9ème rencontre internationale de toxicologie

9ème Rencontre Internationale de Toxicologie. Oran 16 - 18 novembre 2019

9ème Rencontre Internationale de Toxicologie

Oran, 16 - 18 novembre 2019

Comité d’Organisation

Président : Pr. REZK-KALLAH Haciba

Dr. ABDAOUI Abderrahmane Dr. CHEFIRAT Bilel

Dr. ABDELMALEK Okacha Dr. DJELAD Sanae

Dr. ADJAL Sofiane Dr. ETTAYEB ERRAHMANI Salima

Dr. ARAB Fatima Zohra Dr. LACHGUEUR Nassima

Dr. BELABBACI Nawel Dr. MAZOUZ Imane

Dr. BENABBAD Abdelkader Dr. NADOUR Hayat

Dr. BENDJAMAA Atika Dr. SAADI Fatima-Zohra

Dr. BENHADDOU Ismail Dr. SAADI Rachida

Comité Scientifique

Président : Pr. ALAMIR Barkahoum Bachra

Pr. ABTROUN Rania Pr. MEGARBANE Bruno

Pr. ACHOUR Sanae Pr. MERAD Rachida

Pr. AOUFFEN Nabil Pr. MOHAMMED-BRAHIM Brahim

Pr. AZZOUZ Mohammed Pr. MOUFFOK Benali

Dr. BELMAHI Mohamed Habib Pr. NEGGADI Mohammed Amine

Pr. DJAFER Rachid Pr. REGGABI Mohamed

Pr. EL BALKHI Souleiman Pr. REZK-KALLAH Baghdad

Pr. KADDOUR Salma Pr. REZK-KALLAH Haciba

Secrétariat

Mme. BENDJELLAL Fatima Zohra Mme. BOUZROUDEH Mounia


Société Algérienne de Toxicologie

Présidente

Pr. ALAMIR Barkahoum Bachra

1er

Vice-Président

Pr. REGGABI Mohamed

2ème

Vice-Présidente

Pr. REZK-KALLAH Haciba

Secrétaire Général

Dr. ETTAYEB ERRAHMANI Salima

Secrétaire Général Adjoint

Dr. BELMAHI Mohamed Habib

Trésorier

Dr. ZAGH Samou

Trésorier Adjoint

Dr. MEKACHER Lamine Redouane

Assesseurs

Pr. DJAFER Rachid

Dr. LEHTIHET Leila

Dr. SOBHI Khaled

Dr. ALIANE Farida

Représentante du comité « Jeunes scientifiques »

Dr. OUSSEDIK Nouzha


Samedi 16 novembre 2019

15H00 :

Accueil des participants

Inscriptions

Cérémonie inaugurale

16H00 :

Conférence inaugurale

Ce que nous savons aujourd’hui sur les effets des pesticides sur la santé des

travailleurs exposés.

MOHAMMED-BRAHIM Brahim

Toulouse, France

17H00 :

Cocktail de bienvenue

ACCUEIL – SEANCE INAUGURALE

COMMUNICATIONS ORALES


Dimanche 17 novembre 2019

08H30 – 10H30 : Première séance

INTOXICATIONS AIGUES AUX PESTICIDES

Modérateurs : ALAMIR B., DJEBLI H., ACHOUR S., ETTAYEB ERRAHMANI S. 08H30: Prise en charge des intoxications par pesticide organophosphoré.

Megarbane B. Réanimation Médicale et Toxicologique, Hôpital Lariboisière, Université Paris-Diderot, INSERM UMRS1144.

08H50: Intoxications aiguës aux pesticides : à propos des cas reçus au service de

Pharmacologie Toxicologie du CHU d’Oran. Djelad S.

1,2,3, Chefirat B.

1,2,3, Zergui A.

1,2, Krid M.

1,2, Malou S.

1,2, Arab F.Z.

1,2,3,

Rezk-kallah H.1,2,3

1Service de pharmacologie Toxicologie, CHU d’Oran. 2Département de Pharmacie, Faculté de Médecine, Université Oran1. 3Laboratoire de recherche en santé environnement, Université Oran1.

09H00: Intoxications aiguës par les pesticides au Maroc : données du centre antipoison et

de pharmacovigilance du Maroc (2013-2018). Iken I.

1,2, Hmimou R.

1, Rhalem N.

1, Abdessadek M.

3, Achour S.

2,4, Soulaymani

Bencheikh R.1

1Centre anti poison et de pharmacovigilance du Maroc, Rabat, Maroc. 2Laboratoire de recherche biomédicale et translationnelle, faculté de médecine et de pharmacie de Fès, Université sidi Mohamed ben Abdellah, Fès, Maroc. 3Laboratoire de neuroendocrinologie et environnement nutritionnel et climatique, Faculté des sciences Dhar Mehraz, Université Sidi Mohamed Ben Abdallah, Fès, Maroc. 4Laboratoire de pharmacotoxicologie ; CHU Hassan II de Fès, Maroc.

09H10: Intérêt de l’analyse toxicologique dans la prise en charge d’une intoxication

collective aux pesticides : à propos d’un cas. Zamoum

R.

1,2, Kaddour

S.

1,2, Ould

Aissa S.

1,2, Ettaieb

Errahmani S.

1,2, Dali Brahem

L.

1,2

1Service de toxicologie du CHU Mohamed Lamine Debaghine de BEO. 2Laboratoire de toxicologie -Département de pharmacie -Faculté de médecine d’Alger.

09H20: Intoxications aux insecticides liquides : à propos de deux observations.

Belabbaci-Chefirat N.1,2,3

, Abderrahmane H.1, Lachgueur N.

1,2

1Service de Toxicologie, Etablissement Hospitalier Universitaire d’Oran. 2Département de Pharmacie, Faculté de Médecine, Université Oran1. 3Laboratoire de Recherche en Santé Environnement, Université Oran1.



09H30: Intoxication fatale par le 2-4 dichlophénoxyacétique. Achour S.

1,2, Iken I.

2,3, Derkaoui A.

4, El Attari A.

1,2, Khatouf M.

4

1Laboratoire de pharmacotoxicologie, laboratoire central des analyses médicales du chu Hassan II de Fès, Maroc. 2Laboratoire de recherche « centre médical de recherche biomédicale et translationnelle, faculté de médecine et de pharmacie ; Université sidi Mohammed Ben Abdellah Fès ; Maroc. 3Centre antipoison et de pharmacovigilance du Maroc, rabat, Maroc. 4Service de réanimation adulte, CHU Hassan II, Fès, Maroc.

09H40: Problématique de l’expertise médicolégale des pesticides; expérience du laboratoire

de toxicologie de Constantine. Belmahi M.H.

1,2, Rebai I.

1,2, Boufalaas R.

1,2

1Laboratoire de Toxicologie, Université Salah Boubnider Constantine. 2Laboratoire de Toxicologie, CHU Constantine.

09H50 : Débat

10H30 – 11H00 : Pause-café

Visite des posters : - Intoxications aiguës aux pesticides - Résidus de pesticides



11H00 – 12H30 : Deuxième séance

RESIDUS DE PESTICIDES

Modérateurs : DJAFER R., GAOUAR Z., MEKACHER R., SOBHI K.

11H00: Les spécificités règlementaires en agro-alimentaire en Europe et implications pour les laboratoires d’analyse. El Balkhi S. Service de Pharmacologie, Toxicologie et Pharmacovigilance, CHU de Limoges, France.

11H20: Notion d’extension de validation des méthodes d’analyse des résidus de pesticides dans les aliments et rôle des essais inter-laboratoires (EIL). Baroudi F.

1, Yaici R.

1, Rezki M

1, Reffai A.

1, Saidani I.

1, Addane F.

1, Betane K.

1,

Amziane A.1,2

, Hadjadj Aoul F.Z.1,2

1Centre national de toxicologie - Algérie. 2Faculté de médecine d’Alger.

11H30: Utilisation des pesticides en milieu agricole: état des lieux et détermination des résidus dans les tomates. Saadi R.

1,2,3, Djelad S.

1,2,3, Chefirat B.

1,2,3, Gaouar Z.L.

2,3, Bensaid N.E.H.

1,2, Rezk-

kallah H.1,2,3


11H40: Recherche des résidus de pesticides dans les tomates et évaluation de leur risque sur le consommateur Algérien. Mokhtari M.

1, Mouhouche F.

2, Fedala N.

3

1Unité de Recherche en Analyses et Développement Technologique en Environnement/ Centre de Recherche Scientifique et Technique en Analyses Physico-Chimiques (UR_ADTE/CRAPC), Tipaza. 2Ecole Nationale Supérieure Agronomique (ENSA), Alger. 3Ecole Supérieure des Sciences d’Aliments et de l’Industrie Agroalimentaire.

11H50: Evaluation de la contamination des eaux souterraines par dosage des pesticides organochlorés par CPG/SM. Chefirat B.

1,2,3, Gaouar L.Z.

2,3, Naas K.

2, Youcef H.S.

2, Rezk-kallah H.

1,2,3


12H00 : Débat 12H30 – 14H00 : Déjeuner



14H00 – 15H30 : Troisième séance

PESTICIDES : ASPECTS REGLEMENTAIRES & EXPOSITIONS PROFESSIONNELLES

Modérateurs : GHEZINI Y., KADDOUR S., BELMAHI H., CHEFIRAT B. 14H00: Rôle du Centre National de Toxicologie dans l’évaluation technique des dossiers

d’homologation des produits phytosanitaires à usage agricole. Chebli I

1, Zebbiche Y

1,2, Amari Z.

1, Hadjadj Aoul F.Z.

1,2

1Centre National de Toxicologie. 2Département de pharmacie - Faculté de médecine d’Alger.

14H10: Les pesticides à usage agricole commercialisés dans la région d’Oran : état des lieux en 2019. Zergui A.

1,2, Chefirat B.

1,2,3, Ould-Lakehal S.

1,2, Kouar A.

1,2, Rezk-kallah H.

1,2,3


14H20: Le Glyphosate : doit-il être interdit en Algérie ? Kaddour S.,

Dali Brahem L.

Département de pharmacie - Faculté de médecine d’Alger.

14H30: Agriculteurs et distributeurs de pesticides en Algérie : utilisation et risques. Mokhtari M.

1, Mouhouche F.

2, Fedala N.

3

1Unité de Recherche en Analyses et Développement Technologique en Environnement/ Centre de Recherche Scientifique et Technique en Analyses Physico-Chimiques (UR_ADTE/CRAPC), Tipaza. 2Ecole Nationale Supérieure Agronomique (ENSA), Alger. 3Ecole Supérieure des Sciences d’Aliments et de l’Industrie Agroalimentaire.

14H40: Suivi biotoxicologique de l’exposition aux pesticides organophosphorés dans une unité de production d'aérosols. Hattal S.

1,2, Chefirat B.

1,2,3, Touir A.

1,2, Mahmoudi F.

1,2, Krid M.

1,2, Rezk-kallah H.

1,2,3


14H50: Exposition aux pesticides et maladie de Parkinson : à propos de deux cas. Lehtihet L. Laboratoire Central, EHS Ali Ait Idir.

15H00 : Débat 15H30 – 16H00 : Pause-café

Visite des posters : - Expositions professionnelles aux Pesticides - Risque écotoxicologique des pesticides



16H00 – 17H30 : Quatrième séance

RISQUE ECOTOXICOLOGIQUE DES PESTICIDES

Modérateurs : MERAD R., MOUFFOK B., LACHGUEUR N., SEDDOUKI D. 16H00: Risque écotoxicologique des pesticides organochlorés : Etat des lieux en Algérie.

Mansouri E.1,2

, Reggabi M.1,2

1Laboratoire de Toxicologie, Faculté de Médecine, Alger. 2Laboratoire central, EHS Ali Ait Idir, Alger.

16H10: Contribution à l'évaluation du niveau de la contamination par les pesticides de la qualité des eaux du littoral Oranais par l’utilisation des branchies et muscle de la bogue Boops boops (Linné ,1758). Belhabib L., Belhoucine F., Berrebbah-Alioua A., Bouhadiba S., Tabeche A., Lakmache A Université des Sciences et Technologie Oran-Mohamed Boudiaf, Oran.

16H20: L'effet toxique des pesticides sur les abeilles mellifères (Hymenoptera, Apidae) dans le nord-est de l'Algérie : Activité de l’acétylcholinestérase. Bouzeraa H., Achou M., Soltani N Laboratoire de Biologie Animale Appliquée, Département de Biologie ; Faculté des Sciences ; Université Badji Mokhtar, Annaba.

16H30: Effets des pesticides (Cyperméthrine, Linuron et Métribuzine) à faibles doses sur la fonction hépatorénale du rat Wistar. Berroukche A.

1, Terras M.

1, Boudou F.

2, Belatbi B.

3

1Laboratoire de Recherche en Ressources Hydriques et Environnement, Département de Biologie, Faculté de Sciences, Université Dr Tahar-Moulay Saida. 2Laboratoire de Recherche de Santé et Environnement (LRSE), Service Médecine te Travail, CHU de Sidi-Bel-Abbès, Université Dr Djillali-Liabès, SBA. 3Laboratoire de Cytologie et Anatomo-pathologie, EH Dr Benzerdjeb, Ain-Temouchent.

16H40: Recherche de la toxicité rénale chez des souris femelles traitées avec un pesticide biologique. Arkam F.

1, Saadi L.

1,2, Soumatia R.

1, Saidani H.

1

1Département de Biologie et de Physiologie Cellulaire, Faculté SNV, Université Blida 1. 2Laboratoire de recherche Ecobiologie Animale, ENS, Kouba, Alger.

16H50: Lutte biologique du ravageur Tribolium Castanum par les huiles essentielles et extraits alcooliques du Peganum harmala. Aberkane D.

1, Benabderrahmane M.

2

1Laboratoire de Toxicologie, Université Djillali Liabés, Sidi-Bel-Abbés. 2Laboratoire de Microbiologie, Université Djillali Liabés, Sidi-Bel-Abbés.

17H00 : Débat

17H30 : Fin de séance

18H00 – 19H00

Assemblée générale de la Société Algérienne de Toxicologie (SATOX)




08H30 – 12H30 : Première séance


Modérateurs : BELABBACI N., ABDENNOUR S., ARAB FZ., ADJAL S., MAZOUZ I. Poster 1. Effet du chlorpyrifos-éthyl sur le stress oxydant chez la rate Wistar gestante. Abderrahim K., Bouanane S., Merzouk H., Baba Ahmed F.Z. Laboratoire de Physiologie, Physiopathologie et Biochimie de la Nutrition, Département

de Biologie, Faculté SNV, Université de Tlemcen.

Poster 2. Intoxications par les pesticides : profil et bilan toxicologique des cas admis à l’EHU d’Oran.

Abderrahmane H.1, Belabbaci N.

1,2,3, Lachgueur N.

1,2

1Service de Toxicologie, EHU 1er Novembre 1954, Oran. 2Département de Pharmacie, Faculté de Médecine, Université d’Oran. 2Laboratoire de Recherche en Santé Environnement, Université d’Oran.

Poster 3. Dosage de l’activité cholinestérasique : Intérêt dans les intoxications aux pesticides organophosphorés.

Acheuk-Youcef M.1, Belmahi M.H.

1

1Laboratoire de toxicologie ; CHU Dr BenBadis ; Constantine.

Poster 4. Etude rétrospective des cas de suspicion d’intoxication au chloralose admis au laboratoire de toxicologie du CHU Hassan II de Fès entre 2011 et 2015.

Achour S.1,2

, Iken I.2,3

, Derkaoui A.4, Hoummani H.

1 , El Attari

A.

1,2, Khatouf

M.

4

1Laboratoire de pharmacotoxicologie, laboratoire central des analyses médicales du chu Hassan II de Fès, Maroc.

2Laboratoire de recherche « centre médical de recherche biomédicale et translationnelle, faculté de médecine et de pharmacie ; Université Sidi Mohammed Ben Abdellah Fès, Maroc.

3Centre antipoison et de pharmacovigilance du Maroc, rabat, Maroc. 4 Service de réanimation adulte, CHU Hassan II, Fès, Maroc.

Poster 5. Intoxication par l’Amitraz révélée par chromatographie liquide : à propos de 2 cas.

Achour S.1, 2

, Iken I. 2,3

, El Attari A.1,2

1Laboratoire de pharmacotoxicologie, laboratoire central des analyses médicales du chu

Hassan II de Fès, Maroc. 2Laboratoire de recherche « centre médical de recherche biomédicale et translationnelle,

faculté de médecine et de pharmacie ; Université Sidi Mohammed Ben Abdellah Fès ; Maroc.

3Centre antipoison et de pharmacovigilance du Maroc, Rabat, Maroc.

Poster 6. Etude des effets neurotoxiques dus à l’exposition sub-chronique au pesticide (phosalon) chez les lapins (Oryctolagus cuniculus) de races néo-zélandais : influence sur les paramètres globaux de la croissance et le statut redox.

Aouni H.1, Menaceur F.

1, Hadji D.

1

1Laboratoire de toxicologie, Université Larbi Tébessi, Tébessa.



Poster 7. Actualités sur la toxicité aiguë du phosphure d’aluminium AlP. Azzi F., Boucherih M.M., Kacimi G. Laboratoire de chimie minérale pharmaceutique, Département de Pharmacie, Faculté de

Médecine d’Alger.

Poster 8. Interprétation de l’activité cholinestérasique : les pièges à éviter. Beldjilali S.

1,2, Chefirat B.

1,2,3, Zergui A.

1,2, Barka A.

1,2, Bensaid N.E.H.

1,2, Touer

E.1,2

, Boukelif S.1,2

, Rezk-kallah H.1,2,3

1Service de Pharmacologie Toxicologie, CHU d’Oran. 2Département de Pharmacie, Faculté de Médecine, Université Oran1. 3Laboratoire de Recherche en Santé Environnement, Université Oran1. Poster 9. Efficacité des oximes dans le traitement de l’intoxication par les pesticides

anticholinestérasiques : à propos d’un cas. Benali Z.

1,2,3, Djelad-Kaddour S.

1,2,4, Rezk-kallah H.

1,2,4

1Service de Pharmacologie Toxicologie, CHU d’Oran. 2Département de Pharmacie, Faculté de Médecine, Université Oran1. 3Centre de désintoxication, Bechar. 4Laboratoire de Recherche en Santé Environnement, Université Oran1.

Poster 10. L’oxime expérimentale k027 : un candidat prometteur pour la réactivation de la cholinestérase inhibée par des pesticides organophosphorés.

Bettayeb H.1,2

, Bendjamaa A. 1,2,3

, Hachem W.1,2

,Malou S.1,2


1Service de Pharmacologie Toxicologie, CHU d’Oran. 2Département de Pharmacie, Faculté de Médecine, Université Oran1. 3Laboratoire de Recherche en Santé Environnement, Université Oran1.

Poster 11. Toxicité de doses subchroniques d’un mélange de pesticides sur quelques paramètres biochimiques et l’histologie de quelques organes chez le rat.

Bouabdallah N.1, Mallem L.

2, Tektak M.

1

1Laboratoire d’Ecophysiologie Animale. Département de Biologie. Faculté des Sciences. Université Badji Mokhtar, Annaba.

2Faculté de Médecine, Département de Médecine Dentaire, Annaba.

Poster 12. Intoxications aiguës par les pesticides organophosphorés : intérêt du dosage de l’activité des cholinestérases.

Bouchala F.1,2

, Benboudiaf S.1,2

, Kouloughli K.1,2

1Faculté de Médecine. Université Ferhat Abbas Sétif 1- Sétif. 2Laboratoire de Toxicologie – CHU Saadna Abdenour – Sétif.

Poster 13. Neuropathie retardée après intoxication aiguë par un pesticide anticholinestérasique : à propos d’un cas.

Boukelif S.1,2

, Chefirat B.1,2,3

, Malou S.1,2



Poster 14. Une intoxication fatale suite à l’ingestion accidentelle d’un liquide anti-moustique chez l’enfant.

Boumendil D.1,2,3

, Bakri S.1, Habouchi

1, Sadouk

1, Menaouri M.

1, Touhami Y.

1,2,3,

Tabliouna K.1,2,3

, Batouche D.D.1,2

1Réanimation pédiatrique et néonatale, EHU Oran. 2Faculté de médecine d’Oran, Université d’Oran 1. 3Laboratoire d’accidentologie pédiatrique ACCIPED.



Poster 15. Effet protecteur du jeûne alimentaire sur la toxicité induite par la

deltaméthrine chez le rat. Bouzar A.C.

1, Benali Y.

2, Bitam A.

1

1Laboratoire de recherché en technologie alimentaire et nutrition humaine, école nationale supérieure agronomique (ensa), El-Harrach, Alger.

2Laboratoire de cytologie et de pathologie vétérinaire, institut pasteur annexe de ruisseau, Alger.

Poster 16. Evaluation de l’impact d’un insecticide carbamate sur les intestins chez le rat Wistar male adulte.

Chabane K. 1, 2

, Zaida F.2, Khene M.A.

2, Ainouz L.

2, Kechkoul L.

2, Ousmaal M.F.

2,

Mameri S.3, Baz A.

2

1Faculté des Sciences Biologiques, Université des Sciences et de la Technologie « Houari Boumediene », Bab Ezzouar, Alger.

2Laboratoire de Biologie et Physiologie Animale, ENS, Kouba, Alger. 3Service d’anatomie pathologique, CHU Mustapha Bacha, Alger.

Poster 17. Intérêt de l’exploration biochimique en cas d’intoxication par l’éthylène-glycol : à propos d’un cas.

Chellouai S.1,4

, Habouchi2,4

, Belabbaci N.3,4

, Nachi M.1,4

1Service de Biochimie, EHU 1er Novembre 1954, Oran. 2Service d’anesthésie réanimation pédiatrique et néonatalogique, EHU 1er Novembre

1954, Oran. 3Service de Toxicologie, EHU 1er Novembre 1954, Oran. 4Faculté de Médecine, Université Oran1.

Poster 18. Intoxication aiguë aux pesticides organophosphorés. Dellaoui Y.

1,2

1Laboratoire de chimie thérapeutique et clinique, CHU Oran. 2Département de Pharmacie, Faculté de Médecine, Université Oran1.

Poster 19. Criblage toxicologique de pesticides, médicaments et drogues par GC-MS : expérience du service de toxicologie CHU-Annaba.

Djamaa S.1, Rachedi R.

1, Djafer R.

1, 2

1Laboratoire de toxicologie ; CHU Annaba ; Algérie. 2Faculté de médecine ; département de pharmacie ; Annaba.

Poster 20. Toxicité aiguë de thiaméthoxam (actra® 25wg) sur Helix aspersa et Helix aperta juvéniles (gasteropoda, pulmonata).

Douafer L., Soltani N., Zaidi N. Laboratoire de Biologie Animale Appliquée, Département de Biologie, Faculté des

Sciences, Université d’Annaba. Département de Biologie, Faculté des Sciences, Centre Universitaire de Mila. Département de Biologie, Faculté des Sciences, Université de Skikda.

Poster 21. Intoxication aiguë à l’alpha-chloralose : fromage frais empoisonne ! Ettaieb Errahmani S., Dalem S., Kaddour S. Service de Toxicologie ; CHU Bab El Oued ; Alger. Laboratoire de Toxicologie ; Faculté de Médecine d’Alger.

Poster 22. Neurotoxicité de l’abamectine et l’effet protecteur de l’éphédra contre cette toxicité chez les rats.

Gasmi S., Benaicha B., Menaceur F., Bkairi S. Laboratoire de toxicologie ; Université de cheikh Larbi Tebessi ; Tébessa.



Poster 23. Toxicité de la lambda-cyhalothrine chez le lapin de race locale : profil hémato-

biochimique et lésions d’organes. Hemida H.

1, Boumezrag A.

2

1Laboratoire d'Agrobiotechnologie et de Nutrition en Zones Semi-arides ; Institut des sciences vétérinaires ; Tiaret.

2Amélioration et valorisation des productions animales locales, Institut des sciences vétérinaires ; Tiaret.

Poster 24. Etude de la toxicité de la plante pesticide (Rubia tinctorum). Houari F.Z.

1, Hariri A.

1.

1LBGMSS, Université Mustapha Stambouli, Mascara.

Poster 25. Le chlorpyriphos-éthyl : toxicité et effet hépatoprotecteur du Zinc. Ihadadene S.

1,2, Benbouabdallah S.

1,2, Izri L.

1,2, Reggabi M.

1,2

1Laboratoire central de biologie de l’EHS Ali Ait Idir, Alger. 2Laboratoire de toxicologie ; département de pharmacie ; faculté de médecine ; Université

d’Alger.

Poster 26. Intoxication aigue à l’alpha chloralose : évaluation rétrospective des cas d’intoxication au service de toxicologie du chu Bab-El-Oued entre janvier 2017 et septembre 2019.

Kefayfi K., Kaddour S. Service de toxicologie, CHU Bab-el-oued, Alger.

Poster 27. Toxicité des pesticides : à propos du syndrome de la havane. Krid M.

1,2, Barka A.

1,2, Chefirat B.

1, 2,3, Beldjilali S.

1,2, Rezk-kallah H.

1, 2,3


Poster 28. Lorsqu’un toxique en cache un autre : intérêt du screening toxicologique (à propos d’un cas).

Mahdjoub M., Kaddour S.

Laboratoire de toxicologie, CHU Bab El Oued, Alger.

Poster 29. Intoxications aiguës à l’alpha-chloralose (raticide 70®) : revue des cas admis au

CHU d'Oran. Malou S.

1,2, Chefirat B.

1,2,3, Boukelif S.

1,2, Hachem W.

1,2, Bettayeb H.

1,2,

Rezk-kallah H.1,2,3


Poster 30. Contribution à l’étude de l’effet toxique de la métribuzine chez les lapins. Oryctolagus cunicul L. Mellahi L., Boudrou S., Satouh B. Département SNV : faculté des sciences ; Université 20 aout 1955 Skikda.

Poster 31. Neuro-toxicité d’un mélange de deux produits pesticides sur le lapin et rôle protecteur de la Quercétine.

Menaceur F.1, Gasmi S.

1, Boussekine S.

1, Rouabhi R.

1, Benaicha B.

1, Aouni H.

1,

Hadji D.1, Boukhalfa M.

1

1Faculté des sciences exactes et des SNV, Université Larbi Tebessi, Tébessa.



Poster 32. Intoxication volontaire à l’alphachloralose confirmée par GC-MS : à propos d’un

cas. Rachedi R.

1, Djamaa S.

1, Djafer R.

1

1Laboratoire de toxicologie ; CHU Annaba.

Poster 33. Pesticides frauduleux ; quand une intoxication peut en cacher une autre. Rahmani L.

1, Hadji F.

1, Kaddour S.

1

1Service de Toxicologie, CHU Bab El Oued, Alger.

Poster 34. Les complications sanitaires induites par l’exposition inhalatrice d’un pesticide (abamectine) chez la rate Wistar traitée par le gingembre.

Refes I.1, Tahraoui A.

1

1Laboratoire de Neuroendocrinologie Appliquée ; Département de biologie ; Faculté des sciences ; Université Badji Mokhtar ; Annaba.

Poster 35. Tentative d’autolyse à l’aldicarbe : symptomatologie et analyses toxicologiques dans les intoxications aux inhibiteurs des cholinestérases de type carbamate.

Sadou S., Aguini F., Mekacher R. CHU Neddir Mohammed Tizi-Ouzou.

Poster 36. Prise en charge de l’intoxication aux pesticides organophosphorés. Serti Z.

1, Serti S.

2

1 Mutuelle Générale de la Sureté Nationale Constantine. 2Laboratoire de toxicologie CHU Constantine.

Poster 37. Prise en charge des intoxications aiguës aux pesticides : évaluation des connaissances et de l’expérience des cliniciens.

Touer E.1,2

, Beldjilali S.1,2

, Chefirat B.1,2,3

, Boukelif S.1,2

, Belabbaci N.2,3,4

, Rezk-kallah H.

1,2,3

1Service de Pharmacologie Toxicologie, CHU d’Oran. 2Département de Pharmacie, Faculté de Médecine, Université Oran1. 3Laboratoire de Recherche en Santé Environnement, Université Oran1. 4Service de Toxicologie, EHU d’Oran.

Poster 38. Identification d’un produit à usage agricole communément appelé « zeyt edoukhane » incriminé dans des cas d’intoxications aiguës.

Yaici R.1, Baroudi F.

1, Rezki M.

1, Belharet

1, Haddour F.

1, Hasseni N.

1, Betane K.

1,

Hadjadj Aoul F.Z.

1,2

1Centre national de toxicologie ; Dely Brahim ; Alger. 2Faculté de médecine d’Alger ; Alger.

Poster 39. Place des pesticides dans les intoxications aiguës colligées au niveau du CHU Saadna Abdenour - Sétif et traitement disponible.

Yamoun A.1, Kermiche N.E.

2, Boukhari N.E.

2, Rouabhi A.

2, Benboudiaf S.

1, 2

1Service de Toxicologie - CHU Sétif. 2Faculté de médecine - Université Ferhat Abbas Sétif 1.

Poster 40. Etude de l’effet du méthomyl dans l’induction du stress oxydatif au niveau du testicule chez le rat Wistar adulte.

Zaida Z.1, Khene M.

2, Chabane K.

2, Ousmaal M.F.

2, Mameri S.

3, Baz A.

2

1Laboratoire de Biologie et Physiologie Animale, ENS, Kouba. 2Faculté des Sciences Biologiques : Université des Sciences et de la Technologie « Houari

Boumediene », laboratoire de Biologie et Physiologie Animale, ENS, Kouba. 3Service d’anatomie pathologique, CHU Mustapha Bacha, Alger.



Poster 41. Insuffisance rénale aiguë secondaire à une intoxication au méthidathion : à

propos d’un cas. Zergui A.

1,2, Chefirat B.


1,2,3



Modérateurs : DJELAD S., SAADI R., LEHTIHET L., ZEBBICHE Y. Poster 42. Effets des pesticides perturbateurs endocriniens sur la santé : Où en est la

recherche ? Anteur H.Y.

1, Bendahmane M.

2, Khan N.A.

3

1Département de Biologie ; Faculté des sciences ; Sidi Bel Abbes. 2Laboratoire de Recherche LRES ; CHU de Sidi-Bel-Abbès. 3Université de Bourgogne ; France.

Poster 43. Législation algérienne sur les pesticides et sa place dans le contexte international.

Barka A.1,2

, Beldjilali S.1,2

, Chefirat B.1,2,3



Poster 44. Aspect règlementaire des résidus de pesticides dans les eaux de consommation humaine.

Belabid C., Bensemmane S., Hadjoudj O. Laboratoire d’hydrologie-bromatologie, faculté de Médecine, département de Pharmacie

d’Alger 1.

Poster 45. Consommation des produits agricoles au niveau de la wilaya d’Oran : l’inquiétude monte sur l’usage des pesticides.

Bensaid N.E.H.1,2

, Chefirat B.1,2,3

, Ahmed A.4, Rezk-kallah H.

1,2,3

1Service de Pharmacologie Toxicologie, CHU d’Oran. 2Département de Pharmacie, Faculté de Médecine, Université Oran1. 3Laboratoire de Recherche en Santé Environnement, Université Oran1. 4Institut National de Protection des Végétaux, Messerghine, Oran

Poster 46. Elimination of pathogenic bacteria and pesticide residues from vegetables surface and fresh fruits by ultraviolet radiation.

Boukabcha M. Department of biology. Faculty of natural and life sciences; Hassiba Benbouali University

of Chlef.

Poster 47. Evaluation du taux des résidus de pesticides dans diverses matrices environnementales (eau, sol, légumes).

Chabane W.1, Tir Touil A.

1Laboratoire de Bioconversion Génie Microbiologique et Sécurité Sanitaire. Faculté des Sciences de la nature et de la vie. Université Mostapha Stambouli ; Mascara.



Poster 48. Développement et validation d'une méthode CPG-SM pour la détermination

des résidus de fongicides dithiocarbamates dans la pomme de terre. Chefirat B.

1,2,3, Fasla M.E.

1,2, Tasfaout A.

1,2, Rezk-kallah H.

1,2,3


Poster 49. Les méthodes d’analyse des résidus de pesticides dans les aliments. Rafa F.

1,2, Saadi R.


1,2,3


Poster 50. Les pesticides : perturbateurs endocriniens avérés. Rebai I.

1,2, Boufalaas R.

1,2, Belmahi M.H.

1Laboratoire de Toxicologie, Université Salah Boubnider, Constantine. 2Laboratoire de toxicologie, CHU de Constantine.

Poster 51. Altération alimentaire par les pesticides et risques sur la santé publique. Rezak M.Y.

1, Halima-Salem A.

2, Semoud A.

2, Brahimi A.

2, Zaafour A.

2

CHU Ibn Rochd, Annaba. Faculté de médecine, Annaba.

Poster 52. Risques sanitaires des résidus de pesticides dans les fruits et les légumes. Roudesli S. EHS Mahfoud Boucebci, Chéraga, Alger.

Poster 53. Céréales transgéniques : une source de contamination aux pesticides. Seddi R., Kaddour S.

Service de Toxicologie ; CHU Bab El Oued ; Alger.

Poster 54. Pesticides in essential oils: analysis and regulation. Zitouni H.S.

1,2, Zitouni F.E.H.

3, Fetati H.

1,2, Mekaouche N.

1,2, Boudia F.

1,2,

Toumi H.1,2

1Faculty of medicine, department of pharmacy, university Oran1. 2Pharmacovigilance service, 1st November hospital center Oran. 3Faculty of biology, department of biotechnology, university Oran1




14H00 – 18H00 : Deuxième séance

PESTICIDES : ASPECTS REGLEMENTAIRES & EXPOSITIONS PROFESSIONNELLES

Modérateurs : BENDJAMAA A., ZAMOUM R., BENBOUDIAF S., ABDELMALEK O. Poster 55. L’exposition à des pesticides dans un poste électrique : à propos de quatre cas

de syndrome parkinsonien. Aguiar A.H.

1, Chadli A.

2

1Centre de médecine du travail de Sidi Bel Abbes, Société de Médecine du travail des industries électriques et gazières SMT.

2Département de l’environnement, Université Djilali Liabès, Sidi Bel Abbés.

Poster 56. Current pesticide uses in the Souf region. Alia Z.

1, Khachekhouche E.

1, Ghemam Amara D.

1, Bellima L.

2, Zrigue H.

2, Sekour

M.3

1Université EL-Oued, Département de Biologie. Faculté SNV. 2Université Ghardaïa.

3Université KASDI MERBAH Ouargla.

Poster 57. Evaluation de l’exposition des travailleurs aux pesticides par dosage de l’activité cholinestérasique.

Amari Z., Chebli I., Benelfoul A., Bettane K., Slymi S., Cheradi S., Hadjaj Aoul F.Z. Service de toxicologie professionnelle, Centre National de Toxicologie, Alger.

Poster 58. Etat des lieux de l’usage des pesticides et leur impact sanitaire et environnemental dans la wilaya de Mostaganem.

Amiri O.1, Benhachem I.

1, Bentamra Z.

1, Touzout N.

1, Hennia A.

2, Nemmiche S.

2

1Département d’Agronomie, Faculté SNV, Université de Mostaganem. 2Département de Biologie, Faculté SNV, Université de Mostaganem.

Poster 59. Exposition aux pesticides organophosphorés et perturbation thyroïdienne : une revue systématique.

Bettayeb H.1,2

, Chefirat B.1,2,3

, Malou S.1,2

, Hachem W.1,2



Poster 60. Evaluation de l’exposition professionnelle des agriculteurs aux pesticides. Boufalaas R.

1, Rebai I.

1, Belmahi M.H.

1

1Laboratoire de Toxicologie, Faculté de médecine Dr Belkacem Bensmail, Université Salah Boubnider 3, Constantine.

Poster 61. Exposition professionnelle aux pesticides et risque sanitaire. Chelighem Z.

1,2, Rebai I.

1,2, Belmahi M.H.

1,2

1Laboratoire de Toxicologie, CHU de Constantine. 2Département de Pharmacie, Faculté de médecine, Université 3 Constantine.



Poster 62. Exposition au glyphosate et risque de lymphome non hodgkinien. Djafri N.

1,2, Mansour H.M.

1,2, Dellaoui Y.

1,2

1Laboratoire de chimie thérapeutique et clinique, CHU d’Oran 2Département de Pharmacie, Faculté de Médecine, Université Oran1.

Poster 63. Exposition professionnelle aux agents reprotoxiques dans l’ouest algérien. Fizazi A.

1, Bendahmane M.

2

1Département de Biologie, Faculté SNV, Université Oran1. 2Laboratoire de recherche LRSE-CHU Hassani Abdelkader, Rue Belahcel Mourad

Sidi Bel Abbès.

Poster 64. Evaluation de l’exposition professionnelle aux pesticides et le risque de leucémies.

Hebbachi R., Belmahi M.H.

Laboratoire de toxicologie, CHU, Constantine.

Poster 65. Intoxication professionnelle fatale par un pesticide à base de métaldéhyde. Iken I.

1,2, Abdessadek M.

3, Rahlem N.

1, Achour S.

2, Soulaymani Bencheikh R.

1

1Centre anti poison et de pharmacovigilance du Maroc, Rabat, Maroc 2Laboratoire de recherche biomédicale et translationnelle, faculté de médecine et de

pharmacie de Fès, Université sidi Mohamed ben Abdellah, Fès, Maroc 3Laboratoire de neuroendocrinologie et environnement nutritionnel et climatique, Faculté

des sciences Dhar Mehraz, Université Sidi Mohamed Ben Abdallah, Fès, Maroc

Poster 66. Expositions professionnelles aux pesticides : étude chez des agriculteurs de la région de Ouargla.

Kerdoun M. A.1,2

, Mouilah M. A.3

1Faculté de médecine, Université Kasdi Merbah- Ouargla. 2Annexe du centre national de toxicologie-Ouargla. 3EPH Adrar.

Poster 67. Enquête auprès des agriculteurs d’Annaba sur l'usage et la gestion des pesticides.

Kerkoub F.1, Bacha M.

1, Kias M.L.

1, Djafer R.

1

1Laboratoire de toxicologie, CHU Ibn Sina, Annaba.

Poster 68. Les effets toxiques des pesticides sur la santé des agriculteurs. Louchiche S., Dellaoui Y., Khalid S. Département de pharmacie, faculté de médecine d’Oran.

Poster 69. Evaluation de l’exposition aux pesticides organophosphorés dans une unité commerciale de produits phytosanitaires.

Mahmoudi F.1,2

, Chefirat B.1,2,3

, Touir A.1,2, Hattal S.1,2

, Krid M.1,2



Poster 70. Exposition aux pesticides et risque de cancer de prostate. Mansour M.H.

1, Djafri N., Dellaoui Y.

1Laboratoire de chimie thérapeutique et clinique CHU Oran. 2Département de pharmacie Oran.

Poster 71. Prévention des risques sanitaires liés à l’exposition professionnelle aux pesticides.

Serti S., Belmahi M.H. Laboratoire de toxicologie centre hospitalo-universitaire, Constantine.



Poster 72. Evaluation des risques sanitaires des pesticides : à propos d’un modèle

international. Mazouz I.

1,2,3, Dellaoui Y.

1,2, Rezk-kallah H.

2,3

1Laboratoire de chimie thérapeutique / faculté de médecine d’Oran. 2Département de pharmacie d’Oran. 3Laboratoire de Recherche en Santé Environnement, Université Oran1.

Poster 73. L’exposition aux pesticides et le risque de la leucémie infantile : revue de littérature.

Ould-Lakehal S.1,2

, Zergui A.1,2

, Chefirat B.1,2,3



Poster 74. Evaluation de l’exposition au TEMOVAP 50% EC® chez les travailleurs des

bureaux d’hygiène d’Annaba. Sifi M., Djafer R., Selim I., Messaouedene A.B., Megueddem M.

Service de toxicologie. CHU Ibn Sina, Annaba.

Poster 75. Cancérogenèse des pesticides en milieu professionnel. Toufouti S., Belmahi M.H.

Laboratoire de toxicologie, CHU Constantine.

Poster 76. Etude de l’exposition professionnelle aux pesticides organophosphorés chez des agriculteurs.

Touir A.1,2

, Chefirat B.1,2,3

, Benziadi I.2, Benaouda S.

2, Rezk-kallah H.

1,2,3

1Service de Pharmacologie Toxicologie, CHU d’Oran. 2Département de Pharmacie, Faculté de Médecine, Université Oran1.

3Laboratoire de Recherche en Santé Environnement, Université Oran1.


Modérateurs : SAADI F.Z., NADOUR H., ABDAOUI A., OULARBI-KHALDOUN H. Poster 77. Risque écotoxicologue des métaux lourds dans le milieu marin : cas de la côte

de dessalement du littoral Ouest d’Algérie. Abi Ayad L.

1, Belkhouche N.

1

1Laboratoires des Technologies de Séparation & de Purification (LTSP), Faculté des Sciences, Département de chimie. Université Abou Bekr Belkaid, Tlemcen.

Poster 78. Mise en évidence des activités antifongiques des extraits de champignons supérieurs dans l’ouest algérien.

Ait Hamadouche Y.1, Dib S.

1, Fortas Z.

1

1Laboratoire de Recherche de Biologie des microorganismes et Biotechnologie, Département de Biotechnologie, Université Oran 1.

Poster 79. Effet bio insecticide de l’huile essentielle des feuilles d’Ocimum basilicum contre les larves de Culex pipiens.

Alem S.1, Bouslama Z.

1

1Laboratoire écologie des systèmes terrestres et aquatiques, Département de Biologie, Faculté des Sciences, Université Badji Mokhtar, Annaba.



Poster 80. Exposition aux pesticides et malformations congénitales : revue de littérature. Beldjilali S.

1,2,3, Boukelif S.

1,2,3, Saadi R.


1,2,3


3Laboratoire de Recherche en Santé Environnement, Université Oran1. Poster 81. Pesticides : risques aux animaux d’élevage. Benseghir L., Tehami S., Belmahi M.H. Université 3 Constantine.

Poster 82. Rôles protecteurs et remédiateurs des végétaux vis-à-vis des pollutions par les pesticides.

Chadli A.1, Benhasseini H.

1, Aguiar A.H.

2

1Laboratoire de recherche Biodiversité végétale : Conservation et valorisation. Université djillali liabes, Sidi Bel Abbes.

2Centre de médecine du travail de Sidi Bel Abbes, Société de Médecine du travail des industries électriques et gazières SMT.

Poster 83. Ovarian dysfunction following prenatal exposure to an insecticide, chlordecone, associates with altered epigenetic features.

Dali O.1, Demmouche A.

1, Smagulova F.

2

1Laboratory of Biotoxicology. Faculty of Naturel Science and life Djillali Liabes. University Sidi Bel-Abbès.

2Inserm, Irset (Institut de recherche en santé, environnement et travail), France.

Poster 84. Impact of glyphosate herbicide on growth, metabolites production, antifungal activity and proteolytic activity of plant growth-promoting Rhizobacteria azospirillum sp. isolated from field-grown potatoes in Mascara, Algeria

Djadouni F. Biology Department; Faculty of Natural Sciences and Life, Mascara University, Mascara.

Poster 85. Actualité sur le glyphosate et son homologation. Djemil S.

1, 2, Benbouabdallah S.

1, 2, Izri L.

1, 2, Reggabi M.

1, 2

1Laboratoire central de biologie de l’EHS Ali Ait Idir ; Alger. 2Laboratoire de toxicologie ; département de pharmacie ; faculté de médecine ; Université

d’Alger.

Poster 86. Nanopesticides, innovation phytosanitaire et risque toxique. Ghennai S.

1,2, Zebbiche Y.

1,2

1Département de pharmacie, Faculté de médecine, Alger.

2Centre national de toxicologie, Alger.

Poster 87. Développement de xénogreffes ectopiques dérivées de glioblastome humain chez des souris immunocompétentes traitées aux pesticides.

Ghidouche A.1,2

, Ait-Ali D.1,2

, Tliba S.1,3,4

1Laboratoire de Recherche en Génie Biologique des Cancers, Université de Bejaia. 2Faculté SNV, Université de Bejaia. 3Faculté de Médecine, Université de Bejaia. 4Service de Neurochirurgie, CHU de Bejaia.

