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Une publication du

Dans ce numéro :

‣ Édito

‣ Prochaine journée d’étude du RMBLF - Argumentaire et programme

‣ Résumés des communications de la journée d’étude « Literatuur, Afbeeldingen, Evenementen. PERFORMANCE. Littérature, Images, Événements »

‣ Résumés des thèses en études médiévales défendues dans les universités belges francophones (2011-2012)

‣ L’actualité des centres d’archives

‣ Annonces - Colloques et journées d’études, appels à contributions, séminaires et conférences, stages et écoles d’été, offres d’emploi, bourses et prix, sites web et bases de données, expositions

- R.M.B.L.F. - Réseau des Médiévistes belges de Langue française

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L’édito qui accompagne ce nouveau numéro de la Lettre du Réseau se veut résolument optimiste. Dans cette période difficile et morose, dite « de crise », que nous sommes en train de traverser, il n’est un secret pour personne que les répercussions négatives sur les moyens mis en œuvre pour promouvoir la recherche en général, et les sciences humaines en particulier, sont immédiates et inévitables. Pourtant, malgré ce contexte difficile, le contenu de cette Lettre démontre que les initiatives scientifiques ayant trait à la médiévistique dans son sens le plus large sont très nombreuses et variées en ce printemps 2013. Les annonces de colloques, journées d’étude, écoles d’été et autres activités couvrent plus d’une vingtaine de pages de ce numéro, un gage de la diversité de nos études et, osons le dire, de leur dynamisme !

Relevons au passage la naissance d’un nouveau groupe de contact du FNRS du nom de Translatio, qui vise à offrir une plateforme interdisciplinaire de rencontres et d’échanges scientifiques pour les chercheurs dans le domaine de l’Antiquité tardive et du Haut Moyen Âge.

Le RMBLF, comme à son habitude, n’est pas en reste. En effet, l’empreinte du Réseau dans le paysage de la recherche consacrée au Moyen Âge en Belgique se manifeste à plus d’un titre.

Le 23 novembre 2012, la dernière journée d’étude du Réseau a été organisée en collaboration avec le Vlaamse Werkgroep Mediëvistiek et la Société Internationale de Littérature courtoise. Les orateurs ont été invi tés à s ’exprimer sur le thème, interdisciplinaire, de la « performance » à travers différents aspects, comme notamment les rapports de celle-ci avec la littérature, les évènements et les œuvres visuelles. Les interventions n’ont pas manqué de susciter un débat intéressant, portant entre autres sur les termes mêmes de « performance » et « performativité » et sur les notions qu’ils

recouvrent dans les différentes disciplines. Preuve de cet intérêt, les actes de cette journée d’études seront prochainement publiés dans un numéro spécial de la revue Le Moyen Âge. De l’avis général, des collaborations de ce genre avec d’autres groupes de recherche belges permettent une ouverture à des champs d’investigations différents et apportent un enrichissement scientifique et humain toujours souhaitable dans nos études. Le plurilinguisme des communications (en français, néerlandais et anglais) a également contribué à diversifier le public habituel de nos journées. Une expérience positive à tous points de vue donc, que le RMBLF ne manquera pas de réitérer à l’avenir !

Dans l’immédiat, le prochain rendez-vous fixé par le RMBLF sera la journée d’étude « Transitions, mutations ou continuités ? Regards croisés sur les enjeux de la périodisation » qui aura lieu le vendredi 3 mai 2013 aux Archives de l’État à Louvain-la-Neuve. Nous nous félicitons par avance d’être accueillis dans cette institution, les dépôts d’archives étant des lieux de travail essentiels pour le médiéviste. C’est la thématique de la transition qui a été retenue ; elle y sera mise en corrélation avec les questions de périodisation, d’évolutions dans les pratiques culturelles et la manière de les penser dans nos disciplines. Toutes les informations pratiques concernant cette journée ainsi que son programme se trouvent aux pages 4 et 5 de ce numéro.

En parallèle avec ses activités scientifiques, la visibilité du RMBLF ne cesse d’augmenter sur le web, grâce notamment à son blog, intitulé « L’agenda du médiéviste ». Ses visiteurs assidus auront constaté qu’il a récemment fait peau neuve (tout en gardant l a m ê m e a d r e s s e : h t t p : / /blogdurmblf.blogspot.be/), pour revêtir un aspect plus convivial et mettant davantage en évidence les informations qu’il contient.

Édito. Le printemps du Moyen ÂgeLA

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Rappelons que le blog peut également être alimenté par ses utilisateurs. En effet, toute personne qui souhaite diffuser une annonce concernant les études médiévales peut nous en faire part via l’adresse mail du RMBLF ( i n fo . r m b l f @ g m a i l . c o m ) . Un e fo i s l’information traitée et acceptée, elle sera diffusée rapidement.

Pour revenir à ce quatrième numéro de la Lettre, on remarquera qu’en plus des rubriques habituelles, il présente un nouveau volet consacré aux thèses défendues en médiévistique dans les universités belges francophones. Cette rubrique a pour but de plonger le lecteur dans la plus vive actualité de la recherche, en mettant en exergue les travaux ayant été réalisés tout récemment. Nous avons choisi de laisser la possibilité à leurs auteurs de présenter eux-mêmes un résumé succinct de leur travail de thèse. Ce volet paraîtra une fois par an, dans la Lettre publiée au printemps.

Saluons également le fait que l’espace réservé aux nouvelles provenant des différents dépôts d’archives du Royaume s’est bien étoffé, accueillant des informations émanant des dépôts du Brabant wallon, du Hainaut, de Namur et du Luxembourg. Cette rubrique reste ouverte aux contributions, car nous sommes conscients du rôle crucial joué par les archives dans la recherche relative au Moyen Âge.

Si une hirondelle ne fait pas le printemps, force est de constater que le RMBLF, par ses initiatives nombreuses et variées, et grâce au r e l a i s d e s e s m e m b re s , c o n t r i b u e indéniab lement au dynamisme qui caractérise les études médiévales actuelles.

Bonne lecture !

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Prochaine journée d’étude du RMBLF

À plusieurs reprises, Jacques Le Goff a défendu l’idée d’un « long Moyen Âge [...] dont tous les aspects se structurent en un système qui, pour l’essentiel, fonctionne du Bas-Empire romain à la révolution industrielle des XVIIIe-XIXe siècles ». Cette périodisation repose sur l’identification de « structures fondamentales » qui marquèrent l’Europe du IVe au XIXe siècle, tant du point de vue socio-économique que du point de vue culturel. Dans cette perspective doivent prioritairement être retenues l’organisation seigneuriale des rapports économiques et de domination sociale ainsi que la référence idéologique et intellectuelle essentielle que fut le christianisme durant la période envisagée (« Pour un autre Moyen Âge » (1977), réimpr. dans Un autre Moyen Âge, 1999, Paris, p. 16, 450)..

Depuis, ce long Moyen Âge a fait l’objet de catégorisations de différentes natures. Les réalités histor iques d ’ordre cul ture l , pol i t ique ou anthropologique se voient continuellement structurées par le discours des chercheurs modernes. Une succession de manifestations dispersées sont de ce fait organisées en un système cohérent. Il en va ainsi des notions de période, de tradition, de mentalité et, partant, de développement, d’évolution, de transition et d’influence..

Du côté des historiens et des archéologues, si la proposition de Le Goff n’a pas suscité de véritable opposition de principe, force est de constater que le débat entre médiévistes bute fréquemment sur des questions de périodisation. L’enjeu est de taille et mène parfois à des querelles extrêmement vives, par exemple autour de la transition entre monde romain et Moyen Âge (thèses « fiscalistes » vs naissance de la

se igneurie ) ou de la « mutat ion de l ’An mil » (émergence de la seigneurie banale, « naissance » du village), ainsi que l’opposition récurrente entre un « État moderne » précoce et une « féodalité » qui tarde à s’effacer. Par ailleurs, depuis le début du troisième mi l l éna i re , en marge de ce s oppos i t ions historiographiques, l’essor de l’histoire-monde et de l’histoire de l’environnement mène à la création d’autres chronologies bousculant complètement les cadres traditionnels qui structurent encore souvent l’organisation académique de la recherche. Ces mêmes questions d’évolution et de transition occupent une place centrale au sein de l’histoire littéraire, de la philologie ou de l’histoire de l’art. Est-il légitime de déceler une évolution au sein des pratiques culturelles - de l’empathie au détachement, de l’oral à l’écrit, du groupe à l’individu ? Les usages et techniques du passé sont-ils le reflet de mutations d’une période à l’autre ? .

Dans ce contexte, le Réseau des Médiévistes belges de Langue française a souhaité consacrer sa 28e journée de recherche à la question des enjeux de la structuration des manifestations historiques. De jeunes chercheurs issus d’horizons chronologiques, thématiques et disciplinaires différents sont appelés à s’exprimer à ce sujet. Il s’agira d’éclairer les façons de penser le changement et la continuité dans leurs champs et pratiques de recherche. Y a-t-il unanimité sur les périodisations et les concepts qui mènent à leur délimitation ? Les soubassements théoriques du découpage chronologique sont-ils explicités ou implicites ? Les éventuels débats sur la périodisation sont-ils liés à des interprétations de sources divergentes, à la confrontation entre disciplines différentes ou à d’autres facteurs ?

Thématique

Vendredi 3 mai 2013 - Louvain-la-Neuve, Archives de l’État (Salle polyvalente, Rue Paulin Ladeuze, 16)

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LE MOYEN ÂGE : TRANSITIONS, MUTATIONS OU

CONTINUITÉS ?

REGARDS CROISÉS SUR LES ENJEUX

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28e Journée d’étude du R.M.B.L.F.

Séance du matinprésidée par Françoise van Haeperen (UCL)

08h45 - Accueil

9h00 - Introduction (Nicolas Schroeder)

9h15 - 10h45

Nathan CARLIG (ULg) : Les papyrus scolaires grecs à contenu composite profane et chrétien (IIIe s. - VIIe s. de notre ère).

Anthony DIGNEF (ULg) : « Alamanni » : à propos du pouvoir d’un nom.

Emmanuelle RAGA (University of Cambridge/ULB) : Entre Antiquité tardive et haut Moyen Âge, les historiens de la « transformation du monde romain » : la transition entre périodes comme période.

10h45 - Pause

11h00 - 12h30

Marie VERBEEK (SPW) : La périodisation au regard du terrain archéologique : l’exemple de Dinant.

Emmanuel JOLY (ULg) : L’architecture gothique au-delà du Moyen Âge : les cas du comté de Hainaut et de l’ancien diocèse de Liège.

Séance de l’après-midi présidée par Baudouin Van den Abeele

(UCL)

13h30-15h00

Morgane BELIN (UNamur): Tournants pastoraux et réformes de l’Église : des jalons pour une périodisation du bas Moyen Âge et de la première modernité ?

Nicolas SIMON (FUSL) : La quadrature du « cercle législatif » ou comment faire du neuf avec du vieux. Continuités et discontinuités des pratiques autour du processus législatif (Moyen Âge - Temps Modernes).

M a r k u s P O L Z E R ( U n i v e r s i t e i t Antwerpen) : Fact or Fake? How Changes within Text-Culture can be (Mis-)Used for Historical Chronology.

15h00-15h15 – Pause

15h15-16h00 – Conclusions par Paul BERTRAND (UCL)

Programme

Informations et inscription (souhaitée) :

info.rmblf@gmail.com

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Littérature et performance

Le mythe du texte de jongleur ?L’archaïsation par l’oralisation dans les plus anciens textes épiques en moyen néerlandais

par Mike KESTEMONT (Universiteit Antwerpen)

On fait souvent appel à des arguments stylistiques pour dater les textes épiques en moyen néerlandais : les textes anciens seraient caractérisés par un style assez primitif. Celui-ci serait encore proche du discours oral des jongleurs et ménestrels ambulants, qui récitaient de mémoire, voire improvisaient leurs récits. Bien évidemment, on ne dispose pas d’enregistrements de performances médiévales qui proviendraient d’un tel circuit de récitations. Pour se faire une idée plus précise de ce discours oral, il est dès lors intéressant de soumettre à l’analyse des textes qui paraissent imiter le style oral. Dans ma communication, j’aborde cette problématique par l’étude de trois œuvres épiques conservées de manière fragmentaire : Floovent, Van den bere Wisselau et un texte relativement méconnu, Der Schlacht von Aliscanz, qui remonte à un original moyen néerlandais. Je m’intéresse à la question de « l’archaïsation par l’oralisation » : en intégrant des éléments oraux, en apparence archaïques, un auteur peut simuler l’ancienneté d’un texte.

La lecture des débats en moyen français : approches d’un jeu courtoispar Hélène Haug (Université catholique de Louvain / FNRS)

Ma recherche porte sur un genre littéraire commun à différentes littératures européennes : les débats médiévaux. Ces dialogues littéraires, écrits souvent en vers, font s’affronter les points de vue de deux ou plusieurs personnages autour d’une même question.

Le genre a fait l’objet d’études qui mettent en avant ses enjeux sociaux, en montrant le lien entre ceux-ci et leur contexte de production. Ainsi, Adrian Armstrong (« The Deffered Verdict: A topos in Late-Medieval Poetic Debates », dans French Studies Bulletin: A Quarterly Supplement, vol. 18, n° 64, 1997, p. 12-14 et The Virtuoso Circle: Competition, Collaboration and Complexity in

Résumés des communications de la journée d’étude du 23 novembre 2012

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013 Late Medieval French Poetry, Arizona State University; 2012) met en évidence le rôle de

l’émulation comme moteur de la création poétique au XVe siècle : éviter de conclure le débat a pour but de relancer un défi aux continuateurs. Emma Cayley (Debate and Dialogue. Alain Chartier in His Cultural Context, Oxford, 2006) confirme la force herméneutique de cette approche en termes de communauté d’auteurs. Sa recherche à propos de la querelle de la Belle Dame sans mercy met en lumière un groupe social dynamique et productif, une « collaborative debating community ».

