 ZICOs dans la Région du projet, 47% n’ont soit pas de
protection officielle ou ont moins de 10% de leur superficie à l’intérieur d’une zone protégée. En outre,
seulement 26 de ces zones ont été surveillées sur la base des indicateurs de pression, cinq pour l’état et 12
pour la réaction. La plupart des évaluations datent de 2001, et seulement 5 sites ont été surveillés depuis.
Selon les indications de ce petit échantillon, les ZICOs de la région connaissent des niveaux moyens ou
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élevés de pression, et des évaluations pour des sites supplémentaires sont nécessaires d’urgence pour se
forger une opinion sur l’état du réseau de ZICOs.
Les zones humides de Djoudj au Sénégal, ont récemment été reconnues comme le site d’hivernage
important pour le Phragmite aquatique qui est une espèce vulnérable et l’ensemble de la ZICO nécessite
une protection complète et une gestion éclairée pour favoriser cette espèce.
Un total de 46 sites critiques d’oiseaux migrateurs dans la région ont été identifiés comme des priorités en
matière de protection et de surveillance. Le maintien de ces sites dans des conditions favorables permettra
de sauvegarder les populations d’importance internationale d’un certain nombre d’espèces migratrices
pendant les périodes de l’année où ces espèces sont présentes dans la région. 43 d’entre eux sont déjà
reconnus comme ZICOs. Les trois sites critiques supplémentaires avoisinent les ZICOs existantes et
pourraient être inclus dans les ZICOs auxquelles des modifications de limites relativement mineures ont été
apportées, ce qui indique que les réévaluations sont exigées pour savoir si les limites actuelles de la ZICO
couvrent des superficies suffisantes.
Les sites qui abritent la plus grande proportion de la population mondiale d’oiseaux aquatiques de la région
coïncident en grande partie ou entièrement avec les aires protégées. Les sites les plus importants, le Banc
d’Arguin en Mauritanie et l’Arquipélago dos Bijagós en Guinée-Bissau, peuvent abriter plus de 3,5 millions
d’oiseaux, dont la majorité sont des oiseux de rivage nidifiant dans le paléarctique. Cependant, en l’absence
de données plus complètes et actuelles sur la surveillance des ZICOs, il est difficile de tirer des conclusions
sur la sécurité ou la santé de la plupart des sites critiques et/ou du réseau de ZICOs dans la Région du
projet.
Le projet Wings Over Wetlands a identifié 11 ZICOs dont l’importance n’est probablement pas entièrement
reconnue, alors que 12 sites supplémentaires ont été identifiés comme pouvant remplir les critères de
ZICOs, mais qui ne le sont pas actuellement. Tous ces sites sont des priorités qu’il faudra examiner. Quatre
nouveaux sites ont déjà été suggérés comme remplissant les critères de nouvelles ZICOs. Ce sont : l’Estuaire
Scarcies, l’Île Sherbro et l’Île de la Tortue en Sierra Léone et le lac Limbelanda en Guinée. Les modifications
apportées à la Liste rouge et les données nouvelles ou négligées entraînent également des changements
des critères d’admissibilité applicables aux ZICOs de la région. L’avis des experts des ZICOs sénégalaises a
donné lieu à 52 changements des espèces déclencheuses rien que dans ce pays ; cet exercice doit être
étendu à tous les pays de la région.
Quatorze ZICOs marines ont été proposées dans la Région du projet, dont la moitié sont des extensions
vers le large jusqu’aux colonies de nidification des oiseaux de mer et l’autre moitié est, soit des goulots
d’étranglement de la migration des oiseaux marins, des concentrations pélagiques d’oiseaux marins, ou les
deux. Cinq d’entre eux sont autour du Cap-Vert, quatre au large du Sénégal, trois au large de la Guinée-
Bissau, deux au large de la Mauritanie et un au large de la Gambie.
Il faut garder à l’esprit que toutes les données pertinentes ne sont pas contenues dans le Recensement des
oiseaux d’eau d’Afrique et par conséquent l’Outil du réseau de sites critiques. Il est donc possible qu’il
existe des sites abritant des populations déclencheuses qui ont été négligés, soit en raison du fait que le
site ne fait pas partie intégrante de cette enquête ou que les populations dépassent les seuils durant les
mois autres que Janvier, lorsque le dénombrement a lieu. Il a été suggéré que cela pourrait être le cas pour
la Barge à queue noire. Les informations concernant les migrateurs autres que les oiseaux d’eau sont
négligeables, et il n’a pas été possible d’évaluer l’importance relative des différents habitats ou sites pour
ces espèces.
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Recommandations régionales Les résultats de la session de l’atelier sur les menaces, lacunes, questions et recommandations pour chaque
pays participant au projet (à l’exception du Cap Vert), tenu à Conakry, en Guinée, le 9 Avril 2013, figurent à
l’Annexe 4.
Annexes
1. Liste et caractéristiques des espèces
2. Liste des ZICOs
3. Calcul de l’Indice de la Liste rouge
4. Résultats de l’atelier – travail des groupes nationaux et recommandations
Références
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http://www.birdlife.org on 01/10/2013.
BirdLife International (2013) Species factsheet: Balearica pavonina. Downloaded from
http://www.birdlife.org on 01/10/2013.
BirdLife International (2013) Species factsheet: Limosa limosa. Downloaded from http://www.birdlife.org
on 01/10/2013.
BirdLife International (2013) Species factsheet: Neophron percnopterus. Downloaded from
http://www.birdlife.org on 30/09/2013.
BirdLife International (2013) Species factsheet: Numenius arquata. Downloaded from
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Wetlands International, Cambridge, UK and Wageningen, The Netherlands.
