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235 RAN 46 – pp. 235-308 Abstract: à compléter keywords: à compléter Résumé : à compléter Mots-Clés: à compléter 1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE E n 1995 paraissait le volume de la collection des Inscriptions Latines de Narbonnaise (ILN ) que Jacques Gascou avait consacré à la ville antique d’Aix-en-Provence et à son territoire (Gascou 1995) (1). Sur les 298 inscriptions que comprenait le corpus, 139 provenaient de la commune d’Aix-en-Provence (ILN Aix, 1 à 138 et ILN Aix 298, mise au jour sur le site de Signoret, durant l’été 1991, alors que le manuscrit était sous presse, et ajoutée en fin de corpus). Les 159 autres textes, parmi lesquels se trouvent des bornes-frontières (ILN Aix, 274 à 286) et des bornes milliaires (ILN Aix, 287 à 297), étaient issus des autres communes incluses dans le territoire de la ciuitas d’ Aquae Sextiae (ILN Aix, 139 à 297). Depuis 1995, peu d’inscriptions latines païennes trouvées sur ce territoire ont été publiées : à notre connaissance, leur nombre s’élève à dix. Cinq, découvertes à Aix même, ont fait l’objet de rapides mentions dans des publications diverses. Nous les avons reprises dans le présent article en en complétant les notices (n os 299 à 303). Les cinq autres proviennent du territoire de la cité, des communes actuelles de Cucuron (84), La Roquebrussanne (83), Brignoles (83), Sainte-Tulle (04) et Montjustin (04). – Sandrine Agust a-Boularot – Nuria Nin Inscriptions latines inédites d’Aix-en-Provence et de son territoire ( Aquae Sextiae ). Premier supplément aux ILN Aix

S. Agusta-Boularot, N. Nin, Inscriptions latines inédites d’Aix-en-Provence et de son territoire (Aquae Sextiae). Premier supplément aux ILN Aix, Revue Archéologique de Narbonnaise,

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RAN 46 – pp. 235-308

◤◤ Abstract:  à compléter  

◤◤ keywords:  à compléter 

◤◤ Résumé :  à compléter 

◤◤ Mots-Clés :  à compléter 

1. PRÉSENTATION GÉNÉRALE

En 1995 paraissait le volume de la collection des Inscriptions  Latines  de  Narbonnaise (ILN) que Jacques Gascou avait consacré à la ville antique d’Aix-en-Provence et à son territoire (Gascou 1995) (1). Sur les 298 inscriptions que comprenait

le corpus, 139 provenaient de la commune d’Aix-en-Provence (ILN Aix, 1 à 138 et ILN Aix 298, mise au jour sur le site de Signoret, durant l’été 1991, alors que le manuscrit était sous presse, et ajoutée en fin de corpus). Les 159 autres textes, parmi lesquels se trouvent des bornes-frontières (ILN Aix, 274 à 286) et des bornes milliaires (ILN  Aix, 287 à 297), étaient issus des autres communes incluses dans le territoire de la ciuitas d’Aquae Sextiae (ILN Aix, 139 à 297).

Depuis 1995, peu d’inscriptions latines païennes trouvées sur ce territoire ont été publiées : à notre connaissance, leur nombre s’élève à dix. Cinq, découvertes à Aix même, ont fait l’objet de rapides mentions dans des publications diverses. Nous les avons reprises dans le présent article en en complétant les notices (nos 299 à 303). Les cinq autres proviennent du territoire de la cité, des communes actuelles de Cucuron (84), La Roquebrussanne (83), Brignoles (83), Sainte-Tulle (04) et Montjustin (04).

– Sandrine Agusta-Boularot– Nuria Nin

Inscriptions latines inédites d’Aix-en-Provence et de son territoire (Aquae Sextiae).Premier supplément aux ILN Aix

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Les chiffres en gras entre parenthèses, renvoient aux notes présentes dans l’annexe 2

Jacques Gascou, Michel Christol et Michel Janon (Christol et  al. 2000), ont par ailleurs apporté des corrections à trois inscriptions publiées en proposant de relire l’inscription ILN Aix, 209 et en rassemblant en une même inscription les fragments ILN Aix, 24 et 216.

Nous nous inscrivons ici dans le prolongement du travail entrepris par Jacques Gascou en proposant ce premier supplément aux ILN Aix (2). La numérotation des inscriptions reprend donc là où celle du corpus ILN Aix s’était arrêtée, c’est-à-dire à ILN Aix, 299. Selon les principes de publication qui sont ceux de la collection ILN, nous avons volontairement exclu de cette recension les textes chrétiens (3) et les diversions inscriptions sur instrumentum (céramiques, briques, dolia …).

2. COMPOSITION ET ÉTAT DE CONSERvATION DU CORPUS COMPLÉMENTAIRE (4)

Réunissant cinquante-55 documents, le nouveau corpus comprend pour l’essentiel des pièces découvertes entre 1991 et 2012 dans le cadre de l’archéologie de sauvetage ou préventive, soit postérieurement à l’achèvement du manuscrit de Jacques Gascou. Seules cinq inscriptions sont issues de recherches antérieures à 1991 ; elles ont été repérées lors des travaux de reclassement et de conditionnement récemment réalisés par la Direction Archéologie de la ville d’Aix-en-Provence, sur des collections issues de fouilles de sauvetage. Sans doute indisponibles au moment de l’établissement du corpus des ILN d’Aix, elles proviennent des recherches menées sur les sites de Grassi, en 1960 (no 340), du cours des Minimes, en 1971 (no 347), et de la cathédrale Saint-Sauveur, en 1984 (nos 309 à 311).

Quarante-neuf documents proviennent de la ville d’Aix-en-Provence (nos 299-302 et nos 309-353) et six de son territoire (nos 303 à 308).

Ce nouvel ensemble comprend des inscriptions à l’état de conservation très disparate. Seules sept pièces sont complètes ; trois offrent un texte exploitable ; les quarante-cinq restantes sont très fragmentaires, ce qui explique la difficulté de restitution de leur texte. Cinq de ces documents épigraphiques sont sûrement funéraires (nos 301, 303, 304, 341 et 351) et deux autres le sont probablement (nos 348 et 349), cinq ont un caractère votif (nos 302, 305, 306, 307 et 308), les autres sont indéterminés. On notera cependant la forte proportion d’inscriptions monumentales :

elle tient, comme on le verra infra, aux contextes de découverte qui sont souvent en lien avec des édifices publics, notamment dans la ville d’Aix-en-Provence.

3. LIEUX ET CONTEXTES DE DÉCOUvERTE DES DOCUMENTS

Dans ce corpus supplémentaire, toutes les inscriptions ont été trouvées à l’occasion de recherches archéologiques, excepté six pièces (5) (huit si on prend en compte les deux documents aixois d’origine indéterminée : nos 352 et 353), ce qui représente 85,5 % de l’ensemble. Leur contexte de découverte est donc bien établi, même s’il ne correspond quasiment jamais à leur contexte originel. Seule, en effet, une inscription a de fortes chances d’avoir été trouvée en position primaire (no 301) ; toutes les autres sont issues de contextes au moins secondaires.

C’est là une différence notable avec les ILN Aix qui, sur les 298 inscriptions recensées, n’en comprennent que vingt-deux à avoir été mises au jour à l’occasion de recherches archéologiques, soit 7,4 % du corpus, et sept dont le contexte archéologique peut être précisément établi, en dépit du caractère fortuit de leur découverte. Il s’agit des inscriptions ILN  Aix, 73, 80, 86, 88 et 95, remployées dans le coffrage d’une sépulture de la nécropole sud-est de la ville, et donc en position au moins secondaire, ainsi que de l’inscription ILN Aix, 201, gravée sur un coffre funéraire en plomb encore logé dans son loculus.

3.1. Les inscriptions issues du territoire de la cité d’Aix

À l’exception de Sainte-Tulle, dont le document publié ici constitue la première découverte épigraphique, les autres communes (Brignoles, La Roquebrussanne, Montjustin, Cucuron et Éguilles) ont déjà livré plusieurs inscriptions, toutes publiées dans les ILN Aix (fig. 1).

Commune Dépar-tement

No au Suppl. ILN Aix

Inscr. déjà publiées de la commune (no ILN Aix,

Gascou 1995)La Roquebrus-sanne 83 306 145, 146

Brignoles 83 307 139, 289 à 291 et 297

Montjustin 04 303 180 à 186Sainte-Tulle 04 304 aucuneCucuron 84 305 202 à 213Éguilles 13 308 236 à 238, 286

L’inscription de la Roquebrussanne a été découverte sur le domaine viticole du Grand Loou situé à la limite sud-est du territoire de la civitas d’Aix, où

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sont connus deux établissements ruraux, les Grand Loou I et III, ainsi qu’une nécropole (Grand Loou II) (Agusta-Boularot, Borréani 2010). Elle provient plus précisément du Petit Loou implanté sur une légère éminence, distante de 200 m du Grand Loou III et sur laquelle ont également été mis au jour divers vestiges (vaisselle en céramique, amphores, matériaux de construction) attestant une occupation comprise entre le haut Empire et l’Antiquité tardive. Le contexte exact de la découverte n’est pas établi, ce document épigraphique ayant été recueilli lors de travaux de plantation d’une vigne.

L’autel votif de Brignoles a, pour sa part, été trouvé dans l’environnement d’une petite agglomération établie en bordure de la voie dite « aurélienne », à la limite des territoires des civitates d’Aix et de Fréjus, et à 4 km à l’ouest de l’agglomération routière de Matavo (commune de Cabasse) (Agusta-Boularot, Borréani 2010). Bien qu’elle ait été reconnue à l’occasion de plusieurs opérations, entre 1999 et 2008, cette agglomération n’a pas fait l’objet de fouilles systématiques. On en connaît cependant diverses composantes : une petite nécropole à incinération aménagée en bordure de la voie, plusieurs bâtiments à vocation artisanale (forge, officine de potier spécialisée dans la fabrication de céramique architecturale, huilerie), de l’habitat, une

installation thermale, un aqueduc. L’autel se trouvait à proximité de la source de la Rouge, dans une zone où des prospections ont livré du mobilier datable de l’Âge du fer et de l’époque romaine. Sa découverte suggère la possible présence d’un lieu de culte dédié à une divinité qui reste inconnue.

On ne connaît pas les contextes de découverte des inscriptions signalées à Montjustin, Sainte-Tulle et Cucuron. La première appartient à un particulier, les deux autres ont été respectivement réutilisées comme matériaux de construction dans une chapelle médiévale et une maison.

3.2. Les inscriptions trouvées dans la ville d’Aix-en-Provence

Sur les quarante-neuf inscriptions trouvées dans la ville Aix-en-Provence (fig. 2), deux ont une provenance indéterminée (6)  (nos 352 et 353) et les autres se répartissent de façon très inégale entre les espaces intra et extra-muros.

Les quarante documents découverts intra-muros proviennent de cinq sites : d’est en ouest, la cathédrale Saint-Sauveur, le site des Thermes Sextius, la domus 1 de Grassi, le site de la Seds et le decumanus maximus du cours des Minimes.

Figure 1 :La civitas d’Aix telle quelle a été restituée par Jacques Gascou dans les ILN Aix. Y est porté, pour chaque commune, le nombre d’inscriptions qui y ont été mises au jour. Document établi par N. Nin et M. Panneau, DAVA. 

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Les sites intra-muros sont, pour trois d’entre eux, de grands centres monumentaux d’où est issu l’essentiel des inscriptions (trente-huit au total). Les deux autres lieux se trouvent à la périphérie immédiate de ces ensembles édilitaires. La domus de Grassi est à 400 m de distance du site des Thermes Sextius et le cours des Minimes se trouve en contrebas de la vaste terrasse formée par l’enclos de la Seds qui a accueilli plusieurs édifices parmi lesquels un théâtre et sa porticus post scaenam.

La cathédrale Saint Sauveur – d’où proviennent trois inscriptions exhumées lors des fouilles conduites dans la nef par Michel Fixot, Rollins Guild, Jean Guyon et Lucien Rivet en 1984 (nos 309 à 311) – reprend en partie l’emplacement d’un ensemble monumental qui comprenait au moins un forum secondaire, édifié dans le quartier oriental de la ville antique à la fin du Ier s. ap. J.-C., et un autre édifice public qui l’a sûrement flanqué au nord, et dans lequel les fouilleurs ont proposé de restituer

une basilique (Rivet 1986). Ces trois inscriptions ne sont pas les premières à avoir été recueillies dans le groupe cathédral (Guild et al. 1980 ; Guild et al. 1983). Dans les ILN Aix, sont déjà recensés quatorze monuments épigraphiques qui ont été trouvés lors des fouilles également réalisées dans la nef (no 130), dans le cloître (nos 110, 117, 120, 122 et 126), dans le baptistère (nos 31, 115, 129, 136, 138) et dans le chœur (no 105).

En ce qui concerne les inscriptions publiées ici, elles sont issues de contextes divers et toujours secondaires (remblais tardo-antiques ou modernes).

Au cœur de la ville antique, le site des Thermes Sextius, où ont été découvertes vingt-huit nouvelles inscriptions (nos 302 et 313 à 339) (7), recouvre au moins cinq insulae séparées par deux decumani et un cardo secondaires (Guyon et  al. 1998, 135-161, 252-255 et 262-264 ; Nin 2000 ; Nin, dans Mocci, Nin 2006, 242-253). Si les deux îlots méridionaux

Figure 2 :Plan de la ville d’Aix-en-

Provence antique sur lequel est porté, pour chaque site archéologique, le nombre d’inscriptions qui y ont été 

mises au jour. Document établi par N. Nin et M. Panneau, 

DAVA. 

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qui se développaient en rive nord du decumanus maximus, semblent avoir toujours eu une vocation monumentale, attestée depuis le courant du Ier s. av. J.-C. jusqu’à l’Antiquité tardive au moins (possible basilique, place publique et deux probables ensembles thermaux), il n’en va pas de même pour les trois îlots reconnus au nord de ces derniers. Dans l’insula la plus occidentale n’ont été relevés que des vestiges d’habitat. Dans l’insula centrale, la construction d’un monument public résulte d’une phase de réaménagement urbain datée de la première moitié du Ier siècle. Quant à l’insula orientale, on ignore si l’édifice public reconnu dans son angle sud-ouest correspond à son occupation originelle ou si sa construction ne découle pas, elle aussi, des importants remaniements qu’a connus le quartier dans le courant et à la fin du Ier siècle ap. J.-C., et dont témoigne la monumentalisation de la voirie (mise en place de dallages en pierres froides et d’un portique mosaïqué, installation d’un puissant réseau de collecteurs publics sous les chaussées des rues). La nature des édifices publics construits dans les îlots nord n’a pu être déterminée, mais celle des deux ensembles publics mis au jour dans les insulae méridionales paraît bien liée à une fonction thermale avec, à l’ouest, des thermes de cure bien attestés par des résurgences d’eaux thermales, et, à l’est, soit des annexes de ces thermes de cure – ce qui paraît peu probable, les deux ensembles étant séparés par un cardo secondaire – soit un autre établissement thermal qui aurait pu être alimenté non par des sources mais par une eau domestiquée et canalisée.

Les contextes de découverte sont tous très postérieurs à l’Antiquité. Deux fragments d’inscription ont été recueillis dans les comblements d’une fosse et d’une tranchée de récupération tardo-antiques (nos 336 et 337), un dans des sols de culture alto-médiévaux (no 339) ; tous les autres se trouvaient dans des contextes médiévaux et modernes : comblements de tranchées de récupération et de fosses, terres de jardin ou encore en remploi dans des murs. Nombre de fragments portent des traces de mortier témoignant d’une utilisation au moins secondaire comme matériaux de construction.

Dans ce même quartier central, il faut aussi mentionner l’inscription mise au jour sur le site de Grassi, assez proche de celui des Thermes Sextius. Elle aurait été recueillie, en 1960, dans la domus la plus occidentale, mais son contexte de découverte n’est pas connu (no 340). C’est de ce même site que provient l’inscription no 137 attribuée à tort à un site inconnu dans les ILN Aix (8).

A l’ouest de la ville, huit inscriptions proviennent de l’égout du decumanus maximus et des niveaux de réoccupation tardifs, voire médiévaux, de la cavea

du théâtre mis au jour dans l’ancien enclos de la Seds. Ce dernier reprend en grande partie l’emprise de l’un des trois noyaux constitutifs de la ville médiévale d’Aix-en-Provence, la ville des Tours, qui fut occupée jusqu’au milieu du XIVe siècle (nos 301 et 341 à 346) (Nin 2008 ; Claude, Nin 2009). Dans le cas présent, il est cependant difficile de lier ces documents épigraphiques à l’édifice de spectacle ou à la porticus  post  scaenam qui le flanquait au sud (Nin dans Mocci, Nin 2006, 255-268). Erigé en bordure de la fortification ouest de la ville, cet ensemble monumental se trouvait, en effet, non loin d’une importante nécropole (nécropole ouest) dont l’emplacement exact et l’extension restent inconnus, mais qui est bien attestée par quelques sépultures et éléments architectoniques à caractère funéraire, et surtout par les nombreuses épitaphes et par la borne funéraire découvertes dans ce vaste enclos de la Seds ou à ses abords. Vingt documents épigraphiques ont déjà été recensés entre l’avenue Marius-Jouveau au nord, et le cours des Minimes, au sud (ILN Aix, 7, 26, 27, 41, 52, 56, 58, 65, 66, 68, 74, 81, 82, 89, 90, 99, 101, 104, 132 et 135). Quand ils sont connus, les contextes de découverte de ces épitaphes rendent compte des déplacements, parfois successifs, dont elles ont fait l’objet puisqu’on les rencontre aussi bien en remploi dans le coffrage de sépultures tardo-antiques ou médiévales, que dans des remblais de démolition présents au sein de l’aire remparée de la ville antique.

Très fragmentaires, les nouveaux documents sont pour la plupart issus de contextes tardo-antiques ou alto-médiévaux (remblais, couches de gravats), voire contemporains (actuels sols de jardin), strictement localisés dans l’emprise de la cavea du théâtre.

En ce qui concerne les sites extra-muros, ce sont, d’est en ouest et du nord au sud, le parc de stationnement Signoret (no 299), le quartier Sextius Mirabeau (no 301), l’ancien couvent des Petites Soeurs des Pauvres (nos 348 à 350) et la Closeraie (no 351), soit autant de lieux situés dans la proche périphérie de l’aire urbanisée et plus particulièrement dans des secteurs à caractère funéraire ou assez proches d’aires cimétériales dont on sait qu’elles ne constituaient pas nécessairement des entités spatialement unifiées, mais pouvaient au contraire consister en une suite ou un ensemble de noyaux distincts, le plus souvent organisés autour d’une voie.

Situés à moins de 200 m de la ville antique et à 400 m du forum secondaire mentionné supra, les terrains aujourd’hui occupés par le parc de stationnement Signoret, ont, durant le haut Empire, successivement accueilli un établissement agricole et un atelier de verrier (Rivet 1992). De ce site proviennent deux inscriptions. La première, publiée par J. Gascou

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en 1995 (ILN Aix, 298), est un monument en forme de gaine d’Hermès, dédié à un haut magistrat de la ville, le duumvir Lucius Antonius Rufinus. J. Gascou

en faisait une inscription funéraire, ce qui l’avait conduit à la dater au plus tard de la période flavienne en raison de l’absence de la formule D(is) M(anibus) (9). Ce type de monument à la forme spécifique pourrait toutefois avoir un caractère domestique, s’il se trouvait bien dans une villa périurbaine, ou public, s’il a été déplacé depuis la zone du forum proche. Une datation plus basse n’est donc pas à exclure.

La seconde inscription qui nous occupe ici (no 299), a été découverte dans la couche qui colmatait un fossé ayant auparavant servi d’exutoire aux eaux usées de l’officine de verrier (Rivet 1992, 357 et fig. 28). Ce contexte est daté du Ve s. ap. J.-C.

Les trois sites suivants sont plus intimement liés à des nécropoles ou proches de zones funéraires. Celui mis au jour en partie centrale du quartier Sextius Mirabeau correspond à la nécropole qui s’est développée au sud de la ville, le long de la voie aurélienne littorale, entre le dernier tiers du Ier siècle et la fin du IIe/début du IIIe s. ap. J.-C. Les recherches en ont montré l’ample développement, puisqu’elle s’étendait sur plus de 500 m de long, depuis la porte sud de la ville, jusqu’à l’actuelle Cité du Livre, point le plus méridional à en avoir été reconnu sans toutefois en marquer la limite sud (fig. 3a) (Nin et al. 2006). L’épitaphe découverte en 1994, que nous publions dans cet article, n’est pas la première qu’a livrée cette nécropole. On en connaît au moins une autre trouvée anciennement (ILN Aix, 57), que sa localisation « près des glacières » de la ville permet de replacer dans cette même zone funéraire. Il est également possible que l’épitaphe ILN Aix, 92 en provienne également, à en juger par son lieu de découverte, au chemin du Petit Barthoumiou ou du Petit-Barthélemy, nom médiéval et moderne correspondant à la route de Marseille antique.

Bien que les recherches réalisées dans l’ancien couvent de la congrégation des Petites Sœurs des Pauvres n’aient livré aucun vestige funéraire, on sait que les terrains de cet établissement recouvraient, en partie du moins, la nécropole ouest de la ville, qui se déployait le long ou aux abords d’une voie de contournement extérieure (Nin 2011). Les fouilles qui ont été menées à l’angle sud-est de cette propriété, en 2010 (fig. 3b), ont livré trois inscriptions monumentales auxquelles il est cependant difficile d’attribuer à coup sûr une destination funéraire en raison de l’environnement du site qui se trouve aussi à proximité du théâtre et de sa porticus ; ces derniers n’en sont distants que de 300 m à l’est.

Quant au site de la Closeraie, il correspond à un cimetière médiéval et moderne situé également en marge d’une zone funéraire antique qui se développait au-delà de l’angle nord-ouest du rempart antique (au-

Figure 3a :Plan de la nécropole sud de 

la ville avec la localisation de l’épitaphe découverte en 1992 (no 301). Document DAVA. 

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delà de l’avenue Marius-Jouveau), probablement en bordure d’un chemin rural (10). Cette zone funéraire a pu constituer le prolongement, vers le nord, de la nécropole ouest. Attesté par diverses trouvailles et vestiges répartis sur 500 m du nord au sud et 600 à 700 m d’est en ouest (sépultures à crémation en dépôt secondaire, inhumations en pleine terre et en sarcophage de plomb et de pierres, mausolées), cette nécropole a été fréquentée au plus tôt au Ier s. ap. J.-C. et jusqu’aux IVe-Ve siècles au moins. Comme pour la nécropole ouest, les découvertes, faites dans des conditions toujours difficiles, et éparses, ne permettent pas d’appréhender l’extension de cet espace cimétérial ni d’en déceler l’organisation et les modalités de développement au cours du temps.

4. MATÉRIAUX ET NATURE DES INSCRIPTIONS

Dans l’examen du matériau et de la nature des documents épigraphiques nous n’avons pas seulement pris en compte les cinquante-cinq nouvelles inscriptions présentées ici, mais l’ensemble de celles qui ont été recueillies sur le territoire de la cité d’Aquae Sextiae◤(11).

Réunissant les données recensées par J. Gascou et celles que nous avons à notre tour compilées, ce travail nous a amenées à faire une redistribution géographique différente de celle proposée dans les ILN  Aix. Si cet ouvrage sépare bien la ville et son territoire, la distinction y est établie sur la base des limites communales actuelles. Ainsi trouve-t-on dans le chapitre consacré à la ville d’Aix-en-Provence, l’ensemble des inscriptions découvertes sur le territoire de la commune, dont la majeure partie ne correspond pas stricto  sensu à la ville antique. Le découpage pour lequel nous avons opté distingue donc, d’une part, les inscriptions pouvant être assurément attribuées à l’entité urbaine et, de l’autre, celles provenant de son territoire. En ce qui concerne la ville, l’emprise retenue ne se limite pas à sa seule aire remparée, désormais assez bien définie. Elle a pris en compte aussi son immédiate périphérie et, plus largement, les zones funéraires qui lui sont directement liées (et doivent donc être considérées comme des nécropoles urbaines) et qui peuvent parfois s’étendre sur de grandes distances, notamment le long des axes routiers, telle la nécropole sud-est par exemple, essentiellement connue par les inscriptions qui en sont issues.

Nous avons également rejeté dans la catégorie des « indéterminés », toutes les inscriptions dont la localisation n’était pas connue, ce qui inclut notamment une grande partie de celles qui furent jadis réunies par des collectionneurs (12). Le tableau fourni en annexe◤1 réunit l’ensemble des données exploitées (pour la lecture de ses entrées, voir chapitre 5).

Le corpus ainsi étudié comprend 328 documents sur les 353 recensés au total. Nous avons, en effet, choisi d’extraire les milliaires et bornes frontières (24 inscriptions) qui répondent à des classes spécifiques qui ne présentaient pas d’intérêt particulier dans notre démarche (ILN Aix, 274 à 297). Nous n’avons pas pris en compte non plus le no 216 dont on sait aujourd’hui, grâce à la relecture qu’en ont faite M. Christol, J. Gascou et M. Janon (Christol et al. 2000, p. 28-38), qu’il appartient à l’inscription no 24. Sur ces 328 documents, 126 proviennent de la ville (38,4 %) et 165 (50,3 %) de son territoire ; 37, attribués à Aix-en-Provence, sont d’origine indéterminée entre la ville et son territoire (11,3 %) (fig. 4).

4.1. Les matériaux

Nous avons simplifié la nomenclature des matériaux en réunissant notamment, dans la catégorie « calcaire », les pièces en molasse (13), en dolomie (14), en pierre de Rognes ou en pierre dure, soit neuf inscriptions au total, et, dans la catégorie « métal », deux inscriptions gravées sur des supports en alliage cuivreux et en plomb.

Dans le corpus réuni pour l’ensemble de la civitas à partir des données compilées dans les ILN et son supplément (tableaux 1, 2 et 3), si l’on excepte les

Ville 126 documents

38,4 %

Territoire 165 documents

50,3 %

Localisation indéterminée 37 documents

11,3 %

Répartition des inscriptions recensées sur le territoire de la civitas d'Aquae Sextiae, en fonction de leur localisation, non compris les bornes frontières et les milliaires

Figure 3b :Vue générale prise depuis le sud du rempart antique, visible à droite, de la lice extérieure qui le longeait et du bâtiment tardo-antique dans lequel l’inscription no 350 était en remploi. (cl. N. Nin). 

Figure 4 :

242 – sandrine agusta-Boularot – nuria nin

revue arChéologique de narBonnaise, tome 46, 2013

anciennes dont la nature du support est indéterminée (ce qui, avec 99 documents, représente près d’un tiers du corpus), le matériau le plus fréquemment utilisé est le calcaire, avec une origine principalement locale (fig. 5a et 5b). Une fois enlevés les documents dont le matériau n’est pas connu, il représente 54,6 % des inscriptions, suivi par le marbre (32,3 %), puis le grès (11,5 %). Les autres matériaux – granit, céramique et métal – sont très marginaux (1,6 %) et leur emploi n’est pour l’instant attesté que sur le territoire de la cité et non dans l’agglomération elle même.

4.1.1. Comparaison des corpus des ILN Aix et de son SupplémentComme le montrent les graphiques 5c et 5d, ces proportions sont toutefois très différentes dès lors que l’on oppose le corpus établi par J. Gascou, dans les ILN  Aix, et celui qui fait l’objet de la présente étude, mais aussi, toutes données confondues, l’espace urbain et son territoire.

Dans le corpus des ILN Aix, on relève d’abord une assez grande variété de matériaux avec notamment des inscriptions sur métal et terre cuite, et surtout la forte prédominance du calcaire qui représente plus de 63,2 % des supports, ainsi que la présence également significative du grès (près de 15 %). Le marbre n’est, pour sa part, attesté que sur 19,5 % des inscriptions. Dans le corpus récemment constitué, le grès est totalement absent. Sur les cinquante-cinq documents recensés, quarante sont en marbre ce qui représente 72,7 % du lot. Les quinze autres, parmi lesquels se trouvent les six inscriptions trouvées sur le territoire de la cité, sont en calcaire (27,3 %).

Calcaire 125 documents

38,2 %

Grès 26 documents

7,9 % Marbre 74 documents

22,6 % Granit

1 document 0,3 %

Céramique 1 document

0,3 %

Métal 2 documents

0,6 %

Matériau indéterminé

99 documents 30,3 %

Ensemble du corpus : répartition des inscriptions en fonction du matériau de leur support (y compris les indéterminés)

Calcaire 125 documents

54,6 %

Grès 26 documents

11,5 %

Marbre 74 documents

32,3 %

Granit 1 document

0,4 %

Céramique 1 document

0,4 % Métal 2 documents

0,8 %

Ensemble du corpus : répartition des inscriptions en fonction du matériau de leur support (sans les indéterminés)

Calcaire 110 documents

63,2 %

Grès 26 documents

14,9 %

Granit 1 document

0,6 %

Marbre 34 documents

19,5 %

Céramique 1 document

0,6 % Métal 2 documents

1,2 %

ILN AIX : répartition des inscriptions en fonction de leur matériau (non compris les bornes frontières, les milliaires

et les inscriptions dont la nature du support est indéterminées)

Calcaire 15 documents

27,3 % Marbre

40 documents 72,7 %

Supplément à l'ILN AIX : répartition des inscriptions en fonction de leur matériau

Figure 5a : 

Figure 5c : 

Figure 5b : 

Figure 5b : 

243insCriptions latines inédites d’aix-en-provenCe et de son territoire (AquAe SextiAe). preMier suppléMent aux iLN Aix

RAN 46 – pp. 235-308

4.1.2. Répartition des matériaux entre la ville et son territoireLes rapports dans la répartition des inscriptions diffèrent de façon très sensible selon que l’on considère la ville et le seul territoire de la civitas (fig. 5e).

Dans la ville, si l’on excepte les pièces au matériau indéterminé qui représentent 25,4 % du corpus, c’est le marbre qui constitue de loin le support majoritaire, avec 46,6 % des documents épigraphiques contre 6 % sur le territoire. Le calcaire n’y concerne que 39,4 % des supports et le grès 1,6 %, contre 49,7 % et 11,5 % sur le territoire. Les différences dans la répartition par type de matériau, entre ville et territoire, pourraient être plus marquées, la part des documents épigraphiques au matériau inconnu dépassant 30 % sur le territoire.

Ce sont les récentes découvertes qui ont conduit à une telle évolution dans la représentativité respective des matériaux, une des caractéristiques des inscriptions composant le nouveau corpus étant justement la forte proportion des matériaux marmoréens. Les quarante et un documents épigraphiques en marbre recensés en 2013 proviennent, en effet, exclusivement de la ville.

Exhumées d’un nombre restreint de sites (six au total), les pièces épigraphiques qui composent ce corpus complémentaire, montrent combien le matériau des inscriptions est en relation étroite avec leurs contextes de découverte et, donc, logiquement, avec la nature des sites d’où elles proviennent. Que les supports marmoréens se rencontrent principalement sur des sites à caractère monumental ne peut être le fruit du hasard. Ainsi, les vingt-huit documents récemment découverts dans le quartier des Thermes Sextius sont en marbre, de même que les trois nouvelles pièces issues des fouilles menées dans la cathédrale

Saint-Sauveur, érigée à l’emplacement d’un  forum adiectum. Ces dernières portent à douze le nombre des inscriptions en marbre découvertes sur ce site (15). Sur les huit inscriptions exhumées à la Seds et sur le cours des Minimes, soit dans l’environnement du théâtre antique et de sa porticus  post  scaenam, cinq sont également en marbre, matériau qui se rencontre très rarement dans les nécropoles de la ville (sauf en contexte monumental). En revanche, les deux inscriptions mises au jour sur les deux sites à vocation sûrement funéraire, soit les nécropoles sud et ouest, sont en calcaire.

