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S O M M A I R E
Univers
CAVAC
2
Capsules
juridiques
3
Intervention 4
Justice des
mineurs
5
Spécial 25 ans 6
Spécial 25 ans 7
Babillard 8
C A V A C D E L A
M O N T É R É G I E N U M É R O 9 A N N É E 4
Emmanuelle, Longueuil
Nous entamons déjà notre quatrième année du CAVAC-Express !
Encore une fois, nous avons tenté de vous proposer une édition intéres-
sante qui fait incursion dans le quotidien des intervenantes du CAVAC
de la Montérégie !
Vous trouverez, entre autres, une entrevue d’un lieutenant-détective
pour la Régie intermunicipale de police Roussillon, faite par notre collè-
gue Jacinthe. Un article énumérant les nouveautés du formulaire dé-
claration de la victime sur les conséquences d’un crime , en lien avec
la charte des victimes du gouvernement fédéral. Un article concernant
la résilience ainsi qu’article dédié à l’un de nos partenaires, Ressources
Alternatives Rive-Sud, un organisme de justice alternative.
Enfin, peut-être étiez-vous de notre activité soulignant le vingt-
cinquième anniversaire du CAVAC de la Montérégie en novembre
dernier ? Vous trouverez dans les dernières pages de la présente édi-
tion quelques photos nous rappelant de bons souvenirs !
Bonne lecture !
L’équipe du CAVAC-Express : Emmanuelle, Cloé, Sandra et Mélissa
P A G E 2
Jacinthe
Univers CAVAC
Jacinthe Béland nous propose une entrevue avec M. Michel Dubeau, lieutenant-détective pour la
Régie Intermunicipale de police Roussillon.
Pouvez-vous nous parler de votre parcours professionnel?
Diplômé en technique d’intervention en délinquance en 1989, je
me suis inscrit par la suite au bac en psychoéducation, qui a été
transformé en certificat en psychoéducation lorsque ma carrière
a pris un nouveau tournant. J’ai commencé ma carrière comme
patrouilleur en 1992, et j’ai complété une attestation en technique
policière. En 2003, j’ai été nommé détective et j’ai entrepris des
cours en gestion dans le but de progresser dans l’organisation;
d’abord des études de premier cycle (certificat gestion sécurité
intérieure police et certificat programme court enquêtes). En
2005, j’ai obtenu le grade de lieutenant-détective. J’ai entrepris
des études de 2e cycle à l’ENAP en 2012 (programme court ges-
tion-gouvernance et gestion de crise, programme cour manage-
ment public, DESS en gestion). En 2015, j’ai été nommé capitaine
au soutien et je suis présentement en fin de maîtrise en gestion.
Comment avez-vous connu le réseau des CAVAC?
Déjà comme patrouilleur, j’étais sensibilisé au travail fait par les
intervenantes du CAVAC, mais mes premiers contacts se sont fait lors d’accompagnement à la cour
criminelle comme enquêteur.
Pouvez-vous nous dire d’où est venu le désir de partenariat entre la Régie intermunicipale de police
Roussillon et le CAVAC?
En tant que policier, lorsque nous rencontrions des victimes au poste, nous sentions qu’il nous man-
quait un appui pour soutenir les victimes, une ressource spécialisée pour bien les orienter. De plus, les
victimes sont plus enclines à se confier à quelqu’un qui n’est pas policier, qui eux, n’ont pas de forma-
tion d’intervenant en situation de crise.
Quelles sont les attentes de la Régie intermunicipale de police Roussillon envers ce projet?
Offrir un partenariat complet pour notre clientèle, un volet relation d’aide, un autre volet que le côté
répressif. S’assurer que les victimes aient toute l’information sur leurs droits, que la population sente
qu’elle est en sécurité et qu’il y a un suivi. Nous aider à accomplir notre mandat de servir et de
protéger. Que cette collaboration incite les policiers à développer le réflexe de référer les victimes
vers le CAVAC afin de soutenir et accompagner ces gens qui vivent des traumatismes.