Annexe 1. Liste des espèces de l’examen scientifique du projet Mava Espèces Statut de
conservation Populations migratrices dans les pays du
projet Statut migratoire dans la région
Nom scientifique Nom commun List
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ou
ge
Ten
dan
ce
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nd
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Cap
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Gu
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Type Saison
Également des populations non-migratrices
Coturnix coturnix Caille des blés LC Décroissante X X X X X X Migrateur paléarctique hivernage
Coturnix delegorguei Caille arlequin LC Stable X Migrateur intra-africain nidification
Coturnix chinensis Caille peinte LC Stable X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Dendrocygna bicolor Dendrocygne fauve LC Décroissante X X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Dendrocygna viduata Dendrocygne veuf LC Croissante X X X X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Thalassornis leuconotus Dendrocygne à dos blanc LC Stable X Sédentaire Résident X
Plectropterus gambensis Oie-armée de Gambie LC Stable X X X X X X Déplacements saisonniers locaux nidification & hivernage X
Sarkidiornis melanotos Canard à bosse LC Décroissante X X X X X X Déplacements saisonniers locaux nidification & hivernage X
Alopochen aegyptiaca Ouette d’Égypte LC Stable X X X X X X Déplacements saisonniers locaux nidification & hivernage X
Nettapus auritus Anserelle naine LC Décroissante X X X X X X Déplacements saisonniers locaux nidification & hivernage X
Anas strepera Canard chipeau LC Croissante X Migrateur paléarctique hivernage
Anas penelope Canard siffleur LC Stable X X Migrateur paléarctique hivernage
Anas platyrhynchos Canard colvert LC Croissante X Migrateur paléarctique hivernage
Anas clypeata Canard souchet LC Croissante X X X X Migrateur paléarctique hivernage
Anas acuta Canard pilet LC Croissante X X X X X X Migrateur paléarctique hivernage
Anas querquedula Sarcelle d’été LC Décroissante X X X X X X Migrateur paléarctique hivernage
Anas crecca Sarcelle d’hiver LC Décroissante X X X X Migrateur paléarctique hivernage
Marmaronetta angustirostris
Sarcelle marbrée VU Décroissante X Migrateur paléarctique hivernage
Aythya ferina Fuligule milouin LC Décroissante X X X X Migrateur paléarctique hivernage
Aythya nyroca Fuligule nyroca NT Décroissante X X X Migrateur paléarctique hivernage
Aythya fuligula Fuligule morillon LC Croissante X X Migrateur paléarctique hivernage
Pterodroma feae Pétrel gongon NT Croissante X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage
Calonectris diomedea Puffin cendré LC Decreasing X X X X X X X Migrateur paléarctique hivernage
Calonectris edwardsii Puffin du Cap-Vert NT Décroissante X Migrateur intra-africain nidification & hivernage
Puffinus gravis Puffin majeur LC Stable X X X X X X X Migrateur de l’Hémisphère sud hivernage
Puffinus griseus Puffin fuligineux NT Décroissante X X X X X X Migrateur de l’Hémisphère sud hivernage
Puffinus puffinus Puffin des Baléares LC Décroissante X X X X X Migrateur paléarctique hivernage
Puffinus assimilis Puffin semblable LC Décroissante X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage
Bulweria bulwerii Pétrel de Bulwer LC Stable X X X X X X X Migrateur néarctique nidification
Oceanites oceanicus Océanite de Wilson LC Stable X X X X X X Migrateur de l’Hémisphère sud hivernage
Pelagodroma marina Océanite frégate LC Décroissante X X X X X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage
Oceanodroma castro Océanite de Castro LC Décroissante X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage
Oceanodroma leucorhoa Océanite cul-blanc LC Stable X X X X X Migrateur paléarctique hivernage
Tachybaptus ruficollis Grèbe castagneux LC Inconnue X X X X X X Migrateur intra-africain & paléarctique
nidification & hivernage X
Podiceps nigricollis Grèbe à cou noir LC Stable X X Migrateur paléarctique hivernage
Phoenicopterus roseus Flamant rose LC Stable X X X X X X X Migrateur paléarctique hivernage X
Phoeniconaias minor Flamant nain NT Décroissante X X X X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage
Mycteria ibis Tantale ibis LC Stable X X X X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage
Anastomus lamelligerus Bec-ouvert africain LC Stable X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage
Ciconia nigra Cigogne noire LC Inconnue X X X X Migrateur paléarctique hivernage
Ciconia abdimii Cigogne d'Abdim LC Décroissante X X X X Migrateur intra-africain nidification
Ciconia episcopus Cigogne épiscopale LC Stable X X X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Ciconia ciconia Cigogne blanche LC Croissante X X X X Migrateur paléarctique hivernage
Leptoptilos crumeniferus Marabout d'Afrique LC Croissante X X X X X X Déplacements saisonniers locaux nidification & hivernage X
Threskiornis aethiopicus Ibis sacré LC Stable Déplacements saisonniers locaux nidification & hivernage X
Geronticus eremita Ibis chauve CR Décroissante X X Migrateur paléarctique hivernage
Plegadis falcinellus Ibis falcinelle LC Décroissante X X X X X Migrateur paléarctique hivernage X
Platalea leucorodia Spatule blanche LC Décroissante X X X X X Migrateur paléarctique hivernage X
Platalea alba Spatule d'Afrique LC Stable X X X X X X Déplacements saisonniers locaux nidification & hivernage X
Botaurus stellaris Butor étoilé LC Décroissante X X X Migrateur paléarctique hivernage
Ixobrychus minutus Blongios nain LC Décroissante X X X X X X Migrateur paléarctique hivernage X
Ixobrychus sturmii Blongios mandchou LC Stable X X X X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage
Nycticorax nycticorax Bihoreau gris LC Stable X X X X X X Migrateur paléarctique hivernage X
Ardeola ralloides Crabier chevelu LC Inconnue X X X X X X Migrateur paléarctique hivernage X
Bubulcus ibis Héron garde-boeufs LC Croissante X X X X X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Ardea cinerea Héron cendré LC Croissante X X X X X X X Migrateur paléarctique hivernage X
Ardea melanocephala Héron mélanocéphale LC Croissante X X X X X X Déplacements saisonniers locaux nidification & hivernage X
Ardea goliath Héron goliath LC Stable X X X X X X Déplacements saisonniers locaux nidification & hivernage X
Ardea purpurea Héron pourpré LC Décroissante X X X X X X Migrateur paléarctique hivernage X
Casmerodius albus Grande Aigrette LC Stable X X X X X X Sédentaire Résident X
Mesophoyx intermedia Héron intermédiaire. LC Décroissante X X X X X X Déplacements saisonniers locaux nidification & hivernage X
Egretta ardesiaca Aigrette ardoisée LC Croissante X X X X X X Déplacements saisonniers locaux nidification & hivernage X
Egretta garzetta Aigrette garzette LC Stable X X X X X X Migrateur paléarctique hivernage X
Egretta gularis Aigrette des récifs LC Stable X X X X X X Déplacements saisonniers locaux nidification & hivernage X
Phaethon aethereus Phaéton à bec rouge LC Décroissante X X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage
Pelecanus onocrotalus Pélican blanc LC Inconnue X X X X X Migrateur intra-africain nidification X
Pelecanus rufescens Pélican gris LC Stable X X X X X X Déplacements saisonniers locaux nidification & hivernage X
Morus bassanus Fou de Bassan LC Croissante X X X X X X Migrateur paléarctique hivernage
Sula leucogaster Fou brun LC Décroissante X X Déplacements saisonniers locaux nidification & hivernage X
Phalacrocorax carbo Grand Cormoran LC Stable X X X X X Migrateur intra-africain hivernage X
Falco naumanni Faucon crécerellette LC Stable X X X X X Migrateur paléarctique hivernage
Falco tinnunculus Faucon crécerelle LC Décroissante X X X X X X Migrateur paléarctique hivernage X
Falco vespertinus Faucon kobez NT Décroissante X X X Migrateur paléarctique passage
Falco subbuteo Faucon hobereau LC Décroissante X X Migrateur paléarctique passage
Falco cherrug Faucon sacre EN Décroissante X Migrateur paléarctique hivernage
Falco peregrinus Faucon pèlerin LC Stable X X X X X X Migrateur paléarctique hivernage X
Pandion haliaetus Balbuzard pêcheur LC Croissante X X X X X X Migrateur paléarctique hivernage
Aviceda cuculoides Baza coucou LC Stable X X X X X Déplacements saisonniers locaux nidification & hivernage X
Pernis apivorus Bondrée apivore LC Stable X X X X X X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Chelictinia riocourii Élanion naucler LC Décroissante X X X Déplacements saisonniers locaux nidification & hivernage
Milvus milvus Milan royal NT Décroissante X Migrateur paléarctique hivernage
