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NOTICE COMMUNALE DE ZAWARA Programme d’Investissement Forestier du Burkina Faso Résultats des diagnostics socio-fonciers et des planifications participatives Septembre 2017

notice communale de zawara - Programme d'investissement

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NOTICE COMMUNALE DE ZAWARA

Programmed’InvestissementForestier du Burkina Faso

Résultats des diagnostics socio-foncierset des planifications participatives

Septembre 2017

NOTICE COMMUNALE DE ZAWARA

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Notice communale de Zawara Résultats des diagnostics socio-fonciers et des planifications participatives Septembre 2017

Directeur de projet : Dr. Peter Hochet

Assistant à la coordination : Dr. Simone Carboni

Cartographe : Romain Ronceray

Coordonnateur/trices d’équipe d’animation : Charles Guissou, Yéri Kambiré, Denise

Hien, Honoré Somé, Jean-Renaud Sanou, Ibrahim Sanou, Paul Ilboudo

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Table des matières

1. Etat de lieux socio-foncier ................................................................................. 3 1.1. Présentation générale de la commune .................................................................. 3

1.1.1. Situation administrative et démographique ......................................................... 3 1.1.2. Pédologie, climat et bassins hydrologiques ........................................................ 3

1.2. Structuration foncière de la commune .................................................................. 4 1.2.1. Histoire du peuplement ....................................................................................... 4 1.2.2. Occupation et usages des sols ........................................................................... 5

1.3. Les enjeux fonciers ................................................................................................. 6 Propositions TerriStories® ....................................................................................... 7

1.4. Les débats ................................................................................................................ 7 1.5. Les propositions opérationnelles ........................................................................... 8

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1. Etat de lieux socio-foncier

1.1. Présentation générale de la commune

1.1.1. Situation administrative et démographique

La commune rurale de Zawara fait partie de la province du Sanguié dans la Région du Centre-Ouest. Sa superficie est estimée à environ 68 497 ha. Selon le RGPH de 2006, la population de Zawara était estimée à 21 097 habitants en 2006. Selon les projections de l’INSD, la population aurait atteint 23 302 habitants en 2016 repartis dans 15 villages administratifs.

Tableau 1 Les villages de la commune de Zawara

1 Zawara 9 Lorou 2 Tiodié 10 Baporo 3 Ividié 11 Némélaye 4 Laba 12 Bourou 5 Gabou 13 Kodara 6 Iridié 14 Poé 7 Nongbamba 15 Benega 8 Carrefour

1.1.2. Pédologie, climat et bassins hydrologiques

A Zawara le climat est de type nord soudanien avec des précipitations comprises entre 700 mm et 1 000 mm. On rencontre dans la commune les types de sols suivants :

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les sols limoneux ou sablo-limoneux présents au niveau des bas-fonds ; les sols gravillonnaires qui occupent les pentes élevées ; les sols argilo-sableux à valeur agronomique moyenne qui prédominent au niveau

des pentes moyennes ; les sols hydromorphes observés le long du fleuve Mouhoun.

Le réseau hydrographique de Zawara est assez important. Il est composé de deux principaux cours d’eau :

le fleuve Mouhoun qui coule en permanence du nord vers le sud de la commune ; le fleuve Bolo qui traverse la partie centrale de la commune et sur lequel un pont a

été réalisé en 2014 pour faciliter l’accès du chef-lieu Zawara.

1.2. Structuration foncière de la commune

1.2.1. Histoire du peuplement

Le village de Zawara a été fondé au milieu du 17ème siècle par l’association de deux familles Nouna les Nebié et les Yaro. De nos jours les descendants du lignage Nebié détiennent la chefferie de terre ; tandis que les descendants des Yaro détiennent la chefferie de village. À Zawara, il y a trois quartiers historiques :

Le quartier du chef de terre Nebié appelé Brikoi; ce qui signifie en langue nuni « construire derrière mon mur » ;

le quartier du chef de village Yaro appelé Paya; ce qui veut dire : « le roc, le dur » ; Enfin le quartier Sanya qui veut dire « là où il y a le malheur », ce quartier est habité

principalement par le lignage Neya.

A la suite de la fondation du village, Zawara va connaitre une extension de ses frontières grâce à l’annexion de certains villages environnants. Par ailleurs, l’ordre d’arrivée des lignages à Zawara fait l’objet de polémique aujourd’hui. Comme souligné plus haut, le chef de terre de Zawara est représenté par l’ainé du lignage Nebié. Toutefois, pour les Yaro, leur ancêtre est le premier occupant des terres de Zawara ; mais celui-ci aurait délégué la chefferie de terre à son neveu utérin, à savoir le lignage Nebié. Cette version des faits est rejetée par les Nebié.

