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BOVI INFO Editorial Cher éleveur, Ce nouveau Bovi-info fait la part belle au vêlage et aux veaux. Nous présentons d’abord le Nutritop, qui facilite la période périlleuse du vêlage et du démarrage en lactation. Des clients rendent compte de leur emploi du Nutritop. Dans notre série sur l’élevage des veaux, nous abordons la période jusqu’au sevrage. Nous regardons aussi les principaux problèmes de santé qui menacent cette tranche d’âge. Nous mettons à l’honneur quelques clients qui se sont distingués dans les concours bovins : la famille Feys, lors de la Nuit de la Holstein, à Libramont, et la famille Vallas, lors de la Fête de la Viande, à Rethel . Vous souhaitant une lecture agréable, La rédaction NUTRITOP, aliment de transition d’avant-vêlage ir. J. De Ketele La plus-value pour votre bétail N° 1 - MAI 2012 Dans son plan alimentaire en 100 jours, QUARTES accorde une grande attention aux deux semaines finales de la gestation, la période close-up. Pour cette phase très spécifique, QUARTES a élaboré le NUTRITOP, un aliment de tran- sition pour faciliter le vêlage et le démarrage en lactation. Le NUTRITOP se distribue à raison d’1.5 kg par jour et par laitière. suite en page 2 Le NUTRITOP se distingue sur les points suivants Réduction du déficit énergétique Un déficit énergétique trop important est une des causes principales des troubles spéci- fiques en période de vêlage et en début de lactation. Le déficit énergétique mène à une mobilisation des réserves corporelles; ces graisses corporelles sont amenées par le sang dans le foie, sous forme d’acides gras volatils non- estérifiés, où peuvent être formés des kétons (acétonémie = démarrage laborieux de la lactation); il se peut même que le foie s’engraisse. Ce manque énergétique peut déjà démarrer en fin de gestation, à cause d’une ingestion alimentaire insuffisante alors que le besoin en énergie pour son veau augmente. Nutritop est fournisseur de: - Une teneur élevée en sucres et amidon : apport important d’énergie glucogène et stimulation du développement des papilles du rumen; - Glycerol, stimulateur de la fonction hépatique et de l’ingestion alimentaire; - Chlorure de choline non-dégradable au niveau du rumen : elle est généralement reconnue comme principal hépatoprotecteur et assure le drainage hors du foie des particules gras. Réduction des risques de fièvre de lait par un apport adapté de minéraux : pauvre en Ca, Na et K, riche en P et Mg. Amélioration de la fertilité, d’une part par la réduction du déficit énergétique (tel que décrit plus haut), et d’autre part par une supplémentation de bètacarotène, de man- ganèse et de cuivre. Ces élements améliorent la qualité des ovules en développement, et, du coup, les chances de fécondation au moment de l’insémination. Pour une stimu- lation maximale de la fertilité, il est même indiqué de continuer à distribuer le Nutritop, en remplacement du Topmilk, durant les 6 semaines initiales de la lactation. Accentuation de la résistance, grâce à la teneur élevée en Vit E (1000 mg) et en Se (3 mg dont 1 mg sous forme organique). Ces éléments améliorent également la vitalité des veaux, et réduisent les risques de rétention de l’arrière-faix. Amélioration de la santé mammaire: le Nutritop est riche en zinc (partiellement sous forme organique), qui limite l’écaillement du tissu mammaire et mène à un meilleur taux cellulaire du lait.

BOVI INFO - QUARTES

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Page 1: BOVI INFO - QUARTES

BOVI INFO

Editorial

Cher éleveur,

Ce nouveau Bovi-info fait la part belle

au vêlage et aux veaux.

Nous présentons d’abord le Nutritop,

qui facilite la période périlleuse du

vêlage et du démarrage en lactation.

Des clients rendent compte de leur

emploi du Nutritop.

Dans notre série sur l’élevage des

veaux, nous abordons la période

jusqu’au sevrage. Nous regardons aussi

les principaux problèmes de santé qui

menacent cette tranche d’âge.