Milvus migrans Milan noir LC Inconnue X X X X X X Migrateur Intra-africain & paléarctique
nidification
Neophron percnopterus Vautour percnoptère EN Décroissante X X X X X Migrateur paléarctique hivernage X
Gyps fulvus Vautour fauve LC Croissante X X Migrateur paléarctique hivernage
Circaetus gallicus Circaète Jean-le-Blanc LC Stable X X X X X Migrateur paléarctique hivernage
Circaetus beaudouini Circaète de Beaudouin VU Décroissante X X X X Déplacements saisonniers locaux nidification & hivernage X
Circaetus cinereus Circaète brun LC Stable X X X X X X Déplacements saisonniers locaux nidification & hivernage X
Circus aeruginosus Busard des roseaux LC Croissante X X X X X X X Migrateur paléarctique hivernage
Circus macrourus Busard pâle NT Décroissante X X X X X X Migrateur paléarctique hivernage
Circus pygargus Busard cendré LC Décroissante X X X X X X Migrateur paléarctique hivernage
Polyboroides typus Gymnogène d'Afrique LC Stable X X X X X X Déplacements saisonniers locaux nidification & hivernage X
Accipiter badius Épervier shikra LC Stable X X X X X X Déplacements saisonniers locaux nidification & hivernage X
Accipiter ovampensis Épervier de l'Ovampo LC Croissante X X X Migrateur intra-africain hivernage
Accipiter nisus Épervier d'Europe LC Stable X Migrateur paléarctique hivernage
Butastur rufipennis Busautour des sauterelles LC Décroissante X X X X X X Migrateur intra-africain nidification
Buteo buteo Buse variable LC Croissante X X Migrateur paléarctique hivernage
Buteo rufinus Buse féroce LC Stable X X Migrateur paléarctique hivernage
Buteo auguralis Buse d'Afrique LC Croissante X X X X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Aquila chrysaetos Aigle royal LC Stable X Migrateur paléarctique hivernage
Aquila wahlbergi Aigle de Wahlberg LC Stable X X X X X X Migrateur intra-africain nidification
Aquila fasciatus Aigle de Bonelli LC Décroissante X X Migrateur paléarctique hivernage
Hieraaetus pennatus Aigle botté LC Décroissante X X X X Migrateur paléarctique hivernage
Neotis denhami Outarde de Denham NT Décroissante X X X X X Déplacements saisonniers locaux nidification & hivernage
Sarothrura elegans Râle ponctué LC Stable X X Sédentaire Résident X
Crecopsis egregia Râle des prés LC Inconnue X X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Crex crex Râle des genêts LC Stable X X Migrateur paléarctique hivernage
Amaurornis flavirostra Râle à bec jaune LC Stable X X X X X X Déplacements saisonniers locaux nidification & hivernage X
Porzana parva Marouette poussin LC Décroissante X X Migrateur paléarctique hivernage
Porzana pusilla Marouette de Baillon LC Inconnue X X Migrateur paléarctique hivernage
Porzana porzana Marouette ponctuée LC Stable X X Migrateur paléarctique hivernage
Porphyrio alleni Talève d'Allen LC Stable X X X X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Gallinula chloropus Gallinule poule-d'eau LC Stable X X X X X X Migrateur paléarctique hivernage X
Gallinula angulata Gallinule africaine LC Stable X X X X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Fulica atra Foulque macroule LC Croissante X X Migrateur paléarctique hivernage
Balearica pavonina Grue couronnée VU Décroissante X X X X Déplacements saisonniers locaux nidification & hivernage
Turnix sylvaticus Turnix mugissant LC Décroissante X X X X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Ortyxelos meiffrenii Turnix à ailes blanches LC Inconnue X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Burhinus oedicnemus Oedicnème criard LC Décroissante X X X Migrateur paléarctique hivernage
Burhinus senegalensis Oedicnème du Sénégal LC Stable X X X X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Haematopus ostralegus Huîtrier pie LC Décroissante X X X X X X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Himantopus himantopus Échasse blanche LC Stable X X X X X X Migrateur paléarctique hivernage X
Recurvirostra avosetta Avocette élégante LC Décroissante X X X X X Migrateur paléarctique hivernage
Vanellus vanellus Vanneau huppé LC Stable X Migrateur paléarctique hivernage
Vanellus spinosus Vanneau éperonné LC Croissante X X X X X X Sédentaire Résident X
Vanellus albiceps Vanneau à tête blanche LC Stable X X X X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Vanellus senegallus Vanneau du Sénégal LC Stable X X X X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Vanellus lugubris Vanneau terne LC Stable X X X X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Pluvialis squatarola Pluvier argenté LC Décroissante X X X X X X X Migrateur paléarctique hivernage
Charadrius hiaticula Grand Gravelot LC Décroissante X X X X X X X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Charadrius dubius Petit Gravelot LC Inconnue X X X X X X X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Charadrius pecuarius Gravelot pâtre LC Stable X X X X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Charadrius forbesi Gravelot de Forbes LC Stable X X X X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Charadrius alexandrinus Gravelot à collier interrompu LC Inconnue X X X X X X X Migrateur paléarctique hivernage X
Charadrius marginatus Gravelot à front blanc LC Inconnue X X X X X X Déplacements saisonniers locaux nidification & hivernage X
Rostratula benghalensis Rhynchée peinte LC Inconnue X X X X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Lymnocryptes minimus Bécassine sourde LC Stable X X X Migrateur paléarctique hivernage
Gallinago media Bécassine double NT Décroissante X X X X X X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Gallinago gallinago Bécassine des marais LC Stable X X X X X X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Limosa limosa Barge à queue noire NT Décroissante X X X X X X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Limosa lapponica Barge rousse LC Décroissante X X X X X X X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Numenius phaeopus Courlis corlieu LC Stable X X X X X X X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Numenius arquata Courlis cendré NT Décroissante X X X X X X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Tringa erythropus Chevalier arlequin LC Stable X X X X X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Cursorius cursor Courvite isabelle LC Décroissante X X Migrateur paléarctique hivernage X
Tringa totanus Chevalier gambette LC Inconnue X X X X X X X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Tringa stagnatilis Chevalier stagnatile LC Inconnue X X X X X X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Tringa nebularia Chevalier aboyeur LC Stable X X X X X X X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Tringa ochropus Chevalier culblanc LC Stable X X X X X X X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Tringa glareola Chevalier sylvain LC Stable X X X X X X X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Actitis hypoleucos Chevalier guignette LC Décroissante X X X X X X X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Arenaria interpres Tournepierre à collier LC Décroissante X X X X X X X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Calidris canutus Bécasseau maubèche LC Décroissante X X X X X X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Calidris alba Bécasseau Sanderling LC Inconnue X X X X X X X Migrateur paléarctique & néarctique
passage & hivernage
Calidris minuta Bécasseau minute LC Stable X X X X X X X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Calidris temminckii Bécasseau de Temminck LC Stable X X X X X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Calidris alpina Bécasseau variable LC Décroissante X X X X X X X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Calidris ferruginea Bécasseau cocorli LC Croissante X X X X X X X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Philomachus pugnax Combattant varié LC Stable X X X X X X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Phalaropus fulicarius Phalarope à bec large LC Inconnue X X X Migrateur paléarctique & néarctique
hivernage
Pluvianus aegyptius Pluvian fluviatile LC Stable X X X X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Cursorius temminckii Courvite de Temminck LC Inconnue X X X X X Déplacements saisonniers locaux nidification & hivernage X
Rhinoptilus chalcopterus Courvite à ailes bronzées LC Stable X X X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Glareola pratincola Glaréole à collier LC Inconnue X X X X X X Migrateur intra-africain & paléarctique
nidification & hivernage X
