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2 nde enseignement de détermination I.S.I (Initiation aux Sciences de l’Ingénieur) Livret des compétences essentielles Académie d’AixMarseille Nom : ………………… Classe : …………………

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2 nde enseignement de détermination I.S.I (Initiation aux Sciences de l’Ingénieur)

Livret des compétences essentielles

Académie d’Aix­Marseille Nom : ………………… Classe : …………………

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2 nde enseignement de détermination I.S.I Livret des compétences essentielles

Laboratoire d’I.S.I 1 Lycée de la Méditerranée – LA CIOTAT

S So om mm ma ai ir re e

Fiche n°1 Etude fonctionnelle : le produit et les éléments transformés ..................................................2

Fiche n°2 Etude fonctionnelle : analyse fonctionnelle du besoin............................................................3

Fiche n°3 Etude fonctionnelle : décomposition d’un produit en chaîne fonctionnelles............................4

Fiche n°4 Outils de représentation de l’analyse fonctionnelle technique................................................5

Fiche n°5 La chaîne d’énergie : situation, identification des composants...............................................6

Fiche n°6­a Etude structurelle : représentation schématique d’un circuit électrique de puissance............7

Fiche n°6­b Etude structurelle : représentation schématique d’un circuit pneumatique de puissance.......8

Fiche n°7 La chaîne d’énergie : fonction TRANSMETTRE et AGIR.......................................................9

Fiche n°8­a Représentation des mécanismes : schéma cinématique .....................................................10

Fiche n°8­b Représentation des mécanismes : utilisation d’un modeleur 3D..........................................11

Fiche n°9 La fonction ACQUERIR : situation, définition, constitution ...................................................12

Fiche n°10 Etude structurelle : la chaîne d’information TRAITER et COMMUNIQUER.........................13

Fiche n°11 Etude comportementale : validation du comportement global..............................................14

Fiche n°12 Validation des tâches par rapport à un CdCF......................................................................15

Fiche n°13 Groupe de travail et mini­projet ...........................................................................................16

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Laboratoire d’I.S.I 2 Lycée de la Méditerranée – LA CIOTAT

F Fi ic ch he e n n° °1 1 E Et tu ud de e f fo on nc ct ti io on nn ne el l l le e : : l le e p pr ro od du ui it t e et t l le es s é él lé ém me en nt ts s t tr ra an ns sf fo or rm mé és s

La modélisation graphique des fonctions d’un produit permet d’en représenter, sans ambiguïté, les données essentielles et les relations avec le milieu extérieur. Il convient d’en respecter les règles de représentation.

L’outil de description : le diagramme d’activité SADT (Structured Analysis and Design Technique).

Définitions : § Le produit ou système, c’est ce qui est (ou sera) fourni à un utilisateur pour répondre à son besoin, selon les

spécifications du cahier des charges. § La fonction d’usage, c’est la fonction réalisée par le produit ou système pour répondre au besoin d’un utilisateur donné. § La matière d’œuvre, c’est ce sur quoi agit le produit ou système ; d’une manière générale, on rencontre trois types de

matière d’œuvre : la matière, l’énergie, l’information. Le produit ou système agit sur la matière d’œuvre pour la faire évoluer d’un état initial (état entrant) à un état final (état sortant) : La différence entre l’état sortant et l’état entrant s’appelle la valeur ajoutée apportée par le produit ou système à la

matière d’œuvre. § Les données de contrôle sont les éléments dont a besoin le produit ou système pour démarrer ou modifier son

processus d’élaboration de la valeur ajoutée ; les données de contrôle les plus courantes : la présence d’énergie(s) (W), les consignes utilisateur (E), mais aussi les données de configuration (C) et de réglage (R).

§ Les sorties secondaires, ce sont toutes les sorties autres que la principale (déchets, comptes­rendus, …)

Commentaires : § Une fonction, quelle qu’elle soit, s’exprime toujours par un ou plusieurs verbe(s) à l’infinitif suivi(s), si nécessaire, de

compléments. § Le type de la matière d’œuvre principale n’est pas modifié entre l’entrée et la sortie du produit ou système. Seul son

état a changé. § Il est nécessaire de bien isoler le produit ou système étudié du reste de son environnement.

Exemple : En utilisation normale, la Toyota Prius assure le déplacement de ses occupant d’un lieu à un autre.

