BOOM FESTIVAL - SONO MAG

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BANCS D’ESSAIS

SONO

MAG

NOV

EMBR

E 20

14

REPORTAGE

LOGICIELVIRTUAL DJ 8

BOOM FESTIVALPOSITIVE VIBRATIONS

> LE JBL VTX POUR PIC’ART ET LE WEATHER FESTIVAL

> L’APG UNILINE EN CONFIGURATION PETITE, MOYENNE ET GROSSE JAUGES

> NOUVEAU CAP POUR MH DIFFUSION

DOSSIER LUMIÈRE

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LA MUSIQUE Le PSM300 fait appel à une technologie FM hybride numérique 24 bits permettant d’offrir une qualité audio d’une grande dynamique et des performances RF robustes, tout en minimisant la consommation. Intégrant l’Audio Reference Companding Shure, le PSM300 délivre un son chaud et défini avec un bruit de fond très bas et dénué d’artéfact.

Simple de mise en œuvre et d’utilisation, il est doté d’un scanner de fréquence permettant de trouver et d’attribuer rapidement une fréquence libre, ainsi qu’un réglage de niveau directement accessible en face avant de l’émetteur. Le système est proposé soit avec le récepteur P3R, très léger et d’une grande simplicité d’emploi, soit avec le récepteur en boitier métal P3RA, doté de fonctions évoluées, d’un afficheur LCD et de la possibilité de l’alimenter avec un accu Lithium-Ion SB900, disponible en option.

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RÉPONSE EN FRÉQUENCE AUDIO : 38 HZ À 15 KHZ

TRAITEMENT AUDIO 24 BITS AVEC FPGA

MODES MONO, STÉRÉO ET MIXMODE

2 ENTRÉES SUR JACK 6,35MM SYMÉTRIQUES AVEC RECOPIES (+4DBU, -10DBV)

ALIMENTATION : 2 PILES LR6 OU 1 ACCU SB900 (RÉCEPTEUR P3RA)

AUTONOMIE RÉCEPTEUR P3R : 5 À 7 HEURES

AUTONOMIE RÉCEPTEUR P3RA : 4 À 5,5H AVEC PILES – 5,5 À 7H AVEC ACCU SB900

COMPATIBLE AVEC LA TNT ET LA 4G

SOMMAIRE

I SONO MAG / NOVEMBRE 2014 / L’OFFICIEL DU SON & DE LA LUMIÈRE

ÉDITOinfosnouveautéssalons

News

06 I Les nouveaux produits, les infos métiers, l’actu juridique, les événements, le Plasa de Londres…

spectaclessonlumièreinstallation

Reportages

34 I Boom Festival 2014, positive vibrations46 I Robin des Bois, au cœur de la comédie musicale58 I Festival Pic’Arts, les VTX sont de sortie !64 I APG Uniline, le line array modulaire à l’épreuve

chartsplaylistsactus des DJ & producteurs

Univers DJ

80 I Actu DJ et producteurs82 I Getdown On Hit – La playlist de DJ Getdown84 I Le classement des titres joués en club et radio, par DJ Momo 86 I Virtual DJ se replace dans la course

ÉRIC MOUTOTRÉDACTEUR EN CHEF

Parmi la diversité de spectacles et d’événements auxquels les reporters de Sono Mag ont le privilège d’assister chaque année, seuls quelques-uns ont la faculté de nous marquer durablement. Ce fut le cas pour moi avec le Boom Festival où j’ai passé quelques jours cet été. Les organisateurs y proposent un habile cocktail de musique hypnotique, de néospiritualité new age et de militantisme de bon ton. Le tout enrubanné de cette forme de liberté que permet la vie dans les ghettos ; sourds aux bruits du monde pour mieux s’en protéger.

Tout semblait m’éloigner de cet univers, et pourtant. Je me suis senti au Boom Festival comme chez moi. J’y ai ressenti une vraie fraternité. Et chaque festivalier profite, dans un plaisir primal, de chaque instant. À l’excès parfois, mais en cherchant sa voie, dans le respect des autres et de l’environnement.

Notre monde moderne a besoinde mutations. Et pour faire évoluer les consciences, toute initiative est la bienvenue. Longue vie au Boom Festival !

www.sonomag.comSOCIÉTÉ ÉDITRICETRANSOCÉANICAU CAPITAL DE 170 000 €

Siret 444 240 907 00030

3, boulevard Ney – 75018 Paris

Tél. : 01 44 65 80 80 I Fax : 01 44 65 80 90

Président et directeur de la publication : Éric Le Minor

RÉDACTIONE-mail : [email protected]

Rédacteur en chef : Éric Moutot E-mail : [email protected] artistique : Mosquito188Secrétaire de rédaction : Élise LejeuneWebmaster : Jean-Christophe VermandéE-mail : [email protected] : Dominique DumasPhotographe : Francis Vernhet

Ont collaboré à ce numéro : Olivier Balagna, DJ Eanov, Franck Ernould, DJ Getdown, François Guillet, Pascal Gutman, Cédric Huet, Guillaume Lecreux, Marc-Alain Malga, DJ Momo, Clotilde Véran.

DÉPARTEMENT PUBLICITÉDirecteur de publicité : Luc Marin-DubuardTél. : 01 44 65 80 57E-mail : [email protected]é de : Frédérique Martin-BryamTél. : 01 44 65 80 74E-mail : [email protected]

Petites annonces : Frédérique Martin-BryamTél. : 01 44 65 80 74E-mail : [email protected]

ABONNEMENTSABONN’ESCIENT – SONO MAG56, rue du Rocher

75008 Paris

Tél. : 01 44 70 10 [email protected]

ADMINISTRATIONComptabilité : Véronique Laprie-BéroudResponsable des ventes : À JUSTE TITRESTél. : 04 88 15 12 42Distribué par : MLPAubin ImprimeurChemin des Deux-Croix – CS 70005

86240 Ligugé

Imprimé en France – Printed in France

Commission paritaire n° 0119 K 88014Dépôt légal : Novembre 2014ISSN : 0243-4938

La rédaction de Sono Mag décline toute responsabilité quant aux opinions formulées dans les articles, celles-ci n’engageant que leurs auteurs. Les manuscrits et documents, publiés ou non, ne sont pas retournés.

Retrouvez-nous sur notre pagefacebook.com/LeMagazine.Sonomag

bancs d’essaistests

Matériel

192 I Enceintes LD Systems MAUI 44100 I Dossier Par à LED – 2e partie128 I Neutral Drei Pro

Services142 I Les petites annonces146 I Répertoire des annonceurs

Abonnement

Entreprises

136 I Portrait d’entreprise : MH Diffusion, la reconquête Nouveau cap après la restructuration

138 I Market Place : Axente ajoute Symetrix à son catalogue140 I Portrait d’entreprise : Évasion, spectaculaire dans l’Hérault !

SONOMAG 405 / PAGE 6

NEWS � lumière � univers DJ � son � économique & social � divers

Beyoncé et Jay-Z choisissent le Sennheiser Digital 9000La tournée des deux superstars met en valeur le vaste répertoire du

duo tout en soulignant leur synergie créative, leur sensibilité et l’alchi-

mie unique qui s’opère entre eux sur scène. Beyoncé et Jay-Z ont fait

confi ance au système numérique HF Digital 9000 de Sennheiser, acheté

spécialement pour la tournée sur la recommandation de l’ingénieur

façade, Stephen Curtin, et de l’ingénieur retours, James Berry. La tour-

née rassemble les équipes de Beyoncé et de Jay-Z et dispose de deux

scènes, d’un énorme mur vidéo et d’un système d’éclairage complexe

générant un environnement plutôt diffi cile du point de vue HF. Musica-

lement parlant, les prouesses vocales de Beyoncé combinées avec les

particularités tonales du rap de Jay-Z créent un ensemble de challenges

impressionnants pour les techniciens audio. Après de nombreux essais

et une évaluation menée à la fois par Curtin, Berry et Eighth Day Sound,

le système Digital 9000 a été choisi. Il a depuis démontré une fi abilité et

des performances sans compromis.

« Nous sommes en tournée avec deux des plus grands artistes du

monde, observe Berry. Soirée après soirée, ils mettent toujours la barre

plus haut, lançant aux autres artistes un défi créatif. Nous devons, en tant

qu’ingénieurs, être à la pointe de la technologie pour rester en tête. Le

système Sennheiser Digital 9000 était la solution idéale à la fois du point

de vue sonore que de la fi abilité. Pour nous, il n’y avait aucun compro-

mis à faire sur la qualité audio. Nous avons réalisé des tests A/B entre le

Digital 9000 et notre système antérieur. Lorsque les artistes sont venus

pour les répétitions, je leur ai proposé le système Digital 9000 et nous

n’avons jamais pu revenir en arrière. »

La trouvaille du mois

Le DJ Booth EquinoxCe stand DJ comprend une structure en aluminium articulée et rigidifi ée au montage par deux traverses transversales. Une fois monté, il s’habille, sur trois côtés, d’une housse en Lycra blanc fournie. Deux plateaux rigides viennent se poser en plan de travail, qui peut allègrement accueillir deux platines ainsi qu’un mixage et quelques accessoires. L’ensemble est rangé dans un sac de transport sur mesure résistant.En option, on peut agrémenter la cabine d’éclairages intérieurs grâce à une large gamme d’effets de lumière. Des options de mise en lumière sont également disponibles, dont des rideaux noirs étoilés de LED (photo) et un module interface qui permet à la lumière de réagir au son, de s’animer suivant des programmes défi nis, voire de recevoir et de transmettre du DMX.

Caractéristiques du DJ Booth :Masse totale : 11 kgDimensions (L × P × H) :• 110 × 700 × 1 305 mm (plié)• 1 470 x 730 x 1 300 mm (mis en place)• 1 420 x 705 x 930 mm (interne)DJ Booth : 369 € • option rideaux lumineux : 189 €Toutes les couleurs, les options et les prix à retrouver à la Centrale des Profes-sionnels.www.lacentraledespro.fr/

TOUCHEZ DU DOIGT LE FUTUR DU MIX LIVE ET DE L’ENREGISTREMENT STUDIO.

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©2014 PreSonus Audio Electronics Tous Droits Résérvés,. UC Surface, XMAX, StudioLive et QMix sont des marques déposées de PreSonus. Capture and Studio One sont des marques déposées de PreSonus Software Ltd. Toutes les autres marques sont la propriété de leurs détenteurs respectifs.

Nous avons amélioré l’ensemble des fonctionnalités de nos tables StudioLive-AI, en les intégrant dans une application

tactile multi-plateforme, appelée UC-Surface. Les E/S sont dans le rack… mais la vraie innovation réside dans la simplicité et la puissance des options qui s’offrent à vous avec UC-Surface. Elle propulse le concept de faders motorisés et de mixage numérique dans le futur. L’interface UC-Surface est conçue pour le mixage live grâce à sa navigation contextuelle qui permet l’accès rapide et intuitif à toutes les fonctions. Et bien sûr, les consoles RM sont fournies avec la même suite logicielle qui a fait la renommée de l’écosystème unique de nos consoles : Capture 2 pour l’enregistrement multipiste en 1 clic, le séquenceur multi-primé Studio One® Artist aux pistes audio illimitées et QMix-AI pour que chaque musicien gère lui-même son mix de retour (14 iPhones/iPad au max).

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• 32 canaux avec double processeur “Fat Chan-nel” (EQ 4 bandes, gate, compresseur, limiteur, filtre passe-haut)

• 32 préamplis micro XMAX classe 2 à gain mémorisable et alimentation fantôme +48V

• 16 bus Aux avec Fat Channel complet• 4 moteurs d’effets internes (2 réverbs, 2 délais)• 3 bus master (gauche/centre/droite) avec Fat

Channel complet• Bouton de mute général des entrées/sorties en

face avant• 2 ports FireWire S800, port de contrôle Ether-

net et sorties numériques S/PDIF• Interface d’enregistrement numérique 52 x 34

via FireWire



Abbé RoadDes artistes et bénévoles contre le mal-logement

© C

lotil

de V

éran

Lancée au printemps en compagnie de nombreux artistes, cette campagne de la Fondation Abbé Pierre n’a pas de rapport direct avec les activités du spectacle, si ce n’est le ralliement sous le signe de la musique, langage universel et symbole de partage. On appréciera aussi l’accroche « Abbé Road », qui parlera autant aux nostalgiques des beaux studios qu’aux amateurs des Beatles.La tournée a symboliquement pris fi n le 18 octobre à la Cigale par un concert avec les artistes soutenant l’opération, dont Nolwenn Leroy, la marraine de la fondation, Jeanne Cherhal, Joyce Jonathan, Rose,

Zaz, Thomas Dutronc, Mike Ibrahim, Renan Luce, Tété et Christophe Maé, Kayna Samet, Zaho, Canar-do, Corneille, Disiz et Rod Janois. Le choix de cette date coïncide avec celle de la Journée mondiale du refus de la misère, un symbole qui doit permettre à chacun de garder à l’esprit que les diffi cultés de certains sont quotidiennes. Les fondations, comme celle de l’Abbé Pierre, contribuent à lutter contre la précarité.

Plus d’infos : www.fondation-abbe-pierre.fr/abbe-road

Eventide Ultra-Reverb en plugIncluant neuf algorithmes de réverbé-

ration issus de l’Ultra-Harmonizer H8000,

des délais stéréo, mais aussi un com-

presseur, quatre EQ indépendants à

trois bandes… ce plug est compatible

AU, VST et AAX64, pour Mac et PC. Plus

de 300 presets sont inclus, dont ceux

d’Andrew Scheps, Brian Montgomery,

Charlie May, Chris Carter, Chris Tabron,

Chris Zane, Colin Newman, Damian Tay-

lor, Dan Gillespie, Eventide, Gary Hall,

Matt Lange, Peter Bischoff, Richard

Devine, Richard X, Roca Sound, Sasha &

Dave Gardener, etc. Prix : 199 $.

Data Explorer, ou l’analyse du spectre sonore en temps réelÀ une époque où les notions de nuisances sonores

sont de plus en plus prises en compte, voici un outil

d’exploitation des données mesurées avec le NTI

XL2. Installé sur un PC, XL2 Data Explorer mémo-

rise les données dans le temps, calcule les niveaux

jour/nuit et stocke les informations obtenues. Un

outil idéal pour les acousticiens, les cabinets de

conseils, les architectes, les experts…

Chez SCV Audio

Commercial Sud-Ouest SCV AudioLaurent Marthos a été recruté par SCV

Audio en tant que commercial du secteur

Sud-Ouest. Il a en charge le Limousin,

Poitou-Charentes, l’Aquitaine, Midi-Pyré-

nées et le Languedoc-Roussillon.

Laurent Marthos

Tél. : 06 08 01 21 15 – [email protected]

PAR CLOTILDE VÉRAN

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- Contrôle Art-Net, Kling-Net et DMX 3 et 5 points

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Portes ouvertes Novelty NetworkLes 18 et 19 novembre prochains,

de 10 h à 19 h, se dérouleront

les portes ouvertes Novelty Network, à Longjumeau (91). Venez

découvrir dans le showroom les nombreuses nouveautés des plus

grandes marques comme Nexo, Panasonic, Martin Lumière, Extron,

ASD, L-Acoustics, etc. Des produits tels que le Viper et Quantum

(Martin), le système M6 (Nexo), le nouveau vidéoprojecteur à tech-

nologie LED Laser PT-RZ670 (Panasonic) et bien d’autres seront

mis en fonctionnement afi n d’en apprécier les caractéristiques et

les fonctionnalités. C’est aussi une occasion de nous rencontrer et

de passer un bon moment de convivialité autour des produits, mais

aussi d’un rafraîchissement (tout au long de la journée).

Inscription sur www.novelty-network.fr

Pro Tools S3Basé sur le S6 et déclinaison de la S3L proposant une solution de mixage

live, le S3 est une surface de contrôle compacte du logiciel AVID et des

autres applications DAW. Compatible Eucon, on retrouvera le S3 en mixage

lorsque l’espace est compté, en son pour l’image, en home studio…

Horloge vidéo pour Paul RicardLe circuit Paul-Ricard, créé en 1970, a accueilli quatorze GP de

France de F1, vingt-deux Bol d’or et douze GP de France de moto

jusqu’en 1999. Homologué par la FIA en 2006, le circuit a rouvert

ses portes au public en 2009 et accueille désormais des épreuves

de compétition automobile et moto, des roulages de clubs et

des opérations marketing. En service depuis de longues années,

l’horloge du circuit suspendue sur la ligne de départ devait être

remplacée. La solution retenue et installée par Urban Spirit

apporte une nouvelle dimension d’affi chage : deux fois trois dalles

CreateLED Billboard BB10 montées dos à dos et pilotées par un

Scaler Video recevant l’heure ou tout autre média au format vidéo.

« Quand l’idée de remplacer l’horloge a été formulée, nous avons

immédiatement pensé à la solution vidéo. Le Billboard est parfai-

tement adapté à la vision à grande distance et sa certifi cation IP 65

lui permet de supporter parfaitement les plus lourdes contraintes

climatiques », commente Richard Plotin, gérant d’Urban Spirit.

Urban Spirit

27, boulevard Aristide-Briand – 13100 Aix-en-Provence

www.urbanspirit-13.com

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Le retour de DAS DAS Audio présente un retour de scène, l’Event M210A. Il intègre deux haut-parleurs de 10’’ ainsi qu’un moteur M-60, que l’on retrouve notamment dans l’Aero 8A, monté sur un guide d’onde en aluminium. L’amplifi cation et le fi ltrage numé-rique restent les mêmes que pour les autres produits de la série Event : tri-amplifi cation en classe D et DSP de dernière génération avec fi ltres FIR. Tout cela permet d’atteindre une pression acoustique maximale de 134 dB peak et de fonctionner sur une bande de fréquences de 70 Hz à 20 kHz avec une ouverture horizontale de 60° et une ouverture verticale asymétrique de 50° (+ 20°/– 30°). La caisse en bois multiplis possède une fi nition haute résistance ISO-Flex. L’Event M210A est disponible à 1 745 € (prix public HT).Chez Axente

Le Macumba se met aux Mode Le Macumba est, depuis 1975, la discothèque de référence de la région lilloise. Avec ces deux salles aux deux ambiances différentes, la salle Macumba pour les 18-35 ans et la salle Club 30-40 destinée aux noctambules de plus de 30 ans, ce lieu unique rassemble toutes les générations.Spectral conseille, préconise et installe la lumière et le son de l’ensemble des Macumba depuis leur création. Comme chaque année, les équipements sont améliorés. Pour le Club 30-40, huit nouveaux Starway Mode B et seize Mode C animent le dancefl oor, complétés par quarante Nanokolor pour l’éclairage de tables. Dans la grande salle, on trouve quatre Starway Servocolor 600 et un son JBL de référence avec six AM5212/95, quatre subwoofers ASB6125 et deux ASB6128, amplifi és par sept Crown XTI4002.« Les nouveaux projecteurs Mode de Starway marquent cette année l’innova-

tion et sont idéalement adaptés à la faible hauteur de plafond de la salle 30-40.

Ils redynamisent totalement l’espace pour un budget plus que raisonnable », dixit Arnaud Cavanna, directeur de Spectral.Spectral

Espace commercial de Fréjorgues Ouest

82, rue Icare – 34130 Mauguio

www.spectral.fr

Des B-Eye pour Lady Gaga Sa tournée mondiale ArtRave sera équipée de pas moins de 120 B-Eye représentant 4 500 pixels haute puissance, associées à une bonne panoplie de Sharpy. L’ensemble sera commandé par trois GrandMA 2 Full Size ainsi que de dix NPU. Les B-Eye et Sharpy sont utilisés pour immerger en permanence l’artiste dans une ambiance de rave party, thème de la tournée.Chez Dimatec

Le studio 4A Sound Factory C’est décidément une tendance marquée : les studios possédant un beau parc de matériel vintage dans un environnement « au grand air » sont de retour. Situé à 1 h 30 de Paris, en direction de Dieppe, 4A Sound Factory s’articule autour d’une SSL 4056 E et de tout un ensemble de périphériques de rêve, sans oublier un backline important.4asoundfactory.com

Powersoft Armonia en 2.5.0 Disponible en téléchargement sur le site de la marque, cette version du logiciel de processing et monitoring est compatible avec tous les modèles d’amplis, dont la série X et le module DigiMod IK.

Capacités physiques augmentées…Dernières nées du fabricant HK Audio “Made in Germany”, les enceintes Pulsar surprennent par leur design novateur, leur signature sonore et l’ampleur des basses qu’elles délivrent. Le nouveau modèle PL 110 FA ultra compact vient compléter la série et dispose, à l’instar des autres modèles à large bande, d’une généreuse amplification de 1000Wrms.

Pour une meilleure qualité de liveConcevoir une enceinte est une chose, trouver le parfait équilibre pour la faire “sonner” de manière homogène en est une autre ! Avec les Pulsar, HK Audio vous garantit une expérience du live extraordinaire pour un budget abordable.

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NOUVEAU



Algam, nouveau distributeurde la marque Apogee en FranceApogee Electronics, fabricant de matériel dédié à l’enregistrement

audio numérique et récompensé à de multiples reprises, est heureux

d’annoncer qu’Algam est désormais son distributeur exclusif pour le

marché français. Depuis la création de l’entreprise en 1985, Apogee

a remporté dix-huit TEC Awards et de nombreux autres prix récom-

pensant ses produits et ses innovations technologiques. Partout dans

le monde, des artistes majeurs et des professionnels du son font tous

les jours confi ance aux produits Apogee pour enregistrer leur musique.

Algam est le leader français de la distribution d’instruments de musique

et de matériel audio professionnel en France et au Benelux. Pour

mieux servir l’ensemble des utilisateurs d’Apogee, des musiciens en

devenir aux professionnels de l’audio, la marque sera commercialisée

par Gaffarel (dédiée aux magasins de musique) et Algam (prestataires

et installateurs).

« Nous sommes très enthousiastes à l’idée d’accueillir Algam dans la

famille Apogee », a déclaré Jeremy Stappard, directeur commercial à

l’international chez Apogee. Année après année, Algam n’a cessé de

développer son portefeuille de marques majeures et jouit aujourd’hui

d’une réputation impressionnante. Nous espérons développer la pré-

sence d’Apogee en France et, ensemble, nous continuerons à offrir à

nos clients ce qu’ils sont en droit d’attendre de leaders comme nous. »

« Algam est fi er d’ajouter une marque aussi incontournable qu’Apogee

à son catalogue, complète Gérard Garnier, président et fondateur

d’Algam. Le nombre impressionnant de récompenses obtenues par

Apogee et par ses artistes démontre à quel point l’entreprise ne cesse

d’innover et de s’adapter, tout comme Algam. Nous sommes véritable-

ment impatients à l’idée de développer la marque en France. »

Moniteur Neumann KH 420Ce moniteur trois voies (10’’, 3’’ et 1’’) se destine aux

écoutes moyennes (entre les proximités et les grosses

écoutes de studio), jusqu’à une distance de 11 mètres,

idéale dans les auditoriums d’écoute à l’image. La

réponse descend à 26 Hz et le sub KH 870 permet

de la prolonger jusqu’à 18 Hz. Un module optionnel

d’entrée numérique sera bientôt disponible.

Chez Sennheiser France

Deux nouvelles dates pour le Shure Pro Tour Poursuivant une initiative inaugurée en janvier 2014, Shure et

Algam repartent sur les routes à la rencontre des professionnels.

Ces temps de rencontre permettent d’appréhender de manière

concrète les nouveaux produits. Articulées autour d’ateliers et de

démonstrations, ces deux nouvelles dates seront principalement

consacrées aux systèmes sans fi l numériques QLX-D ainsi qu’aux

gammes ULX-D et Microfl ex Wireless.

Les rendez-vous :

Strasbourg, jeudi 6 novembre – Toulouse, jeudi 11 décembre

Inscription sur www.shure.fr/shureprotour

Ouverture d’un compte bancaire professionnel : de nouvelles obligationsLe compte bancaire professionnel, c’est-à-dire séparé du compte personnel,

est obligatoire pour les commerçants, qu’ils exercent en sociétés commer-

ciales ou sous le régime auto-entrepreneur. À compter du 1er avril 2015, tous

les professionnels personnes physiques, qui ouvriront un compte de dépôt

auprès d’une banque pour des besoins professionnels, devront signer un

contrat spécifi que. Les principales mentions porteront sur les coordonnées

de l’établissement teneur du compte, sur les services offerts ou sur les

conditions tarifaires.

Contrôle intuitif de Serato DJ, incluant Serato Flip / Pads de performanceavec LED multicolores pour les points Cue / Jog avec décompte et marqueurs de points Cue numériques / Prêt pour l’utilisation de la mise à jour DVS deSerato DJ / Compatible MIDI et TSI de Traktor Pro 2

Découvrez le premier contrôleur équipé de boutons spécialement dédiés au Serato Flip, le nouveau pack d’extension Serato DJ qui permet d’enregistrer, de faire des boucles et de rejouer des Hot Cue instantanément. Ré-inventez votre musique.

DDJ-SX2CRÉATIVITÉ INSTANTANÉE

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offrant ainsi des combinaisons infi nies pour une

solution originale. Les produits sont déclinés

en quatre gammes, répondant chacune à une

problématique particulière. Une multitude de

confi gurations et d’options sont possibles pour

apporter une réponse adaptée à chacune de

vos contraintes, pour un résultat « cousu main »

qui ne laisse aucune place au hasard.

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Grand Opening Shop In Shop Pioneer DJDécouvrez les tout nouveaux espaces dédiés aux produits Pioneer DJ. Lecteurs, contrôleurs, tables

de mixage, casques… Toute la gamme est en démonstration pour vous permettre d’essayer les

produits dans le plus grand confort. Des journées d’inauguration exceptionnelles sont organisées

en présence des DJ Antonin et Mast pour des démonstrations, des conseils et des mix live. Parti-

cipez aux tirages au sort qui se dérouleront sur place pendant ces journées pour peut-être gagner

un casque HDJ-2000 ! Rendez-vous le 15 novembre chez Sonomax à Poitiers (86) et Sonovente à

Palaiseau (91), le 22 novembre chez Sonowest à Rennes (35), le 29 novembre chez Terre de son

au Mans (72) et le 6 décembre chez Central Sono à Villenave-d’Ornon (33).

Inscription sur le Facebook de Pioneer

Obligations comptables des sociétés commercialesCes obligations de déclarations par voie électronique sont simplifi ées depuis le 21 septembre

2014. Il s’agit, notamment, d’un allongement du délai de dépôt des comptes de l’entreprise au RCS

(Registre du commerce et des sociétés), qui passe d’un à deux mois à partir de leur approbation

par l’assemblée ordinaire, de la possibilité de tenir le grand livre sous forme électronique à l’instar

du journal et du livre d’inventaire.

RCF HDL 10-A en blancCe module de line array, qui

connaît un succès

grandissant en

concert mais

aussi en ins-

tallation, est

maintenant

d isponib le

en blanc. Cette

enceinte active 1 400 W crête

(400 W pour les aigus et 1 000 W pour les graves)

délivre 133 dB SPL maximum pour une réponse

de 65 Hz à 20 kHz. Elle inclut deux 8’’ et un moteur

à bobine 2,5’’ associée à son guide d’onde pour

une couverture de 100 × 15°. La fréquence de

raccordement fi xée à 800 Hz permet à la majorité

du spectre de la voix d’être reproduit par le seul

moteur aigu. Le DSP est intégré. Le coffret est en

matériau composite renforcé de bois.

Bientôt un Conseil parisien de la musique ?Lors de la soirée d’ouverture du Mama, le

14 octobre dernier, Bruno Julliard, premier

adjoint en charge de la Culture à la mai-

rie de Paris, a confi rmé la création d’un

Conseil parisien de la musique, annoncée

par Anne Hidalgo, maire de Paris, lors

de sa venue au Printemps de Bourges.

« Faute de grives, on mange des merles » ;

autrement dit, à défaut de CNM (Centre

national de la musique), ce Conseil parisien

de la musique vise à devenir une instance

représentative dédiée à « la concertation et

à la co-construction des politiques de sou-

tien aux musiques actuelles ». Lancement

prévu en novembre 2014.

L’acquisition de Clay Paky par Osram validéeAvec date d’effet au 13 octobre, les auto-

rités ont confi rmé la validité de l’acqui-

sition. Pio Nahum a été nommé président

de Clay Paky à cette date.

Déclaration de TVA en ligneDepuis le 1er octobre 2014, toutes les entre-

prises, quel que soit leur chiffre d’affaires,

qui sont soumises à un régime réel d’impo-

sition, ont l’obligation d’effectuer en ligne

toutes les opérations relatives à la décla-

ration, au paiement, à la transmission ou à

la demande éventuelle de remboursement

de crédit de TVA. Par ailleurs, à partir de

mai 2015, ces mêmes entreprises soumises

à un régime réel d’imposition, devront éga-

lement transmettre leurs déclarations de

résultats et la déclaration n° 1330-CVAE

(cotisation sur la valeur ajoutée des entre-

prises), de manière dématérialisée.

La marque JBL est importée par SCV Audio, une société du groupe Freevox, www.freevox.fr, tél. 0820 230 007

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DES FORMATIONS

À LA POINTE DE LA TECHNOLOGIE

La série Y d&b disponibleDécouverte à Lucerne, cette série se décline en références Y8,

Y12, Y-Sub, B6-Sub et Y7P. Les maîtres mots sont la fl exibilité. La

série Y propose des solutions en point source (Y7P et Y10P), tout

comme en line array (Y8 et Y12). Tous les modèles disposent d’un

fi ltre crossover passif pour réduire le nombre de canaux d’amplis

nécessaire. Les éléments line array partagent le même rigging que

les séries V et J. Fidèle à la tradition, le Y-Sub est cardioïde, peut

être accroché ou posé et descend à 39 Hz. Les modèles point

source Y7P et Y10P intègre un guide d’onde pivotable. Le moteur

1,4’’ permet une dispersion respective de 75 × 40° et 110 × 40°.

Le B6-Sub qui les complète descend jusqu’à 37 Hz. Des modèles

Yi, dédiés à l’installation, sont disponibles pour chaque modèle

de la gamme. Seuls la fabrication du coffret et les accessoires de

montage changent.

Shure PSM300, système Ear-Monitor stéréo Voici un système de retour personnel sans fi l

doté d’un traitement audio numérique 24

bits et d’une liaison de très grande

fi abilité. La technologie brevetée

Audio Reference Companding

garantit à la fois une grande clarté

du son, un niveau de bruit très

faible ainsi que l’absence d’arte-

facts. La fi abilité de la couverture du système permet d’obtenir une

portée de 90 mètres, sans risque de décrochage. Facile à confi gurer

et à utiliser, le PSM300 bénéfi cie d’options de scan de fréquences

et de synchronisation permettant de trouver et d’assigner simple-

ment des fréquences libres. Ajustez le volume et utilisez la techno-

logie MixMode ou le mode stéréo pour créer votre mix à partir de

deux canaux audio différents. Le PSM300 sera proposé dès son

lancement, dans une version grand public appelée P3TR112GR

ou dans une version professionnelle P3TERA215CL, disposant

de fonctionnalités avancées et d’un boîtier en métal. Les deux

systèmes seront livrés avec un émetteur P3T, au format demi-rack

opérant sur une bande passante de 24 MHz et compatible avec

la TNT et la 4G, offrant une portée de 90 mètres. Le P3TR112GR

comprend un récepteur P3R, très léger et d’une grande simplicité

d’emploi ainsi que des écouteurs intra-auriculaires SE112.

Pour les applications aux exigences plus élevées, Shure propose,

avec le système P3TERA215CL, un récepteur en boîtier métal-

lique P3RA, doté de fonctions évoluées, d’un affi cheur LCD et

de la possi bilité d’être alimenté avec un accu Lithium-Ion SB900,

dispo nible en option. Cet ensemble premium est complété par des

écouteurs SE215CL.

Chez Algam

Les dix ans de Tomorrowland en L-AcousticsPlus de 400 000 spectateurs ont fréquenté cette année le festival belge qui a

accueilli, entre autres, David Guetta, Steve Aoki, Armin van Buuren et Avicii.

L’enjeu était de taille côté son avec plusieurs scènes disséminées sur le site

jouant parfois simultanément. S’assurer que les scènes ne se polluent pas

entre elles et limiter les émergences comme l’imposent les autorités suppo-

saient des solutions très pointues. L’équipe de Noizboyz, en charge du design

sonore, a souligné que les capacités du K2 dans le contrôle de la directivité,

associées à des subs cardio, avaient suffi à atteindre les objectifs. Par ailleurs,

la modélisation 3D

via Sound vision

de l’ensemble du

site avait beau-

coup aidé dans le

choix de la meil-

leure solution. La

différence entre les

prédictions et les

mesures en temps

réel s’est avérée

très ténue.

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de couleur, 2 roues d’an

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om 5:1 (9-47°),

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Distri Scènes est une société spécialisée dans la vente, l’installation, la location et la prestation. Elle est implantée dans les Bouches-du-Rhône. Ses compétences s’étendent à la sonorisation, la lumière, la vidéo, la scène et les consommables destinés au théâtre, aux mairies, salles de concert, salles des fêtes, associations, particuliers…Les services de Distri Scènes comprennent la vente et l’installation des plus grandes marques : RVE, ASD, Verlinde, Adamson, Shure, MA Lighting, Robe, etc., mais aussi la location, la prestation et le service après-vente.

Parmi les derniers chantiers entrepris, le remplacement des armoires gradateurs du Palais des festivals, à Cannes. Il s’est agi d’intervenir dans le grand auditorium et la salle Debussy pour implanter dix-sept armoires de marque RVE 3D Concept. Deux mois de travaux pour obtenir un total de 548 circuits : 132 circuits de 3 kW, soixante-seize de 6 kW et deux de 10 kW pour les cinq armoires installées dans la salle Debussy ainsi que cent circuits de 3 kW, 228 de 6 kW et dix de 10 kW pour les douze armoires du grand auditorium. Les armoires 3D Concept intègrent des tiroirs enfi chables, des écrans tactiles, le RDM et le DMX et sont câblées Ethernet (ACN, Artnet).

Autre installation qui a pris un mois : l’équipement d’un auditorium au siège social de Pôle Emploi, à Marseille, avec quatre-vingt-seize fauteuils de marque Samia Opera, dont quarante-cinq équipés de micros cols-de-cygne Shure MX418 intégrés sur mesure dans les accoudoirs. L’ensemble est piloté par des matrices numériques Shure SCM820 Dante. Au total, quarante-neuf micros et sept matrices sont utilisés, qui permettent de gérer indépendamment les paramètres : compresseur, cor-recteur, gain, anti-larsen, priorité de parole.

Distri Scènes345, chemin de la Badesse13290 Les MillesTél. : 04 42 24 17 25Mail : [email protected]

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PAR ÉRIC MOUTOT

AUDIOPOLE réorganise sa directionDistributeur de certaines des plus prestigieuses marques de matériel audio professionnel,

AUDIOPOLE réalise aujourd’hui plus de 75 % de son chiffre d’affaires dans l’installation.

Un volume qui justifi e de confi er à Jacques Vimbert la responsabilité de la coordination de

l’ensemble des plus importantes affaires de l’entreprise. Il devient directeur de la cellule

Études et projets.

Pour occuper le poste vacant de directeur de ventes, AUDIOPOLE a recruté Thierry Lamotte.

Thierry est une fi gure du métier. Il a commencé sa carrière en 1985 chez APG. Dès 1986, il

emménage chez SCV Audio, passe par AUDIO SOLUTION de 1993 à 1997, s’attarde chez

TEAC France jusqu’en 2003, puis revient chez SCV en tant que directeur commercial et s’as-

socie alors avec notre ami et regretté Pascal Briam.

À l’exception de la partie broadcast, il a dans ses nouvelles fonctions de directeur des ventes

la responsabilité de la réalisation du budget de la société, en termes de chiffre d’affaires et

de marge. Il va impulser la dynamique des équipes commerciales, des chefs de produits et

de la partie commerciale de la cellule Études et projets.

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légende du son

parfait continue. 60 can

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en USB ou FireWire, stab

ilité des pilotes, suppr

ession active du jitter,

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BAM, les boîtes à mairie clé en mainLe BAM8 et le BAM10 sont des systèmes autonomes sur

batterie permettant l’installation immédiate d’une sonori-

sation mobile de moyenne puissance sans connaissance

technique et dans tout type de situation. Ces systèmes sont

munis d’une poignée escamotable et de deux roulettes per-

mettant leur transport sans effort. Ils intègrent un système

de microphone sans fil assurant la diffusion… Un mélangeur

intégré permet le mixage du microphone sans fil avec deux entrées sup-

plémentaires micro/ligne et une entrée stéréo sur connecteur Cinch pour la

connexion d’appareils audio grand public (lecteur CD, DVD, ordinateur, etc.).

Un lecteur USB permet la lecture de fichiers audio (MP3) stockés sur une clé

USB. L’option Bluetooth remplace ce module pour permettre la lecture à partir

d’un Smartphone ou d’un lecteur MP3 nomade. Une fonction de priorité sur

le microphone HF et l’entrée micro 1 baisse automatiquement le volume du

programme musical quand l’orateur parle. Une sortie permet de cascader la

modulation générale vers un autre système de sonorisation ou un enregistreur.

Une batterie lithium leur offre une autonomie de cinq heures permettant ainsi

une utilisation confortable dans de nombreux domaines (enseignement, dis-

cours, assemblées, etc.).

Chez Freevox



Harman’s Martin RUSH DC 1 AquaLe RUSH DC 1 Aqua est désormais

disponible. Compact, ce projecteur

à LED puissantes produit des effets

décoratifs aquatiques d’une luminosité exceptionnelle. Il est muni

d’un variateur électronique complet, d’une palette composée de cinq

couleurs et d’un blanc net, d’options de couleurs divisées et vitesse

d’effet variable, le tout contrôlé en autonome ou par modes DMX.

Ambiances décontractées ou plus chaudes, simple ruissellement

d’eau ou vive cascade : RUSH DC 1 Aqua vous permet de créer les

atmosphères les plus diverses. Solution idéale pour les spectacles,

les discothèques ou les soirées privées, le projecteur plongera la

foule, les fauteuils, les murs et le bar dans une lumière liquide.

Chez Martin Professional

APG Uniline en tournée, Oui-Oui…Mercredi 15 octobre, à Troyes, a démarré une nouvelle tournée

en APG, celle du spectacle pour enfants Oui-Oui et le Grand

Carnaval, produit par NDP Project. C’est Audio Technique, basée

à proximité de Saint-Étienne, qui fournit l’ensemble du matériel.

L’équipe techni que suit le spectacle depuis presque dix ans et,

cette année, le choix du système s’est porté sur l’Uniline APG pour

son concept de modularité et la rapidité de sa mise en œuvre. Les

salles sont assez variées en jauge et en topologie : Zénith, Palais

des sports jusqu’à l’Olympia à Paris fin décembre. Le kit mis sur la

route ne comprend pas moins de trente-six enceintes Uniline afin de

s’adapter aux différents lieux à sonoriser, le tout configuré par Audio

Technique dans une ergonomie de type « tournée ». Vu le public

composé de familles, et d’après les techniciens son eux-mêmes, il

s’agit de reproduire le son d’une « grosse chaîne hi-fi », donc pas

d’enjeux en termes de puissance mais une véritable exigence en

termes de couverture, de musicalité et d’intelligibilité…

Casques professionnels HD6 MIX / HD7 DJ / HD8 DJAu-delà de l’excellence

Son, confort, performances, finitions… jusqu’au bout de l’exigence

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Sacoche

Câble en spirale et rigide

La nouvelle gamme de casques professionnels HD6 MIX, HD7 DJ et HD8 DJ a été élaborée en étroite collaboration avec des DJ et des ingénieurs du son live et studio de réputation mondiale.

Elle s’impose dès aujourd’hui comme l’expression la plus élaborée de la maîtrise technologique de Sennheiser.

Tout a été conçu pour répondre aux attentes des utilisateurs professionnels les plus exigeants :

garantie par un système exclusif.

spécialement pour offrir un confort optimal et une excellente isolation contre les bruits extérieurs.

SPÉCIFICITÉS HD7 DJ/HD8 DJ :

ces modèles disposent d’oreillettes pivotantes permettant 3 positions de port pour une adaptabilité maximale.



Cet ouvrage au format d’un 45 tours explore l’envers du vinyle à travers 180 titres de légende de l’orée des années 1950 à nos jours. Et on se surprend au fi l des pages à fredonner ces chansons, faisant toutes partie intégrante de la culture populaire occidentale : « Rock Around The Clock » de Bill Haley, « Strawberry Fields Forever » des Beatles, « The Man Who Sold The World » de David Bowie, « I Feel Love » de Donna Summer, « Ne me quitte pas » de

Jacques Brel… Des titres qui ont bien failli passer à côté de leur destin. Certains n’étaient en effet que des « bouche-trous » écrits à la va-vite pour combler la face B du disque. Diffusés par erreur à la radio, repérés par un programmateur ou adoptés par le public en dépit des certitudes des plus grands producteurs, ces titres ont fi nalement rencontré le succès et parfois éclipsé la face A. L’illustration, animée par les pochettes de ces vinyles, est très riche et la mise en page particulièrement soignée. Un livre dont on peut picorer les pages au gré de ses envies et de ses disponibilités. Parfait pour un tourbus.