Avez-vous rencontré des difficultés ou des résistances pour l’implantation du projet?
Il y a encore une période de rodage à faire, mais contrairement à nos appréhensions, nous n’avons
pas senti de résistance.
Selon vous, quelles sont les qualités qu’une intervenante doit posséder pour effectuer le travail en réfé-
rence policière?
Bonne écoute. Capacité d’adaptation. Être capable d’aller au devant des gens, d’avoir beaucoup
d’ouverture. Beaucoup d’entregent. Il ne faut pas être gênée pour faire le travail que vous faites.
Vous mettez les gens en confiance, autant la clientèle que le personnel.
Est-ce que la Régie intermunicipale de police Roussillon a des projets concernant le poste d’agente
d’intervention du CAVAC en référence policière?
Qu’il y ait de la formation/sensibilisation auprès des équipes de patrouille deux fois par année. De faire
un bilan statistique. Pour l’instant, les deux jours de présence par semaine répondent à nos besoins.
P A G E 3
Emmanuelle, Longueuil
Capsules juridiques
Charte canadienne
des droits des victimes
- Information
- Protection
- Dédommagement
C’est depuis le 23 juillet 2015 que la Charte canadienne
des droits des victimes est en vigueur. Les différents
gouvernements provinciaux ont dû travailler d’arrache-
pied afin de veiller à ce que l’application de cette
nouvelle loi soit actualisée durant l’été ! Les CAVAC,
avec l’aide du Bureau d’aide aux victimes, le BAVAC,
ont eu pour tâche de s’assurer que chacun des énon-
cés de la loi soient mis en application au sein de l’orga-
nisme.
La nouvelle loi concerne la victime d’une infraction dans ses rapports avec le
système de justice pénale. Différents acteurs du système judiciaire sont donc
concernés : le réseau des CAVAC, le Directeur des poursuites criminelles et pénales,
la magistrature, etc. Pour les CAVAC, l’impact de l’entrée en vigueur de la charte
s’est fait sentir en juillet dernier ! Effectivement, des ajustements ont dû rapidement
être apportés au programme INFOVAC+ dont nous sommes responsables. Le
Programme INFOVAC+ est l’envoi proactif au tout début du processus judiciaire d’u-
ne lettre à l’intention des victimes pour les informer des accusations qui ont été por-
tées contre l’agresseur de leur dossier (une lettre est aussi envoyée au moment de
la fermeture du dossier). Cet envoi inclut aussi la Déclaration de la victime sur les
conséquences du crime, un formulaire pour permettre aux victimes d’exprimer les
conséquences vécues suite à l’événement. C’est ce formulaire qui a subi quelques
modifications (voir ci-bas) et de nouveaux formulaires s’y sont rattachés. En effet, il
est maintenant possible de présenter une déclaration au nom d’une collectivité qui
aurait vécu des répercussions à la suite d’un crime. Il est aussi possible de faire état
des dommages subis, relatifs à l’acte criminel grâce à un tout nouveau formulaire,
Déclaration relative au dédommagement. Une ordonnance de dédommagement
pourrait alors être rendue si l’accusé est déclaré coupable, si la valeur des domma-
ges peut être déterminée facilement et si le juge considère qu’il s’agit d’une mesure
adéquate. Concernant les autres aspects de la charte, on peut simplement résumer
l’implication des CAVAC en disant que nous continuons à faire notretravail qui ré-
pond aux besoins des victimes d’actes criminels !
La Déclaration de la victime sur les conséquences du
crime a bénéficié de plusieurs modifications. Le formu-
laire est maintenant bilingue. Les sections concernant
les répercussions d’ordre émotif, d’ordre physique,
d’ordre économique et concernant la sécurité sont
toujours présentes mais il est maintenant possible de
faire un dessin, d’écrire une lettre ou un poème afin de
faciliter l’expression des conséquences vécues. Finale-
ment, la nouvelle déclaration est accessible en ligne,
dans la section formulaire du site du ministère de la
Justice du Québec.