Poster 88. Glyphosate : état de connaissances actuelles sur les risques sanitaires et environnementaux de son utilisation.

Hachem W.1,2

, Djelad S.1,2,3

, Bettayeb H.1,2

, Malou S.1,2



3Laboratoire de Recherche en Santé Environnement, Université Oran1.



Poster 89. Stéatose hépatique induite par quatre avermectines (proclaim®, vertimev® et

romectin®) biopesticides et l’avimec® un médicament vétérinaire. Khaldoun Oularbi H.

1,2, Tlili T.

2, Aroun R.

2, Benamara L.

2, Daoudi-Zerrouki N.

2,

Djennas N.3

1Département de biologie et physiologie cellulaire, faculté SNV, Université Blida1. 2Laboratoirede recherche des Ressources Naturelles. Université M. Mammeri. Tizi-Ouzou. 3Laboratoire D’anatomie Pathologie CHRU Parnet, Alger.

Poster 90. The monitoring of the enzymatic activity of a bryophyte "leucodonsciuroides" bio-indicators of atmospheric pollution, transplanted in the Oran region.

Kouadria N.1, Belhoucine F.

1, Bouradja N.

1, Ait Kaci M.

1, Alioua-Berrebbah A.

1

1Département le vivant et l’environnement, Faculté SNV, Université des sciences et de la technologie Mohamed Boudiaf, Oran.

Poster 91. Pesticides, risque pour l’homme et pour l’environnement : neurotoxicité du chlorpyrifos sur un modèle murin.

Lahdiri N.1, Djafri F.

2, Ait-Ali D.

2, Ghidouche A.

3, Dahmoune F.

2

1Laboratoire de gestion et valorisation des ressources naturelles et assurance qualité, Université de Bouira.

2Laboratoire de Génie biologique des cancers – Université de Béjaia, Béjaia. 3Laboratoire Biomathématique Biophysique Biochimie et de Scientométrie, Béjaia.

Poster 92. Effect of zinc and copper on roots, stem, and leaves of tomato lycopersicon esculentum mill.

Osmane B.1,2

, Benjilali N., Zaltessi K., Abdelhakim H., Reguieg Y.1, Bodor O.

1Laboratory of Biodiversity and Water and Soil Conservation – Mostaganem University. 2National Institute of Plant Protection (INPV), Mostaganem.

Poster 93. Plantes pesticides comme alternatives aux pesticides de synthèse. Ounaissia K., Djafer R. Laboratoire de Toxicologie ; Hôpital Ibn Sina, CHU Annaba.

Poster 94. Les pesticides en cocktail : impact sanitaire. Rabahi A.

1, 2, Mansouri E.

1, 2, Lehtihet L.

1, 2, Reggabi M.

1, 2

1Laboratoire Central ; EHS Ali Ait Idir ; Alger. 2Laboratoire de Toxicologie ; Département de Pharmacie ; Faculté de médecine ;

Université d’Alger.

Poster 95. L’immunotoxicité des pesticides. Ramdani H., Bouali-Youcef Y. Service d’immunologie, EHU 1er Novembre, Oran.

Poster 96. Impacts écotoxicologiques du novaluron sur un modèle bioindicateur : l’escargot « Helix aspersa ».

Salmi A.1, Toualbia N.

1, Rouabhi R.

1

1Département de biologie appliquée, Université Larbi Tebessi, Tébessa.

Poster 97. Effet toxicologique du cadmium sur les paramètres de germination des graines de soja (Glycine max (L.) merr.).

Tadjouri H.1, Touzout N.

1, Benhachem I

1, Mehallah

Moralent H.

1, Chadli R.

2,

Nemiche S.2

1Laboratoire de biodiversité et conservation des eaux et des sols, Faculté SNV, Université de Mostaganem.

2Département d’Agronomie, Faculté SNV, Université de Mostaganem.



Poster 98. Etude comparative des effets toxiques des pesticides chimiques et naturels. Tektak M.

1, Mallem L.

1, 2, Abdennour C.

1

1Laboratoire de Recherche d'Ecophysiologie Animale. Département de Biologie. Faculté des sciences. Université Badji Mokhtar, Annaba.

2Département de Médecine Dentaire, Faculté de Médecine, Annaba.

Poster 99. Evaluation de la toxicité de chlorpyrifos sur un modèle biologique (Oryctolagus cuniculus).

Toualbia N., Salmi A., Rouabhi R.

Département de biologie appliquée ; Université Larbi Tebessi, Tébessa, Algérie.

Poster 100. Effets du DECIS 25 EC (deltaméthrine) et le cadmium sur l’écophysiologie de la tomate (lycopersiconesculentum).

Touzout N.1, Amiri O.

1, Bentamra Z.

1, Benhachem I.

1, Hennia A.

2, Nemmiche S.

2

1Département d’Agronomie, Faculté SNV, Université de Mostaganem. 2Département de Biologie, Faculté SNV, Université de Mostaganem.

Poster 101. Contribution à l’étude de la pollution des sols agricoles par l’azote (cas de la plaine de Bounamoussa).

Youcef Khodja Z.1, Khanchoul K.

1, Benslama M.

1, Mecheri R.

2

1Laboratoire Sol et Développement Durable, Université Badji Mokhtar- Annaba. 2Laboratoire de Botanique, Faculté de Médecine, Université Badji Mokhtar- Annaba.

Poster 102. Effet d’un insecticide néonicotinoïde (actara) sur la composition biochimique des alevins d’un poisson d’eau douce, Alburnus alburnus.

Zaidi N.1, Doufer L.

2, Hamdani A.²

1Laboratoire d’Optimisation de la Production Agricole en Zone Subhumide, Faculté des Sciences, Université 20 Août 1955, Skikda.

2Laboratoire de Biologie Animale Appliquée, Faculté des Sciences, Université Badji Mokhtar, Annaba.

Poster 103. Activité nématicide de quelques huiles essentielles contre nématodes à kystes globodera.

Ziane S., Selles C. Université Abou Bekr Belkaid, Tlemcen.

WORKSHOPS


Lundi 18 novembre 2019

Salle n°1 : « Optimiser la prise en charge d’une intoxication par pesticide »

Animateur : Pr. MEGARBANE Bruno

Service de Réanimation Médicale et Toxicologique,

Hôpital Lariboisière, Université Paris-Diderot, INSERM UMRS1144.

Nombre : 30 participants

Participants : Médecins réanimateurs, Médecins urgentistes, Toxicologues

Salle n°2 : « Analyse des résidus de pesticides dans les fruits et légumes : Comment

répondre efficacement à la demande d’un client sur le dosage d’une nouvelle molécule ? »

Animateur : Dr. GARDERE Arnaud

Service de Pharmacologie, Toxicologie et Pharmacovigilance,

CHU de Limoges, France.


Participants : Toxicologues, Hydro-bromatologues, Chimistes analytiques

Salle n°3 : « Prévention des effets des pesticides sur la santé des travailleurs exposés »

Animateur : Pr. MOHAMMED-BRAHIM Brahim

Toulouse, France


Participants : Toxicologues, Médecins du travail

10H30 : Clôture de la 9ème

Rencontre Internationale de Toxicologie 11H00 : Collation

WORKSHOPS 08H30 – 10H30


Recueil des Résumés de Communications

Conférences

Communications Orales

Posters

Conférences, Communications Orales


CONFERENCE INAUGURALE

Ce que nous savons aujourd’hui sur les effets des pesticides sur la santé des travailleurs

exposés.

Mohammed-Brahim B.

Toulouse, France.

Après une brève introduction sur la définition, la composition, la présentation et l’usage des

pesticides, nous présentons une revue des connaissances actuelles sur les effets en particulier différés

de ces produits sur la santé des travailleurs exposés.

Ces effets sont difficiles à mettre en évidence et à rapporter à des expositions répétées en raison

d’usage multiplié, renouvelé et d’une traçabilité aléatoire de plusieurs centaines de produits pour

chaque culture, d’expositions associées avec effets additifs, synergiques ou potentialisateurs, ainsi que

de la difficulté à évaluer les expositions passées. Les premières données épidémiologiques dans les

années 80 et sont issues de méta-analyses colligeant des études cas-témoins ou des cohortes. Elles

concernent en particulier les troubles neurologiques, les cancers, les atteintes de la fonction de

reproduction et les altérations du développement.

Les cancers sont globalement moins fréquents chez la population agricole que chez la population

générale. Néanmoins un certain nombre de localisations et de type de cancers dans chaque

localisation apparaissent en excès chez ces populations. Il s’agit de cancers du sang (maladie de

Hodgkin, lymphomes non Hodgkinien, leucémies et myélomes multiples), de tumeurs cérébrales, de

cancers de la prostate, des testicules, de mélanomes cutanés.

Les pesticides sont incriminés ou suspectés comme facteurs de risque dans la sclérose latérale

amyotrophique, les troubles neuropsychologiques : déficits cognitifs (attention, capacités visuo-

motrices, abstraction verbale, perception) et troubles anxieux-dépressifs, la maladie de Parkinson,

avec une association spécifique avec le parquât et la roténone, la maladie d’excès du risque de morts

fœtales et de malformations congénitales (fentes orales, hypospadias), Alzheimer.

S’agissant des effets sur la grossesse et le développement de l’enfant, il est rapporté un excès du

risque de morts fœtales et de malformations congénitales (fentes orales, hypospadias). Il existe une

présomption d’un lien entre exposition aux pesticides et cancer de l’enfant (LMA, astrogliomes).

Aucune étude n’a concerné les troubles de la croissance de l’enfant.

Les pesticides seraient enfin responsables de paramètres séminaux inférieurs aux normes OMS et

d’infertilité chez les hommes exposés, et de faible fécondabilité chez les femmes exposées.




Prise en charge des intoxications par pesticide organophosphoré.

Megarbane B.

Réanimation Médicale et Toxicologique, Hôpital Lariboisière, Université Paris-Diderot, INSERM

UMRS1144.

Introduction et objectifs: Les pesticides organophosphorés (OP), oubliés en Europe occidentale en

raison d’une réglementation stricte concernant leur mise sur le marché, restent responsables

d’environ trois millions d’intoxications graves et de 200,000 décès dans le monde, notamment dans

les pays en développement. Plus récemment, ces mêmes OP sont tristement revenus dans l’actualité,

avec les gaz neurotoxiques utilisés en Syrie et l’assassinat du frère du Président de Corée du Nord.

L’objectif de cette présentation est de discuter la prise en charge des intoxications par pesticide OP.

Méthode: Revue de la littérature.

Résultats: Le syndrome toxique cholinergique (muscarinique, nicotinique et central) faisant suite à

l’ingestion ou l’inhalation d’un OP est caractéristique, pour ne pas dire quasi-pathognomonique en cas

d’intoxication grave. Il laisse peu de doutes quant à la nature du toxique en cause. Dès lors,

l’administration urgente d’atropine à fortes doses en complément des traitements symptomatiques, la

décontamination adaptée et le recours à la protection des personnels soignants, le cas échéant, n’est

basé que sur la connaissance des circonstances d’exposition et l’approche clinique du patient

intoxiqué. Le diagnostic est avant tout clinique. La baisse de l’activité des butyrylcholinestérases

plasmatiques, examen de routine dans beaucoup de laboratoires hospitaliers, est peu spécifique. A

l’inverse, l’activité des acétylcholinestérases (AChE) érythrocytaires, dont la baisse est plus spécifique,

n’est disponible que dans un laboratoire spécialisé, ce qui n’en fait donc pas un biomarqueur de

diagnostic et de décision d’urgence. La place des oximes dans le traitement reste débattue. De façon

intéressante, dans un essai contrôlé randomisé Sri-Lankais testant l’efficacité de la pralidoxime versus

placebo, il n’a pas été possible de mettre en évidence un bénéfice significatif en termes de survie ou de

recours à la ventilation mécanique, malgré la correction de l’activité AChE chez les patients intoxiqués

par un OP diéthyl- et recevant une perfusion de pralidoxime. A l’inverse, dans un essai contrôlé

randomisé indien, une forte dose de pralidoxime a été associée à une réduction significative de la

mortalité et une amélioration clinique plus rapide qu’une dose usuelle. Aujourd’hui, il parait licite de

réserver les oximes aux intoxications graves par OP avec syndrome nicotinique ou requérant de fortes

doses d’atropine. Leur administration doit alors se faire rapidement (avant vieillissement de

l’enzyme) et leur régime monitoré par la mesure de la réactivation des AChE et la concentration

sérique.

Conclusion : Une prise en charge optimale en urgence des intoxications par OP avec administration

raisonnée d’une oxime est nécessaire pour optimiser le pronostic vital.

Mots clés : Pesticide, Organophosphoré, Traitement, Oxime, Cholinestérase



Intoxications aiguës aux pesticides : a propos des cas reçus au service de pharmacologie

toxicologie du CHU d’Oran.

Djelad S.1,2,3, Chefirat B.1,2,3, Zergui A.1,2, Krid M.1,2, Malou S.1,2, Arab F.Z.1,2,3, Rezk-Kallah H.1,2,3 1Service de Pharmacologie Toxicologie, Centre Hospitalier Universitaire d’Oran, Oran, Algérie 2Département de Pharmacie, Faculté de Médecine, Université Oran1, Algérie 3Laboratoire de Recherche en Santé Environnement, Université Oran1, Algérie.

Introduction : L’utilisation massive et anarchique des pesticides posent un véritable problème de

santé publique. En effet, l’intoxication aiguë par les pesticides représente un motif fréquent

d’admission aux urgences. L’objectif de cette étude est de dresser le profil des cas d’intoxications

aiguës aux pesticides admis au CHU d’Oran avec illustration par quelques cas cliniques.

Méthodes : Il s’agit d’une étude descriptive des cas d’intoxications aiguës aux pesticides reçus au

service de Pharmacologie Toxicologie du CHU d’Oran, durant la période de 2005 à 2018. Une fiche de

renseignements préétablie a été utilisée pour la collecte des données, accompagnant toute demande

d’analyse toxicologique. Cette dernière a été réalisée par le dosage de l’activité des cholinestérases.

Résultats et Discussion : Au total, 1087 cas d’intoxications aiguës aux pesticides ont été enregistrés,

soit 12% du total des intoxications aiguës. Ces intoxications sont généralement volontaires (58%),

notamment chez les adultes, et accidentelles (24%), en particulier chez les enfants. Elles prédominent

chez le sexe féminin (60%). Actuellement, l’intoxication à l’alpha-chloralose prend de plus en plus

d’ampleur et fait craindre le même scénario que l’ancienne série d’intoxications par le Rat-killer®.

Concernant les symptômes cliniques à l’admission, 58% des patients étaient symptomatiques : on

retrouve des troubles digestifs (74%), des troubles visuels (32%), un tableau neurologique (28%),

une hypersécrétion muqueuse (24%) et des perturbations hémodynamiques (19%). Le dosage de

l’activité cholinestérasique a permis de confirmer le diagnostic et le suivi chez 88% des patients (46%

des activités sont revenues basse à effondrée). L’indication des oximes a été justifiée dans les

intoxications aux organophosphorés, les intoxications aux carbamates engageant le pronostic vital, et

devant un tableau cholinergique sévère où le pesticide n’est pas identifié mais l’activité

cholinestérasique est effondrée. Conclusion : Les intoxications aiguës aux pesticides sont graves et

nécessitent une prise en charge adéquate faisant collaborer cliniciens et toxicologues. La population

générale doit être sensibilisée quant aux dangers des pesticides avec une règlementation limitant

l’accès libre aux pesticides.

Mots-clés : Pesticide, Intoxication aiguë, Activité cholinestérasique



Intoxication aigue par les pesticides au Maroc : données du centre antipoison et de

pharmacovigilance du Maroc (2013-2018).

Iken I.1,2, Hmimou R.1, Rhalem N.1, Abdessadek M.3, Achour S.2,4, Soulaymani Bencheikh R.1

1Centre anti poison et de pharmacovigilance du Maroc, Rabat, Maroc 2Faculté de médecine et de pharmacie de Fès, Université sidi Mohamed ben Abdellah, Fès, Maroc 3Laboratoire de neuroendocrinologie et environnement nutritionnel et climatique, Faculté des

sciences Dhar Mehraz, Université Sidi Mohamed Ben Abdallah, Fès, Maroc 4Laboratoire de pharmacotoxicologie ; CHU Hassan II de Fès, Maroc

Objectif : Cette étude vise à déterminer les principales caractéristiques épidémiologiques des

intoxications par les pesticides et d'en identifier les facteurs de risque au Maroc.

Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective des cas d’intoxications aux pesticides déclarés au

Centre Anti Poison et de Pharmacovigilance du Maroc entre 2013 et 2018.

Résultats : Durant la période 2013-2018, 8729 cas d’intoxications par les pesticides ont été

enregistrés au Maroc, soit près de 1455 cas en moyenne par an. Les adultes sont les plus concernés

par 39,5% des cas. La moyenne d’âge des intoxiqués est de 21,2±14,3 ans. La majorité, soit 61,1% des

cas sont de sexe féminin avec un sex-ratio de 1,39. Selon les résultats de l’étude, la fréquence des cas

la plus élevée est enregistrée en milieu urbain, dans 73 % des cas. Les produits les plus incriminés ont

été les insecticides (52,8%) et les raticides (45,8%). Les circonstances ont été volontaires dans 44,2%

des cas, dont 98,3% sont des tentatives suicidaires. 46,9 % des cas était classés grade 2 selon le

poisoning severity score (Person et al, 1998). Sur les 6189 cas pour lesquels l’évolution est connue,

226 décès ont été enregistrés, soit une létalité de 3,7 %.

Discussion : L’ampleur du problème lié à l’intoxication par les pesticides a pu être évaluée à partir de

la base de données du CAPM qui est une référence pour l’identification des cas d’intoxications et qui

permet aussi d’identifier les nouveaux risques. L’analyse des données déclarées au Centre Anti Poison

du Maroc (CAPM) révèle que L’intoxication par les pesticides présente la 4ème cause d’intoxication

exclusion faite des PES. Cependant, ce nombre de cas d’intoxications par pesticides déclaré au CAPM

reste très sous-estimé et ne reflète qu’une fraction du problème réel. Cette sous-déclaration pourrait

être liée à la faible accessibilité, surtout en milieu rural, au service téléphonique du CAPM et à la

participation timide de certaines régions au système d’information du CAPM. L’analyse a révélé aussi ;

l’existence d’une vente illicite de produits très dangereux que la population et les agriculteurs utilisent

souvent sans précautions, ignorant les risques qu’ils peuvent engendrer.

Conclusion : Il est actuellement urgent et nécessaire de réviser la réglementation des pesticides et ce,

en ce qui concerne aussi bien leur utilisation que leur commercialisation. Le contrôle de leurs

importations, leur distribution et leurs ventes doit être rigoureux et intransigeant.

Mots clés : Pesticide, Intoxication, Epidémiologie, Maroc



Intérêt de l’analyse toxicologique dans la prise en charge d’une intoxication collective aux

pesticides : A propos d’un cas.

Zamoum R.1,2, Kaddour S.1,2, Ould Aissa S.1,2, Ettaieb Errahmani S.1,2, Dali Brahem L.1,2 1Service de toxicologie du CHU Mohamed Lamine Debaghine de BEO. 2Laboratoire de toxicologie du Département de pharmacie de la Faculté de médecine d’Alger.

Introduction : Les pesticides constituent la deuxième cause d’intoxication (9,22%) après les

médicaments, selon les données de l’année 2018, du Centre Antipoison (CAP) d’Alger. L’exposition est

souvent accidentelle et est incriminée surtout chez l’enfant. Le déconditionnement demeure parmi les

causes les plus rapportées lors de ces intoxications. L’intoxication par les pesticides inhibiteurs de la

cholinestérase n’est pas dépourvue d’effets délétères. En effet, on retrouve un tableau clinique

associant des symptômes muscariniques, nicotiniques et neurologiques centraux. Le diagnostic de

cette intoxication peut être orienté grâce à une anamnèse minutieuse, confirmant ou rapportant la

notion de prise du pesticide. Cependant, le dosage de l’activité cholinestérasique s’avère indispensable

pour poser le diagnostic d’une intoxication par un inhibiteur de l’activité cholinestérasique.

Objectifs : Ce travail objective la présentation d’un cas d’intoxication collective par un

organophosphoré en passant en revue les points essentiels à connaitre par le professionnel de santé

en charge de la mise en œuvre de la conduite à tenir devant ce type d’intoxication, souvent orienté par

le médecin du CAP.

Résultats : Il s’agit d’une fratrie de 3 enfants dont l’âge varie de 2 ans à 6 ans, ayant présenté un

syndrome cholinergique dont le diagnostic a été posé suite au dosage de l’activité cholinestérasique.

Les taux des premiers dosages sont revenus bas variant de 558 à 1999 UI/L pour des valeurs de

référence allant de 4659 à 14443 UI/L. Ces résultats ont confirmé l’intoxication par un pesticide

inhibiteur de l’activité cholinestérase chez ces enfants.

Conclusion : L’administration de l’antidote (Pralidoxime) est une étape cruciale dans la prise en

charge de l’intoxiqué et parfois déterminante du pronostic de l’intoxication, d’où la nécessité de la

mise en place d’unités ou de structures spécialisées dans la délivrance et gestion de ces

thérapeutiques spécifiques. De surcroît, l’analyse toxicologique (Dosage de l’activité

cholinestérasique) est primordiale, ayant un intérêt diagnostique, thérapeutique et pronostique pour

le malade.

Mots clés : Pesticides, Analyse, Dosage, Intoxication, Prise en charge



Intoxications aux insecticides liquides : A propos de deux observations.

Belabbaci-Chefirat N.1,2,3, Abderrahmane H.1, Lachgueur N.1,2

1Service de Toxicologie, Etablissement Hospitalier Universitaire d’Oran. 2Département de Pharmacie, Faculté de Médecine, Université d’Oran. 3Laboratoire de Recherche en Santé Environnement, Université d’Oran

Objectif : Attirer l’attention, à travers deux cas cliniques, sur les intoxications accidentelles aux

insecticides liquides.

Méthodes : Le dosage de l’activité cholinestérasique totale a été réalisé par la technique de Vincent

Segonzac et celui de l’éthylène-glycol par la méthode de Hantzsch.

Résultats et discussion : Les cas rapportés concernent deux filles âgées de 2ans et 17mois

respectivement, ayant ingérées des anti-moustiques liquides. Le premier cas provient de l’EHS de

Canastel dans un tableau de crises convulsives, tachycardie et polypnée. Nous avons reçu un

prélèvement sanguin à J2 d’intoxication et l’activité cholinestérasique s’est révélée normale

(65,53µg/µL/h) coïncidant avec une amélioration clinique. Le second cas est admis au service de

réanimation pédiatrique de l’EHU d’Oran, dans un état pyrétique avec crises tonicocloniques

généralisés, cyanose et détresse respiratoire. Ensuite une insuffisance rénale s’est installée avec

acidose métabolique à trou anionique augmenté justifiant des séances d’hémodialyse qui n’ont été

réalisées qu’après 72heures. Cette évolution clinique ne concorde pas trop avec le tableau

d’intoxication au produit ingéré, à savoir « Frams » à base de pyrétrinoïdes. Ainsi, les réanimateurs

ont contacté le CAP d’Alger durant le week-end, qui leur a informé que ce pesticide contient de

l’éthylène-glycol. A notre niveau, nous n’étions sollicités qu’à J4 d’hospitalisation, la présence de ce

dernier dans le reste du produit a été confirmée et l’activité cholinestérasique était basse de l’ordre de

28,11µg/µL/h. Malheureusement, l’issue était fatale suite à une défaillance multiviscérale.

Conclusion : Les conséquences de ces intoxications peuvent être dramatiques, il faut donc miser sur

la prévention. Les parents sont tenus de garder les produits toxiques dans des endroits inaccessibles

aux enfants. Les fabricants ont également une part de responsabilité ; la composition intégrale du

produit doit figurer sur l’emballage et des systèmes de fermeture à l’épreuve des enfants doivent être

adoptés pour le conditionnement.

Mots clés : Insecticide liquide, Activité cholinestèrasique, Pyrétrinoïdes, Ethylène-glycol



Intoxication fatale par le 2-4 dichlophenoxyacetique.

Achour S.1,2, Iken I.2,3, Derkaoui A.4, El Attari A.1,2, Khatouf M.4 1Laboratoire de pharmacotoxicologie, laboratoire central des analyses médicales du CHU Hassan II de

Fès, Maroc 2Laboratoire de recherche « centre médical de recherche biomédicale et translationnelle, faculté de

médecine et de pharmacie ; Université sidi Mohammed Ben Abdellah Fès ; Maroc 3Centre antipoison et de pharmacovigilance du Maroc, Rabat, Maroc 4Service de réanimation adulte, CHU Hassan II, Fès, Maroc

Objectif : Nous rapportons une observation d’une intoxication volontaire par le (2, 4 D) compliquée d’un état de choc réfractaire menant au décès après 24 heures de l’intoxication.

Observation : Mr F.F âgé de 32 ans, suivi pour dépression sous traitement, est admis au service des urgences après ingestion volontaire, 5 heures auparavant, d’une quantité imprécise d’un herbicide. L’examen à son admission trouvait un patient inconscient, un score de Glasgow à 8, les pupilles en myosis serré aréactives, fébrile à 40 °C, polypneique à 36 c/ min avec encombrement trachéobronchique et des râles ronflants aux deux hémichamps pulmonaires, une pression artérielle systolique de 80 mmHg, nécessitant un remplissage vasculaire. Son bilan biologique montrait une rhabdomyolyse avec un taux de CPK à 19366 (soit 113 fois la normale), une troponine positive à 0,7, une insuffisance rénale (urée à 1,23 mmol/l créatinine à 26 mg/ dl), une acidose métabolique (pH à 7,19, taux de bicarbonate à 9 mEq/l) et une diminution du taux de prothrombine (TP à 49%). Le reste de l’ionogramme sanguin était sans anomalies. Des prélèvements au niveau du sang, des urines et du suc gastrique ont été réalisés pour analyse toxicologique. Après correction de son hypotension par un remplissage vasculaire et perfusion de sérum bicarbonaté et son intubation ventilation artificielle, le malade a été hospitalisé en réanimation pour complément de la prise en charge. Dès son admission, la patient était instable sur le plan hémodynamique, sa pression artérielle à 70 mmHg de maxima, FC à 130 batt/min malgré un remplissage sanguin d’où l’indication de sa mise sous drogues vasoactives (noradrénaline jusqu’à 1 microgramme /kg/min). L’échocardiographie objectivait un ventricule gauche de taille normale et de fonction systolique conservée et hyperkinétique. Les examens complémentaires ont montré la persistance de l’acidose et l’aggravation de la fonction rénale et de la rhabdomyolyse.

L’état hémodynamique s’est rapidement détérioré malgré l’augmentation des doses de la noradrénaline, avec persistance de l’acidose sévère, menant au décès 24 heures après son admission en réanimation. Le screening toxicologique par chromatographie liquide à haute performance couplée à un détecteur à barrette de diodes (CLHP-DAD), a permis de mettre en évidence la présence de l’acide dichlorophénoxyacétique (2-4-D) dans le sang et dans les urines.

Discussion : Intoxication par l’acide Dichlorophénoxyacétique (2,4 D) est rarement décrite dans la littérature. L’exposition à ce produit provoque une hypotonie, une hypotension et des signes d’atteinte neuromusculaire aiguë. La mort survient par défaillance hémodynamique réfractaire aux drogues et par fibrillation ventriculaire. La prise en charge est symptomatique et repose sur la prise en charge hémodynamique précoce par des amines inotropes et ou vasoactives, associé au traitement épurateur à base de l’hyperdiurèse alcaline et l’hémodialyse.

Conclusion : Dans notre contexte, la disponibilité commerciale de ce produit devient inquiétante, justifiant le recours à un large programme de prévention pour informer le public et les autorités du danger de cet herbicide.

Mots clés : Intoxication, Herbicide, Acide dichlorophénoxyacétique (2-4-D)



Problématique de l’expertise médico-légale des pesticides ; expérience du laboratoire de toxicologie de

Constantine.

Belmahi M.H.1,2, Rebai I.1,2, Boufalaas R.1,2

1Laboratoire de Toxicologie, Université Salah Boubnider, Constantine 2Laboratoire de toxicologie, CHU de Constantine.

Introduction : Les intoxications mortelles par les pesticides sont devenues de plus en plus

fréquentes. Elles représentent une importante cause de morbidité et de mortalité en Algérie. L’objectif

de notre travail est de décrire un profil épidémiologique des intoxications mortelles par les pesticides

dans le Constantinois durant les dix dernières années et d’évoquer les limites de l’expertise médico-

légale de ces intoxications.

Matériel et méthodes : Étude rétrospective recouvrant la période entre janvier 2010 et décembre

2018, basée sur les données des fiches médico-légales toxicologiques du laboratoire de toxicologie

Constantine. Les cas sont analysés selon les critères suivants : le sexe, l’âge, l’origine, le type

d’intoxication et la classe des pesticides incriminés.

Résultats : Sur la période d’étude, 150 cas sont reliés aux intoxications mortelles aux pesticides ;

30 % d’intoxications aux pesticides sont volontaires, 60 % d’origine indéterminée et seulement 10 %

sont accidentelles ; 61 % des femmes et 39 % des hommes. Les insecticides (organophosphorés,

organochlorés et carbamates) sont les plus incriminés dans ces intoxications.

Conclusion : L’intoxication aux pesticides reste une des causes d’admission aux urgences et qui sont

dans de nombreuses situations fatales ; ainsi il est plus que nécessaire d’établir des textes

réglementaires strictes quant à la gestion et l’utilisation des pesticides afin de prévenir ces

intoxications.

Mots clés : Pesticides, Intoxications aigues, Epidémiologie




Les spécificités règlementaires en agro-alimentaire en Europe et implications pour les

laboratoires d’analyse.

El Balkhi S.

Service de Pharmacologie, Toxicologie et Pharmacovigilance, CHU de Limoges, France.

Introduction : La LMR est la concentration maximale légalement admise d’un résidu de pesticide

dans ou sur les fruits que l’on peut retrouver suite à une application respectant les bonnes pratiques

d’agriculture. Lorsque cette concentration est dépassée, la dose journalière admissible (DJA) peut être

atteinte avec des effets négatifs sur la santé humaine. L’EFSA (European Food Safty Authority), se base

sur ces deux notions pour établir ces normes et estimer les risques sanitaires liés à la consommation

des fruits et légumes traités par des pesticides.

Objectif : Expliquer les origines des normes européennes et illustrer les étapes pré-analytiques,

analytiques et post-analytiques usuellement recommandées lors d’analyses de denrées alimentaires à

travers d’un exemple. Pour ceci, le processus analytique appliqué à un lot de fraises sera suivi.

Méthodes : Extraction selon la méthode QuEChERS pour un screening et un dosage de 280 résidus

par deux méthodes en LC-MS/MS et une méthode en GC-MS.

Résultats : Des exemples de résultats seront présentés ainsi que les normes liés aux rendus des

résultats dans ce type d’analyse.

Discussion : Les LMR sont souvent très basses pour un certain nombre de molécules ce qui nous

oblige à continuellement améliorer nos stratégies analytiques tout en gardant l’efficience de nos

méthodes. La calibration par ajouts dosés sur une matrice équivalente aux échantillons analysés, nous

permet de répondre aux exigences des différentes normes avec moins de contraintes qu’en cas de

calibrations externes.

Conclusion : La détermination des résidus de pesticides dans les fruits et légumes est une étape clé

dans la réduction de l’exposition de la population générale et nécessite des développements multiples

à tous les niveaux du processus analytique.



Notion d’extension de validation des méthodes d’analyse des résidus de pesticides dans les

aliments et rôle des essais inter-laboratoires.

Baroudi F.1, Yaici R.1, Rezki M1, Reffai A.1, Saidani I.1, Addane F.1, Betane K.1, Amziane A.1,2, Hadjadj

Aoul F.1,2 1Centre national de toxicologie-Algérie 2Faculté de médecine d’Alger.

Introduction : Le toxicologue est d’abord analyste, il doit donc maitriser les outils analytiques qui lui

permettent l’évaluation et la gestion du risque lié aux résidus de pesticides dans les aliments. Seule

l’analyse des résidus permet de vérifier la conformité aux LMR et seule la validation de méthodes

garantit la fiabilité des résultats. Pour valider les méthodes, l’analyste se trouve devant une variété

impressionnante de fruits et légumes. Que faut-il valider ? Comment procéder à une catégorisation et

comment étendre la validation? Ce travail vient répondre à ces interrogations en faisant référence aux

guides Européens.

Matériel et méthodes : La méthode d’analyse fait recours à la méthode QUECHERS pour l’extraction,

et la GC-MS pour l’analyse. La colonne est une Restek®Rtx1 (60m, 0.32mm). Les guides Européens qui

ont servi de référence sont le guide technique d’accréditation Lab GTA 26 ainsi que le guide SANCO

(SANTE/11813/2017). L’EIL est procuré du programme Américain FAPAS 2019.

Résultats et discussion : L’extension de validation a concerné une méthode initialement validée

pour 17 pesticides dans la carotte. Selon les guides Européens sus-cités, Cette validation a servi pour

valider la catégorie «racines et tubercules » du groupe des fruits et légumes riches en eau (>60%).

Ce groupe, contiendrait plusieurs catégories, contenant chacune plusieurs fruits et légumes. La notion

d’extension élucidée ici a concerné le groupe « légumes feuilles». Cette notion a été concrétisée par

l’analyse d’un essai inter-laboratoire de la « laitue » comme légume représentant la catégorie. Les

rendements furent compris entre 65 et 120%. Le résultat du Z score est en cours.

Conclusion : La maitrise de l’analyse permet au toxicologue de mieux accomplir ses missions dans

l’évaluation et la gestion des risques liés aux résidus dans les aliments. Les essais inter-laboratoires

s’avèrent des outils incontournables qui lui permettent de vérifier la performance de ces méthodes et

lui facilitent d’étendre les domaines de validation.

Mots clés : Résidus de pesticides, Validation de méthode, EIL.



Utilisation des pesticides en milieu agricole: etat des lieux et determination des residus dans

les tomates

Saadi R.1,2,3, Djelad S.1,2,3, Chefirat B.1,2,3, Gaouar Z.L.2,3, Bensaid N.E.H.1,2, Rezk-kallah H.1,2,3 1Service de Pharmacologie Toxicologie, Centre Hospitalier Universitaire d’Oran, Oran, Algérie 2Département de Pharmacie, Faculté de Médecine, Université Oran1, Algérie 3Laboratoire de Recherche en Santé Environnement, Université Oran1, Algérie.

Introduction et Objectifs: L’utilisation des pesticides en milieux agricole laisse des résidus sur les

denrées alimentaires ce qui constitue un danger sanitaire. Ceci concerne particulièrement certaines

cultures sensibles aux ravageurs comme la tomate, largement consommée par la population

algérienne.

Afin de garantir la sécurité du consommateur les limites maximales de résidus (LMRs) doivent être

respectées ce qui nécessite le développement de méthodes analytiques spécifiques et sensibles.

L’objectif de cette étude est d’établir un état des lieux de l’utilisation des pesticides, et de déterminer

les teneurs de leurs résidus dans la tomate fraîche.

Matériel et méthodes : Une enquête descriptive de l’usage des pesticides en milieu agricole a été

réalisée dans la région ouest du pays à travers des visites sur terrain, et un questionnaire préétabli

destiné aux agriculteurs. Une méthode d’analyse quantitative multi-résidus de pesticides dans la

tomate, par HPLC/MS/MS après extraction par la technique QuEChERS, a été mise au point et validée.

Des échantillons de tomates ont été collectés à partir des cultures de champs ainsi que des marchés

locaux.

Résultats: Les résultats de l’enquête descriptive ont révélé le manque de respect des bonnes

pratiques agricoles, et la forte utilisation d’insecticides (43%) et de fongicides (38%). En se basant sur

cette étude, 11 pesticides appartenant à différentes familles (organophosphorés, carbamates, triazoles

...) ont été sélectionnés pour être quantifiés (chlorpyrifos, cymoxanil, difénoconazole, diméthoate,

indoxacarbe, métalaxyl, méthomyl, penconazole, propiconazole, pyrimicarbe, triadiménol). Les limites

de détection et de quantification sont inférieures aux LMRs des pesticides étudiés. L’analyse de 30

échantillons de tomates a révélé la présence de résidus de pesticides dans 47% d’entre eux à des

teneurs variables (2,29-64,27 µg/Kg), dont un échantillon dépassait la LMR de méthomyl fixée par les

directives de l’Union Européenne.

Conclusion : Pour une meilleure protection de la population générale, il est nécessaire d’introduire

une réflexion autour d’un plan national de respect des bonnes pratiques agricoles et de surveillance

régulière des résidus de pesticides dans les aliments.

Mots clés: Pesticides, Multi-résidus, Tomates, LMR, HPLC-MS/MS, QuEChERS.



Recherche des résidus de pesticides dans les tomates et évaluation de leur risque sur le

consommateur algérien.

Mokhtari M.1, Mouhouche F.2, Fedala N.3 1Unité de Recherche en Analyses et Développement Technologique en Environnement/ Centre de

Recherche Scientifique et Technique en Analyses Physico-Chimiques (UR_ADTE/CRAPC), Tipaza,

Algérie. 2Ecole Nationale Supérieure Agronomique (ENSA), Alger, Algérie. 3Ecole Supérieure des Sciences d’Aliments et de l’Industrie Agroalimentaire, Alger, Algérie.

Introduction et objectifs : Le problème des pesticides réside dans la façon dont ils sont utilisés par

les agriculteurs. La contamination de nos aliments par les pesticides constitue la plus grande cause de

l’entrée dans nos organismes d’un cocktail de pesticides dont on sait que beaucoup sont des

cancérogènes suspectés, des perturbateurs endocriniens et des neurotoxiques. Ce travail a pour but

de déterminer les résidus de quelques pesticides dans les tomates, issues de marchés de la région de

la Mitidja ainsi que d’estimer leur risque potentiel sur le consommateur Algérien.

Méthodes : Nous avons recherchés les résidus de 13 pesticides dans 65 échantillons de tomates.

L’extraction des résidus de pesticides a été réalisée par la méthode QuECHERs et le dosage par GC-MS.

Nous avons calculé les apports journaliers estimés (AJE, (µg/Kg p.c./J)) pour le consommateur

Algérien.

Résultats et discussion : Nous avons observés que 83,1% des tomates analysés étaient contaminés

par au moins un pesticide ; 50,8% des tomates étaient contaminés par au moins deux pesticides et il

existe des échantillons contaminés par 3 ; 4 ou 6 pesticides à la fois. Nous avons observé le

dépassement des LMRs fixées par le Codex Alimentarius dans 4 échantillons de tomate. Malgré que les

AJE soient inférieurs aux DJA des pesticides étudiés, cela ne signifie pas que le consommateur est à

l’abri des risques liés à l’utilisation des pesticides, car il existe beaucoup de matière actives autres que

celles étudiées, ainsi que plusieurs produits de récolte consommés, de plus il n’existe pas de technique

d’analyse universelle qui peut détecter l’ensemble des pesticides existants.

Conclusion : Donc la nécessité de développer des systèmes de culture durables à l’abri de l’utilisation

intensive des pesticides par la promotion d’une agriculture plus écologique s’avère indispensable

pour mieux préserver la santé du consommateur Algérien.

Mots clés : Tomate, Résidus de pesticides, AJE, GC-MS, Algérie.



Évaluation de la contamination des eaux souterraines par dosage des pesticides organochlores

par CPG/SM

Chefirat B.1,2,3, Gaouar L.Z.2,3, Naas K.2, Youcef H.S.2, Rezk-kallah H.1,2,3 1Service de Pharmacologie Toxicologie, Centre Hospitalier Universitaire d’Oran, Oran, Algérie 2Département de Pharmacie, Faculté de Médecine, Université Oran1, Algérie 3Laboratoire de Recherche en Santé Environnement, Université Oran1, Algérie.

Introduction : Les pesticides organochlorés (OC) sont des Polluants Organiques Persistants (POPs)

connus pour leurs dangers sur la santé humaine et l’environnement, et font l’objet d’une grande

préoccupation de la part de la communauté internationale. Selon le Plan National de Mise en œuvre de

la convention de Stockholm, l’inventaire réalisé en 2003 a comptabilisé 197,3 tonnes de produits POPs

qui sont localisés principalement dans la Wilaya de Mostaganem. L’objectif de cette étude est

d’évaluer le niveau de contamination des eaux souterraines de la région de Mostaganem par les OC.

Méthodes : Un état des lieux de l’utilisation des OC a été réalisé auprès des organismes concernés

(DSA, ANRH, INPV, Direction de l’environnement) avec une visite du site de dépôt des stocks. Des

prélèvements d’eau ont été effectués dans différents puits répartis dans la zone d’étude, accompagnés

d’une fiche de renseignements préétablie. Le dosage des résidus d’OC (Lindane, Alachlor, Métolachlor,

Heptachlor-Epoxyde, Endrine, Endrine-Aldéhyde, Endrine-Kétone) a été effectué par CPG-SM après

purification et Extraction en Phase Solide (SPE) selon une méthode validée dans le service de

Pharmacologie Toxicologie du CHU d’Oran.

Résultats et Discussion : L’étude descriptive a révélé que les OC ont été largement utilisés,

essentiellement dans le traitement de la vigne ce qui a généré d’importants stocks non-utilisés.

Ces produits ne sont plus utilisés actuellement en milieu agricole mais sont stockés dans des

conditions non-conformes à une bonne gestion des déchets dangereux. L’analyse toxicologique,

réalisée sur 15 prélèvements d’eau de puits, a montré des niveaux de contamination en OC variables

et élevés par rapport à la limite de qualité de l’OMS et de l’Union Européenne. Au total, la moitié des

échantillons présentent des concentrations sommes supérieures à 0,5 µg/L. Cette contamination

confirme l’utilisation antérieure des OC et peut être expliquée par la forte rémanence des OC dans

l’environnement.

Conclusion : Les niveaux de contamination en résidus OC des eaux souterraines sont suffisamment

élevés pour susciter des inquiétudes quant aux impacts sur l’environnement et sur la santé de la

population.

Mots-clés : Pesticides organochlorés, Résidus de pesticides, Eaux souterraines, CPG/SM, SPE.



ASPECTS REGLEMENTAIRES ET EXPOSITIONS PROFESSIONNELLES

Rôle du centre national de toxicologie dans l’évaluation technique des dossiers d’homologation

des produits phytosanitaires a usage agricole

Chebli I1, Zebbiche Y1,2, Amari Z.1, Hadjadj Aoul F.1,2 1Centre National de Toxicologie. 2Faculté de médecine département de pharmacie Alger.

Introduction : Les produits phytosanitaires à usage agricole sont soumis, avant leur mise sur le

marché en Algérie, à une homologation délivrée par le Ministère en charge de l’agriculture.

Les demandes d’homologation de nouveaux produits phytosanitaires à usage agricole doivent être

déposées par les sociétés mères, pour chaque produit commercial, seront par la suite étudiés par la

Commission technique des produits phytosanitaires à usage agricole. Les membres qui composent la

Commission des produits phytosanitaires à usage agricole sont le président de la commission, les

représentants des ministères chargés de la santé, du commerce, du travail, de la recherche et de

l’industrie, ainsi que le rapporteur du comité de l’évaluation biologique, et le rapporteur du comité

d’étude de la toxicité.

Méthode : Le centre national de toxicologie à travers ses spécialistes en Toxicologie forme un comité

d’étude et d’évaluation technique des dossiers d’homologation des produits phytosanitaires à usage

agricole en procédant à la vérification du certificat d’homologation dans le pays d’origine, du dossier

d’efficacité biologique, du dossier analytique, et à l’étude du dossier toxicologique par l’évaluation de

la toxicité aigüe (DL50,CL50, tests d’irritation cutanée et oculaire) et chronique (cancérogénicité,

reprotoxicité, tératogénicité, mutagénicité et autres) du principe actifs et du produit fini, ainsi que

l’évaluation de l’impact de ces produits sur l’environnement (écotoxicologie).