Fonction d’usage

Matière d’œuvre à l’état sortant

Matière d’œuvre à l’état entrant

Données de contrôle

Produit ou système

W C R E

Sorties secondaires

Conducteur et passagers à destination

Conducteur et passagers au

départ

W C R

Déplacer les passagers

Toyota Prius

E

Présence d’énergie

§ Cycle urbain § Cycle Extra­urbain

Consignes conducteur (accélération, …)

Bruit Pollution …

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Laboratoire d’I.S.I 3 Lycée de la Méditerranée – LA CIOTAT

F Fi ic ch he e n n° °2 2 E Et tu ud de e f fo on nc ct ti io on nn ne el l l le e : : a an na al ly ys se e f fo on nc ct ti io on nn ne el l l le e d du u b be es so oi in n

L’analyse fonctionnelle du besoin s’utilise lors de la création, l’analyse ou l’amélioration d’un produit. Elle sert de base à l’établissement du Cahier Des Charges Fonctionnel (CdCF) et commence par une observation externe du produit.

L’outil de description : le graphe des interactions. Légende :

Le produit : nom du produit analysé ME : les milieux environnants du produit FP : fonctions principales FC : fonctions contrainte

Définitions : § Le graphe des interactions (appelé parfois « diagramme pieuvre ») montre de manière visuelle et littérale les

relations entre un produit et ses milieux environnants. Ces relations correspondent au service rendu par le produit et contribuent à l’élaboration du cahier des charges.

§ La fonction d’usage, c’est à dire la fonction attendue d’un produit (ou réalisée par lui) pour répondre au besoin d’un utilisateur donné se décline en fonctions principales et fonctions contraintes.

§ On appelle fonctions principales (FP) les fonctions pour lesquelles le produit est créé. Elles correspondent à la raison d’être du produit, en établissant les relations entre au moins deux milieux environnants par l’intermédiaire du produit.

§ On appelle fonctions contraintes (FC) les fonctions qui limitent la liberté du concepteur par rapport au réalisateur d’un produit et jugées nécessaires par le demandeur ou par la législation. Elles relient le produit à un milieu environnant.

Commentaires : § Une fonction, quelle qu’elle soit, s’exprime toujours par un ou plusieurs verbe(s) à l’infinitif suivi(s), si nécessaire, de

compléments. § Un diagramme des interactions comprend toujours deux parties liées : une partie graphique, le « diagramme pieuvre »

et une partie descriptive.

Exemple : graphe simplifié des interactions du téléphone portable.

2 éme partie : partie descriptive

§ FP1 : autoriser … § FP2 : prendre en compte… § FC1 : fournir … § FC2 : respecter § …

1 ére partie : partie graphique

§ FP1 : transformer les ondes radio­téléphoniques en ondes sonores et réciproquement

§ FC1 : enregistrer les impulsions du doigt de l’utilisateur

§ FC2 : diffuser la voix du correspondant § …

§ FC6 : recevoir les ondes radio­téléphoniques § FC7 : s’adapter au secteur § FC8 : respecter la réglementation § FC9 : plaire à l’utilisateur

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Laboratoire d’I.S.I 4 Lycée de la Méditerranée – LA CIOTAT

F Fi ic ch he e n n° °3 3 E Et tu ud de e f fo on nc ct ti io on nn ne el l l le e : : d dé éc co om mp po os s i it ti io on n d d’ ’u un n p pr ro od du ui it t e en n c ch ha aî în ne e f fo on nc ct ti io on nn ne el l l le es s

Tout produit complexe peut être décomposé en plusieurs sous­systèmes appelés chaînes fonctionnelles.

Chaque chaîne fonctionnelle comporte généralement : Une chaîne d’énergie constituée de quatre fonctions : § Fonction alimenter, § Fonction distribuer, § Fonction convertir, § Fonction transmettre.

Une chaîne d’information constituée de trois fonctions : § Fonction acquérir, § Fonction traiter, § Fonction communiquer.

L’outil de description : représentation graphique d’une chaîne fonctionnelle.

