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Le bullen Africa RiskView est une publicaon mensuelle de la Mutuelle panafricaine de geson des risques ARC (African Risk Capacity). LARC est une instuon spécialisée de lUnion africaine, dont le but est daméliorer la capacité des États membres de lUA à gérer les risques liés aux catastrophes naturelles, sadapter aux changements climaques et à assister les populaons exposées au risque dinsécurité alimentaire. ARC sappuie sur le logiciel Africa RiskView, qui ulise des don- nées pluviométriques satellitaires pour évaluer les coûts dune intervenon en réponse à la sécheresse. Ces coûts dinter- venon modélisés permeent de calculer le montant des polices dassurance émises par la Société dassurance ARC Insu- rance Company Limited, la filière financière de l ARC, chargée de mutualiser les risques à travers le connent. Visitez notre site pour plus dinformaons : www.africanriskcapacity.org Africa RiskView BULLETIN MENSUEL | AVRIL 2016 Précipitations En mars 2016, les précipitations saisonnières se sont poursuivies en Afrique australe et en Afrique centrale. La saison des pluies a également démarré en Afrique de lEst ainsi que dans les régions du sud de lAfrique de lOuest. Les pays bordant le golfe de Guinée, y compris le Nigeria, le Bénin, le Togo, le Ghana, la Côte dIvoire et le Liberia, ont reçu des précipitations supérieures à la moyenne (par rapport à la moyenne 2001-15) dès la mi-mars. En revanche, en Afrique de lEst, les précipitations ont été inférieures à la moyenne 2001-15, en raison des faibles précipitations reçues entre la mi-mars et la fin mars à lest de lOuganda, au Kenya, en Somalie et au sud de l'Éthiopie. En Afrique australe, les précipitations reçues en mars ont été supérieures à la moyenne à long terme dans la plupart des pays, à lexception de louest de la Namibie, du sud-ouest de lAfrique du Sud et du nord du Malawi. La plus grande partie de l Afrique australe a enregistré des précipitations supérieures à la moyenne pendant les deux premières décades du mois (du 1er au 20 mars), suivies de précipitations inférieures à la moyenne dans les régions du sud et de louest (Angola, Namibie, Botswana et Afrique du Sud) et au Malawi pendant la troisième décade (du 21 au 31 mars). Les tendances pluviométriques observées depuis octobre 2015 indiquent que lAfrique australe a connu un climat dextrême sécheresse pendant la première moitié de la saison des pluies 2015/16. Les pays situés au sud de cette partie du continent, y compris lAfrique du Sud, le Botswana, le Zimbabwe et le sud du Mozambique ont reçu moins de 70% des précipitations normales entre octobre et décembre 2015. Les précipitations saisonnières ont été plus abondantes pendant la deuxième moitié de la saison, et ont été supérieures à la normale dans de nombreuses régions, à l'exception de louest de la Namibie, du sud du Mozambique et Précipitations : Les précipitaons plus abondantes reçues en mars 2016 ont parellement compensé le climat de sécheresse observée durant la première moié de la longue saison des pluies 2015/16 dans certaines régions dAfrique australe. En Afrique de lEst, la longue saison des pluies a démarré avec une pluviométrie légèrement inférieure à la moyenne en mars 2016; toutefois, le volume des précipitaons devrait augmenter entre avril et juin. Sécheresse : Au Malawi, à la fin du mois de mars, les besoins en eau de la culture de référence nétaient parellement sasfaits dans les régions du sud et du centre du pays ; toutefois, Africa RiskView et dautres sources de données pluviométriques semblent indiquer que la situaon au sol sest améliorée dans de nombreuses régions depuis le début de la saison en raison des précipitaons abondantes reçues dès la fin février. Populations touchées : Les projecons dAfrica RiskView pour la fin de la saison au Malawi sont à la baisse par rapport au mois précédent en raison de limpact des précipitaons de mars 2016 ; toutefois, le pays fait face à une situaon difficile en termes de sécurité alimentaire, car les effets de la mauvaise saison 2014/15 se font encore senr et sajoutent au démarrage tardif de la saison des pluies 2015/16, ce qui a pour effet dallonger la période de soudure. Pool ARC : Le groupe ARC 2015/16 comprend 7 pays membres (Gambie, Kenya, Malawi, Mali, Mauritanie, Niger et Sénégal). 2 pays sont au bénéfice dun contrat en cours : le Malawi et le Kenya, où la grande saison des pluies vient de commencer. Points saillants :