Résultats : Le comité d’étude de la toxicité des produits phytosanitaires à usage agricole traite chaque

année plus de 120 dossiers d’homologation de nouveaux produits et de renouvellement

d’homologation, le résultat de l’évaluation des dossiers étudiés est réparti en quatre décisions : Mise à

l’essai pour l’étude de l’efficacité biologique du produit, mise à l’étude dans le cas d’un complément de

dossier, avis favorable pour la mise sur le marché ou défavorable pour l’interdiction du produit

phytosanitaire.

Conclusion : Les pesticides présentent un risque important sur la santé humaine et sur

l’environnement, l’existence d’un comité national d’étude de ces produits avant leur mise sur le

marché permet de mettre en place une stratégie d’évaluation et de gestion de ce risque pour encadrer

cette problématique et contribue à la mise en place d’un système de contrôle de l’homologation des

pesticides à usage agricole ainsi qu’à la mise à jour de l’index phytosanitaire.

Mots clés : Pesticides, Toxicité, Ecotoxicité, Comité d’évaluation, Homologation, Evaluation du risque.



Les pesticides à usage agricole commercialisés dans la région d’Oran : état des lieux en 2019.

Zergui A.1,2, Chefirat B.1,2,3, Ould-Lakehal S.1,2, Kouar A.1,2, Rezk-kallah H.1,2,3 1Service de Pharmacologie Toxicologie, Centre Hospitalier Universitaire d’Oran, Oran, Algérie 2Département de Pharmacie, Faculté de Médecine, Université Oran1, Algérie 3Laboratoire de Recherche en Santé Environnement, Université Oran1, Algérie.

Introduction : L’utilisation des pesticides et autres produits chimiques dans l’agriculture est en

pleine expansion. Toutefois, la multitude des pesticides employés, les grandes quantités utilisées de

manière quasi-anarchique, ainsi que la toxicité intrinsèque des matières actives posent un réel

problème de santé publique.

Le présent travail se propose de faire le bilan des pesticides commercialisés au niveau de la région

d’Oran et d’en vérifier la conformité quant à la réglementation en vigueur.

Méthodes : L’inventaire des produits a été réalisé auprès de magasins spécialisés dans le commerce

des pesticides. L’ensemble des informations relevées a été comparé avec l’index des produits

phytosanitaires à usage agricole du ministère de l’agriculture.

Résultats et Discussion : Il ressort de l’enquête que les agriculteurs de la région d’Oran utilisent une

gamme assez large de pesticides regroupant 197 spécialités commerciales produites par 75 firmes de

18 pays. Les insecticides occupent une place prépondérante (52%) suivi des fongicides (27%), des

herbicides (13%) et des rodenticides (5%). Parmi les familles chimiques, on retrouve notamment les

pyréthrinoïdes, les organophosphorés, les néonicotinoïdes, les triazoles et les avermectines. Des

anomalies ont été soulevées dans de nombreux produits concernant notamment l’homologation et

l’étiquetage : 27% des produits sont non-homologués, l’étiquetage ne porte pas la mention concernant

le fabricant (7%), la matière active (2%), la concentration (3%) et la date d’expiration (12%).

Certaines pratiques ont été notées, notamment l’utilisation de produits dont le délai d’expiration a été

largement dépassé (5%).

Conclusion : Les produits phytosanitaires possèdent des effets néfastes aussi bien pour la santé des

agriculteurs et des consommateurs que l’écosystème. Pour cela, il est indispensable d’instaurer une

traçabilité dans leur acquisition, renforcer les contrôles de l’importation et mettre en place une

réglementation plus stricte quant à leur commercialisation.



Le glyphosate : doit-il être interdit en Algérie ?

Kaddour S., Dali Brahem L.

Département de pharmacie, Faculté de médecine d’Alger.

Introduction et objectifs : Le glyphosate est un herbicide total foliaire systémique non sélectif.

Produit par Monsanto en 1974, sous la marque Roundup, il est tombé dans le domaine public en 2000.

Il s’agit du désherbant le plus vendu au monde. Il est classé par le CIRC depuis 2015, comme «

probablement cancérogène ».

L’objectif de notre travail est d’évaluer l’ampleur de l’utilisation du Glyphosate en Algérie et d’étudier

la pertinence de l’interdiction de son utilisation ou, du moins sa réglementation, à l’instar de

nombreux pays.

Méthode : Pour ce travail, nous avons établi une fiche d’enquête qui a été renseignée auprès des

utilisateurs et des vendeurs de produits phytosanitaires afin d’évaluer leur connaissance des risques

liés à leur utilisation. Nous avons étudié la législation Algérienne, relative aux produits

phytosanitaires, et l’avons confrontée aux législations de certains pays qui ont interdit ou limité

l’utilisation du Glyphosate comme désherbant.

Résultats et discussion : Selon l’index phytosanitaire, 27 produits comportant du Glyphosate sont

homologués en Algérie. L’exploitation des données résultant de notre enquête a mis en évidence une

méconnaissance des risques liés aux produits phytosanitaires, notamment au Glyphosate. A l’heure

actuelle aucun texte législatif ne réglemente son utilisation afin de protéger le consommateur et

l’utilisateur. En Afrique, en Asie, en Europe ou en Amérique, son utilisation connait, ces dernières

années, une restriction, voire une interdiction dans de nombreux pays.

Conclusion : L’utilisation de ce produit dans l’agriculture constitue à la fois une source d’exposition

professionnelle pour les agriculteurs et alimentaire pour les consommateurs du fait de la

contamination des produits issus de cette culture. Le fait que le CIRC l’ait classé comme probablement

cancérigène ne peut laisser les autorités sanitaires algériennes inactives face à l’ampleur de son

utilisation. Ne serait-il pas opportun d’appliquer le principe de précaution en réglementant son

utilisation ?

Mots clés : Glyphosate, Surfactant, Herbicide.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Monsanto

https://fr.wikipedia.org/wiki/1974

https://fr.wikipedia.org/wiki/Roundup



Agriculteurs et distributeurs de pesticides en Algérie : utilisation et risques.

Mokhtari M.1, Mouhouche F.2, Fedala N.3 1Unité de Recherche en Analyses et Développement Technologique en Environnement/ Centre de

Recherche Scientifique et Technique en Analyses Physico-Chimiques (UR_ADTE/CRAPC), Tipaza,

Algérie. 2Ecole Supérieure des Sciences de l’Aliment et des Industries Agroalimentaires, Alger, Algérie. 3Ecole Nationale Supérieure Agronomique (ENSA), Alger, Algérie.

Introduction et objectifs : L’état réel de l’exposition des agriculteurs et des distributeurs de pesticide

ainsi que la contamination des produits de récolte par ces derniers, est quasi-inexistant. Pour cela

nous avons étudié le comportement de ces professionnels vis-à-vis de l’utilisation des pesticides afin

de contribuer à une meilleure évaluation des risques liés à l’utilisation des pesticides.

Méthodes : nous avons réalisé une enquête dans la Mitidja auprès de 42 agriculteurs (chef

d’exploitation agricole) et de 20 distributeurs de produits phytosanitaires pour déterminer l’état des

lieux de l’utilisation des pesticides dans la région d’étude. Un questionnaire a été élaboré pour nous

renseigner sur les pesticides utilisés, la façon dont ils sont utilisés par les agriculteurs, ainsi que le

degré de sensibilité aux risques liés à l’utilisation des pesticides.

Résultats et discussion : Suite à l’enquête réalisée, nous n’avons constaté que les familles de

pesticides suivantes : Pyréthrinoides de synthèse, les Avermectines, les Phénylamides, les

Carbamates, les Organophosphorés, les Triazoles et les Neonicotinoides, sont les plus utilisées lors des

traitements de fruits et légumes. Nous avons trouvés que les agriculteurs utilisent des pesticides

Organochlorés (Dicofol et Endosulfan) malgré leur interdiction règlementaire. Nous avons constaté

également que la plupart des agriculteurs ne respectent pas les bonnes pratiques agricoles, manquent

de sensibilisation sur les risques liées à l’utilisation des pesticides surtout ce qui concerne les résidus

de ces derniers dans les produits de récolte, et certains distributeurs ne contribuent pas à la

vulgarisation et à la sensibilisation des agriculteurs vis-à-vis des risques liés à l’utilisation des

pesticides.

Conclusion : la mauvaise utilisation des pesticides par les agriculteurs ainsi que l’instinct

commercial, qui prend le dessus, chez les distributeurs contribuent énormément à l’augmentation de

leurs risques aussi bien auprès de ces derniers qu’à l’égard du consommateur.

Mots clés : Pesticides, Agriculteurs, Distributeur de Pesticides, Utilisation de Pesticide, Risque.



Suivi biotoxicologique de l’exposition aux pesticides organophosphorés dans une unité de

production d'aérosols.

Hattal S.1,2, Chefirat B.1,2,3, Touir A.1,2, Mahmoudi F.1,2, Krid M.1,2, Rezk-kallah H.1,2,3 1Service de Pharmacologie Toxicologie, Centre Hospitalier Universitaire d’Oran, Oran, Algérie 2Département de Pharmacie, Faculté de Médecine, Université Oran1, Algérie 3Laboratoire de Recherche en Santé Environnement, Université Oran1, Algérie.

Introduction : L'exposition à long terme aux pesticides organophosphorés (OP) a été associée à

plusieurs pathologies telles que la maladie de Parkinson, la maladie d'Alzheimer, les hémopathies, les

perturbations endocriniennes...La présente étude a pour objectif d’instaurer un suivi biotoxicologique

chez une population professionnelle sur une période d’une année, par le dosage de l'activité

cholinestérasique.

Méthodes : L’étude a été réalisée chez des travailleurs d’une unité de production d’aérosols

insecticides à base d’OP, située à Mascara. L’étude des postes de travail a été complétée par une

collecte de données sur une fiche de renseignement préétablie et un prélèvement sanguin pour le

dosage de l’activité des cholinestérases plasmatiques et globulaires par spectrophotométrie. Deux

dosages ont été effectués sur une période d’une année, en juillet 2018 et en juin 2019.

Résultats et Discussion : Au total, l’étude a été réalisée chez 35 travailleurs répartis entre

opérateurs, formulateurs, manutentionnaires, agents de maintenance …etc. L'âge moyen est de 38±7

ans. L’unité comprends 2 chaines de production et parmi les matières actives, 2 insecticides OP sont

utilisés dans la production des aérosols : le dichlorvos et le chlorpyriphos-éthyl. Il a été noté le non-

respect du port des équipements de protection individuelle (seulement 37% des travailleurs portent

des gants et 22% des lunettes) ainsi que des habitudes d’hygiène (34% fument et 94% mangent dans

le lieu de travail). Le dosage de l'activité globulaire a révélé une diminution moyenne de 23% (min :

2%, max : 55%) chez 71% des travailleurs. Cette diminution était moins marquée (7%) pour l’activité

plasmatique (min : 1%, max : 23%) chez 57% des travailleurs. Cette surexposition aux pesticides s’est

traduite chez les travailleurs par des signes cliniques lors de l’exposition : 43% des travailleurs ont

présenté une hypersudation et un laryngospasme, 28% des larmoiements, 20% une dyspnée et une

vision trouble.

Conclusion : La surveillance biotoxicologique des populations professionnellement exposées aux OP

est indispensable et fait partie d’une stratégie de prévention des risques chimiques en milieu

professionnel. Le dosage de l’activité des cholinestérases, notamment les cholinestérases globulaires,

s’avère un bon indicateur de l’exposition aux pesticides OP.



Exposition aux pesticides et maladie de parkinson : A propos de 02 cas.

Lehtihet L.

Laboratoire Central, EHS Ali Ait Idir.

Introduction et objectifs : La maladie de Parkinson (MP) est une maladie neurodégénérative qui

touche quelques 70 000 personnes en Algérie et qui se manifeste par la destruction des neurones

dopaminergiques du locus niger du cerveau. Les patients en déficit en dopamine, souffrent de

symptômes moteurs tels que l'akinésie ou les tremblements. L'objectif de cet exposé est d'attirer

l'attention de la communauté scientifique Algérienne, quant au danger qu'encourent les agriculteurs

suite à l’exposition chronique aux pesticides.

Méthodes : L’analyse de trois dossiers médicaux d’agriculteurs victimes d’une exposition prolongée

aux pesticides et souffrant de symptômes moteurs. Ces derniers ont été suivis au service de

Neurologie de l’EHS AIT IDIR, de 2009 à 2013. Tout un pannel d’explorations radiologiques,

biologiques et toxicologiques a été effectué en vue de poser le diagnostic.

Résultats et discussion : Le diagnostic d’une MP a été posé pour deux agriculteurs dont le premier a

été exposé pendant 22 années au Paraquat et le second, pendant 16 années à la roténone. Le troisième

agriculteur, quant à lui, souffrait de paralysie supranucléaire progressive (PSP), caractérisée par la

présence d’autres signes neurologiques associés aux signes classiques de la MP ainsi que par l’absence

de réponse au traitement par la L-Dopa. Il s’agissait donc d’un syndrome parkinsonien atypique.

Conclusion : La très grande majorité des études épidémiologiques atteste que les pesticides sont

impliqués dans la pathogénèse de la MP. Il est donc urgent de réaliser des études toxicologiques et

épidémiologiques au sein de la population des agriculteurs afin de mieux comprendre les causes de

l’augmentation de l’incidence de cette maladie durant ces dernières décennies.

Mots clés : Maladie de Parkinson, Pesticides, Maladies neurodégénératives, Paraquat, Roténone,

Paralysie supranucléaire progressive




Risque Ecotoxicologique des pesticides organochlorés : Etat des lieux en Algérie.

Mansouri E.1,2, Reggabi M.1,2

1Laboratoire de Toxicologie, Faculté de Médecine, Alger. 2Laboratoire central, EHS Ali Ait Idir, Alger.

Introduction et objectif : L’Algérie contemporaine se trouve dans une phase de « transition

environnementale » synchrone à celle de sa « transition économique ». En effet, le pays fait face à des

problèmes de santé et aux maladies non transmissibles, dont les facteurs de risque et les déterminants

sont aujourd’hui identifiés. Les pesticides organochlorés sont des substances classées comme

Polluants organique Persistants et interdits d’usage depuis déjà une 30ène d’années, connus par la

communauté scientifique pour leurs effets néfastes sur la santé de l’homme et de l’écosystème. Nous

présentons dans ce travail un état des lieux de l’évolution de la situation de ces substances au cours de

la dernière décennie qui reflète les risques écotoxicologiques afférents.

Méthode : Une évaluation des évolutions des stocks de leurs localisations, est faite sur la base des

inventaires nationaux effectués dans le cadre du Plan National de Mise en œuvre de la Convention de

Stockholm sous l’égide du Ministère chargé de l’environnement.

Résultats et discussion : Le travail effectué fait ressortir 644650 Kg de pesticides POP soit près de

42% des pesticides périmés inventoriés, localisés principalement dans la région centre du pays. Une

augmentation des stocks estimée à plus de 55% pour les solides et de plus de 422% pour les liquides

par rapport aux stocks estimés en 2003, accompagnée d’un changement qualitatif non moins

exceptionnel. Malgré l’existence d’une trentaine de textes législatifs et règlementaires, des sonnettes

d’alarmes sont tirées quant aux risques sur les écosystèmes et la santé de l’homme qui seraient liés à

ces substances.

Conclusion : Des études de biosurveillance pour l’évaluation et la caractérisation de l’exposition et

des risques liés à ces substances, ainsi qu’un renforcement des mesures de contrôle sont nécessaires

au vu des états des lieux et des preuves scientifiques quant à la dangerosité de ces substances.

Mots clés : Pesticides organochlorés, POP, Risque écotoxicologique, DDT



Contribution à l'évaluation du niveau de la contamination par les pesticides de la qualité des

eaux du littoral oranais par l’utilisation des branchies et muscle de la bogue boops boops

(linne, 1758).

Belhabib L., Belhoucine F., Berrebbah-Alioua A., Bouhadiba S., Tabeche A., Lakmache A.

Université des Sciences et Technologie Oran-Mohamed Boudiaf, Oran, Algérie.

Introduction et Objectif : La Méditerranée a toujours été un carrefour de civilisations et de cultures,

actuellement elle est l'une des mers les plus polluées du monde. La frange côtière algérienne se

caractérise par la présence de nombreuses installations industrielles.

Les polluants provoquent un dysfonctionnement des écosystèmes, ceci présente par conséquent un

danger potentiel pour les consommateurs des produits de la mer. En 2015, le Centre international de

recherche sur le cancer a classé le DDT dans le groupe 2A. La présente étude consiste à évaluer la

qualité du littorale oranais en utilisant une approche biologique basée sur l'identification des

pesticides chez un poisson téléostéen : la bogue Boops boops (Linné, 1758).

Matériels et Méthodes : la compagne d'échantillonnage s’est étalée sur une période de 12 mois

(d’Octobre 2018 à Septembre 2019), sur 380 bogues du littoral oranais. La méthode utilisée :

SPE/GC/MS.

Résultats et Discussion : le screening effectué par GC/MS sur les branchies et muscles a mis en

évidence : l'Acide carbamique, DDT, DDE et DDD. Les niveaux de polluants enregistrés dans branchies

de l’espèce étudiée sont relativement plus élevés par rapport à ceux relevés au niveau de la chair. La

contamination du littoral oranais est variée en fonction des conditions météorologiques généralement

importante durant la période hivernale et faible pendant la période estivale.

Conclusion : Les résultats obtenus indiquent que les eaux du littoral oranais sont beaucoup plus

impactés par les contaminants à savoir : l'Acide carbamique, DDT et de ses métabolites DDE et DDD.

Mots clés : Bogue, GC/MS, Pesticide, Littorale Oranais

https://translate.googleusercontent.com/translate_c?depth=1&hl=ar&rurl=translate.google.com&sl=en&sp=nmt4&tl=fr&u=https://en.m.wikipedia.org/wiki/International_Agency_for_Research_on_Cancer&xid=17259,15700023,15700186,15700190,15700256,15700259,15700262,15700265&usg=ALkJrhhbemmEIsyUTIl4iM-J36PcJE6haA

https://translate.googleusercontent.com/translate_c?depth=1&hl=ar&rurl=translate.google.com&sl=en&sp=nmt4&tl=fr&u=https://en.m.wikipedia.org/wiki/International_Agency_for_Research_on_Cancer&xid=17259,15700023,15700186,15700190,15700256,15700259,15700262,15700265&usg=ALkJrhhbemmEIsyUTIl4iM-J36PcJE6haA



L’effet toxique des pesticides sur les abeilles mellifères (hyménoptère, apidae) dans le nord-est

de l'Algérie : activité de l’acétylcholinestérase.

Bouzeraa H.1, Achou M. 1, Soltani N.1

1Laboratoire de Biologie Animale Appliquée, Département de Biologie ; Faculté des Sciences ;

Université Badji Mokhtar, Annaba, Algérie.

Introduction et objectif : En Algérie, l'utilisation généralisée de différents pesticides dans

l'agriculture a pour effet de provoquer des perturbations écologiques tant sur la faune que sur la flore,

ces produits menaçant la biodiversité.

L'abeille est bioindicateur par excellence, ces dernières années nous avons observé une augmentation

de la mortalité et une diminution des populations d'abeilles dues à divers facteurs : maladies (virus),

pollution due à l'utilisation de pesticides, etc.

Le but de la présente étude est d'évaluer l'impact de ces produits sur l'abeille. Pour cela, nous allons

considérer une étude biochimique.

Méthodes : Un test biochimique a été réalisé sur un biomarqueur de stress environnemental,

l'acétylcholinestérase AChE (biomarqueur neurotoxique) sur des abeilles ouvrières domestiques

provenant de trois sites (El-Tahir, El-Ancer et Ziama) du nord-est de l'Algérie (Wilaya de Jijel) ;

destiné à évaluer l'impact des pesticides utilisés durant le printemps 2015 dans cette région.

Résultats : Les analyses statistiques de l’activité spécifique de l’AChE indiquent qu’il y a un effet très

hautement significatif pour le mois de Mars, Avril et Mai (2015) (P≤0.001), La comparaison entre les

trois mois indique qu'il n'y a pas de différence significative.

Conclusion : Les résultats obtenus montrent l’effet toxique des pesticides sur les abeilles. Les effets

de ces contaminants peuvent être liés à leur mode d'action et à la perturbation quantitative d’enzymes

étudiée (AChE).

Mots clés : Biodiversité, Abeille, Acétylcholinestérase, Jijel, Stress environnemental



Effets des pesticides (cyperméthrine, linuron et metribuzine) a faibles doses sur la fonction

hépatorénal du rat wistaria.

Berroukche A.1, Terras M.1, Boudou F.2, Belatbi B.3

1Laboratoire de Recherche en Ressources Hydriques et Environnement, Département de Biologie,

Faculté de Sciences, Université Dr Tahar-Moulay de Saida, Algérie 2Laboratoire de Recherche de Santé et Environnement (LRSE), Service Médecine te Travail, CHU de

Sidi-Bel-Abbès, Université Dr Djillali-Liabès de Sidi-Bel-Abbès, Algérie 3Laboratoire de Cytologie et Anatomo-pathologie, Etablissement Hospitalier Dr Benzerdjeb, Ain-

Temouchent, Algérie

Introduction et objectifs : Les pesticides ; cyperméthrine (CYP), linuron (LNR) et métribuzine

(MTBZ) sont très utilisés en Algérie pour protéger les champs agricoles contre les maladies

parasitaires. Ces substances chimiques, à doses très élevées, sont toxiques et induisent des désordres

métaboliques suite à une bioaccumulation chronique dans l’organisme humain. Cette étude tente

d’évaluer les effets des pesticides CYP, LNR et MTBZ à faibles doses sur le fonctionnement

hépatorénale chez un modèle animal d’expérimentation.

Méthodes : une population de 50 rats adultes males répartis en 5 groupes : TEM (alimentation

standard et eau de robinet), CYP (25.6 mg / 1 mL huile de maïs), LNR (120 mg/kg), MTBZ (133.33 mg

/ kg), HM (1 mL huile de maïs). Les paramètres anthropométriques et biochimiques (glycémie, urée,

créatinine, transaminases TGO & TGP) ont été évalués durant une période d’expérimentation de 30

jours. Une étude macroscopique des tissus hépatique et rénal a été réalisée.

Résultats et discussion : Des différences non significatives du poids corporel (TEM : 217.2± 4.8, CYP :

198.72±5.16, LNR : 224.66±6.13 et MTBZ : 206.6±11.3 g). Les analyses biochimiques ont montré des

différences insignifiantes ; glycémie (TEM : 0.83±0.04, CYP : 0.94±0.42, LNR : 1.08±0.55 et MTBZ :

1.07±0.1 g/L), urée (TEM : 0.64±0.02, CYP : 0.65±0.06, LNR : 0.9±0.02 et MTBZ : 0.93±0.02 g/L),

créatinine (TEM : 6.75±0.6 , CYP : 8.17±0.57 , LNR : 7.25±1.1 et MTBZ : 7.25±0.9 mg/L), TGO (TEM :

42.75±6 , CYP : 188.33±55.1 , LNR : 31.5±6.6 et MTBZ : 30± 1.43 UI/L), TGP (TEM :41 ± 4.9, CYP :

93.8.37±1.45 , LNR : 30±6.8et MTBZ : 31±1.11 UI/L).

Conclusion : Les pesticides organochlorés, étaient plus toxiques que les pesticides organo-azotés. Les

variations biochimiques étaient modérées. Le recours à des doses élevées permettra d’apprécier les

effets toxiques de ces xénobiotiques.

Mots clés : Pesticides ; Cyperméthrine ; Linuron, Métribuzine, Fonctionnement hépatorénal.



Recherche de la toxicité rénale chez des souris femelles traitées avec un pesticide biologique.

Arkam F.1, Saadi L.1,2, Soumatia R.1, Saidani H.1 1Département de Biologie et de Physiologie Cellulaire, Faculté SNV, Université Blida 1 2Laboratoire de recherche Ecobiologie Animale, ENS, Kouba, Alger.

Introduction et objectifs : Le Novacrid®, bio pesticide développé à base de spores du champignon

Metarhizium anisopliae var. acridum, occupe une place importante dans la lutte antiacridienne.

Cependant, son utilisation massive peut favoriser l'apparition de mycoses chez les mammifères. La

présente étude a pour objectif la recherche de la toxicité subaigüe, par voie orale des spores

conditionnées et germées de Metarhizium anisopliae var. acridum à raison de 1,4 x 108 spores/ml sur

la fonction rénale chez les souris femelles de souche M.N.R.I.

Méthodes : Après 20 jours d’expérimentation, les souris sont rapidement sacrifiées. Le sang de

chaque souris est recueilli et centrifugé pour déterminer les teneurs plasmatiques de l’urée et de la

créatinine. Les reins sont prélevés, pesés et fixés dans le formol à 10% pour réaliser une étude

histopathologie.

Résultats et discussion : L’analyse des résultats obtenus a montré que les deux traitements n’ont

aucun effet significatif sur la croissance pondérale des souris, sur le poids relatif des reins et sur les

teneurs en urée et en créatinine. Alors que, la microscopie optique a révélé des images d’altérations

tissulaires caractérisées par des capillaires interstitiels et glomérulaires dilatés, d’une dégénérescence

locale des tubules corticales et médullaires et d’une congestion sanguine modérée.

Conclusion : Ces résultats nous laissent suggérer l’installation d’un processus inflammatoire au

niveau du parenchyme rénal des souris traitées avec 1,4 x 108 spores/ml des spores conditionnées et

germées de Metarhizium anisopliae var. acridum. A l’échelle fonctionnelle, l’activité rénale est

maintenue. Donc, cette dose administrée pendant 20 jours est toxique chez les souris femelles.

Mots clés : Biopesticide, Histopathologie, Metarhizium anisopliae var. acridum, Souris femelles,

Toxicité rénale.



Lutte biologique du ravageur trifolium castanum par les huiles essentielles et extraits

alcooliques du peganum harmala.

Aberkane D.1, Benabderrahmane M.2 1Laboratoire de Toxicologie, université Djillali Liabés, Sidi-Bel-Abbés. 2Laboratoire de Microbiologie, Université Djillali Liabés, Sidi-Bel-Abbés.

Introduction et objectifs : Les méthodes actuelles de lutte curative utilisent des produits insecticides

liquides dont les matières actives ont un impact sur la santé de l’Homme et peuvent contribuer au

développement d’insectes résistants. Ce travail a pour objectif la recherche des propriétés insecticides

de substances « douces » appartenant aux végétaux et faiblement toxiques dont la plante Peganum

harmala et l’évaluation de son potentiel insecticide vis-à-vis des adultes du Tribolium castanum

(Herbest).

Méthode : Extraction des huiles essentielles des graines de Peganum harmala ainsi que différents

extraits alcooliques. Le test positif chimique est utilisé à des concentrations de 5% et 20% quant au lot

témoin, il est traité par de l’eau distillée. Les lots comportent 30 individus chacun avec 3 répétitions

pour chaque test.

Résultats et discussion : Le calcul de rendement de la matière végétale et de la mortalité montre une

action insecticide différente l’une de l’autre avec prédominance des extraits aqueux et méthanolique.

Par ailleurs, le test positif révèle un taux de mortalité de 100% et aucune mortalité des lots témoins.

Conclusion : Cette recherche de phytoinsecticides s’inscrit dans une stratégie de lutte et de protection

de la santé de l’Homme et de l’environnement. Ce travail entrepris est réalisé dans le cadre de la

valorisation des plantes aromatiques et médicinales algériennes.

Mots clés : Tribolium castanum, Peganum harmala, Graines, Huiles essentielles, Extraits alcooliques.

Communications Affichées (Posters)



Effet du chlorpyrifos-ethyl sur le stress oxydant chez la rate wistaria gestante

Abderrahim K., Bouanane S., Merzouk H., Baba Ahmed F.Z.

Laboratoire de Physiologie, Physiopathologie et Biochimie de la Nutrition, Département de Biologie,

Faculté SNV, Université de Tlemcen, Algérie.

Introduction et objectif : Le chlorpyrifos-éthyl est un insecticide organophosphoré à large spectre,

très utilisé en agriculture contre les insectes nuisibles. Les effets de ce pesticide au cours de la

grossesse peuvent être néfastes pour la mère. L’objectif de ce travail est de déterminer, in vivo, l’effet

de ce pesticide à une dose définie sur le statut oxydant/antioxydant.

Méthodes : Le chlorpyrifos-éthyl liposoluble est administré par gavage aux rats femelles gestantes à

une dose de 13,5 mg/kg/jour (DL50/10), et cela trois fois par semaine ; alors que les rats femelles

gestantes témoins reçoivent seulement de l’huile de maïs par gavage. Après 21 jours (la mise à bas),

les rattes sont anesthésiées au phénobarbital sodique 60 mg/kg de poids corporel puis sacrifiées. Le

sang est prélevé sur des tubes EDTA, après centrifugation le plasma récupéré sert aux dosages de

quelques marqueurs du statut redox (Malon dialdéhyde). Le lysat érythrocytaire sert à la

détermination de l’activité de la catalase érythrocytaire.

Résultats et discussion : Les résultats obtenus montrent une augmentation du taux du Malon

dialdéhyde plasmatiques chez les rats femelles gestantes gavées au pesticide par rapport aux rats

témoins. Une diminution de l’activité de la catalase érythrocytaire est notée chez les rattes gavées par

cette même dose de chlorpyrifos–éthyl comparées aux témoins.

Conclusion : D’après nos résultats, le chlorpyrifos-éthyl provoque un stress oxydant évident au cours

de la gestation des rattes, dû à une peroxydation lipidique, et diminution des défenses antioxydants.

Mots clés : Chlorpyrifos- éthyl, Gavage, Rat Wistar, Gestation, Stress oxydant.



Intoxications par les pesticides : profil et bilan toxicologique des cas admis à l’EHU d’Oran

Abderrahmane H.1, Belabbaci N.1,2,3, Lachgueur N.1,2 1Service de Toxicologie, Etablissement Hospitalier Universitaire d’Oran. 2Département de Pharmacie, Faculté de Médecine, Université d’Oran. 2Laboratoire de Recherche en Santé Environnement, Université d’Oran

Objectif : Le présent travail vise à dresser le profil des cas d’intoxication aux pesticides admis à l’EHU

d’Oran et de pratiquer une analyse toxicologique afin d’établir le diagnostic et d’apprécier le

pronostic.

Méthodes : Les cas ont été obtenus de manière prospective durant les années 2017 et 2018. Les

données cliniques ont été recueillies au moyen d'une fiche de renseignements. Le diagnostic

toxicologique a été réalisé par le dosage de l’activité totale des cholinestérases par la technique de

Vincent Segonzac.

Résultats et discussion : Au cours des deux dernières années, 23 cas d’intoxication aux pesticides

ont été enregistrés au niveau du Service de toxicologie de l’EHU d’Oran. L’intoxication touche les deux

sexes avec un sex-ratio de 0,77. Toutes les tranches d’âge [2 ans-75 ans] sont concernées notamment

les adolescents et les adultes jeunes (69%). Il s’agit le plus souvent d’intoxications volontaires (67%),

voire accidentelles dans 22% des cas. Ces patients proviennent principalement des services des

urgences médicales (56%) et de la réanimation médicale (30%) de l’EHU d’Oran ainsi que de l’EHS de

Canastel (9%). Les pesticides en cause sont principalement des raticides avec l’alpha-chloralose

comme chef de file (74%). Des cas sporadiques d’intoxication par des insecticides de différentes

natures ont également été enregistrés (26%). Les résultats du dosage de l’activité des cholinestérases

totale sont généralement dans les normes [38,4-70,9 µg/µL/h]. Toutefois, cette dernière est diminuée

dans un pourcentage non négligeable des cas (31%). Bien que l’évolution soit généralement favorable,

des cas de décès ont été quand-même déplorés.

Conclusion : L’intoxication par les pesticides est un problème considérable de santé publique

notamment lorsqu’il s’agit de produits qui circulent sur le marché de manière informelle, d’où la

nécessité de la collaboration de tous les secteurs concernés (santé, commerce, agriculture) pour

cadrer la commercialisation et l’usage de ces produits.

Mots clés : Intoxication, Pesticide, Raticide, Alpha-chloralose, Activité cholinestérasique



Dosage de l’activité cholinesterasique : intérêt dans les intoxications aux pesticides

organophosphorés

Acheuk-Youcef M.1, Belmahi M.H.1

1Laboratoire de toxicologie, CHU Dr BenBadis. Constantine.

Introduction et objectifs : Les organophosphorés (OP) sont des pesticides à action systémique

prédominante responsables d’intoxications aigues et chroniques. Les cholinestérases sont la cible

principale de ces composés ; Ces enzymes présentes dans le sang sous deux formes :

l’acétylcholinestérase (Ache) et la butyrylcholinestérase (BChE), sont utilisées comme marqueurs

biologiques d’exposition, principaux témoins avec la symptomatologie clinique de l’effet des OP sur

l’organisme. Nous exposerons dans ce travail l’intérêt du dosage de l’activité cholinestérasique dans

les intoxications aigues et dans les expositions professionnelles tout en abordant les aspects pratiques

de prélèvement et d’interprétation.

Méthode : Une recherche a été réalisée sur la base de données MEDLINE, pour identifier les articles

publiés jusqu’à septembre 2019 portant sur le dosage de l’activité cholinestérasiques dans les

intoxications aux organophosphorés. Les mots clés utilisés ont été formulés sous forme d’une

équation de recherche: (‘‘organophosphate poisoning’’) AND (‘‘cholinesterase assay’’ OR

‘‘chlinesterase activity’’).

Résultats et discussion : Le dosage de l’activité BChE plasmatique est souvent préféré pour des

raisons techniques même si ce biomarqueur signe seulement l’exposition au toxique et sa présence

dans la circulation. Le dosage de l’activité AChE érythrocytaire est l’indicateur le plus simple et le plus

fiable de l’inhibition de l’AChE synaptique, et donc le meilleur reflet des effets sur la santé mais

l’activité de base de l’individu doit être connue en raison de la grande variabilité interindividuelle en

plus du fait que son dosage est réalisé dans des laboratoires spécialisés.

Conclusion : La détermination des deux activités cholinestérasiques sanguines est complémentaire

dans le diagnostic et le suivi des sujets intoxiqués par un OP. Aucune méthode de dosage direct des OP

dans le sérum ne permet en routine la confirmation de ce diagnostic.

Mots clés : Pesticides organophosphorés, Intoxication, Activité cholinestérasique, Dosage.



Étude rétrospective des cas de suspicion de l’intoxication au chloralose admis au laboratoire

de toxicologie du CHU Hassan II de Fès entre 2011 et 2015.

Achour S.1,2, Iken I.2,3, Derkaoui A.4, Hoummani H.1 , El Attari A.1,2, Khatouf M.4 1Laboratoire de pharmacotoxicologie, laboratoire central des analyses médicales du chu Hassan II de

Fès, Maroc 2Laboratoire de recherche « centre médical de recherche biomédicale et transrationnelle, faculté de

médecine et de pharmacie ; Université Sidi Mohammed Ben Abdellah Fès ; Maroc 3Centre antipoison et de pharmacovigilance du Maroc, rabat, Maroc. 4 Service de réanimation adulte, CHU Hassan II, Fès, Maroc.

Introduction : L’Alphachloralose est un rodenticide dangereux impliqué dans un nombre important

d’intoxications qu’elles soient accidentelles ou volontaires. L’intoxication aiguë est fréquente, et les

signes neurologiques dominent le tableau clinique.

Objectifs : Décrire les caractéristiques sociodémographiques, cliniques, analytiques, thérapeutiques

et évolutives des cas d’intoxications par l’Alphachloralose reçus au laboratoire et identifier les

facteurs associés à leur gravité.

Patients et méthodes : étude rétrospective menée entre mai 2011 et décembre 2015, Nous avons

inclus tous les cas d’intoxication à l’Alphachloralose ayant fait l’objet d’une demande d’analyse

toxicologique au sein de notre laboratoire reçus des différents services du CHU. L’analyse

toxicologique a été réalisée grâce à la méthode de FUJIWARA- ROSS.

Résultats : Nous avons inclus 102 cas de suspicion d’intoxication aigue à l’Alphachloralose. L’âge

moyen était 20,7 ± 9,9 avec des extrêmes d’âge allant de 1 an à 57 ans, le sex-ratio (F/H) était de 2,7

avec une nette prédominance féminine. Les circonstances d’intoxication étaient suicidaires chez les

adultes dans 71,56% des cas (73/102), 3 cas d’intoxications pédiatriques étaient volontaires. Les

signes d’appel neurologiques étaient les symptômes les plus fréquents 66 % des malades, avec des

myoclonies caractéristiques dans 68,6% des cas, les pupilles étaient en mydriase chez 24,5% des cas

et 55,8% des cas présentaient un encombrement bronchique. La recherche toxicologique était

positive dans 39 cas, Le traitement symptomatique a été réalisé dans 94,1% des cas. L’évolution était

favorable dans la majorité des cas, 2 cas de décès ont été rapportés.

Discussion : Selon une étude rétrospective sur l’intoxication par l’alphachloralose réalisée en France

aux urgences adultes et pédiatriques du CHU de Pointe-à-Pitre sur une durée allant de 2009 à 2012,

dix-sept cas ont été inclus et qui étaient positifs pour le chloralose. Le chiffre retrouvé dans notre

étude est beaucoup plus important ainsi 39 cas étaient positifs durant 4 ans ceci peut être expliqué

par la disponibilité, le coût faible de ce produit et la vente non réglementée dans notre pays. L’âge

moyen dans notre série était de 20,7 ± 9,9 ans ce qui est similaire à la série française. Nos

circonstances d’intoxication étaient volontaires dans 71,56% des cas par rapport à 76% retrouvés

dans la série française. L’expression clinique de nos patients était dominée par les troubles de la

conscience ce qui correspond parfaitement à ce qui est décrit dans la littérature. Le traitement

symptomatique et décontaminateur sont la base de la prise en charge. Dans notre série ; 2 cas de

décès ont été enregistré contrairement à la série française où aucun décès n’a été noté.

Conclusion : Malgré un tableau neurologique riche avec présence quasi-constante d’un coma, le

pronostic de l’intoxication aigue par l’Alphachloralose reste favorable sous traitement symptomatique

précoce et adéquat.

Mots clés : Intoxication, Raticide, Alphachloralose.



Intoxication par l’amitraz révèle par chromatographie liquide : A propos de 2 cas

Achour S.1, 2, Iken I. 2,3, El Attari A.1,2 1Laboratoire de pharmacotoxicologie, laboratoire central des analyses médicales du chu Hassan II de

Fès, Maroc. 2Laboratoire de recherche « centre médical de recherche biomédicale et translationnelle, faculté de

médecine et de pharmacie ; Université Sidi Mohammed Ben Abdellah Fès, Maroc. 3Centre antipoison et de pharmacovigilance du Maroc, Rabat, Maroc.

Objectif : Nous rapportons deux cas d’intoxication par l’amitraz dont l’évolution était fatale chez un

enfant.

Cas 1 : Patiente âgée de 17 ans, suivis pour des troubles psychiatriques, reçue aux urgences pour

suspicion d’intoxication par un pesticide inconnu. Deux heures après, la patiente a présenté des

douleurs abdominales accompagnées de vomissements importantes. A l’admission 6 heures après

l’ingestion du produit, l’examen clinique montre une patiente inconsciente avec un score de Glasgow à

9, des pupilles en myosis bilatéral serré, une polypnée superficielle et des râles crépitants diffus, une

bradycardie sinusale à 45 battements/min. Le bilan biologique a objectivé une insuffisance rénale

aigue avec une créatinine 29 mg/l, une urée 2,2 g/l et une glycémie à 2,23 g/l. Des prélèvements

toxicologiques notamment du liquide gastrique, urine et sang ont été effectués. Le dosage de l’activité

cholinestérasique est revenu normal à 9,94 KU/L, éliminant ainsi une intoxication par un pesticide

anticholinestérasique. Le screening toxicologique par chromatographie liquide à haute performance

couplée à un détecteur à barrette de diodes (CLHP-DAD) a objectivé la présence de l’amitraz dans les

3 matrices biologiques. La prise en charge en unité de soins intensifs a consisté en un traitement

décontaminateur gastrique et un traitement symptomatique. L’évolution a été rapidement favorable.

Cas 2 : Enfant âgé de 2 ans, reçu en troubles de la conscience inexpliqués dans un contexte d’apyrexie.

L’interrogatoire avec sa famille a rapporté la notion d’ingestion accidentelle d’une quantité non

précisée d’une bouteille contenant un insecticide. Quatre heures après, l’enfant a présenté des

douleurs abdominales, des vomissements et une somnolence, ce qui a motivé la consultation aux

urgences. A l’admission à l’hôpital à la 7ème heures, l’enfant présentait des troubles de conscience avec

un score de Glasgow à 5, une hypotension, une bradycardie à 35 battements/min, des pupilles en

mydriase sans notion de crise convulsive. Le patient était anurique. Le bilan biologique a révélé une

élévation modérée des transaminases avec des ALAT à 117 UI/L, le reste était son particularité. Des

prélèvements sanguins ont été réalisés pour une recherche toxicologique et qui a montré une activité

cholinestérasique normale à 7,23 KU/L. La CLHP-DAD a permis de mettre en évidence la présence de

l’amitraz dans le sang. Malgré un remplissage sanguin et la mise sous drogues vasoactives et en

absence d’un traitement antidotique spécifique, l’enfant est décédé 3 heures après son admission.

Discussion : l’amitraz est un antiparasitaire de la famille des formamidines. La fréquence des cas

d’intoxication humaine est de plus en plus croissante ces dernières années. Les signes cliniques de

l’intoxication sont dues à la stimulation des récepteurs aplha2-adrénergiques et à l’inhibition de la

MAO. En absence de prise en charge, l’évolution peut être fatale.

Conclusion : Bien que rare, l’intoxication par l’amitraz peut être grave. Elle doit être diagnostiquée et

traitée précocement afin de garantir le pronostic vital.

Mots clés : Intoxication, Amitraz, Décès.



Étude des effets neurotoxiques dus a l’exposition sub-chronique au pesticide (ph salon) chez

les lapins (oryctolagus canicules) de races néo-zélandais : influence sur les paramètres

globaux de la croissance et le statut redox

Aouni H., Menaceur F., Hadji D.

Laboratoire de toxicologie, Université Larbi Tébessi, Tébessa.

Introduction et objectifs : La phosalone est un pesticide organophosphoré couramment utilisé

comme insecticide et acaricide à large spectre, susceptible de provoquer des troubles neurologiques

chez les lapins. L’objectif de ce travail a consisté à évaluer les différents effets neurotoxiques tels que

les paramètres globaux de la croissance des animaux et le statut redox dans le cerveau suite à

l’exposition sub-chronique (15 jours) par voie orale à ce pesticide avec une dose de 02 mg/kg/j.

Méthodes : L’évaluation des paramètres de croissance ont été faits par : la prise de poids corporel, le

gain de poids et le poids relatif du cerveau. Nous avons effectué un dosage des protéines par la

méthode de Bradford (1976), aussi l’évaluation des paramètres du stress oxydatif ont été effectués

par le dosage de GSH, MDA et GPX avec les méthodes de Weckbecker et Cory (1988), Esterbauer et al.

(1992) et Flohe et Gunzler (1984) respectivement.

Résultats et discussion : L’exposition à ce pesticide induit une diminution significative des

paramètres globaux de la croissance et nos résultats montrent une diminution significative du taux

des protéines totales du cerveau, également ces résultats mettent en évidence des perturbations sur le

statut redox et montrent une diminution dans ses paramètres tels que le GSH, MDA et le GPX.

Conclusion : L’exposition sub-chronique à la phosalone à une dose de 02 mg/kg per os aux lapins

pendant 15 jours peut produire une perturbation du métabolisme protéique, dont des altérations

dans le bilan du stress oxydatif.

Mots clés : Phosalone, Neurotoxicité sub-chronique, Stress Oxydant.



Actualité sur la toxicité aiguë du phosphure d’aluminium AIP

Azzi F., Boucherih M.M., Kacimi G.

Département de Pharmacie, Faculté de Médecine d’Alger. Algérie

Laboratoire de chimie minérale pharmaceutique.