P A G E 4 Intervention Que faut-il savoir sur la résilience ?
Cloé, Sûreté du Québec
En physique, la résilience se définit comme étant l’aptitude d’un
corps à résister aux chocs et à reprendre sa structure initiale. Cette
définition a été adaptée en psychologie en désignant la capacité
qu’a une personne à surmonter les moments difficiles de la vie et à
évoluer malgré l’adversité¹.
La résilience ne signifie pas oublier les événements traumatisants ou
les enfouir au plus profond de soi. C’est plutôt apprendre à vivre
avec des blessures et tenter de reprendre sa vie en main. Nous ne parlons pas d’invulnérabilité, mais
d’un concept plus fort, puisque les personnes résilientes font le choix d’avoir une vision positive de la
vie malgré les événements difficiles qu’elles ont traversés. C’est une vision enthousiaste et optimiste
de la vie pour ne pas que le traumatisme prenne toute la place. Les gens qui ont une forte capacité
de résilience vont rebondir et passer à travers l’état de stress post-traumatique plus rapidement.
Processus de résilience : La résilience est une attitude dynamique, qui peut évoluer dans le temps. Les spécialistes travaillant
sur le sujet ont découvert que le parcours des personnes résilientes se ressemblent. Celles-ci passent
par différentes phases.
La première phase est la révolte, dans laquelle la personne résiliente refuse d’être malheureuse et
souhaite changer ses pensées négatives. Nous retrouvons par la suite le rêve et le défi, qui consistent
à avoir des objectifs de vie et à vouloir les atteindre. De plus, dans cette phase, les individus veulent
sortir plus forts de l’événement traumatisant. Ensuite, les personnes résilientes vont avoir une attitude
de déni. Elles vont souhaiter être plus fortes que ce qu’elles sont réellement afin d’éviter la pitié des
autres. Finalement, l’humour est un bon moyen utilisé par ces personnes pour tenter d’éviter les
moments tristes et de ne pas être vues comme des victimes toute leur vie¹.
Un élément à ne pas négliger chez les personnes résilientes est la phase de création. Beaucoup vont
se démarquer par la création, et vont, d’une certaine manière, tourner la page. Jean Garneau,
psychologue, mentionne dans son article sur la résilience : on a découvert que les personnes qui s’en
sortent le mieux, même après les pires catastrophes, sont celles qui parviennent à regagner une
estime d’elles-mêmes en réussissant quelque chose, en ayant un véritable motif de fierté². La création
est un bon moyen de gagner de l’estime de soi et de se sentir unique.
Facteurs de protection : La psychologue Evelyne Donnini a identifié des facteurs qui favorisent la résilience chez une personne
ayant vécu un événement traumatisant³ : soutien des proches (facteur le plus important), vision
réaliste du monde extérieur, bonne capacité à gérer le stress, bonne capacité d’adaptation, les
croyances pré-traumatiques, une aide professionnelle rapide et adéquate.
Mot aux parents : Comme parents, nous souhaitons le meilleur pour nos enfants. Selon des études sur la résilience, il
s’avère nuisible de trop couver nos enfants, puisqu’ils se retrouveront sans mécanismes de protection
et sans moyens d’adaptation lorsqu’ils feront face à un événement difficile. La meilleure chose à faire
pour nos enfants est de leur offrir les outils et les conditions qui leur permettront de développer les
qualités nécessaires à la résilience. Les enfants doivent être conscients que la vie comporte des mo-
ments difficiles et doivent apprendre à les surmonter adéquatement 3.
