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Des pistes pour valoriser les IAA © SIMON COHEN Courants industrie & services 3 e trimestre 2011 N° 40 p. 7 PRATIQUE LA CCI M’ACCOMPAGNE p. 4-5 Entreprises de services B to B : une semaine pour en savoir plus Imascap, jeune entreprise innovante au Technopôle Brest Iroise Bachelor à l’ESC : des élèves parés à l’emploi FORMATION © SIMON COHEN p. 6 C ela fait deux ans que la CCI de Brest accompagne la filière agroalimentaire dans le cadre d’une opération spécifique soute- nue par la Région et l’État (Draaf). Le point de départ de cette vaste étude est un constat : le secteur IAA (industries agroalimentaires) a vécu des soubresauts ces dernières années. Les crises du lait, de la viande bovine et porcine, les algues vertes et une concurrence désormais mondiale…Tout cela a quelque peu déstabilisé les entreprises. C’est pourquoi la CCI est allée à leur rencontre afin de mieux cerner leurs attentes et de dégager des solutions. « Nos services ont ren- (755 salariés) et la Sill (262 salariés). Mais les PME de moins de 20 sala- riés sont majoritaires (63% des éta- blissements du secteur). « Toutes ont en commun un fort attache- ment au territoire, à l’histoire de la famille et elles reconnaissent la qualité des matières premières agricoles et des services associés », précise Michel Magueur. Les entre- prises ont aussi noté la fidélité des salariés ainsi que leur sérieux. Parmi les points négatifs relevés en entretiens, quatre sont à placer en haut du tableau : un bassin de production éloigné des centres de consommation et donc, un coût de transport important, un déficit d’image et une trop forte dépen- dance énergétique. « La filière est en quête d’une meilleure performance dans un contexte de fortes mutations », expose Évelyne Lucas, vice-pré- sidente Industrie. Si les grands groupes trouvent les moyens de retomber sur leurs pieds, les plus petites unités ont besoin d’un ac- compagnement. Fabricants de bis- cuits, de kouign aman, de crêpes, de farine… Moins connus du grand public, ils n’en sont pas moins très présents et contribuent, par leur vitalité et leurs innovations, à l’aménagement du territoire en restant ancrés dans des communes rurales. « Pour les soutenir, pour- suit l’élue industrie, nous avons mis en place une première série d’actions qui répondent à un be- soin de promotion, d’innovation, d’échanges d’information. » FAIRE SAVOIR LES BONNES PRATIQUES ET LA QUALITÉ DES PRODUITS Les PME-PMI des IAA n’ont que peu de temps à consacrer à la valorisation de leurs produits. Pour les faire connaître, la CCI invitera les médias locaux et spécialisés à participer à un « agro-tour », destiné à présenter des activités peu connues du grand public. Les crêperies de Coataudon et La Fontaine (Brest et Pont-de-Buis), Britexa (crépidules, à Châteaulin), contré une soixantaine de chefs d’entreprises sur le terrain et organisé 4 groupes de travail », commente Michel Magueur, pré- sident du comité de pilotage de l’opération en tant qu’élu CCI. « Nous voulions non seulement inter- viewer des établissements produc- teurs mais aussi ceux qui sont en amont et en aval de la filière car ils représentent 2 400 emplois sur le bassin brestois. » FORCES ET FAIBLESSES Résultat* : les coopératives Triska- lia, Laïta et Savéol, avec un tiers des emplois, pèsent lourd dans la filière, tout comme le groupe Doux FOCUS. 7 240 emplois et 154 établissements. La filière agroalimentaire a été étudiée à la loupe par la CCI. A la demande des entreprises, des pistes de dynamisation se concrétisent. La crêperie de Coataudon, à Brest Le groupement d’employeurs : Voilà une solution pour les entreprises des IAA cherchant à gérer leurs besoins saisonniers ou encore à partager certains emplois. Groupement Iroise, à Landivisiau. 02 98 68 23 23 ; ge- iroise@orange.fr D’autres informations sont disponibles sur : www.cci-brest. fr, rubrique Actualités.

Courants Industrie et Services

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Journal économique de la CCI

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Page 1: Courants Industrie et Services

Des pistes pour valoriser les IAA

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Courantsindustrie & services

3e trimestre 2011 • N° 40

p. 7

Pratique La CCi m’aCComPagne

p. 4-5

Entreprises de services B to B : une semaine pour en savoir plus

Imascap, jeune entreprise innovante au TechnopôleBrest Iroise

Bachelor à l’ESC : des élèves parés à l’emploi

Formation

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p. 6

Cela fait deux ans que la CCI de Brest accompagne la filière agroalimentaire dans le cadre

d’une opération spécifique soute-nue par la Région et l’État (Draaf). Le point de départ de cette vaste étude est un constat : le secteur IAA (industries agroalimentaires) a vécu des soubresauts ces dernières années. Les crises du lait, de la viande bovine et porcine, les algues vertes et une concurrence désormais mondiale…Tout cela a quelque peu déstabilisé les entreprises. C’est pourquoi la CCI est allée à leur rencontre afin de mieux cerner leurs attentes et de dégager des solutions. « Nos services ont ren-