Africa RiskVie · 2016. 12. 5. · Le bulletin Africa RiskView est une pu liation mensuelle de la Mutuelle panafriaine de gestion des risques ... dont le ut est d’améliorer la

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Page 1: Africa RiskVie · 2016. 12. 5. · Le bulletin Africa RiskView est une pu liation mensuelle de la Mutuelle panafriaine de gestion des risques ... dont le ut est d’améliorer la

Le bulletin Africa RiskView est une publication mensuelle de la Mutuelle panafricaine de gestion des risques ARC (African Risk Capacity). L’ARC est une institution spécialisée de l’Union africaine, dont le but est d’améliorer la capacité des États membres de l’UA à gérer les risques liés aux catastrophes naturelles, s’adapter aux changements climatiques et à assister les populations exposées au risque d’insécurité alimentaire. ARC s’appuie sur le logiciel Africa RiskView, qui utilise des don-nées pluviométriques satellitaires pour évaluer les coûts d’une intervention en réponse à la sécheresse. Ces coûts d’inter-vention modélisés permettent de calculer le montant des polices d’assurance émises par la Société d’assurance ARC Insu-rance Company Limited, la filière financière de l’ARC, chargée de mutualiser les risques à travers le continent.

Visitez notre site pour plus d’informations : www.africanriskcapacity.org

Africa RiskView BULLETIN MENSUEL | AVRIL 2016

Précipitations

En mars 2016, les précipitations saisonnières se sont poursuivies

en Afrique australe et en Afrique centrale. La saison des pluies a

également démarré en Afrique de l’Est ainsi que dans les régions

du sud de l’Afrique de l’Ouest. Les pays bordant le golfe de

Guinée, y compris le Nigeria, le Bénin, le Togo, le Ghana, la Côte

d’Ivoire et le Liberia, ont reçu des précipitations supérieures à la

moyenne (par rapport à la moyenne 2001-15) dès la mi-mars. En

revanche, en Afrique de l’Est, les précipitations ont été

inférieures à la moyenne 2001-15, en raison des faibles

précipitations reçues entre la mi-mars et la fin mars à l’est de

l’Ouganda, au Kenya, en Somalie et au sud de l'Éthiopie. En

Afrique australe, les précipitations reçues en mars ont été

supérieures à la moyenne à long terme dans la plupart des pays, à

l’exception de l’ouest de la Namibie, du sud-ouest de l’Afrique du

Sud et du nord du Malawi. La plus grande partie de l’Afrique

australe a enregistré des précipitations supérieures à la moyenne

pendant les deux premières décades du mois (du 1er au 20 mars),

suivies de précipitations inférieures à la moyenne dans les régions

du sud et de l’ouest (Angola, Namibie, Botswana et Afrique du

Sud) et au Malawi pendant la troisième décade (du 21 au 31

mars).

Les tendances pluviométriques observées depuis octobre 2015

indiquent que l’Afrique australe a connu un climat d’extrême

sécheresse pendant la première moitié de la saison des pluies

2015/16. Les pays situés au sud de cette partie du continent, y

compris l’Afrique du Sud, le Botswana, le Zimbabwe et le sud du

Mozambique ont reçu moins de 70% des précipitations normales

entre octobre et décembre 2015. Les précipitations saisonnières

ont été plus abondantes pendant la deuxième moitié de la saison,

et ont été supérieures à la normale dans de nombreuses régions,

à l'exception de l’ouest de la Namibie, du sud du Mozambique et

Précipitations :

Les précipitations plus abondantes reçues en mars 2016 ont partiellement compensé le climat de sécheresse observée durant la première moitié de la longue saison des pluies 2015/16 dans certaines régions d’Afrique australe.

En Afrique de l’Est, la longue saison des pluies a démarré avec une pluviométrie légèrement inférieure à la moyenne en mars 2016; toutefois, le volume des précipitations devrait augmenter entre avril et juin.