1- Au féminin Canada psycho. «La résilience ou comment surmonter les épreuves», [En ligne], http://www.aufeminin.com/therapies/resilience-s637867.html, (page consultée le 13 novembre 2015). 2- Jean Garneau. «La résilience : l’effet de notre époque», La lettre du psy, volume 8, No 9: octobre 2004 3– Evelyne Donnini, « Le trouble de stress post-traumatique : Reconnaitre, comprendre et intervenir », atelier, 2013.
P A G E 5
Justice des mineurs
Sandra, bureau des Affaires de la Jeunesse
Quand l’auteur d’une infraction criminelle est âgé entre
12 et 17 ans, il peut dans certains cas bénéficier de mesures ex-
trajudiciaires, et ainsi éviter un procès ainsi qu’une possible
condamnation. Ces mesures sont mises en place grâce à l’inter-
vention des organismes de justice alternative (oja). Suite à la dé-
cision du procureur aux poursuites criminelles et pénales (ppcp)
de transférer un dossier aux sanctions extrajudiciaires, celui-ci est
d’abord envoyé au Centre jeunesse, pour ensuite être dirigé
vers l’oja du secteur dans lequel habite le jeune contrevenant.
J’ai eu l’occasion de m’entretenir avec Marie-Ève Lamoureux,
coordonnatrice à l’organisme Ressources Alternatives Rive-Sud
(RAR-S), afin d’en apprendre davantage sur le rôle des OJA au-
près des victimes d’adolescents bénéficiant de sanctions extrajudiciaires.
Lorsqu’un intervenant de RAR-S se voit attribuer le dossier d’un jeune contrevenant, il
téléphone tout d’abord à la victime afin de l’informer sur les sanctions extrajudiciaires. Ensui-
te, il axe son intervention sur les besoins de la victime, en lui demandant, entre autres, ce
que l’événement criminel représente pour elle, et si elle croit que les torts causés pourraient
être réparés. Les besoins et les attentes de la victime sont donc au cœur de l’intervention et
vont permettre à l’intervenant de déterminer avec elle des mesures de réparation appro-
priées. Si la victime le souhaite, l’intervenant rédigera un rapport exposant ses propos et ses
attentes, qui sera soumis au délégué jeunesse de la DPJ. Ce dernier en tiendra compte lors-
qu’il fera la rencontre d’évaluation avec le jeune contrevenant. C’est le délégué jeunesse
qui déterminera quelle sera finalement la nature des sanctions : mesures de réparation en-
vers la victime, envers la communauté (travaux communautaires) ou développement des
habiletés sociales (ateliers offerts par l’organisme).
Les mesures de réparation envers la victime comportent notamment la médiation, qui
consiste en une rencontre entre le contrevenant et la victime, accompagnés d’un média-
teur de l’OJA. Cette rencontre donne l’occasion à la victime de questionner l’adolescent, et
peut l’amener à mieux comprendre l’événement. La victime peut aussi en profiter pour s’ex-
primer sur les conséquences que l’acte criminel a eues dans sa vie. Il est également possible,
lors d’une séance de médiation, que les deux parties conviennent d’une mesure de répara-
tion. Un commerçant pourrait par exemple proposer au jeune contrevenant de venir peintu-
rer les murs que ce dernier a vandalisés. Avant la séance de médiation, des rencontres de
préparation ont lieu entre le médiateur et chacune des parties. Lors de ces rencontres avec
la victime, l’intervenant vérifie notamment ses attentes face à la médiation et ce qu’elle
souhaite dire au contrevenant. Le médiateur peut décider de mettre fin au processus s’il ju-
ge que les attentes de la personne sont trop élevées ou s’il craint que la médiation ne vien-
ne davantage la fragiliser. Notons que plusieurs victimes refusent de prendre part à une mé-
diation, et cela pour plusieurs raisons. Certaines disent manquer de temps, d’autres ne
croient pas suffisamment en la bonne foi de l’adolescent. Il arrive aussi que la victime ait très
peur de se retrouver face au contrevenant. Et parfois, elle a simplement l’impression d’être
passée à autre chose et n’a pas envie de se replonger dans cette histoire. Certaines sont
quant à elles très intéressées par cette démarche, car elles y voient la possibilité de donner
un sens à l’événement, d’exprimer ce qu’elle ressente au jeune contrevenant, d’obtenir un
dédommagement, ou même de donner la chance au jeune de reprendre le droit chemin!