Introduction et objectif : Le phosphure d’aluminium est un pesticide solide fumigant, largement

utilisé en agriculture dans le stockage et la protection des grains. Cependant, son emploi présente un

danger permanant tant sur le plan individuel que collectif. L’intérêt de cette étude est de mettre à jour

les connaissances impliquant le phosphure d’aluminium dans la toxicité aiguë liée à son utilisation

dans le domaine d’agriculture.

Matériel et méthodes : Il est question de réaliser une synthèse des découvertes scientifiques à

propos de la toxicité aiguë engendrée suite à l’utilisation de phosphure d’aluminium par le biais d’une

analyse de quelques travaux scientifiques publiés sur les bases de données scientifiques.

Résultats et discussion : Selon certaines études effectuées dans les pays en voie de développement,

l’intoxication aiguë par le phosphure d’aluminium est un sérieux problème de santé, principalement

suite à une contamination par voie respiratoire. En effet, le phosphure d’aluminium exposé à

l’humidité subit une réaction chimique produisant de la phosphine gazeuse PH₃, qui à son tour inhibe

le cytochrome oxydase et empêche la consommation d’oxygène cellulaire.

D’autres études se sont intéressées à la recherche d’antidote et les alternatives existant pour la prise

en charge de cette intoxication.

Conclusion : Cette étude bibliographique vise à souligner l’intérêt capital de la prévention en

sensibilisant le public et les autorités du danger que présente ce produit.

Mots clés : Phosphure d’Aluminium, Pesticide, Toxicité aiguë, Santé humaine



Interprétation de l’activité cholinestérasique : les pièges à éviter

Beldjilali S.1,2, Chefirat B.1,2,3, Zergui A.1,2, Barka A.1,2, Bensaid N.E.H.1,2, Touer E.1,2, Boukelif S.1,2,

Rezk-Kallah H.1,2,3 1Service de Pharmacologie Toxicologie, CHU d’Oran, Oran, Algérie 2Département de Pharmacie, Faculté de Médecine, Université Oran1, Algérie 3Laboratoire de Recherche en Santé Environnement, Université Oran1, Algérie.

Introduction : Le dosage de l’activité cholinestérasique (ACh) permet le diagnostic d'une intoxication

par les pesticides inhibiteurs des cholinestérases. Cependant, d’autres facteurs peuvent également

être à l'origine de la variation de son taux. L’objectif de ce travail est de mettre l’accent sur les facteurs

physiologiques et pathologiques pouvant avoir un impact sur l’interprétation de l’ACh.

Méthodes : Les facteurs physiopathologiques pouvant influencés l’interprétation de l’ACh sont

discutés à travers l’analyse de quelques travaux publiés dans la littérature.

Résultats et Discussion : L’ACh est soumise à de larges variations physiologiques chez un même

individu avec l’âge, le poids et la taille. Elle est plus élevée chez l’homme que chez la femme et diminue

chez la femme sous contraception et en cas de grossesse. Dans la population occidentale, 3 à 4% des

personnes présentent une activité basse d’origine génétique. Certains individus en sont même

totalement dépourvus sans présenter aucun symptôme. D’autres facteurs pathologiques,

médicaments ou toxiques peuvent modifier le taux de l’ACh, soit en perturbant sa synthèse soit par

action directe sur l’enzyme. L’ACh diminue dans les hépatopathies, les néphropathies, les infections, le

cancer, la dénutrition, l’infarctus du myocarde, les maladies inflammatoires, les leucémies, et dans

l’anémie. Elle peut être inhibée aussi par certains médicaments et toxiques tels que : les anesthésiques

locaux à fonction ester, procaïne en particuliers, les fluorures, le lithium, les IMAO, la chlorpromazine,

le métoclopramide, les antiglaucomateux, les antimyasthéniques, les traitements

anticholinestérasiques de l’Alzheimer, les antimalariques, organophosphorés, les moutardes azotées,

la radiothérapie et le tabac. Toutefois, elle peut être augmentée dans les thalassémies, la

réticulocytose, l’hyperlipoprotéinémie, le diabète, l’obésité, la thyréotoxicose, le goitre nodulaire,

l’hypertension, l’asthme, le psoriasis, la schizophrénie, l’alcoolisme et les troubles psychiatriques.

Conclusion : L’ACh constitue un bon indicateur d’une intoxication aux inhibiteurs des cholinestérases.

L’interprétation des résultats de son dosage doit prendre en compte toutes les variations pouvant

l’influencer.

Mots-clés : Activité cholinestérasiques, Intoxication aux organophosphorés, Médicaments inhibiteurs

des cholinestérases.



Efficacité des oximes dans le traitement de l’intoxication par les pesticides

anticholinestérasiques : A propos d’un cas

Benali Z.1,2,3, Djelad-Kaddour S.1,2,4, Rezk-kallah H.1,2,4 1Service de Pharmacologie Toxicologie, CHU d’Oran, Algérie. 2Département de Pharmacie, Faculté de Médecine, Université Oran1, Algérie. 3Centre de désintoxication, Bechar. 4Laboratoire de Recherche en Santé Environnement, Université Oran1, Algérie.

Introduction et Objectifs : Les pesticides inhibiteurs des cholinestérases sont responsables

d’intoxications de gravité variable selon la nature du produit et les doses ingérées ainsi que du délai

de prise en charge et d’instauration du traitement antidotal. L’objectif de ce travail est de montrer

l’intérêt d’instaurer et de maintenir un traitement antidotal par les oximes pour ce type d’intoxication.

Patient et observation : L’efficacité du traitement antidotal a été évaluée à travers une série de

mesures toxicologiques de l’activité des cholinestérases plasmatiques réalisées par méthode

spectrophotométrique au niveau du service de pharmacotoxicologie du CHU d’Oran pour un patient

intoxiqué. Il s’agit d’un enfant âgé de 11ans admis aux urgences médicochirurgicales d’Oued-Rhiouh

(Relizane), suite à une intoxication accidentelle à un produit trouvé dans une bouteille de jus. Il fut

admis dans un tableau de cyanose péribuccale, bronchospasme, tachycardie, myosis serré, et

tremblements. Il a bénéficié d’un traitement symptomatique, ainsi que d’un traitement antidotal à

base d’atropine et de Pralidoxime, en parallèle d’un suivi biotoxicologique.

Résultats et discussion : Les dosages réalisés montrent qu’il s’agit d’une intoxication mixte à un Anti

Vitamine K vu le taux de prothrombine(TP) à 23%, ainsi qu’à un inhibiteur des cholinestérases étant

donné l’activité mesurée à J4 revenue à 247UI/L. L’administration de la vitamine K a pu normaliser le

TP. La pralidoxime ayant été instaurée dès l’admission a permis un croissement faible de l’activité

cholinestérasique les neuf premiers jours du traitement, et ce n’est qu’au 20ème jour de la thérapie

antidotique que l’activité cholinestérasique s’est normalisée (5773 UI/L), avec rémission clinique

complète. Le dosage de l’activité cholinestérasique plasmatique a montré un grand intérêt

diagnostique et pronostique. L’administration répétée et prolongée de la pralidoxime a permis une

rémission progressive mais efficace de l’intoxiqué.

Conclusion : L’indication des oximes reste un sujet de discussion en fonction du pesticide ingéré et

des différentes présentations cliniques. Dans notre cas la Pralidoxime s’est révélée efficace en

administration prolongée à des doses suffisantes.

Mots clés : Intoxication aigue, Activité anticholinestérasique, Pralidoxime, Pesticide



L’oxime expérimentale k027 : un candidat prometteur pour la réactivation de la cholinestérase

inhibée par des pesticides organophosphorés

Bettayeb H.1,2, Bendjamaa A. 1,2,3, Hachem W.1,2,Malou S.1,2 , Rezk-kallah H.1,2,3 1Service de Pharmacologie Toxicologie, CHU d’Oran, Algérie 2Département de Pharmacie, Faculté de Médecine, Université Oran1, Algérie 3Laboratoire de Recherche en Santé Environnement, Université Oran1, Algérie.

Introduction et objectifs : les oximes sont des réactivateurs enzymtiques de la cholinestérase (AChE)

utilisés dans le traitement des intoxications par les pesticides organophosphorés. La mise en doute de

l’efficacité des produits utilisés actuellement comme traitement antidotal a poussé les chercheurs à

développer de nouvelles molécules plus efficaces. L’objectif de ce travail est de présenter l’oxime

expérimentale K027 et faire une synthèse de certaines études qui ont évalué son efficacité et sa

toxicité.

Méthodes : Il s'agit d'une étude descriptive des effets thérapeutiques et toxiques liés à l'utilisation du

K027 comme antidote et qui ont fait l'objet de nombreux travaux scientifiques publiés sur la base de

données Medline.

Résultats et discussion : Synthétisé en 2003, le K027 a fait l’objet de plusieurs études in-vivo et in-

vitro. In vivo, les concentrations plasmatiques maximales et cérébrales ont été mesurées par Lorke et

Petroianu et leurs collaborateurs ; le K027 atteint les concentrations plasmatiques maximales peu de

temps après l’injection IM ; et seul un pourcentage négligeable est capable de franchir la barrière

hémato-encéphalique. La comparaison in vitro des pouvoirs de réactivation de différentes oximes

(K027, K048 et pralidoxime) vis-à-vis de la cholinestérase érythrocytaire humaine inhibée par DFP,

paraoxon et méthyl-paraoxon a montré que le K027 est le plus efficace. Une autre étude a testé

l'activité de réactivation de K027 de l'AChE inhibée par le tabun, le sarin, le cyclosarin, le soman, le VX,

le VX russe, le paraoxon, le méthylchlorpyrifos et le DDVP.

Les résultats montrent que l’AChE réactivée à l’oxime K027 a été inhibée à plus de 10% par presque

tous les inhibiteurs testés, ce qui serait suffisant pour sauver la vie d’organismes intoxiqués. Quant à

la toxicité, le K027 est le moins toxique des oximes testées chez le rat avec une DL50 de 350 μmol / rat

(injection ip), contre 180 μmol /rat pour le pralidoxime. Aucune indication de cytotoxicité et

d’hepatotoxicité n’a été signalée.

Conclusion : L’efficacité de la réactivation de la cholinesterase, le large spectre d’action et la faible

toxicité font du K027 l’une des oximes expérimentales les plus prometteuses contre les intoxications

aux pesticides organophosphorés.

Mots clés : Oxime expérimental K027, Efficacité, Toxicité, Organophosphorés, Cholinestérase.

https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fnins.2019.00427/full#B57

https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fnins.2019.00427/full#B80



Toxicité de doses subchroniques d’un mélange de pesticides sur quelques paramètres

biochimiques et l’histologie de quelques organes chez le rat.

Bouabdallah N.1, Mallem L.2, Tektak M.1

1Laboratoire d’Ecophysiologie Animale. Département de Biologie. Faculté des Sciences. Université

Badji Mokhtar, BP 12, 23000 Annaba, Algérie. 2Faculté de Médecine, Département de Médecine Dentaire, Route el Zaafrania, BP 205, 23000, Annaba,

Algérie.

Introduction et objectifs : L’impact des faibles doses des pesticides utilisés dans le domaine de

l'agriculture sur la santé de la population générale, est encore mal défini. La présente étude vise à

étudier l’effet d'un mélange de trois pesticides les plus utilisés (cyperméthrine, mancozeb, metalaxyl)

dans le domaine agricole sur les paramètres biochimique et histologie de foie chez le rat mâle Wistar.

Méthodes : Les animaux ont été répartis en trois groupes de 9 rats chacun, G1 est le groupe témoin, et

les deux groupes G2 et G3 ont été traités au mélange de 3 pesticides aux doses (1/30 LD50 et 1/60

LD50) dans le régime alimentaire pendant 8 semaines.

Résultats : Nos résultats montrent une diminution de la concentration sérique de l’albumine et une

augmentation des protéines totales chez les groupes traités au mélange comparés au groupe témoin.

L’analyse microscopique du tissu hépatique des rats traités au mélange a révélé une désorganisation

architecturale des mailles hépatocytaire résultant surement d'une nécrose et de la vacuolisation

cellulaire et présentent aussi des sièges de discrets remaniements congestifs et inflammatoires

représentés par quelques parois vasculaires congestives à lumière gorgée d’hématies.

Conclusion : ces résultats suggèrent que l'exposition de rats mâles au mélange de pesticides utilisés a

induit une perturbation des paramètres biochimiques et modification au niveau du tissu hépatique

chez le rat mâle Wistar.

Mots-clés : Cypermethrine, Mancozeb, Metalaxyl, Rats, Paramètres biochimiques.



Intoxication aigue par les pesticides organophosphorés : intérêt du dosage de l’activité des

cholinestérases

Bouchala F.1,2, Benboudiaf S.1,2, Kouloughli K.1,2

1Faculté de Médecine, Université Ferhat Abbas Sétif 1, Algérie. 2Laboratoire de Toxicologie, CHU Saadna Abdenour, Sétif, Algérie.

Introduction : Les intoxications aigües par les pesticides organophosphorés sont responsables d’une

lourde mortalité mondiale, en particulier dans les pays en voie de développement à fort potentiel

agricole. L’intoxication aiguë provoquée par ce neurotoxique inhibiteur des cholinestérases est grave

et peut engager le pronostic vital.

Objectif : Ce travail a pour objectif de montrer l’intérêt du dosage de l’activité des cholinestérases

dans la prise en charge des intoxications aigues aux pesticides organophosphorés.

Méthodes : Une revue bibliographique et une étude des travaux publiés ont été réalisées en utilisant

des mots clé tels qu’organophosphorés, intoxication, cholinestérases et ce en utilisant des moteurs de

recherche scientifiques comme FreeFullPDF, la base de données PubMed et Google Scholar.

Résultats : Les organophosphorés (OP) sont des toxiques létaux, à action systémique prédominante,

dont le mécanisme d'action principal est de bloquer la dégradation de l'acétylcholine au niveau des

synapses cholinergiques par inhibition irréversible des cholinestérases. Le tableau clinique résulte

d’une inhibition des cholinestérases aussi bien de la jonction synaptique des fibres du système

nerveux central que des érythrocytes ou du plasma. Il comporte classiquement trois syndromes :

muscarinique, nicotinique et encéphalique pouvant coexister chez un même malade. L’évaluation

hospitalière nécessaire repose notamment sur la variation de paramètres biologiques, en particulier

sur la diminution d’activité des cholinestérases. En pratique clinique, le diagnostic est généralement

indirect, et est basé sur le dosage des pseudo cholinestérases plasmatiques (PCP) et des

acétylcholinestérases globulaires (ACG). Les deux dosages sont complémentaires. Ils permettent tous

les deux le diagnostic, les ACG testent la réponse au traitement antidotique (pralidoxime), les PCP

permettent de suivre l'évolution de l’intoxication.

Conclusion : Le dosage des enzymes cholinestérasiques (PCP, ACG) permet d’établir le diagnostic de

l’intoxication aigue aux pesticides organophosphoré et d’évaluer la gravité de ces dernières. En effet,

diverses échelles de gravité de ces intoxications ont été développées, dont la plus connue est fondée

en partie sur la mesure du taux des enzymes cholinestérases.

Mots clés : Organophosphorés, Intoxication aigue, Cholinestérase, Diagnostic.



Neuropathie retardée après intoxication aiguë par un pesticide anticholinesterasique : A

propos d’un cas.

Boukelif S.1,2, Chefirat B.1,2,3, Malou S.1,2, Rezk-kallah H.1,2,3 1Service de Pharmacologie Toxicologie, CHU d’Oran, Oran, Algérie. 2Département de Pharmacie, Faculté de Médecine, Université Oran1, Algérie. 3Laboratoire de Recherche en Santé Environnement, Université Oran1, Algérie.

Introduction : L’intoxication aigüe par les pesticides inhibiteurs des cholinestérases engendrent un

tableau pathognomonique fait de signes muscariniques, nicotiniques et centraux. Avec un traitement

bien conduit, l’évolution est en général favorable et habituellement sans séquelle. Mais, un certain

nombre de complications peuvent survenir quelques jours à quelques semaines après la phase aiguë.

Nous rapportons un cas de neuropathie retardée consécutive à une intoxication aiguë par un pesticide

inhibiteur des cholinestérases.

Observation et Discussion : Il s’agit d’un agriculteur âgé de 41 ans, aux antécédents de névrose

obsessionnelle avec attitudes pseudo-dépressives, qui est admis à deux reprises, à 2 semaines

d’intervalle, aux urgences du CHU d’Oran pour un tableau clinique évoquant une crise cholinergique :

coma avec détresse respiratoire, hypersécrétion bronchique, hypotension, myosis serré,

hypersalivation, crampes abdominales et diarrhées. Les examens radiologiques ainsi que les bilans

biologiques sont revenus sans particularités. Le dosage de l’activité des cholinestérases a montré des

taux effondrés qui se normalisent après administration de Pralidoxime, confirmant ainsi l’intoxication

à un pesticide inhibiteur des cholinestérases. L’évolution est favorable grâce à une prise en charge

thérapeutique convenable et rapide. Deux semaines après la deuxième admission, le patient se

présente pour asthénie, vertiges, paresthésie et faiblesse musculaires. Ces signes se rattachent bien au

syndrome dit « retardé » qui est une neuropathie périphérique retardée, décrite pour certains

pesticides organophosphorés. Une récupération partielle mais lente est possible selon la littérature.

L’évolution chez notre patient a été favorable et sans séquelles.

Conclusion : L’intoxication aiguë par un inhibiteur cholinestérasique est grave et responsable d’une

toxicité variable pourvoyeuse d’un pronostic vital sombre dans l’immédiat comme est l’exemple de la

neuropathie retardée décrite dans cette observation.

Mots clés : Intoxication aux pesticides, Syndrome cholinergique, Neuropathie retardée.



Une intoxication fatale suite a l’ingestion accidentelle d’un liquide anti-moustique chez

l’enfant.

Boumendil D.1,2,3, Bakri S.1, Habouchi1, Sadouk1, Menaouri M.1, Touhami Y.1,2,3, Tabliouna K.1,2,3,

Batouche D.D.1,2 1Réanimation pédiatrique et néonatale, EHU Oran. 2Faculté de médecine d’Oran, Université d’Oran 1. 3Laboratoire d’accidentologie pédiatrique ACCIPED.

Introduction : Les pyréthrinoïdes sont des insecticides largement utilisés du fait de leur efficacité et

de leur relative sécurité chez l'homme. Les intoxications mortelles liées à ces agents restent

exceptionnelles.

Observation : Le cas clinique d’un nourrisson de 17 mois ayant ingéré accidentellement un

insecticide anti-moustique que nous rapportons illustre une intoxication grave à un pyréthrinoïde

dont le solvant était l'éthylène-glycol selon le centre antipoison d’Alger. Le tableau clinique consistait

en une atteinte multiviscérale avec prédominance de la défaillance respiratoire, cardiovasculaire,

neurologique et une acidose métabolique sévère. Les bilans toxicologiques étaient négatifs, l’activité

cholinestérasique diminuée et l’analyse des urines a mis en évidence la présence de cristaux uriques

et l’absence d’oxalate de Ca++. La prise en charge thérapeutique, essentiellement symptomatique, n'a

pas pris en compte la présence d'éthylène-glycol dans la formulation de l'insecticide. L'évolution

clinique était défavorable.

Conclusion : Devant toute intoxication grave à un insecticide pyréthrinoïde, une intoxication associée

au solvant tel que l'éthylène-glycol doit être recherchée et traitée. Par ailleurs, La législation doit

imposer aux industriels d'indiquer sur l'étiquetage des insecticides tous les composants

potentiellement dangereux pour l'Homme. Enfin, les solvants dangereux ne devraient pas être utilisés

dans la fabrication de ces insecticides.

Mots clés : Intoxication, Insecticide, Pyréthrinoïde, Ethylène-glycol, Solvant, Antidote.



Effet protecteur du jeune alimentaire sur la toxicité induite par la deltamethrine chez le rat

Bouzar A.C.1, Benali Y.2, Bitam A.1 1Laboratoire de recherché en technologie alimentaire et nutrition humaine, école nationale supérieure

agronomique (ENSA), El-Harrach, Alger. 2Laboratoire de cytologie et de pathologie vétérinaire, institut pasteur annexe de ruisseau, Alger.

Introduction et objectifs : La présente étude a été effectuée afin d’observer d’une part, les probables

altérations histologiques de quelques organes nobles et d’autre part, les potentiels effets

hépatoprotecteurs, néphroprotecteurs et cardioprotecteurs du jeûne.

Méthodes : L’étude a été réalisée sur un lot de 24 rats femelles Albinos de souche Wistar exposées à

une faible dose de deltaméthrine (DLM). Six lots de rats ont étés constitués : Lot Témoin a reçu un

régime à base de granulés standard ; Lot (FT) traité avec un régime standard après un jeûne de 18

heures quotidiennement ; Lot (DLM) traité avec un régime standard combiné avec la DLM diluée dans

l’eau à une concentration d’environ 1,28 mg/kg de poids corporel/jour ; Le 4éme lot (DLM/FT) a reçu

le même traitement que celui du groupe DLM mais soumis à un jeûne.

Résultats et discussion : La toxicité de la DLM a été révélée par une augmentation du biomarqueur

ASAT dans le sang, une diminution de la concentration des protéines sériques totales, par la

dégénérescence tissulaire marquée notamment au niveau du cœur, du foie et des reins. L’association

(DLM+FT) a montré un effet protecteur du jeûne caractérisé par la réduction de la concentration de

l’ASAT sérique qui est de l’ordre de 139.10 (UI/L) en comparaison avec le groupe DLM 188.66 (UI/L),

l’augmentation de la concentration des protéines sériques ainsi qu’une importante diminution des

lésions au niveau des tissus étudiés.

Conclusion : Il apparaît donc que le jeûne possède une action protectrice vis-à-vis des effets toxiques

de la DLM.

Mots clés : Pyréthrinoïde, Jeûne, Hépatoprotecteur, Néphroprotecteur, Cardioprotecteur



Évaluation de l’impact d’un insecticide carbamate sur les intestins chez le rat wistar male

adulte.

Chabane K. 1, 2, Zaida F.2, Khene M.A.2, Ainouz L.2, Kechkoul L.2, Ousmaal M.F.2, Mameri S.3, Baz A.2

1Faculté des Sciences Biologiques, Université des Sciences et de la Technologie « Houari Boumediene

», Bab Ezzouar, Alger. 2Laboratoire de Biologie et Physiologie Animale, ENS, Kouba, Alger. 3Service d’anatomie pathologique, CHU Mustapha Bacha, Alger, Algérie.

Introduction et objectifs : Les pesticides sont soupçonnés de présenter un risque majeur pour la

santé de l’Homme et son environnement. Certains entrainent des effets génotoxiques pouvant

provoquer un cancer.

Notre étude a pour objectif d’évaluer les effets toxiques d’un insecticide très utilisé en Algérie, le

méthomyl sur une partie de l’intestin grêle, l’iléon du rat Wistar mâle adulte.

Méthodes : Les animaux au nombre de 16 sont répartis en deux groupes ; le premier renferme les

animaux expérimentaux (n= 8) recevant un traitement quotidien d’une dose équivalente à 1/16ème de

la DL50 du méthomyl, administrée par voie orale pendant 90 jours, alors que le second est formé de

rats témoins (n= 08) recevant de l’eau distillée par gavage pendant la même durée. A la fin de

l’expérimentation, les rats sont sacrifiés, les iléons sont prélevés, lavés avec de l’eau physiologique,

puis congelés à -80 C° pour dosage des paramètres du stress oxydatif et d’autres sont fixés au formol

pour une étude histologique.

Résultats et discussion : Le dosage du malondialdéhyde (MDA) au niveau de l’iléon a montré une

augmentation très significative chez les rats expérimentaux par rapport aux témoins. Alors que les

taux du glutathion réduit (GSH) ont monté une baisse significative après traitement par le pesticide.

Conjointement à ces perturbations biochimiques, l’examen histologique de l’iléon a révélé une grande

désorganisation des villosités intestinales et une intense infiltration par les cellules inflammatoires.

Les effets nocifs du méthomyl pourraient être liés à son potentiel pro-oxydant pouvant entrainer une

augmentation de la peroxydation lipidique et affecter les systèmes antioxydants enzymatiques et non

enzymatiques induisant ainsi un stress oxydatif et des dommages potentiels aux tissus.

Conclusion : Le méthomyl semble être très toxique pour les cellules intestinales ce qui pourrait

induire des dysfonctionnements intestinaux et digestifs.

Mots clés : Méthomyl, Rat, Intestin, Stress oxydatif.



Intérêt de l’exploration biochimique en cas d’intoxication par l’éthylène glycol : A propos d’un

cas.

Chellouai S.1,4, Habouchi2,4, Belabbaci N.3,4, Nachi M.1,4 1Service de Biochimie, EHU 1er Novembre 1954 Oran Algérie. 2Service d’anesthésie réanimation pédiatrique et néonatalogie, EHU 1er Novembre 1954, Oran, Algérie. 3Service de Toxicologie, EHU 1er Novembre 1954 Oran Algérie. 4Faculté de Médecine, université Oran 1, Oran, Algérie.

Introduction et objectifs : L’objectif de ce poster est de présenter l’intérêt de bilan biochimique dans

le suivi d’une intoxication à l’éthylène glycol masquée par une intoxication à un insecticide

pyréthrinoïde.

Patient et observation : Un cas d’une intoxication grave à un pyréthrinoïde dont le solvant était

l'éthylène glycol chez une nourrissante de 17 mois, qui a accidentellement ingéré un liquide anti-

moustique, admise au niveau de service de réanimation pédiatrique de l’EHU d’Oran. Le tableau

clinique consistait en une détresse respiratoire, une atteinte cardiovasculaire et neurologique. Le

bilan biologique réalisé au niveau de laboratoire des UMC de l’EHU-Oran comprenait : hémogramme,

hémostase, ionogramme sanguin, urée et créatinine, glycémie, bilan hépatique, CRP, protéinémie. Le

gaz du sang réalisé au niveau de service réanimation pédiatrique.

Résultats et discussion : Sur le plan biochimique, les prélèvements sanguins effectués en urgence et

au cours de l'évolution de l'intoxication ont permis de mettre en évidence une hyperkaliémie (6,8

mmol/l), une fonction rénale altérée avec une élévation de la créatininémie de 15,6 mg/l à 30,2 mg/l

et de l’urée (1,22 g/l) ; une acidose métabolique mixte (pH entre 6,74 et 7,07) et un trou anionique

(22,1 mmol/l). Une cytolyse hépatique (TGO : 195 UI/l et TGP : 101 UI/l). La patiente est décédée 7

jours après l’admission.

En plus de l'atteinte rénale et l'acidose métabolique, l’intoxication à l'éthylène glycol peut être

également confirmée par le calcul du trou osmotique qui sera élevée. Malheureusement, la mesure de

l'osmolarité par abaissement cryoscopique n’était pas disponible au niveau du laboratoire.

Conclusion : Le dosage des pyréthrinoïdes et de l’éthylène glycol nécessite le recours à des méthodes

qui ne sont pas disponible pour un usage en routine comme la chromatographie en phase gazeuse et

la spectrométrie de masse. Le recours donc aux bilans biochimiques constitue dans ces situations un

outil primordial pour la prise en charge et pour l’orientation du diagnostic.

Mots clés : Bilan biochimique, Intoxication, Ethylène-glycol, Pyréthrinoïde.



Intoxication aigue aux pesticides organophosphorés.

Dellaoui Y.1,2 1Laboratoire de chimie thérapeutique et clinique, CHU Oran. 2Département de Pharmacie, Faculté de Médecine, Université Oran1.

Les pesticides constituent un groupe très hétérogène de substances chimiques adaptées à la lutte

contre les plantes et les animaux indésirables : herbicides, fongicides, insecticides, acaricides,

nématicides et rodenticides principalement. Ces produits phytosanitaires possèdent tous une toxicité,

d’intensité variable, pour l’homme. La toxicité aiguë des pesticides résulte d’une mauvaise utilisation,

d’un usage accidentel des pesticides (accidents domestiques) ou d’une intoxication volontaire souvent

gravissime. Les pesticides organophosphorés sont les plus incriminés dans les cas

d’empoisonnements par les pesticides. Leur mode d’action repose sur une inhibition des

cholinestérases des insectes cibles, et ceci constitue également leur mode d’action toxique principale

chez l’homme. L’exposition se fait essentiellement par voie cutanéo-muqueuse et respiratoire

(inhalation), la voie d’exposition orale concernerait d’avantage la population générale par ingestion

accidentelle ou intentionnelle de pesticides. Le diagnostic biologique se fait par le dosage de l’activité

cholinestérasique dans le plasma, (test sensible et spécifique), qui revêt une importance capitale pour

confirmer le diagnostic et déterminer la gravité de l’intoxication. Le traitement des intoxications

organophosphorées associe des mesures symptomatiques au traitement antidotique. Le traitement

repose sur les parasympatholytiques (Atropine) utilisés par voie intraveineuse directe après une

bonne oxygénation afin d’éviter la survenue de fibrillation ventriculaire sur un cœur anoxique.

Mots clés : Pesticide, Organophosphoré, Cholinestérase, Intoxication aigue



Criblage toxicologique de pesticides, médicaments et drogues par GC-MS : expérience du

service de toxicologie CHU-Annaba

Djamaa S.1, Rachedi R.1, Djafer R.1, 2 1Laboratoire de toxicologie ; CHU Annaba ; Algérie 2Faculté de médecine ; département de pharmacie ; Annaba ; Algérie.

Introduction et objectifs : Le criblage toxicologique permet d’identifier le toxique ingéré afin de

confirmer ou d’infirmer une éventuelle intoxication. La chromatographie gazeuse couplée à la

spectrométrie de masse (GC-MS) permet le criblage ou le screening toxicologique des pesticides,

médicaments et drogues quand le toxique est inconnu.

L’objectif de notre travail est de décrire les données et les résultats des analyses de screening

toxicologique réalisées par GC-MS au niveau de notre laboratoire.

Méthodes : Le screening toxicologique a été réalisé suite à la suspicion d’une intoxication aigue pour

des patients admis dans une structure sanitaire. On a analysé des prélèvements urinaires et de lavage

gastrique. Ces analyses ont été effectuées par GC-MS (une GC-Perkin Elmer, Clarus® 680 couplée à un

spectromètre de masse Perkin Elmer, Clarus® SQ8 T) après une extraction liquide-liquide.

Résultats et discussion : Entre Mai 2018 et Mars 2019, les analyses ont concerné 56 demandes. La

moyenne d’âge des cas était de 26,50 ± 19,37 ans. Le sexe ratio (M/F) était de 0,70. Les patients

relevaient essentiellement des services de réanimation (46,43 %) suivi de la pédiatrie (26,78 %), les

urgences médicales (12,5%), les grands brulés (05,36%), la neurologie (03,57%) et en dernier lieu et

au même rang la cardiologie, l’hématologie et la gastro-entérologie avec un taux de 1,78%. Parmi les

56 demandes, le nombre de cas positifs était de 64,28 %, représentés essentiellement par les

médicaments, majoritairement les psychotropes, à un taux de 77,78% suivis par les drogues

(13,89%), la cotinine représente 80% des drogues. Les pesticides, avec un taux de 8,33 %, sont

représentés exclusivement par les raticides (chloralose).

Conclusion : Le screening toxicologique a permis d’identifier la présence de cotinine et de confirmer

l’intoxication par le chloralose et différentes molécules appartenant à des classes médicamenteuses

très variés et ce, dans un contexte de toxicologie hospitalière.

Mots clés : Criblage toxicologique, GC-MS, Psychotropes, Chloralose, Cotinine.



Toxicité aiguë de thiamethoxam (actra® 25wg) sur hélix aspres et hélix apert juvéniles

(gasteropoda, pulmonata).

Douafer L., Soltani N., Zaidi N.

Laboratoire de Biologie Animale Appliquée, Département de Biologie, Faculté des Sciences, Université

d’Annaba, Algérie

Département de Biologie, Faculté des Sciences, Centre Universitaire de Mila, Algérie

Département de Biologie, Faculté des Sciences, Université de Skikda, Algérie.

Introduction et objectifs : Cette étude s’inscrit dans un programme de biosurveillance de la qualité

des sols dans divers biotopes du Nord-Est du pays. Elle vise à évaluer la toxicité aiguë (96 h) d’un

insecticide néonicotinoïde (thiaméthoxam, actara) très utilisé dans la région, sur les juvéniles des

deux espèces communes de gastéropodes terrestres au niveau du Parc National d’El Kala (PNK), Helix

aspersa et H. aperta.

Méthodes : Le traitement a été réalisé par application topique à diverses concentrations : 52, 70, 100,

150 et 240 µg/escargot.

Résultats : Les résultats de l’analyse des mortalités et de la toxicité après 96 h d’exposition indiquent

que la DL10 du thiaméthoxam apportée chez H. aspersa est de 354,1 µg/escargot et de 242,6

µg /escargot chez H. aperta. Cependant, La DL50 des juvéniles chez H. aspersa est de 3978

µg/escargot, et 3138 µg/escargot chez H. aperta.

Consclusion : L’espèce H. aperta semble la plus sensible au thiaméthoxam comparativement à

l'espèce H. aspersa.

Mots clés : Toxicité aigüe, Thiaméthoxam, Application topique, Gastéropodes terrestres, PNK.



Intoxication aigue à l’alpha-chloralose : fromage frais empoisonne !

Ettaieb Errahmani S., Dalem S., Kaddour S.

Service de Toxicologie ; CHU Bab El Oued, Alger, Algérie

Laboratoire de Toxicologie ; Faculté de Médecine d’Alger.

Introduction et objectifs : l’alpha-chloralose a, depuis longtemps, été retirée de la liste des

médicaments à usage humain et a fait son apparition depuis quelques années comme rodenticide.

L’intoxication aiguë par l’alpha-chloralose est devenue fréquente, majoritairement accidentelle chez

l’enfant et souvent volontaire chez l’adulte, dans le cadre de tentatives de suicide. Les signes

neurologiques dominent le tableau clinique. Nous illustrons ces données par un cas clinique

d’intoxication aigue volontaire dans un contexte inhabituel, qui est l’ingestion d’alpha-chloralose dans

un pot de fromage frais.

Méthodes : Un patient de sexe masculin âgé de 39 ans s’est présenté au pavillon des urgences du CHU

Béni Messous (Alger) dans un tableau clinique de convulsions, traitées par une demi-ampoule de

Valium®. Des échantillons biologiques (sang, urine et liquide de lavage gastrique) ont été acheminés

au service de Toxicologie (CHU Bab El Oued) pour une analyse toxicologique visant à éliminer une

origine toxique du tableau clinique.

Résultats et discussion : l’analyse toxicologique des urines a révélé la présence de benzodiazépine et

d’une benzamide. L’interrogatoire de l’épouse a révélé l’ingestion d’un pot de fromage frais par le

patient, précédant les signes cliniques, ce qui a orienté vers la recherche d’alpha-chloralose dans les

urines et dans les restes du pot de fromage frais par la méthode de Fujiwara-Ross. L’analyse est

revenue positive dans les deux matrices et ce résultat est compatible avec le tableau clinique.

Conclusion : l’intoxication à l’alpha-chloralose étant très fréquente, il s’avère pertinent de

systématiser sa recherche dans les matrices biologiques devant toute clinique évocatrice

d’intoxication par ce rodenticide.

Mots clés : Alpha-chloralose, Fromage frais, Fujiwara-Ross.



Neurotoxicité de l’abamectine et l’effet protecteur de l’ephedra contre cette toxicité chez les

rats.

Gasmi S., Benaicha B., Menaceur F., Bkairi S.

Laboratoire de toxicologie ; Université de Cheikh l’Arbi Tebessi, Tébessa, Algérie.

Introduction et objectifs : L’intoxication par les pesticides est le résultat principal du développement

technologique spécifiquement dans le domaine de l’agriculture. Le but de notre travail est d’étudier

l’effet opposé d’un extrait d’une plante médicinale (Ephédra) sur la neurotoxicité d’un pesticide de

nouvelle génération (Abamectine).

Méthodes : on a utilisé des rats Wistar, l’administration d’Abamectine à dose de 0,26mg/kg/j et 0,5

mg/kg/j d’extrait d’Ephédra par voie orale, le prélèvement des cerveaux après une durée de trois

mois de traitement, pour les dosages des paramétrés de stress (GSH, CAT, GPx, GST et MDA) au niveau

de cytosol.

Résultats et discussion : cette étude montre que l’Abamectine a provoqué un effet neurotoxique par

la présence d’un effet globalement pro-oxydant, ceci est révélé par la diminution significative du taux

de GSH [0.28±0.01], et l’activité enzymatique de GPx [22.85±0.01] et de CAT dans le cerveau

[6.43±0.02] d’une part, et d’autre part, nous avons enregistré une augmentation de l’activité

enzymatique de la GST [32±0.03] et du taux de MDA [12.05±0.00].

Nos résultats montrent aussi, que la supplémentation de l’extrait d’Ephédra a amélioré l’équilibre de

détoxification et a diminué les effets néfastes d’Abamectine.

Conclusion : l’extrait d’Ephédra semble être un antioxydant efficace pour réduire le déséquilibre

entre la formation des radicaux libres et les systèmes antioxydants de l’organisme, et par conséquence

atténuer l’intensité du stress oxydant induit par ce pesticide.

Mots clés : Pesticides, Abamectine, Neurotoxicité, Ephédra, Rat.



Toxicité de la lambda-cyhalothrine chez le lapin de race locale : profil hémato-biochimique et

lésions d’organes.

Hemida H.1, Boumezrag A.2 1Laboratoire d'Agrobiotechnologie et de Nutrition en Zones Semi-arides ; Institut des sciences

vétérinaires ; Tiaret 2Amélioration et valorisation des productions animales locales ; Institut des sciences vétérinaires ;

Tiaret.

Introduction et objectifs : la lambda-cyhalothrine ; un insecticide très utilisé en agriculture ; a fait

l’objet d’une étude toxicologique chez des lapins de race locale afin d’évaluer les effets de cette

substance sur les paramètres hématologiques et biochimiques de ces animaux et d’étudier les lésions

induites sur le foie, le rein et le poumon.

Méthodes : les animaux traités (groupe 1 et 2) ont reçu 10 mg/kg et 20 mg/kg de lambda-

cyhalothrine par gavage toutes les 48 heures pendant 25 jours. Deux prélèvements sanguins ont été

réalisés à J0 et J25. Les analyses hématologiques ont été effectuées à l’aide d’un automate et les

dosages biochimiques par méthodes colorimétriques. Après sacrifice, des fragments d’organes (foie,

rein et poumon) ont été fixés dans une solution de formol à 10% pour une étude histologique

ultérieure selon les méthodes conventionnelles.

Résultats et discussion : le nombre total des globules rouges et des globules blancs n’était pas affecté

par le traitement, par contre le nombre des plaquettes sanguines a augmenté et d’autres paramètres

ont diminués (HB, HT, VGM, CCMH et TCMH). Certains paramètres biochimiques ont été altérés

beaucoup plus chez les animaux recevant la dose de 10 mg/kg. Il s’agit d’une augmentation de certains

marqueurs de la fonction rénale (urée et créatinine), une augmentation des ASAT, une diminution de

la γ-GT ainsi qu’une augmentation du glucose avec diminution du taux du cholestérol. La lambda-

cyhalothrine a entrainé une hépatotoxicité, une néphrotoxicité et une atteinte pulmonaire chez tous

les animaux traités quel que soit la dose administrée.

Conclusion : L’administration orale de la lambda-cyhalothrine a entrainé des variations de

l’hémogramme, une altération des paramètres biochimiques et des lésions histologiques en

corrélation avec les troubles de la fonction hépatique et rénale rapportés par le bilan biochimique.

Mots clés : Lambda-cyhalothrine, Lapin, Paramètres hématologiques, Paramètres biochimiques.



Étude la toxicité de la plante pesticide (Rubbia tinctorum).

Houari F.Z., Hariri A.

LBGMSS, Université Mustapha Stambouli, Mascara, Algérie.

Introduction : Les pesticides sont des substances chimiques destinées à repousser, détruire ou

combattre les ravageurs et les espèces indésirables de plantes ou d'animaux causant des dommages

aux denrées alimentaires, aux produits agricoles, au bois et aux produits ligneux, ou des aliments pour

animaux… Environ 350 produits différents (herbicide, insecticide, fongicide, nématicide,…) sont

connus pour être utilisés aujourd'hui. Mais ils ont un impact important sur la santé humaine, la faune

sauvage (terrestre et aquatique) et l’environnement (pollution des sols, des eaux…), C’est pourquoi les

chercheurs ont eu recours à l’utilisation des extraits des plantes comme des biopesticides.

Objectifs : dans cette étude, nous avons envisagé de faire une étude de la toxicité de l’extrait aqueux

de Rubia Tinctorum qui est utilisé comme insecticide.

Méthodes : Nous avons utilisé la méthode OECD N 425. Les rats femelles ont été divisés en deux

groupes (n = 5). Un groupe a servi de témoin tandis que l'autre, en tant que groupe traité, a reçu 5000

mg / kg de poids corporel de l’extrait aqueux de R. tinctorum par voie orale. Ensuite, les deux groupes

ont été observés pendant 14 jours.

Résultats : Les résultats ont révélé que la DL50 de l'extrait était supérieure à 5000 mg / kg de poids

corporel, il n'y a pas eu d'augmentation significative au niveau des paramètres biochimiques et

hématologiques. La DL50 orale de l'extrait aqueux de Rubia Tinctorum est supérieure à 2 000 mg / kg

et est généralement considérée comme sans danger.

Conclusion : D’après les résultats obtenus, on peut conclure que la DL50 orale de l'extrait aqueux de

RT est supérieure à 5000 mg / kg et il est généralement considérée comme non toxique.



Le chlorpyriphos-éthyl : toxicité et effet hépatoprotecteur du zinc

Ihadadene S.1,2, Benbouabdallah S.1,2, Izri L.1,2, Reggabi M.1,2 1Laboratoire central de biologie. EHS Ali Ait Idir, Alger. 2Laboratoire de toxicologie ; département de pharmacie, faculté de médecine. Université d’Alger.

Introduction et objectifs : les pesticides organophosphorés sont responsables d’effets

hépatotoxiques, neurodégénératifs, de troubles comportementaux et développementaux sur la

population exposée. Le chlorpyriphos-éthyl, un pesticide organophosphoré toujours d’actualité, ayant

une forte inhibition de l’activité cholinestérasique :

- Perturbe l’équilibre redox causant un stress oxydatif.

- Peut entrainer une atrophie hépatocellulaire.

L’objectif de ce travail est de mettre en revue l’effet hépato-protecteur du zinc dans l’intoxication par

le chlorpyrifos à travers une bibliographie actualisée.

Méthodes : Une recherche bibliographique sur la base de données « Science Direct » et « Pub Med »,

au thème de la toxicité du chlorpyrifos et l’utilité du zinc dans la protection du foie, a été faite.

Résultats et Discussion : Depuis une décennie, plusieurs études ont été menées afin de comprendre

la toxicité du chlorpyriphos-éthyl, et de trouver des agents pouvant atténuer les effets toxiques des

organophosphorés en général. Le Zinc, un constituant clé de plus de 300 enzymes, a prouvé son

efficacité et son action protectrice du foie dans la toxicité de plusieurs modèles animaux, en régulant

l’activité enzymatique des CytochromeP450 et NADPH cytochrome-c-Réductase, selon 3 études. Une

étude récente a aussi montré que l’administration des nanoparticules de l’oxyde de zinc améliore

l’immunotoxicité en restaurant le fonctionnement des cellules immunitaires et en atténuant les

lésions histologiques du foie chez le rat.

Conclusion : L’analyse des données de ces 4 études a permis de démontrer l’action hépato-protectrice

du zinc et l’amélioration des effets secondaires dus à l’exposition au chlorpyrifos chez certains

modèles animaux, mais le mécanisme d’action reste méconnu et d’autres études doivent être menées

afin de l’explorer.

Mots clés : Pesticides, Chlorpyrifos, Zinc, Hépato protecteur.



