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21 mai au 27 juin 2010 Philippe-Louis Alexandre, Philippe Selah Beaunol, Jean-Philippe Breleur, Olivia Breleur, Fabienne Lung-Fou, Shirley Rufin, Joannes Sephora, Henry Tauliaut.

Catalogue flore raisons nouvelles 2010 web

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21 mai au 27 juin 2010

Philippe-Louis Alexandre, Philippe Selah Beaunol, Jean-Philippe Breleur, Olivia Breleur, Fabienne Lung-Fou, Shirley Rufin, Joannes Sephora,Henry Tauliaut.

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Flore - Raisons Nouvelles21 mai au 27 juin 2010 - Fondation Clément

Commissaire Ernest Breleur

Scénographe Florence Legall

Une exposition collective de Philippe-Louis Alexandre,

Philippe Selah Beaunol, Jean-Philippe Breleur,

Olivia Breleur, Fabienne Lung-Fou,

Shirley Rufin, Joannes Sephora,

Henry Tauliaut.

Conception graphique Hexode

Couverture, détail d’une œuvre de Philippe Selah Beaunol

ISBN 9782950948861

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De nouveaux territoires surgissent dans le champ esthétique, et d’autres sont à conquérir

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Nouvelles interrogations et nouvelles problématiques artistiques

En assumant un commissariat d’exposition d’œuvres plastiques de jeunes artistes vivant en Martinique je sou-haite contribuer aux orientations de la fondation Clément dans le domaine de l’art contemporain, plus singuliè-rement de l’art contemporain régional. J’ai pour vocation ici de montrer au public les problématiques nouvelles qui en rompant avec les pratiques artistiques sur fond identitaire ouvrent de nouvelles voies. Les mutations de notre société ne sont pas à l’écart des mutations des sociétés du monde. Les enjeux de création sont considéra-bles d’où émergent de nouvelles formes d’art. De nouveaux territoires surgissent dans le champ esthétique, et d’autres sont à conquérir. La liberté qui découle des nouveaux positionnements des jeunes créateurs a comme conséquence la mise à jour de techniques, de poétiques, d’esthétiques, de formulations nouvelles en phase avec la notion d’art contemporain.

La nécessaire présence au monde que revendiquent ces jeunes créateurs leur donne la capacité d’épouser simul-tanément le petit et le grand contexte du monde, la capacité de territorialiser et de déterritorialiser leur pensée.Il me semble aussi que l’expérience du regard est à faire par le jeune public en fréquentant ces esthétiques nouvelles. Aujourd’hui il s’agit de montrer des pratiques inattendues, « impensables » où l’art doit questionner le regardeur et ébranler ses certitudes. L’art doit inciter les uns et les autres à accepter l’idée d’une remise en cause de sa nature à chaque avancée du créateur. Le plaisir esthétique ne peut se réaliser que dans la rencontre de l’inattendu, de « l’impensable ». Les pratiques artistiques contemporaines sont issues de l’exercice d’une cri-tique des convenances, ou encore des académismes de notre région. La question de l’éthique et de l’esthétique est fortement présente dans bon nombre d’œuvres présentées dans cette exposition.

Ernest Breleur.

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photo ci-dessousItoueater 1 (détail)

acrylique sur bois, plexiglass, 2009Photo Alan Madec

photo à droiteItoueater 2

acrylique sur bois, plexiglass, 2009Photo Alan Madec

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Le photogramme mental antediachronique

Ma recherche artistique est une tentative d’exploration des sens jusqu’à restitution des émotions à travers des allées et venues entre les vestiges mnésiques et leurs équivalents plastiques. Elle prend la forme d’une image initiale syn-thétique totalisante que je cherche à fragmenter et que je nomme : « Le photogramme mental antédiachronique ». L’existence de cette image psychique matricielle est su-bordonnée à un état méditatif mélancolique et continuel, engendré par la sensation de la trop grande présence du passé dans l’actuel qui entraîne un exil du présent.

Ce photogramme est donc un réservoir mnésique dans lequel je puise les parcelles d’un temps originel. Ces parcel-les, en constante résurgence dans un exercice du souvenir s’appréhendent comme constitutives d’une pensée intense s’exprimant dans une écriture picturale indéchiffrable dont je ne peux donner qu’une interprétation imaginaire. Ces charactes dont le processus de production dépend de la mémoire et du souvenir instantané, sont restituées, recons-tituées plastiquement.

une écriture picturale indéchiffrable

Philippe-Louis Alexandre

Charactesrésine, papier, verre10x5 cm, 2007Photo Alan Madec

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Cette vie secrète de la matière

Tzitzim libellule, sculpture, argile, rotin, perles, coquillages, 23 x 37 cm, 2009.Photo : jP Breleur

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L’artiste se crée un univers pictural, plastique, magique, enrichi par un répertoire de matériaux les plus divers mais nullement vidés de leurs forces brutes, latentes, cette vie secrète de la matière.