Nous mettons à l’honneur quelques

clients qui se sont distingués dans les

concours bovins : la famille Feys, lors

de la Nuit de la Holstein, à Libramont,

et la famille Vallas, lors de la Fête de la

Viande, à Rethel .

Vous souhaitant une lecture agréable,

La rédaction

NUTRITOP, aliment de transition d’avant-vêlage ir. J. De Ketele

La plus-value pour votre bétail

N° 1 - MAI 2012

La plus-value pour votre bétailLa plus-value pour votre bétail

Dans son plan alimentaire en 100 jours, QUARTES accorde une grande attention aux deux semaines fi nales de la gestation, la période close-up.Pour cette phase très spécifi que, QUARTES a élaboré le NUTRITOP, un aliment de tran-sition pour faciliter le vêlage et le démarrage en lactation. Le NUTRITOP se distribue à raison d’1.5 kg par jour et par laitière.

suite en page 2

Le NUTRITOP se distingue sur les points suivants

Réduction du défi cit énergétique Un défi cit énergétique trop important est une des causes principales des troubles spéci-fi ques en période de vêlage et en début de lactation. Le défi cit énergétique mène à une mobilisation des réserves corporelles; ces graisses corporelles sont amenées par le sang dans le foie, sous forme d’acides gras volatils non-estérifi és, où peuvent être formés des kétons (acétonémie = démarrage laborieux de la lactation); il se peut même que le foie s’engraisse. Ce manque énergétique peut déjà démarrer en fi n de gestation, à cause d’une ingestion alimentaire insuffi sante alors que le besoin en énergie pour son veau augmente.

Nutritop est fournisseur de: - Une teneur élevée en sucres et amidon : apport important d’énergie

glucogène et stimulation du développement des papilles du rumen;- Glycerol, stimulateur de la fonction hépatique et de l’ingestion alimentaire;- Chlorure de choline non-dégradable au niveau du rumen : elle est généralement

reconnue comme principal hépatoprotecteur et assure le drainage hors du foie des particules gras.

Réduction des risques de fi èvre de lait par un apport adapté de minéraux : pauvre en Ca, Na et K, riche en P et Mg.

Amélioration de la fertilité, d’une part par la réduction du défi cit énergétique (tel que décrit plus haut), et d’autre part par une supplémentation de bètacarotène, de man-ganèse et de cuivre. Ces élements améliorent la qualité des ovules en développement, et, du coup, les chances de fécondation au moment de l’insémination. Pour une stimu-lation maximale de la fertilité, il est même indiqué de continuer à distribuer le Nutritop, en remplacement du Topmilk, durant les 6 semaines initiales de la lactation.

Accentuation de la résistance, grâce à la teneur élevée en Vit E (1000 mg) et en Se (3 mg dont 1 mg sous forme organique). Ces éléments améliorent également la vitalité des veaux, et réduisent les risques de rétention de l’arrière-faix.

Amélioration de la santé mammaire: le Nutritop est riche en zinc (partiellement sous forme organique), qui limite l’écaillement du tissu mammaire et mène à un meilleur taux cellulaire du lait.

Page 2: BOVI INFO - QUARTES

NUTRITOP, aliment de transition d’avant-vêlage ir. J. De Ketele

suite de la page 1

Petit veau, future grande vache… L’alimentation du veau jusqu’au sevrage Ing. Gijsbrecht Pollentier

Les premières semaines de vie sont déci-sives pour réussir la croissance du jeune veau. Le précédent Bovi-info insistait déjà sur la grande importance d’une distribu-tion soignée de colostrum. Après les pre-miers jours au colostrum, il s’agit de trans-former, le mieux possible, le jeune veau en ruminant à part entière.

Du lait reconstitué ou du lait de vache?