Faces BÉditions Hors Collection, par François Thomazeau240 pages – 16,90 €

notre sélectionpar ÉRIC MOUTOT

Faces BL’histoire de toutes les faces B qui sont devenues célèbres

Shaka Ponk : Monkey Diary

Ce mois-ci, nous vous proposons une sélection très musique : du disque et du live. Chacun dans leur style, ces deux livres nous font découvrir des univers artistiques particuliers.

Nous avons déjà croisé dans les colonnes de Sono Mag ce groupe de rock français emblé-matique de notre époque et adulé par son public. Les spec-tacles de Shaka Ponk allient graphisme, vidéo et musique, en utilisant tous les supports de communication.De tournées en studios, le photo graphe Laurent Julliand est embarqué dans leur aventure depuis 2009, photographiant et interviewant les membres du groupe. Son immersion dans leur quotidien donne lieu à des photo-graphies jamais vues en enregistrement, en tournée, sur scène, dans les coulisses. Un livre à l’atmosphère toute particulière, mêlant des photos léchées ou shootées sur le vif à des textes tantôt bruts tantôt apaisés. À l’image de la vie de tournée à laquelle l’ouvrage fait la part belle au fi l des pages et avec le réalisme que seul un auteur vivant au quotidien avec le groupe peut restituer.

Shaka Ponk : Monkey DiaryMarabout, par Laurent Julliard192 pages – 20,90 €

Stages lumière Wysiwyg et asservisDeux stages de cinq jours destinés aux pros de la lumière sont organisés à Lyon. « Projecteurs asservis et consoles dédiées » permet en niveau 1 d’acquérir les connaissances de base sur le fonctionnement et le pilotage des projecteurs asservis et d’apprendre à encoder un show lumière avec asservis sur la console dédiée basique (ScanCommander). En niveau 2, on apprend à encoder un show lumière complet sur des consoles actuelles, grandMA, Wholehog IV et Road Hog.Niveau 1 du 9 au 13 février 2015Niveau 2 du 16 au 20 février 2015« Light Design avec Wysiwyg » : ce logiciel est devenu la référence dans le domaine de la lumière. Il permet de construire son concept, d’implanter ses projecteurs, d’en éditer les plans, de réaliser des rendus de différents tableaux et de simuler les effets provenant d’une console.Niveau 1 du 26 au 30 janvier 2015Niveau 2 du 2 au 6 février 2015www.grimedif.com

XLED 1061, 61 LED de 10 WCette lyre à LED contient soixante et une sources

RGBW de 10 W, d’une durée de vie de 50 000 heures. Elle réalise des effets, des

mélanges de couleurs et dispose d’un strobe, d’un dimmer linéaire 0 à

100 % et d’un zoom 13 à 52°. Le pan pivote sur 540°, le tilt sur 270°. Ils disposent d’une correction automatique de position. La température de couleur s’ajuste en linéaire de 2 700 à 10 000 K. Contrô-

lable en DMX, la XLED 1061 possède un écran avec réglage de contraste et luminosité, qui

indique la durée de vie res-tant à la lampe.www.pr-lighting.com

Distribué par Sennheiser France • 128 bis, avenue Jean-Jaurès 94851 Ivry-sur-Seine • www.sennheiser.fr

KH 120 des micros aux moniteurs de studio, une même exigence

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kh 120

Le moniteur de studio KH 120 a été conçu par Neumann pour une utilisation en proximité, ou en enceinte arrière au sein de gros systèmes d’écoute multicanal avec la même exigence technologique que ses micros.

Le KH 120 révèle toute l’étendue de ses qualités en enregistrement, en mixage et en mastering pour toutes les applications musicales, broadcast, enproject studio comme en postproduction.

1

Tweeter en tissu recouvert de titane, d’une grande puissance :

Distorsion réduite dans les aigus.

2

Guide d’ondes elliptique, de type MMD™ :

Réponse plus régulière hors axe, sensibilité moindre aux éventuels défauts de l’environnement acoustique.

3

Boomer en matériaux composite à longue excursion

Distorsion harmonique très basse, même sur des excursions élevées. Meilleur amortissement des modes de fractionnement.

4

Events de grand diamètre en face avant :

Compression réduite dans les graves, installation plus aisée dans les espaces réduits.

5

Électronique fiable et robuste

Puissants amplificateurs pour une meilleure réponse sur les transitoires.

6

Coffret aluminium compact (blindage magnétique)

Réduction des résonances, meilleure dissipation de la chaleur, longévité accrue.

KH 120 D : version numériqueEntrées numériques AES/EBU et S/PDIF :

Jusqu’à 192 kHz/24 bits, compatible avec la majorité des formats numériques utilisés.

Retard « Lipsync » intégré ; délai « time-of-flight » :

Resynchronisation aisée des signaux audio et vidéo et compensation efficace des différences de distance d’écoute (cars régie par exemple).

Pioneer Kuvo, connecting clubbersPioneer lance Kuvo : un site et une application (iOS, Android), qui va révolutionner la manière dont les clubbers, les DJ et les salles interagissent ensemble. Des clubs emblématiques dans des lieux comme Ibiza, Londres, Los Angeles, Singa-pour, Dubaï et Tokyo ont déjà commencé à utiliser Kuvo, posant les bases pour une nouvelle génération de com-

munauté du clubbing. Kuvo donne aux fans de musique électro des informations en direct, indiquant quel DJ est en train de mixer, à quel endroit, avec des playlists en direct et la possibilité d’écouter des extraits, de liker et d’acheter les morceaux – le tout à travers le site Kuvo et l’application développée pour les Smartphones. Les clubbers pourront découvrir les tendances et sauront ce qu’il se passe dans les clubs près de chez eux – un moyen parfait pour découvrir de nouveaux artistes, DJ et salles. Kuvo connectera les clubs à ceux qui cherchent les meilleures soirées et DJ, ainsi que le meilleur de la musique électro. En s’équipant d’une box Kuvo, les clubs pourront fournir des informations en temps réel sur les morceaux en cours de diffusion dans chacune de leurs salles, pour une meilleure promotion et une communication live. Quant aux DJ, ils pourront mieux faire connaître et promouvoir leur musique en mettant leurs profi ls à jour et en y inscrivant des messages personnalisés et plus d’informations sur leurs morceaux. « L’équipement Pioneer DJ est devenu un standard du clubbing dans le monde entier.

Aujourd’hui, Kuvo crée un écosystè me de cabines de DJ en réseau où les DJ peuvent partager toutes

les infos de leurs morceaux, créant ainsi une expérience riche et interactive pour les clubbers, les DJ

et les clubs », explique Mark Grotefeld, directeur général du marketing, Pioneer Europe.



Obligation de déclarations et de paiement des cotisations en ligneDepuis le 1er octobre 2014, les entreprises

qui ont réglé plus de 35 000 € de cotisa-

tions Urssaf pour l’année 2013 doivent

désormais effectuer leur déclaration et

leur paiement par voie dématérialisée.

Le Neumann U47 Fet à nouveau disponibleMicro mythique depuis les années 1970,

utilisé entre autres par AC/

DC, Bruce Springsteen, Kate

Bush, R.E.M, a-ha, Dire Straits,

Metallica, Michael Bublé…, le

U47 Fet n’avait qu’un défaut,

son prix. De ce point de vue,

pas de miracle à attendre,

mais il n’est plus nécessaire en

revanche de parcourir les sites

d’occasions pour dégoter le

micro de ses rêves, Neumann

a relancé sa fabri cation. Cardio

uniquement, il dispose néanmoins

d’un fi ltre coupe-bas et d’un atté-

nuateur 6 dB.

Sound Directions distribue AshlyCette marque légendaire américaine qui

souffl e ses 40 ans de qualité audio, aussi

bien en analogique qu’en numérique, fut

initialement célèbre pour ses égaliseurs

et ses unités de mixage et compresseurs.

Ashly a su prendre le virage du numé-

rique avec les processeurs et amplis de la

gamme ProteaTM. Leur logiciel du même

nom (téléchargeable gratuitement) permet

une confi guration rapide des appareils.

www.sounddirections.fr

EDM GenerosityC’est gagné !!!Sono Mag soutient cet événement caritatif qui se déroulera à Rodez le 29 novembre et qui accueillera, pour une soirée, certains des DJ les plus en vue aujourd’hui. Nous vous avions proposé de gagner l’un des dix pass VIP en vous demandant quelle est la ville de résidence de Laurent Wolf. Parmi celles et ceux qui ont répondu Miami, voici les dix lauréats, qui recevront directement leur entrée de la part de l’organisateur. Bravo à vous et bonne soirée !

1. Éric Argalias - Sète 2. Julie Besson - Millau3. Sébastien Coulon - Rodez4. Aurélie Fabre - Toulouse5. Valérie Garrigues - Albi6. Jean-Jacques Kujawa - Clermont-Ferrand7. Jean-Paul Martin - Paris 8. Mathilde Reberga - Toulouse9. Gérard Schmutz - Lyon10. Brice Vidal - Rodez



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Formation VJ’ing en Basse-Normandie« Mise en œuvre d’un projet mêlant son, vidéo et lumière » et ses-

sion spéciale « Création et performance live », c’est ce qui est pro-

posé, du 20 au 24 octobre, dans le cadre du festival Nordik Impakt,

en partenariat avec les associations Division Pixel et Bandit Visions.

L’idée est de permettre aux participants d’identifi er les nouvelles

technologies et les différents composants matériels de la projection

vidéo et d’apprendre à créer des boucles vidéo, des mappings ou

des installations artistiques pour des lives audio et vidéo, pouvant

intégrer des capteurs. Le programme est le suivant :

• découverte et présentation de la discipline, introduction à la

techno logie vidéo et histoire du VJ’ing ;

• image : formats d’image, de signaux, compressions, codecs,

sources, connectiques ;

• projection : les technologies de projections, les écrans, l’implan-

tation des projecteurs, les puissances, les focales…

• softwares et hardwares dédiés au VJ’ing pour la création, l’opti-

misation, la création de boucles (Resolume, Photoshop, After

Effects, Cinéma 4D, Premiere) ;

• mise en pratique sur une installation vidéo : projection sur des

écrans en volume (mapping), utilisation et synchronisation de

plusieurs vidéoprojecteurs sur une installation scénique ;

• utilisation de capteurs pour une installation audio/vidéo : protocole

midi, OSC, création de boucles vidéo ;

• synchronisation Ableton Live – Resolume Avenue : création d’un

live audio et vidéo grâce à la synchronisation MIDI d’un logiciel de

création musicale et d’un logiciel de mix vidéo ;

• délivrance d’une attestation de formation en fi n de stage.

Interviendront Dimitri Blin (VJ et régisseur vidéo), Pablo Géléoc (VJ

et musicien) et François Hauville (VJ et musicien). Le tarif est de

600 € + 15 € d’inscription/abonnement au Cargö. Certaines des

formations peuvent faire l’objet de prise en charge par l’Afdas, le

CNFPT, Uniformation, etc.

Renseignements, devis et inscription : 02 31 86 79 24 (Élodie) ;

[email protected]

Plate-forme Irmawork : pour les prestataires aussi

Destinée initialement aux profes-

sionnels de la musique, depuis le

lundi 13 octobre, la plate-forme

de recrutement s’adresse désor-

mais aussi aux prestataires et au

networking. Les services pro-

posés offrent des outils dans la

recherche active de postes : l’inscription possible des candidatures

en ligne, associée à une nouvelle « profi lothèque » axée sur le réseau-

tage, la consultation des annonces et des appels d’offres en ligne, la

possibilité de créer un profi l pour chaque type activité.

Plus d’infos sur www.irmawork.com

Robbie Williams en Sennheiser Pour restituer des genres musicaux

allant du jazz au rock, Robbie Williams

a fait appel à un ensemble de micros

et de Ear-Monitors sans fi l Sennheiser

dont dix canaux de micros main SKM

5200 dotés de capsules MD 5235 et

vingt-deux canaux de Ear-Monitors

HF de la série 2000. « Avec les micros de chant, de nombreux défi s devaient

être relevés sur cette tournée, il fallait compter avec une grande variation

de dynamique suivant le style de chanson, allant de la ballade intimiste au

rock pur et dur. Un véritable challenge pour le micro, surtout quand Robbie

se trouvait en face du système de sonorisation », explique l’ingénieur de

façade Simon Hodge. Mark Saunders de Sennheiser UK a ajouté un petit

plus. « Mark nous a fourni une variante de la capsule MD 5235 offrant une

réponse dans le bas du spectre encore plus facilement gérable en proximité.

Le bénéfi ce s’est fait particulièrement sentir quand Robbie chantait très près

dans l’axe du micro. Aucune compression supplémentaire ou égalisation

dynamique n’était nécessaire. Le résultat a été un son très naturel. La nou-

velle version nous a permis de toujours avoir la voix de Robbie parfaitement

intelligible, sans coloration, même lorsqu’il chantait fort en face du système

de sonorisation », ajoute Simon.


TOR, émetteurs stéréo numériques 2,4 GHzTOR est un système de transmission sans fil permettant de mettre en

œuvre rapidement une liaison stéréo sans fil entre deux équipements

audio, comme une console de mixage et les enceintes amplifiées d’un

système de sonorisation :

• bande 2,4 GHz, libre de licence ;

• un émetteur vers un ou plusieurs récepteurs ;

• modulation/démodulation numérique GFSK ;

• système intelligent de commutation en fréquences pour éviter toute

interférence ;

• distance de transmission : 30 mètres en espace ouvert.

Chez Freevox

Le Belem, sa M6 et le MaxnetAprès sa tournée estivale 2014, le Belem, célèbre voilier trois-mâts du XIXe siècle, revient à Nantes,

son port d’origine. L’Association culturelle de l’été, la ville de Nantes et l’Association du Belem,

conviennent d’un événement festif basé sur la mise en lumière éphémère de ce magnifique navire.

Le principe est de mettre en valeur le Belem à quai par la lumière, au son de la musique festive de

la fanfare La Belle Image. Les morceaux joués sont sud-américains, notamment brésiliens pour

rappeler la destination commerciale initiale du Belem. Le navire est amarré sur la rive Nord, quai

de la Fosse, alors que la fanfare et le public sont de l’autre côté de la Loire, quai des Antilles. La

mise en lumière est assurée par le concepteur Mickaël Hervot, la prestation technique par MES,

désormais Melpomen. Pour éclairer le Belem et les 150 mètres du quai, Mickaël Hervot utilise,

entre autres, douze MAC Viper Profile, douze MAC 2000 Wash XB et trente Stage Bar. L’encodage

est effectué sur une Martin M6, située quai des Antilles, doublée par une Martin M1 installée sur

le Belem. Les deux consoles distantes de 250 mètres sont reliées par un réseau wi-fi 5,6 gHz

longue portée. Comme l’explique Hervot, « la régie n’est pas sur le Belem mais de l’autre côté de la

Loire, en plein centre-ville de Nantes, avec de nombreuses interférences hertziennes. Nous avions

prévu de tirer 2 kilomètres de fibre optique depuis le quai des Antilles vers le quai de la Fosse en

passant par un pont, car je ne voulais pas utiliser de DMX HF. Finalement, nous avons trouvé une

solution particulièrement élégante avec le réseau Maxnet des consoles Martin. Depuis la version

3.40, la synchronisation entre les consoles est totale, patch, mémoires, programmer. Nous avons

donc décidé d’utiliser une console M1 en maître du système sur le Belem et une M6 en esclave à

250 mètres de l’autre côté du fleuve. Si par malheur le réseau wi-fi décroche, cela reste invisible et

nous nous reconnectons instantanément. Je

profite du confort de la M6 à distance sans

le moindre risque. J’aime beaucoup la M6,

je ne suis pas à la base un pupitreur, mais

un éclairagiste. Pour la première fois, j’ai à

disposition un outil très performant et hyper

confortable sans contrainte. La simplicité et

l’intuitivité de cette console me permettent

d’encoder mes shows moi-même. Les deux

écrans tactiles sont immenses et je ne me

perds pas dans des sous-menus compli-

qués, la console me propose d’elle-même

des solutions efficaces et immédiatement

fonctionnelles. »

Contact : Melpomen au 02 40 50 30 36

Des mesures pour faciliter l’accès aux marchés publicsLe décret n° 2014-1097 du 26 sep-

tembre 2014 portant sur les « mesures

de simplification applicables aux mar-

chés publics » vient désormais, comme

son nom l’indique, faciliter l’accès

des entreprises aux marchés publics.

Transposition des nouvelles directives

européennes, les principales mesures

prévues par ce décret concernent une

limitation du chiffre d’affaires annuel

exigible des candidats, la simplifi cation

de l’élaboration des dossiers de candi-

datures, tel le fait de ne plus être obligé

de produire des documents fournis

dans le cadre d’une précédente pro-

cédure, ou encore l’instauration du

partenariat d’innovation.

Appli Yamaha MG Rec & PlayCette application gratuite pour iPhone

et iPad permet l’enregistrement et la

lecture d’audio de haute qualité (WAV

jusqu’à 96 kHz) à partir des consoles

MG et XU. En lecture, jusqu’à soixante-

douze objets sonores organisés en neuf

librairies peuvent être mémorisés.



Le Plasa de LondresTOUJOURS PLUS DE LUXUNE ESCAPADE D’ÉRIC MOUTOT

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ARKAOS

Dernier né de la gamme Arkaos Pro, le

MediaMaster 4.1 se singularise par un

mode de protection qui permet de l’utiliser

avec plusieurs machines. Mais l’évolution

est aussi présente dans l’extension des

paramètres jusqu’à soixante par couche,

l’ajout de nouveaux outils de traitement de

la saturation et de la luminance, la possibilité

de travailler au timecode…

Solution clé en main, le LEDMaster permet

d’assurer un show à LED en trois étapes

classiques, mapping, programmation et

lecture, à la portée de tous. Travaillant au

protocole Kling-Net, LEDMaster reconnaît

instantanément les produits et ils sont tout

de suite prêts pour le mapping. Les scènes

peuvent provenir de librairies personnelles

ou être créées avec l’outil Live Pattern Gene-

rator. La timeline assure un fonctionnement

préprogrammé ou live. Une solution pour

animer les lieux de taille modeste.

Arkaos MediaMaster

« La plupart des grosses tournées européennes sont organisées à partir

du Royaume-Uni. C’est ici le meilleur endroit pour rencontrer les décideurs techniques »,

nous confi ait un fabricant français de l’univers de la lumière et des effets spéciaux.

Et cette fi n d’année 2014 est aussi assurément le moment où les marques ont décidé

d’axer leur développement vers les machines à « boulet ».

AYRTONDans la série Radical au très seyant logo, le fabricant français

présente le Magic Blade R. De la taille d’une lyre WildBeam

R, elle en propose toutes les caractéristiques auxquelles

s’ajoute une rotation continue en pan et tilt. La source est

constituée de sept LED RGBW de 15 W à optique de 67 mil-

limètres produisant 3 200 lm. Les collimateurs permettent un

faisceau de 4,5°. Le pixel mapping de chaque LED est prévu

et la machine répond au DMX et RDM. La NandoBeam S9

est le grand frère des lyres S3 et S6. Ses cinquante-cinq LED

RGBW Osram de 15 W sont associées au même zoom 8 à

40°, comprenant cinquante-cinq lentilles et une structure en

nid d’abeille pour réduire les réfl exions. Ce projecteur com-

pact affi che 12 000 lm.

CLAY PAKYSur le stand du fabricant italien, l’émotion liée au récent

décès de Pasquale Quadri, le fondateur de l’entreprise,

qui a reçu à titre posthume un Award d’honneur,

s’associait comme elle le pouvait à la nécessité de

rassurer la profession sur le devenir de Clay Paky suite

à son acquisition par Osram. Pio Nahum, le directeur

commercial, a parfaitement joué ce rôle : « Osram nous

a clairement réaffi rmé que nous allions garder notre

totale liberté de choix quand aux sources utilisées

dans nos projecteurs. Nos ingénieurs choisiront

toujours la meilleure solution, venant de chez Osram

ou non. Pour preuve, les trois nouvelles références que

nous présentons ici contiennent des sources Philips.

L’équipement en Osram restera une option au choix

du client. » Les trois projecteurs en question sont des

brutes de lumière répondant aux exigences des shows

les plus dantesques. La gamme adopte un nouveau look

et le nom de Prima.

Ayrton Magic Blade R

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Pio Nahum a présenté les nouvelles machines ainsi

que les grandes lignes du futur de la marque,

désormais propriété de l’Allemand Osram.


ELATIONNous avions présenté le Sniper dans nos news du mois d’octobre, un beam hybride,

tout à la fois scan et simulateur de laser autorisé par son faisceau de 3°, issu d’une lampe

MSD Platinium 132 W, associé à un miroir haute vitesse. Il était en démo sur le stand

et il faut reconnaître que l’effet est redoutablement convaincant.

ROBELe stand de 1 000 m2 célébrant les vingt ans de la marque avait fi ère allure.

Un versant lounge face à une face lumineuse digne des grands shows,

un versant open bar. La Robe Arena était tout simplement le plus vaste stand

jamais implanté au Plasa. Voici une sélection parmi les douze nouveautés

présentées.

CLAY PAKY SUPERSHARPY

On connaissait le Sharpy, voici le SuperSharpy.

Cette lyre beam à lampe de 470 W 7 800 K est

tout simplement trois fois plus lumineuse que

le Sharpy ! Ce qui en fait le premier projecteur à

faible consommation capable de concurrencer

des poursuites, tout en proposant des niveaux

de qualité de lumière, de capacité d’effets et de

couleurs extrêmement généreux.

CLAY PAKY STORMY

Le Stormy est sans doute le plus original des trois de chez Clay

Paky. De prime abord, il prend l’allure d’un strobe classique,

avec réfl ecteur parabolique. Mais il y ajoute les dernières

innovations technologiques. À l’utilisation, sa bande de

LED haute puissance émule à s’y méprendre une lampe linéaire

xénon. Mais les LED permettent aussi de fl asher sans inertie, avec contrôle

numérique. Et que dire des couleurs que la version RGBW (Stormy CC) permet de

choisir en continu et qui sont utilisables librement pour le strobe. Défi nitivement

impressionnant !

ELATIONNous avons également

pu croiser le Platinium

SBX , un projecteur

compact tout à la fois

spot, wash et beam.

Sa lampe Philips MSD

17RA 350 W, associée à

un système optique inno-

vant, produit 20 000 lm, l’équivalent d’une

lampe de 700 W.

GLPUtilisant dix ou vingt LED RGBW haute puissance réparties sur 50 centi-

mètres ou 1 mètre linéaires suivant la référence, X4 Bar 10 ou X4 Bar 20,

ces barres proposent un zoom de 7 à 50°. Il est complété d’un tilt motorisé.

La couleur et l’intensité de chaque LED peuvent être contrôlées. Une astuce

bien vue pour fi nir : les dimensions physiques de ces deux références (en

1 mètre et 50 centimètres) sont telles que si l’on place à la queue leu leu

différentes barres, le pitch reste constant sur toute la ligne.

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Joyeux anniversaire à Robe, qui fête dans le faste ses vingt ans d’existence.

CLAY PAKY MYTHOS Le Mythos est avant tout un spot

à lampe 470 W. Son optique inédite

augmente sa polyvalence. Le zoom

s’étend de 4 à 50°, un rapport de

1 à 12 ! Il est optimisé pour le

focus et indépendant des roues

de gobos. Ses mouvements sont

doux, rapides et silencieux. Le Mythos intègre un disque

d’effets entièrement nouveau, qui peut se superposer à tous

les gobos (six rotatifs et dix-huit fi xes). La machine s’utilise

aussi en beam, avec un angle de 0,5° pour un faisceau de 170

millimètres de diamètre. Le Mythos a été distingué par le Plasa

d’un Award de l’innovation.



Et voilà, rendez-vous à l’automne 2015 dans la capitale britannique !

ROBELe BMFL Spot (Bright Multi Fonctional Luminaire Spot) est une lyre longue portée

de 36 kilos, capable de délivrer 250 000 lux à 5 mètres, « un record sur le marché »,

nous certifi e le concepteur. La lampe assure un bel IRC de 92 et se combine à un zoom

5 à 55° pour délivrer un faisceau homogène, sans point chaud. En bonus, deux roues

de couleurs, un mélange de couleurs, deux roues de six gobos et deux prismes rotatifs,

frost, dimmer, strobe jusqu’à 10 fl ash/s ainsi qu’un système breveté d’absorption des

vibrations qui permet une utilisation longue portée stable.

Le miniPointe est, comme son nom l’indique, menu et rapide. Il s’utilise comme

effet. 2,5° de faisceau et une lampe Osram Sirius HRI 140 W RO.

Ce wash à zoom optique 8 à 67° est équipé de LED 15 W RGBW. Le CycPix 12 est très doué pour les couleurs,

des pastels aux teintes saturées.

De forte puissance, le Robin LEDBeam 1000 peut s’utiliser en wash et en beam. Son système optique intègre

un zoom 4 à 30° et un contrôle total de faisceau, permettant une lumière très dense en beam longue portée

comme très étalée en wash. Ses déplacements de pan/tilt sont ultra-rapides.

Cet autre petit produit, en encombrement bien entendu, est inspiré du CycFX 8. Le Robin CycFX 4 reprend les

mêmes paramètres que son aîné dans des dimensions réduites de moitié. Se montant dans les structures ou

se posant au sol, il permet des rideaux lumineux et des balayages très impressionnants. Il se combine avec le

CycFX 8 pour s’adapter aux formes les plus variées.

d :screet collier

DPAJamais à court d’idées simples mais effi caces, le fabricant de micros danois

nous propose un capteur qui s’intègre dans le décor. Dans la série d:screet,

il prend la forme d’un collier dont le parement est la capsule Omni 4061.

Il est proposé dans des longueurs de 47 ou 53 centimètres.

LE SONSi l’on ne prend pas en compte les distributeurs britanniques, il y a peu d’exposants dans

ce domaine. Ils étaient regroupés dans l’Audio Village, un espace bien sympathique mais

beaucoup plus modeste que la partie lumière. Peu de nouveautés par voie de conséquence.

WIRELESS SOLUTION

Les LED COB, pour Chip On Board, n’ont plus de secret pour vous ? Voici les modules sans fi l COB. De dimension ultra-compacte

(6 × 6 millimètres), le W-DMX COB est le premier circuit de transmission HF à s’implanter directement sur les circuits imprimés.

Il travaille aux protocoles DMX et RDM, ne consomme que 40 mA et est effi cace jusqu’à 250 mètres avec une antenne standard.

Contact : Paul Morris [email protected] ou 07 78 56 04 41

www.facebook.com/AdvancedMultimedia.fr www.amfledisplay.com

Vous trouverez au sein

d'Advanced Multimedia.Fr LA solution la plus adaptée à vos besoins.

Retrouvez-nous au

Ecrans LED modulaires ou fixes intérieurs et extérieurs

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REPORTAGE / FESTIVAL

Positive vibrations

Il existe une catégorie de festivals d’où l’on revient transformé. Loin des institutions policées qui vivent à grand renfort de mécénat institutionnel et de matraquage médiatique, ces événements relèvent d’une forme de conscience militante. Dans la veine du Burning Man, qui se déroule aux États-Unis dans le désert de Black Rock, nous avons en Europe le Boom Festival. Je m’y suis rendu sous l’ardant soleil du mois d’août. Et, pour tout dire, je n’en suis pas encore tout à fait revenu.


UN REPORTAGE DEÉRIC MOUTOT

UN PEU D,HISTOIRE

Installé à la frontière entre le Portugal et l’Espagne, au bord du lac d'Idanha- a-Nova, le Boom Festival se veut une célébration de la liberté d’esprit autour de la musique psychédélique, de l’art, de la culture et… de beaucoup d’amour. Le festival existe depuis 1997, dure une semaine entière et revendique le pouvoir d’induire de profonds changements chez quiconque se place dans cette attente. Le ticket d’entrée se monte à 200 €. Il est payé par plus de 42 000 festiva-liers. À ce coût s’ajoutent les dépenses quotidiennes pour l’hébergement sur l’un des multiples sites de camping proposés par le Boom, ainsi que pour la nourriture vendue par des dizaines d’échoppes.Pour autant, l’eau est ici intégralement recyclée, les toilettes sont sèches, l’électricité est en partie issue des énergies renouvelables et la quasi-totalité des infrastructures est réalisée à partir de matériaux naturels biodégradables.Le Boom est un rêve collectif, sérieusement organisé par une équipe très professionnelle. Et j’ai souhaité approfondir le sujet avec Artur Mendes, tout à la fois patron, producteur et promoteur du festival :

« Le Boom cherche à créer un espace où les festivaliers peuvent se transformer,

tout simplement en prenant contact avec différentes formes d’art et en rencontrant

des personnes du monde entier. L’objectif est de durablement modifier le compor-

tement de chacun. Le Boom n’est pas destiné à divertir, mais cherche à provoquer

une prise de conscience de chacun. Nous accueillons des visiteurs de 152 pays, et

la population la plus représentée est française, environ 8 000 personnes. L’équipe

de coordination est portugaise, mais on retrouve dans le staff des gens du monde

entier. L’atmosphère est multiculturelle et c’est sans doute l'un des vrais atouts du

festival. Le mélange des cultures et des expériences permet à lui seul de produire

cet événement unique. »

Le volet multiculturel me laisse un peu dubitatif, tant le profi l des festivaliers semble typique ; de beaux jeunes gens à la peau claire et dont le maintien laisse supposer une vie plutôt confortable. Cependant, un aspect du festival me frappe réellement. Je ressens un réel et profond sentiment de paix. On imagine que tout pourrait arriver sans pour autant perturber la bonhomie ambiante. L’utopie du Boom est-elle bien réelle ?

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Artur Mendes, l’organisateur du festival, en compagnie de Chris Hawkes, qui distribue en France le matériel Funktion One via sa société Solution One.

Chacun se cherche un coin d’ombre dans une ambiance résolument hippie.

Le Boom est un tout : de la musique, mais aussi des œuvres d’art éphémères, souvent magnifi ques, qui parsèment le vaste espace.

Artur complète : « Depuis 1997, nous avons passé beaucoup de temps à écouter les

demandes de chacun pour réaliser un travail proactif et une communication positive.

Avec le temps, les festivaliers se sont imprégnés de l’esprit du Boom, constitué de

respect, de solidarité, de paix et d’échanges. Chacun est également très sensible à

la préservation de l’environnement. À l’issue du Boom, chaque participant devient

un ambassadeur pour les prochaines éditions. Et l’événement croît ainsi, de façon

quasi organique. »

Je commence à y voir un peu plus clair, et de vraies convergences se dessinent entre l’état d’esprit du Boom et la démarche revendiquée par Funktion One, le fabricant britannique d’enceintes qui a équipé le Dance Temple, la plus grande scène de l’événement.

[email protected]


FESTIVAL / WE ARE LOVE

Artur Mendes poursuit ainsi : « Notre partenariat a commencé en 2006, quand

nous nous sommes aperçus que le Boom, Funktion One et Solution One, le distributeur

en France, partageaient la même approche du son. Eux comme nous cherchons à

créer, à travers le son, une expérience qui change positivement le public. Cela passe

par la volonté concrète d’offrir le meilleur son possible, mais aussi par l’intention de

bâtir en chacun de nous une véritable “architecture de conscience”. Comme nous,

ils cherchent à proposer le meilleur, avec du sens et une vraie profondeur. Bien

sûr, nos conversations sont parfois assez ésotériques, mais il ne faut pas oublier

que le son est probablement l’arme la plus puissante qui existe dans le monde pour

imprimer un état d’esprit positif à un auditoire. Suivant comment tu utilises le son, tu

peux créer beaucoup de bonheur ou une véritable agressivité. Le son a toujours eu

un lien très concret avec l’âme humaine. La solution de diffusion proposée ici a été

imaginée dans son principe lors d’une entrevue que nous avons eue à Francfort au

printemps. Aujourd’hui, nous constatons que les artistes et les festivaliers sont tous

heureux de la solution proposée, née de la volonté du festival et de Funktion One de

faire encore un nouveau pas en avant. Et notre collaboration va aujourd’hui au-delà

des relations de travail, nos équipes sont amies et nous pouvons aborder beaucoup

de sujets en toute liberté et sincérité. »

LA CONSCIENCE DE FUNKTION ONE« L’évolution actuelle du monde transforme peu à peu chaque bonne chose en danger

potentiel. Je crois que l’humanité doit évoluer vers un nouvel état de conscience », me confi e Tony Andrews alors que nous déambulons au hasard du vaste espace qu’occupe le festival. Tony est le fondateur de Funktion One, fabricant d’enceintes acoustiques que l’on pourrait qualifi er d’atypiques, au sens littéral du terme. Il défend bec et ongles le principe du point source, rejette tout traitement d’égalisation hormis les fi ltres crossover, bannit les compressions pour le spectre médium… en étayant systématiquement ses options d’arguments techniques diffi cilement contestables.

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Tony Andrews, le fondateur et démiurge de Funktion One.

Les boîtes violettes Funktion One souffrent toutefois de connotations qui brident leur déploiement. « On a tout entendu à propos de Funktion One,

poursuit Tony. “Ça ne peut pas sonner à l’extérieur” ou “Si vous jouez des fichiers

MP3, n’utilisez pas de Funktion One”, ou encore “Funktion One n’est bon que pour

la dance”. D’un point de vue du son, quelle est la différence entre de la dance music

et un groupe sur scène, quel qu’il soit ? Travailler dans l’univers de la sonorisation

suppose d’être très persévérant et de maintenir son cap en gardant l'esprit ouvert.

Pour moi, l’audio est une forme de voie, qui m’aide à catalyser mon évolution dans

tous les aspects de mon existence. Chez Funktion One, nous sommes convaincus que

notre comportement doit refléter la pureté du son que délivrent nos enceintes. »

Le ton est donné, Tony Andrews incarne ses enceintes. Celui qui considère l’ouïe comme le plus important de nos sens agit en infatigable ambassadeur, expliquant que « le son est la base de la structure de notre univers tout entier.

Un son de qualité a le pouvoir d’ouvrir les esprits et d’approfondir la conscience

des peuples. » On ne pouvait trouver meilleure osmose entre un système son et son festival.Le site du Boom Festival est éphémère. Il a été imaginé et fabriqué par des artistes qui se sont, pour le Dance Temple, inspirés du travail de Gaudí, et particulièrement de la Sagrada Familia, à Barcelone. En arrivant sur place, l’équipe Funktion One, coordonnée par Chris Hawkes, découvre un ensemble de colonnes en bambou parsemant la zone du public. Trois jours ont été nécessaires pour adapter le système son en tenant compte des constructions érigées. « Bien sûr, le résultat sonore aurait été encore meilleur

sans tous ces obstacles, complète Tony Andrews. Mais je trouve que l’objectif

d’immerger chaque festivalier au cœur du son, au cœur de l’essence même du son

délivré par les artistes sur scène est la priorité. »

MYTHOSSUPERSHARPY

STORMY

Le travail a été dur et exaltant à la fois.Il a dépassé toutes nos attentes.Les Maîtres de la Lumière sont là ! Voici pour vous les PROJECTORSSupersharpy.�� Mythos. Un spot qui appartient déjà à la légende.Stormy.��

FUTURE IS NOW!

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heprojectors.it

MYTHOS

Clay Paky France | Z.I. des Radars - 11 rue de l’Abbé Grégoire - 91350 - Grigny | Tél. (0)1 69 021 021 - Fax (0)1 69 021 051 | [email protected]


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Le Dance Temple.

Fraternel, sympathique et appréciant visiblement les moments passés à échanger des idées avec son prochain, Tony a également ancré en lui un véritable esprit d’ingénieur, prompt à montrer dès que nécessaire de quels fondements scientifi ques émerge le matériel qu’il conçoit. Et des idées, il n’en manque pas. « Pour la sonorisation du site de luge des J.O. de Sotchi, me dit-il. J’ai réalisé un guide d’onde gigantesque qui assurait une portée de plus

de 1 kilomètre dans la montagne. J’aime les défis. Le Boom est un festival très

progressiste. Il essaie de nouvelles choses, tente de nouvelles idées pour progresser,

aller un peu plus loin. C’est ainsi que, cette année, j'ai proposé de mettre en œuvre

des caissons de basses avec un guide d’onde que j’ai développé spécifiquement. »

MEGA HORN POUR MEGA FESTIVALLe guide d’onde maousse ajouté en sortie des subs a été réalisé sur mesure par les charpentiers du festival. Pour être effi cace, il est optimisé jusqu’à des fréquences descendant à 30 Hz. Il permet de profi ter de la projection de l’énergie sonore assurée habituellement par un guide d’onde, mais aux fréquences extrêmement basses délivrées par les subs. Sa dimension en sortie est de 2,40 mètres en largeur par 1,80 mètre de haut. « Mais on aurait pu utiliser d’autres mesures de cet ordre de grandeur

sans que cela ne change grand-chose, complète Tony. Dans un

guide d’onde destiné aux très basses fréquences, il est fondamental

que la construction soit extrêmement robuste et inerte. À défaut, une

grande quantité d’énergie est perdue dans la vibration des matériaux. » Quatre subs ont ainsi été répartis sur la largeur de la scène. Tony affi rme que trois auraient suffi , mais venons-en à l’ali-

gnement de l’ensemble. « Nous ne réalisons aucune égalisation, et le crossover

est identique pour tous les circuits. Le seul point qui diffère concerne le délai que

nous avons optimisé individuellement pour contrôler au mieux la dispersion. Nous

LE BOOM EN CHIFFRES

Depuis 1997, 10e édition350 organisateurs en amont1 000 intervenants sur place220 pour l’entretien400 bénévoles42 000 festivaliers

940 h de musique662 artistes

165 bus pour les navettes

17 km de tuyau d’eau potable5 300 000 litres d’eau consommés5 300 000 litres d’eau retraités160 tonnes de glace

20 km de câble électrique enterré7 km de câble électrique aérien430 lampadaires fabriqués1 840 KVA de générateurs50 KVA en photovoltaïque

284 toilettes sèches630 km de papier toilette

Matériaux recyclés des décors55 tonnes de plastique1,2 tonne de métal53 tonnes de bois

Dance Temple31 m de haut6 676 m2 au sol38 tonnes de bambou1 km de structure1,2 tonne de vis32 ancrage au sol10 tonnes de Lycra

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Le guide d’onde Mega Horn, conçu par Tony Andrews, nécessite six F121 et une menuiserie, réalisée sur le site.



Le système principal côté jardin juste avant l’accrochage des deux sides. En bas, l'un des deux rappels de sub.

avons aussi ajouté deux subs latéraux. C’était nécessaire, car la directivité obtenue

par la dimension des guides d’ondes des subs fait que les basses sont projetées le

long d’un véritable couloir devant la scène, et que les côtés sont hors de la zone de

couverture. Cette zone très calme du point de vue des basses a dû être renforcée.

L’ajout de ces deux subs nous a aussi permis d’expérimenter un certain nombre de

cas à travers les délais appliqués aux signaux les alimentant. Nous avons dans un

premier temps retardé les signaux pour réaliser un alignement temporel “standard”.

En quelque sorte, prolonger la forme tracée par le champ acoustique des subs

principaux. Et cela ne fonctionnait pas. On gagnait peu sur les côtés, et on perdait

de l’impact dans le champ des subs principaux. Nous avons ensuite essayé, avec le

même retard, sur les latéraux que sur les subs de face. Le champ acoustique des

subs latéraux précède alors celui des subs centraux et cela s’est avéré très bien

fonctionner. Parfois, il faut savoir aller au-delà de la théorie ! »

POINT SOURCEFunktion One défend la pertinence des systèmes point source quand la plupart des autres fabricants ne jurent que par le line array. Il me semble que j’ai sous la main le personnage tout indiqué pour exposer un argumentaire, Tony Andrews : « Commençons par un peu de nostalgie ; en dépit de la technologie,

ou peut-être en partie grâce à l’approche technologique de l’époque, les concerts de

Jimi Hendrix sont restés pour tous ceux qui y ont assisté des moments inoubliables.

Et les systèmes étaient des point sources. Avec un point source, quel que soit

l’endroit d’où vous écoutez le son, vous entendez celui, cohérent, des haut-parleurs

pointés vers vous. Avec un système line array, vous allez peut-être entendre le son

de dix ou quinze haut-parleurs, mais les signaux perçus le seront dans des délais

différents. Et les capacités du cerveau à localiser la provenance d’un son à travers

ces notions de délais sont extrêmement développées ; la précision d’analyse détecte

des différences de 15 à 20 μs. Si le même son parvient plusieurs fois aux oreilles

avec des décalages supérieurs à 20 μs, le cerveau percevra plusieurs sons. Et cette

perception successive du même son participe à l’anéantissement des transitoires

du message sonore. Nous savons tous que reproduire correctement les transitoires

d’un signal sonore est fondamental ; si vous écoutez une tenue de violon en ayant

supprimé l’attaque, il vous sera très difficile de la distinguer de celle d’un autre

instrument. En bref, le son qui sort d’un line array ne peut être aussi “fascinant”,

authentique, que celui d’un bon point source. »

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System coverage

Midfield 35m 150º

Farfield 70m 90º

Title

Drawing Number

CAD File Name

Drawn By Date

Boom 2014

Drawing No. Drawn By CH 8/7/14

Speaker stack dispersions

System Spec

16 x Res 7 Evo 15" + 10* + 1.4"8 x F215MK240 x F121 Bass4 x Res 1.5SH Horn fills

À en croire Tony, et en dépit du fait qu’un système line array a été dévoilé par la marque à Francfort, les fabricants se fourvoieraient dans leurs choix techniques. Mais à cela, il doit bien y avoir une motivation, sinon, à quoi bon. « Pour moi, l’industrie des fabricants de matériel de diffusion est en train

de s’autodétruire. Ils ont cessé de placer leur priorité sur la quête du son juste.