Glareola nordmanni Glaréole à ailes noires NT Décroissante X Migrateur paléarctique hivernage
Glareola nuchalis Glaréole auréolée LC Stable X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Larus audouinii Goéland d'Audouin NT Croissante X X X Migrateur paléarctique hivernage
Larus dominicanus Goéland dominicain LC Croissante X X X Migrateur intra-africain hivernage
Larus michahellis Goéland leucophée LC Croissante X Migrateur paléarctique hivernage
Larus fuscus Goéland brun LC Coissante X X X X X X X Migrateur paléarctique hivernage
Larus cirrocephalus Mouette à tête grise LC Stable X X X X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Larus ridibundus Mouette rieuse LC Stable X X X X X Migrateur paléarctique hivernage
Larus genei Goéland railleur LC Stable X X X X X Migrateur intra-africain & paléarctique
nidification & hivernage X
Larus melanocephalus Mouette mélanocéphale LC Stable X X X Migrateur paléarctique hivernage
Larus minutus Mouette pygmée LC Croissante X Migrateur paléarctique hivernage
Xema sabini Mouette de Sabine LC Stable X X X X X X Migrateur arctique passage
Rissa tridactyla Mouette tridactyle LC Inconnue X X X X X Migrateur paléarctique hivernage
Sterna nilotica Sterne Hansel LC Inconnue X X X X X X Migrateur paléarctique hivernage X
Sterna caspia Sterne caspienne LC Croissante X X X X X X Migrateur paléarctique hivernage X
Sterna maxima Sterne royale LC Inconnue X X X X X X Migrateur intra-africain breeding X
Sterna bengalensis Sterne voyageuse LC Stable X X X X Migrateur paléarctique hivernage
Sterna sandvicensis Sterne Caugek LC Inconnue X X X X X X X Migrateur paléarctique hivernage
Sterna dougallii Sterne de Dougall LC Décroissante X X X X X Migrateur paléarctique hivernage
Sterna hirundo Sterne pierregarin LC Inconnue X X X X X X X Migrateur intra-africain & paléarctique
hivernage X
Sterna paradisaea Sterne arctique LC Décroissante X X X X X X Migrateur paléarctique & néarctique
hivernage
Sterna albifrons Sterne naine LC Décroissante X X X X X Migrateur intra-africain & paléarctique
nidification & hivernage X
Sterna balaenarum Sterne des baleiniers NT Stable X Migrateur intra-africain hivernage
Sterna anaethetus Sterne bridée LC Stable X X X X X X Migrateur intra-africain nidification X
Sterna fuscata Sterne fuligineuse LC Stable X X X X X Migrateur intra-africain nidification X
Chlidonias hybrida Guifette moustac LC Stable X X X X X X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Chlidonias leucopterus Guifette leucoptère LC Stable X X X X X X Migrateur paléarctique hivernage
Chlidonias niger Guifette noire LC Décroissante X X X X X X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Rynchops flavirostris Bec-en-ciseaux d'Afrique NT Décroissante X X X X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Stercorarius skua Grand Labbe LC Stable X X X X X X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Stercorarius antarcticus Labbe antarctique LC Stable X X X X X X X Migrateur antarctique hivernage
Stercorarius pomarinus Labbe pomarin LC Stable X X X X X X Migrateur paléarctique & néarctique
passage & hivernage
Stercorarius parasiticus Labbe parasite LC Stable X X X X X X Migrateur paléarctique & néarctique
passage & hivernage
Stercorarius longicaudus Labbe à longue queue LC Stable X X X Migrateur paléarctique & néarctique
passage & hivernage
Pterocles exustus Ganga à ventre brun LC Stable X X Déplacements saisonniers locaux nidification & hivernage X
Streptopelia turtur Tourterelle des bois LC Décroissante X X X X X X X Migrateur paléarctique hivernage
Streptopelia vinacea Tourterelle vineuse LC Stable X X X X X X Déplacements saisonniers locaux nidification & hivernage X
Streptopelia roseogrisea Tourterelle rieuse LC Stable X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Turtur afer Tourtelette améthystine LC Stable X X X X X X Déplacements saisonniers locaux nidification & hivernage X
Oena capensis Tourterelle masquée LC Croissante X X X X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Agapornis pullarius Inséparable à tête rouge LC Décroissante X X Déplacements saisonniers locaux nidification & hivernage X
Clamator jacobinus Coucou jacobin LC Stable X X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage
Clamator levaillantii Coucou de Levaillant LC Stable X X X X X X Migrateur intra-africain nidification
Clamator glandarius Coucou geai LC Stable X X X X X X Migrateur Intra-africain & paléarctique
nidification & hivernage X
Cuculus solitarius Coucou solitaire LC Stable X X X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Cuculus clamosus Coucou criard LC Stable X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Cuculus canorus Coucou gris LC Décroissante X X X X X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Cuculus gularis Coucou africain LC Stable X X X X Migrateur intra-africain nidification
Chrysococcyx klaas Coucou de Klaas LC Stable X X X X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Chrysococcyx cupreus Coucou foliotocol LC Stable X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Chrysococcyx caprius Coucou Didric LC Stable X X X X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Centropus grillii Coucal de Burchell LC Stable X X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Otus scops Petit-duc scops LC Décroissante X X X X X Migrateur paléarctique hivernage
Asio flammeus Hibou des marais LC Décroissante X X X Migrateur paléarctique hivernage
Asio capensis Hibou du Cap LC Stable X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Caprimulgus ruficollis Engoulevent à collier roux LC Décroissante X X Migrateur paléarctique hivernage
Caprimulgus europaeus Engoulevent d'Europe LC Décroissante X X Migrateur paléarctique hivernage
Caprimulgus aegyptius Engoulevent du désert LC Décroissante X X Migrateur paléarctique hivernage
Caprimulgus inornatus Engoulevent terne LC Stable X X X X Migrateur intra-africain nidification X
Caprimulgus climacurus Engoulevent à longue queue LC Stable X X X X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Macrodipteryx longipennis Engoulevent à balanciers LC Stable X X X X X X Migrateur intra-africain nidification
Tachymarptis melba Martinet à ventre blanc LC Stable X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Tachymarptis aequatorialis
Martinet marbré LC Stable X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Apus apus Martinet pâle LC Décroissante X X X X X X Migrateur paléarctique passage
Apus pallidus Martinet pâle LC Stable X X X X X Migrateur Intra-africain & paléarctique
nidification, hivernage & passage
Apus caffer Martinet cafre LC Croissante X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Coracias garrulus Rollier d'Europe NT Décroissante X X X X Migrateur paléarctique passage
Coracias abyssinicus Rollier d'Abyssinie LC Croissante X X X X X X Migrateur intra-africain nidification
Coracias naevia Rollier varié LC Décroissante X X X X X X Déplacements saisonniers locaux nidification & hivernage X
Eurystomus glaucurus Rolle violet LC Stable X X X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Halcyon leucocephala Martin-chasseur à tête grise LC Stable X X X X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Halcyon senegalensis Martin-chasseur du Sénégal LC Stable X X X X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Ceyx pictus Martin-pêcheur pygmée LC Stable X X X X X X Déplacements saisonniers locaux nidification & hivernage X
Merops hirundineus Guêpier à queue d'aronde LC Stable X X X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Merops albicollis Guêpier à gorge blanche LC Stable X X X X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage
Merops orientalis Guêpier d'Orient LC Croissante X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Merops persicus Guêpier de Perse LC Stable X X X X X X Migrateur Intra-africain & paléarctique
nidification & hivernage
Merops apiaster Guêpier d'Europe LC Décroissante X X X X X X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Merops nubicus Guêpier écarlate LC Décroissante X X X X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage
Upupa epops Huppe fasciée LC Décroissante X X X X X X Migrateur paléarctique passage & hivernage X
Jynx torquilla Torcol fourmilier LC Décroissante X X X X X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Pitta angolensis Brève d'Angola LC Décroissante X Déplacements saisonniers locaux nidification & hivernage X
Campephaga phoenicea Échenilleur à épaulettes rouges
LC Décroissante X X X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Lanius collurio Pie-grièche écorcheur LC Décroissante X Migrateur paléarctique hivernage