Sécheresse :

Au Malawi, à la fin du mois de mars, les besoins en eau de la culture de référence n’étaient partiellement satisfaits dans les régions du sud et du centre du pays ; toutefois, Africa RiskView et d’autres sources de données pluviométriques semblent indiquer que la situation au sol s’est améliorée dans de nombreuses régions depuis le début de la saison en raison des précipitations abondantes reçues dès la fin février.

Populations touchées :

Les projections d’Africa RiskView pour la fin de la saison au Malawi sont à la baisse par rapport au mois précédent en raison de l’impact des précipitations de mars 2016 ; toutefois, le pays fait face à une situation difficile en termes de sécurité alimentaire, car les effets de la mauvaise saison 2014/15 se font encore sentir et s’ajoutent au démarrage tardif de la saison des pluies 2015/16, ce qui a pour effet d’allonger la période de soudure.

Pool ARC :

Le groupe ARC 2015/16 comprend 7 pays membres (Gambie, Kenya, Malawi, Mali, Mauritanie, Niger et Sénégal).

2 pays sont au bénéfice d’un contrat en cours : le Malawi et le Kenya, où la grande saison des pluies vient de commencer.

Points saillants :

Page 2: Africa RiskVie · 2016. 12. 5. · Le bulletin Africa RiskView est une pu liation mensuelle de la Mutuelle panafriaine de gestion des risques ... dont le ut est d’améliorer la

Visitez notre site pour plus d’informations : www.africanriskcapacity.org For more information visit our website: www.africanriskcapacity.org

des régions côtières du sud-ouest de Madagascar. En revanche, il

est difficile de dire dans quelle mesure ces précipitations

supérieures à la normale ont permis de compenser la sécheresse

survenue dans de nombreuses régions en début de saison, car

l’essentiel de ces précipitations est tombé à la fin du mois de

février, peut-être trop tard pour certaines de ces régions.

Sécheresse

Malawi : dans ce pays, la saison agricole s’étend de novembre à

fin mai. Si le Malawi n’a pas autant souffert du mauvais début de

la saison des pluies que d’autres pays de la région, il a enregistré

des précipitations inférieures à la normale pendant les premiers

mois de la saison, en particulier au centre et au sud du pays.

Toutefois, Africa RiskView semble indiquer que les conditions

favorables aux semis étaient remplies dans tout le pays entre fin

novembre et mi-décembre, quoique légèrement plus tard que

d’habitude dans la plupart des régions du centre et du sud. En ce

qui concerne les régions où les travaux d’ensemencement ont été

retardés, les projections actuelles pour l’indice WRSI de fin de

saison indiquent que les besoins en eau de la culture de référence

ne seront probablement pas satisfaits d’ici au mois de mai,

correspondant à la fin de la saison. Africa RiskView estime que les

besoins en eau seront couverts dans les régions du nord du pays,

si les précipitations des mois d’avril et de mai s’inscrivent dans la

moyenne des précipitations saisonnières (moyenne 2001-2015).

Par rapport à la valeur de référence définie par le Malawi comme

indicateur de conditions normales (la médiane des 5 années

précédentes), les prévisions actuelles pour l’indice WRSI de fin de

saison indiquent que le centre et l’extrême sud du pays devraient

connaître un climat plus sec que la normale1. Les projections de

FEWS NET vont dans le même sens en ce qui concerne les valeurs

WRSI au sud du pays, mais donnent un aperçu légèrement plus

optimiste de la situation dans les régions du centre. D'autres

données satellitaires confirment les estimations d’Africa RiskView,

comme l’indice de stress hydrique de la FAO (ASI), qui semble

indiquer que quatre districts du centre et du sud du Malawi

devraient connaître des conditions de sécheresse modérée

(touchant plus de 25% des surfaces cultivées), tandis que la

situation devrait être plus favorable dans le reste du pays. Cela

représente une nette amélioration par rapport au mois dernier,

où l’on estimait, selon l’indice ASI, que les conditions de

sécheresse toucheraient plus de 40% des surfaces cultivées dans

12 districts du centre et du sud. Le Secrétariat de l’ARC travaille en

étroite collaboration avec le gouvernement du Malawi et ses

partenaires techniques afin de valider la personnalisation de

l’indice de sécheresse utilisé par Africa RiskView.