Ils ont concentré leurs moyens sur les paramètres d’exploitation. Les systèmes se

doivent d’être “pratiques”, faciles à installer, légers... » regrette Tony Andrews.



« Sans oublier un autre aspect que je rencontre souvent en Angleterre ; nombre

de sound designers ne conçoivent plus les systèmes de diffusion pour le plaisir de

l’auditoire, mais avant tout pour respecter la législation locale, devenue telle que plus

personne n’ose faire d’expérimentation. Le son ne constitue pas une préoccupation

de nos sociétés. Pour s’en convaincre, il suffit d’écouter l’acoustique de la plupart

des salles de classe ou des bâtiments d’accueil du public. Les concepteurs des projets

se préoccupent plus d’habiller les murs de surfaces lisses faciles à nettoyer que

du confort des utilisateurs. Au Boom, l’esprit est à l’évolution, à l’expérimentation.

Et c’est sans doute pour cela que j’aime venir proposer un système son différent.

L’ambiance et l’ouverture d’esprit le permettent. »

Donatien Pierre, Thomas Weyant, Curt Gilmore et Jean-Christophe Ragno, alias Klee, constituent l’équipe d’accueil pour le son du Dance Temple, la scène principale du Boom. Quatre techniciens qui se relaient ne sont pas de trop quand on sait que la scène joue plus de vingt heures par jour. Les trois heures quotidiennes de break du Dance Temple arrivent et l’ombre bienveillante d’une pagode en bambou nous accueille. Klee est resté en régie pour les opérations d’entretien courant.

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« Le public du Boom est très réceptif, très sensible aux choses qui existent mais que l’on ne voit pas. C’est le cas du son. » Tony Andrews a eu les honneurs du discours inaugural du festival, devant un public manifestement conquis.

Maxime Gaudefroy mixe la façade de Gaoyandi, groupe d’ouverture du Boom. La console de face est installée en position « retour ». « La situation est en effet compliquée et inhabituelle, nous confi e Maxime. J’ai réalisé une bonne balance en allant écouter régulièrement le résultat dans la zone du public. Pendant le concert, je vais beaucoup échanger avec mon assistant (Jérémie Madar, nda), qui circulera un peu partout dans la fosse. »

Des deux EVO7 prototypes installées en rappel pour compenser le masquage des coffrets des vidéoprojecteurs.

Sono Mag : Tony m’a expliqué que la scène n’était pas vraiment conforme au plan d’origine.Thomas Weyant : On arrive sur place et on découvre ce qui a été réalisé. À partir de cela, il faut quasiment tout créer sur mesure. Nous avons en effet passé pas mal de temps ces derniers jours à réaliser les adaptations nécessaires. On défi nit un design sonore en amont, mais c’est sous réserve de ce qu’on trouve sur place. Nous procédons ensuite par étapes, en commençant par la façade. Nous écoutons comment cela sonne, quelle portée est atteinte et nous décidons à partir de là comment nous allons gérer l’homogénéité des basses, s’il faut installer des rappels, où et combien.Donatien Pierre : Il faut savoir que la moitié des structures scéniques sont construites dans les deux jours qui précèdent le festival. Nous avons donc inévitablement à prendre en considération de nouvelles contraintes phy-siques. Nous avons par exemple découvert deux gros vidéoprojecteurs qui faisaient un écran et il a fallu trouver une solution pour le son. C’est aussi l'un des intérêts de ce festival, nous sommes obligés de savoir nous adapter à toute situation imprévue.Curt Gilmore : Les vidéoprojecteurs n’auraient pas constitué un problème s’ils n’avaient été recouverts d’un coffre d’isolation équipé de l’air conditionné ; la seule solution pour qu’ils survivent à la température du lieu. Au fi nal, on retrouve une boîte énorme entre notre système est une partie de la zone du public. Ces obstacles viennent non seulement masquer les fréquences médiums et aiguës, mais produisent également un écho franc du son du système vers la scène. Le masquage a été résolu par la mise en place d’enceintes de rappel ; l’écho a nécessité d’appliquer une épaisse couche de mousse sur la face incriminée.



DP : Nous devons aussi adapter l’implantation du système par rapport au comportement d’éléments inédits, tels que l’ajout devant les huit F215 Mk2 des Mega Horn, ces guides d’ondes monumentaux dessinés par Tony et réalisés sur mesure par les charpentiers du festival. La directivité obtenue sur les basses est vraiment extrêmement effi cace, avec un rapport « nombre de sub/portée » phénoménal. Les basses sont projetées suivant une langue très circonscrite. Nous avons par conséquent ajouté des subs F121 pour couvrir les zones latérales.

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Le système côté cour : les amplis FFA et Funktion One sont soigneusement séparés pour éviter les ventilations en boucle.

Derniers briefi ngs avant l’ouverture du festival. Le système profi te du magni-fi que décor.

TW : Et nous avons complété chaque Mega Horn d’une trompe Res 1.5SH qui permet de rétablir dans la zone devant les subs un certain équilibre timbrage.

� Comment expliquez-vous qu’en dépit du fait qu’il n’y ait pas de système cardio, il n’y ait pratiquement pas de basses sous la scène ?CG : Le système imaginé par Tony focalise toute l’énergie des basses fréquences vers l’avant, vers le public. C’est un principe de projection.

� Les enceintes déployées sont-elles, pour certaines, de nouvelles réfé-rences ?DP : Les Res 7 sont un assemblage d’éléments existants. Elles sont constituées d’un 15’’, d’un 10’’ et d’un moteur 1,4’’. Nous travaillons sur un système quasi prototype, en large bande, mais dont nous connaissions la partie médiums/aigus.TW : Par rapport aux Res 5, on a vraiment gagné en réalisme, en image sté-réo, en profondeur. Si l’on voulait faire un parallèle avec la vision, on pourrait dire qu’avant, on avait un seul œil ouvert et qu’aujourd’hui on en a deux.DP : Ce système me semble intéressant d’un point de vue de sa polyvalence. On retrouve un son de qualité à distance comme en proximité. Le volume est bien entendu différent, mais l’équilibre spectral est tout à fait cohérent, et sans aucune agressivité. C’est important ici, où il n’y a pas de crash barrières pour maintenir une distance minimale entre le système et le public.TW : Je pense que c’est dû à l’ouverture de l’aigu, un peu plus large que sur les précédents systèmes.

� La philosophie Funktion One de ne pas égaliser le système est-elle respectée ?DP : En effet, toujours pas d’EQ. Nous alignons temporellement l’ensemble, réglons les fi ltres crossover et, ensuite, nous jouons simplement sur le niveau relatif entre les canaux. On ne réalise d’égalisation que pour compenser d’éventuels soucis au niveau de la source, mais pas pour caler le système.CG : Pour l’alignement du système, chacun de nous avait sa propre idée, d’autant plus que, pour la plupart, c’était la première fois que nous enten-dions ces enceintes Res 7. Klee, Tony, Donatien, Thomas et moi avons pu essayer plusieurs idées, suivant ce que nous imaginions être la meilleure solution possible.

REPORTAGE / FESTIVAL



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Même sous le soleil de plomb du Portugal, le tea time est sacré. Anouck et Chris Hawkes, accompagnés de Curt Gilmore.

Chaleur, poussière, tags, brumisation… Le matériel est mis à rude épreuve.

Troisième jour du Boom… qui en dure sept.

� Les conditions climatiques et la proximité du public avec le matériel induisent-elles des diffi cultés particulières ?TW : La chaleur et la poussière sont plus des problèmes pour les équipes que pour le matériel. Le sable et la poussière laissent une pellicule sur tout le matériel qu’il faut ensuite bien entendu nettoyer et repeindre, d’autant plus qu’il aura été intégralement graffé par les festivaliers d’ici la fi n.DP : Les amplis tournent quasiment 24 heures sur 24. Nous leur passons un coup de souffl ette régulièrement pour éviter l’accumulation de pous-sière dans les circuits et les ventilateurs. Nous n’avons pas eu de panne.CG : Si vous maintenez les amplis à l’abri du soleil, la température ambiante n’est pas un problème. En fait, nous retrouvons souvent, même à Londres, des températures ambiantes de fonctionnement de l’électronique iden-tiques à celle du Boom Festival. Et ceci pour la simple raison que, pour éviter l’émergence du son dans les zones urbanisées, la plupart des lieux sont hermétiquement fermés, ce qui est peu propice à une régulation convenable de la température, d’autant plus quand les événements se déroulent dans des hangars ou d’autres lieux qui ne sont pas supposés accueillir des spectacles et ne sont donc pas équipés de l’air conditionné.

Après, il faut également un minimum de bon sens. Nous utilisons ici des amplis FFA et MC2. Les uns souffl ent l’air de l’avant vers l’arrière ; les autres de l’arrière vers l’avant. Si nous plaçons un ampli FFA sur un MC2, il va se créer un cycle d’air chaud en boucle et nous allons à coup sûr griller l’électronique. Nous devons aussi faire un entretien du matériel des DJ et essayer d’évacuer la poussière qui s’est accumulée dans les appa-reils. Pour les haut-parleurs de basses, la poussière n’est pas un problème, mais il est prudent de protéger les moteurs à compression par un voile.Il est déjà l’heure de retourner en régie. C’est reparti pour vingt nouvelles heures de transe alternant musique vivante et sets de DJ. Les jours passent et il devient évident que les festivaliers se sont créé un univers. Les repères temporels sont devenus naturels. Quand le soleil décline, ils et elles sont nombreux à se délester au bord du lac de ce qu’il leur reste de vêtements pour un bain de communion naturelle. Et il en faudrait peu pour se laisser tenter. Ici, on ne se juge pas, on vit ensemble dans une fenêtre temporelle, dans son monde idéal, fait de nature, de spiritualité new age et de partage.On trouve au Boom des dizaines d’ateliers de développement personnel, de méditation et d’échanges, sans oublier le Healing Area, vaste espace « santé » dont le programme aligne fi èrement les termes puja, yoga, lotus, qi gong, re-birthing, peace, mandala, méditation, mantra, tantra… Des activités « bien-être » qui cohabitent avec une consommation ouverte de psychotropes et dérivés de l’amphétamine. Un paradoxe qui reste pour moi un mystère. Peut-être une parabole du yin et du yang, pour rester dans l’esprit du Boom.


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À portée de main de l’équipe technique, la batterie de processeurs : les étages de correction paramétrique sont bypassés.

L'équipe technique son, de gauche à droite : Jean-Christophe Ragno, alias Klee, Tony Andrews, Donatien Pierre, Thomas Weyant, Christopher Hawkes et Curtis Gilmore.

LE SON DU BOOMFunktion One a ici trouvé un alter ego sensible à la démarche que la marque revendique : proposer le son le plus respectueux, le plus fi dèle et détaillé qu’un système de diffusion est capable de délivrer. Et le résultat est à la hauteur. Les derniers tests sur site avant l’arrivée du public m’ont permis d’apprécier l’excellente homogénéité du spectre diffusé, tout autant que la directivité extrêmement effi cace du « canon de basses » produit par les Mega Horns. Peu importe où l'on se place au sein des plus de 6 000 m2 du Dance Temple, l’équilibre est respecté, à distance comme en extrême proximité des subs, où les trompes remplissent honorablement leur fonction de front-fi ll. Une visite curieuse sous la scène apporte elle aussi son lot d’informations ; comme l’avait laissé entendre Tony, l’énergie sonore des Mega Horns est quasiment intégralement projetée vers l’avant. Alors que la pression devant les subs est, disons, surhumaine, on peut s’installer derrière les boîtes et discuter presque sans hausser le voix. Une manifestation de plus du contrôle très effi cace de la dispersion des basses.Si cela était nécessaire, le système a confi rmé sur les sets live qu’il délivre un son associant puissance et précision, en évitant toute agressi-vité. Une forme de présence musicale naturelle, authentique. Sur les sets DJ, j’ai, comme d’ha-bitude, entendu le pire et le meilleur suivant la qualité des sources utilisées. Et le système ne peut que subir.Je ne voudrais pas quitter le Boom sans tirer mon chapeau à l’équipe de Funktion One et Solution One. Après plusieurs jours de montage, ils ont assuré, dans la bonne humeur, l’accueil des artistes vingt heures par jour pendant toute la durée du festival. SONO

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Location matérielRemote 78 Plaisir – FranceToutes références Funktion One, sauf précisé

Système principal16 × Evo7 PrototypeAmplis : 3 × E100 et 3 × E9024 × F121 21” montés dans 4 Mega Horns16 × F121 utilisés pour out-fi ll4 × trompes Res 1.5SHAmplis : 6 × FFA100008 × F215MK2, avec prototype Evo pour renfort mid-bassAmplis : 2 × E90

Rappel vidéoprojecteurs2 × Evo7 prototypeAmplis : E25 + E100

Processeurs4 × Funktion One XO4A 4 × 8

Monitoring – Mix2 × Resolution 22 × F1011 × XTA DP2261 × FFA40041 × FFA6000

Monitoring – DJ2 × PSM3181 × XTADP2261 × FFA60041 × FFA10000

FICHE TECHNIQUE SON SCÈNE DANCE TEMPLE


REPORTAGE / TOURNÉE

Au cœur de la comédie musicale

au Zénith de Nantes

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Les comédies musicales font aujourd’hui partie intégrante du paysage culturel français. Les clés du succès sont dorénavant bien connues : une mise en scène énergique, servie par des décors vertigineux, de la vidéo, du son et de la lumière à couper le souffl e, une musique très produite accompagnant des artistes mêlant chant et chorégraphies à un rythme effréné, et ce, pendant plusieurs mois. Visite guidée des coulisses du son de l’aventure Robin des Bois.

30 mai 2014. Rendez-vous au Zénith de Nantes avec Nicolas Delatte, gestionnaire du parc de la société ON OFF, prestataire son de la tour-née Robin des Bois. Les fans sont en ce début d’après-midi déjà au rendez-vous, scrutant le moindre mouvement derrière les grilles. Sur le

parking, les semi-remorques chargées du matériel sont sagement alignées. À en juger par leur nombre, je m’attends à découvrir un gros kit. Passage par le bureau de prod, et je m’engouffre dans les couloirs menant au backstage. Une fois encore, plusieurs visages sont familiers, notamment dans l’équipe lumière…L’arrière-scène grouille de portants où se tassent des centaines de costumes. Les danseurs s’échauffent, répètent, à même le sol. Il règne ici une ambiance bon enfant, bien que l’on sente la concentration digne des grands spectacles. Il faut dire que l’on vient de dépasser les 180 dates en un peu plus d’un an.


UN REPORTAGE DECÉDRIC HUET

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ON OFF : UNE SOCIÉTÉ EN PLEINE ÉVOLUTION Créée le 1er janvier 1993, ON OFF est l’un des acteurs majeurs de la prestation de services techniques au monde du spectacle vivant. L’entreprise est positionnée comme un fournisseur de « solutions » intégrant une expertise dans les métiers de l’audio professionnelle. ON OFF, c’est un choix de matériel reconnu par les plus grands artistes et les principaux producteurs ainsi que la mise à disposition des meilleures équipes d’ingénieurs et de techniciens du son.Depuis le début de l’année 2014, ON OFF a assuré, entre autres, les prestations de Vanessa Paradis, de Pharrell Williams et de Coldplay. La société est également le partenaire historique des festivals : le Printemps de Bourges, Rock en Seine ou encore le Garance Reggae Festival. Enfin, ON OFF a développé une véritable expertise dans les comédies musicales, lui permettant d’accompagner la success story Robin des Bois et ses 200 dates et de partir à l’automne avec Flashdance pour 170 dates.Le 10 juillet 2014, l’entreprise a été rachetée par le duo d’entrepreneurs Éric Barthélemy et Yannick Bétis. Cette acquisition s’inscrit dans un projet personnel, humain et industriel capable de répondre aux nouvelles exigences des secteurs du spectacle vivant, de l’audiovisuel et de l’événementiel.« Nous souhaitons très rapidement pouvoir proposer à nos clients une expertise complète dans les métiers du son, du light et de la vidéo. Nous voulons agréger les expertises de structures historiques, comme cela a par exemple été fait dans les métiers d’artisanat de la mode, afin de les pérenniser et de poursuivre une démarche innovante et créative au service du spectacle », nous explique Éric Barthélemy.C’est dans cet esprit que les fondateurs de la société ON OFF, José Tudela et Guy Vergnol, vont poursuivre aux côtés de ce nouveau duo leur épopée sonore.« L’accueil que nous recevons depuis deux mois confirme que notre vision est juste. Notre attachement à réussir la transmission de ce patrimoine entrepreneurial unique et notre passion pour ces métiers sont les moteurs de notre démarche », poursuit Yannick Bétis.ON OFF ouvre ainsi un nouveau chapitre de son histoire.

De gauche à droite : Éric Barthélemy, Guy Vergnol, José Tudela et Yannick Bétis.

COMME UNE FAMILLEOn ne le répétera jamais assez. La réussite d’un spectacle, quel qu’il soit, repose avant tout sur un travail d’équipe. Et, une fois encore, quelle équipe ! Des représentations ayant déjà été données les jours précédents ici, à Nantes, tout le monde est serein. Il y a bien sûr quelques réglages à effectuer, des répétitions de certains tableaux à suivre, mais cela laisse toutefois largement le temps aux maîtres d’œuvre de la sonorisation de nous accorder un entretien privilégié. Rencontre avec Éric « Rico » Berrard, ingénieur façade, David Chan-cereul, ingénieur retours, et Nicolas Delatte pour ON OFF.

Sono Mag : Comment fait-on pour arriver aux manettes d’une production de cette ampleur ?

Éric « Rico » Berrard : Je suis franchement né dans le live. J’ai été formé chez ON OFF. Il y a une bonne quinzaine d’années, c’est Daniel Beaudenuit qui m’a emmené en stage avec lui, puis Patrick Clerc qui m’a pris sous son aile en tournée. Avant cela, j’ai fait un peu de radio et de télé, mais cela n’a pas duré longtemps. Le monde de la tournée est petit.

Une fois que l’on y est, on se crée son réseau, et on peut y évoluer. J’ai monté des systèmes, puis, de fil en aiguille, je me suis retrouvé à la console. C’est ainsi que, depuis quelques années avec David, on s’occupe de Matt (Pokora).

David Chancereul : Avec Rico, on était ensemble sur la tournée d’Arielle Dombasle. Mais cela s’est passé par l’intermédiaire de NRJ pour Matt.Rico : Le responsable de NRJ travaillait sur le lance-ment de M. Pokora en tournée. Il nous a appelés car il avait confiance en nous. Nous sommes sur ses tournées depuis 2006. Comme Matt tenait le

rôle principal de cette comédie musicale, il a naturellement souhaité garder une partie de son équipe pour l’aventure. Après, dans le jeu des producteurs et des arrangeurs, c’est Bruno Viricel qui a pris en charge le son de la tournée. Il s’entend très bien avec l’arrangeur avec lequel il a notamment travaillé pour Obispo, et bien d’autres. Nous avons décidé, avec Bruno, de mettre en place une alternance en se partageant le planning de la tournée. Et c’est parti comme ça !

��Comment ON OFF est-il devenu prestataire sur la tournée ? Est-ce par votre biais ou par celui de la production ?

Nicolas Delatte : Nous avons évidemment été interro-gés, tout comme d’autres prestataires susceptibles de pouvoir respecter le cahier des charges. Nous n’étions pas forcément gagnants, cela dit. Cependant, nous avons en charge les tournées de Matt depuis 2006, et comme cela a collé au niveau matériel, ainsi que financièrement, la boucle a été bouclée.

DC : C’est une suite logique, mais ce n’était pas écrit ! C’est le pro-ducteur Gilbert Coulier qui a pris sa décision.

�� Il y a une partie des artistes pour qui ce spectacle est une première expérience de tournée. Il doit y avoir une petite éducation technique à prodiguer, j’imagine ?DC : En effet. Il y en a qui ne connaissaient pas du tout l’univers tech-nique d’un spectacle. Ils n’avaient d’ailleurs, pour la plupart, jamais utilisé de Ear Monitor. Il y en a tout de même quelques-uns qui avaient déjà une expérience d’émissions TV, comme The Voice ou autre, mais c’était différent. Il a donc fallu, au départ, leur apprendre comment cela fonctionnait, à quoi cela servait. C’est la même chose pour les différents rôles de l’équipe technique. Il y a parfois des demandes un peu bizarres auxquelles on ne peut pas répondre. Il faut donc leur expliquer pourquoi, le plus simplement possible.

« Une fois que l’on y est, on se crée son réseau. »

[email protected]

TOURNÉE / ROBIN DES BOIS


��Vous réussissez quand même à avoir une certaine proximité avec les artistes, sur ce type de tournée ?Rico : Oui, bien sûr. Il y a vraiment un dialogue facile, malgré le monde présent.DC : Par ailleurs, les artistes viennent se faire équiper avec nous, à la régie retours. Il arrive même qu’ils utilisent les micros Talk pour parler avec la façade. On est vraiment tous ensemble avant le show, les sept chanteurs et nous.

LA QUALITÉ ET LA FIABILITÉ MIDAS��Le choix de la Midas XL8 en retours, sachant qu’il en existe peu en France, a-t-il été fait avant ou après le choix de prestataire ?DC : Avant, c’était donc aux sociétés de s’adapter à ma demande. En fait, c’était Midas XL8 ou Digico SD7.Rico : Pour la face, je n’ai pas choisi, puisque c’est Bruno qui a monté la tournée. Au départ, nous sommes restés trois mois au Palais des congrès de Paris. Bruno a décidé d’utiliser le matériel de régie façade d’accueil pour éviter les montages et démontages.

Quelques minutes avant le spectacle, passage obligé par la régie retours pour se faire équiper de Ear et de micros serre-tête. Un moment privilégié entre artistes et techniciens qui se fait dans la bonne humeur, en écoutant de la musique.

La régie façade. La Midas Pro 6 et la TC 6000, sans périphériques supplé-mentaires, côtoient le rack de gestion du système. Analyse, contrôle des amplis en réseau, contrôle du traitement par le Lake Manager sur tablette tactile. Un faible encombrement pour une efficacité optimale.

La régie retours, enclavée dans un dégagement des coulisses, avec son imposante Midas XL8 posée sur les préamplis, splitters et convertisseurs. Juste à côté, les racks de liaisons HF pour les micros, Ears et communi-cation. Une proximité qui permet de travailler efficacement en équipe.

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« On est vraiment tous ensemble avant le show. »

��Le synoptique et l’interaction entre les consoles que l’on peut voir ici ont donc été étudiés uniquement pour la tournée ? Rico : En effet. David voulait une XL8 car il la connaît très bien et y est habitué. En bonne intelligence, Bruno s’est donc naturellement dit qu’il y avait quelque chose à faire avec une Pro 6 pour harmoniser l’ensemble.ND : C’était une console qu’il ne connaissait pas forcément, mais qu’il voulait découvrir. Nous en avons discuté et avons trouvé que cela fonctionnait très bien. Mais il faut avouer que ce n’est pas la première fois que nous utilisons ce type de système. Nous avons donc joué la carte de la sécurité et de l’élégance, ce qui n’aurait pas forcément été le cas avec un mélange de plusieurs consoles.

DC : Le jeu était d’anticiper au maximum les problèmes que nous pourrions rencontrer et de les éliminer au fur et à mesure lors de la conception. Nous ne pouvons pas nous permettre d’arrêter le show. Il y a trop de monde, à la machinerie, aux lumières, etc. Il faut savoir que tout le monde est lié à un timecode qui dirige le spectacle, même si nous avons évidemment des marges d’erreurs.Rico : Nous avons donc planché avec Bruno et Nicolas chez ON OFF sur un synoptique simple, mais nous offrant le maximum de sécurité. D’où l’harmonisation des consoles, la redondance audio, la redondance informatique, les systèmes de bascule automatique, etc.

��Avez-vous déjà dû enclencher les secours lors de cette tournée ?Rico : Je touche du bois, jamais. Cependant, nous les testons toujours. Cela nous permet de vérifier que la bascule est totalement transpa-rente en termes d’audio.ND : Le point faible aujourd’hui de ce genre de système est le câblage et les accessoires. Il faut donc avoir une attention toute particulière au conditionnement du matériel et aux connexions.

��Vous avez donc réussi à cumuler la fiabilité et la qualité audio…Rico : Tout à fait. Mais cela ne fait pas si longtemps que ça que l’on se repose à 100 % sur des ordinateurs.

« Nous avons donc joué la carte de la sécurité et de l’élégance. »

Le synoptique de liaisons entre les régies. Le multipiste de Julien transite par la XL8 qui distribue ensuite le signal en redondance, via deux splitters, à la régie façade. Les micros, quant à eux, passent par le splitter DL431 et sont distribués aux deux consoles. Qualité et fi abilité.

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��Vous n’avez, en effet, que très peu de traitements externes dans vos régies.DC : Il faut dire qu’il y a des traitements disponibles par voie qui sont très intéressants, ainsi qu’un large choix de modules via le rack d’effets internes. Mis à part une réverb externe et des vitalizers pour les Ears, nous avons suffi samment d’outils pour travailler dans de bonnes conditions.

RIGUEUR ET RECUL��Le travail est-il différent entre une tournée traditionnelle et une comédie musicale ?DC : C’est un type d’affaire totalement différent. Ce n’est pas la même approche. Pas forcément d’un point de vue technique, mais dans le relationnel entre les différents protagonistes. Le poids relatif des producteurs, techniciens, arrangeurs, fi nanciers… varie si c’est une tournée ou une comédie musicale.

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��Côté mixage, vous avez un gros travail de snapshots, avec une conduite très serrée ? Ce n’est pas trop éprouvant ?Rico : Le show dure deux fois une heure, avec un entracte de 20 minutes. Donc ça va. Mais il est sûr que, dès que tu te déconcentres, tu loupes fatalement quelque chose, ou tu es en retard sur une manipulation. Cela impose donc un haut niveau de rigueur personnelle à chacun pour tenir la route sur des tournées aussi longues que celles-ci. C’est d’ailleurs ce qui est le plus éprouvant. Tous les jours, il faut obliga-toirement être dedans. C’est un peu le contraire des tournées de concert où tu peux prendre du recul. Ici, c’est très risqué d’adopter cette attitude. Dès que ton esprit s’évade, tu loupes quelque chose. Et cela peut être grave pour le show.

La XL8 propose un traitement dynamique sur chaque voie de mixage. Ici, l’égalisation dynamique, avec l’assignation des raccourcis, en bas, que l’on retrouve physiquement sur la surface de contrôle.

Julien Tota, Éric « Rico » Berrard et Nicolas Delatte.

Début de spectacle. Tout le monde est concentré. Au premier plan, Julien suit avec attention les différents tableaux pour pouvoir envoyer les bandes au bon moment. À côté de lui, Sébastien Clairet est tout aussi attentif à l’analyse du système et adapte les corrections en fonction de la salle et du public. Enfin, au troisième plan, Rico est assidu dans son mix, sur sa Pro 6, et s’attache tout particulièrement aux voix.

Le rack d’effets et de traitements internes de la XL8. Seize emplacements permettent d’utiliser tout type de modules. Ici, David a choisi d’utiliser des réverbs, à gauche dans le rack, ainsi que des compresseurs multibandes, à droite. Des outils internes très efficaces qui le dispensent de transporter l’équivalent en fly case.

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DC : Pour moi, c’est un peu le contraire. Je n’ai pas autant de snapshots, et il me suffit de caler la voix sur la musique, qui est équilibrée puisqu’il s’agit d’une bande pré-enregistrée. Je peux donc prendre ce fameux recul pour affiner. Et puis les artistes n’aimeraient pas que je modifie tout le temps ce que je leur envoie. Tout a été calé lors des spec-tacles du Palais des congrès, pendant que nous travaillions sur le mix des bandes.

DES BANDES-SON… LIVE��Il n’y a effectivement pas de musiciens sur la tournée. Quelles sont les sources autres que les micros des chanteurs ?Rico : Nous mixons des bandes multipistes en live. Elles viennent de deux Logic Pro synchrones gérés par Julien Tota, qui est avec moi en régie façade. Il prépare les tableaux en temps réel et envoie également des bruitages sous forme d’échantillons. Nous avons donc toujours quelque chose à faire. En même temps, c’est le meilleur moyen de rester dans le show ! Je préfère vraiment devoir faire le show plutôt que d’attendre qu’il se passe. Et nous partageons vraiment cela avec Bruno.

« Cela impose un haut niveau de rigueur personnelle à chacun pour tenir la route. »



Les deux Logic Pro synchrones, l’un servant de secours, de Julien Tota pendant le show. Les sorties sont sous-groupées vers les consoles de mixage, mais la page console du logiciel reste ouverte afin de pouvoir procéder très rapidement, en temps réel, à des modifications de niveaux ou de mute dans les bandes multipistes. Sous les écrans, les pads servant à déclencher les samples, envoyés également en direct.

Les stations intercoms wi-fi Clearcom Tempest CM244 et leurs boîtiers- casques en dessous. Finis le câblage et les signaux détériorés : chaque intervenant peut communiquer à sa guise en toute liberté.

Le signal intercom est distribué en wi-fi par le biais de bornes dédiées, reliées par un simple câble Cat 5. Il faut évidemment des accus dans chaque boîtier pour alimenter ceux-ci, d’où la présence de chargeurs en arrière-plan.

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��Avez-vous personnellement participé à l’élaboration des bandes-son ?DC : Non. C’est Fred Château qui a conçu la musique. Ensuite, pendant les répétitions, Julien nous amenait de nouvelles choses quasiment tous les jours, avec des modifications demandées par les artistes ou nécessaires à la mise en scène. Nous nous adaptions à chaque fois.Rico : Cela ne changeait d’ailleurs pas grand-chose pour l’audio, car le parti pris était de récupérer les pistes séparément et de refaire un mix adapté à la salle.

��Julien vous envoie donc des sous-groupes pré-mixés et vous rééquili-brez ensuite à votre guise ?Rico : C’est bien ça. Mais il a tous les multipistes dans son ordi. Il peut ainsi intervenir en direct sur n’importe quel élément. Il peut également, à notre demande, ouvrir une voie de secours si nous en avons besoin, en cas de problème avec un chanteur. Il reste très actif. Je trouve que c’est très important de garder la main sur un spectacle, surtout après 180 dates, et de ne pas tout automatiser. Excepté quelques petits couacs inévitables, il n’y aura pas de gros soucis. Et cela laisse de la souplesse pour les autres corps de métier, comme les machinistes, par exemple. Cela protège le show, au final.

��Cela peut-il arriver qu’un tableau ou une séquence soit annulé(e) ?Rico : Oui, si un souci technique empêche de réaliser un tableau. Dans ce cas, tous les intercoms se mettent à sonner, et nous improvisons ! Ce qui serait beaucoup moins facile avec une automation totale.

UN MONDE SANS FIL��Il existe une grosse communication entre tous les corps de métier sur ce type de spectacle. Quels sont donc les avantages de l’interphonie HF ?ND : En dehors du fait que nous n’avons plus à tirer de câbles dans tous les sens et sur des grandes longueurs, l’avantage principal est

« C’est très important de garder la main sur un spectacle, surtout après 180 dates. »

que le système Clearcom Tempest est très simple à mettre en œuvre. Il travaille dans la plage de fréquences de 2,4 GHz, c’est-à-dire en wi-fi, mais il n’y a presque rien à faire, ce qui soulage le technicien HF de la tournée. Il effectue seul un balayage et un multiplexage auto-matique, puis fait passer le signal dans les canaux wi-fi qu’il trouve, par le biais de bornes dédiées. On a juste fait attention à libérer les bandes dans lesquelles se trouvaient certains éléments inutiles, comme des bornes du wi-fi public. C’est donc un système avec un très bon rapport temps/qualité.

��Vous utilisez beaucoup de liaisons HF, notamment pour les voix captées par des DPA…DC : Les voix sont des micros serre-tête DPA 4088 montés sur des émetteurs Sennheiser nouvelle génération. C’est le travail de Frédo Braun de s’occuper des plans de fréquences et de l’équipement des artistes.

��Et du côté des In-Ears Monitors, quels modèles utilisez-vous ?DC : Ce sont des écouteurs Variphone sur des liaisons Sennheiser.

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Le système d&b dans sa globalité, en version Zénith. Une très grande ouverture de scène, deux clusters principaux en J8 et J12, complétés par deux grappes de J-SUBS de part et d’autre. En extérieur, les clusters de Q1 ouvrent la diffusion sur les côtés de la salle, très large. Les front-fills extérieurs en V8 sont posés en angle de scène, près des infras en B2. Enfin, la longue ligne centrale de V12, accrochés très haut, permet de recentrer l’image stéréo et de donner une présence idéale.

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LA DIFFUSION D&B : LE POINT CENTRALLa société ON OFF utilise depuis de nombreuses années les systèmes d&b. Il n’est donc pas surprenant de découvrir un kit entièrement composé d’enceintes de la marque allemande. En Zénith, le type de salle le plus fréquemment rencontré sur la tournée, deux clusters principaux compo-sés de dix J8 et de deux J12 en bas de la grappe, dont les ouvertures horizontales sont respectivement de 80° et 120°. Six J-SUB sont clustés de part et d’autre du système principal. Afin de couvrir les rangs situés sur les côtés de la salle, et montant assez haut, une grappe d’out-fills, composée de huit d&b Q1, est installée en extérieur du système principal. Un renfort d’infras composé de trois B2 par côté est posé au sol, sous le système. Une rangée d’enceintes E3 est également installée en front-fill, quelques centimètres sous le nez de scène. Des front-fills extérieurs en V8 sont également stackés dans l’angle de la scène, ainsi que sur les B2.

��Concernant la diffusion, on retrouve un point central qui est très haut et tape très loin…Rico : On a effectivement 24 mètres d’ouverture entre les clusters principaux. Le point central était donc indispensable. Aujourd’hui, nous sommes dans une salle type de la tournée, en Zénith. Parfois, la

configuration de la salle fait qu’il couvre uniquement les premiers rangs. Les lieux sont tous différents. Il nous arrive parfois de ne même pas avoir la hauteur nécessaire pour pouvoir accrocher.

��Le kit est donc modifié ?Rico : On ajoute quelquefois des délais ou on allonge la ligne du système principal. Mais c’est surtout le point central qui change beaucoup en fonction de la salle, tant en termes de niveau sonore que de couverture. Parfois très petit, en appoint pour compenser la grande ouverture de scène, il fait dans d’autres salles vraiment partie du système principal. À Marseille, par exemple, la scène rentre vraiment dans la salle, et la régie se retrouve donc très près de la scène. Compte tenu de l’ouverture, ça deviendrait très dur de mixer sans le central.

��As-tu une vraie sommation de ton mix stéréo dans ce central ?Rico : En effet, et c’est très intéressant, puisqu’en jouant simplement sur le niveau et le couplage, on peut réellement faire ressortir une image stéréo sur trois points de diffusion, ou au contraire faire quelque chose de plus frontal, avec moins de largeur, lorsque l’on a besoin de plus de présence et d’efficacité. Ici, le son au parterre est super agréable, parce qu'on a beaucoup d’air et on ne manque de rien en termes de fréquences, le tout avec une image très large.

�� Il y a un nombre assez restreint de subs au sol. Est-ce dû au type de musique diffusé ?Rico : La quantité de subs est cohérente avec le nombre de boîtes clustées. On n’a franchement pas besoin de plus. Les douze J-SUBS accrochés complétés par six B2 au sol suffisent largement. De plus, la qualité de ce genre de spectacle repose moins là-dessus que sur la diffusion des voix. L’intelligibilité marque plus de points que la sensation de puissance.

��As-tu des indications sur les niveaux sonores à respecter lors de cette tournée ?Rico : Non, on ne parle pas en termes de niveau, mais on prend à cœur, au départ, le souhait de l’arrangeur, de la production, des artistes,

« Le point central était indispensable. »


Des décors majestueux, épaulés par des écrans vidéo en fond de scène, pour un rendu magique.

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DIFFUSION FAÇADERéf. d&bMain P.A. : 20 J8 Top

4 J12 TopMain subs : 12 J-SUBSIn-fill central : 8 V12Front-fill extérieur : 8 V8Infras : 6 B2Out-fill : 16 Q1Front-fill : 8 E3

AMPLIFICATION ET FILTRAGERéf. d&b42 D121 R70 Interface LAN-CAN4 Lake LM441 RME Fireface UFX

DIFFUSION & AMPLIFICATION RETOURSRéf. d&b8 Q12 Q73 12

IN-EAR MONITORSRéf. Sennheiser 16 récepteurs EK20006 émetteurs SR2050 BW1 sommateur d’antennes AC30002 sommateurs d’antennes AC3200-II2 antennes directionnelles A2300-UHF2 antennes hélicoïdales HA8910 SPL Vitalizer MK2T

REGIE FAÇADE1 Midas Pro 62 Klark Teknik DN9650 Bridge 3 AES50 – MADI1 TC Electronic System 60002 Sonifex RB DDA6A-2P AES2 Tascam SS CDR200

RÉGIE RETOURSRéf. Midas1 XL82 DL461 routeur signal10 DL471 DSP Engines1 ATI 8MX2

LIAISONS UHF1 scanner Winradio WR-G305

Réf. Sennheiser8 récepteurs doubles EM3732-II12 émetteurs ceinture SK5212-II2 émetteurs main SKM5200-II + capsule ME5005

supercardioïde2 splitters actifs ASA30004 antennes actives directionnelles AD3700

Réf. Shure1 récepteur double UR4D2 émetteurs pocket UR13 micros serre-tête WCM16

INTERPHONIERéf. Clearcom2 stations Tempest CM244 4 canaux numériques2 boîtiers déport antennes Tempest CCR-T12 boîtiers ceinture Tempest CP2423 chargeurs 5 batteries Clearcom Tempest BC5

1 station MS704 4 canaux analogiques16 boîtiers ceinture24 casques Micro CC300-X4

ÉQUIPE PRODUCTIONProduction RDBP SAS (Gilbert et Nicole Coullier)Direction de production Roger AbriolDirection technique Kana DumontCoordination technique Michel MarseguerraDirection artistique Roberto CiurleoMise en scène Michel LapriseChorégraphies Hakim Ghorab YamanConsultant artistique Brahim ZaibatCostumes Stéphane Rolland Jean-Daniel VuillermozDécor et scénographie Es DevlinLumières Yves Aucoin

ÉQUIPE TECHNIQUE SONConcepteur son Bruno ViricelIngénieur façade Éric « Rico » BerrardAssistants façade Sébastien « Sébao » Clairet Boris Jacquier-LaforgesTechnicien multipiste Julien TotaIngénieur retours David ChancereulAssistants retours Yoann Roussel Grégory MalocheTechnicien HF Frédéric « Frédo » BraunPrestataire ON OFF

FICHE TECHNIQUE SON



Les systèmes de diffusion sonore sont en constante évolution et n’ont plus grand-chose à voir avec ceux utilisés il y a quelques années. Les technologies évoluent, ainsi que leur faculté d’adaptation aux différentes situations de mise en œuvre. On parvient aujourd’hui à contourner des problèmes de réverbérations importantes, des contraintes architecturales ou autres phénomènes acoustiques. Parmi ces derniers, il existe deux paramètres que l’on ne peut maîtriser et qui ont pourtant un impact direct et important sur la diffusion sonore : la température et l’hygrométrie. Et j’ai découvert ici, à la régie façade, un capteur couplé au micro de mesure acoustique, ainsi qu’un afficheur de température et d’hygrométrie ! J’en profite pour interroger Rico…

Quelle est l’utilité de mesurer la température et l’hygrométrie en salle ?Rico : Tous les techniciens son savent que les sensations de diffusion, et donc de mix, changent sensiblement entre les balances et le show. Il y a certes l’absorption du public, la modification du volume de la pièce, mais les personnes présentes dans la salle contribuent également à faire augmenter la température ambiante, ainsi que le taux d’humidité dans l’air. Et ce phénomène m’intéresse particulièrement.

Vous modifiez les réglages du système en conséquence ?Rico : Nous le faisons à l’oreille et grâce aux mesures acoustiques, pas avec les mesures de cette station. Il n’existe malheureusement aujourd’hui pas d’outils accessibles pour le live permettant de prédire ou de compenser automatiquement les changements que ces paramètres entraînent. Il faut savoir que plus la température est élevée, plus le son se propage rapidement. L’hygrométrie, elle, joue plus particulièrement sur l’atténuation des fréquences aiguës. Plus l’air est sec, plus les aigus seront atténués. Or le taux d’humidité augmente lorsque l’on remplit une salle avec du public. Ces variables modifient donc théoriquement la mise en phase, ainsi que la balance tonale du système. Et c’est parfois perturbant au début d’un show.

Tu dis qu’il n’existe pas d’outils pour le live. Tu as une idée derrière la tête ?Rico : C’est simplement un sujet qui m’intéresse. J’observe tout cela avec attention pendant les tournées. Mais on pourrait lancer une étude poussée et étendue. Il suffirait de mettre un protocole en place, puis de traiter les informations. Ce n’est pour autant pas si simple, mais ça serait formidable de pouvoir créer un modèle précis qui permettrait à un logiciel de prendre en compte ces paramètres, pour pouvoir retrouver les mêmes sensations le soir ! Nous avons bien d’autres soucis lors du calage, et celui-ci pourrait théoriquement être réglé.