Lanius isabellinus Pie-grièche isabelle LC Stable X X X Migrateur paléarctique hivernage
Lanius excubitor Pie-grièche grise LC Stable X X Déplacements saisonniers locaux hivernage X
Lanius senator Pie-grièche à tête rousse LC Décroissante X X X X X X Migrateur paléarctique hivernage
Lanius nubicus Pie-grièche masquée LC Décroissante X Migrateur paléarctique hivernage
Oriolus oriolus Loriot d'Europe LC Stable X X X X X X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Oriolus auratus Loriot doré LC Stable X X X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage
Terpsiphone viridis Tchitrec d'Afrique LC Stable X X X X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Psalidoprocne obscura Hirondelle fanti LC Stable X X X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Riparia riparia Hirondelle de rivage LC Décroissante X X X X X X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Hirundo rupestris Hirondelle de rochers LC Croissante X Migrateur paléarctique hivernage
Hirundo rustica Hirondelle rustique LC Décroissante X X X X X X X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Hirundo aethiopica Hirondelle dʼÉthiopie LC Croissante X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Hirundo smithii Hirondelle à longs brins LC Croissante X X X X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Hirundo leucosoma Hirondelle à ailes tachetées LC Croissante X X X X X Déplacements saisonniers locaux nidification & hivernage X
Hirundo abyssinica Hirondelle striée LC Croissante X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Hirundo semirufa Hirondelle à ventre roux LC Croissante X X X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Hirundo senegalensis Hirondelle des mosquées LC Croissante X X X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Hirundo daurica Hirondelle rousseline LC Croissante X X X X X X Migrateur Intra-africain & paléarctique
nidification & hivernage X
Delichon urbicum Hirondelle de fenêtre LC Décroissante X X X X X X X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Mirafra cantillans Alouette chanteuse LC Décroissante X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Pinarocorys erythropygia Alouette à queue rousse LC Stable X X Migrateur intra-africain nidification
Rhamphocoris clotbey Alouette de Clot-Bey LC Stable X Migrateur paléarctique hivernage
Calandrella brachydactyla Alouette calandrelle LC Décroissante X X Migrateur paléarctique hivernage
Calandrella rufescens Alouette pispolette LC Décroissante X Migrateur paléarctique hivernage
Galerida cristata Cochevis huppé LC Décroissante X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Eremopterix leucotis Moinelette à oreillons blancs LC Stable X X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Locustella naevia Locustelle tachetée LC Décroissante X X X X Migrateur paléarctique hivernage
Locustella luscinioides Locustelle luscinioïde LC Décroissante X X Migrateur paléarctique hivernage
Acrocephalus paludicola Phragmite aquatique VU Décroissante X X Migrateur paléarctique hivernage
Acrocephalus schoenobaenus
Phragmite des joncs LC Décroissante X X X X X X Migrateur paléarctique hivernage
Acrocephalus scirpaceus Rousserolle effarvatte LC Décroissante X X X X X X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Acrocephalus arundinaceus
Rousserolle turdoïde LC Décroissante X X X X X X Migrateur paléarctique hivernage
Hippolais opaca Hypolaïs obscure LC Stable X X X X X X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Hippolais polyglotta Hypolaïs polyglotte LC Croissante X X X X X X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Hippolais icterina Hypolaïs ictérine LC Décroissante X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Phylloscopus trochilus Pouillot fitis LC Décroissante X X X X X X X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Phylloscopus collybita Pouillot véloce LC Croissante X X X X X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Phylloscopus ibericus Pouillot ibérique LC Stable X X Migrateur paléarctique hivernage
Phylloscopus bonelli Pouillot de Bonelli LC Stable X X X X X Migrateur paléarctique hivernage
Phylloscopus sibilatrix Pouillot siffleur LC Décroissante X X X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Sylvia atricapilla Fauvette à tête noire LC Croissante X X X X X X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Sylvia borin Fauvette des jardins LC Décroissante X X X X X X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Sylvia communis Fauvette grisette LC Décroissante X X X X Migrateur paléarctique hivernage
Sylvia curruca Fauvette babillarde LC Croissante X X Migrateur paléarctique hivernage
Sylvia hortensis Fauvette orphée LC Décroissante X X X Migrateur paléarctique hivernage
Sylvia melanocephala Fauvette mélanocéphale LC Croissante X X Migrateur paléarctique hivernage
Sylvia cantillans Fauvette passerinette LC Croissante X X X X X Migrateur paléarctique hivernage
Sylvia conspicillata Fauvette à lunettes LC Décroissante X X Migrateur paléarctique hivernage
Cinnyricinclus leucogaster Spréo améthyste LC Décroissante X X X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage
Turdus philomelos Grive musicienne LC Décroissante X Migrateur paléarctique hivernage
Luscinia megarhynchos Rossignol philomèle LC Croissante X X X X X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Luscinia svecica Gorgebleue à miroir LC Stable X X Migrateur paléarctique hivernage
Erythropygia galactotes Agrobate roux LC Stable X X Migrateur paléarctique hivernage X
Phoenicurus ochruros Rougequeue noir LC Stable X Migrateur paléarctique hivernage
Phoenicurus phoenicurus Rougequeue à front blanc LC Croissante X X X X X Migrateur paléarctique hivernage
Saxicola rubetra Tarier des prés LC Décroissante X X X X X X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Saxicola torquatus Tarier africain LC Stable X X X X Migrateur paléarctique hivernage X
Oenanthe oenanthe Traquet motteux LC Décroissante X X X X X X X Migrateur paléarctique hivernage
Oenanthe hispanica Traquet oreillard LC Décroissante X X Migrateur paléarctique hivernage
Oenanthe deserti Traquet du désert LC Stable X X Migrateur intra-africain hivernage
Oenanthe isabellina Traquet isabelle LC Stable X X Migrateur paléarctique hivernage
Oenanthe heuglini Traquet de Heuglin LC Stable X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage
Monticola saxatilis Monticole de roche LC Stable X X X X X X Migrateur paléarctique hivernage
Monticola solitarius Monticole bleu LC Stable X X X X X Migrateur paléarctique hivernage
Muscicapa striata Gobemouche gris LC Décroissante X X X X X X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Ficedula hypoleuca Gobemouche noir LC Décroissante X X X X X X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Anthreptes platurus Souimanga pygmée LC Stable X X X X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage
Passer luteus Moineau doré LC Stable X X X Déplacements saisonniers locaux nidification & hivernage X
Quelea erythrops Travailleur à tête rouge LC Stable X X X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Quelea quelea Travailleur à bec rouge LC Stable X X X Migrateur intra-africain nidification & hivernage X
Motacilla alba Bergeronnette grise LC Décroissante X X X X X X X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Motacilla flava Bergeronnette d'Italie LC Décroissante X X X X X X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Motacilla cinerea Bergeronnette des ruisseaux LC Stable X X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Anthus richardi Pipit de Richard LC Stable X X Migrateur paléarctique hivernage
Anthus campestris Pipit rousseline LC Stable X X X X Migrateur paléarctique hivernage
Anthus trivialis Pipit des arbres LC Décroissante X X X X X X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Anthus pratensis Pipit farlouse LC Décroissante X Migrateur paléarctique hivernage
Anthus cervinus Pipit à gorge rousse LC Stable X X X X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Emberiza hortulana Bruant ortolan LC Décroissante X X X X Migrateur paléarctique passage & hivernage
Annexe 2. Liste des Zones importantes pour la conservation des oiseaux remplissant les
critères pour les espèces du Projet Mava (voir l’Annexe 1). Les sites également pertinents
pour le PCRM et identifiés comme Aires marines protégées en Afrique de l’ouest à travers le
RAMPAO (Réseau Régional d’Aires Marines Protégées en Afrique de l’Ouest) apparaissent
en vert.