Ces recherches récentes en milieu anglo-saxon montrent tout l’intérêt de saisir le débat dans son contexte social. En complément à ces études touchant aux effets du débat sur la création poétique, j’étudie les conditions pratiques de la lecture des débats en moyen français. Plusieurs indices recueillis dans un corpus d’une centaine de textes incitent à considérer une réception sous forme de lecture devant un public. Ma recherche met également en évidence un immédiat après-lecture du texte, ou l’effet du texte comme déclencheur d’une activité ludique / poétique chez un groupe de lecteurs au moment même de la réception – collective – du débat.

Partenaires dans la performance. Flos unde Blankeflos et Theophilus en moyen bas allemand par Elisabeth de Bruijn (Universiteit Antwerpen)

Flos unde Blankeflos est une adaptation en moyen bas allemand, fortement condensée, du roman d’amour Floire et Blanchefleur (ancien français). Le texte en bas allemand a été conservé dans cinq manuscrits-recueils du XVe siècle. Dans le cadre de mes recherches doctorales, j’essaie de préciser le profil des ces recueils et de voir dans quelle mesure il a pu influencer la réception d’un texte particulier, en l’occurrence Flos unde Blankeflos.

Les cinq témoins manuscrits en moyen bas allemand sont tous des représentants de la même rédaction du Flos unde Blankeflos, avec toutefois de petites divergences. Ainsi, dans le manuscrit Wolfenbüttel, le narrateur interrompt à plusieurs reprises son récit et s’adresse à son public pour réclamer à boire. Dans ma présentation, je montre que le but était probablement de faire une lecture « performative » du Flos unde Blankeflos du manuscrit de Wolfenbüttel : l’auditeur devait s’imaginer la séance de récitation. Les arguments qui soutiennent cette interprétation sont d’une part tirés du texte lui-même, d’autre part liés à la composition du codex et au contexte européen. Un corpus comparatif de passages où quelqu’un demande à boire, issus de l’ensemble du domaine linguistique allemand, contribue par exemple à préciser la conception que l’on peut se faire de la réception du témoin manuscrit de Wolfenbüttel.

Par ailleurs, la transmission simultanée du Theophilus est décisive. Ce texte est une adaptation en vue de la lecture d’une œuvre théâtrale religieuse ; il suit immédiatement Flos unde Blankeflos dans le manuscrit de Wolfenbüttel. Or, le fait que ces deux textes figurent dans le même ordre dans le manuscrit de Stockholm mérite d’être signalé ; cela renforce les liens entre les deux œuvres. Enfin, nous évoquons un troisième témoin manuscrit, conservé à Trèves. Ce codex contient des indications de régie : invitations au silence adressées au public et annonces concernant le contenu à l’intention des spectateurs, partiellement accompagnées de mélodies. Ces caractéristiques formelles suggèrent que l’on a affaire à un texte qui a été utilisé pour une représentation théâtrale, même si l’on ne peut en être tout à fait certain. Pourtant le manuscrit de Trèves s’avère également important pour la réception des versions moyen bas allemandes du Theophilus et du Flos unde Blankeflos.7

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Événements performanciels

La châsse reliquaire de saint Rombaut entre lutte de pouvoir et dévotionpar Pieter Verhoeven et Bram Caers (Universiteit Antwerpen)

La procession saint-Rombaut serait sortie pour la première fois en 1303 dans le but d’implorer l’aide du saint dans un conflit entre les corporations de la ville et leurs seigneurs, Jan Berthout et Jean II de Brabant. Elle doit donc son origine à la relation tendue entre les corporations et l’élite aristocratique urbaine. Une nouvelle châsse, représentant une étape dans l’histoire de la procession, est réalisée en 1369 ; elle s’avère à nouveau liée à un conflit social, opposant cette fois-ci les corporations et l’administration urbaine. Il est frappant de voir que, dans le courant du XVe siècle, la ville elle-même investit dans la procession. L’élite urbaine en était entre-temps venue à se confondre davantage avec la couche la plus élevée de l’artisanat. Elle se mit à développer une politique consciente visant à gommer l’histoire de la dévotion à saint Rombaut, jugée socialement trop tendancieuse, et à faire en sorte qu’un groupe de population plus large soit associé au culte du saint.

En 1451, la ville de Malines accueille des centaines de pèlerins à l’occasion de l’Indulgence plénière ; c’est à ce moment que l’intervention de la ville atteint son apogée. Durant la seconde moitié du XVe siècle, de nombreuses rééditions de l’indulgence sont organisées. En outre, la dévotion à saint Rombaut est stimulée par d’autres moyens. Des copies et des traductions voient le jour ; ses faits d’armes sont rappelés dans la chronique de la ville ; enfin, une série de peintures à l’huile racontant sa vie est exécutée. On reconnaît dans la promotion culturelle et politique l’action d’une nouvelle élite, liée aux institutions centralisées des ducs de Bourgogne et des Habsbourg et associée aux cours de Marguerite d’York et de Marguerite d’Autriche.

Dans notre communication, nous suivons la châsse de saint Rombaut et la dévotion qui l’entoure, du XIVe au XVIe siècle. Nous nous interrogeons sur le rôle actif et passif des différents groupes urbains qui s’approprient et participent à la dévotion du saint patron de la ville, saint Rombaut.

‘Al ghemact by my Binnen tbrugsche pleyn’. Performance, identité et espace urbain dans le Testament Rhetoricael d’Eduard de Dene (1562)

par Samuel Mareel (Universiteit Gent / FWO Vlaanderen)

Associée aux textes littéraires, la notion de performance est souvent réservée à des formes de présentation orale, en particulier la représentation théâtrale, le chant ou la récitation de poèmes. Dans ma communication, je montre qu’une telle définition, appliquée à la littérature néerlandaise de la fin du Moyen Âge, est par essence anachronique et donne une image erronée de la pratique littéraire de l’époque. En m’inspirant des travaux de Richard Schechner, je propose de donner à la performance une autre acception, qui n’insiste pas tant sur l’oralité et la présence physique du responsable de la performance, mais sur l’interaction entre un texte et un lieu, un moment et un public. J’illustre mon propos avec un certain nombre de manifestations performancielles dans le Testament Rhetoricael (1562), un ensemble de poèmes et de chansons du poète brugeois Eduard de Dene. J’accorde une attention particulière au rôle et à la signification de l’espace urbain brugeois dans ces performances ; j’examine également dans quelle mesure nous pouvons considérer la représentation de cet espace comme une expression de l’identité de l’auteur.

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Œuvres visuelles et performance

La « matière antique » dans l’iconographie des ivoires gothiques profanespar Lylan Lam (Université de Liège)

Les ivoires profanes du XIVe siècle sont connus pour leur iconographie inspirée d’un art d’aimer médiéval, qui s’est développé pendant plus de deux siècles. Ainsi, les motifs sculptés ont notamment été suggérés par l’idéal de vie et d’amour exprimé dans la poésie lyrique des troubadours et des trouvères, par les valeurs chevaleresques et amoureuses des romans bretons et par la quête du Roman de la Rose. Ces ivoires présentent pourtant d’autres sujets, moins commentés, qui s’inspirent d’adaptations de sources antiques, tels que l’histoire de Pyrame et Thisbé, le Lai d’Aristote ou le Lai de Virgile. Cette communication se propose donc de mettre en lumière le choix des scènes opéré par les ivoiriers parmi cette « matière antique », de confronter les images à leurs sources littéraires et de découvrir la place et le sens de ces représentations au sein du discours amoureux qui s’énonce dans ces décors sculptés.

Image et performance dans quelques miracles de Gautier de Coincipar Marine Cuche (Université de Genève)

L’image mariale apparaît plusieurs fois au cœur des Miracles de Nostre Dame, écrits en langue vernaculaire au début du XIIIe siècle par Gautier de Coinci. Élément essentiel du récit, la statue ou l’icône ne se contente pas de représenter la Vierge, elle lui permet d’agir : de se déplacer, de s’incarner, mais également d’effrayer, d’émouvoir... En d’autres termes, l’image accomplit une performance. La notion de performance, qui peut renvoyer à l’attribution de vie à l’image, mais aussi à son effet sur le spectateur ou encore à sa performativité, apparaît en effet comme un outil intéressant pour comprendre le fonctionnement du récit.

Deux miracles représentatifs ont retenu notre attention pour illustrer l’analyse. De l’enfant qui mist l’anel ou doit l’ymage (IMir21) reprend la légende du fiancé de la statue. De l’ymage Nostre Dame qui se desfendi dou quarrel (IMir34) met en scène le siège d’une communauté qui sera sauvée par la Vierge : l’image mariale tend en effet son genou pour recevoir le projectile à la place d’un archer et ce miracle redonne confiance aux assiégés.

L’analyse débute par l’examen au sein du récit de l’action de la Vierge par l’intermédiaire de l’image. Cet examen nous conduit à aborder, en contrepoint, la réaction du héros. Il s’agit en réalité d’étudier le dialogue, marqué par la performativité, qui s’instaure entre l’image, vecteur de l’activité mariale, et le héros, entre leurs deux performances qui mènent à l’issue du récit. L’exposé s’intéresse ensuite à l’inscription de ces performances dans la communauté. L’évocation de la dimension collective permet de relier la communauté du récit à celle du public et d’étudier par conséquent en dernier lieu la performance du texte, qui donne son ultime signification à la performance de l’image.

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La perception de « l'image divine ». Entre vision et corporéitépar Racha Kirakosian (Somerville College, Oxford)

Peut-on (a)voir une image de Dieu ? Et si oui, quel organe serait apte à la percevoir ? En théorie, n’est-il pas impossible de connaître Dieu par le biais des médias, et plus précisément au travers d’une image, qu’elle soit réelle ou mentale ?

Dans notre texte qui date du XVe siècle, relatant la vie d’une nonne prémontrée du XIIIe siècle, la protagoniste Christina von Hane affirme voir et entendre Jésus Christ ainsi que le Saint-Esprit dans diverses circonstances. Dans le cadre de cette communication, nous nous intéressons aux passages de ce texte dans lesquels le récit présente une transition d’une description spatiale et d’une présence tangible à une vision personnelle de Christina se déroulant devant ses yeux « intérieurs », comme souligne le narrateur : un crucifix dans le dortoir se mettant à parler, l’eucharistie élevée se transformant en Agnus Dei, ou bien une vision prophétique se réalisant, autrement dit se matérialisant.

Au cours de ces dernières années, l’importance de la matérialité dans la civilisation médiévale a été de plus en plus mise en exergue. Hans Ulrich Gumbrecht a ainsi mis en contraste un monde de l’interprétation et du sens avec celui d’une présence immédiate. De même, Caroline W. Bynum a récemment argué que la présence réelle des choses tenait une place primordiale dans la vie au Moyen Âge en leur attribuant un caractère significatif qui ne s’épuisait pas en un sens représentatif. Notre approche, au contraire, prend une position différente en montrant que les limites entre vision et corporéité dans le sens d’une matérialité réelle, ou entre intérieur et extérieur, sont floues. De plus, dans le cas de notre texte, il s’agit plutôt d’une stratégie textuelle qui favorise un langage performatif évoquant l’espace et l’immanence pour transmettre le message mystique qui est en soi transcendant et donc inexprimable.

Conférence conclusive

Performance, treason, espionagepar Keith Busby (University of Wisconsin, Madison)

The point of departure for my talk is an unusual one, namely The Statutes of Kilkenny (1366), proclaimed by Edward III in an attempt to enforce a form of apartheid, dividing the English colonists and the native Irish. The Statutes are written in French, the language of English law, and deal with the social and legal relationships between the two communities. Article XV specifically prohibits the “engleis” from receiving “irroies menestrels” in their households on the grounds that the various categories of Irish performers listed as minstrels act as spies in a country in a perpetual state of civil war. The problem of the minstrels is shown to have its origins in the traditional reverence for performers in medieval Irish culture and their status in native Brehon law. I then examine a particular case of a minstrel spy, Johan de Rampaygne, in the Anglo-Norman prose romance of Fouke le Fitz Waryn (1325-1340, but based on an earlier verse text from ca. 1300), written in or near Ludlow (Shropshire). The Irish minstrels and Johan de Rampaygne share many characteristics with the figure of the jongleur-menestrel from earlier medieval French literature.

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In the second part of my lecture, I look at the repertoire of performers of literary texts as it can be established from some well-known works (the Roman de Renart, Les deux bordeors ribauz and La contrejengle, and the Occitan romance of Flamenca). I then consider the idea of treason and betrayal as it applies to all stages in the composition, transmission, and performance of Old French narrative verse, frankly speculating on the great unknown of vocal delivery and physical gestures. I conclude by suggesting that treason does not always imply betrayal in the usual modern sense of the word, but can be taken in its Latin etymological meaning of “transmission” or “delivery”. All kinds of performances therefore have the potential to become a “trahison fidèle”.