Intoxication aigue à l’alpha chloralose : évaluation rétrospective des cas d’intoxication au

service de toxicologie du CHU Bab-el-Oued entre janvier 2017 et septembre 2019

Kefayfi K., kaddour S. 1Service de toxicologie, CHU Bab-el-oued, Alger.

Introduction : L’α-chloralose, molécule très dangereuse, encore utilisée en Algérie en tant que

rodenticide. Elle induit des crises convulsives avec des myoclonies et un coma de profondeur variable

en fonction de la dose ingérée, elle peut être mortelle. Notre service reçoit un nombre assez important

d’appels et de demandes d’analyses de matrices biologiques dans le cadre d’une intoxication aigue

volontaire ou accidentelle.

Objectifs : Notre but est de jeter la lumière sur le nombre de cas d’intoxication aigue à l’α-chloralose

parvenant au service de toxicologie du CHU Bab-El-Oued.

Patients et méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective menée entre janvier 2017 et septembre

2019, concernant les cas d'intoxication aiguë à l’α-chloralose sur le territoire national. Elle inclue tous

les cas rapportés par appel téléphonique au centre anti-poison (CAP) ainsi que les demandes

d’analyse de matrices biologiques parvenant directement au laboratoire. Les informations ont été

tirées des fiches du CAP, du logiciel informatique ainsi que des registres de l’unité des urgences. La

confirmation analytique de certains cas a été faite par la technique de Fujiwara-Ross.

Résultats : Durant la période de l’étude, le CAP a reçu 172 cas d’intoxication confirmée l’α-chloralose

parmi 2325 cas de pesticides ; avec 46 cas confirmés au laboratoire. Le nombre des cas a augmenté en

passant de 6,40% en 2017 jusqu’à 7,73% en 2018. Les cas de l’adulte sont majoritairement des cas

volontaires. Les signes dominants étaient les convulsions et les signes nicotiniques. L’évolution de la

plupart des intoxiqués était favorable.

Conclusion : l’intoxication à l’α-chloralose est toujours assez fréquente en Algérie. Elle reste toujours

mal connue par beaucoup de médecins aux services des urgences. Notre but était de les sensibiliser à

travers ce travail pour une meilleure prise en charge de l’intoxiqué.

Mots clés : α-chloralose, Intoxication aigue, Rétrospective.



Toxicité des pesticides : A propos du syndrome de la havane.

Krid M.1,2, Barka A.1,2, Chefirat B.1, 2,3, Beldjilali S.1,2, Rezk-kallah H.1, 2,3

1Service de Pharmacologie Toxicologie, CHU d’Oran, Algérie. 2Département de Pharmacie, Faculté de Médecine, Université Oran1, Algérie. 3Laboratoire de Recherche en Santé Environnement, Université Oran1, Algérie.

Introduction et objectifs : La neurotoxicité de plusieurs pesticides est franche lors d’intoxications

aiguës. Toutefois, l’effet de basses concentrations chez des populations exposées chroniquement est

plus difficile à appréhender. Depuis l’automne 2016, les diplomates canadiens et leurs familles à La

Havane ont commencé à présenter diverses manifestations neurologiques suggérées comme résultant

d’une lésion cérébrale d'étiologie inconnue. L’apparition de ces symptômes coïncidait avec

l’intensification des fumigations de pesticides dans les résidences des diplomates en raison de

l'épidémie de Zika dans les Caraïbes. L’objectif de ce travail est de mettre l’accent à travers une revue

de la littérature, sur le lien entre l’exposition aux pesticides et l’apparition des signes cognitifs chez les

diplomates canadiens.

Matériel et méthodes : Une revue bibliographique a été réalisée en se basant sur les études visant à

identifier la cause des problèmes cognitifs semblables à ceux apparus chez les diplomates.

Résultats et discussion : l’enquête menée chez les victimes canadiennes ainsi que sur le cerveau du

chien euthanasié de l’une des victimes a apporté les preuves cliniques et radiologiques de lésions

cérébrales, notamment par comparaison avec les tests médicaux antérieurs à l’affectation à La

Havane. Les analyses toxicologiques étaient compatibles avec l'hypothèse d'une surexposition aux

inhibiteurs de la cholinestérase. Cette dernière a été confirmée ultérieurement par l’identification des

pesticides organophosphorés et de leurs métabolites dans les milieux biologiques.

Conclusion : Une exposition chronique même à de faibles doses de pesticides ne doit pas faire

négliger leur neurotoxicité ; le syndrome de La Havane en est un exemple. Malgré l’éventuel lien établi

entre les pesticides et ce syndrome, les archives de l’ambassade font état d’une augmentation

significative de la fumigation au cours des dernières années.

Mots clés : Pesticides, Neurotoxicité, Syndrome de La Havane, Cholinestérase, Zika.



Lorsqu’un toxique en cache un autre : intérêt du screening toxicologique (A propos d’un cas).

Mahdjoub M., Kaddour S.

Laboratoire de toxicologie, CHU Bab El Oued, Alger.

Introduction et objectifs : Le screening toxicologique constitue un outil d’une importance capitale

pour poser le diagnostic d’une intoxication. Nous rapportons un cas de suicide supposé dû à un

raticide, chez un sujet masculin âgé de 50 ans.

Méthodes : L’analyse toxicologique a comporté le dosage de l’activité cholinestérasique, demandée

par le clinicien, devant des troubles de la conscience avec un Glasgow 9/15, un myosis bilatéral et un

TP à 60%. Un screening des pesticides par chromatographie gazeuse couplée à la spectrométrie de

masse, a été réalisé.

Résultats et Discussion : L’activité cholinestérasique est revenue normale (5468 UI/L), et le

screening toxicologique a révélé la présence de toluène au niveau sanguin et urinaire, avec des

signaux des pics chromatographiques très importants. L’analyse d’un étalon de toluène à 5 g/L, a

donné un pic au même temps de rétention et avec une surface (AUC) presque égale à celle de

l’échantillon. Sachant que l’élimination urinaire du toluène sous forme inchangée est de l’ordre de 1-

2% ; on s’est posé la question sur l’origine de cette forte élimination urinaire de toluène. Sachant que

la victime était tôlier, usant du diluant à peinture dont le constituant principal est le toluène, nous

avons réussi à identifier la source d’exposition. La mise au point des méthodes de dosage du toluène et

de ses métabolites pour chiffrer l’intoxication, est en cours afin d’établir le lien de causalité avec le

décès de la victime.

Conclusion : L’intérêt du screening toxicologique est manifeste, devant cependant, être complété par

une analyse quantitative, particulièrement dans un contexte médico-légal.

Mots clés : Screening toxicologique, Médico-légale, Suicide, GC-MS.



Intoxications aiguës à l’alpha-chloralose (raticide 70®) : revue des cas admis au CHU d’Oran.

Malou S.1,2, Chefirat B.1,2,3, Boukelif S.1,2, Hachem W.1,2, Bettayeb H.1,2, Rezk-kallah H.1,2,3 1Service de Pharmacologie Toxicologie, CHU d’Oran, Oran, Algérie 2Département de Pharmacie, Faculté de Médecine, Université Oran1, Algérie 3Laboratoire de Recherche en Santé Environnement, Université Oran1, Algérie.

Introduction : L’alpha-chloralose a, jusqu’à la fin des années 80 été utilisé comme somnifère. Depuis

longtemps retiré du marché comme médicament, l’alpha-chloralose refait surface comme rodenticide.

En Algérie, l’alpha-chloralose est commercialisé sous le nom de RATIIDE 70®, produit importé de la

Tunisie conditionné dans de petites boites contenant 3 g de poudre à 70% de matière active.

L’intoxication par ce produit prend de plus en plus d’ampleur et fait craindre le même scénario que la

série d’intoxications par le Rat-killer®. L’objectif du présent travail est de dresser le profil

épidémiologique des intoxications à l’alpha-chloralose reçues au service de Pharmacologie

Toxicologie du CHU d’Oran.

Méthodes : Il s'agit d'une étude descriptive des cas d'intoxication aiguë à l'alpha-chloralose reçus

dans le service de Pharmacologie Toxicologie du CHU d’Oran dans la période de 2014 à 2019.

Résultats et Discussion : Au total, 39 cas ont été enregistrés. L'âge moyen est de 22±12 avec une

prédominance féminine (sex-ratio : 2,54). Il s’agit généralement d’intoxications volontaires chez les

adultes (85%). Les intoxications accidentelles ne sont pas négligeables (15%) et surviennent

notamment chez les enfants. La tranche d’âge la plus touchée est celle de 16 à 25 ans (59%). La

quantité ingérée varie entre 1,5 et 21 g. La symptomatologie varie selon la dose ingérée. Les troubles

digestifs sont apparus chez 26% des patients et un tableau neurologique chez 72% des patients,

caractérisé par un coma accompagné de convulsions. Face à un tableau évoquant une crise

cholinergique, un dosage de l’activité cholinestérasique a été réalisé. Cette dernière s’est révélée basse

chez 28% des patients. La prise en charge thérapeutique de ces patients a nécessité une sédation

(28%), un traitement évacuateur (33%) ainsi qu’un traitement antidotal à base d’atropine et de

pralidoxime (18%). L'évolution était favorable pour la majorité des patients. Toutefois, un décès a été

noté suite à une défaillance multiviscérale.

Conclusion : L’intoxication à l’alpha-chloralose est une intoxication redoutable nécessitant une prise

en charge rapide en réanimation. Il parait important d’interpeler les pouvoirs publics quant à la

disponibilité et l’utilisation de l’alpha-chloralose en Algérie.

Mots-clés : Alpha-chloralose, Intoxication aiguë, Neurotoxicité, Activité cholinestérasique.



Contribution à l’étude de l’effet toxique de la metribuzine chez les lapins oryctolagus cunicul l.

Mellahi L., Boudrou S., Satouh B.

Département des sciences de la nature et de la vie, Faculté des sciences, Université 20 aout 1955.

Skikda. Algérie.

Objectif : L’objectif de ce travail est d’étudier l’effet d’un herbicide de la famille de triazine « la

métribuzine » qui est couramment utilisés pour le traitement phytosanitaire sur plusieurs aspects :

Biochimiques, hématologiques et histologique chez les lapins Oryctolagus cunicul L.

Méthodes : Notre expérimentation a été réalisée sur 10 lapins pesant entre 1700-2000 g, ont été

divisés en deux groupes de 5 lapins chacun ; le premier groupe n’a été exposé à aucun traitement c’est

le groupe témoin, le deuxième groupe a été traité par la métribuzine par une dose quotidienne de 200

mg/kg/j. Le traitement a été appliqué par gavage chaque jour pendant une période de 21 jours. La

pesée des lapins a été effectuée chaque jour. Après 21 jours successifs du traitement on a fait un

prélèvement du sang (pour l’étude biochimique et hématologique), et après le sacrifice on a prélevé

des organes (pour l’étude histologique).

Résultats : Les résultats obtenus ont montré que la métribuzine a provoqué une diminution du poids

corporel, des altérations au niveau des paramètres biochimiques : une augmentation significative de

la concentration du glucose, des protéines totales, d’albumine, du cholestérol, des triglycérides et de

l’activité des transaminases (TGO, TGP).

Et pour les paramètres hématologiques, les résultats révèlent une augmentation significative du

nombre de globules blancs et plaquettes et une diminution significative du taux d'hémoglobine et une

diminution non significative du nombre des globules rouges et du pourcentage d’hématocrite chez les

lapins traité par la métribuzine par rapport au groupe témoin. L’évaluation histologique montre une

déformation dans les testicules et les reines par contre une forme normale du foie.

Conclusion : la présente étude a montré que l’exposition à la métribuzine a des effets toxiques sur

plusieurs aspects : biochimique, hématologiques et histologiques. Par conséquent, les pesticides

pourraient être considérés comme source de développement de plusieurs pathologies.

Mots clés : Métribuzine, Lapins, Herbicide, Triazine, Oryctolagus cunicul L.



Neurotoxicité d’un mélange de deux produits pesticides sur le lapin et rôle protecteur de la

quercitrine

Menaceur F., Gasmi S., Boussekine S., Rouabhi R., Benaicha B., Aouni H., Hadji D., Boukhalfa M.

Faculté des sciences exactes et des sciences de la nature et de la vie, université Larbi Tebessi. Tébessa,

Algérie.

Introduction et objectifs : L'utilisation intensive de produits phytopharmaceutiques, en particulier

d'insecticides, a des effets néfastes sur les organismes vivants et leur environnement. La nourriture

est une source importante de l'exposition des consommateurs aux pesticides associés à l'apparition de

divers les pathologies. L’objectif de ce travail était d’évaluer la neurotoxicité sub-chronique de la

deltaméthrine et du phosalone sur les paramètres de la croissance des lapins et le statut de stress

oxydant dans le cerveau, et d'autre part l'effet préventif de la quercétine contre cette toxicité.

Méthodes : Quarante (40) lapins pesant entre 1,7 et 2,7 kg, ont été divisés en huit groupes de 5

animaux chacun ; le premier groupe a servi de contrôle ne recevant que de l’eau distillée par voie

orale, les autres groupes ont été exposés à la deltaméthrine et au phosalone (dose : 0,3 mg/kg/jour)et

à la quercétine (dose : 3.2 mg/kg/jour), soit seuls, soit en mélange. Le poids corporel a été déterminé

chaque jour. Après sacrifice par décapitation et extraction du cerveau, ce dernier était pesé et

rapporté en pourcentage du poids corporel total. La teneur en protéines du cerveau a été évaluée

selon Bradford (1976). L'activité de la glutathion peroxydase (GPx) a été mesurée par la méthode de

Flohe et Gunzler (1984). La concentration en glutathion (GSH) a été mesurée à l'aide de la méthode

décrite par Weckberker et Cory (1988). La teneur en malondialdéhyde (MAD) a été mesurée selon la

méthode d'Esterbauer et al. (1992).

Résultats et discussion : Nous avons observé une réduction considérable du poids corporel des

lapins exposés aux pesticides et une augmentation du poids relatif du cerveau chez les groupes

exposés aux pesticides de 0.25 à 30 % mais également montré une modification des paramètres

biochimiques et enzymatiques se traduisant par une diminution de la teneur en protéines, activité de

la glutathion peroxydase (GPx) et du GSH. Alors que les niveaux de MDA ont augmenté chez les

groupes traités aux pesticides et une supplémentation à la quercétine a permis de rétablir les niveaux

normaux de ces paramètres.

Conclusion : Nos résultats ont démontré que la quercétine peut corriger divers paramètres perturbés

et peut réduire la toxicité induite par la deltaméthrine et le phosalone, individuellement ou en

mélange.

Mots clés : Neurotoxicité, Stress oxydant, Pesticides, Lapin, Deltaméthrine, Phosalone, Quercétine.



Intoxication volontaire à l’alphachloralose confirmée par GC-MS : à propos d’un cas

Rachedi R., Djamaa S., Djafer R.

Laboratoire de toxicologie ; CHU Annaba. Algérie.

Introduction : L’Alphachloralose est un pesticide dangereux appartenant à la famille des rodenticides

convulsivants impliqué dans un nombre important d’intoxications qu’elles soient accidentelles ou

volontaires. Le tableau clinique de l’intoxication associe habituellement une hyperexcitabilité motrice

avec myoclonies caractéristiques et un coma de profondeur variable en fonction de la dose ingérée.

Méthode : Nous présentons le cas d’une intoxication volontaire à l’alphachloralose ayant fait l’objet

d’une demande d’analyse toxicologique au niveau du laboratoire de toxicologie du CHU-Annaba. Il

s’agit d’une jeune femme âgée de 17 ans admise au service de réanimation médicale dans un état

comateux avec des convulsions et des signes muscariniques, ayant ingéré volontairement une

quantité importante d’un raticide à base d’alphachloralose. Afin de confirmer l’origine toxique de cette

intoxication, un screening toxicologique a été réalisé par une méthode de chromatographie en phase

gazeuse couplée à la spectrométrie de masse (GC-MS, Perkin Elmer).

Résultats et discussion : Le screening toxicologique a mis en évidence la présence de chloralose,

diazépam et propofol. Aucune autre substance, toxique, médicamenteuse ou stupéfiante, n’a été

détectée. La prise en charge thérapeutique a consisté en un traitement évacuateur par le charbon

activé et un traitement médicamenteux symptomatique à base de diazépam et de propofol ce qui

explique la présence de ces derniers dans l’échantillon urinaire de la patiente.

Conclusion : L’intoxication aigue par l’alphachloralose a été confirmée avec certitude grâce à l’analyse

toxicologique par GC-MS effectuée au niveau de notre laboratoire. Malgré un tableau neurologique

riche avec présence quasi-constante d’un coma, le pronostic de l’intoxication aigue par

l’Alphachloralose reste favorable en l’absence de complications anoxiques.

Mots clés : Chloralose, Intoxication volontaire, Screening toxicologique, GC-MS.



Pesticides frauduleux ; quand une intoxication peut en cacher une autre.

Rahmani L.1, Hadji F.1, Kaddour S.1 1Service de Toxicologie, CHU Bab El Oued, Boulevard Saïd Touati, Bab El Oued, Alger

Introduction et objectifs : Les pesticides sont souvent la cause d’intoxications aiguës, volontaires ou

accidentelles, pouvant être graves voire mortelles. Les molécules les plus souvent incriminées, selon

nos statistiques, sont les organophosphorés, l’alpha chloralose, les carbamates et les pyréthrinoïdes.

Connaitre la composition d’un produit permet d’établir un diagnostic juste et de ce fait, assurer au

patient une prise en charge thérapeutique adéquate. Les informations figurant sur les contenants,

notamment la composition, doivent être conformes aux exigences législatives en matière d’étiquetage.

Méthode : Dosage de l’activité cholinéstérasique par méthode spectrophotométrique.

Résultats et discussion : De nombreuses substances sont interdites en Algérie en raison de leur

toxicité. Malgré cela, elles font souvent l’objet de polémique par leur présence dans des produits

frauduleux et même des mélanges non homologués. Nous étayerons notre travail en présentant un cas

d’empoisonnement aux pyréthrénoïdes (SNIPER®) dont a été victime une femme de 24 ans.

A son admission, la patiente présentait un syndrome anti cholinergique évoquant une exposition à un

inhibiteur des cholinestérases et non à un pyréthrinoïde. Le diagnostic a été confirmé par une activité

cholinesterasique sérique effondrée. Les intoxications graves ou mortelles aux pyréthrinoïdes sont

assez rares, du fait de leur toxicité relativement faible. Cependant, la commercialisation frauduleuse

de mélanges d’organophosphorés et de pyréthrénoïdes est susceptible d'entraîner une augmentation

de la prévalence de toxicité sans que l’on puisse établir le lien entre le produit et les symptômes.

Conclusion : lors d’intoxication aux produits frauduleux, l’analyse toxicologique reste le seul moyen

susceptible de garantir la bonne prise en charge thérapeutique. L’identification et le contrôle des

différents produits commercialisés permettent de dénoncer les fraudes et d’interpeller les pouvoirs

publics quant à la commercialisation illégale et informelle de pesticides ou mélanges de pesticides,

ainsi que des substances interdites à l’importation en Algérie. Ce qui confortera le clinicien dans la

bonne prise en charge de l’intoxiqué.

Mots clés : Intoxication, Pyréthrinoïdes, Organophosphorés, Fraude.



Les complications sanitaires induites par l’exposition inhalatrice d’un pesticide (abamectine)

chez la rate wistar traitee par le gingembre

Refes I., Tahraoui A.

Laboratoire de Neuroendocrinologie Appliquée ; Département de biologie ; Faculté des sciences ;

Université Badji Mokhtar ; Annaba Algérie.

Introduction et objectifs : Les pesticides possèdent tous, à différents degrés, un potentiel de toxicité ;

pénètrent par différentes voies dans l’organisme, c’est le cas notamment de l’inhalation, contact

cutané mais aussi à travers l’alimentation (eaux, végétaux, animaux). Notre problématique tend à

mettre en évidence les effets indésirables des pesticides sur la santé et leur implication dans plusieurs

pathologies : allergie, irritation, cancer, trouble de reproduction, perturbation du système

endocrinien, maladie neurodégénérative et neurotoxicité.

Méthodes : L’étude a été menée sur des rates Wistar, ces dernières ont subi une dose d’inhalation

d’Abamectine (insecticide) : 5,04mg/L/1h pendant 7jours. Dans cette étude nous avons traité le lot

toxique par un antioxydant (gingembre) de dose 3 ml pendant 7 jours par gavage.

Résultats et Discussion : Les effets de cette exposition ont montré une chute pondérale

accompagnée d’une atteinte hépatique ce qui est indiqué par une augmentation de transaminases

ASAT/ALAT et une augmentation significative du taux de cholestérol total. Le lot traité au gingembre a

montré qu’il y a une réduction des paramètres précédents. Le gingembre est une herbacée annuelle,

c’est l’une des plus importantes épices à travers le monde, il agit comme un moyen de défense majeur

contre la toxicité. Nos résultats suggèrent que l’antioxydant (gingembre) a un effet réducteur en

comparaison avec le lot toxique.

Conclusion : Malgré les effets bénéfiques des pesticides en agriculture, mais le revers de la médaille

de l’emploi de ces derniers, c’est les risques qu’ils présentent sur la santé animale et humaine du fait

de leur persistance dans de nombreux tissus et organes.

Mots Clés : Inhalation, Perturbateur endocrinien, Toxicité, Gingembre



Tentative d’autolyse à l’aldicarbe : symptomatologie et analyses toxicologiques dans les

intoxications aux inhibiteurs des cholinestérases de type carbamate.

Sadou S., Aguini F., Mekacher R.

CHU Neddir Mohammed Tizi-Ouzou, Algérie.

Introduction et objectif : Les carbamates sont des pesticides inhibiteurs des cholinestérases, très

utilisés surtout en milieu ménager, donc accessibles pour toute tentative d’autolyse. L’objectif de

notre étude est de confirmer l’intoxication à l’aldicarbe par le dosage des cholinestérases.

Méthodologie : dosage de l’activité des cholinestérases plasmatiques suite aux tentatives d’autolyse à

un raticide « el fatak = aldicarbe » reçus en période allant du 01 août au 30 septembre 2019, par la

photométrie d’absorption sur COBAS.

Résultats et discussion : nous avons reçu 2 cas d’intoxication à d’aldicarbe poudre (emballage

présenté au laboratoire), les deux patientes présentaient des signes cholinergiques à des degrés très

variés allant de simple myosis et sialorrhée à un arrêt cardiorespiratoire. La mesure de l’activité

cholinestérasique confirme l’intoxication avec un taux effondré de 1653 UI/L, cette activité atteint les

5532 UI/l en 12H (valeur dans les normes), le second cas, est un exemple type de la grande toxicité

d’aldicarbe, une mesure précoce n’a pas été effectuée, mais le dosage au 7ème jour révèle un taux

toujours bas de 4170 UI/l. Ce qui laisse penser à une inhibition très sévère et à une réversibilité lente

de l’activité enzymatique. L’interprétation des résultats, ne peut se faire en un seule prélèvement, car

elle dépend du taux basal qui demeure inconnu, de ce fait, un second dosage est nécessaire pour le

suivi de la cinétique enzymatique. Cette variation de réponse au même toxique laisse penser aux

variations interindividuelles et au délai de prise en charge ainsi que l’âge.

Conclusion : L’aldicarbe, est un pesticide extrêmement dangereux (interdit à l’utilisation dans l’Union

Européenne). Les signes sont normalement réversibles au bout de quelques heures, mais parfois

l’intoxication peut être très sévère allant jusqu’à un arrêt cardiorespiratoire.

Mots clés : Aldicarbe, Cholinestérases, Atropine, Arrêt cardiorespiratoire.



Prise en charge de l’intoxication aux pesticides organophosphorés.

Serti Z.1, Serti S.2 1 Mutuelle Générale de la Sureté Nationale Constantine 2Laboratoire de toxicologie centre hospitalo-universitaire, Constantine.

Introduction et objectifs : Les organophosphorés (OP) sont des toxiques létaux, à action systémique

prédominante. En raison de leur absence d’accumulation dans l’organisme, les OP sont utilisés à large

échelle depuis 1935 comme insecticides (IOP) en substituant les organochlorés, la fréquence des

intoxications par les IOP est en progression constante. Nous allons dans notre travail aborder

l’intoxication aigue aux pesticides OP et mettre l’accent sur les différentes mesures de la prise en

charge de cette dernière.

Méthodes : Une recherche de la littérature scientifique a été effectuée à l’aide de la base de données

des articles indexés à propos de cette thématique par Medlinemd et Googlescholar.

Résultats et discussion : La prise en charge de l'intoxication aiguë par OP aux urgences comprend un

traitement antidotique à base d'atropine à forte dose qui doit être précocement prescrit associé à un

traitement symptomatique. La place des réactivateurs des cholinestérases est encore à déterminer.

Mots clés : Pesticides, Organophosphorés, Intoxication aigue, Prise en charge.



Prise en charge des intoxications aiguës aux pesticides : évaluation des connaissances et de

l’expérience des cliniciens.

Touer E.1,2, Beldjilali S.1,2, Chefirat B.1,2,3, Boukelif S.1,2, Belabbaci N.2,3,4, Rezk-kallah H.1,2,3 1Service de Pharmacologie Toxicologie, CHU d’Oran, Oran, Algérie 2Département de Pharmacie, Faculté de Médecine, Université Oran1, Algérie 3Laboratoire de Recherche en Santé Environnement, Université Oran1, Algérie 4Service de Toxicologie, Etablissement Hospitalier Universitaire d’Oran, Oran, Algérie.

Introduction : Les intoxications aigües par les pesticides sont responsables d’une lourde mortalité

mondiale, en particulier dans les pays en voie de développement à fort potentiel agricole. Cette

mortalité concerne les ingestions dans des circonstances volontaires ou accidentelles. Les modalités

diagnostiques ainsi que la prise en charge adéquate selon le type de pesticide incriminé ne semblent

pas toujours être maîtrisées par les praticiens. A cet effet, nous nous proposons de faire un état des

lieux des connaissances et des pratiques des médecins face à cette problématique.

Méthodes : Il s’agit d’une étude descriptive transversale portant sur les Connaissances, Attitudes et

Pratiques (étude CAP) des médecins sur la prise en charge des intoxications aiguës aux pesticides. Un

questionnaire anonyme a été adressé aux médecins du CHU d’Oran, EHU d’Oran et EHS Canastel. Ce

questionnaire couvre le profil des médecins interrogés, l’état de leurs connaissances, leurs attitudes et

pratiques et leurs attentes en termes de formation. Le score total est de 70.

Résultats et Discussion : Sur 68 questionnaires, le taux de réponse est de 62%, soit 42 médecins

spécialistes dont 38% pédiatres 33% anesthésistes-réanimateurs, 29% anesthésistes-réanimateurs

pédiatriques. Le score médian de l’ensemble des questionnaires est revenu faible (24,5/70) : les

questions sur les connaissances théoriques ont un score médian de 13,5/35 et celui des modalités de

prise en charge de 10/35. Des scores élevés (>35) ont été retrouvés chez 23% de la population

d’étude caractérisée par une moyenne d’expérience de 6 ans alors que les faibles scores (<35) ont été

marqués chez les praticiens peu expérimentés (p=0,001).

Conclusion : Le niveau de connaissance des médecins interrogés sur la prise en charge des

intoxications aiguës aux pesticides semble faible, ce qui rend nécessaire l’instauration de formations

continues.

Mots-clés : Pesticides, Intoxications aiguës, Prise en charge, Connaissances, CAP



Identification d’un produit à usage agricole communément appelé « zeyt edoukhane »

incriminé dans des cas d’intoxications aigues.

Yaici R.1, Baroudi F.1, Rezki M.1, Belharet1, Haddour F.1, Hasseni N.1, Betane K.1, Hadjadj Aoul F.Z.1,2 1Centre national de toxicologie ; Dely Brahim ; Alger 2Faculté de médecine d’Alger ; Alger.

Introduction et objectifs : Les organophosphorés sont des pesticides organiques de synthèse

largement utilisés comme insecticide domestique ou agricole, causant des intoxications aigues

pouvant aller jusqu’au décès, en particulier dans les pays en voie de développement. L’objectif de

notre travail était d’identifier un pesticide à usage agricole communément appelé « Zeyt Edoukhane »

vendu en vrac. Ce produit a causé depuis le début de l’année 2019, deux cas de décès.

Méthodes : Deux échantillons ont été mis à notre disposition par le CAP du Centre National de

Toxicologie, sur lesquels ont été réalisés des dilutions mais aussi des extractions avec différents

solvants organiques. L’analyse a été effectuée par CG-MS, dans un premier temps un screening général

en mode full scan, suivi d’une étape de confirmation en mode SIR.

Résultats et discussions : Les résultats obtenus ont révélé la présence d’un organophosphoré

« Malathion » en s’appuyant sur les critères stipulés dans la décision de la commission européenne du

12 août 2002 portant sur les modalités d’application de la directive 96/23/CE du Conseil en ce qui

concerne les performances des méthodes d’analyse et l’interprétation des résultats, à savoir : un

rapport Signal/Bruit >3, un temps de rétention de l'analyte dans l'extrait devant correspondre à celui

de l'étalon avec une tolérance de ± 0,5 % ainsi qu’une intensité relative des ions détectés devant

correspondre à celle de la solution étalon, dans les limites de tolérance cité dans la décision.

Conclusion : Bien qu’il ne soit pas homologué en Algérie, le Malathion demeure facilement accessible

aux agriculteurs et à la population en générale. D’où la nécessité d’instaurer une réglementation quant

à l’accessibilité à ces produits et un contrôle régulier des pesticides en vente ainsi que le retrait des

marchés des produits hautement toxiques.

Mots clés : Produits agricoles, Contrôle, Critères d’identification, Homologation.



Place des pesticides dans les intoxications aigues colligées au niveau du CHU Saadna Abdenour

de Sétif et traitement disponible.

Yamoun A.1, Kermiche N.E.2, Boukhari N.E.2, Rouabhi A.2, Benboudiaf S.1, 2 1Service de Toxicologie - CHU Sétif. 2Universités Ferhat Abbas Sétif 1-Faculté de médecine.

Introduction et objectifs : En Algérie, les intoxications aiguës sont devenues une préoccupation

inquiétante. Plusieurs agents toxiques sont incriminés : médicaments, monoxyde de carbone,

pesticides, etc. L’objectif principal de notre étude est de dresser un état des lieux sur la fréquence des

intoxications aigues par les pesticides admises au niveau du CHU Sétif. Les objectifs secondaires sont

d’évaluer la disponibilité de leurs antidotes, ainsi que les connaissances des cliniciens à propos de

l’usage rationnel de ces antidotes.

Méthodes : Il s’agit d’une étude épidémiologique à visée rétrospective allant du dernier trimestre de

l’année 2016 jusqu’au 31 Décembre 2017, et à visée prospective s’étalant du 01 Janvier au 30 Avril

2018. Elle porte sur toutes les intoxications aigües reçues et enregistrées au niveau du CHU Sétif. En

parallèle, nous avons évalué la disponibilité des antidotes (vitaminé K, atropine et pralidoxime).

L’évaluation des connaissances des cliniciens a été réalisée à l’aide d’un questionnaire semi ouvert

d’administration directe.

Résultats et discussion : Nous avons colligé 406 cas d’intoxication aigue durant notre période

d’étude. Les intoxications aigues touches les deux sexes avec une légère prédominance féminine.

Parmi les 406 cas d’intoxication aigue colligés, la moyenne d’âge des intoxiqués est de 25 ± 18 ans. Les

intoxications par les pesticides viennent en quatrième position (6 cas) après les médicaments, le

monoxyde de carbone et les produits ménagers.

Elles sont fréquemment accidentelles (83 %). Au niveau de la pharmacie centrale du CHU Sétif, des

antidotes utilisés en cas d’intoxication aiguë aux pesticides sont disponibles type atropine et vitamine

K. Nous avons noté le manque du Pralidoxime. En ce que concerne l’usage des antidotes par les

cliniciens et d’après l’analyse des questionnaires ; 27% des cliniciens ont répondu. Devant une

intoxication aux pesticides, 38% des médecins utilisent l’atropine, 29% utilisent la vitamine K, 14%

préconisent le lavage gastrique, 9% ont choisi le Contrathion® et 10% ont choisi le charbon activé.

Conclusion : Les intoxications aiguës par les pesticides représentent une charge de travail pour les

services des urgences, les services de réanimation et les centres antipoison. Elles constituent un

véritable problème de santé publique.

Mots clés : Intoxications aiguës, Pesticides, CHU Sétif, Antidote.



Étude de l’effet du méthyl (pesticide de la famille des carbamates) dans l’induction du stress

oxydatif au niveau du testicule chez le rat wistar adulte.

Zaida Z.1, Khene M.2, Chabane K.2, Ousmaal M.F.2, Mameri S.3, Baz A.2 1Laboratoire de Biologie et Physiologie Animale, ENS, Kouba. 2Faculté des Sciences Biologiques : Université des Sciences et de la Technologie « Houari Boumediene

», laboratoire de Biologie et Physiologie Animale, ENS, Kouba. 3Service d’anatomie pathologique, CHU Mustapha Bacha, Alger, Algérie.

Introduction et objectif : Les pesticides sont largement utilise en agriculture malgré leurs effets très

nocifs. L’insecticide que nous avons choisi d’étudier : le méthomyl qui appartient à la famille des

carbamates reste encore utilisé pour différents usages dans certains pays, y compris l’Algérie. Notre

étude a pour objectif la détermination des effets toxiques du méthomyl sur le testicule du rat Wistar.

Matériels et méthodes : Les animaux mâles adultes sont répartis en 02 lots ; le premier renferme les

rats expérimentaux (n= 08) qui reçoivent un traitement quotidien d’une dose faible de méthomyl

administrée par voie orale pendant 90 jours, alors que le second est formé de rats témoins (n= 08)

recevant de l’eau distillée. A la fin de l’expérimentation, les rats sont sacrifiés, le sang recueilli pour

paramètres biochimiques. Les testicules sont prélevés, pesés puis congelée pour le dosage des

paramètres du stress oxydatif (MDA).

Résultat et discussion : Les résultats obtenus montrent que le traitement des rats par le méthomyl

provoque une augmentation significative de la concentration de MDA (augmentation de la

peroxydation des lipides) ce qui aboutit à une dégénérescence des tissus et diminution de l’activité

des enzymes antioxydant des rats traités par rapport aux témoins. Conjointement à ces perturbations,

l’examen histologique montre une désorganisation et destruction des cellules de la spermatogenèse.

Conclusion : l’exposition des rats Wistar au méthomyl provoque des altérations structurales très

marquées au niveau du testicule pouvant être provoqués par un état de stress oxydatif induit par ce

pesticide.

Mots clés : Rat Wistar, pesticide, méthomyl, gavage, testicule.



Insuffisance rénale aiguë secondaire a une intoxication au methidathion : a propos d’un cas

Zergui A.1,2, Chefirat B.1,2,3, Rezk-kallah H.1,2,3

1Service de Pharmacologie Toxicologie, CHU d’Oran, Oran, Algérie. 2Département de Pharmacie, Faculté de Médecine, Université Oran1, Algérie. 3Laboratoire de Recherche en Santé Environnement, Université Oran1, Algérie.

Introduction : Les pesticides organophosphorés (OP) exercent leur effet délétère principalement sur

le système nerveux ; ils peuvent également affecter d’autres organes. Les complications respiratoires

et cardiaques sont plus courantes, tandis que la physiopathologie des dommages néphrologiques n'a

pas fait l'objet d'études approfondies. L’objectif de ce travail est de déterminer, à travers une

observation et une revue de a littérature, les caractéristiques cliniques et évolutives des insuffisances

rénales aiguës (IRA) secondaires aux intoxications aux OP.

Méthodes : La collecte des données a été réalisée au moyen d’une fiche de renseignements préétablie,

accompagnant toute demande de dosage de l’activité des cholinestérases plasmatiques. Une revue de

la littérature a permis de démontrer les particularités de prise en charge.

Résultat et discussion : Nous rapportons le cas d’une intoxication volontaire à l’ULTRACIDE 40®

(Méthidathion à 420 g/L) retrouvé inconscient chez lui et présentant à son admission un coma avec

un tableau d’une crise cholinergique. Un traitement symptomatique et évacuateur a été réalisé dès son

admission. Le dosage de l’activité de la butyrylcholinestérase (BChE) à l’admission est revenu à 127

UI/L, et a confirmé l’intoxication. Le patient a bénéficié d’un traitement antidotal, à base d’atropine et

de Pralidoxime (400 mg/8 h), avec une amélioration sur le plan clinique et biologique, puis une

évolution défavorable dès l’arrêt de Pralidoxime. Le patient a présenté une IRA à J4 avec anurie,

hyperkaliémie, hyponatrémie et acidose métabolique. Des séances quotidiennes d’hémodialyse,

combinées à la Pralidoxime (1 g/8 h). Une régénération lente des taux des cholinestérases

plasmatiques a été notée, jusqu’à atteindre 1378 UI/L à J13, témoignant de l’inhibition préférentielle

de la BChE par le Méthidathion ainsi que du caractère dialysable de la BChE. Le patient a bien évolué

sur le plan neurologique et biologique. Des cas sporadiques d’IRA secondaire à une intoxication aux

pesticides OP, dont la physiopathologie est hypothétique, ont été décrits dans la littérature, traités

avec succès par la Pralidoxime combinée à des séances d’hémoperfusion ou d’hémodialyse.

Conclusion : Ce cas sert à nous rappeler que les intoxications aiguës aux OP peuvent induire des IRA.

Associée à un traitement antidotal, l’hémodialyse pourrait contrer l’effet toxique des OP en

maintenant l'équilibre acido-basique et en minimisant les effets néfastes des OP sur les reins.




Effets des pesticides perturbateurs endocriniens sur la sante : où en est la recherche ?

Anteur H.Y.1, Bendahmane M.2, Khan N.A.3

1Département de Biologie, Faculté des sciences, Sidi Bel-Abbès, Algérie. 2Laboratoire de Recherche LRES, CHU de Sidi Bel-Abbès, Algérie. 3Université de Bourgogne, France.

Introduction et objectifs : Face à la demande croissante des populations en denrées alimentaires,

l’agriculture moderne est apparue comme un moyen salvateur contre le danger de la famine.

Néanmoins, cette dernière s’est récemment révélée être une véritable arme à double tranchant avec

toute la pollution qu’elle génère par l’utilisation de pesticides hautement toxiques. En effet, en 2018,

l’EFSA publiait un rapport alarmant sur la présence de nombreux résidus de pesticides dans

l’alimentation et dont une grande proportion (157 sur 350) serait suspectée d’être des perturbateurs

endocriniens. Le but de ce travail est ainsi de présenter une revue de littérature des différents effets

avérés et probables de ces substances sur la santé humaine et animale.

Méthodes : Afin d’atteindre notre objectif, nous avons passé en revu près d’une centaine d’articles

obtenus à partir de bases de données scientifiques réputées telles que PubMed, EBSCO ou Chocrane,

traitant des effets de divers pesticides toxiques et perturbateurs endocriniens sur les animaux et

l’Homme.

Résultat et Discussion : Ces substances semblent potentiellement toxiques sur la santé affectant

différentes fonctions de l’organisme telles que le métabolisme, la reproduction ou encore le système

nerveux. De plus, leurs effets se manifestent à faible dose ; ce qui représente un enjeu majeur pour la

recherche scientifique du fait de leur mode d’action complexe, n’obéissant guère au principe

généralement admis en toxicologie qui stipule qu’en dessous d’un certain seuil il n’y aurait aucun effet

toxique.

Conclusion : Ainsi, en attendant d’avoir du recul sur ces substances qui semblent déjà très toxiques, il

serait plus judicieux de concentrer ses efforts dans le développement d’une agriculture biologique et

écologique plus respectueuse pour l’environnement et l’être humain

Mots clés : Pesticides, Perturbateurs endocriniens, Toxique, Santé.



Législation algérienne sur les pesticides et sa place dans le contexte international.

Barka A.1,2, Beldjilali S.1,2, Chefirat B.1,2,3, Rezk-kallah H.1,2,3 1Service de Pharmacologie Toxicologie, CHU d’Oran, Oran, Algérie. 2Département de Pharmacie, Faculté de Médecine, Université Oran1, Algérie. 3Laboratoire de Recherche en Santé Environnement, Université Oran1, Algérie.

Introduction : Les pesticides font désormais partie intégrante de la vie moderne, utilisés aussi bien

en agriculture pour améliorer la productivité qu’en santé publique dans la lutte anti-vectorielle.

Malgré l'omniprésence des pesticides, il existe toujours des préoccupations relatives à leur utilisation

sécuritaire et à leur réglementation. L’objectif de ce travail est de mettre l’accent, sur la législation

algérienne régissant les pesticides, tout en discutant sa place dans le contexte international.

Méthodes : Nous avons étudié la législation Algérienne et internationale relative aux produits

phytosanitaires.

Résultats et Discussion : La parution de Silent Spring en 1962, a sensiblement contribué à

l’augmentation des préoccupations du public concernant les dommages environnementaux causés par

les pesticides. Depuis lors, leur utilisation fait l’objet d’une règlementation par plusieurs législations

harmonisées par des organismes internationaux comme la commission du Codex Alimentarius,

l'Union Européenne (UE) et l’Organisation de Coopération Economique et de Développement (OCDE).

Ces législations fournissent, entre autres, les Limites Maximales de Résidus (LMR) et les Doses

Journalières Admissibles (DJA). A l’instar des pays en développement, l’Algérie a mis en œuvre une

politique de gestion des pesticides. L’ensemble des textes législatifs étant regroupés dans l’index des

produits phytosanitaires qui répertorie les 400 produits homologués jusqu’à présent.

Conclusion : Les pays développés ont des réglementations plus strictes que les pays en

développement, qui manquent de ressources pour mettre en œuvre et appliquer correctement la

législation. Cette différence agit comme obstacle technique au commerce. L’harmonisation

internationale des LMR permet d’améliorer la protection de la santé publique et de l'environnement

et de faciliter le commerce.

Mots-clés : Législation, Pesticides, Harmonisation, LMR.



Aspect règlementaire des résidus de pesticides dans les eaux de consommation humaine

Belabid C., Bensemmane S., Hadjoudj O.

Laboratoire d’hydrologie-bromatologie, faculté de Médecine, département de Pharmacie d’Alger 1.

Introduction et objectifs : Les pesticides ou produits phytopharmaceutiques, sont des substances

utilisées pour lutter contre des organismes indésirables. Compte tenu de leur utilisation importante,

des résidus peuvent être retrouvés dans les différents compartiments environnementaux. Leur

présence dans les eaux d’alimentation ne doit pas être négligée, même si les apports en pesticides liés

à l’eau ne représentent qu’une faible part des apports totaux par ingestion (10% selon l’OMS).

Méthodes : Dans ce travail, on s’intéresse aux différents aspects règlementaires des résidus de

pesticides, qui peuvent se trouver dans les eaux de consommation humaine. Ces résidus doivent être

recherché et identifié dans des échantillons d’eau, par des méthodes chromatographiques de

référence (chromatographie en phase gazeuse ou chromatographie liquide haute performance

souvent couplées à un spectromètre de masse). Plusieurs normes ont été établies par les autorités

législatives nationale et internationale, fixant des limites maximales des résidus de pesticides pour les

eaux brutes destinées à la potabilisation et pour les eaux potables.

Résultats et discussion : Selon la directive européenne 98/83/CE, les limites de qualité dans les eaux

brutes (de surface ou souterraines), sont fixées à 2μg/L par substance, et pour les eaux potables à

0,1μg/L pour chaque pesticide (à l’exception de l’aldrine, de la dieldrine, de l’heptachlore et de

l’heptachlore époxyde pour lesquels la limite est de 0,03μg/L) et à 0,5μg/L pour le total des pesticides

mesurés. Selon la réglementation algérienne concernent les eaux brutes (JORA 34, 2011) les limites

sont de 1µg/L pour les eaux superficielles et 0,5µg/L pour les souterraines. Pour les eaux de

consommation humaine (JORA 13, 2014) les limites sont similaires à celles fixées par la

règlementation européenne.