Pays ID de
l’enregistrement du site
Nom du site (International) Critères du site
(confirmés)
Cap vert 6148 Chaîne montagneuse centrale des Ilha de São
Nicolau A1, A2, A4ii
Cap vert 6139 Falaises côtières entre Porto Mosquito et
Baia do Inferno A4ii
Cap vert 6146 Ilhéu Branco A1, A2, A4ii
Cap vert 6147 Ilhéu Raso A1, A2, A4ii, A4iii
Cap vert 6145 Ilhéus do Rombo A1, A2, A4iii
Cap vert 6142 Kapok tree, Boa Entrada A1
Cap vert 6143 Acajous à Banana, Ribeira Montanha, Ilha de
Santiago A1
Cap vert 6140 Serra do Pico da Antónia A1, A2
Cap vert 6144 Volcano area, Ilha do Fogo A1, A2, A4ii
Gambie 6347 Réserve naturelles d’Abuko A3
Gambie 6352 Côte d’Allahein à Kartung A4i
Gambie 6354 Bao Bolon Wetland Reserve A4i, A4iii
Gambie 6356 Terres humides de Dankunku A4i
Gambie 6357 Îles de la Division de Central River A4i, A4iii
Gambie 6358 Champs de riz de Jakhaly A4i
Gambie 6353 Parc national de Kiang West A3
Gambie 6349 Parc national de Niumi A4i
Gambie 6348 Parc forestier de Pirang A3
Gambie 6355 Terres humides de Samba Sotor à Kaur A4i
Gambie 6350 Complexe des terres humides de Tanbi A4i, A4iii
Gambie 6351 Réserve aviaire du Fleuve Tanji (Karinti) A1, A4i, A4iii
Guinée 6366 Balandougou A3
Guinée 6362 Chutes de la Sala A1, A3
Guinée 6369 Forêt classée de Gangan A1, A2, A3
Guinée 6371 Grandes Chutes A1, A3
Guinée 6364 Île Alcatraz et Île du Naufrage A4i, A4ii
Guinée 6374 Île Blanche A4i
Guinée 6363 Îles Tristao A1, A4i, A4iii
Guinée 6370 Kabitaï A3
Guinée 6372 Konkouré A4i, A4iii
Guinée 6373 Kounounkan A1, A2, A3
Guinée 6367 Mafou A3
Guinée 6375 Massif du Ziama A1, A2, A3
Guinée 6376 Monts Nimba (inclus dans l’AZE
transfrontalier du Mont Nimba) A1, A2, A3
Guinée 6365 Rio Kapatchez A1, A4i, A4iii
Guinée 6368 Rio Pongo A4iii
Guinée-Bissau 6389 Arquipélago dos Bijagós A4i, A4iii
Guinée-Bissau 6385 Dulombi A3
Guinée-Bissau 6387 Ilha de Bolama - Rio Grande de Buba A4i, A4iii
Guinée-Bissau 6386 Lagoas de Cufada A1, A3
Guinée-Bissau 6383 Rio Cacheu A1, A3
Guinée-Bissau 6384 Rio Mansôa et Gêba estuary A1, A3, A4i, A4iii
Guinée-Bissau 6388 Rio Tombali, Rio Cumbijã and Ilha de Melo A1, A3, A4i, A4iii
Mauritanie 6634 Aftout es Sâheli A1, A3, A4i, A4iii
Mauritanie 6631 Arâguîb el Jahfa A1, A3
Mauritanie 6629 Parc national du Banc d'Arguin A1, A3, A4i, A4iii
Mauritanie 6628 Cap Blanc A4i, A4iii
Mauritanie 6624 Chegga A3
Mauritanie 6639 Chott Boul A1, A4i, A4iii
Mauritanie 6643 Parc national du Diawling A1, A3, A4i, A4iii
Mauritanie 6627 El Ghallâouîya A1, A3
Mauritanie 6633 Gabou A4i, A4iii
Mauritanie 6640 Gâat Mahmoûdé A1, A4i, A4iii
Mauritanie 6630 Ibi (Graret el Frass) A1, A3
Mauritanie 6644 Kankossa A4iii
Mauritanie 6626 Kediet ej Jill A1, A3
Mauritanie 6635 Lac d'Aleg A1, A4i, A4iii
Mauritanie 6636 Lac de Mâl A4i, A4iii
Mauritanie 6638 Rkîz A4i, A4iii
Mauritanie 6642 Sawana - Oum Lellé A1, A4i, A4iii
Mauritanie 6623 Tamreïkat A1, A3
Mauritanie 6641 Tâmourt de Chlim A4i, A4iii
Mauritanie 6637 Tâmourt en Na'âj A4i, A4iii
Mauritanie 6645 Tinigart A1, A3
Mauritanie 6646 Wad Initi A1, A3
Mauritanie 6632 Wagchogda A1, A3
Sénégal 6856 Cap Vert A1, A4i, A4ii
Sénégal 6852 Delta du Saloum A1, A3, A4i, A4iii
Sénégal 6840 Terres humides du Djoudj A1, A4i, A4ii, A4iii
Sénégal 6846 Ferlo Nord A3
Sénégal 6847 Ferlo Sud A3
Sénégal 6844 Réserve d’avifaune de Guembeul et lagunes
de St Louis A4i
Sénégal 6851 Joal-Fadiouth A1, A4i
Sénégal 6854 Réserve d’avifaune de Kalissaye A4i
Sénégal 6850 La Petite Côte A1, A4i
Sénégal 6842 Lac de Guiers A1, A4i
Sénégal 6841 Bassin du Ndiaël (y compris les 'Trois
Marigots') A4i, A4iii
Sénégal 6848 Niayes (de Dakar à St Louis) A4i
Sénégal 6853 Parc National de Basse Casamance A1, A3
Sénégal 6845 Parc National de la Langue de Barbarie A4i
Sénégal 6849 Parc National des Îles de la Madeleine A4ii
Sénégal 6855 Parc National du Niokolo-Koba A3
Sénégal 6843 Fleuve Sénégal (Ntiagar à Richard-Toll) A3, A4i, A4iii
Sierra Léone 6831 Lake Sonfon et environs A3
Sierra Léone 6830 Parc national d’Outamba-Kilimi A1, A3
Sierra Léone 6834 Estuaire du Fleuve Sierra Leone A4i, A4iii
Sierra Léone 6833 Réserve forestière de Tingi Hills interdite de
chasse A1, A2, A3
Sierra Léone 6837 Baie de Yawri A4i, A4iii
Annexe 3. Méthodologie de calcul de l’Indice Liste rouge (ILR1)
L’ILR est calculé à partir du nombre d’espèces inscrites dans chaque catégorie de la Liste rouge (Préoccupation mineure, Quasi menacée, Vulnérable, En danger, En danger critique), et du nombre de changements de catégories entre les évaluations en raison d’une amélioration ou détérioration effective de la situation (c.-à-d. les modifications de catégories découlant de l’amélioration des connaissances ou de la révision de la taxonomie sont exclues). La méthodologie originelle a été décrite en détail dans Butchart et al. (2004, 2005) et révisée dans Butchart et al. (2007) : cette dernière est utilisée ici. Une valeur d’ILR est obtenue comme suit :
NW
W
RLI s
stc
t
EX
),(
1
où Wc(t,s) est le poids de la catégorie c pour les espèces s au temps t, qui varie de 1 pour les espèces Quasi menacées, à 5 pour les espèces Éteintes (WEX), et N est le nombre d’espèces évaluées (données suffisantes). Autrement dit, le nombre d’espèces dans chaque catégorie de la Liste rouge est multiplié par le poids de la catégorie. Ces produits sont alors additionnés puis divisés par le produit maximum possible (le nombre d’espèces multiplié par le poids maximum), et soustrait d’un. L’on obtient ainsi un indice qui varie entre 0 et 1 (voir ci-après). Ces conditions sont remplies en appliquant une méthode retrospective à tous les changements de catégories non véritables à l’année de la première évaluation (1988 pour les oiseaux). En d’autres termes, nous supposons que les espèces auraient dû être classées dans leur catégorie actuelle de la Liste rouge depuis 1988, excepté pour les espèces pour lesquelles des changements véritables de catégorie ont eu lieu, au quel cas elles sont assignées aux périodes de temps appropriées, correspondant aux dates auxquelles toutes les espèces ont été réévaluées (voir Collar et Andrew 1988, Collar et al., 1994, BirdLife International 2000, BirdLife International 2004, BirdLife International 2008b). Afin de déterminer ces cas véritables, tous les changements de catégories effectués durant la période 1988-2008 ont été assignés ‘une raison pour le changement’ permettant de distinguer les changements véritables de ceux résultant d’un savoir amélioré ou de révisions taxonomiques (voir Buthart et al., 2004, 2005, 2007 pour plus de détails).