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Thèses en études médiévales défendues dans les universités belges francophones (septembre 2011-mars 2013)

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Doctorat en histoire, art et archéologie

BERT, Mathilde, Lectures, réécritures et peintures à partir de Pline l’Ancien. La réception de l’Histoire naturelle en Italie, de Pétrarque à Vasari, ULg.

L’étude examine la façon dont les informations que Pline l’Ancien livre sur la peinture antique dans son Histoire naturelle ont été perçues et exploitées dans l’Italie de la Renaissance, depuis Pétrarque (v. 1350) jusqu’à la seconde édition des Vies de Vasari (1568). Elle montre que les échos de Pline observables dans les textes et les œuvres constituent des clés pour comprendre les enjeux artistiques, théoriques et sociaux inhérents aux pratiques picturales de l’époque. Pour mener à bien cette enquête, plusieurs types de sources et d’éclairages ont été mis à contribution. Sont d’abord examinées les données propres à la transmission éditoriale de l’Histoire naturelle. La réception du livre XXXV – celui dédié à la peinture antique – est envisagée en particulier, et ce à travers l’analyse d’exemplaires anciens de l’encyclopédie plinienne, d’annotations, de traductions, de dérivés ou de commentaires qu’elle a suscités. Le recours à Pline est ensuite abordé dans la littérature artistique et dans la pratique picturale. Enfin, l’émulation d’Apelle est considérée dans la pratique artistique à travers l’étude de la signature formulée à l’imparfait. Il s’agit en effet d’une façon de signer que Pline attribue au peintre grec et que les artistes de la Renaissance vont adopter à partir de la fin du XVe siècle. Outre de larges développements consacrés à Pétrarque, Alberti, Ghiberti, Castiglione, Pino, Dolce et Vasari, l’étude aborde également les échos pliniens présents chez de nombreux artistes et humanistes, comme Boccace, Guglielmo da Pastrengo, Villani, Guarino, Leonardo Giustiniani, Decembrio, Fazio, Landino, Perotti, Santi, Léonard, Jacopo de’ Barbari, Bellini, Costa, Macrino d’Alba, Palmezzano, Raphaël, Titien, Sebastiano del Piombo, Andrea del Sarto, Damiano Zambelli, l’Arétin, Varchi, Giovio, l’Anonimo Magliabechiano et Giovanni Battista Adriani. Ainsi, par le biais d’une série de lectures (tantôt monographiques, tantôt synthétiques) qui font apparaître de multiples rapports entre art et humanisme, l’enquête souligne la diversification des formes et des fonctions de l’emprunt à Pline tout comme ses principaux accents, à savoir la valorisation culturelle et sociale de la peinture et la réflexion sur les genres et les styles picturaux (portrait, paysage, nu féminin, querelle du disegno et du colorito, paragone des arts).

FINOULST, Laure-Anne, Les sarcophages du haut Moyen Âge en Gaule du Nord : production, diffusion, typo-chronologie et interprétations, ULB.

Outre le recensement d’environ 1400 sarcophages, monolithes et bipartites, en Gaule du Nord, l’intérêt de cette recherche réside dans la démonstration des apports pétrographiques, technologiques, économiques et culturels de ces sépultures. Afin de travailler sur un groupe cohérent, seuls les sarcophages de production lorraine, avec une diffusion septentrionale le long de la Meuse, de la Moselle et du Rhin, ont été retenus. Après une brève historiographie de l’archéologie mérovingienne et plus particulièrement des recherches sur les sarcophages, la production des sarcophages de Gaule du Nord est abordée selon plusieurs aspects.

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Le premier concerne les analyses pétrographiques qui démontrent l’utilisation prédominante de calcaire (majoritairement Tithonien et en moins grande proportion Bajocien et Oxfordien). Tous ces calcaires proviennent de la région lorraine française actuelle. Le choix de ces matériaux a sans doute été guidé par l’existence de bancs de sédiments assez épais, par une relative légèreté et tendreté facilitant l’extraction et la confection des sarcophages. Le deuxième aspect de l’étude aborde l’élaboration d’une morpho-typologie des cuves et des couvercles sur base, essentiellement, de ces différents calcaires : quatre groupes typologiques principaux ont été déterminés pour les cuves alors que les couvercles ont pu être regroupés dans six types distincts. Certaines particularités ont également été intégrées dans cette partie. Les décors et les inscriptions ont été répertoriés dans le troisième aspect lié à la production. L’aspect technologique proprement dit de la confection des sarcophages, de l’extraction en carrière aux finitions, vient compléter la partie de la recherche sur la production en étudiant l’outillage utilisé. Le chapitre suivant a été consacré à la conception d’une typo-chronologie reposant sur le peu d’éléments à disposition. Ceux-ci amènent à une datation, tous types confondus, allant du dernier quart du VIe siècle aux premières décennies du VIIIe siècle. La problématique de la diffusion a été abordée dans le chapitre suivant au travers de deux aspects. D’une part, les probables voies de communication et moyens de transport usités ont été explorés démontrant une utilisation des voies fluviales comme terrestres. Et, d’autre part, la répartition et la concentration des sarcophages dans les différents sites, qui forcent à s’interroger sur le rôle économique et sur le rôle d’indicateur social de ces sépultures particulières. Le dernier chapitre regroupe les questionnements liés aux pratiques funéraires telles que la gestion des corps lors des inhumations, la visibilité et l’accessibilité de ces sépultures ou encore le remploi des sarcophages et le détournement de leur fonction première à des périodes plus tardives.

MATHIEU, Clémence, L’habitat de la petite noblesse dans la partie nord de l'ancien comté de Hainaut, XVe-XVIIIe siècles : architecture, modes de vie et manières d’être, ULB.

Cette étude s’attache à comprendre ce qu’est un habitat seigneurial secondaire en Hainaut à la fin du Moyen Âge et aux Temps Modernes. La disparition de la plupart des résidences de la haute noblesse en Hainaut nous a amenée à nous pencher sur l’étude des habitats de la petite noblesse, dont le manque de reconnaissance, entrainant la démolition ou les transformations irréversibles de ces habitats, rend ces édifices sujets à l’oubli. Ajoutons à cela que, victimes d’une tradition castrale héritée du XIXe siècle, archéologues et historiens de l’art ont bien souvent eu l’attention d’abord attirée par les grands châteaux et donc la haute noblesse, laissant de côté toute une tranche de la population noble et de ses possessions. Notre étude a comme objectif majeur de comprendre comment ces habitats ont fonctionné comme structures de vie mais aussi comme des architectures à travers lesquelles et par lesquelles les habitants pouvaient exprimer leurs identités. Dans cette optique, après avoir considéré les différents types architecturaux (types de plans, de corps de logis, de tours), suivant une typo-chronologie, nous considérons les matériaux utilisés et la distribution intérieure de ces édifices.Ce sont ensuite les entourages de l’habitat en tant qu’espace construit, leur situation dans le paysage et par rapport au relief, à l’hydrographie, aux villages, aux terres de cultures et aux réseaux de communication qui occupent une grande partie de l’étude. Les liens avec leurs habitants, ces membres de la petite noblesse, sont ensuite considérés. Leurs fonctions, leurs origines et leurs zones de déplacements sont abordées afin de mieux percevoir le rôle et la

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détermination de ce groupe social qui s’avère être en rupture avec la haute noblesse. L’opposition traditionnelle entre villes et campagnes est dépassée, de même que la question des maisons principales et secondaires, au profit d’une approche plus fluide, favorisant une interaction entre villes et campagnes et considérant les mouvements de population émergeant de l’un ou l’autre milieu. Y succède la partie interprétative, permettant d’aboutir à une caractérisation de ce type d’habitat. Le but est notamment de mettre en lumière la relation entre les aspects défensifs et résidentiels des édifices. Pour ce faire, les éléments de défense active et passive sont examinés, ainsi que le degré d’efficacité de ces structures. La suite de cette partie a pour but de replacer les habitats de la petite noblesse dans le contexte des types architecturaux des campagnes, de la haute noblesse et des villes du Hainaut et des anciens Pays-Bas, afin de mieux dégager les liens ou les ruptures entre les différents groupes sociaux et architecturaux. Les rapports avec les habitats ruraux sont établis en ce qui concerne les diverses composantes que sont les douves, les pont-levis, les orifices de tir, les espaces verts et les aménagements hydrographiques d’agrément, la basse-cour, les tours, les typologies des plans et de maisons, les matériaux et leur qualité de mise en œuvre, les intérieurs, les ouvertures et les styles, les armoiries et les millésimes. La catégorie intermédiaire que sont les habitats des élites rurales est également abordée, puisqu’elle développe des types architecturaux ambigus et se rapprochant davantage des habitats de la petite noblesse que des autres ruraux. Cette catégorie est examinée d’un point de vue architectural et social.

RAGA, Emmanuelle, Le Banquet et la “transformation du monde romain” : entre Romanitas, Barbaritas et Christianisme. Espace romain occidental, IVe-VIe siècle, ULB.

Cette thèse se concentre sur la question de la transformation de la pratique du banquet classique face, d’une part, à la nouvelle situation sociopolitique découlant de l’installation des royaumes dits successeurs et de la dissolution des structures politiques classiques et, d’autre part, face à l’intensification de ce que l’on appelle communément la « christianisation » du monde romain. Ces recherches concernent le monde romain occidental (Gaule, Italie et Espagne) à partir du moment où le discours ascétique oriental se diffuse massivement en Occident dans la seconde moitié du IVe siècle, mettant fin à ce que Robert Markus appelle le « christianisme antique ». La question principale de la thèse concerne le discours chrétien et ascétique qui porte sur les questions alimentaires et les réponses données par les groupes sociaux dont l’usage du banquet classique est suffisamment documenté. En l’occurrence les aristocrates (en ce compris les évêques), les communautés cénobitiques et le mouvement anachorétique. La seconde question abordée dans ces recherches est celle posée par la présence « barbare » et l’image du mangeur barbare en ces siècles de transition socioculturelle. Le terminus ante quem des recherches se situe à la fin du VIe siècle, en un monde romain désormais indubitablement transformé.

SCHMITZ, Max, Le Viridarium du juriste avignonnais Jean Raynaud : une encyclopédie latine du Moyen Âge tardif, UCL.

The thesis presents a study and an edition of an unpublished latin encyclopaedia of the Late Middle Ages called Viridarium. The work is written by the jurist John Raynaud (Iohannes Raynaudus) from Avignon and exists only in one manuscript (Dublin, Chester Beatty Library, WMs 80), the autograph of the author. The thesis contains valuable information about this rather lesser-known author, his other writings, libraries in the Provence at that time and the

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historical context. Emphasis is put on the various text-sources used by John Raynaud, especially a revised version of the Liber de natura rerum (XIIIth century) by Thomas of Cantimpré, but also the Otia imperialia of Gervase of Tilbury and the Ruralia commoda of Petrus de Crescentiis. The illustration (225 drawings) of the manuscript is also commented on in the thesis.

SCHROEDER, Nicolas, Terra familiaque Remacli. Études sur le milieu social et matériel de l’abbaye de Stavelot-Malmedy, VIIe-XIVe siècle, ULB.

L’étude porte sur l’abbaye de Stavelot-Malmedy, de sa fondation au XIVe siècle. Elle analyse les interactions entre les communautés et leur environnement social et matériel. Une première partie reprend de manière critique l'histoire de l’abbaye, du milieu du VIIe au XIVe siècle. La seconde partie aborde les seigneuries de Stavelot-Malmedy comme des cadres de pouvoir et d’organisation économique. Les rapports avec l’aristocratie laïque sont également analysés. Enfin, une troisième partie envisage l’inscription des seigneuries des monastères dans l’espace, les conditions de géographie physique et l’impact des seigneuries sur les paysages et l’environnement.

Doctorat en langues et lettres

DE HARO SANCHEZ, Magali, Recherches sur les papyrus iatromagiques grecs et latins d’Égypte. Contribution de la papyrologie à la typologie des écrits de magie, ULg.

Les papyrus iatromagiques forment une catégorie spécifique au sein des papyrus magiques. Datés du Ier siècle avant au VIIe siècle après J.-C., ils proviennent d’Égypte et sont majoritairement écrits en grec. On a toutefois conservé un cas de papyrus iatromagique en latin et quatre bilingues gréco-coptes. Leurs caractéristiques typologiques externes et internes ont été étudiées afin de tenter de mieux cerner le profil de ceux qui produisaient, copiaient et/ou utilisaient ces textes.En vue de fournir au lecteur toutes les informations nécessaires à l’analyse des papyrus iatromagiques grecs et latins, un catalogue a été établi. Il comprend non seulement leur description externe et interne, mais aussi une nouvelle édition de leur contenu, accompagnée d’une traduction française et de planches. Le premier aspect étudié est la forme du support et la présentation du texte. Les types de mains sont également pris en compte en vue de tenter de déterminer le niveau de « connaissances » de ceux qui rédigeaient ou copiaient les formules iatromagiques. L’illustration est analysée, en répertoriant les types de symboles utilisés dans les charmes et comparant leur présentation telle qu’elle est prescrite dans les formulaires à celle qui est copiée sur les amulettes, en vue de préciser le rôle et la fonction des illustrations dans les papyrus iatromagiques. La quatrième caractéristique externe étudiée est l’encre, non seulement celle avec laquelle les textes ont été écrits mais aussi celle dont les recettes sont exposées dans les papyrus magiques.À l’étude externe des papyrus iatromagiques succède l’analyse de leur contenu. Les formules iatromagiques sont comparées aux prescriptions médicales qui présentent la même structure en quatre parties : titre, indication thérapeutique ou objectif, composition et, enfin, préparation et administration. Chacune d’entre elles fait l’objet d’une étude détaillée. Dans l’analyse de l’indication thérapeutique, j’ai présenté les affections et objectifs visés par les formules iatromagiques conservées tant dans les formulaires que dans les amulettes. Si cette section présente majoritairement le vocabulaire de la pathologie dans une perspective médico-

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historique, les recherches sur la composition des remèdes magiques s’attachent davantage aux aspects pratiques des charmes, tels que le matériel requis dans chaque type de prescription, les types de formules utilisées ainsi que le vocabulaire et les méthodes attestés dans les formules conservées dans les formulaires ou sur les amulettes. Si ces deux premiers aspects sont des recherches typologiques au sens strict – examen de la forme, de la présentation, de l’illustration et de la structure du contenu –, un troisième aspect important des papyrus iatromagiques réside dans les influences multiculturelles dont ils témoignent. La méthode des marqueurs d’identité culturelle mise au point par A.M. Luijendijk a été appliquée aux papyrus iatromagiques. Après analyse de leur contenu, trois marqueurs principaux se sont avérés pertinents pour cette étude : la langue dans laquelle ils ont été écrits, les citations littéraires qu’ils contiennent et les noms des bénéficiaires des amulettes. On y a ajouté quelques pratiques qui, attestées ponctuellement, se sont révélées marquées culturellement, telles que l’utilisation des vertus thérapeutiques de l’eau et le recours à l’historiola. Ce faisant, j’espère avoir pu proposer une grille de lecture utile pour des recherches ultérieures sur les aspects multiculturels de la magie dans le monde gréco-romain.