(755 salariés) et la Sill (262 salariés). Mais les PME de moins de 20 sala-riés sont majoritaires (63 % des éta-blissements du secteur). « Toutes ont en commun un fort attache-ment au territoire, à l’histoire de la famille et elles reconnaissent la qualité des matières premières agricoles et des services associés », précise Michel Magueur. Les entre-prises ont aussi noté la fidélité des salariés ainsi que leur sérieux. Parmi les points négatifs relevés en entretiens, quatre sont à placer en haut du tableau : un bassin de production éloigné des centres de consommation et donc, un coût de transport important, un déficit d’image et une trop forte dépen-dance énergétique. « La filière est en quête d’une meilleure performance dans un contexte de fortes mutations », expose Évelyne Lucas, vice-pré-sidente Industrie. Si les grands groupes trouvent les moyens de retomber sur leurs pieds, les plus petites unités ont besoin d’un ac-compagnement. Fabricants de bis-cuits, de kouign aman, de crêpes, de farine… Moins connus du grand public, ils n’en sont pas moins très présents et contribuent, par leur vitalité et leurs innovations, à l’aménagement du territoire en restant ancrés dans des communes rurales. « Pour les soutenir, pour-suit l’élue industrie, nous avons mis en place une première série d’actions qui répondent à un be-soin de promotion, d’innovation, d’échanges d’information. »

FAIrE SAvoIr lES BonnES prATIquES ET lA quAlITé DES proDuITSLes PME-PMI des IAA n’ont que peu de temps à consacrer à la valorisation de leurs produits. Pour les faire connaître, la CCI invitera les médias locaux et spécialisés à participer à un « agro-tour », destiné à présenter des activités peu connues du grand public. Les crêperies de Coataudon et La Fontaine (Brest et Pont-de-Buis), Britexa (crépidules, à Châteaulin),

contré une soixantaine de chefs d’entreprises sur le terrain et organisé 4 groupes de travail », commente Michel Magueur, pré-sident du comité de pilotage de l’opération en tant qu’élu CCI. « Nous voulions non seulement inter-viewer des établissements produc-teurs mais aussi ceux qui sont en amont et en aval de la filière car ils représentent 2 400 emplois sur le bassin brestois. »

ForCES ET FAIBlESSESRésultat* : les coopératives Triska-lia, Laïta et Savéol, avec un tiers des emplois, pèsent lourd dans la filière, tout comme le groupe Doux

FoCus. 7 240 emplois et 154 établissements. La filière agroalimentaire a été étudiée à la loupe par la CCI. A la demande des entreprises, des pistes de dynamisation se concrétisent.

la crêperie de Coataudon, à Brest

le groupement d’employeurs : Voilà une solution pour les entreprises des IAA cherchant à gérer leurs besoins saisonniers ou encore à partager certains emplois.

Groupement Iroise, à Landivisiau.

02 98 68 23 23 ; [email protected]

D’autres informations sont disponibles sur : www.cci-brest.fr, rubrique Actualités.

Page 2: Courants Industrie et Services

ACTUALITÉ

2 • Courants industrie & services - 3e trimestre 2011 Courants industrie & services - 3e trimestre 2011 • 3

Courants industrie & services : Publication éditée par la CCI de Brest, 1, place du 19e R.I., BP 92028, 29220 Brest Cedex 2. Tél. 02 98 00 38 00. Mél. [email protected] – Sous la responsabilité de Michel Gourtay. Présidente du comité de rédaction : Béatrice Cochard. Responsable de la rédaction : Blandine Kermarec. Coordination et secrétariat de rédaction : Christelle Hall. Rédaction : Christelle Hall. Régie publicitaire : Gédéon Marketing. Tél. 02 98 44 66 02. Mise en page : Basilic Communication. Tél. 02 98 44 20 26. Tirage : 7 800 exemplaires. Impression : Cloître Imprimeurs. Routage : OCEA. ISSN 1777-7224. Dépôt légal à parution.

ACTUALITÉEN BREF3 questions À ÉveLyne LuCas,

viCe-PrÉsidente industrie

renforcer les liens entre entreprises La CCI a dévoilé sa stratégie jusqu’en 2015. Elle l’a

articulée autour de 6 axes majeurs. Quels sont ceux dédiés à l’industrie ?

Évelyn e Lucas : Parmi les six thèmes prioritaires, l’innovation et la performance de chacune des entreprises figurent en bonne place. Nous voulons aussi agir et influer pour le développement des infrastructures afin de renforcer notre attractivité. Formation et employabilité des salariés font partie de notre vocation et contribuent à la dynamique des échanges. Dernier enjeu et non des moindres, il nous faut accélérer le développement de nos PME sur les marchés internationaux.