Le TZITZIM est démiurgique, totémique et fait office de médium entre le dit et le non-dit. Il est le lien entre le palpable et le non palpable. Il est l’intermédiaire entre le monde des vivants et le monde des esprits. L’œuvre est in-vestie d’un mystère, elle est le passage obligé d’un espace temps qui nous façonne, nous habite. Reliques, fétiches, mnésiques de lieux, de mythes, de rituels, de rêves, d’ima-ginaires.

Philippe Selah Beaunol

Tzitzim libellule, sculpture, argile, rotin, perles, coquillages, 23 x 37 cm, 2009.Photo : jP Breleur

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Que considérer de

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Cri floraisonLes sociétés d’aujourd’hui ne sauraient faire abstraction de ces nouvelles organisations communicationnelles en mu-tation. De la possible communication de l’instant découle parfois l’impérieuse nécessité pour nos sociétés contempo-raines de faire ou défaire leurs prises de position, jouant parfois de leur devenir immédiat dans un « temps réel ».

Pour autant cet accroissement des possibilités ne pourrait porter l’idée que le monde se rétrécit sans faire oublier que la présence humaine ou celle de l’objet ne se livre évidemment dans aucune proximité.

En définitive de quel écart s’agit-il ? Que considérer de ces images ? Quelles valeurs réelles leur attribuer ?

Elles traitent toutes, dans leur contenu respectif, de quel-que chose qui touche à notre réalité immédiate ou qui pourrait en modifier la perception. De cet accès global à l’information il devient primordial de questionner les seg-ments humains, marquant les frontières rigides dans le lien social et au final de mesurer le niveau de l’entropie infor-mationnelle qui n’a de cesse de faire vaciller notre étant au monde.

Jean-Philippe Breleur

ces images ?

Le Cri, vidéo interactive, arrêt sur image, 2008. Jean-Philippe Breleur

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Il n’y a pas d’acte de violen

Vers le cieltechnique mixte280x200x200mm2009.Photo Jean-philippe Breleur

Sans titre, photographie, 2008. Photo Olivia Breleur

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Olivia Breleur

Pour une immortalité rêvée.

A travers cette série, je pose la question du désir d’immor-talité. J’use de métaphores afin de « mettre en culture » le corps humain. L’anatomie devient mon accessoire, c’est ma matière première, je la façonne et la redéfinis à souhait. Sous mes doigts, le tissu devient chair, j’hybride organes et plantes ayant l’ultime conviction de faire appa-raître une nouvelle « flore corporelle ». Ma volonté est que le regardeur effectue une expérience sensible, poétique, et esthétique pour échapper aux « trop cruelles vérités ».

Je souhaite dédramatiser le rapport que nous entretenons avec le corps pour mieux se l’approprier. Il n’y a pas d’acte de violence, seulement l’expression d’une magie, d’une opération vivifiante.

Je diversifie un corps qui ne répond plus à nos espérances ou mieux, qui ne nous suffit plus. Il est prétexte à ques-tionner le devenir de l’Homme dans un espace où il est sans cesse menacé. Ma fin n’est pas de repenser le corps, mais de questionner son avenir dans une ultime utopie. Quel pourrait être ce corps qui nous permettrait de survi-vre, voire de transcender la mort ?

nce, seulement l’expression d’une magie, d’une opération vivifiante.

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Fabienne Lung-Fou

Les prémices de ce projet résultent de la traversée des zo-nes périphériques des quartiers de Fort de France, en effet cette artiste décide après avoir observée ces zones d’user de leurs réalités de lieux (par opposition au non lieu.)

Elle réinjecte du sens et de l’esthétique dans l’élaboration de ces environnements conçus comme fragiles, saturés, modulables, sensibles. Une élaboration rapide, sans plan architectural établi, donne corps au projet.

Cependant les installations créés à partir de ces lieux réels ont leur propre réalité et l’artiste impose ses propres règles de réalisation. Elle propose une surréalité sensible avec ses propres protagonistes. L’environnement qui surgit est un espace poético-sensible que le spectateur traverse, frôle, dans une expérience de lieu réinventé.