Sur les soixante-quatorze documents épigraphiques en marbre recensés sur l’ensemble de la civitas, quarante-trois sont blancs, douze colorés et dix-neuf de couleur indéterminée. C’est dans la ville que se concentrent toutes les inscriptions sur marbre coloré, dont certaines ont été gravées sur un matériau peu idoine à la gravure, tel le « cipollino verde » (deux fragments appartenant peut-être à la même inscription : nos 313 et 333). Faute d’étude et d’analyse, l’origine de ces marbres n’est pas connue.

4.2. Nature des inscriptions

En ce qui concerne la nature des inscriptions, la sériation est plus délicate encore, le caractère fragmentaire de beaucoup d’entre elles n’autorisant pas d’identification : 93 documents, soit 26,4 % du corpus, sont indéterminés. Sur les 353 inscriptions recensées, on compte 38,5 % d’inscriptions funéraires et 25,5 % d’inscriptions à caractère votif (fig. 6a).

Sur l’ensemble de la civitas, une fois éliminés les documents non identifiés (soit un corpus de 235 inscriptions), les bornes-frontières et les milliaires, ce sont les inscriptions funéraires qui sont les plus nombreuses. Elles représentent 58 % du corpus contre 38 % pour les documents à caractère votif (fig. 6b). Le pourcentage fourni par les inscriptions pouvant être attribuées à des édifices monumentaux (hors monuments funéraires) apparaît très faible (9 %) et, comme on le verra plus loin, doit être corrigé à partir des documents indéterminés parmi lesquels se trouvent majoritairement des plaques en marbre.

Plus intéressantes sont les différences qui opposent la composition des corpus relevant de la ville et de son territoire (fig. 6c). On relève d’abord que la part des inscriptions indéterminées est beaucoup plus importante dans l’agglomération, 47,6 % (60 inscriptions) contre 13,9 % seulement sur le territoire (25 documents). Ce chiffre est à corréler avec l’activité de fouille plus intense à Aix-en-Provence que partout ailleurs sur son territoire, et le caractère presque toujours très fragmentaire de la documentation issue des recherches (16).

Figure 5e : 

0

20

40

60

80

100

120

140

160

180

Ville Territoire

37

82 2

19

1

55

10 1 2

32

50

Répartition des inscriptions en fonction du matériau de leur support, entre la ville et son territoire

Indéterminé

Métal

Céramique

Marbre

Granit

Grès

Calcaire

244 – sandrine agusta-Boularot – nuria nin

revue arChéologique de narBonnaise, tome 46, 2013

Sur les 66 documents identifiés, on relève respectivement 83,3 % d’inscriptions funéraires, 12,1 % d’inscriptions votives et 4,6 % d’inscriptions honorifiques ou de dédicaces avérées pour la ville (fig. 6c). Ce dernier chiffre doit être revu à la hausse comme le montre la répartition par matériau des inscriptions non identifiées parmi lesquelles se trouvent près de 80 % d’inscriptions en marbre, provenant en général de sites occupés par des édifices publics (site des Thermes Sextius, de la cathédrale Saint-Sauveur ou encore de la Seds). Dans l’agglomération, l’histogramme 6d montre la

façon dont les inscriptions se répartissent en fonction de leur nature et de leur matériau. On peut donner sans aucun doute possible un caractère monumental à au moins 15 inscriptions en marbre de nature indéterminée, sur la seule foi de la dimension des lettres qui y ont été gravées.

Sur le territoire, sur 140 inscriptions dont la nature est déterminée, on dénombre près de 43,6 % d’inscriptions funéraires, 53,6 % d’inscriptions votives et 2,8 % dédicaces (4 individus) pouvant être liées à des édifices publics, rapport qui n’a rien d’étonnant, ces derniers se concentrant dans l’espace urbain (fig. 6c et 6e).

C’est moins ici le domaine funéraire qui appelle des commentaires que le domaine religieux dont on relève le très faible nombre de témoignages dans la ville alors qu’ils sont majoritaires sur le territoire. Se présentant le plus souvent sous la forme de petits autels, ils expriment ici majoritairement le rapport des individus au sacré, plutôt que la place accordée par les édiles ou des mécènes au culte des divinités officielles de la cité. Sur ce dernier point, l’archéologie aixoise reste particulièrement muette sur les grands édifices de culte qui devaient pourtant jalonner l’espace urbain et son territoire.

4.3. Les types de support

Nous avons recensé neuf types de support : les plaques, les éléments architecturaux (blocs d’architrave, de frise, d’entablement, élément de linteau, tambours ou fûts de colonnes ...), les autels et gaines d’Hermès, les cippes, les stèles, les bornes funéraires, les récipients, les sarcophages et les parois rocheuses (fig. 7a à 7c). À l’échelle du territoire (une fois les documents indéterminés enlevés), les catégories les mieux représentées sont, par ordre décroissant, les autels et gaines d’Hermès (38,7 %), les plaques (25,7 %), les éléments architecturaux (près de 18 %), les stèles (près de 7 %) et les cippes (5,3 %) ; les autres types de support sont assez marginaux avec des pourcentages compris entre 2,4 % (bornes funéraires) et 1,2 à 0,8 % pour les urnes, les sarcophages et les inscriptions rupestres. L’histogramme 7b précise comment s’opère la répartition des documents dès lors qu’on combine leur type de support et leur nature. On y relève notamment la part importante des éléments architecturaux et surtout des plaques dont la nature est indéterminée. Les proportions de ces documents indéterminés expliquent la médiocre représentation des inscriptions à vocation monumentale, notamment dans la ville où leur part apparaît très faible si on ne prend en compte que les textes identifiés et les blocs inscrits. Or si, dans le domaine funéraire, le recours à des plaques est bien attesté dans l’agglomération, il reste très modeste

Figure 6a : 

Figure 6b : 

Figure 6c : 

245insCriptions latines inédites d’aix-en-provenCe et de son territoire (AquAe SextiAe). preMier suppléMent aux iLN Aix

RAN 46 – pp. 235-308

alors que les nécropoles sont les lieux quasiment les mieux documentés par l’épigraphie. Ce constat tend à confirmer l’hypothèse que nous avons proposée plus haut, à partir du lieu de découverte des inscriptions, à savoir que leur présence et surtout leur densité sont de bons indicateurs de la présence de monuments publics, même quand ces derniers restent quasiment indécelables par l’archéologie.

5. LE PARTI PRIS DE PRÉSENTATION DES NOUvEAUX DOCUMENTS ÉPIGRAPHIQUES

Ce dossier constituant un supplément aux ILN Aix, les nouvelles inscriptions sont numérotées à la suite de celles qui ont été publiées par J. Gascou en 1995 et, pour l’établissement du corpus, nous avons repris les principes éditoriaux que ce dernier avait adoptés. Pour le détail des normes utilisées, on se reportera donc aux pages 9 à 11 des ILN Aix.

5.1. L’iconographie

Chaque fois que cela a été possible, les inscriptions et le profil de leur support ont été dessinés. La documentation graphique a été doublée d’une photographie. Une échelle métrique permet de se représenter la taille des documents.

5.2. Grille de lecture du tableau présenté en annexe 1

Le tableau présenté en annexe 1 reprend la totalité du fonds épigraphique recensé sur le territoire de la cité d’Aquae  Sextiae.  La première colonne fournit, dans l’ordre croissant, le numéro des inscriptions publiées dans les ILN Aix et son présent supplément ; la deuxième colonne indique leur lieu de provenance antique, entre la ville (V) ou son territoire (T) ; la lettre I désigne les localisations indéterminées. On trouve ensuite les références au lieu où les inscriptions ont été trouvées : la commune et le département (colonnes 3 et 4). En ce qui concerne leur provenance exacte, nous avons distingué d’une part leur lieu (contemporain ou moderne) et leur contexte de découverte (colonnes 5 à 7) en précisant la datation de ce dernier (quand elle est connue par l’archéologie ou restituable), et de l’autre, le site antique dont elles pourraient provenir, dès lors qu’il est identifiable ou restituable (colonne 8). Le lecteur trouvera dans les colonnes 9 à 13, diverses informations caractérisant les documents épigraphiques : nature (votive, funéraire, honorifique...), type de support (autel, stèle, plaque ...), matériau, hauteur des lettres, datation proposée. La dernière colonne indique leur lieu actuel de conservation qui, pour certaines pièces, diffère aujourd’hui de celui qui fut naguère indiqué par J. Gascou en 1995 (17).

Figure 7a : 

Figure 7a : 

Figure 7a : 

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

94

44

63

13 17 6

3 1 1 3

83

Civitas : répartition des inscriptions en fonction de leur support (non compris les milliaires et les bornes-frontière)

Les chiffres portés sur l'axe vertical sont des nombres et non des pourcentages

0

10

20

30

40

50

60 59

2 6 7

1 1 1

14

4

14

6

12

26

18

1 3 2

49

1 3 2 2

Civitas : répartition des inscriptions en fonction de leur support et de leur nature

Les chiffres portés sur l'axe vertical sont des nombres et non des pourcentages

votif

funéraire

0

10

20

30

40

50

60

70 62

14

5 2 2

6 4

31

18

29

54

1

10 11

2 1 1

38

13

2 5

1 2 1

13

Ville, terriroire et documents d'origine indéterminée : répartition des inscriptions en fonction de leur support

(non compris les milliaires et les bornes-frontière).

Ville

246 – sandrine agusta-Boularot – nuria nin

revue arChéologique de narBonnaise, tome 46, 2013

6. LE SUPPLÉMENT AU CORPUS

6.1. Les inscriptions relues depuis 1995

ILN◤Aix, 209. – Épitaphe familiale de Cucuron (84)

Jacques Gascou, Michel Christol et Michel Janon (Christol et al. 2000, p. 24-28 ; AE, 2000, 878) ont révisé l’épitaphe familiale de Cucuron (ILN  Aix, 209 = CIL, XII, 1130) et ont proposé de lire ses trois premières lignes (dont la première a disparu), non pas horizontalement, mais selon une disposition en trois colonnes. Le texte nouvellement édité est le suivant :

L. 1 à 3, col. 1 : [Iuliae ?], | Sex(ti) fil(iae),| Tertiae ;

L. 1 à 3, col. 2 : [Sex(to) Iulio], | Sex(ti) f(ilio), Vol(tinia tribu),| Tertio ;

L. 1 à 3, col. 3 : ---], M(arci) f(iliae), M[ar]|cellina[e].

L. 4 : L(ucius) Iul(ius), Sex(ti) f(ilius), Vol(tinia tribu), Optatus, sibi et [suis].

« [ --- ?] . À Iulia  Tertia, fille de Sextus, à Sextus Iulius  Tertius, fils de Sextus, de la tribu Voltinia, à [---] Marcellina, fille de Marcus. Lucius  Iulius Optatus, fils de Sextus, de la tribu Voltinia, (a fait ce monument) pour lui et les siens ».

Les personnages ici mentionnés sont des ingénus, manifestement entrés depuis peu dans la citoyenneté, en raison des cognomina qu’ils portent. Tertius et Tertia sont en effet des « anthroponymes de latinisation », c’est-à-dire qu’ils apparaissent comme noms uniques dans la dénomination de pérégrins : Tertius et Tertia sont les noms uniques donnés par un père porteur d’un anthroponyme indigène (Christol et al. 2000, p. 28).

Cette nouvelle restitution suggère que c’est le père, Sextus Iulius Tertius, qui est présent au centre (col. 2) et la tante, Iulia Tertia, à gauche (col. 1). Le troisième personnage, une femme, serait la mère d’Optatus.

Datation : milieu ou début de la seconde moitié du Ier s. ap. J.-C., pour les raisons d’onomastique ci-dessus exposées, et aussi en raison de l’usage du datif et de l’absence de la formule DM.

ILN◤Aix, 24 et 216. – Une famille de notables d’Aix parvenue à l’ordre sénatorial

Jacques Gascou, Michel Christol et Michel Janon (Christol et al. 2000, p. 28-35 ; AE, 2000, 879) ont réuni deux inscriptions fragmentaires, ILN  Aix,

216 (= CIL, XII, 521 + add., p. 814) et ILN Aix, 24 (= CIL, XII, 516), la première – conservée dans l’église de Saint-Canadet au Puy-Sainte-Réparade, à une quinzaine de kilomètres au nord d’Aix-en-Provence – formant la partie gauche de la nouvelle inscription, la seconde, la partie droite. Reste manquante la partie centrale du texte. Les auteurs proposent de restituer le texte suivant :

Sex(to) Iul(io), Pate[rni f. Vol(tinia)] Vero, laticlauio,| patr[ono col]oniae,| Sex(to) Iul(io) Sex(ti) f(ilio) V[ol(tinia) Paterno, trib(uno) mi]l(itum) leg(ionis) (septimae) Gem(inae) Fel(icis) |, honor(e) flamo[ni functo, (duo ou quattuor)]uiro, patrono col(oniae) | M(arco) Iul(io) Sex(ti) f(ilio) Vol(tinia) [---, trib(uno) m]il(itum) leg(ionis) (octauae) Aug(ustae) |, flam[ini Aug(usti), patro]no coloniae.

Il s’agit sans doute d’une épitaphe provenant d’un mausolée et contenant les noms de trois membres d’une même famille – une des plus en vue de la cité à cette époque – qui ont tous trois été patrons de la colonie d’Aquae Sextiae : un jeune membre de l’ordre sénatorial, son père, chevalier, un autre membre de l’ordre équestre, vraisemblablement son oncle paternel.

Datation : IIe siècle.

6.2. Les inscriptions publiées ou signalées depuis 1995

Les inscriptions présentées ici ont déjà fait l’objet d’une publication, ou du moins d’une présentation. Quand cela s’est avéré nécessaire, nous en proposons un complément d’étude. Les inscriptions ont été classées selon leur origine et par ordre chronologique de publication. Ont donc, en premier lieu, été réunies les inscriptions trouvées dans la ville d’Aquae Sextiae, puis celles trouvées sur le territoire de la cité.

6.2.1. Les inscriptions trouvées dans la ville d’Aix-en-Provence

ILN◤ Aix,  299. – Inscription officielle mentionnant des exedrae.

Inscription découverte, en 1991, lors des fouilles de sauvetage réalisées par Lucien Rivet, à l’emplacement du parc de stationnement Signoret, qui se trouve à quelque 100 m au nord-est des limites de la ville antique et à moins de 200 m du forum adiectum mis au jour sous la cathédrale Saint-Sauveur. Elle a été recueillie dans le comblement d’un fossé servant d’exutoire aux égouts liés à deux bâtiments à caractère artisanal, où, selon le fouilleur, elle accompagnait des matériaux de démolition.

247insCriptions latines inédites d’aix-en-provenCe et de son territoire (AquAe SextiAe). preMier suppléMent aux iLN Aix

RAN 46 – pp. 235-308

Contexte de découverte : Ve s. ap. J.-C. (Rivet 1992, 357). Conservée à la Direction Archéologie de la ville d’Aix-en-Provence. No inv. : SIG1991-01.

Partie inférieure d’une inscription monumentale en marbre blanc conservée en deux fragments jointifs (fig. 8a et b). Le champ épigraphique est délimité par une moulure soignée. Une seule ligne conservée avec des lettres tronquées quasiment à la moitié. Traces de pigment rouge conservées à l’intérieur de certaines lettres. Tracé de réglure bien visible.

H. : 11,2 cm ; l. : 38,4 cm ; ép. : 2,9 cm. Champ épigr. : h. : 5,5 cm ; l. : 36,3 cm. – H. d. l. : inconnue (h. maximum conservée : 3,1 cm).

Rivet 1992, 357, fig. 28 ; Mocci, Nin 2006, 345.

---≥⁄E⁄D⁄R⁄I⁄S≤++---Le S suivi d’un E ou d’un L et du départ d’une haste verticale appartenant à une septième lettre (ET ?).

--- ex]edris [et ?…

La terminaison EDRIS ne peut correspondre qu’à deux mots : cathedris ou exedris. Seule la seconde possibilité est à retenir. Ce terme n’est pas fréquent en épigraphie : il ne connaît qu’une trentaine d’attestations dans tout l’Empire, et il s’agit de la première en Narbonnaise.

Le terme ne peut être ici employé qu’à l’ablatif, précédé de la préposition cum. Il est au pluriel, ce qui est très rare (CIL, VIII, 1273, à Vallis (Afr. Proconsulaire), datée de 211-212 ; AE, 1996, 1706, à Civitas Sivalitana (Afr. Proconsulaire), datée de 138-161) S’il était suivi de la conjonction de coordination et, on peut proposer de restituer cum exedris et omnibus ornamentis (« avec des exèdres et tous leurs ornements »), expression que l’on trouve avec exedra au singulier à Thuburbo Maius (Afr. Proconsulaire), dans le cadre d’un sanctuaire public à Saturne Auguste ([Satur]no Aug(usto) sacrum 

(…) [… cum exe]dra et omnibus ornamentis, etc.). Le financement d’une exèdre s’accompagnait souvent du don de statues pour l’orner : à Thuburbo Maius (Ben Abdallah 1986, no 338, datée du IIe-IIIe siècle) ou à Cuicul (Numidie) (ILAlg., II, 7653, datée de 160-161). Cum exedris et statuis serait donc une autre restitution possible.

Le terme exedra,  ae apparaît dans des inscriptions relatives à des sanctuaires (AE, 1996, 1706 ; RIT, 39, etc.) ou à des constructions monumentales publiques (CILA, II, 4, 1076-1077 ; CIL, III, 1096, etc.).

Datation : haut Empire.

ILN◤ Aix,  300. – Inscription monumentale décou-verte à l’occasion d’un diagnostic réalisé en 1990,

5 10cm0

cb

Figure 8 :Inscription no 299. a. cliché Christine Durand, CCJ-CNRS ; b : relevé C. Huguet et N. Nin (DAVA). 

248 – sandrine agusta-Boularot – nuria nin

revue arChéologique de narBonnaise, tome 46, 2013

par Michel Fixot, Jean Guyon, Jean-Pierre Pelletier et Lucien Rivet, sur une parcelle privée appartenant à l’ancien îlot de la Seds (parcelle cadastrée CS 73). Elle se trouvait dans le comblement d’une tranchée de récu-pération que les fouilles menées en 2010 ont permis de lier au mur de l’additus maximus oriental du théâtre an-tique. Elle était accompagnée de nombreux éléments ar-chitectoniques déclassés, dont un fragment d’architrave. Perdue.

Bloc en calcaire – peut-être un linteau ou une architrave ? – cassé sur le côté droit, mais qui, d’après la photographie qui en a été publiée, semble complet sur ses trois autres côtés (fig. 9). Le champ épigraphique est délimité par une moulure, bien visible en haut, et peut-être en bas (?). Nous sommes en présence de la première (et unique ?) ligne de l’inscription. Les dimensions ont été restituées d’après l’échelle fournie sur la photographie.

H. : 35 cm ; l. : 37,5 cm ; ép. : inconnue. – H. d. l. : 25 cm.

Fixot et al. 1990, 10 et fig. 5b ; Guyon et al. 1998, 29, fig. 28 (I-4) ; Mocci, Nin 2006, 266.

---≥+C+≤---

Les fouilleurs mentionnent la présence d’un possible V avant le C et proposent « V [?]CO », ce qui est vraisemblable. Le V aurait été gravé à la jonction de deux blocs, ce qui est fréquent sur les architraves. Après le C, C ou Q sont envisageables : le plus probable est O.

VCO pourrait faire partie de la dénomination, au datif, d’un personnage, de son gentilice (Leuconius, Mauconius …) ou de son cognomen (Gluco, Leuco, Seleucus …).

Datation : haut Empire.

ILN◤Aix, 301. – Épitaphe de Cornelia Fusca.

Inscription mise au jour dans une tranchée d’évaluation, lors de la campagne de diagnostic menée en 1992, en préalable à l’aménagement de la ZAC Sextius Mirabeau. Elle reposait couchée, face inscrite contre le sol (fig. 10). Les fouilles qui ont suivi cette opération d’expertise, en 1994, ont permis de préciser son contexte de découverte : elle provient de la nécropole méridionale de la ville antique, qui s’est développée le long de la voie aurélienne littorale (en direction d’Arles via Marseille et Fos-sur-Mer) (fig. 3a), et dont la principale phase de fréquentation est comprise entre le dernier tiers du Ier s. ap. J.-C. et l’extrême fin du IIe/début du IIIe s. Dédiée à une femme, cette stèle pourrait avoir signalé une tombe à crémation en dépôt secondaire aménagée dans l’angle nord-est d’un grand enclos maçonné (enclos 2) et qui a été malheureusement en partie violée à une date indéterminée, ce qui peut expliquer la position couchée de la stèle (tombe 22) (fig. 11). La proximité des restes de crémation et de la stèle plaide en faveur de cette hypothèse, que conforte la découverte dans la tombe d’un lot de parure en or ayant appartenu à une femme : chaînette d’un probable collier, avec perles en or, en turquoise et en pâte de verre, qui offre le meilleur indice de datation. Ce type de chaînette répond à un modèle bien connu, notamment dans la nécropole d’En Chaplix, en Suisse, et il est daté du

Figure 9 :Inscription no 300.

(Cl. J. Guyon). 

Figure 11 (à droite) :Localisation de la stèle no 301 

par rapport à l’enclos funéraire mis au jour en rive est de la 

route de Marseille et à la tombe 22 à laquelle nous proposons de l’associer. (Cl. N. Nin).

Figure 10 :Stèle funéraire de Cornelia Eutychia en place, lors de sa découverte dans une tranchée 

de diagnostic, en 1992. (Cl. N. Nin).

249insCriptions latines inédites d’aix-en-provenCe et de son territoire (AquAe SextiAe). preMier suppléMent aux iLN Aix

RAN 46 – pp. 235-308

IIe s. ap. J.-C. Conservée à la Direction Archéologie de la ville d’Aix-en-Provence.

Stèle au sommet arrondi, sans doute taillée à la gradine dans un calcaire coquillier (fig. 12a à 12c). Elle porte, en partie haute, une inscription sur deux lignes. Sa partie inférieure, laissée brute et légèrement en saillie par rapport à la partie polie, était destinée à être fichée dans le sol et ne nécessitait donc pas un travail particulier. Cette partie brute déborde de la largeur de la stèle à gauche, mais pas à droite. Peut-être ce débordement est-il ici cassé. L’arrière de la stèle semble aussi avoir été laissé brut. La stèle est plus épaisse au sommet qu’à la base (près de 10 cm de différence). Elle devait être visible sur 0,60 m de hauteur.

Complète. h. : 83 cm ; l. : 42 cm au plus large, 38 cm pour la partie émergeant du sol ; ép. : 25 cm. Champ épigr. : h. : 60 cm. – H. d. l. : L. 1 : 6 cm ; L. 2 : 6 à 7,5 cm.

Nin et al. 2006, 49-51, 110-111 et 125, fig. 49 ; AE, 2006, 781 ; Mocci, Nin 2006, 387-388 et fig. 475 ; Guyon et al. 1998, 202-203, fig. 387.

DßMCORßFVSCAEßD(is) M(anibus)

Cor(neliae) Fuscae

« Aux Dieux Mânes de Cornelia Fusca ».

Points triangulaires allongés. Lettres élégantes, profondément gravées, qui tendent vers la cursive. En l’absence de traces de réglure, les lignes ne sont pas horizontales et la ligne 2 penche vers la droite.

La gens Cornelia est largement attestée sur la ciuitas d’Aquae  Sextiae  avec vingt-six occurrences. Le cognomen  Fuscus/-a est attesté une vingtaine de fois en Narbonnaise, auxquelles il faut ajouter les occurrences comme nom unique. Ce cognomen se rapporte souvent à des affranchi(e)s (Kajanto 1965, 228).

Dans ce même quartier d’Aix fut trouvée, à la fin du XVIIIe siècle, une stèle similaire (ILN Aix, 57), à sommet arrondi et aux dimensions légèrement inférieures (h. : 78,5 cm ; l. : 37,5 cm ; ép. : 22,5 cm), qui mentionne également une femme de la gens Cornelia, Cornelia Eutychia, dans laquelle Jacques Gascou suggérait de voir une affranchie.

Le rapprochement entre ces deux épitaphes s’impose : il s’agissait manifestement de deux anciennes esclaves de la même familia, qui reçurent des stèles

funéraires similaires dont la paléographie laisse penser qu’elles furent réalisées par le même lapicide. Elles pourraient provenir du même enclos funéraire – peut-être celui des Cornelii  ? – dont les fouilles ont montré qu’il avait accueilli plusieurs autres

Figure 12a :Inscription no 301(Cl. Christine Durand CCJ-CNRS). 

Figure 12b et c :Inscription no 301b : relevé N. Nin, DAVA c : Cl. Christine Durand  CCJ-CNRS. 

250 – sandrine agusta-Boularot – nuria nin

revue arChéologique de narBonnaise, tome 46, 2013

sépultures à crémation. Ces deux inscriptions sont également très proches sur la plan paléographique (tendance à la cursive).

En l’absence de contexte archéologique, Jacques Gascou proposait de placer l’inscription ILN  Aix, 57 « après le Ier siècle » en raison de la présence de l’abréviation DM. Nous pouvons désormais la placer dans le même horizon chronologique que l’épitaphe de Cornelia Fusca.

Datation : IIe siècle ap. J.-C. Cette datation est donnée par la fouille stratigraphique de l’enclos funéraire.

ILN◤Aix, 302. – Inscription au dieu Bormanus.

Inscription découverte lors des fouilles de sauvetage conduites sur le site des Thermes, en 1991. Elle a été recueillie dans une couche de gravats résultant de la destruction de bâtiments monumentaux du haut Empire (US 052). Contexte de découverte médiéval ou moderne. Conservée à la Direction Archéologie de la ville d’Aix-en-Provence. No inv. : THE1991-24).

Petite base en marbre blanc cristallin très altérée, dont ne subsiste que l’angle supérieur gauche (fig. 13). Le champ épigraphique est délimité, en haut, par une moulure dont le profil est mal conservé. Cette moulure devait courir sur les autres faces ; elle est, en effet, présente sur la face latérale gauche. Le sommet de l’autel est lisse. L’inscription se développe sur deux lignes partiellement conservées.

Incomplète.

H. : 11,8 cm (cons.) ; l. : 10,5 cm (cons.) ; ép. : 10 cm (cons.). – H. d. l. : L. 1 : 1,8 cm ; L. 2 : 1,4 cm.

Nin 2000, 12-14 ; Mocci, Nin 2006, 251 et fig. 204.BORM+≤---QTIT+≤---≤---≥ [?]

Borm[ano --- (?)] / Q(uintus) Tit.[---

« À Bormanus, Quintus Titius … (?).

Inscription de très belle facture. L. 1 : le sommet d’une lettre est visible après le M, peut-être un A ; L. 2 : appendice caudal exagérément allongé de la lettre Q ; après TIT, haste verticale, vraisemblablement un I ; la présence d’une troisième ligne porteuse d’une abréviation (VS, VSLM) ne peut être exclue.

Figure 13 a et b :Inscription no 302.

a. cl. Christine Durand, CCJ-CNRS ; b. relevé du texte : S. Agusta-

Boularot et Emilie Rey, DAVA ;  c.  profil de la face inscrite ; 

d. profil latéral gauche : relevés A. Lacombe, DAVA. 

5 10cm0

bc

d

251insCriptions latines inédites d’aix-en-provenCe et de son territoire (AquAe SextiAe). preMier suppléMent aux iLN Aix

RAN 46 – pp. 235-308

Nous avons ici une nouvelle dédicace à Bormanus, dieu celtique des eaux « bouillonnantes » (et vraisemblablement thermales, borvo,  bormo désignant en gaulois une « source chaude », Delamarre 2001, 71). Bormanus est préférable à sa parèdre Bormana, Bormona, qui n’est pas attestée sur Aix. La lettre en partie visible après le M, un A, exclut en revanche la restitution de Bormo.

Bormanus est une divinité bien attestée en Gaule et notamment à Aix-en-Provence, où deux inscriptions y font référence. La première, signalée par Solier avant 1572, sans précision sur sa localisation, fait référence à Bormanus  : Dexter (s’est acquitté) envers Bormanus pour la seconde fois, de bon gré et à juste titre (ILN  Aix, 2). Le mot iterum utilisé dans le texte laisse supposer l’existence d’une autre dédicace par le même dédicant. La seconde a été mise au jour sur le site même des Thermes Sextius, en 1921, à l’occasion du dégagement des vestiges des thermes de cure découverts au pied de la façade sud du pavillon Vallon et toujours conservés in situ, au sein de l’établissement actuel. Dans cette seconde inscription, le nom du dieu y est mentionné sous la forme Borbanus, dont J. Gascou avait relevé qu’elle constituait un hapax (ILN  Aix, 1). Ce document épigraphique a été trouvé en relation avec une autre inscription (ILN  Aix, 106), un fragment de statuaire qui a été interprété comme un ex-voto et de nombreux débris de construction. Sur la base de critères paléographiques, il a été daté par J. Gascou, entre la fin de la période républicaine et les premières décennies de l’Empire.

Le dédicant, Q. Titius (?), est le premier porteur de ce gentilice à être attesté sur Aquae Sextiae. Le nomen Titius/-a connaît plus de soixante occurrences en Narbonnaise qui est, avec la Pannonie et le Norique, la province où il est le plus répandu (Lörincz 2002, 124) : c’est sur le territoire de Vienne qu’il est le plus attesté, en particulier au vicus thermal d’Aix-les-Bains, dont la gens  Titia était une des grandes familles (ILN  Vienne, 665, 672, 674, 676-682 ; Wierschowski 1993, 203-221). Or Bormo/Borvo, assimilable à Bormanus/Borbanus, est aussi la divinité des eaux thermales d’Aix-les-Bains (ILN Vienne, 660-661) : faut-il voir dans ce Q.  Titius un Viennois qui aurait retrouvé à Aquae  Sextiae une divinité qu’il connaissait bien et l’aurait alors honorée ? Il s’agit bien plus vraisemblablement d’une simple coïncidence.

Datation : haut Empire.

5.2.2. Inscriptions trouvées sur le territoire de la cité d’Aix-en-ProvenceILN◤Aix,  303. – Épitaphe provenant de Montjustin (Alpes-de-Haute-Provence).

Dalle de calcaire rectangulaire entière dont les modalités, la date et le lieu de découverte sont inconnus, mais qui semble bien avoir été trouvée sur la commune de Montjustin. Elle a fait l’objet d’une courte mention dans la Carte  Archéologique  de la  Gaule,  04, d’après les informations et un cliché fournis par Guy Barruol (Bérard 1997, 308). Conservée chez Mme Lucienne Fiorio, à Montjustin, dans les Alpes-de-Haute-Provence (fig. 14). Cette dalle a pu être utilisée comme stèle.

Dimensions non signalées.

Bérard 1997, 308 et fig. 286 ; AE, 1997, 1040.

FIRMOMAGVLLONISFFirmo  Magull|onis  f(ilio) ou Firmo  Magull|onis f(ilius)

« À Firmus, fils de Magullo » ou « Firmo, fils de Magullo ».

L. 1 : Fermo (Bérard 1997, 308).

Ligatures du I et du R, du M et du A. O circulaires. Traces de réglures imparfaitement rectilignes et très marquées. Très gros points de séparation. La facture de la stèle est frustre de même que la gravure des réglures et du texte.

Le nom du père du défunt, Magullo, est bien lisible. C’est un anthroponyme celtique, dont la racine apparaît dans d’autres noms de personnes : Magulio et Magullius (Delamarre 2007, 124). Il a été proposé de lire Fermo en tête de l’inscription (Bérard 1997, 308), ce qui ne nous paraît guère satisfaisant dans l’anthroponymie tant celtique que latine. En revanche, Firmo,-onis et Firmus,-i sont largement attestés comme cognomina latins (Kajanto 1965, 258). Firmo, datif de Firmus, est plus vraisemblable, mais le recours à un nominatif, Firmo, ne peut être exclu, surtout si l’inscription date des premiers temps de l’Empire.