Les éleveurs sont encore nombreux à dis-tribuer aux veaux de grandes quantités de lait de vache. Ce lait est riche en énergie (graisse), ce qui rassasie plus les veaux, qui tendent alors moins à manger des four-rages et des concentrés. Le risque de di-arrhée nutritionnelle en est d’ailleurs ac-centué. Il est préférable de distribuer du lait re-constitué, et sans dépasser 4 à 5 litres par jour. Des quantités trop importantes par buvée font “déborder” le lait de la cail-lette dans le rumen, où le lait n’est pas digéré, mais il y pourrit. Le lait reconstitué présente le grand avan-tage d’avoir une composition fixe, et de contenir aussi les minéraux et vitamines

indispensables pour le veau. Le dosage exact et la bonne préparation du lait re-constitué sont importants pour éviter que le veau n’ait le mauvais réflexe de faire aboutir la buvée dans son rumen. D’un point de vue économique, l’emploi de nos laits reconstitués présente égale-ment un avantage significatif: le prix du lait reconstitué est nettement inférieur au prix que vous obtenez du lait que vous li-vrez à la laiterie.

Aliment de démarrage complété de paille ou de foin

Nous devons arriver à transformer au plus vite le jeune veau, monogastrique, en ruminant. Une distribution précoce de petites quantités de concentrés frais et appétants (Bovicroc, Bovifloc ou Bovivo 1) stimule les mouvements du rumen et la fermentation dans le rumen. Du coup, le développement des premiers estomacs et des papilles du rumen se met en route. La stimulation chimique de la paroi du rumen se fait par les concentrés, mais l’ingestion de fourrages tient également un rôle important: du bon foin et de la bonne paille (toujours frais !) peuvent être présentés aux veaux dès un tout

jeune âge, pour assurer une stimulation mécanique de la paroi du rumen. Ce four-rage, source de structure, balaie la paroi du rumen et stimule le développement des premiers estomacs.

Eau

Le besoin liquide quotidien d’un veau est d’environ 10% de son poids vif. L’ingestion d’humidité par le lait devient vite insuf-fisante. Pour obtenir une ingestion suf-fisante d’aliment sec, il faut que le veau dispose aussi d’eau potable.

Sevrage

Le sevrage est possible dès que l’ingestion de fourrages et de concentrés est suffi-sante. Vérifiez que le veau arrive à ingérer 1kg de Bovifloc ou de Bovivo 1 avant de le sevrer. Pour les veaux de type viandeux, mieux vaut même dépasser 1 kg par jour avant de sevrer. Pour être certain que la croissance du veau ne soit freinée au se-vrage, l’indice le plus fiable pour sevrer est la quantité de concentrés ingérée, bien plus que l’âge du veau. Une diminution progressive de la quantité de lait réduit le stress et les troubles de la digestion.

Le NUTRITOP en pratique : les utilisateurs ont la parole:

Famille DURANT, à Meslin-l’Evêque

La famille Durant combine la production laitière (80 laitières Brown-Suisse) et la production vian-deuse (200 vaches BBB). « L’hiver passé, nous avons rencontré des problèmes avec nos laitières en période de vêlage. La fièvre de lait était notre premier suspect, mais un examen sanguin a révélé la présence d’acétonémie, conséquence du stress de la période de vêlage. Depuis que nous distribuons du Nutritop, ces problèmes ont disparu, et nous voyons aussi que nos laitières progressent beau-coup mieux dans leur lactation. Nous donnons du Nutritop à partir d’une dizaine de jours avant le vêlage et jusque 3 semaines après. Nous sommes très contents du Nutritop.

Hendrik BLOMME, à Adegem

H. Blomme dispose d’une cinquantaine de laitières super-productrices, les données 2011 en forment la preuve : 11.363 kg de lait, TB de 41.3, TP de 34.7. « Le tarissement est effectué 5 semaines avant le vêlage : les premiers jours, elles sont mises à jeun, pour passer ensuite, et progressivement, à la ration de tarissement : 15 kg d’ensilage de maïs, 5 kg de préfané et de la paille. Un groupe spécifique se compose des taries à moins de 2 semaines du vêlage; ces vaches reçoivent, progressivement, la ration des vaches en production laitière, complétée d’ 1,5 kg de Nutritop. Grâce à cette méthode, nous avons très peu de problèmes liés au vêlage et le démarrage en lactation est en général facile. Nous sommes particulièrement positifs au sujet du Nutritop. »Enumérons aussi les composants de la ration des vaches en lactation: 24 kg d’ensilage de maïs, 10.5 kg de préfané, 8 kg de pulpes de chicorée, 2.5 kg de correcteur Synchromix, 0.5 kg de paille de semences d’herbe, et un mélange minéral. Au DAC, un supplément de correcteur et des aliments de production sont distribués individuellement, et dépendant des données du contrôle lai-tier.