Exemple : système Majoricc. Le système d’assemblage de miniatures « Majoricc » est constitué des quatre chaînes fonctionnelles suivantes :

Montage du châssis

Avance du plateau

Sertissage

Montage des roues

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Laboratoire d’I.S.I 5 Lycée de la Méditerranée – LA CIOTAT

F Fi ic ch he e n n° °4 4 O Ou ut ti i l ls s d de e r re ep pr ré és se en nt ta at ti io on n d de e l l’ ’a an na al ly ys se e f fo on nc ct ti io on nn ne el l l le e t te ec ch hn ni iq qu ue e

L’analyse fonctionnelle technique traduit le cahier des charges fonctionnel à partir d‘une étude interne du produit.

Identification de la fonction d’usage et des fonctions techniques :

Une fonction de service (ou d’usage) est une fonction attendue d’un produit (ou réalisé par lui) pour répondre au besoin d’un utilisateur.

On appelle fonction technique la fonction d’un constituant intervenant afin d’assurer tout ou partie d’une fonction de service.

Le diagramme FAST (Function Analysis System Technique) : Lorsque les fonctions sont identifiées, cette méthode les ordonnent et les décomposent logiquement pour aboutir aux solutions techniques de réalisation. En partant de la fonction de service, le diagramme FAST présente les fonctions techniques et les solutions technologiques associées dans une organisation logique répondant aux trois questions essentielles : § Pourquoi cette fonction doit­elle être assurée ? § Comment cette fonction doit­elle être assurée ? § Quand cette fonction doit­elle être assurée ?

Exemple : FAST de l’aspirateur

Fonction : « Isoler la poussière » 1. Pourquoi ? (dans quel but ?)

Réponse : « Pour enlever la poussière. » 2. Comment ?

Réponse : « En séparant la poussière et en récupérant la poussière. » 3. Quand ?

Réponse : « Si simultanément la poussière est aspirée »

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Laboratoire d’I.S.I 6 Lycée de la Méditerranée – LA CIOTAT

F Fi ic ch he e n n° °5 5 L La a c ch ha aî în ne e d d’ ’é én ne er rg gi ie e : : s s i it tu ua at ti io on n, , i id de en nt ti if fi ic ca at ti io on n d de es s c co om mp po os sa an nt ts s

L’action sur la matière d’œuvre nécessite de l’énergie. La chaîne d'énergie est constituée des fonctions alimenter, distribuer, convertir, transmettre et agir. Cette fiche détaille les fonctions « distribuer » et « converti »r.

Situation des fonctions « distribuer » et « convertir » :

Distribution et conversion dans la chaîne d’énergie : Associations préactionneur/actionneur rencontrées en laboratoire d’I.S.I.

Energie Préactionneur Energie

Electrique Contacteur /Relais Electrique

Pneumatique Distributeur Pneumatique

Energie distribuée

Energie disponible

Distribuer l’énergie

Préactionneur

Ordres

Energie Actionneur Energie mécanique

Electrique Moteur De rotation Pneumatique Vérin linéaire De translation

Energie utilisable

Energie distribuée

Convertir l’énergie

Actionneur

Association préactionneur/actionneur (énergie électrique) :

Association préactionneur/actionneur (énergie pneumatique) :

Préactionneur : Contacteur

ou relais

Actionneur : Moteur électrique

Actionneur : Vérin pneumatique

Préactionneur : Distributeur

électropneumatique

Exemple d’utilisation de vérins :

Exemple d’utilisation de moteurs électriques :

Moteurs électriques : Robots industriels

Vérins hydrauliques : Engins de travaux publics

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Laboratoire d’I.S.I 7 Lycée de la Méditerranée – LA CIOTAT

F Fi ic ch he e n n° °6 6­ ­a a E Et tu ud de e s st tr ru uc ct tu ur re el l l le e : : r re ep pr ré és se en nt ta at ti io on n s sc ch hé ém ma at ti iq qu ue e d d’ ’u un n c ci i r rc cu ui it t é él le ec ct tr ri iq qu ue e d de e p pu ui is ss sa an nc ce e

Un schéma de puissance électrique représente, à l’aide de symboles graphiques, les fonctionnalités du circuit électrique réel.

ATTENTION : l’essai d’un circuit de puissance sous tension triphasée 400 V, est soumis à des règles de sécurité électrique, il doit être effectué dans une armoire de confinement, en présence d’un professeur.

Exemple d’un schéma électrique normalisé (alimentation d’un moteur triphasé) :

Commentaires :

§ Réseau de distribution électrique : ALIMENTE le circuit électrique du produit.

§ Sectionneur porte­fusibles : le sectionneur ISOLE le circuit amont du circuit aval.