Le père et le fils sont des pérégrins. La nature de leur statut juridique donne un indice pour la datation de cette épitaphe, plutôt au début de l’Empire, ce que corroboreraient l’usage de O circulaires et d’un formulaire au nominatif si du moins le défunt se dénomme Firmo. Néanmoins, le lieu de découverte de cette inscription, le Luberon, éloigné des centres urbains, ainsi que le recours plus probable à un formulaire au datif nous incite à ne pas exclure un arc chronologique plus ample pour ce texte.

Datation : Ier siècle.

Figure 14 :Inscription no 303(d’après CAG 04, fig. 286). 

252 – sandrine agusta-Boularot – nuria nin

revue arChéologique de narBonnaise, tome 46, 2013

ILN◤Aix, 304. – Épitaphe provenant de Sainte-Tulle (Alpes-de-Haute-Provence).

Fragment de bloc de calcaire en remploi dans le linteau d’un soupirail de la crypte de la chapelle de Sainte-Tulle (fig. 15). Les éditeurs précédents parlent de dalle (?).

Dimensions non signalées.

Cotte 1922, 139 (dessin) ; Chemin 1991, 10-11, pl. VI, 7 ; Bérard 1997, 443 et fig. 443 ; AE, 1997, 1034. Non vidi.

Texte latin d’au moins trois lignes. Caractères grossièrement gravés.

---≥ [?]--- ?≥IVNIO--- ?≥OLCV+≤---++≤---

L. 2 : OLDVL (Bérard 1997, d’après les éditeurs précédents), où le D serait inversé. La haste verticale du L dépasse les autres lettres : ligature possible du L avec un I.

L3 : L (id.).

Faite seulement d’après photo, la lecture de cette inscription n’est pas aisée. Le texte de la première ligne conservée permet de proposer le gentilice Iunius, pour lequel on connaît quelques attestations en Narbonnaise. À la L. 2, on attend un cognomen qu’il est difficile de restituer avec la lecture OLCV. Si Folcualdus convient, il n’est attesté que comme nom unique dans l’épigraphie chrétienne (ICVR, VI, 15966a4). Une éventuelle ligature LI permettrait de restituer des cognomina attestés dans l’épigraphie païenne comme Dolicus (CIL, X, 2412), Autolicus (NSA, 1916, p. 107) ou encore Solicurus (ILLPRON, 487). Le nom celtique Solico est attesté à Apt (ILN Apt, 115). Néanmoins, la lettre visible après le V (manifestement un A ?) ne permet de retenir ces hypothèses.

ILN◤Aix, 305. – Ex-voto au dieu Avianius provenant de Cucuron (Vaucluse).

Stèle en calcaire coquillier local trouvée en remploi dans une ancienne maison en partie ruinée, rue Vieille-Ville, à Cucuron (Vaucluse) (fig. 16a à 16c). La stèle est brisée en haut et en bas – les moulures supérieure et inférieure ayant certainement été abattues lors du remploi du bloc – mais le texte est presque entièrement conservé. Musée de Cucuron (Inv. 2000.157).

Figure 15 :Inscription no 304

(d’après CAG 04, fig. 409). 

Figure 16 a, b, c :Inscription no 305. Cl. Musée de Cucuron. 

a b c

253insCriptions latines inédites d’aix-en-provenCe et de son territoire (AquAe SextiAe). preMier suppléMent aux iLN Aix

RAN 46 – pp. 235-308

Cette inscription a fait l’objet d’une première publication, par David Lavergne dont la lecture fautive a été corrigée par Jacques Gascou dans la notice de l’Année Épigraphique que nous suivons ici et complétons.

H. (cons.) : 34 cm ; l. : 17 cm ; ép. : 14 cm. – H. d. l. : 2,7 à 4 cm.

Lavergne 2000, 59-61 ; AE, 2001, 1319.ABASC≤.≥NTVSßSßVßLßMAVIANIOßPROßAPESßAbasc[a]|ntus  |  s(oluit)  u(otum)  l(ibens)  m(erito)  | Auianio | pro apes.« Abascantus s’est acquitté de son vœu, bien volontiers et à juste titre, à Avianius, pour les abeilles ».Abascantus est un anthroponyme d’origine grecque (Solin 1982, II, 844-847), qui connaît une dizaine d’attestations en Gaule Narbonnaise (Lörincz, Redö 1994, 1). Abascantus ne précise pas son statut : il pourrait être un pérégrin, mais l’origine grecque de son nom conduit plutôt à penser qu’il était esclave. Un esclave de ce nom est d’ailleurs connu à Nîmes : Abascantus ser(uus) (AE, 1969/70, 378). Il en est de même à Vienne, où il est attesté comme cognomen chez un porteur de tria nomina qui se présente clairement comme un affranchi en faisant une dédicace à son épouse et colliberta : T(itus) Terentius Abascantus (CIL, XII, 2009 = ILN Vienne, 199).

Jacques Gascou, dans sa notice de l’AE, considère que Avianius est une variante orthographique d’Abianius. Nous partageons cet avis. Ce dieu, d’origine gauloise, n’est attesté que dans le quart sud-est de la Narbonnaise, où on le retrouve, sous la forme Abianius ou Abianus, à Châteauneuf-Villevieille, sur le territoire de Cemenelum (ILAM, 326, datée entre le règne de Marc Aurèle et celui d’Elagabal), à Glanum (AE, 1937, 143 ; CAG 13/2, 100 (95*, 1), 377 et fig. 377), à Roussillon, sur le territoire d’Apta Iulia (ILN Apt, 128, datée entre 140 et 250 environ), à Saussan (M. Christol, dans CAG 34/3, 361 et fig. 337) et à Sextantio (CIL, XII, 1058 = CAG 34/3, 147, datée de l’époque impériale), deux localités situées sur le territoire antique de Nîmes.

Abianus est également attesté comme anthroponyme celtique (Delamarre 2007, 9) : c’est le nom d’un potier qui apparaît sur deux estampilles de sigillée fabriquée au Ier siècle dans des ateliers du Sud du Massif Central (Fournier 1970, 233 ; CAG 63/1, 252).

L’abréviation SVLM à la place de VSLM est rare : moins d’une quinzaine d’exemples sont connus

dans l’ensemble de l’Empire. Dans la seule province de Gaule Narbonnaise, deux dédicants emploient cette abréviation : Iouentius, fils de Dauerus, à Piégon (Drôme), sur le territoire antique de Vaison, dans sa dédicace à Junon Reine (Iouentius Daueri f(ilius) s(oluit) u(otum) l(ibens) m(erito) <Iu=A>noni / Re<g=D>i[nae]  : CIL, XII, 1285) et Paullus, fils de Paullus, dans sa dédicace à Jupiter Très Bon Très Grand (I(oui)  O(ptimo)  M(aximo),  Paullus  [Pa]ulli fil(ius), [s(oluit)] u(otum) l(ibens) m(erito) : CIL, XII, 5380). Comme on le voit, dans ces deux exemples, les dédicants sont des pérégrins ; Abascantus est soit un pérégrin soit un esclave. L’inscription de Piégon montre des erreurs de gravure. Il est possible que SVLM soit une erreur de gravure pour VSLM de la part de dédicants et/ou lapicides peu latinisés qui recopient sans la comprendre une abréviation derrière laquelle se cache une formule juridique dont la signification peut en grande partie leur échapper.

Dans la langue classique écrite, nous avons l’habitude de voir la préposition pro suivie de l’ablatif. Or la construction de pro avec l’accusatif est bien attestée dans des expressions figées (pro se, pro suos) et dans la langue parlée que l’on retrouve dans certaines inscriptions pompéiennes (CIL, IV, 4603 : pro ferrum) (Ernout, Thomas 1984, 121, § 144).

La précision « pour les abeilles » pourrait indiquer que le champ d’action du dieu Avianius est la nature, une nature dont on attend qu’elle produise, dans le cas présent, du miel. Cette expression, qui trouve ici sa première attestation en épigraphie, pourrait indiquer que Abascantus était apiculteur ou simple récolteur de miel sauvage (Lavergne 2000, 61, mentionne les rares données archéologiques à notre disposition concernant l’apiculture en Gaule romaine).

Datation : Ier siècle (nom du dédicant précède le nom de la divinité).

ILN◤ Aix,  306. – Ex-voto à Aesovius découvert à Roquebrussanne (Var).

L’autel consacré au dieu indigène Aesouius, divinité jusqu’alors inconnue, a été mis au jour à La Roquebrussanne, lors du défonçage d’une vigne sur le domaine viticole du Loou, bien connu pour son occupation antique dense (voir 3.1 de cet article).

Bloc parallélépipédique en pierre dure, compacte, blanche (calcaire ?) (fig. 17). La partie inférieure du bloc a été brisée ; la cassure a emporté la moulure basse et la moitié inférieure des lettres de la L. 5. La moulure haute a été ravalée car le bloc a dû être remployé, comme le laissent penser des restes de

Figure 16 a, b, c :Inscription no 305. Cl. Musée de Cucuron. 

254 – sandrine agusta-Boularot – nuria nin

revue arChéologique de narBonnaise, tome 46, 2013

chaux encore visibles sur l’un des côtés du bloc. Cette moulure était dans tous les cas fort simple (un bandeau ?). La face supérieure du bloc ne présente pas de puluini ni de cupule circulaire comme on en voit fréquemment sur ce type d’autel, mais un creusement peu profond, de plan rectangulaire (11 x 15 cm), délimité par un cadre aux montants larges et plats. Exposé dans le hall de vente du domaine viticole.

H. (cons.) : 38 cm ; l. : 28,5 cm ; ép. : 19,5 cm. – H. d. l. : 4 à 4,5 cm.

Agusta-Boularot, Borréani 2010 ; Ae, 2010, 850.

5

AESOVIOVßSßLßMVERVELDIASERVATAPROßFIL ≤--- ?

L. 2. Points de séparation entre chaque lettre.

L. 3. Ligature du L, du I et du D, à laquelle s’est peut-être résolu le lapicide par manque de place en fin de ligne. Une lecture attentive de la pierre permet de distinguer les deux hastes verticales du L et du I, l’une (celle du I ?) étant légèrement plus haute que l’autre.

L. 5. Point de séparation entre PRO et FIL. Le caractère « aéré » de cette ligne laisse penser que FIL était abrégé et que le mot ne se terminait pas à la ligne suivante. Nous avons peut-être ici la dernière ligne du texte, sauf si FIL était suivi du nom de la fille ou du fils ou des enfants de la dédicante.

Aesouio  |  u(otum)  s(oluit)  l(ibens)  m(erito),  | Verueldia | Seruata | pro fil(-ia ou -io ou -is) [--- ?.

« À Aesovius, Verveldia Servata s’est acquitté de son vœu, bien volontiers et à juste titre, pour (ou : à la place de ?) son fils (ou sa fille ou ses enfants) … ».

L’inscription ayant déjà été publiée, nous ne rappelons ici que les points principaux du commentaire.

Aesouius est un dieu indigène dont nous avons ici la première attestation : il vient s’ajouter à la longue liste des divinités topiques attestées dans les provinces gauloises (Jufer, Luginbühl 2001). Aesouius est composé sur Aeso-/Aesu-, qui est très rarement attesté : le dieu gaulois Aesus (Lucain, Phars., I, 444-446), l’anthroponyme Aesonius (CIL, III, 11484) et le toponyme d’Hispanie citérieure, ciuitas Aesonensium (CIL, II, 4465, 4473, etc.).

Verueldia est un anthroponyme féminin qui trouve ici aussi sa première attestation. Verueldius*/-a est un « gentilice indigène » formé sur le préfixe uer(o)- qui signifie « sur-, super- » (Delamarre 2001, 314) et sur le nom de Veleda, « femme sacrée et prophétesse, vénérée par les Germains » selon Tacite (Germ. 8) (Delamarre 2001, 310). On rapprochera le nom de la dédicante des noms celtiques ou germaniques tels Verueda (AE, 1983, 784) ou Vel(de)deius (VTO, 310, l. 1 et 23).

Seruata est en revanche un cognomen d’origine latine très fréquemment attesté dans les provinces gauloises, et plus particulièrement en Gaule Narbonnaise, tant sous la forme Seruatus que Seruata (Kajanto 1965, 356 ; Gascou 1995, 72 ; Lörincz 2002, 73). Bien que ce cognomen soit formé sur seruus, les duo nomina de la dédicante indiquent qu’elle possédait la citoyenneté romaine. En raison de son gentilice, Verueldia Seruata devait descendre d’une famille d’origine locale.

Datation : haut Empire.

Figure 17 :Inscription no 306.

Cl. S. Agusta-Boularot. 

255insCriptions latines inédites d’aix-en-provenCe et de son territoire (AquAe SextiAe). preMier suppléMent aux iLN Aix

RAN 46 – pp. 235-308

ILN◤ Aix,  307. – Ex-voto à une divinité anonyme découvert à Brignoles (Var).

Cet imposant autel a été découvert en 2009 à proximité du captage de la source de La Rouge, site qui a livré un mobilier datable de l’Âge du fer et de l’époque romaine (fig. 18).

Le bloc, taillé dans du calcaire dur, possède une partie basse simplement dégrossie d’une hauteur de 60 cm, qui était à l’origine enterrée. Sur le sommet de l’autel, on observe des pulvini et une cuvette circulaire de 15 cm de diamètre, le focus.

Inscription latine de trois lignes, bien gravée malgré la nature de la pierre, dure, et donc difficile à inciser. Plusieurs éléments manifestent le soin que le lapicide a tenté d’apporter à sa réalisation : cadre incisé rectiligne pour définir le champ épigraphique, texte centré, lettres régulièrement gravées, points de séparation entre les mots. Le texte est cependant mal réparti en hauteur. Les V sont tous inclinés vers la gauche et les N vers la droite. Les S sont très étroits.

H. : 204,5 cm ; l. : 74,5 cm ; ép. : 41 cm. Champ épigr. : h. : 46 cm ; l. : 53 cm. – H. d. l. : 3,7 à 4,2 cm, sauf le Q (l. 2) : 5,5 cm.

Agusta-Boularot, Borréani 2010, où la h. du bloc (24,5 cm) est erronée. Ae, 2010, 851.

MßANTO⁄N≤---≥AQVINVSßT≤---≥VßLßSß⁄MM(arcus)  Anton[ius]  |  Aquinus  T[---]  |  u(otum) l(ibens) s(oluit) m(erito).

« Marcus Antonius Aquinus T[---] s’est acquitté bien volontiers de son vœu, et à juste titre ».

Le gentilice Antonius/-a est commun dans la province de Narbonnaise (Lörincz, Redö 1994, 131-135). Le cognomen  Aquinus est en revanche très rarement attesté dans l’Empire (Kajanto 1965, 184 ; Lörincz, Redö 1994, 159) : on notera qu’un de ces témoignages, L(ucius)  Caluisius  Aquinus, a été découvert dans la région, à Fréjus (Forum Iulii) (Gascou, Janon 1985, ILN Fréjus, 145).

Après Aquinus, T[---] pourrait être un supernomen du dédicant, mais il n’est pas d’un usage fréquent en Gaule du Sud. Il peut également s’agir du nom de la divinité à qui s’adresse l’ex-voto, car elle n’est pas mentionnée à la première ligne. La présence du nom du dieu après celui du dédicant est bien attestée en Narbonnaise. Néanmoins, il faut noter que les noms de dieux ou de déesses du panthéon romain commençant par un T ne sont pas nombreux et Tutela

convient mal à cet ex-voto « campagnard » ; il peut s’agir d’une divinité celtique (Taranus …) ou, plus vraisemblablement, d’une divinité indigène topique encore inconnue.

La formule abrégée VLSM à la place de VSLM  – erreur ou simple variante ? – est très rare mais on en connaît quelques attestations, ne serait-ce qu’en Narbonnaise, à Vaison-la-Romaine ou encore à Aix-en-Provence (CIL, XII, 1348 ; ILN Aix, 14). On la rapprochera de la SVLM d’ILN Aix, 306.

Datation : haut Empire. Si c’est le nom de la divinité qui vient après celui du dédicant, l’inscription peut dater des premières décennies de l’Empire.

6.3. Inscriptions inédites

6.3.1. Inscription inédite découverte sur le territoire de la cité d’Aix-en-ProvenceNous avons pris le parti de présenter en premier l’inscription trouvée à Éguilles, sur le territoire antique d’Aquae Sextiae, car elle est la seule dont le texte est entièrement conservé.

ILN◤Aix, 308. – Dédicace aux dei Parentes découverte à Éguilles (Bouches-du-Rhône).Inscription trouvée par des ouvriers, lors de travaux chez un particulier, sur la commune d’Éguilles. Son lieu exact de provenance est inconnu tout comme la date de sa découverte. La mairie de la commune a pris l’initiative de dresser cet autel sur

Figure 18 :Inscription no 307.

Cl. S. Agusta-Boularot. 

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le rond-point où convergent la rue d’Aix, la route des Milles, les montées Maxence-Gués et Paul-Figuière, le croisement de la D18 et de la D543. C’est là où nous l’avons découvert fortuitement. Le bloc est désormais scellé avec du ciment dans un muret : la partie inférieure, enterrée, n’est pas visible.

L’absence d’information sur le contexte de découverte de ce document et la relative faiblesse des données antiques recensées sur la commune d’Eguilles ne permettent pas d’argumenter sur son origine. Le passage de la voie aurélienne qui traversait la commune d’est en ouest, en cheminant au nord du village actuel, faisait sans doute de cette partie du territoire de la cité d’Aix-en-Provence, un lieu relativement stratégique. L’autre élément majeur est l’aqueduc de la Touloubre (ou de la Trévaresse) qui alimentait vraisemblablement divers établissements ruraux et peut-être aussi la ville d’Aix-en-Provence. Mais si l’on excepte quelques trouvailles isolées (statuette d’Esculape découverte à la villa Fontlaure, tête masculine aux Figons, inscriptions funéraires, autel votif consacré à Liber Pater) et plusieurs indices

de sites (probable villa au lieu-dit la Garde), les autres vestiges reconnus in situ se limitent à des sépultures (carrefour de Bompart, hameau des Figons), à un fragment de maçonnerie monumentale indéterminée observée dans le cimetière actuel, et surtout à une importante villa repérée au lieu-dit le Plan de Valserre dès la fin du XIXe siècle, et dont la pars urbana était agrémentée de plusieurs mosaïques. À noter toutefois l’existence d’un possible sanctuaire – ou édifice funéraire – au lieu-dit la Bastide forte, près des Figons, soit à la limite entre les communes d’Aix-en-Provence et d’Eguilles.

Autel en calcaire, dont les moulures supérieures et les pulvini ont été en grande partie bûchés, sûrement pour en faciliter le remploi dans un mur (fig. 19a à 19f). Le focus sommital est encore visible.

H. visible : 100 cm ; l. : 65 cm ; ép. : 41 cm. Dé : h. visible : 66 cm ; l. : 53 cm ; ép. : 37 cm. – H. d. l. : 6,5 à 7 cm.

Texte en latin de trois lignes aux lettres assez régulièrement et très profondément gravées. La mise

Figure 19 :Inscription no 308.a. vue face inscrite ; 

b. vue latérale ; c. vue face arrière ; 

d. vue latérale ; e ; vue du pulvinum ; 

f. détail de l’inscription. Cl. Sandrine Agusta-Boularot.

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en page, centrée, n’est pas pleinement réussie. Le bûchage de l’autel en vue de son remploi a entaillé le côté gauche du bloc et emporté, en partie seulement, la première lettre des lignes 2 et 3. Le texte est parfaitement lisible.DEIS⁄PARENTIBVSSACRVM

Deis Parentibus sacrum.

« (Autel) consacré aux dieux Parents ».

L’emploi du terme sacrum signale que l’autel qui porte l’inscription a été rituellement consacré et qu’il est donc propriété des dieux (Ernout, Meillet 1939, s. v. « sacer » ; Scheid 1998, 24). L’emploi de ce terme est d’une grande banalité, en Gaule Narbonnaise comme ailleurs, où on le trouve aussi bien sous une forme abrégée – s(acrum) ou bien plus rarement sac(rum) – que non abrégée, comme c’est le cas ici. Il faut signaler que l’on ne peut tirer d’indication chronologique de la forme non abrégée sacrum, qui n’est pas un critère d’ancienneté puisqu’on la trouve encore dans des inscriptions du IIe siècle (Gascou, Guyon 2005, no 49).

Le formulaire de cette inscription – noms des divinités au datif suivis du terme sacrum – conduirait à classer a priori ce texte dans les dédicaces religieuses. On peut en effet le comparer à celui de multiples inscriptions de Narbonnaise : Volcano sacrum à Vaison (AE, 1941, 135), Apollini sacrum à Vienne (ILN Vienne, 1) ou encore Laribus Augustis sacrum à Nîmes (CIL, XII, 3075).

Si le formulaire ne pose aucun problème, les divinités ici honorées, les dei Parentes, soulèvent des questions sur la nature même du culte : ces « dieux Parents », attestés ici pour la première fois en Gaule, sont-ils assimilables aux « dieux Mânes », faut-il voir dans cette inscription une variante du traditionnel formulaire dis Manibus sacrum et interpréter alors cet autel comme un autel funéraire destiné à surmonter une sépulture à des « parents » défunts ? La nature de ces dei Parentes nécessite donc d’être examinée.

Aucune inscription mentionnant des dei  Parentes n’est pour l’instant connue ni en Narbonnaise ni dans les Trois Gaules ni en Germanie. À l’échelle de l’Empire, on trouve en revanche quelques attestations. Nous en avons précisément recensé dix-huit, réparties dans deux régions de l’Empire : la péninsule italique et la province d’Afrique Proconsulaire. Mais cette répartition est très inégale : les dei Parentes ne sont mentionnés que deux fois en Afrique Proconsulaire (tableau, nos 20 et 21), tandis que l’Italie a livré seize attestations, dont quatorze proviennent de Vérone

(nos 1-10 et 12) ou de ses environs (nos 11 et 13-14), les deux autres de Rome (nos 16-17). À cette liste, nous avons ajouté trois inscriptions italiennes mentionnant les « dieux des parents » (nos 15, 18-19)

No An-nexe Province Ville No corpus Formulaire

1 Italie, Vénétie et Histrie (Regio X) Vérone CIL, V, 3290 Diis Parentibus Augustis porticum 

dedit, etc.

2 Italie, Vénétie et Histrie (Regio X) Vérone Epigraphica, 4, 1942,

p. 165-166, n. 7 Dis Parentib(us)

3 Italie, Vénétie et Histrie (Regio X) Vérone CIL, V, 3283 Dis Parentibus ; pro salute

4 Italie, Vénétie et Histrie (Regio X) Vérone CIL, V, 3284 Dis Paren(tibus) 

5 Italie, Vénétie et Histrie (Regio X) Vérone CIL, V, 3285 D(is) P(arentibus)

6 Italie, Vénétie et Histrie (Regio X) Vérone CIL, V, 3286 : Dis Parentib[us]

7 Italie, Vénétie et Histrie (Regio X) Vérone CIL, V, 3287 D(is) P(arentibus) ; vslm

8 Italie, Vénétie et Histrie (Regio X) Vérone CIL, V, 3288 Dis Parentibus

9 Italie, Vénétie et Histrie (Regio X) Vérone CIL, V, 3289 Dis Parentibus ; vslm

10 Italie, Vénétie et Histrie (Regio X) Vérone CIL, V, 3316 D(is) P(arentibus ?)

11 Italie, Vénétie et Histrie (Regio X) San Ambrogio Di Valpolicella CIL, V, 414* Diss Parentib(us) ; vslm

12 Italie, Vénétie et Histrie (Regio X) Vérone NSA, 1891, 16 [Dis P]arenti[b(us)] ; vslm

13* Italie, Vénétie et Histrie (Regio X) Entre Bardolino et Garda Suppl. It.,11, A, 2. Fili(i) dis Parentibus

14* Italie, Vénétie et Histrie (Regio X) Entre Bardolino et Garda Suppl. It.,11, A, 3 Fili(i) dis Parentibus

15 Italie Rome CIL, VI, 29109 Dis parentium et Genio Vituli

16 Italie Rome CIL, VI, 29852a Dis parentib(us) sacr(um). Contexte archéologique funéraire

17 Italie Rome CIL, VI, 9659 Diis parentibus suis. Inscription funéraire (carmen)

18 Italie, Ombrie (Regio VI) Terni (Interamna Nahars) CIL, XI, 4327 Deis Parentum

19 Italie, Latium et Campanie (Regio I)

S. Maria Capua Vetere (Caserta) CIL, X, 4255 Deis inferum parentum sacrum. 

Inscription funéraire20 Afrique Proconsulaire Le Kef (Sicca Veneria) ILTun 1609 Deis Parentibus

21 Afrique Proconsulaire Carthage BCTH, 1924, p. CX-CIV Deis Parentibus

Tableau : références épigraphiques aux dei parentes et dei parentum

Notre attention s’est d’abord portée sur le cas Véronais, auquel C. B. Pascal consacra jadis quelques pages toujours fort utiles (Pascal 1959 ; Pascal 1964, 101, 188. Voir depuis Bassignano 1987).

La mise en série de ces inscriptions (tableau), dont nous donnons le texte intégral dans l’annexe  2, permet en effet d’avancer plusieurs remarques sur la nature de ces divinités et du culte qui leur était consacré.

L’abréviation VSLM des inscriptions nos 7, 9 et 11 assure qu’au moins trois autels ont été offerts pour s’acquitter de vœux suite aux réponses favorables accordées par ces divinités. Une seule inscription énonce la raison de la dédicace, le salut d’un proche (no 3), qui était un des motifs les plus fréquents de uotum (par ex. en Gaule : Van Andringa 2002, 119). La formule VSLM est d’importance : aussi bien

258 – sandrine agusta-Boularot – nuria nin

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attestée dans des vœux publics que privés, elle nous assure qu’il s’agit à Vérone d’inscriptions religieuses et non funéraires.

Parmi les dédicants, on compte aussi bien des hommes que des femmes. Même si L.  Iunius Pauper (no 1) est le seul à donner sa filiation, l’onomastique des autres dédicants suggère qu’il s’agit de citoyennes et de citoyens d’origine italique, à l’exception de l’inscription no 11 – qui pose néanmoins des problèmes de lecture – qui émanerait d’un esclave dénommé Censor.

Aucune inscription ne semble avoir été découverte dans son contexte d’utilisation antique. Onze autels ont été découverts à Vérone même (nos 1-10 et 12), trois autres proviennent du territoire de Vérone antique. Signalons d’emblée que les deux inscriptions (no 13* et 14*), au texte similaire, trouvées entre Bardolino et Garda, jadis considérées comme authentiques, ont été classées dans les falsae par A. Buonopane (Suppl.  It.,11, A, 2 et 3). Nous les signalons pour mémoire mais les excluons de notre réflexion. À l’inverse, l’inscription provenant de San Ambrogio di Valpolicella (no 11), jadis intégrée dans la liste des falsae par Th. Mommsen, est aujourd’hui considérée comme authentique. Conservée à l’époque moderne dans la villa d’un collectionneur véronais de San Ambrogio di Valpolicella, on ne connaît pas sa provenance exacte mais il est fort probable qu’elle ait été transportée depuis Vérone proche.

Les inscriptions véronaises s’élèveraient donc au nombre de douze. Dans l’agglomération, on ne sait où se trouvait ce sanctuaire des di Parentes ni quel aspect il pouvait avoir. Néanmoins, l’acte d’évergétisme de L.  Iunius Pauper – le don d’un portique (no 1) – témoigne de la monumentalité de cet espace sacré. La porticus elle-même pouvait être le locus sacer : à Rome, au-dessus du secteur septentrional du forum, les dei  consentes (« les dieux conseillers ») possédaient une aedes que les fouilles ont révélé être une porticus qui contenait douze statues dorées de six dieux et de six déesses (Scheid 2000, 20). Il est plus probable que la porticus ait été un des édifices du sanctuaire destiné à abriter les fidèles et les autels qu’ils venaient y déposer, les di Parentes étant quant à eux propriétaires d’un temple demeuré inconnu jusqu’à ce jour.

Aucune inscription n’atteste avec certitude le caractère public de ce culte en l’absence de formules telles que d(ecreto)  d(ecurionum) ou p(ecunia)  p(ublica) et de mention de magistrats municipaux. Aucun des termes de ces inscriptions ne se rapporte à des vœux publics : il faut vraisemblablement interpréter ces textes comme des vœux privés dans un sanctuaire peut-être public.

Que penser de l’épithète Augusti qui qualifie les divinités dans la dédicace de L.  Iunius  M.  f.  Pauper (no 1) ? L’adjectif Augustus qualifie de nombreuses divinités,

en Italie du Nord comme ailleurs. D’après A. D. Nock, dont les conclusions ont été reprises par D. Fishwick, la piété institutionnalisée de l’époque impériale voulant que l’on célèbre les dieux pour le salut de l’empereur, il faut certainement admettre que les dieux porteurs du qualificatif Augustus/-a étaient destinés à assurer la protection de l’empereur (Nock 1972, 41-42 ; Fishwick 1991, 446 et suiv.). Lorsque des études exhaustives ont été faites concernant les divinités Augustes, comme c’est le cas par exemple dans les trois Gaules, il ressort que cette épithète est généralement attribuée soit aux dieux romains, soit aux abstractions attachées au pouvoir ou à la personne de l’empereur (Van Andringa 2002, 163-167). Cet adjectif est beaucoup plus rarement attaché aux divinités indigènes. Il concerne généralement les grands dieux communautaires de la cité. Cette analyse tend à confirmer l’interprétation, déjà proposée, à propos des di Parentes de Vérone : selon C. B. Pascal, il s’agirait en effet de divinités locales honorées selon un culte public, peut-être de divinités collectives préexistantes dont le nom aurait été latinisé (Pascal 1959, 79).

L’étude des attestations de di  Parentes ailleurs qu’à Vérone, conduit à un constat différent. Ces inscriptions, au nombre de quatre seulement, sont localisées à Rome (nos 16-17) et en Afrique Proconsulaire (nos 20-21).

L’inscription no 16, de Rome, trouvée in situ dans une aire ayant livré des chambres sépulcrales, nous assure du caractère funéraire de cette dédicace. La même conclusion s’impose pour l’inscription versifiée no 17, qui invoque conjointement les di Parentes et les di Manes : l’auteur du texte, L. Licinius Nepos, explique clairement qu’« il a dressé cette ultime pierre à ses dieux parents » (Diis parentibus suis hunc lapidem posuit  supremum) et signale dans le même temps, à la fin du carmen, que l’inscription, et la sépulture qu’elle accompagne, ont été « consacrées aux dieux Mânes » (diis Manibus sacrum). Ce carmen prouve qu’une distinction s’opérait donc entre les di Manes et les di Parentes.

Malgré la multitude de références, littéraires et épigraphiques, mentionnant les di  Manes, on s’interroge encore pour savoir s’ils désignaient la collectivité des morts anonymes ou s’ils en étaient des divinités protectrices, puisqu’ils étaient invoqués pour décourager la violation des sépultures (Liou-Gille 1993, 108, avec la bibliographie antérieure) ; peut-être étaient-ils les deux à la fois.

La mention des dei  Parentes dans des textes attribués à l’époque archaïque assure leur ancienneté dans la religion romaine (Liou-Gille 1993, 109). Les dei  Parentes  étaient les esprits des ancêtres défunts, comme l’atteste sans ambiguïté la lettre, certainement fictive, que Cornélie aurait envoyée

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à son fils C. Gracchus  : « Quand je serai morte, tu m’offriras la parentatio et tu m’invoqueras comme deus parens » (Cornelius Nepos, frg.). La parentatio était précisément, dans le culte privé, la cérémonie célébrée au tombeau en l’honneur des parentes défunts. Le culte des ancêtres morts et devenus dei avaient même sa place dans le calendrier officiel, avec la fête des Parentalia, du 13 au 22 février.