Avis aux amateurs !

IMPACT DE LA TEMPÉRATURE ET DE L’HYGROMÉTRIE SUR LA DIFFUSION SONORE

d’avoir quelque chose de cohérent. Le niveau s’adapte en fonction des villes et du public rencontré. Les gens peuvent être plus ou moins excités et expressifs. On s’en rend d’ailleurs compte dès le générique d’ouverture. Nous avons donc une grande marge, jusqu’à 8 dB ! Le souhait sur ce spectacle est d’avoir quelque chose qui soit dans le compromis, mais plutôt puissant. Compte tenu de l’image renvoyée par la scène, il faut tout de même en imposer un peu ! C’est donc après à nous de composer pour que les voix soient présentes et que le niveau soit accepté, même par des petits. On fait très attention, notamment à la balance tonale.

��Du côté du plateau, on ne voit aucun retour pour les danseurs… ?DC : Compte tenu de la mise en scène et des chorégraphies, nous devons laisser le plateau complètement nu. Il est donc impossible d’y poser des retours. D’autre part, il y a également beaucoup de mouvements de

décor et de machinerie, qui vont et viennent depuis les dégagements de scène. Il était donc également compliqué d’installer des sides, comme pour un concert. Nous avons donc décidé d’accrocher deux grappes de quatre d&b Q1 sur le pont situé en nez de scène. De cette façon, nous couvrons vraiment tout le plateau, comme une diffusion. Cela sert également en secours en cas de problème d’un artiste avec ses Ears.

À gauche, le cluster central de V12 s’intercale avec les deux grappes de quatre Q1 servant à diffuser les bandes et les voix au plateau, depuis le pont de nez de scène. Discrétion et efficacité assurées.

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« L’intelligibilité marque plus de points que la sensation de puissance. »

Les découpes effectuées dans la jupe de scène. Derrière le coton gratté se dissimulent les E3 servant à la couverture des premiers rangs.

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��Comment procédez-vous pour les premiers rangs si l’on ne peut rien poser sur scène ?Rico : Nous avons découpé des ouvertures dans la jupe de scène, dissimulées par du coton gratté, nous permettant d’installer les front-fills quelques centimètres sous le nez de scène. Le plateau est assez haut, et la salle est assise. Cela ne pose donc aucun problème, et c’est très discret !

LE SPECTACLERico nous avait dit vrai. Il suffit d’entendre les réactions du public dès la diffusion du générique pour se rendre compte que la salle trépigne d’impatience de découvrir les artistes sur scène. Impressionnant aussi la clameur, typiquement féminine, qui s’élève au moment de la présentation du rôle principal, qu’incarne brillamment M. Pokora. Du côté de la régie façade, tout le monde se tient prêt. Mais on sent bien que les 180 spectacles précédents ont créé une confiance, effaçant au passage une partie de la tension et du stress que devait ressentir l’équipe en début de tournée.Dès le premier tableau, il paraît évident qu’il faudra gérer le niveau sonore du mix en fonction des spectateurs. Et ceux-ci vont pousser, ce soir-là ! L’image est effectivement très large et le point central joue son rôle à merveille en la recentrant, sans toutefois réduire la stéréo. Il n’y a certes aucun son au plateau, mais l’énergie délivrée est agréable et entraîne aisément le public, notamment grâce à une balance tonale judicieusement choisie, et un mix parfaitement maîtrisé par Rico. Les snapshots s’enchaînent alors au rythme des tableaux, tous plus impressionnants les uns que les autres. Mais il est déjà l’heure de la pause.J’en profite pour rejoindre la régie retours et David, qui me propose sympathiquement de m’équiper avec des In-Ears Monitors destinés aux invités et musiciens additionnels. Je découvre alors une qualité et un confort d’écoute exceptionnels, me disant à ce moment que les artistes de Robin des Bois ont bien de la chance d’avoir de tels magiciens à leur service dans cette forêt de technologie ! Un grand merci à Rico, David, Nico, Marco et à tout le reste de l’équipe pour leur accueil amical et chaleureux. Bonne route à vous ! SONO

MAG


REPORTAGE / FESTIVAL / DIFFUSION

Les VTX sont de sortie !Festival Pic’Arts

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Quoi de mieux qu’un festival pour mettre en valeur

et faire découvrir un système de diffusion ? Cap

sur les Pic’Arts, non loin de Soissons, pour écouter

une confi guration JBL VTX 25/20 sur Ben l’Oncle Soul,

Disiz, Keziah Jones, Oldelaf, HollySiz…


UN REPORTAGE DEFRANCK ERNOULD

[email protected]

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Le festival Pic’Arts existe depuis 1998. Il se déroule dans le parc du château de Septmonts, non loin de Soissons (Aisne). Il a rassemblé cette année 10 000 festivaliers, malgré une pluie persistante. Particularité : la programmation des Pic’Arts est assurée par Thierry Chassary, directeur de production sur la prochaine tournée de l’opéra-rock Mozart – qui reprend à l’automne 2014 avec un orchestre symphonique et qui sera

sonorisée aussi en JBL VTX. Les ingénieurs du son de cette tournée seront Christian « Wind » Lang en façade et Laurent Gatignol pour le mixage du symphonique. Justement, Wind assurait l’accueil et mixait quelques artistes sur les Pic’Arts : l’occasion de se familiariser avec le système JBL VTX mis en œuvre par Laurent « Bellote » Delenclos – qui nous accueillait lors de l’installation, la veille du festival.

Sono Mag : Ce n’est pas un hasard si les Pic’Arts sont sonorisés en VTX cette année…Laurent Delenclos : Pour nous, le but est de faire le plus possible connaître le système. Nous avions déjà organisé une opération « découverte » l’an dernier, lors de Foire en Scène à Châlons-en-Champagne (cf. Sono Mag 393, octobre 2013, ndlr). J’y avais reçu, entre autres, Laurent Gatignol pour un concert, et il avait été assez bluffé par le système. Il en a parlé à la production de Mozart, qui est venue nous voir, et ils ont trouvé un accord avec Dushow pour utiliser notre système VTX de démo sur la tournée. Sur les Pic’Arts, je retrouve cette année le collègue de Laurent, Wind, que je connais depuis longtemps. Lui n’a encore jamais écouté le système et va travailler dessus pendant deux jours, en tant qu’ingénieur du son d’accueil du festival. Ce qui va lui permettre de le découvrir en mixant certains artistes et en regardant d’autres ingénieurs du son l’utiliser.

Côté jardin, le splendide château médiéval de Septmonts, dont le parc accueille le festival des Pic’Arts. Attention à ne pas laisser d’énergie sonore le frapper, il la renvoie sans pitié !

Côté cour, la banane de huit enceintes VTX 25, la première se trouvant à l’hori-zontale pour mieux porter. Sur la scène, le petit système pour sonoriser la partie « entrée », composé d’un caisson VTX S25 et de quatre enceintes VTX V20.

��Tu connaissais le parc du château de Septmonts ?LD : Pas du tout… Je suis venu un peu à l’aveugle. La topologie est assez spéciale : côté jardin, la scène n’est pas loin du château médiéval lui-même, construit en belles pierres bien réfléchissantes. Pas d’autre château côté cour, mais l’entrée et un mur au fond à droite : le public se répartit de façon asymétrique. La régie est implantée à 25 mètres de la scène, au centre. La pelouse devant la scène forme un parterre plat sur 30-40 mètres de profondeur : ensuite, on trouve une forêt assez dense, sur une sorte de butte, qui occupe le fond du parc clos, jusqu’à environ 100 mètres de la scène. J’ai fait mes mesures en arrivant tôt ce matin, j’ai modélisé l’audience avec le logiciel LAC (Line Array Calculator, JBL), et ça marche, à quelques aménagements près. J’avais tilté l’ensemble du cluster de 3,5° vers le bas pour mieux couvrir le parterre, mais j’ai appris que le public, plutôt familial, a aussi tendance à s’installer pour écouter sur la butte, dans le fond du parc, où s’installeront les buvettes, marchands de sandwiches et autres commerçants. On peut ainsi atteindre presque 100 mètres de distance par rapport à la scène ! J’ai donc remis les enceintes à 0°, pour porter jusque-là. Le mur du château, côté jardin, me rapporte une perturbation entre 500 Hz et 1,5 kHz, je le vois directement à l’analyse, ce sont des réflexions qui interfèrent au niveau de la régie. Mais ça n’a pas trop fonctionné, ce qui ne nous empêche pas de bosser. C’est pour ça que tu verras souvent les ingénieurs du son façade sortir de la tente pendant le concert !


REPORTAGE / FESTIVAL PIC’ARTS

��Peux-tu nous décrire la configuration du système déployé ici ?LD : C’est notre kit de démo SCV : deux fois huit têtes V25, suspen-dues, avec des subs G28 et S28 au sol. Ça décoiffe déjà pas mal, on sonoriserait un Zénith avec ça ! J’ai ajouté deux F15 en front fill, ce sont les enceintes qui complètent le système VTX, équipées d’un 15’’ avec moteur D2. Et, pour ouvrir sur le côté cour, j’ai prévu un petit système composé d’un caisson VTX S25, avec double 15’’, qui vient d’arriver dans la série VTX, et de quatre V20, une nouvelle enceinte à double 10’’, quatre médiums de 4’’ et trois moteurs d’aigus D2,

« J’aime bien, en plein air, avoir un sub pour une tête. »

« Si on me demande de piloter les subs par les Aux, avec la matrice du Soundweb, c’est fait en 30 secondes ! »

bobines 1,5’’, embouchure 0,8’’. Les subs sont posés à l’avant de la scène. Ils sont disposés par trois, en montage cardio. De chaque côté, j’ai prévu deux groupes de G28 et un groupe de S28, que je pensais suspendre, mais il n’y a pas la place. J’aime bien, en plein air, travailler en « un pour un », autrement dit avoir un sub pour une tête. Pour moi, c’est le bon rapport pour bouger suffisamment d’air sur les musiques actuelles, sans être trop fort. En fait, ici, j’ai même un peu plus, neuf caissons par côté, trois fois trois, pour huit têtes.��Les consoles façade et retours utilisées, des Soundcraft Vi6, pourraient aussi venir de chez vous !LD : Elles sont fournies par un prestataire belge, Alpha Company. La société, créée voici deux ans, a remporté l’appel d’offres son et éclairage. C’est la première fois que je travaille avec eux, le maté-riel est super propre, et ça se passe bien. Côté consoles, certains artistes apporteront de toute façon leur propre régie. Les retours de scène sont des Martin Audio LE 1500, utilisés en actif, avec des Lab.gruppen PLM 10000Q. J’aurais bien aimé les comparer avec les F15, ces enceintes font aussi wedge… En side fill, Alpha a utilisé des L-Acoustics ARCS 2 avec des caissons SB28.��Où sont tes amplis ?LD : Sur scène, à cour et jardin. Chaque V-Rack contient trois amplis deux canaux Crown I-Tech 12000HD (pour les subs) et trois I-Tech 4×3500 quatre canaux (pour les têtes V25 accrochées et les V20 posées). Le processing est effectué en interne, et un BSS Soundweb

Bellote à côté de son ensemble de trois subs VTX S28, en configuration cardioïde. La hauteur de scène n’a pas permis de les suspendre…

Quatre V-Racks côté jardin. Chacun comprenant trois amplis, on dénombre donc au total six Crown i-Tech 12000 (deux canaux pour les subs) et six Crown i-Tech 4×3500 (quatre canaux pour les enceintes).

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BLU 800 en amont assure le matriçage d’entrée – ce qui permet d’entrer des consoles façade numériques ou analogiques. On utilise un réseau audio CobraNet. Je pars en fibre de la régie, j’arrive ici et je distribue avec les RJ45 mes modules et mes commandes en même temps.��Pourquoi prévoir un matriçage d’entrée ?LD : Au cas où un ingénieur du son me demanderait de pouvoir piloter les subs par les Aux, afin d’avoir un accès direct au niveau des cais-sons de graves, sans passer par le management du système. Dans ce cas, il me faut réassigner les entrées des subs. Avec la matrice

du BSS, je lui fais en 30’’. J’ai aussi un autre Soundweb à la régie, dans le cas où quelqu’un voudrait fournir un signal AES de la scène, pour le convertir en CobraNet. Et on a prévu, évidemment, un spare analogique façade/scène : si on a un problème de réseau, un switch qui tombe ou autre, ça bascule automatiquement dessus.��Tu travailles encore en CobraNet ?LD : Ce n’est pas le format de réseau audio le plus récent, mais il fonctionne très bien ! Tu vas me dire : « Oui, mais la latence ? » Tout le monde parle de ces fameux 5,33 ms, mais ça correspond à un mode de fonctionnement, qui n’est pas le seul existant ! On peut utiliser le CobraNet autrement, tout dépend de ce dont on a besoin. Là, je n’utilise que quatre paires (gauche/droite diff principale, gauche/droite subs), ça fait donc 1,3 ms de latence. L’avantage du CobraNet, c’est qu’il est super stable et que ça marche sur un réseau 100 Mbits… Pour moi, il n’est pas encore obsolète !��Tu as aussi apporté un rack DSP pour la régie…LD : Oui, c’est un Soundcraft Realtime Rack. C’est sorti début 2014. Il mesure 1U de rack, traite seize canaux, et on peut en chaîner jusqu’à quatre. Dedans, des plug-ins Harman et UAD. La collection complète offre soixante-douze plug-ins, avec des émulations de Neve, Studer, Lexicon, Manley… Il n’y manque qu’un compresseur multibande, et il est en cours de modélisation, m’a-t-on dit.

« Le CobraNet, c’est super stable et ça marche sur un réseau 100 Mbits. Ce n’est pas encore obsolète ! »

Un festival éclectique qui accueillait également Disiz, qui n’a pas pesté contre la météo.

Le samedi, il pleuvait à seaux par moments. Ce qui n’a pas empêché le public d’apprécier les concerts. Quant aux enceintes, elles n’ont pas bronché sous la douche…

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L’ordinateur (ici, un Mac Mini) ne sert que d’interface graphique, via un écran tactile ; les signaux audio attaquent directement les DSP en MADI, et ressortent en MADI. La latence est très faible, puisqu’on évite l’OS de l’ordi et les pilotes d’une carte son. Il complète le rack analogique mis à disposition par Alpha Company, où on retrouve un TC Electronic Rev4000, deux distressors, deux BSS DPR-901, un Waves Maxx BCL et même un EQ graphique KT DN-370 !

Copie d’écran du Pure Analyzer de Bellote, micro placé devant la régie, pendant un concert. Une courbe remarquablement équilibrée et des niveaux de pression fort raisonnables… Quand le système est bon, pas besoin de jouer très fort pour avoir des sensations !

REPORTAGE / FESTIVAL PIC’ARTS


WEATHER FESTIVALVTX ENVAHIT LA SCÈNE ÉLECTRONIQUE par Éric Moutot

C’est en plein air et en Île-de-France que se déroule ce festival de musiques électroniques. Itinérant, il a eu lieu à l’IMA – Institut du monde arabe (75) –, puis à l’aéroport du Bourget (93), à Bobigny (93) et, enfi n, à l’île Seguin (92). Au programme : le collectif Underground Resistance, Moodymann, Theo Parrish, Rick Wilhite, Marcellus Pittman…Jonathan Malaisé, l’un des organisateurs, nous en dit un peu plus : « Le Weather Festival est une jeune aventure imaginée et organisée par l’agence d’événements Surprize (surprize.fr). La société Giglam est également impliquée pour la direction technique et la scénographie. Pour ce qui est du son, c’est Florian Pancrazi et la société Décisions acoustiques dont il est l’un des associés, avec Flavien Cerisier et Gilles Khalil. Hors du festival, ils gèrent également l’aspect son de notre barge (concreteparis.fr), le club de Surprize installé sur l’eau. »Le Weather Festival s’est déroulé pour la première fois en 2013 et a attiré alors 15 000 personnes. En 2014, il a duré sur trois jours et avait lieu à trois endroits différents. 3 500 personnes sont venues sur le parvis de l’IMA, 25 000 ont fréquenté le Bourget et 6 500 l’île Seguin, à Boulogne-Billancourt.Pour la diffusion, le festival a retenu une solution en grande partie VTX. La scène de l’IMA – design sonore signé Bellotte – était équipée de 2 × 6 V25 + 2 × 3 G28 + 3 × 3 S28 + 2 × F12 + 2 × AC28. L’amplifi cation était confi ée à des V-Racks en Crown IT 4×3500 HD et IT 1200 HD. Un kit repris pour l’île Seguin et complété de 2 × 6 V20 + 2 × 3 S25 pour la scène du chapiteau. Le design des systèmes des autres lieux a été conçu par Florian Pancrazi. Guillaume Reibell a calé le système extérieur. « J’avais déjà réalisé des tournées au Zénith avec du Vertec 4889, nous dit Florian. Les basses étaient excellentes, mais la gestion des aigus pas très optimale. Ici, nous avions carte blanche et notre choix s’est porté sur le VTX V25. Ce système garde la grosse ressource dans le grave du 4889, mais résout avec brio, grâce au moteur D2, les problèmes d’aigus. On obtient beaucoup d’énergie très loin

Le plus gros site du Weather, au Bourget

La scène de l’île Seguin et son impressionnante dotation en subs.

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de la scène, ce que nous recherchions : nous devions porter à 80 mètres avec le seul système principal. Le preset XLT (extra longthrow) nous a permis d’obtenir une réponse assez linéaire sur toute la zone d’audience. L’autre contrainte majeure était le rumble, avec les cellules des platines vinyle. Nous avons opté pour un montage cardioïde sur la scène extérieure et deux antennes directives en end fi re sur la scène intérieure. Nous avons également utilisé la spécifi cité des S28, qui permet de les accrocher sans rigging supplémentaire pour porter l’infra le plus loin possible en installant deux grappes de sub en montage cardio de part et d’autre du main. Nous avons ajouté deux blocs de trois S28 en cardio devant la scène pour combler le léger trou au centre pour les premiers rangs. Le preset cardio 60 était vraiment très effi cace, avec une impressionnante réjection arrière, tout en gardant un superbe impact et une belle défi nition en face avant. Nous avons vraiment obtenu un gros impact dans l’infra (chose primordiale sur ce type de programme), ainsi que des aigus très précis, le tout sur une grande distance avec une réjection arrière très importante. Le seul regret est de n’avoir pas pu obtenir de G28 pour pouvoir étendre la bande de réponse du système jusqu’à 25 Hz ! » Jonathan Malaisé conclut : « Les retours que nous avons pu recueillir des équipes techniques, du public, des journalistes spécialisés en électro, des DJ mais également de leurs managers, montrent un vrai engouement pour le système JBL. Et tout particulièrement sur la scène Printemps, en plein air, avec les subs confi gurés en cardio et accrochés, sans doute l’une des meilleures façons d’utiliser le système, qui lui permet de vraiment vivre et s’épanouir. »

Rendez-vous est pris du 4 au 7 juin 2015 pour le troisième Weather Festival.

Retrouvez sur ce lien le design son du Bourget : goo.gl/fB1wQk

LES RÉACTIONSDe retour à Septmonts pour le deuxième jour du festival, nous pouvons certifi er, vu le nombre de mètres cubes d’eau tombés sur les enceintes, directement ou après ruissellement sur les bâches de protection de la scène, que le VTX, c’est étanche ! Nous avons profi té de l’occasion pour recueillir les réactions « à chaud » sur le système JBL VTX de quelques-uns des ingénieurs du son accueillis (merci à eux pour leur gentillesse, le temps étant compté en festival).

Tout d’abord, Christian « Wind » Lang, qui accueillait les différents ingénieurs du son et mixait lui-même quelques artistes, dont Keziah Jones. Il était déjà présent l’an dernier aux Pic’Arts, à l’accueil et à la conception système.Wind : C’est ma première fois en vraie grandeur. Je suis agréablement surpris ! Il y a vraiment

beaucoup de dynamique, il faut s’y faire, je me suis habitué sur Keziah Jones hier. C’est vraiment un système qui répond « pleine bande ». Tu le sollicites, il te renvoie ce que tu lui as envoyé, quel que soit l’endroit, dans l’infra comme dans l’extrême aigu. Le médium est intéressant, différent de ce qu’on connaît habituellement en France.

« Le VTX te renvoie ce que tu lui as envoyé, dans l’infra comme dans l’extrême aigu. »

Sur les réverbes et les effets, ce qui se détache c’est la profondeur que l’on arrive à gagner. Dans l’image stéréophonique, c’est impressionnant aussi. Le son n’est jamais plaqué, et on n’a pas besoin de mettre fort pour avoir de la présence. Un son massif et clair, qui arrive dans la face ! Aujourd’hui, je découvre aussi les V20, plus récentes, intéres-santes sur l’utilisation en outfi ll, en stacks centraux ou en outfi lls. On est

largement au niveau des meilleurs systèmes actuels, j’ai hâte d’entendre un philharmonique sonner là-dedans… Ça tombe bien, le producteur de Mozart a de l’oreille, c’est un ancien chef d’orchestre, il arrive à la console le soir en tournée et il me donne souvent sans se tromper la marque du système utilisé… Et parmi ceux que j’ai accueillis, tous les ingénieurs étaient ravis. Bellote nous a fait un calage aux petits oignons, comme d’habitude ; j’ai regardé, il y a quatre points d’EQ dans le système et ça marche. Tous les ingénieurs du son ont mixé « flat », sauf un ou deux.

La parole est à présent à Raphaël Maitrat (qui tra-vaille notamment avec Sexion d’Assaut, cf. Sono Mag 385, ndlr).Raphaël Maitrat : Super ! C’est la troisième fois que j’utilise le système : la première était avec Pan-Pot, aux arènes de Fréjus, et la deuxième à la Foire de Châlons, avec Sexion, une jauge de 30 000 per-

sonnes, j’avais été convaincu. Ici, j’avais un système mixte, des 25 et des 20, mais je ne change pas d’avis… Il y a tout : dans le bas, dans le haut, d’ailleurs, je n’ai pas corrigé à ma sortie de console, la courbe est plate… À découvrir et à conseiller à tout le monde. Il faut passer outre le mot « JBL », qui peut en éloigner certains, alors que c’est vraiment dommage. J’ai bossé récemment sur beaucoup de systèmes que j’ai bien aimés, du STM Nexo au E15, en passant par les K1/K2, et ce système-là n’a rien à leur envier. Je trouve que le bas-mid est super joli ; j’ai beaucoup bossé avec le J, dont ce n’est pas forcément le point fort. Les subs sont très bien… Bref, vraiment super !

Enfin, Philippe Bouic (Ben l’Oncle Soul), dont nous avons fait la connaissance à l’occasion des Pic’Arts…Philippe Bouic : J’ai passé un très bon moment sur ce système. Je trouve qu’il répond super bien, qu’il est précis, on a les infos que l’on veut tout de suite. C’est un festival, il y a des styles très différents ;

là, avec Ben l’Oncle Soul, il y avait pas mal de monde sur scène, mais ça marchait bien. Il faut laisser respirer, mais c’est précis, ça a de la puissance sans être fort, c’est rond… J’avais toujours de la réserve, et ça ne sert à rien de « rentrer dedans ». Je crois que, maintenant, les gens commencent à en avoir marre d’écouter fort, c’est moins dans l’air du temps. Et ce genre de système aide à ça, à ne pas « avoiner » pour avoir des sensations.

FICHE TECHNIQUE DIFFUSION DES PIC’ARTSSYSTÈME FAÇADE JBLPar côté : 2 × VTX V25 suspenduesSubs : 2 × 3 VTX G28 + 3 VTX SC28Front fill : 2 × VTX F15Side fill cour : système composé de 4 VTX V20 + 1 sub VTX S25Amplis Crown : 6 × I-Tech 12000 HD (subs) et 6 × I-Tech 4×3500 utilisés par côté, disposés en V-Racks de BSS SoundWeb BLU 800 x 2Réseau CobraNet, switch NetGear

RETOURSMartin Audio LE 1500, amplificateurs Lab.gruppen PLM10000QSidefills : L-Acoustics ARCS 2 + caissons de graves SB 28

SONO MAG


REPORTAGE / SYSTÈME

APG Uniline Le line arraymodulaire à l’épreuve

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Figurant parmi les rares constructeurs français d’enceintes audio profes-sionnelles, APG voit aujourd’hui les produits de sa gamme Isoline, avec l’Uniline en tête de file, sil-lonner les routes de France et de Navarre. Des systèmes flam-bant neufs que l’on trouve doré-navant chez de nombreux presta-taires, dont les marchés vont du plus petit au plus grand. Sono Mag a suivi les traces de l’Uni-line sur différentes opérations, histoire de se faire un avis, et en dehors de toute idée reçue et d’effet de mode.


UN REPORTAGE DECÉDRIC HUET

[email protected]

n près de trente-cinq ans, la société APG a vécu de nom-breuses évolutions, à tous les niveaux, depuis la sortie du baffl e d’Appolito en 1982, que l’on trouve dans les produits Micro, en passant par la technologie coaxiale qui conduira aux enceintes Dispersion. Un pas sera réellement franchi en 1994 avec la conception de la charge ISOTOP aboutissant, après de nombreuses années, au système Uniline.Aujourd’hui implantée au Thillay (95), APG ne cesse de

grandir et réussit à s’imposer sur le marché de la diffusion audio profes sionnelle, que ce soit en installation ou chez les prestataires, et ce à l’international. La société s’est fi xée comme mission de contribuer à l’évolution du métier de la sonorisation professionnelle, sans perdre de vue sa dimension artistique. Un challenge d’ampleur qui l’oblige à respecter des critères de développement sans compromis, tels que neutralité sonore, distorsion minimale, composants haut de gamme, protection des haut-parleurs ou encore maintien des performances.Consciente que de nombreux produits concurrents ont déjà fait leurs preuves sur le terrain, l’équipe d’APG mise aujourd’hui sur l’inno-vation, la rigueur scientifi que et la maîtrise sans faille des domaines de l’acoustique et de l’électronique, ainsi que sur un service et un support technique au plus près des utilisateurs.

L’UNILINE SUR LE PAPIERAvant de prendre la route, rappelons le fonctionnement de l’Uniline. Ce système répond aux critères de ligne source/line array. Pour rappel, le principe est qu’au fur et à mesure qu’on empile des boîtes en colonne, notre onde sphérique (celle du point source) tend vers la forme d’un cylindre. Plus la colonne est longue, plus le phénomène est effi cace.Or la pression acoustique d’une onde sphérique perd 6 dB par doublement de distance, celle d’une onde cylindre, seulement 3. Ce phénomène associé au choix d’angulation permet une couverture plus homogène de la zone du public.Les éléments principaux de l’Uniline sont les enceintes trois voies bi-am-plifi ées UL210, dont l’ouverture horizontale est 90° (85° constante) par 10° verticaux. En mode large bande, elles couvrent de 60 Hz à 19 kHz. La section bas/médiums comprend deux haut-parleurs néodymes 25 centimètres. La section médiums/aigus est, pour sa part, un ensemble coaxial néodyme 17 centimètres couplé à un moteur 1’’, le tout chargé

par un guide d’onde exclusif. Ce brevet ISOTOP permet de générer, dans la bande 450 Hz-19 kHz, un champ

acoustique à indice de directivité verti-cale croissant (10° dans l’aigu) et

isophase.

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Les UL210 sont complétées par les UL210D, prévues pour être utilisées en down-fi ll, sous le système principal. Elles possèdent les mêmes composants que l’UL210, mais leur pavillon frontal est adapté pour donner une ouverture horizontale constante de 105°, permettant ainsi de couvrir plus largement les rangs des spectateurs les plus proches. À la différence d’autres systèmes, on retrouve théoriquement ici la même enceinte, donc la même « couleur » de son, pour le système principal et le down-fi ll.Les fréquences graves, en mode étendu (trois voies), sont reproduites par l’enceinte UL115B. Pouvant également être suspendue au bum-per, celle-ci est équipée d’un haut-parleur néodyme 38 centimètres chargé par une double chambre de type passe-bande, dont l’avant débouche sur une amorce de pavillon K-Horn, un système breveté par la marque. Elle est exploitable sur la bande 45 à 180 Hz. Le rac-cordement en fréquence avec les UL210D s’opère entre 80 et 110 Hz suivant les confi gurations. Enfi n, la quatrième voie du mode complet est assurée par l’UL118B, opérant sur la bande 30 à 100 Hz. Elle est composée d’un haut-parleur 46 centimètres à moteur néodyme. Les presets prévoient également l’utilisation des subs TB218S, que l’on trouve fréquemment chez les prestataires.APG propose deux solutions de processing, compatibles et complé-mentaires, selon les besoins : le DMS26 et le DMS48. Analogiques ou numériques par le Dante, ils sont également pilotables via le logi-ciel PodWar, par le port RS232, via le réseau BvNet optionnel, ou encore en Ethernet et Dante pour le DMS48. Enfi n, la préconisation d’amplifi cation porte sur des APG SA20:2 et SA30:2 quatre canaux, sur une base Powersoft.N’oublions pas le système d’accroche, composé de plusieurs éléments, est agrémenté de nombreux accessoires très utiles et particulièrement bien pensés.

Le brevet ISOTOP : un haut-parleur 17 centimètres couplé à un moteur 1’’. L’ogive (en bleu) est le cœur de cette technologie. Elle remplit trois fonctions bien distinctes : la compression, l’alignement en phase et le guide d’onde.

Un panachage des solutions de processing et d’amplifi cation proposées par APG : DMS26 couplés à des amplis Powersoft K6 et DMS48 couplés à des amplis SA30:2. Au centre, la plaque de distribution du signal et des sorties d’amplis conçue par APG pour ses racks touring.

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SYSTÈME / APG UNILINE

LA MODULARITÉVous aurez compris que le système est modulaire. Outre l’exploitation « traditionnelle » de renforts de graves et d’infras commun avec les systèmes existants, l’intérêt réside dans le fait que l’on utilise, pour le down-fill, une déclinaison quasi identique dans le gabarit et la réponse en fréquence à l’UL210. Compacte, l’UL210D peut également s’uti-liser en front-fill ou toute autre exploitation en source ponctuelle. Nul besoin de s’équiper d’un système complémentaire, mais différent, pour les applications nécessitant une grande ouverture horizontale.J’ai eu cet été la chance de me rendre sur différentes prestations en Uniline : avec Audio Technique sur le festival Fêtes Escales à Vénissieux pour les Têtes Raides, avec Sextan sur Jazz à Vannes

pour Archie Shepp et toujours à Vannes, mais sur l’esplanade du port avec Koroll pour un concert offert par la ville devant un parterre de spectateurs ; ou encore à Rennes pour le festival Grand Air de l’orchestre symphonique de Bretagne, puis vers Orléans pour les Nuits de Sologne. Il est temps de laisser la parole aux utilisateurs pour qu’ils nous expliquent, dans un chassé-croisé d’entretiens, les atouts de cette modularité. Commençons par l’équipe de Sextan ; Vincent Mahey, patron et directeur-programmateur de Jazz à Vannes, Axel Pfirrmann à la régie technique et au son façade, et Nicolas Servant, responsable technique chez Sextan et aux retours sur le festival.

Sono Mag : Vincent, peux-tu nous décrire ton parcours et celui de Sextan ?Vincent Mahey : Cela fait trente ans que j’ai ma propre société. Au départ, il y avait deux sociétés très amies, Pee Wee et Sextan, qui se sont réunies en 1999. Pee Wee était dans la sonorisation et également un label de production de disques et de spectacles. Sextan était une très grosse boîte de sonorisation dans les années

1980, peut-être même la plus grosse en France à cette époque. Puis elle est devenue un studio d’enregistrement.

Le software de commande des processeurs DMS26 et DMS48. Utilisable en RS232 ou en réseau, il permet de gérer l’ensemble du système Uniline grâce à de nombreuses fonctionnalités.

L’Uniline en mode dit « complet ». Les graves sont diffusés par les UL115B en haut, suivis par les médiums et aigus via les UL210 en dessous. Les enceintes en down-fill sont des UL210D, dont les caractéristiques sont les mêmes que l’UL210, mais avec une ouverture horizontale de 105° constante.

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« Nul besoin de s’équiper d’un système complémentaire. »

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��Tu as une double casquette sur ce festival…VM : Après la direction technique, je m’occupe cette année de la direction artistique. C’est cependant ce que l’on a toujours fait chez Sextan. Nous avons toujours mêlé la technique à l’artistique. Nous n’avons jamais eu la vocation d’être un gros loueur, mais nous avons préféré la conception et le développement « technico-artistique ». Cela a toujours été une inspiration personnelle très profonde, et la société Sextan, qui est la mienne depuis longtemps, en a donc naturellement profité.��Est-ce que la modularité a été un critère déterminant dans la décision de vous équiper en Uniline ?VM : Nous n’avions pas la vocation d’acheter de grosses quantités de matériel. Nous pouvions, grâce à la modularité, faire grossir le système à la demande, en le complétant par le biais de location, et passer ainsi à des configurations très différentes les unes des autres. L’Uniline répond à une largeur de cahiers des charges qui est assez étonnante. On peut faire des petites salles de 300 places avec un système de quelques boîtes stackées, comme une jauge de 15 000 personnes sans avoir peur de perdre du spectre, de manquer de puissance ou de dynamique. Nous l’avons d’ailleurs testé dans une très grosse configuration à Cergy-Pontoise, sur 300 mètres, et j’ai été terrassé par le rendu et la réserve dynamique. C’était vraiment très impressionnant ! L’Uniline a la gueule d’un système moyen, mais c’est en réalité un très gros système ! ��Vous aviez de l’APG avant la sortie de l’Uniline ?VM : Non, c’est vraiment l’Uniline qui nous a fait bouger. Mais, à vrai dire, j’avais commencé la sono avec APG. J’avais des systèmes MB2, des purs systèmes traditionnels, incroyables à l’époque, très bien adaptés à mon marché. Puis nous avons exploré d’autres produits. La bascule en Uniline s’est faite avec l’émergence des systèmes line array. Nous avons sans doute été parmi les derniers à nous en équiper. Tout d’abord, parce que nos jauges ne sont pas énormes, j’étais donc un petit peu résistant à cette technologie, car je trouvais qu’il y avait pas mal d’endroits où ça ne se justifiait pas. Et ça n’a jamais été la volonté de Pee Wee ni de Sextan d’avoir un gros parc de matériel. Nous avons donc mis beaucoup de temps à passer le cap.

Nicolas Servant : Grâce à la modularité, nous pouvions faire beaucoup de choses différentes. C’est super intéressant de pouvoir passer du petit au gros système, en gardant à chaque fois les mêmes enceintes, les mêmes amplis, le même processing. C’est également beaucoup plus simple en méthode de travail et en

préparation. Tu peux vraiment construire ta ligne en fonction des contraintes de ton site. ��Avez-vous rencontré des problèmes d’homogénéité de timbre dans une colonne composée d’UL210 et d’UL210D ?

Axel Pfirrmann : Nous avons dû travailler un petit peu cet aspect, mais on ne peut pas parler de problème d’homogénéité. C’est vraiment bien que le 210D existe. Son ouverture est vraiment idéale pour compléter une ligne sans avoir à utiliser un système différent, en taille et en timbre.

« L’Uniline a la gueule d’un système moyen, mais c’est en réalité un très gros système ! »

FICHE TECHNIQUE JAZZ À VANNES – JARDIN DE LIMUR Prestataire : SextanDirection technique : Vincent MaheyIngé son façade : Axel PfirrmannIngé son retours : Nicolas Servant Régisseur plateau : François YvernatAssistant plateau : Benjamin SinnassamyBackliner : Jean-Marie Canoville

FAÇADE RETOURSMain P.A. : 12 UL210 Wedges : DX15 4 UL210D 6 UL115BInfras : 8 UL118BNear-fill : 2 DX12Front-fill : 4 MX1Delay gradins : 4 DX12

AMPLIFICATION ET FILTRAGEDMS48XTA DP226 / 426SA30:2Powersoft K6

DES PETITES JAUGES…Avec une modularité et un format d’enceinte plutôt compact, APG se positionne sur le marché en offrant la possibilité aux prestataires d’utiliser une gamme unique pour concevoir des systèmes allant du plus petit au plus gros. Commençons par un exemple de petite diffusion, lors du festival Grand Air de l’orchestre symphonique de Bretagne, à Rennes. C’est Koroll Sonorisation, dirigé par Philippe Guillo, qui avait en charge la mise en œuvre du système. Ils ont fait le choix d’équiper la petite scène extérieure avec le système Uniline posé en petite configuration. Deux UL115B sont donc superposés de chaque côté de la scène et, grâce au bumper dédié, trois UL210 par côté viennent s’accrocher sur le dessus. Le rendement et l’ouverture permettent de couvrir le parterre de public, tranquillement assis dans l’herbe du parc qui fait face au plateau. Nous profitons de quelques instants après la balance pour échanger sur le système.

Un exemple de configuration minimale, mais respectant les mêmes critères de qualité que les gros systèmes. Ici, de chaque côté, trois UL210 sont posés sur deux UL115B.

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FICHE TECHNIQUE FESTIVAL GRAND AIR OSB Prestataire : Koroll SonorisationDirection : Philippe Guillo

FAÇADE RETOURSMain P.A. : 6 UL210 Wedges : DX15Subs : 4 UL115B

AMPLIFICATION ET FILTRAGEDMS26SA30:2

Sono Mag : Tu as fait rentrer dans le parc de Koroll Sonorisation un beau kit d’Uniline, ainsi qu’un bon nombre de retours DX15. Quelles sont les raisons de ce choix ?

Philippe Guillo : Il fallait que nous nous équipions en line array, compte tenu des demandes habituelles. Nous connaissions APG depuis longtemps, mais il y a eu une vraie rencontre, de vrais échanges entre nous concernant nos projets et les solutions qu’ils proposaient. Il est vrai que l’Uniline n’était pas encore

un système très connu à ce moment-là, mais nous avons toujours opté pour la différence, en nous démarquant des autres prestataires grâce à une offre de service et du matériel de haute qualité, bien que peu répandu. Nous sommes très sensibles aux innovations et à l’évolution du matériel et des mentalités. Au vu des performances de ce système, ce n’était fi nalement pas un gros risque.��Quels sont pour toi les atouts de ce système ?PG : Il est clair que la modularité est un avantage énorme. Plus besoin de devoir s’équiper de plusieurs systèmes pour mettre en œuvre un kit complet. Chaque enceinte fait partie d’un ensemble cohérent et performant, mais peut également être utilisée de façon isolée et effi -cace dans des plus petites confi gurations. Par ailleurs, le processing et l’amplifi cation sont communs à tout type de design. D’un point de vue investissement, cela fait une réelle différence. C’est également un véritable gain de temps et d’énergie. La logistique est beaucoup plus simple. Le rigging est très effi cace. Sans oublier l’essentiel : le système sonne vraiment bien et est très intéressant à mettre en œuvre.Du côté impressions sonores, pour avoir eu l’occasion de mixer sur cette confi guration, j’avoue avoir été agréablement surpris pour ma première expérience. On arrive facilement à un mix net, précis et dynamique, malgré les perturbations générées habituellement par les confi gurations de ce type. On ne manque de rien, et la portée du système, même avec le nombre restreint d’enceintes, me permet de garder une belle intelligibilité et une bonne homogénéité jusqu’au fond de l’audience. Un sans-faute, côté système en tout cas. Le mix, lui…

DES JAUGES MOYENNES…Je continue avec Koroll au festival Jazz à Vannes, où Philippe et son équipe utilisent cette fois l’Uniline dans une confi guration bien plus importante. Sur l’esplanade du port de plaisance a été montée une scène à l’occasion d’un concert offert au public par la ville. Véritable rassemblement populaire, l’événement accueille pas moins de 6 000 personnes dans la soirée pour un spectacle sous le signe de l’Afrique avec le Bal de l’Afrique enchantée. Treize musiciens survol-tés, quarante entrées au plateau, le tout sous un ciel breton des plus cléments qui présage une chaude soirée d’été.



Cette fois-ci, l’Uniline est utilisé en mode étendu, mais sans UL115B. Mis à part ces derniers, on retrouve ici un panel plus important de la gamme APG. De chaque côté, clustés, neuf UL210 complétés par trois UL210D en down-fill. Du côté des graves, pas moins de douze TB218S en arc sub en devant de scène, au sol. Compte tenu de la distance à parcourir (plus de 150 mètres), un petit rappel de trois UL210 est installé en arrière de la régie façade, décentré à cour pour des raisons de logistique et de sécurité du public. Il permet toutefois de porter l’aigu plus loin et de garantir l’intelligibilité sur une grande distance. Dès les premières écoutes, je découvre un système à haut rendement, nécessaire pour le soir. L’ensemble du spectre est encore une fois très homogène et précis. Le choix de l’arc sub pourrait se discuter, mais, là, il s’agit vraiment de goûts et de couleurs. Je suis surtout attentif à deux éléments qui me paraissent essentiels. Tout d’abord, la couverture horizontale. APG nous informe d’une ouverture de l’UL210 à 90°, ou plus précisément 85° constante. C’est ce dernier point qui est important. Il y a effectivement une très bonne tenue en fréquences jusqu’aux limites horizontales du système, recréant une très bonne stéréophonie. En se rapprochant de la scène, j’entre dans la zone couverte par les UL210D, dont l’ouverture horizontale est donnée pour 105° constante. Malgré une très légère impression de changement de timbre à cette limite, on arrive aux mêmes conclusions sur la tenue du spectre en horizontal. La zone d’ombre fatidique, à la limite des front-fills en DX8, est minime. Une nouvelle bonne surprise.Ensuite, la portée. On garde longtemps une onde cohérente, malgré le manque de hauteur du point d’accroche et donc la taille de la ligne, signe que les médiums et les aigus profitent de la technologie de guide d’onde d’APG. Et, même depuis la terrasse d’un café situé à l’autre bout du port en compagnie de techniciens bretons venus rendre visite à leurs amis de Koroll, je peux profiter de façon très agréable la fin des balances.C’est d’ailleurs l’occasion de m’entretenir avec Antoine Priou, en charge du système et de l’accueil façade, et Xavier Bassi, technicien fidèle à Koroll Sonorisation et utilisateur de l’Uniline.