§ les fusibles PROTEGENT contre les court­circuits.

§ Contacteur : DISTRIBUE l’énergie sur ordre de la chaîne d’information.

§ Relais thermique : PROTEGE contre les surcharges du moteur (réglage de sensibilité possible).

§ Moteur électrique : CONVERTIT l’énergie électrique en énergie mécanique.

M 3 ~

M 3 ~

Réseau ALIMENTER

Sectionneur porte­fusibles

ISOLER ­ PROTEGER

Contacteur DISTRIBUER

Relais thermique PROTEGER

Moteur électrique triphasé CONVERTIR

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Laboratoire d’I.S.I 8 Lycée de la Méditerranée – LA CIOTAT

F Fi ic ch he e n n° °6 6­ ­b b E Et tu ud de e s st tr ru uc ct tu ur re el l l le e : : r re ep pr ré és se en nt ta at ti io on n s sc ch hé ém ma at ti iq qu ue e d d’ ’u un n c ci i r rc cu ui it t p pn ne eu um ma at ti iq qu ue e d de e p pu ui is ss sa an nc ce e

Un schéma de puissance pneumatique représente, à l’aide de symboles graphiques, les fonctionnalités du circuit pneumatique réel.

Exemple d’un schéma pneumatique normalisé (chaîne fonctionnelle PELERICC de Cybernétix industrie) :

Commentaires :

§ Réseau de distribution pneumatique : ALIMENTE le circuit pneumatique du produit en énergie.

§ Régleur de débit (clapet de non retour avec étranglement réglable) : permet de REGLER la vitesse de déplacement de

la tige du vérin.

§ Distributeur : DISTRIBUE l’air comprimé sur ordre de la chaîne d’information.

§ Le vérin (simple ou double effet) : CONVERTIT l’énergie pneumatique en énergie mécanique.

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Laboratoire d’I.S.I 9 Lycée de la Méditerranée – LA CIOTAT

z

y

x Rz

Tz Rx

Ry

Tx

Ty

F Fi ic ch he e n n° °7 7 L La a c ch ha aî în ne e d d’ ’é én ne er rg gi ie e : : f fo on nc ct ti io on n T TR RA AN NS SM ME ET TT TR RE E e et t A AG GI IR R

Les fonctions TRANSMETTRE et AGIR sont généralement réalisées par des mécanismes. Ils sont constitués de pièces reliées entre elles par des liaisons mécaniques. Ces mécanismes permettent de transmettre l’énergie reçue et agissent directement sur la matière d’œuvre.

Situation des fonctions « transmettre » et « agir » :

Notion de liaison entre les pièces d’un mécanisme : v S’il n’y a pas de mouvement entre les pièces, c’est une liaison encastrement : ces pièces forment un solide. v S’il y a mouvement entre deux solides dans l’espace, il peut se décomposer en 6 mouvements élémentaires au maximum

dans un repère donné : § 3 rotations autour des axes X, Y et Z (notées Rx, Ry, Rz), § 3 translations le long des axes X, Y et Z (notées Tx, Ty, Tz).

Quand deux pièces sont en contact l’une avec l’autre, elles sont liées entre elles, on dit qu’elles sont en liaison l’une avec l’autre. On identifie ensuite les liaisons entre les différents solides : § S’il n’y a entre 2 groupes qu’un mouvement de translation : les deux

groupes sont dit en liaison glissière l’un par rapport à l’autre. § S’il n’y a entre 2 groupes qu’un mouvement de rotation : les deux

groupes sont dit en liaison pivot l’un par rapport à l’autre.

Dans un mécanisme, il peut y avoir une transformation de mouvement entre l’entrée et la sortie : Il y aura transformation de mouvement si : § Je donne un mouvement de rotation et je récupère un mouvement de translation (tendeur de filet de tennis), § Je donne un mouvement de translation et je récupère un mouvement de rotation (moteur à explosion).

Dans le cas contraire, il n’y aura pas de transformation de mouvement.

Exemple : tendeur de filet de tennis.

Il n’y a pas de mouvement entre le corps et le poteau.

Ces pièces forment un solide. Elles sont en liaison encastrement

La manivelle a un mouvement de rotation par rapport au corps. La manivelle et le corps sont en

liaison pivot d’axe x

La crémaillère a un mouvement de translation par rapport au corps. La crémaillère et le corps sont en

liaison glissière d’axe y.