Comme le rappellent S. Panciera et P. Zanker, il n’y a donc pas de contradiction dans la double invocation du carmen romain (no 17) car « les ancêtres vénérés comme des dieux [dii  Parentes] selon la tradition archaïque en vinrent à être considérés à un certain point eux aussi comme une partie des esprits ténébreux de la mort [dii  Manes] » (Panciera, Zanker 1988/89, 373 et n. 32, avec la bibliographie antérieure).

Quand on a à l’esprit l’importance du culte des esprits des ancêtres divinisés dans la société romaine, on peut s’étonner que ces « dieux parents » n’aient laissé que fort peu de traces dans l’épigraphie, même si l’on ajoute à ces deux inscriptions romaines trois autres textes italiens qui mentionnent les « dieux des parents » (dei parentum) (nos 15, 18, de Rome et Terni) ou plus précisément les « dieux des parents d’en bas » (dei  inferum  parentum) (no 19, S. Maria Capua Vetere.

Nous rapprocherions volontiers de ces quelques épitaphes aux di parentes un carmen trouvé dans les restes d’un mausolée aux environs de Rome et qui mentionne des di Genitores (CIL, VI, 41111 = CIL, VI, 31746 = CLE, 207 = ILS, 1078), pour lesquels on ne connaît aucun parallèle épigraphique.

Il est beaucoup plus difficile en revanche de se prononcer sur la nature des dei Parentes mentionnés à Sicca  Veneria et à Carthage (nos 20 et 21). Le caractère très laconique des textes et l’absence de contexte archéologique ne permettent aucune interprétation, funéraire ou religieuse.

La documentation romaine montre un culte funéraire privé aux dei  parentes, « esprits des ancêtres divinisés », qui comptaient donc au nombre des dei inferi, au même titre que les di Manes. En revanche, à Vérone, il est plus délicat de comprendre la nature des di Parentes : ces divinités collectives, qui comptaient au nombre des dei superi, faisaient l’objet d’un culte public et il paraît difficile d’y voir, dans la conception romaine de la religion, les esprits d’ancêtres divinisés. Pourtant l’exemple n’est pas unique puisque deux ex-votos, l’un de Mésie inférieure (18), l’autre de Pannonie inférieure (19), mentionnent un culte des Maiores sancti qui nous semblent devoir être rapprochés de dei Parentes véronais.

Pour l’inscription d’Éguilles, l’absence de contexte archéologique et le manque d’informations livrées par le texte imposent la prudence : autel funéraire ou offrande dans le cadre d’un espace sacré, il est bien difficile de trancher.

Datation : Ier s. ap. J.-C. (?) (sur critères paléographiques).

6.3.2. Inscriptions fragmentaires inédites trouvées dans la ville d’Aix-en-ProvenceLes inscriptions sont présentées par lieux de découverte, en déclinant successivement celles qui ont été faites intra-muros, puis extra-muros et, enfin, les documents non localisés. La présentation suit un ordre topographique, depuis l’est vers l’ouest pour les lieux de découverte intra-muros, depuis le sud vers le nord, pour les trouvailles faites extra-muros.

ILN◤ Aix,  309. – Inscription découverte lors des fouilles réalisées dans la nef de la cathédrale Saint-Sauveur par Rollins Guild, Jean Guyon et Lucien Rivet, en 1984. Traces de mortier de chaux sur la face inscrite indiquant un remploi dans une maçonnerie. Le document porte la mention AC 17 écrite à l’encre de chine. Contexte de découverte inconnu. Conservée à la Direction Archéologie de la ville d’Aix-en-Provence. No inv. : SAU1984-03

Fragment de plaque en marbre blanc cristallin, fragmentaire de tous cô-tés (fig. 20). Inscription très partielle.

H. : 11,5 cm ; l. : 8 cm ; ép. : 1,9 cm. – H. d. l. : incomplète (h. max. conservée : 5,3 cm (6,2 ? ).

---≥A+≤---

Le texte se limite à une lettre et au départ d’une autre (haste verticale). La gravure est irrégulière et peu assurée.

5 10cm0

Figure 20 :Inscription no 309. a. cliché Christine Durand, CCJ-CNRS ; a : face inscrite : relevé S. Agusta-Boularot/N.Nin ; c. profil. Relevé A. Lacombe, DAVA.

Échelle 1/2 

a

b c

260 – sandrine agusta-Boularot – nuria nin

revue arChéologique de narBonnaise, tome 46, 2013

ILN◤Aix, 310. – Trouvée dans les mêmes circonstances que ILN  Aix, 309. D’après les mentions portées à l’arrière du fragment, elle proviendrait de la couche 1b1/1b2 du sondage 2 sud correspondant à un remblai daté des XVIIe-XVIIIe siècles. Elle porte, sur sa face arrière, le no 276 écrit à l’encre de chine. Conservée à la Direction Archéologie de la ville d’Aix-en-Provence. No inv. : SAU1984-04.

Plaque en marbre blanc cassée de tous côtés (fig. 21). Le champ épigraphique est délimité, sur deux côtés, par une moulure en retrait, mais il est impossible de déterminer le sens de lecture de l’inscription dont la seule lettre conservée peut être la première ou la dernière du texte.

H. : 12,3 cm ; l. : 9,4 cm ; ép. : 4,6 cm, et 3,6 cm sur la moulure. Champ épigr. : h. ou l. 11,6 cm. – H. d. l. : incomplète (h. max. conservée : 6,8 cm).---≥+≤---

Lecture : C ou O. La gravure est soignée et profonde.

ILN◤Aix, 311. – Trouvée dans les mêmes circonstances que les nos 309 et 310. D’après les mentions portées à l’arrière du fragment par les fouilleurs, cette inscription proviendrait de la couche 5e-f du sondage 6c (no 2562 écrit à l’encre sur la face arrière). Conservée à la Direction Archéologie de la ville d’Aix-en-Provence. No inv. : SAU1984-05.

Plaque en marbre blanc fragmentaire de tous côtés (fig. 22). Traces de mortier sur la face arrière.H. : 3,4 cm ; l. : 5,2 cm ; ép. : 1,7 cm. – H. d. l. : Incomplète (h. max. restituée : 1,3 cm).

---≥+≤---

L ou E

ILN◤Aix, 312. – Repérée en 2011, par Sandrine Claude, dans la maçonnerie de la face nord de la tour de flanquement de la fortification du XVe siècle où elle a été remployée. Il s’agit de la tour Bellegarde, conservée en rive nord de la rue Loubet. Conservée in situ. No inv. : BEL2011-01.

Probable bloc en calcaire (plutôt que plaque), en raison de son remploi en parement du mur (fig. 23). Le texte, qui est partiellement conservée sur deux lignes, semble correspondre à la fin de l’inscription.

H. : 14,5 cm ; l. : 17,8 cm ; ép. : inconnue. – H. d. l. : L. 1 : incomplète (h. max. conservée : 1,8 cm) ; L. 2 : 3,8 cm.

---≥+≤---

---≥NDA·+≤---

L. 1 : E ou L ; avant cette lettre, aucune trace de lettre n’est clairement visible ; L. 2 : hedera en forme de feuille de lierre après le A suivie du départ d’une haste verticale.

Figure 21 :Inscription no 310. a : cliché 

Christine Durand, CCJ-CNRS ; b : face inscrite : relevé S. Agusta-Boularot/N.Nin ; c. 

profil relevé par A. Lacombe, DAVA 

Figure 22 à droite :Inscription no 311. a. cliché 

Christine Durand, CCJ-CNRS ; b. face inscrite : relevé S. Agusta-Boularot/N.Nin ; c. profil : relevé A. Lacombe, 

DAVA.

a

b c

Échelle 1/2 

Échelle 1/2 

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Le plus vraisemblable est de restituer une épitaphe dont il resterait le nom au nominatif de la personne – une femme en l’occurrence – qui a fait réaliser l’inscription : NDA serait la terminaison de son cognomen (Secunda, Amanda, Iucunda, Verecunda …).

On ne peut néanmoins exclure qu’il s’agisse de la fin d’un adjectif verbal au neutre pluriel (ponenda, reficienda …) : il s’agirait alors d’une inscription officielle.

Datation : haut Empire.

ILN◤Aix, 313. – Trouvée lors des fouilles conduites sur le site des Thermes, en 1991, dans des terres de jardins modernes (US 088). Conservée à la Direction Archéologie de la ville d’Aix-en-Provence. No inv. : THE1991-02.

Appartient peut-être à la même inscription que le no 333.

Épaisse plaque en marbre « cipollino verde », fragmentaire de tous côtés (fig. 24).

Impossible de distinguer la hauteur de la largeur : 4,8 cm et 5,3 cm ; ép. : 7 et 8 cm. – H. d. l. : incomplète (h. max. conservée : 1,5 cm).---≥+≤---

Inscription monumentale très fragmentaire, conservant une seule lettre incomplète et non identifiable : C, O, D, B, P ou R ?

Figure 23à gauche :Inscription no 312. a. cliché Sandrine Claude, DAVA ; b. relevé S. Agusta-Boularot/N.Nin.

Figure 24 :Inscription no 313. a . cliché Christine Durand, CCJ-CNRS ; b. relevé S. Agusta-Boularot/N.Nin ; c. profil : relevé A. Lacombe, DAVA.

Échelle 1/2 

Échelle 1/2 

262 – sandrine agusta-Boularot – nuria nin

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ILN◤ Aix,  314. – Trouvée dans les mêmes circonstances et le même contexte archéologique que la précédente. Conservée au même endroit. No inv. : THE1991-03.

Plaque en marbre blanc fragmentaire de tous côtés (fig. 25). Les traces de taille visibles sur deux bords sont difficiles à interpréter. S’il s’agit des traces laissées par la taille de la plaque, il faut admettre que nous avons un de ses angles et que l’inscription était composée d’au moins deux plaques jointives, avec une lettre gravée à la jonction des deux.

Si ces traces sont liées au remploi de la plaque, elles pourraient être contemporaines du trou de fixation qui traverse le S.

On note des traces de mortier sur deux côtés, ainsi que sur la face arrière de la plaque.

Traces de pigment ocre rouge à l’intérieur des lettres.

H. : 8,2 cm ; l. : 12,2 cm ; ép. : 2,56 et 2,66 cm. – H. d. l. : incomplète (h. max. conservée : 3,7 cm).

Lecture difficile entre ---]SA[--- ou --]VS[---, qui nous paraît préférable.

Datation : haut Empire.

ILN◤ Aix,  315. – Trouvée dans les mêmes circonstances que les précédentes. Elle était en remploi dans un mur d’une habitation moderne (MR 10). Conservée à la Direction Archéologie de la ville d’Aix-en-Provence. No inv. : THE1991-04.

Plaque en marbre blanc fragmentaire de tous côtés (fig. 26). Au vu de ses dimensions, l’inscription était certainement monumentale. Traces de ligne de réglure. Le texte est difficilement orientable.

H. : 14,8 cm ; l. : 12 cm ; ép. : 4,7 cm. – H. d. l. : L.1 : inconnue (h. max. conservée : 1 cm) ; L. 2 : inconnue (h. max. conservée : 6 cm ; 6,3 cm restituée).---≥+·S⁄O≤--- ---≥+≤---

Figure 25 :Inscription no 314. a. cliché 

Christine Durand, CCJ-CNRS ; b. face inscrite : relevé S. Agusta-Boularot/N.Nin ; c. 

profil : relevé C. Huguet, DAVAÉchelle 1/2.

Figure 26 à droite :Inscription no 315. a. cliché 

Christine Durand, CCJ-CNRS ; b. face inscrite : relevé S. Agusta-Boularot/N.Nin ; c. 

profil : relevé C. Huguet, DAVA.Échelle 1/2

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L. 1 : départ de lettre non identifiable, probable hedera, S et O ; L. 2 : départ de haste verticale.

ou---≥+≤------≥⁄OS·+≤---

Datation : haut Empire.

ILN◤Aix, 316. – Inscription monumentale découverte dans les mêmes circonstances que les précédentes, en remploi dans un mur d’habitation moderne (US 002). Elle porte des traces de mortier sur les côtés et la face inférieure, ainsi que dans les lettres. Conservée à la

Direction Archéologie de la ville d’Aix-en-Provence. No inv. : THE1991-05

Fragment de plaque en marbre blanc cassé de tous côtés (fig. 27). Lignes de tracés encore visibles.

H. : 13,2 cm ; l. : 8,5 cm ; ép. : 4,4 cm. – H. d. l. : L. 1 : incomplète (h. max. conservée : 3,5 cm) ; L.2 : 5,8 cm. ---≥+⁄M≤------≥A+≤---

L.1 : Départ de haste oblique, suivi d’un M ; L. 2 : A et haste verticale.

Datation : haut Empire.

ILN◤ Aix,  317. – Inscription monumentale découverte dans les mêmes circonstances que les précédentes. Elle se trouvait dans le comblement de la tranchée de récupération des murs antiques 48-49 (RE 61-US 071). Contexte archéologique de découverte daté de la fin du Moyen-Age/période moderne. Conservée à la Direction Archéologie de la ville d’Aix-en-Provence. No inv. : THE1991-06A

Plaque en marbre blanc cristallin, cassée de tous côtés et moulurée dans sa partie inférieure (fig. 28). En

Figure 27 à gauche :Inscription no 316. a. cliché Christine Durand, CCJ-CNRS ; b. face inscrite : relevé S. Agusta-Boularot/N.Nin ; c. profil : relevé C. Huguet, DAVA.

Figure 28 :Inscription no 317. a. cliché Christine Durand, CCJ-CNRS ; b. face inscrite : relevé S. Agusta-Boularot/N.Nin ; c. profil : relevé C. Huguet, DAVA.

Échelle 1/2 

Échelle 1/2 

264 – sandrine agusta-Boularot – nuria nin

revue arChéologique de narBonnaise, tome 46, 2013

partie basse, le champ épigraphique est délimité par un ressaut. Pourrait appartenir à la même inscription que le no 319 : la gravure est néanmoins plus imprécise. Lettre sans doute de très grandes dimensions. Un large bandeau (5,8 cm) délimitait le champ épigraphique.

H. : 12,5 cm ; l. : 19 cm ; ép. : 2,5 cm. – H. d. l. : incomplète (h. max. conservée : 5,2 cm).---≥⁄C+≤---

CO ou CC ?

Datation : haut Empire.

ILN◤Aix, 318. – Inscription monumentale découverte dans les mêmes circonstances et le même contexte que ILN Aix, 317. Conservée à la Direction Archéologie de la ville d’Aix-en-Provence. No inv. : THE1991-06B.

Plaque en marbre blanc cristallin, moulurée dans sa partie inférieure et cassée sur trois côtés (fig. 29).

Cette pièce présente de grandes similitudes avec la précédente, notamment en ce qui concerne le profil de la plaque et la taille des lettres, mais on note une différence dans la morphologie des lettres. Pourrait appartenir à la même inscription que ILN  Aix, 318. Un large bandeau (5,8 cm) délimitait le champ épigraphique.

H. : 9,8 cm ; l. : 11,7 cm ; ép. : 2,5 cm. – H. d. l. : incomplète (h. max. conservée : 2,5 cm).

---]⁄C+[---

Probable C et haste (oblique ?) d’une seconde lettre.

Datation : haut Empire.

ILN◤ Aix,  319. – Trouvée dans les mêmes circonstances que les précédentes. Recueillie dans le comblement de la tranchée de récupération de l’ensemble médiéval 17 (US 131). Contexte archéologique de découverte daté de la période moderne. Conservée à la Direction Archéologie de la ville d’Aix-en-Provence. No inv. : THE1991-07.

Deux fragments appartenant très vraisemblablement à la même plaque en marbre blanc veiné de violet et de bleu (fig. 30). Un des fragments conserve un bord que le texte touche quasiment. Les différences de hauteur constatées entre les lettres, imposent de restituer au moins deux lignes.

a. h. :7,5 cm ; l. : 8 cm ; ép. : entre 1,3 et 1,6 cm. – H. d. l. : 5,8 cm.

b. h. : 6,5 cm ; l. : 6,2 cm ; ép. 2 à 2,1 cm. – H. d. l. : incomplète (h. max. conservée 4,7 cm)

La gravure est très soignée et élégante. Traces de pigment rouge ocre dans le creux d’une lettre (X).

a.

---≥+Xß+≤---

La haste horizontale avant le X doit appartenir à un E. Point triangulaire après le X, suivi de la lettre C, O ou Q.

Les hypothèses sont nombreuses : Ex cohorte ?  ex optione ? Sex(tius) Q. ? etc.

b.

---≥++≤---Haste verticale suivie d’un O ou d’un Q.

Figure 29 :Inscription no 318. a. cliché 

Christine Durand, CCJ-CNRS ; b. face inscrite : relevé S. 

Agusta-Boularot/N. Nin ; c. profil : relevé C. Huguet, DAVA.

Échelle 1/2

265insCriptions latines inédites d’aix-en-provenCe et de son territoire (AquAe SextiAe). preMier suppléMent aux iLN Aix

RAN 46 – pp. 235-308

ILN◤ Aix,  320. – Inscription découverte dans les mêmes circonstances et le même contexte archéologique que ILN Aix, 317 et 318. Conservée à la Direction Archéologie de la ville d’Aix-en-Provence. No inv. : THE1991-08.

Fragment de la partie supérieure d’une fine plaque en marbre blanc (fig. 31). Les autres côtés sont cassés.

H. : 7 cm ; l. : 8,7 cm ; ép. : entre 1,3 et 1,5 cm (vers le bas). – H. d. l. : incomplète (h. min. conservée : 3,9 cm et restituée : 6 cm au min.).

---≥⁄N+≤---

ILN◤ Aix,  321. - Inscription découverte dans les mêmes circonstances et le même contexte archéologique que ILN  Aix, 317, 318 et 320. Conservée à la Direction Archéologie de la ville d’Aix-en-Provence. No inv. : THE1991-09.

Plaque en marbre coloré (gris/blanc veiné de bleu et de violet), dont seul le bord inférieur est conservé ; fragmentaire sur les trois autres côtés (fig. 32).

H. : 4,1 cm ; l. : 7,7 cm ; ép . : 0,8 cm. – H. d. l. : incomplète (h. min. conservée : 2,4 cm ; restituée : 2,6 cm). ---≥Q⁄A+≤---Échelle 1/2

Figure 30 à gauche :Inscription no 319. a. clichés Christine Durand, CCJ-CNRS ; b. faces inscrites : relevé S. Agusta-Boularot/N.Nin ; c. profils : relevé C. Huguet, DAVA.

Échelle 1/2

Figure 31 :Inscription no 320. a. cliché Christine Durand, CCJ-CNRS ; b. face inscrite : relevé S. Agusta-Boularot/N.Nin ; c. profil : relevé C. Huguet, DAVA.

Échelle 1/2

266 – sandrine agusta-Boularot – nuria nin

revue arChéologique de narBonnaise, tome 46, 2013

Trois lettres dont les deux dernières lettres sont imbriquées. Gravure très soignée et fine.

Haste verticale ligaturée au A, très étonnante.

ILN◤ Aix,  322. – Inscription découverte dans les mêmes circonstances que les précédentes. Elle se trouvait dans le comblement de la tranchée de récupération du mur 52 (US 082), qui forme l’abside de la grande salle monumentale (thermale ?) édifiée dans la seconde moitié du Ier s. ap. J.-C. Contexte archéologique de découverte médiéval/moderne. Conservée à la Direction Archéologie de la ville d’Aix-en-Provence. No inv. : THE1991-10.

Fragment de plaque en marbre blanc veiné de bleu et de violet, cassé de tous côtés (fig. 33). Gravure des lettres très soignée.

H. : 6,3 cm ; l. ; 2,5 cm ; ép. : 1,4 cm. – H. d. l. : incomplète (h. min. conservée : 2,7 cm).---≥+L≤---

Probable O ou D avant le L.

ILN◤ Aix,  323. – Inscription découverte dans les mêmes circonstances et le même contexte que ILN Aix, 322. Conservée à la Direction Archéologie de la ville d’Aix-en-Provence. No inv. : THE1991-11.

Fragment de plaque en marbre blanc cassé de tous côtés (fig. 34).

H. : 8 cm ; l. : 4,8 cm ; ép. : 1,7 cm. – H. d. l. : incomplète (h. min. conservée : 5,5 cm ; restituée : plus de 7 cm).---≥⁄N≤---

ILN◤ Aix,  324. – Inscription découverte dans les mêmes circonstances que les précédentes. Elle se trouvait sur le sol du couloir aménagé en sous-sol d’une maison moderne (US 228). Conservée à la Direction Archéologie de la ville d’Aix-en-Provence. No inv. : THE1991-12.

Fragment de plaque en marbre blanc cassé de tous côtés (fig. 35). Le champ épigraphique est délimité par une fine moulure (l. : 3,5 cm).

H. : 5,1 cm ; l. : 6,5 cm ; ép. : 1,1 à 1,2 cm. – H. d. l. : incomplète (h. min. conservée : 1 cm (5,2 cm restituée).---≥+≤---

Le départ de deux hastes obliques inversées invite à restituer un A.

Datation : haut Empire.

Figure 32 :Inscription no 321. a. cliché 

Christine Durand, CCJ-CNRS ; b. face inscrite : relevé S. Agusta-Boularot/N. Nin ; c. 

profil : relevé C. Huguet, DAVA.Échelle 1/2

Figure 34 à droite :Inscription no 323. a. cliché 

Christine Durand, CCJ-CNRS ; b. face inscrite : relevé S. Agusta-Boularot/N. Nin ; c. 

profil : relevé C. Huguet, DAVA.Échelle 1/2

Figure 35 à droite :Inscription no 324. a. cliché 

Christine Durand, CCJ-CNRS ; b. face inscrite : relevé S. Agusta-Boularot/N. Nin ; 

 c. profil : relevé A. Lacombe,  DAVA.

Échelle 1/2 

Figure 33 :Inscription no 322. a. cliché 

Christine Durand, CCJ-CNRS ; b. face inscrite : relevé S. 

Agusta-Boularot/N. Nin ; c. profil : relevé A. Lacombe, 

DAVA.Échelle 1/2 

267insCriptions latines inédites d’aix-en-provenCe et de son territoire (AquAe SextiAe). preMier suppléMent aux iLN Aix

RAN 46 – pp. 235-308

ILN◤ Aix,  325. – Inscription découverte dans les mêmes circonstances que les précédentes, en remploi dans la maçonnerie d’un mur moderne (MR 6).

Conservée à la Direction Archéologie de la ville d’Aix-en-Provence. No inv. : THE1991-13.

Fragment de plaque en marbre gris cassé de tous côtés (fig. 36).

H. : 5,3 cm ; l. : 5,5 cm ; ép. : 1,9 cm. – H. d. l. : incomplète (h. max. conservée : 3,1 cm).---≥++≤---

Vraisemblablement P et départ de haste verticale (I ?).

ILN◤ Aix,  326. – Trouvée dans les mêmes circonstances que les précédentes. Elle a été recueillie dans le remplissage de la fosse médiévale 62

(US 118). Conservée à la Direction Archéologie de la ville d’Aix-en-Provence. No inv. : THE1991-14.

Fragment de plaque en marbre blanc veiné de bleu et de violet, cassé de tous côtés (fig. 37). Deux lettres partiellement conservées.

H. : 3,8 ; l. : 4,4 cm ; ép. : 1,3-1,4 cm. – H. d. l. : incomplète (h. max. conservée : 2,7 cm).---≥++≤---

La gravure est soignée. Première lettre : E, F ou T ; Seconde lettre : E ou F.

ILN◤ Aix,  327. – Inscription monumentale trouvée dans les mêmes circonstances que les précédentes, dans l’épaisseur d’un sol de jardin moderne (US 021). Conservée à la Direction Archéologie de la ville d’Aix-en-Provence. No inv. : THE1991-15.

Partie inférieure d’une plaque en marbre blanc, cassée de tous côtés (fig. 38). Champ épigraphique délimité par une moulure (l. : 8,5 cm). Menues traces de pigment ocre rouge à la base d’une lettre. Lettres de très grande taille.

H. : 9,8 cm ; l. : 7,1 cm ; ép. : 2,1-2,2 cm. – H. d. l. : incomplète (h. max. conservée : 7,2 cm).---≥++≤---

Probablement AV.

Datation : haut Empire.

Figure 36 :Inscription no 325. a. cliché Christine Durand, CCJ-CNRS ; b. face inscrite : relevé S. Agusta-Boularot/N. Nin ; c. profil : relevé C. Huguet, DAVA

Échelle 1/2

Figure 37 :Inscription no 326. a. cliché Christine Durand, CCJ-CNRS ; b. face inscrite : relevé S. Agusta-Boularot/N. Nin ; c. profil : relevé C. Huguet, DAVA.

Échelle 1/2 

Figure 38 :Inscription no 327. a. cliché Christine Durand, CCJ-CNRS ; b. face inscrite : relevé S. Agusta-Boularot/N. Nin ; c. profil : relevé C. Huguet, DAVA.

Échelle 1/2 

268 – sandrine agusta-Boularot – nuria nin

revue arChéologique de narBonnaise, tome 46, 2013

ILN◤ Aix,  328. – Trouvée dans les mêmes circonstances et le même contexte archéologique que ILN Aix, 302. Contexte archéologique de découverte daté du Moyen Âge. Conservée à la Direction Archéologie de la ville d’Aix-en-Provence. No inv. : THE1991-16.

Fragment de plaque en marbre gris/bleu cassé de tous côtés (fig. 39). Inscription monumentale qui pourrait appartenir à la même inscription que ILN Aix, 329.

H. : 8,6 cm ; l. : 10,7 cm ; ép. : 1,5-1,6 cm. – H. d. l. : incomplète (h. max. conservée : 5,2 cm ; restituée

entre 7,5 et 8 cm).---≥D+≤---

Départ de haste verticale après le D.

Datation : haut Empire.

ILN◤ Aix,  329. – Trouvée dans les mêmes circonstances et le même contexte archéologique que ILN Aix, 322 et 323. Conservée à la Direction Archéologie de la ville d’Aix-en-Provence. No inv. : THE1991-17.

Fragment de plaque en marbre gris/bleu cassé de tous côtés (fig. 40). Pourrait appartenir à la même inscription que ILN Aix, 328.

H. : 4,8 cm ; l. : 8,7 cm ; ép. : 1,35-1,55 cm. – H. d. l. : incomplète (h. max. conservée : 4,1 cm).

---≥+≤---Lettre O ou Q.Datation : haut Empire.

ILN◤ Aix,  330. – Trouvée dans les mêmes circonstances que les précédentes. Recueillie dans une couche de gravats d’époque médiévale (US 160). Conservée à la Direction Archéologie de la ville d’Aix-en-Provence. No inv. : THE1991-18.

Fragment de plaque en marbre blanc cassé de tous côtés (fig. 41). Traces de réglure. Trois lettres

Figure 39 :Inscription no 328. a. cliché 

Christine Durand, CCJ-CNRS ; b. face inscrite : relevé S. Agusta-Boularot/N. Nin ; c. 

profil : relevé C. Huguet, DAVA.

Échelle 1/2

Figure 41 :Inscription no 330. a. cliché 

Christine Durand, CCJ-CNRS ; b. face inscrite : relevé S. 

Agusta-Boularot/N. Nin ; c. profil : relevé C. Huguet, DAVA.

Échelle 1/2

Figure 40 à droite :Inscription no 329. a. cliché 

Christine Durand, CCJ-CNRS ; b. face inscrite : relevé S. 

Agusta-Boularot/N. Nin ; c. profil : relevé A. Lacombe, 

DAVA.

Échelle 1/2 

269insCriptions latines inédites d’aix-en-provenCe et de son territoire (AquAe SextiAe). preMier suppléMent aux iLN Aix

RAN 46 – pp. 235-308

partiellement conservées. Champ épigraphique délimité par une moulure (l. : 7,3 cm).

H. : 6 cm ; l. : 8,8 cm ; ép. : 4,5 cm. – H. d. l. : incomplète (h. max. conservée : 3,6 cm ; restituée : 5 cm).---≥+·S⁄V≤---

Belle gravure. E ou F avant le S ; hedera avant le S.

Datation : haut Empire.

ILN◤ Aix,  331. – Trouvée dans les mêmes circonstances et le même contexte que ILN Aix, 328. Conservée à la Direction Archéologie de la ville d’Aix-en-Provence. No inv. : THE1991-19.

Fragment de plaque en marbre blanc cassé de tous côtés (fig. 42). L’orientation du document est impossible.

H. : 5,8 cm ; l. : 4,7 cm ; ép. : 1,2 cm. – H. d. l. : incomplète (h. max. conservée : 4 cm).

---]IO[--- ou ---]OI[---

ILN◤ Aix,  332. – Inscription opistographe trouvée dans les mêmes circonstances que les précédentes. En remploi dans la maçonnerie d’un mur d’une maison moderne (MR 10). Conservée à la Direction Archéologie de la ville d’Aix-en-Provence. No inv. : THE1991-20.

Fragment de plaque en marbre blanc avec veinules bleues (« greco scritto » ?), cassé de tous côtés

(fig. 43). Le sens de lecture n’est pas le même d’une face à l’autre.

Face 1.

H. : 5 cm : l. : 4,1 cm ; ép. : 1,5 cm. – H. d. l. : incomplète (h. max. conservée : 1,5 cm).---≥++≤---

Deux lettres partielles : C (ou Q) et A

Face 2.

H. : 4,6 cm : l. : 4,5 cm ; ép. : 1,5 cm. – H. d. l. : incomplète (h. max. conservée : 3,5 cm).---≥⁄N≤---

ILN◤Aix, 333. – Inscription sans doute monumentale trouvée dans les mêmes circonstances et le même

Figure 42 à gauche :Inscription no 331. a. cliché 

Christine Durand, CCJ-CNRS ; b. face inscrite : relevé S. 

Agusta-Boularot/N. Nin ; c. profil : relevé A. Lacombe, 

DAVA.

Échelle 1/2 

Figure 43 :Inscription no 332. a. cliché 

Christine Durand, CCJ-CNRS ; b. face inscrite : relevé S. 

Agusta-Boularot/N. Nin ; c. profil : relevé C. Huguet, DAVA.

Échelle 1/2 

Figure 44 :Inscription no 333. a. cliché 

Christine Durand, CCJ-CNRS ; b. face inscrite : relevé S. 

Agusta-Boularot/N. Nin ; c. profil : relevé A. Lacombe, 

DAVA.

Échelle 1/2 

270 – sandrine agusta-Boularot – nuria nin

revue arChéologique de narBonnaise, tome 46, 2013

contexte que ILN Aix, 332. Conservée à la Direction Archéologie de la ville d’Aix-en-Provence. No inv. : THE1991-21

Fragment d’une épaisse plaque en marbre cipollino verde cassée de tous côtés (fig. 44). Possible rapprochement avec ILN Aix, 313.

H. : 2,9 cm ; l. : 2,8 cm ; ép. : 8,3 cm. – H. d. l. : incomplète (h. max. conservée : 2,8 cm).---≥+≤---

Lettre difficile à orienter et à déchiffrer (B, D, O, R ?).

ILN◤ Aix,  334. – Inscription monumentale trouvée dans les mêmes circonstances que les précédentes. Recueillie dans le remplissage de la fosse d’époque médiévale 62 (US 204). Conservée à la Direction Archéologie de la ville d’Aix-en-Provence. No inv. : THE1991-22.

Fragment de plaque en marbre blanc cassé de tous côtés (fig. 45). Gravure profonde (3 mm au minimum).

H. : 6,5 cm ; l. : 4,5 cm ; ép. : 3,7 cm. – H. d. l. : incomplète (h. max. conservée : 4,5 cm).---≥⁄D≤---

ILN◤Aix, 335. – Inscription monumentale découverte dans les mêmes circonstances que ILN  Aix, 330. Traces de mortier sur différentes faces indiquant un remploi. Conservée à la Direction Archéologie de la ville d’Aix-en-Provence. No inv. : THE1991-23.