L’exemple concret d’un des deux modes étendus. UL210 et UL210D surplombent la scène, tandis que les TB218S, configurés en arc sub, assurent le bas du spectre. On peut voir le out-fill en SMX15, ainsi que les petits DX8 en front-fill.

Le bumper dédié à la configuration posée des UL210D. Le centre de gravité des enceintes étant assez reculé, la stabilité de l’ensemble est assurée. La sangle assure toutefois une mesure de sécurité essentielle.

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Sono Mag : Que pensent les mixeurs que vous accueillez sur le système Uniline ?

Xavier Bassi : Tous les techniciens façade que nous avons accueillis sur ce système, et qui ne le connais-saient pas, ont été unanimement contents. Nous n’avons jamais eu de problème avec qui que ce soit. Cependant, l’Uniline est encore récent chez nous, et nous n’avons pas encore tout le recul nécessaire

pour en faire une généralité. Mais cela lui présage tout de même un bel avenir.��Et vous, quelles sont vos impressions personnelles ?

Antoine Priou : C’est un système très précis, notamment dans le bas. Mais il nécessite de se plonger dedans pour le modeler à son envie.XB : Ce qui est passionnant, c’est que l’Uniline propose des outils qui te permettent de faire ce que tu veux. Tu dois donc concevoir et travailler ton design en

fonction de ce que tu souhaites entendre. APG n’a pas pondu une boîte plug & play, et donc limitée, par définition. Ce sont cette liberté, cette ouverture et ces possibilités qui sont très intéressantes, bien qu’il faille parfois revenir aux fondamentaux et se replonger dans les bouquins pour être sûr d’aller dans le bon sens.

��Qu’en est-il du rigging ?AP : Il est extrêmement simple, rapide et efficace. C’est une super réussite dans la conception. Ce sont des pas de 1°, de 0 à 10. Cela donne de la précision et de la souplesse dans le design.XB : C’était effectivement marqué sur le papier, mais en utilisation dans des conditions réelles, ça le fait carrément ! Tu peux préparer tous tes angles en amont, puis tu lèves ton système et tout se verrouille automatiquement. Nous attendons juste les modifications de bumpers pour cluster les 115 à côté des 210… mais c’est en cours. Il y a éga-lement d’autres modèles de bumpers qui permettent de stacker des systèmes, et donc de s’adapter encore mieux aux conditions du terrain.

« L’Uniline propose des outils qui permettent de faire ce que l’on veut. »



Le système d’accroche et d’angulation de l’Uniline. Fonctionnant de 0 à 10°, par pas de 1°, il s’autobloque au levage, permettant ainsi de préparer les ouvertures verticales au sol.

Une vue plongeante du haut du gradin du jardin de Limur, avec son arbre à cour. On comprend tout de suite la complexité de garantir une homogénéité de la diffusion. C’est pourtant chose faite !

La hauteur du gradin, comparée à celle du point d’accroche, implique obligatoirement un système avec une angulation négative. Sous le gradin, au niveau de l’escalier de droite, un muret de pierre vient bloquer les ondes infras, d’où la nécessité de les rattraper par deux subs sous les gradins.

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FICHE TECHNIQUE JAZZ A VANNES – SCÈNE DU PORT Prestataire : Koroll SonorisationDirection : Philippe GuilloIngé son façade : Ronan FouquetIngé système : Antoine PriouIngé son retours : Edy JosseRégisseur plateau : Hugo Jan

FAÇADE RETOURSMain P.A. : 18 UL210 Wedges : DX15 6 UL210D Side-fi ll : SMX15Subs : 12 TB218SOut-fi ll : 2 SMX15Front-fi ll : 4 DX8Delay : 3 UL210

AMPLIFICATION ET FILTRAGEDMS48SA30:2

TOUT EN FINESSEContinuons sur le festival Jazz à Vannes, dans le jardin de Limur et son cadre magique et hors du temps. Nous y retrouvons l’équipe de Sextan, Nicolas et Axel, emmenée par Vincent.Les conditions sont hors norme, et sans doute les plus compliquées que j’aie jamais rencontrées lors de mon périple. La scène est littéralement enclavée dans une cour, au pied de magnifi ques bâtiments classés ; de hauts murs de pierre créent un long couloir dans le prolongement du jardin. Partant du bord de scène, un très haut et profond gradin plonge sur le plateau. Pour pimenter un peu plus encore le tout, un très vieil arbre, arborant tout son feuillage d’été, surplombe la scène à cour, obstruant sensiblement le cluster droit. Enfi n, la structure de scène et les points d’accroche ne bénéfi cient que d’une hauteur relativement limitée. Un véritable challenge pour les spécialistes du mixage et de la diffusion de musique acoustique !

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Côté configuration, on retrouve deux clusters principaux composés de trois UL115B en haut, suivis de six UL210 accrochés en dessous, et complétés par deux UL210D en down-fill. On remarque tout de suite l’angle négatif qu’implique l’infrastructure du lieu. Il faut porter loin et haut, bien plus haut que le point d’accroche, et avec une qualité irré-prochable. Le pari est osé. Il est également logique de trouver, sur les côtés des gradins, deux lignes de rappels en enceintes coaxiales DX12 afin d’aider à garder de la précision jusque dans les moindres recoins. Quatre UL118B prennent en charge la diffusion des infras de chaque côté, au sol, à l’aplomb du système principal, supportant un DX12 utilisé en near-fill. Enfin, des petites enceintes cubiques MX1, très discrètes et redoutablement efficaces, s’occupent de couvrir les premiers rangs en front-fill, à même la scène. Mais les surprises ne s’arrêtent pas là…

Sono Mag : Vous exploitez un lieu techniquement très difficile. Comment le choix d’APG vous aide-t-il à relever ce défi ?Nicolas Servant : Il faut tout d’abord savoir que ce choix est le fruit d’une réelle concertation entre nous tous, avec Vincent en tête de file. Nous sommes très vite tous tombés d’accord sur l’originalité du système et sur ses particularités qui correspondaient bien à la musique que nous travaillons. C’est ce que nous avons ressenti la première fois que nous l’avons entendu. ��Quelles sont ces fameuses particularités ?NS : Principalement sa musicalité et sa dynamique.Axel Pfirrmann : Ce qui m’a littéralement surpris, c’est sa capacité de spatialisation, ainsi que la reproduction des timbres. C’est vital dans la musique acoustique. Si tu peux te couper de la notion de sonori-sation et avoir juste la sensation de mettre les sources plus ou moins fortes sans les corriger, tout est relativement gagné. Notre rôle est de retranscrire le plus fidèlement les choses, sans les modifier.��Les filtres coupe-bas sont notamment proscrits par Vincent… AP : Nous n’avons pas le droit d’utiliser de coupe-bas ! Notre travail est vraiment très puriste. Il faut absolument que le piano qu’on entend dans la façade soit le piano qu’on a acoustiquement sur scène. Et pour

Les petites enceintes Micro MX1, équipées d’un ensemble coaxial 17 centimètres et tweeter, sont utilisées ici en front-fill. Discrétion et efficacité garanties.

Malgré la proximité des clusters, les équipes de Sextan n’ont aucun problème pour effectuer des prises de son particulièrement pointues.

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pouvoir réussir à faire cela, il faut un système qui soit très cohérent, surtout d’un point de vue tonal.��Vincent, compte tenu de ton rôle de directeur de la programmation cette année, tu dois pourtant avoir beaucoup moins de temps pour te plonger dans la technique ?Vincent Mahe : Je pense que, malgré tout, j’aurai beaucoup de mal à ne pas aller vérifier le calage tout à l’heure, je suis très pointilleux à ce sujet. Le lieu n’est pas simple, mais son avantage est que la dispersion est très polarisée par les murs de pierre qui l’entourent. On a également un effet de dispersion intéressant qui est produit par le magnifique arbre qui se trouve en bas du gradin. Le principal souci est de porter jusqu’en haut du gradin. Comme la structure appar-tient à la ville de Vannes, nous devons aussi composer avec le petit manque de hauteur d’accroche et de charge admissible. D’où les petits points de délai dans les gradins. L’autre astuce a été le renfort de subs sous celui-ci, dû au muret que nous surplombons au niveau


Archie Shepp, un monstre sacré du jazz, profite pleinement de l’accueil technique qui lui a été offert.

En attendant l’arrivée des nouveaux accessoires de rigging, il faut trouver des solutions astucieuses et élégantes pour solidariser les clusters d’UL210 et d’UL115B.

L’énergie de l’Uniline à l’œuvre à Vénissieux.

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de la régie. Il fait véritablement obstacle aux graves. Nous sommes vraiment sur un design très efficace, qui fonctionne très bien malgré la complexité du lieu. Il n’y a pas de mauvaise place ici ! Pour moi, depuis que nous nous sommes équipés en APG, c’est une véritable révolution, et je n’exagère pas.��Est-ce que la qualité de l’accueil technique joue un grand rôle dans la conception de la programmation ?VM : Je pense que Jazz à Vannes a une très bonne réputation dans le circuit des festivals de jazz. Les Américains en parlent même comme le plus gros des petits festivals de jazz ! C’est une sorte de passage obligatoire, notamment pour les artistes américains. Ce n’est pas sans raison, et la technique est à la hauteur de nos ambitions et de l’esthétique que nous souhaitons préserver. Les productions le savent et se sentent en sécurité ici.

UNE GAMME EN ÉVOLUTIONSono Mag : Qu’en est-il des nouveaux subs UL118B ? AP : Je suis très surpris. Tout d’abord, ils descendent vraiment bas. Ils ont également un impact très différent de l’UL115. Ici, compte tenu de l’implantation, nous les utilisons uniquement en infras. Nous utilisons des renforts de subs sous les gradins, également, mais c’est vraiment dû au muret. Nous les utilisons de façon très légère, compte tenu de l’efficacité des UL115B. ��Tu gères le système grâce au nouveau processeur APG DMS48. Peux-tu nous en parler ?AP : Tous les points de diffusion sont matricés, à partir du master, sur des XTA. Mais comme nous bénéficions également des nouveaux DMS48 APG, nous avons fait un premier calage et des corrections de base sur ces derniers. J’ai personnellement été assez surpris par son efficacité. Cela marche tout de suite. On peut grouper les éléments. La commande par liaison wi-fi fonctionne très bien. C’est vraiment très intéressant, en comparaison aux versions précédentes, qui étaient peut-être un peu plus loin de ce qui pouvait être proposé sur le marché en général. Il n’y a plus non plus de contraintes de presets. Un vrai plaisir !J’ai donc la chance d’assister au concert de Joachim Kühn auquel l’artiste a invité Archie Shepp. Comme dans 90 % des cas lors de ce festival, le quartet se déplace sans ingénieur du son. C’est donc Axel qui a la lourde charge de s’occuper du mixage. Le public, en fin connaisseur, est à l’affût de la moindre note, du moindre mouvement

musical. Sous le regard de son directeur, Axel livrera un mix très fidèle, impeccablement construit. Tantôt subtil, tantôt dynamique, et exploi-tant les ressources du système en profitant d’un calage aux petits oignons. Une fois encore, l’homogénéité est parfaite, les timbres sont respectés. Bien que l’on ressente un peu l’envie de bénéficier d’une couleur de délai un peu plus raccord avec l’Uniline, on ne manque de rien. Le grave se propage agréablement dans le gradin, tout en bénéficiant d’un bel impact. Le public ne s’y trompe pas. C’est un succès unanime.

DU GROS… Poursuivant mon périple, je me rends à Vénissieux, près de Lyon, pour le festival Fêtes Escales. J’y retrouve mes camarades d’aventures corses d’Audio Technique. Au programme, quatre jours de fête et de concerts sur une belle scène du parc municipal, pouvant accueillir jusqu’à 10 000 personnes. Une affiche plutôt rock ce soir, avec les Têtes Raides et leur rock alternatif mêlé à de la chanson et du bal musette, précédé de deux autres formations non moins dynamiques.Thibaud Pick gère le système et l’accueil façade. Afin de garantir une



pression acoustique et une portée suffisantes pour ce type d’événe-ment, ce ne sont pas moins de douze UL210, suspendus à côté de huit UL115B, qui sont mis en œuvre de chaque côté de la scène. Présent lors du montage, j’observe avec attention la curieuse mani-pulation qu’effectue Thibaud sur les bumpers du système principal. La structure scénique ne permet ici d’installer que deux moteurs par côté, sur l’axe horizontal, soit l’un à côté de l’autre. Chaque cluster (UL115B et UL210) ne bénéficie donc que d’un point d’accroche. Afin de solidariser l’ensemble et d’éviter les phénomènes de balancements ondulatoires, un tube d’acier est fixé à l’arrière des deux bumpers, alignant ainsi leur azimut. Une astuce qui devrait rapidement se muer en accessoires adaptés. De nombreuses solutions seront proposées d’ici peu.

En dessous de chaque cluster, au sol, deux stacks de trois subs TB218S sont placés l’un derrière l’autre en cardioïde. Utilisant le bumper dédié et son accessoire d’angulation, deux UL210D par côté ont en charge, en near-fill, le raccord entre la limite basse du système principal et la zone proche de la scène. Enfin, deux DX8 posés en front-fill viennent déboucher les tout premiers rangs. L’exemple parfait du mode dit « complet » proposé par APG. L’énergie est présente, jusqu’au fond de l’audience, et on sent bien que l’on en a sous le pied.

Les TB218S en mode cardioïde, juste sous les clusters d’UL210 et d’UL115B.

Une simulation effectuée sur Ease Focus 2, outil préconisé par APG, pour les Nuits de Sologne. On observe ici une prévision à 1 kHz sur l’ensemble de l’audience.

Posés en nez de scène, les petits coaxiaux DX8 permettent d’assurer un rattrapage efficace pour les premiers rangs.

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« Travailler un peu différemment mais pour arriver à un résultat plus poussé qu’à l’habitude. »

Il faut cependant avouer que cette conception nécessite d’effectuer un design et un calage très précis, en respectant un protocole bien défini afin de maîtriser tous les phénomènes acoustiques d’une diffu-sion complexe. Mais, le soir venu, les ingénieurs du son des groupes présents repartiront convaincus de l’efficacité du système, en avouant même avoir été obligés de travailler un peu différemment mais pour arriver à un résultat plus poussé qu’à l’habitude.

FICHE TECHNIQUE FÊTES ESCALES Prestataire : Audio TechniqueDirection technique : Bernard NatalucciRégie générale : Éric DumesnilIngé son façade : Thibaud PickIngé son retours : Victor SeverinoTechnicien plateau : Guillaume Lavis

FAÇADE RETOURSMain P.A. : 24 UL210 Wedges : DX15 8 UL115BSubs : 12 TB218SNear-fill : 4 UL210DFront-fill : 2 DX8

AMPLIFICATION ET FILTRAGEDMS48DMS 26XTA DP226 / 448Powersoft K3

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La longue portée fait partie des attributs de l’Uniline…

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… ET DU TRÈS GROS !Dernier exemple de confi guration de l’Uniline, bien plus importante cette fois-ci. Direction les Nuits de Sologne à Nouan-le-Fuzelier, près d’Orléans. Un spectacle son, lumière et pyrotechnie majestueux ras-semblant chaque année, le premier samedi de septembre, plusieurs dizaines de milliers de personnes dans le cadre naturel enchanteur du Petit Neuteau.Le cahier des charges impose une couverture homogène sur plus de 175 mètres de profondeur et 200 mètres de large. Il s’agit bien d’une très longue portée, et même si la source de diffusion n’est pas live, la diffi culté réside dans le respect de la cohérence du spectre sur de telles distances. C’est la société ACA Audiocentre, sous la houlette de Frédéric Crozier en direction technique et Gianni Canzian en régie générale, qui a la charge d’implanter le système, le design étant validé en amont par Grandmougin Conseils. L’audience est répartie en deux zones distinctes. La première, la plus proche de l’espace « scénique », est composée d’un parterre de 8 000 chaises sur 60 mètres de pro-fondeur et 120 mètres de large. La seconde, plus grande, est située derrière ce parterre de chaises et destinée au public sans place assise.



Pour ce faire, les deux zones ont été traitées séparément grâce à quatre systèmes répartis sur deux plans horizontaux. Chaque tour comprenait huit UL210 complétées par deux UL210D en down-fi ll. Clustés à côté de cette ligne, six UL115B. Toutes les zones d’ombre ont été comblées par des SMX15. Enfi n, un arc sub de vingt-quatre UL118B a été mis en œuvre devant le parterre de chaises. L’ensemble était processé et matricé grâce à quatre DMS48. Le résultat est surprenant. Le système répond totalement aux attentes en termes de portée et d’homogénéité. L’arc sub permet de diffuser le bas très effi cacement, sans que les rangées de spectateurs les plus proches ne soient gênées par son impact. Selon Frédéric Crozier, l’utilisation du DMS 48 apporte une superbe musicalité au système. Par ailleurs, le protocole de communication du logiciel de commande des DMS est devenu très rapide avec la dernière mise à jour.

Une partie des 24 UL118B en mode arc sub pour les Nuits de Sologne.

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LE MOT DE LA FINTrès attachée à l’innovation, à la recherche et au développement, la société APG réussit à nous prouver une nouvelle fois ses compé tences dans le monde de l’audio pro. La marque avait besoin de rénover quelque peu son image ; c’est aujourd’hui chose faite sur l’ensemble de la gamme.La qualité sans compromis des produits, le dynamisme et le talent de l’équipe, ainsi que la réactivité du support technique et commercial sont autant d’atouts pour bousculer les idées reçues et les préjugés. Pour avoir discuté avec de nombreux mixeurs, français et étrangers, et non des moindres, de leur expérience sur le système Uniline, pas une seule fois il n’aura été décrié. Certes, des améliorations sont toujours possibles, fort heureusement, mais qui pourrait se vanter d’avoir LA solution parfaite ? L’Uniline joue dans la cour des grands ! SONO

MAG

FICHE TECHNIQUE NUITS DE SOLOGNE Prestataire : ACA AudiocentreDirection technique : Frédéric CrozierRégie générale : Gianni CanzianÉquipe technique : Arnaud, les 2 Aurélien, Didier, Jean-Baptiste, Greg, Roderic, les 2 Fred, Thierry, Stéphane, Laurent, Éric, Cédric, Chris, Julien

FAÇADE Main P.A. : 32 UL210 8 UL210D 24 UL115BSubs : 24 UL118B 2 TB218SAppoints : 11 SMX15Monitoring : 2 DX15

AMPLIFICATION ET FILTRAGEAPG DMS48APG SA30:2

Retrouvez sur ce lien d’autres photos et les designs sonores des Nuits de Sologne et de Jazz à Vannes :goo.gl/k6iiSI

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�"De A à Z


UNIVERS DJ / L’ACTU DES DJ ET PRODUCTEURS LA RUBRIQUE DEDJ EANOV

Dita.B est non seulement DJette, mais aussi une excellente chanteuse. Elle vous proposera un parfait mélange de ses mix et de sa voix originale.www.djditab.com

Podcast 1soundcloud.com/dita-4/ditab-mixtape-2-so-deep-in-da-house

goo.gl/yWlTmV

Podcast 2 soundcloud.com/dita-4/cant-repeat-the-past

goo.gl/QODhn6

DJ producteur depuis 2007, ayant joué lors de nombreux évé-nements, Filipo nous fait découvrir son univers électronique.www.mixcloud.com/fi lipofranco/fi lipo-franco-radio-show-selection-1-only-edm/

PODCAST DU MOIS

DITA.B

PODCAST DU MOIS

FILIPO FRANCO

Le championnat, mythique de-puis de nombreuses années, n’a pas eu lieu au Rex comme à son habitude, faute de parti-cipants. (Allez, motivation pour l’année prochaine !) Des Fran-çais ont été sélectionnés sous l’œil attentif du jury, qui a reçu les vidéos des participants. Le

résultat mondial des Français est tout de même remarquable avec une cinquième place, en catégorie individuelle, pour notre DJ Groove Sparkz. La première place est remportée par l’Anglais Mr Switch.

Et pour la catégorie en équipe, toutes nos félicitations à la team fran-çaise, qui remporte son deuxième titre consécutif de champion du monde. Big up !!!

ÉVÉNEMENT

CHAMPIONNAT DMC FRANCE 2014 EN MANQUE DE PARTICIPANTS !

goo.gl/RQ4F2L

goo.gl/wHlBmU

On aime, on vous en parle !

Ce contrôleur se différencie de ses prédécesseurs par l’apparition d’un écran couleur haute résolution permettant de voir les informations habi-tuellement présentes sur votre ordinateur. Notons aussi la disparition du traditionnel Joggle pour laisser place à un ruban tactile permettant le déplacement dans votre track ainsi que l’effet (scratch). Entre paren-thèses, scratcher avec un ruban tactile ne nous a pas convaincus. Éga-lement présents, quatre faders permettant le contrôle de paramètres de vos Remix Decks. Les pads sont rétroéclairés de différentes couleurs, permettant de repérer la fonction sélectionnée, comme les modes cue, loop… La console de mixage reprend principalement les caractéris-tiques du S4 avec quatre voies et des possibilités de relier des hard-wares externes, mais aussi une entrée et sortie MIDI pour piloter ou être pilotée par d’autres machines.Disponible à partir du 30 octobre 2014 – Prix conseillé : 1 199 €

CONTRÔLEUR DJ

APRÈS LE S2 ET LE S4, NATIVE INSTRUMENTS NOUS PRÉSENTE LE S8 !


EN PARTENARIAT AVEC

Ce synthétiseur a pour particularité de posséder de nombreuses formes d’ondes, mais également de pouvoir échantillonner une forme d’onde externe qui vous permettra de créer votre propre son. Vous disposez de deux oscillateurs, de fi ltres et d’effets ainsi que des contrôles classiques (enveloppe, adsr…).

Après quelques heures d’utilisation, il s’avère que les possibilités sont énormes et que ça sonne plutôt pas mal ! Mais, afi n de l’exploiter (hors preset, bien sûr), une bonne maîtrise de la synthèse sonore est néces-saire. Il contient de base 450 presets (pas mal !) compatibles aux for-mats VST, AU, AAX pour les systèmes 32 et 64 bits.

Vous pouvez l’essayer gratuitement ou l’acheter sur le site au prix de 129 $ (102 € environ).

INSTRUMENTS VST

SYNTHÉTISEUR VIRTUEL SERUM DE XFER RECORDS

Decksaver vous propose des protections plastiques extrêmement solides pour vos hardwares préférés, comme les lecteurs CD, platines vinyles ou contrôleurs.

Je m’empresse de sauter dessus comme on me l’indique et, surprise, le produit se remet en place. Aucune égratignure. Il vous permettra de protéger votre précieux matériel des dangers extérieurs qui peuvent se manifester sous la forme d’une personne qui vous parle dans une langue inconnue à 5 heures du matin ou encore de vos enfants adorés.

On apprécie la tarifi cation très raisonnable.

CDJ 2000 Nexus : 64 € TTC

DDJ SZ : 60 € TTC

IL FALLAIT Y PENSER !

LES PROTECTIONS HARDWARE DE LA MARQUE DECKSAVER

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BOOKA SHADE VS PLASTIC OPERATOR Won’t Back Down (bootleg)

Voilà ce que l’association d’un Belge et

d’un Anglais peut donner. Un morceau électro-pop parfait, que

vous pouvez trouver en téléchargement gratuit. Il s’agit d’un boot-

leg, en d’autres termes un assemblage de deux morceaux exis-

tants (instrumental et a capella), permettant de créer un nouveau

mix d’un genre inédit. Playlisté par les plus grands noms de la

musique électronique, ce morceau est pour moi un classique du

genre. Indémodable depuis 2011 !


UNIVERS DJ / PLAYLIST LA RUBRIQUE DEDJ GETDOWN

BEATS INTERNATIONAL Dub Be Good To Me (Go Beat Records)

Sorti en 1990, ce morceau est un parfait mélange de plusieurs

styles. Une basse signée par les Clash dans « Guns Of Brixton »,

un harmonica tout droit volé d’un western spaghetti d’Ennio Morri-

cone et, enfi n, un vocal comprenant la voix de S.O.S. Band, « Just

Be Good To Me ». Il faut dire que le titre a été créé de toutes pièces

par Norman Cook de Fatboy Slim : ceci explique cela ! Bref, un mor-

ceau entre dub et pop, super classique, j’adore !

SBTRKT Right thing to do (Young Turks)

Les Anglais ont inventé le 2-step,

c’est donc normal que, tous les

ans, ils nous sortent des bombes

dans ce style. Ça ne passe pas

souvent les frontières et, pourtant,

ce style très rapide (140 bpm) n’est pas synonyme d’agressivité

musicale. Les sons employés sont très médiums et bas, donc peu

d’aigu ; il s’agit là d’une musique surtout faite pour les clubs et les

voitures, avec de très bonnes infrabasses ! L’album complet de

SBTRKT est à écouter, si vous aimez ce morceau.

SPILLER Groovejet (Positiva Records)Un titre très french touch, pourtant produit par un Italien. On y retrouve la collaboration de la chan-

teuse britannique Sophie Ellis-Bextor. La chanson a été propulsée numéro un au Royaume-Uni, en

Irlande, en Australie et est arrivée troisième du American Hot Dance Chart aux États-Unis. Encore

aujourd’hui, des DJ stars l’incluent dans leur playlist, faisant découvrir le début de la french touch

aux jeunes clubbers à travers le monde !

LOU TETI Shake Drop Out Orchestra Remix (Tigers on a Leash)

Bon, vous commencez tous à connaître mon goût pour les mor-

ceaux funky, eh bien voilà une pure bombe signée Lou Teti ! Ça

groove à mort, la guitare me rappelle un bon classique de Chic,

et le morceau n’a même pas besoin de vocal pour que l’on hoche

la tête du début à la fi n. Ce morceau, sorti en 2012, est complè-

tement passé inaperçu. À découvrir donc !

.Suivez toute mon actualité sur www.facebook.com/djgetdownfanpage.

GETDOWNON HITDe bons morceaux, il y en a tellement … Ce mois-ci, je vais en partager avec vous cinq, qui sont dans les favoris de ma playlist depuis des années. Des classiques, dans tous les styles bien évidemment !

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la liberté de jouer à portée de pédale...

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• Système sans fi l numérique 24 bits

fonctionnant sur la bande 2,4 GHz,

à l’abri des interférences.

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“pédale d’effet” permettant de passer

d’une sortie à l’autre ou de couper/rétablir

une sortie sans affecter l’autre.

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UNIVERS DJ / LES CHARTS CLUBS ET RADIOS LA RUBRIQUE DEDJ MOMO

LES CHARTSCLUBS ET RADIOSby

DJ MomoCe mois-ci, hormis Kiesza, qui prend la tête du classement, pas de gros bouleversements, et la tendance reste assez house-électro.

Deux belles entrées cependant, avec Watermät et Ariana Grande. Calvin Harris et Cris Cab quittent le classement.

1 Kiesza Hideaway

2 Clean Bandit feat. Jess Glynne Rather Be

3 Lilly Wood & The Prick Prayer In C

4 Watermät Bullit

5 Route 94 My Love

6 DJ Hamida feat. Kayna Samet – Rim-K & Lartiste Déconnectés

7 DJ Snake feat. Dillon Francis Get Low

8 Avicii feat. Nile Rodgers & Adam Lambert Lay Me Down

9 Ariana Grande feat. Iggy Azalea Problem

10 Bob Sinclar feat. Gisele Bündchen Heat Of Glass

11 Jason Derulo feat. Snoop Dogg Wiggle

12 Michael Jackson feat. Justin Timberlake Love Never Felt So Good

13 Laurent Wolf feat. Eric Carter Kill The Beast

14 DJ LBR feat. Nappy Paco & Lady Sweety Wine It Up

15 Bellini Samba Do Brazil

16 Lee Mashup feat. Stone Warley & Co Hum Connection

17 Deorro Five Hours

18 Yves Larock feat. Roland Richards Zookey 2k14

19 R3hab feat. Nervo Revolution

20 Coldplay A Sky Full Of Stars

Le classement du moisRÉALISÉE À PARTIR DES STATISTIQUES CLUBS OFFICIELLES AINSI QUE DES DONNÉES DE DIFFUSION DES RADIOS NATIONALES

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KIESZA HIDEAWAYKiesza est en route pour le succès. Avec plus de 137 000 ventes en moins d’une semaine, elle a déjà conquis tous les DJ de la planète, ainsi que les programmateurs des ondes radio, notamment grâce aux différents remix existants. C’est pour vous dire si les sons à consonance old-school sont très tendances et effi caces.

LILLY WOOD & THE PRICK PRAYER IN C / REMIXNotre duo français fait partie des meilleures ventes de singles. Grâce à ce super titre, ils totalisent quatre disques de platine dans le monde, et tout récemment, ils se sont vus remettre, par la Sacem, le prix Rolf Marbot pour la chanson de l’année. Vous pourrez les retrouver à Paris au Trianon, le 23 novembre.

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CLEAN BANDIT FEAT. JESS GLYNNE RATHER BEIls ont été révélés en 2013 avec le titre « Mozart’s House » et on peut dire que « Rather Be » est LE titre par excel-lence. Les vrais fans ont pu profi ter du concert qui a eu lieu le 7 novembre à la Cigale. Mais, pour info, séance de rattrapage si vous n’étiez pas au courant ; ils seront sur la scène de l’Espace Julien à Marseille, le 22 novembre.

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NNNNNOOOOOUUUUUVVVVVEEEEEAAAAAUUUUU MMMMMOOOOOTTTTTEEEEEUUUUURRRRR DDDDDVVVVVSSSSS HHHHHAAAAAUUUUUTTTTTEEEEE RRRRRÉÉÉÉÉSSSSSOOOOOLLLLLUUUUUTTTTTIIIIIOOOOONNNNN SSSSSUUUUURRRRRCCCCCHHHHHAAAAARRRRRGGGGGÉÉÉÉÉ

SESESESENSNSNSNSATATATATIOIOIOIONSNSNSNS VVV VININININYLYLYLYLEEEE PAPAPAPARFRFRFRFAIAIAIAITETETETESSSS – COCOCOCONTNTNTNTROROROROLLLL SUSUSUSUPEPEPEPERRRR PRPRPRPRÉCÉCÉCÉCISISISIS – ZZZ ZÉRÉRÉRÉROOOO DRDRDRDRIFIFIFIFTTTT – ZÉZÉZÉZÉRORORORO LLL LATATATATENENENENCECECECE LLL LOGOGOGOGICICICICIEIEIEIELLLLLLLLEEEE

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“... ce nouveau système DVS déchire vraiment. Il marche aussi bien, si ce n’est mieux, que les autres. Je ne m’attendais pas à ça venant de VirtualDJ. Mais je m’éclate vraiment avec !” - Dj EtRoNiK (Champion DMC USA/Champion de Scratch au WMC)

VIRTUAL DJ 8VDJ se replace dans la course


MATÉRIEL / LOGICIEL DE MIXAGE DJ

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VOIR L’AVIS / DE SONO MAG

NOUS REGRETTONS :- L’absence d’évolution des effets- L’inconfort du Track Cleaner- L’absence de mode d’emploi en français

D’abord pour ceux qui, ayant utilisé une version antérieure de Virtual DJ, attendaient avec impatience la version 8. Pour les débutants aussi, qui peuvent essayer gratuitement, dans un premier temps, le logiciel, puis l’adapter au contrôleur de leur choix. Les discomobiles peuvent exploiter les fonctions audio et vidéo de remix, automix, ainsi que le sampler. Les DJ qui cherchent des outils créatifs verront là quelques ouvertures.

NOUS AIMONS :- L’amélioration graphique- L’amélioration sonore- Le concept de Sandbox pour la préparation

des mix- Les éditeurs - La simplicité d’emploi… après s’être plongé

dedans, bien sûr !

Le logiciel développé par Atomix Productions est enfin arrivé à sa version 8… Bien plus qu’une simple mise à jour, il s’agit d’une refonte du logiciel. Cette longue attente en valait-elle la peine ?

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POUR QUI ? / POUR QUOI ?

1 / La fenêtre de bienvenue permet d’accéder rapi-dement à son compte Virtual DJ.

UN TEST DEPASCAL GUTMAN

[email protected]

Bien que la présentation graphique rappelle les versions précédentes, c’est dans ses profondeurs que l’on y découvre les nombreuses nouveautés. Atomix Productions ne s’est pas contenté de quelques améliorations de routine.

GRAPHISMEIl est devenu « haute définition » et – une pre-mière – compatible Retina (pour les écrans Apple), faisant oublier les défauts précédents, comme le design un brin démodé et son inap-

titude à redimensionner correctement parfois les éléments. Tout cela fait désormais partie du passé et ce qui saute instantanément aux yeux est la qualité et le confort visuel de l’interface graphique.

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INFOS/FABRICANT

DISTRIBUTEUR : ATOMIX PRODUCTIONS

CONCEPTION : FRANCE

PRIX PUBLIC TTC : DE 0 À 299 $ (230 €)


CARACTÉRISTIQUES FABRICANT

MARQUE : Atomix Productions

MODÈLE : Virtual DJ 8

TYPE : logiciel de mix DJ

TRAITEMENT AUDIO : 32 bits

FRÉQUENCES D’ÉCHANTILLONNAGE : 44,1 kHz/48 kHz

FORMATS D’ENREGISTREMENT DES MIX : MP3, WAV, FLAC, OGG, MP4 et WEBM (vidéo)

CONTRÔLEURS GÉRÉS PAR MAPPING : environ 230 références

LECTEURS : 2, 4 et 6

ÉGALISEURS : 3 par canal (filtre killer ou non)

FILTRES : passe-bas et passe-haut (selon l’orientation du bouton)

HOT CUES : sans limite, et jusqu’à 6 points visibles

EFFETS AUDIO : Sur chaque lecteur et la sortie Master – distortion, echo, flanger, loop roll, phaser, reverb, slicer, wahwah, backspin, beatgrid, brake, cut, flippin double, overloop, vocal +

EFFETS VIDÉO : negative, strobe auto, strobe, boom auto, boom, colorize, camera, text

TRANSITIONS VIDÉO : alpha, zoom, wipe, strobo, scratch, cut, time cut, window, cube, fade, satellite, flip 3D, scrolls, double window, flat cube

CUSTOM BUTTONS : 5

ÉDITEURS : POI, BPM, Tag, Track Cleaner, vidéo, sampler audio, sampler vidéo, Automix

CONFIGURATION INFORMATIQUE RECOMMANDÉE : Mac OS X 10,7 ou ultérieur Processeur Intel Mémoire vive de 2 Go 200 Mo d’espace disque dur De Windows XP SP3 à Windows 8 Processeur Intel Core 2 ou AMD Athlon X2 Mémoire vive de 2 Go 200 Mo d’espace disque dur

BILANINNOVATION : De nouvelles fonctions sont implémentées, certaines même pour la première fois sur le marché.QUALITÉ DE FABRICATION :SérieuseEXPLOITATION :Simple, à condition de maîtriser les fonctions

PERFORMANCES :Une version faite pour faciliter et étendre le potentiel du DJ, à condition de la maîtriserRAPPORT QUALITÉ/PRIX :Très bon pour la version gratuite, pour les autres versions aussi

LECTEURS ET MIXAGELa section centrale, qui inclut quatre modules (Mixer, Video, Scratch et Master) dispose des mêmes outils que la version précédente. La section Scratch affiche les formes d’onde verti-calement, avec un zoom pour une visualisation plus précise de la zone de scratch. Les touches Clone Deck permettent de copier le son d’un lecteur sur l’autre et de les jouer ensemble, Beatlock conserve la synchronisation lors du scratch et Mute Reverse coupe le son dès que la piste est scratchée à l’envers. Sur les côtés sont rassemblés les points de Hot Cue, les effets et le bouclage. Jusqu’à six points de Cue sont disponibles à l’affichage, bien que leur nombre ne soit pas limité. Désormais, chaque lecteur dispose de ses propres effets ainsi que la section Master. Les effets disposent d’une fonction « Effects Group », qui permet de réunir et d’organiser ses effets préférés de façon à y accéder plus rapidement. Puisque l’on parle des effets, ceux-ci demeurent encore un point sensible… Ils n’ont profité d’aucune amélioration sonore notoire malgré la refonte du logiciel. Sans dénigrer les effets présents – certains font leur

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travail honnêtement –, une refonte musclée de ce côté apporterait sans aucun doute le « plus » qui leur fait défaut. Globalement, le traitement sonore a fait un bond considérable ces dernières années, notamment dans le domaine de la modélisation ; pourquoi ne pas inclure des simulations d’effets de qualité et des reproductions de pédales d’effets ? Dans le monde de l’analogique, même virtuel, chacun pourrait s’y donner à cœur joie. Pour finir, la section Custom est constituée d’un ensemble de boutons qui permet à chacun de les assigner à sa convenance. En cliquant sur l’un d’entre eux, Button Editor affiche l’ensemble des fonctions disponibles ainsi qu’un champ pour person-naliser le nom de la fonction du bouton.2 / La section de scratch permet de copier la piste de

l’un des lecteurs (clone) de façon à jouer avec deux morceaux identiques, synchronisés ou non.

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3 / La colonne située le plus à droite affiche les para-mètres des effets choisis.

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LOGICIEL DE MIXAGE DJ / VIRTUAL DJ 8

NAVIGATEURRafraîchi lui aussi, il est constitué de quatre sections : Folder (qui affiche l’ensemble des dossiers où sont stockés les sons), Song (où apparaît le contenu d’un dossier choisi) à partir duquel on accède aux éditeurs, Sideview (qui montre par défaut les sons ayant été chargés dans l’un des lecteurs et qui peut aussi servir de playlist annexe) – c’est dans cette section que l’on affiche le Sampler, l’Automix, le Karaoke et le Clone (réplique temporaire d’un dossier choisi) – et, enfin, le File Info (qui délivre les informations du morceau sélectionné et dispose d’une préécoute de celui-ci). Sans omettre la colonne optionnelle supplémentaire qui s’affiche lorsque l’on clique sur l’un des effets et fait appa-raître ses paramètres. Un mot sur le Sampler, qui peut contenir des sons et des images fixes

ou animées. Les samples sont organisés en dossiers (chaque dossier peut contenir jusqu’à soixante-quatre samples) dans le Folder, à partir duquel ils peuvent aussi être joués. Le nouveau mode « Group » permet d’associer des samples de façon à ce qu’un échantillon lu s’arrête lors-qu’un autre, appartenant au même groupe, est déclenché. Les samples peuvent être différenciés graphiquement (icône, couleur), ce qui évitera d’avoir à se pencher trop longtemps sur l’écran pour les identifier. Le Sampler propose aussi un mode Remix, qui déclenche non pas des samples mais des points de lecture, après analyse des sons, en mémorisant automatiquement un point de début et un point de fin pour les breaks. Ces points peuvent être déclenchés à la souris ou via des pads de contrôle (la plupart des contrôleurs modernes en possèdent).

SANDBOXCe nouveau mode permet de tester différents mixages avant la diffusion. Quand un morceau est en lecture et que l’on dispose de quelques minutes avant le prochain son, il devient possible d’utiliser ce temps disponible pour tester au casque – sans que cela ne vienne contrarier la diffusion – un mix avec un autre morceau, un crossfade, une égalisation, des effets, en résumé tous les outils intégrés au logiciel. Sandbox est fait pour éveiller la créativité du DJ. Avec cette fonction, les risques de rater son mix sont limités, ce qui octroie une plus grande liberté pour expérimenter de nouveaux mélanges et les jouer en direct.

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4 / L’éditeur Track Cleaner dispose de quelques fonctions, dont celles de censure, permettant d’éliminer cer-tains passages vocaux au langage fleuri, et de pouvoir rallonger certaines parties par multiplication.

6 / Le Sampler dispose de deux types d’affichage : le premier par ligne, avec l’icône, le nom et le contrôle du volume ; le second par colonne, permettant une meilleure visibilité lors de la lecture.

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5 / Le Tag Editor dispose de nombreux champs de remplissage d’informations, utilisées notamment pour le choix par critère (filtrage).

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Le mot du Chef de produitStéphane Clavel

Nous savons bien que la version 8 est attendue depuis longtemps. Comme nous avions décidé de réécrire le logiciel, il nous a fallu plus de temps que prévu pour le sortir. La raison principale est qu’au fur et à mesure des étapes de développement des versions précédentes, le logiciel était devenu lourd, une véritable « usine à gaz », intégrant une multitude de fonctions. Nous partons donc d’un cœur logiciel à nouveau propre, et les mises à jour vont pouvoir aller plus vite, et ce pour les dix prochaines années. Nous aurions pu sortir la version 8 il y a un an, mais comme nous avions fait attendre les utilisateurs depuis déjà deux ans, nous avons pensé qu’il serait plus intéressant d’ajouter des nouvelles fonctions pour justifi er ces trois ans d’attente. Entre autres, Sandbox, qui révolutionne la manière de mixer des DJ, ou POI Editor, qui permet d’avoir la main sur l’intégralité des points mémorisés, ou encore l’éditeur audio, qui affi che le son dans une timeline offrant la possibilité de travailler en temps réel sur le son. Et quitte à prendre de l’avance, nous avons aussi rendu le logiciel compatible Retina – ce qui n’est pas le cas de la concurrence aujourd’hui –, qui améliore considérablement la visibilité sur les écrans Apple. Nous avons profi té de la réécriture complète du logiciel pour reprogrammer le moteur timecode. Notre vocation est de pousser en avant le mix sur ordinateur sans craindre d’intégrer des fonctionnalités peut-être peu orthodoxes au départ, qui s’avèrent fi nalement être des réussites pour certaines. Notre activité passe aussi par la prise de risques.