FRANSSEN, Élise, Les manuscrits de la recension égyptienne des Mille et une Nuits. Étude codicologique avec édition critique, traduction et analyse linguistique et littéraire du conte de Jānšāh, ULg.

Les Mille et une Nuits, popularisées en Europe par la traduction française de Galland, ont fasciné des millions de lecteurs de par le monde et ont généré de nombreuses études. Cependant, la plupart de celles-ci se fondent sur les éditions arabes du XIXe siècle, sortes de vulgates des Nuits, mais textuellement peu fiables. Dès lors, il convient de se tourner vers les manuscrits des Nuits : eux seuls présentent un texte sûr. Depuis leur classification par l’orientaliste Hermann Zotenberg, à la fin du XIXe siècle, la recherche dans ce domaine n’a pas véritablement progressé. L’un des groupes définis par Zotenberg, la recension égyptienne, dite aussi ZER (« Zotenberg’s Egyptian Recension »), rassemble les manuscrits comprenant effectivement mille et une nuits, copiés en Égypte à la fin du XVIIIe ou au début du XIXe siècle. Ces manuscrits sont en quatre volumes et la distribution du texte en nuits y est identique ; ils présentent par ailleurs de nombreuses caractéristiques codicologiques communes.La première partie de ma thèse présente l’histoire de chacune des copies de la ZER, préservées ou disparues. En outre, le contexte dans lequel ces manuscrits apparaissent y est décrit : la demande insistante de manuscrits arabes des Nuits, de la part de nombreux Européens, semble bien avoir entraîné la naissance de la recension égyptienne.Ensuite, je propose une analyse codicologique précise et complète de chacun des manuscrits de la ZER conservés à ce jour. Celle-ci contient notamment un catalogue critique et illustré des filigranes et contremarques des papiers, ainsi qu’une analyse approfondie des graphies. Cette deuxième partie du travail permet de déterminer la date – entre 1790 et 1850 – et le lieu – Le Caire – de copie des manuscrits et d’identifier le scribe de certains manuscrits non signés. En outre, ce volet de l’étude éclaire les conditions originales d’utilisation des manuscrits, notamment leur circulation sous forme de cahiers séparés et non de volumes reliés. Enfin, la dernière partie de l’étude s’intéresse au texte. Les Mille et une Nuits furent écrites pour la bourgeoisie arabe dans sa langue, le moyen arabe. L’étude minutieuse de la langue des manuscrits des Nuits fait donc avancer nos connaissances sur cette variété de l’arabe encore peu connue. L’étude linguistique se concentre sur le conte de Jānšāh, dont l’édition critique synoptique – en confrontation avec le texte des éditions arabes anciennes, collationnées pour l’occasion – est établie. Cette analyse linguistique se concentre dans un premier temps sur les manuscrits puis sur les éditions anciennes du texte, fondées sur un manuscrit de la ZER mal-

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heureusement perdu. Ainsi, les transformations que les éditeurs imposèrent au texte et leur logique sont mieux connues. L’édition critique est la base d’une nouvelle traduction française et d’une étude narratologique du conte.Les résultats des différents volets de la recherche sont ensuite confrontés. Il résulte d’une telle approche pluridisciplinaire une meilleure connaissance globale de cette tradition complète des Mille et une Nuits, tant du point de vue textuel que matériel, mais aussi une connaissance plus précise des pratiques des artisans du livre actifs en Égypte à la fin du XVIIIe ou au début du XIXe siècle et de la langue utilisée alors pour la littérature récréative.

HANUS, Amélie, La Spagna Magliabechiana e la materia cavalleresca italiana. Edizione critica e studio del ms. BNCF II, I, 57, UNamur.

La thèse consiste en une édition critique de l’intégralité du texte de la Spagna Magliabechiana, poème chevaleresque en langue florentine datant du milieu du XVe siècle. Les 25 000 vers, en ottava rima, qui la composent racontent l’histoire de la vie de Roland, héros épique par excellence, depuis sa naissance jusqu’à sa mort. La Magliabechiana est en effet le dernier maillon de la chaîne qui unit les récits italiens racontant les conquêtes de Charlemagne en Espagne, des textes qu’on appelle communément les Spagne. La matière rolandienne, apparue en France avec la Chanson de Roland, a en effet connu une grande diffusion à travers l’Europe, et notamment en Italie, où elle est d’abord apparue dans la plaine du Pô, dans des versions franco-italiennes, pour arriver ensuite jusqu’en Toscane. C’est là que sont nés des textes épiques rédigés directement en italien, comme la Spagna in rima et la Spagna in prosa, qui comptent parmi les sources de la Magliabechiana.La thèse commence par une introduction visant à fournir un maximum d’informations sur ce texte méconnu, dont il n’existait jusqu’à présent aucune autre édition, même partielle. Le premier chapitre est donc consacré à une présentation générale du texte. Après l’avoir situé dans son contexte littéraire, on envisage la date de sa conception, le problème de l’anonymat de l’auteur et celui de l’autographie présumée du manuscrit. Il a notamment été démontré dans la thèse que cette dernière hypothèse doit être considérée avec une extrême prudence. Une description complète de l’unique manuscrit à nous avoir transmis le texte (BNCF, II, I, 57) clôt ce chapitre, accompagnée d’un résumé de l’intrigue.Le deuxième chapitre de l’introduction consiste en une ample étude des sources utilisées par l’auteur pour composer cette compilation des différents épisodes de la vie de Roland. La Spagna in rima, dans sa version longue, est incontestablement la source principale de notre texte. L’auteur en suit scrupuleusement la structure pour les deux-tiers de sa composition. En outre, certains épisodes particuliers, comme celui de la mort de Roland, sont prélevés ponctuellement à la Spagna in prosa. Quant au début du texte, qui raconte l’enfance et la jeunesse du héros, il est librement inspiré des célèbres ouvrages d’Andrea da Barberino.C’est l’étude détaillée de la langue du texte, le toscan du Quattrocento, qui occupe le troisième chapitre de l’introduction. Les caractéristiques métriques de l’ottava rima de la Magliabechiana sont étudiées dans le quatrième chapitre. Enfin, les normes et parti-pris éditoriaux adoptés sont détaillés dans le cinquième et dernier chapitre introductif. L’édition critique de l’intégralité du texte est présentée avec, en bas de page, une première zone réservée à l’apparat critique et une deuxième contenant des commentaires destinés à faciliter la compréhension immédiate du texte au locuteur italien moderne. La thèse se termine par un index des noms et un index des mots commentés.

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Cette édition a pour objectif de donner à lire à un public averti la première biographie du héros Roland, rédigée en Italie au milieu du quinzième siècle. Après elle s’ouvre la saison du roman chevaleresque renaissant (comme l’Orlando furioso), la Spagna Magliabechiana occupe donc une place symbolique dans l’espace littéraire épique, car elle marque la fin du poème chevaleresque médiéval.

MALEVEZ, Marc, Introduction à la démarche spirituelle des moines errants de l’Égypte copte (250-451). Une étude fondée sur la Mission de Paphnuce et les principales sources littéraires du monachisme errant de l’époque concernée, ULg.

Après la définition des termes « moine » et « errant », la thèse consiste à prouver que la démarche spirituelle présentée par Evagre le Pontique correspond bien à ce qui se trouve à l’esprit des moines errants de l’Égypte copte de son époque et qu’il ne s’agit donc pas d’une construction essentiellement philosophique, reposant notamment sur son expérience hors d’Égypte. Nous reconstituons donc et ordonnons l’ensemble de la démarche monastique anachorétique, depuis le renoncement au couple et à la parenté jusqu’à l’obtention finale des charismes du parfait, saint sur cette terre, telle qu’elle se dégage de l’essentiel des sources littéraires de l’époque. La thèse s’appuie notamment fortement sur trois manuscrits coptes, trois manuscrits arabes et cinq manuscrits éthiopiens de la Mission de Paphuce, récit de voyage élaboré à la fin du IVe siècle. La thèse démontre aussi notamment le caractère à la fois idiorythmique et sans doute essentiellement raisonnable de la démarche de ces moines.

SCARCEZ, Alicia, La réforme musicale de saint Bernard : ses sources et ses enjeux, ULB.

La thèse exploite, pour la première fois, d’exceptionnels manuscrits de l’office cistercien. Comprenant la liturgie cistercienne d’origine messine copiée vers 1136/1140, ces documents ont servi, quelques années plus tard, de brouillons à la réforme liturgique et musicale de Bernard de Clairvaux. Ils ont été partiellement biffés et grattés de façon à correspondre aux nouvelles normes cisterciennes. La principale liasse d’épreuves bernardines, constituée des quelque 185 folios de l’antiphonaire 12A-B de Westmalle, constitue le socle de la thèse et la matière du tableau liturgique général présenté dans l’annexe 3. Cette table distingue les pièces de première main de celles écrites par les correcteurs bernardins. Les autres épreuves, l’antiphonaire 6 de Tamié (Savoie) et les fragments de la Fille-Dieu (Suisse), ont été reproduites dans l’annexe 2. Avec les folios de Westmalle 12A-B, elles sont les seules à conserver une part importante des mélodies originelles, à révéler les corrections et les procédures bernardines. Les analyses codicologique et paléographique des documents, mises en relation avec les données historiques, ont permis de dégager deux phases de corrections et de situer l’achèvement de la réforme bernardine, vraisemblablement à Hautcrêt vers 1143. Le répertoire de l’hymnaire a été revu (chapitre IV) et celui de la messe, réexaminé à la lumière des reliquats du premier graduel cistercien, jusqu’ici inexploités. Ces bribes intactes ont été confrontées aux équivalents de la deuxième réforme et ouvrent (chapitre III) l’étude comparative des chants de l’office du premier et du deuxième Cîteaux (chapitres VII à X). Au fil de l’analyse, des échantillons tirés du graduel ou de l’antiphonaire sont présentés dans les tableaux synoptiques rassemblés dans l’annexe 1. Chacun d’entre eux comprend, quand c’est possible, la première version cistercienne originelle reconstituée, la version bernardine et, selon les besoins, un panel plus ou moins important de référents grégoriens (décrits au chapitre

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VI) , destinés à replacer chaque liturgie cistercienne dans son contexte culturel et à en établir les sources. Ce travail tend à modifier l’image de la réforme bernardine, censée avoir appauvri la tradition grégorienne par l’application stricte des règles musicales. Il montre que de nombreuses pièces introduites par les correcteurs sont issues de la tradition clunisienne et parfois spécifiquement de la tradition de l’abbaye de Molesme d’où sont issus les pères fondateurs de Cîteaux. Les reliquats de la liturgie molesmienne notée, reproduits en fac-similé (annexes 2) et inconnus jusqu’ici, ont permis d’établir l’existence d’une chaîne de tradition musicale reliant Molesme aux monastères de sa tradition (Montier-la-Celle et Marmoutier) ; et de faire ressortir les liens qui unissent la tradition des premiers moines blancs à de nombreuses corrections bernardines. L’examen du bréviaire Paris 3241, sorti de l’anonymat en 2007 et exploité ici pour la première fois, a en particulier permis de conclure au transfert de pièces et formulaires entiers de la tradition molesmienne vers le deuxième Cîteaux. Bien plus que la théorie musicale, réputée si importante, mais en réalité modérément appliquée, ce sont la raison pratique, le souci de l’authenticité et de la bonne articulation du texte latin, l’esthétique et la culture mélodique du terroir bourguignon qui ont guidé les choix des réformateurs bernardins. La liturgie messine, adoptée à Cîteaux entre 1108 et 1143, était porteuse de variantes dialectales que les Bernardins ont abandonnées pour se réapproprier leur patrimoine ancestral, marqué par des segments musicaux expressifs et des idiomes caractéristiques du domaine latin. L’interprétation musicale de spécimens du premier et du deuxième Cîteaux, mis en regard, illustre ce basculement culturel de l’ensemble liturgique « est » vers celui de l’« ouest ». La pochette musicale comprend aussi quelques unica et emprunts traditionnels ciblés qui illustrent la richesse de l’esthétique du deuxième Cîteaux.