Fragment de plaque en marbre blanc cristallin cassé de tous côtés (fig. 46).

H. : 17 cm ; l. : 17,9 cm ; ép. : 3,6 cm. – H. d. l. : 10,5 cm.---≥DA≤---

ILN◤ Aix,  336. – Inscription découverte lors des fouilles conduites sur le site des Thermes en 1993. Recueillie dans le comblement inférieur de la fosse 110 (contexte tardo-antique : US 302). Conservée à la Direction Archéologie de la ville d’Aix-en-Provence. No inv. : THE1993-07.

Plaque en marbre blanc cassée de tous côtés (fig. 47). Le champ épigraphique est délimité par une moulure en partie basse. Belle gravure.

H. : 9,5 cm ; l. : 15,5 cm ; ép. : 3,16 cm en haut et 3 cm en bas ; 2,5 cm sous la moulure. – H. d. l. : incomplète (4,4 cm ?).---≥+N++≤---

Inlata, inlatis, etc. (?).

ILN◤Aix, 337. – Trouvée lors des fouilles de sauvetage conduites par N. Nin, sur le site des Thermes en 1998. Recueillie dans le comblement de la récupération d’une construction antique (US 685). Contexte de découverte tardo-antique. Conservée à la Direction Archéologie de la ville d’Aix-en-Provence. No inv. : THE1998-07.

Deux fragments de plaque en marbre blanc appartenant à une même inscription monumentale, l’un à sa partie haute et l’autre à sa partie basse (fig. 48). Bord supérieur conservé ; les trois autres côtés sont cassés. Cinq lettres conservées dont une presque complète. Gravure très soignée. Traces d’ocre rouge dans deux lettres (une sur chaque fragment).

a. : h. : 21,7 cm ; l. : 20,8 cm ; ép. 3,6 cm. – H. d. l. : incomplète (max. conservée : 10,1 cm ; restituée : 10,5). b. : h. : 18,6 cm ; l. : 25,2 cm ; ép. : 4 cm en haut et 3,8 cm en bas. – H. d. l. : incomplète (h. max. conservée : 4,3 cm).

a.---≥VL+≤---

I]uli[ … ?

b.---≥++≤---

Datation : haut Empire.

Figure 45 :Inscription no 334. a. cliché 

Christine Durand, CCJ-CNRS ; b. face inscrite : relevé S. 

Agusta-Boularot/N. Nin ; c. profil : relevé C. Huguet, DAVA.

Échelle 1/2

Figure 46 :Inscription no 335. a. cliché 

Christine Durand, CCJ-CNRS ; b. face inscrite : relevé S. Agusta-Boularot/N. Nin ; c. profil : relevé A. Lacombe, 

DAVA.

Échelle 1/2

271insCriptions latines inédites d’aix-en-provenCe et de son territoire (AquAe SextiAe). preMier suppléMent aux iLN Aix

RAN 46 – pp. 235-308

Figure 46 :Inscription no 335. a. cliché Christine Durand, CCJ-CNRS ; b. face inscrite : relevé S. Agusta-Boularot/N. Nin ; 

c. profil : relevé A. Lacombe, DAVA.Échelle 1/2 

Figure 47 :Inscription no 336. a. cliché Christine Durand, CCJ-CNRS ; b. face inscrite : relevé S. Agusta-Boularot/N. Nin ;

c. profil : relevé A. Lacombe, DAVA.Échelle 1/2 

272 – sandrine agusta-Boularot – nuria nin

revue arChéologique de narBonnaise, tome 46, 2013

ILN◤Aix, 338. – Fragment d’inscription monumentale trouvé dans les mêmes circonstances que le ILN Aix, 337. Remployé dans la maçonnerie du pilastre sud de l’église de l’Observance construite au XVe siècle (US 082). Conservé à la Direction Archéologie de la ville d’Aix-en-Provence. No inv. : THE1998-08.

Plaque en marbre blanc fragmentaire de tous côtés (fig. 49). La face arrière n’est pas lissée ; elle a pu être retaillée. La face supérieure de la plaque inscrite est concave. Sans doute s’agit-il d’un bloc architectonique remployé pour une inscription dont la graphie est soignée, en dépit d’une gravure gracile et mal assurée.

H. : 13,2 cm ; l. : 13,8 cm ; ép. : entre 2,65 et 2,35 cm. – H. d. l. : 6,6 cm.---≥PH≤---

ILN◤ Aix,  339. – Inscription monumentale trouvée dans les mêmes circonstances que ILN  Aix, 337 et 338. Recueillie dans une couche technique (US 450) correspondant au décapage de niveaux de terre arable du haut Moyen Âge. Conservée à la Direction Archéologie de la ville d’Aix-en-Provence. No inv. : THE1998-09.

Partie inférieure d’une plaque en marbre blanc fragmentaire sur trois côtés (fig. 50). Le bord inférieur porte des traces de sciage.

H. : 9,5 cm ; l. : 8,7 cm ; ép. : 3,3 cm. – H. d. l. : Incomplète (h. max. restituée : 4,5 cm).---≥+≤---

Le texte se limite à la haste verticale d’une lettre partielle.

Figure 48 :Inscription no 337. 

a. et d. cliché Christine Durand, CCJ-CNRS ;  

b. et e. faces inscrites : relevé S. Agusta-Boularot/N. Nin ;  c. et f. profil : relevé A. 

Lacombe, DAVA.

Échelle 1/3

a

a

b c f

e

d

273insCriptions latines inédites d’aix-en-provenCe et de son territoire (AquAe SextiAe). preMier suppléMent aux iLN Aix

RAN 46 – pp. 235-308

ILN◤Aix, 340. – Trouvée parmi le mobilier céramique provenant du site de Grassi, qui est distant de 200 m au nord de celui des Thermes. D’après la mention portée sur la face arrière du fragment (GRII 35), cette inscription aurait été exhumée lors des fouilles réalisées par Robert Ambard, Fernand Benoit et Yves Rigoir en 1960, à l’occasion du classement du site au titre des Monuments Historiques. Les recherches ayant alors exclusivement concerné la domus la plus occidentale, dite au « péristyle rhodien » (parcelle CT 158) et, plus précisément les pièces qui sont adjacentes au péristyle, ainsi que la zone nord de

la parcelle, on peut au moins localiser le contexte de découverte dans l’emprise de ces travaux. Pas d’indication stratigraphique. Contrairement à ILN Aix, 137, cette inscription n’est pas signalée dans la notice de Gallia  Informations consacrée au site en 1960. Conservée à la Direction Archéologie de la ville d’Aix-en-Provence. No inv. : GRA1960-01.

Partie droite d’une plaque en marbre blanc cristallin, fragmentaire de tous côtés (fig. 51). Le champ épigraphique est délimité par une moulure à droite. Le profil de la moulure et l’épaisseur du fragment

Figure 49 :Inscription no 338. a. cliché Christine Durand, CCJ-CNRS ; b. face inscrite :relevé S. Agusta-Boularot/N. Nin ;  c. profil : relevé A. Lacombe, DAVA.

Échelle 1/2

Figure 50 :Inscription no 339. a. cliché Christine Durand, CCJ-CNRS ; b. face inscrite :relevé S. Agusta-Boularot/N. Nin ;  c. profil : relevé A. Lacombe, DAVA.

Échelle 1/2

274 – sandrine agusta-Boularot – nuria nin

revue arChéologique de narBonnaise, tome 46, 2013

imposent de différencier cette inscription de celle décrite sous le no ILN Aix, 137, également en marbre, issue du même site et semble-t-il, à la même occasion.

H. : 10,7 cm ; l. : 8,8 cm ; ép. 1,95 cm en haut et 1,82 cm en bas. – H. d. l. : L.1 : incomplète (h. max. conservée : 1 cm) ; L. 2 : 2,7-2,8 cm ; L.3 : 2,6-2,7 cm.---≥O---≥H---≥AT≤--- ?

La gravure est profonde et très soignée ; fines réglures encore visibles.

Des points triangulaires de séparation sont visibles en fin des lignes 2 et 3. Il faut peut-être restituer coh(ortis) (?) à la l. 2.

Datation : haut Empire.

ILN◤Aix,  341. – Trouvée en 2004, lors des fouilles réalisées sur le site de la Seds (ancien enclos conventuel des Minimes, puis de la congrégation des Sœurs du Saint Sacrement). Recueillie dans un remblai de l’Antiquité tardive (US 344). Conservée à la Direction Archéologie de la ville d’Aix-en-Provence. No inv. : SED2004-13.

Stèle sans doute funéraire en calcaire de forme légèrement trapézoïdale, dont le sommet et la base sont cassés (fig. 52). Les deux faces latérales sont creusées d’une cavité rectangulaire peu profonde qui était vraisemblablement destinée à permettre la fixation du monument. Plus fréquente sur des gaines d’Hermès, ce mode de fixation évoque une présentation sur la barrière d’un enclos funéraire. Comme la face arrière du bloc n’est pas travaillée, il était peut-être destiné à n’être vu que de face. Le champ épigraphique est délimité dans un cadre finement mouluré dont trois côtés sont restituables.

Figure 51 :Inscription no 340. a. cliché Christine Durand, CCJ-CNRS ; b. face inscrite :relevé S. Agusta-Boularot/N. Nin ;  c. profil : relevé C. Huguet, DAVA.

Échelle 1/2

Figure 52 :Inscription no 341. a. cliché Christine Durand, CCJ-CNRS ; b.et c. profil : relevés E. Rey.

Échelle 1/2

275insCriptions latines inédites d’aix-en-provenCe et de son territoire (AquAe SextiAe). preMier suppléMent aux iLN Aix

RAN 46 – pp. 235-308

On y discerne difficilement plusieurs lettres d’un texte qui se développait sur trois lignes au moins. Les lettres étaient finement et profondément gravées.

H. : 77 cm ; l. : 28 cm au min. et 32 cm au max. ; ép. : 20 cm. Champ épigr. : h. : 54,5 cm ; l. : 19,3 cm. – H. d. l. : 2,5 cm.⁄ TßD⁄ E⁄ CIO+++≤---≥⁄ Lß⁄ I⁄ V≤---≥+≤---≥≤---

Sur la L. 1, on peut identifier avec quelque certitude le prénom et gentilice d’un personnage masculin. À la L. 2, le déchiffrement est délicat : un A certainement, suivi d’une haste oblique (sans doute V) puis départ d’une haste verticale. L.3 : tout contre la moulure gauche, le prénom d’un second personnage suivi du début de son nom. Après la l. 3, l’épiderme de la pierre est très endommagé et il est difficile de savoir si le texte se poursuivait et sur combien de lignes.

T(ito) Decio | Aut[…] | L(ucius) Iu[lius …|… ?].

« À Titus Decius Aut(…), Lucius Iulius (…), etc. ? ».

Le caractère funéraire de cette stèle est très probable. On notera l’absence de DM ou DMS en tête d’inscription, ce qui suggère une datation haute. Le nom du défunt est au datif : il porte le gentilice Decius, relativement rare en Occident (Lörincz 1999, p. 95), et très rare en Narbonnaise puisqu’on ne le trouve qu’à trois (ou quatre ?) reprises : à Béziers (CIL, XII, 4245), deux fois sur le territoire de Vienne (à Serrières, ILN Vienne, 309 et à Bardonnex, près de Genève, ILN Vienne, 868), et peut-être à Carpentras (CIL, XII, 1210).

Son cognomen commencerait par AVT : Autus, Autronius, etc.

Datation : Courant du Ier s. ap. J.-C., en raison de l’absence de la formule DM(S).

ILN◤Aix, 342. – Trouvée dans les mêmes circonstances que le ILN Aix, 341. Recueillie dans un remblai qui s’est constitué dans la cavea du théâtre de la ville antique. Contexte de découverte daté du haut Moyen Age (US 486). Conservée à la Direction Archéologie de la ville d’Aix-en-Provence. No inv. : SED2004-14

Fragment de plaque en marbre « greco scritto » portant une inscription partiellement conservée sur deux lignes (fig. 53). Fines traces de réglure. La gravure est très soignée.

H. : 9,6 cm ; l. : 14,6 cm ; ép. : 2,6 cm. – H. d. l. : L1. : incomplète (h. max. conservée : 2,5 cm) ; L.2. : 2,8 cm. Les lettres de la ligne 1 ont une hauteur supérieure à celles de la ligne 2.---≥A+ß≤---≥≤---≥+ßIV+≤---

L. 1 : après le A, certainement un E ; point de séparation triangulaire. L. 2 : haste verticale suivie d’un point de séparation triangulaire. Après le V, vraisemblablement un S : fieri ou poni iussit ?

Datation : haut Empire.

ILN◤Aix, 343. – Trouvée dans les mêmes circonstances que ILN Aix, 341. Recueillie dans une couche de gravats datée de l’Antiquité tardive, qui recouvrait les gradins 2, 3 et 4 de la cavea du théâtre de la ville antique (US 384). Conservée à la Direction Archéologie de la ville d’Aix-en-Provence. No inv. : No inv. : SED2004-15.

Plaque en marbre blanc fragmentaire de tous côtés (fig. 54). Les parties de lettres visibles indiquent une inscription monumentale.

H. : 8 cm ; l. : 5,8 cm ; ép. : 3,2 à 3,3 cm. – H. d. l. : incomplète (h. max. conservée : 3,3 cm).

---≥++≤---

Figure 53 :Inscription no 342. a. cliché Christine Durand, CCJ-CNRS ; b. face inscrite : relevé S. Agusta-Boularot/N. Nin ;  c. profil : relevé A. Lacombe, DAVA.

Échelle 1/2

276 – sandrine agusta-Boularot – nuria nin

revue arChéologique de narBonnaise, tome 46, 2013

Partie inférieure d’une haste verticale, suivie de la partie inférieure d’une haste oblique : A ou M.

Datation : haut Empire.

ILN◤ Aix,  344. – Trouvée dans les mêmes circonstances que ILN  Aix, 341. Recueillie dans la couche de terre végétale qui forme l’actuel sol de circulation des terrains de la Seds (US 001). Conservée à la Direction Archéologie de la ville d’Aix-en-Provence. No inv. : SED2004-16.

Plaque en marbre blanc fragmentaire de tous côtés (fig. 55). Gravure soignée mais un peu maladroite. L’inscription courait au moins sur deux lignes.

H. : 7,5 cm ; l. : 3,3 cm ; ép. : 2,6 cm. – H. d. l. : incomplète mais restituable : 2,6 cm.---≥⁄E≤------≥⁄N≤---

ILN◤ Aix,  345. – Trouvée dans les mêmes circonstances que ILN Aix, 341. Recueillie en surface d’un remblai présent dans la cavea du théâtre de la ville du Haut Empire et attribué à la transition Antiquité tardive/haut Moyen Âge (US 381). Conservée à la Direction Archéologie de la ville d’Aix-en-Provence. No inv. : SED2004-17.

Plaque en marbre blanc cassée de tous côtés (fig. 56).

H. : 7,5 cm ; l. : 6,1 cm ; ép. : 3,4 cm. – H. d. l. : 4,8 cm.

---≥R≤---

Figure 54 :Inscription no 343. a. cliché 

Christine Durand, CCJ-CNRS ; b. face inscrite : relevé S. Agusta-Boularot/N. Nin ; 

c. profil : relevé A. Lacombe, DAVA.

Échelle 1/2

Figure 55 :Inscription no 344. a. cliché 

Christine Durand, CCJ-CNRS ; b. face inscrite : relevé S. Agusta-Boularot/N. Nin ; 

c. profil : relevé A. Lacombe, DAVA.

Échelle 1/2

Figure 56 à droite :Inscription no 345. a. cliché 

Christine Durand, CCJ-CNRS ; b. face inscrite : relevé S. Agusta-Boularot/N. Nin ; 

c. profil : relevé A. Lacombe, DAVA.

Échelle 1/2

277insCriptions latines inédites d’aix-en-provenCe et de son territoire (AquAe SextiAe). preMier suppléMent aux iLN Aix

RAN 46 – pp. 235-308

ILN◤ Aix,  346. – Découverte dans les mêmes circonstances que ILN  Aix, 341. Trouvée dans une couche datée de l’Antiquité tardive et faisant partie de la sédimentation qui s’est constituée dans la cavea du théâtre de la ville antique, lors de sa transformation en lieu d’habitat (US 312). Conservée à la Direction Archéologie de la ville d’Aix-en-Provence. No inv. : SED2004-18.

Fragment de plaque en marbre blanc, cassé de tous côtés (fig. 57). Inscription d’au moins deux lignes. La gravure est soignée et profonde.

H. : 15 cm ; l. : 14,5 cm ; ép. : 4 cm. – H. d. l. : L.1 : incomplète (h. max. conservée : 3 cm) ; L.2 : incomplète (6 cm ?).

---≥+⁄ V⁄ S≤------≥PHI+≤---

L. 1 : certainement un D avant VS. L. 2 : M ou A après PHI : on peut penser à Trophimus, cognomen très répandu en Narbonnaise.

Datation : haut Empire.

ILN◤ Aix,  347. – D’après les indications portées sur les documents qui l’accompagnaient, cette inscription aurait été trouvée en 1971, dans le sondage 3 ouvert par Robert Ambard, Guy Bertucchi et Jean-Marie Gassend, lors des travaux d’élargissement du cours des Minimes. Recueillie dans le comblement de l’égout qui court sous le decumanus maximus  : « Aix Minimes 23-4-71. S.3 Égout ». La chronologie du contexte de découverte n’est pas précisément établie entre l’Antiquité tardive et la période moderne. Conservée à la Direction Archéologie de la ville d’Aix-en-Provence. No inv. : MIN1971-01. Ce document épigraphique n’est pas mentionné dans l’article que les fouilleurs ont consacré à la publication de ces travaux d’urgence (Ambard, Bertucchi, Gassend 1972).

Plaque en marbre blanc fragmentaire sur trois côtés (le bord gauche est conservé bien qu’altéré), portant deux lignes partielles d’une inscription très certainement monumentale (fig. 58). La pièce porte des traces de taille suggérant un remploi. La gravure est profonde et de belle qualité.

Figure 57 :Inscription no 346. a. cliché Christine Durand, CCJ-CNRS ; b. face inscrite : relevé S. Agusta-Boularot/N. Nin ; c. profil : relevé A. Lacombe, DAVA. 

Échelle 1/2

Figure 58 :Inscription no 347. a. cliché Christine Durand, CCJ-CNRS ; b. face inscrite : relevé S. Agusta-Boularot/N. Nin ;  c. profil : relevé A. Lacombe, DAVA. 

Échelle 1/2

278 – sandrine agusta-Boularot – nuria nin

revue arChéologique de narBonnaise, tome 46, 2013

H. : 9 cm ; l. : 10,1 cm ; ép. : 3,97 cm en haut et 3,75 cm en bas. – H. d. l. : L. 1 : incomplète (h. max. conservée : 3,4 cm) ; L.2 : incomplète (h. max. conservée : 2,7 cm).---≥⁄R≤------≥++≤---

L.1. : R suivi d’une haste verticale. L.2 : Probable T suivi d’une autre lettre, plus grande, dont seule la partie haute de la haste verticale est visible.

Datation : haut Empire.

ILN◤Aix, 348. – Inscription monumentale, peut-être funéraire, découverte lors de la fouille de sauvetage réalisée, en 2010, dans l’angle sud-est de l’ancienne propriété des petites sœurs des Pauvres, à Aix-en-Provence (actuel site de l’Institut d’Etudes Poli-tiques). Elle se trouvait dans le comblement d’une excavation moderne avec d’autres matériaux de construction. Conservée à la Direction Archéologie de la ville d’Aix-en-Provence. No inv. : PSP 2010-06.

Fragment d’architrave (?) en calcaire de dimensions importantes (fig. 59). La surface gravée montre des traces horizontales d’outil, sans doute de ciseau. Cette face du bloc est fracturée dans le quart in-férieur droit et laisse apparaître le scellement en agrafe. La face gauche est une face de joint, comme en témoignent son cadre d’anathyrose et sa surface démaigrie travaillée au pic (ou à la broche). Il en va de même pour la face latérale droite entamée par la

cavité de scellement. Le lit de pose ne montre que la cavité de scellement sur sa partie droite. Le reste de cette face est parfaitement lisse, tout comme la sur-face du lit d’attente. La face arrière n’est pas acces-sible. Il semble s’agir d’un bloc remployé : la trace d’agrafe devrait se trouver sur le lit d’attente et non sur le lit de pose. En revanche l’absence de trou de louve, de pince et de scellement, semble indiquer que ce bloc est incomplet. Centrée sur la hauteur du bloc, l’inscription court sur une seule ligne.

H. : 38 cm ; l. : 63 cm ; ép. : 34 cm. – H. d. l. : 15 cm.---≥⁄ATRI⁄S≤---

La gravure est d’une grande finesse. Point de sépara-tion triangulaire entre I et S. Le point de séparation impose de restituer un premier mot au datif, qui peut être matri, patri ou fratri vraisemblablement suivi du possessif : matri  suae, patri  suo, fratri  suo. On ne peut toutefois exclure que le S soit la première lettre d’un nom.

Datation : haut Empire.

ILN◤Aix, 349. – Trouvée dans les mêmes circonstances que ILN Aix, 348. Cette inscription a été remployée, avec d’autres pièces architectoniques, comme matériau de construction dans la maçonnerie d’un mur appartenant à un bâtiment tardo-antique qui a été construit contre la courtine de la fortification du haut Empire et sur la lice extérieure qui borde cette dernière (fig. 60). Elle servait de couverture à un chantepleure aménagé dans le mur. Conservée à la Direction archéologie de la ville d’Aix-en-Provence. No inv. : PSP2010-29.

Figure 59 :a à h. Inscription no 348. 

a à d : relevé Emilie Rey, S. Agusta-Boularot/N. Nin ;e à h : clichés Christine Durand, CCJ-CNRSÉchelle 1/2 

279insCriptions latines inédites d’aix-en-provenCe et de son territoire (AquAe SextiAe). preMier suppléMent aux iLN Aix

RAN 46 – pp. 235-308

Inscription monumentale, sans doute funéraire, gravée sur un probable fragment d’entablement en calcaire (fig. 61). Les deux faces latérales sont fracturées et ces fractures ont amputé le texte. Toutefois, il est possible que la face droite ne soit pas tronquée de beaucoup ; on y distingue, en effet, des traces d’outil de type ciseau. Le lit de pose, conservé sur une faible largeur, est parfaitement plan et montre des traces d’abrasion obliques entrecroisées. Le lit d’attente présente, en son centre, une cavité rectangulaire de faible profondeur. Tout autour de ce trou, le lit d’attente est en-dommagé. Le reste de la surface est recouvert de traces d’abrasifs dont l’organisation est anarchique. Sur cette même face, aux extrémités, et entamées par les cassures, se trouvent d’autres cavités. Elles semblent indiquer que la largeur du bloc n’est peut-être pas si lacunaire.

L’inscription comprend trois lignes et la majorité des lettres conservent du pigment rouge ocre (dans le creux et autour des lettres).

H. : 58 cm ; l. : 84 cm ; ép. : 30 cm. – H. d. l. : L. 1 : 12 cm ; L.2 : 9,5 cm ; L. 3 : 8 cm.---≥ERNAE·≤------≥⁄VECOMMV≤------≥+TVS·ET·LAEL≤---

L.1 : hedera après le E. L. 3 : hedera avant et après ET. La haste verticale en début de ligne pourrait appartenir à un I ou un N.

À la L. 1 se trouvait le nom du défunt, en l’occurrence ici une femme, au datif, dont il resterait la fin du cognomen, Materna ou Paterna, surnoms très répandus en Narbon-naise. Le vacat après le nom de la défunte suggère que l’inscription était centrée.

L. 2 : COMMV : l’adverbe commune (communiter est plus rare) ou l’adjectif communis pourrait évo-quer un mausolée ou des frais partagés en commun. Mais la restitution de Communis, cognomen ou nom unique bien attesté en Narbonnaise, paraît plus vrai-

Figure 61 :Inscription no 349. a et b :re-levé Emilie Rey, S. Agusta-Boularot/N. Nin ; c à f : clichés Christine Durand, CCJ-CNRS. 

Échelle 1/2

Figure 60 :Vue de l’inscription no 349 en place, dans la maçonnerie d’un mur d’un bâtiment tardo-antique. Cliché N. Nin ; relevé S. Agusta-Boularot/N.Nin. 

a

c

e

d

f

b

280 – sandrine agusta-Boularot – nuria nin

revue arChéologique de narBonnaise, tome 46, 2013

semblable. Soit ce nom de Communis est précédé d’une conjonction de coordination -ue ou -que et serait donc sur le même plan qu’un autre cognomen ou nom unique, soit il est précédé de siue et il serait alors un supernomen. Cette seconde solution nous semble pré-férable. Suivant l’étude de I. Kajanto, ce supernomen, ici introduit par siue, ferait partie de la catégorie des agnomina (Kajanto 1966, p. 5-6). Nous aurions donc affaire à un exemple de polyonymie de la nomencla-ture latine, apparue très tôt, mais devenue plus com-mune sous l’Empire. I. Kajanto date la première utili-sation des agnomina dans les épitaphes de 79 ap. J.-C ; mais c’est au IIe siècle qu’ils deviennent plus courants et le restent durant toute l’Antiquité tardive (Kajanto 1966, p. 7-8). Siue comme introducteur d’un agnomen est la « cheville » la moins fréquemment attestée dans les inscriptions, mais c’est dans les Gaules (CIL, XII et XIII) qu’elle est la plus fréquente, par simple mode peut-être : vingt et une inscriptions employant siue y ont été recensées selon l’étude de I. Kajanto.

À la L. 3 se lisaient les noms des dédicants qui étaient au moins deux : du premier, il nous reste la fin d’un cognomen qui se terminerait par NTVS ou ITUS : Inuentus, Abascantus, Xantus, Titus etc. La présence de hederae pour séparer les mots invite à lire Lael[ius] plutôt que L(ucius) Ael[ius] puisqu’au-cun séparateur n’apparaît entre L et A. Ce gentilice connaît quelques attestations en Narbonnaise (huit occurrences d’après Lörincz 2000, p. 16).

Datation : pas avant la fin du Ier siècle, s’il faut bien restituer siue suivi d’un agnomen à la l. 2.

ILN◤Aix, 350. – Trouvée dans les mêmes circonstances que les ILN Aix, 348 et 349. Recueillie dans le comble-ment de la tranchée de récupération d’un mur qui a re-

coupé les niveaux tardo-antiques appuyés contre la courtine de la fortification de la ville antique. Contexte archéologique daté du haut Moyen Âge ou du Moyen Âge. Conservée à la Direction archéologie de la ville d’Aix-en-Provence. No inv. : PSP2010-42.

Fragment de plaque en marbre blanc, cassé de tous côtés (fig. 62). Traces de mortier sur la face arrière de la plaque. Gravure de belle qualité.

H. : 10,6 cm ; l. : 7,3 cm : ép. : 4,1 cm. – H. d. l. : incomplète (h. max. conservée : 5 cm).---≥+V≤---

Possible C avant le V.

Datation : haut Empire.

ILN◤Aix, 351. – Trouvée lors d’un diagnostic réalisé par Sandrine Claude, en 1993 sur le site de la Closeraie, à Aix-en-Provence (parcelle cadastrée CW 72). Cette ins-cription a été remployée dans la paroi du coffrage d’une sépulture médiévale, avec d’autres éléments architecto-niques antiques (TB 27). No inv. : CLO1993-03.

Fragment de stèle probablement funéraire en calcaire jaunâtre, cassée de tous côtés (fig. 63). L’inscription était

Figure 62 :Inscription no 350.

a. cliché Christine Durand, CCJ-CNRS ; 

b. face inscrite : relevé S. Agusta-Boularot/N. Nin ; 

c. profil : relevé :  relevé A. Lacombe, DAVA. 

Échelle : 1/2

Figure 63 :Inscription no 351.

a. cliché Christine Durand, CCJ-CNRS ;  

b. face inscrite : relevé Emilie Rey, DAVA ;  

c. profil : relevé Emilie Rey, DAVA.

Échelle 1/2

281insCriptions latines inédites d’aix-en-provenCe et de son territoire (AquAe SextiAe). preMier suppléMent aux iLN Aix

RAN 46 – pp. 235-308

délimitée par un cadre mouluré qui est partiellement conservé en haut à gauche.

H. : 35 cm ; l. : 21 cm ; ép. : 13 cm au max. et 8 cm au min. – H. d. l. : 3,5 cm.---≥S+≤---

Deux lettres conservées de la première ligne de l’inscription. Après le S, partie inférieure d’une haste verticale. La gra-vure est assez maladroite et les lettres ne sont pas alignées.

ILN◤Aix, 352. – Trouvée à une date et en un lieu inconnus. Conservée à la Direction Archéo-logie de la ville d’Aix-en-Provence. No inv. : INC.13.

Bloc de calcaire local qui a été retaillé en vue d’un rem-ploi (fig. 64). La partie haute du bloc présente, en effet, une bande, sans doute retravaillée à la broche, qui limite le champ épigraphique ; juste en dessous, des traces de ciseau sont visibles.

La lettre pourrait appartenir à la dernière ligne d’une inscription monumentale.

H. : 32 cm ; l. : 25 cm ; ép. : 19 cm à la base et 12 cm au sommet. Champ épigraphique : h. : 28. - h.d.l. : 9,4.---≥ [?]≤---≥Oß≤---≥.

Le O est suivi d’un point de séparation triangulaire.

Datation : haut Empire.

ILN◤Aix, 353. – Trouvée dans l’un des sous-sols du bâti-ment E du musée Granet, en 1975, semble-t-il, à la suite d’un réaménagement intérieur. Cette inscription devait appartenir à l’une des collections archéologiques dépo-

sées au musée. Il n’a pas été possible de la réattribuer à un site. Conservée à la Direction Archéologie de la ville d’Aix-en-Provence. No inv. : INC.46.

Fragment de plaque en marbre bleuté, très dense, cassé de tous côtés (fig. 65).

H. : 9,4 cm ; l. : 10,9 cm ; ép. : 1,5 cm. – H. d. l. : incom-plète (h. max. conservée : 5,7 cm ; restituée : 6,1-6,2 cm).---≥PLA≤---

Fine réglure. La gravure est élégante.

Figure 64 :Inscription no 352. a. cliché Christine Durand, CCJ-CNRS ;  b. face inscrite : relevé S. Agusta-Boularot/N. Nin ;  c. profil : relevé C. Huguet, DAVA.

Échelle 1/2

Sandrine Agusta-Boularot Université Paul-Valéry Montpellier 3, cnrs, umr5140 « Ar-chéologie des Sociétés Méditerranéennes », 34970 Lattes

[email protected]

Núria Nin Conservateur en chef du patrimoine de la ville d’Aix-en-

Provence (umr 5140-cnrs), [email protected]

282 – sandrine agusta-Boularot – nuria nin

revue arChéologique de narBonnaise, tome 46, 2013

 ◤ Annexe 1

CONTEXTE MODERNE OU CONTEMPORAIN DE DECOUVERTE CONTEXTE ANTIQUE CARACTERISTIQUES DE L’INSCRIPTION

Locali-sation dans la civitas

Commune Dépar-tement

Lieu de découverte

Modalités de découverte

Datation contexte

découverte

Contexte antique Nature Type de

support Matériau h. lettres Datation Lieu de conservation

1 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Thermes Sextius Travaux ind

Intra-muros, thermes de

cure antique, à l’intérieur d’un

bassin

Votive Autel Grès

2,8 2,5 à 2,8 2,4 à 2,7 2,7 à 3

Fin Ier-début Ier s. Perdue

2 I AIX-EN-PRO-VENCE 13 ind ind ind ind Votive Autel ind

2 à 2,4 1,5

2 à 2,3ind Perdue

3 I AIX-EN-PRO-VENCE 13 ind Collection-

neur ind ind Votive Autel Grès 2,5 ind Musée Granet

4 T AIX-EN-PRO-VENCE 13 Oppidum d’En-

tremont ind ind ind Votive Autel Calcaire 4,6Epoque

julio-claudienne

Perdue

5 T AIX-EN-PRO-VENCE 13

Quartier la Beau-valle (nord Arc)

Propriété Lauzierind ind ind Votive Autel Calcaire 2,5

2,5 à 2,7 ind Musée Granet

6 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Aire du Chapitre ind ind Extra ou intra-

muros Votive Gaine d’Hermès Marbre ind ind Musée

Granet

7 V AIX-EN-PRO-VENCE 13

Quartier Sainte-Croix -enclos de

la Seds

Dans les masures

médiévales

Moyen Âge ?