Conclusion : Il est indispensable d’instaurer une traçabilité et une transparence dans les acquisitions

de pesticides et renforcer les contrôles de l’importation, de la commercialisation et de la gestion des

pesticides.

Mots clés : Pesticides, Eau de consommation humaine, Règlementation



Consommation des produits agricoles au niveau de la wilaya d’Oran : l’inquiétude monte sur

l’usage des pesticides.

Bensaid N.E.H.1,2, Chefirat B.1,2,3, Ahmed A.4, Rezk-Kallah H.1,2,3

1 Service de Pharmacologie Toxicologie, CHU d’Oran, Algérie. 2 Département de pharmacie, Faculté de médecine, Université d’Oran 1, Algérie 3Laboratoire de Recherche en Santé Environnement, Université d’Oran 1, Algérie 4Institut National de Protection des Végétaux, Messerghine, Oran.

Introduction : L’emploi des pesticides a une grande importance dans le contrôle des ravageurs. Mais

cette utilisation n’est pas sans conséquences sur la santé des agriculteurs et des consommateurs ainsi

que sur l’environnement. Les agriculteurs, principalement en raison de leur faible niveau

d’instruction, connaissent mal la toxicité réelle des pesticides utilisés et leurs résidus. Il y’a aussi

méconnaissance de leur mode d’utilisation ou bien par ignorance et manque de sensibilisation. A cet

effet, nous nous sommes proposé de faire une étude sur l'utilisation des pesticides au niveau de la

Wilaya d'Oran.

Méthodes : Il s’agit d’une étude descriptive transversale qui couvre l'utilisation des pesticides dans la

Wilaya d’Oran entre 2010 et 2019, Le choix de ce site était motivé non seulement par des raisons

d’accessibilité, mais également par des raisons techniques (diversité des cultures et taille de la

superficie exploitée).

Résultats et Discussion : Les données suivantes obtenues par l’institut national de protection des

végétaux (INPV) de Misserghine ont montré que les agriculteurs recourent de manière abusive à

différentes classes de pesticides selon le type de culture : Insecticides (Cultures maraichères 75%,

Arbres fruitiers 40%), Fongicides (Vigne 80%, Légumineuses 30%), Herbicides (Céréales 70%,

Agrumes 30%). Le taux global des pesticides au cours des dernières années a connu une

augmentation remarquable. En 2010 le taux estimé était de 15%, et continuait à s’élever jusqu’au

75 % en 2018.

Conclusion : Le principal défi est de diminuer le recours aux produits phytosanitaires et par

conséquent limiter la quantité des résidus de pesticides sur les denrées alimentaires afin de préserver

la santé du consommateur, tout en continuant à assurer un niveau de production élevé tant en

quantité qu’en qualité.

Mots clés : Pesticides, Produits agricoles, Résidus.



Elimination of pathogenic bacteria and pesticide residues from vegetables surface and fresh

fruits by ultraviolet radiation.

Boukabcha M.

Department of biology. Faculty of natural and life sciences; Hassiba Benbouali University of Chlef.

Algeria.

Introduction: Vegetables and Fresh fruits are highly susceptible to microbial spoilage, among the

core products of the world economy. The possible residues of pesticides and pathogenic bacteria that

can reach the vegetables and fresh fruits may be a risk to public health, thus causing the prohibition of

its marketing by the health authorities.

Materials and Methods: The treatment of surface has to be as gentle as possible for keeping the

integrity and the freshness of vegetables and fruits. In this work, I want to know the minimal

processing techniques such as ultraviolet radiation of type C (UVc) treatment meet these

requirements.

Results and discussion: This work aims to analysis the available results data and provides a general

analysis of the application of UV radiation treatment on vegetables surface and fresh fruits for

disinfection and decontamination, preventing diseased and enhancing their quality and shelf life. I am

based on Escherichia coli and Staphylococcus aureus as a biological activity in my work.

Conclusion: Ultraviolet rays, mainly UV C, play a very important role in the elimination of pathogenic

bacteria and pesticide residues in vegetables and their fruits.

Keywords: Ultraviolet radiation, Disinfection, Pathogenic bacteria, Pesticide residues, Fruit and

Vegetable.



Evaluation du taux des résidus de pesticides dans divers matrices environnementales (eau, sol,

légumes)

Chabane W.1, Tir touil A. 1Laboratoire de Bioconversion Génie Microbiologique et Sécurité Sanitaire. Faculté des Sciences de la

nature et de la vie. Université de Mostapha Stambouli de Mascara-29000-Mascara.

Introduction et objectif : Les pesticides sont parmi les substances qui suscitent le plus des

préoccupations pour l’ensemble des chercheurs puisqu’elles représentent un véritable problème de

santé publique dans le Monde et en Algérie. Notre étude vise à évaluer l’impact des pratiques agricoles

sur la qualité de diverses matrices environnementales (sol, eau, légumes) et déterminer leur niveau

de contamination par l’extraction des résidus de pesticides suivis par une analyse qualitative des

résidus par chromatographie sur couche mince (CCM).

Méthodes : d’après le choix de la zone d’étude qui est notre wilaya de Mascara nous avons suivi les

étapes suivantes : enquête sur les pratiques des produits phytosanitaires, le choix des cultures de

maraichages associées avec leur sol et leur eau d’irrigation et finalement l’analyse des résidus de

pesticides.

Résultats et discussions : Les résultats de l’enquête ont mis en évidence l’application de diverses

matières actives appartenant aux familles chimiques : Pyréthrinoïdes, et carbamates sur une variété

de légumes dont les plus cultivées étaient la laitue et la pomme de terre. Le niveau de contamination

est globalement différent entre la pomme de terre et la laitue, avec un taux pratiquement élevé pour la

laitue vue leur sensibilité aux attaques des ravageurs Cela a été démontré par la technique CCM. Nous

avons également remarqué un niveau de contamination environnementale des eaux souterraines et

surtout du sol. Par ailleurs, cette détection est presque observée dans tous les sites de prélèvement,

cela témoigne des échanges importants entre ces milieux, et en particulier entre l’eau souterraine et le

sol.

Conclusion : nous pouvons dire que les pesticides représentent un véritable problème de santé

publique donc c’est le temps pour que la population ainsi que les autorités responsables des différents

secteurs utilisateurs, prennent conscience du problème afin de le gérer.

Mots clés : Résidus de pesticides, Santé humaine, Sol, Eau souterraine, Légumes.



Développement et validation d'une méthode CPG-SM pour la détermination des résidus de

fongicides dithiocarbamates dans la pomme de terre.

Chefirat B.1,2,3, Fasla M.E.1,2, Tasfaout A.1,2, Rezk-kallah H.1,2,3 1Service de Pharmacologie Toxicologie, CHU d’Oran, Oran, Algérie. 2Département de Pharmacie, Faculté de Médecine, Université Oran1, Algérie. 3Laboratoire de Recherche en Santé Environnement, Université Oran1, Algérie.

Introduction : Les dithiocarbamates (DTC) sont largement utilisés comme fongicides en agriculture

en raison de leur large spectre d'activité, leur faible toxicité aiguë et leur faible coût. Toutefois, une

exposition prolongée aux DTC peut avoir des effets neurotoxiques, une toxicité thyroïdienne et des

effets cancérogènes, mutagènes et tératogènes. Une méthode GC-MS a été développée et validée pour

la détermination des DTC dans la pomme de terre, culture vivrière des plus consommées en Algérie.

Méthodes : La méthode nécessite une digestion acide à chaud permettant la transformation des DTC

en CS2 qui est collecté dans de l’hexane. La séparation chromatographique se fait dans une colonne

capillaire de silice fondue Rtx®-VMS. Le programme de température du four est de : 40°C pendant 5

mn, pente de 40°C/mn jusqu’à 200°C maintenue pendant 5 mn. Le 2-butanone est utilisé comme

étalon interne. Le système MS est en mode SIM à m/z 76 pour CS2 et 72 pour 2-butanone. Les

échantillons de pommes de terre sont obtenus à partir des champs ou sur des marchés locaux et

régionaux de l’Ouest du pays.

Résultats : Dans les conditions d’analyse optimales, les temps de rétention de CS2 et de 2-butanone

sont de 6,05 mn et 8,21 mn. La LOD et la LOQ sont de 5 µg/Kg et 15 µg/Kg, avec une plage de linéarité

de 50 à 1000 µg/Kg. Aucun niveau quantifiable n'a été trouvé dans les 45 échantillons analysés sans

dépasser les limites maximales de résidus (LMR) recommandées.

Conclusion : Une méthode appropriée pour la détermination des résidus de DTC dans la matrice de

pomme de terre a été développée et validée. Les résultats rejoignent plusieurs études évaluant les

résidus de DTC dans les denrées alimentaires et confirment l'instabilité de ces fongicides non

systémiques, en particulier dans les cultures-racines telles que la pomme de terre.

Mots-clés : Fongicides dithiocarbamates, CS2, CPG-SM, Pomme de terre, Résidus de pesticides.



Les méthodes d’analyse des résidus de pesticides dans les aliments.

Rafa F.1,2, Saadi R.1,2,3, Rezk-kallah H.1,2,3

1Service de Pharmacologie Toxicologie, CHU d’Oran, Algérie. 2Département de pharmacie, Faculté de médecine, Université d’Oran 1, Algérie. 3Laboratoire de Recherche en Santé Environnement, Université d’Oran 1, Algérie.

Introduction : L'analyse des résidus de pesticides est un sujet complexe en raison de la multiplicité

des matrices à traiter et des molécules à rechercher. La connaissance de l’exposition des

consommateurs aux produits phytosanitaire est nécessaire à priori pour la fixation des limites

maximales des résidus LMRs afin d’assurer la sécurité du consommateur, et à posteriori pour la

surveillance du risque réel. Ces limites sont de plus en plus basses ce qui exige l’utilisation de

techniques sensibles et spécifiques.

Matériel et méthodes : Il s’agit d’une revue systématique de la littérature qui se base sur l’analyse

d’articles scientifiques traitant les méthodes utilisées pour la détection et le dosage des résidus de

pesticides décrites dans les textes normatifs par divers organismes comme l’organisation des nations

unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’association française de normalisation (AFNOR).

Résultats et discussion : Grâce aux techniques chromatographiques modernes, l'analyse et la

recherche de plus de 400 pesticides est possible, avec rapidité, sensibilité et fiabilité. La

chromatographie en phase gazeuse (CPG) présente une supériorité de performance pour les

molécules volatilisables et thermostables tels que les organochlorés. Cette méthode

chromatographique peut être couplée à la spectrométrie de masse (SM) ou au détecteur de capture

d’électrons (ECD). La chromatographie liquide haute performance (HPLC), est adaptée aux substances

polaires, non volatilisables et thermolabiles. Elle peut être couplée au détecteur ultra-violet UV ou

fluorimétrique, mais également à la SM. L’HPLC SM/SM est devenu la technique de choix pour la

détection et la quantification de la majorité des produits phytosanitaires comme les pyréthrinoїdes,

les triazolés et les carbamates.

Conclusion : La liste des pesticides connus ne cesse de s'allonger. Pour garantir la sécurité du

consommateur, il est important de disposer d'un large spectre de méthodes d'analyse de résidus de

pesticides dans les denrées alimentaires.

Mots clés : Résidus de pesticides, Aliments, Chromatographie.



Les pesticides : perturbateurs endocriniens avérés.

Rebai I. 1,2, Boufalaas R.1,2, Belmahi M.H. 1Laboratoire de Toxicologie, Université Salah Boubnider, Constantine 2Laboratoire de toxicologie, CHU de Constantine.

Introduction : Les perturbateurs endocriniens sont des substances ou des mélanges chimiques

capables d'interférer avec le système hormonal. Ils peuvent avoir des effets négatifs sur la croissance,

la fertilité, le comportement et être à l'origine de certains cancers. Ces substances peuvent être

présentes dans des détergents, des plastiques, des cosmétiques, des textiles, des peintures et des

pesticides. L’objectif de ce travail est de mettre le point sur les molécules pesticides dont l’impact sur

le système endocrinien a été prouvé selon la littérature.

Matériels et méthodes : Une recherche bibliographique sur Pubmed incluant les mots Mesh :

endocrine disruptor et pesticide résidue a été réalisée. Les articles récents et pertinents ont été

sélectionnés et synthétisés dans les résultats.

Résultats : les études déclarent que 6 résidus de pesticides sur 10 sont des perturbateurs

endocriniens. En se basant sur les données publiées en juillet 2018 par l'Autorité européenne de

sécurité des aliments (EFSA), elle a calculé que 66.849 résidus de pesticides sur les 109.843 résidus

quantifiés sont des perturbateurs endocriniens suspectés. Il faut rappeler que pour les molécules à

caractère perturbateur endocrinien on ne peut prétendre qu'une dose sûre, sans effet, existe, et donc

pour lesquels la notion de Limite Maximale en Résidus n'a pas de sens. Les trois substances qui

arrivent le plus fréquemment en tête sont le glyphosate, l'atrazine-déséthyl et le métolachlor.

Conclusion : L’accent doit être mis sur l’impact de l’exposition aux pesticides sur les fonctions

endocriniennes de l’organisme humain, ainsi il serait souhaitable de plaider pour le remplacement

voire la disparition de ces toxiques. L'Europe a validé une définition et un guide d'identification de ces

molécules. Reste à mettre en place en Algérie, un fort système de gestion des risques.

Mots clés : Perturbateurs endocriniens, Pesticides, Risque sanitaire.

https://www.futura-sciences.com/sante/definitions/medecine-cancer-108/

https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/developpement-durable-pollution-rivieres-industrie-pharmaceutique-cause-32867/

https://www.futura-sciences.com/sciences/dossiers/chimie-detox-dangers-produits-chimiques-notre-quotidien-535/

https://www.futura-sciences.com/sciences/definitions/chimie-plastique-13438/

https://www.actu-environnement.com/ae/news/baisse-fertilite-perturbateurs-endocriniens-31636.php4

https://www.actu-environnement.com/ae/news/baisse-fertilite-perturbateurs-endocriniens-31636.php4

https://www.futura-sciences.com/planete/definitions/agriculture-glyphosate-17793/



Altération alimentaire par les pesticides et risques sur la santé publique.

Rezak M.Y., Halima-Salem A., Semoud A., Brahimi A., Zaafour A.

CHU Ibn Rochd d’Annaba. Faculté de médecine d’Annaba.

Introduction : Le maintien d’une bonne santé va de pair avec la consommation d’aliments variés et

d’eau potable. Les pesticides constituent un groupe très hétérogène de substances chimiques adaptées

à la lutte contre les plantes et les animaux indésirables : herbicides, fongicides, insecticides, acaricides,

nématicides et rodenticides principalement.

Méthodes : Dans le but d’assurer un approvisionnement constant en aliment économique et de haute

qualité, les pesticides peuvent pénétrer dans l’eau et l’aliment de différentes manières. Selon l’OMS,

l’alimentation représente pour la population générale, la principale source d’exposition aux

pesticides ; Elle contribue à 80% des intoxications chroniques contre 10% pour l’eau.

Résultats et discussion : La présence de ses substances toxiques dans notre alimentation constitue

une source de préoccupation majeure dans la mesure où ils constituent une menace sérieuse pour les

communautés biologiques, y compris la santé humaine. En effet, certains résidus de pesticides

peuvent présenter une toxicité aiguë importante mais être éliminés facilement par l’organisme, à

l’inverse d’autres substances, de toxicité aiguë moindre peuvent s’accumuler dans l’organisme (ou

être transformés en métabolites eux-mêmes toxiques), et induire des effets à plus long terme, très

dangereux.

Conclusion : Pour une meilleure protection de la santé publique, plusieurs études, gestes ainsi que

des réglementations strictes sont mises en évidences afin d’assurer une production agricole surtout

de qualité sans répercussions sur la vie humaine.

Mots clés : Aliment, Pesticides, OMS, Intoxications chroniques, Toxicité aigüe.



Risques sanitaires des résidus de pesticides dans les fruits et les légumes.

Roudesli S.

EHS Mahfoud Boucebci, Chéraga, Alger.

Introduction : L’utilisation croissante des pesticides a eu des impacts délétères sur la santé de

l’Homme et sur l’environnement. L'application des pesticides sur les cultures agricoles entrainent

l’apparition de résidus de pesticides dans les produits alimentaires qui représentent la principale

source d’exposition chez la population générale et qui constituent potentiellement un risque pour leur

santé ; des effets néfastes sur le long terme à faible dose d’exposition sont suspectés et étudiés. C’est

pourquoi les autorités sanitaires essayent de limiter au maximum les résidus de pesticides.

Méthode : Une revue bibliographique traitant l’impact des résidus de pesticides sur la santé de la

population générale notamment une étude récemment publié (étude CDC 2019) conduite aux États-

Unis qui a retrouvé des résidus de pesticides, dans les urines, le sang, les tissus adipeux, certains

organes et même le lait maternel.

Résultats et Discussion : Le rapport des études montrent que la moitié des échantillons alimentaires

sont souvent exempts de pesticides quantifiables ou détectables. Plus de 95% d’entre eux sont dans

les limites règlementaires. L’étude de l’exposition aux pesticides par l’alimentation montre que

l’exposition est souvent plus faible que les seuils toxicologiques et que les risques pour la santé

restent faibles. Malgré les résultats de ces études qui paraissent en faveur de l’intérêt des lobbies

industrielles, peu d’études sont publiées montrant les effets néfaste (cancers, perturbateurs

endocriniens et sur les systèmes immunitaires ou nerveux), car ces études sont marginalisées et

souvent discréditées par d’autres pairs qui ont des intérêts avec les industrielles qui remettent en

cause la validité de leurs résultats.

Conclusion : Les plus grands risques sanitaires pour les consommateurs sont les aspects sanitaires

méconnus des effets cocktails des résidus des pesticides (effets additifs, synergiques…) sur le long

terme ou pour des populations à risque et les effets de perturbateurs endocriniens avec des relations

doses-effets non linéaires.

Mots clés : Résidus de pesticides, Risque sanitaire, Fruits et légumes.



Céréales transgéniques : une source de contamination aux pesticides.

SEDDI R., KADDOUR S.

Service de Toxicologie ; CHU Bab El Oued ; Alger, Algérie.

Introduction et objectifs : La production mondiale de plantes génétiquement modifiées (PGM)

augmente chaque année, plusieurs millions d’hectares lui sont consacrés. L’intérêt de ces

modifications était de rendre les cultures, notamment céréalières, résistantes aux herbicides et aux

insectes. Cependant, ce qui peut apparaître comme un progrès, présente en réalité de nombreux

risques du fait d’une utilisation excessive de pesticides. L’Algérie est un pays importateur de céréales,

par conséquent, nous nous sommes intéressés à une catégorie particulière de PGM, les céréales GM

résistantes au Glyphosate et à d’autres pesticides.

Méthodes : Nous proposons une revue bibliographique portant sur des résultats d’analyses réalisées

sur des produits alimentaires dérivés de la culture transgéniques afin d’évaluer leur contamination

par le Glyphosate ou d’autres pesticides. Nous proposons également une analyse de la législation

algérienne en matière d’importation des OGM.

Résultats et discussion : Parmi les études les plus pertinentes, nous avons noté celle menée au

Canada. Un total de 3188 produits alimentaires ont été analysés, une contamination au glyphosate a

été retrouvée dans :

- 36,6 % des produits à base de céréales

- 47,4 % des produits à base de haricots, de pois et de lentilles

- 11 % des produits à base de soja

- 31,7 % des céréales pour enfants

Il a été également rapporté dans de nombreuses publications, l’usage excessif de pesticides du fait du

développement d’adventices résistants. Par ailleurs, la législation Algérienne interdit l’importation

d’OGM. Ces dispositions doivent s’étendre aux produits alimentaires, dérivés des OGM, et prendre en

compte l’aspect analytique du contrôle de qualité susceptible de garantir leur respect.

Conclusion : importés ou d’origine algérienne, les produits alimentaires que nous consommons

régulièrement contribuent de manière importante à notre exposition aux pesticides en raison de leur

utilisation intensive en agriculture. Quelques soient les mesures prises, elles doivent garantir la

sécurité du consommateur.

Mots clés : OGM, Pesticide, Glyphosate, Plantes transgéniques.



Pesticides in essential oils: analysis and regulation

Zitouni H.S.1,2 , Zitouni F.E.H.3, Fetati H.1,2 , Mekaouche N.1,2 , Boudia F.1,2 , Toumi H.1,2 1Faculty of medicine, department of pharmacy, university Oran1. 2Pharmacovigilance service, 1st November hospital center Oran. 3Faculty of biology, department of biotechnology, university Oran1.

Introduction and objectives: Dangerous and controversial substances highly controlled and

regulated in all foodstuffs, pesticides are attracting increasing interest from the aromatic and cosmetic

industries. Their presence in essential oils is a complex subject, both from a regulatory and an

analytical point of view.

Methods: through a review of the bibliography, we will try to go around the theme treated while

focusing on the regulatory and analytical aspects.

Discussion: Essential oils are produced around the world, these raw materials are exposed to a wide

variety of agricultural practices based on geographical origin. Since regulations vary considerably

from one country to another, it is very difficult to establish a relevant list of pesticides to look for. The

analysis of pesticide residues is carried out essentially by LC-MS/MS and GC-MS/MS, by selecting of

course the type of pesticides to analyse, these methods are more and more sensitive and reliable with

a better coverage. In addition, the lack of clear regulation with defined Maximum Residue Limits

complicates also the interpretation of analytical results and decisions made by professionals,

especially in the case of detections indicating the presence of a high concentration of a pesticide or a

banned pesticide in an essential oil.

Conclusion: Finally, the analysis of pesticides in essences is a complex challenge whose results may

present some variability. The analytical complexity comes from the great hydrophobicity of these

phytochemical class of secondary metabolites, characterized by hundreds to thousands of compounds,

but also by their great variety.

Key words: essential oils, pesticides, regulation.



PESTICIDES : ASPECTS REGLEMENTAIRES ET EXPOSITIONS PROFESSIONNELLES

L’exposition a des pesticides dans un poste électrique : A propos de quatre cas de syndrome

parkinsonien.

Aguiar A.H.1, Chadli A.2 1Centre de médecine du travail de Sidi Bel Abbes, Société de Médecine du travail des industries

électriques et gazières SMT. 2Département de l’environnement, université Djilali Liabès, Sidi Bel Abbés.

Objectifs : Notre objectif est de réaliser une étude rétrospective à travers des visites des lieux pour

évaluer l’exposition des pesticides dans un grand poste électrique, vue les trois cas de syndrome

parkinsonien constatés, et dans un second temps, l'élaboration d’un plan de prévention médicale et

technique.

Matériels et méthodes : C’est une approche médicotechnique ; Suivi médical des quatre cas de

syndrome parkinsonien (confirmer le diagnostic, surveillance…). Des visites des lieux des différentes

zones de poste de très haute tension.

Résultats : après avoir confirmé le diagnostic des cas de syndrome parkinsonien en collaboration

avec le neurologue et d’autres médecins du travail, plusieurs visites des lieux de travail ont été faites

dans le cadre d’une enquête approfondi. Les travailleurs sont affecté à des postes où des câbles

électriques sont stockés, qui sont destinés à être enfuis ou déjà utilisés, ces câbles sont couverts par

une mince couche de pesticides pour empêcher les termites ou les rongeurs sous terrain d’attaquer

l’isolant, à savoir l’acide borique. Et dans certain cas un pyréthrinoïde de synthèse est intégré dans le

support plastique.

Conclusion : l’exposition à des pesticides dans les postes électriques est incriminée d’où la révision de

la stratégie préventive (technique et médicale) s’avère nécessaire.

Mots clés : Pesticides, Syndrome parkinsonien, Câbles électriques.



Current pesticide uses in the souf region.

Alia Z.1, Khachekhouche E.1, Ghemam Amara D.1, Bellima L.2, Zrigue H.2, Sekour M.3 1Université EL-Oued, Département de Biologie. Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie 2Université Ghardaïa

3Université KASDI MERBAH Ouargla. (Ouargla 30 000 Algérie).

The purpose of this Work is to analyses practices, the attitudes, knowledge and awareness of farmers

in the Souf region about the risks and side effects of pesticide use on human health and the

environment. To this end, a survey of 120 farmers was carried out in the field at eight stations, namely

Reguiba, Guemar, Taghzout, Ourmes, Magran, Trifaoui, Hassi Khalifa and Robah, using an adapted

questionnaire.

It covered socio-professional data, the main pesticides used, the origins of knowledge, environmental

perception and the health of producers following the use of pesticides. The results show that over

90% of farmers admit that pesticide use reduces pest and disease losses and ensures good yields.

However, the decision to carry out phytosanitary treatments and the times of treatment do not differ

much from one farmer to another and from one region to another. The modes of use and the deadlines

before harvest are not controlled.

The majority of farmers with a low level of education (39.1% had a primary level of education) have

poor knowledge of application rates and treatment frequencies. They are not convinced of the direct

risks they face and therefore almost all (74%) do not protect themselves.

Key words: Treatments, Plant protection products, Souf.



Evaluation de l’exposition des travailleurs aux pesticides par dosage de l’activité

cholinestérasique.

Amari Z., Chebli I., Benelfoul A., Bettane K., Slymi S., Cheradi S., Hadjadj Aoul F.Z.

Service de toxicologie professionnelle, Centre National de Toxicologie, Alger.

Introduction et objectifs : Le dosage de l’activité cholinestérasique est un bon indicateur de

l’exposition des travailleurs aux pesticides, il permet le suivi des personnes professionnellement

exposées aux pesticides (OP, carbamates…), il est le reflet des expositions cumulées des semaines

précédentes. L’objectif de cette étude est d’évaluer le risque sanitaire lié à l’exposition chronique des

travailleurs aux pesticides à partir des variations de l’activité cholinestérasique plasmatique (PChE),

et des manifestations cliniques susceptibles d'être dues à l'exposition professionnelle aux pesticides.

Méthode : La détermination de l'activité cholinestérasique plasmatique (PChE), a été réalisée par une

méthode immunoenzymatique. Notre étude est descriptive portant sur 45 manipulateurs de

pesticides, une fiche de renseignement nous a permis de collecter les informations concernant le poste

de travail, l’ancienneté, la durée de manipulation, les substances utilisées et les signes cliniques

éventuels. La quasi-totalité de notre échantillon est de sexe masculin avec une tranche d’âge de 30 à

50 ans. Les pesticides manipulés sont pour la majorité des pyrethrinoides avec quelques pesticides

organophosphorés. Un prélèvement sanguin a été réalisé pour chaque individu pour le dosage de

l’activité cholinésterasique plasmatique (PChE), un contrôle a été fait 3 mois après pour quelques

travailleurs dans le but d’évaluer les variations de l’activité après une période de travail intense.

Résultats et discussion : Nous avons remarqué une prédominance des signes neurologiques suivie

de douleurs articulaires et quelques cas d’allergie respiratoire et cutanée. Les activités

cholinétérasiques sérique était entre : 08-11 U/ML pour des normes de 07-19, pour le contrôle, on

note en moyenne une diminution de 20% de l’activité initiale.

Conclusion : une surveillance épidémiologique et biologique des utilisateurs de pesticides est

indispensable pour une meilleure prise en charge et une amélioration de l’état de santé des

travailleurs.

Mots clés : Pesticides, Activité cholinestérasique, Exposition professionnelle



Etat des lieux de l’usage des pesticides et leur impact sanitaire et environnemental dans la

wilaya de Mostaganem.

Amiri O.1, Benhachem I.1, Bentamra Z.1, Touzout N.1, Hennia A.2, Nemmiche S.2 1Département d’Agronomie, Faculté SNV, Université de Mostaganem. 2Département de Biologie, Faculté SNV, Université de Mostaganem.

Introduction : Les pesticides sont des produits agrochimiques utilisés dans les terres agricoles, et les

zones vertes urbaines afin de protéger les plantes contre diverses maladies. L’industrialisation du

secteur agricole a accru la charge chimique sur les écosystèmes naturels et l'application des pesticides

à des effets délétères sur la santé humaine et des dommages causés à l’environnement.

Objectifs : Prospection de l’état des lieux de l’utilisation des produits phytosanitaires à usage agricole

dans la wilaya de Mostaganem. Recherches de la relation entre l’utilisation des pesticides (mode,

types, dose) avec les effets induits.

Méthodes : Enquête sur terrain auprès des agriculteurs (N=300), chambres d’agriculture, DSA, et

INPV. Questionnaires établie comportant les informations à collecter en relation avec l’utilisation des

produits phytosanitaires à usage agricole.

Résultats et discussion : Cette enquête a permis de révéler beaucoup d’informations utiles où 90%

d’agriculteurs utilisent les pesticides depuis plus de six ans sur des espèces agricoles cultivés tel que

la pomme de terre, les légumes et les arbres fruitiers. Le niveau de connaissances sur les pesticides

utilisés est faible. On enregistre des signes d’intoxications chez les agriculteurs (tels grattage des yeux,

grattage de peau, mal de tête). Les types de pesticides utilisés sont les herbicides, les fongicides et les

insecticides.

Conclusion : La gestion des risques liés aux pesticides passe avant tout par l’amélioration de la

connaissance de l’exposition et des conditions d’utilisation de ces produits. Cette enquête a révélé

aussi beaucoup d’insuffisances dans le soutien technique des agriculteurs par les services agricoles

concernés.

Mots clés : Pesticides, Agriculteurs, Enquête, Signes d’intoxications, Environnement



Exposition aux pesticides organophosphorés et perturbation thyroïdienne : une revue

systématique

Bettayeb H.1,2, Chefirat B.1,2,3, Malou S.1,2, Hachem W.1,2, Rezk-kallah H.1,2,3 1Service de Pharmacologie Toxicologie, CHU d’Oran, Algérie. 2Département de Pharmacie, Faculté de Médecine, Université Oran1, Algérie. 3Laboratoire de Recherche en Santé Environnement, Université Oran1, Algérie.

Introduction : Les effets néfastes des pesticides organophosphorés (OP) sur la santé humaine

suscitent de plus en plus d’inquiétude, car ils sont de plus en plus utilisés dans le monde entier à

diverses fins agricoles, industrielles et domestiques. Les effets d'une intoxication aiguë sont bien

établis et l’exposition à de faibles niveaux à long terme entraîne divers problèmes de santé. Des

travaux récents suggèrent des perturbations potentielles des hormones thyroïdiennes en circulation

après des expositions à long terme. La présente revue vise à examiner des preuves scientifiques

publiées sur le l’effet des pesticides OP sur le fonctionnement de la glande thyroïdienne.

Méthodes : Un processus de revue systématique a été mis en place sur la base de données PubMed.

Les articles publiés entre 1970 et 2019 ont été examinés.

Résultats et Discussion : 25 études étaient éligibles pour l'inclusion dans cette synthèse : 3 études

ont évalué l’effet sur l’homme, 21 études in vivo et 1 étude in vitro. 24 articles parmi les 25

sélectionnés ont trouvé une association entre l’exposition aux pesticides OP et l’altération de la

physiologie thyroïdienne soit par altération de l’homéostasie hormonale ou par l’affectation de

l’intégrité du tissu folliculaire. Les résultats de 2 études cliniques ont prouvé une association positive

entre les métabolites urinaires (dialkylphosphates/3,5,6-trichloro-2-pyridinol) et le taux de T4

plasmatique. La 3e étude a montré cependant une dysthyroïdie par augmentation de T4 et diminution

de T3. Les données in vitro ont révélé des mécanismes de toxicité spécifiques contrôlant la

prolifération des thyrocytes. Quant aux études in vivo, à l’exception de Brandt C., qui n’a trouvé dans

son étude aucune indication de perturbation du développement folliculaire thyroïdien, toutes les

autres études ont montré des anomalies structurelles ou fonctionnelles de la glande thyroïdienne

suite à une exposition aux pesticides OP.

Conclusion : Une méthodologie normalisée est nécessaire pour permettre la comparaison des

résultats dans plusieurs études. Des études cliniques et des études de recherche supplémentaires sont

nécessaires pour justifier des conclusions plus précises mais il semble à travers cette revue

systématique que les pesticides OP entraînent une perturbation thyroïdienne.

Mots-clés : Pesticides organophosphorés, Perturbation endocrinienne, Hormone thyroïdienne.



Evaluation de l’exposition professionnelle des agriculteurs aux pesticides.

Boufalaas R., Rebai I., Belmahi M.H.

Laboratoire de Toxicologie, Faculté de médecine Dr Belkacem Bensmail, Université Salah Boubnider 3,

Constantine.

Introduction et objectifs : Pour assurer le rendement des cultures et répondre aux exigences des

consommateurs, l'agriculteur doit lutter contre les organismes nuisibles par divers moyens, dont les

pesticides. En milieu professionnel agricole, les expositions aux pesticides sont nombreuses et

représentent un risque pour la santé des agriculteurs, leur entourage, les consommateurs d'aliments

et l'environnement. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’exposition des agriculteurs aux pesticides.

Méthode : Nous avons réalisé une étude descriptive transversale à l’aide d’un questionnaire, chez les

agriculteurs sur la région de Constantine. La période d’enquête s’étalait d’Aout 2019 à Septembre

2019.

Résultats et discussion : L’enquête a concerné 50 agriculteurs exerçant dans la région de

Constantine. La majorité des agriculteurs interrogés sont peu convaincues des risques directs qu’ils

encourent et de ce fait se protègent rarement, très peu d’entre eux utilisent les équipements de

protection individuels recommandés. Fatigue, maux de tête, trouble respiratoire, irritation cutanée et

oculaire sont parmi les problèmes sanitaires communiqués par certains agriculteurs liés à l’utilisation

des pesticides. L’ensemble des agriculteurs ne respectaient pas les bonnes pratiques agricoles

notamment la fréquence de traitement, délai de carence, délai de sécurité post-traitement, les zones

tampons et la gestion des emballages. Cette négligence aboutit à une exposition fréquente aux

pesticides et à un risque imminent à la fois sanitaire et environnemental.

Conclusion : En Algérie, l’utilisation des pesticides est un sujet sensible à discuter au vu des

méconnaissances du grand public de leurs effets toxiques, d’où la nécessité impérative d’optimiser

leurs utilisations tout en réduisant les risques sanitaires et environnementaux.

Mots clés : Pesticides, Agriculteurs, Exposition professionnelle, Toxicité.



Exposition professionnelle aux pesticides et risque sanitaire.

Chelighem Z.1,2, Rebai I.1,2, Belmahi M.H.1,2 1Laboratoire de Toxicologie, CHU de Constantine ; 2Département de Pharmacie, Faculté de médecine, Université 3 Constantine.

Introduction et objectifs : Les pesticides sont largement utilisés dans le monde. Ils sont associés à de

nombreux effets néfastes pour la santé ; cancers, affections respiratoires et atteintes neurologiques.

L’objectif de cette étude est d’évaluer le lien entre l’exposition professionnelle aux pesticides et son

impact sur la santé des travailleurs ainsi que celle de leurs enfants.

Méthodes : C’est une synthèse des résultats d’étude de la revue bibliographique, basée sur des études

et enquêtes épidémiologiques de professionnels exposés aux pesticides.

Résultats et discussion : Les résultats de différentes études ont montré une forte présomption de

survenue de cancers (lymphome non hodgkinien, myélome multiple, cancers de prostate) et une

augmentation du risque de la maladie de Parkinson chez les professionnels exposés ; sa plausibilité

biologique a été démontrée par des études expérimentales. Pour les leucémies, une moyenne

présomption a été retrouvée : les résultats étaient non convergents selon le type de leucémies. Quant

aux enfants qui sont beaucoup plus vulnérables à l’exposition aux pesticides qui peut se faire

indirectement via l’exposition professionnelle ou para-professionnelle des parents ; les résultats

supportent une association entre l’exposition professionnelle maternelle et la survenue de leucémies.

Une augmentation du risque de survenue de tumeurs cérébrales après exposition parentale surtout en

période prénatale

. Conclusion : de nombreuses études ont évoqué un lien entre certaines maladies et l’exposition aux

pesticides, essentiellement dans le cadre professionnel. Cependant, les données sont insuffisantes

pour pouvoir se prononcer de causalité. À titre d’information, certaines maladies liées aux pesticides

ne sont pas reconnues comme maladies professionnelles. Il est recommandé de prendre des mesures

préventives.

Mots clés : Pesticides, Risques sanitaires.



Exposition au glyphosate et risque de lymphome non hodgkinien.

Djafri N.1,2, Mansour H.M.1,2, Dellaoui Y.1,2 1Laboratoire de chimie thérapeutique et clinique. CHU Oran. 2Département de pharmacie Oran.

Introduction et objectifs : Des évaluations récentes du potentiel cancérogène du glyphosate présent

dans les herbicides dans divers organismes dans le monde ont suscité la controverse ce qui nous a

mené à chercher au biais d’études scientifique la relation entre une exposition cumulative élevée au

glyphosate chez les agriculteurs et un risque accru de lymphome non hodgkinien (LNH) chez

l'Homme.

Objectifs : Etablir une relation entre exposition au glyphosate et le risque de développement de LNH,

résumer les résultats des différentes études sélectionnées par nous-même selon les critères montrant

le possible lien de causalité entre glyphosate et LNH.

Matériel et Méthodes : Nous avons effectué une analyse comprenant les dernières mises à jour des

études cohorte sur la santé en agriculture publiée en 2018 incluant les études de Cocco et al., de

Hardell et al., Eriksson et al., Cantor et al., Lee et al., Hohenadel et al. Aux études de cohorte s’ajoutent

cinq études cas-témoins ; à savoir deux études menées aux États-Unis, deux en Suède et une en

France, en vue de mettre en évidence une probable relation entre exposition professionnelle aux

glyphosate et risque de développement de LNH.

Résultat et discussion : En utilisant les groupes les plus exposés au glyphosate (N=575) dans chaque

étude, nous rapportons que le risque-relatif global de LNH chez les individus exposés au glyphosate a

été augmenté de 41% en comparaison avec une étude précédente de 2005 (RR = 1,41, intervalle de

confiance à 95%, IC: 1,13-1,75). On constate alors un risque relatif de LNH supplémentaire de 0,15 à

0,18 supérieur à celui de l’étude précédente.

Conclusion : Dans l’ensemble, conformément aux conclusions d’études sur des animaux

expérimentaux et des études mécanistes, notre méta-analyse actuelle d’études épidémiologiques chez

l’Homme suggère un lien évident entre l'exposition aux glyphosate et le risque accru de LNH.

Mots clés : Glyphosate, Exposition, Agriculteurs, Lymphome.



Exposition professionnelle aux agents reprotoxiques dans l’ouest algérien

Fizazi A.1, Bendahmane M.2

1Département de Biologie, Faculté des sciences de la nature et de la vie, Université Oran1. Algérie. 2Laboratoire de recherche LRSE-CHU Hassani Abdelkader, Sidi Bel Abbès, Algérie.

Introduction et objectifs : Un déclin des paramètres spermatiques au cours des dernières décennies

est décrit dans la littérature et l’on suspecte l’existence d’un lien entre ce déclin et l’exposition des

hommes à des agents reprotoxiques d’origine professionnelle et/ou environnementale. Dans ce

contexte nous avons mené une étude dont l’objectif consiste à évaluer l’exposition professionnelle des

hommes à des agents reprotoxiques tels que les pesticides et de définir leurs impacts négatifs sur la

fertilité masculine.

Méthodes : Nous avons mené une étude descriptive transversale au niveau de l’unité d’AMP de l’EHU

1er Novembre 1954 d’Oran durant l’année 2014 et qui a réunie 320 hommes infertiles. Pour le recueil

des données, nous avons utilisé un questionnaire structuré pour obtenir les informations nécessaires

concernant les patients.

Résultats : Les résultats de notre étude révèlent que l’âge moyen des patientes était de 40,39±7,59

ans, l’infertilité était de type primaire dans 82% des cas et la durée moyenne d’infertilité était de

5,20±3,79 ans. Concernant l’exposition des patients à des substances pouvant être reprotoxiques :

67% n’y étaient pas exposés alors que 30,5% étaient exposés à la chaleur (chauffeurs, travailleurs en

bâtiments et travaux publics BTP, cultivateurs, soudeurs et boulangers), 3% manipulaient des

pesticides (cultivateurs), 2,5% étaient exposés aux métaux lourds (soudeur, plombier, peintre) et

2,2% étaient exposés à des poussières de bois tels que les menuisiers. Seulement 1% d’entre eux était

exposé à des solvants (peintres).µ

Conclusion : La présente étude nous a permis de prendre conscience d’un élément souvent négligé, il

s’agit de l’exposition professionnelle aux substances reprotoxiques tels que les pesticides. A la lumière

de ces résultats nous recommandant :

-Le développement de la collaboration entre les médecins de la reproduction et les médecins du

travail.

-L’organisation de campagnes de sensibilisations et d’informations concernant les dangers relatifs à

l’exposition professionnelle aux agents reprotoxiques afin de permettre une meilleure prise en charge

de l’infertilité masculine avant tout traitement.

Mots clés : Infertilité, Homme, Profession, Algérie, Pesticides.



Evaluation de l’exposition professionnelle aux pesticides et le risque de leucémies.

Hebbachi R., Belmahi M.H.


Introduction et objectifs : Les pesticides sont des produits phytosanitaires à usage multiple. Leur

dissémination dans l’environnement aurait contribué au développement de plusieurs pathologies :

leucémies, maladie de hodgkin, tumeurs cérébrales et les maladies neuro dégénératives. L’objectif de

ce travail est d’évaluer le lien entre l’exposition professionnelle aux pesticides et le risque de

leucémies.

Matériel et méthodes : Ce travail consiste en une méta-analyse effectuée par recherche

bibliographique dans les bases de données : MEDLINE, Science Direct et Google Scholar. Les mots clés

utilisés ont été formulés sous forme d’une équation de recherche : « exposure to pesticides » AND

« leukemia ».

Résultats et discussion : Au total, 35 articles ont été consultés et 12 retenus. L’analyse de ces études

de cohortes prospectives (entre 1985 ‑ 2005) apporte des résultats significatifs. L’estimation du

risque relatif global était de 1,43 avec un intervalle de confiance entre [1,05‑1,94].

Conclusion : Ce travail fournit des preuves quantitatives permettant de considérer l’exposition

professionnelle aux pesticides comme un facteur de risque possible de leucémie.

Mots clés : Pesticides, Exposition professionnelle, Leucémies.



Intoxication professionnelle fatale par un pesticide à base de metaldehyde

Iken I.1,2, Abdessadek M.3, Rahlem N.1, Achour S.2, Soulaymani Bencheikh R.1

1Centre anti poison et de pharmacovigilance du Maroc, Rabat, Maroc 2Faculté de médecine et de pharmacie de Fès, Université sidi Mohamed ben Abdellah, Fès, Maroc 3Laboratoire de neuroendocrinologie et environnement nutritionnel et climatique, Faculté des

sciences Dhar Mehraz, Université Sidi Mohamed Ben Abdallah, Fès, Maroc.

Introduction : le métaldéhyde est une substance active de produit phytosanitaire à effet molluscicide.

Objectif : nous rapportons un cas d’intoxication professionnelle fatale par un pesticide à base de

métaldéhyde.

Observation : Patient âgé de 55 ans, ouvrier dans une exploitation agricole. L’histoire de la maladie a

débuté par l’apparition d’une rougeur de la face puis d’une gêne respiratoire après manipulation d’un

pesticide à usage agricole d’où la consultation du patient aux urgences. A l’admission, l’examen

clinique trouve un patient conscient, présentant un urticaire du visage, un flush, une tachycardie à

140batt/min et une gêne respiratoire. 24 heures après, le patient a présenté des nausées,

vomissements, un déficit moteur et des mouvements anormaux ; le tout évoluant dans un contexte

d’hyperthermie à 38.8°C. Le bilan biologique a objectivé une insuffisance rénale (urée 1,23 g/l,

créatinine 26 mg/l), une acidose métabolique (pH 7,19, taux de bicarbonate à 9 mEq/l), une

rhabdomyolyse avec CPK à 19366μg/l et une légère élévation des transaminases.