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ÉDITEURSOn atte int là la partie imposante de la refonte du logiciel. L’édition est une act iv i té de préparation qui demande un peu de temps et de soin et s’effectue en amont du mix, c’est-à-dire n’importe quand sauf en soirée. Le résultat s’en ressentira au moment du mix. Les éditeurs permettent un travail préalable sur les sons et/ou les images ainsi que sur les données qui en dépendent : Track Cleaner, éditeur sonore, débarrasse le son de parties inutiles (intro ou outro trop longue, par exemple) ou rallonge certaines autres en procédant par copie (avec ou sans répétition, comme une boucle). Sa manipulation manque encore d’un peu de confort et de précision, surtout lorsque l’on a l’habitude d’utiliser un logiciel d’édition audio (Nuendo, Live, Pro Tools, Logic…). Video Editor dispose de fonctions dédiées à la vidéo et à l’incrustation de textes, pour intégrer des images sur un son n’en ayant pas. Sample Editor sert à éditer visuellement les samples audio, vidéo et les images fi xes contenus dans le Sampler, notamment en préparant leurs points d’entrée et de sortie, le réglage du gain, le mode de déclenchement et le type de bouclage. Côté vidéo, il permet d’en ajuster la transpa-rence et sa durée. Les samples peuvent être joués depuis des pads de contrôle. Le BPM Editor permet d’éditer précisément le tempo et la grille rythmique des sons, très utile quand on a affaire à un morceau au tempo fl uctuant, par exemple. Tag Editor a été amélioré ; il permet désormais d’insérer des informations pour un morceau et de les mémoriser en tant que métadonnées. Ces informations se révèlent utiles lors d’une sélection

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8 / Automix Editor permet de préparer des enchaînements de pistes par positionnement sur la timeline.

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9 / Button Editor applique aux boutons Custom (ici, la touche reverse du lecteur) une fonction que l’on souhaite voir s’afficher à l’écran.

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LOGICIEL DE MIXAGE DJ / VIRTUAL DJ 8

par filtrage. Il est maintenant possible d’éditer par lots plusieurs morceaux (batch). Automix Editor permet de constituer une séquence de lecture en mémorisant pour chaque morceau (audio ou vidéo) un point d’entrée et un point de sortie. Lorsque deux morceaux sont associés, Automix restitue la combinaison. POI Editor permet de visualiser les attributs des morceaux (points de Cue, points de bouclage, automix, marqueurs de tempo…), de les modifier et de leur attribuer n’importe laquelle des fonctions intégrées au logiciel.

MOTEUR SONORECelui-ci a été intégralement reconçu en 32 bits pour apporter une amélioration importante en matière de qualité audio et de dynamique. Les éléments de traitement sonore, comme le pitch, les égaliseurs, le filtre, le limiteur, ont été réécrits. Cette version « sonne » bien mieux et il est plutôt difficile de revenir à la version précédente après ça.

TARIFSDifférentes licences sont proposées sur le site, depuis la version gratuite pour les utilisateurs amateurs qui n’ont pas l’intention d’utiliser le logiciel avec un contrôleur, jusqu’à la version plein tarif pour les professionnels qui ont accès à tous les contrôleurs. Entre ces deux versions, il y a la possibilité d’en choisir une pour un seul contrôleur. Un nombre considérable y est réper-torié – pas moins de 230 références –, dont le coût de licence est adapté aux possibilités du contrôleur selon quatre catégories tarifaires : 49 $ (35 €), 99 $ (75 €), 149 $ (115 €) et 199 $ (150 €). Il suffit ensuite de télécharger le mapping (fichier d’assignation) approprié au contrôleur depuis le site de Virtual DJ. Divers abonnements sont proposés sur le site, Content Unlimited, qui donnent accès à des sons (9,99 $ – 8 €/mois), des vidéos (49,99 $ – 40 €/mois) et des fichiers karaoké (19,99 $ – 15 €/mois).

CONCLUSIONCette version a de quoi satisfaire ceux qui l’at-tendaient, même si quelques développements supplémentaires sont encore à envisager. Après avoir été quelque peu distancié ces derniers temps par la concurrence, Virtual DJ repart sur les chapeaux de roues et se retrouve de plus belle dans la compétition, avec même de l’avance. Atomix Productions amorce à nouveau d’intéressantes perspectives pour l’avenir du mixage informatique. SONO

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7 / POI (« points of interest ») Editor permet de créer et d’éditer les points mémorisés en leur attribuant une fonction.

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Specifications subject to change without notice

ELATION PROFESSIONALWORLD HEADQUARTERS (USA)[email protected]+1.323.582.3322

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MATÉRIEL / BANC D’ESSAI : ENCEINTES LARGE BANDE

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VOIR POUR QUI ? / POUR QUOI ?L’AVIS / DE SONO MAG

Pour de la musique live ou de la conférence (mais le système est imposant), en priorité pour une installation fixe, posée.

NOUS REGRETTONS :- Le système de connexion de la colonne sur

le caisson de basses pas très pratique et sans verrouillage.

- Le manque de polyvalence de la confi guration physique du système (seul le caisson de basses peut être utilisé distinctement)

- Le manque de polyvalence des utilisations possibles à cause de la dispersion verticale très serrée, de l’impossibilité d’accrocher le système et la diffi culté à l’orienter vers le bas ou le haut

NOUS AIMONS :- La dynamique et la pression acoustique élevée. - La dispersion horizontale très large. Le seul

câble nécessaire est celui de l’alimentation électrique. - La dispersion verticale très serrée permet un vrai contrôle de la zone d’écoute, sans exciter des zones qui ne nous intéressent pas.

SYSTÈME D’ENCEINTES LD SYSTEMS MAUI 44Vingt haut-parleurs par enceinte

LD Systems est l’une des marques appartenant au groupe Adam Hall,

qui propose des enceintes de sonorisation depuis 2002 et dont la plupart

des produits sont développés en Allemagne. Cette marque, dont la devise est « Pro

Audio in Motion », essaie de se distinguer de la concurrence par des produits

innovants et originaux, tout en restant dans une gamme de prix accessible.

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UN BANC D’ESSAI DEGUILLAUME LECREUX

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La gamme MAUI est composée de systèmes amplifi és constitués d’une colonne fi xée sur un caisson de basses. La particularité de ces sys-tèmes est d’avoir beaucoup de petits haut-parleurs identiques, disposés en une ligne verticale (dans la colonne) et reliés par groupes, chacun ayant sa bande de fréquences à reproduire et son propre amplifi cateur. Bien sûr, il est également possible d’acheter un caisson de basses solo pour le mettre en renfort d’un système existant. Le modèle testé ici est le haut de cette gamme, référencé MAUI 44.

DESCRIPTION DU SYSTÈMECe système est constitué d’un caisson de basses dans lequel est incorporée toute l’électronique (amplifi cation et traitement du signal) et sur lequel s’encastre la colonne (composée de deux élé-ments). Un système de quatre pointes de chaque côté de la première partie de la colonne permet de guider l’ensemble lors de la connexion, qui se fait en force et sans verrouillage ; il faut espérer que ce

INFOS/FABRICANT

DISTRIBUTEUR : ADAM HALL

GARANTIE FABRICANT : 2 ANS

DÉVELOPPEMENT : ALLEMAGNE

FABRICATION : ADAM HALL – CHINE

PRIX CATALOGUE : 2 399 € TTC



SYSTÈME COMPLET

COULEUR : noir

NIVEAU DE PRESSION SONORE MAXIMAL CONTINU SPL : 121 dB

NIVEAU SPL MAXIMAL (CRÊTE) : 129 dB

RÉPONSE EN FRÉQUENCE : 40-20 000 Hz

CAISSON DE BASSES

DIAMÈTRE BOOMER : 2 × 12”

AIMANT BOOMER : néodyme

FINITION COFFRET : passe-bande

MATÉRIAU COFFRET : contreplaqué 15 mm

MATIÈRE DU COFFRET : polyurea

DIMENSIONS : 620 × 412 × 615 mm

MASSE CAISSON DE BASSES : 40,8 kg

ENCEINTE MÉDIUM/AIGU

DIAMÈTRE HP MÉDIUM : 16 × 3.5”

AIMANT HP MÉDIUM : néodyme

DIAMÈTRE TWEETER : (avec guide d’onde, dont un restreint sur 7°) 2 × 1”

AIMANT TWEETER : ferrite

ANGLE DE DISPERSION (H) : 120°

TYPE COFFRET ENCEINTE MÉDIUM/AIGU : fermé

MATÉRIAU COFFRET ENCEINTE MÉDIUM/AIGU : aluminium

FINITION COFFRET ENCEINTE MÉDIUM/AIGU : revêtement poudre

DIMENSIONS ENCEINTE MÉDIUM/AIGU : 120 × 1 811 × 144 mm

MASSE SATELLITE MÉDIUM/AIG : 17,6 kg

MODULE AMPLIFICATEUR (INTÉGRÉ AU CAISSON DE BASSES)

AMPLIFICATION : classe D 1 600 W

CIRCUITS DE PROTECTION : court-circuit, surcharge, surtension, limiteur multibande

REFROIDISSEMENT : passif

ENTRÉES LIGNE : 2

CONNECTEURS D’ENTRÉE LIGNE : jack 6,35 mm, Cinch (RCA), XLR

SORTIES LIGNE : 3 (gauche, droit, sub out)

CONNECTEURS DE SORTIE LIGNE : XLR

CARACTÉRISTIQUES DSP

DSP FONCTIONS INTÉGRÉE : compresseur, égaliseur, fi ltrage, limiteur

CONVERTISSEUR A/N-N/A : 24 bits/48 kHz

RAPPORT SIGNAL/BRUIT : 100 dB

BILANINNOVATION : La confi guration en ligne des seize haut-parleurs 3,5’’ avec des fréquences de coupures hautes différentesQUALITÉ DE FABRICATION :Très bonneEXPLOITATION :Très simple car peu de réglages

PERFORMANCES :Très bonnesRAPPORT QUALITÉ/PRIX :Très bon

1 / Le caisson de basses avec, sur le dessus, le sys-tème de connexion des amplifi cateurs à la colonne et les quatre trous accueillant ses pointes.

2 / La colonne est ici à moitié installée ; il manque la partie du haut contenant les deux tweeters.

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système de fi xation et de transmission du signal soit fi able dans la durée. Effectuer le démontage seul sans faire tomber la colonne n’est pas forcé-ment simple à cause de la force à appliquer pour extraire l’élément du haut.La partie connectiques de l’électronique, située à l’arrière du caisson de basses, est simple mais suffi sante. Hormis l’alimentation secteur (inter-rupteur et embase powerCON) qui accueille aussi bien du 110 V que du 230 V ; une paire de combos jack/XLR ou de Cinch (il faut choisir) peut recevoir le signal stéréo en entrée, une paire de XLR mâles transmet le signal d’entrée en sortie (afi n d’alimenter un autre système ou même un enregistrement) et, enfi n, un XLR mâle fournit le même signal fi ltré que le caisson de basses, exclusivement pour en alimenter un deuxième en extension (référence MAUI 44 SE).

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BANC D’ESSAI : ENCEINTES LARGE BANDE


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40 Hz 80 Hz 160 Hz 320 Hz 640 Hz 1280 Hz 2560 Hz 5120 Hz 10240 Hz 20480 Hz

Réponse dans l'axe Réponse à 15° Réponse à 30° Réponse à 45° Réponse à 60°

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Réponse dans l'axe Réponse à 5° Réponse à 10°

DIRECTIVITÉ HORIZONTALE

DIRECTIVITÉ VERTICALE, VERS LE HAUT

DIRECTIVITÉ VERTICALE, VERS LE BAS

NOS POINTS DE MESURECes mesures ont été effectuées en champ libre, micro au sol sur un tapis absorbant. Le haut-parleurd’aigu étant situé à 1,80 mètre du sol et orienté vers le bas de 21°, micro placé à 4,66 mètres du pied ; nous avons 5 mètres entre l’enceinte et le microphone de mesure (MicW classe 1 M215, carte son MOTU et logiciel AFMG EASERA). Le niveau maximal est mesuré à l’aide d’un sonomètre 01 dB classe 1 certifi é, en générant un bruit rose ayant un facteur de crête de 12 dB.

NOTRE BILAN : Cette évaluation exprime, sur une échelle limitée à quatre niveaux, la qualité des résultats obtenus en tenant compte du placement prix du matériel.

Les contrôles sont réduits à un premier réglage, pour le niveau général, ainsi qu’un second, pour le caisson de basses (dépendant du réglage général). Quatre diodes affi chent l’état du système : deux vertes, en utili-sation normale du système (la première pour signaler la mise sous tension et la deuxième la présence d’un signal audio) ; deux rouges, qui indiquent, d’une part, que le limiteur est en action et, d’autre part, que l’enceinte est en protection, c’est-à-dire en erreur.

LA FABRICATIONLe caisson de basses est construit en contreplaqué de 15 millimètres recouvert de polyurea et il contient deux boomers de 12’’. La charge acoustique choisie est du type passe-bande, signifi ant en d’autres termes que l’espace arrière des haut-parleurs est clos alors que la face avant est chargée par un évent.Ce type de charge acoustique permet un son plus sec (la réponse impulsion-nelle est plus précise) qu’une enceinte basse-refl ex. Un fi ltrage acoustique est par ailleurs effectué naturellement par la charge avant pour les hautes fréquences. En revanche, et c’est l’inconvénient, l’enceinte ne bénéfi cie pas de l’extension dans les basses fréquences qu’apporte une charge basse-refl ex standard.

3 / Les plaques en métal situées de chaque côté servent à fi xer le plateau à roulettes en option.

4 / Ce que l’on trouve derrière la grille de protection, les haut-parleurs sont bien protégés du fait de la profondeur dans l’enceinte.

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NOTRE AVIS : La décroissance est homogène, quel que soit l’angle (sauf à 200 Hz), la dispersion à 6 dB annoncée de 120° est bien vérifi ée. L’allure générale de la courbe est parti-culièrement linéaire dans le bas du spectre.

NOTRE AVIS : Le grand nombre de haut-parleurs fait que des relations de phase créent une réponse en fréquence chaotique dès que nous sortons de l’axe d’écoute. Mais l’enceinte n’est pas conçue pour cette utilisation de toute façon.

NOTRE AVIS : De même que précédemment, la réponse en fréquence hors axe est chao-tique, mais les hautes fréquences restent linéaires plus longtemps que vers le haut, grâce au deuxième tweeter orienté de 7° vers le bas.

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Limiter pas en action, 114 dB(A) / 121 dB(C) Limiteur en action, 120 dB(A) / 126 dB(C)

TAUX DE DISTORTION HARMONIQUE (THD)

ACTION DU LIMITEUR

En aluminium, la colonne est composée de deux éléments à assembler. Le premier comporte huit haut-parleurs 3,5’’ reliés en parallèle en deux fois quatre ; le deuxième est constitué des mêmes haut-parleurs, complétés de deux tweeters chargés par un guide d’onde placés en haut (2,20 mètres de haut, une fois l’ensemble assemblé).Pour résumer, le système global comporte cinq voix actives, donc cinq canaux d’amplifi cation. Le premier canal s’occupe du cais-son de basses de 40 à 150 Hz ; les quatre premiers haut-parleurs 3,5’’ prennent en charge des fréquences de 150 à 600 Hz, le deuxième groupe de quatre de 150 à 850 Hz. La partie haute de la colonne, quant à elle, se charge des fréquences de 150 à 1 500 Hz délivrées par son premier groupe de quatre haut-parleurs 3,5’’ et des fréquences de 450 à 4 000 Hz dégagés par le deuxième groupe, fi ltré en pas-sif avec les deux tweeters (de 4 000 à 20 000 Hz)Hormis le fi ltrage entre les twee-ters et les haut-médiums qui est passif, tout le traitement du signal est effectué dans le domaine numérique (fi ltrage, égalisation et limitation) par un traitement maison que LD Systems appelle LECC (Limiter, Equalizer, Com-pressor, Crossover).Les cinq canaux d’amplifi cation sont de classe D, un canal de 800 W – il semble qu’il y ait un module d’amplifi cation de marque Hypex de 400 W par boomer, avec leur alimentation à découpage indépendante – pour le caisson de basses et quatre de 200 W pour les quatre autres canaux.

5 / Les deux haut-parleurs 12’’ forment un V dans le plan horizontal.

6 / Nous pouvons apercevoir le fi ltre passif séparant les tweeters des quatre haut-parleurs de haut-médium.

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NOTRE AVIS : Hormis à 200 Hz, le THD à un niveau normal est dans la moyenne. En revanche, à fort niveau, il grimpe énormément.

NOTRE AVIS : Le limiteur entre diffi cilement en action (uniquement à très fort niveau, aux limites de l’enceinte ; c’est une bonne chose). Il s’occupe essentiellement du bas du spectre en aplatissant sa courbe de réponse, il s’agit d’un système multibande. Le niveau de pression acoustique (à 1 mètre) atteint 120 dB(A) !

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Réponse Axe Réponse à 150° Plan Horizontale

RÉJECTION ARRIÈRE

NOTRE AVIS : Cette mesure effectuée sur pied (d’où les problèmes à 200 et 500 Hz) montre un bon contrôle de la dispersion sur presque toute la bande audio (excepté à 200 Hz, où le niveau est le même à cette fréquence pour les deux positions).

NOTRE BILAN :

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OUTDOOR FULL IP65

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PRÉSENTATION ASTON MARTIN 2013 ALIVE

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FESTIVAL DE CANNES 2014MASH

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87 Quai de Brazza - 33100 - BordeauxContact : +33 (0)5 57 54 63 81 / [email protected]


10 / Avec l’ensemble des accessoires, l’ensemble se transporte très facilement !

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ÉCOUTES EN CHAMP LIBRE À 5 M DANS L’AXE, À UN NIVEAU MOYEN DE 95 dB(A)

Diana Krall – album The Girl In The Other Room ; titre « Temptation »Nous nous intéressons ici à l’équilibre général, à la qualité du son. Le son de la contrebasse du début est très précis, tout en descendant très bas en fréquence, la zone autour des 100 Hz est assez prépondérante. La voix ressort bien du mix mais juste ce qu’il faut. Le haut du spectre n’est pas en avant, pas de sibilantes, le mix sonne très naturel. Les médiums et haut-médiums sont très jolis, pas agressifs tout en étant bien présents. À 1’32’’, lors du solo de guitare, le mix en est envoûtant !

Marla Glenn – album This Is Marla Glenn ; titre « Personal »Nous vérifi ons ici la capacité du système à reproduire l’effet live d’un enregistrement. Pour ce test, il faut fermer les yeux et imaginer la scène. Le couple basse/grosse caisse est bien équilibré et très entraînant. Les cuivres, pourtant placés haut dans le mix, ne sont pas agressifs sur la pêche à 26’’. À 1’56’’, les toms sont très percutants ! Le son global est très « live », c’est-à-dire géné-reux dans le bas du spectre en restant dynamique. Les aigus manquent un petit peu parfois mais ce n’est pas vraiment gênant.

Madonna – album MDNA ; titre « I Don’t Give A »Ce morceau sert à tester la réponse de l’amplifi cation à une forte sollicitation due à un signal très compressé. L’enceinte se comporte très bien ici, le mix reste percutant à fort niveau malgré le bas du spectre imposant à chaque coup de grosse caisse, les haut-médiums ne deviennent pas agressifs. C’est l’avantage d’un système cinq voix actives, une forte stimulation dans une bande de fréquences ne perturbe pas les autres.

Soldout – album The Call ; titre « Cuts »La réaction du système dans le très bas du spectre est mise en évidence avec ce morceau. À fort niveau, le rendu est impres-sionnant pour la taille du caisson de basses, sa conception passe-bande lui donne un vrai punch. À 56’’, les sinusoïdes glissantes vers le bas du spectre sont très bien reproduites et n’empiètent pas sur l’impact des doubles-croches. De même, à 3’12’’, le moment le plus chargé du morceau, l’impact dans le bas du spectre est conservé !

L’ERGONOMIE JUSQU’AUX ACCESSOIRESLD Systems propose également des accessoires très bien conçus pour faciliter le transport de son Maui 44.

9 / Les housses pour le caisson de basses et les deux parties de la colonne.

7 / Le plateau à roulettes se fi xant à l’arrière du caisson de basses, une fabrication robuste !

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8 / Le plateau se fi xe à l’arrière du caisson de basses et protège ainsi la connectique et les potentiomètres.

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Colonne Seule Caisson de basses +Colonne Caisson de basses seul

COURBES DE RÉPONSES DES ÉLÉMENTS SÉPARÉS DU SYSTÈME

Le mode de fonctionnement de ce système est original (pour une seule enceinte) de par la répartition verticale des sources en fonction des fréquences. Cela crée un front d’onde très régulier dans le plan horizontal, mais pas du tout dans le plan vertical (nous le verrons lors des mesures). Les deux guides d’ondes des tweeters sont désaxés de 7° (celui du bas est incliné vers le bas et celui du haut est droit), ce qui donne une dispersion verticale de 20° environ. Sachant que l’enceinte se pose, ne peut pas être accrochée et que la colonne ne se verrouille pas sur le caisson de basses (il sera donc dangereux de l’incliner de plus de quelques degrés), la zone d’écoute n’est pas facilement modifi able. Par exemple, si vous êtes debout et que vos pieds sont au même niveau que le caisson de basses, la zone utile commence à 3 mètres de l’enceinte. Grâce à ce phénomène, la marque revendique que ce système a une sensibilité très faible au larsen lorsqu’on l’utilise en retour de scène.

CONCLUSIONCette enceinte originale propose de très bonnes performances en termes de niveau de pression, de couleur sonore et de simplicité d’utilisation. Sa conception amène ces qualités, mais peut être son plus gros défaut. Vous ne pourrez pas agir sur la forme du front d’onde (ce qui est normal pour une enceinte unique), mais aussi très peu sur son orientation (uniquement l’azimut). Vu que la forme du front d’onde est très serrée (c’est son avantage), il faut être sûr que la zone d’audience pourra être couverte avant de choisir ce système. Ainsi, si la zone d’audience qui vous intéresse peut être couverte par cette enceinte posée à l’endroit qui lui est réservé, vous serez vraiment ravi de ce système qui se portera bien en concert ou en conférence. SONO

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11 / Nous pouvons apercevoir le fi ltre passif séparant les tweeters des quatre haut-parleurs de haut-médium.

12 / Fabrication soignée sous forme de cartes assez faciles à changer en cas de panne.

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NOTRE AVIS : Très bonne sommation autour de 200 Hz (la même fréquence qui pose des problèmes aux autres mesures). C’est normal, les haut-parleurs de bas-médiums sont plantés sur le caisson de basses et leur position est fi xe. Cela facilite les ajustements pour le fabricant.

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ZONE DE RÉPONSE ISOTIMBRE – MODE FAÇADE

NOTRE AVIS : Du fait de la hauteur et de l’inclinaison des twee-ters, la zone d’écoute ne commence qu’à une certaine distance, 3 mètres en position debout (à 1,80 mètre de haut). La dispersion horizontale est effecti-vement très large.

Distances en mètres à partir du centre acoustique. Hauteur d’écoute : 1,70 m

NOTRE BILAN :


DOSSIER / PAR DE 150 À 400 €… et un peu plus


Dossier Par – 2e partie

SOIS LED ET TAIS-TOICe deuxième volet de dossier sur les Par à LED vous présente d’autres produits, avec une ouverture d’esprit toujours plus large. Nous avons notamment décidé de vous présenter deux modèles qui débordent un peu du créneau de prix fixé à l’origine, à savoir 400 € HT maximum. Ceux-ci se distinguent par leurs caractéristiques. Vous découvrirez aussi des produits dont le cahier des charges inclut une batterie pour une utilisation autonome ou un IP 65 pour des sorties en extérieur quel que ce soit le temps. L’analyse de ces projecteurs est bien sûr différente en ce qui concerne leur alimentation électrique ou le refroidissement, qui ne répondent pas aux mêmes critères. Nous pouvons désormais définir les barrières technologiques sur lesquelles travaillent les concepteurs et les fabricants de ces projecteurs. Ce sont ces barrières qui font varier le prix du produit de manière sensible selon les choix établis, contournement, tentative de franchissement ou ignorance totale. Revue en détail des trois barrières technologiques…

ECLIPSE

SHARKO-8

ADJWIFLY PAR QA5

STARWAY

SLIMKOLOR 710

CHAUVET

COLORDASH PAR-HEX 12

UN DOSSIER DEFRANÇOIS GUILLET ET OLIVIER BALAGNA

[email protected]

KINESIKMINI-PAR RGBW

SHOWTECPOWER SPOT 9 Q5

PROLIGHTS

LUMIPAR 7 VW PRO


Les Par testés le mois dernier

1) L’alimentation électrique avec le fameux facteur de puissance qui varie de 0,52 à 0,99. Pour mémoire, la perfection pour une charge résistive est de 1. Parfait pour les calculs de charge, de calibrage de disjoncteurs et de section de câble. On obtient ce comportement avec une lampe de type tungstène, purement résistive, qui n’induit aucun déphasage entre le courant et la tension. À l’opposé, nous avons mesuré un 0,52. Concrète-ment, nous arrivons à travailler avec une différence du simple au double entre la puissance réelle et la puissance apparente. Vos différentiels vont pédaler dans la choucroute, vos disjoncteurs risquent de fumer sans que cela ne les dérange, vos câbles vont se tortiller dans tous les sens et votre chef électro va devenir chauve. Évidemment, si vous n’utilisez que douze Par à LED, rien de ce que je prédis n’arrivera, mais faites attention à ce facteur de puissance.2) Le mélange des couleurs, point trop n’en faut ! Il semblerait que la LED « hex » ou six en une représente le maximum tolérable en encap-

sulage. Au-delà, le mélange des couleurs devient périlleux. Il faut penser aux solutions de type ETC où le mélange se fait sur une lentille commune et non dans un collimateur. Chroma-Q a aussi des solutions intéressantes avec le phosphore sur la lentille en sortie de faisceau. Les meilleurs mélanges de couleurs sont observés sur les Par RVBB, qui nous semblent être un bon compromis.3) La gestion de la température et son corollaire, le dérating. Autrement dit, « plus je chauffe moins j’éclaire ». La solution réside dans la ventilation, mais elle apporte d’autres problèmes : le bruit, l’arrivée forcée de particules grasses obstruantes et obscurcissantes et les pannes. En résumé, avec un ventilateur, il est nécessaire d’effectuer de la maintenance préventive. Et quid de l’utilisation en extérieur avec un ventilateur… ?N’oubliez pas ces considérations en lisant nos articles, vous comprendrez certainement mieux les choix des chefs de produits qui doivent placer les curseurs qualité/prix au bon emplacement pour les composants de chaque projecteur.

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.R.

Introduction .................................................................... p 100ADJ Wifl y Par QA5 ..................................................... p 102ECLIPSE Sharko-8 ..................................................... p 104CHAUVET COLORdash Par-Hex 12 ................. p 108KINESIK Mini-Par RGBW ....................................... p 110 PROLIGHTS Luminar 7 VW Pro ......................... p 114SHOWTEC Power Spot 9 Q5 ............................... p 118STARWAY SlimKolor 710 ....................................... p 120Canaux DMX .................................................................. p 124Conclusion 2e partie ................................................. p 126

MARTIN RUSHPAR 1 RGBW

STARWAYPARKOLOR 78 HD

CAMEOFLAT PRO PAR CAN 12

SHOWTEC

PAR 56 90W COB RGBELATION PROFESSIONAL

OPTI TRI WHITE

PROELSLIM PAR 12 RGBW



CARACTÉRISTIQUES FABRICANTMARQUE : ADJ

MODÈLE : Wifl y Par QA5

TYPE : par LED sur batterie

SOURCE : 5 LED 5 W full color RGBA

ANGLE D’OUVERTURE : 25°

STROBE : oui

INDICE IP : 20

CONTRÔLE : DMX 512, IR, automatique, programmes internes, musical, maître esclave (sans câblage)

MODES DMX : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 ou 8 canaux

TENSION D’UTILISATION : 100-240 V

CONSOMMATION : 58 W

DISSIPATION THERMIQUE : convection naturelle

CONNECTIQUES : IEC + repique, XLR 3 entrée et sortie

DIMENSION : 265 × 240 × 164 mm

MASSE : 4,2 kg

ADJ WIFLY PAR QA5Liberté, liberté chérieVoici un produit très intéressant, équipé à la fois d’une batterie et d’un récepteur DMX HF ! Cela le rend donc totalement autonome de tout câblage. Son prix et ses caractéristiqueslui permettent de rentrer dans notre dossier. Sa qualité de lumière n’est pas au niveau des autres produits, notamment pour le mélange des couleurs, mais ses qualités intrinsèques vont attirer de nombreux acheteurs.

L’ASPECT, LE SYSTÈME D’ACCROCHE, LA MANIPULATION, LE MODE D’EMPLOICommençons par un point plutôt négatif, à savoir l’aspect du projecteur. De toute évidence, celui-ci ne décrochera aucun prix d’esthétisme. Il est brutalement cubique et hérissé de vis. Il est plutôt lourd, ce qui est logique car il intègre une batterie. Son poids correspond à son aspect pataud et massif. Sinon, la double lyre semble adaptée ; elle est équipée de deux papillons de serrage qui semblent mériter notre confi ance. Il n’y a pas d’anneau pour élingue de sécurité. Ceci dit, c’est

un produit qui est plus destiné à être posé qu’ac-croché. D’ailleurs, il est intelligemment pourvu de quatre patins en caoutchouc qui lui permettent de tenir au sol sans lyre et sans déraper. Le manuel est multilingue, dont français ! Youpi !

LA SOURCE ET L’OPTIQUECe projecteur autonome est équipé de cinq LED 5 W de type RVBA. Son fl ux est important pour seulement 25 W de LED. À froid, nous obtenons quand même 660 lux à 5 mètres, avec un angle de 15° au half-pick. Le faisceau en lui-même est cohérent. En revanche, la projection au mur n’est pas vraiment belle et manque d’homogénéité.

L’éclairage rasant n’est pas son point fort, le mélange des couleurs peut vraiment être amélioré.

INFOS/FABRICANTDISTRIBUTEUR : ADJGARANTIE FABRICANT : 2 ANSDÉVELOPPEMENT : CHINEFABRICATION : CHINEPRIX CATALOGUE : 308 € HT

L’AVI

S DE

SON

OMAG POUR QUI ?

POUR QUOI ?

Prestataires, loueurs

Événementiel

LES PLUS :- L’alimentation sur batterie- La transmission DMX HF

LES MOINS :- La connectique- Le mélange des couleurs


LES COULEURSLa spectrographie est intéressante. Les LED bleues et vertes sont suffi samment amples pour se passer de LED blanches. La LED ambre apporte sa chaleur mais, paradoxalement, laisse un trou dans les pastels jaunes. La LED rouge s’en sort plutôt bien. Le mélange en sortie de projecteur n’est pas bon avec un effet fl amme marqué et une irisation dérangeante. L’effet rasant est mauvais jusqu’à plus de 1 mètre, avec des taches vertes et bleues. Enfi n, la projection laisse apparaître une tache rosée au centre et un fort bleuté à l’extérieur.

REFROIDISSEMENT, BRUIT ET TENUE DES LEDLe refroidissement est effectué par convection naturelle, ce qui est totalement bluffant au vu des résultats de tenue dans le temps. La courbe se stabilise en 20 minutes avec une perte limitée de 25 % de luminosité et une augmentation de

température de 6° ! C’est exceptionnellement bon. Ensuite, la température continue à monter sans se stabiliser, mais elle n’est que de 36° après 1 h 20, ce qui reste excellent. Nous sommes vraiment très agréablement surpris par ce très bon résultat !

LA CONSOMMATION ET LE FACTEUR DE PUISSANCE, LA FABRICATION ET L’ENTRETIENNous ne commenterons pas le facteur de puissance car celui-ci est dépendant de la batterie équipant le projecteur. Le cycle de recharge est annoncé à neuf heures, celui de décharge à six heures en plein feu. Nous avons mesuré une intensité de 0,24 A, soit une puissance réelle de 48 W. Le constructeur préconise un maximum de dix projecteurs sur la même ligne, ce qui nous semble raisonnable.

MENU ET MODES, PERSONNALITÉ ET EFFETSLe contrôle de ce projecteur a été copieusement développé par ADJ, avec pas moins de huit modes DMX qui s’ajoutent aux modes musical et maître esclave. Des courbes de réponse de dimmer sont sélectionnables, ce n’est pas très utile sur cette catégorie de produits mais cela reste quand même un plus. Les macros de couleur sont inté-ressantes. Le canal DMX 6 sert soit au réglage du strobe soit au réglage de la sensibilité musicale. C’est un peu perturbant. On termine sur une autre bonne note, la télécommande, qui fait le bonheur des particuliers réfractaires à la programmation.

NOTRE AVIS : La LED ambre apporte un plus indéniable, mais reste à notre goût moins effi-cace qu’une blanche pour les pastels.

NOTRE AVIS : Un résultat bluffant avec très peu de perte de lumière et de chaleur dégagée.

NOTRE BILAN :

NOTRE BILAN :

Le démontage met en évidence la simplicité de changement de la batterie.

Le mot du Chef de produitFrank Hellebrandt

Il s’agit d’un produit d’éclairage architectural de type uplighting conçu pour l’événementiel, les festivals, les mariages, l’utilisation en salle des fêtes. Il est inutile de tirer des câbles, il suffi t d’allumer et de changer de couleur avec les différentes possibilités de contrôle comme le Wifl y Transceiver, la télécommande RFC ou les consoles Wifl y d’ADJ. Il existe une version blanche pour les événements prestige. Son autonomie est impressionnante, vingt et une heures en monochrome. Il est très facile d’utilisation et est parfait pour les prestataires et les sociétés de location.

NOTRE BILAN :

NOTRE AVIS : Le niveau d’éclairement est bon grâce au très faible dérating.

PROFIL DE FAISCEAU

ÉVOLUTION DE LA SOURCE DANS LA DURÉE

Facteur de puissance à full : 0,24

SPECTROGRAPHIE

Retrouvez le tableau des canaux DMX en page 124.



ECLIPSE SHARKO-8Faisceau surpuissant et utilisation extérieureUn projecteur extérieur solide, sérieux, avec un faisceau boulet qui affiche ses prétentions ! Très intéressant pour décrocher un objet lointain en lumière, style clocher, palmier ou statue sur une façade. Il répond vraiment à une demande précise, mais attention à la perte de flux dans le temps. Une connectique DMX en cinq points l’aurait définitivement classé en produit pro, tant il est efficace et rassurant.

L’ASPECT, LE SYSTÈME D’ACCROCHE, LA MANIPULATION, LE MODE D’EMPLOILe Sharko est un projecteur d’aspect assez original. Plutôt ventru et entièrement bardé d’ailettes de refroidissement, il reste léger et de dimensions raisonnables malgré son indice IP 65. Au premier coup d’œil, allez savoir pourquoi, je lui ai trouvé un aspect Jules Verne/Eiffel. Il ne surprendrait personne dans le décor du Nautilus. Quatre câbles sortent de l’arrière, et ce sont évidemment des connectiques étanches. Leurs adaptateurs vers des DMX 3 et des PC 16, de bonne qualité, sont livrés avec le projecteur. La double lyre permet de poser et de régler le projecteur, les serrages semblent un peu légers,

peut-être par contraste avec l’impression massive que dégage le corps de la machine. Nous avons un mode d’emploi en français tout à fait suffi sant, c’est un bon point !

LA SOURCE ET L’OPTIQUESept LED 15 W RVBB, c’est une belle artillerie pour un Par. Ce sont les incontournables Osram. Le collimatage est ultra-serré avec un angle de 8°. Avec plus de 4 000 lux à froid à 5 mètres, le faisceau est un vrai boulet, et les 8° annoncés sont bien respectés. On constate un très léger halo vers 15-20°, mais c’est tout à fait anecdo-tique. La projection en rasant fait apparaître une irisation sur 30 centimètres à la base, mais ce n’est pas méchant. Le fl ux à froid est vraiment impressionnant.

Oubliez l’irisation, vous n’utiliserez pas le Sharko en rasant, ou alors sur une église ou un séquoia…

INFOS/FABRICANTDISTRIBUTEUR : AUDIO SUDGARANTIE FABRICANT : 1 ANDÉVELOPPEMENT : FRANCEFABRICATION : CHINEPRIX CATALOGUE : 590 € HT

L’AVI

S DE

SON

OMAG POUR QUI ?

POUR QUOI ?

− Prestataires− Loueurs

− Éclairage architectural− Éclairage paysager

LES PLUS :− Le faisceau exceptionnel− L’aspect rassurant− L’étanchéité

LES MOINS :− La forte perte de flux après 20 minutes

pleins feux− La connectique 3 points

CARACTÉRISTIQUES FABRICANTMARQUE : ECLIPSE

MODÈLE : Sharko-8

TYPE : Par LED

SOURCE : 7 LED 15 W Full Color RGBW


STROBE : oui

INDICE IP : 65

CONTRÔLE : DMX 512, programmes internes, maître esclave

MODES DMX : 5, 6 ou 9 canaux

TENSION D’UTILISATION : 110-264 V AC

CONSOMMATION : 105 W


CONNECTIQUES : connecteurs étanches power in/out, DMX in/out (adaptateurs livrés en XLR3)

DIMENSIONS : 287 × 270 × 166 mm

MASSE : 5,2 kg


LES COULEURSLe mélange se fait très bien, rien à dire à ce sujet, la source est d’une qualité reconnue. Avec un angle aussi serré, le fabricant cumule les bonnes conditions. Le bleu est comme toujours sur-puissant, il faut le ramener à 35 % pour avoir un blanc équilibré ! Quant au rouge, je ne surprendrai personne en affi rmant qu’il est trop orange. Les pastels sont bons grâce à la LED blanche.

REFROIDISSEMENT, BRUIT ET TENUE DES LEDAttention avec les projecteurs étanches, nous sommes confrontés à une quadrature du cercle. Il faut éclairer fort, longtemps et sans ventiler. Le Sharko a choisi l’option forte perte de lumière et température raisonnable. La perte de fl ux est quand même de 47 % en 22 minutes ! C’est énorme ! Ceci dit, il reste encore un bon éclaire-ment de 2 000 lux à 5 mètres. L’atténuation est sûrement une mesure de sécurité. D’autre part,

nous faisons nos tests en intérieur dans un milieu sec. En extérieur et de nuit, il est probable que le résultat serait meilleur. La température se sta-bilise vite (comme le fl ux en fait) à 45°, ce qui est correct. Visiblement, ces courbes sont assumées par le fabricant.

LA CONSOMMATION ET LE FACTEUR DE PUISSANCE, LA FABRICATION ET L’ENTRETIENLe rendement est bon, avec seulement 80 W de puissance électrique. L’alimentation est surprenante avec un facteur de puissance de 0,7. Ce n’est pas bon, loin s’en faut. Mais nous ne sommes pas dans des extrêmes habituels (0,9 ou 0,5-0,6). L’Eclipse ne sort pas des mêmes usines que les autres, a priori… Le démontage est toujours compliqué par le facteur étanchéité, mais reste vivable. Les dix vis Allen de la façade ou de l’arrière permettent une bonne pression sur les joints d’étanchéité. L’intérieur est propre et bien fait.

MENU ET MODES PERSONNALITÉ ET EFFETSPas de fi oriture pour le Sharko, pas de micro, pas de mode musical. Juste un mode autonome avec des programmes internes pour les réfractaires au DMX. Le mode maître esclave est intéressant pour les événements extérieurs. Les huit canaux DMX du mode complet permettent de déclen-cher les programmes internes, de gérer leurs vitesses et de choisir parmi quatre courbes de graduation, ce qui n’est pas vraiment utile pour ce genre de produit.

NOTRE AVIS : Courbe normale pour des Osram 15 W qui ont fait leur preuve ; le bleu est une merveille.

NOTRE AVIS : Je suis convaincu que cette courbe est un choix et j’assume le smiley mal-gré une perte de flux de 50 %.

NOTRE BILAN :

NOTRE BILAN :

Une conception saine et rassurante.

Le mot du Chef de produitGilles Derruau

C’est un produit développé pour deux secteurs bien précis, à savoir l’événementiel et l’architectural. Son indice IP et son faisceau très serré et très puissant lui permettent d’attaquer en rasant les grandes façades ou les grands arbres. C’est un projecteur que nous avons développé nous-mêmes et nous sommes en mesure de le « customiser » pour nos clients, en changeant de connectique ou en fabriquant des séries de couleurs précises, par exemple. Nous nous présentons de ce fait comme des « affi neurs de lumière ».