En entrée je donne un mouvement de rotation, en sortie, je récupère une translation : Il y a eu transformation du mouvement de rotation en translation.

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Laboratoire d’I.S.I 10 Lycée de la Méditerranée – LA CIOTAT

F Fi ic ch he e n n° °8 8­ ­a a R Re ep pr ré és se en nt ta at ti io on n d de es s m mé éc ca an ni is sm me es s : : s sc ch hé ém ma a c ci in né ém ma at ti iq qu ue e

La construction ou l’analyse des mécanismes nécessitent l’utilisation d’une représentation graphique appelée schéma cinématique et constituée de symboles normalisés.

Schéma cinématique : Le schéma cinématique est une représentation graphique constituée par l’assemblage des symboles des liaisons. Il montre les possibilités de mouvements relatifs entre des solides cinématiquement liés (liaison encastrement).

Liaisons : ensemble des surfaces de contact qui suppriment des degrés de liberté et imposent des mobilités entre deux solides. Degré de liberté : on appelle degré de liberté d'un solide par rapport à un autre solide, la translation suivant un axe ou la rotation autour d'un axe. Il existe 6 degrés de liberté dans l'espace par rapport à un repère de référence (3 translations et 3 rotations). Les liaisons essentielles : pivot, glissière, encastrement.

Liaisons Symboles plans Symboles spatiaux

Degrés de liberté Exemples

Pivot (d’axe X, entre l’ensemble axe + meule et le bâti))

TX = 0

TY = 0

TZ = 0

RX = 1

RY = 0

RZ = 0

Glissière (d’axe Z, entre le mors fixe et le mors mobile)

TX = 0

TY = 0

TZ = 1

RX = 0

RY = 0

RZ = 0

Encastrement (entre l’établi et le mors fixe)

TX = 0

TY = 0

TZ = 0

RX = 0

RY = 0

RZ = 0

Exemple : schéma cinématique de l’anémomètre du store « Somfy ».

Y

X X

Y

Z

Y X

Z Y

X

Y

Z

Y

Z

X

Y

Etabli

Mors fixe Mors mobile

X

Y

Z

Représentation en 3D Schéma cinématique plan

Ensemble mobile

Ensemble fixe

Liaison pivot

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Laboratoire d’I.S.I 11 Lycée de la Méditerranée – LA CIOTAT

F Fi ic ch he e n n° °8 8­ ­b b R Re ep pr ré és se en nt ta at ti io on n d de es s m mé éc ca an ni is sm me es s : : u ut ti i l l i is sa at ti io on n d d’ ’u un n m mo od de el le eu ur r 3 3D D

Le modeleur volumique (3D) permet de visualiser les pièces et les mécanismes dans l’espace. La représentation plane (2D) est une projection orthogonale des pièces et des mécanismes selon trois directions.

Intérêts de l’utilisation d’un modeleur volumique : A partir du modèle 3D, il est possible de : § concevoir des pièces, § réaliser des assemblages de pièces,

§ simuler le fonctionnement d’un mécanisme, § effectuer une mise en plan.

Création de pièces et de mise en plan avec un modeleur volumique : La conception de pièces est obtenue par la réalisation successive de volume élémentaire (prisme, cylindre). Ces volumes sont obtenus à partir d’une esquisse à laquelle on applique une fonction de tracé volumique. La fonction extrusion permet de réaliser les volumes prismatiques et la fonction révolution permet de réaliser les volumes cylindriques.

Exemple : jeu de morpions

Pièce prismatique (plateau de jeu) Pièce cylindrique (pion)

Etapes Illustrations Etapes Illustrations

1 créer une esquisse et la coter

1 créer une esquisse et la coter

2 Créer le volume par extrusion

2 créer le volume par révolution

3 Enlever de la matière

Plateau de jeu Pion rouge

Assemblage (jeu de morpion)

1 Insérer les composants 2 positionner les composants

Mise en plan (jeu de morpion)

1 Insérer les vues 2 Ajouter la cotation

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Laboratoire d’I.S.I 12 Lycée de la Méditerranée – LA CIOTAT

F Fi ic ch he e n n° °9 9 L La a f fo on nc ct ti io on n A AC CQ QU UE ER RI IR R : : s s i it tu ua at ti io on n, , d dé éf fi in ni it ti io on n, , c co on ns st ti it tu ut ti io on n

La fonction ACQUERIR est chargée de mettre en forme des informations issues du système piloté, de l’opérateur ou d’une autre chaîne d’information, afin d’effectuer le traitement adapté.