Brabant wallon

Les archives des institutions publiques d’Ancien Régime du village de Saintes (ancien comté de Hainaut, actuelle province de Brabant wallon) sont ouvertes à la recherche. Il s ’agit des archives de l ’échevinage et de la communauté, concernant la période 1308-1795 et contenant entre autres une magnifique collection de chirographes, des archives de la cour féodale (1640-1792) et des archives de l’échevinage d’Herbecq à Saintes (1412-1596). À leur sujet, v. M. VAN EECKENRODE, Inventaire des archives des institutions publiques d’Ancien Régime de Saintes, sous presse et disponible en salle de lecture des Archives de l’État à Louvain-la-Neuve.

Les archives du prieuré de Bois-Seigneur-Isaac (XIVe-XVIIIe siècles) sont désormais elles aussi accessibles aux chercheurs ! Il s’agit de l’ensemble documentaire que conservaient déjà les Archives de l’État depuis le XIXe siècle, auquel sont venus s’ajouter pas moins de cinq mètres linéaires d’archives versées en 2009 aux Archives de l’État à Louvain-la-Neuve , par le s dernier s chanoines prémontrés de Bois-Seigneur-Isaac. Les possibilités offertes par le fonds sont multiples. Outre le chartrier riche de plusieurs centaines d’actes (1318-1791) et les deux cartulaires (1309-1772), les inventaires révèlent l’existence de plusieurs copies de la chronique médiévale du prieuré (en latin et en français), d’un petit inventaire ancien (XVIIIe siècle), d’exemplaires des décrets du chapitre de Windesheim (XVIIe-XVIIIe siècles), d’une belle série de professions de foi des chanoines du prieuré (1416-1795), de documents concernant les reliques qui y sont conservées (1597-1794) et de quelques indulgences (1670-1776). Les documents de la gestion temporelle de l’abbaye sont nombreux : des états des biens comme ce bel atlas des possessions du prieuré (XVIIIe s i èc le ) , des documents concernant

l’établissement des lays vêtis (ou mansionarius mortalis), des registres aux rentes (XVIIe-XVIIIe siècles), un dénombrement de fiefs (XVIIIe siècle), de nombreux documents concernant les mises à ferme (XVIIIe siècle), quelques pièces comptables (XVIe-XVIIIe siècles), une belle série de pièces de procès dont quelques volumineux et passionnants contentieux (XVIe- XVIIIe siècles) ou encore des documents concernant les deux suppressions du prieuré (1784 et 1795). Le fonds est encore enrichi par des instruments de travail réalisés au XXe siècle : des tables onomastiques et topographiques de la chronique et des chartes, des notes et réflexions ayant pour objet la chronique du prieuré, les rel iques ou l ’ordre de Windesheim. L’Inventaire des archives du prieuré de Bois-Seigneur-Isaac à Ophain, réalisé par M. VAN EECKENRODE, pas encore publié, mais est à la disposition du chercheur aux Archives de l’État à Louvain-la-Neuve.

Les archives issues de l’exercice de la juridiction contentieuse à Jodoigne sous l’Ancien Régime disposent désormais elles aussi d’un inventaire que l’on doit à J. GODINAS et M. VAN EECKENRODE, avec la collaboration de C. FALISSE. Il regroupe les archives de la Haute cour, des échevins en franchise, des alloyers et des cours censales de Jodoigne et est disponible en salle de lecture des Archives de l’État à Louvain-la-Neuve.

Hainaut

Les archives de la famille (de) Cazier (château de Rumillies, actuellement Guillaume de Croÿ), déposées en 2008 aux Archives de l’État à Tournai, bénéficient désormais d’un i n v e n t a i r e . L e f o n d s c o n c e r n e essentiellement les XVIIe et XVIIIe siècles, mais contient de nombreuses pièces plus anciennes relatives aux familles apparentées de Dennetières (1581), de Berlo (1591), de

L’actualité des centres d’archivesLA

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de Grimberghe, de Hulst (1364) et notamment un intéressant livre de raison de Jacques de la Torre (1512-1581) ; concernant les biens, de nombreuses pièces également des XVe-XVIe siècles concernant des localités du Hainaut, du Tournaisis et du comté de Flandre (Béclers, Acren, Escanaffles, Forest, Gaurain-Ramecroix, Hollain, Melles, Mont roeu l - au -Bo i s , Orro i r, Pot te s , Ramegnies-Chin, Rumes, Tournai, Cobrieux, Frelinghien). F. MARIAGE, Inventaire des archives de la famille (de) Cazier (1364-1894) (Archives de l’État à Tournai. Inventaires, 26).

Les registres aux plaids et procès-verbaux des « franches vérités » de la seigneurie de Chercq (conservés aux Archives de la Cathédrale de Tournai dans le Fonds de la Cure de Chercq) sont actuellement passés à la loupe par Florian Mariage. Cette institution atypique méritait bien quelque a t ten t ion . En ré su l te une récente communication au colloque Les juridictions locales et les justiciables (XIVe-XVIIIe siècles), La proximité judiciaire, entre institution et pratiques sociales (Amiens, 12-13 février 2013), intitulée « “Encore vous demandons par votre dit serment (…)”. Les franches vérités en Tournaisis (XIVe-XVIe siècles) ». Les actes du colloque devraient sortir pour la fin de l’année.

D ’au t re s document s except ionne l s tournaisiens ont été (re)mis à l’honneur. Il s’agit premièrement de la plus vieille charte de l’abbaye Saint-Martin de Tournai : F. MARIAGE et J. PYCKE, « Une heureuse (re)découverte aux Archives de l’État à Tournai: une charte du XIIe siècle pour l’abbaye tournaisienne de Saint-Martin », dans Mémoires de la Société royale d’histoire et d’archéologie de Tournai, 2010, 13, p. 7-23, mais également d’un mémoire inédit (copies aux Archives de l ’Ét a t à Tournai , Bibliothèque municipale de Lille et bibliothèque de La Haye) relatant le fonctionnement des institutions locales tournaisiennes : F. MARIAGE, « Le mémoire sur la Représentation de la police et

gouvernement de Tournay et Tournesis de Jacques Le Clercq », dans Nouvelles de la Société royale d’histoire et d’archéologie de Tournai, mai-juin 2012, 11/3, p. 34-52.

Luxembourg

Les Archives générales du Royaume conservent dans leur collection de moulages de sceaux 2426 empreintes issues de fonds d’archives luxembourgeois. Ces moulages ont été réalisés à partir de sceaux appendus à des actes de chartriers des Archives nationales du Grand Duché du Luxembourg, des Archives de la Ville de Luxembourg, des Archives générales du Royaume et des Archives de l’État à Arlon et à Saint-Hubert. La publication reprend, fonds par fonds, l’identification des empreintes dont la plus ancienne remonte à 1079 et la plus récente à 1789. La plupart des sigillants sont des souverains, des grands laïcs et ecclésiastiques, des villes et échevinages du Luxembourg, mais on découvrira également de très nombreux sceaux étrangers au duché conservés dans les fonds luxembourgeois. Quant à l’aire géographique, elle concerne non seulement le Grand Duché, mais aussi la Belgique, la Rhénanie et le Nord-Est de la France. R. LAURENT, Sceaux de chartriers luxembourgeois (1079-1789) (Archives générales du Royaume, Studia, 130).

Namur

On doit à N. Bruaux l’inventaire des archives de la seigneurie de Morialmé. Constitué de 445 ar ticles (actes sur parchemins, chassereaux, copies d’actes sur papiers…) concernant l’histoire de la terre de Morialmé entre 1182 et 1792, ce fonds d’archives évoque notamment la gestion des biens par le seigneur, la comptabilité ou l’exercice de la justice. N. BRUAUX, Inventaire des archives de la Seigneurie de Morialmé : Don de Madame de la Bretesche en 1997 (1182-1792) (Archives de l’État à Namur. Inventaires, 61).

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En 2006, un ensemble de documents d’archives a été acquis par les Archives de l’État à la librairie « Au Vieux Quartier » à Namur. Il est constitué de 67 actes sur parchemin comprenant des sceaux abîmés et fragmentaires, de sept copies d’actes sur papier et d’un article annexe comprenant un sceau détaché, une enveloppe et un fragment de papier. Ces documents, qui couvrent une période allant de 1498 à 1737, concernent essentiellement des biens fonciers de Ciney et de sa région et l’activité de la famille Tabollet aux XVIe et XVIIe siècles. Une série d’actes concerne aussi un patrimoine situé en Outremeuse, à Liège. E. BODART, Inventaire des archives concernant la région de Ciney, disponible en salle de lecture des Archives de l’État à Namur.

Les archives du dernier versement des archives du château de Corroy n’ont pas encore été classées mais ont fait l’objet d’un relevé détaillé dans l’ordre d’ouverture des layettes. Les 212 articles qui y sont décrits couvrent une période allant du XIIIe au XXe siècle. Cet instrument de recherche est mis à la disposition des chercheurs en salle de lecture des Archives de l’État à Namur : X. DUQUENNE, Supplément au fonds « Château de Corroy-le-Château », Inventaire de première approche.

Nos remerciements vont à Julie Godinas, Florian Mariage et Vincent Pirlot pour les informations qu’ils ont eu la gentillesse de nous communiquer.

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Annonces

Colloques et journées d’étude

Archaeologia Mediaevalis 36Où et quand ? Bruxelles, Musées royaux d’Art et d’Histoire – 21-22 mars 2013.Par qui ? « Archaeologia Mediaevalis » ASBLPlus d’info ? http://www.archeonet.be

Journée d’étude – Le Livre des faits d’armes et de chevalerieOù et quand ? Paris (France), Maison de la Recherche de Paris-III – 21 mars 2013Par qui ? Michelle Szkilnik (Université Paris III), Anne Paupert (Université Paris VII), Karen Fresco (University of Illinois), Dominique Demartini (Université Paris III) et Claire Le Ninan (Université Paris III)Plus d’info ? http://www.menestrel.fr/spip.php?rubrique373&lang=fr#2962

Espace vécu, espace représentéOù et quand ? Lille (France), Maison européenne des sciences de l’homme et de la société – 22 mars 2013Par qui ? Élodie Lecuppre (Lille III) et Jan Dumolyn (UGent)Plus d’info ? http://irhis.hypotheses.org/6635

Des dieux civiques aux saints locaux dans le monde romain tardo-antique (IVe-VIIe siècles)Où et quand ? Paris (France), Université de Paris Ouest Nanterre-La Défense – 3-5 avril 2013Par qui ? Jean-Pierre Caillet, Hervé Inglebert, Bruno Dumézil et Sylvain DestephenPlus d’info ? http://f.hypotheses.org/wp-content/blogs.dir/944/files/2013/02/Depliant-Colloque-2013.pdf

Connecting Ideas and Circulating Texts Inside the Dynamics of Philosophy and Literature in the Rhineland and the Low Countries (ca 1300-1500)Où et quand ? Fribourg-en-Brisgau (Allemagne), Albert-Ludwigs-Universität Freiburg – 10-11 avril 2013Par qui ? The Initial Training Network « Mobility of ideas and Transmission of Texts – MITT »Plus d’info ? http://www.hum.leiden.edu/lucas/news-events/mitt-meeting.html

Music, Semiotics and Intermediality. XIIth Congress on Musical SignificationOù et quand ? Louvain-la-Neuve, Université catholique de Louvain, et Bruxelles, Palais des Académies – 4-6 avril 2013Par qui ? Centro di studi italiani (UCL), Katholieke Universiteit Leuven, Université libre de Bruxelles et International Association for Semiotic studiesPlus d’info ? http://www.uclouvain.be/418426.html

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Chiese locali e chiese regionali nell’alto Medioevo. Sessantunesima Settimana di studioOù et quand ? Spolète (Italie), Fondazione « Centro italiano di studi sull’alto Medioevo, CISAM » – 4-9 avril 2013Par qui ? Centro italiano di studi sull’alto Medioevo – CISAMPlus d’info ? http://www.cisam.org/newsimages/99-1-094417-t.PDF

14C and Archaeology. 7th International SymposiumOù et quand ? Gand, Universiteit Gent – 8-12 avril 2013Par qui ? Universiteit Gent et Institut royal du Patrimoine artistique (KIK/IRPA)Plus d’info ? http://www.radiocarbon2013.ugent.be

Aux marges de l’hérésie (III)Où et quand ? Rennes (France), Université Rennes-2 – 12 avril 2013Par qui ? Franck Mercier et Isabelle Rosé, Université Rennes-2Plus d’info ? http://www.sites.univ-rennes2.fr/cerhio/spip.php?rubrique304

Les archives de famille. Formes, histoires et sens d’une genèse (XIVe-XVIIe siècles)Où et quand ? Madrid (Espagne), Casa de Velázquez – 15 avril et 6 mai 2013Par qui ? École des hautes études hispaniques et ibériques, Université de Pau et des Pays de l’Adour, Universidad Nova de Lisboa, Universidad del Pais Vasco, Universidad Publica de NavarraPlus d’info ? http://www.casadevelazquez.org/recherche-scientifique/news/les-archives-de-famille

Limburgse ArcheologiedagenOù et quand ? Venlo (Pays-Bas), Limburgs Museum Venlo – 16-17 avril 2013Par qui ? Limburgs Museum Venlo Plus d’info ? http://www.limburgsmuseum.nl