De cette contradiction nous émettons l’hypothèse suivante : le lignage Nebié est le premier occupant des terres de l’actuel Zawara ; ce, au regard du rôle important que ce lignage joue du point de vu coutumier. Les Yaro sont venus plus tard et se sont imposés par la force. C’est ce qui explique le fait qu’aujourd’hui encore les Yaro possèdent la chefferie du village.

Les Nebié officient sur l’autel de terre situé près d’un tamarinier au cœur du village. L’office se fait chaque année. De même, en début d’hivernage, un rituel est fait par le chef de terre Nebié au niveau de la colline localisée à quelques encablures du village. Cet acte vise à demander aux aïeux de rendre la campagne agricole abondante pour les villageois.

Il existe en outre un autel assez important pour le village au niveau de la rivière Bolo. C’est le lignage Neya dont les membres sont considérés comme les neveux du chef de village Yaro, qui officie sur ce lieu « sacré ». La viande des animaux immolés à cette occasion est consommée sur place et ne doit être ramenée au village. Seuls les Neya peuvent enfreindre cette consigne. Il y a également au cœur du village un puits « sacré » dont l’eau ne peut être consommée par les hommes. Cette eau peut cependant être utilisée dans les constructions de bâti. Chaque trois an, le chef de village Yaro officie sur cet autel et cela nécessite un bœuf (peu importe la couleur du pelage de l’animal). Le chef Yaro a également en charge l’office de l’autel nommé « Kora ». Ce rituel se fait en cas d’attaque extérieure contre le village. En pareille circonstance, le chef de village autorise ses guerriers de saisir les animaux errant dans le village pour le besoin de l’office.

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Selon les vieux de Zawara, l’éclosion des œufs de la poule qui était sous le tamarinier au premier passage des Nebié, a donné lieu à l’apparition d’un gros serpent dans le village. De leur point de vue, la présence de cet animal dans le village est importante pour la protection des habitants. Celui-ci veillerait sur le village dès la tombée de la nuit.

Ce qui est frappant dans l’histoire du serpent « protecteur », c’est l’influence que celle-ci exerce encore sur la vie sociale à Zawara. Un exemple illustratif : les habitants de Zawara s’opposent à l’électrification du village. Selon eux, l’éclairage du village va faire disparaître le serpent « protecteur ». En 2013, les ressortissants de la localité vivant à Ouagadougou regroupés autour de l’ex-premier ministre Luc Adolphe Tiao, avaient envisagé l’électrification de Zawara. La société nationale d’électricité (Sonabel) avait alors réalisé l’implantation des poteaux électriques dans le village. Mais les villageois se sont farouchement opposés au projet. Malgré l’implantation des poteaux, il n’existe aucun branchement électrique sur les bâtis à Zawara. Ce constat est valable pour les bâtiments privés tout comme les bâtiments publics. Le village de Zawara demeure dans l’obscurité une fois la nuit tombée.

A Zawara, il n’y a pas de chef au sens de détenteur d’un pouvoir central et coercitif. L’entité politique qui est le village est sous la gestion politico-religieuse d’un chef de village et d’un chef de terre. Le chef de village est garant de la cohésion sociale dans le village. Il veille à garantir l’harmonie de la vie sociale et règle les éventuels conflits sociaux. Le chef de terre gère d’une manière générale les questions liées à la terre et l’installation des étrangers sur les terres de brousse ou au niveau de l’espace villageois. Il officie sur les principaux autels du village. En général, le chef de terre est issu de la famille la plus anciennement installée dans la localité.

En pays nuni, l’accès à la terre se fait par délégation de droits. Les lignages anciennement installés disposent de leurs terres de façon autonome. Le chef de lignage gère le patrimoine foncier lignager avec l’ensemble des membres de son lignage. Les étrangers peuvent avoir accès à la terre via le tutorat foncier. Ce sont généralement des prêts temporaires sur des terres de jachère.

Les villages de Baporo, de Némélaye, de Nongbamba et de Carrefour relèvent coutumièrement de Laba. Ces 4 villages sont en effet installés par les notables du village de Laba. C’est donc le chef de terre de Laba qui a en charge la gestion du foncier dans ces localités. En dehors de ce cas, chaque village de la commune constitue une maîtrise foncière à part entière.

1.2.2. Occupation et usages des sols

Le tableau ci-dessous permet d’illustrer l’occupation de l’espace dans la commune de Zawara (BDOT, 2012).