Qu’envisagez-vous pour maintenir un bon niveau de production industrielle et la croissance du secteur des entreprises de services B to B ?

E. L. : Nous avons sur notre circonscription une richesse sous-exploitée. Il s’agit de réseaux professionnels bien structurés. Nous allons renforcer les liens entre entreprises, clubs et réseaux dans un souci d’union des forces économiques locales. Ensemble, nous serons mieux armés face aux soubresauts de l’éco-nomie mondiale. « L’innovation est un remède à la délocalisation », pour paraphraser le président de la CCI, Frank Bellion. La stimulation de l’attitude développement durable, nouvel outil de perfor-mance et de création d’emplois, sera recherchée. La promotion des écotechnologies, l’encourage-ment des innovations en matière de choix éner-gétiques, de construction, de traitements des déchets, constituent autant de leviers que nous soutenons. Notre équipe se mobilise également pour la création d’une filière d’excellence, celle des énergies marines renouvelables. Notre port est un atout.

Y a-t-il des facteurs exogènes à la réussite de ces projets ?

E. L. : Oui, nous savons que les entreprises se porteront mieux dès lors que des solutions auront été trou-vées à deux problèmes majeurs : la sécurisation énergétique de la Bretagne et la disponibilité du foncier.

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Terre d’embruns (patisseries bre-tonnes à Gouesnou) et Glaces Jampi (Bohars) ont répondu présent à cette opération portes ouvertes aux journalistes. Autre piste proposée : travailler en coopération avec les réseaux locaux comme les autocaristes et échanger avec les agriculteurs dans le cadre de circuits courts.

promouvoIr DES méTIErSIl s’agit là d’inverser l’image trop souvent négative des métiers de l’IAA dans l’opinion publique. Pour ce faire, les lycées du bassin brestois ont reçu une lettre de la CCI. Objectif : inviter les jeunes gens et leurs enseignants à découvrir les différents métiers enseignés dans un établissement de formation technique à Lesneven. Enrayer le déficit d’attractivité de la filière est un véritable enjeu pour le Finistère. « Ils pourront mettre la main à la pâte, découvrir les techniques et machines, les règles d’hygiène… La pratique reste le meilleur vecteur d’information », ajoute Véronique Raher-Hériaud, conseillère industrie à la CCI. La gestion des ressources humaines a connu de grandes transformations ces dernières années. Il s’agit dès lors de montrer la diversité et la technicité de ces métiers auprès des jeunes et partenaires de l’emploi. Côté entreprises, une réunion d’information sur les groupements d’employeurs s’est tenue en juin dernier à la CCI.

logISTIquE : DES moyEnS à mETTrE En CommunLes coûts à l’export peuvent être un frein au développement d’une affaire. Les entreprises souhaitent regrouper leurs marchandises (crêpes, galettes, pâtisseries…) afin de diminuer la facture du transport. « Le développement des alternatives à la route est aussi une demande, c’est pourquoi nous allons leur faire découvrir les services fret de l’aéroport et du port », explique la conseillère industrie. Une réunion se tiendra le 20 octobre à l’aéroport en présence de représentants de compagnie de fret aérien. Et une visite du port de Brest est également programmée le quatre octobre (8h30-10h30) pour mieux faire connaître les lignes de conteneurs.

mETTrE En réSEAu« Globalement, nous avons consta-té un besoin d’échanges d’infor-mations entre professionnels », précise l’élu Michel Magueur. « Que ce soit sur l’environnement, la gestion du personnel, la pro-motion du savoir-faire, ils ont des problématiques communes. » Un outil de partage d’informations pourrait être proposé afin de créer un véritable réseau IAA.

* Pour en savoir plus sur l’étude : www.cci-brest.fr, rubrique Actualités (synthèse à télécharger et interview vidéo des conseillers).

Tonnerre de Brest 2012 :un club dédié aux entreprisesNouveauté de l’édition à venir : les entreprises disposeront d’un lieu au cœur de la fête, dans le nouvel espace Bernard Giraudeau du port du Château, pour des réceptions privatives et des rencontres entre membres du « club des entreprises des Tonnerres de Brest ». Créé pour fédérer les entreprises partenaires des événements nautiques de Brest, ce club leur permettra de bénéficier d’un contact privilégié avec les acteurs de la fête et de moments d’échanges et de convivialité avec leurs invités et les autres membres. Le club d’entreprises sera également associé au programme d’opérations de relations publiques en amont de l’évènement.

www.lestonneresdebrest2012.fr

Aéroport : deux nouveautés sur Paris et Marseille• Easyjet a modifié ses horaires et a ajouté des vols sur Paris depuis le

5 septembre. Avec des départs le matin plusieurs jours par semaine, la compagnie accède à la demande de la clientèle d’affaires. Le soir, les retours sont également plus tardifs. Il devient possible de faire l’aller- retour dans la journée, tous les jeudis, pour moins de 80 € TTC. Avec Air France et Easyjet, l’aéroport propose aujourd’hui une réponse aux besoins régulièrement exprimés par les professionnels vers la capitale.