Une IRM cérébrale a été demandée objectivant une nécrose corticale laminaire post toxique. Devant ce

constat, un interrogatoire approfondi a révélé la manipulation d’un insecticide à base de

métaldéhyde ; les jours qui précèdent la symptomatologie et une exposition professionnelle massive

et répétée pendant plusieurs mois auparavant et sans aucun moyen de protection. L’analyse

toxicologique n’a pas été faite par défaut de moyens. Malgré les tentatives de corrections des fonctions

vitales, l'évolution a été marquée par un état hémodynamique détérioré avec une acidose sévère

entraînant le décès du patient.

Conclusion : L’utilisation des pesticides au Maroc se fait, en général, sans le respect des bonnes

pratiques agricoles. Pour améliorer la santé des populations et préserver l’environnement, des actions

doivent être faites aux fins d’une gestion sécurisée de ces produits agro-pharmaceutiques par les

différents acteurs.

Mots clés : Intoxication professionnelle, Métaldéhyde, Molluscicide.



Expositions professionnelles aux pesticides : étude chez des agriculteurs de la région

d’Ouargla.

Kerdoun M. A.1,2, Mouilah M. A.3

1Faculté de médecine, université Kasdi Merbah- Ouargla ; 2Annexe du centre national de toxicologie-Ouargla ; 3EPH Adrar.

Introduction et objectifs : Les pesticides sont considérés comme une composante vitale de

l’agriculture moderne. Leurs emploi doit se faire selon les bonnes pratiques agricoles (BPA) afin

d’améliorer d’une part la santé des utilisateurs, des consommateurs et d’autre part de préserver les

écosystèmes. A Ouargla, les études qui mettent en exergue le non-respect des BPA par les producteurs

sont rares. Ce travail a pour objectif d’évaluer les connaissances et les pratiques associées à

l’utilisation de pesticides dans la région d’Ouargla et de déterminer la prévalence des symptômes de

santé liés à l’exposition aux pesticides.

Matériel et méthodes : Une étude transversale sur la base d’un questionnaire a été menée auprès de

30 agriculteurs de la région de Ouargla et utilisant les pesticides. Le questionnaire, traite les

caractéristiques démographiques, les conditions de santé et les détails des pratiques d’utilisation des

pesticides.

Résultats : 30 ouvriers agricoles de la région de de Ouargla ont été interrogés. L’âge moyen des

participants était de 39 ± 11 ans. La totalité des participants étaient des hommes. L’intensité de

l’utilisation des pesticides était très élevée. Des composés non enregistrés, obsolètes et interdits ont

été trouvés dans l’utilisation active. Le manque de conformité aux règles de base en matière

d’innocuité a été observé chez toute la population de l’étude. Les symptômes de toxicité les plus

fréquents étaient les maux de tête. Les connaissances sur les propriétés toxiques de ces pesticides

ainsi que sur les normes d’hygiène étaient très faibles.

Discussion et conclusion : Ces différentes observations démontrent la gestion non sécurisante des

pesticides avec comme corollaire des risques importants pour les utilisateurs, les consommateurs et

l’environnement. Ce travail préliminaire nous engage vers la mise en place de moyens appropriés

pour le suivi biotoxicologique (dosage de l’activité cholinestérasique et interprétation des résultats)

lié à l'exposition aux pesticides dans cette région agricole.

Mots clés : Pesticides, Exposition professionnelle, Enquête épidémiologique.



Enquête auprès des agriculteurs de Annaba sur l'usage et la gestion des pesticides.

Kerkoub F.1, Bacha M.1, Kias M.L.1, Djafer R.1

1Laboratoire de toxicologie, CHU Ibn Sina, Annaba, Algérie.

Introduction et objectifs : L’objectif de ce travail est de cerner l’état des connaissances des

travailleurs agricoles concernant le bon usage des pesticides ainsi que les risques professionnels et

environnementaux encourus suite à leur utilisation et insister sur l’intérêt des actions préventives.

Matériel et méthode : Il s’agit d’une enquête auprès de 20 travailleurs en milieu agricole chargés de

pulvérisation de pesticides au niveau des communes de Annaba (Hadjar, Eulma, Chbaita, El karma,

Sidi Amar) et travaillant sur différentes cultures (maraichères, blé dur et blé tendre) effectuée durant

un mois et demi au moyen d’un questionnaire. Ce dernier comporte un volet sur les différentes

connaissances sur les pesticides utilisés, la gestion des emballages vides, les risques encourus, le port

des moyens de protection, l’état de santé et signes cliniques ressentis ou diagnostiqués par un

médecin de travail ainsi que les conditions d’usage des pesticides et les journées de sensibilisation qui

ont eu lieu.

Résultats et discussion : Les risques encourus paraissent évidents sans pour autant que les

travailleurs ne prennent la peine de porter les moyens de protection nécessaires souvent fournis par

le propriétaire, les quelques professionnels avertis portent des gants en nitrile et rarement des

combinaisons. L’épandage est le plus souvent fait par tracteur agricole, cette méthode doit respecter

le sens du vent qui ne doit pas exposer le conducteur aux gouttelettes. Les emballages pour la plupart

sont jetés selon nos observations mais déclarés enterrés ou incinérés par certains et jetés dans les

poubelles communes par d’autres. Les effets sanitaires sont d’ordre dermatologique (hypersensibilité,

irritation), rougeurs conjonctivales, irritations nasopharyngées, et maux tête pour les débutants mais

une grande tolérance est décrite. Certains accidents mortels ont été déclarés.

Conclusion : La sensibilisation demeure obligatoire et indispensable même s’il y a eu des plans

d’action par certaines firmes productrices de produits phystosanitaires, l’intervention périodique des

professionnels de la médecine de travail est fortement recommandée. La collaboration avec des

ingénieurs agricoles peut constituer une solution pour doser les pesticides selon les besoins et éviter

le gaspillage et ainsi la pollution de l’environnement.

Mots clés : Pesticides, Annaba, Enquête, Exposition professionnelle



Les effets toxiques des pesticides sur la santé des agriculteurs.

Louchiche S., Dellaoui Y., Khalid S.

Département de pharmacie, faculté de médecine d’Oran.

Introduction et objectifs : Les pesticides ont constitué un progrès considérable pour l'agriculture,

mais quels sont leurs impacts sur la santé des agriculteurs ?

Méthodes : Plusieurs études de Santé au Canada ont démontré les risques d’effets aigus et

chroniques pour les agriculteurs exposés aux pesticides. Ils ont observé des problèmes d’ordre

respiratoire, cutané, neurologique, reproductif, de développement et bien d’autres.

Résultats et discussion : Au Québec, les statistiques démontrent qu’entre 5 à 6% des 1500 cas

annuels d’intoxication aiguë aux pesticides rapportés au Centre anti-poison du Québec (CAPQ) sont

associées à une exposition reliée à des pratiques professionnelles. Cependant plusieurs professionnels

de la santé s’entendent pour dire qu’il y a une sous déclaration de ces cas en lien avec la non

spécificité des symptômes et de la méconnaissance des mécanismes de déclaration. D’autres études

ont montré un lien important entre l’exposition aux pesticides et certains troubles de la reproduction

et du développement. Selon certains chercheurs, les agriculteurs qui utilisent des pesticides ont une

densité de spermatozoïdes moins élevée que les agriculteurs possédant des fermes biologique.

D’autres chercheurs indépendants affirment que 36% des femmes qui manipulent des pesticides qui

sont soumis à une période moyenne de 2250 heures par année ont eu des fausses couches à la

vingtième semaine de grossesse comparé à 12% chez les femmes qui sont exposées aux pesticides sur

une période plus courte, soit sur une moyenne de 250 heures par année. On observe également que

les pesticides pourraient être responsables de malformations chez les nouveau-nés de parents

agriculteurs exposés aux pesticides.

Conclusion : La panoplie d’études réalisées sur les effets néfastes des pesticides sur la santé nous

semblent assez solide et convaincante. Il reste maintenant à convaincre les autres agriculteurs et les

gouvernements à tout simplement abolir ces pratiques ou du moins à restreindre leur utilisation.

Mots clés : Pesticides, Risque, Agriculteur, Intoxication, Exposition.



Evaluation de l’exposition aux pesticides organophosphorés dans une unité commerciale de

produits phytosanitaires.

Mahmoudi F.1,2, Chefirat B.1,2,3, Touir A.1,2, Hattal S.1,2, Krid M.1,2, Rezk-kallah H1,2,3 1Service de Pharmacologie Toxicologie, CHU d’Oran, Oran, Algérie. 2Département de Pharmacie, Faculté de Médecine, Université Oran1, Algérie. 3Laboratoire de Recherche en Santé Environnement, Université Oran1, Algérie.

Introduction : L’exposition professionnelle aux pesticides organophosphorés (OP) peut causer

de graves problèmes de santé. Ainsi, il semble important de surveiller les travailleurs

exposés. L’objectif de ce travail est d’évaluer l’exposition aux pesticides OP chez des travailleurs, et de

sensibiliser ces derniers quant aux risques encourus.

Méthodes : L’étude a été menée chez les employés d’une unité commerciale d’une entreprise

spécialisée dans la formulation, la commercialisation et le développement des produits

phytosanitaires à usage agricole et d’hygiène publique. Après visite des postes de travail, le recueil des

informations sur l’exposition professionnelle a été réalisé pour chaque employé au moyen d’une fiche

de renseignements, et un prélèvement de sang a été effectué pour le dosage de l’activité des

cholinestérases plasmatiques et globulaires. Ce dernier a été effectué par spectrophotométrie.

L’ensemble des données a été traité et analysé par Excel.

Résultats et Discussion : Au total, les 27 employés de l’unité ont participé à l’étude, dont deux-tiers

sont de sexe masculin. L’âge moyen est de 40±9 ans, et l’ancienneté au travail de 5±4 ans. L’exposition

aux pesticides peut être directe (manutentionnaires, magasiner, délégués commerciaux) ou indirecte

(personnel administratif, agents de sécurité…). La protection collective semble insuffisante, et les

équipements de protection individuelle sont médiocres : seulement 33% du personnel portent d’une

manière régulière les gants et les masques déjà usagés, et 15% des lunettes. Les combinaisons et les

chaussures ne sont pas adaptées au type de travail.

Le dosage de l’activité cholinestérasique plasmatique montre des chiffres appartenant aux normes,

sauf pour un manutentionnaire où elle est revenue basse (2264 UI/L). Le dosage de l’activité des

cholinestérases globulaires n’a pas montré de valeurs diminuées. Toutefois, les employés se sont

plaints de manifestations cliniques lors de l’exposition aux pesticides : troubles respiratoires chez

30% (laryngospasme, bronchospasme, dyspnée), troubles neurologiques chez 26% (anxiété,

céphalées, vertiges), hypersécrétion muqueuse chez 22% (hypersudation, larmoiement), troubles

digestifs chez 19% (nausées, vomissement, douleurs abdominales) et des troubles visuels chez 11%

des employés.

Conclusion : Les résultats de l’activité cholinestérasique ne sont pas alarmants dans notre étude mais

les symptômes décrits par les employés reflètent une surexposition aux pesticides d’où la nécessité

d’adapter les moyens de protection collective et individuelle avec campagnes d’information et de

formation du personnel quant aux risques des pesticides sur leur santé.



Exposition aux pesticides et risque de cancer de prostate

Mansour M.H.1, Djafri N., Dellaoui Y. 1Laboratoire de chimie thérapeutique et clinique CHU Oran 2Département de pharmacie Oran.

Introduction : Les pesticides étant des substances utilisées pour prévenir, contrôler ou éliminer des

organismes jugés nuisibles retrouvés dans l’alimentation, l’eau de consommation, l’air intérieur et

extérieur, les sols et les poussières cependant ne sont pas dépourvus d’effets néfastes pour la santé

humaine tant en exposition professionnelle qu’extraprofessionnelles. Certaines études suggèrent

même une augmentation du risque de cancers de différents types en zone d’épandage de pesticides ou

suite à leur utilisation.

Ce travail a pour but d’effectuer un bilan de la littérature scientifique permettant de connaître les

risques sanitaires associés à l’exposition aux pesticides, en particulier concernant les pathologies

cancéreuses et de démontrer au biais d’études scientifiques le possible lien de causalité entre

l’exposition aux pesticides et la survenue de cancer de prostate.

Matériel et méthodes : Pour palier à nos objectifs on a eu recours à une base de données

dénombrant les études réalisées dans différents pays sur l’incrimination des pesticides dans

l’apparition des maladies cancéreuses, de l’infertilité et des perturbations du système immunitaire.

Les études épidémiologiques dont l’étude française nationale AGRICAN (AGRIculture et Cancers) ; la

cohorte américaine Agricultural Health Study et l’étude urologique de Pascal et Al ont servi de

conclure les résultats de causalité entre ces substances chimiques et le cancer de prostate.

Résultats et discussions : Les 150 études réalisées dans 61 pays ont incriminé les pesticides dans

l’apparition des maladies cancéreuses, de l’infertilité et des perturbations du système immunitaire.

Bien que les études épidémiologiques aient montré, de manière consistante, la présence d’un excès de

risque de cancer de la prostate chez les populations agricoles par rapport à la population générale,

une relation définitive entre l'exposition aux pesticides et le cancer de la prostate ne peut être

actuellement démontrée.

Conclusion : Bien que le lien définitif n’a pas été établi ; un risque accru de développement du cancer

de prostate chez les hommes exposés aux pesticides ne doit être négligé, pour ceci des moyens de

prévention et des compagnes de sensibilisation s’avèrent nécessaires.

Mots clés : Pesticide, Cancer de prostate, Etude épidémiologique, Causalité.



Prévention des risques sanitaires liés à l’exposition professionnelle aux pesticides.

Serti S., Belmahi M.H.


Introduction et objectifs : L’intoxication aiguë aux pesticides, lors d'une exposition accidentelle est

un vrai danger. Cependant l'intoxication chronique, résultant d'une exposition fréquente et prolongée

à des doses faibles présente également des effets néfastes sur la santé. Notre travail a pour but de

mettre en revue les risques d’exposition aux pesticides ainsi que les différentes mesures mises en

œuvre pour prévenir l’intoxication professionnelle afin d’assurer la sécurité et de préserver la santé

des travailleurs

Méthodes : Une recherche de la littérature scientifique a été effectuée à l’aide de la base de données

des articles indexés par Medlinemd, Googlescholar et Sciencedirect entre 1990 et septembre 2019, en

utilisant les mots clés suivants : pesticide poisoning, health risks, prevention, occupational exposure.

Résultats et discussion : De nombreux travailleurs agricoles, horticoles et d'entretien des espaces

verts, des voiries et des bâtiments utilisent les pesticides (fongicides, insecticides, herbicides, raticides

...) de façon intensive et prolongée ce qui les expose à un risque de santé potentiel et non négligeable.

La mise en place des mesures préventives est indispensable en milieu professionnel qu’elles soient

collectives ou individuelles par : la sensibilisation des sujets exposés, surveillance des conditions de

travail, surveillance médicale des travailleurs…

Conclusion : Les intoxications par les pesticides représentent un risque majeur pour la santé des

travailleurs exposés, pour une prévention efficace, leur utilisation doit être réglementée, ainsi,

l'application doit se faire dans des mesures optimales de protection, un monitoring périodique reste

indispensable pour préserver la santé du travailleur.

Mots clés : Pesticides, Exposition professionnelle, Risques sanitaires, Prévention.



Evaluation des risques sanitaire des pesticides « à propos d’un modèle international»

Mazouz I.1,2,3, Dellaoui Y.1,2, Rezk-kallah H.2,3

1Laboratoire de chimie thérapeutique / faculté de médecine d’Oran 2Département de pharmacie d’Oran. 3Laboratoire de Recherche en Santé Environnement, Université Oran1, Algérie.

Introduction : A notre époque marquée par une industrie au sommet de sa floraison et aussi une

fréquence de maladie de tout type avec des chiffres terrifiants, un problème très souvent évoqué celui

des effets des pesticides sur la santé ; des produits qu’on craint retrouver au quotidien. Face à ça, le

scientifique se retrouve devant le fait de sensibiliser les acteurs de santé et professionnels et de

mettre en place un plan d’action corrective ; nous nous sommes donc engagés dans ce travail avec les

objectifs suivants :

-Prendre connaissances de l’existence d’un outil d’évaluation des risques biologique de tout genre

dont les risques de santé liés à l’exposition aux pesticides ; élaborés par les laboratoires Sandia en

collaboration avec la communauté internationale la CEN (communauté européenne de normalisation).

-Donner un modèle d’évaluation des risques d’utilisation des pesticides.

-Réaliser les aspects d’exposition et les effets directs sur la santé humaine et mettre en œuvre des

actions correctives.

Méthodes : Il s’agit d’outils informatisés destinés à s’appliquer à tous les organismes qui manipulent

des agents biologiques et/ou des toxiques, quels que soient leur type servant au cas échéant d’évaluer

par les spécialistes les risques professionnels des pesticides au biais de :

-une enquête de perception des risques d’exposition faite auprès du personnel concerné

-Un système Bioram ; un logiciel dans lequel nous pouvons répertorier les pesticides avec les

caractéristiques et les effets de chacun (type de toxicité) mais surtout mesurer les risques en évaluant

la probabilité et les conséquences d’exposition professionnelle

-La CWA (CEN workshop agreement) qu’est un référentiel de systèmes et de règlements de gestion du

risque proposant selon les résultats de l’enquête un plan d’action corrective

Résultats : Selon le modèle proposé, les résultats de l’enquête générés en fonction d’une réponse

qualitative au sondage permettent de donner un aperçu de l’état actuel des risque sanitaires des

pesticides sur les professionnels exposés, de tirer les défaillances des différents rôles de chacun des

six domaines préalablement établi dans l’enquête de perception et proposer des mesures curatives et

préventives.

-Les résultats du programme sont spécifiques et détaillés et évolutifs dans le temps ce qui vérifie

l’efficacité du plan d’action.

Conclusion : Une instauration d’une cellule de gestion des risques des pesticides doit être à l’ordre

des priorités ; c’est la référence de lutte contre les risques sanitaires permettant de répondre aux

besoins de biosécurité pour assurer une meilleure sécurité sanitaire du personnel exposé.

Mots clés : Enquête, Logiciel, Bioram, Pesticide, Risque sanitaire.



L’exposition aux pesticides et le risque de la leucémie infantile : revue de littérature

Ould-Lakehal S.1,2, Zergui A.1,2, Chefirat B.1,2,3, Rezk-kallah H.1,2,3 1Service de Pharmacologie Toxicologie, CHU d’Oran, Oran, Algérie. 2Département de Pharmacie, Faculté de Médecine, Université Oran1, Algérie. 3Laboratoire de Recherche en Santé Environnement, Université Oran1, Algérie.

Introduction : L’exposition chronique aux pesticides à faibles concentrations suscite de plus en plus

l’inquiétude vis-à-vis leur influence sur les cancers infantiles. La leucémie infantile (LI) est le cancer le

plus répondu chez l’enfant (30% de tous les cancers diagnostiqués chez les enfants <15 ans), et dont

le moteur étiologique potentiel est l’interaction entre les facteurs génétiques et les agents

environnementaux. L’objectif de ce travail est de mettre l’accent sur les associations entre l’exposition

aux pesticides et le risque de la LI.

Méthodes : Il s’agit d’une étude descriptive des travaux scientifiques qui évaluent l’impact de

l’exposition aux pesticides sur le risque de la LI.

Résultats et Discussion : Une méta-analyse a été réalisée pour évaluer la relation entre l’exposition

résidentielle des enfants aux pesticides et le cancer infantile incluant 277 études publiées dans

PubMed avant février 2014, a indiqué que les enfants exposés à des insecticides à l’intérieur du

domicile auraient un risque plus élevé de LI.

Une méta-analyse de la LI et de l'exposition professionnelle parentale aux pesticides a été effectuée

dans MEDLINE (1950-2009) et d'autres bases de données électroniques sur 31 études ont montré que

la LI a été associé à l'exposition prénatale maternelle professionnelle aux pesticides. Une étude

rétrospective sur une cohorte de naissance du Danemark qui a recruté plus de 100000 femmes

enceintes entre 1996 et 2003 et les cas de LI (diagnostiquées <15 ans) jusqu'en 2014, a fourni des

preuves supplémentaires que l'exposition aux pesticides pendant la grossesse peut augmenter le

risque de LI. Une étude de cas-témoins dans une communauté du nord de l'Italie en 2016 a évalué la

relation entre l'exposition passive aux pesticides agricoles et le risque de LI aiguë sur 111 cas de LI et

444 contrôles correspondants, a révélé une augmentation du risque de leucémie chez les enfants

vivant à proximité de terres arables.

Conclusion : L’exposition environnementale aux pesticides semble avoir un impact sur le risque de

l’apparition de la LI, ainsi l’exposition parentale notamment maternelle aux pesticides est loin d’être

négligeable dans ce risque, d’où la nécessité d'une éducation visant à minimiser l'exposition aux

pesticides, en particulier pendant la grossesse et l'allaitement.



Evaluation de l’exposition au TEMOVAP 50% EC® chez les travailleurs des bureaux d’hygiène

d’Annaba.

Sifi M., Djafer R., Selim I., Messaouedene A.B., Megueddem M.

Service de toxicologie. CHU Ibn Sina, Annaba.

Introduction et objectifs : Les insecticides organophosphorés, puissants agents neurotoxiques, par

l’inhibition des cholinestérases, participent largement à la prévention de nombreuses maladies.

Malheureusement, leur utilisation se fait souvent de manière non contrôlée et sans véritable

protection des utilisateurs. L’objectif de notre étude est d’évaluer les risques réels liés à l’exposition

des travailleurs au temovap 50%EC, insecticide organophosphoré, par le dosage de la

pseudocholinestérase (PChE).

Méthodes : Nous avons mené, une étude rétrospective à visée descriptive, réalisée sur une période de

10 mois, incluant 53 travailleurs des bureaux d’hygiène de la commune d’Annaba. Les données ont été

recueillies à partir d’un questionnaire. Le dosage sérique de la PChE a été déterminé par méthode

immuno-enzymatique sur l’appareil Dade Behring dimension Xpand plus.

Résultats et discussion : Tous les participants étaient de sexe masculin avec une majoration de 57 %

de la tranche d’âge de (35-45) ans. La durée d’exposition était de 5 ans pour 44% des travailleurs et

de 5 à 10 ans pour 36% d’entre eux ; avec une moyenne de 15 heures par semaine. 55% des

travailleurs, étaient des agents de terrain donc de pulvérisation ; 30% des agents polyvalents et 10%

des ingénieurs de préparation. Les valeurs mesurées de la PChE étaient normales dans 80% des cas

avec une moyenne de 14UI/ml, augmentées dans 8% des cas et on note une diminution de la PChE

dans 12% des cas correspondant surtout aux agents de préparation.

Conclusion : Ainsi, le dosage de la PChE constitue un important biomarqueur d’effet de l’exposition

aux insecticides organophosphorés, à condition de connaître les limites de sa valeur prédictive. Nous

restons vigilants aux risques encourus par l’utilisation des insecticides. Une surveillance et une

sensibilisation des utilisateurs sur les dangers potentiels encourus est nécessaire.

Mots clés : Insecticides organophosphorés, Pseudocholinestérase, Exposition, Travailleurs.



Cancérogenèse des pesticides en milieu professionnel.

Toufouti S., Belmahi M.H.


Introduction et objectifs : Les pesticides sont un ensemble de molécules chimiques dont l’exposition

répétée et chronique notamment en milieu professionnel induirait un risque de multiples cancers :

hématologiques, prostate, testicule, tumeurs cérébrales…

Nous abordons dans cette revue de littérature les différentes hypothèses mécanistiques par lesquels

les pesticides s’impliquent dans le processus de la cancérogénèse et les liens entre l’exposition

professionnelle aux pesticides et le risque de cancer fournis par les données épidémiologiques.

Matériel et méthodes : il s'agit d'une revue de littérature effectuée à partir d'une recherche

bibliographique dans les bases de données : google scholar, Medline, Science direct ; la recherche a

porté sur les titres, les résumés et les articles publiés jusqu'au mois d’août 2019 pour ces mots clés :

exposition professionnelle aux pesticides, pesticides et cancer, health risks pesticides.

Résultats et discussion : Le mécanisme d’action des pesticides en cancérogénèse découle de :

propriétés génotoxiques, stress oxydant et propriétés anti-apoptotiques provoquant des

perturbations cellulaires et moléculaires majeurs selon la substance active. Les données

épidémiologiques révèlent un lien entre exposition professionnelle et pesticides de forte présomption

pour le cancer de prostate, de moyenne présomption pour les leucémies et de faible présomption pour

le cancer du testicule, tumeurs cérébrales et mélanome.

Conclusion : Les approches mécanistiques et les données épidémiologiques présentent un apport non

négligeable dans l’estimation du risque de cancer dû à l’exposition professionnelle aux pesticides mais

reste insuffisant d’où l’intérêt du développement d’outils de modélisation mathématiques pour une

meilleure évaluation du risque.

Mots clés : Cancer, Pesticides, Exposition professionnelle.



Etude de l’exposition professionnelle aux pesticides organophosphorés chez des agriculteurs

Touir A.1,2, Chefirat B.1,2,3, Benziadi I.2, Benaouda S.2, Rezk-kallah H.1,2,3 1Service de Pharmacologie Toxicologie, CHU, Oran, Algérie 2Département de Pharmacie, Faculté de Médecine, Université Oran1, Algérie 3Laboratoire de Recherche en Santé Environnement, Université Oran1, Algérie.

Introduction : L’utilisation des pesticides organophosphorés dans l’agriculture comporte un risque

pour les travailleurs agricoles et peut être à l’origine de graves problèmes de santé. Le biomonitorage

est une démarche visant à prévenir et à évaluer les risques pour la santé des individus exposés

professionnellement à ces produits. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’exposition professionnelle

aux pesticides organophosphorés par le dosage de l’activité cholinestérasique globulaire et

plasmatique chez des agriculteurs.

Méthodes : La population de l’étude est composée d’agriculteurs professionnellement exposés aux

pesticides organophosphorés. Les données relatives à l’exposition de chaque individu sont recueillies

au moyen d’une fiche de renseignements. La détermination de l'activité des cholinestérases a été

réalisée par spectrophotométrie.

Résultats et Discussion : Au total, 36 agriculteurs, travaillant dans 8 exploitations agricoles, avec une

ancienneté de plus de 10 ans (58%), ont été inclus dans l’étude. L’âge moyen est de 40±12 ans, et le

calcul de l’IMC a révélé un surpoids chez 39% des agriculteurs. Les agriculteurs utilisent comme

insecticide organophosphoré, le chlorpyrifos et le trichlorfon. Les moyens de protection individuelle

et collective ont été jugées médiocres voire absents ; seulement 8% des agriculteurs portent

régulièrement des combinaisons, et 17% des gants. Les résultats du dosage toxicologique ont révélé

des activités plasmatiques et globulaires appartenant aux valeurs usuelles, sauf pour quelque cas.

Toutefois, le risque toxique ne peut être formellement écarté, au vu des signes cliniques décrits par les

agriculteurs lors de l’utilisation des pesticides.

Conclusion : L’utilisation des insecticides organophosphorés en milieu agricole nécessite un suivi

clinique et biologique des agriculteurs ainsi que leur sensibilisation quant aux bonnes pratiques

agricoles et les dangers des pesticides sur la santé.




Risque écotoxicologue des métaux lourds dans le milieu marin : cas de la côte de dessalement du littoral Ouest d’Algérie. Abi Ayad L., Belkhouche N. Laboratoires des Technologies de Séparation & de Purification (LTSP), Faculté des Sciences, Département de chimie. Université Abou Bekr Belkaid, Tlemcen.

Introduction et objectifs : Ce travail apporte une évaluation de la qualité des côtes portuaires

voisines Honaine et Béni-Saf choisies comme sites de rejets de polluants métalliques d’origine urbaine

et industrielle (rejets salins). Dans cette présente étude nous nous sommes intéressées au réel risque

de rejets de produits phytosanitaires qui se rajoutent dans l’accumulation de métaux lourds

notamment les pesticides. Ces derniers sont de composition chimique à base de plomb, cuivre, sulfure

et de mercure très dangereux pour l’environnement marins.

Méthodes : Ceci dit, notre travail, a été suivi par une comparaison de l’état de nos côtes avec celles

des zones côtières méditerranéennes. L’étude a été suivie saisonnièrement par la mesure des

paramètres physico-chimiques hydrologiques durant l’année 2012 et l’utilisation d’algues vertes : la

laîtue de mer « Ulva lactuca », l’enteromorphe « Enteromorphalinza », et le mollusque « Patella

ferruginea » comme bio-indicateurs quantitatifs des contaminants métalliques (Cd, Pb, Cu, et Zn).

Résultats et discussion : La récolte des bio-indicateurs ainsi que les prélèvements d’eau de mer ont

été effectués chaque saison dans trois stations Béni-Safport-plage (S1) ; Honaineplage (S2) ; Honaine

port(S3). Les concentrations métalliques dans l’eau de mer ont montré des variations significatives

selon les stations et les saisons de prélèvement, donnant lieu à l’apparition d’une pollution en Cd, Pb,

Cu, et le Zn : (Cd=0.86 mg/kg (S1) en automne; FAO: Cd= 0.001 mg/kg, Pb= 0.70 mg/kg (S3) en

printemps ; FAO:Pb = 0.003 mg/kg, Cu=0.094mg/kg (S1) en automne ; FAO: Cu= 0.001 mg/kg, Zn=

7.67 mg/kg (S3) en automne ; FAO : Zn= 0.0025 mg/kg). Ceci s’est manifestée également chez l’ulve

notamment en plomb (S3) (Pb= 0.80 mg/kg en automne ; FAO: Pb = 8.3 mg/kg, NOCE= 0.1 mg/kg),

enteromorphe en zinc (S2) : (Zn= 72.33 mg/kg en été ; FAO:Zn= 24.8 mg/kg), alors que le mollusque

« Patella ferruginea » de la ville d’Honaine S3 : (Pb= 3.83 mg/kg au printemps ;OMS : Pb : = 2 mg/kg) a

présenté des teneurs en plomb plus fortes comparées à celui de Béni-Saf, dépassant ainsi les normes

tolérables.

Conclusion : Les résultats de l’ACP pour l’eau de mer et les différents maillons de la chaine

trophique chez les algues vertes « Ulva lactuca », « Enteromorphalinza », et le mollusque « Patella

ferruginea » indiquent que la bioaccumulation du plomb présente un effet contaminant chez le

mollusque (patelle) qui varie selon le site. Le cadmium représente aussi un effet contaminant qui varie

dans l’eau chez l’ulve, et légèrement le zinc chez les deux algues vertes ulve et enteromorphe.

Mots clés : Bio-indicateurs, Métaux lourds, Algues marines, Mollusque, Honaine.



Mise en évidence des activités antifongiques des extraits de champignons supérieurs dans

l’ouest algérien.

Ait Hamadouche Y., Dib S., Fortas Z.

Laboratoire de Recherche de Biologie des microorganismes et Biotechnologie, Département de

Biotechnologie, Université Oran 1, Algérie.

Introduction et objectifs : Les maladies phytopathogènes (cryptogamiques) sont la principale cause

de perte de production dans de nombreuses cultures agricoles. En effet, la production de plantes

maraichères (légumes, fruits et céréales) est très sensible à l’attaque des champignons

phytopathogènes les rendant impropres à la consommation humaine. En outre, l'application de

pesticides principalement les fongicides chimiques est la pratique habituelle comme lutte, mais ces

produits synthétiques restent un défi majeur pour la santé publique provoquant des effets

cancérigènes ainsi que d'autres effets indésirables sur l'Homme. Au cours des dernières années, de

nombreuses recherches ont été consacrées à la mise au point de stratégies alternatives non chimiques

contre ces maladies cryptogamiques. Les champignons supérieurs du phylum « Basidiomycota » sont

bien reconnus comme une source inexploitée de composés bioactifs (acides phénoliques, flavonoïdes,

coumarines, tanins…) pour le développement de nouveaux produits antimicrobiens. C’est pour cette

raison que la présente étude concerne l’évaluation de l’activité antifongique d’une diversité de

Basidiomycètes récoltée dans l’ouest Algérien.

Méthodes : les extraits sont obtenus au Soxhlet dans l’acétate d’éthyle puis testés par la méthode de

diffusion sur disque, sur la croissance mycélienne de souches phytopathogènes.

Résultats et discussions : Les résultats obtenus montrent qu’en effet, parmi les extraits de

champignons testés, une partie a présenté une activité antifongique ce qui nous pousse à apprécier

leur composition chimique par des méthodes chromatographiques qui se font en cours.

Conclusion : on suggère la possibilité d'utiliser les champignons supérieurs comme sources

naturelles pour la lutte biologique essentiellement contre les maladies cryptogamiques pour

préserver l’environnement, les cultures agricoles et la santé publique.

Mots clés : Activité antifongique, Extraits, Champignons supérieurs, Ouest Algérien



Effet bioinsecticide de l’huile essentielle des feuilles d’ocimum basilicum contre les larves de

culex pipiers.

Alem S., Bouslama Z.

Laboratoire écologie des systèmes terrestres et aquatiques, Département de Biologie, Faculté des

Sciences, Université Badji Mokhtar, Annaba, Algérie.

Introduction : Les plantes aromatiques constituent de plus en plus un atout considérable grâce à la

valorisation de leurs huiles essentielles dans différentes applications notamment en tant que anti-

inflammatoires, antiseptiques, antitoxiques, insecticides et insectifuges, antifongiques, bactéricides,

etc.

Matériels et méthodes : Ce travail rapporte la valorisation, en tant que bio insecticide des huiles

essentielles des feuilles d’Ocimum basilicum, extraites par hydro distillation type Clevenger. Les tests

de sensibilité larvicides réalisés dans les conditions du laboratoire de ces huiles vis-à-vis des larves

des Culex pipiens (Diptera: Culicidae). La mortalité a été enregistrée et évaluée à partir de la mortalité

cumulée des larves du quatrième stade et les doses létales ont été calculées grâce à une analyse

statistique des données de différentes concentrations.

Résultats et discussion : Le taux de mortalité des larves varient de 14,43±0.70% à la dose la plus

faible (50 ppm) et de 91±4.54 % à la dose la plus forte (150 ppm). L’aspect toxicologique a permis

d’établir les doses létales. La CL50 et la CL90 d’Ocimum basilicum calculées ont été respectivement de

l’ordre de 78.20 ppm et 137.30 ppm. Cette sensibilité est d’autant plus accrue que l’exposition des

larves à l’insecticide est prolongée dans le temps. En effet, l’huile essentielle possède une activité

larvicide intéressante. Le recours à des ressources naturelles d’origine végétales à activité insecticide

(bioinsecticides) à base d’huiles essentielles représente une alternative de lutte intéressante.

Mots clés : Ocimum basilicum, hydro distillation, Huiles Essentielles, Culex pipiens, Bio insecticide.



Exposition aux pesticides et malformations congénitales : revue de littérature.

Beldjilali S.1,2,3, Boukelif S.1,2,3, Saadi R.1,2,3, Rezk-kallah H.1,2,3

1Service de Pharmacologie Toxicologie, CHU d’Oran, Oran, Algérie. 2Département de Pharmacie, Faculté de Médecine, Université Oran1, Algérie. 3Laboratoire de Recherche en Santé Environnement, Université Oran1, Algérie.

Introduction : La nécessité de maximiser la productivité agricole a fait des pesticides un élément

indispensable de la période actuelle. Selon l’Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et

l'agriculture, l’utilisation mondiale des pesticides est estimée à 2 x 109 kg par an. L’usage intensif de

ces produits met en danger la santé des agriculteurs et des consommateurs. L’objectif de ce travail est

d’étudier la relation entre l’exposition aux pesticides et la survenue des malformations congénitales

(MC).

Matériel et méthodes : Les MC pouvant être induites par l’exposition aux pesticides sont discutées à

travers l’analyse de quelques travaux publiés dans la littérature.

Résultats et discussion : Les MC sont des anomalies structurelles ou fonctionnelles qui surviennent

in utero et peuvent être identifiées avant la naissance, à la naissance ou plus tard dans la vie. Ils

consistent en un groupe diversifié de troubles attribués aux défauts monogéniques, troubles

chromosomiques, hérédité multifactorielle, et aux agents tératogènes environnementaux. Bien que la

majorité des MC n’ait pas une cause spécifique, plusieurs études ont suggéré que l'exposition

prénatale (période de vulnérabilité) aux pesticides (chlorpyrifos, OP, vinclozoline, triazines,

métolachlore, etc.) augmente le risque de tératogénicité. L’exposition aux pesticides a été incriminée

dans le développement de certaines MC : musculosquelettiques, urogénitales, cardiovasculaires et du

tube neural.

Conclusion : L'association entre les MC et les pesticides reste incertaine vu la multitude de ces

derniers et la diversité de leurs modes d'action ainsi que le caractère multifactoriel des MC. Des

recherches pluridisciplinaires sont nécessaires afin de confirmer cette association à travers la mise en

place d’outils permettant la caractérisation des substances potentiellement tératogènes auxquelles les

femmes enceintes peuvent être exposées, la recherche de biomarqueurs d’exposition et d’effet liés à

ces substances, ainsi que l’organisation d’enquêtes épidémiologiques.

Mots clés : Pesticides, Malformation cardiaque, Malformation urogénitale, Malformation musculo-

squelettique, Malformation du tube neural.



Pesticides : risques aux animaux d’elevage

Benseghir L., Tehami S., Belmahi M.H.

Université 3, Constantine.

Introduction et objectifs : L’utilisation des pesticides de synthèse (agriculture, jardin ou dans les

espaces verts) peut entrainer des impacts sur la faune et la flore : directs : disparition d’animaux

(faune) par ingestion directe du produit ou indirect : ressources vitales polluées- eau ou nourriture,

disparitions d’espèces entrainant une réduction des réserves en nourriture d’autres espèces, ingestion

d’aliments eux-mêmes contaminés. L’objectif de notre étude est d’évaluer l’exposition des animaux

d’élevage aux pesticides directement ou indirectement et voir le danger dû à l’ingestion.

Méthodes : Il s’agit d’une enquête basée sur des questionnaires envoyés chez les éleveurs et les

médecins vétérinaires pour voir la source d’exposition, les signes cliniques et le risque l’exposition

aux pesticides.

Résultats et discussion : l’enquête a concerné 30 éleveurs et médecins vétérinaires, les sujets

interrogés ont prouvés que la plupart des animaux sont exposées aux pesticides soit accidentellement

ou en raison de traitement. D’après l’enquête, les principales voies d’exposition des animaux sont la

voie cutanée et orale, provoquant des irritations cutanées ou des troubles digestifs comme

vomissements et diarrhées, l’exposition orale aux pesticides est la plus fréquente engendrant parfois

la mort. Les mesures de précaution sont généralement non respectées.

Conclusion : L’utilisation des pesticides est importante ce qui entraine l’augmentation des risques

aux animaux d’élevage ainsi que la négligence de contrôle augmente ce risque.

Mots clés : Pesticides, Animaux d’élevage, Exposition, Risque, Eleveurs.



Rôles protecteurs et remédiateurs des végétaux vis-à-vis des pollutions par les pesticides.

Chadli A.1, Benhasseini H.1, Aguiar A.H.2 1Laboratoire de recherche Biodiversité végétale : Conservation et valorisation université Djillali

Liabes, Sidi Bel Abbes. 2Centre de médecine du travail de Sidi Bel Abbes, Société de Médecine du travail des industries

électriques et gazières SMT.

Introduction : Des méthodes de décontamination de sites pollués aux Organochlorés (OCs) sont

développées utilisant des technologies in situ d’écoremédiation. La tolérance des plantes aux produits

chimiques est une condition préalable à l'application réussie des processus phytoremédiation. Dans

les zones humides construites, Phragmites australis est un macrophyte montrant le potentiel pour la

phytoremediation des produits chimiques chlorés.

Objectifs : Notre objectif est de tester le pouvoir épurateur et les capacités de phytoremédiation des

OCs par une plante macrophyte Phragmites australis.

Matériel et méthodes : Une telle recherche nécessite une approche multidisciplinaire microbiologie,

chimie et physiologie végétale. Notre approche a été de mesurer leur impact sur les fonctions

physiologiques de plante pour chaque OC, puis de comparer ces mêmes réponses physiologiques en

multi exposition.

Résultats : Les plantes (P. australis) sont capables d’absorber les OCs (détectés par marquage 14C) au

cours du temps d’exposition (7 jours) avec un rendement mesuré de 1,3 ± 0,4 % DCB, 5,99 ± 2 % TCB

et 13,91 ± 5,6 % γ-HCH. La répartition des OCs dans la plante montre une bioconcentration

majoritaire au niveau des organes souterrains (racines et rhizomes) des plantes.

Conclusion : D’un point de vue pratique, certaines stratégies de remédiation représentent un succès

réel et sont utilisées communément de nos jours. C’est le cas des stations de lagunages macrophytes

(Typha, Phragmites) utilisées pour purifier l’eau ou des sols agronomiques

Mots clés : Organochlorés, Phragmit australs, Mélange de polluants, Ecoremédiation,

Phytoremédiation.



Ovarian dysfunction following prenatal exposure to an insecticide, chlordecone, associates

with altered epigenetic features.

Dali O.1, Demmouche A.1, Smagulova F.2 1Laboratory of Biotoxicology. Faculty of Naturel Science and life Djillali Liabes. University Sidi Bel

Abbes. Algeria. 2Inserm, Irset (Institut de recherche en santé, environnement et travail), France.

Introduction: Chlordecone (CD) is an insecticide that was used in the French West Indies for several

years to control the banana root borer pest. Given its nonsignificant degradation, it persists in the

environment. CD is a carcinogenic compound with reproductive and developmental toxicity and is a

recognized endocrine‑disrupting chemical.

Method: In this study, we examined the effects of CD on female reproductive system of mice with the

focus on epigenetic features in ovary.

Results: Our data show that gestational exposure to low dose of CD affects meiotic double‑strand

breaks repair in female embryos. In adult mice derived from CD‑treated pregnant females, we

observed delayed puberty, decreased number of primor‑ dial and increased number of atretic

follicles. Gene expression analysis revealed that Rcbtb2 and Rbpms genes were not expressed in

embryonic gonads. Estrogen signaling‑ and oocyte maturation‑associated genes were downregu‑

lated in adult ovaries. The morphological changes were associated with altered epigenetic features:

increased H2Aub and increased H3K27me3 and decreased H4ac and H3K4me3 in embryonic oocytes.

The DNA damage‑associated, γH2AX marks were detected in the follicles of treated but not control

adult ovaries. We also found reduced H3K4me3 and H4ac in fully grown oocytes of the treated

ovaries. The ChIP‑seq analysis of H3K4me3 in adult ovaries showed that target genes of ZFP57 and

TRIM28, which regulate pluripotency and imprinting, were significantly enriched in altered regions.

Conclusion: Our study clearly demonstrates that gestational exposure to a low dose of CD impairs the

function of female reproductive system and the changes are associated with altered epigenetic

features.

Key words: Chlordecone (CD), pregnant females, embryonic oocytes, epigenetic features.



Impact of glyphosate herbicide on growth, metabolites production, antifungal activity and

proteolytic activity of plant growth-promoting rhizobacteria azospirillum sp. isolated from

field-grown potatoes in mascara, algeria

Djadouni F.

Biology Department; Faculty of Natural Sciences and Life, Mascara University, Mascara.

Background and objectives: Glyphosate herbicide is used worldwide to combat weeds, but

knowledge about its effect on soil microbes is limited. Even though this commercially available

herbicide is usually seen as environmentally safe, there remain concerns about its long-term effect on

soil microbes, plants, animals and humans. Glyphosate N- (phosphonomethyl) glycine is an active

substance widely used in agriculture and horticulture primarily to combat weeds that compete with

cultivated crops. They are typically applied before crops are sown and as a pre-harvest desiccating

treatment, accelerating and evening the ripening process. Microorganisms are a major portion of the

biodiversity and biomass of soils and play a key role in maintaining soil processes, and thus the

functioning of ecosystems. Azospirillum represents the best characterized genus of plant growth-

promoting rhizobacteria that play role in nitrogen fixation and biosynthesis of plant growth

hormones, associate with roots or rhizospheres and develop biofilms to increase plant growth. The

aim of this research was to study the impact of glyphosate on Azospirillum sp. growth, metabolites

synthesis and antimicrobial properties.