Kenya : dans le cadre de sa participation au groupe ARC pour la

saison 2015/16, le Kenya a assuré ses régions aride et semi-arides

pour les deux saisons des pluies. Les données satellitaires

indiquent que la grande saison des pluies 2016 a connu un

démarrage tardif et que les régions pastorales ont enregistré des

précipitations inférieures à la normale en mars 2016. Il sera

possible d’établir des projections plus précises lorsque les

précipitations saisonnières gagneront en intensité : en effet,

l'essentiel des précipitations se produit entre avril et juin.

Africa RiskView BULLETIN MENSUEL | AVRIL 2016

Précipitations par rapport à la moyenne 2001-14 en mm, Afrique australe, mars

2016 (RFE2)

Précipitations en % de la moyenne 2001-15 en mm, Afrique australe, janvier-mars

2016 (RFE2)

Projection de l’indice WRSI de fin de saison, Malawi, saison agricole 2015/16

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Visitez notre site pour plus d’informations : www.africanriskcapacity.org

Populations touchées

Malawi : au vu des précipitations plus abondantes du mois de

mars, qui ont permis de compenser légèrement la sécheresse du

début de saison dans les régions où la saison des pluies a

commencé tardivement, les estimations du nombre de personnes

touchées, dans Africa RiskView, sont en baisse depuis le mois

dernier, où le modèle estimait que près d’un million de personnes

seraient touchées par la sécheresse à la fin de la saison agricole

2015/16. Toutefois, il convient de souligner que le Malawi

affronte actuellement une grave crise alimentaire en raison des

mauvais rendements de la saison agricole 2014/15 – et de

facteurs aggravants comme la baisse des stocks de céréales, la

hausse du prix des denrées alimentaires, etc – , qui avait touché

près de 3 millions de personnes comme le montrent Africa

RiskView et les évaluations de la vulnérabilité effectuées sur le

terrain. En outre, le démarrage tardif de la saison 2015/16 a

entraîné une baisse des rendements issus des activités agricoles et

devrait se traduire par un allongement de la période de soudure,

dû aux récoltes tardives, en particulier dans les régions du centre

et du sud du pays. Par ailleurs, il est probable que l’impact de la

saison précédente ait diminué la capacité de résilience des

ménages vulnérables.

Kenya : étant donné que la grande saison des pluies 2016 vient

de démarrer, il est encore trop tôt pour se prononcer quant aux

résultats de la saison dans les zones pastorales du Kenya, de sorte

qu’il est nécessaire d’attendre que la saison évolue avant d’établir

des projections plus précises.

Évolution du pool ARC

Actuellement, le groupe ARC 2015/16 comprend 7 pays, dont les 3

pays (Gambie, Malawi et Mali) qui ont rejoint le groupe en 2015 et

ont rejoint les quatre membres du premier groupe (Kenya,

Mauritanie, Niger et Sénégal).

La Société d'assurance ARC Ltd n’a effectué aucun versement

d’indemnités en faveur du premier groupe de pays en raison

d’une part des bons résultats et, d’autre part, de la saison agricole

2015 en Afrique de l’Ouest et de la bonne petite saison des pluies

2015/16 au Kenya. En ce qui concerne la saison agricole en cours

au Malawi, et malgré les problèmes survenus dans certaines

régions, la probabilité d’un versement d’indemnités est toujours

plus faible en raison des précipitations abondantes reçues dès la

fin du mois de février. Enfin, la grande saison des pluies 2016 vient

de commencer au Kenya, qui a assuré ses deux petites saisons des

pluies 2015/16 et la grande saison des pluies 2016 dans les

régions arides et semi-arides. Des projections plus précises seront

établies au fur et à mesure que la saison évolue.

Le Secrétariat de l’ARC travaille avec d'autres pays exposés au

risque de sécheresse – en plus de ceux qui sont déjà membres de

l’ARC – en vue de leur participation au groupe ARC 2016/17. La

participation de nouveaux pays suit généralement un processus

de préparation de 9 à 12 mois, qui comprend la personnalisation

d’Africa RiskView, prise en charge par les spécialistes techniques

de chaque pays (avec l’aide du Secrétariat de l’ARC), l’élaboration

d’un plan opérationnel détaillant les besoins des pays en termes

d’aide aux populations vulnérables (en cas de versement

d’indemnités par ARC Ltd), ainsi que la mise en place de structures

et procédures permettant un versement rapide des fonds et

l'activation du plan opérationnel prédéfini.