Tableau 2 L’occupation des sols dans la commune de Zawara

Occupation des terres Superficie (ha) %

1 Culture pluviale et territoire agroforestier 24565,14 35,89%

2 Culture irriguée 19,10 0,03 %

3 Forêt galerie 116,88 0,17% 4 Savane arborée 6854,18 10,01 % 5 Savane arbustive et herbeuse 35526,72 51,91 % 6 Sol nu (érodé, dénudé, cuirasse, etc.) dune et sable 1247,40 1,82 % 7 Surface en eau 104,21 0,15% 8 Verger 11,12 0,02% Total 68444,75 100 %

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n Les plaines alluviales

Les champs occupent 35,89% des terres de la commune. L’agriculture dans la commune de Zawara est confrontée à un manque de terres cultivables. La jachère par exemple n’est plus observée par les agriculteurs. La forte pression foncière engendre une dégradation continue du couvert végétal. Les cultures de rente notamment le coton représentent une part assez importante de la production locale. Zawara est le premier producteur de coton dans la province.

n Les espaces boisés

Zawara dispose encore d’un potentiel forestier assez important. La savane arbustive et herbeuse, occupe 51,91% du territoire en 2012. Mais lorsque l’on fait la comparaison entre la situation de 2012 et celle de 2002, on constate une dégradation progressive du couvert végétal. A ce niveau, plusieurs facteurs sont mis en avant pour expliquer la dégradation des ressources forestières de la commune. Le premier est l’extension des champs due à la pratique de l’agriculture extensive. Un exemple illustratif : les champs occupaient 30% de l’espace communal selon la Base de Données d’Occupation des Terres (BDOT) de 2002. En 2012, la superficie cultivée a connu une hausse remarquable et atteint désormais 35,89% des terres de la commune. Les espèces les plus répandues de la commune sont entre autres : le karité (Butyrospermum parkii), le néré (Parkia biglobosa), Saba senegalensis, le Kapokier rouge (Bombax Costatum), le Tamarinier (Tamarindus Indica), Ximenia americana, Diospyros mespiliformis, Anonna senegalensis, le Baobab (Adansonia digitata), le Dattier du sahel (Balanites aegyptiaca), Sclerocaya birrea. La commune dispose de deux forêts classées : la forêt classée de Laba et celle de Baporo couvrant respectivement 17500 ha et 14800 ha. On note aussi la présence de forêts galeries le long des cours d’eau.

n Les bas fonds

La commune compte au total 470 ha de terres de bas fonds emblavées pour la production de riz essentiellement. D’une manière générale, les bas-fonds sont localisés dans les villages de Némélaye, Baporo, Lorou, Bourou, Laba, Zawara et Iridié.

1.3. Les enjeux fonciers

Les enjeux fonciers de la commune de Zawara se résument comme suit :

n L’exploitation intensive de bois dans la forêt classée de Laba via le CAF

La forêt classée de Laba occupent une bonne partie du territoire communal de Zawara. Cette forêt est l’une des plus importantes zones forestières de la province avec une superficie de plus de 17500 ha. Elle fait l’objet d’une concession depuis les années 90 au profit d’un Chantier d’aménagement Forestier (CAF). Cette structure privée exploite la forêt suivant un cahier de charges et en collaboration avec les populations riveraines. Cependant force est de constater qu’avec la concession, la forêt de Laba est soumise à une surexploitation et les activités de restauration comme les reboisements sont rarissimes. Par exemple, l’exploitation de bois est devenue une activité principale des populations, particulièrement durant la saison sèche. Quotidiennement, des dizaines de camions en provenance des grandes agglomérations comme Ouagadougou et Bobo Dioulasso viennent charger le bois dans la forêt. Ainsi, la gestion de la forêt classée de Laba via le CAF est beaucoup décriée par les acteurs locaux, notamment les autorités communales et une partie de la population communale. De l’avis des contestateurs, le CAF ne respecte pas le cahier de charges auquel il est soumis dans le cadre de la concession (coupe abusive de bois par les bûcherons, pas de formation sur les techniques de coupe au profit des bûcherons, pas de reboisement sur les parcelles exploitées ou reboisements mal entretenus, etc.). De même, avec la concession, les agents forestiers installés au niveau de la commune n’ont pas beaucoup de marge de manœuvre vis-à-vis de la gestion de cette forêt. Par exemple, les forestiers ne sont pas autorisés à mettre fin aux activités du CAF, même si ceux-ci

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constatent un non respect du cahier de charges. Cette situation est vécue par les acteurs locaux comme une contrainte majeure quant à la sécurisation et la sauvegarde de la forêt classée de Laba.

n L’abattage des arbres dans la forêt classée de Baporo pour les activités

d’orpaillage

Les orpailleurs de Poura et ceux de Kalbolé, deux localités voisines de Zawara, s’approvisionnent régulièrement en bois au niveau de la forêt de Baporo. Des centaines d’arbres sont ainsi abattus chaque année dans le cadre de l’orpaillage. Cela constitue une menace quant à l’existence de cette forêt. Par ailleurs, il existait un site d’or à l’intérieur de la forêt classée de Baporo. Mais celui-ci est fermé depuis 2015 grâce à une intervention « musclée » de la police.