Easy Tools for Difficult Texts : Manuscripts and Textual TraditionOù et quand ? La Haye (Pays-Bas), Huygens Institute for the History of the Netherlands – 18-19 avril 2013Par qui ? Huygens Institute for the History of the NetherlandsPlus d’info ? http://www.textualscholarship.nl

Medieval Europe in MotionOù et quand ? Lisbonne (Portugal), Instituto de Estudos Medievais – 18-20 avril 2013Par qui ? Alicia Miguélez Cavero et Maria Alessandra Bilotta, Nova University – LisbonnePlus d’info ? https://sites.google.com/site/medievaleuropeinmotion2013/

Groupes cathédraux et complexes monastiques : le phénomène de la pluralité des sanctuaires à l’époque carolingienneOù et quand ? Paris (France), Institut historique allemand – 19 avril 2013

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Par qui ? Marie-Laure Pain, Institut historique allemandPlus d’info ? http://www.dhiparis.fr/fileadmin/user_upload/downloads/kolloquien/Programme_Groupes_cath%C3%A9draux.pdf

Sprachbilder und Bildersprache bei Meister Eckhart und in seiner Zeit. Strategien des Sprechens über das UnsagbareOù et quand ? Mayence (Allemagne) – 19-21 avril 2013Par qui ? Wissenschaftliche Tagung der Meister-Eckhart-Gesellschaft und des Max-Weber-Kollegs für kultur- und sozialwissenschaftliche Studien der Universität Erfurt (MWK) in Kooperation mit dem Erbacher Hof, Akademie der Diözese MainzPlus d’info ? http://www.meister-eckhart-gesellschaft.de/mainz13.htm

Se nourrir : pratiques et stratégies alimentairesOù et quand ? Rennes (France), Université Rennes-2 – 22-27 avril 2013Par qui ? Comité des travaux historiques et scientifiques – CTHSPlus d’info ? http://cths.fr/co

The Dynamics of the Medieval Manuscript : Text collections from a European Perspective Où et quand ? Utrecht (Pays-Bas), Universiteit Utrecht – 25-28 avril 2013Par qui ? Bart Besamusca, Matthias Meyer, Karen Pratt et Ad PutterPlus d’info ? http://www.dynamicsofthemedievalmanuscript.eu

The Gruuthuse Manuscript : Literature, Music and Devotion around 1400Où et quand ? Bruges, Gruuthuse Museum – 25-27 avril 2013Par qui ? Musea Brugge, the Royal Library – National Library of the Netherlands, et Radboud Universiteit NijmegenP l u s d ’ i n f o ? h t t p : / / w w w . l i e f d e e n d e v o t i e . b e / E N /wetenschappelijk_congres.html

Les modèles anglo-normands dans la culture lettrée en Castille (XIIe-XIVe s.)Où et quand ? Madrid, Casa de Velázquez – 25-26 avril 2013Par qui ? École des hautes études hispaniques et ibériques (Casa de Velázquez, Madrid), UMR 5136 (FRAMESPA, Toulouse), Université Toulouse IIPlus d’info ? http://calenda.org/239254?utm_source=lettre

Gender and Transgression in the Middle AgesOù et quand ? St Andrews (Écosse), University of St Andrews – 2-4 mai 2013Par qui ? The University of St Andrews Institute of Medieval Studies – SAIMSPlus d’info ? http://www.st-andrews.ac.uk/saims/gender/contact.html

« In the hands of God’s Servants ». The Power of the Bishop in Western Europe (1000-1300)Où et quand ? Cardiff (Pays de Galles), Cardiff University – 23-24 mai 2013

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Par qui ? Angelo Silvestri, Melissa Julian-Jones, Chris Dennis et Hannah Buckingham, Cardiff UniversityPlus d’info ? http://www.cardiff.ac.uk/share/newsandevents/events/history/bishops-conference.html

Coin Use and Coin Circulation in the Low Countries (7th-15th centuries)Où et quand ? Bruxelles, Bibliothèque royale – 24 mai 2013Par qui ? Société royale de numismatique de BelgiquePlus d’info ? http://www.numisbel.be/geplande_activiteiten.htm

Les cinq sens au Moyen ÂgeOù et quand ? Poitiers (France), Médiathèque François-Mitterand – 29-31 mai 2013Par qui ? Centre d’Études Supérieures de Civilisation Médiévale – CESCMPlus d’info ? http://cescm.labo.univ-poitiers.fr/spip.php?article329

Religious and Ethnic Identities in the Process of Expulsion and Diaspora Formation from late Antiquity to the Seventeenth CenturyOù et quand ? Budapest (Hongrie), Central European University (CEU) – 8 juin 2013Par qui ? Jószef Laszlovszky (CEU), Katalin Szende (CEU), John Tolan (RELMIN), Josep Muntané (RELMIN), Nadezda Koryakina (RELMIN), Andrea Jördens (Heidelberg) et Lajos Berkes (Heidelberg)Plus d’info ? http://medievalstudies.ceu.hu/events/2013-06-05/religious-and-ethnic-identities-in-the-process-of-expulsion-and-diaspora-formation

Filiation illégitime et bâtardise dans les sociétés médiévale et moderne. Deuxième journée d’étude : études de casOù et quand ? Angers (France), Université d’Angers – 10 juin 2013Par qui ? Carole Avignon et Michel Nuisset, Centre de Recherches Historiques de l’OuestPlus d’info ? http://www.sites.univ-rennes2.fr/cerhio/spip.php?rubrique309

La Renaissance en Europe dans sa diversitéOù et quand ? Nancy (France), Campus Lettres et Faculté de Droit – 10-14 juin 2013Par qui ? Université de Lorraine, Laboratoire d’histoire de l’architecture contemporaine/ENSA-Nancy et l’Association Journées européennes de la culture juive-Nancy (JECJ)Plus d’info ? http://romania.univ-nancy2.fr/sites/romania.univ-nancy2.fr/files/documents/programme_renaissance.pdf

Praten als Brugman, schrijven als Herp. Minderbroeders observanten en het culturele leven in de laatmiddeleeuwse Lage Landen (exposition et journée d’étude)Où et quand ? Université de Leyde (Pays-Bas) – 14 juin 2013

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Par qui ? Anna Dlabacova (Universiteit Leiden) et Daniëlle Prochowski (Universiteit Antwerpen)Plus d’info ? a.dlabacova@hum.leidenuniv.nl

Rethinking the Dialogue Between the Visual and the Textual. Methodological Approaches to the Relationships Between Religious Art and Literature (ca 1400-1700)Où et quand ? Leyde (Pays-Bas), Leiden University – 20-22 juin 2013Par qui ? Ingrid Falque et Geer Warnar, Universiteit LeidenPlus d’info ? http://gemca.fltr.ucl.ac.be/php/evenements/20130620.php

Secrets et découvertes au Moyen ÂgeOù et quand ? Porto (Portugal), Université de Porto – 25-29 juin 2013Par qui ? Fédération internationale des Instituts d’études médiévales – FIDEMPlus d’info ? https://ocs.letras.up.pt/index.php/secrets/secrets/announcement/view/24

International Medieval Congress 2013Où et quand ? Leeds (Angleterre), Université de Leeds – 1er-4 juillet 2013Par qui ? Institute for Medieval Studies – LeedsPlus d’info ? http://www.leeds.ac.uk/ims/imc/

Politics and Texts in Late Carolingian Europe, c. 870-1000Où et quand ? St Andrews (Écosse), University of St Andrews – 8-9 juillet 2013Par qui ? Institute for Medieval Studies – LeedsPlus d’info ? http://www.st-andrews.ac.uk/saims/politicsandtexts/index.html

Journées romanes – Le portail roman, XIe-XIIe siècles. Nouvelles approches, nouvelles perspectivesOù et quand ? Codalet (France), Abbaye Saint-Michel de Cuxa – 8-13 juillet 2013Par qui ? Association culturelle de CuxaPlus d’info ? http://www.cuxa.org/journees/journees13.html

Le scriptorium : nature, fonctions, spécificitésOù et quand ? Saint-Gall (Suisse), abbaye de Saint-Gall – 11-14 septembre 2013Par qui ? Comité international de paléographie latinePlus d’info ? http://www.palaeographia.org/cipl/stGall

Épigrammes et tableaux : un dialogue entre poétique et peinture (XVe-XVIIe siècle)Où et quand ? Louvain-la-Neuve, Université catholique de Louvain – 10-11 octobre 2013Par qui ? Aline Smeesters-Lelubre (GEMCA/UCL)Plus d’info ? http://gemca.fltr.ucl.ac.be/php/evenements/20131010.php

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Conservation et réception des documents pontificaux par les ordres religieux (XIe-XVe siècle)Où et quand ? Nancy (France), Centre de médiévistique Jean Schneider – 5-6 décembre 2013Par qui ? Centre de médiévistique Jean Schneider (Nancy), Institut historique allemand de Paris, GDR 3177 Diplomatique du CNRSPlus d’info ? http://medievistique.univ-nancy2.fr

Séminaires et conférences

Cycle de conférences de Transitions (Université de Liège)Où ? Liège, Université de LiègePar qui ? Transitions. Département de recherches sur le Moyen Âge tardif et la première ModernitéProgramme ?16 avril 2013 : Jonathan Dumont, Organisation du royaume, définition de la nation et hiérarchies sociales : une histoire de la pensée politique à la cour de France au début du XVIe sièclePlus d’info ? http://www.transitions.ulg.ac.be/manifsc.html

Aux frontières de l’épopée médiévale : approches croiséesOù ? Louvain-la-Neuve, Université catholique de LouvainPar qui ? Centre d’études sur le Moyen Âge et la Renaissance – CEMRProgramme ?24 avril 2013, 18h30 : Alison Stones, De Charlemagne à Guillaume : l’illustration des chansons de geste8 mai 2013, 18h30 : Andrea Fasso, Aux origines des chansons de geste françaises : le chant, l’oralité, l’octosyllabePlus d’info ? https://www.uclouvain.be/cemr.html

Livre, manuscrit et sociétéOù ? Paris (France), SorbonnePar qui ? Jean-Philippe Genêt (LAMOP), Xavier Hermand (UNamur) et Ezio Ornato (CNRS)Programme ?4 avril, 17h00 : Laura Albiero, Sur les traces d’un ancien scriptorium de l’Italie du Nord25 avril, 17h00 : Aurélie Stuckens, Le registre aux rentes des trésoriers de guerre de Philippe IV le Bel en Flandre (1298-1301) : entre tradition française et influence flamande ?16 mai, 17h00 : Claire Priol, L’incunable parisien à la lumière des incunables européens : continutés et ruptures23 mai, 17h00 : Trajectoires castillanes du Roman de Troie de Benoit de Sainte-Maure, séance présidée par François ForondaRosa Maria Rodriguez Porto, Lecturas de la Guerra de Troya en la Castilla del siglo XIV : la Cronica Troyana de Alfonso XI (Real Biblioteca del Monasterio de El Escorial, Ms. h.I.6.)28

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Ricardo Pichel Gotérrez, La Historia Troyana (Santander, Biblioteca Menéndez Pelayo, ms. 558) transmutada. Origen y evolucion de un compendio gallego-castellano30 mai, 17h00 : Octave Julien, L’importance des livrets dans la production manuscrite et la diffusion des textes en France et en Angleterre, aux XIVe et XVe sièclesPlus d’info ? http://lamop.univ-paris1.fr/IMG/pdf/manuscrit_socete_2013.pdf

Voorjaarslezingen Ruusbroecgennotschap 2013Où ? Anvers, Universiteit AntwerpenPar qui ? RuusbroecgenootschapProgramme ?19 avril 2013, 14h00 : Markus Polzer et Daniëlle Prochowski, Van Idee tot Idee in de Late Middeleuwen24 mai, 14h00 : Ingrid Falque, « Mit bildgebender wise ». Images as Instruments in Henry Suso’s « Exemplar » Plus d’info ? http://www.ua.ac.be/main.aspx?c=*RUUSBROEC&n=93351

Histoire des bibliothèques anciennes 2012-2013Où ? Paris (France), IRHT – Centre Félix GratPar qui ? Section de « Codicologie, histoire des bibliothèques et héraldique » de l’IRHTProgramme ?7 juin 2013, 10h00 : Gilbert Fournier, Un catalogue inédit de la bibliothèque du collège de Sorbonne (milieu du XVIe siècle)Plus d’info ? http://www.irht.cnrs.fr/formation/histoire-des-bibliotheques-anciennes-2012-2013

Speculum ArabicumOù ? Louvain-la-Neuve, Université catholique de LouvainPar qui ? Centre d’études sur le Moyen Âge et la Renaissance – CEMRProgramme ?25 mars 2013, 10h00 : Michèle Goyens, Médecine et langue de spécialité au Moyen Âge : réussites et échecs des traducteursStephen Dörr, De l’Aldébaran au zodiaque – essai d’une typologie des sources du lexique astronomique en ancien françaisGianluca Valenti, Histoire des sciences et science dans l’histoire : enquête sur le lexique scientifique dans le deuxième livre du « Miroire historial »6 mai 2013, 10h00 : Daniel König, Latin et Arabe : essai d’une histoire croiséeFlorence Ninitte, Enquête sur les sources arabes et byzantines des biographies de Mahomet en OccidentGrégory Clesse, Thomas de Cantimpré et l’Orient : les sources arabes du « Liber de natura rerum »Plus d’info ? http://www.uclouvain.be/cps/ucl/doc/ir-inca/images/ARC_WORKSHOPS.2013_affiche.pdf

Les encyclopédies de l’Occident médiéval : un carrefour des connaissancesOù ? Namur, Palais provincialQuand ? 26 mars 201329

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Par qui ? Baudouin Van den Abeele et Mattia Cavagna, UCLPlus d’info ? http://www.academieroyale.be

Les Mardis de l’École des chartesOù ? Paris (France), École nationale des chartesPar qui ? École nationale des chartesProgramme ?26 mars 2013, 17h00 : Michelle Bubenicek, Entre rébellion et obéissance. L’espace politique comtois face au duc Philippe le Hardi (1384-1404) – Répondant : Walter Prevenier9 avril 2013, 17h00 : Matei Cazacu, Gilles de Rais – Répondant : Jacques Chiffoleau21 mai 2013, 17h00 : Alexandre Maral, Le Roi-Soleil et Dieu. Essai sur la religion de Louis XIV – Répondant : Joël CornettePlus d’info ? http://www.enc.sorbonne.fr/actualite/seminaires-et-conferences/les-mardis-de-l-ecole-des-chartes

Le monopole étatique de la violenceOù ? Paris (France), Université Paris I Panthéon-SorbonnePar qui ? Robert Jacob, Université Paris I Panthéon-SorbonneProgramme ?2 avril 2013 : Robert Jacob, La paix ou la justice : Faut-il choisir ?9 avril 2013 : Jean-Philippe Genet, Une avance anglaise ? Des usages du droit dans le féodalisme d’État16 avril 2013 : Martine Charageat, Résister en justice ou résister par la justice au Moyen Âge23 avril 2013 : Fanny Madeline, L’affirmation de la puissance publique des Plantagenêt et le principe de la rédibbilité des châteaux au XIIIe siècle14 mai 2013 : Julie Mayade-Claustre, Les territoires du Châtelet de Paris (XIVe-XVe siècles)21 mai 2013 : Ludivine Perilliat-Godbille, Le jury criminel de l’eyre, une institution bienfaisante ?

