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AFEF — Communications affichées
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CA 64ÉVALUATION À 3 ANS DU RISQUE D’HÉPATOPATHIETERMINALE CHEZ LES MALADES CO-INFECTÉS VIH/VHC APRÈS TRAITEMENT DE L’HÉPATITE CHRONIQUE C
F Carrat (1), F Bani-Sadr (1), L Piroth (2), G Pialoux (3),C Goujard (4), F Lunel-Fabiani (5), D Salmon-Céron (6),C Benredjem (1), P Morand (7), P Bedossa (8), C Perronne(9), P Cacoub (10), S Pol (11)et les investigateurs de lacohorte ANRS CO7(1) INSERM UMR-S707, GHU-Est, Paris, (2) Service des Mala-dies infectieuses, CHU Dijon, (3) Service des Maladiesinfectieuses, GHU-Est, Paris, (4) Service de Médecineinterne, Le Kremlin-Bicêtre, (5) Service de Virologie, CHU,Angers, (6) Service des Maladies infectieuses, Paris,(7) Service de Virologie, CHU, Grenoble, (8) Serviced’Anatomo-pathologie, Paris, (9) Service des Maladiesinfectieuses, Hôpital Raymond Poincaré, Garches,(10) Service de Médecine interne, Paris, (11) Serviced’Hépatologie, Paris.
Les traductions cliniques d’une réponse virologique obtenueaprès traitement de l’hépatite C chez un malade co-infecté parle virus de l’immunodéficience humaine (VIH) et le virus del’hépatite C (VHC) sont inconnues. Nous avons suivi247 malades qui furent inclus dans l’essai ANRS-HC02RIBAVIC de comparaison de deux stratégies de traitement parinterféron alpha-2b (standard 3MUI × 3/sem vs Pegylé1,5 microg/kg/sem) et ribavirine (800 mg/j). Le suivi démar-rait 6 mois après la dernière visite de suivi dans l’essai(24 mois après la randomisation). La médiane de suivi dans lacohorte était de 30 mois. Nous avons étudié le risque de surve-nue d’un événement d’hépatopathie terminale défini par : unedécompensation œdémato-ascitique, une transplantation hépa-tique, un carcinome hépatocellulaire ou un décès.A la randomisation, les malades (40 ans, 74 % masculin, 77 %contaminés par utilisation de drogues par voie intraveineuse)étaient au stade A, B & C dans respectivement 51, 34 et 13 %des cas, 83 % recevaient un traitement anti-rétroviral : lamoyenne des CD4 était de 532/µl, 66 % avaient une chargevirale VIH < 200 cp/mL. Le score Métavir à l’inclusion étaitA 1,3 ; F 2,2 ; 36 % étaient au stade F3-F4. A l’entrée dans lacohorte, 71 (29 %) étaient répondeurs virologiques plus de6 mois après la dernière prise de traitement, 127 (51 %) étaientnon répondeurs infectés par un VHC de génotype 1 ou 4, 49(20 %) étaient non répondeurs infectés par un VHC degénotype 2 ou 3. Neuf malades (4 %) ont présenté un événe-ment d’hépatopathie terminale pendant la période de suivi(6 décès). A 3 ans, la survie sans événement était de 93 % chezles non répondeurs vs 100 % chez les répondeurs (P = 0.051Log Rank test) ; de 88 % chez les malades avec une fibroseF3-F4 vs 98 % chez les malades avec une fibrose F1-F2(P = 0.007). Aucun événement ne fut observé chez 25 maladesavec un score de fibrose F3-F4 qui étaient répondeurs virolo-giques. Aucun autre facteur (lié au VHC ou au VIH) ne futtrouvé associé à la survie sans événement.Chez les malades co-infectés VIH/VHC, une fibrose étendueou une cirrhose sont associés avec un risque augmenté d’évé-nement d’hépatopathie terminale. Ce risque disparaît en casd’obtention d’une réponse virologique soutenue.