n La récurrence des défriches dans les forêts classées

La forte pression foncière pousse les agriculteurs à ouvrir de nouveaux champs dans la forêt. Il ressort que la plupart des défriches dans la forêt sont destinées à la production du coton. Comme dit plus haut, Zawara est le premier producteur de coton de la province du Sanguié. L’introduction du coton dans la localité a également conduit à l’individualisation dans la gestion du foncier lignager. En effet, les cadets et les femmes tentent aujourd’hui d’affirmer des droits exclusifs sur le patrimoine foncier lignager. Ces comportements sont aussi à la base de l’extension des zones de culture.

n La présence des animaux dans les forêts classées

Il est constaté une présence permanente des animaux dans les zones forestières, particulièrement au niveau de la forêt classée de Laba. Il faut souligner que le pâturage des animaux dans la forêt est autorisé de 6 h à 18h mais le parcage y est défendu. Mais le manque d’espaces pastoraux ou d’aménagements pastoraux dans la commune amène les éleveurs à replier dans la forêt avec leur bétail durant la période hivernale. Or, le parcage du bétail dans la forêt est reconnu comme étant destructif vis-à-vis de la ressource forestière. Car, les éleveurs y pratiquent l’ébranchage et provoquent très souvent des feux de brousse.

n Les conflits entre agriculteurs et éleveurs

L’insuffisance d’aménagements pastoraux tels que les pistes à bétail ou couloir à bétail et le manque d’aires de pâturage en hivernage sont identifiées comme étant les principales causes des conflits entre agriculteurs et éleveurs. Le cas du village de Bourou est assez illustratif : le village est situé à proximité de la forêt de Laba. La position géographique du village fait que le cheptel de la commune y est concentré. Le village reçoit également beaucoup de transhumants venant de localités lointaines. En saison des pluies, le village de Bourou est entouré de champs agricoles de tous ses côtés mais ne dispose d’aucun aménagement pastoral formalisé comme tel. Dans ce contexte, il est constaté de façon récurrente des dégâts de champs entraînant des conflits assez violents entre agriculteurs et éleveurs.

Propositions TerriStories®

1.4. Les débats

Au cours des ateliers, les débats ont porté sur les problématiques suivantes.

n L’exploitation intensive de bois et la carbonisation dans la forêt

Ces activités sont beaucoup pratiquées par les femmes en saison sèche. Elles le font par manque d’activités en cette période. Le développement des AGR pour les femmes ainsi que la réalisation d’aménagements rizicoles et maraîchers au niveau des villages riverains des

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forêts sont envisagées en vue d’accroître les revenus des ménages et par conséquent, réduire considérablement l’exploitation de bois dans la forêt.

n L’occupation des forêts pour les activités agricoles

La pression foncière engendre l’occupation des forêts par les agriculteurs. Or, les activités agricoles menées à l’intérieur des forêts menacent fortement l’existence de celles-ci. Les discussions menées par les participants ont abouti à des propositions visant à solutionner le manque de terres cultivables. Il s’agit de la restauration des sols dégradés via certaines techniques comme les cordons pierreux ainsi que l’aménagement de terres de bas fonds pour la production rizicole et le maraîchage. Ces réalisations visent à faire baisser la pression sur les forêts.

n Le parcage des animaux dans la forêt classée de Laba

L’abondance des ressources forestières à Zawara fait de la localité un point d’attraction pour de nombreux transhumants. Le cheptel est assez important dans la commune. Mais, le manque de pâturages et d’aménagements pastoraux dans la commune constituent une contrainte pour la pratique de l’élevage. Par exemple, les éleveurs sont contraints de parquer leur bétail dans la forêt classée de Laba durant la période hivernale. Ce constat est valable dans la plupart des villages de la commune. Or, la présence des animaux dans les forêts compromet l’existence des ressources forestières (risque d’ébranchage, risque de feux de brousse causés par les pasteurs). La mise en place d’aménagements et infrastructures pastoraux tels que les zones de pâturage, les forages pastoraux, les pistes à bétail, etc. est envisagée pour permettre le retrait des animaux de la forêt. De même, ces réalisations vont réduire le risque de conflits entre agriculteurs et éleveurs.

1.5. Les propositions opérationnelles

Les propositions auxquelles les participants sont parvenus au bout du processus de débat à Zawara peuvent être résumées comme suit :

Aménager des bas-fonds pour la production rizicole et le maraîchage dans l’objectif d’accroître les revenus des ménages et permettre ainsi de réduire l’exploitation de bois et la carbonisation au niveau des forêts classées de Laba et Baporo et de réduire la pression sur les ressources forestières.

La restauration ainsi que la conservation des terres dégradées en vue de réinstaller les agriculteurs et libérer ainsi les forêts de la présence des champs.