• Air France a ouvert un vol quotidien sur Marseille depuis le 2 octobre. La compagnie proposera des tarifs en aller simple à partir de 50 € TTC. Sur tous les vols, effectués en Airbus A319, les passagers bénéficient des services gratuits d’Air France : bagage enregistré, sélection de quotidiens à l’embarquement, collation, choix du siège, etc. Cette destination est également proposée par Ryanair.

www.brest.aeroport.fr sur les travaux du système d’atterrissage tout temps de l’aéroport,

piloté par la DSAC, rendez-vous sur www.cci-brest.fr

Pour se former, un seul outil : le catalogue des formations de la CCI

Les CCI du Finistère présentent leur offre de for-mation dans un catalogue qui vient de paraître. Tous les secteurs d’activités y sont représentés, du commerce à l’industrie en passant par les services. Les langues y tiennent une bonne place au côté de formations professionnelles techniques. Les stages varient d’une journée, pour le perfec-tionnement, à plusieurs mois pour l’obtention d’un diplôme. Le catalogue balaie un très large éventail de formations pour les salariés, les cadres et les dirigeants.

Formation continue entreprise (CCI). 02 98 30 45 85

www.formation.cci-brest.fr

lesrendezvous• 13 octobre. Journée thématique régionale sur les déchets, à la faculté des mé-tiers, campus de Ker Lann, à Bruz (35), organisée par Performance Bretagne Environnement. www.performance-bretagne.net

• 20 octobre. Réunion d’information sur le fret aérien à l’aéroport Brest Bretagne, en présence d’Europ Air Post et Map Handling Freight, de 17h à 19h.

• 15 novembre. Accélérez votre performance avec le plan d’actions commer-ciales, de 8h30 à 10h00 (lire p.4-5).

• 16 novembre. Externaliser certaines fonctions de votre entreprise, de 8h30 à 10h30 (lire p.4-5).

• 17 novembre. 2e édition du Forum des réseaux professionnels et d’entreprises, de 11h à 14h, (lire p.4-5).

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Courants industrie & services - 3e trimestre 2011 • 5

PRATIQUE PRATIQUE

4 • Courants industrie & services - 3e trimestre 2011

QUESTION/RÉPONSE

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Comment puis-je faire appel à un doctorant pour développer un projet d’innovation dans mon entreprise ?

Instituée en 1981, la convention indus-trielle de formation par la recherche (Cifre) permet à toute entreprise, quelle que soit sa taille, d’accéder à la recherche publique en embauchant pour une période de 3 ans ou en CDI un doctorant qui travaillera sur un projet de recherche

et d’innovation. Subventionnée à hauteur de 14 000 euros par an par le ministère, la Cifre permet aussi à l’entreprise de bénéficier du crédit d’im-pôt recherche. Encore peu connu, ce dispositif est pourtant un partenariat « gagnant-gagnant » pour toutes les parties :

• Pour l’entreprise, c’est un apport de matière grise et l’accès au matériel performant et innovant des laboratoires académiques, à un coût réduit ;

• Pour l’étudiant, c’est un moyen de financer sa thèse et de bénéficier d’une expérience professionnelle reconnue dans les sphères socio-économique et académique ;

• Le laboratoire, quant à lui, a accès à des sujets de recherche originaux identifiés dans les thématiques de l’entreprise et bénéficie également d’une voie privilégiée pour valoriser ses innovations vers l’entreprise.

La Cifre débouche aussi sur des dépôts de brevets et des publications scien-tifiques.

Université de Bretagne Occidentale. 02 98 01 60 00

memento. Cela fait trois ans que la semaine des entreprises de services B to B donne rendez-vous aux professionnels bretons de ce secteur de poids. La CCI de Brest s’implique dans cet événement économique régional qui se déroulera du 14 au 18 novembre.

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pour gagner en visibilité

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DE L’AGENCE ORIENTÉE CLIENTS, À BREST

B to B : une semaine

3 temps forts à la CCI de Brest

15 nov. Conférence : Accélérez votre performance commerciale : comment construire votre plan d’actions commerciales ? 8h30 - 10h, CCI de Brest.

16 nov. Conférence : Externaliser certaines fonctions de votre entreprise, 8h30 – 10h30, CCI de Brest.

17 nov. Forum des réseaux professionnels (25 clubs et réseaux du Finistère présents), de 11h à 14h à l’ESC Bretagne Brest.

Industrie, services et international (CCI).