Africa RiskView BULLETIN MENSUEL | AVRIL 2016

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Visitez notre site pour plus d’informations : www.africanriskcapacity.org

L’African Risk Capacity (ARC) est une insti-

tution spécialisée de l’Union africaine, dont

le but est d’améliorer la capacité des États

membres de l’UA à gérer les risques liés aux

catastrophes naturelles, à s’adapter aux

changements climatiques et à assister les

populations exposées au risque d’insécurité

alimentaire.

Le logiciel Africa RiskView est le moteur

technique de l’ARC. Il s’appuie sur des don-

nées pluviométriques satellitaires pour éva-

luer les coûts d’une intervention en réponse

à la sécheresse, qui peuvent ensuite déclen-

cher le paiement d’une indemnité d’assu-

rance.

La Société d’assurance ARC Insurance Com-

pany Limited est la filiale financière de

l’ARC, chargée de mutualiser les risques à

travers le continent.

À propos de l’ARC :

Clause de non-responsabilité : les données et informations contenues dans ce bulletin ont été élaborées à des fins de mise en œuvre du logiciel Africa RiskView et de la Mutuelle panafricaine de gestion des risques et s’appuient sur l’approche employée dans ce cadre. Les données contenues dans ce bulletin sont communiquées publiquement à des fins d’information uniquement. L’Institution de l’ARC, ses filiales et chacun de leurs administrateurs, directeurs, employés et agents ne donnent aucune garantie et n’assument aucune responsabilité quant à l’exactitude des données et des informations fournies si elles devaient être utilisées dans un but spécifique. En aucun cas l’Institution de l’ARC, ses filiales et chacun de leurs administrateurs, direc-teurs, employés et agents ne pourront être tenus responsables de tout ou partie du contenu présenté ici. Les paiements effectués par ARC Ltd sur la base des contrats d’assurance sont calculés dans une version indépendante de Africa RiskView, et peuvent donc différer des estimations présentées dans ce bulletin.

Note sur la méthodologie d’Africa RiskView :

Pluviométrie : Africa RiskView

utilise des différents jeux de

données satellitaires pour

suivre la progression des sai-

sons des pluies en Afrique. Les

pays souhaitant participer à la

Mutuelle ARC doivent person-

naliser la composante de la

pluviométrie en choisissant le

jeu de données satellitaires qui

reproduit le mieux les pluies

mesurées sur le terrain.

Sécheresse : Africa RiskView

s’appuie sur l’indice de satisfac-

tion des besoins en eau (WRSI)

comme indicateur de sèche-

resse. Le WRSI est un indice

développé par la FAO qui utilise

les estimations pluviométriques

satellitaires pour déterminer si

les besoins en eau d’une culture

donnée ont été satisfaits pen-

dant les différentes phases de

son développement. Les pays

souhaitant participer à la Mu-

tuelle ARC doivent personnali-

ser les paramètres du logiciel

afin que le modèle reflète la

réalité du terrain.

Populations touchées : Africa

RiskView s’appuie sur les calculs

de l’indice WRSI pour donner

une estimation du nombre de

personnes potentiellement

touchées par la sècheresse dans

chaque pays participant dans la

Mutuelle ARC. Le processus de

personnalisation adapté aux

différents pays permet d’établir

des profils de vulnérabilité à

l’échelle sous-nationale et, par

conséquent, de déterminer

l’impact potentiel d’un épisode

de sécheresse sur les popula-

tions vivant dans une région

donnée.

Coûts d’intervention : Lors

d’une quatrième et dernière

étape, Africa RiskView convertit

le nombre de personnes tou-

chées en coût d’interventions

menées en réponse à la séche-

resse. Pour les pays participant

à la Mutuelle ARC, ces coûts

d’intervention permettent de

calculer le montant des polices

d’assurance. La compagnie

d’assurance ARC Ltd indemnise-

ra les pays concernés si les

coûts d’une intervention à

mettre en place à la fin de la

saison dépassent un seuil préé-

tabli dans le contrat d’assu-

rance.

Africa RiskView BULLETIN MENSUEL | AVRIL 2016