Methods: The screening procedure consisted of antagonism tests against a panel of phytopathogenic

fungi and bacteria, taxonomic identification, in vitro detection of the antifungal products, and root

colonization assays.

Results: The herbicide at the recommended doses 0.1, 0.5, 1, 5.0 µl/ml had less effects; while the

higher doses 10, 100, 500µl/ml decreased the total aerobic bacteria count in rizospheric areas in soil

and the growth rate of Azospirillum sp. even the production of secondary metabolites such as

antifungal agents (bacteriocins) was affected and the proteolytic activity was influenced.

Conclusion: These studies suggest that applying glyphosate at lowest rate might have less effect on

growth, antagonistic activity and metabolic properties of Azospirillum sp., while highest rate have

many side effects on soil microbial biodiversity, plants and ecosystems.

Keywords: Herbicides, Glyphosate, Plant growth-promoting rhizobacteria, Azospirillum sp., Soil,

Ecosystem.



Actualité sur le glyphosate et son homologation.

Djemil S.1, 2, Benbouabdallah S.1, 2, Izri L.1, 2, Reggabi M.1, 2 1Laboratoire central de biologie de l’EHS Ali Ait Idir ; Alger 2Laboratoire de toxicologie ; département de pharmacie ; faculté de médecine ; Université d’Alger.

Introduction et objectifs : Le glyphosate est un herbicide total foliaire systémique, homologué en

1974, Il est passé dans le domaine public en 2000. C’est actuellement l’herbicide le plus employé dans

le monde. Pour améliorer sa pénétration, le glyphosate est formulé avec des adjuvants. En 2015, le

« CIRC » a classé le glyphosate parmi les « cancérogènes probables » pour l’Homme, mais d’autres

effets sont aussi d’actualité (perturbateur endocrinien, stress oxydant…)

L’objectif de ce travail est :

- de résumer sur la toxicité du glyphosate et de ses adjuvants.

-Mise à jour de la situation de l’homologation de glyphosate en Algérie, et dans d’autres pays

Méthodes : Une revue bibliographique sur la toxicité du glyphosate chez l’animal, sur la base de

recherche « pub med » a été faite. L’homologation du glyphosate en Algérie, et dans d’autres pays en

utilisant la boite à outil de l’homologation des pesticides.

Résultats et discussion : Plusieurs études menées entre 2015 et 2019 sur la toxicité du glyphosate et

ses adjuvants chez l’animal, ont démontré que l’exposition peut entrainer une perturbation de l’axe

hypothalo-hyposaire-pituitaire, en sub-chronique une neurotoxicité et du stress oxydatif, et à long

terme un lymphome non hodgkinien. La commission de l’homologation algérienne a décidé d’arrêter

toute importation du glyphosate.

Conclusion : La toxicité du glyphosate est démontrée chez l’animal, la confirmation chez l’homme

reste un sujet de controverse. L’Algérie a arrêté l’importation du glyphosate ; avec l’utilisation des lots

en stock.

Mots clés : Toxicité, Glyphosate, Algérie.



Nano pesticides, innovation phytosanitaire et risque toxique

Ghennai S., Zebbiche Y.

Département de pharmacie, Faculté de médecine, Alger.

Centre national de toxicologie, Alger.

Introduction et objectifs : Les nanotechnologies sont aujourd’hui dans le domaine des

phytosanitaires, des pesticides intelligents, ou nanocides sont présents sur le marché international.

Ces produits à l’échelle nanométrique sont plus stables et plus efficaces. Leur utilisation en

agriculture, selon la phyto-industrie, permettrait une réduction des coûts économiques et écologiques.

Ce travail vise à montrer l’émergence, la composition et les caractéristiques de ces produits, ainsi que

leurs risques écotoxicologiques et sanitaires.

Méthodes : une recherche bibliographique et une revue de littérature des études et articles récents

sur les nanopesticides et leur impact sur l’environnement et leur potentielle toxicité.

Résultats et discussions : Les nanoformulations combinent plusieurs agents tensio-actifs, des

polymères, et des nanoparticules de métal de taille nanométrique. Les industriels ont mis au point les

techniques de nano-encapsulation et nanocaptation dont les objectifs sont d'augmenter la solubilité

de principes actifs, libérer l'ingrédient actif d'une manière lente, ciblée et/ou protéger contre une

dégradation prématurée. Les nanoformulations pourraient donc potentiellement avoir des

répercussions importantes sur le sort des ingrédients actifs et/ou introduire de nouveaux ingrédients

dont le devenir dans l'environnement est mal connu. Dans certaines circonstances, ils peuvent créer

de nouveaux types de contamination des sols et des cours d’eau par une plus grande mobilité, une

meilleure persistance, et une plus grande toxicité. La petite taille des nanomatériaux leur permet

également de passer la membrane cellulaire (remise en question de l’intégrité et de l’activité de la

cellule) d’où l’amplification des effets toxiques (en les comparant aux effets des substances non

nanométriques), et dans certains cas, la génération du stress oxydatif, des réactions inflammatoires et

une cytotoxicité.

Conclusion : L’adaptation des méthodes d'évaluation de l'exposition actuelle sera nécessaire ainsi

que l’étude de la persistance des nanocides dans l’environnement et leur accumulation dans la chaîne

alimentaire et les organes.

Mots clés : Pesticides, Nanoparticule, Toxicité



Développement de xénogreffes ectopiques dérivées de glioblastome humain chez des souris

immunocompétentes traitées aux pesticides.

Ghidouche A.1,2, Ait-Ali D.1,2, Tliba S.1,3,4

1Laboratoire de Recherche en Génie Biologique des Cancers, Université de Bejaia. 2Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie, Université de Bejaia. 3Faculté de Médecine, Université de Bejaia. 4Service de Neurochirurgie, CHU de Bejaia.

Introduction et objectifs : L’incidence des tumeurs cérébrales, sont différentes d’un pays à un autre.

En Algérie, l’organisation mondiale de la santé, estime que cette pathologie tumorale est au 11eme. Les

Glioblastomes sont la forme la plus agressive de ces tumeurs. Les Glioblastomes sont caractérisés par

un développement tumoral important et un fort potentiel de récidive. Hormis quelques syndromes

héréditaires, les causes de l’apparition et progression des Glioblastomes sont des facteurs

environnementaux. Dans cette étude, nous étudions les effets du Glyphosate et Chlorpyriphos-ethyl

sur l’apparition et progression des Glioblastomes dans un modèle murin.

Méthodes : Les doses de Chlorpyriphos-ethyl et du Glyphosate de l’étude sont determinées suite à des

tests de toxicologie aigue. Les fragments de Glioblastome humain issus de la dissection mécanique et

chimique sont mis en culture avec un Liquide céphalo-rachidien tumoral ou non-tumoral, puis injecté

en sous-cutanée à des souris traitées par des injections en intra-peritoneal chaque 72heures avec

mélange de pesticide composé de Chlorpyriphos-ethyl (24mg/Kg) et du Glyphosate (16,25mg/Kg).

Résultats et discussion : On observe des changements de l'homéostasie du tissu cérébral chez les

souris traitées avec le mélange de pesticides contrairement aux souris contrôle. Aucune des souris

contrôle ne développe de masse suite à la xénogreffe, contrairement aux souris traitées aux

pesticides. Les souris xénogreffées avec la suspension de Glioblastome/Liquide céphalo-rachidien-

tumoral présentent deux fois plus de masses que les souris xénogreffées avec la suspension de

Glioblastome/ Liquide céphalo-rachidien -Non Tumoral (87,5% Vs 37,5%). L'analyse histologique des

masses, révèle que 42,85% des masses des souris pesticides+/Glioblastome/ Liquide céphalo-

rachidien-Tumoral, sont des masses tumorales, contrairement aux souris pesticides+/Glioblastome/

Liquide céphalo-rachidien-Non-Tumoral où aucune masse préalablement détectée n'est tumorale.

Conclusion : Cette étude démontre que, l’exposition au Chlorpyriphos-ethyl et du Glyphosate de

souris immunocompétente, induit la progression des xénogreffes de Glioblastomes.

Mots-clés : Glioblastome, Xenogreffe, Chlorpyriphos-ethyl, Glyphosate, Modèle murin.



Glyphosate : état de connaissances actuelles sur les risques sanitaires et environnementaux de

son utilisation.

Hachem W.1,2, Djelad S.1,2,3, Bettayeb H.1,2, Malou S.1,2, Rezk-Kallah H.1,2,3 1Service de Pharmacologie Toxicologie, CHU d’Oran, Algérie 2Département de pharmacie, faculté de médecine, université d’Oran 1, Algérie 3Laboratoire de recherche en santé environnement, université d’Oran 1, Algérie.

Introduction et objectif : Le glyphosate (N-phosphonométhyl) glycine est un herbicide

organophosphoré non inhibiteur des cholinestérases. En1974, la première formulation était

commercialisée sous le nom de Roundup© Monsanto. Depuis lors, l'utilisation d'herbicides à base de

glyphosate a été multipliée par 100, ce qui suscite de grandes inquiétudes quant à son impact sur

l’environnement et la santé humaine. L'objectif de ce travail est de présenter l’état des connaissances

scientifiques actuelles concernant l’impact du glyphosate sur la pollution atmosphérique et le risque

sanitaire de son utilisation.

Matériel et méthodes : Il s’agit d’une synthèse des dernières découvertes scientifiques sur les

risques sanitaires et environnementaux du glyphosate à travers l’analyse de quelques travaux

scientifiques publiés sur la base de données pubmed©.

Résultats et discussion : Le glyphosate et son métabolite l’acide aminométhylphosphonique (AMPA)

étaient considérés comme des herbicides sûres jusqu’au milieu des années 1980. Cependant des

études récentes ont montré que le taux de dégradation et d’adsorption du glyphosate et de l’AMPA

dépendait de la qualité du sol. Dès lors, la biosécurité du glyphosate a été remise en question. D’autres

études ont prouvé la contamination de l'air en zone rurale et urbaine par cet herbicide probablement

cancérogène pour l'homme selon le CIRC, perturbateur endocrinien avéré et génotoxique. De ce fait sa

commercialisation a été interdite dans de nombreux pays. Ces nouvelles données scientifiques

devraient promouvoir des changements dans le modèle de production agricole du glyphosate, en

respectant les limites maximales fixées pour chaque produit, ainsi que la prévention de la

contamination atmosphérique, en enquêtant sur les zones les plus vulnérables.

Conclusion : A ce jour, les scientifiques ne sont pas unanimes sur le lien de causalité entre

l’utilisation du glyphosate et les effets toxiques sur l’environnement et la santé humaine. Cependant,

certains conflits d’intérêt pourraient influencer les résultats expérimentaux.

Mots clés : Glyphosate, Herbicide, Santé humaine, Acide aminométhylphosphonique, Environnement.



Stéatose hépatique induite par quatre avermectines (proclaim®, vertimev® et romectin®)

biopesticides et l’avimec® un médicament vétérinaire.

Khaldoun Oularbi H.1,2, Tlili T.2, Aroun R.2, Benamara L.2, Daoudi-Zerrouki N.2, Djennas N.3 1Département de biologie et physiologie cellulaire, faculté des sciences de la nature et de la vie,

université Blida 1, Algérie. 2Laboratoirede recherche des Ressources Naturelles. Université M. Mammeri, Tizi-Ouzou. Algérie. 3Laboratoire d’anatomie Pathologie CHRU Parnet, Alger, Algérie.

Introduction : De nombreux toxiques, médicamenteux ou non, peuvent être responsables d’une

toxicité hépatique. En effet, ces xénobiotiques sont retenus comme des facteurs favorisants fréquents

dans la survenue des maladies hépatiques parmi lesquelles la stéatose microvésiculaire.

Matériel et méthodes : Afin d'évaluer leurs effets hépatotoxiques, un traitement subaiguë par trois

formulations insecticides appartenant à la famille des avermectines : Proclaim® (10 mg /kg /p.c.),

Vertimec® (2,13 mg/Kg/Jour) et Romectin® (2,13 mg/Kg/Jour) et une formulation médicamenteuse

Avimec® ont été testé chez le rat et le lapin. La matière active est respectivement

l'emamectine benzoate (EMB) pour le Proclaim ® et l’abamectine (ABM) pour le Vertimec® et le

Romectin® et l’ivermectine pour Avimec®.

Résultats et discussion : Les résultats de l’étude biochimique, histopathologique et analytique ont

fait ressortir d’une part une perturbation des paramètres biochimiques de la fonction hépatique

(glycémie, transaminases et ɣGT) d’autre part une accumulation dose dépendante de la matière active

(B1a pour l'ABM ; et B1a et B1b pour l'EMB) dans le foie des animaux traités par les avermectines. Ces

résultats sont étroitement corrélés aux lésions hépatiques observées à savoir, une stéatose diffuse de

type microvésiculaire, une architecture désorganisée des lobules hépatiques qui se manifeste par une

dégénérescence des travées hépatocytaires, une importante dilatation des veines centro-lobulaires et

des espaces portes avec présence d’infiltrats inflammatoires.

Conclusion : En conclusion, la stéatose microvésiculaire observée résulte probablement d'un stress

oxydant, due à la matière active des avermectines B1a et B1b accumulée dans les hépatocytes.

Mots clés : Avermectines, Foie, Stéatose microvésiculaire, Paramètres biochimiques.



The monitoring of the enzymatic activity of a bryophyte "leucodon sciuroides" bio-indicators

of atmospheric pollution, transplanted in the oran region

Kouadria N., Belhoucine F., Bouradja N., Ait Kaci M., Alioua-Berrebbah A.

Département le vivant et l’environnement, Faculté SNV, Université des sciences et de la technologie

Mohamed Boudiaf, Oran, Algérie.

Introduction: Air pollution is one of the most serious problems in the world.Other than natural

sources, air pollution can also result from human activity; the level of atmospheric pollution has

reached the dimensions that threaten human health due to the rapid urbanization and increase of

number of vehicles, but also through the excessive use of pesticides that can remain intact in nature

for long periodaffecting human, animal and plant.

Material and methods: The livings beings are the reflection of the environment in which they

evolves and their observation in various levels of biological organizations can offer indications about

the quality and the characteristics of that environment. It is in this context that we opted for the study

of the impact of pollutants existing in the atmosphere on the detoxification system of a

bryophyte“Leucodon sciuroides”, known as a bio-indicator of air pollution, transplanted in the Oran

region.

Results and discussion: The monitoring of enzymatic activity, in particular Catalase (CAT),

ascorbate peroxidase (APx), has made it possible to distinguish a total disturbance of the antioxidant

system manifested by an overexpression of detoxification enzymes. Following exposure to

environmental stress, among others atmospheric pollution, the concentration of free radicals in living

cells increases. The imbalance of homeostasis between the antioxidant system and the ROS formation

leads to oxidative stress, manifested by the activation of detoxification enzymes, where CAT and A

Pxare the most effective, capable of removing, neutralizing and eliminating oxidants, protecting cells

from alterations induced by xenobiotics.

Conclusion: the activation of an antioxidant response in the bio-indicator transplanted in the region

of Oran reflects the presence in the atmosphere, with which human and environment are in direct and

continuous contact, of a mixture of pollutants that constitute a danger both to environment and

population, especially considering that the cocktail effect of this mixture of pollutants isn’t well

studied.

Key words: Enzymes, Leucodon sciuroides, Atmospheric pollution, Oran.



Pesticides, risque pour l’homme et pour l’environnement : neurotoxicité du chlorpyrifos sur un

modèle murin.

Lahdiri N.1, Djafri F.2, Ait-Ali D.2, Ghidouche A.3, Dahmoune F.2 1Laboratoire de gestion et valorisation des ressources naturelles et assurance qualité, Université de

Bouira 2Laboratoire de Génie biologique des cancers – Université de Béjaia, Béjaia 3Laboratoire Biomathématique Biophysique Biochimie et de Scientométrie, Béjaia.

Introduction et objectifs : Selon l’OMS, la population mondiale va atteindre 9.7 milliards d’habitants

d’ici 2050. De nombreux défis dans le domaine agricole, doivent être relevés pour faire face à cette

croissance démographique. Selon la FAO, 80% des produits agricoles proviendraient des pays en voie

de développement, notamment par l’utilisation de l’agriculture intensive. Ce qui encourage

l’utilisation des pesticides. Toutefois, l’usage de ces substances ne reste pas sans conséquence. En

effet, après l’application des pesticides une partie se disperse dans les différents compartiments

environnementaux, constituant ainsi un risque sanitaire pour l’Homme.

Méthodes : Dans cette étude, la neurotoxicité du Chlorpyrifos (CPF) a été évaluée chez des souris.

Cinq lots de souris ont reçu différentes injections de CPF, toutes les 72 heures par voie

intrapéritonéale, pendant une durée de trois mois. Le comportement anxieux et dépressif,

l’apprentissage et la mémoire spatiale des souris ont été évalués. Suivie d’une étude histologique

objectivant ses effets sur le plan tissulaires et cellulaires.

Résultats et discussion : Les résultats obtenus montrent que le CPF a un effet anxiogène chez les

souris males (P<0.05), et provoque l’altération de la mémoire chez les lots de souris femelles, il induit

également la dépression à une dose de 1/8ème de la DL50 chez les femelles. Pour l’apprentissage, ce

paramètre est altéré à la fois chez les mâles et les femelles. Les différentes coupes histologiques

réalisées au niveau des cerveaux des souris montrent une augmentation des processus apoptotiques

et foyers nécrotiques chez les souris ayant reçu des pesticides. Ces résultats montrent que l’exposition

subchronique au CPF provoque des troubles neurologiques en fonction du sexe et de façon dose non-

dépendante.

Conclusion : Ce travail, montre que les pesticides sont toxiques chez les souris, et éventuellement,

peuvent constituer un risque pour l’Homme et pour l’environnement, d’où la nécessité de minimiser

l’utilisation de ces substances.

Mots clés : Pesticides, Chlorpyrifos, Souris, Neurotoxicité, Pollution.



Effect of zinc and copper on roots, stem, and leaves of tomato lycopersicon esculentum mill

Osmane B.1,2, Benjilali N., Zaltessi K., Abdelhakim H., Reguieg Y.1, Bodor O. 1Laboratory of Biodiversity and Water and Soil Conservation - Mostaganem University, Algeria 2National Institute of Plant Protection (INPV), Mostaganem, Algeria.

Introduction and objectives: Excessive application of plant protection products in agriculture causes

phytotoxicity and increases the contamination risks of soil, environment, and the human health. These

products or pesticides contain the zinc and copper, which are considered as essential trace element

but they are also among the most encountered metal pollutants in agricultural.

Methods: This research was carried out to study the effects caused by zinc and copper on the

morphological parameters (stem length, root length, and number of leaves) of tomato Lycopersicon

esculentum Mill L. For this purpose, the different plants used were subjected to different

concentrations (100, 200, 300, 400, 500 ppm) of zinc and copper compared to the non stressed plants.

Results and discussion: Zinc and copper exerted a toxic effect that differs depending on the dose and

the heavy metal applied. This effect is manifested from the dose of 100 ppm by a reduction in growth

of morphological parameters. The dose of 500 ppm applied caused the best toxic effect on all the

parameters studied for both heavy metals. The heavy metal analyses in plants reveals that zinc and

copper move from the roots to leaves to fruits.

Conclusion: In conclusion, to protect agriculture and the environment from pesticide pollution, strict

laws must be enforced and sustainable development must be restored.

Key words: Lycopersicon esculentum Mill L., Zinc, Copper, Morphological parameters, Phytotoxicity.



Plantes pesticides comme alternatives aux pesticides de synthèse.

Ounaissia K., Djafer R.

Laboratoire de Toxicologie ; Hôpital Ibn Sina, CHU Annaba.

Introduction et objectifs : L’usage des plantes pesticides se révèle être une pratique ancestrale. En

effet, de nombreuses plantes sont connues et utilisées pour leurs activités biocides (toxique, répulsive,

anti-appétant) vis-à-vis d’une large gamme de bioagresseurs. Elles peuvent être utilisées sous forme

d’extraits de plantes en protection foliaire ou en association avec d’autres cultures. Des huiles

essentielles ou des plantes entières sont également utilisées dans les greniers de denrées stockées.

Matériel et méthode : les bases de données bibliographiques (CAB Abstracts, Agritop) ont été

utilisées pour la documentation en utilisant les expressions suivantes : « botanical pesticide »,

« pesticidal plants » et « insecticidal plant». Au total, 15 articles ont été sélectionnés en tenant compte

de leur importance.

Résultats et discussion : Pour améliorer les rendements de culture, le recours à l’usage des

pesticides de synthèse par les producteurs est quasiment systématique. Pourtant, leurs effets néfastes

sur l’homme et l’environnement et la résistance des bioagresseurs aux insecticides ont été démontrés.

La combinaison de certaines pratiques agricoles comme la rotation des cultures, la protection

physique (filets anti-insectes), l’utilisation des plantes pesticides (toute plante dont les propriétés

chimiques peuvent être exploitées pour lutter contre les organismes considérés comme nuisibles) à

savoir les espèces d’Ocimum qui présentes dans la plupart des pays africains, sont susceptibles de

réduire significativement la pression des bioagresseurs et le besoin en pesticides de synthèse. D’une

façon générale, les extraits de plantes pesticides sont moins dangereux que les pesticides de synthèse,

même si certains extraits de plantes comme la nicotine peuvent être toxiques à certaines doses sur les

organismes vivants. La décomposition assez rapide et la faible action polluante sont des avantages des

extraits de plantes. Dans certaines conditions, les extraits de plantes peuvent avoir une efficacité

comparable à celle des insecticides classiques. Si cette dernière efficacité n’est pas complète, elle peut

néanmoins permettre de maintenir la population des ravageurs en dessous du seuil de nuisibilité et

réduire l’usage des pesticides de synthèse utilisés. En termes de résidus de pesticides, la qualité

sanitaire des cultures est ainsi améliorée, ce qui peut minimiser les risques d’intoxication des

populations.

Conclusion : Les pesticides végétaux sont loin de remplacer rapidement les pesticides de synthèse,

notamment en grandes cultures mais l’exploration de leurs capacités à contrôler les bioagresseurs des

cultures et optimisation de leur utilisation pourraient ainsi être une bonne perspective de recherche.

Mots clés : Plantes, Alternative, Pesticides de synthèse.



Les pesticides en cocktail : impact sanitaire.

Rabahi A.1, 2, Mansouri E.1, 2, Lehtihet L.1, 2, Reggabi M.1, 2 1Laboratoire Central ; EHS Ali Ait Idir ; Alger. 2Laboratoire de Toxicologie ; Département de Pharmacie ; Faculté de médecine ; Université d’Alger.

Introduction : Les pesticides ont aujourd’hui plusieurs applications : en agriculture, en milieu

domestique… Plusieurs centaines de substances chimique sont utilisées, Ils sont omniprésents dans

notre quotidien, faisant que l’exposition humaine à cette classe de produits soit importante

constituant un problème majeur de santé publique. Connus pour leurs effets toxiques révélés sur

l’écosystème et les organismes vivants. La principale voie d’exposition de l’Homme reste la voie

alimentaire où ils sont retrouvés en mélange (cocktail). L’effet des mélanges de pesticide est une

problématique complexe, car chaque molécule possède son propre mécanisme de toxicité et une

toxicocinétique différente. Dans le présent travail, nous allons rapporter les effets néfastes des

pesticides et les différents mécanismes d’interaction entre les constituants du mélange qui entravent

l’évaluation des risques, et exposer les données récentes des études menées à ce sujet.

Méthodes : Une revue bibliographique sur l’effet physiopathologique des pesticides en mélange et

une évaluation sur les bases de données « Science Direct » et « Pub Med » a été faite.

Résultats et Discussion : Au moins une vingtaine d’études ont été menées entre 2010 et 2019 sur

l’effet toxique du cocktail pesticide démontré expérimentalement, pour la première fois, avec un

mélange de cinq pesticides trouvés dans l’alimentation humaine. Cela signifie qu’en association, ces

molécules sont plus toxiques que prises séparément. La conclusion des études maintient l’existence de

l’effet cocktail. Les interactions entre deux composés peuvent être synergiques, antagonistes ou

additives, si cette notion est difficile à élucider, l’évaluation du risque apporté par l’exposition

humaine à un mélange de pesticides est indispensable.

Il est important d’associer plusieurs approches comme la modélisation mathématique, les simulations

et les approches expérimentales.

Conclusion : Les études qui ont démontré l’effet cocktail ont porté principalement sur les pesticides

organochlorés, certains organophosphorés et herbicides. Pour mieux comprendre le mécanisme réel,

il est nécessaire de mener ce genre d’études en Algérie afin de caractériser et évaluer le risque lié à ces

substances pour la santé humaine.

Mots clés : Pesticides, Effet cocktail, Toxicité, Interaction, Mélange de pesticides.



L’immune toxicité des pesticides.

Ramdani H., Bouali-Youcef Y.

Service d’immunologie, EHU 1er Novembre, Oran.

Introduction : Les effets néfastes possibles des pesticides sur la santé humaine suscitent une

inquiétude croissante. Les rapports indiquent que, lors d'une exposition environnementale ou

professionnelle, les pesticides peuvent avoir des effets nocifs intenses sur la santé humaine par une

dysrégulation temporaire ou permanente du système immunitaire. Il existe des preuves sur la relation

entre l’atteinte du système immunitaire induite par les pesticides et la prévalence de maladies

d’hypersensibilité et auto-immunes associées. Cette étude a pour objectif de mettre à jour les preuves

d’immunotoxicité des pesticides.

Matériels et méthodes : Ce travail est une synthèse des différentes études réalisées dans le cadre de

l’investigation de mécanismes principaux de la dysrégulation immunitaire induite par les pesticides.

La littérature, notamment PubMed et MEDLINE a été consultée pour identifier des articles

authentiques publiés en langue anglaise de 1970 à 2018. Les principaux mots-clés de la recherche

étaient "pesticide" en combinaison avec chacun des termes "" immunotoxique "," immunotoxicité ","

immunologique " et" système immunitaire ".

Résultats : Les mécanismes principaux de la dysrégulation immunitaire induite par les pesticides

sont : l'immunotoxicité directe, la perturbation du système endocrinien et l'antigénicité.

Conclusion : Même si des données expérimentales ainsi que des études chez l’Homme indiquent que

certains pesticides peuvent affecter le système immunitaire, les études épidémiologiques existantes

ne permettent généralement pas de tirer des conclusions sur le risque immunotoxique associé à

l'exposition aux pesticides. Des études complémentaires sont nécessaires et doivent être réalisées de

préférence par comparaison des résultats obtenus avant et après exposition dans le même groupe de

sujets avec un groupe témoin apparié.

Mots clés : Pesticides, Immunotoxicité, Dysrégulation immunitaire, Système immunitaire.



Impacts écotoxicologues du novaluron sur un modèle bioindicateur : l’escargot « helix

aspersa »

Salmi A., Toualbia N., Rouabhi R.

Département de biologie appliquée, Université Larbi Tebessi, Tébessa, Algérie.

Introduction et objectifs : Depuis plus de cinquante ans, la pollution est l'un des plus graves

problèmes auxquels est confronté notre monde moderne. On entend par pollution, la présence dans

l'environnement des grandes quantités de produits chimiques dangereux, généralement crées par

l’Homme, dont les effets nuisibles peuvent se faire durant de longues périodes sur toute la planète.

Cette pollution peut affecter l'eau, l'air et la terre. Il est aujourd’hui important d’étudier l’impact de la

pollution par les pesticides. Le but de ce travail était d’étudier les effets d’un insecticide régulateur de

croissance (Novaluron) sur une espèce bioindicatrice en écotoxicologie, l’escargot terrestre Helix

aspersa.

Méthodes : Au cours de l’exposition aux deux doses croissantes de Novaluron, nous avons également

cherché à caractériser : les effets de Novaluron sur les comportements plus ou moins perturbés

d’Helix aspersa ; aussi les effets de Novaluron sur les paramètres morpho-physiologiques (le poids

frais moyen des escargots et celles de l’hépatopancréas, la longueur et le diamètre de la coquille).

Résultats et discussion : Les escargots exposés au Novaluron ont montré une série de symptômes ;

Diminution de taux de prise de nourriture, Diminution de la dispersion des pigments noirs et

perturbation de l’orientation. Les résultats montrent que la présence de Novaluron provoquait une

perte du poids chez l’escargot Helix aspersa ainsi qu'une diminution du poids de la coquille, une

réduction dose – dépendante du poids de l’hépatopancréas avec une diminution de diamètre du

coquille.

Conclusion : Enfin, ces altérations du poids frais moyen des escargots et celles de l’hépatopancréas et

de la coquille pourraient être dues à la contamination par le Novaluron.

Mots clés : Pollution, Novaluron, Helix aspersa, Paramétres morphophysiologiques.



Effet toxicologique du cadmium sur les paramètres de germination des graines de soja (Glycine

max (L.) merr.)

Tadjouri H.1, Touzout N.1, Benhachem I1, Mehallah Moralent H.1, Chadli R.2, Nemiche S.2 1Laboratoire de biodiversité et conservation des eaux et des sols, Faculté SNVde la vie et de la nature,

Université de Mostaganem. 2Département d’Agronomie, Faculté SNV, Université de Mostaganem.

Introduction : Les activités anthropiques, domestiques, agricoles et industrielles, et l’utilisation des

produits chimiques en agriculture, tels que les pesticides fongicides, les insecticides, et les herbicides

peuvent contenir plusieurs métaux toxiques comme Cu, Cd, Zn et Pb et peuvent donc contribuer a la

contamination des terres agricoles (He et al., 2005a). Ce risque pour les écosystèmes est très élevé, la

dépollution s’impose. Il est important donc d’élaborer des stratégies efficaces de gestion des

environnements pollués par les métaux lourds. Compte tenu de l’importance de la phase germinative

dans le déroulement des stades ultérieurs du développement de toute espèce végétale.

Objectifs : Le présent travail se propose d’étudier l’effet de la toxicité du cadmium sur les paramètres

de germination de soja Glycine max (L.) Merr.

Matériels et méthodes : L’étude a été réalisée au niveau du laboratoire de biodiversité et

conservation des eaux et des sols, faculté des Sciences de la vie et de la nature,). Les graines ont e te

mis a germer dans des boites de Pe tri contenant sept concentrations diffe rentes de Cadmium allant de

(0, 50, 100, 150, 200, 250, jusqu’à 300 ppm) durant 15 jours.

Résultats et discussion : Les résultats montrent que le cadmium agit par sa nature et ses

concentrations sur le processus de germination, Ces résultats montrent une diminution du pouvoir

germinatif des graines, et que l’effet toxique du cadmium réduit la croissance des radicules. Cette

réduction hautement significative est d’autant plus prononcée que les concentrations sont en levées la

longueur aérienne (tigelles) diminuait progressivement en fonction du temps et du stress appliqué.

Ces résultats soulignent également le rôle de l’étude du comportement germinatif et d’évaluation de la

tolérance vis a vis d’un stress me tallique.

Mots-clés : Cadmium, Soja, Glycine max (L.) Merr., Stress métallique, Germination.



Étude comparative des effets toxiques des pesticides chimiques et naturels

Tektak M.1, Mallem L.1, 2, Abdennour C.1 1Laboratoire de Recherche d'Ecophysiologie Animale. Département de Biologie. Faculté des sciences.

Université Badji Mokhtar, Annaba, Algérie 2Département de Médecine Dentaire, Faculté de Médecine, Annaba, Algérie.

Introduction et objectifs : Suite à l’utilisation excessive des pesticides chimiques au cours des

dernières années, les chercheurs scientifiques ont mis en évidence l’utilité d’autres approches du

développement durable de l’agriculture. La lutte biologique, laissée de côté un temps après l’essor des

pesticides chimiques, peut être utilisée par toutes personnes désireuses de s’en servir, qu’il s’agisse du

particulier, de l’agriculteur ou bien des collectivités locales, nationales. Après avoir fixé les bases du

concept de lutte biologique, l’idée fait son chemin, l’utilisation de produits d’origine naturelle. Les

biopesticides sont utilisés depuis des siècles par les fermiers et paysans. Ces produits constituent sans

doute l’une des clés du développement durable des activités agricoles dans le monde. Le terme

biopesticides est un débat en soi et l'appellation semble être réservée aux produits en phase de

commercialisation. Pour certains, ce vocable correspond uniquement à l'utilisation d'organismes

vivants (auxiliaires, prédateurs, parasitoïdes ou pathogènes) ou ses dérivés. D'autres estiment qu'il

peut s'appliquer aux composés d'origine biologique (phéromones, kairomones, éliciteurs...) qui

jugulent des populations de ravageurs ou de pathogènes. De nos jours, ils sont classés en trois grandes

catégories selon l’origine (microbienne, végétale ou animale) et présentent de nombreux avantages et

ils sont moins toxiques que leurs homologues chimiques.

Matériels et méthodes : En Algérie, un certain nombre de chercheurs algériens (biologistes et

agronomes) ont étudié la toxicité des pesticides de synthèse par rapport aux biopesticides. Notre

travail repose sur une synthèse bibliographique basée sur près de 20 articles scientifiques publiés

depuis 2001 vers 2013 dont ces derniers sont menés dans le contexte biopesticides, ou les mots clés

tournent autour la toxicité des pesticides et des biopesticides dans le cadre de stratégie de lutte

biologique.

Résultats et discussion : Les biopesticides sont des substances prouvées être moins toxiques que les

pesticides conventionnels, ils n’affectent que la cible nuisible et n’ont pas d’impact sur les espèces non

ciblées, ils sont souvent efficaces à des faibles doses et se décomposent rapidement, ne laissent pas de

résidus toxiques et certains sont plus efficaces que les pesticides chimiques.

Mots clés : Pesticides, Biopesticides, Toxicité, Lutte biologique.



Évaluation de la toxicité de chlorpyrifos sur un modèle biologique (oryctolagus cuniculus)

Toualbia N., Salmi A., Rouabhi R.

Département de biologie appliquée ; Université Larbi Tebessi, Tébessa, Algérie.

Introduction et objectifs : Avec l’utilisation massive des pesticides sont apparus des signes évidents

de toxicité et d’effets néfastes pour l’environnement et pour l’Homme. Pour faire face à ce problème, le

parlement Européen a instauré le projet REACH (Registration, évaluation and autorisation of

chemicals) dans lequel les industriels doivent et devront faire la preuve scientifique de la non-toxicité

de leurs substances en fonction de normes officielle. Notre travail consiste à étudier la toxicité des

pesticides et plus particulièrement le chlorpyrifos (CPF) sur les lapins Oryctolagus cuniculus. Cet

insecticide organophosphoré, chloré est l'un des insecticides les plus largement utilisés à l'échelle

mondiale .Ce produit toxique produit des méfaits chez l’Homme, ainsi que chez les animaux.

Méthodes : Au cours de l’exposition aux deux doses croissantes de CPF, nous avons cherché à évaluer

les effets du stress oxydatif au niveau du foie et ce par le suivi de l’activité de certains biomarqueurs

enzymatiques : la GST et la Catalase. Nous avons également mesuré le taux de Glutathion réduit ainsi

que les protéines totales. Le Malondialdehyde (MDA) considéré comme un biomarqueur de la

peroxydation lipidique a également été mesuré.

Résultats et discussion : Le CPF a un effet globalement pro oxydant ceci est révélé par la diminution

significative du taux de glutathion réduit GSH et l’activité enzymatique de glutathion peroxydase GPx

et de catalase dans le foie, d’une part et d’autre part, nous avons enregistré une augmentation de

l’activité enzymatique de la glutathion S transférase et de taux de MDA.

Conclusion : Enfin, ces altérations pourraient être dues à la contamination par le CPF.

Mots clés : Chlorpyrifos, Oryctolagus cuniculus, GSH, Activité enzymatique, MDA



Effets des décis 25 EC (deltaméthrine) et le cadmium sur l’écophysiologie de la tomate

(lycopersicon esculentum).

Touzout N.1, Amiri O.1, Bentamra Z.1, Benhachem I.1, Hennia A.2, Nemmiche S.2 1Département d’Agronomie, Faculté SNV, Université de Mostaganem 2Département de Biologie, Faculté SNV, Université de Mostaganem.

Introduction : La bioaccumulation des pesticides et des métaux lourds dans les cultures maraichers

induit des effets délétères sur la santé humaine.

Objectifs : Ce travail vise à évaluer l’accumulation du cadmium (Cd) et du pesticide decis 25 EC au

niveau des organes de jeunes plants de tomate (Lycopersicon esculentum L.), ainsi que leurs effets sur

le taux de chlorophylles, biomarqueurs de stress (malondialdéhyde (MDA), peroxyde d’hydrogène

(H2O2)), proline et les activités enzymatiques du système antioxydant (catalase (CAT), glutathion-S-

transférase (GST) et ascorbate peroxydase (APX).

Méthodes : Des plantules de tomate (Lycopersicon esculentum L.), âgées de 15 jours, sont traitées en

conditions hydroponiques par 100 µM de chlorure de cadmium et Decis 25 EC (Deltamethrine)

pendant 7 jours. Le dosage des différents paramètres de stress est réalisé.

Résultats et discussion : Les signes d'intoxication se manifestent par des perturbations de la

croissance foliaire et racinaire accompagnées d’un brunissement des racines traitées. Nos résultats

ont aussi montré une diminution de la teneur en chlorophylle totale. La présence des ions cadmiques

dans la solution nutritive a induit l'installation d'un état de stress oxydant caractérisé par une

production accentuée de peroxyde d’hydrogène (H2O2) dans les plantules de tomate traitées. La

production des espèces réactives de l’oxygène (ROS) s'accompagne d'une augmentation de la

production de MDA (malondialdéhyde), de proline et une perturbation des activités des enzymes

antioxydantes (APX, CAT, GST).

Conclusion : L’accumulation du Decis 25 EC et le Cd induit une perturbation de l’homéostasie rédox

via l’augmentation des teneurs des biomarqueurs de stress et le dysfonctionnement des systèmes de

défense antioxydants enzymatiques et non enzymatiques.

Mots clés :: Cadmium, Decis 25 EC, Deltamethrine, Lycopersicon esculentum, Stress oxydant,

Biomarqueur de stress.



Contribution à l’étude de la pollution des sols agricoles par l’azote (cas de la plaine de Bouna

moussa).

Youcef Khodja Z.1, Khanchoul K.1, Benslama M.1, Mecheri R.2 1Laboratoire Sol et Développement Durable, Université Badji Mokhtar- Annaba. 2Laboratoire de Botanique, Faculté de Pharmacie, Université Badji Mokhtar- Annaba.

Introduction et objectifs : Dans le but d’augmenter le rendement des cultures, l'azote réactif apporté

aux sols pourrait, à terme, acidifier les sols et provoquer des pertes de rendement agricole, de

productivité des forêts et la libération de métaux lourds vers les eaux menaçant la santé humaine.

Pour mieux gérer cette situation, il est essentiel donc de connaitre le potentiel de fourniture d'azote

par le sol qui se traduit par le rapport C/N ; indicateur de qualité qui exprime la teneur en carbone

d’un sol par rapport à sa teneur « azote ». La présente étude contribue à évaluer la pollution des sols

de la plaine de Bounamoussa par l’Azote.

Méthodes : Des prélèvements de sols de la zone d’étude ont fait l’objet d’une caractérisation chimique

telles que pH, conductivité, carbone et d’une évaluation de la teneur en azote total.

Résultats et discussion : Les résultats des analyses du sol de cette plaine ont permis de constater que

ces sols ont une valeur de salinité plus ou moins importante qui varie entre 200 et 500 µS, des teneurs

importantes de la matière organique qui dépassent les 2%. Les valeurs élevées du rapport C/N ont

indiqué la difficulté de la minéralisation de la matière organique et une réduction de l’activité

biologique. Les faibles teneurs en azote total indiquent une baisse du rendement de cet élément

indispensable.

Conclusion : On peut donc estimer que la plaine de Bounamoussa risque d’avoir des contraintes plus

tard à cause de la non-disponibilité de cet élément important pour les plantes dans le milieu agricole

étudié.

Mots clés : Sol, Bounamoussa, Pollution, Azote



Effet d’un insecticide néonicotinoïde (actara) sur la composition biochimique des alevins d’un

poisson d’eau douce, alburnus alburnus.

Zaidi N.1, Doufer L.2, Hamdani A.2 1Laboratoire d’Optimisation de la Production Agricole en Zone Subhumide, Faculté des Sciences,

Université 20 Août 1955, Skikda 2Laboratoire de Biologie Animale Appliquée, Faculté des Sciences, Université Badji Mokhtar, Annaba.

Introduction et objectifs : L’estimation des effets secondaires des pesticides sur les écosystèmes

s’avère très difficile, car il existe un millier de familles de pesticides. Ils sont, en outre, utilisés à faibles

doses et leurs comportements sont très divers. Le présent travail vise à évaluer les effets de l’Actara

sur les indices physiologiques et la composition biochimiquedes alevins d'un poisson d’eau douce,

Alburnus alburnus (Linnaeus, 1758).

Méthodes : Le produit a été additionné à l’eau d’élevage des alevins à une concentration finale de 78

mg/L de thiaméthoxam, la matière active de l’actara® (25 WG). Le RHS, le RGS et les paramètres

biochimiques ont été déterminés à différents temps (0, 1, 7, 14, 21 et 28 jours) de traitement.

Résultats et discussion : Les résultats montrent que cet insecticide n’a aucun effet significatif sur le

rapport hépato-somatique de ces poissons. Par contre, l’actara réduit significativement l’indice de

condition à partir de 21 jours de traitement. D’autre part, et dans nos conditions expérimentales, la

composition biochimique de l’hépatopancréas des alevins a été affectée par le traitement avec l’actara.

En effet, une diminution significative du taux de glucides, lipides et protéines a été observée chez les

alevins traités pendant 28 jours.

Conclusion : l’acatra semble manifester des effets secondaires sur les alevins d’un poisson d’eau

douce Alburnus alburnus.

Mots clés : Alburnus alburnus, Actara, indices physiologiques, Composition biochimique.



Activité nématicide de quelques huiles essentielles contre nématodes à kystes globodera.

Ziane S., Selles C.

Université Abou Bekr Belkaid, Tlemcen.

Les nématodes dorés de la pomme de terre (globodera) sont les principaux ravageurs de la pomme de

terre dans les régions tempérées ou froides. A cet effet, une étude a été menée afin de déterminer

l’effet in vitro des différentes concentrations (50-800 μl/l) de l’huile essentielle extraite à partir des

feuilles de Warionia saharae et Buboniom graveolens sur la mortalité des nématodes à kystes après

une période de 24, 48 et 72 heures d’exposition, et l’éclosion des œufs maintenus dans les mêmes

solutions pendant 12 jours. Les kystes de Globodera, obtenus à partir des sols secs issus d’un élevage

âgés de 24 à 48 heures, ont été placés dans des boites quadrillées de 5 cm de diamètre à raison de 10

kystes par boite contenant 5 ml de chacune des huiles essentielles à des concentrations de 50, 100,

200, 400, et800 µl/l préparées à partir de la solution mère par dilution dans l’éthanol à 10% et 3% de

tween 20. Les effets sont comparés à un témoin et le nématicide (traitement chimique) à 332 μg/l. Les

DL50 sont aussi calculées pour les deux effets. Les résultats montrent que les huiles testées inhibent

l’éclosion des kystes et des œufs Globodera dont l’effet varie selon la nature de l’huile, le temps

d’exposition et la concentration. Le pourcentage d’inhibition de l’éclosion cumulative des kystes est

compris entre (28.56-100), (21.42 -78.56), respectivement pour les huiles essentielles de deux plantes

(Warionia saharae, Bubonium graveolens) et de 63,5 à 73.31 pour le traitement chimique. Les résultats

pour les extraits montrent une activité nématicide importante observée pour l’extrait du butanol, sont

respectivement : 100 et 87.5% pour Warionia saharae et Bubonium graveolens. Aux faibles

concentrations (25%), seul l’extrait du butanol de Warionia saharae présente une mortalité non

négligeable (46%).

Mots clés : Nématodes à kystes, Globodera, Huiles essentielles, Warionia saharae, Bubonium

graveolens.

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9ème rencontre internationale de toxicologie