Corpus de textes médiévaux en ligne. Avec un exemple sur les collections de sources du haut Moyen Âge et leur contexte de rédactionOù ? Paris (France), URFISTPar qui ? Laurent Jégou, Agnès Graceffa et Anne-Sophie DurozoyQuand ? 8 avril 2013Plus d’info ? http://www.enc.sorbonne.fr/actualite/seminaires-et-conferences/les-boudoirs-de-l-historien

Charlemagne : construction et déconstruction d’un règneOù ? Paris (France), Institut historique allemandPar qui ? Institut historique allemand de ParisProgramme ?11 avril 2013 : Johannes Heil, Charlemagne dans le souvenir juif6 juin 2013 : Franz J. Felten, Charlemagne et les « liberi pauperes » – politique pratique ou symbolique ?30

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20 juin 2013 : Thomas Lienhard, Mariage et sexualité dans le monde de Charlemagne (VIe-IXe siècles) : quelques nouvelles approchesPlus d’info ? http://www.dhi-paris.fr/fileadmin/user_upload/downloads/kolloquien/Programm_Vortragszyklus_Charlemagne.pdf

Pratiques médiévales de l’écrit. Séminaires-conférences 2012-2013Où ? Namur, UNamurPar qui ? Centre de recherche « Pratiques médiévales de l’écrit – PraME »Programme ?18 avril 2013 : Maria Careri, Écrire en français au XIIe siècle2 mai 2013 : Céline Van Hoorebeeck, Dans les allées du pouvoir. Livres et lectures des fonctionnaires des ducs de Bourgogne (ca 1420-1520)Plus d’info ? http://nouvelles.fundp.ac.be/upnews.2012-11-08.3756223418/view

Listes et culture de l’écrit au Moyen Âge (ca 750-ca 1550)Où ? Paris et Saint-Quentin-en-Yvelines (France), Université Paris-I et Université Saint-Quentin-en-YvelinesPar qui ? Pierre Chastang et Laurent FellerProgramme ?26 avril 2013 : Listes et systèmes de gouvernement, avec des interventions de Giuliano Milani, David Sassu-Normand et Valérie Theis14 juin 2013 : Listes, rhétorique, et champ du littéraire, avec des interventions de Monique Goullet, Madeleine Jeay, et Éléonore AndrieuPlus d’info ? http://lamop.univ-paris1.fr/spip.php?rubrique244

LECTIO-Chair : François DolbeauOù ? Louvain, Katholieke Universiteit LeuvenQuand ? 28 mai 2013Par qui ? François DolbeauPlus d’info ? http://ghum.kuleuven.be/lectio/events

Appels à contributions (colloques, revues, publications)

Speaking in Tongues: Language, Communication and Power in the Middle AgesOù et quand ? Londres (Angleterre), University of London – 14 juin 2013Par qui ? Simons Parsons et Mark Whelan, University of LondonDate limite ? 22 mars 2013Quoi ? Proposals (max. 300 words) for papers of 20 minutes, fitting broadly within one of the above thematic strands, are welcomed both from early career scholars, and from postgraduate students.Plus d’info ? http://pure.rhul.ac.uk/portal/en/activities/speaking-in-tongues-language-communication-and-power-in-the-middle-ages(dc294fe6-a32d-4ae7-b82f-dd68e401b1f6).html

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Précarité, instabilité, fragilité au Moyen Âge. Journées d’études interdisciplinaires organisées par QuestesOù et quand ? Paris (France), Sorbonne – 14-15 juin 2013Par qui ? QuestesDate limite ? 24 marsQuoi ? Proposition d’une demi-page environ, dans laquelle seront mentionnés l’université de rattachement, le statut et les thèmes de recherche.Plus d’info ? http://www.fabula.org/actualites/precarite-instabilite-fragilite-au-moyen-age-journees-d-etudes-du-groupe-questes_54908.php

Healthy Living in Pre-Modern Europe : the Theory and Practice of the Six Non-Naturals (c. 1400-1700)Où et quand ? Londres (Angleterre), Institute of Historical Research – 13-14 septembre 2013Par qui ? S. Cavallo et T. Storey, University of LondonDate limite ? 24 marsQuoi ? Un résumé de 500 mots.Plus d’info ? http://events.history.ac.uk/event/show/8995

European Courts in a Globalized World (1400-1700)Où et quand ? Lisbonne (Portugal), Universidade Nova – 7-8 novembre 2013Par qui ? ESF Research Networking Programme PALATIUMDate limite ? 25 marsQuoi ? Un résumé de 300 mots accompagné d’un CV d’une page.Plus d’info ? http://www.courtresidences.eu/index.php/events/workshops-and-colloquia/Lisbon2013

Tradition and Transformation : Dissent and Consent in the MediterraneanOù et quand ? Budapest (Hongrie), Center for Eastern Mediterranean Studies – 31 mai-1er juin 2013Par qui ? Center for Eastern Mediterranean StudiesDate limite ? 25 marsQuoi ? Un résumé de 300 mots accompagné d’un court CVPlus d’info ? http://cems.ceu.hu/cemsconference2013

L’écriture de l’histoire au Moyen Âge (XIe-XVe siècle), entre contraintes génériques et contraintes documentairesOù et quand ? Versailles (France), Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines – 21-22 novembrePar qui ? Laboratoire « États, Société, Religion – ESR » de l’Université de VersaillesDate limite ? 31 marsQuoi ? Un résumé d’une demi-page environ, où l’affiliation du candidat sera préciséeP lu s d ’ i n fo ? h t tp ://www2.e s r.uv sq . f r/med ia s/ f i ch i e r/appe l -ecriture_1358168568805-pdf

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Héraldique et numismatique IIIOù et quand ? Le Havre (France), Université du Havre – 19-20 septembre 2013Par qui ? Yvan Loskoutoff (Université du Havre), Inès Villela-Petit (École du Louvre), Marc Bompaire (EPHE)Date limite ? 31 marsQuoi ? Un résumé d’une demi-page environ, accompagné d’un court CV et d’une bibliographiePlus d’info ? http://www.univ-lehavre.fr/ulh_services/IMG/pdf/appelHN4.pdf

Visual Culture and Political ChangeOù et quand ? Frauenfeld (Suisse), Staatsarchiv des Kantons Thurgau – 16-17 janvier 2014Par qui ? Historisches Museum ThurgauDate limite ? 31 marsQuoi ? Un résumé de 400 mots environ accompagné d’un court CV.Plus d’info ? http://arthist.net/archive/4701

Universitas scholarium. The Social and Cultural History of the European Student from the Middle Ages to the PresentOù et quand ? Cologne (Allemagne), Universität zu Köln – 24-25 octobre 2013Par qui ? Andreas Berger (Universität zu Köln)Date limite ? 31 marsQuoi ? Un résumé de 300 mots accompagné d’un court CV.Plus d’info ? http://www.siepm.uni-freiburg.de/images/pdf/2013-10-25_cfp.universitas.scholarium.ger.pdfParler d’une seule voix. Le discours collectif dans la littérature et les arts du Moyen ÂgeOù et quand ? Aix-en-Provence (France), Université d’Aix-en-Provence – 27-29 novembre 2013Par qui ? Denis Collomp et Valérie Naudet, Université d’Aix-en-ProvenceDate limite ? 31 marsQuoi ? Un titre et un projet de quelques lignes.Plus d’info ? http://ufr-lacs.univ-provence.fr/cielam/node/620

(Ré)éditer les classiques (Moyen Âge-XXIe siècle)Où ? Ouvrage collectif à paraître chez Orizons, dans la série « Culture des médias »Par qui ? Anne Réach-Ngô (Université de Haute-Alsace, Mulhouse)Date limite ? 31 mars 2013Quoi ? Un résumé de 500 mots précisant le titre et le contenu de chaque communication, une notice biographique de 50 mots, les coordonnées postales, téléphoniques et électroniques de l’intervenant.Plus d’info ? http://www.fabula.org/actualites/reediter-les-classiques-moyen-age-xxie-siecle-2e-appel_55719.php

Text and Image in the CityOù et quand ? Leicester (Angleterre), University of Leicester – 31 mai 2013Par qui ? Centre for Urban History, University of Leicester

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Date limite ? 8 avril 2013Quoi ? Un projet de 300 mots environ, accompagné d’un CV d’une soixantaine de mots.Plus d’info ? http://www2.le.ac.uk/departments/urbanhistory/news/Text and Image in the City CfP.pdf/view

Décrire et interpréter: quelles méthodes d’analyse pour l’iconographie médiévale. Dixièmes rencontres du GRIMOù et quand ? Paris (France), INHA – 16 mai 2013Par qui ? Groupe de Recherches en Iconographie Médiévale – GRIMDate limite ? 13 avril 2013Quoi ? Une proposition de communicationPlus d’info ? http://blog.apahau.org/appel-a-communication-decrire-et-interpreter-quelles-methodes-danalyse-pour-liconographie-medievale-dixiemes-rencontres-du-grim-paris-16-mai-2013

Le répertoire décoratif en Méditerranée antique et médiévaleOù et quand ? Tunis (Tunisie), Université El-Manar – 2-4 décembre 2013Par qui ? Mohamed Ghodhbane, Samir Guizani, Adel El Jader, Olfa Kerrit, Souad Miniaoui, Hajer Saadaoui, Université El-Manar – Tunis.Date limite ? 15 avril 2013Quoi ? Compléter le formulaire hébergé à l’adresse ci-dessous.Plus d’info ? http://diwan.hypotheses.org/2286

Saints and the City. Urban Holiness before ModernityOù et quand ? Erlangen (Allemagne), Friedrich-Alexander-Universität Erlangen-Nürnberg – 8-10 juillet 2013Par qui ? Michele C. Ferrari (Friedrich-Alexander-Universität Erlangen-Nürnberg)Date limite ? 15 avril 2013Quoi ? Un court projet de communication accompagné d’un bref CV.Plus d’info ? http://calenda.org/228075

Urban Communities in Europe, 1300-1650 : New Social and Economic PerspectivesOù et quand ? Vienne (Autriche), European Social Science History Conference (ESSHC) – 23-26 avril 2014Par qui ? Justin Colson (University of Exeter) et Arie Van Steensel (Utrecht University)Date limite ? 15 avril 2013Quoi ? Un court projet de communication d’environ 500 mots.Plus d’info ? http://www.h-net.org/announce/show.cgi?ID=201603

Doktorandenworkshop – Städtebau und Stadtplanung zwischen Realität und Idealität von der Antike bis zur Frühen NeuzeitOù et quand ? Ratisbonne (Allemagne), Universität Regensburg – 14 novembre 2013Par qui ? Themenverbund „Urbane Zentren und Europäische Kultur in der Vormoderne“ ; Institut für Geschichte, Universität Regensburg

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Date limite ? 15 avril 2013Quoi ? Interessenten werden gebeten, eine kurze Skizze ihres Projekts mit Arbeitstitel einzureichen. Dabei sollte das Thema und der methodische Zugriff erläutert werden. Senden Sie Ihre Projektskizze und kurze Angaben zur Person bitte bis zum 15. April 2013 per email oder postalisch.Plus d’info ? http://hsozkult.geschichte.hu-berlin.de/termine/id=21188

From Carpentry to Joinery : Study DayOù et quand ? Bruxelles, IRPA – 23 novembre 2013Par qui ? Sarah Crémer (IRPA), Pacale Fraiture (IRPA), Patrice Gautier (MRAH), Mathieu Piavaux (UNamur), Philippe Sosnowska (ULB) et Michel de Waha (ULB).Date limite ? 20 avril 2013Quoi ? Un résumé de 450 mots.Plus d’info ? http://www.kikirpa.be/EN/263/0/activities/261/29|11|2013+From+Carpentry+to+Joinery%3A+Study+Day.htm