02 98 00 38 18industrie@cci- brest.fr

tÉmoignage JEAN COISNON

Jean Coisnon

La chambre de com-merce et d’industrie

m’a sollicité pour intervenir sur le dévelop-pement commercial le 15 novembre. Je souhaite donner aux entreprises des pistes de réflexion et des conseils pragmatiques car la thématique est très vaste. La notion de « fidé-lisation client » me semble centrale dès qu’on aborde la performance commer-ciale. Or, elle a tendance à être oubliée dans la stratégie commerciale des entreprises. En période de récession économique, il est plus important de soi-gner ses clients plutôt que d’en conquérir de nou-veaux à tout prix. Interro-gez-vous sur ce que vous faites pour eux : sont-ils

« vraiment entendus ? La démarche qualité impose aux entreprises d’écouter le client mais le résultat se traduit rarement en plans d’actions, nécessaires au développement d’une politique commerciale innovante. Une étude de satisfaction menée dans notre propre agence a permis de dégager des axes de développement et surtout, d’en faire part à nos clients grâce à l’envoi d’un rapport. Leur fidélisation est une arme puissante. C’est à partir de là que vous développerez de nouvelles prestations, avec une moindre prise de risque puisqu’elles seront attendues. Pour les entreprises de services B to B, c’est un point essentiel à travailler. »

1S’évaluer. Commençons par quelques chiffres révélateurs : 25 000 entreprises en Bretagne,

180 000 emplois soit 1 emploi sur 4 du secteur privé. Une entreprise qui se crée sur trois est un presta-taire de services aux entreprises. La dynamique de ce secteur d’acti-vité n’est plus à démontrer : la crois-sance de ce segment est estimée au double des autres secteurs. Que ce soit dans le conseil et l’ingénierie, les services opérationnels, le transport et la logistique ou encore les acti-vités financière et immobilière, sans oublier les agences de voyages, ces entreprises participent pleinement au développement économique de la Bretagne.

2Se rencontrer. Cela fait trois ans que les CCI se mobilisent pour mettre en relation les diri-

geants d’entreprises de services B to B et leur apporter une information utile à la gestion de leur affaire. Une trentaine de manifestations a ras-semblé 965 entreprises bretonnes l’an passé. À Brest, 130 ont assisté aux opérations organisées par la CCI.

3Se distinguer. À la question « comment donner une meil-leure visibilité aux entreprises ? »,

les CCI ont répondu par une double réponse : une manifestation an-nuelle de grande ampleur et un site internet développé en 2009 : www.clic-services-bretagne.fr (25 000 connexions par mois). Celui-ci dispose d’un annuaire inté-gré offrant une large visibilité aux clients potentiels. Cet annuaire, conçu et mis en œuvre par les CCI de Bretagne, a pour objectifs de :

• Mettre à disposition des presta-taires de services B to B bretons, un espace de valorisation de leur savoir-faire qui leur permette d’ac-croître leur visibilité sur le marché ;

• Proposer aux clients de ces pres-tataires un outil de recherche aux fonctionnalités évoluées afin de faciliter leur identification de four-nisseurs de services aux entreprises ;

• Favoriser la rencontre de l’offre et de la demande sur le marché régional des services professionnels marchands.

4S’informer. Du 14 au 18 no-vembre, la 3e édition de la se-maine des entreprises B to B se

placera sous le signe des nouvelles technologies de l’information et les réseaux. Le programme régional se déclinera en version « Smartphone » afin de faciliter la consultation ou l’inscription aux événements en mode nomade. Le colloque régional de lancement se tiendra à Saint-Brieuc, à la CCI des Côtes d’Armor, le lundi 14 novembre, faisant la part belle aux différents usages de la haute technologie comme leviers de développement auprès des entre-prises industrielles. Un point sera fait sur le site internet clic-services.

5Se renforcer. La CCI de Brest organise le 15 novembre une conférence sur la performance

commerciale, en présence de Jean Coisnon, de l’agence AOC (8h30-10h, lire ci-contre). Le 16 novembre, c’est l’externalisation de certaines fonctions qui sera au cœur d’une conférence matinale (8h30-10h30). Quelles en sont les avantages ? Les entreprises Cetis (gestion de la paie), Agessi (administration et ges-tion des systèmes d’information) et Fob Log (prestation d’emballages et gestion de stocks) seront présentes pour parler de leur fonctionnement.

6Se faire connaître. Le 17 novembre sera une journée à ne pas manquer puisque ce ne

sont pas moins de 25 représentants de réseaux professionnels qui vous donnent rendez-vous à l’ESC Bre-tagne Brest (11h – 14h). Ce forum de mise en contact est basé sur les échanges d’informations, d’outils et d’expériences. Il s’agit d’une seconde édition pour la CCI de Brest qui souhaite encourager les contacts en organisant un speed meeting entre tous les participants.

« Miser sur la relation client »

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Courants industrie & services - 3e trimestre 2011 • 7

SUR LE TERRAINVIE DES ENTREPRISES

2012 : année phare pour Imascap

La CCi m’aCComPagneImascap, installée au technopôle Brest Iroise, développe un procédé révolutionnaire en 3D pour la pose de prothèse à l’épaule.

