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Conclusion.— Ce travail a permis d’ameliorer la qualite des soins, parune organisation unique, d’appropriation facile, necessitant cepen-dant une evaluation reguliere.

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Appel du personnel soignant d’un service d’urgences

par un logiciel de gestion SMS lors d’une mise enœuvre d’un plan blancM. Ollivier *, R. Lorguilloux, J.-M. Guerin, A. Gayet, P. Plaisance,N. Raffort, M. GrauService d’accueil des urgences, groupe hospitalierLariboisiere—F.-Widal, Paris, France*Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected]

Mots cles : Plan blanc ; Gestion SMS ; AppelIntroduction.— Lamise enœuvre d’un plan blanc au sein d’un serviced’urgences (SU) necessite un deploiement efficient et rapide dupersonnel soignant. L’efficacite d’un plan blanc depend en grandepartie de la presence d’un personnel forme et adapte. Nous avonsevalue la performance d’un appel du personnel de notre SU par unlogiciel de gestion SMS.Methodes.— Des listes de contacts telephoniques (mobile ou fixe) dupersonnel du SU ont ete realisees. Ces listes ont ete categorisees ensous-groupes, selon les fonctions des soignants et les temps de retourtheorique sur l’hopital. Ces listes ont ete enregistrees dans unlogiciel de gestion SMS. Une simulation a ete realisee avec unappel-test « surprise » et un message envoye aux soignants par celogiciel selon les besoins necessaires en personnel (degre d’urgence,categories professionnelles). Le rappel a la cellule de crise del’hopital etait le critere principal de jugement. Nous avons evaluesecondairement les causes de non-reponses par un questionnaire,envoye aux non-repondeurs.Resultats.— Cent cinquante soignants ont ete appeles simultanement.Lamajorite des soignantsdu SUcontactes (58%) ont effectue un rappela la cellule de crise en un temps juge acceptable (4 heures).Conclusion.— L’utilisation d’un logiciel de gestion SMS sembleraitetre une aide logistique performante pour l’organisation d’un planblanc dans un SU. Cette methode permet de centraliser les infor-mations et de delivrer des appels de maniere rapide et adaptee. Deplus, elle permet de centraliser les informations et de liberer dutemps aux coordinateurs de la cellule de crise.

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Transit aux urgences pour les grands brules :

necessite ou perte de temps ?D. Boutrais *, F. Montano, L. PrigentSamu-Smur 76A, CHU Charles-Nicolle, Rouen, France*Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected]

Mots cles : Brules ; Filiere ; TempsIntroduction.— La region Haute-Normandie ne dispose pas de centrede brules. Deux filieres sont possibles : trajet direct ou indirect.Methode.— Etude retrospective sur deux ans dans la base de donneesinformatiques ainsi que dans les dossiers medicaux du Smur.Resultat.— On constate un recours croissant a la filiere directe. Letemps de transit represente une etape supplementaire tres consom-matrice de temps.Conclusion.— La filiere directe apporte un choix strategique sur leplan medical et organisationnel.

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Une experience de creation d’urgences specialises

tete et couM. Crinier-Pichereau *, S. Braquehais, V. Cardona,A. Conte, F. Habib, G. Bourdais, J.-J. EledjamUrgences tete et cou, hopital Gui-de-Chauliac, Montpellier, France*Auteur correspondant.Adresse e-mail : [email protected]

Mots cles : Urgences specialises ; OrganisationIntroduction.— Le pole neurosciences disposait d’une unite d’accueild’urgences pour la neurochirurgie et d’une pour la neurovasculaire,gerees par les specialistes. Les urgences ORL et ophtalmologiques

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etaient accueillies aux consultations ou en hospitalisation en fonctiondu jour et de l’heure de la journee. La creation de cette unite permetde recevoir l’ensemble des urgences en un seul lieu. Cette activite estcoordonnee par un medecin urgentiste en collaboration avec lesmedecins specialistes du site. Elle est situee au RDC entre la neuro-radiologie et le bloc operatoire.Methode.— Une structure mixte qui se compose d’une « unite porte »du pole urgences disposant de cinq box dont deux specialises ORL etophtalmologie, de trois postes de dechoquage et d’une unite dequatre lits de soins intensifs neurovasculaires du pole Neurosciences.L’equipe paramedicale travaille sur les deux unites, elle est issue duredeploiement des deux services anterieurs. Elle a suivi des forma-tions actions specifiques a la prise en charge de ces patients. Lagestion des dossiers est entierement informatisee cote « porte ». Leslocaux et moyens logistiques sont mutualises.Resultats.— Entre le 1er avril et le 30 novembre 2008, nous avonsaccueilli 10 720 patients : 44 % d’ophtalmologie, 24 % d’ORL, 23 % deneurologie et 9 % de neurochirurgie, soit des entrees 30 % superieuresau previsionnel ; 17,38 % sont hospitalises. Nous notons une prise en

charge des patients plus efficiente qui se traduit pour l’ensemble desspecialites et notamment pour la filiere neurologique par une rapi-dite et une synchronisation des equipes, une augmentation desthrombolyses et un avis neurologique pour tous les patients. Cetteunite permet une interface directe avec le plateau d’imagerie et lebloc operatoire, une pluridisciplinarite dans la prise en charge avecune forte implication des partenaires, une equipe paramedicalespecialisee dans la prise en charge de ces patients. Cependant, laregulation du flux avec les lits d’aval, l’adequation des ressourceshumaines a la charge de travail, la formation des personnels sontperfectibles.Conclusion.— Cette experience montre l’interet d’une structure dece type : l’optimisation de la prise en charge avec un personneldedie, une meilleure organisation des consultations de specialitesprogrammees, une dynamique dans la collaboration de l’ensembledes acteurs du pole neurosciences et urgences dont le SAU n’est passur le meme site.

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