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COMMUNIQUE DE PRESSE CONCERT DU 20 JANVIER 2013 Contact presse Marie de Lombardon 01 58 39 30 30 [email protected]

CP Lamoureux 200113

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COMMUNIQUE DE PRESSE CONCERT DU 20 JANVIER 2013

Contact presse Marie de Lombardon 01 58 39 30 30 [email protected]

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Dimanche 20 janvier 2013 17h, Théâtre des Champs-Elysées Fayçal Karoui, direction David Kadouch, piano Claude Debussy, Prélude à l'après-midi d'un faune Maurice Ravel, Concerto pour piano et orchestre en sol majeur 1ère audition de l’œuvre par Marguerite Long et l’Orchestre Lamoureux sous la direction du compositeur, le 14 janvier 1932

Guillaume Connesson , The Shining One, concerto pour piano Debussy, La Mer 1ère audition de l’œuvre par l’Orchestre Lamoureux sous la direction de Camille Chevillard, le 15 octobre 1905

A 16h : rencontre pour le public de 30 min dans la grande salle avec Fayçal Karoui et le compositeur invité. Tarifs de 5 à 40 euros Réservations auprès du Théâtre des Champs-Elysées : 15 avenue Montaigne 75008 01 49 52 50 50, www.theatrechampselysees.fr

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Note d’intention

Le prochain concert de l’Orchestre Lamoureux, le 20 janvier 2013, est placé sous le signe de la diversité. Diversité de l’inspiration tout d’abord : un faune, les reliefs basques, un monstre de science-fiction, Gershwin ou encore les étendues aquatiques. Diversité de l’écriture également : l’explosion de la musique de Guillaume Connesson, le flou debussyste, ou la précision ravélienne. Mais aussi diversité de temporalité : un siècle sépare Guillaume Connesson de Claude Debussy et Maurice Ravel.

Le Prélude à l’après-midi d’un faune est né de la lecture d’un poème de Stéphane Mallarmé. Monologue voluptueux, il invite l’auditeur à ressentir les émotions d’un faune, demi-dieu entre l’homme et le bouc. Grâce à cette musique de la sensation, Claude Debussy parvient même à dépeindre un souvenir : composée en Bourgogne, La Mer ne décrit pas l’eau mais l’émotion qu’elle provoque chez celui qui la contemple. Si l’inspiration de The Shining One de Guillaume Connesson est également littéraire, elle est d’un autre genre : celui de la science-fiction. Le Shining One est un être de feu, habitant des souterrains terrestres aux côtés d’une civilisation engloutie. Adepte de la culture des années 1940, Guillaume Connesson collectionne les robots. Maurice Ravel, lui, préférait les bibelots insolites. Son Concerto en sol, d’une apparente hétérogénéité, est le fruit d’un travail millimétré qui s’attache à associer dans un même discours les accents basques, la monodie lyrique, et le jazz. Moment de joie mais aussi de mélancolie, il est l’une des œuvres les plus abouties du compositeur. Comment trouver un fil rouge dans un tel programme ? Grâce à une manière de composer, une marque sonore qui localise sans hésitation les œuvres de Claude Debussy, de Maurice Ravel et de Guillaume Connesson en France. La diversité des couleurs, le travail des timbres, la délicatesse de l’écriture : autant d’éléments qui caractérisent la musique française.

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L’Orchestre Lamoureux Formation fondée en 1881 par Charles Lamoureux

Son fondateur Charles Lamoureux lui avait à l’époque donné pour nom "Société des nouveaux Concerts". Lamoureux était un violoniste et chef d’orchestre d’origine bordelaise. C’était un grand admirateur - entre autres - de la musique de Richard Wagner. Ce n’est donc pas un hasard si c’est à Charles Lamoureux, et à l’orchestre qu’il venait de créer, (quelques petites années auparavant) que l’on doit d’avoir entendu en France, pour la première fois, Lohengrin : c’était en 1887, dans une version de concert donnée à l’Eden Théâtre (en lieu et place de l’actuel Théâtre de l’Athénée). Les décennies qui suivirent ont imposé l’Orchestre Lamoureux dans le répertoire français. Debussy et Ravel lui doivent les premières auditions de La Mer, du Concerto en sol, de La Valse, du Boléro… et puis l’histoire du Lamoureux est aussi liée aux noms de quelques grands chefs, de Paul Paray à Igor Markevitch, de Jean Martinon à Yutaka Sado, qui a présidé aux destinées de cette formation pendant 17 ans. Aujourd’hui, l’Orchestre Lamoureux regarde vers l’avenir avec un nouveau directeur musical. Il s’appelle Fayçal Karoui. Il a une formidable ambition pour ses musiciens.