1 RLI en anglais (Red List Index)
Annexe 4. Résultats de l’atelier – travail et recommandations des groupes
nationaux
Résultats de la session de l’atelier sur les menaces, lacunes, questions et
recommandations nationales des pays du projet (le Cap vert était absent),
Conakry, 9 avril 2013
Travail de groupe – Les questions suivantes ont été posées aux pays:
1. Menaces auxquelles sont exposées les 10 premières espèces/tous les oiseaux d’eau, tous les migrateurs dans le pays/à des sites spécifiques ?
2. Statut de protection des sites critiques : modifications et mises à jour. 3. Sites non encore identifiés officiellement/changements potentiels des inventaires-réactions ;
quelles autres sources de données les compilateurs doivent-ils connaitre ? 4. Erreurs/mises à jour … les compilateurs peuvent-ils s’attendre à des retours d’information
supplémentaires de la part des pays ? Quand ?
Recommandations – Il a été demandé aux pays de répondre aux questions suivantes :
1. Comment ce rapport sera-t-il utilisé et qui en est le public cible ? 2. Quelles sont les priorités de recherche/conservation mises en lumière par ce rapport ?
– Mise à jour d’informations sur (au moins) les sites clés – Collecte des données sur les menaces pesant sur les espèces clés – Études pilotes pour prendre en compte les menaces – Provision des informations manquantes
RÉPONSES :
Travail de groupe – Sierra Léone
Q 1 – MENACES AUXQUELLES SONT EXPOSÉES LES 10 PREMIÈRES ESPÈCES
Menaces Mécanismes Sites Espèces affectées
Sédimentation Construction d’établissements Restauration des terres Contamination
Estuaires du Fleuve SL
Barge rousse Bécasseau cocorli Grand gravelot Sterne royale Bécasseau variable
Extraction minière
Extraction du Zircon Extraction de sable et de boue (ces deux activités changent le paysage côtier)
Yawri Bay Estuaires du Fleuve SL
Flamant rose Pélican blanc Bécasseau cocorli Bécasseau maubèche
Agriculture Défrichement des mangroves
Baie de Yawri Pélican blanc Sterne royale Sarcelle d’été
Pêche Pêche dans le canal Utilisation de petits filets Abattage de la mangrove pour le fumage du poisson
Estuaires du Fleuve SL Baie de Yawri
Sterne royale Flamant rose Pélican blanc
Q 2 – STATUT DE PROTECTION AUX SITES CRITIQUES
Sites Statut actuel de protection
Estuaire du Fleuve SL Un site Ramsar sans statut de protection nationale Le site est proposé pour la protection
Baie de Yawri Proposition initiée pour la désignation comme Site Ramsar. Le Ministre des pêches et des ressources marines l’a récemment déclaré MPA en attendant la ratification par le Parlement
Q 3 – SITES NON ENCORE OFFICIELLEMENT IDENTIFIÉS
Lac Sonfon Estuaire du Fleuve Sherbro
Q 4 – MISES À JOUR/ERREURS
La position GPS La position GPS des sites non encore officiellement identifiés est incorrecte La Baie de Yawri et désormais une aire marine protégée
Recommendations
Comment ce rapport sera-t-il utilisé et qui en est le public cible ?
Public cible Objectif
Communautés locales Pour l’éducation et la sensibilisation
Ministères, départements et agences du
gouvernement (EPA, MAFFS &MFMR)
Aux fins de formulation de politiques, réglementations et appui
Institutions académiques Pour la formation, la recherche et le suivi
Autres ONGs Pour le partenariat et la collaboration
Quelles sont les priorités de recherche/conservation mises en lumière par ce rapport ?
1. Mise à jour des informations Espèces – liste des oiseaux
Statut de protection des sites
Caractéristiques géographiques, ex. position GPS, végétation, etc.
Statut concernant les menaces
2. Collecte des données sur les menaces
auxquelles sont exposées les espèces clés
Identifier et évaluer les menaces directes et indirectes
Évaluer la nature temporelle et spatiale des menaces
3. Études pilotes entreprises pour
prendre en compte les menaces
Effectuer des études pour évaluer les activités communautaires affectant directement les espèces sur les sites du projet
Entreprendre des études pour évaluer l’effet potentiel du changement climatique sur les espèces.
4. Provision des informations
manquantes
Collaborer avec d’autres institutions notamment les institutions académiques, d’autres ONGs et les groupes de la Société civile pour obtenir des informations supplémentaires sur les types d’espèces et les menaces.
Travail de groupe – Gambie
Nom de l’espèce Menaces Sites Sterne royale Barge rousse Bécasseau cocorli Pélican blanc Grand gravelot
Érosion (changement climatique) Pratique de la pêche Déchets humains et pollution Activités écotouristiques Abattage de la mangrove Empiètement
Réserve aviaire de Tanji Parc national des zones humides de Tanbi
Mesures de protection Sites Réserve aviaire Parc national et Site Ramsar
Réserve aviaire de Tanji Karinti/Bijol Parc national des zones humides de Tanbi
Lacunes:
- Parc national de Niuimi - Bambali - Foday Kunda
Recommandations
Q1 – Quelles sont les entités ou personnes concernées par ce rapport
Les Ministères, Départements en charge des parcs, de l’environnement, des pêches, de la foresterie et les ONG pertinentes telles que WABSA, Makasutu Wildlife Trust.
Q2 – Quelles sont les priorités de recherche/conservation mises en lumière par ce rapport ?
- Protection des habitats - Protection des espèces (barges, grues, sternes, etc.) - Surveillance - Projet pilote avec les communautés locales (sensibilisation, établissements de parcelles
boisées - Application de la loi - Inventaire (enquêtes, comptage des oiseaux et des nids) pour identifier les informations
manquantes et la mise à jour.