La mise en place d’aménagements et d’infrastructures pastorales tels que des zones de pâturage, des pistes à bétail, des forages pastoraux afin de favoriser le développement de l’élevage et par conséquent réduire les risques de conflits entre agriculteurs et éleveurs dans la commune.

La mise en place d’une série d’activités qui peuvent être catégorisés comme suit : les activités de restauration et de conservation du couvert végétal, les activités de restauration et de conservation des sols dégradés, les activités d’appui au développement de l’élevage, les micro-projets pour le désenclavement du territoire, les activités d’appui aux AGR des femmes en vue de réduire l’exploitation de bois et la carbonisation dans la commune.

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s fon

d da

ns le

villa

ge d

e Bé

néga

pou

r la

prod

uctio

n riz

icole

et le

mar

aîch

age

en sa

ison

sèch

e.

-Am

énag

emen

t de

40 h

a de

terre

s de

bas f

ond

dans

le vi

llage

de

Poé

pour

la

prod

uctio

n riz

icole

et le

mar

aîch

age

en

saiso

n sè

che.

-A

mén

agem

ent d

e 30

ha

de te

rres d

e ba

s fon

d da

ns le

villa

ge d

e Ko

dara

pou

r la

prod

uctio

n riz

icole

et le

mar

aîch

age

-Eta

bliss

emen

t d’un

PV

de ce

ssion

de

terre

s du

bas f

ond

avec

tout

es le

s par

ties

pren

ante

s. -M

ise e

n pla

ce d

’un sy

stèm

e d’a

ttribu

tion

de te

rres q

ui do

nne

une

prior

ité a

ux

ancie

ns e

xploi

tant

s, au

x pro

priét

aires

terri

ens e

t aux

chef

s cou

tum

iers e

t qui

intèg

re u

n qu

ota

par g

enre

.

-redy

nam

isatio

n de

s gro

upem

ents

de p

rodu

cteur

s exis

tant

s via

la m

ise e

n pla

ce

d’un

nouv

eau

règle

men

t inté

rieur

;

NOTI

CE C

OM

MUN

ALE

DE Z

AWAR

A

11

en sa

ison

sèch

e.

-mise

en

place

d’éq

uipem

ents

hy

drau

lique

s tels

que

les P

GD a

u niv

eau

de ch

aque

am

énag

emen

t sus

-cit

és p

our p

erm

ettre

la p

ratiq

ue d

u m

araî

chag

e en

saiso

n sè

che.

L’ins

uffis

ance

des

am

énag

emen

ts et

d’é

quipe

men

ts pa

stora

ux

dans

la co

mm

une.

-Réa

lisat

ion d

’un fo

rage

pas

tora

l au

quar

tier K

onkis

teng

a du

villa

ge d

e Bo

urou

. de

Béne

ga, d

e Po

é -tr

acé

de 6

pist

es d

’accè

s dan

s le

villag

e de

Bou

rou

en vu

e fa

cilite

r le

dépla

cem

ent d

u bé

tail.

-Réa

lisat

ion d

’un p

arc d

e va

ccina

tion

à Bé

néga

et P

- Réa

lisat

ion d

’un fo

rage

pas

tora

l sur

les

limite

s du

quar

tier p

eulh

et d

u qu

artie

r au

toch

tone

Nun

a da

ns le

villa

ge d

e Po

é.

- am

énag

emen

t de

6 pis

tes d

’accè

s da

ns le

villa

ge d

e Ko

dara

pou

r pe

rmet

tre le

dép

lacem

ent d

u bé

tail.

-Eta

bliss

emen

t de

PV d

’imm

atric

ulatio

n de

s am

énag

emen

ts et

équ

ipem

ents

pasto

raux

ave

c l’im

plica

tion

des p

artie

s pre

nant

es.

-Mise

en

place

ou

redy

nam

isatio

n de

COG

ES d

es é

leveu

rs p

our l

a ge

stion

de

ces a

mén

agem

ents

et é

quipe

men

ts pa

stora

ux.

N° P

latea

u Vi

llage

s/zon

e Dé

bats

Amén

agem

ents

Règle

s

3 Za

wara

, Tiod

ié et

Ivi

dié

Accr

oisse

men

t des

reve

nus d

es

popu

lation

s en

vue

de ré

duire

la

pres

sion

sur l

es re

ssou

rces

fo

resti

ères

de

la co

mm

une

(con

trer l

es d

éfric

hes d

ans l

es

forê

ts, ré

duire

la co

upe

de b

ois,

etc.)

.

-Am

énag

emen

t de

terre

s de

bas f

ond

dans

le q

uarti

er

Paya

1 de

Zaw

ara

pour

la p

rodu

ction

rizic

ole e

t le

mar

aîch

age

en sa

ison

sèch

e.

- Am

énag

emen

t du

bas f

ond

situé

dan

s le

quar

tier

Sany

a de

Zaw

ara

pour

la p

rodu

ction

rizic

ole e

t le

mar

aîch

age

en sa

ison

sèch

e.