Page 3: BOVI INFO - QUARTES

La pathologie des veaux, de la naissance jusqu’à 4 mois Dr. P. Zwaenepoel

Dans un article précédent, nous avons abordé les soins spécifiques dont ont be-soin la vache, au moment du vêlage, et son nouveau-né. L’hygiène en général et la distribution de colostrum en particulier caractérisent cette phase. Regardons à présent les agents patho-gènes qui menacent le veau durant ses premiers mois.

Infection ombilicale

Cette infection est en général sous-esti-mée, mais est souvent la cause de mala-die chronique du veau. Les causes en sont en général un manque d’hygiène ou un cordon ombilical trop court. Ces veaux manquent de vitalité et boivent trop peu ou même pas. L’infection provoque de la fièvre; un thermomètre est d’ailleurs un outil indispensable pour remédier aux maladies des veaux! Le nombril est gon-flé, douloureux et chaud. L’infection peut mener à la formation d’un abcès, on peut alors palper une boule dure. Un traite-ment antibiotique est alors indispensable, et sera complété de produits anti-fièvre. Une infection ombilicale mal maîtrisée peut mener à des abcès dans les organes internes, avec risque de mortalité. La pré-vention commence, à la naissance, par une désinfection du cordon ombilical à la teinture d’iode.

Entérotoxémie

Nous demandons une attention particu-lière pour cette affection provoquée par les toxines du germe Clostridium perfrin-gens. Il est normal, pour de nombreuses espèces animales, que les clostridies sont présentes dans le gros intestin. Les situa-tions extrêmes (changement brusque de ration, stress, manque d’eau, excès d’hydrates de carbone rapidement dé-gradables) provoquent un foisonnement massif des clostridies, et les germes abou-tissent dans l’intestin grêle. Des toxines s’y développent qui empoisonnent le veau, dans un délai particulièrement court. L’éleveur trouve son veau mort, sans avoir pu déceler des symptômes aver-tisseurs. Les antibiotiques restent inef-ficaces, car les toxines circulent déjà. La

maladie touche surtout les veaux de type viandeux, et en particulier ceux qui gran-dissent bien. L’autopsie révèle alors une infection sanguinolante de parties impor-tantes de l’intestin grêle, et un examen bactériologique confirmera la présence ou non d’entérotoxémie.

Puisque le traitement de l’affection ar-rive généralement trop tard, les mesures préventives sont cruciales: hygiène dans les systèmes d’alimentation et d’abreu-vement, régularité dans l’alimentation, tant au niveau des quantités que des mo-ments d’alimentation, progressivité dans les changements de ration. L’emploi de poudre de lait acidifiée, et la disponibilité précoce de paille ou de foin offrent plus de sécurité.

Si l’entérotoxémie devient un problème d’exploitation, une vaccination peut contribuer à la maîtrise du problème. On vaccinera les vaches en seconde moitié de gestation, pour que les veaux disposent d’une immunité passive par le colostrum, soit les veaux seront vaccinés, dès l’âge de 2 semaines. Les deux vaccinations peuvent être combinées, mais les veaux nés de vaches vaccinées ne peuvent à leur tour être vaccinés qu’à partir de l’âge de 8 semaines.

Diarrhée

80% des cas de maladie et d’arrêt de croissance parmi les jeunes veaux sont causés par des troubles digestifs ou respi-ratoires. Les causes de diarrhée sont soit infectieuses, soit non-infectieuses. Dans les premiers jours de vie, il s’agit souvent d’une combinaison des deux, par exemple le lait reconstitué mal concentré, à tem-pérature incorrecte, ou en quantités exa-gérées.