Situation de la fonction « acquérir » :

Définition de la fonction « acquérir » : Convertir et adapter une grandeur physique (position, vitesse, pression, intensité lumineuse…) en une grandeur électrique (signal). L’image de la grandeur physique est obtenue par une famille de constituants appelée CAPTEUR.

Capteurs : A partir d’une grandeur physique à mesurer, le capteur délivre un signal, souvent électrique, utilisable après adaptation pour le traitement. Exemple de capteurs de position ou de proximité :

Capteurs Composants Caractéristiques Domaine d’utilisation Interrupteurs de

position électromécaniques

La détection est réalisée lorsque l'objet à détecter entre en contact avec la tête de commande

§ Contacts de fins de courses nécessitant sécurité et précision.

Interrupteurs à lame souple

magnétiques (ILS) Un ILS permet de détecter sans contact tous les matériaux magnétiques

§ Contacts de fins d courses de vérins pneumatiques.

§ Contacts de protection anti­ vol sur ouvertures.

Détecteurs de proximité inductifs

Le détecteur émet un champ électromagnétique qui se modifie lors de la présence de pièces métalliques.

§ Détection à distance de pièces métalliques.

Détecteurs photo­ électriques (barrage)

L'émetteur et le récepteur sont dans deux boîtiers séparés. L'objet est détecté lorsqu'il interrompt le faisceau lumineux.

§ Détection d'objets de toutes natures.

§ Détection d'accès.

Réflex L’émetteur et le récepteur sont dans un même boîtier. Le faisceau lumineux émis est renvoyé vers le récepteur par un réflecteur. La détection se fait par coupure du faisceau.

§ Détection d'objets de toutes natures.

Rq : La portée est plus faible que dans le système barrage

Signaux de sorties (image informationnelle) : Logique Analogique Numérique

Ex : anémomètre du store « Somfy »

Ex : anémomètre à main à affichage analogique

Ex : anémomètre à main à affichage numérique

Le détecteur a 2 niveaux : Etat 0 : pas de vent, Etat 1 : présence de vent A une vitesse seuil du vent, l’anémomètre envoie l’information présence de vent au boîtier de commande. Le store est alors remonté

La vitesse du vent est une grandeur analogique continue (subissant une variation continue). La rotation de l’aiguille fournit une image informationnelle directement proportionnelle à la grandeur mesurée

Ici, l’image informationnelle de la vitesse du vent est fractionnée en un nombre fini de valeurs.

Vitesse du vent

Vitesse du vent

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Laboratoire d’I.S.I 13 Lycée de la Méditerranée – LA CIOTAT

Modules logiques programmables : Automates programmables : Ordinateur :

F Fi ic ch he e n n° °1 10 0 E Et tu ud de e s st tr ru uc ct tu ur re el l l le e : : l la a c ch ha aî în ne e d d’ ’i in nf fo or rm ma at ti io on n T TR RA AI IT TE ER R e et t C CO OM MM MU UN NI IQ QU UE ER R

Dans la chaîne d’information, les informations (consignes) issues de la fonction « acquérir » doivent être TRAITEES puis COMMUNIQUEES à l’environnement. A cette fin, des solutions technologiques spécifiques sont utilisées. La connaissance de la nature des informations circulant entre les divers éléments est indispensable.

Situation des fonctions « traiter » et « communiquer ».

La fonction « traiter » : Types de traitement existants : § câblé Ce type de traitement est figé et en conséquence, réservé aux systèmes simples ou lié à la sécurité. Il est réalisé par des circuits électriques câblés ou des cartes électroniques. § programmé Ce type de traitement réalisé par un programme permet des adaptations et des évolutions par programmation. Il est réalisé par :

Structure des unités de traitement programmables : § Unité centrale : à base de microprocesseur, elle traite les instructions du programme. § Mémoire : conserve le programme, enregistre et restitue les données pendant le fonctionnement. § Module des entrées ou carte d'entrées : circuit électronique qui reçoit les informations et les adapte pour l'unité de

traitement. § Module des sorties ou carte de sorties : circuit électronique qui convertit les données de l'unité de traitement en ordres

ou informations exploitables. § Alimentation : source d'énergie pour les différents modules. § Horloge : cadence les opérations.