Travail de groupe – Guinée Bissau
1. MENACES ESPÈCES MENACES
1. Limosa lapponica 2. Calidris canutus 3. Calidris ferrugínea 4. Charadrius hiaticula 5. Calidris alpina 6. Phoenicopterus roseus
Pêche irresponsable
Tourisme irresponsable (avec des moteurs puissants)
7. Pelecanus onocrotalus 8. Anas querquedula
Filets de pêche
Agriculture itinérante
Exploitation minière/ Construction de routes
9. Sterna maxima Pêche
Érosion/Dynamique de la marée
Collecte d’œufs et de poussins
10. Platalea leucorodia Destruction de leurs habitats
À RAJOUTER
11. Balearica pavonina Diminution de l’agriculture dans les rizières
Vente des poussins
12. Limosa limosa Chasse clandestine
Diminution de l’agriculture dans les rizières
Manque d’eau dans les rizières
13. Phoenicopterus minor Destruction de leurs habitats
Pêche irresponsable
2. ZICOs ET STATUT DE PROTECTION ZICOs identifiées Protection Statut
Intégrale Partielle Pas de Protection
1. Archipel des Bijagós X Réserve de Biosphère de l’Archipel des Bijagós (UNESCO, 1996)
Aires Marines Protégées (PNMJVP, PNO et AMP/Urok)
2. Fleuve Mansoa et Estuaire de Geba
X
3. Fleuve Tombali, Fleuve Cumbijã et Ilot de Melo
X L’île de Melo se trouve dans la périphérie du Parc de Cantanhez
4. Île de Bolama- Rio Grande de Buba
X Réserve de Biosphère de l’Archipel des Bijagós (UNESCO, 1996)
Réserve de pêche
5. Fleuve Cacheu X Parc Naturel des Mangroves du Fleuve Cacheu
6. Dulombi Futur Parc
7. Lagune de Cufada X Parc Naturel des Lagunes de Cufada
Site RAMSAR
8. Vendu Tcham X Futur Parc
9. Cacine X
10. Forêts de Cantanhez X Parc National de Cantanhez
Á RAJOUTER
11. N´Tchudé et Djabada X Zone verte
Se trouve entre 2 ZICO
3. SOURCES D’INFORMATION ODZH GPC INEP DGFF UICN WI IBAP
4. Erreurs dans le rapport
Il faudra revoir la liste d’espèces et l’actualiser 5. A qui est destiné le rapport
Institutions de l’État liées à cette problématique ONGs Communautés
6. Priorités pour la Guinée-Bissau Inventaire national des noyaux (dortoirs, zone d’alimentation, zone de reproduction et zone
de repos) dans les ZICOs identifiées et leur état de conservation Renforcement de la sensibilisation à tous les niveaux Surveillance rigoureuse de l’application des Lois relatives aux oiseaux migrateurs Appui à l’augmentation de la production dans les rizières, qui aura un impact direct sur les
espèces dépendant de ce type d’habitat.
Menaces et statut des ZICOs en Mauritanie
Menaces 10 premières espèces
Oiseaux migrateurs
Échassiers Niveau
Site Tous les sites
Grandes marées Spatule Balsaci
Uniquement PNBA
Chasse + Canards pilets Sauf PMBA +
Agriculture + Sauf PNBA & PND +
Extraction minière
+ + + PNBA, PND et Aftout
Sécheresse + + Sauf PNBA & PND +
Ensablement* Agriculture
+ Sauf PNBA & PND +
Légende :+ = affecté
Statut de protection des ZICOs
Sites Protection officielle Protection effective
Aftout Intégrale Partielle
PNBA Intégrale Intégrale
Chott boul Intégrale Partielle
PND Intégrale Intégrale
Gâat Mhmouda Aucune (processus en cours) Aucune Lac d’Aleg Aucune Aucune Lac de Mâl Aucune (processus en cours) Aucune Rkiz Aucune Aucune Tâam de Chlim Aucune Aucune Tâam Naâj Aucune Aucune
Données supplémentaires :
- Lac de Mâal : Résultat de la surveillance de Novembre à décembre 2012 - Baie de l’étoile (incluse dans le Parc national du Banc d’Arguin) : juillet 2012
Recommandations
1- Envoyer le rapport à la DAPL (Direction des Aires Protégées), PNBA (Parc National du Banc d’Arguin), PND (Parc National du Diawling) ; ONGs environnementales
2- Actualisation de la base des données sur toutes les ZICOs en Mauritanie en au moins 1-3ans ; - Sensibilisation sur l’existence et l’importance de la base des données sur les ZICOs ; - Projet pilote pour l’élaboration d’un plan de gestion collective des ZICOs; - Suivi des impacts du projet.
Travail de groupe – Guinée
1- Identification des Menaces (habitats et espèces) - Les sites (habitats)
Coupe de la mangrove
Urbanisation incontrôlée
Exploitation minière
Agriculture - Les espèces :
Chasse (Alimentation)
Commercialisation
La pêche (capture accidentelle) 2- Informations sur le Lac Limbelanda (Préfecture de Dabola)
Situé dans la zone périphérique du Parc National du Haut Niger (PNHN), avec la présence
d’une colonie de Milans noirs, d’Ardéidés et de Grebifulques
3- Île Tristao (Khonibenki) Envasement (en voie de disparition)
4- Site Rio Pongo (Pas d’informations) 5- Rio Kapatchez (plaine de Monchon)
- Phase de création d’une AMP - Présence d’une espèce clé : Grue couronnée
6- Nouveau site pour la Guinée Le site de Mantakan dans la Préfecture de Forecariah, sous-préfecture de Kaback ou on
rencontre un groupe important de Sternes et d’Ardéidés
7- Niveau de protection : Les Îles tristao et Alcatraz sont des AMP, quant aux autres sites ils ne sont pas protégés
Recommandations
1- Destinataires du rapport dans un pays :
Point focal : Wetlands International
Point focal : AEWA
DNEF
OGUIDAP
ONG Guinée Écologie
Forum des ONGs
Communautés locales
Universités
Centres de recherche
2- Priorités en recherche et conservation 2 .1 Mise à jour d’informations sur les sites ci-après :
Îles Tristao
Rio Kapatchez
Delta de Konkouré
Rio Pongo 2.2 Collecte de données sur les menaces auxquelles sont exposées les espèces ci-après :
Flamants
Grues couronnées
Barges à queue noire 2.3 Conduite d’études pilotes sur les menaces (si nécessaire) 2.4 Provision des informations manquantes
Deux cas: Îles Tristao et Rio Kapatchez
Travail de groupe – Sénégal
Menaces
Menaces ZICOs Niayes Langue de Barbarie
Kalissaye
Urbanisation (inondation, pollution, aménagements, loisirs, électrification, etc.).
X
Extraction minière (zircon, sel, etc.) X X
Dynamique côtière (érosion, changement climatique, etc.)
X X
Proposition de nouvelles ZICOs
Casamance pour la protection de la Grue couronnée et de la Barge à queue noire qui sont ajoutées à la Liste rouge de l’UICN depuis 2000
Vasières du fleuve Casamance (critère : plus de 1% de la population de bécasseaux cocorlis, bécasseaux minutes et grands gravelots, mars 2013)
Pour les ZICOs existantes
Sites Nouvelles espèces qui dépassent le seuil de 1%
Sources
Île Madeleine Grand cormoran Sterne bridée
DPN Autres
Cap Vert Puffin du Cap vert Sterne voyageuse Sterne caugek + 10 autres
Site web de Senegal seawatching
Niayes 10 espèces de limicoles et de laridés NCD DPN Autres
Petite Côte 5 espèces de limicoles et de laridés DPN NCD Autres
Sources d’informations
- DPN - NCD - ONGs - Chercheurs - Collectivités locales - Sites web - Syndicats d’initiatives - Opérateurs touristiques - Populations locales
Recommandations
1. À qui s’adresse le rapport final
Acteurs du projet Structures gouvernementales ONGs Chercheurs Donateurs Fondations Etc.
Populations riveraines des ZICOs Extraire des parties du rapport qui seront adaptées aux réalités de chaque collectivité locale
2. Priorités de recherche/conservation mises en évidence dans le rapport
Mise à jour des ZICOs
Formation et sensibilisation des populations riveraines des ZICOs
Caractérisation des menaces (urbanisation, études d’impacts environnementaux pour les extractions minières)
Élaboration d’une Liste rouge nationale à mettre à jour tous les 3 ans
Valorisation des ZICOs à travers des études sur deux sites pilotes (Palmarin et Technopole)