Shaping AuthorityOù et quand ? Louvain, Katholieke Universiteit Leuven – 5-6 décembre 2013Par qui ? LECTIO – Leuven Centre of the Study of the Transmission of Texts and Ideas in Antiquity, the Middle Ages and the RenaissanceDate limite ? 20 avril 2013Quoi ? Papers may be given in English, French of German and should be twenty minutes long. To submit a proposal, please send an abstract of your paper and a brief curriculum vitae (max one page each)Plus d’info ? http://ghum.kuleuven.be/lectio

Apprendre, produire, se conduire : le modèle au Moyen ÂgeOù et quand ? Nancy et Metz (France), Université de Lorraine – 22-25 mai 2014Par qui ? Société des Historiens de l’Enseignement Supérieur Public – SHMESPDate limite ? 1er mai 2013Quoi ? Un résumé d’une page.Plus d’info ? http://shmesp.ish-lyon.cnrs.fr/spip.php?article280

L’eau dans le châteauOù et quand ? Chagny (France), Château de Bellecroix – 18-20 octobre 2013Par qui ? Delphine Gautier et Hervé Mouillebouche, Centre de castellologie de BourgogneDate limite ? 1er mai 2013Quoi ? Une proposition de communication accompagnée d’un résumé d’une dizaine de lignesPlus d’info ? http://www.irht.cnrs.fr/actualites/appel-contribution-collections-remaniements

Ecclesia et violentia. Violence Against the Church and Violence Within the Church in the Middle AgesOù et quand ? Bydgoszcz (Pologne), Institute of History and International Relations UKW35

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Par qui ? Jacek Maciejewski et Radoslaw Kotecki, Kazimierz Wielki UniversityDate limite ? 15 mai 2013Quoi ? Un résumé de 200 mots environ, en polonais ou en anglais.Plus d’info ? http://hism.ukw.edu.pl/ecclesia-et-violentia

Évêques, clercs et religieux à l’époque romane : textes, monuments, images et objetsOù et quand ? Issoire (France), Halle aux grains – 18-20 octobre 2013Par qui ? David Morel et Annie Regond, Université Blaise Pascal-Clermont-FerrandDate limite ? 15 mai 2013Quoi ? Compléter le formulaire disponible à l’adresse ci-dessous.Plus d’info ? http://calenda.org/237325

Collections, remaniements, expositions : les vies du manuscrit médiéval aux périodes moderne et contemporaineOù et quand ? Paris (France), Institut national d’histoire de l’art – 18 novembre 2013Par qui ? Institut national d’histoire de l’artDate limite ? 19 mai 2013Quoi ? Un résumé de 250 mots avec un CV de deux pages maximumPlus d’info ? http://www.irht.cnrs.fr/actualites/appel-contribution-collections-remaniements

International Medieval Congress 2014Où et quand ? Leeds (Angleterre), Université de Leeds – 7-10 juillet 2014Par qui ? Institute for Medieval Studies – LeedsDate limite ? 31 août 2013Quoi ? Un résumé d’une demi-page environ.Plus d’info ? http://www.leeds.ac.uk/ims/imc/imc2014_call.html

Wirtschaftskrisen als strukturelle Umbrüche. Ursachen und Folgen vom Mittelalter bis zur GegenwartOù et quand ? Varsovie (Pologne), Deutsches Historisches Institut Warschau – 23-24 janvier 2014Par qui ? Dariusz Adamczyk et Stephan Lehnstaedt, Deutsches Historisches Institut WarschauDate limite ? 31 décembre 2013Quoi ? Anmeldungen mit einem Themenvorschlag (100 Wörter) und kurzen biographischen Angaben erbitten wir bis zum 31. August 2013. Bis Mitte September entscheiden wir über die endgültige Teilnahme. Auf der Konferenz soll vor allem diskutiert werden. Deshalb streben wir eine kurze Präsentation von Ergebnissen und Thesen an, deren Grundlage jeweils etwa 10-20seitige ausgearbeitete Beiträge sind, die vorab allen Teilnehmern zur Verfügung gestellt werden. Für die Abgabe der Manuskripte haben wir den 31. Dezember 2013 vorgesehen. Diese Texte sollen auch in einem Sammelband veröffentlicht werden. Die Reise- und Übernachtungskosten können wir daher nur im Falle einer pünktlichen Abgabe der Beiträge übernehmen.Plus d’info ? http://hsozkult.geschichte.hu-berlin.de/termine/id=21211

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Stages et écoles d’été

Formes de la communication au Moyen ÂgeOù et quand ? Paris (France), Institut historique allemand – 7-10 juillet 2013Par qui ? M. Clouzot (Université de Bourgogne), J. Führer (IHA), R. Große (IHA), et R. LützelschwabDate limite ? 15 mars 2013Quoi ? Un court CV, une liste de publications, un exposé du projet de recherche (max. 10 000 signes), une lettre de motivation et une recommandation scientifique.Plus d’info ? http://www.dhi-paris.fr/fileadmin/user_upload/downloads/seminare/Sommeruniversität_Paris_2013_CfP_JF_Gr.pdf

The Nijmegen Spring School in eHumanitiesOù et quand ? Nimègue (Pays-Bas), Radboud University – 3-5 avril 2013Par qui ? Mike Kestemont (Universiteit Antwerpen) et Marten Düring (Radboud University Nijmegen)Date limite d’inscription ? 15 mars 2013.Plus d’info ? http://www.ru.nl/ehumanities/spring-school-2013/cfp

Atelier de création et utilisation de base de données textuelles lemmatisées en latinOù et quand ? Dijon (France), Maison des Sciences de l’Homme – 9 et 10 avril 2013Par qui ? Alain Guerreau, CNRSDate limite d’inscription ? 31 mars 2013.Plus d’info ? http://calenda.org/240314

Semaines d’études médiévales de PoitiersOù et quand ? Poitiers (France), Centre d’Études Supérieures de Civilisation Médiévale – 17-28 juin 2013Par qui ? Centre d’Études Supérieures de Civilisation Médiévale – CESCMDate limite d’inscription ? 30 avril 2013Plus d’info ? http://cescm.labo.univ-poitiers.fr/spip.php?article238&lang=fr

London Palaeography Summer SchoolOù et quand ? Londres (Angleterre), University of London – 17-21 juin 2013Par qui ? Marigold Norbye et Warwick Gould, University of LondonDate limite d’inscription ? 30 avril 2013Plus d’info ? http://www.ies.sas.ac.uk/london-palaeography-summer-school

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Offres d’emploi, bourses et prix

Samuel H. Kress Graduate Art History Fellowships at the Medici Archive ProjectQuoi ? A Summer 2013 Fellowship, covering a period of two-and-a-half months, is for $5,000 (plus $500 for travel expenses). Fellowship must take place within the period extending from May 1 to July 15 2013. Candidates must be enrolled in graduate programs at United States universities. A Fall Semester 2013 Fellowship, covering a period of three-and-a-half months, is for $8,500 (plus $500 for travel expenses). The Fall Semester 2013 Fellowship must take place within the period from September 1 to December 15, 2013.Date limite ? 30 mars 2013Plus d’info ? http://medici.org/message/samuel-h-kress-graduate-art-history-fellowships-medici-archive-project-summer-fall-2013

Bourse Focillon 2013Quoi ? La bourse Focillon (histoire de l’art) sera décernée pour 2013-2014 à un conservateur. Elle permet au/à la lauréat(e) de séjourner pendant trois mois à Yale University (New Haven, Connecticut).Date limite ? 31 mars 2013Plus d’info ? http://blog.apahau.org/bourse-focillon-2013

Bourses post-doctorales Fernand Braudel-IFERQuoi ? Bourses de recherche post-doctorale en sciences humaines d’une durée de neuf mois.Date limite ? 31 mars 2013Plus d’info ? http://www.msh-paris.fr/fr/recherche/bourses-de-recherche-post-doctorales/bourses-fernand-braudel-ifer

Offre d’emploi – Two AHRC Doctoral StudentshipsDate limite ? 31 mars 2013.Plus d’info ? http://calenda.org/240321

Bourse d’études du Musée du Quai BranlyQuoi ? Trois bourses doctorales et cinq bourses post-doctorales.Date limite ? 8 avril 2013Plus d’info ? http://www.quaibranly.fr/fr/enseignement/bourses/bourses-detude/appel-doffre-bourses-detude-annee-universitaire-2013-2014.html

Bourses du DFK sur le thème de la répétitionQuoi ? Une candidature accompagnée des documents habituels (description du projet, diplômes, curriculum vitæ, liste de publications, lettre de recommandation des tuteurs)Date limite ? 8 avril 2013Plus d’info ? http://blog.apahau.org/appel-a-candidature-bourses-du-dfk-sur-le-theme-de-la-repetition-paris-1er-septembre-2013

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Offre d’emploi – Art History, University of BernDate limite ? 12 avril 2013Plus d’info ? http://www.hnanews.org/hna/opportunities/index.html

Prix Jacquet-Ladrier – Société royale Sambre-et-MeuseQuoi ? Deux prix d’une valeur de 250 € pour toute étude relative à l’histoire, au patrimoine ou folklore de l’ancien comté de Namur, du département de Sambre-et-Meuse, de la province et de l’évêché de Namur.Date limite ? 30 septembre 2013Plus d’info ? http://www.sambreetmeuse.be

Sites web et bases de données

7000 moulages de sceaux à consulter en ligneSite Internet : http://arch.arch.be/content/view/1007/207/lang,fr_BE

Database of German Art Sales (Getty Research Institute)Site Internet : http://www.getty.edu/research

InScribe. Palaeography Learning MaterialsSite Internet : http://historyspot.org.uk

Monasterium.net. Europe’s Virtual Documents OnlineSite Internet : http://www.monasterium.net

Netherlandish drawings of 15th and 16th centuriesSite Internet : http://collectie.boijmans.nl/nl

Les dispositifs de pots acoustiques dans les édifices anciensSite Internet : http://archeoacoustique.labo.univ-poitiers.fr

TRAME – Texts and Manuscript Transmission of the Middle Ages in EuropeSite Internet : http://www.tra-me.net/trame/index.html

Quelques expositions

Archives sur tout, archives sur rienOù et quand ? Paris (France), Archives Nationales – En cours, jusqu’au 29 mars 2013

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Plus d’info ? http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/chan/chan/musee/archives-sur-tout-archives-sur-rien.pdf

The Invention of Landscape ca 1500 : on the Trail of a Contemporary of Hieronymus BoschOù et quand ? Cologne (Allemagne), Wallraf-Richartz-Museum – En cours, jusqu’au 21 avrilPlus d’info ? http://www.wallraf.museum/index.php?id=385&L=1

Magnifieke MiddeleeuwenOù et quand ? Anvers, Museum Plantin-Moretus – En cours, jusqu’au 5 mai 2013Plus d’info ? http://www.museumplantinmoretus.be/Plantin-Moretus-NL/PlantinMoretus-NL.html

Larmes d’albâtre. Les pleurants du tombeau de Jean sans PeurOù et quand ? Paris (France), Musée de Cluny – En cours, jusqu’au 3 juin 2013Plus d’info ? http://www.musee-moyenage.fr

Hieronymus Cock. De Renaissance in PrentOù et quand ? Louvain, M van Museum Leuven – En coours, jusqu’au 9 juin 2013Plus d’info ? http://www.mleuven.be/oude-kunst/verwacht/hieronymus-cock

Le pouvoir en actesOù et quand ? Paris (France), Archives Nationales – 27 mars-24 juin 2013Plus d’info ? http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/chan/chan/musee/exposition-le-pouvoir-en-actes.html

Une Renaissance : l’art entre Flandre et Champagne, 1150-1250Où et quand ? Paris (France), Musée de Cluny, 27 février-3 juin 2013 – Saint-Omer (France), Hôtel Sandelin, 7 avril-30 juin 2013Plus d’info ? http://irhis.hypotheses.org/6781

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Une publication du

Numéro coordonné par Amélie Hanus

Notre équipe :

- Frédéric CHANTINNE (Direction de l’archéologie, Service public de Wallonie)

- Gilles DOCQUIER (Musée royal de Mariemont – FUSL)- Jonathan DUMONT (FNRS – ULg)- Ingrid FALQUE (Universiteit Leiden)- Amélie HANUS (UNamur)- Hélène Haug (UCL)- Alain MARCHANDISSE (président) (FNRS – ULg)- Christophe MASSON (secrétaire) (ULg)- Nicolas RUFFINI-RONZANI (FNRS – UNamur)- Nicolas SCHROEDER (University of Oxford)- Marie VAN EECKENRODE (UCL – Archives de l’État)

Nous contacter :

Par mail : info.rmblf@gmail.com

Par voie postale : Christophe Masson, secrétaire Université de Liège Histoire du Moyen Âge tardif et de la Renaissance Quai Roosevelt, 1b (bât. A4) 4000 Liège

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Toutes les illustrations de ce numéro :© Ms188, f°30r. Collection Bibliothèque municipale de Boulogne-sur-Mer / © IRHT

! RÉSEAU DES MÉDIÉVISTES BELGES DE LANGUE FRANÇAISE Groupe de contact du FNRS

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- Philosophie

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Domaines de recherche :

Titre provisoire de la thèse (pour les doctorants) :