Stéphane Grant

Saison 2012-2013 de l’Orchestre Lamoureux

Avec l’arrivée en 2011 de son nouveau directeur musical Fayçal Karoui, l’Orchestre Lamoureux affirme avec force sa volonté de poursuivre au plus haut niveau musical cette aventure artistique et humaine unique en son genre dans l’histoire de la musique symphonique française.

Pour la saison 2012-2013, l’Orchestre joue les œuvres dont il est à l’origine de la création (Le Boléro de Ravel, La Mer de Debussy, España de Chabrier, etc.) et c’est cette même musique française qu’il interprète à Nantes et au Japon à la Folle Journée 2013 pour une série exceptionnelle de 30 concerts. Cette saison fait aussi la part belle aux compositeurs contemporains, Thierry Escaich ou Guillaume Connesson, invités à déployer les passerelles entre hier, aujourd’hui et demain. L’histoire de l’Orchestre est marquée cette année par la création du Chœur Lamoureux qui, sous la direction de Patrick Marco, participe notamment au Grand concert de Noël le 20 décembre 2012 à la Salle Pleyel (événement Radio Classique) et à Pénélope de Fauré le 20 juin 2013 dans le cadre du Centenaire du Théâtre des Champs-Elysées.

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Crédit : Rouge 202 Fayçal Karoui, directeur musical de l’Orchestre Lamoureux Alors que l’Orchestre Lamoureux a fêté en 2011 son 130e anniversaire, il a confié sa destinée à un nouveau chef permanent : Fayçal Karoui. Le français succède au japonais Yutaka Sado, chef principal de la formation durant dix-sept ans (1993-2010), et ajoute son nom à une liste de baguettes prestigieuses. Il débute sa saison en septembre 2012. Il anime également l’Orchestre de Pau depuis sa fondation en 2002 et a assuré la direction musicale du New York City Ballet de 2006 à 2011. Né à Paris en 1971, Fayçal Karoui obtient en 1997 son premier prix de direction d’orchestre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, ainsi que l’entrée en classe de perfectionnement. La bourse « Aida » lui permet alors de travailler comme assistant de Michel Plasson à l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, poste qu’il occupe jusqu’en 2002. Cette collaboration l’amène à diriger avec passion les œuvres du répertoire français. Musicien complet, architecte et bâtisseur infatigable de projets riches, originaux et divers, Fayçal Karoui fait partie de ces rares jeunes chefs français remarqués en France et à l’étranger par les plus grands orchestres. Il est invité à diriger l’Orchestre de Paris, l’Orchestre de l’Opéra National de Paris, l’Orchestre National de France, l’Orchestre Philharmonique de Radio-France, L’Orchestra Giuseppe Verdi de Milan, l’Orchestra Accademia Santa Cecilia de Rome, l’Orchestre de Chambre de Lausanne, l’Orchestre Philharmonique de Liège, l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo.

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Crédit : Caroline Doutre David Kadouch, piano A 27 ans seulement, David Kadouch est déjà connu des mélomanes grâce à sa belle discographie (1) et à de nombreuses apparitions dans des salles et festivals réputés en France comme à l’étranger. Il est également Lauréat ADAMI et Fondation Natexis, Révélation des Victoires de la Musique 2010 et Révélation du Syndicat de la Critique 2011. Il est vrai que l’ancien élève d’Odile Poisson au Conservatoire de Nice n’a pas perdu de temps. Avant même d’entrer au Conservatoire de Paris, l’artiste avait déjà joué au Carnegie Hall avec Itzhak Perlman. La chance sourit aux audacieux : à 12 ans, David Kadouch entend parler du programme pour jeunes musiciens que le violoniste organise près de New York. “J’ai posté une vidéo de moi en train de jouer un impromptu de Schubert, peu après j’ai reçu une lettre me disant “viens!”. C’était presque magique, à 12 ans je partais aux Etats-Unis pour rencontrer Perlman!”. Son parcours, ses références, les noms des maîtres auprès desquels il s'est formé (parmi lesquels Dmitri Bashkirov, Daniel Barenboim, Itshak Perlman, Murray Perahia...) sont autant de références remarquables. Pour de nombreux mélomanes, David Kadouch est tout simplement sensationnel. (1) - Chostakovitch : Préludes op. 34 + Quintette (avec le Quatuor Ardeo) (TRANSART LIVE)

- Schumann : Sonate n°3 Concert sans orchestre / Quintette (avec le Quatuor Ardeo) (DECCA) - Récital Moussorgki, Medtner, Taneïev (MIRARE)