Jeune entreprise innovante, Imascap bénéficie du crédit impôt recherche. Elle a signé deux contrats pour des prestations de recherche distinctes. D’autres brevets sont en cours de dépôt. Elle recrute deux ingénieurs en informatique (traitement du signal et de l’image) et un doctorant. La CCI a apporté son expertise dans le montage de dossiers de financement liés à son dévelop-pement (aide au recrutement et aide à l’innovation).

Doctorant à Telecom Bretagne (Plouzané), Jean Chaoui a créé

son entreprise Imascap après sa soutenance de thèse en 2009. Il loge dans l’incubateur de cette école d’ingénieurs en informa-tique. « Dans le milieu médical, la 3D est surnom-mée chirurgie augmentée, parce que l’œil du spécia-liste ne peut tout faire, il a besoin de l’imagerie », commente Jean Chaoui. Son invention va révolu-tionner les opérations de pose de prothèse dans cette région du corps par-ticulièrement malaisée à appréhender. « Contrai-rement au genou ou à la hanche, l’épaule est entourée de nerfs, peu accessible et très complexe car c’est l’articulation la plus mobile. » Résultat : l’arthroplastie de l’épaule s’est moins développée en chirurgie. Or la demande augmente de 15 à 25 % tous les ans (24 000 inter-ventions l’an passé en France), du fait du vieillis-sement de la population, de pratiques sportives intensives, de chutes… « Aujourd’hui, pour-suit le chercheur, la pose d’un implant nécessite une seconde intervention qui coûte entre 40 000 et 50 000 $. »

CollABorATIonS SCIEnTIFIquESPour développer son logi-ciel de guidage des gestes

chirurgicaux, Jean Chaoui s’est entouré d’un docto-rant et de trois ingénieurs. Il travaille en étroite colla-boration avec les chirur-giens du CHU de Nice et le centre orthopédique de Lyon, deux références mondiales. « Nous proposons au chirurgien de planifier, au millimètre près, les étapes de son intervention. Toutes les séquences des scanners 2D sont recoupées pour faire apparaître l’épaule du patient en 3D. Le logi-ciel effectue une analyse morphologique, anato-mique puis propose une solution de prothèse, adaptable à tout mo-ment par le chirurgien. » Breveté en France et aux États-Unis, cet outil passe actuellement les étapes de la validation selon les normes européennes. L’achèvement de la par-tie R&D est prévue fin de cette année, début 2012. La commercialisation dépen-dra du partenariat en cours de signature avec un grand fabricant d’implants, pré-sent aussi aux États-Unis. Autre procédé en cours de développement, le système per-opératoire de guidage des gestes du chirurgien pendant l’opé-ration. « Le chirurgien peut iden-tifier en temps réel et en 3D le placement de ses outils, étape par étape. » Les CHU de Brest et de Nice testent l’outil. Il devrait être opé-rationnel en 2012.

EN BREF

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6 • Courants industrie & services - 3e trimestre 2011

surlenet

Bachelor : un diplôme ancré dans la réalité du travail

Lancé en 2000, puis reformaté en 2005 dans le cadre de la réforme nationale « Licence,

master, doctorat », le Bachelor repose sur trois grandes disci-plines, comme l’explique Denis Melle, responsable du programme et enseignant en affaires inter-nationales à l’ESC : « Le Bache-lor a un contenu pédagogique généraliste, basé sur les métiers du commerce et de la gestion. Marketing, vente et communi-cation constituent un des axes principaux d’enseignement avec la comptabilité-gestion-finances et le commerce international. » SEpT moIS DE STAgESSa force vient de son lien étroit avec les entreprises, investies dans une instance de contrôle appelée comité de pilotage profession-nel (lire encadré). C’est ainsi qu’à sa demande, la durée totale des stages du Bachelor a été portée de cinq à sept mois l’an dernier, suite à l’accord donné par le co-mité académique du programme. Les étudiants ont obligatoirement trois stages de fin d’année et un mois de stage en 2e année, en

5 critères de choix Le Bachelor de l’ESC Bretagne Brest a obtenu :> Le niveau

licence du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche ;

> Le label Bachelor professionnel de l’Assemblée des chambres françaises de commerce et d’industrie;

Et il propose : > L’apprentissage

dès la 2e année ;

> Des cours de gestion tout en anglais dès la 1e année ;

> Un double diplôme possible en dernière année.

janvier, plus porté sur la relation client. « Les étudiants sont direc-tement opérationnels au bout de leurs trois années d’études. Ils ont la possibilité de suivre leur 2e et 3e année en alternance. Générale-ment, cela se traduit par un emploi au terme du cursus. Pour les PME et PMI, cette solution est idéale pour intégrer peu à peu un nouveau collaborateur dans une équipe. » Sur 100 diplômés annuels, une trentaine décide d’intégrer direc-tement le monde du travail. Les autres poursuivent leurs études en cycle « master ».