CA 65EFFICACITÉ D’UNE DOSE STANDARD ET D’UNE DOSED’INDUCTION DE PEG INTERFÉRON ALPHA-2A (40KD)PLUS RIBAVIRINE CHEZ DES MALADES NON RÉPONDEURSAU PEGINTERFÉRON ALPHA 2B/RIBAVIRINE : ANALYSEINTERMÉDIAIRE DE L’ÉTUDE REPEAT
P Marcellin (1), V Canva (2), K Barange (3), Y Benhamou(4), P Couzigou (5), D Larrey (6), C Trépo (7), C Hézode(8), D Botta-Fridlund (9), D Jensen (10)(1) Hôpital Beaujon, Clichy, (2) Hôpital C. Huriez, Lille,(3) Hôpital Purpan, Toulouse, (4) Hôpital Pitié-Salpêtrière,Paris, (5) Hôpital du Haut, Lévêque Pessac, (6) Hôpital Saint-Eloi, Montpellier, (7) Hôpital Hôtel-Dieu, Lyon, (8) Hôpital HMondor, Créteil, (9) Hôpital Conception, Marseille,(10) University of Chicago Hospital, Chicago, USA.
Introduction : L’étude REPEAT a pour objectif d’évaluer l’effi-cacité sur la réponse virologique prolongée d’une dose d’induc-tion de 360 µg de Peginterferon alfa 2a (pendant 12 semaines)et d’un allongement de la durée de traitement (48 semaines ver-sus 72 semaines) chez des malades non répondeurs au Peg-IFNα-2b (12KD) plus ribavirine. Nous rapportons les résultatsd’une analyse intermédiaire d’efficacité après 12 semaines detraitement.
Méthodes : Neuf-cent-cinquante malades non répondeurs) à untraitement de plus de 12 semaines par l’association Peg-IFNα-2b (12KD)/ribavirine à des doses standards ont été randomisésen 4 groupes : Peg-IFNα-2a (40KD) 360 µg/semaine pendant12 semaines puis 180 µg/semaine pendant 60 ou 36 semaines(Bras A et B) ; Peg-IFNα-2a (40KD) 180 µg/semaine pour 72ou 48 semaines (bras C et D). Tous les malades recevaient1 000/1 200 mg/jour de ribavirine. L’ARN-VHC était mesurépar PCR quantitative ou qualitative. Les données des bras A+B(Peg-IFNα-2a [40KD] dose d’induction) et des bras C+D (Peg-IFNα-2a [40KD] dose standard) ont été cumulées.
Résultats : Quatre cent soixante-neuf malades ont été traitéspar PEG-IFNα-2a 180 µg + ribavirine et 473 malades parPEG-IFNα-2a 360 µg + ribavirine. Les caractéristiques àl’inclusion étaient identiques dans les 2 groupes. La majoritédes malades avaient un génotype 1 (91 %). La durée médianedu traitement précédent était de 28 semaines. A S12, la réponsevirologique précoce (RVP définie par ARN VHC < 50 UI/mL,ou < 600 UI/mL ou diminution de la charge virale de plus de2 log) était supérieure dans le groupe PEG-IFNα-2a 360 µg +ribavirine par rapport au groupe PEG-IFNα-2a 180 µg + riba-virine (62 % versus 45 % : p < 0,0001). Des analyses stratifiéesrévèlent des taux de RVP plus élévés chez les malades recevantune dose d’induction que ceux recevant une dose standard dePeg-IFNα-2a (40KD) parmi les sous-groupes de maladessuivants : selon qu’ils soient âgés de moins de 40 ans ou deplus de 40 ans (68 % / 60 % versus 47 % / 44 %), selon qu’ilsaient un BMI < 25 ou ≥ 25 kg/m2 (64 % / 60 % versus 52 % /41 %) et selon qu’il existe ou non une cirrhose/fibrose avancée(50 % / 66 % versus 38 % / 48 %) La tolérance était similaireentre les 2 groupes de malades.
Conclusion : Un pourcentage important de malades préalable-ment non répondeurs à l’association Peg-IFNα-2b (12KD)/riba-virine a obtenu une RVP après 12 semaines de traitement par unedose standard de Peg-IFNα-2a (40KD) plus ribavirine. Une dosefixe d’induction avec 360 µg/semaine de PEG-IFNα-2a (40KD)était significativement plus efficace qu’une dose standard dansl’obtention d’une RVP pour l’ensemble de la population