Dans un prochain article, nous aborderons d’autres mesures extrajudiciaires proposées
par l’organisme RAR-S. Merci à Marie-Ève Lamoureux pour sa précieuse collaboration!
Pour référer rapidement au CAVAC
450-641-3639 ou melis-
sa.leblond@surete.qc.ca
Pour policier seulement
P A G E 6 Spécial 25 ans
Le CAVAC de la Montérégie a 25 ans ! Nous avons donc célébré cette occasion le
12 novembre 2015, à l’hôtel Alt, à Brossard, lors d’un 5 à 7. L’équipe du CAVAC était
alors entourée de membres du conseil d’administration et de partenaires tels que :
policiers, procureurs, intervenants, élus municipaux .
Il était important de
souligner cet événe-
ment et se rappe-
ler : de l’implication
et de l’engagement
des intervenantes
du CAVAC, qui for-
ment une équipe
professionnelle, pas-
sionnée, dynamique
et apportant sou-
tien et réconfort.
De la force et de la capa-
cité de résilience des per-
sonnes victimes afin de re-
prendre du pouvoir sur leur
vie. De la confiance qui
nous est accordée et qui
nous permet de grandir et
de nous améliorer.
Du chemin parcouru de-
puis 25 ans et des nom-
breux défis qui nous atten-
dent afin de répondre aux
besoins et aux demandes. De l’appui et de la collaboration de nos parte-
naires. Nous travaillons tous dans un même but,
mais avec des couleurs différentes, et ce, afin
Sandrine, Hélène, Emmanuelle, Kathleen, Christine, Isabelle, Cloé, Roxane, Kim, Mylène, Sylvie, Annie, Sylvie et Geneviève
Sandra, Stéphanie, Véronique, Mélissa, Catherine, Julie, Caroline, Jacinthe et Marie-Claude
de répondre
aux diffé-
r e n t s
b e s o i n s
mani fes tés
par les per-
sonnes victi-
mes d’actes
criminels.
Mélissa, SQ
S/D Éliane Drouin, Christine Fugère CAVAC, L/D Dominique Dufour et S/D Anick Roberge
Walter Rifiorati, v-p. C.A. du CAVAC, Dre Pascale Brillon, Marie Dominique administratrice C.A., Josée Laliberté, administratrice C.A.,
Stéphanie Renaud, trésorière C.A., Annie Martin, présidente C.A., Catherine Cartier, directrice CAVAC, l’honorable Herbert Marx, député à
l’Assemblée nationale et ministre de la Justice en 1985, Xavier Barsalou-Duval, député Pierre-Boucher-Les-Patriotes-Verchères, Geneviève
Michaud, secrétaire C.A. et Benoit L’écuyer, conseiller municipal et maire suppléant pour la Ville de Longueuil
Rachel Fortin, Deborah Pearson,Marlène Poirier,Michèle Ouimet, Cathe-
rine Cartier, Marie-Christine Plante et Hasna Talbi
Mélissa, SQ
P A G E 7 Spécial 25 ans
Nous avons eu l’honneur de recevoir la Dre Pascale Bril-
lon, psychologue spécialisée en stress post-traumatique
et directrice de l’Institut Alpha. Lors de cette soirée, elle
a mentionné la nécessité d’intervenir rapidement au-
près des personnes victimes d’acte criminel. Elle a souli-
gné le travail de première ligne des intervenantes du
CAVAC et l’importance que nous accordons aux per-
sonnes victimes en tant que société.