CurSuS AnglophonEAutre aspect non négligeable de ce diplôme : son enseignement possible tout en anglais dès la 1e année. Sur 130 nouveaux, ils sont 20 à faire ce choix délibéré. Puis 35 en 2e année, sur une centaine d’étudiants. « La dernière année peut se faire dans l’une de nos universités étrangères partenaires, ce qui confère un double diplôme à l’étudiant. »

apprentissage : Martine Troussel, service Relations entreprises (ESC). : 02 98 34 44 43 ; [email protected]

Denis melle, responsable du Bachelor à l’ESC Bretagne Brest

Formation. Le Bachelor de l’ESC Bretagne Brest forme des étudiants à bac + 3 particulièrement bien rôdés au monde de l’entreprise.

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EN

http://international.bretagne.cci.fr

CCI International met à votre disposition un site internet res-sources. Outre l’agenda et des actualités en première page, la colonne de droite vous présente l’offre des CCI en matière de dé-veloppement international. Le + du site : Les outils représen-tent une source non négligeable pour lancer des actions à l’export : programmes d’opérations collec-tives, aides financières... Vous pouvez vous abonner aux news-letters gratuites Objectif Interna-tional et Zoom Europe.

La CCI de Brest a refondu son site. Elle y publie des informations de-puis plusieurs années : services/conseils, actualités économiques, conférences... Déjà ancien, il de-vait être remanié afin d’une part, de simplifier l’accès aux informa-tions, puis, de l’autre, intégrer les nouveaux outils de présenta-tion (vidéos, flux d’informations RSS…). Plus dynamique, il répond aussi aux normes d’accessibilité pour les malvoyants. Le + du site : Vous avez la pos-sibilité de vous abonner en ligne aux newsletters de CCI Info ou en-core de feuilleter votre magazine Courants.

www.cci-brest.fr

France Pari Sportif, le site brestois qui monteCe site de paris en ligne a été créé de A à Z par le Brestois Arnaud Derrendinger, grand compétiteur de voile de niveau olympique. Entraîneur indépendant, il est passé par les Olympiades de Pékin et la fédération irlandaise de voile avant de revenir à Brest où il a pris la direction des Régates de Brest. C’est ici qu’il a décidé de créer son entreprise. « Je mûrissais l’idée depuis 2006, explique-t-il, mais il m’a fallu traverser de nombreuses épreuves, comme me former à l’ESC en deux ans pour savoir gérer une entreprise, m’intégrer dans son incubateur, puis lever des fonds et, enfin, obtenir l’agrément du ministère des Finances. » Très encadré, ce secteur des jeux de paris sur Internet est occupé par seulement 4 entreprises en France, dont la brestoise. « Nous avons dû inventer un nouveau modèle économique et être très persuasif », précise Arnaud Derrendinger. 4 entrepreneurs bretons se sont associés à son affaire, « des fans de sports », indique celui qui sponsorise de nombreux clubs et associations sportifs bretons. « L’ambition, c’est de faire vivre le sport et de passer un bon moment de divertissement en pariant sur un match. On ne gagnera pas des millions mais on le vivra plus intensément. » Les mises sont plafonnées à 50 € pour éviter les dérives d’addictologie. Le jeune entrepreneur recrute deux développeurs informatiques et deux actuaires pour compléter son équipe de 13 personnes (dont 6 bookmakers). Il vise 50 000 joueurs en ligne sur trois ans.

100 recrutements à DCNSDans le cadre du regroupement d’activités du groupe, DCNS recrute 100 professionnels des systèmes d’information dans les centres de Brest, Lorient et Cherbourg. www2.dcns-si.com

Le nouveau site de l’association Investir en Finistère vient d’être mis en ligne. Sobre et mieux or-ganisé, il permet à une entreprise cherchant à s’implanter de trou-ver des informations utiles d’un coup d’œil, comme les chiffres clés sur le Finistère et ses pôles de compétences. Le + du site : un onglet « Votre projet en un clic », qui permet de décrire ses besoins (bureaux, ateliers…). Investir en Finistère est également présente sur les réseaux sociaux : Facebook et Via-déo. N’hésitez pas à vous y ins-crire pour échanger et suivre son actualité.

www.investirenfinistere.fr

Jean Chaoui

SylvIE ChEFTEl, DIrECTrICE ADmI-nISTrATIF ET FInAnCIEr, groupE lE CAlvEz (TrAnSporTS ET logISTIquE)« Je suis présente depuis 2006 dans le comité de pilotage du Bachelor, au côté de professionnels issus de divers secteurs commerciaux ou financiers. L’ESC Bretagne Brest a su aller à la source en développant ce programme car nous pouvons l’adapter aux évolutions de nos différents métiers. Par exemple, nous avons fait évoluer la durée et le contenu des stages en entre-prises. Nous sommes de véritables partenaires de l’école et cette mixité entreprises/équipe péda-gogique permet aux diplômés de s’intégrer plus aisément sur le marché du travail. J’ajouterai que l’apprentissage est la meilleure des écoles. Cette formule leur fait vivre l’entreprise tout en se dotant de solides bases techniques. »