L’artiste travaille dans la démesure là où se rencontrent l’infiniment grand et l’infiniment petit, l’œuvre se déve-loppe nœud après nœud et laisse place à l’imagination et ouvre ainsi le champ des possibles. L’œuvre est en équili-bre et en élévation constante. Elle invite à une traversée physique, provoque la créativité du spectateur promeneur.

l’environnement est ce lieu sensible que le spectateur traverse, frôle, dans une expérience de lieu réinventé.

en haut à gaucheEn souvenir de….Environnement sculptural, plexi, sérigraphie, dimensions variables, 2010. Photo F. Lung-fou

à droiteSérie les vénusSculpture, structure filairedimensions variables, 2010. Photo : F. Lung-fou

en bas à gauchedétail de l’œuvre En souvenir de….Photo : F. Lung-fou

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Votre corps ne vous appartient pas et

Sans titre, images noir et blanc avec traitement chimique sur plexiglass, 2010.

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Shirley Rufin

Dans ma démarche plastique, le corps est envisagé au delà des critères esthétiques car je ne l’appréhende pas socialisé mais déconditionné. Précisément, ce dernier est montré uniquement dans une présentation physique au monde. Déchargé de toute essence symbolique liant corps et âme, il est exploité en tant que matière organique et texture placardée, modelée ou plutôt sculptée par la lumière.Ma pratique fait état d’un processus de mise en crise de la perception du corps par une action chimique qui al-tère, défait, décompose et détruit l’image pour conduire à une perte du sujet. Car cette image expose un corps en marge et crée une sorte de reflet dérangeant mettant à jour des pièces qui surgissent d’un fond infini et indéfini qui ne permettent pas de territorialiser le corps. Toutefois même si ce dernier reste singulier il tend vers l’universel. Il parait évident pour moi que si l’appareil photographique est un réceptacle sacré traversé par des raies de lumière, il est aussi un révélateur des mystères de l’existence... Il participe à la rédemption de ce corps qui, dépossédée, se voit contraint d’arborer une apparence confectionnée de toute pièce. J’utilise la photographie argentique comme empreinte et non plus comme témoignage d’un état. À cet instant, le corps devient une suggestion et non plus un reflet narcissique ou interrogateur. Il devient une évocation du caché et de l’exhibé. Mes images sont des « archéolo-gies mentales », elles relèvent donc de la trace et sont des métaphores du corps physique sous forme biologique. Je les nomme ainsi car elles sont émergences mais également strates d’un vécu et d’une histoire ancrée qui déterminent un système et un mode de fonctionnement sociétaire.

« Votre corps ne vous appartient pas et vous n’êtes pas votre corps ! »

vous n’êtes pas votre corps !

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Comm

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Comme des étrons tout droit sortis de l’orifice de Dieu, mon travail artistique convoque indubitablement l’état d’excréments.

En effet il se veut crasse, résidus et image satirique que j’extirpe de mon quotidien. Entre corps tuméfiés par des coups, gonflés par la mort, lapidés par les uns, expatriés par les autres, maquillés ou encore déguisés ; l’artiste consommateur que je suis se livre alors dans une lutte schizophrénique… Je crée des sculptures que je nomme « fées Cales » elles deviennent à cette occasion les person-nages de mes mises en scène à mi chemin entre le théâtre lugubre et des saynètes teintées d’humour.Le ruban adhésif qui recouvre l’objet revêt une importance prépondérante car il reste phare dans notre société actuel-le. Symbolisant les importations et exportations en tout genre il implique un lien crucial entre tous les pays. Je fais de lui l’élément qui viendra lacérer, momifier, révéler les formes anthropomorphes jusqu’à créer un simulacre quasi dermique.

Mes « fées Cales » dépendent notamment du lieu qui leur accorde provisoirement la survie. En les implantant à la manière d’une tumeur qui se répand dans un organisme donné, la localisation qu’elles vont parasiter est dès lors tout aussi influente que leurs présences. Le lieu impliquera dans ces conditions des enjeux de sens qui seront inévita-blement lus par le regardeur...

me des étrons tout droit sortis de l’orifice de Dieu

Joannes Sephora

page de gaucheSérie intitulée Fées CalesDéracinées (détail), Sculpture techniques mixtesTerre Saint-Ville, Martinique, 2009Photo Kanel photo.

page de droiteMonument aux morts de la série Fées Calessculptures, techniques mixtes, Martinique 2008.Photo Joannes Séphora

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nous voilà sans savoi

à gaucheInstallation « Organik Gam » Galerie JMarts,. Photo DR 2006

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Henry Tauliaut

L’emerveillement d’Henry Tauliaut

Nous passons tous à côté des plantes sans trop savoir ce qui en fait un véritable laboratoire du merveilleux. Mais puisqu’il s’agit ici d’art plastique, le rapport à l’installation que nous propose d’abord Henry Tauliaut est astucieux. Il faut s’habituer au monde souterrain d’un sas où le visiteur rencontre la pénombre, et une fois l’œil ou l’appréhension arrimée à cette absence de matière apparente qui fonde le vaste monde, nous voilà sans savoir au cœur des palpi-tations intimes de la vie. Fussent-elles seulement lumines-cences ou oscillations graphiques sur écran, c’est en nous restituant une cartographie des énergies vitales du végétal qu’Henry Tauliaut innove d’emblée.