- Am

énag

emen

t du

bas f

ond

situé

dan

s le

quar

tier

Tiém

oulia

ssan

dan

s le

villag

e de

Tiod

é po

ur la

pr

oduc

tion

rizico

le et

le m

araî

chag

e en

saiso

n sè

che.

- A

mén

agem

ent d

u ba

s fon

d sit

ué d

ans l

e qu

artie

r So

ulias

san

dans

le vi

llage

de

Tiod

é po

ur la

pr

oduc

tion

rizico

le et

le m

araî

chag

e en

saiso

n sè

che.

- E

xtens

ion d

es te

rres e

mbla

vées

par

le p

rojet

PA

PSA

en 2

013

(et r

éam

énag

é pa

r le

proje

t

-éta

bliss

emen

t d’un

PV

de ce

ssion

de

terre

s sign

é pa

r les

pa

rties

pre

nant

es.

-Mise

en

place

d’un

systè

me

d’attr

ibutio

n de

terre

s qui

prior

ise

l’insta

llatio

n de

s anc

iens e

xploi

tant

s, de

s pro

priét

aires

terri

ens

et d

es ch

efs c

outu

mier

s et t

enan

t com

pte

d’un

quot

a ge

nre.

-M

ise e

n pla

ce d

’un C

OGES

pou

r la

gesti

on d

es p

érim

ètre

s am

énag

és a

insi q

ue le

s équ

ipem

ents

hydr

auliq

ues y

affé

rent

s.

NOTI

CE C

OM

MUN

ALE

DE Z

AWAR

A

12

Plat

eau

Villa

ges/z

one

Déba

ts Am

énag

emen

ts Rè

gles

4 Ga

bou,

Iridi

é et

Lo

rou.

Accr

oisse

men

t des

reve

nus

des p

opula

tions

dan

s le

but

de ré

duire

la p

ress

ion su

r les

re

ssou

rces

fore

stièr

es d

e la

com

mun

e.

-Am

énag

emen

t de

terre

s du

bas f

ond

situé

au

quar

tier B

adoil

yir d

e Lo

rou

pour

la ri

zicult

ure

et le

m

araî

chag

e en

saiso

n sè

che.

- A

mén

agem

ent d

u ba

s fon

d d

u qu

artie

r Tibs

aka

dans

le vi

llage

de

Loro

u po

ur la

pro

ducti

on d

e ba

nane

s et le

mar

aîch

age

en sa

ison

sèch

e.

Amén

agem

ent d

e te

rres d

u ba

s fon

d sit

ué a

u qu

artie

r Ap

onon

dan

s le

villag

e de

Gab

ou p

our l

a riz

icultu

re e

t le m

araî

chag

e en

saiso

n sè

che.

-A

mén

agem

ent d

e te

rres d

u ba

s fon

d sit

ué a

u

- Mise

en

place

d’un

bur

eau

pour

la g

estio

n de

chaq

ue

amén

agem

ent.

-Eta

bliss

emen

t d’un

PV

de ce

ssion

de

terre

de

la pa

rt de

s pr

oprié

taire

s ter

riens

au

prof

it des

gro

upem

ents

d’e

xploi

tant

s. -M

ise e

n pla

ce d

’un sy

stèm

e d’a

ttribu

tion

de te

rres a

u niv

eau

du p

érim

ètre

rizic

ole e

n vu

e de

prio

riser

l’ins

talla

tion

des

ancie

ns e

xploi

tant

s, de

s pro

priét

aires

terri

ens e

t des

chef

s co

utum

iers e

t enf

in te

nir co

mpt

e d’u

n qu

ota

genr

e (5

0% p

our

PAFA

SP e

n 20

15) a

u niv

eau

des q

uarti

ers B

rikoi

et

Sany

a da

ns le

villa

ge d

’Ividi

é

-Le

man

que

d’am

énag

emen

ts et

éq

uipem

ents

pasto

raux

dan

s la

com

mun

e.

- Am

énag

emen

t d’un

e air

e de

pât

urag

e da

ns le

qu

artie

r Pay

a1 e

t Brik

oi da

ns le

villa

ge d

e Za

wara

. - A

mén

agem

ent d

’une

aire

de p

âtur

age

dans

le

quar

tier Y

aras

san

de T

iodié.

-R

éalis

ation

d’un

fora

ge p

asto

ral o

u un

PGD

pou

r l’a

breu

vem

ent d

es a

nimau

x au

quar

tier P

aya1

et

Briko

i dan

s le

villag

e Za

wara

. - R

éalis

ation

d’un

par

c à va

ccina

tion

au q

uarti

er P

aya

1 de

Zaw

ara.