Page 5: Courants Industrie et Services

La chambre de commerce et d’industriede Brest est ouverte de 8h30 à 12h30 etde 13h30 à 18 h. Les conseillers reçoiventsur rendez-vous.» CCI de Brest :1, place du 19e R.I., BP92028, 29220 BrestCedex 2 02 98 00 38 00

www.cci-brest.fr» Formalités internationalesKarine Le Moal 02 98 00 38 71

[email protected]

VOS CONSEILLERS INDUSTRIE ET SERVICES» AgroalimentaireVéronique Hériaud

[email protected]» Bâtiment / Travaux publicsDominique Chamoux

[email protected]

» Transports et ServicesAdeline Bachelay [email protected]

» Électronique / InformatiqueSébastien Cann

[email protected]» Métallurgie / Environnement

Chimie / CosmétiqueValérie Lasquellec

[email protected]» Reprendre en BretagneJean-Hervé Lacroix

[email protected]

ANTENNE DE CHÂTEAULINCatherine Urien 02 98 86 53 02

[email protected]

PÉPINIÈRES D’ENTREPRISESLanderneau 02 98 30 35 00Plabennec 02 98 07 27 27Le Faou 02 98 81 17 70

voscontacts

» Commerce de gros / Pêche / Textile / ImprimerieJulie Martet

[email protected]

INTERNATIONAL Sébastien Cann et Julie Martet [email protected]

Châteaulin 02 98 81 25 34

retrouvez le prochain

dans Ouest-Franceet le Télégrammele 17 novembre

Courants

GROS PLAN

8 • Courants industrie & services - 3e trimestre 2011

Portrait. Apix est une entreprise innovante basée au tech-nopôle Brest Iroise. Son expertise dans la 3D relief lui ouvre de nouvelles perspectives.

Lancée en 2006 par Léna et Stéphane Urvoy au techno-pôle Brest Iroise, Apix (ex-

Apix 3D) a su se démarquer dans l’univers de la création digi-tale. « Nous concevons des films qui valorisent les projets de nos clients », détaille Léna Urvoy. « Nous avons débuté avec les images de synthèse puis avons inclus la vidéo pour répondre aux besoins de nos clients. Désormais, nous allons davantage travail-ler avec la technologie 3D relief car elle arrive à maturité et nous maîtrisons les logiciels dédiés. » De plus, le coût de l’investissement a nettement baissé. Aujourd’hui, pour 2 000 €, une entreprise ou une collectivité peut se doter d’un écran 3D et de 10 paires de lunettes. « Nous nous adaptons au budget des clients, à leur cible marketing. Le film, d’un format court, présente l’avantage d’une dynamique, d’une projection dans le futur. » Pour se rendre compte de l’effet 3D (sans relief), le site internet d’Apix présente en 1 minute les dernières réali-sations.

monTéE En puISSAnCEIl ne suffit toutefois pas de maîtri-ser une technologie, encore faut-il savoir en user à bon escient. C’est pourquoi Apix porte son effort pre-mier sur la scénarisation du projet. « Le client nous apporte une idée et nous proposons des axes originaux

de présentation basés sur notre sa-voir-faire. Cette phase préparatoire est essentielle pour obtenir un film en adéquation avec le projet d’en-treprise. » Les agences immobilières ont déjà compris l’importance de la 3D. Faire visiter un appartement en perspective sur un écran est beaucoup plus alléchant qu’une annonce sur le papier, sur-tout si l’immeuble est à l’état de projet. Les musées y ont égale-ment recours, pour proposer un retour dans le temps d’après les connaissances acquises en sciences humaines. La Semtram, Ifremer, SDMO, DCNS mais aussi le Groupe Ouest pour la partie cinématogra-phique… La 3D fait des émules et la 3D relief (avec lunettes) convainc de plus en plus de monde. « Une entreprise lançant un nouveau pro-duit sur un salon a plus de chance de se faire remarquer par une présentation en 3D relief », précise Léna Urvoy. « Les performances techniques y sont plus facilement identifiables. » Apix s’investit également dans les projets collaboratifs où le croisement des compétences agit comme un formidable moteur de créativité. La PME est membre du technopôle ainsi que du pôle Images et réseaux. Grâce à Apix, chacun peut, dès aujourd’hui, se mesurer à Avatar.

www.apix-studio.com

© S

IMON

COH

EN

Apix donne du relief aux projets

P E F C / 1 0 - 3 1 - 1 2 3 8

Imprimé sur papier provenantde forêts gérées durablement.

P E F C / 1 0 - 3 1 - 1 2 3 8

Imprimé sur papier provenantde forêts gérées durablement.

Pour poursuivre son développe-ment, Apix recrute une personne ayant des compé-tences d’infogra-phiste 3D.

Stéphane et léna urvoy