Puis une fois le regardeur introduit à la perception fugace de la précédente installation lumineuse, presque à la préfiguration des mimesis de Paul Ricœur, Henry Tauliaut met en scène un véritable spectacle minimaliste dans un second lieu où caissons, fûts, parallélépipèdes ou rondeurs, se jouent de la capacité des humains à voir ou à ne pas voir la progression ténue de la vie. Et face à cette mise sous verre de plantes, machineries et divers où capteurs et microprocesseurs dirigent ou racontent l’anamnèse de la vie, le diagnostic de l’artiste semble sans appel. Oui la vie a besoin d’eau, de lumière, de gaz, de repos. En ex-primant ainsi le banal auquel on ne prête plus attention, en tout état de cause le Cultiv’art se veut l’attente d’un débat, entre l’horreur du manque, l’assèchement indélicat des sources de vie, le propre et le polluant, la capacité du techno-humain à survivre.

Alexandre Cadet-Petit – mars 2010

ir au cœur des palpitations intimes de la vie

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Biographies

Philippe-Louis Alexandre

Né en 1972, vit à la Martinique

Expositions (sélection)2007 Lambeaux de songes CREIAD, Fort-de-France, Martinique2007 La relation au lieu IUFM, Fort-de-France, Martinique2006 Parcours obsessionnel IUFM, Fort-de-France, Martinique

Philippe Selah Beaunol

Né en 1965, vit à la Martinique

Expositions (sélection)2008 Lakouzémi, Retour à la Parole sauvage, installation Saint-Anne, Martinique2003 et 2004 Itinérance 1 et 2, performance, FSJ, Sainte Marie, Martinique1993 Carib’Art, Commission nationale de l’UNESCO, Curaçao (Antilles Néerlandaise)

Jean-Philippe Breleur

Né en 1970, vit à la Martinique

Expositions (sélection)2008 Le Fragment IUFM, Fort-de-France, Martinique2006 La Rencontre IUFM, Fort-de-France, Martinique2003 Itinéraire, FSJ, Sainte Marie, Martinique

Olivia Breleur

Née en 1986, vit en France

Expositions (sélection)2009 J+, Atrium, Fort-de-France, Martinique2008 MAC du Marin, Martinique2008 Voyage au noir, FSJ, Sainte Marie, Martinique

Fabienne Lung Fou

Née en 1981, vit à la Martinique

Expositions (sélection)2009 Festival de Marseille, Friche de la Belle de mai Marseille, France2006 FSJ, Sainte Marie, Martinique2006 MAC du Marin, Martinique

Shirley Rufin

Née en 1985, vit à la Martinique

Expositions (sélection)2009 J+, Atrium, Fort-de-France, Martinique2009 Entres-Vues, Fondation Clément, Le François, Martinique2008 MAC, Le Marin, Martinique

Joannes Sephora

Née en 1985, vit à la Martinique

Expositions (sélection)2009 Dé-Cortiquées, Atrium,Fort-de-France, Martinique2008 MAC du Marin, Martinique

Henry Tauliaut

Né en 1966, vit à la Martinique

Expositions (sélection)2007 Paradis perdus, Festival Vibration caraïbe, Alliance française, Paris, France2007 Room 127, Diva art fair,Frère indépendent, New York, USA2004 Latitudes, Terre d’atlantique, Hôtel de ville, Paris, France

MAC : Marché d’art contemporainFSJ : Fonds Saint Jacques

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Saison oct. 2009 juin 2010

Habitation Clément97240 Le FrançoisMartiniqueTél. : 05 96 54 75 51

www.fondation-clement.org

Catalogue publié par la Fondation Clément à l’occasion de l’exposition Fleur Raisons nouvelles à l’Habitation Clément du 21 mai au 27 juin 2010.

Fondation d’entreprise de GBH, la Fondation Clé-ment mène des actions de mécénat en faveur des arts et du patrimoine culturel à la Martinique. Depuis 2005, elle soutient la création contemporaine avec l’organisation d’expositions à l’Habitation Clément, la constitution d’une collection d’œuvres représentatives de la création martiniquaise des dernières décennies et la co-édition de monographies sur les artistes martiniquais. Elle gère aussi d’importantes collections documentaires réunissant des archives privées, une bibliothèque sur l’histoire de la Martinique et des fonds iconographiques. Enfin, elle contribue à la protection du patrimoine créole avec la mise en valeur de l’architecture traditionnelle.