Nature des informations circulant entre ces éléments : (Voir également la fiche N°9 Fonction « Acquérir ».) Les signaux entrants dans l’unité de traitement des informations sont numériques. En sortie de l’unité de traitement, les signaux sont éventuellement adaptés pour être utilisés par la chaîne d’énergie ou par une autre unité de traitement. C’est le rôle de la fonction COMMUNIQUER.

La fonction « communiquer » : § Le dialogue opérateur

§ La supervision Permet de visualiser et contrôler le système à distance. Le superviseur peut être de type PC ou unité de visualisation spécialisée. § La communication distante Permet la télésurveillance, le télédiagnostic, la télémaintenance à longue distance via des protocoles de communication spécifiques souvent communs avec ceux de l’Internet.

Numérique : Analogique : Logique (tout ou rien : TOR) :

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Laboratoire d’I.S.I 14 Lycée de la Méditerranée – LA CIOTAT

F Fi ic ch he e n n° °1 11 1 E Et tu ud de e c co om mp po or rt te em me en nt ta al le e : : v va al l i id da at ti io on n d du u c co om mp po or rt te em me en nt t g gl lo ob ba al l

Le traitement temporel des informations permet d’ordonnancer séquentiellement les tâches fonctionnelles d’un système.

Situation de la fonction « traiter ».

Le séquencement du fonctionnement est élaboré sur la base des exigences du cahier des charges :

Le GRAFCET : C’est un outil graphique de description du fonctionnement séquentiel d’un système.

Le GRAFCET est constitué d’éléments graphiques de représentation : les étapes et les transitions. § Aux étapes sont associées des actions. § Aux transitions sont associées des réceptivités (état

logique des entrées).

Conditions d’évolutions du GRAFCET : § Si l’étape n est active et § si la réceptivité située entre les étapes n et n+1 est

vraie alors l’étape n est désactivée et l’étape n+1 activée.

Le chronogramme : C’est un outil de description temporelle d’un système. Il porte les indications de temps (abscisses) et les actions à effectuer (ordonnées).

La durée de chaque action est donnée par le chronogramme, ainsi que la condition qui active la tâche suivante.

Ainsi le GRAFCET et le chronogramme décrivent complètement la logique de fonctionnement du système automatique.

Exemple : Poinçonneuse

Cahier des charges (partiel) : à l’état initial le poinçon est en position haute, l’opérateur installe la pièce, une action sur marche fait descendre le poinçon jusqu’à la position basse puis il retourne en position initiale.

Tâche 3

Tâche 2

Tâche 1

Tâche

Temps

Fin de tâche 1 Début tâche 3

Fin de tâche 3 Début tâche 2

Fin de tâche 2

0

Fin de tâche 1

Tâche 1

1

Fin de tâche 3

Tâche 3

2

Fin de tâche 2

Tâche 2

Étape initiale

Réceptivité

Transition

Action Etape

ordonnée

Liaison orientée

Cahier des charges fonctionnelles : § …. § …. § Description du cycle

attendu du système : o …. o ….

Description du fonctionnement séquentiel du système :

GRAFCET Description temporelle du fonctionnement du système :

Chronogramme

Système automatique

Le fonctionnement réel du système doit répondre aux exigences du cahier des charges.

0

marche et position haute

« attente »

1

position basse

descendre

2

position haute

monter

marche

Ordres

Informations

Consignes

Automate

Pupitre

Système

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Laboratoire d’I.S.I 15 Lycée de la Méditerranée – LA CIOTAT

F Fi ic ch he e n n° °1 12 2 V Va al l i id da at ti io on n d de es s t tâ âc ch he es s p pa ar r r ra ap pp po or rt t à à u un n C Cd dC CF F

Le respect du cahier des charges fonctionnel nécessite la validation de chaque tâche élémentaire, par exemple la commande d’un actionneur pneumatique ou électrique. Le câblage et sa vérification sont donc des activités indispensables pour la validation des tâches.

