Devenir à long terme des patientes ayant une insuffisance ovarienne primaire : une étude...

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SFE Lyon 2014 / Annales d’Endocrinologie 75 (2014) 270–272 271

souhaitable de poursuivre la recherche de mutations potentielles de ce gène surde plus grandes cohortes.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de con-flits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.063

CO-21

Rôle de Foxl2 dans la maturation et lafonction utérineB. Bellessort a,∗, A. Bachelot (Dr) b, M. Le Cardinal a, M. Treier (Pr) c,G. Levi (Pr) a

a MNHN, CNRS, Paris, Franceb Groupe hospitalier Pitié-Salpetrière, Paris, Francec Université de Cologne, Cologne, France∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : bellessort@mnhn.fr (B. Bellessort)

Contexte Foxl2 est un facteur de transcription forkhead/HNF3 essentiel dansla maturation folliculaire et le maintien de la fonction ovarienne. Des mutationsdans le gène codant pour FOXL2 sont responsablesdu syndrome Blépharophimo-sis, ptosis, épicanthus inversus, caractérisé par des malformations des paupièresassocié, dans certaines formes, à une insuffisance ovarienne précoce. Des don-nées préliminaires ont montré la présence de Foxl2 dans l’utérus chez la souris.Objectif Caractérisation de la fonction de Foxl2 dans l’utérus de souris aucours du développement.Matériel et méthodes Le profil d’expression de Foxl2 a été réalisé grâce auxsouris Foxl2LacZ/+ et par IHC. L’inactivation spécifique de Foxl2 dans l’utérus aété réalisé par croisement des souris invalidée pour Foxl2 avec une lignée por-teuse du gène de la recombinase-cre sous le contrôle du promoteur du récepteurà la progestérone.Résultats Les souris femelles adultes Foxl2Δ/Δ ;Pgrcre/+ sont infertiles. Dansl’utérus, Foxl2 est observé dès la naissance dans les cellules mésenchymateuses.A maturité, l’expression de Foxl2 persiste dans la couche stromale différen-ciée, mais plus dans le myomètre. À 6 et 15 jours après la naissance, les sourisFoxl2Δ/Δ ;Pgrcre/+ présentent une hypertrophie et une désorganisation de lacouche myométriale interne et une diminution spectaculaire de la couche stro-male. À 25 jours, et chez l’adulte, les vaisseaux sanguins de la couche stromalesont anormaux.Discussion Nos données suggèrent que Foxl2 a un rôle crucial dans la matu-ration postnatale du mésenchyme utérin et dans l’implantation et pourrait fournirdes pistes pour mieux comprendre certaines pathologies de la réceptivité utérinechez la femme.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de con-flits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.064

CO-22

Devenir à long terme des patientes ayant uneinsuffisance ovarienne primaire : une étudelongitudinaleA. Bachelot (Dr) ∗, C. Nicolas (Dr) , S. Gricourt (Dr) , J. Dulon ,J.L. Golmard (Dr) , P. Touraine (Pr)Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière, Paris, France∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : anne.bachelot@psl.aphp.fr (A. Bachelot)

Contexte L’insuffisance ovarienne primaire (IOP) est à l’origine d’unecarence hormonale et d’une infertilité. Le devenir des patientes et le retentisse-ment de la maladie à long terme ne sont pas connus.Objectif Étude longitudinale d’une cohorte de patientes avec IOP au mini-mum 5 ans après leur premier bilan.Patients et méthodes Evaluation des patientes avec IOP en terme de suivimédical, prise de traitement hormonal substitutif (THS), étude de la densitéminérale osseuse (DMO) et réalisation d’un projet parental.Résultats Sur la cohorte de 542 patientes, 103 patientes ont été réévaluées.L’âge moyen au bilan de suivi était de 37,1 ± 0,1 ans. Le suivi était de