Les agents infectieux sont essentiellement les E. coli, combinés ou non avec le virus Rota ou Corona. Pour ces cas, il est indiqué de vacciner les vaches en gestation pour que le veau dispose, par le colostrum, d’anticorps. Le traitement de diarrhée doit s’effectuer rapidement, car le veau est vite déshydraté et son équilibre acide-

base est perturbé. La réhydra-tation est primordiale, et le lait sera temporairement remplacé par un liquide enrichi d’élec-trolytes. Il y a de nombreux produits qui conviennent, mais pour les cas graves, le vétéri-naire optera pour une adminis-tration intraveineuse de la ré-hydratation. La réhydratation ira souvent de paire avec une cure antibiotique par l’abreu-vement ou par injection. Une administration perorale pré-

sente le grand avantage que le produit atteint immédiatement le canal gastro-in-testinal, alors que le produit injecté, dans un veau déshydraté, prend plus de temps à atteindre le système digestif.

La problématique de la cryptosporidiose demande aussi notre pleine attention. Si les antibiotiques manquent d’effica-cité, il faut remettre en question le dia-gnostic, car il se peut que des parasites soient en cause. Ces dix dernières années, la cryptosporidiose a causé beaucoup de dommage parmi les veaux âgés de 7 à 30 jours. Quelques produits spécifiques sont efficaces, mais la prévention est , une fois de plus, le meilleur remède. Pour les élevages sensibles, le vétérinaire peut élaborer un plan de prévention, basé sur l’ halofuginone. Ici aussi, les mesures pré-ventives valent de l’or: logement indivi-duel, nettoyage et désinfection soignés du logement, matériel d’allaitement indi-viduel pour chaque veau, séparation des groupes d’âge.Un traitement efficace de la diarrhée commence par l’analyse des excréments; l’échantillon doit être prélevé avant de débuter le traitement. Le laboratoire vé-térinaire de QUARTES vérifie la présence d’E. coli, de Salmonelles, de cryptospo-ridiose et de coccidiose dans ces échan-tillons.Si des animaux d’1 à 4 mois sont touchés par la diarrhée, il faut systématique-ment examiner la présence d’oocystes ou d’oeufs qui révèlent une infection de coccidiose. Face à la coccidiose, un traite-ment antibiotique a peu d’effet. La diar-rhée causée par la coccidiose est aqueuse à sanguinolante, et se manifeste souvent en phase de sevrage, et au regroupage de veaux qui seront logés sur de la paille.

Cette infection est d’ordre parasitaire, et une désinfection est peu efficace pour éli-miner le parasite. La coccidiose est une af-fection qui frappe les cellules de l’épithé-lium intestinal, ce qui entraîne un retard de croissance considérable, si l’on tarde à intervenir. La coccidiose est beaucoup plus répandue que ce qu’on admet générale-ment: l’examen vétérinaire d’échantillons est crucial pour un diagnostic fiable. Des traitements au toltrazuril sont efficaces, en prévention, pour tous les animaux qui seront regroupés, ou au moment du sevrage.

En conclusion, nous rappelons que toute stratégie face aux problèmes de diarrhée commence par un échantillon fiable et un diagnostic correct. Le laboratoire vétéri-naire de QUARTES peut vous épauler par l’analyse des échantillons, pour un em-ploi judicieux et une efficacité maximale des médicaments.

Page 4: BOVI INFO - QUARTES

QuartesKapellestraat 70

9800 Deinze

T 0032(0)9 381 32 00

F 0032(0)9 386 85 13

www.quartes.com

éditeur responsable:

L.M. Verbeke

Les frères Vallas, clients QUARTES depuis presque 40 ans!