Démarche à respecter : Méthode & commentaires :

C Cd dC CF F

S Sc ch hé ém ma a é él le ec ct tr ri iq qu ue e o ou u p pn ne eu um ma at ti iq qu ue e

V Va al li id da at ti io on n

R Ré éa al li is sa at ti io on n d du u c câ âb bl la ag ge e e et t d de es s r ré ég gl la ag ge es s

V Vé ér r i i f f i ic ca at t i io on n d du u c câ âb bl la ag ge e

S Si im mu ul la at ti io on n

C Co om mp po or r t te em me en nt t

i in nc co or rr re ec ct t

c co or rr re ec ct t

n no on n c co on nf fo or rm me e

c co on nf fo or rm me e

I In nv ve en nt ta ai ir re e d de es s c co om mp po os sa an nt ts s n né éc ce es ss sa ai ir re es s. .

A As sp pe ec ct t s sé éc cu ur ri it té é ( (c câ âb bl la ag ge e h ho or rs s t te en ns si io on n) ), , R Re ep pé ér ra ag ge e d de es s f fi il ls s. .

V Vé ér r i i f f i ic ca at t i io on n ( (h ho or rs s t te en ns si io on n) ) d de e l la a c co or rr re es sp po on nd da an nc ce e e en nt t r re e l le e s sc ch hé ém ma a f fo ou ur rn n i i e et t l le e c câ âb bl la ag ge e r ré éa al l i i s sé é. .

M Mi is se e s so ou us s t te en ns si io on n, , M Mi is se e e en n f fo on nc ct ti io on nn ne em me en nt t d du u s sy ys st tè èm me e. .

O Ob bs se er rv va at ti io on n d du u f fo on nc ct ti io on nn ne em me en nt t d du u s sy ys st tè èm me e. . R Re es sp pe ec ct t d de es s r rè èg gl le es s d de e s sé éc cu ur ri it té és s. .

Page 17: cour tres interessant

2 nde enseignement de détermination I.S.I Livret des compétences essentielles

Laboratoire d’I.S.I 16 Lycée de la Méditerranée – LA CIOTAT

F Fi ic ch he e n n° °1 13 3 G Gr ro ou up pe e d de e t tr ra av va ai i l l e et t m mi in ni i­ ­p pr ro oj je et t

Le travail de groupe effectué dans le cadre du mini­projet de fin d’année nécessite l’exécution de quatre étapes essentielles :

1 ­ Le Cahier des Charges : § Présente le système, le produit, l’environnement.., § Inventorie les contraintes annexes (logiciels disponibles, supports multimédias..) § fixe l’objectif et les limites de l’étude.

2 ­ Répartition des tâches A l’intérieur de chaque groupe : § les élèves se répartissent le travail à effectuer, en fonction de l’intérêt et des compétences de chacun, § élaboration du calendrier prévisionnel pour la progression du travail.

3 ­ Organisation et réalisation du travail. Après la lecture du Cahier des Charges Fonctionnel, les trois principales phases à aborder sont les suivantes :

v documentation : § établir la liste des sources d’information possibles (ouvrages, cours ISI, CD­Rom, sites internet…), § les consulter et sélectionner les plus intéressantes, § exploiter ces informations en précisant leurs sources,

v rédaction : § concevoir une structure d’exposé originale et personnelle, § rédiger le texte (recherche sur papier, puis saisie sur support informatique), § adapter le vocabulaire en fonction du sujet traité, § choisir les images et les graphiques à créer, § élaborer une mise en page agréable et attrayante, § établir les liens entre les différentes parties,

v calendrier : § vérifier que l’avancement du travail correspond au planning prévu. § rendre compte du travail effectué à chaque séance en remplissant le cahier de suivi (exemple ci­dessous):

Travail réalisé Semaine Travail

prévu Dans le labo ISI Temps Au lycée Temps En dehors du lycée Temps Validation

… … … … … … … … …

4 ­ Présentation : Dans le cas d'une présentation orale : v le groupe doit prévoir l’ordre de passage et le contenu des interventions de chaque élève, v le présentateur doit savoir utiliser les possibilités des outils mis à sa disposition (vidéoprojecteur, rétroprojecteur,

ordinateur…), v l'exposé doit présenter de façon synthétique : § l'objectif initial, § les résultats obtenus, § l'historique du travail réalisé (démarche, problèmes rencontrés…)

v le groupe doit pouvoir répondre clairement aux questions posées par l’auditoire.

Elève 2 Elève 1

Elève 3 (Éventuellement)

Cahier des

charges Classe

1 lecture du cahier des charges

3 organisation du travail

2 répartition des tâches

4 présentation