Extra ou intra-muros Votive ind ind ind ind Perdue

8 T AIX-EN-PRO-VENCE 13

Puyricard Chapelle Saint-

Vincent

Peut-être remploi ou en dépôt

ind ind Votive Autel Grès8

6,5 6

ind Musées de Marseille

9 I AIX-EN-PRO-VENCE 13

collection-neur

Thomassin de Mazaugues

ind ind Votive ind ind ind ind Perdue

10 V AIX-EN-PRO-VENCE 13

Cimetière des Juifs (nord

hôpital Saint Jacques)

ind ind Extra-muros, nécropole Votive ind ind ind ind Perdue

11 I AIX-EN-PRO-VENCE 13

Remploi dans façade hôtel particulier

Collection-neur

Hôtel Bor-rilly (2 rue Bremondi)

ind ind Votive Plaque Grès6,5 5

6,2Ier s. Musée

Granet

12 V AIX-EN-PRO-VENCE 13

Devant fontaine de la place Bellegarde

ind ind ind Votive ind ind ind ind Perdue

13 V AIX-EN-PRO-VENCE 13

Commanderie Saint Jean de

Malte

En construi-sant muraille ind

Zone funéraire, en bordure de la voie Auré-

lienne

Votive ind ind ind ind Perdue

14 T AIX-EN-PRO-VENCE 13 Les Milles, car-

rière RastoinExploitation matériaux ind ind Votive Autel Grès 2 ind Musées de

Marseille

15 T AIX-EN-PRO-VENCE 13 Les Milles

En creusant les fonda-

tions maisonind ind Votive Autel Molasse 2,5 ind Perdue

16 T AIX-EN-PRO-VENCE 13 Les Milles

En creusant les fonda-

tions maisonind ind Votive Autel Molasse 2,5 ind Perdue

17 I AIX-EN-PRO-VENCE 13 ind Collection-

neur ind ind Votive Autel Calcaire1,6 1,6 1

ind Musée Granet

18 I AIX-EN-PRO-VENCE 13 ind ind ind ind Votive Autel Grès 4 ind Musée

Granet

283insCriptions latines inédites d’aix-en-provenCe et de son territoire (AquAe SextiAe). preMier suppléMent aux iLN Aix

RAN 46 – pp. 235-308

 ◤ Annexe 1

CONTEXTE MODERNE OU CONTEMPORAIN DE DECOUVERTE CONTEXTE ANTIQUE CARACTERISTIQUES DE L’INSCRIPTION

Locali-sation dans la civitas

Commune Dépar-tement

Lieu de découverte

Modalités de découverte

Datation contexte

découverte

Contexte antique Nature Type de

support Matériau h. lettres Datation Lieu de conservation

19 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Palais comtal ind ind

Zone funéraire, en bordure de la voie Auré-

lienne

Votive Autel Grès3

2,5 2

Ier-Iie s. Musée Granet

20 T AIX-EN-PRO-VENCE 13

Colline des Pauvres (entre

route Tholonet et Vauvenargues)

ind ind ind Votive Autel Calcaire 3 ind Perdue

21 T AIX-EN-PRO-VENCE 13

Quartier de la Torse, enclos

Colonia

Remploi dans un mur ind ind Votive Autel Calcaire

2,4 2,2 2,5

270-280 IIIe s.

Musée Granet

22 I AIX-EN-PRO-VENCE 13 ind ind ind ind Dédi-

cace ind ind ind ind Perdue

23 I AIX-EN-PRO-VENCE 13 ind

Collection-neur

Thomassin de Mazaugues

ind ind Dédi-cace Plaque Marbre

1,8 1,6 1,4 1,2

Seconde moitié Ier s.

Musée de Carpentras

24 = 216 V AIX-EN-PRO-

VENCE 13 Palais comtal, tour de l’Horloge

Peut-être en remploi ind

Zone funéraire, proximité

d’une porte de ville

Funé-raire et honori-phique

Plaque Marbre

10,6 7,4 8 7 8

7,5 à 8

Pas avant 161

Musée Granet

25 I AIX-EN-PRO-VENCE 13 ind

Collection-neur

Fauris Saint Vincens

ind ind Funé-raire Plaque Marbre

8,5 6,3 à 6,5 5 à 5,2 4 à 4,2 4 à 4,5

3,2 à 3,5 3,3 à 3,5 3 à 3,5

68-70 Musée Granet

26 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Notre Dame de

la Seds ind ind ind Funé-raire Plaque Calcaire

5,8 5,6 à 6,2

5,5IIe s. Musée

Granet

27 V AIX-EN-PRO-VENCE 13

Tour des Cordeliers (près du couvent des

Minimes -enclos de la Seds)

remploi ind ind Funé-raire Plaque Calcaire

6,2 5

4,5 3,7 3,5 3,4 2,3

époque au-gustéenne

Musée Granet

28 V AIX-EN-PRO-VENCE 13

Parvis église Saint Jean de

Malteind ind ind Funé-

raire Plaque Calcaire 4 à 5,5 4 à 4,5 Ier-IIe s. Musée

Granet

29 T AIX-EN-PRO-VENCE 13

Puyricard, chapelle Saint

Vincent

peut-être remploi ou en dépôt

ind ind Funé-raire Cippe Marbre

4,3 à 4,6 4,5 à 5

4,8 4,6

4,5 à 4,8 4,5 4,2

époque julio-

claudienne

Musées de Marseille

30 T AIX-EN-PRO-VENCE 13

Quartier de la Torse, au moulin

plus bas Crue ind ind Funé-

raire ind ind indépoque julio-

claudiennePerdue

31 V AIX-EN-PRO-VENCE 13

Cathédrale Saint Sauveur,

baptistère

Remploi dans caveau 4, couche 2a

ind

Quartier monu-mental (forum et autre édifice

public)

ind Plaque

Marbre blanc

veiné de gris

3,8 ind DAVA

32 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Route de Nice ind ind Nécropole Funé-

raire Stèle Calcaire

7,8 5,7

5 à 5,2 4

époque julio claudienne

ou flavienne

Musée Granet

33 I AIX-EN-PRO-VENCE 13 ind

Collection-neur Hôtel

Maynier d’Oppède

ind ind Funé-raire ind ind ind 40-42 ? Perdue

284 – sandrine agusta-Boularot – nuria nin

revue arChéologique de narBonnaise, tome 46, 2013

 ◤ Annexe 1

CONTEXTE MODERNE OU CONTEMPORAIN DE DECOUVERTE CONTEXTE ANTIQUE CARACTERISTIQUES DE L’INSCRIPTION

Locali-sation dans la civitas

Commune Dépar-tement

Lieu de découverte

Modalités de découverte

Datation contexte

découverte

Contexte antique Nature Type de

support Matériau h. lettres Datation Lieu de conservation

34 I AIX-EN-PRO-VENCE 13 ind ind ind ind Funé-

raire Plaque Calcaire8 7

7,5

époque julio claudienne

Musée Granet

35 T AIX-EN-PRO-VENCE 13

Quartier de l’Arc Meyran, près

moulin du pont de l’Arc

ind ind ind Funé-raire ind ind ind

après époque julio claudienne

Perdue

36 T AIX-EN-PRO-VENCE 13

Quartier Arc de Meyran

Propriét M. Hermitte

Construction du viaduc du Coton Rouge

ind ind Funé-raire Plaque Molasse

4,5 4,5 à 5

4,5 4

3,5 à 4 4

IIe s. Musée Granet

37 V AIX-EN-PRO-VENCE 13

Jardin du couvent des Augustins

(jardin Rivière ou Armieux)

ind ind

Nécropole de la voie

d’Italie (voie Aurélienne)

Funé-raire Cippe Molasse

4 3,4 3,6 3,4 3,3 3

après époque julio claudienne

Musée Granet

38 T AIX-EN-PRO-VENCE 13 Parc Mozart

Travaux de construc-tion d’un immeuble

ind ind Funé-raire Cippe Calcaire

5,5 5

4,7 5

4,3 4,5 4,2

3,9 à 4

entre 125 et 200

Musée Granet

39 I AIX-EN-PRO-VENCE 13 ind Collection-

neur ind ind Funé-raire Cippe Grès 2,5 à 3

2,5 à 3,5époque

impérialeMusée Granet

40 I AIX-EN-PRO-VENCE 13 Près de la sainte

Croix ind ind ind Funé-raire ind ind ind ind Perdue

41 V AIX-EN-PRO-VENCE 13

Enclos du cou-vent des Minimes

(enclos de la Seds)

ind ind ind Funé-raire base Calcaire variable entre 1,5

et 3,9

seconde moitié du

IIe s.

Musée Granet

42 I AIX-EN-PRO-VENCE ? 13 ind ind ind ind Funé-

raire ind ind ind ind Perdue

43 V AIX-EN-PRO-VENCE 13

Hôtel Maynier d’Oppède - 23 rue Gaston-de-

Saporta

Construction des fonda-

tions ind ind Funé-

raire Plaque Calcaire

4,2 3,8 3,7 3,5 5

5,5

époque julio claudienne ?

Musée Granet

44 I AIX-EN-PRO-VENCE 13 ind

Collection-neur

Thomassin de Mazaugues

ind ind Funé-raire Plaque Marbre

3 2,5 2,3 2,5 2,4

2,5 à 2,8

dernières décennies

IIe s. courant IIIe s.

Musée Carpentras

45 I AIX-EN-PRO-VENCE 13 ind

Collection-neur

Hôtel Bor-rilly (2 rue Bremondi)

ind ind Funé-raire ind ind ind ind Perdue

46 I AIX-EN-PRO-VENCE 13 ind ind ind ind Funé-

raire ind ind ind ind Perdue

47 T AIX-EN-PRO-VENCE 13 les Milles

Villa «Les Créou»Remploi dans

un mur

Période contempo-

raineind Funé-

raire Bloc Calcaire 6 à 7,5 Ier s. in situ

48 V AIX-EN-PRO-VENCE 13

Quartier Sainte-Anne - église

Saint Pierre des Augustins

ind ind Nécropole Funé-raire ind ind ind ind Perdue

49 V AIX-EN-PRO-VENCE 13

Maison vis-à-vis du 21, rue de

l’Ecole

Remploi dans mur

Période moderne ind Funé-

raire Bloc Calcaire6,5 à 7

7 5,5

époque julio claudienne In situ

285insCriptions latines inédites d’aix-en-provenCe et de son territoire (AquAe SextiAe). preMier suppléMent aux iLN Aix

RAN 46 – pp. 235-308

 ◤ Annexe 1

CONTEXTE MODERNE OU CONTEMPORAIN DE DECOUVERTE CONTEXTE ANTIQUE CARACTERISTIQUES DE L’INSCRIPTION

Locali-sation dans la civitas

Commune Dépar-tement

Lieu de découverte

Modalités de découverte

Datation contexte

découverte

Contexte antique Nature Type de

support Matériau h. lettres Datation Lieu de conservation

50 V AIX-EN-PRO-VENCE 13

Jardin de M. Bonnaud près

du couvent des Augustins

déchaussés

ind ind Nécropole Funé-raire Cippe Calcaire

5 5,5 5

4,2 5

fin premier quart IIe s.

53 cours Gambetta Collection particulière

51 I AIX-EN-PRO-VENCE 13

Dernière maison sud rue Matheron

(no 2 ?)

Collection-neur

Thomassin de Mazaugues

ind ind Funé-raire ind ind ind époque julio

claudienne Perdue

52 V AIX-EN-PRO-VENCE 13

Cimetière Saint-Laurent,près de

Sainte- Croix- en-clos de la Seds

ind ind Nécropole Funé-raire ind ind ind ind Perdue

53 Y AIX-EN-PRO-VENCE 13 Hors la ville ind ind ind Funé-

raire ind ind ind ind Perdue

54 V AIX-EN-PRO-VENCE 13

Couvent des Augustins déchaussés

Remploi dans mur ind Nécropole Funé-

raire ind ind ind ind Perdue

55 V AIX-EN-PRO-VENCE 13

Eglise Saint-Pierre des Augus-tins déchaussés

ind ind Nécropole Funé-raire ind ind ind

après époque julio claudienne

Perdue

56 V AIX-EN-PRO-VENCE 13

Quartier des Minimes ?

Ancien cimetière ind Nécropole Funé-

raire Plaque Molasse

5,8 3,7 à 4 4 à 5,5 4 à 4,5

époque julio claudienne

Musée Granet

57 V AIX-EN-PRO-VENCE 13

Près des glacières au, chemin

des Martigues (actuelle rue du

Petit-Barthélémy)

ind ind Nécropole Funé-raire Stèle Molasse 6

6 à 7,5 IIe s. Musée Granet

58 V AIX-EN-PRO-VENCE 13

Entre églises Sainte-Croix et Saint-Laurent (enclos de la

Seds)

ind ind Nécropole Funé-raire ind ind ind ind Perdue

59 I AIX-EN-PRO-VENCE 13 ind

Collection-neur

Conseiller Boyer

ind ind Funé-raire Urne Marbre ind IIe s. au plus

tôt Perdue

60 T AIX-EN-PRO-VENCE 13 La Baume

La Pioline ind ind ind Funé-raire ind ind ind ind Perdue

61 T AIX-EN-PRO-VENCE 13

La Grande Duranne

M. Abrahamian

Remploi dans mur porcherie

ind ind Funé-raire Bloc Calcaire 6,5

5,5 IIe ou IIIe s.In situ

Collection particulière

62 T AIX-EN-PRO-VENCE 13

Propriété du Jas de Bouffan, chez

M. Granel

Remploi dans un mur ind ind Funé-

raire ind ind ind ind Perdue

63 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Près église Saint-

Eutrope ind ind ind Funé-raire ind ind ind IIe s. Perdue

64 V AIX-EN-PRO-VENCE 13

Cathédrale Saint-Sauveur, nef principale

Remploi dans mur ind ind Funé-

raire Plaque Calcaire

3,8 à 4 3,8 3,8 4

IIe s.Cathédrale, nef princi-

pale

65 V AIX-EN-PRO-VENCE 13

Couvent des Sœurs du

Saint-Sacrement (enclos de la

Seds)

Construction d’un bassin ind ind Funé-

raire Plaque Marbre 11,5 Ier ou IIe s. Musée Granet

66 V AIX-EN-PRO-VENCE 13

Chemin de Berre, près église de la

Sedsind ind ind Funé-

raire base Dolomie 7,5 7

Epoque julio claudienne

Musée Granet

67 V AIX-EN-PRO-VENCE 13

Parvis de la cha-pelle Notre-Dame

de Consolationind ind ind Funé-

raire Stèle Calcaire

3,8 3,5 3,3

3 à 3,1 2,5 2,3

Début époque

flavienne-fin IIe s.

Musée Granet

286 – sandrine agusta-Boularot – nuria nin

revue arChéologique de narBonnaise, tome 46, 2013

 ◤ Annexe 1

CONTEXTE MODERNE OU CONTEMPORAIN DE DECOUVERTE CONTEXTE ANTIQUE CARACTERISTIQUES DE L’INSCRIPTION

Locali-sation dans la civitas

Commune Dépar-tement

Lieu de découverte

Modalités de découverte

Datation contexte

découverte

Contexte antique Nature Type de

support Matériau h. lettres Datation Lieu de conservation

68 V AIX-EN-PRO-VENCE 13

Près du couvent des Minimes (en-clos de la Seds)

ind ind ind Funé-raire Plaque Dolomie

7,5 6 à 6,5

5,8 5,5

Ier s. Musée Granet

69 I AIX-EN-PRO-VENCE 13 Rue Matheron

Collectioneur Bertrand Ber-nardi (dans maison rue Matheron)

ind ind Funé-raire ind ind ind

Epoque julio-

claudiennePerdue

70 I AIX-EN-PRO-VENCE 13 ind ind ind ind Funé-

raire Plaque Marbre 5,3 Ier-IIe s. Musée Granet

71 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Maison place aux

Herbes

Remploi dans marche d’escalier de

cave

Période moderne ind Funé-

raire Bloc Calcaire 3,8 à 4 Ier-IIe s. Musée Granet

72 V AIX-EN-PRO-VENCE 13

Près de l’église Saint-Jean de

Malte

Remploi dans maçonnerie ? ind Nécropole Funé-

raire ind ind ind Ier s. Perdue

73 V AIX-EN-PRO-VENCE 13

près du couvent des Augustins

déchaussés

Remploi dans coffrage

sépulture

Antiquité tardive ou

Moyen Âge ?

Nécropole Funé-raire ind ind ind

Fin du pre-mier quart

du Iie s.Perdue

74 V AIX-EN-PRO-VENCE 13

Entre églises Sainte-Croix et Saint-Laurent (enclos de la

Seds)

ind ind Nécropole Funé-raire ind ind ind ind Perdue

75 V AIX-EN-PRO-VENCE 13

Enclos Sainte-Anne, chemin de Saint-Maximin

Remploi dans mur de

l’enclosind Nécropole Funé-

raire ind ind ind ind Perdue

76 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Place Trois-Or-

meaux

Remploi dans pont-levis de la porte Bellegarde

(marchepied)

ind ind Funé-raire ind ind ind ind Perdue

77 V AIX-EN-PRO-VENCE 13

Près de l’église-Saint Pierre

des Augustins déchaussés

ind ind Nécropole Funé-raire Colonne ind ind ind Perdue

78 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Extra muros

(ville moderne ?) ind ind ind Funé-raire ind ind ind ind Perdue

79 I AIX-EN-PRO-VENCE 13 ind Collection-

neur ind ind Funé-raire Plaque Marbre 1,9 à 2,5

2,4 à 2,5 Avant le IIe s. Musée Granet

80 V AIX-EN-PRO-VENCE 13

Près couvent Saint-Pierre des

Augustins

Remploi dans coffrage

sépulture

Antiquité tardive ou

Moyen Âge ?

Nécropole Funé-raire ind ind ind ind Perdue

81 V AIX-EN-PRO-VENCE 13

Couvent des Sœurs du Saint Sacrement (en-clos de la Seds)

Construction d’un bassin ind Nécropole Funé-

raire Bloc Calcaire 9,5 Ier ou IIe s. Musée Granet

82 V AIX-EN-PRO-VENCE 13

Couvent des Sœurs du Saint Sacrement (en-clos de la Seds)

Construction d’un bassin ind Nécropole Funé-

raire Plaque Calcaire

6 6,2

5,7 à 6 6 à 6 ,3

Avant l’époque flavienne

Musée Granet

83 I AIX-EN-PRO-VENCE 13 ind

Collection-neur

Ancienne maison de

Peiresc (Fauris de Saint-Vin-

cens)

ind ind Funé-raire Plaque Calcaire

6 ?

4,3 4

Epoque julio claudienne

Musée Granet

84 V AIX-EN-PRO-VENCE 13

Jardin du cou-vent Saint-Pierre

des Augustins déchaussés

Défoncement ind Nécropole Funé-raire ind ind ind ind Perdue

287insCriptions latines inédites d’aix-en-provenCe et de son territoire (AquAe SextiAe). preMier suppléMent aux iLN Aix

RAN 46 – pp. 235-308

 ◤ Annexe 1

CONTEXTE MODERNE OU CONTEMPORAIN DE DECOUVERTE CONTEXTE ANTIQUE CARACTERISTIQUES DE L’INSCRIPTION

Locali-sation dans la civitas

Commune Dépar-tement

Lieu de découverte

Modalités de découverte

Datation contexte

découverte

Contexte antique Nature Type de

support Matériau h. lettres Datation Lieu de conservation

85 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Dans cave no 20

rue Lieutaud ind ind ind Funé-raire Plaque Calcaire

3,8 4,4 4,5

Après l’époque

julio-claudienne

Musée Granet

86 V AIX-EN-PRO-VENCE 13

Près couvent Saint-Pierre des

Augustins

Remploi dans coffrage

sépulture

Antiquité tardive ou

Moyen Âge ?

Nécropole Funé-raire ind ind ind ind Perdue

87 T AIX-EN-PRO-VENCE 13 Sommet du val-

lon du Chicalon ind indUtilisée pour franchir un

ruisseau

Funé-raire Cippe Calcaire ind

A partir de l’époque flavienne

Perdue

88 V AIX-EN-PRO-VENCE 13

Près du couvent Saint-Pierre

des Augustins déchaussés

Remploi dans coffrage

sépulture

Antiquité tardive ou

Moyen Âge ?

Nécropole Funé-raire ind ind ind ind Perdue

89 V AIX-EN-PRO-VENCE 13

Enclos du sieur Martelli (extra-

muros)ind ind Nécropole Funé-

raire ind ind ind ind Perdue

90 V AIX-EN-PRO-VENCE 13

Jardin du couvent des Sœurs du-

Saint Sacrement (enclos de la

Seds)

nécropole ind ind Funé-raire Plaque Marbre ind ind Perdue

91 T AIX-EN-PRO-VENCE 13

Quartier du Défan, propriété

de M Léon ind ind ind Funé-

raire Plaque Grès4,5

4,5 à 6 6

Avant Claude

Musée Granet

92 V AIX-EN-PRO-VENCE 13

Chemin de Maxi-miane (chemin du Petit-Barthélémy)

ind ind ind Funé-raire ind ind ind ind Perdue

93 T AIX-EN-PRO-VENCE 13 Cagnons/ Saint-

Pons ind ind ind Funé-raire ind ind ind ind Perdue

94 I AIX-EN-PRO-VENCE 13 ind

Collection-neur (maison du trésorier

Guenay)

ind ind Funé-raire ind ind ind ind Perdue

95 V AIX-EN-PRO-VENCE 13

Près du couvent des Augustins

déchaussés

Remploi dans coffrage

sépulture

Antiquité tardive ou

Moyen Âge ?

Nécropole Funé-raire ind ind ind ind Perdue

96 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Jeu du Mail, à

l’est de la villeRemploi dans

un mur ind Funé-raire Plaque Calcaire

5 à 7 5 à 6

4,5 à 6 4,5

5,5 à 6 5,5 à 7

Epoque julio-

claudienne

Musée Granet

97 T AIX-EN-PRO-VENCE 13 Quartier Saint-

Pons ind ind ind Funé-raire Autel Marbre 6,5 à 8,5

3,8

Après l’époque

julio-claudienne

Musée Granet

98 I AIX-EN-PRO-VENCE 13 ind

Collec-tionneur

Conseiller d’Espagnet

ind ind Funé-raire ind ind ind ind Perdue

99 V AIX-EN-PRO-VENCE 13

Près de la porte du couvent des

Minimes (enclos de la Seds)

Contre mur ind Nécropole Funé-raire Borne Calcaire

5,3 5 à 55

5,2

Avant le règne de Claude

Musée Granet

100 I AIX-EN-PRO-VENCE 13 ind ind ind ind Funé-

raire Borne ind ind indbibliothèque municipale Carpentras

101 V AIX-EN-PRO-VENCE 13

Enclos du sieur Martelli (extra-

muros)

Collection-neur ind Nécropole Funé-

raire Borne ind ind ind Perdue

102 I AIX-EN-PRO-VENCE 13 ind

Collection-neur

Hôtel de Mazaugues

ind ind Funé-raire Borne ind ind ind Perdue

288 – sandrine agusta-Boularot – nuria nin

revue arChéologique de narBonnaise, tome 46, 2013

 ◤ Annexe 1

CONTEXTE MODERNE OU CONTEMPORAIN DE DECOUVERTE CONTEXTE ANTIQUE CARACTERISTIQUES DE L’INSCRIPTION

Locali-sation dans la civitas

Commune Dépar-tement

Lieu de découverte

Modalités de découverte

Datation contexte

découverte

Contexte antique Nature Type de

support Matériau h. lettres Datation Lieu de conservation

103 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Cour de l’Arche-

vêché Remploi dans mur médiéval Moyen Âge ind Funé-

raire Borne Calcaire 6,5 ind Musée Granet

104 V AIX-EN-PRO-VENCE 13

Cours des Mi-nimes (enclos de

la Seds)

Remblais tardifs

Antiquité tardive

Intra-muros, près decuma-nus maximus

Funé-raire Borne Calcaire 8,5

6,5 à 9 ind Perdue

105 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Cathédrale Saint-

Sauveur, chœurCreusement

pour caveauxPériode moderne

Intra-muros, abords du

forumind ind ind ind ind Perdue

106 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Thermes Sextius Travaux

réfection ind

Intra-muros, thermes de

cure antique, à l’intérieur de

bassin

ind ind ind ind ind Perdue

107 T AIX-EN-PRO-VENCE 13

Quartier du Cap-peou, propriété du Four de la

Mignarde

Remploi dans mur clôture ind ind Funé-

raire Stèle Calcaire

3,5 3

2,8 3,3

2,8 à 3 3

3 à 3,5

indIn situ,

Collection particulière

108 I AIX-EN-PRO-VENCE 13 ind ind ind ind ind Plaque Calcaire plus de 5,7 ind Musée

Granet

109 T AIX-EN-PRO-VENCE 13 A l’est de la

Guiramane

Pierre placée contre côté nord de la voie auré-

lienne

ind ind ind ind ind ind ind Perdue

110 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Cathédrale Saint-

Sauveur, cloîtrecouche 5b,

sond 1Basse

AntiquitéIntra-muros,

forum ind Plaque Marbre blanc plus de 2,5 ind DAVA

111 I AIX-EN-PRO-VENCE 13 ind ind ind ind ind Plaque Marbre 6,5 ind Musée

Granet

112 I AIX-EN-PRO-VENCE 13 ind

Collection-neur Fauris

de Saint-Vincens

ind ind ind ind ind ind ind Perdue

113 I AIX-EN-PRO-VENCE 13 ind ind ind ind ind Plaque Marbre ind ind Musée

Granet

114 T AIX-EN-PRO-VENCE 13 Chemin de la

Torse ind ind ind ind ind ind ind ind Perdue

115 V AIX-EN-PRO-VENCE 13

Cathédrale Saint-Sauveur,

baptistèreind ind ind Plaque Marbre

blanc 5,5 ind DAVA

116 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Cathédrale Saint-

Sauveur, clocher

Remploi dans mur du

clocherMoyen Âge ind ind ind ind ind

Basse Antiquité ou Moyen Âge

Perdue

117 V AIX-EN-PRO-VENCE 13

Cathédrale Saint-Sauveur, remploi

mur cloître

Fosse de réduction 12

Epoque Moderne ind ind Plaque Marbre

blanc 3 ind DAVA

118 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Rue Lisse-des-

CordeliersConstruction

immeuble ind

Intra-muros, monument

public schola de l’ordo

seiralium ?

Dédi-cace

Bloc de Frise Calcaire

16 à 17 13,5 à 16,5

9,

Dernier tiers du Ier s. apr.

J.-C. au plus tôt

DAVA

119 V AIX-EN-PRO-VENCE 13

Eglise Saint-Pierre des Augus-tins déchaussés

ind ind Nécropole Funé-raire ind ind ind ind Perdue

120 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Cathédrale Saint-

Sauveur, cloîtreSondage 6, couche 3

Haut Moyen Âge

Intra-muros, forum ind Plaque Marbre

blanc plus de 6 ind DAVA

121 V AIX-EN-PRO-VENCE 13

Jardin de l’église du couvent

des Augustins déchaussés

Remploi dans mur ind Nécropole Funé-

raire ind ind ind ind Perdue

122 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Cathédrale Saint-

Sauveur, cloître Sol remanié ind Intra-muros, forum

Funé-raire ind Marbre ind ind Perdue

123 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Montée Saint-

Eutrope ind ind ind ind ind ind ind ind Perdue

289insCriptions latines inédites d’aix-en-provenCe et de son territoire (AquAe SextiAe). preMier suppléMent aux iLN Aix

RAN 46 – pp. 235-308

 ◤ Annexe 1

CONTEXTE MODERNE OU CONTEMPORAIN DE DECOUVERTE CONTEXTE ANTIQUE CARACTERISTIQUES DE L’INSCRIPTION

Locali-sation dans la civitas

Commune Dépar-tement

Lieu de découverte

Modalités de découverte

Datation contexte

découverte

Contexte antique Nature Type de

support Matériau h. lettres Datation Lieu de conservation

124 I AIX-EN-PRO-VENCE 13 ind ind ind ind ind Bloc Grès 8

6,5 ind Musée Granet

125 I AIX-EN-PRO-VENCE 13 ind ind ind ind ind Bloc Calcaire 3 ind Musée

Granet

126 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Cathédrale Saint-

Sauveur, cloîtreSondage 9, 1d et 4b

Période contempo-

raine et haut Moyen Âge

Intra-muros, forum ind Plaque Marbre

blanc 6,5 ind DAVA

127 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Cour de l’Arche-

vêché Fouille ind ind ind Plaque Marbre blanc 2 ind Musée

Granet

128 I AIX-EN-PRO-VENCE 13

Cour des Ecuries du contrôleur

Estienne

Collection-neur ind ind ind ind ind ind ind Perdue

129 V AIX-EN-PRO-VENCE 13

Cathédrale Saint-Sauveur,

baptistère

Sondage 7, couche 1b

Période contempo-

raine

Intra-muros, forum ind Plaque

Marbre blanc vei-née jaune

et gris

4 ind DAVA

130 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Cathédrale Saint-

Sauveur, nef ind ind ind ind Plaque Calcaire 17 11 ind DAVA

131 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 21, rue de l’Ecole Remploi dans

mur ind Intra-muros ind Bloc Calcaire 10 à 14 ind In situ

132 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Enclos de la Seds ind ind Nécropole ind Frise Calcaire ? ind ind Perdue

133 T AIX-EN-PRO-VENCE 13 Territoire ville

d’Aix ? ind ind ind ind Frise Calcaire ? ind ind Perdue

134 I AIX-EN-PRO-VENCE 13 ind ind ind ind ind Plaque Calcaire 7,5 ind Musée

Granet

135 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Enclos de la Seds

Remploi dans coffrage

sépulture

Antiquité tardive ou

haut Moyen Âge

Nécropole ind Plaque ind 6 4 ind Perdue

136 V AIX-EN-PRO-VENCE 13

Cathédrale Saint-Sauveur,

baptistère

Sondage 7, couche 1b

Période contempo-

raine

Intra-muros, forum ind Plaque

Marbre blanc

jaunâtre6 ind DAVA

137 I AIX-EN-PRO-VENCE 13 Grassi Domus ouest ind

Intra-muros, maison résiden-

tielleind Plaque Marbre

blanc 2,2 à 2,4 ind DAVA

138 V AIX-EN-PRO-VENCE 13

Cathédrale Saint-Sauveur,

baptistère

Sondage 6, couche 4a et sondage 3, couche 5b

Antiquité tardive et

haut Moyen Âge

Intra-muros, forum ind Plaque

Marbre blanc

jaunâtre? ind DAVA

139 T BRIGNOLES 13 Jardin d’un particulier ind ind ind Funé-

raire Urne Marbre3,5 à 4,4 3,5 à 4,2 3,4 à 3,8

Début époque

flavienne et fin premier quart IIe s.

Musée Granet

140 T GAREOULT 83 ind

Remploi dans la

maçonnerie d’une maison

ind ind Votive Stèle ind ind ind Perdue

141 T GAREOULT 83 Saint-Martin ind ind ind ind ind ind ind ind Perdue

142 T GAREOULT 83 Saint-Martin Remploi indEn lien avec des vestiges funéraires

Funé-raire Bloc Calcaire

4,2 à 5 4 à 5 3,8

Epoque julio-

claudienne

Musées de Marseille ?