-R

éalis

ation

de

parc

de

vacc

inatio

n au

qua

rtier

de

Tiem

oulia

ssa

dans

le vi

llage

de

Tiod

ié.

-Tra

cé d

e 6

piste

s d’ac

cès d

ans l

e vil

lage

de Z

awar

a po

ur p

erm

ettre

la m

obilit

é du

bét

ail e

n hiv

erna

ge.

-Tra

cé d

e 7

piste

s d’ac

cès p

our p

erm

ettre

la m

obilit

é du

bét

ail e

n hiv

erna

ge d

ans l

e vil

lage

de T

iodié.

- T

racé

de

2 pis

tes d

’accè

s pou

r per

met

tre la

m

obilit

é du

bét

ail e

n hiv

erna

ge d

ans l

e vil

lage

de

Ividié

.

- Eta

bliss

emen

t de

PV d

’imm

atric

ulatio

n de

s am

énag

emen

ts et

équ

ipem

ents

pasto

raux

ave

c l’im

plica

tion

des p

artie

s pr

enan

tes.

-Mise

en

place

ou

redy

nam

isatio

n de

gro

upem

ents

et C

OGES

d’é

leveu

rs p

our l

a ge

stion

de

ces i

nfra

struc

ture

s pas

tora

les.

NOTI

CE C

OM

MUN

ALE

DE Z

AWAR

A

13

quar

tier

Tam

aliar

da

ns le

villa

ge d

’Iridi

é po

ur la

riz

icultu

re e

t le m

araî

chag

e en

saiso

n sè

che.

les

fem

mes

).

La p

roblé

mat

ique

de l’a

ccès

au

x esp

aces

de

pâtu

re, à

l’e

au e

t aux

infra

struc

ture

s sa

nitair

es p

our l

e bé

tail d

e la

com

mun

e.

- Déli

mita

tion

d’une

zone

de

pâtu

re à

pro

ximité

de

la fo

rêt c

lassé

e de

Lab

a po

ur le

bét

ail d

u vil

lage

de

Gabo

u.

-trac

é de

pist

es à

bét

ail p

our l

a m

obilit

é du

bét

ail e

n sa

ison

hiver

nale

au n

iveau

du

villag

e de

Gab

ou,

Lour

ou e

t Irid

ié -R

éalis

ation

d’un

par

c de

vacc

inatio

n à

Gabo

u..L

orou

,Iridi

é.

-Réa

lisat

ion d

’un fo

rage

pas

tora

l ou

creu

sage

d’un

PG

D da

ns le

qua

rtier

Yar

a de

de

Gabo

u et

Lor

ou

pour

l’abr

euva

ge d

u bé

tail.

- M

ise e

n pla

ce d

’un co

mité

de

gesti

on d

e l’in

frastr

uctu

re p

asto

rale.

-

Etab

lisse

men

t par

les s

ervic

es te

chniq

ues

com

péte

nts d

’un P

V d’i

mm

atric

ulatio

n po

ur

chac

une

de ce

s pist

es à

bét

ail.

Les a

ctivit

és R

EDD

+ du

pro

jet te

rrito

rial d

e Za

wara

Activ

ités

de c

onse

rvat

ion

et d

e re

stau

ratio

n du

cou

vert

végé

tal

• Ap

pui d

ans l

’acqu

isitio

n d’é

quipe

men

ts m

oder

nes e

t con

vent

ionne

ls au

pro

fit de

s gro

upem

ents

d’apic

ulteu

rs, d

e ch

asse

urs e

t de

pêch

eurs

. •

Crée

r des

brig

ades

de

lutte

cont

re le

s feu

x de

brou

sses

dan

s les

villa

ges d

e Ga

bou,

Lor

ou, I

rridié

Ividi

é, T

iodié,

Non

gbam

ba

• Ap

pui à

la m

ise e

n pla

ce d

'une

pépin

ière

com

mun

ale d

ans l

e vil

lage

de L

aba

• Ap

pui e

n fo

rmat

ion p

our l

es g

roup

emen

ts d’a

picult

eurs

, de

chas

seur

s et d

e pê

cheu

rs su

r la

sauv

egar

de e

t la sé

curis

ation

des

ress

ourc

es fo

resti

ères

. •

Appu

i aux

gro

upem

ents

de p

rodu

cteur

s pou

r l’ac

quisi

tion

de g

rillag

e de

pro

tecti

on e

n vu

e de

pro

tége

r les

rebo

isem

ents

ainsi

que

les ja

rdins

ou

périm

ètre

s mar

aiche

rs. L

e gr

illage

sera

subs

titué

plus t

ard

par u

ne p

lanta

tion

de «

haie-

vive

» - p

ar a

illeur

s, il e

xiste

par

une

exp

érien

ce d

e ce

type

à S

abou

. •

Appu

i tech

nique

et p

our l

’acqu

isitio

n de

mat

ériau

de

cons

tructi

on d

es p

orch

eries

au

prof

it des

gro

upem

ents

de fe

mm

es tr

avail

lant d

ans l

’élev

age

des p

orcs

. La

cons

tructi

on

de p

orch

erie

telle

que

pra

tiqué

e da

ns la

loca

lité u

tilise

bea

ucou

p de

bois

. Une

exp

érien

ce d

e co

nstru

ction

de

porc

herie

ave

c peu

de

bois

exist

e da

ns la

com

mun

e de

Réo

.