C’est en 1961 que Monsieur Vallas père (tout récemment décédé) se lance dans le commerce de viande, ce sont alors surtout les bou-chers qu’il approvisionne. Monsieur Jean-Paul Vallas a démarré dans la société en 1977, et par la suite aussi ses frères. Un atelier de découpe a été construit en 1981, à Sinceny. En 1997, les quatre frères Vallas ont installé un nouvel atelier de découpe (1800 m²) à Laon; l’équipe se compose actuellement de 20 personnes. Ils découpent par semaine 40 veaux, 450 porcs, 180 agneaux et 60 bovins femelles. Leurs marques de viande bovine sont ‘Délice du Cheptel’ et ‘Fleuron du Pré’. Les frères Vallas tiennent absolument à une viande rouge de qualité, et en particulier à l’aspect gustatif.

Les Vallas détiennent aussi 400 bovins, et exploitent 3 fermes. La première est à Beaumont, et dispose de 70 ha de prairies ; la deu-xième, à Errancourt, se compose de 50 ha de cultures (céréales,

colza) et de 20 ha de prairies, et la troisième exploitation, à Ca-tillon-sur-Sambre, se compose de 100 ha de prairies. Trois salariés s’occupent de ces fermes.Des vaches et génisses maigres sont achetées, et 80 à 100 veaux naissent par an. Tous les bovins sont engraissés sur place. Les bovins sont de race Aubrac, Blonde d’Aquitaine, Limousin et Parthenais. Pour un approvisionnement régulier de l’atelier de découpe, Vallas fait aussi des accords commerciaux avec des éleveurs de la région.Les animaux sont nourris au Bovimix en phase de croissance et à l’Orgalin en phase de finition. Ils disposent aussi de foin et/ou de paille en permanence. Les frères Vallas n’insistent pas tellement sur la vitesse d’engraissement, mais sur la qualité de la viande, garan-tie par le pâturage et par une excellente élaboration de la ration.

Le 25 mars dernier, 380 bovins femelles engraissés ont été présentés par une centaine d’éleveurs/engraisseurs, à “La fête de la Viande” , à Rethel (Ardennes). 10 races différentes étaient présentes: Aubrac, Bazadaise, Blanc Bleu, Blonde d’Aquitaine, Charolaise, Gasconne, Limousine, Parthenaise, Rouges des Prés, ainsi que des croisements.Les critères principaux qui régissent les concours sont la finition des animaux et la qualité de la viande. Le jury se compose de bouchers spécialisés et de spécialistes de viande de qualité.Une Blonde, une Aubrac, une Charolaise, deux Limousines, une Blanc Bleu et une Croisée race à viande ont remporté les champion-nats. Deux des championnats ont été remportés par l’exploitation Vallas, avec une Blonde et une croisée Aubrac/Charolaise! C’est cette Aubrac/Charolaise qui a ensuite été désignée «Championne des Championnes ».

La journée s’est clôturée par la vente aux enchères des cham-pionnes, qui se sont vendues à des prix vertigineux. Après cette vente aux enchères, tout le bétail présent s’est vendu sur place, et d’excellents prix ont été payés pour les sujets de qualité.Mr. Vallas a présenté et remporté aussi la Championne des Cham-pionnes concours d’Arras en décembre 2011 !

Quelques données qui en disent long: Qottage est âgée de 4 ans, est en 3° lactation et a produit en 2° lactation 10.759 kg de lait à 36.7 TB et 31.2 TP (soit 730 kg graisse + protéine), en 289 jours. Qottage est une fille de Roy.

Qottage a réalisé un score de 90 points, et son palmarès est impressionnant :- Championne des vaches à Tournai, 2011- Championne réserve des jeunes vaches à la Nuit de la Holstein 2011- Championne réserve des vaches à Libramont, 2011- Championne réserve des vaches adultes, Bruxelles, 2011- Championne des vaches à la Nuit de la Holstein, 2012

Toutes nos félicitations à ce brillant éleveur, client QUARTES.

Notre client Monsieur Vallas remporte le Championnat à Rethel, en France!

QOTTAGE, de la famille Feys (Chièvres): Grande Championne de la Nuit de la Holstein 2012, à Libramont