Nous avons eu le privilège de recevoir l’honorable Herbert Marx, ministre de la Justice du Québec en 1985. Il nous a raconté que dans les années 1980, l’Associa-tion québéquoise Plaidoyer-Victimes avait fait pression afin que toutes les personnes victimes puissent recevoir de l’aide. En 1988, la Loi sur l’aide aux victimes d’actes criminels a été créée. Ce qui donna naissance au CA-VAC. Apparaissant sur la photo, M. Marx en compa-gnie de Me Isabelle Desmarais.
Un merci tout particulier à notre
collègue Annie Bélanger pour
l’animation de la soirée. Ce fut
une belle réussite.
Mme Marie-Pierre
Allard, jeune auteure-
c o m p o s i t r i c e -
interprète, qui a
agrémenté la soirée
en y apportant une
touche rythmée.
+ d’infos : mariepie-
rallard.com
Mélissa, SQ
P A G E 7 Babillard
Me
Jody Wilson–Raybould a été nommée ministre de la
Justice suite à l’élection du Parti libéral du Canada et
de son chefJustin Trudeau. Me Wilson-Raybould, qui
représente la circonscription de Vancouver-Granville
en Colombie-Britannique, a une expérience en tant
que procureure de la Couronne de sa province ansi
qu’auprès des Premières Nations. Celle-ci a d’ailleurs
été très active à différents niveaux concernant le res-
pect des droits des Premières Nations.
Notre collègue
Marie-Ève a don-
né naissance à un
beau bébé en san-
té ! Félicitations à
la petite famille !
Cet automne, Cloé et Roxanne se sont présentées à l’Universi-
té de Montréal pour y tenir un kiosque afin d’informer les étu-
diants en criminologie sur les possibilités offertes par le CA-
VAC en tant que milieu de sta-ge. L’expérience fut un franc succès !
Le guide Quand le contreve-
nant est un adolescent de la
série Droits et recours des vic-
times d’actes criminels de l’As-
sociation québécoise Plaidoyer
– Victimes est maintenant dis-
ponible ! Vous pouvez le com-
mander à l’adresse suivante :
http://www.aqpv.ca/index.php/services-et-activites/2013-03-11-20-03-38/21-services-et-activites/publications/244-serie-droits-et-recours-des-victimes-d-actes-criminel
En novembre dernier, STATISTIQUE CANADA a produit ses statistiques concernant la victimisation annuelle pour l’an-née 2014, voici certains faits saillants: Les taux de victimisation pour tous les crimes mesurés par l’Enquête sociale générale (esg) de 2014 étaient inférieurs aux taux enregistrés 10 ans plus tôt, à l’exception du taux d’agressions sexuelles, qui est demeuré stable. Depuis 2004, le taux de victimisation avec violence a reculé de 28 %, alors que le taux de victimisation des ménages a diminué de 42 % et le taux de vols de biens personnels a reculé de 21 %. Contrairement aux cycles précédents de l’ESG sur la victimisation — qui avaient révélé des taux de victimisation avec vio-lence similaires chez les femmes et les hommes, les femmes ont affiché en 2014 un taux supérieur à celui des hommes. Cette situation est surtout attribuable à la stabilité relative du taux d’agressions sexuelles, dont la majorité des victimes sont des femmes, combinée à la baisse du taux des autres crimes violents. Le fait d’être jeune était le principal facteur contribuant au risque de victimisation avec violence. Le taux de victimisation avec violence atteignait un sommet chez les personnes de 20 à 24 ans, puis diminuait ensuite graduellement avec l’âge. Environ 1 victime de crime violent sur 7 a déclaré des symptômes semblables à un stress post-traumatique à la suite de la victimisation qu’elle a subie. Source: STATISTIQUE CANADA. 2014. La victimisation criminelle au Canada, 2014, produit No 85-002-X au catalogue de Statistique Canada, version mise à jour novembre 2014, Ottawa, Ontario, pub/85-002-x/2015001/article/14241-fra.pdf (consulté 22-12-2015).
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