• Fo

rmat

ion e

n te

chniq

ues d

e pr

élève

men

t de

racin

es, d

’écor

ces e

t feu

illes d

es p

lante

s méd

icina

les a

u pr

ofit d

es g

roup

emen

ts de

trad

i-pra

ticien

s de

la co

mm

une.

Mise

à la

disp

ositio

n de

s gro

upem

ents

de tr

adi-p

ratic

iens e

t des

gro

upem

ents

de fe

mm

es é

mer

gean

t dan

s la

trans

form

ation

des

PFN

L, d

e te

rrains

pou

r le

rebo

isem

ent d

es

arbr

es lo

caux

tels

que

le né

ré, le

karit

é, e

tc. C

ela le

ur p

erm

ettra

d’ex

erce

r leu

rs a

ctivit

és re

spec

tives

sans

reco

urir

aux a

rbre

s de

la fo

rêt.

• Ap

pui a

ux d

iffére

nts g

roup

emen

ts de

la co

mm

une

pour

l’acq

uisitio

n de

plan

ts loc

aux t

els q

ue le

nér

é, le

karit

é, le

bao

bab

etc.

dans

le ca

dre

du re

boise

men

t ann

uel d

e la

forê

t cla

ssée

et A

ppui

pour

la ré

alisa

tion

de P

uits à

gra

nd d

iamèt

re d

ans l

e ca

dre

de l’e

ntre

tien

des j

eune

s plan

ts. L

es p

artic

ipant

s sou

haite

nt d

ispos

er d

e m

atér

iel te

ls qu

e les

ar

roso

irs p

our l

es o

péra

tions

de

rebo

isem

ent.

Activ

ités

de re

stau

ratio

n et

de

cons

erva

tion

des

sols

dég

radé

s

• Ap

pui à

la vu

lgaris

ation

de

cord

ons p

ierre

ux d

ans l

es ch

amps

, •

Crée

r un

cent

re d

e fo

rmat

ion p

our j

eune

à Z

awar

a

NOTI

CE C

OM

MUN

ALE

DE Z

AWAR

A

14

• Ap

pui à

la vu

lgaris

ation

de

dem

i-lune

dan

s les

cham

ps ;

• Ap

pui à

la ré

alisa

tion

de fo

sses

fum

ières

.

• Ap

pui-c

onse

il sur

l'utili

satio

n de

s pes

ticide

s Ac

tivité

s d’

appu

i au

sect

eur d

e l’é

leva

ge

• Ap

pui p

our l

’insta

llatio

n de

bro

yeur

s poly

valen

ts da

ns la

com

mun

e en

vue

de p

rodu

ire l’a

limen

tatio

n du

bét

ail e

n sa

ison

sèch

e. •

Appu

i pou

r la

vulga

risat

ion d

e l’e

mbo

uche

bov

ine a

fin d

’amor

cer l

’inte

nsific

ation

de

l’élev

age.

Appu

i tech

nique

et m

ise à

la d

ispos

ition

des é

leveu

rs d

e no

uvell

es ra

ces d

e bo

vins e

n vu

e d’a

ccro

ître

la pr

oduc

tion

en vi

ande

ains

i que

la p

rodu

ction

laitiè

re d

e la

com

mun

e (p

rojet

d’in

tens

ificat

ion d

e l’é

levag

e).

Activ

ités

visa

nt le

dés

encl

avem

ent d

u te

rrito

ire c

omm

unal

• Ré

alisa

tion

d’un

radié

dan

s le

villag

e Bo

urou

au

nivea

u du

qua

rtier

Kon

kiste

nga

en vu

e de

per

met

tre le

dép

lacem

ent d

es p

opula

tions

en

saiso

n de

s plui

es. E

n sa

ison

hiver

nale,

la p

rése

nce

du b

as-fo

nd co

nstitu

e un

e ba

rrièr

e qu

ant à

l’acc

ès d

e ce

rtains

qua

rtier

s. Ex

emple

: à

cette

pér

iode,

les é

colie

rs n

e pe

uven

t pas

rejoi

ndre

leur

éco

le sit

uée

de l’a

utre

côté

du

bas f

ond.

Réha

bilita

tion

de la

rout

e re

liant

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al.

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n de

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s, et

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te d

ans l

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s com

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pro

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rent

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de fe

mm

es.