143 T GAREOULT 83 Saint-Martin, place ind ind ind ind Bloc ind

5,9 5,8

3,8 à 5ind Musées de

Marseille ?

144 T GAREOULT 83 Eglise Saint-Martin

Remploi maçonnerie

égliseind ind ind ind ind ind ind Perdue

145 T LA ROQUE-BRUSSANNE 83 Quartier de

Batarelle ind ind ind Funé-raire Bloc Calcaire

4,2 à 4,5 4 4 4 3

3,5

Ier ou IIe s. Collection particulière

290 – sandrine agusta-Boularot – nuria nin

revue arChéologique de narBonnaise, tome 46, 2013

 ◤ Annexe 1

CONTEXTE MODERNE OU CONTEMPORAIN DE DECOUVERTE CONTEXTE ANTIQUE CARACTERISTIQUES DE L’INSCRIPTION

Locali-sation dans la civitas

Commune Dépar-tement

Lieu de découverte

Modalités de découverte

Datation contexte

découverte

Contexte antique Nature Type de

support Matériau h. lettres Datation Lieu de conservation

146 T LA ROQUE-BRUSSANNE 83 Le Grand Loou,

chapelle

Remploi dans maçon-

nerie ind ind ind Stèle Calcaire

5,5 et 6,5

4,5ind Collection

particulière

147 T BRAS 83 ind ind ind ind Funé-raire Cippe ind ind ind Perdue

148 T SAINT MAXIMIN 83 ind

Remploi comme

mangeoireind ind Funé-

raire Plaque Grès

5,6 à 5,7 4,5 à 5,1 4 à 4,2

3,6 à 3,8 4,5 à 4,6

Epoque julio-

claudienne

Musées de Marseille ?

149 T SAINT MAXIMIN 83 Dans un puits ind ind ind Funé-

raire Bloc Calcaire4 4

3,5

Epoque julio-

claudienne

Collection particulière

150 T SAINT MAXIMIN 83 Dans église ind ind ind Funé-

raire ind ind ind ind Perdue

151 T SAINT MAXIMIN 83 ind ind ind ind ind ind ind ind ind Perdue

152 T SAINT MAXIMIN 83 Quartier des

MourguesDans un champ ind ind ind Bloc Calcaire 3,4 à 4,7 ind

Centre Louis

Rostan, St Maximin

153 T ROUGIERS 83 Vieille église ind ind ind Votive ind ind ind ind Perdue

154 T ROUGIERS 83 Vieux Rougiers, château ind ind ind Votive Autel Calcaire

7,2 à 7,5 7,5 à 8 6,6 à 7

6,4 à 6,6

ind Mairie de Rougiers

155 T ROUGIERS 83 Rue principale ind ind ind Funé-raire Bloc Calcaire

5,5 à 5,6 5,3 à 5,6

5,7ind Musées de

Marseille ?

156 T ESPARRON 83 ind ind ind ind Funé-raire Bloc Calcaire

5,3 à 5,7 4,2 à 4,4

4,5 5,5 à 7,5

2,5

Epoque julio-

claudienne

Chapelle de Revest, Esparron

157 T ESPARRON 83 Chapelle du Revest ind ind ind Funé-

raire Stèle Calcaire

3 à 3,7 3 à 3,5

2,7 à 3,5 3 à 3,7 2,5 à 3

2,3 à 3,3 3 à 3,5

IIe s.Chapelle de Revest, Esparron

158 T OLLIERES 83 Saint-Jean ind ind Villa romaine Votive Autel Calcaire1,7 1,8 1,4

ind Collection particulière

159 T VINON SUR VERDON 83 Le Poivre ind ind Villa romaine Funé-

raire Autel Pierre dure ind

Epoque julio-

claudiennePerdue

160 T RIANS 83 Chapelle Saint-Estève ind ind ind Votive Autel ind ind ind Perdue

161 T RIANS 83 La Blanque ind ind ind Votive Autel Calcaire? 6

3,5ind Collection

particulière

162 T POUR-RIERES 83 ind ind ind ind Votive Bloc Molasse 4 ind Perdue

163 T POUR-RIERES 83 Chapelle de

Sacaron ind indVilla antique et temple des

EyssaletesVotive Autel ind

5 8 7

ind Perdue

164 T POUR-RIERES 83 La Petite Pugère ind ind ind Votive Autel Grès ind ind Musées de

Marseille ?

165 T POUR-RIERES 83 ind Remploi dans

un mur ind ind Funé-raire ind Calcaire ind ind Perdue

291insCriptions latines inédites d’aix-en-provenCe et de son territoire (AquAe SextiAe). preMier suppléMent aux iLN Aix

RAN 46 – pp. 235-308

 ◤ Annexe 1

CONTEXTE MODERNE OU CONTEMPORAIN DE DECOUVERTE CONTEXTE ANTIQUE CARACTERISTIQUES DE L’INSCRIPTION

Locali-sation dans la civitas

Commune Dépar-tement

Lieu de découverte

Modalités de découverte

Datation contexte

découverte

Contexte antique Nature Type de

support Matériau h. lettres Datation Lieu de conservation

166 T POUR-RIERES 83 Eyssalettes Saint-

Andeol ind indVilla antique et temple des

Eyssaletesind ind ind ind ind Perdue

167 T PLAN D’AUPS 83 1 km sud église,

près sourceRemploi dans

lavoir ind ind Votive Autel Calcaire

6 5 5

4,6 5,2 à 5,6

indconservée

devant l’église

168 T SAINT ZA-CHARIE 83 Devant couvent

religieuses Puits ind ind Votive Autel Calcaire 12 9 ind

Mairie de Saint-Za-

charie

169 T SAINT ZA-CHARIE 83

Chapelle Notre Dame Nazareth/

Notre-Dame d’Orgon

Avec des décombres ind ind Votive Autel Calcaire

4,5 à 5 4,5 à 5 3,5 à 5 3 à 5

ind Musées de Marseille ?

170 T SAINT ZA-CHARIE 83 Couvent de

religieuses ind ind ind Funé-raire Plaque Grès

4,4 3

2,5 à 2,7 2,7 à 3

3 4

Ier s. Musées de Marseille ?

171 T SAINT ZA-CHARIE 83 Couvent de

religieuses ind ind ind Funé-raire Stèle Calcaire ind

Epoque julio-

claudienne

Musées de Marseille ?

172 T SAINT ZA-CHARIE 83 Chapelle Saint-

Victor de Savart ind ind ind Funé-raire Cippe Calcaire 3 ind Perdue

173 T TRETS 13 Grande PugèreRemploi dans maçonnerie d’un pont

ind ind ind ind ind ind ind Perdue

174 T PUYLOU-BIER 13 ind Dans un

champ ind ind Votive Autel Calcaire8

7 à 7,5 5 à 5,8

ind Collection particulière

175 T REILLANNE 13

Croisement routes de la

Bastide Jourdan à Reillanne et de Forcalquier à Aix

Remploi dans maçonnerie ind ind ind ind ind 5 ind Perdue

176 T REILLANNE 13 Col des Granons Remploi dans maçonnerie ind ind Funé-

raire ? Cippe ind 4,5 ind Collection particulière

177 T REILLANNE 13 ind ind ind ind Funé-raire Cippe ind ind ind Perdue

178 T JOUQUES 13 Fontaine de la Traconnade source ind

Source d’un aqueduc antique

ind ind ind ind ind Perdue

179 TLA BASTIDE

DES JOUR-DANS

04 Quartier du Plan ind ind Villa Funé-raire

Fût de colonne Calcaire ? ind nd Perdue

180 T MONTJUS-TIN 04 ind Remploi dans

maçonnerie ind ind Votive Autel Calcaire3,5 4 3

IIe s. Musée de Reillanne

181 T MONTJUS-TIN 04 ind ind ind ind Dédi-

cace Cippe ? Calcaire 4 à 4,5 ind Musée de Reillanne

182 T MONTJUS-TIN 04 ind ind ind ind Funé-

raire Bloc ind 6 ind Collection particulière

183 T MONTJUS-TIN 04 ind Remploi dans

maçonnerie ind ind Funé-raire ? pierre Calcaire 2 à 3 ind

Maçonnerie clocher église

184 T MONTJUS-TIN 04 Ancien village

ruiné ind ind ind ind Bloc Calcaire ind ind Perdue

185 T MONTJUS-TIN 04 Cimetière Remploi dans

maçonnerie ind indreli-

gieuse ?

Archi-trave Calcaire 12,5 ind Dans mur

cimetière

186 T MONTJUS-TIN 04 Dans village ind ind ind Votive

? Bloc ind 6 ind Collection particulière

187 T LA BASTI-DONNE 04 Chapelle Support d’au-

tel chrétien ? ind ind Votive Autel Molasse 5,2 à 6 indIn situ dans

chapelle ruinée

292 – sandrine agusta-Boularot – nuria nin

revue arChéologique de narBonnaise, tome 46, 2013

 ◤ Annexe 1

CONTEXTE MODERNE OU CONTEMPORAIN DE DECOUVERTE CONTEXTE ANTIQUE CARACTERISTIQUES DE L’INSCRIPTION

Locali-sation dans la civitas

Commune Dépar-tement

Lieu de découverte

Modalités de découverte

Datation contexte

découverte

Contexte antique Nature Type de

support Matériau h. lettres Datation Lieu de conservation

188 T BELCO-DENE 13 Cimetière ind ind Nécropole ? Funé-

raire Plaque Granit4 à 4,5

4,2 à 4,5 4,8

ind Musée Borély ?

189 T PEYPIN D’AIGUES 84 La Done Dans un

champ ind ind Funé-raire Plaque Calcaire

4,5 4,5 4,5 4,6 4,4 4,9

Ier s.Musée

lapidaire d’Avignon

190 T LA TOUR D’AYGUES 84 ind ind ind ind Votive Autel Marbre

blanc

2 1,8 à 2

1,6 à 1,8 1,8 à 1,9

Courant IIe s.Musée Calvet,

Avignon

191 T GREASQUE 13

A l’ouest de la chapelle

Notre-Dame des Mines, quartier

du Pradeau

ind ind ind Votive Autel Calcaire

1,6 à 1,8 1,9 à 22 1,9 à 2

2,4 à 3,3

ind Musées de Marseille ?

192 T MEYRAR-GUES 13 ind Remploi dans

maçonnerie ind ind Funé-raire Plaque Marbre

6,2 5,5 4,4

Avant IIe s. Château de Meyrargues

193 T LE THOLO-NET 13 Ferme Michel ind ind ind Funé-

raire ind ind ind Pas avant le IIe s. Perdue

194 T CABRIERES D’AIGUES 84 ind ind ind ind Votive Plaque Calcaire 6,3 ind

Musée lapidaire

d’Avignon

195 T CABRIERES D’AIGUES 84 ind ind ind ind Votive Autel Grès

2,2 à 3,4 2,7 et 2,8

2,6 à 3ind

Musée lapidaire

d’Avignon

196 T CABRIERES D’AIGUES 84 ind ind ind ind Votive Autel Calcaire 1,i7 ind Musée

d’Apt

197 T VENELLES 13 Château Saint-Hippolyte ind ind villa Votive Autel Calcaire

3,2 à 3,5 3,2 à 3,5

3,4 3,4 à 3,6 3,2 à 3,5

indChâteau

Saint Hippo-lyte

198 T VENELLES 13 Quartier Terre Rouge ind ind ind Votive Autel Grès 4,4 à 5

4,5 à 5 ind Château Violaine

199 T VENELLES 13 ind ind ind ind Votive Autel Calcaire

1,9 à 2,2 2,1 à 2,5

2 à 3 1,6 à 1,9 1,4 à 1,5 1,4 à 2,5

ind Musée Borély ?

200 T GARDANNE 13Ancienne

chapelle des Pé-nitents Blancs

Remploi comme socle à un bénitier

Période moderne ind Votive Autel Grès

4,2 à 4,6 5,1 à 5,7 4,3 à 4,5 4,5 à 6

ind Musées de Marseille ?

201 T GARDANNE 13 Usine d’alumi-nium ind Haut Empire Sépulture en

placeFuné-raire Capsa ? Plomb ind ind Perdue

202 T CUCURON 84A mi chemin

entre Cabrières et Cucuron

ind Haut Em-pire ? Villa ? Votive Autel Calcaire 4 à 4,5 ind

Château de Gabaru, Cucuron

203 T CUCURON 84 Près du mausolée antique ind Haut Em-

pire ? Nécropole ? Votive Plaque Calcaire5,5 5,5

4,4 à 5,2ind Musée de

Cucuron

204 T CUCURON 84 ind ind ind ind Votive Autel Grès

2,3 2,3 2,3 2,7

indMusée Calvet,

Avignon

205 T CUCURON 84 Chabronne ind ind Votive Autel Grès 5 ind Musée de Cucuron

206 T CUCURON 84 ind ind ind ind Funé-raire ind ind ind ind Perdue

293insCriptions latines inédites d’aix-en-provenCe et de son territoire (AquAe SextiAe). preMier suppléMent aux iLN Aix

RAN 46 – pp. 235-308

 ◤ Annexe 1

CONTEXTE MODERNE OU CONTEMPORAIN DE DECOUVERTE CONTEXTE ANTIQUE CARACTERISTIQUES DE L’INSCRIPTION

Locali-sation dans la civitas

Commune Dépar-tement

Lieu de découverte

Modalités de découverte

Datation contexte

découverte

Contexte antique Nature Type de

support Matériau h. lettres Datation Lieu de conservation

207 T CUCURON 84 Près du mausolée antique ind Haut Em-

pire ? Nécropole ?

Dédi-cace

honori-fique

Plaque Marbre blanc

5 4,5 ind Musée de

Cucuron

208 T CUCURON 84 ind ind ind ind Funé-raire ind ind ind ind Perdue

209 T CUCURON 84 ind Collection-neur ind ind

Funé-raire (épi-

taphe fami-liale)

Plaque Calcaire4,7 4,8 5

Milieu ou début seconde

moitié du Ier s. ap. J.C.

Musée lapidaire

d’Avignon

210 T CUCURON 84 Près du mausolée antique ind ind Nécropole ? ind Plaque ? Marbre

blanc 9,2 ind Musée de Cucuron

211 T VILLE-LAURE 84 ind ind ind ind Votive ind ind ind ind Perdue

212 TLE PUY SAINTE

REPARADE13 Chapelle Saint-

Canadet ind ind ind Votive ind ind ind ind Perdue

213 TLE PUY SAINTE

REPARADE13

Domaine de Fontvert, Saint-

CanadetLabours ind ind Votive Autel Grès

1,2 1,5

1,5 à 2 1,5 à 2

ind Domaine de Fontvert

214 TLE PUY SAINTE

REPARADE13 ind Remploi dans

maçonnerie ind ind Votive ind ind ind Basse époque ? Perdue

215 TLE PUY SAINTE

REPARADE13

Domaine de Fontvert, Saint-

Canadetind ind ind Funé-

raire Autel Calcaire

5 4 à 6 4 à 5 3,5 3

3,5

ind Domaine de Fontvert

216 = 24 V

LE PUY SAINTE

REPARADE13 Dans l’église de

Saint-Canadet ind ind ind

Funé-raire et honori-phique

Plaque Marbre

10 7 8

6,5 à 7 7,5 7

Pas avant 161

Eglise Saint-Canadet

217 TLE PUY SAINTE

REPARADE13 Domaine de

Costefrède ind ind ind Funé-raire Cippe Calcaire

7 6,2 à 6,5

5,6

Epoque julio-

claudienne

Domaine de Costefrède

218 T VAUGINES 84La Melle, quar-tier de Fontenil ou Fontanilles

ind ind Site antique Votive Autel Calcaire

2,9 2 2

1,7 1,7

Ier ou IIe s. Musée Cal-vet Avignon

219 T VAUGINES 84Quartier de Fontenil ou Fontanilles

ind ind ind ind Plaque Marbre 3 2,3 ind Musée Cal-

vet Avignon

220 T CADENET 84 ind ind ind ind Votive ind ind ind ind Perdue

221 T CADENET 84 Colline du Castellar

Parmi un tas de cendres, à l’ouest d’une

muraille circulaire

ind Sanctuaire ? Votive Plaque Alliages Cuivreux ind ind Perdue

222 T CADENET 84 Colline du Castellar ind ind Site antique ? Votive Plaque Marbre

2,7 2,3

2,2 à 2,3ind Musées de

Marseille ?

223 T CADENET 84 ind ind ind ind Votive Autel Calcaire4,5 3,5 3,5

Ier ou IIe s. château de Lourmarin

224 T CADENET 84 Château ind ind ind Votive Autel Grès

4,2 à 4,5 4,4 à 4,5 5 à 5,5 5,5 à 6

ind Musée Borély ?

294 – sandrine agusta-Boularot – nuria nin

revue arChéologique de narBonnaise, tome 46, 2013

 ◤ Annexe 1

CONTEXTE MODERNE OU CONTEMPORAIN DE DECOUVERTE CONTEXTE ANTIQUE CARACTERISTIQUES DE L’INSCRIPTION

Locali-sation dans la civitas

Commune Dépar-tement

Lieu de découverte

Modalités de découverte

Datation contexte

découverte

Contexte antique Nature Type de

support Matériau h. lettres Datation Lieu de conservation

225 T CADENET 84 ind Remploi dans maçonnerie ind ind Votive Autel Grès

4,2 4 à 5,5

5 5 à 5,5

indMusée

lapidaire d’Avignon

226 T CADENET 84 Bord du Lavar Remploi d’un sarcophage ind ind Votive

Cou-vercle sarco-phage

Calcaire

3,2 3,5

3,2 à 3,8 3,4

3,2 à 42

IIe ou IIIe s. Musées de Marseille ?

227 T CADENET 84Bord du Lavar,

quartier du Castellar

ind ind ind Votive Bloc Calcaire

4,5 à 5,8 4,5 à 6 5 à 5,5

5,5 à 6,3 4 à 5

4 à 4,7

ind Musées de Marseille ?

228 T CADENET 84 ind ind ind ind Votive Autel ind ind ind Perdue

229 T CADENET 84 Château Au cours de travaux ind ind ind Bloc Calcaire 14,5 à 16 ind

Parc du château de Collongue

230 T LOURMA-RIN 84 La Corrée ind ind ind Votive Plaque Calcaire 3,5

3 ind Musée d’Apt

231 T LOURMA-RIN 84 ind ind ind ind Votive Autel terre cuite ind Epoque pré-

claudienne ? Perdue

232 T LOURMA-RIN 84 La Cavalière Au cours de

travaux ind ind Votive Autel Calcaire4

3,5 4

indMusée

lapidaire d’Avignon

233 T LOURMA-RIN 84 ind ind ind ind Funé-

raire ind ind ind ind Perdue

234 T LOURMA-RIN 84 ind ind ind ind Funé-

raire ind ind ind ind Perdue

235 T LOURMA-RIN 84 ind ind ind ind Funé-

raire ind ind ind ind Perdue

236 T EGUILLES 13Au-delà du quar-tier Saint-Mitre, près d’Eguilles

ind ind ind Votive Autel Grès

4 4

3,4 à 6 3,7

ind Musées de Marseille ?

237 T EGUILLES 13 ind Remploi dans maçonnerie ind ind Funé-

raire ind ind ind ind Perdue

238 T EGUILLES 13 Entre les Figons et Eguilles ind ind ind Funé-

raire Bloc Calcaire

6 5 5 ?

5,5

Epoque julio-

claudienne

Musée Granet

239 T ROGNES 13 Tournefort ind ind ind Votive Autel Grès3,5 à 4,5 3,3 à 3,5 4 à 4,7

ind Musée Granet

240 T ROGNES 13 Château de Beaulieu ind ind ind Votive Bloc Calcaire

5,3 à 5,8 4,9 à 5,2 4,5 à 5,2

?

Début Ier s. Musée Granet

241 T ROGNES 13 Tournefort ind ind ind Votive Autel Pierre de Rognes 16 ind Musée

Granet

242 T ROGNES 13 Conil ind ind ind VotiveBase avec

statuetteCalcaire 2 à 2,3 ind Musée

Granet

243 T ROGNES 13 Barbebelle Près mauso-lée antique Haut Empire Aire funéraire Funé-

raire Bloc Calcaire 6,5 à 7,7 5,5 à 7

Début-pre-mier tiers

Ier s.

Domaine de Barbebelle

244 T ROGNES 13 Barbebelle Près mauso-lée antique Haut Empire Aire funéraire Funé-

raire Bloc Calcaire 6,4 à 7 5 à 6

Début-pre-mier tiers

Ier s.

Domaine de Barbebelle

245 T ROGNES 13 Barbebelle Près mauso-lée antique Haut Empire Aire funéraire Funé-

raire Bloc Calcaire 6,2 à 7,4 5,2

Début-pre-mier tiers

Ier s.

Domaine de Barbebelle

246 T ROGNES 13 Grand Saint-Paul Remploi dans maçonnerie ind ind Funé-

raire Stèle Calcaire 7 6,5 à 7 ind Chapelle

Saint Paul

295insCriptions latines inédites d’aix-en-provenCe et de son territoire (AquAe SextiAe). preMier suppléMent aux iLN Aix

RAN 46 – pp. 235-308

 ◤ Annexe 1

CONTEXTE MODERNE OU CONTEMPORAIN DE DECOUVERTE CONTEXTE ANTIQUE CARACTERISTIQUES DE L’INSCRIPTION

Locali-sation dans la civitas

Commune Dépar-tement

Lieu de découverte

Modalités de découverte

Datation contexte

découverte

Contexte antique Nature Type de

support Matériau h. lettres Datation Lieu de conservation

247 T ROGNES 13 Quartier des Cannes

Remploi dans maçonnerie ind Site antique Funé-

raire ? ind ind ind ind Perdue

248 T ROGNES 13 Conil ind ind Villa romaine ind Colonne ind ind ind Perdue

249 T LAURIS 84 Château de Lau-ris, dans citerne ind ind ind Funé-

raire Stèle Calcaire 4,7 à 5 IIe s. ? Château de Lauris

250 TLA ROQUE D’ANTHE-

RON13 Quartier de la

Jacourelle ind ind ind Votive Autel Grès 4 à 5 5,5 ind Musée

Granet

251 TLA ROQUE D’ANTHE-

RON13 Quartier de

FenouillierSépulture à inhumation

Haut Empire ou Antiquité

tardive ?

Sépulture en place

Funé-raire Stèle Calcaire

5 5

5,5 4

Entre époque

flavienne et fin IIe s.

Musée Granet

252 T LAMBESC 13 Le collet de Viret ind ind Sanctuaire ? Votive ind Calcaire ind ind

En remploi dans maçon-

nerie d’une

maison

253 T LAMBESC 13 Le collet de Viret ind ind Sanctuaire ? Votive ind ind ind ind

En remploi dans maçon-

nerie d’une

maison 254 T LAMBESC 13 Le collet de Viret ind ind Sanctuaire ? Votive ind ind ind ind Perdue ?

255 T LAMBESC 13 San Peyre ind ind ind Votive Autel Calcaire6 6

6,5ind Musée de

Lambesc

256 T LAMBESC 13 Grand Verger ind ind ind Votive Autel Calcaire2 à 2,5

2,3 à 2,5 2,7

ind Musée de Lambesc

257 T LAMBESC 13 ind ind ind ind ind Plaque Calcaire4,7 5,5 5

ind Musée de Lambesc

258 T LAMBESC 13 ind ind ind ind Funé-raire ind ind ind ind Perdue

259 T VERNEGUES 13 Temple antique de Château Bas ind ind Sanctuaire ? Votive Autel Grès 8,5

7,5 ind Château Bas

260 T VERNEGUES 13 ind ind ind ind Votive Frise ind ind ind Perdue

261 T VERNEGUES 13 ind ind ind ind Dédi-cace ind ind ind ind Perdue

262 T VERNEGUES 13 Temple antique de Château Bas ind ind Sanctuaire ? Funé-

raire Stèle Grès 6,5 6 ind Château Bas

263 T VERNEGUES 13 Domaine de Château Bas ind ind Sanctuaire ? ind ind ind ind ind Perdue

264 T VERNEGUES 13 Domaine de Château Bas

Remploi dans maçonnerie ind ind ind Plaque Calcaire 7,2

6,5 ind Château Bas

265 T VERNEGUES 13 Temple antique de Château Bas

Gravée sur rocher ind Sanctuaire ? ind Frise ind 16

12 ind Perdue

266 T VERNEGUES 13 ind ind ind ind Ru-pestre ind ind ind ind Perdue

267 T ALLEINS 13 Cimetière ind ind ind Votive Autel Calcaire4

3,5 à 4 4 à 4,5

ind Musée Granet

268 T ALLEINS 13 Calvaire ind ind ind ind Dalle ind 7 à 8 ind Perdue

269 T PELIS-SANNE 13 Eglise Sainte-

Garjane ind ind ind Funé-raire Cippe ind ind

Fin IIe-pre-mière moitié

IIIe s.Perdue

270 T LANCON 13 Quartier Lalisson ind ind ind Votive Autel Calcaire 4 3 à 3,5 ind Musée

Granet271 T LANCON 13 ind ind ind ind Votive ind ind ind ind Perdue

272 T LANCON 13 ind ind ind ind Votive Bloc Calcaire3,6 à 3,8

3,5 3,3 à 4,3

ind

En remploi dans mur chapelle

Saint-Sym-phorien

296 – sandrine agusta-Boularot – nuria nin

revue arChéologique de narBonnaise, tome 46, 2013

 ◤ Annexe 1

CONTEXTE MODERNE OU CONTEMPORAIN DE DECOUVERTE CONTEXTE ANTIQUE CARACTERISTIQUES DE L’INSCRIPTION

Locali-sation dans la civitas

Commune Dépar-tement

Lieu de découverte

Modalités de découverte

Datation contexte

découverte

Contexte antique Nature Type de

support Matériau h. lettres Datation Lieu de conservation

273 T LANCON 13 ind

Collection-neur

(Michel de Nostrada-

mus)

ind ind

Ins-cription honori-fique

Bloc Marbre blanc ind ind ind

274 I AIX 13 Rue des Bourras (Célony)

Remploi dans seuil ind ind

Borne fron-tière

Bloc Calcaire 11 à 13,5 6,5 à 7 ind Musée

Granet

275 T AIX 13 ind Parmi des décombres ind ind

Borne fron-tière

ind ind ind ind Perdue

276 V AIX 13Chemin aurélien

(actuel cours Gambetta)

En remploi dans muraille enclos Sainte-

Anne

indEn bordure de la voie aurélienne

Borne fron-tière

ind ind ind ind Perdue

277 T TRETS 13 La Grande Pugère ind ind ind

Borne fron-tière

ind ind ind ind Perdue

278 T PEYNIER 13 ind ind ind indBorne fron-tière

ind ind ind ind Perdue

279 T GEMENOS 13 ind ind ind indBorne fron-tière

ind ind ind ind Perdue

280 T GEMENOS 13 ind ind ind indBorne fron-tière

ind ind ind ind Perdue

281 T BELCO-DENE 13 Colline du

Castellas

Dans les ruines d’un camp retran-

ché

ind indBorne fron-tière

Bloc Calcaire 11 à 12 7,5 à 8 ind Musées de

Marseille ?

282 T BELCO-DENE 13 Colline du

Castellas

Remploi dans mur de

clotureind ind

Borne fron-tière

Bloc Calcaire 16 à 19 12 ind Musées de

Marseille ?

283 TCHÂTEAU-NEUF LE ROUGE

13 Négréoulx ind ind indBorne fron-tière

Bloc Calcaire 10,5 à 11,5 9 ind Perdue

284 T SAINT AN-TONIN 13 Sainte-Victoire ind ind ind

Borne fron-tière

ind ind ind ind Perdue

285 T GARDANNE 13 Hameau Payan-net

Remploi comme banc ind ind

Borne fron-tière

Bloc Calcaire 11 à 13,5 11,5 à 12,5 ind Musée

Borély ?

286 T EGUILLES 13 Les Mourgues ind ind indBorne fron-tière

Bloc Calcaire 10 7 à 8 ind

Hameau des Figons,

voirie

287 T SAINT CAN-NAT 13 ind ind ind ind Mil-

liaire ind ind ind

1er juillet 20-30 juin

21 ou

1er juillet 31 et30 juin 32

Perdue

288 T POURCIEUX 83 Ferme de Par-digou ind ind ind Mil-

liaire Colonne Calcaire

8,5 à 10,5 8,5 à 9,5 8,5 à 9,5

7 à 9 6 à 7

43

Cloître des Domini-

cains, Saint Maximin

289 T BRIGNOLES 83 Bastide de Cadéou ind ind ind Mil-

liaire Borne Calcaire

6 4,2 à 5,5 4,2 à 4,5 4,2 à 4,5 4,2 à 5,7 3 à 5,5

3,7 à 4,2 4,2 4,5

Milieu automne 58

Musées de Marseille ?

297insCriptions latines inédites d’aix-en-provenCe et de son territoire (AquAe SextiAe). preMier suppléMent aux iLN Aix

RAN 46 – pp. 235-308

 ◤ Annexe 1

CONTEXTE MODERNE OU CONTEMPORAIN DE DECOUVERTE CONTEXTE ANTIQUE CARACTERISTIQUES DE L’INSCRIPTION

Locali-sation dans la civitas

Commune Dépar-tement

Lieu de découverte

Modalités de découverte

Datation contexte

découverte

Contexte antique Nature Type de

support Matériau h. lettres Datation Lieu de conservation

290 T BRIGNOLES 83 Quartier des Capucins Remploi ind ind Mil-

liaire Borne Calcaire

6 à 6,4 4,4 à 5,3 3,3 à 3,5

3,5 3,5 à 4,4 3,4 à 3,5 3,3 à 3,5

3,5 3 à 3,5

Milieu automne 58

Musée Borély ?

291 T BRIGNOLES 83 ind ind ind ind Mil-liaire ind ind ind Milieu

automne 58 Perdue

292 V AIX 13 Chapelle des Augustins ind ind ind Mil-

liaire ind ind ind

Entre 7 janvier et 9 décembre

139

Perdue

293 T LANCON 13 Lieu-dit Case-neuve ind ind ind Mil-

liaire ind ind ind

Entre 7 janvier et 9 décembre

139

Perdue

294 T LANCON 13 ind ind ind ind Mil-liaire ind ind

9,5 7 ?

Entre 7 janvier et 9 décembre

139

Quatre Termes

295 T PELIS-SANNE 13 Entre les Crotes

et Gigery ind ind ind Mil-liaire ind ind ind

Entre 7 janvier et 9 décembre

139 ?

Perdue

296 T ROUSSET 13 Favaric ind ind ind Mil-liaire Colonne Calcaire

10 à 10,5 7 à 8 7 à 8 7,5

7,5 à 8,2 7,5 à 8 12 à 14

Entre 10 décembre 145 et 9

décembre 146

Domaine de Favaric

297 T BRIGNOLES 83 ind ind ind ind Mil-liaire Colonne Calcaire 4 à 7,5

Entre 10 décembre 278 et juin

280

Nef de l’église de Cabasse

298 V AIX 13 Parc de stationne-ment Signoret Terres arables

Période moderne ou contempo-

raine

Péri-urbain (bâtiments agricoles et artisanaux)

Funé-raire

Stèle en gaine

d’HermèsCalcaire 2,5 à 2,3

Début époque

flavienneDAVA

299 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Parc de stationne-

ment SignoretComblement

fossé Ve s.