SPECTROGRAPHIE

NOTRE BILAN :

PROFIL DE FAISCEAU



NOTRE AVIS : 4 000 lux à 5 mètres avant dérating et toujours 2 000 après, c’est impressionnant.


meetsdesign performance.



CHAUVET COLORDASH PAR-HEX 12L’UV pour les prosLe COLORdash Par-Hex 12 est un produit polyvalent qui sera à l’aise sur scène comme en événementiel. Il est très professionnel et équipé de LED RVBBAUV, qui lui apportent une belle palette de teintes. Son mélange de couleurs n’est en revanche pas à la hauteur de cette richesse et la carrosserie chauffe beaucoup pour évacuer les calories.

L’ASPECT, LE SYSTÈME D’ACCROCHE, LA MANIPULATION, LE MODE D’EMPLOIC’est un beau produit que nous déballons. Tout respire le professionnalisme. La connectique est excellente avec une repique en powerCON et le choix entre XLR 3 ou 5 points. Avec son rétroéclairage bleu, l’affi cheur est lisible et propre. Un emplacement d’élingue de sécurité est bien présent et la double lyre serre et se règle sans souci. Côté mode d’emploi, rien à dire, en français et clair. Les ressources sur le site Internet sont nombreuses. Tout va bien.

LA SOURCE ET L’OPTIQUE12 LED 10 W six couleurs équipent le projecteur ; d’où le nom « hex ». À froid, l’éclairement est

mesuré à 913 lux à 5 mètres. Nous confi rmons donc les mesures annoncées par Chauvet sur leur site à 10 lux près. Ce n’est pas un résultat exceptionnel pour 120 W de LED. Le faisceau est symétrique, propre et avec une ouverture de 20° au half-pick.

LES COULEURSOn retrouve un projecteur répondant aux proprié-tés désormais bien établies des encapsulages à six couleurs. À savoir original, intéressant dans les pastels, avec un UV utile et surprenant. Mais aussi avec ses défauts ; mélange de couleurs moyen en sortie de faisceau, anneau gris bleu autour du blanc central, mélange bizarre de l’ambre et de l’UV. Comme d’habitude avec cette LED, les bleus sont superbes, les rouges trop ambrés et les pastels d’une très bonne richesse.

On voit bien l’extérieur du faisceau bleuté, signe d’un mélange de couleurs diffi cile.

INFOS/FABRICANTDISTRIBUTEUR : ALGAMGARANTIE FABRICANT : 2 ANSDÉVELOPPEMENT : ÉTATS-UNISFABRICATION : CHINEPRIX CATALOGUE : 525 € HT

L’AVI

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SON

OMAG POUR QUI ?

POUR QUOI ?

− Prestataires− Loueurs

− Événementiel− Scène− TV, théâtre

LES PLUS :− L’alimentation haut de gamme− Conçu pour les pros− La richesse des couleurs

LES MOINS :− Le mélange des couleurs− La température élevée en utilisation

CARACTÉRISTIQUES FABRICANTMARQUE : CHAUVET

MODÈLE : COLORdash Par-Hex 12

TYPE : Par LED

SOURCE : 12 LED 10 W Full Color RGBAW + UV


STROBE : oui

INDICE IP : 20


MODES DMX : 3, 6, 8, 12 ou 13 canaux


CONSOMMATION : 95 W


CONNECTIQUES : powerCON in/out, XLR3 in/out, XLR5 in/out

DIMENSIONS : 112 × 298 × 323 mm

MASSE : 4,5 kg


REFROIDISSEMENT, BRUIT ET TENUE DES LEDC’est sur ces sujets que les concepteurs doivent assurer, car le projecteur est compact, lourdement équipé en LED et sans ventilation. Un vrai nid à problèmes. Le COLORdash Par-Hex 12 chauffe jusqu’à 61° et perd 40 % de lumière. 61°, ce sont 41 de plus qu’à froid, c’est considérable. Un ventilateur discret serait peut-être le bienvenu.

LA CONSOMMATION ET LE FACTEUR DE PUISSANCE, LA FABRICATION ET L’ENTRETIENLe modèle électrique est excellent, n’ayons pas peur de le dire. Les projecteurs à LED affi chant un facteur de puissance de 0,96 à plein régime

ne sont pas courants. C’est un gage de qualité, c’est une bonne démarche de Chauvet et une preuve de professionnalisme. La maintenance se réalise de manière normale, huit vis cruciformes à l’arrière pour l’accès à l’électronique, quatre vis Allen longues à l’avant pour enlever la vitre ainsi que sept petites vis cruciformes pour les collimateurs.

MENU ET MODES PERSONNALITÉ ET EFFETSLe COLORdash Par-Hex 12 propose une gestion des couleurs en 16 bits. C’est un plus indéniable, mais je ne comprends pas pourquoi ce menu ne propose plus de dimmer ! Si on veut utiliser les couleurs en 16 bits, il faut rajouter un dimmer virtuel sur le pupitre, ce qui n’est pas forcément possible. Il y a là une bonne volonté, excellente même mais qui n’est pas finalisée. Le mode douze canaux propose des réglages de tem-pératures de couleur, ainsi que des macros de couleur et des programmes automatiques avec réglage de vitesse. Les autres modes proposent un réglage trois canaux en HSI, un réglage trois canaux en HSV (j’aimerais comprendre la différence !), un mode six canaux pour les six couleurs et un mode huit canaux avec dimmer et strobe en plus. Quatre courbes de dimmer sont disponibles et lui ouvrent ainsi les portes des salles de théâtre et des plateaux TV.

NOTRE AVIS : On distingue bien la LED UV dis-tincte du bleu. Les pastels sont bien développés.

NOTRE AVIS : Les courbes se stabilisent bien, mais la température est élevée et la chute de lumière importante.

La fabrication est bonne, du classique et du sérieux.

Le mot du Chef de produitDavid Deforge

Sa LED Hex fait la différence, sa polyvalence aussi. Avec douze LED de 10 W, il dispose d’une puissance qui lui permet de s’imposer partout ! Qui peut le plus peut le moins et on le retrouvera aussi bien en face, en contre qu’en décoration.Bien entendu, son aspect professionnel est un plus. Sa connectique en powercon, ses Neutrik en trois et cinq points lui permettent de s’adapter à tous les parcs. C’est un choix qualitatif, comme l’alimentation électrique. Chauvet ne fait pas de compromis sur cette qualité.

SPECTROGRAPHIE

PROFIL DE FAISCEAU




NOTRE AVIS : Une courbe tout à fait correcte avec un beau faisceau.

NOTRE BILAN :

NOTRE BILAN :

NOTRE BILAN :



KINESIKMINI-PAR RGBWL’IP chic et pas cherVoici une excellente surprise, ce projecteur est une réussite, et il éclaire très proprement même sous la pluie. Tout petit, il vous donnera de belles couleurs en toute discrétion. C’est une nouvelle gamme visiblement à découvrir.

L’ASPECT, LE SYSTÈME D’ACCROCHE, LA MANIPULATION, LE MODE D’EMPLOIIl a tout d’un projecteur scénique et, au vu de sa petite taille, on ne le soupçonne même pas de bénéfi cier d’un indice IP 65. Il est trahi par ses câbles reliés directement à la machine par des presse-étoupe. Il est d’ailleurs vendu avec des adaptateurs XLR 3 points et PC 16. Sa double lyre permet de le poser au sol sans hésitation. En revanche, aucun point de fi xation d’élingue de sécurité n’est prévu. Il faut dire qu’un projecteur IP 65 n’est pas vraiment prévu pour être installé sur une structure scénique, on le trouve plus souvent au sol en éclairage rasant. Le mode d’emploi est en anglais et très clair, imprimé sur un bon papier. L’affi cheur est bien lisible avec quatre touches de navigation, du très classique.

LA SOURCE ET L’OPTIQUECe mini-Par est doté de sept LED avec des optiques de petite taille, la puissance de ses LED n’est pas spécifi ée (on peut envisager du 5 ou 7 W). RGBW, ils donnent un fl ux plutôt limité, avec une ouverture conséquente et un faisceau très homogène. Nous mesurons un angle de 25° au half-pick, mais le « cône » de lumière est bien ouvert et il reste encore de la lumière à 30, voire à 40° d’ouverture. C’est un projecteur qui éclaire proprement des objets de bonne dimension à courte distance, idéal pour un éclairage paysager ou pour une statue, par exemple. Le fl ux est en rapport avec la taille du projecteur, mais permet de travailler de manière tout à fait honnête.

LES COULEURSTrès bonne surprise pour les couleurs. Déjà, le mélange est excellent. Que ce soit en projection ou en rasant, le résultat est très bon. Les couleurs

Un très bon mélange de couleurs, même en sortie de faisceau.

INFOS/FABRICANTDISTRIBUTEUR : KINESIKGARANTIE FABRICANT : 2 ANSDÉVELOPPEMENT : FRANCEFABRICATION : CHINEPRIX CATALOGUE : 270 € HT

L’AVI

S DE

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OMAG POUR QUI ?

POUR QUOI ?

Prestataires

− Éclairage paysager− Éclairage architectural

LES PLUS :− L’IP− Les couleurs− Un exceptionnel rapport qualité/prix

LES MOINS :− L’alimentation− Le flux limité

CARACTÉRISTIQUES FABRICANTMARQUE : KINESIK

MODÈLE : mini-Par RGBW

TYPE : Par LED

SOURCE : 7 LED Full Color RGBW 7 W


STROBE : oui, 0 à 20 fl ash/s

INDICE IP : 65


MODES DMX : 5 ou 11 canaux

TENSION D’UTILISATION : 100-240 V, 50-60 Hz

CONSOMMATION : 55 W


CONNECTIQUES : connecteurs étanches power in/out, DMX in/out (adaptateurs livrés en XLR3)

DIMENSIONS : 190 × 148 × 238 mm

MASSE : 2,5 kg


primaires sont profondes, même au niveau du rouge bien qu’il manque de brillance. L’adjonction de la LED blanche permet de trouver les pastels qui vont bien. Il n’y a aucune irisation en sortie de faisceau ; c’est du travail soigné qui mérite toutes nos félicitations.

REFROIDISSEMENT, BRUIT ET TENUE DES LEDLa courbe est surprenante. La chute de fl ux est très rapide et très prononcée, mais se stabilise de manière impressionnante. La température augmente progressivement et se stabilise très bien aussi. La chute est de 40 %. C’est énorme, mais il convient de pondérer ce constat par deux éléments. Premièrement, en extérieur de nuit, l’humidité et la température viennent certainement amortir cette tendance ; deuxièmement, la cor-rection est si brutale qu’elle est visiblement gérée électroniquement. On constate même qu’elle remonte un peu en fi n de chute. Bien entendu, ce projecteur étanche n’a pas de ventilateur, donc pas de bruit.

LA CONSOMMATION ET LE FACTEUR DE PUISSANCE, LA FABRICATION ET L’ENTRETIENLe chef électro sera ravi de travailler avec ce pro-jecteur, car la puissance électrique consommée est inférieure à 20 W ; il ne se perdra pas dans ses calculs. Visiblement, ce chiffre inclut la recharge de la batterie. Le facteur de puissance est surprenant car dégressif, certainement du fait de la batterie. En tout cas, avec ses 0,57, il est mauvais. Le démontage se fait en retirant trois vis de chaque côté. En revanche, à l’intérieur, c’est très serré et,

au vu du prix du projecteur, il sera plus rentable de le changer que de pratiquer des opérations de maintenance qui, de toute évidence, sont à peine prévues…

MENU ET MODES PERSONNALITÉ ET EFFETSLes différents contrôles sont bien développés en deux modes de cinq et onze canaux. Le premier est un simplissime RVBB et dimmer, le second est beaucoup plus intéressant avec notamment une astuce assez terrible. On trouve un stroboscope linéaire, des macros de couleur, des programmes internes déclenchables en DMX, ainsi qu’un réglage de vitesse pour ces programmes. Un réglage de vitesse de dimmer est aussi disponible pour bien graduer les passages au noir. Il y a donc un dernier canal appelé ID adress selection, qui permet de distinguer les projecteurs les uns des autres pour leur donner un offset en mode automatique. C’est intelligent, est-ce vraiment utilisable ? À voir. En tout cas, le concept est très intéressant. Le projecteur fonctionne aussi en autonome sans DMX avec des réglages manuels, un mode maître esclave et la possibilité d’utiliser des programmes automatiques.

NOTRE AVIS : Un très beau mélange avec de belles et profondes couleurs.

NOTRE AVIS : La courbe est assumée, voire provoquée ; elle est correcte pour un étanche.

Attention au démontage d’un produit IP.

Le mot du Chef de produitSébastien Bruneau

Ce mini-Par RGBW est très bien placé en rapport qualité/prix. Il est IP 65, tout petit, léger et a un excellent mélange de couleurs. Il est naturellement destiné aux installations fi xes et aux prestataires. On le retrouvera dans les éclairages extérieurs de jardins ou de bâtiments. Il est le premier représentant d’une gamme étanche de quatre produits avec les mêmes LED Osram et les mêmes connecteurs étanches.

SPECTROGRAPHIE

PROFIL DE FAISCEAU



NOTRE AVIS : Une belle cloche ouverte et bien régulière.

NOTRE BILAN :

NOTRE BILAN :

NOTRE BILAN :




PROLIGHTS LUMIPAR 7 VW PRO Grande classeLe LumiPar 7 VW Pro est un projecteur réussi avec un cahier des charges cohérent. Il est prévu pour éclairer sur de longues périodes avec des variations de température de couleur. Il est élégant, discret et efficace. À nos yeux, c’est un bon produit.

L’ASPECT, LE SYSTÈME D’ACCROCHE, LA MANIPULATION, LE MODE D’EMPLOIQuelle élégance dans sa robe blanche ! Il y a presque un côté snob dans ce projecteur. « Je suis fi n, je suis rond, je suis blanc et j’éclaire blanc. » Il est vrai que le design est une réussite. La lyre est fi ne, mais suffi sante pour sa masse de 2,5 kilos. Un emplacement d’élingue de sécurité est prévu. Les papillons de serrage semblent costauds. Néanmoins, la connectique XLR se limite à deux prises 3 points alors que l’alimentation powerCON bénéfi cie d’une repique. Le mode d’emploi, bien que complet, est en anglais et en italien. Sur le site de ProLights, on trouve une information intéressante qui n’est pas reprise sur le mode d’emploi : IP 54 ou IP 44 (deux informations différentes sur la même page Web !), ce qui signifi e « protection contre les paquets d’eau venant de toute direction » ; c’est

impossible car la connectique n’est pas protégée. IP 33 (protection contre la pluie jusqu’à 60° de la verticale) reste plus probable.

LA SOURCE ET L’OPTIQUELe faisceau ouvre à 20° au half-pick avec une belle courbe. Les contours du faisceau sont très doux et il reste de la lumière à 50° d’ouverture. La projection est très belle, symétrique et sans accroc. L’encapsulage de nombreuses LED dans un même collimateur a vraiment ses limites ; ici, nous n’en avons que deux et le résultat est bien visible ! L’éclairement maximal à 5 mètres est de 360 lux. Au vu de l’ouverture et de la gamme de prix, c’est convenable.

LES COULEURSÉvidemment, parler de couleur avec un blanc chaud blanc froid, c’est un peu diffi cile. Les températures de couleur annoncées sont de 3 200 à 10 000 K.

Le faisceau est vraiment propre, avec une belle ouverture.

INFOS/FABRICANTDISTRIBUTEUR : ESLGARANTIE FABRICANT : 1 ANDÉVELOPPEMENT : ITALIEFABRICATION : CHINEPRIX CATALOGUE : 295 € HT

L’AVI

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SON

OMAG POUR QUI ?

POUR QUOI ?

Standistes, prestataires, loueurs

- Expositions- Salons- Réceptions- Expositions

LES PLUS :- La LED blanc chaud- La tenue dans le temps- Le look

LES MOINS :L’alimentation et le cosinus �

MARQUE : PROLIGHTS

MODÈLE : LumiPar 7 VW Pro

TYPE : Par LED

SOURCE : 7 LED 6 W blanc chaud blanc froid


STROBE : oui

INDICE IP : 54 ou 44 (site Internet)

CONTRÔLE : DMX 512, programmes internes



CONSOMMATION : 36 W


CONNECTIQUES : powerCON + repique, XLR 3 entrée et sortie

DIMENSIONS : 240 x 184 x 208 mm

MASSE : 2,5 kg


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Maschine MK2 GoldVous en avez rêvé, N.I. l’a fait ! Voici une Maschine en édition limitée finition OR. Attention prenez vos lunettes de soleil, la finition est digne d’un travail d’orfèvre. référence 181795

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Black12 pack Chauvet Swarm4Pack complet comprenant 2 enceintes ALTO BLACK 12 contrôlables à distance, 2 pieds et un effet à LED CHAUVET SWARM4référence 182943

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Le SWARM 5FX est le produit lumière DJ à combiner 3 effets en 1. Il est équipé de 5 LED RGBWA (Rouge,Vert, Bleu, Blanc et Ambre), d’un laser rouge et vert et d’un stroboscope 8 LED !référence 164676

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Ce kit contient 2 adaptateurs : - 1 adaptateur DMX XLR femelle 3 broches /

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Casque de monitoring professionnel Eagletone. Stéréo dynamique de grande précision. Très confortable. Casque fermé. Réponse en fréquence 10Hz-26kHz. 40 Ohms. Circum-aural. 220g. Câble spiralé max 3m. Déjà une référence !référence 80905

Controleur et séquenceur pas à pas intégré (inspiré des classiques TR x0x) facilitant la création de motifs rythmiques rapidement. Livré avec une banque de sons M-Audio Arsenal; plus de 8 Gb d’échantillons, boucles et effets.référence 167572

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Cela nous semble un peu ambitieux sur les blancs froids, qui manquent quand même de puissance et de brillance. Mais la LED blanc chaud est très belle, cuivrée à souhait et avec un bon indice de rendu des couleurs. Le résultat est très agréable à l’œil, avec un étal parfait et une belle progressivité dans les changements de température de couleur.

REFROIDISSEMENT, BRUIT ET TENUE DES LEDLe résultat est vraiment surprenant ! Pas de ven-tilateur et une perte de seulement 9 % du fl ux en 1 h 20 et une stabilisation en 40 minutes. La température atteint 52° en 1 heure et se stabilise. C’est excellent, d’autant plus que c’est un pro-jecteur qui est prévu pour éclairer longtemps et à forte puissance, dans des stands, des expos ou des réceptions. Bravo !

LA CONSOMMATION ET LE FACTEUR DE PUISSANCE, LA FABRICATION ET L’ENTRETIENIl fallait bien un mauvais point… Le facteur de puissance est de 0,58. C’est vraiment mauvais. Par ailleurs, l’intensité électrique consommée est de seulement 0,26 A. Vous pouvez donc quand même en chaîner un grand nombre sur la même prise de manière à avoir un beau câblage sur votre stand. Le démontage et le remontage sont faciles, avec des pas de vis de bonne qualité. L’aération donne directement sur la carte électronique. Il n’y a aucun joint particulier et nous restons très circonspects par rapport à l’indice IP annoncé !

MENU ET MODES, PERSONNALITÉ ET EFFETS.Le LumiPar dispose de trois modes de fonction-nement DMX. Blanc chaud blanc froid ; idem, plus un dimmer et un troisième mode plus complet avec un strobe, des autoprogrammes inutiles avec réglage de vitesse (pour quoi faire ?) et un réglage de vitesse sur le dimmer, tout aussi inutile. L’appareil peut fonctionner en autonome avec des programmes internes. Disposez quelques projecteurs dans votre jardin, alimentez-les, pas-sez-les en programme automatique et vous aurez de belles variations de température de couleur sur vos arbres. Intéressant, moi, ça me plaît bien.

NOTRE AVIS : Une belle LED blanc chaud avec une belle couverture ; la LED blanc froid pour-rait être plus puissante.

NOTRE AVIS : Très peu de perte sans ventilation et augmentation maîtrisée de la température.

NOTRE BILAN :

NOTRE BILAN :

C’est un produit qui se démonte facilement et proprement.

Le mot du Chef de produitPierre Barthes

Nous avons ici un produit basiquement destiné aux expositions, aux petits théâtres et aux salles de conférences. Il combine intelligemment un beau look, un mélange de blanc chaud blanc froid et une puissance intéressante. Il se destine aussi bien aux prestataires qu’aux loueurs et aux installateurs. Il remplace à merveille des Par 56, et son aspect blanc lui offre une bonne place sur le marché des expositions.

SPECTROGRAPHIE

NOTRE BILAN :

NOTRE AVIS : Une courbe classique avec un flux correct et une belle ouverture.

PROFIL DE FAISCEAU






SHOWTEC POWER SPOT 9 Q5Élégance et belles couleursLe Power Spot 9 Q5 est parfaitement adapté si vous cherchez un projecteur discret et élégant avec un bon mélange de couleurs et une ouverture conséquente de faisceau. N’essayez pas de décrocher le haut d’une colonne majestueuse avec, gardez-le pour décorer une salle de réception ou agrémenter un stand, il y sera parfaitement à son aise. Attention toutefois à son serrage, à sa connectique légère et à son mauvais cosinus �.

L’ASPECT, LE SYSTÈME D’ACCROCHE, LA MANIPULATION, LE MODE D’EMPLOIAvec sa robe d’aluminium moulé sous pression et ses 9 petits centimètres d’épaisseur, le Power Spot 9 Q5 de Showtec est élégant, il faut lui reconnaître ce privilège. Il repose avec légèreté sur sa double lyre que vous ne serrerez pas trop fort de peur de casser les papillons ou le fi letage qui nous semblent un peu légers. Un point d’accroche est prévu à l’arrière pour passer une élingue de sécurité. La connectique est un peu légère elle aussi. DMX 3 points et IEC mâle et femelle pour l’alimentation ; nous préférons le powerCON. Le mode d’emploi est très succinct et très en anglais.

LA SOURCE ET L’OPTIQUECet élégant est doté de neuf LED 10 W RVBBA ouvrant à 23° d’après nos mesures (en half-pick). L’éclairement maximal à 5 mètres est de 360 lux à froid avec un faisceau et un impact très propres sans défaut visible. La source est agréable à l’œil, pas d’irisation particulière. C’est propre. Attention quand même à un détail qui peut en fait être un avantage, il éclaire large. À 60° d’ouverture, il reste encore quelques lux à 5 mètres. Cela permet aussi d’avoir des bords très doux sur le faisceau.

LES COULEURSMême remarque que pour le chapitre source, c’est propre et effi cace ; les mélanges sont bons à tous niveaux, le blanc n’est pas disponible de Le faisceau est propre et ouvre bien sans irisation.

INFOS/FABRICANTDISTRIBUTEUR : HIGHLITEGARANTIE FABRICANT : 2 ansDÉVELOPPEMENT : CHINEFABRICATION : CHINEPRIX CATALOGUE : 295 € HT

L’AVI

S DE

SON

OMAG POUR QUI ?

POUR QUOI ?

- Loueur, revendeurs, prestataires, traiteurs, discomobiles

- Événementiel- Salon- Décoration

LES PLUS :- L’élégance- Le faisceau- La couleur

NOUS REGRETTONS :- Le flux léger- Le mauvais cosinus �- La perte de flux inquiétante- L’extinction en cas de perte du DMX

CARACTÉRISTIQUES FABRICANTMARQUE : SHOWTEC

MODÈLE : Power Spot 9 Q5

TYPE : Par LED

SOURCE : 9 LED Full Color 10 W RGBWA


STROBE : oui

INDICE IP : 20

CONTRÔLE : DMX 512, programmes internes, automatique, musical, maître esclave



CONSOMMATION : 92 W


CONNECTIQUES : IEC + repique, XLR 3 entrée et sortie

DIMENSIONS : 200 (hors lyre) × 90 mm

MASSE : 3,5 kg


manière spontanée, mais les LED blanches et ambre font leur travail et permettent de corriger entre blanc chaud et blanc froid sans défaut particulier. On aimerait quand même plus de présence dans le cyan, le vert manquant d’am-plitude. Le rouge pourrait être plus tonique et, contrairement au bleu, il manque de brillance.

REFROIDISSEMENT, BRUIT ET TENUE DES LEDPas de ventilateur, donc pas de bruit… Logique et simple mais non sans conséquence sur la tenue des LED qui est perturbante avec une courbe d’éclairement assez inquiétante qui n’en fi nit pas de chuter dans le temps, de 360 à 256 lux en 80 minutes et sans stabilisation. Cela ne représente que 30 % sur une longue durée, mais ce qui nous tracasse le plus c’est

l’absence d’équilibre alors qu’il ne fait que 20 °C dans notre pièce. La température passe de 22° à 59°, et continue d’augmenter, mais de manière très raisonnable.

LA CONSOMMATION ET LE FACTEUR DE PUISSANCE, LA FABRICATION ET L’ENTRETIENLe facteur de puissance n’est pas bon – 0,63 à pleine puissance. Aujourd’hui et même dans cette gamme de prix, on peut faire mieux. Ceci dit, l’intensité consommée reste à 0,41 A, ce qui est fi nalement peu et permet quand même de chaîner un bon nombre de projecteurs. Le démontage s’attaque par l’arrière et se gère en trois temps : électronique, ventilateur et optique. La maintenance est simple, même pour changer un collimateur.

MENU, MODES, PERSONNALITÉ, ET EFFETSTrois modes DMX sont disponibles ; les cinq cou-leurs de la LED RVBBA pour le mode 1, dimmer et strobe en plus dans le mode 2 et programmes internes avec réglage de vitesse pour le mode neuf canaux ; un mode habituel pour Showtec. En revanche, attention à un détail désagréable : le Q5 ne garde pas le DMX en cas de perte de signal…

NOTRE AVIS : La qualité du rouge est très loin de celle du bleu et l’ensemble manque de puis-sance. Mais le résultat reste très intéressant.

NOTRE AVIS : C’est inquiétant de ne pas voir de point d’équilibre à une température ambiante de 20 °C, même si la perte de lumière ne dépasse pas les 30 % en 1 heure.

NOTRE BILAN :

NOTRE BILAN :

Une bonne conception pour la maintenance.

Le mot du Chef de produitGilles Demosthene

Le Power Spot 9 Q5 rassemble toutes les palettes de couleur avec le blanc et l’ambre dans un appareil ultra-compact et ultra-léger vraiment destiné aux prestataires qui cherchent petite taille et poids plume. Son châssis compact n’oublie pas pour autant les recopies électriques permettant de faciliter l’installation sur scène.

SPECTROGRAPHIE

NOTRE BILAN :

NOTRE AVIS : Une belle courbe, manque de puissance mais belles ouverture et régularité.

PROFIL DE FAISCEAU






CARACTÉRISTIQUES FABRICANTMARQUE : STARWAY

MODÈLE : SlimKolor 710 UHD

TYPE : Par LED

SOURCE : 7 LED 10 W Full Color RGBWA + UV


STROBE : oui

INDICE IP : 20

CONTRÔLE : DMX 512, IR, automatique, programmes internes, musical, maître esclave

MODES DM : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 ou 9 canaux


CONSOMMATION : 100 W

DISSIPATION THERMIQUE : passive

CONNECTIQUES : powerCON + repique, XLR 3 et 5 broches entrée et sortie

DIMENSIONS : 240 × 132 × 247 mm

MASSE : 3,2 kg

STARWAY SLIMKOLOR 710De toutes les couleursLes LED UV et ambre encapsulées avec les RVBB font l’originalité de ce projecteur. Son aspect compact et plat lui ouvre grand les portes des prestations événementielles. Sa télécommande IR est un vrai plus pour la location. On regrette en revanche un mélange de couleurs décevant.

L’ASPECT, LE SYSTÈME D’ACCROCHE, LA MANIPULATION, LE MODE D’EMPLOISon aspect compact est renforcé par une lyre large et bien stable pour une bonne pose au sol. Sa coque en métal et sa connectique profes-sionnelle inspirent la confi ance. Les XLR sont doublés en 3 et 5 points. L’alimentation est en powerCON avec une repique pour un câblage

bien propre. L’affi cheur est à la hauteur et se manipule facilement. Le mode d’emploi est exemplaire. En français, bien fait, clair et effi cace. C’est un signe de respect du client. Le côté pro est omniprésent !

LA SOURCE ET L’OPTIQUELes sept LED 10 W délivrent un fl ux lumineux tout à fait correct. L’éclairement représente 647 lux à froid à 5 mètres pour une ouverture de 20° au

Le mélange des couleurs n’est pas au top en sortie de faisceau.

INFOS/FABRICANTDISTRIBUTEUR : CSIGARANTIE FABRICANT : 2 ANSDÉVELOPPEMENT : CHINEFABRICATION : CHINEPRIX CATALOGUE : 290 € HT

L’AVI

S DE

SON

OMAG POUR QUI ?

POUR QUOI ?

- Prestataires- Loueurs- Revendeurs

- Décoration- Événementiel- Concert

LES PLUS :- La LED UV- La télécommande IR- Produit professionnel

LES MOINS :- L’alimentation- Le mélange des couleurs- La gestion de la température

et la chute de flux


half-pick. La projection est légèrement asymé-trique, mais la courbe reste tout à fait correcte.

LES COULEURSAttardons-nous tout d’abord sur la LED UV (parfois appelée pourpre). On la voit très bien sur la courbe, mais l’essentiel de son impact est en dehors des valeurs perceptibles par l’œil. En combinaison avec le vert, elle donne des turquoises splendides, et les roses avec la LED ambre sont somptueux ! Dans l’ensemble, le spectre est bien couvert et les pastels ainsi que les couleurs primaires sont bien présents, en dehors du rouge qui reste en retrait. Le pro-blème vient en fait du mélange des couleurs ! Visiblement, encapsuler six LED différentes dans le même collimateur n’est pas sans poser problème. Les mélanges sont visibles en rasant avec un rouge centré, un bleu et un vert bien en extérieur. Dans le rose, l’ambre et l’UV se juxtaposent avant de se mélanger. Ces aber-rations sont aussi visibles en projection avec un halo bleuté en extérieur de la zone éclairée. Dommage…

REFROIDISSEMENT, BRUIT ET TENUE DES LEDMauvais point pour le SlimKolor qui paie ici son format compact sans ventilation. Certes,

le projecteur est parfaitement silencieux, ce qui est un vrai plus. En revanche, la chute de fl ux est aussi impressionnante que rapide ! De 647 à 407 lux en 20 minutes. On parle ici d’une perte de 37 % de lumière avec une augmentation de température de 21° dans le même temps. La courbe se stabilise ensuite, mais pas celle de la température. La chute de lumière est accom-pagnée de variations et de petits scintillements.

LA CONSOMMATION ET LE FACTEUR DE PUISSANCE, LA FABRICATION ET L’ENTRETIENUn autre mauvais point : le facteur de puissance de 0,56. L’intensité appelée est de 0,41 A, soit 95 W ici avec nos 232 V de tension. Cela cor-respond bien aux 100 W annoncés sur le mode d’emploi, qui est décidément bon, et permet d’utiliser sans scrupule la repique powerCON pour chaîner les projecteurs. Le câblage interne est bon avec des protections par gaine, ce qui est un plus indéniable et une preuve de sérieux. Nous rencontrons quelques soucis avec des vis récalcitrantes mais nous apprécions la qualité de l’ensemble. Il y a même un système de détrompeur sur les collimateurs. C’est l’un des meilleurs produits du dossier côté maintenance.

MENU ET MODES PERSONNALITÉ ET EFFETS Huit modes DMX sont proposés ! C’est consi-dérable, surtout pour un projecteur qui dispose au maximum de neuf canaux. Ceci dit, qui peut le plus peut le moins et c’est à l’utilisateur de faire son tri. On regrette une fois de plus le mode autonome musical sur le même canal que le stroboscope, mais on apprécie les macros de couleurs. Autre vrai point fort de cet appareil, la télécommande IR, qui sera vraiment appréciée par les clients particuliers ou des traiteurs n’ayant aucune envie de se plonger dans les branchements et les commandes DMX.

Un assemblage sérieux et bien pensé.

Le mot du Chef de produitStéphane Caria

Le SlimKolor 710 est un petit projecteur plat, destiné essentiellement à la décoration, aux petits clubs et petites scènes. L’intégration des LED UV et ambre offre une gamme de couleur complète et permet des mélanges assez atypiques et originaux. Il est livré avec sa télécommande IR, très pratique pour une utilisation sans contrôleur.

NOTRE AVIS : De bons pastels avec une LED UV puissante. C’est une belle courbe.

NOTRE AVIS : Le départ de la courbe est en fait à 647 lux et la chute est très rapide. La température monte fortement.

NOTRE BILAN :

SPECTROGRAPHIE


Facteur de puissance à Full : 0,56

NOTRE AVIS : L’angle est intéressant, le flux correct pour 70 W de puissance de LED.

PROFIL DE FAISCEAU

NOTRE BILAN :

NOTRE BILAN :


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APPEL À CANDIDATURE :


Canaux DMXPour consacrer un maximum de place à l’évaluation de chacun des Par, nous n’avons pas voulu ajouter sur les pages de chaque test le tableau des canaux DMX. Ils sont donc tous regroupés ici.

ADJ WIFLY PAR QA5# CANAL FONCTION

4 CH 5 CH 6 CH 7 CH 8 CH

1 Red Red Red Red Red

2 Green Green Green Green Green

3 Blue Blue Blue Blue Blue

4 Amber Amber Amber Amber Amber

5 Dimmer Dimmer Dimmer Dimmer

6 Color Macro Strobe Strobe + Sound Sensitivity

7 Color Macro Program Selection Mode

8 Color Macro + Sound Sensitivity

CHAUVET COLORDASH PAR-HEX 12# CANAL FONCTION

6 CH 8 CH 12 CH 13 CH1 Red Dimmer Dimmer Red

2 Green Red Red Red Fine

3 Blue Green Green Green

4 Amber Blue Blue Green Fine

5 White Amber Amber Blue

6 UV White White Blue Fine

7 UV UV Amber

8 Strobe Strobe Amber Fine

9 Color Macro White

10 Auto Programs White Fine

11 Auto Programs Speed UV

12 Dimmer Speed UV Fine

13 Dimmer Speed

STARWAY SLIMKOLOR 710# CANAL FONCTION

1 CH 2 CH 3 CH 4 CH 5 CH 6 CH 7 CH 8 CH 9 CH

1Dimmer (R G B W

A UV)

Dimmer (R G B W

A UV)Red Red Red Red Red Red Red

2 Strobe Green Green Green Green Green Green Green

3 Blue Blue Blue Blue Blue Blue Blue

4 White White White White White White

5 Amber Amber Amber Amber Amber

6 UV UV UV UV

7 Strobe Dimmer Dimmer

8Strobe

+ Sound control

Strobe + Sound control

9 Color Macro

KINESIK MINI-PAR RGBW# CANAL FONCTION

5 CH 11 CH

1 Dimmer Dimmer

2 Red Red

3 Green Green

4 Blue Blue

5 White White

6 Color Macro

7 Strobe

8 Auto Programs

9 Auto Speed

10 Dimmer Speed

11 ID


PROLIGHTS LUMIPAR 7 VW PRO# CANAL FONCTION

2 CH 3 CH 7 CH1 Warm White Dimmer Dimmer

2 Cold White Warm White Warm White

3 Cold White Cold White

4 Strobe

5 Auto

6 Auto Speed

7 Dimmer Curve

SHOWTEC POWER SPOT 9 Q5# CANAL FONCTION

5 CH 7 CH 9 CH1 Red Red Dimmer

2 Green Green Red

3 Blue Blue Green

4 White White Blue

5 Amber Amber White

6 Dimmer Amber

7 Strobe Built-in Programs

8 Built-in Programs Speed

9 Strobe

ECLIPSE SHARKO-8# CANAL FONCTION

5 CH 6 CH 9 CH1 Red Dimmer Dimmer

2 Green Red Red

3 Blue Green Green

4 White Blue Blue

5 Strobe White White

6 Strobe Strobe

7 Internal Programs

8 Color Effect

9 Dimmer Curve

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En guise de conclusion, j’ai envie de vous présenter des concepts, qui seront peut-être retenus pour un projecteur à venir dans des temps plus ou moins proches, je vais donc jouer à Marty McFly…Le Par événementiel polyvalent utilisera des LED RVBB de 20 W, une couronne de LED UV viendra faire le tour de la lentille, à la mode high end. Ce projecteur sera destiné à être posé au sol sur une double lyre. La lentille ne sera pas pleine et la convection se fera de manière naturelle entre les LED, la chaleur monte n’est-ce pas ? Autant l’évacuer par le haut plutôt que par le bas car ces projecteurs sont toujours posés au sol. Les blocs alimentation et électroniques seront indépendants des optiques et des moteurs à LED, ceci afi n de choisir entre des modèles étanches, sur batterie, HF, télécommande… De même, on pourra choisir entre des LED RVBB ou BcBfBnA (blanc chaud, blanc froid, blanc neutre, ambre)Le Par scénique gardera une forme de Par. Pourquoi ? Parce que

c’est un Par, et puis c’est tout. Il utilisera les mêmes moteurs de LED et sera ou non équipé d’un zoom. Ces LED seront dopées pour une utilisation ponctuelle intensive et le projecteur sera ventilé par une turbine extérieure, qui viendra refroidir la carcasse et non le moteur à LED. C’est une solution que l’on retrouve sur l’Image Projector 400 de Martin. Cela évite la maintenance préventive des fi ltres. Les pros du stand auront des produits de plus en plus dédiés, reprenant les solutions actuelles de convection naturelle avec des facteurs de correction particulièrement soignés et des LED ABB (ambre, blanc, bleu) plus puissantes que les blanc chaud, blanc froid actuels. Tout cela n’engage bien évidemment que moi. Je suis curieux de savoir si ces quelques idées seront retenues par les fabricants !En attendant, voici le tableau récapitulant l’ensemble des Par, leurs caractéristiques et nos évaluations.

Le Par de demain

MARTIN RUSH

PAR 1 RGBW

CAMEO

FLAT PRO PAR CAN 12

ELATION PROFESSIONAL

OPTI TRI WHITE

ADJ

WIFLY PAR QA5

STARWAY

SLIMKOLOR 710

SHOWTEC

POWER SPOT 9 Q5


FABRICANT MODÈLE DISTRIBUÉPAR : PRIX GARANTIE

FABRICANTÉCLAIREMENT 5 M (LUX)

AVANT DÉRATING OPTIQUE MASSE TYPE DE LED ACCROCHE CONNECTIQUE Alimentation

CONNECTIQUE DMX IP SPECTROGRAPHIE FAISCEAU ÉVOLUTION

CAMEO CFP FLAT PAR PRO 12 ADAM HALL 331 € HT 2 ans 1 450 30° 3 kg 12 × 10 W RVBBA Simple lyre large powerCON

+ repiqueXLR 3 et 5

In/Out 20

ELATION PROF. OPTI TRI WHITE ESL 336 € HT 2 ans 707 20° 4,8 kg 18 × 9 W BcBfA Double lyre powerCON + repique

XLR 3 et 5In/Out 20

SHOWTEC PAR 56 90W COB RGB HIGHLITE 275 € HT 2 ans 173 90° 2,3 kg 1 × 90 W COB RVB Double lyre Schuko XLR 3 20

MARTIN RUSH PAR 1 RGBW MARTIN FRANCE 395 € HT 2 ans 2 008 20° 3,6 kg 7 × 10 W RVBBfull color Double lyre powerCON

+ repiqueXLR 5In/Out 20

PROEL SLIM PAR 12 RGBW SOUND ACCESS 216 € HT 2 ans 1 640 15° 2,1 kg 12 × 5 W RVBB full color Double lyre IEC + repique XLR 3 In/Out 20

STARWAY PARKOLOR 78 HD CSI 178 € HT 2 ans 460 20° 1,2 kg 7 × 8 W RVBB full color Double lyre PC 16 XLR 3 In/Out 20

ADJ WIFLY PAR QA5 ADJ 295 € HT 2 ans 660 15° 4,2 kg 5 × 5 W RVBA full color Double lyre IEC + repique XLR 3 In/Out 20

ECLIPSE SHARKO-8 AUDIO SUD 590 € HT 1 an 4 060 8° 5,2 kg 7 × 15 W RVBB full color Double lyre adaptateurs étanches 65

CHAUVET COLORDASH PAR-HEX 12 ALGAM 525 € HT 2 ans 913 20° 4,5 kg 12 × 10 W RVB-BAUV full color Simple lyre large powerCON

+ repiqueXLR 3 et 5

In/Out 20

PROLIGHTS LUMIPAR 7 VW PRO ESL 283 € HT 1 an 360 20° 2,5 kg 7 × 6 W BcBf Double lyre powerCON + repique XLR 3 In/Out 20

SHOWTEC POWER SPOT 9 Q5 HIGHLITE 295 € HT 2 ans 360 25° 3,5 kg 9 × 10 W RGBWAfull color Double lyre Schuko

+ repique XLR 3 In/Out 20

STARWAY SLIMKOLOR 710 CSI 290 € HT 2 ans 647 20° 3,2 kg 7 × 10 W RVB-BAUV full color Simple lyre large powerCON

+ repiqueXLR 3 et 5

In/Out 20

KINESIK MINI-PAR RGBW KINESIK 270 € HT 2 ans 373 20° 2,5 kg 7 × 7 W RVBB Double lyre adaptateurs étanches 65

SHOWTEC

PAR 56 90W COB RGB

PROEL

SLIM PAR 12 RGBW STARWAY

PARKOLOR 78 HD

PROLIGHTS

LUMIPAR 7 VW PRO

CHAUVET

COLORDASH PAR-HEX 12

ECLIPSE

SHARKO-8

KINESIK

MINI-PAR RGBW


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MATÉRIEL / BANC D’ESSAI

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VOIR POUR QUI ? / POUR QUOI ?L’AVIS / DE SONO MAG

Essentiellement pour insérer entre une table de mixage et le traitement du système de diffusion, pour les liaisons encore en analogique.