7,43 ± 3,1 ans. Soixante neuf patientes (57 %) avaient arrêté leur THS pendantplus d’un an au cours de la période de suivi, du fait de l’absence de bénéficedirect ressenti de celui-ci. Une altération de la DMO au cours du suivi était notée,avec une ostéopénie chez 59 % et une ostéoporose chez 6 % des patientes. Enanalyse univariée et multivariée, l’arrêt du THS était un facteur indépendant sig-nificativement associé à la diminution de la DMO (p = 0,007). Un projet parentalavait abouti chez 35 des 84 couples ayant ce projet (10 grossesses spontanées,18 après don, 8 enfants adoptés).Discussion . Cette première étude longitudinale de patientes avec IOP met enévidence la faible adhésion des patientes à leur THS, et l’importance de celui-cidans la prévention de la déminéralisation osseuse. Un suivi spécialisé à longterme est donc primordial, afin de prévenir les conséquences de cette maladie.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de con-flits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.065

CO-23

Caractérisation fonctionnelle de 6 variantsoriginaux de KISS1R dans une cohorte de640 patients atteints d’hypogonadismehypogonadotrope congénital isoléC. Paul a,∗, B. Francou (Dr) a, F. Brioude (Dr) b, M.L. Raffin-Sanson c,M. Lombès d, A. Guiochon-Mantel e, J. Young f, J. Bouligand g

a Inserm, U693, Faculté de médecine Paris Sud., Le Kremlin-Bicêtre, Franceb AP–HP, Explorations fonctionnelles, Hôpital Trousseau, Paris, Francec AP–HP, Service d’endocrinologie diabétologie, GHU Paris Ile-de-FranceOuest, Hôpital Ambroise-Paré, Boulogne, Franced U693, Faculté de médecine Paris Sud, Le Kremlin-Bicêtre, Francee AP–HP, Service de Génétique Moléculaire, Pharmacogénétique etHormonologie, Hôpitaux universitaires Paris Sud, Hôpital Bicêtre, LeKremlin-Bicêtre, Francef AP–HP, Service d’Endocrinologie et des Maladies de la Reproduction,Hôpitaux universitaires Paris Sud, Hôpital Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre, Franceg AP–HP, Service de Génétique Moléculaire, Pharmacogénétique etHormonologie Hôpitaux universitaires Paris Sud, Hôpital Bicêtre, LeKremlin-Bicêtre, France∗ Auteur correspondant.Adresse e-mail : paulcharlotte50@hotmail.com (C. Paul)

Les hypogonadismes hypogonadotropes congénitaux (HHC) entraînent uneabsence de puberté et une infertilité. Le gène KISS1R code KISS1R, récep-teur à 7 domaines transmembranaires couplé à la protéine Gq. Son ligand estla kisspeptine (Kp10). Des pertes de fonction du récepteur et du ligand ont étéidentifiées dans de rares cas d’HHC normosmiques selon un mode de transmis-sion récessif. Nous avons séquencé 640 patients HHC de la cohorte du serviced’Endocrinologie du Kremlin Bicêtre et identifié 23 variants originaux (18 faux-sens, 3 non-sens, 2 épissages). De plus, une étude génétique large par séquencagemoyen débit des gènes impliqués dans les HHC a identifié 10 patients porteursd’un seul variant hétérozygote de KISS1R. Nous rapportons ici la caractérisa-tion fonctionnelle de 8 variants identifiés (5 faux-sens, 2 non-sens) de KISS1Rretrouvés dans 6 familles. Ces variants de KISS1R créés par mutagénèse dirigéepuis transfectés dans des cellules HEK293 T, ont été évalués après stimulationpar Kp10 en étudiant deux approches complémentaires : la cinétique de phos-phorylation de ERK1/2 par western blot et des courbes doses-réponses d’ungène rapporteur luciférase. Quatre variants déjà caratérisés ne montrent aucunetransduction du signal. Notre travail est indispensable pour valider l’implicationde différents variants de KISS1R identifiés chez des patients atteints d’HHC,établir une prévalence fiable des mutations de KISS1R et étudier finement lescorrélations génotype/phénotype. D’un point de vue fondamental, les mutationsétant situées sur différents domaines du récepteur, cette étude permettra ausside préciser les relations structure/fonction.

Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de con-flits d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2014.07.066

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