Péri-urbain (bâtiments agricoles et artisanaux)

Ins-cription

offi-cielle monu-

mentale

Plaque Marbre blanc > 3,1 Haut Empire DAVA

300 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Enclos de la Seds

(parcelle CS 73)

Dans le comble-

ment d’une tranchée de récupération

Moyen ÂgeQuartier

monumental (théâtre)

Monu-mentale Bloc Calcaire 25 Haut Empire Perdue

301 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Zac Sextius

Mirabeau

En relation avec une

sépulture à crémation

IIe s. Nécropole Funé-raire Stèle Calcaire 6 et 7,5 IIe s. DAVA

302 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Les Thermes Dans un

remblai

Moyen Âge ou période moderne

Quartier monu-mental Votive Autel Marbre

blanc 1,8 et 1,4 Haut Empire DAVA

303 T MONTJUS-TIN 04 ind ind ind ind Funé-

raire Stèle Calcaire ind Ier s. Collection particulière

304 T SAINTE-TULLE 04

Crypte de la chapelle Sainte-

Tulle

Remploi dans maçonnerie Moyen Âge ind Funé-

raire Bloc Calcaire ind ind

In situ (chapelle de Sainte

Tulle)

298 – sandrine agusta-Boularot – nuria nin

revue arChéologique de narBonnaise, tome 46, 2013

 ◤ Annexe 1

CONTEXTE MODERNE OU CONTEMPORAIN DE DECOUVERTE CONTEXTE ANTIQUE CARACTERISTIQUES DE L’INSCRIPTION

Locali-sation dans la civitas

Commune Dépar-tement

Lieu de découverte

Modalités de découverte

Datation contexte

découverte

Contexte antique Nature Type de

support Matériau h. lettres Datation Lieu de conservation

305 T CUCURON 84 Maison rue Vieille Ville

Remploi dans maçonnerie

Période moderne/contempo-

raine

ind Votive Stèle Calcaire ind Ier s. Musée de Cucuron

306 T LA ROQUE-BRUSSANE 83 Domaine agricole

du Grand Loou ind Antiquité

Près de deux villae (Grand

Loou I et III) et d’un cimetière (Grand Lou II)

Votive Autel Calcaire 4 à 4,5 Haut Empire

Collection particulière (domaine viticole)

307 T BRIGNOLES 83 La Rouge ind Antiquité ?

Aggloméra-tion antique,

proximité voie aurélienneet

source

Votive Autel Calcaire 3,7 à 4,2 Haut Empire

Collection particulière (domaine viticole)

308 T EGUILLES 13 ind ind ind indVotive Dédi-cace

Autel Calcaire 6,5 à 7 Ier s. apr. J.-C. Voirie

309 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Cathédrale Saint-

Sauveur, nef ind indQuartier

monumental (forum)

ind Plaque Marbre blanc 6,2 Ier s. apr.

J.-C. DAVA

310 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Cathédrale Saint-

Sauveur, nef Remblai Période Moderne

Quartier monumental

(forum)ind Plaque Marbre

blanc > 6,8 Ier s. apr. J.-C. DAVA

311 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Cathédrale Saint-

Sauveur, nef ind indQuartier

monumental (forum)

ind Plaque Marbre blanc > 1,3 ind DAVA

312 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Tour Bellegarde,

rue Loubet

remploi dans maçonnerie du rempart

XVe s. Extra-muros ind ind Calcaire 3,8 et >3,8 Haut EmpireIn situ (tour Bellegarde, rue Loubet)

313 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Les Thermes

SextiusTerres de

jardin Moderne Quartier monu-mental

ind monu-

mentalePlaque

Marbre coloré

(cipollino verde)

> 1,5 ind DAVA

314 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Les Thermes

SextiusTerres de

jardinPériode

Moderne Quartier monu-

mental ind Plaque Marbre blanc > 3,7 Haut Empire DAVA

315 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Les Thermes

SextiusRemploi dans maçonnerie

Période Moderne

Quartier monu-mental ind Plaque Marbre

blanc 6,3 Haut Empire DAVA

316 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Les Thermes

SextiusRemploi dans maçonnerie

Période Moderne

Quartier monu-mental

ind monu-

mentalePlaque Marbre

blanc > 3,5 et 5,8 Haut Empire DAVA

317 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Les Thermes

Sextius

Comble-ment d’une tranchée de récupération

Moyen Âge Quartier monu-mental

ind monu-

mentalePlaque Marbre

blanc > 5,2 Haut Empire DAVA

318 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Les Thermes

Sextius

Comble-ment d’une tranchée de récupération

Moyen Âge Quartier monu-mental

ind monu-

mentalePlaque Marbre

blanc > 2,5 Haut Empire DAVA

319 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Les Thermes

Sextius

Comble-ment d’une tranchée de récupération

Période Moderne

Quartier monu-mental ind Plaque

Marbre coloré

(veiné vio-let)

> 4,7 et 5,8 ind DAVA

320 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Les Thermes

Sextius

Comble-ment d’une tranchée de récupération

Moyen Âge Quartier monu-mental ind Plaque Marbre

blanc 6 ind DAVA

321 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Les Thermes

Sextius

Comble-ment d’une tranchée de récupération

Moyen Âge Quartier monu-mental ind Plaque

Marbre co-

loré (veiné bleu,

grenat, violet)

2,6 ind DAVA

322 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Les Thermes

Sextius

Comble-ment d’une tranchée de récupération

Moyen Âge ou Moderne

Quartier monu-mental ind Plaque

Marbre coloré

(veiné vio-let)

> 2,7 ind DAVA

299insCriptions latines inédites d’aix-en-provenCe et de son territoire (AquAe SextiAe). preMier suppléMent aux iLN Aix

RAN 46 – pp. 235-308

 ◤ Annexe 1

CONTEXTE MODERNE OU CONTEMPORAIN DE DECOUVERTE CONTEXTE ANTIQUE CARACTERISTIQUES DE L’INSCRIPTION

Locali-sation dans la civitas

Commune Dépar-tement

Lieu de découverte

Modalités de découverte

Datation contexte

découverte

Contexte antique Nature Type de

support Matériau h. lettres Datation Lieu de conservation

323 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Les Thermes

Sextius

Comble-ment d’une tranchée de récupération

Moyen Âge ou Moderne

Quartier monu-mental ind Plaque Marbre

blanc > 7 ind DAVA

324 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Les Thermes

SextiusIndices de remploi

Période Moderne

Quartier monu-mental ind Plaque Marbre

blanc 5,2 Haut Empire DAVA

325 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Les Thermes

SextiusRemploi dans maçonnerie

Période Moderne

Quartier monu-mental ind Plaque

Marbre coloré

(veiné de bleu/gris)

> 3,1 ind DAVA

326 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Les Thermes

SextiusComblement d’une fosse Moyen Âge Quartier monu-

mental ind Plaque Marbre blanc > 2,7 ind DAVA

327 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Les Thermes

SextiusTerres de

jardinPériode

Moderne Quartier monu-

mental

ind monu-

mentalePlaque Marbre

blanc 7,2 Haut Empire DAVA

328 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Les Thermes

Sextius

Couche de gravats

indices de remploi

Moyen Âge Quartier monu-mental

ind monu-

mentalePlaque

Marbre coloré

(veiné de bleu/gris)

7,5 à 8 Haut Empire DAVA

329 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Les Thermes

SextiusComblement

fosseMoyen Âge ou Moderne

Quartier monu-mental ind Plaque

Marbre coloré

(veiné de bleu/gris)

> 4,1 Haut Empire DAVA

330 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Les Thermes

Sextius

Couche de gravats

indices de remploi

Moyen Âge Quartier monu-mental ind Plaque Marbre

blanc 5 Haut Empire DAVA

331 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Les Thermes

Sextius

Couche de gravats

indices de remploi

Moyen Âge Quartier monu-mental ind Plaque Marbre

blanc > 4 ind DAVA

332 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Les Thermes

SextiusRemploi dans maçonnerie

Période Moderne

Quartier monu-mental ind Plaque

Marbre co-

loré (greco scritto)

> 1,5 ind DAVA

333 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Les Thermes

SextiusRemploi dans maçonnerie

Période Moderne

Quartier monu-mental

ind monu-

mentale

Bloc-Plaque épaisse

Marbre coloré

(cipollino verde)

> 2,8 ind DAVA

334 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Les Thermes

SextiusComblement

fosse Moyen Âge Quartier monu-mental

ind monu-

mentale

Bloc-Plaque épaisse

Marbre blanc > 4,5 ind DAVA

335 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Les Thermes

SextiusIndices de remploi

Moyen Âge ou Moderne

Quartier monu-mental

ind monu-

mentalePlaque Marbre

blanc 10,5 ind DAVA

336 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Les Thermes

SextiusComblement

fosseAntiquité

tardiveQuartier monu-

mental

ind monu-

mentalePlaque Marbre

blanc 4,4 ind DAVA

337 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Les Thermes

Sextius

Comble-ment d’une tranchée de récupération

Antiquité tardive

Quartier monu-mental

ind monu-

mentalePlaque Marbre

blanc 10,5 Haut Empire DAVA

338 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Les Thermes

SextiusRemploi dans maçonnerie XVe s. Quartier monu-

mental

ind monu-

mentalePlaque Marbre

blanc 6,6 ind DAVA

339 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Les Thermes

SextiusTerres de

jardinHaut Moyen

ÂgeQuartier monu-

mental ind Plaque Marbre blanc > 4,5 ind DAVA

340 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Grassi Quartier

d’habitation ind. Quartier monu-mental ind Plaque Marbre

blanc 2,7 Haut Empire DAVA

341 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 La Seds Remblai Antiquité

tardiveQuartier monu-

mental Funé-raire Stèle Calcaire 2,5 ind DAVA

342 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 La Seds Remblai Haut Moyen

ÂgeQuartier monu-

mental ind Plaque

Marbre co-

loré (greco scritto)

2,7 Haut Empire DAVA

300 – sandrine agusta-Boularot – nuria nin

revue arChéologique de narBonnaise, tome 46, 2013

 ◤ Annexe 1

CONTEXTE MODERNE OU CONTEMPORAIN DE DECOUVERTE CONTEXTE ANTIQUE CARACTERISTIQUES DE L’INSCRIPTION

Locali-sation dans la civitas

Commune Dépar-tement

Lieu de découverte

Modalités de découverte

Datation contexte

découverte

Contexte antique Nature Type de

support Matériau h. lettres Datation Lieu de conservation

343 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 La Seds Couche de

gravats Antiquité

tardiveQuartier monu-

mental

ind monu-

mentalePlaque Marbre

blanc > 3,3 Haut Empire DAVA

344 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 La Seds Terre arable

Période contempo-

raine

Quartier monu-mental ind Plaque Marbre

blanc 2,6 ind DAVA

345 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 La Seds Remblai

Antiquité tardive/haut Moyen Âge

Quartier monu-mental ind Plaque Marbre

blanc 4,8 ind DAVA

346 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 La Seds Remblai Antiquité

tardiveQuartier monu-

mental ind Plaque Marbre blanc 6 Haut Empire DAVA

347 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Cours Minimes

Comble-ment égout decumanus maximus

Non daté Quartier monu-mental

ind monu-

mentalePlaque Marbre

blanc 3,4 Haut Empire DAVA

348 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Petites Sœurs des

Pauvres Remblai Période Moderne

Nécropole et quartier monu-

mental

ind monu-

mentale

Bloc-ar-chitrave Calcaire 15 Haut Empire DAVA

349 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Petites Sœurs des

PauvresRemploi dans maçonnerie

Antiquité tardive

Nécropole et quartier monu-

mental

Funé-raire et monu-

mentale

Bloc-en-tablement Calcaire 12 à 8 Pas avant la

fin du Ier s. DAVA

350 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 Petites Sœurs des

Pauvres

Comble-ment d’une tranchée de récupération

Haut Moyen Âge ou

Moyen Âge

Nécropole et quartier monu-

mentalind Plaque Marbre

blanc > 5 Haut Empire DAVA

351 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 La Closeraie

Remploi dans le coffrage dune sépul-

ture

Moyen Âge Nécropole ? Cimetière

Funé-raire Stèle Calcaire 3,5 ind DAVA

352 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 ind ind ind. ind

ind monu-

mentaleBloc Calcaire 9,4 Haut Empire DAVA

353 V AIX-EN-PRO-VENCE 13 ind ind ind. ind ind Bloc Calcaire 6,2 ind DAVA

301insCriptions latines inédites d’aix-en-provenCe et de son territoire (AquAe SextiAe). preMier suppléMent aux iLN Aix

RAN 46 – pp. 235-308

 ◤ Annexe 2

annexe 2. les insCriptions aux di Parentes de vérone et de ses environs.

1. Plaque rectangulaire (86 x 10 x 32 cm) opistographe en calcaire blanc dit « de Vérone » ; elle porte deux fois la même inscription. Provenance : Vérone. Conservée au Museo Maffeiano de Vérone, inv. no 8. CIL, V, 3290 : ILS, 5541 ; Modonesi 1995, no 1.Haut. des lettres : 8-5 cm.

Diis | Parentibus | Augustis | porticum dedit | L(ucius) Iunius M(arci) f(ilius) Pauper.« Aux dieux Parents, Lucius Iunius Pauper, fils de Marcus, a donné un portique ».Date : Ier s. ap. J.-C. (d’après Modonesi)

2. Autel en calcaire trouvé en remploi dans le théâtre romain de Vérone. Conservé au Museo Archeologico del Teatro Romano de Vérone, no inv. 22671.B. Forlati Tamaro, Epigraphica, 4, 1942, 165-166, no 7, fig. 7 ; AE, 1946, 13 ; Franzoni 1975, 45.

Dis | Parentib(us) | Ho[---« Aux dieux Parents, Ho… »Date : première moitié du Ier s. ap. J.-C. (d’après Forlati Tamaro)

3. Trouvé à Marzana (4 km environ au N. de Vérone), dans la maison dénommée « il castello del Ferroni » (d’après CIL).CIL, V, 3283. Dis parenti|bus pro | salute C(ai) C(…)| Ummidi c(larissimi) u(iri) | [---« Aux dieux Parents, pour la sauvegarde de Caius C(… ?) Ummidius, clarissime, … ».Date : fin IIe-IIIe s. ap. J.-C. (uir clarissimus)

4. Autel en calcaire provenant de Vérone. Conservé au Museo Maffeiano. CIL, V, 3284 ; Modonesi 1995, no 2.

Dis Paren(tibus) | Aemilia | [---]che | [---L. 3 : CIL : [---]che ; Modonesi : [---], sans commentaire.« Aux dieux Parents, Aemilia … »Date : Ier s. ap. J.-C. (d’après Modonesi)

5. Trouvé à Vérone.CIL, V, 3285 ; Saraina 2006, 218, no 128. D(is) P(arentibus) | L(ucius) Antisti|us Vitulus | cum suis | imp(…) pos(uit).« Aux dieux Parents, Lucius Antistius Vitulus a installé (cet autel) avec ses ? ».L. 1 : Saraina 2006 : D(is) P(enatibus). L. 5 : Saraina 2006 : cum suis | imp(ensis) ; Epigraphik-Datenbank Clauss-Slaby : cum suis | imp(erio).

La formule cum suis imp(…) est étonnante. Soit l’on trouve cum suis (avec les siens), soit suis impensis (à ses frais) (CIL, VIII, 11198, 8711, 11221, 20320, etc). Cum suis impensis est donc une formule étonnante car en latin, on attendrait plutôt cum impensis suis. Cum suis imp(erio) est la meilleure restitution possible.

6. Lieu de provenance exact inconnu.CIL, V, 3286.

Dis | parentib[us] | L(ucius) Baebi[us] | Pri[---« Aux dieux Parents, Lucius Baebius Pri(…) … ? »

7. Trouvé à Vérone, « in fundamentis illorum de Malaspinis » (CIL)CIL, V, 3287.

302 – sandrine agusta-Boularot – nuria nin

revue arChéologique de narBonnaise, tome 46, 2013

 ◤ Annexe 2

D(is) P(arentibus ?) | M(arcus) Sextius | Primus | u(otum) s(oluit) l(ibens) m(erito)« Aux dieux Parents (?), Marcus Sextius Primus s’est acquitté de son vœu bien volontiers et à juste titre ».

8. Trouvé à Vérone, « apud Smaniam » (CIL).CIL, V, 3288.

Dis | Parentibus | P(ublius) Tenatius | [---« Aux dieux Parents, Publius Tenatius … ».

9. Autel en calcaire blanc dit « de Vérone ». Trouvé à Vérone, dans le jardin Giusti. Conservé au Museo Maffeiano, inv. no 67.CIL, V, 3289 ; Modonesi 1995, no 3. Franzoni 1981.

Dis Parentibu|s Vinnia Modesta | u(otum) s(oluit) l(ibens) m(erito).« Aux dieux Parents, Vinnia Modesta s’est acquittée de son vœu bien volontiers et à juste titre ».

Date : Ier s. ap. J.-C. (d’après Modonesi)

10. Autel en calcaire trouvé dans le théâtre.CIL, V, 3316.

P(ublius) Iuuenti|us d(is) P(arentibus ?).« Publius Iuuentius aux dieux Parents (?) ».

Cette inscription ne peut-être comptée qu’hypothétiquement au nombre des dédicaces aux dieux Parents : le développement de l’abréviation DP de la l. 2 en di Parentes n’est pas assuré. Th. Mommsen, dans le CIL, V, lui préfère d’ailleurs d(ecurionum) p(ermissu) ou d(onum) p(osuit).

11. Autel en calcaire conservée dans la collection Cesare Nichesola dans sa villa de Ponton à San Ambrogio Di Valpolicella jusqu’en 1612 où il fut transporté à Vérone. Conservé aujourd’hui au Museo Maffeiano, inv. no 444. CIL, V, 414*, considérée à tort comme fausse par Mommsen ; Franzoni 1982, 29-30 et 32 ; Buonopane 1985, 143-145, a. 1, fig. 4-5 ; Modonesi 1995, 85-86, no 92.

Diss (!) | Parentib(us) | u(otum) s(oluit) l(ibens) m(erito) | <M> Censor | <Tenet>.Sur le côté : <SC>.

Certains auteurs ont reconnu des ajouts postérieurs d’époque moderne aux l. 4-5, ainsi que sur le côté de l’autel.« Aux dieux Parents, Censor s’est acquitté de son vœu bien volontiers et à juste titre ».Date : Ier s. ap. J.-C. (d’après Buonopane 1985)

12. Autel en calcaire trouvé sur la piazza Duomo à Vérone, conservé au Museo Archeologico del Teatro Romano NSA, 1891, 16 (P. Orsi). Stud. Stor. Veron., 14, 1964, 26, s (P. Brugnoli-E. Rossini).

 [Dis P]arenti[b(us)] | [--- C]oel{l}ius | Fronto | u(otum) s(oluit) l(ibens) m(erito).« Aux dieux Parents, ? Coelius Fronto s’est acquitté de son vœu bien volontiers et à juste titre ».Date : Ier s. ap. J.-C.

13*. Autel en calcaire blanc local retrouvé entre Bardolino et Garda, dans les eaux du lac de Garde, en même temps que l’inscr. suivante et un groupe statuaire d’époque moderne. D’abord considérée comme authentique, cette inscription a été classée par A. Buonopane dans les falsae : il s’agirait d’un exercice d’érudit du XVIe siècle.Suppl. It., 11, A, *2 (A. Buonopane).

Fili(i) | dis Pare|ntibus.

303insCriptions latines inédites d’aix-en-provenCe et de son territoire (AquAe SextiAe). preMier suppléMent aux iLN Aix

RAN 46 – pp. 235-308

 ◤ Annexe 2

14*. Autel en calcaire blanc local retrouvé en même temps que l’inscr. précédente et conservé au même endroit. Inscription classée dans les falsae. Suppl. It., 11, A, *3 (A. Buonopane). Fili(i) | dis Pare|ntibus.Les inscriptions funéraires aux dei parentes ou dei parentum d’Italie (hors Vénétie) et d’Afrique du Nord

Rome

15. Inscription sur plaque de marbre.CIL, VI, 29109 = ILS, 8047. Dis parentium | et Genio Vituli | fecit mater f(ilio) pi(i)ssimo.« Aux dieux des parents et au Genius de Vitulus, sa mère a fait (cette plaque) à son fils très pieux ».

16. Petit autel de travertin ou de marbre (?) trouvé in situ, dans une zone funéraire, entre les milles III et IV de la via Latina (à proximité de Casale, auj. Fattoria Rampa). NSA, 1876, 58 ; CIL, VI, 29852a.Le texte est suivi d’une patera.

Dis Parentib(us) | sacr(um).« Consacré aux dieux Parents ».

17. Rome. Plaque de travertin, trouvée en 1756 dans la villa des comtes Pelucchi le long de la via Salaria, à proximité de la Porta Pinciana.CIL, VI, 9659 = CIL, VI, 33814 = ILS, 7519 = CLE, 1583.S. Panciera, P. Zanker, Il ritratto e l’iscrizione di L. Licinius Nepos. Rend. Pont. Ac. Arch., 61, 1988/1989, 357-384 ; S. Panciera, Epigrafi, epigrafia, epigrafisti. Scritti vari editi e inediti (1956-2005) con note complementari e indici, Rome, 2006, 377-397 ; C. Ferro, dans D. Candilio, M. Bertinetti, I marmi antichi del palazzo Rondinini, Rome, 2011, 82-83, no 27.

L(ucius) Licinius | M(arci) f(ilius) Pol(lia) Nepos, | cuius de uita merito | pote nemo queri ; | qui negotiando locupletem | se sperauit esse futurum, | spe deceptus erat et a mult|is, bene meritus, amicis. | Hanc casulam in paru|o fecit, supremi temporis | sedem, maiori cura | quam inpensa potuit.  | Diis◤parentibus◤suis  | hunc lapidem posuit  | supremum, semoto loco,  | suptus quem factum est  | ut remanerent ossa | et cineres C(ai) fratris et | sua, ube (sic) requiescerent, | et per quem testari posset | quam laboriose et non | secure uixserit. Qui uiuos | multis in futurum su[p]rem|a hospitia donauit amicis, | cuius in hospitio requiesc|unt, multis gratis | et amicis, quos roga|t ut, quod eis superat suis | donent gratis, ne uendan|t, uitent homines auaros, auda|ces, monumentorum | sacrilogos, per quos | decessis numquam | requiescere licet.| Diis◤Manibus sacrum.| Homo uiolare noli si te | moriturum putas. | P(edes) q(uadrati) XII. (établissement du texte : S. Panciera)

Si le sens général du texte est clair, la construction de certains passages laisse perplexe et en rend la traduction délicate (ube (= ubi) requiescerent ; la répétition multis … amicis, multis gratis et amicis).

« Lucius Licinius Nepos, fils de Marcus, de la tribu Pollia, lui dont personne – et à juste titre – ne put plaindre l’existence, espéra devenir riche en faisant du commerce, mais fut déçu dans son espérance et par ses nombreux amis de qui il avait (pourtant) bien mérité. Il a fait cette petite maison en peu de temps, siège de ses derniers jours, qu’il a réalisée avec plus de soin qu’il n’a pu de revenus. À ses dieux Parents, il a déposé cette dernière pierre, en un endroit retiré, dépense qui a été faite pour que demeurent les os et les cendres de son frère Caius et les siens, où qu’ils reposent, et grâce à laquelle il puisse témoigner combien il a vécu dans la peine et le souci. De son vivant, il a donné pour le futur, à de nombreux amis, un dernier toit hospitalier, lui, grâce à l’hospitalité duquel ils reposent, demande à ses nombreux et chers amis, de donner gratuitement à leurs amis ce qu’il leur reste, de ne pas le vendre pas, et d’éviter les hommes cupides, audacieux, profanateurs de tombeaux, à cause de qui il n’est jamais permis aux défunts de se reposer. Consacré aux dieux Mânes. Homme, ne viole pas (cette sépulture) si tu penses être mortel. Douze pieds sur douze » (trad. S. Agusta-Boularot).

Date : premier quart du Ier s. ap. J.-C.

304 – sandrine agusta-Boularot – nuria nin

revue arChéologique de narBonnaise, tome 46, 2013

 ◤ Annexe 1

Ombrie

18. Inscription provenant de Terni (Interamna Nahars)CIL, XI, 4327.

Deis parentum.« Aux dieux des parents ».

Campanie

19. Plaque en calcaire provenant peut-être de S. Maria Capua Vetere (Caserta), conservée au Museo Archeologico Nazionale di Napoli. CIL, I2, 1596 (p. 1010) = CIL, X, 4255 = ILS, 7999 = ILLRP, 938 = CLE, 16.

P(ubli) Octavi A(uli) l(iberti) Philom[usi] | ossa heic sita sunt ; | deis inferum parentum | sacrum, ni violato.| In agro pedes XV, in via | pedes XV. | Philargurus l(ibertus) et socius.

Ni violato : il s’agit manifestement d’une ancienne formule destinée à détourner les profanateurs, que nous comprenons comme une défense (ni = ne ; uiolato = impératif futur).

« Les ossements de Publius Octavius Philomusius, affranchi d’Aulus, se trouvent ici ; consacré aux dieux des parents d’en bas, ne profane pas ! Quinze pieds en profondeur, quinze pieds sur la voie. Philargurus, son affranchi et associé.

Date : Ier s. av. J.-C.

Afrique proconsulaire

20. Inscription trouvée au Kef (Sicca Veneria)ILT, 1609 = AE, 1925, 28.

Deis | parentibus.« Aux dieux parents ».

21. Autel trouvé à Carthage. Sur ses faces latérales, à droite une aiguière, à gauche, une patère.BCTH, 1924, CXCIV.

Deis | parentibus.« Aux dieux parents ».

305insCriptions latines inédites d’aix-en-provenCe et de son territoire (AquAe SextiAe). preMier suppléMent aux iLN Aix

RAN 46 – pp. 235-308

 ◤ Notes de commentaire

1. Compte rendu de M.-Th. Raepsaet-Charlier dans Latomus 1998, p. 439-441.

2. Dans la suite du texte, par commodité, nous désignons le corpus publié en 1995 sous la dénomination de ILN Aix, et le corpus présenté dans le présent article sous la dénomination Supplément aux ILN Aix.

3. Nous signalons pour mémoire deux inscriptions chrétiennes trouvées à Cabriès et à Ventabren, datées du VIe et du VIIe siècle, publiées par Jean Guyon (Guyon 2003, 515-520). Deux autres inscriptions sont également mentionnées dans l’Atlas d’Aix et dans la carte archéologique d’Aix (Guyon et al. 1998, 33 ; Mocci, Nin 2006, 440 et 441) avec un commentaire de Jean Guyon : à notre connaissance, ces deux textes n’ont fait l’objet d’aucune publication.

4. Nous voulons remercier ici les personnes qui ont contribué à ce travail : Emilie Rey (Direction Archéologie de la ville d’Aix-en-Provence) qui a rédigé les no-tices techniques relatives aux inscriptions ILN 341, 348, 349, 351 et 352 et en a fait le relevé ; Christine Durand (CNRS-CCJ) pour les clichés des inscriptions ILN 301, 302, 308, 348, 349, 352 ; Céline Huguet et Aline Lacombe, pour le relevé d’un certain nombre de documents, Aurélie Bouquet et Stephan Ranchin pour les travaux d’infographie et de mise en page (Direction Archéologie de la ville d’Aix-en-Provence). Enfin, tous nos remerciements vont à Marie-Jeanne Ouriachi, Marie-Thérèse Raepsaet-Charlier et à Michel Christol, qui nous ont fait l’amitié d’une relecture attentive de ce manuscrit et l’ont amélioré de leurs remarques et suggestions.

5. Les nos 304 et 305 étaient en remploi dans des maçonneries médiévale ou mo-derne, le no 303 a un contexte de découverte indéterminé et les nos 306 et 307 ont été trouvés à l’occasion de travaux agricoles. Dans ces deux derniers cas toutefois, le contexte général est relativement bien connu.

6. Bien qu’elles ne portent pas de mentions, elles sont certainement issues de fouilles réalisées ces trente dernières années, ce qui impose de les attribuer à la ville. Elles se trouvaient, en effet ,dans le lot des collections transférées à la ville par l’État en 1996 et 1997, toutes constituées à l’occasion de fouilles de sauvetage menées dans le centre urbain.

7. Ce site en a déjà livré deux, découvertes lors du dégagement des vestiges de thermes de cure antiques, mis au jour en 1922, au sud du pavillon Vallon. Il s’agit d’un autel en calcaire dédié au dieu Borbanus (ILN Aix, 1) et d’un frag-ment de plaque en marbre (ILN Aix, 106).

8. On trouve, en effet, mention de cette pièce dans la notice du site publiée dans Gallia Informations en 1960 : Benoit 1960, 300.

9. S’il faut retenir cette interprétation, cette inscription pourrait signaler la proximité d’une aire funéraire qui n’est pas autrement connue. Le site a livré une sépulture d’enfant en sarcophage en plomb, qui a été installée dans l’une des pièces du bâtiment agricole désaffecté, à la fin du IIe s. ap. J.-C. Y a été recueillie une imitation de Firmalampen : Rivet 1992, 276 à 279, fig. 45.

10. Ce cimetière a fait l’objet, en 1993, d’une opération de diagnostic dirigé par Sandrine Claude (Claude 1993).

11. En ce qui concerne l’emprise du territoire de la civitas d’Aquae Sextiae, nous avons repris ici les limites proposées par J. Gascou, en 1995, carte 2.

12. À l’exception de l’inscription ILN Aix, 137 que nous avons pu réattribuer au site urbain de la domus de Grassi.

13. Calcarénite biodétritique. À Aix, la molasse est souvent assimilée à la pierre de Bibémus qui était exploitée durant l’Antiquité.

14. Minéral calcaire comprenant une part importante de magnésium. On trouve des gisements de dolomie aux abords de la Sainte-Victoire.

15. Soit 85,7 % des inscriptions découvertes sur ce site, pour lesquelles la nature du matériau est connue.

16. Les inscriptions, complètes ou déchiffrables, exhumées lors d’opérations de fouille sont très peu nombreuses ; à l’inverse, l’ancien corpus réunit principale-ment des pièces intactes ou en général assez bien conservées, ce qui est normal

compte tenu des modalités de sa constitution. Celle-ci résulte majoritairement du recueil, par des collectionneurs, des « belles inscriptions », au détriment sans doute des documents fragmentaires qui ne devaient guère retenir l’atten-tion des érudits des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Seul le corpus constitué par E. Rouard échappe à la règle ; lors des fouilles que celui-ci a menées sous la Monarchie de Juillet, dans l’enclos de la Seds notamment, il a, en effet, conser-vé aussi bien les pièces cassées qu’intactes (Rouard 1844, 25-33).

17. Depuis cette date, dans un souci de cohérence, les responsables du musée Gra-net ont fait le choix de transférer à la Direction Archéologie municipale, dépo-sitaire des collections exhumées à l’occasion des fouilles réalisées sur la com-mune depuis 1945, la plupart des inscriptions qui sont issues de ces dernières.

18. Inscr. Scyth. Min., I, 298 = AE, 1984, 797 : Histria  : Maioribus  | sanctis Sul|picianus  | Timocrati  | ex voto po|suit pro se et  | suos  : « Aux ancêtres inviolables, Sulpicianus, fils de Timocratus, à la suite d’un vœu, pour lui et pour les siens ».

19. CIL, III, 3468 = Tit. Aq., I, 209, Aquincum  : Maioribus  | sanctis L(ucius) Nae|uius Campanus | kast(rensis) leg(ionis) IIII Fl(aviae) | pro salute sua et | suorum u(otum) s(oluit) l(ibens) m(erito) : « Aux ancêtres inviolables, Lucius Naevius Campanus, officier de la IVe legio Flauia, pour sa conservation et celle des siens, s’est acquitté de son vœu de bon gré et à juste titre ».

306 – sandrine agusta-Boularot – nuria nin

revue arChéologique de narBonnaise, tome 46, 2013

 ◤ Références bibliographiques

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307insCriptions latines inédites d’aix-en-provenCe et de son territoire (AquAe SextiAe). preMier suppléMent aux iLN Aix

RAN 46 – pp. 235-308

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