NOUS REGRETTONS :La campagne de non-information que mène Neutral Audio sur sa technologie ; les utilisateurs pro ont l’habitude qu’on leur explique ce qu’ils utilisent. D’accord pour que José Manuel Jiménez garde secret son brevet, mais on ne peut pas se contenter de « reconstruction de la forme d’onde » ou d’« optimiseur d’enceintes » comme seules explications. Attention au niveau d’entrée !

NOUS AIMONS :Le son devient légèrement plus dynamique, plus clair et plus généreux dans les basses fréquences, sans qu’un égaliseur en soit responsable.

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Nous essaierons ici le modèle DREI Pro, le moins cher de la gamme pro de la marque (Neutral Audio conçoit des produits destinés au marché audio professionnel depuis 2011). L’appareil est décliné en deux modèles, celui que nous allons tester et le X-DREI Pro V2.Ces deux déclinaisons sont destinées à être reliées en analogique entre la table de mixage et le périphérique de traitement du système de dif-fusion sonore du concert. Il semble que quelques mixeurs d’outre-Manche aient adopté ce système (Pearl Jam, Jamiroquai, Alan Parsons, Red Hot Chili Peppers…). 1 / Les traitements DREI en version câblée.

UN BANC D’ESSAI DEGUILLAUME LECREUX

[email protected]

NEUTRAL DREI PROMoins de distorsion harmonique ?

L’idée de base de la société Neutral Audio germa dans la tête de son créateur, José Jiménez, en 2004, lorsqu’il créa un prototype de préamplificateur analogique à usage domestique, constitué de plusieurs modules travaillant en parallèle. Ce prototype fut logiquement nommé « multi-préamplificateur » ; le système D.R.E.I. était né (Dynamic Reduction of Electronic Interactions). Le nom de cette marque résume le but de ses produits : la neutralité dans le traitement audio analogique. Depuis, la marque a développé plusieurs produits, dont des câbles passifs équipés de système DREI.

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INFOS/FABRICANT

DISTRIBUTEUR : EVI AUDIO FRANCE

GARANTIE FABRICANT : 2 ANS PIÈCES ET MAIN-D’ŒUVRE

DÉVELOPPEMENT : JOSÉ MANUEL JIMÉNEZ, EN ESPAGNE

FABRICATION : NEUTRAL AUDIO, EN ESPAGNE

PRIX CATALOGUE : 1 042 € TTC



MODULE DREI ALL INSIDE SEULLes erreurs de la fi che fabricant ont été corrigées par nos soins.

GAIN : 1:1

DISTORSION HAMONIQUE TOTALE : inférieure

à 0,004 % et 1 VRMS

RAPPORT SIGNAL/BRUIT : supérieur à 110 dB

NIVEAU D’ENTRÉE MAX. : 3,2 V RMS

RÉPONSE : 1 Hz-20 kHz +/- 1 dB

20 Hz-100 kHz +/- 5 dB

IMPÉDANCE D’ENTRÉE : 25 k�

IMPÉDANCE DE SORTIE : 600 �

TEMPÉRATURES DE FONCTIONNEMENT :

-40 à +70 °C

BILANINNOVATION :Certainement beaucoup ?QUALITÉ DE FABRICATION :IrréprochableEXPLOITATION :Très facilePERFORMANCES :Très bonnesRAPPORT QUALITÉ/PRIX :Bon

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2 / Le modèle X-DREI Pro V2 offre plus de fonctionnalités et remplace les borniers par des RCA.

3 / Sur le modèle Neutral DREI Pro, il est possible de se raccorder par XLR ou par borniers.

DESCRIPTION DU SYSTÈMELe DREI Pro est très simple d’utilisation : un interrupteur, deux entrées et deux sorties XLR symétriques doublées en borniers et une roue crantée de réglage en face avant. Il n’y a aucun affi chage de niveau d’entrée ou de sortie, les seuls réglages sont le choix entre cinq modes de fonctionnement (Full, A, B, C ou D) et la possibilité de bloquer l’appareil ou de le mettre en veille, de régler le contraste de l’écran et aussi de le basculer en mode « Demo », qui alterne toutes les dix secondes les cinq modes d’utilisation.Le fabricant appelle ces cinq modes le contrôle « Synergy », qui permet d’adapter le son du système de diffusion à son emplacement dans la pièce et à la taille de cette dernière. Les modes « Full » et « A » sont plutôt pour les concerts en plein air, alors que la position « D » est destinée à des concerts dans une petite pièce ou pour les systèmes surdimensionnés en caissons de

Retrouvez sur ce lien différents documents fabricant sur le DREI Pro et le « D.R.E.I. All Inside » :goo.gl/K69lpg

basses. Naturellement, comme pour toute inno-vation, Neutral Audio reste mystérieux sur le prin-cipe précis de fonctionnement de sa technologie, vraiment très fl ou même. Il va devoir adapter sa communication plus typée haute-fi délité qu’audio pro en cessant de vouloir faire passer ses appareils pour des boîtes magiques. Dans ce milieu, on préfère le pragmatisme à l’ésotérisme.La seule information venant du fabricant est qu’il travaille avec plusieurs modules en parallèle (traitement multibande ?), qu’il atténue l’intermodu-lation qui apparaît entre des signaux à différentes fréquences, neutralise la distorsion harmonique, réinterprète les formes d’ondes et récupère de l’énergie perdue. Pour résumer, il serait un « opti-miseur d’enceintes »…Une fois ouvert, cet appareil ne livre pas plus de secret ; une alimentation et un petit boîtier dans lequel tout doit se passer qui est identifi é par « D.R.E.I. Technology, All Inside ». La sérigraphie se passe de commentaire, la fabrication est soi-gnée, mais il est impossible d’en savoir plus…

QU’EST-CE QUE LA DISTORSION ?Puisque cet appareil agit sur la distorsion, disons quelques mots sur cette donnée. La distorsion est tout simplement une modifi cation (en général non désirée) d’un signal par le système qu’il traverse.Nous pouvons séparer les différents types de distorsion en deux grandes catégories :• distorsions linéaires (modifi cation du gain en fonction de la fréquence et/ou de la phase) ;• distorsions non linéaires (harmonique et d’inter-modulation).

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Sinusoïde de fréquence 500Hz, niveau normal

Analyse Spectrale, visualisaon de la distorsion harmonique


BANC D’ESSAI / NEUTRAL DREI PRO

Un système est dit « linéaire » si la valeur du signal de sortie est toujours dans la même proportion du signal d’entrée, quelle que soit la valeur de celui-ci. Dans le cas contraire, le système est dit « non linéaire ». Un même système peut avoir une plage d’utilisation linéaire et une plage d’utilisation non linéaire (à fort niveau, à cause de la saturation des composants par exemple).La distorsion harmonique est l’introduction dans le signal de fréquences multiples de la fréquence fondamentale, harmoniques pairs pour les mul-tiples pairs (le premier harmonique pair, de rang deux, est donc l’octave de la fréquence fondamentale) et harmoniques impairs pour les multiples impairs (la fréquence du premier harmonique impair, de rang trois, est donc trois fois la fréquence fondamentale). Les harmoniques pairs sont en général plus agréables à l’oreille que les impairs, la génération de l’un ou l’autre dépend de la conception du système qui produit cette distorsion, mais certaines personnes recherchent plus particulièrement les harmo-niques pairs (saturation d’un son de guitare par une lampe ou un transistor MOSFET, par exemple).

4 / L’intérieur de la bête.

5 / Voici tout ce que l’on peut connaître sur la topologie du module « D.R.E.I. Technology, All Inside ».

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Le taux d’énergie que représentent ces harmoniques dans un signal par rapport à l’énergie totale du signal est représenté par la THD (total harmonic distortion), la distorsion harmonique totale.

SIGNAL SINUSOÏDAL À 500 HZ

Exemple : analyse spectrale d’une sinusoïde ; à 500 Hz, le niveau du signal est dans la plage d’utilisation du système ; pas d’harmoniques.

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Sinusoïde de fréquence 500Hz, fort niveau Harmoniques

Analyse Spectrale, visualisaon de la distorsion harmonique



La distorsion d’intermodulation (IMD) se produit lorsque deux signaux de fréquences distinctes sont introduits dans un système et que de nouvelles composantes apparaissent à des fréquences qui sont la somme ou la différence de multiples des deux fréquences d’origine. C’est exactement le même problème qui se pose lors de la réception de signaux HF à diffé-rentes fréquences au niveau du récepteur.

SIGNAL SINUSOÏDAL À 500 HZ AVEC DISTORSION HARMONIQUE

Le gain a été poussé à la console avant d’entrer dans la carte son ; nous voyons des harmo-niques pairs (1 000 Hz, 2 000 Hz, etc.) et surtout impairs, car ma console est à transistors sans MOSFET (1 500 Hz, 2 500 Hz etc.).

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Sinusoïde de fréquence 1KHz

Analyse Spectrale

SIGNAL SINUSOÏDAL À 1 KHZ

Analyse spectrale d’une seule sinusoïde, à 1 000 Hz.

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1 dBu

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3 dBu

4 dBu

20 200 2000 20000

Mode FULL Mode A Mode B Mode C Mode D

Courbe de réponse en fréquences des cinq modes 'Synergy'

RÉPONSES DE MODES « SYNERGY »

On comprend aisément pourquoi Neutral Audio conseille le mode « D » pour les concerts inté-rieurs ou bien pour les systèmes surdimensionnés en caissons de basses. En mode « Full », l’égalisation est très légère.

-180 °

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-120 °

-90 °

-60 °

-30 °

0 °

30 °

60 °

90 °

120 °

150 °

180 °

10 100 1000 10000

La réponse en phase ne change pas avec le mode 'Synergy'

Courbe de réponse en phase du DREI PRO

Deux rotations de phases sont effectuées sur l’étendue de la bande audio.

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-20

0

20

40

60

80

100

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Réponse au DIRAC, idenque pour les cinq modes Synergy Dirac Source

Réponse impulsionnelle du DREI PRO

RÉPONSE IMPULSIONNELLE

Logiquement (à cause des temps de propagation de groupe), la réponse impulsionnelle est amortie, quelque peu dégradée.

0,0 ms

0,5 ms

1,0 ms

1,5 ms

2,0 ms

2,5 ms

3,0 ms

3,5 ms

4,0 ms

10 Hz 100 Hz 1000 Hz 10000 Hz

Ne change pas avec le mode 'Synergy'

Temps de propagaon de groupe du DREI PRO

PROPAGATION DE GROUPE

On remarque une augmentation brutale du délai en deçà de 1 kHz et jusqu’à 200 Hz. Le délai en dessous de 200 Hz est compris entre 2 et 2,5 ms. Ce délai reste, selon plusieurs recherches, inaudible dans ces valeurs pour ces fréquences.

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Sinusoïde de fréquence 1,3KHz

Analyse Spectrale

SIGNAL SINUSOÏDAL À 1,3 KHZ

Analyse spectrale d’une seule sinusoïde, à 1 300 Hz.

INTERMODULATION DES SIGNAUX À 1 ET 1,3 KHZ

Le signal est constitué d’une composante à 1 000 Hz et d’une autre à 1 300 Hz ; des raies à 2 300 Hz (1 000 + 1 300), à 1 600 Hz (2 × 1 300 – 1 000), à 3 300 Hz (2 × 1 000 + 1 300) etc. sont apparues.

MESURES DU DREI PROAfin de connaître l’effet sur le signal de ce produit, plusieurs mesures ont été effectuées. Voici d’abord l’influence du DREI Pro sur la phase et sa réponse en fréquence selon le mode Synergy choisi (en mode « Full », une augmentation du niveau global de 1,5 dB est constatée sur du bruit rose) : le DREI agit bien sur quelque chose, mais quoi (en dehors de l’égalisation du mode Synergy) ?



Jetons maintenant un œil à son action sur la distorsion harmonique et d’intermodulation :

DISTORSION HARMONIQUE

Le DREI réduit grandement le THD en dessous de 100 Hz, mais il l’augmente légèrement au-dessus. Il est à noter que le DREI Pro n’accepte pas de gros niveaux en entrée et sature plus rapidement que la majorité des autres appareils de traitement audio pro (autour de +12 dBu à 1 kHz, proche des +3,2 VRMS donnés par le fabricant pour la tension d’entrée maximale du module « All Inside »).

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Analyse Spectrale Bypass

Analyse Spectrale de la distorsion d'intermodulaon

DISTORSION D’INTERMODULATION EN BYPASS

Visualisation de la distorsion d’intermodulation, créée par la table de mixage en amont du DREI Pro, ici désactivé.

-100 dBFS

-90 dBFS

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10 100 1000 10000

Analyse Spectrale en mode FULL

Analyse Spectrale de la distorsion d'intermodulaon

DISTORSION D’INTERMODULATION À FULL

Le DREI est activé : aucune différence ici, contrairement à ce qui est annoncé.

Dernière série de mesure, regardons ce qu’il en est de la « Réinterprétation des formes d’ondes » :

ACTION SUR SIGNAL ÉCRÊTÉ

Alimenté d’une sinusoïde à 1 kHz écrêtée, c’est-à-dire distordue, le DREI tente de reconstruire le signal « pur ».

ACTION SUR SIGNAL « TRÈS ÉCRÊTÉ »

Ajoutons de la saturation… Le DREI agit toujours dans la même direction et arrive presque à en sortir une sinusoïde.

ACTION SUR SIGNAL CARRÉ

Poussons le bouchon plus loin avec un carré. La décomposition « idéale » d’un signal carré donne la somme vectorielle d’une sinusoïde fondamentale et de l’ensemble de ses harmo-niques. En clair, on pourrait dire que le signal carré représente le modèle absolu de signal distordu. Le DREI tente ici de reconstruire une sinusoïde à 1 kHz à partir du signal carré, en atténuant certains harmoniques. Il est donc toujours raccord avec la mission que son fabricant lui assigne.

-0,40

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Avant DREI Après DREI

Réponse du DREI PRO à une sinusoïde de 1 KHz asymétrique

ACTION SUR SIGNAL ASYMÉTRIQUE

Le DREI tente de symétriser la sinusoïde ici très asymétrique ; il ne la recentre pas autour du zéro, mais cherche à lui redonner une forme plus sinusoïdale qu’à l’origine.

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CATALOGUE 96 STAGESDirection technique et Régie

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UN PEU DE MUSIQUE ?J’ai testé le DREI Pro sur quelques concerts (en mode « Full ») et également en studio, avant d’effectuer les mesures que vous venez de voir. Pour tout dire, je m’attendais, entre autres, à trouver une réponse en fréquence du même type qu’un léger Loudness, avec un petit boost dans les basses et dans les hautes fréquences.Et, en effet, le son est plus clair, les basses fréquences changent de couleur sonore, l’ensemble sonne plus dynamique. Les modifi cations ne sont pas exagérées, mais bien présentes et très intéressantes !

CONCLUSIONNeutral Audio annonce que l’on peut gagner quelques dB SPL avec ce traitement ; cela doit être possible avec des signaux dont les formes d’ondes sont asymétriques car, dans ce cas, un côté de la forme d’onde (positif par exemple) écrête avant l’autre partie. En symétrisant cette forme d’onde, on peut effectivement gagner les dB qui étaient l’écart de symétrie avant.Je ne suis en revanche pas convaincu par l’intérêt des cinq modes « Synergy » pour le monde de l’audio professionnel. Ces « presets » sont certainement ce qui subsiste des habitudes de la gamme haute-fi délité. Les pros ne demandent pas à ce genre d’appareil d’égaliser le signal, mais seulement de faire ce pour quoi il a été conçu.Vous l’aurez compris, le DREI Pro restera un mystère. Nous avons entendu qu’il agit sur le signal, et de façon positive. Nous avons montré avec nos mesures qu’il travaille dans le sens des quelques informations que le fabri-cant veut bien donner, comme la réduction de la distorsion, harmonique du moins. Pour l’intermodulation, le mystère reste là aussi entier.Les mesures ont également décrit des comportements que notre oreille a ressentis à l’inverse. La courbe de réponse montre, par exemple, une légère atténuation des basses fréquences alors que, objectivement, cette partie du spectre nous a semblé plutôt un peu valorisée. Il se passe donc bien quelque chose dans cet appareil mais, pour savoir quoi, il va falloir attendre que le fabricant se décide enfi n à nous l’expliquer ! SONO

MAG

Le mot du Chef de produitJean Marandet

Pour qui ?Cet appareil est destiné aux sonorisateurs, aux orchestres, aux discothèques mobiles ou fi xes et, de manière plus générale, à toutes les applications où la recherche qualitative est prioritaire.

Pour quoi ?C’est un appareil 100 % analogique réduisant les anomalies qui détériorent le signal original : distorsion d’intermodulation, formes d’ondes asymé-triques, etc.

Les plus produitIl s’insère dans un système existant en sortie de console ou de préam-plifi cateur et ne nécessite donc pas de remplacer les autres éléments. Il existe aussi une version plus sophistiquée utilisée sur les grandes tournées internationales : le X-Drei Pro.

S’ADAPTERNouveau challenge en 2010 avec la construction de 7 000 m2 de bâtiments dans la zone artisanale d’Avrainville, dans l’Essonne. Un pari audacieux sur l’avenir, gangrené par le climat économique. FS : Le projet a fait l’objet d’un investissement important et le volume d’af-faires ne cessait de s’affaiblir, alors que les économistes nous annonçaient la sortie de crise. La conjonction de ces éléments a temporairement mis l’entreprise en difficulté. 2012 et 2013 ont été deux années de purgatoire avec le licenciement de trente de nos collaborateurs. Je m’étais interrogé sur la nécessité d’un tel effectif avant même la contrainte de compres-sion du personnel. La charge est indolore lorsque les bénéfices sont au rendez-vous et le rythme du quotidien laisse peu de temps nécessaire à une analyse approfondie. Aujourd’hui, nous sommes moins nombreux, mais nous travaillons beaucoup mieux. Nous avons gagné en fluidité et en réactivité à tous les étages de l’entreprise, depuis l’administratif jusqu’au SAV où trois personnes assurent au quotidien les réparations, la ges-tion et le flux des pièces détachées. Six des colla borateurs sont des membres de ma famille et le reste du personnel est très investi et croit au devenir de la so ciété. MH Diffusion est à pré-sent engagé dans un processus de recons-truction, mais d’autres entreprises du secteur en sont encore à accor-der leurs moyens et res-sources au diapason de la crise.

L’histoire de Music’Halle Diffusion débute en 1976, avec un magasin de vente d’instruments de musique et un studio d’enregistrement. En 1980, Fabrice Stavropoulos inaugure un magasin de vente de disques et de matériel hi-fi, vidéo et TV : « J’ai très vite compris qu’il n’y avait pas d’avenir à tenter de concur-rencer la grande distribution. » Premier changement de cap en 1986, date à laquelle MH Diffusion s’oriente vers le marché pro : « Nous avons développé la vente de matériel de sonorisation et d’éclairage et réalisé nos premiers encarts publicitaires dans Sono Mag. »


VIE DES ENTREPRISES / INTERVIEW UNE INTERVIEW DEALAIN-MARC MALGA

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En à peine deux ans, MH Diffusion a su réduire la voilure pour mieux

se recentrer sur son cœur d’activité. L’entreprise restructurée entend à présent

reconquérir un marché en pleine mutation. Nous avons profité de la journée

portes ouvertes organisée à l’attention des prestataires et installateurs

pour rencontrer le capitaine du vaisseau, Fabrice Stavropoulos (P.-D. G.).

MH Diffusion : la reconquête Nouveau cap après la restructuration

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Fabrice Stavropoulos, le P.-D. G. de MH Diffusion : « Aujourd’hui, nous sommes moins nombreux, mais nous travaillons beaucoup mieux. Nous avons gagné en flui-dité et réactivité. »

Donovan Amelin à la lumière, pupitreur GrandMa (LC Formation), secondé à la vidéo par Sébastien Dendele, un partenaire assidu de MH Diffusion (société Loc Events / murdeleds.com)

Sono Mag : En 1998, l’entreprise élevée au rang de grossiste avec la vente aux revendeurs s’installe à Cachan, dans un local de 2 000 m2 en adéquation avec le déploiement de l’activité et le volume d’affaires : MH7…Fabrice Stavropoulos : C’est pendant cette période de forte croissance que nous avons commencé l’importation, d’abord de matériel d’éclairage, puis de sonorisation. À ce stade, le développement de nos propres marques s’est imposé et l’idée a pris forme avec les marques Mac Mah et Ghost, respectivement situées dans le milieu de gamme de la sonorisation et de l’éclairage. Ce catalogue fabricant s’est ensuite étoffé avec l’arrivée de deux marques dans le segment du moyen haut de gamme : Orphée pour le son et DNA pour l’éclairage. Il y a quatre ans, deux nouvelles marques de l’accessoire audio pro sont apparues dans notre catalogue.


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Les fabricants ont fait le déplacement, tout comme les quatre-vingts convives représentant une trentaine d’entreprises, de prestataires et d’instal lateurs.

� Quel public est-il convié à cette journée portes ouvertes ?FS : Les petits produits sont aujourd’hui fortement concurrencés et il faut se démarquer. Nous avons développé les marques Orphée, DNA, et nous sommes l’importateur exclusif de Void et de Briteq. Les prestataires et installateurs représentent d’ores et déjà plus de 50 % de notre chiffre d’affaires. Nous sommes à cette occasion l’hôte d’une trentaine de sociétés et de quelque quatre-vingts professionnels de ces secteurs d’activité. Notre showroom sera toute l’après-midi le théâtre de

Beglec : un fabricant partenaireFondé au début des années 1980, Beglec NV est un fabricant européen dans le domaine de l’équipement son et lumière : Briteq, JB Systems et Synq Audio Research, marque avec laquelle Beglec entend devenir un acteur clé dans le monde DJ. Le réseau de distribution du fabricant s’étend au-delà même des frontières �� est, la forte implication du fabricant belge dans l’organisation et l’animation de ��!�� Kevin, son assistant commercial, et Ameryckx Mark, le chef de produit. Beglec ��"��#�""$�%��&��!��#%��l’installation et la programmation du matériel. Luc De Bauw : « Nous essayons d’être un partenaire loyal. On ne tire pas impu-��"��'��(��!��)��!��beaucoup fait pour nos marques. Elles sont bien référencées en France et notre implication est un juste retour des choses. Nous sommes sensibilisés, car nous �""�� "��!�*��!��"��&�� '��généralement, en Europe. Depuis vingt ans, nous organisons, chaque année en octobre, deux journées portes ouvertes à l’attention de nos clients pres-tataires, installateurs revendeurs. Nous invitons également nos partenaires distributeurs internationaux. La soirée du second jour est en accès libre au ��)��+�""��/��%��2�%�)��)��3��!4��dans leurs locaux à Avrainville. Nous avons la même démarche avec notre partenaire néerlandais. D’autre part, nous envisageons pour 2015 de mener ��4�� /��&��!�"��4��!��"��!��)��"��!��"��!4��7��""��!��"��4�")��2�"�$��"��!��faire plus que cela, de faire plus de synergie que ce que nous faisons aujourd’hui. Comment et avec quels moyens, cela reste encore à déterminer en fonction des intérêts de chacun, avec pour objectif de développer nos marchés respectifs. »

MH Diffusion est l’importateur exclusif de Briteq. Le fabricant est venu accompagné de son staff pour présenter les nouveautés à un parterre de professionnels majoritairement déjà conquis.

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présentations et de démonstrations son et lumière. Les matériels sont présentés par les chefs de produits pour nos marques et les P.-D. G. et responsables des marques distribuées par MH Diffusion. Notamment, Jean-Yves et Nathalie Pizzini, pour Universal Effects venus présenter United FX, une nouvelle gamme avec des références comparables à Universal Effects, mais avec des prix divisés par trois ; Beglec, notre partenaire de longue date, est venu montrer les nouveautés du catalogue des marques Briteq, JB System et Synq Audio Research. Beglec a fait appel au prestataire qui réalise l’encodage de leur show Briteq au Prolight and Sound, à Francfort. Pour DNA, tout a été réalisé en interne avec l’aide d’un régisseur plateau. Nous défendons aussi Void, une marque réputée dans le clubbing (Duplex, Opale Pyramides, Vip Room), que nous souhaitons valoriser sur le terrain du live. Le prestataire Fabrice Blard (EF Événements) vient de s’équiper d’un système ArcLine 6 et d’un système Incubus.

� Vos projets à court et à moyen termes ?FS : Développer davantage le secteur de l’installation et conforter notre montée en gamme des produits. MH Diffusion intègre un bureau d’étude et s’est organisé pour l’accompagnement le client jusqu’au suivi sur site. Sur le terrain de la sonorisation par exemple, avec Void, où chaque projet implique l’intervention en sous-traitance d’un ingé-son pour caler les systèmes (Olivier Fouchard, société Limitason).

MH Diffusion9, rue ssCamille Flammarion – 91630 Avrainville��


MARKET PLACE / DISTRIBUTION UNE INTERVIEW DEÉRIC MOUTOT

[email protected]

Depuis cet automne, le distributeur de Longjumeau représente en France la marque américaine. L’image de Symetrix est forte, mais souvent associée à l’univers du studio des années 80. La marque est pourtant aujourd’hui devenue l’un des leaders mondiaux dans le petit monde des solutions haut de gamme de matriçage et de distribution audio.

Axente ajoute Symetrix à son catalogueLe chainon manquant

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1976 / 2014, UN PEU D’HISTOIRELorsque Dan Butcher crée Symetrix en 1976, sa première ligne de produits concerne l’univers du studio ; compresseur/limiteur, ampli casque et phaser. Viendront ensuite des égaliseur paramétriques, mais ce sera tout dans le domaine analogique. En 1981, la marque aborde le marché du broadcast avec des inserts téléphoniques qui seront suivis de périphériques numériques, principalement sous la forme de délais et de processeurs de voix.Dès 1987, Symetrix fait ses premiers pas en installation ; le « SPL computer » permet une automatisation des annonces et de la musique d’ambiance. Vient ensuite une gamme d’étages numériques, conver-tisseurs, SRC et horloges. A la fi n des années 90, la marque décide de résolument se focaliser sur le marché qui semble le plus prometteur, l’installation ; l’expérience acquise dans l’univers des DSP permet à Symetrix de développer la gamme de processeurs polyvalents SymNet.En 2010, une série « low cost » baptisée Jupiter est ajoutée au catalogue. La programmation complexe nécessaire auparavant est remplacée par des modules à implanter directement dans les DSP. Verront aussi le jour les gammes à architecture ouverte SymNet Radius, incluant la gestion du protocole Dante, mais aussi SymNet Radius AEC destiné à la conférence et intégrant des fonctionnalités d’annulation de l’écho, ou encore SymNet Edge, à vocation d’ultra fl exibilité. La gamme SymNet Solus propose quant à elle des solutions autonomes, sans réseau.

SYMETRIX AUJOURD’HUIL’historique posé, nous avons voulu en savoir un peu plus sur le cata-logue 2014. Fondateur de la marque et actuel patron de la société, Dan Butcher est un des personnages les plus indiqués pour nous répondre. « Avec une expérience proche de quatre décades, la qualité audio de nos solutions n’est plus à démontrer, et revendique un niveau studio. Mais notre expérience profi te aussi à l’ergonomie de programmation. Le logiciel SymNet Composer a été conçu pour permettre à tout intégrateur de confi gurer son instal-lation rapidement.Pour communiquer avec des produits tiers, nous avons choisi le format Dante. Il est le plus répandu des protocoles IP de transmission de données audio et le plus abordable quand il s’agit de faire se parler des appareils de différentes marques. La version 3.0 de SymNet Composer qui va voir le jour très bientôt intégrera directement la commande des HF Shure Dante Microfl ex ainsi que des micros de surface Audio Technica ATND971 Dante. » Dan Butcher


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Interface utilisateur de la matrice numérique.

On reconnaît la carte Dante. Le format a été adopté pour le transfert des données au protocole IP.

Jérôme Bréhard Mark Ullrich

Nous l’avons compris, le mariage des solutions Dante avec les gammes Symetrix n’en est qu’à sa lune de miel. Il architecture les installations en s’associant à la large offre d’entrées et sorties physiques proposées sur les modules ; analogique, AEC, téléphone, numériques et VoIP. Les interfaces utilisateurs sont elles aussi très diverses, en références propriétaires ou tierces comme les iPhones ou iPad. Mais face aux systèmes somme toute comparables d’autres marques, comment Symetrix fait-elle la différence ? Dan Butcher complète « Nos clients apprécient le service que nous apportons. Nous avons des antennes par territoires, dont sept contacts techniques répartis à travers le monde qui nous permettent de garantir une permanence du support. »

LA DISTRIBUTION EN FRANCEC’est Axente qui a désormais en charge cette mission et nous avons demandé à Mark Ullrich, le directeur des ventes internationales de Syme-trix, ce qui avait motivé ce choix. « Nous considérons qu’Axente est très bien implanté sur le territoire français. Leur volonté de proposer des services avant vente et des solutions « à valeur ajoutée » plutôt que de se contenter de vendre des cartons a beaucoup pesée dans la balance. Le service après-vente est aussi pour nous très important. »La formation justement, parlons-en. Nous savons tous que la complexifi -cation de la technologie implique la mise en place d’une formation conti-nue de qualité. Mark Ullrich complète

« Nous proposons sur notre site des modules de formation qui complètent les sessions présentielles que nous organisons par territoire. Tout comme nous, Axente va investir dans la formation des utilisateurs en organisant dans ses locaux des journées complètes dédiées à notre matériel. »

Pour conclure, quoi de mieux qu’un tête-à-tête avec Jérôme Bréhard, qui dirige le distributeur Axente.« Notre catalogue audio a aujourd’hui deux axes. D’une part l’installation avec des systèmes de conférence, les solutions de diffusion spécifique à l’installation et les amplificateurs Powersoft. Nous manquions clairement d’une grande marque de matrices qui nous permettrait de répondre globalement à de gros dossiers tels que des équipements de stades. Symetrix apporte la réponse idéale pour ce type de quai des charges. Y a d’ailleurs sur le marché pour eux de grandes marques de matrices. »Il est clair que le fabricant attache une grande importance à la com-pétence technique ajoutée à ses produits, comment cela va-t-i l s’organiser en France ? « Chris-tophe Carles a déjà reçu les formations nécessaires et a commencé à traiter différents dossiers. Il est à la disposi-tion des clients pour répondre à leurs questions. Nous avons dès à présent du stock et un show-room de présentation des produits. Nous allons accueillir nos clients installateurs et tous les bureaux d’études qui le souhaitent sur une série de journées de formation. Les dates sont à retrouver sur le site d’Axente.» SONO

MAG


PORTRAIT D’ENTREPRISE ALAIN-MARC MALGA

Évasion Spectaculaire dans l’Hérault !

Après avoir mené à terme ses études de dessina-teur industriel, Jérôme Cottat a créé une enseigne de vente d’articles de sport et mené parallèle-ment une activité d’animation de soirées. Mais le hobby prend petit à petit l’ascendant au point que Jérôme a cédé son commerce pour se consacrer pleinement à l’activité de sonorisateur-anima-teur itinérant. En quelques années, Évasion est devenue l’une des plus grosses discomobiles du sud de la France (énorme gril de 180 m2, jusqu’à cinquante dates par an). Aujourd’hui, l’entreprise de vente, installation et prestations frôle le million d’euros de chiffre d’affaires… Jérôme Cottat : J’ai démarré avec presque rien, j’avais la tête dans le guidon et je n’étais pas préparé à communiquer. L’image de l’entreprise était une notion abstraite. Pendant des années, j’ai commandé des cartes de visite que je n’ai jamais distribuées. Nous avons eu droit à un petit sermon salutaire lors de notre admission au Label du spectacle vivant. Pour la première fois en vingt ans, nous avons réalisé un logo, prochainement décliné sur l’ensemble de nos véhicules et nous avons mis en place un site Internet, une page Facebook…

UNE ENTREPRISE À CARACTÈRE FAMILIAL Bien inspiré, Jérôme Cottat a su très tôt s’en-tourer d’un staff motivé. L’équipe technique est formée à la sonorisation, à l’éclairage, à la vidéo et au levage. Elle encadre une quarantaine d’intermittents recrutés au cours de la haute saison. La production d’artistes et l’organisation d’événements pour les collectivités et offices de tourisme sont placés sous la responsabilité de la gent féminine. Les deux entités d’Évasion se rejoignent aussi ponctuellement, à la faveur

d’un artiste qui a besoin de technique, ou, à l’inverse, lorsque la réalisation technique appelle un plateau artistique.JC : Nous sommes à proximité de la Méditerranée, une région où les municipalités organisent énor-mément d’activités estivales et nous demandent d’imaginer une programmation pour l’été. Jona-than, mon beau-frère, est technico-commercial. Il monte les projets techniques et supervise le personnel sur site. Anthony, responsable de l’ate-lier, gère les mouvements et le SAV du matériel. Julie, mon épouse et responsable administrative, gère également la paie des personnels salariés en CDI et intermittents. Marine, notre commer-ciale « événements » s’occupe du montage des programmes artistiques. Elle assure le lien entre les deux entités d’Évasion. Nathalie, une amie de longue date, est mon assistante – précieuse ��

Créée en 1993, l’affaire en nom propre emploie aujourd’hui sept personnes à temps plein et réa-lise presque 1 million d’euros de chiffre d’affaires. Évasion contient en réalité deux entités, respecti-vement consacrées à la technique et à l’artistique.

compte un runner en la personne de Cédric, notre chef d’équipe. Il veille sur le chargement et le déchargement des trois poids lourds et des quatre utilitaires (deux 19 tonnes DAF XF et un 9 tonnes Mercedes) et peut assurer des navettes s’il manque une goupille ou un micro. N’oublions pas Benoît, que je connais depuis qu’il est ado. Intermittent du spectacle, il intervient comme régisseur pour gérer les équipes sur la presque totalité des événements traités par Évasion. Les �� et à tour de rôle de la formation professionnelle continue. Jonathan a ainsi acquis l’ensemble des habilitations pour la structure et le levage, ��en sécurité (CACES) R 386 (nacelle) et R 389 (chariot élévateur à conducteur porté). Sur un événement, il est compétent pour prendre les bonnes décisions.

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INFOS PRATIQUES

MATÉRIEL

PRESTATIONS

139, ancienne route Impériale 34230 Paulhanwww.evasion-live.com Tél. : 04 67 09 45 67 – Fax : 04 99 57 06 54

SONORISATION

LUMIÈRE

VIDÉO

STRUCTURE

INSTALLATION

BUREAU D’ÉTUDES

VENTE COMPTOIR

LOCATION

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SONDiffusion : Electro-Voice ZLX 15, ZX5, 118X, X Sub ; Martin Audio Line Array W8LM, F15+, WS218X et WSX ; JBL PDS5212/95, AM7215/26, STX828S ; Cervin Vega têtes CVP 2153X, TS42XSources : Pioneer CDJ 2000 Nexus 10, 2000, 900, 1000 MK3, Technics SL1200Amplifi cation : Crown ITech IT4X3500HDS ; Electro-Voice TG7, TG5, Q99, Q66 ; Crest CC4000Mixage : Allen & Heath Xone 92 ; Crest HP8 ; Dynacord Powermate 1000 ; Pioneer DJM 900 Nexus, 800, 700 ; Yamaha 01V96i

LUMIÈREAutomatiques : DTS, Martin, PR Lighting, StarwayProjecteurs à LED : StarwayTrad : ADB, DTS, Robert Juliat, ShowtecPupitres : Jands, Ma Lighting, consoles 12/24 et 24/48Lasers : Kvant

DIVERS ET EFFETSÉcrans plasma, LCD, LED P12, vidéoprojecteurs, écrans de projection, machines à neige, mousse, CO2, confettis…

STRUCTURE ET LEVAGEASD 290, 200 m linéairesAngles 2D, 3D, 4D, 5D 32 Gril 400 15 × 12 × 5,50 m et 10 × 8 × 5,50 m Stacco 500 13 × 10 × 8,40 m Cerce 8 m, 6 m et 2 m Moteurs 1 tonne et 500 kg

FRANCHIR UN CAPJC : L’acquisition du local commercial en 2007 (entrepôt de 400 m2), mais aussi l’embauche ont bouleversé la nature et le rythme de l’activité. Durant les deux années qui ont suivi, nous avons travaillé des marchés tous azimuts sur un axe allant de Nice à Bordeaux. Des concerts, festivals �� nous avons analysé le coût de cette dispersion et réalisé qu’il n’était pas nécessaire de s’éloigner autant pour développer l’entreprise. Aujourd’hui, l’activité est recentrée sur la région. Jusqu’à ces deux dernières années, nous n’étions pas compétitifs car nous étions dépendants de nos confrères pour satisfaire l’ensemble des marchés publics. Un phénomène à présent inversé grâce à l’acquisition d’un parc exhaustif allant du gril motorisé bâché Stacco à la lyre, en passant par le line array. Nous avons gagné en autonomie et avons le projet d’aller plus avant sur le live. L’entreprise est stratégiquement implantée dans l’arrière-pays, à l’épicentre du triangle Montpellier, Agde, Béziers. Du coup, les professionnels de ces agglomérations ne considèrent plus Évasion comme un concurrent direct et ils viennent louer chez nous.

DISTRIBUTEUR AGRÉÉ PIONEER ET SHURE, MAIS ENCORE…JC : Pour la sonorisation, Évasion travaille avec trois marques et gammes de produits : Electro- Voice pour le clubbing, Martin Audio pour la sonorisation de groupes et festivals et Cerwin Vega pour le tout-venant. Depuis cette année,

nous travaillons aussi avec JBL, marque avec laquelle nous avons équipé L’Indigo, à Collioure, l’une des plus grosses boîtes à ciel ouvert en France. Le parc lumières est à 90 % estampillé CSI avec du Starway et du Vari*Lite, des par-tenaires fournisseurs avec lesquels nous avons d’excellents rapports dans le cadre du SAV. Je signale et je décris une panne aujourd’hui, je reçois le lendemain par Chronopost la carte qui résout le dysfonctionnement. Évasion est un ��!��"�� #�de la marque constituent 100 % de notre parc exploité en presta et loué à des professionnels qui justifient d’une inscription au registre de commerce. Nous avons aussi fait le choix de s’équiper de lasers Kvant pour réaliser des shows et valoriser le patrimoine bâti de municipalités, ou pour animer le match international de basket France Argentine à l’Arena de Montpellier.

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Votre expérience ou votre engagement dans la démarche commerciale, ainsi qu’une connaissance élémentaire des techniques de l’éclairage professionnel sont vos principaux atouts.Vous pouvez devenir Responsable de Secteur Commercial auprès de nos revendeurs, installateurs et prestataires et développer les ventes des marques les plus prestigieuses de notre industrie.Votre Mission • Fidéliser notre clientèle existante par une relation suivie et durable, basée sur l’écoute et la qualité du service • Développer cette clientèle par la prospection auprès des prestataires, installateurs et revendeurs • Assurer la relation avec les consultants de votre régio • Collaborer et être un bon relais d’informations auprès de nos responsables marchés et techniques • Réaliser un objectif tant quantitatif que qualitatif, en travaillant en étroite collaboration avec les différents services de l’entreprise

Votre Profil • Expérience ou formation commerciale (BTS, DUT) • Maîtrise des outils informatique • Connaissance élémentaire des techniques de l’éclairage professionnel, qui sera complétée par une formation technique interne sur nos gammes de produits • Rigueur et Autonomie

Ce poste est à pourvoir dans le cadre d’un CDI. Merci d’adresser votre CV et lettre de motivation à [email protected] - www.csi-france.com

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CSI recrute un Attaché Commercial Secteur Paris - Ile de France

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BEYMA.........................................................10BST ................................................................41

C.F.P.T.S ................................................... 135CLAY PAKY ................................................37

D&B AUDIOTECHNIK ............................79DJ EANOV ............................................... 143DV2 ADAMSON ..............................................51

ESL ............................................................. 125EVI AUDIO..................................................43

FREEVOX ....... IIIe de Couv.-17-19-21

GOBOS FACTORY ...................................22GRIM EDIF .................................................49

HIGHLITE DMT DAP SHOWTEC .............. 131

IDEA PRO AUDIO ...................................14INV GROUP ............................................. 113

JTSE 2014 ......................................... 69-77

KINESIK ......................................................97

LC FORMATION .......................................18

MH DIFFUSION JB SYSTEMS .................95MH DIFFUSION BRITEQ ....................... 111

NEUTRIK .....................................................67NEXO .................................................... 53-71

PIONEER .....................................................15POINT 12 YC PROD. ............................... 145PR LIGHTING ............................................33

RCF ................................................................73RICARD .................................................... 123ROBE ......................................................... 144

SENNHEISER CASQUE .............................23SENNHEISER NEUMANN ..........................25SOMMER CABLE ....................................89SONOVENTE ........................................... 121STAR’S MUSIC ..................................... 117SUSHI-DS ...................................................28

TROOSTWIJK ........................................ 144

VIRTUAL DJ ..............................................85

WOODBRASS ......................................... 115

YAMAHA ............................... IVe de Couv.LD SYSTEMS

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